Depuis toujours, les Guignols de l’Info, s’ils m’ont parfois fait rire quand ils s’en prenaient, pour être franc, à des personnalités que je n’appréciais pas, m’ont le plus souvent porté au comble d’une exaspération d’autant plus accablante qu’elle me mettait en hiatus avec ce qui apparemment nous était proposé, instillé et diffusé.
Il n’était pas de bon ton ni très parisien de dénoncer cette émission qu’il convenait au contraire de saluer même si, dans le fond, beaucoup la trouvaient pour le moins injuste et partiale et que certaines de ses victimes, lassées d’être contraintes à une adhésion élégante à l’égard de ce qui les offensait systématiquement, s’en plaignaient.
Ceux qui osaient mettre en cause le caractère salubre et jubilatoire, comme disent les critiques de cinéma qui n’ont pas envie d’expliquer pourquoi le film leur a plu, des Guignols ne pouvaient qu’être des grincheux chroniques, des réactionnaires patentés ou Alain Finkielkraut.
Je n’aurais jamais cru que dans notre monde si frileux et tellement attaché à la sauvegarde des réputations médiatiques, à l’immunité d’un espace de nuisance par définition irréprochable et donc intouchable, on oserait un jour former le projet de supprimer cette émission dite culte. Incroyable comme le culte se répand partout alors qu’il se raréfie dans les lieux sacrés !
Vincent Bolloré, propriétaire de Canal+, aurait en effet décidé de mettre fin aux marionnettes, à l’antenne depuis 1988.
Pour l’instant il s’est contenté de déclarer : « Je préfère quand ils sont plus dans la découverte que dans la dérision. Parce que, parfois, c’est un peu blessant ou désagréable ».
Vincent Bolloré demeure aimable et ses critiques s’efforcent d’être modérées.
Je songe à mes discussions à la fois enflammées et antagonistes avec un « historique » des Guignols, Bruno Gaccio, qui est devenu un ami lors de la rédaction de notre livre commun : Le Guignol et le magistrat, sous l’égide du regretté Gilles Verlant. Elles avaient trait notamment à cette émission qu’il défendait ardemment et avec talent mais que je jugeais pour ma part partisane, idéologique, sélective, drôle quand elle le voulait bien mais, pour l’essentiel, obnubilée par des cibles à détruire, toujours les mêmes.
Plus la droite que la gauche, un anti-américanisme viscéral, le pape quotidiennement insulté et les catholiques avec lui, une vision démagogique et suicidaire de la politique, celle-ci rentrant dans les foyers ravis par le petit bout de la lorgnette. Seulement, en effet, de la dérision. Le respect pour quelques « vaches sacrées », par exemple Robert Badinter ayant toujours échappé à sa caricature.
En dehors de quelques satisfactions civiques – Jacques Chirac remis en selle par les Guignols contre Edouard Balladur -, que de dévastations emplies de bonne conscience ! Une sadique destruction, au travers de faits, gestes et propos déformés et ridicules, de la classe politique et de la plupart de ses représentants même si l’état d’esprit des dialoguistes ayant toujours été à forte tonalité anarchiste pour le meilleur et, pour le pire, altermondialiste, le camp conservateur n’était jamais épargné.
Les Guignols ont été et sont responsables du remplacement de la pensée par le réflexe, de la nuance par la caricature, de l’esprit par la dérision et de la profondeur par la superficialité. Jamais, au prétexte de ce poncif qui voudrait que les humoristes soient nécessairement caustiques et « contre », rien qui élève, encourage, stimule, félicite. Rien, jamais, qui honore l’honneur et l’exemplarité puisque la finalité est précisément de les moquer pour faire s’esclaffer.
Le drame des Guignols est qu’ils avaient du talent et qu’ils parvenaient à dissimuler leur sérieux partial derrière une drôlerie faussement équitable.
Je souhaite bon courage à Vincent Bolloré. Il aura pratiquement tout le monde contre lui, y compris, j’en suis persuadé, ceux qui avaient pâti des Guignols et voudront tout de même être dans le vent. Contre lui, les médias, les politiques, les artistes, les animateurs, les sociologues et les penseurs du samedi soir. La pacotille consistante ou non qui s’attache aux lumières de la frivolité.
Ce courage, il ne l’a pas eu.
Vincent Bolloré, qui ne voulait pas s’arrêter à cette lucidité malheureusement démentie, semble avoir pour le Grand Journal, à la place d’Antoine de Caunes, une large préférence pour Maïtena Biraben qui en effet est à promouvoir tant pour la qualité de ses questionnements dans le Supplément que pour celle de ses réponses quand elle est interviewée (Le Parisien).
Un homme capable de même évoquer la suppression des Guignols demain et de remplacer un mauvais par une excellente est forcément remarquable.
En tout cas, Vincent Bolloré en a.
Cette critique s’applique aussi au Petit Journal, mais celui-ci a réagi et équilibré la dérision par de vrais reportages, certes parfois un peu partiaux, mais qui vont quand même toucher la réalité des événements.
Maïtena Biraben aura peut-être être autant de mal à se renouveler au quotidien.
C’est un autre exercice que son émission hebdomadaire.
Le drame des Guignols est qu’ils avaient du talent et qu’ils parvenaient à dissimuler leur sérieux partial derrière une drôlerie faussement équitable.
Et si nous dénoncions plutôt les vrais Guignols de l’information – ou de la désinformation – ceux qui mentent et calomnient et qui déforment impunément les faits sans le moindre scrupule ?
Pour en avoir autant que papa, qu’il rétablisse Zemmour hebdo dans la filiale i>Télé… par exemple face à Caron quelle rigolade.
Bravo, M. le Président. Je vous suis depuis peu et c’est un réel bonheur de vous lire. Votre ton me réconforte face à la médiocrité distillée chaque jour par les divers médias du politiquement correct. Merci Monsieur.
Qu’on se souvienne de l’acharnement des « Guignols » contre les automobiles Peugeot, le PDG de Peugeot SA à l’époque, Jacques Calvet, et les chaussures Méphisto. Du pur dénigrement.
Et Jean-Louis Borloo décrit comme alcoolique. Quand bien même c’eût été vrai, ce que j’ignore, était-ce à exposer en place publique ?
Passe encore pour la politique, tout le monde étant censé être au courant. Mais si vous ne suivez pas certaines émissions TV (de Canal ou d’autres chaînes), si vous ignorez l’existence de certains présentateurs ou animateurs, vous ne pouvez pas tout apprécier dans les « guignols ». De même si vous n’êtes pas lecteur de la presse « people ».
Et allez donc essayer de comprendre quelque chose à la crise grecque à travers les « Guignols » !
C’est reparti ! ça nous manquait : les vomisseurs et déjecteurs de fientes verbales antisarko se régalent de plus belle depuis hier ; ex : Le Guen, du PS, accuse Sarko d’interventionnisme perpétuel et d’être derrière la décision de Bolloré de supprimer les guignols.
Socialistes/guignols : pléonasme ! charlots même !
Par contre le bal des faux-culs ne va pas faire relâche. Un bref moment de lucidité avec monsieur Juppé tweetant sa bobine : « je suis guignol ».
Mais personne n’en doutait !
« M. Bolloré en a. »
C’est le ton guignol ??
Depuis 1988, il était temps non ? Les fonctionnaires de l’humour prennent leur retraite… Ils ne manqueront pas, leurs mots d’ordres étaient somme toutes remplis de velléité.
Ils ne sont aussi fautifs qu’on le dit, le champ était libre, personne en face pour répondre, rien à dire, rien à corriger, rien à démentir…
Et le plus étonnant dans votre billet, c’est que vous mentionnez être devenu l’ami de Bruno Gaccio, il a dû vous flatter et vous avez dû lui pardonner son manque d’éducation.
Bon vent ! M. Bolloré est un bon gestionnaire et a senti le vent tourner, qu’il en ait ou pas, là n’est pas la question. On se lasse de tout, et de tout on revient. En matière d’humour et dans la mission qui consiste à amuser le bon peuple il faudra réellement être inventif, sinon allez voir sur le net les vrais show-men…
Méthode infaillible :
– Créer dare-dare la marionnette de Vincent Bolloré
– Lui faire dire les mêmes insanités que la marionnette de l’homo americanus néandertalus, alias Monsieur Sylvestre
– Crier à la censure
-Demander à Patrick Pelloux et ses potes de descendre dans la rue…
On est sûr alors d’en reprendre pour vingt ans…
Ceci dit, la primaire à droite version guignol avec les danses du ventre de Fillon et Juppé auprès de Bayrou ça pourrait nous occuper un temps…
On nous dit que Vincent Bolloré serait un fan de « Touche pas à mon poste » qu’il a imposé sur D8. C’est dire s’il a du (bon) goût. L’esprit Canal a eu du (très, très) bon mais l’humour a débouché sur de la dérision permanente et un épuisement des talents : qu’on en juge par les Miss Météo de plus en plus vulgaires et pitoyables. Une partie des Français a besoin d’une pause et d’un peu de sérieux. Où sont les émissions de réflexion qui rassemblaient des générations pour écouter un Louis Leprince-Ringuet ou un André Malraux …
On ne dira sans doute jamais assez le mal qu’a fait l’invention du stand-up.
Les « Guignols de l’info » sont à mes yeux l’incarnation, si l’on ose ce mot, du conformisme dans l’anti-conformisme.
C’est d’ailleurs bien ce que dit leur nom.
Princes de l’info, ils se prennent pour des guignols, des rebelles.
Conformistes de l’anticonformisme, ils sont bien dans l’air du temps, air délétère, mensonger, désespérant…
Que leur défense mobilise autant de gens, à l’heure où la Grèce sombre et où si peu prennent sa défense, laisse pantois.
« Les Guignols de l’Info, s’ils m’ont parfois fait rire quand ils s’en prenaient, pour être franc, à des personnalités que je n’appréciais pas, m’ont le plus souvent porté au comble d’une exaspération »
C’est une spéciale dédicace à Sarkozy ? Parce que lui, ses tics, ses talonnettes, le Kärcher et les juges, a été durant des années, et encore maintenant, la cible préférée et récurrente de ces guignols qui portent bien leurs noms, sans oublier naturellement Nadine Morano caricaturée en mégère inculte et vulgaire.
Aujourd’hui tous ces braves caricaturés montent aux barricades pour dire « on est tous des guignols » comme hier ils disaient « on est tous Charlie ». Pitoyable…
Comme chantait Marie-Paule Belle : (extrait)
« Je ne suis pas Parisienne
Ça me gêne, ça me gêne
Je ne suis pas nymphomane
On me blâme, on me blâme
Je ne suis pas travesti
Ça me nuit, ça me nuit
Je ne suis pas masochiste
Ça existe, ça existe
Pour réussir mon destin
Je vais voir le médecin
Je ne suis pas schizophrène
Ça me gêne, ça me gêne
Je ne suis pas hystérique
Ça s’complique, ça s’complique
Oh dit le psychanalyste
Que c’est triste, que c’est triste
Je lui dis je désespère
Je n’ai pas de goûts pervers
De goûts pervers, de goûts pervers (…) »
Tout ou presque me convient dans ce billet hormis, je vous prie de m’en excuser, son titre que je trouve un tantinet démagogique.
Je ne suis pas certain d’ailleurs que le projet de supprimer les Guignols de l’Info de Canal+ soit véritablement un acte d’audace ou de courage.
J’y vois plutôt la volonté d’un patron lucide et à l’écoute des desiderata de la majorité des téléspectateurs de garder voire d’accroître ses parts de marché.
Un léger désaccord aussi avec votre affirmation, apparemment partagée, que les Guignols ont pour principales têtes de turc les conservateurs. L’image qu’ils donnent de Hollande en benêt égocentrique n’est pas vraiment flatteuse. Pas plus que celle de Duflot en mégère obsédée par son portable ou Royal en nunuche allumée, pour ne citer que ceux-là.
Bonjour Philippe,
« Les Guignols ont été et sont responsables du remplacement de la pensée par le réflexe, de la nuance par la caricature, de l’esprit par la dérision et de la profondeur par la superficialité. Jamais, au prétexte de ce poncif qui voudrait que les humoristes soient nécessairement caustiques et « contre », rien qui élève, encourage, stimule, félicite. Rien, jamais, qui honore l’honneur et l’exemplarité puisque la finalité est précisément de les moquer pour faire s’esclaffer. »
Les Guignols sont devenus au fil des ans une véritable institution. Le fait pour un politique, un artiste, un sportif, un journaliste d’avoir sa marionnette est une consécration. Se faire éreinter par des sketches souvent méchants n’est rien à côté du fait de ne plus exister dans le monde médiatique.
Certaines personnalités d’ailleurs n’existent vraiment que par leur marionnette, à commencer bien sûr par PPDA qui depuis qu’il a quitté le JT de 20H de TF1 continue à voir sa popularité largement entretenue par sa marionnette.
On peut donc concevoir que le monde people dans son ensemble soit en ébullition.
Personnellement je ne regarde plus les Guignols depuis quelques années. Ils ne me font plus vraiment rire. L’esprit Canal, c’est un peu comme l’esprit Charlie, il arrive un moment où trop c’est trop et on a envie de passer à autre chose de plus subtil. La caricature forcée à l’extrême tue la caricature.
Ceci étant que les Guignols ne s’inquiètent pas trop pour leur avenir. J’ai entendu ce matin que la nouvelle présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, était prête à les accueillir sur France 2.
Tout ce qui fait monter l’audimat, bon ou mauvais, est bon à prendre. Ce genre d’humour a manifestement encore son public.
Comme l’explique fort bien Zemmour, le triptyque Dérision-Déconstruction-Destruction est l’arme de destruction massive qui a permis d’amener la France à l’état de désordre où elle est actuellement. Et les Guignols y ont eu plus que leur part.
Dans Le Figaro, Maxime Tandonnet expose comment les Guignols sont les gardes-chiourme de la bien-pensance.
Si vous réécoutez des sketchs de Pierre Dac, Fernand Raynaud ou Robert Lamoureux, ou les chansonniers, et que vous comparez à « l’humour Canal », vous comprenez sans peine à quel point ce dernier est de la propagande politique, sous ses fausses allures bon enfant. Il a d’ailleurs été conçu comme tel dès l’origine (je dis cela pour les vieux qui se souviennent des origines très politiques de Canal Plus).
Que les Guignols s’arrêtent est donc une excellente nouvelle.
Et que la classe politique se mobilise plus pour empêcher cet arrêt que pour protéger les chrétiens d’Orient ou pour sauver le baccalauréat montre qu’elle est tombée très très bas. Cela porte un nom : la décadence.
Un billet réaliste avec lequel je suis bien d’accord.
Les Guignols, même si les marionnettes des élus de gauche, telle celle de Hollande, ne sont pas très avantageuses, éreintent toujours plus les gens de droite en les ridiculisant mais aussi en les faisant passer pour les méchants absolus, rapaces, conservateurs, réacs ou dépassés.
Les socialistes l’ont bien compris et c’est pour cela qu’ils montent au créneau. Les élections approchent et beaucoup de Français, en particulier les jeunes, prennent les moqueries « néo-chansonnières » pour argent comptant.
Après il y a beaucoup de démagogie, par exemple lorsque Alain Juppé dit qu’il aime beaucoup sa marionnette. La caricature physique est une chose, la caricature des mots en est une autre.
Pour le reste, je suis d’accord avec Frank Thomas qui dit que le patron de Canal+ cherche d’abord à accroître ses parts de marché.
Tant de très bonnes émissions ont disparu avec une grande tristesse de la part de certains téléspectateurs et là je pense par exemple aux « Dossiers de l’écran » dont la disparition avait beaucoup ému. Après 27 ans d’existence, les Guignols ont vécu. J’en parle librement car je ne les regardais jamais, depuis le départ de mes enfants de la maison.
Et, comme pour tout ce qui fait polémique, cette montée au créneau est entièrement politique… de gauche. Une polémique dérisoire dans ce monde où chaque jour les mauvaises nouvelles s’accumulent. Un signe d’une société robotisée où il est de bon ton de se moquer de tout ce qui est sérieux ou grave. Un réflexe pour conjurer le sort ?
Cela fait plus de dix ans que je ne les avais pas regardés.
Je me souviens, Philippe Bilger, que vous aviez indiqué que vous avez toujours été opposé au contenu de Charlie Hebdo. Vous n’aviez pas défilé le 11 janvier 2015. Mais si la substantifique moelle d’un journal peut déplaire à certains, l’esprit frondeur et iconoclaste – de l’héritier d’Hara-Kiri – ne lassait pas d’émerveiller. « Bal tragique à Colombey – 1 mort » avait eu l’outrecuidance de titrer Hara-Kiri après la mort du Général de Gaulle. C’était des salauds qui avaient fait fort et avaient fait disparaître le titre. Mais quelle transgression diabolique dans l’offense !
Je suis totalement en opposition avec votre billet qui m’étonne d’autant plus que vous connaissez mieux que quiconque Bruno Gaccio, ce Mozart de la dérision, de la rigolade et de la pantalonnade non étouffée. Je l’imagine en train de lire votre billet avec horreur, provenant de ce coauteur qui le poignarde dans le dos ! Bruno Gaccio, ce personnage haut en couleur, extraordinaire, dont vous semblez délaisser l’inépuisable philosophie iconoclaste. Que n’eussiez-vous pas été inspiré aussi par la merveilleuse réaction de Pierre Lescure à cette annonce sacrilège !
Les Guignols dérangent, les Guignols sont insolents, mais derrière l’insolence se cache toujours la révélation de la vérité crue (puissent-ils en être infiniment remerciés), celle qu’on veut cacher au peuple et aux consommateurs qui paissent goulûment l’herbe qu’on veut bien leur tendre. Ne parlons même pas des sketchs sur la World Company avec l’effigie de Sylvester Stallone pour tourner en dérision l’affairisme américain.
Ils étaient insolents jusqu’au sein de leur propre direction puisqu’ils n’hésitaient pas à railler les propres abonnés de Canal Plus (leur source de revenus), pris dans un panneau/racket destiné à mieux les délester de leurs bourses.
« Eux c’est la pomme, nous c’est les poires » disent-ils de la société Apple qui renouvelle son iPhone tous les 12-18 mois en prétendant le vendre à prix d’or, pour engranger de gros bénéfices sur le dos des travailleurs à bas coûts honteusement exploités dans les pays défavorisés.
Supprimer les Guignols est une hérésie. Au moment de la disparition d’Alain de Greef, l’inspirateur génial de l’esprit Canal Plus, à l’origine de toutes ces fantastiques émissions déjantées, c’est tout le symbole de la chaîne qui est menacé d’être désintégré, réduit à l’état de cendre.
« Je souhaite bon courage à Vincent Bolloré. Il aura pratiquement tout le monde contre lui… » dites-vous. Heureusement que vous ne lui avez pas souhaité bon vent ou bonne chance…
Et vous ajoutez: « Un homme capable demain de supprimer les Guignols et de remplacer un mauvais par une excellente est forcément remarquable. » Mais comment pouvez-vous écrire cela ?
Certains disent que Vincent Bolloré supprime les Guignols pour les empêcher de planter un certain prétendant – ancien copain-coquin notoire – à la présidentielle de 2017 (il faut dire qu’ils pilonnent ledit prétendant à l’artillerie lourde, façon tir de barrage). Les mauvaises langues… Les Guignols avaient certes trucidé l’affreux félon Balladur à la présidentielle de 1995 au profit de Jacques Chirac présenté par eux comme la victime expiatoire de son infamie. Mais tout de même !
Ainsi Vincent Bolloré se veut le Jean Royer (ancien maire de Tours, super-père-la-pudeur, décédé en 2011) des temps modernes. Grand bien lui fasse. Ce sera jubilation que d’assister au feu nourri qu’il commence à essuyer suite à cette sortie immonde.
En politique, Chirac c’était la pomme, maintenant nous, nous n’avons pas l’ambition de devenir les poires des hauts financiers manipulateurs de grands groupes qui entendent diriger notre liberté et manière de penser. Ce n’est pas en supprimant cette merveilleuse émission satirique des Guignols de l’info – indispensable à la santé mentale du pays – qu’on promouvra tel ou tel mauvais candidat à la présidentielle de 2017. Au contraire.
Les Français n’entendent pas qu’on leur dicte leur raison par censure dérobée interposée. Le muselage médiatique ne passera pas.
Si vous permettez, M. Bilger, vous en avez également !
En avoir ou pas disait Hemingway. Et un narquois de faire observer qu’à vingt ans on joue au foot, à quarante ans au tennis, à soixante au golf et que les balles sont de plus en plus petites…
Hors le cinéma, Canal+ ne suscite pour moi que peu d’intérêt. Yann Barthès et son Petit Journal ne me font guère sourire et encore moins rire : petit personnage infatué se pensant important. Les Guignols sont dans la même veine.
Donc du changement leur ferait le plus grand bien pour revenir aux réalités de la France. La dérision comme religion au quotidien a atteint ses limites.
Je n’ai jamais été un fan de cette parodie qui souvent était à la limite de l’outrance. On peut se moquer, ironiser, ridiculiser en prenant garde de ne pas blesser. Que cette émission soit retirée des programmes ne me choque pas à condition qu’elle ne soit pas un prétexte a engager une sorte de censure à la caricature. Les chansonniers qui avaient du talent savaient faire mouche avec mesure, mais ceux-là ont pratiquement disparu ce qui est bien dommage. Reste quelques excellents humoristes dont Canteloup qui sévit sur la Une. Des imitations désopilantes mais chez lui aussi quelques acharnements ciblés et réitérés sur quelques personnes en vue franchement déplacés et pas mérités. Faire rire oui, offenser jusqu’à l’outrance, non.
Bon, tout ça ne serait pas très important, les Guignols ne représentant tout de même pas autre chose que la satisfaction bedonnante du français moyen de se moquer des autres en se croyant le propre auteur des saynètes qui lui sont proposées – ou imposées.
Toutes les vilenies sont possibles, tous les coups tordus aussi puisqu’on est dans le monde la politique et de l’industrie internationale.
La satisfaction c’est que ceci puisse être dit. Dernièrement, une représentante saoudienne, au Canada, lors d’une charte sénatoriale, a très sérieusement avancé et proposé que la censure soit établie pour interdire les propos critiques sur les religions, mais visez bien, madame, c’était surtout l’Islam qui était visé.
La proposition a été sérieusement examinée et repoussée, mais c’est une avancée comme les Loi Evin et Veil ont commencé par une table non fumeur et aboutissent à l’éradication du tabac et l’interdiction de certains mots. Qui s’en plaindrait ? L’absence de fumée est une libération. Cette opinion acquise, on peut passer à des interdictions plus subtiles. La proposition saoudienne sera bientôt reprise et ainsi se tisse notre monde totalitariste, sous bannière morale d’une part et salafiste d’autre part. Même un journaliste plutôt situé à droite, Dominique Jamet, prend parti pour une lutte chirurgicale contre l’EI et recommande de ne pas faire d’amalgame. Qui ne souscrirait à la raison et la clairvoyance, sinon que, derrière, il y a des gens tout à fait intolérants et férocement autoritaires qui se réjouissent de notre fadeur et de notre veulerie, perpétuatrices de leur domination.
Pourquoi éructer ou dresser des étendards ? Au bout du compte, les morts s’accumuleront, les foules hurleront… pour contester une augmentation de 1 % des taxes sur la viande bovine.
Votre billet est réjouissant !
Voir la classe politique s’émouvoir de la disparition des Guignols est bien la preuve du conformisme de bas étage de cette émission qui se veut drôle, mais qui ne l’est plus depuis le départ de Gaccio.
Oui j’avoue avoir ri devant la mauvaise foi et les caricatures de cette bande d’anars. Mais c’était le siècle dernier, dans les années 90 avec le duel Chirac-Balladur…
A cette époque, les Guignols n’avaient pas encore été atteints par l’esprit de sérieux et par le primat de la pensée calée sur les moeurs d’aujourd’hui !!
De Caunes est désolant de médiocrité, Zemmour a été viré par la filiale iTélé, en conséquence de quoi j’ai supprimé mon abonnement à cette chaîne.
Mais il reste encore de nombreux guignols, finalement plus malfaisants, sur toutes les chaînes de la TNT et ils ne sont pas de cire…
Bruno Gaccio, parlons-en. Il était l’un des chefs de la révolte des salariés de Vivendi. Il n’y avait pas plus gauchiste que lui : et que je t’accuse ces salopards de capitalistes, et que je prenne la défense des travailleurs exploités…
Un jour, il a pris la parole à une assemblée ou se trouvaient les grands patrons. Il a expliqué le vrai motif de son ressentiment : ses stock-options de Vivendi avaient fortement baissé… On a appris à cette occasion le montant de son portefeuille d’actions, qui était coquet.
Un richard qui défend son pognon au nom du gauchisme : tout Canal Plus est dans cette anecdote.
Nos amis de gauche se sont lancés pour l’occasion dans un nouveau délire tragi-comique : on se réfère à Molière, à Rabelais, on en appelle sérieusement à la « résistance » contre la « censure », un guignol de ce blog (finch) qualifie même sans rire Bruno Gaccio de « Mozart de l’humour » (sic). Elisabeth Lévy a tout dit hier en évoquant les « mutins de Panurge ». Pour le reste, je me moque comme d’une guigne de l’existence de cette émission, regardant peu la TV et jamais Canal +.
J’ai toujours trouvé les « guignols » irregardables. Mais je dois être probablement le seul dans ce cas dans l’Hexagone avec l’ami Finkie, et sans doute aussi Renaud Camus, que je salue tous deux bien bas!
@ finch
J’aurais pu coécrire votre billet, bien sûr ils sont de mauvaise foi, bien sûr ils persécutent quelques-uns plus que d’autres (mais que cela fait du bien quand vous vous rejoignez sur les mêmes !), mais après tout ce fut un esprit neuf qui a soufflé et est ancré dans les mémoires. La grenouille de Mitterrand, pour ne citer qu’un emblématique, vraie liberté de ton, vraie caricature et tant pis si parfois l’omelette n’est pas baveuse à souhait.
La liberté, rien que la liberté sans concession, si cela dérange on change de chaîne, plutôt que de ne pas pouvoir changer le dictateur.
Justement ils font partie d’un accès vivifiant à la réflexion, il y a les classiques, eh bien eux aussi font partie des classiques d’une autre forme et je mets mon billet qu’ils seront gardés.
Vous savez tout le monde ne lit pas La Fontaine, et tous les autres tout en nuances et érudits, et puis de temps en temps, même si c’est brut de décoffrage cela fouette le sang. A un moment donné au milieu de la foule pour se faire entendre, certes pas très discret, il faut crier et parfois hurler.
Par contre je m’interroge sur la perfidie de ce billet, voyons, soit notre hôte regrette amèrement de n’avoir pas eu sa marionnette summum de la reconnaissance pour certains (on dit que Chirac a été élu grâce aux Guignols), soit comme pour DSK, boîte de conserve de la fête foraine qu’il fallait faire tomber avec des pelotes de son.
Pour l’instant ni l’un ni l’autre, bizarre…
AFP 15/08 ce jour, V. Bolloré ne supprime pas les Guignols : je récupère mon commentaire, finalement c’était trop facile, aucun risque sur la mise. En tout cas si l’AFP dit vrai V. Bolloré n’en a plus… Allez, il aura essayé, mais tout le monde le sait bien nous sommes toujours aussi difficiles de caractère.
Voilà, c’est fait, le Président a dit que « Les Guignols » faisaient partie de notre patrimoine.
Entre le terrorisme, les guerres en Afrique, la dette qui augmente, l’affaire grecque, les taxis, les éleveurs, le chômage, bref tous les tracas quotidiens de la France et des Français épuisés par la chaleur, le Président se soucie des programmes télé et mieux de notre patrimoine.
Rassurant d’entendre cela, lui qui n’intervient pas lorsqu’une de nos églises et donc de notre patrimoine parfois millénaire est vandalisée, lui qui laisse rabioter les programmes scolaires, lui qui laisse vendre aux Chinois nos aéroports et laisse partir notre technologie aéronautique en Chine, lui qui ne dit rien lorsque des fleurons de notre patrimoine sont achetés par des Qataris ou de riches émirats. La culture de la dérision et de la caricature… à sens unique, ça ce n’est pas pareil, pas touche.
Notre patrimoine culturel est mis à mal de jour en jour parce qu’une autre culture prend le dessus sur la nôtre et il prend la parole pour parler d’un programme télé – dérisoire mais adoubé par la gauche – qui risque de s’arrêter.
Hier, d’Afrique où il était en visite, il a commencé son mini-discours doctoral, moralisateur, incontournable de fin de journée en déplacement :
« Si la Grèce répond NON ce ne sera pas pareil que si elle répond OUI »… (sic) – magnifique M. de la Palisse qui prend les Français pour des idiots, tous les jours un peu.
Les Français adorent cela, seuls quelques vieux ronchons s’en émeuvent.
Vincent Bolloré en a ?
Never Mind the Bollocks…
Marc GHINSBERG | 03 juillet 2015 à 11:40
Oui, ‘balls’ outre-Manche… mais plus physio-génétique : ‘huevos’ outre-Pyrénées…
A propos : toujours pas de protestation féminine contre ce virilisme implicitement misogyne ?… à moins que par le miracle de la Gender Utopy ces petites fioles (en latin) ne soient devenues quantiques un peu comme le chat de Schrödinger (réalité probabiliste entre l’état chat et l’état non-chat …).
…en a pas…!
…bon, il a tenté, mais être couillu c’est dans la durée sinon on est matamore (de rire !)
En fait il n’en a pas !
« M. Bolloré a assuré qu’il « n’était pas question de supprimer les Guignols », a-t-on précisé de source syndicale, confirmant les informations de Télérama et de l’Obs »
Dommage pour les socialos qui répandaient l’idée que cette décision venait de Sarkozy.
En même temps qu’est-ce qui ne vient pas de Sarkozy ? 😀
Finalement, il semblerait que M. Bolloré… ait changé d’avis. Votre titre était peut-être un peu optimiste.
« En a »… mais aussi noisette dans le cerveau, Pierre Lescure qui a démissionné du CA sur une rumeur de suppression finalement infondée…
Le genre de bonhomme qui appuierait sur le bouton de la bombe atomique si on lui racontait que la Corée du Nord s’apprête à débarquer à Palavas…
Futilitas futilitatum…
Et tout ça pour que des lolitas lobotomisées applaudissent sur ordre une miss météo déjantée et un de Caunes dont le papa à force de se retourner dans sa tombe a dû râper les parois du cercueil…
Bon vent à ces gnafrons !…
Je ne sais pas grand-chose de Bolloré sauf qu’il est bourré de thunes, ce qui explique bien des haines, des amours ou des ralliements opportunistes. Quant à mériter la réputation « d’en avoir » à cause de sa décision (calculée) de supprimer une émission de bobos gauchos de plus en plus ringarde, j’ai comme un doute. Emission qu’au demeurant je zappais depuis longtemps, en raison de son vide sidéral sur le plan de l’humour, sauf à aimer les gaudrioles franchouillardes bassement sectaires et à sens unique !
En revanche, en voilà un qui en avait sans conteste et qui n’a jamais mis son drapeau ni ses idées dans sa poche quoi qu’il advienne. J’ai nommé Charles Pasqua. Honneur à lui !
Pour mémoire extrait de l’éloge funèbre, fort mérité, prononcé ce jour-même par HG :
« Charles Pasqua nous a quittés.
Il disait : pour faire de la politique, il faut aimer les gens.
Il aimait les gens.
Et je l’aimais.
Je l’aimais parce qu’il était l’un des hommes les plus généreux que j’ai rencontrés.
Parce qu’il était l’un des hommes les plus fidèles en amitié que j’ai connus.
Parce qu’il avait l’accent du midi et que c’était l’accent de la sincérité.
Parce qu’il aimait la vie et qu’il avait voué la sienne à servir son pays depuis qu’à l’âge de 15 ans il l’avait risquée pour lui.
Parce qu’il a souvent été trahi mais qu’il n’a jamais trahi personne.
Parce qu’il a donné beaucoup tout en sachant qu’on ne le lui rendrait pas.
Parce qu’il était un homme d’honneur, un homme de parole.
Parce qu’il avait le sens de l’Etat.
Parce qu’il appartenait à cette race d’hommes pour lesquels la raison d’Etat ne se discute pas.
Je l’aimais comme il aimait les gens, comme il aimait son épouse, sa famille, ses compagnons, comme il aimait la vie, comme il aimait les Français, comme il aimait la France.
Je l’aimais parce que c’était un homme bon, un homme bien, un homme d’Etat et qu’il incarnait cette idée de la politique qui est toujours un combat pour quelque chose de plus grand que soi.
Les grands personnages, les donneurs de leçons, les bonnes consciences qui n’ont jamais rien fait, qui n’ont jamais pris un risque pour leur pays, jamais rien donné aux autres, ne l’aimaient pas. C’étaient les mêmes qui ont toujours détesté de Gaulle et les gaullistes. Les petites gens l’adoraient.
Si vous voulez un sentiment vrai, cherchez-le chez les petites gens.
Charles Pasqua était gaulliste. Dans sa tête bien sûr. Aussi dans ses tripes. C’était comme cela. Depuis toujours et à jamais. Le dernier ? Non, mais l’un de ceux qui ont gardé vivante, envers et contre tout, au milieu des vicissitudes de la vie politique, la foi dans une certaine idée de la Nation, de l’Etat et de la République. Quand il disait « La France » avec l’accent, on avait envie d’y croire encore.
Pour ça, pour tant d’autres choses, je veux lui dire merci. »
(Henri Guaino aux obsèques de Charles Pasqua aux Invalides)
OUF ! La mobilisation générale a payé, les Guignols sont sauvés (je parle de ceux de Canal). Il ne reste plus qu’une petite mobilisation pour nos millions de chômeurs et notre dette de 2 100 milliards d’euros. On verra après les vacances l’essentiel était de faire en sorte que les bien-pensants de Canal puissent préparer les vannes hilarantes de septembre.
Ouf !
Soulagé, vraiment.
Je vais pouvoir continuer à ne pas regarder les Guignols.
@Giuseppe
Merci de votre billet. Je ne vous rejoins pas sur un seul point : le billet de notre hôte n’est pas perfide. Il est parfaitement sincère et respectable dans sa prise de position.
Jean Moulin doit se retourner dans sa tombe, lui qui fut achevé dans un wagon à bestiaux.
Voilà une bande de millionnaires de la fonction publique ou même privée qui se révolte depuis Charlie jusqu’aux Guignols pour dénoncer Bolloré, triste époque. On ne peut que s’esclaffer devant l’immense courage de Lescure à démissionner d’Havas, oh, le pauvre chéri, ça va lui faire une perte de 45.000 euros mensuels de moins par mois. On en pleure. Quel courage !
Quand on sait qu’une Ariane Massenet émargeait à 25.000 euros par mois au Grand Journal, on se dit que Pierre Brossolette mérite son Panthéon.
Juppé, lamentable…
La France me fatigue, m’insupporte, ne plus me déranger, no molestar, don’t disturb.
« Quand on me parle de la France, je pense à mes tripes » Louis-Ferdinand Céline (Le Voyage).
@ breizmabro
La faute à Sarkozy… heureusement qu’il existe car quel bouc émissaire prendrait-on sinon ?
Lorsqu’on critique une façon de faire de notre Président, souvent on nous répond, c’est Sarkozy qui le faisait, où c’est une méthode de Sarkozy… Ah oui ? alors pourquoi la reprend-on ? Pourquoi depuis trois ans, les méthodes si critiquées n’ont-elles pas été reléguées au placard ?
Trop drôle.
En attendant, Bolloré comme tant d’autres, par confort et tranquillité d’esprit, face à la secte bobo-gaucho, se rétracte et se comporte comme un caniche.
Le changement c’est pas maintenant !
Pas la peine d’aller acheter un autre « Télé Z », les programmes de Canal ne changeront pas. Vincent Bolloré « en a », c’était plutôt une question.
Bolloré en a !
Pas étonnant : la petite Bretagne n’est pas loin de la Grande- Bretagne où ‘ball’ se prononce comme le début du patronyme, ‘boll’ et est pudiquement traduit par les lexiques :
‘ball = c…lle. vulg.’
Je n’ai JAMAIS tenu une cigarette, je n’ai JAMAIS regardé Les Guignols.
J’ai complètement raté ma vie.
Monsieur Bilger,
Avez-vous déjà été en Afrique pour écouter le rire des hyènes ? Moi si et j’y vois une certaine similitude avec le rire « d’anal suce » (si l’expression vous choque, supprimez-la, je voulais simplement rester dans « l’humour » très particulier de cette chaîne).
Cependant, si M. Bolloré demande (demandait ?) la suppression des guignols, au-delà de leur irrévérence facile, ne faut-il pas d’abord la relier à un projet économique ? Si les Guignols battaient des records d’audience, la question se poserait-elle dans les mêmes termes ? Vous semblez prêter à ce monsieur des intentions qu’il n’a sans doute pas. La France se « droitise », alors, les émissions de gauche…
Pour le rire très particulier des hyènes, c’est ici : https://www.youtube.com/watch?v=fnAYxUqT8Uk
Bonjour,
Loin de moi l’idée de prendre une prise de position pour l’un ou pour l’autre et en toute impartialité, je pense, personnellement, que le fait de souhaiter remplacer les Guignols de l’info par une autre émission, pourquoi pas style culturel ou documentaire et dans l’intérêt de tous, serait bien plus revigorant et instructif pour tout le monde que de nous montrer un DSK sorti de la douche. Drôle une fois, plus drôle si c’est répété en boucle. Prenons de la hauteur et la France sera plus respectée.
J’ouvre mes guillemets (d’avant l’annonce du rétropédalage) :
« à moins que par le miracle de la Gender Utopy ces petites fioles (en latin) ne soient devenues quantiques un peu comme le chat de Schrödinger (réalité probabiliste entre l’état chat et l’état non-chat…).
Rédigé par : Cirsedal | 03 juillet 2015 à 14:57
« Il y a de ça : un coup il en a, un coup il en a pas : elles sont quantiques ! ses mignonnettes… peut-être aussi que Madame Bolloré fluctue quantiquement entre un état chas et un état non-chas ?
J’ai bien aimé le billet du jour de PB et les commentaires variés, avec une mention particulière à finch (11:11), qui défend son droit à sa dose de dérision quotidienne. J’ai la chance de m’être intéressé à l’évolution de l’automobile électrique : je partage avec vous, avec des mots forts qui ne seront sûrement pas prononcés aux Guignols. Allons-y : Vincent Bolloré, Ergué-Gaberic, batterie LMP, Blue Car, Blue Tram… C’est un domaine où Vincent Bolloré en a… Tout le contraire du comique troupier breton Le Guen, ou du clown triste Lescure. Il y a ceux qui parlent et ceux qui font : le très dénigré Sarkozy me paraît faire de meilleurs choix pour ses amis de l’industrie que le très autosatisfait Hollande. Laissons les Guignols à ceux qui s’en satisfont !
Vous savez le billet que j’avais mis sur la table ne risquait pas grand-chose, V. Bolloré (c’est un constat) et tous ceux de sa trempe que j’ai pu côtoyer, il ne faut pas s’y tromper, le moteur, c’est le fric (là aussi c’est un constat). Demain Canal+ qui vit de ses abonnés, et bien sûr pour que ce soit rentable (sur le marché), il faut quand même que cette chaîne affiche des résultats pour revendre, cela fait meilleur effet.
Alors les brûlures d’estomac, quand on parle de Gavisc.. Pardon, pognon ont vite fait de disparaître, justement sans utiliser le produit ci-avant.
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@ finch
Mais j’en suis sûr, mais que voulez-vous de temps à autre taquiner pour se sortir du brouillard épais qui nous entoure… Euh là je dérape, c’est lugubre.
Bien à vous, sous une chaleur aujourd’hui accablante mais devant quelques cubes de glace tout de même.
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Il paraît que DSK affole les compteurs, la raison profonde on ne sait pas, mais « en a-t-il » pour se présenter à une élection et les citoyens en auront-ils pour l’élire ?
C’est ce que l’on appelle chez nous le burlesque de communication, comme quoi qu’on le veuille ou non la peau de léopard et Francis ont fait leur chemin ; et quoi qu’on en dise les Guignols sont bien des témoins de notre temps, par contre ils ne vous tiennent pas la main au moment du vote…
A tchao… Vous connaissez la suite.
« L’humoriste Guy Bedos s’est dit « très choqué » par la suppression possible de l’émission satirique Les Guignols de l’info à la rentrée prochaine sur Canal Plus. Criant à « la censure », il estime que « Vincent Bolloré, l’ami de Nicolas Sarkozy, veut supprimer une émission emblématique ». « Ce n’est pas une urgence », c’est purement « politique », en « anticipation de la présidentielle en 2017″, a déclaré le comédien ».
Guy Bedos ? Humoriste 🙁
Il se fait vieux pépère « Le monsieur te dit qu’il a re-non-cé ! »
Attention aux coups de chaleurs, faut faire comme ton fiston, beaucoup boire.
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Dans le genre guignol ya aussi ça :
« DSK l’ancien ministre des Finances appelle les Européens à accepter une suspension temporaire des paiements d’Athènes »
La crédibilité de l’économiste semble donc intacte malgré les affaires de moeurs, notamment celle du Carlton, dont il est sorti blanchi le 12 juin dernier.
PS : LSK (pour Leyne Strauss-Kahn & Partners), dont Dominique Strauss-Kahn voulait faire un fonds spéculatif de 2 milliards de dollars (1,8 milliards d’euros), a été déclaré en faillite en novembre 2014.
LSK aurait laissé un passif de près de 100 millions d’euros et un total de 150 créanciers, dont le fisc luxembourgeois.
Donc, crédibilité intacte 😀
Vincent Bolloré en a ! Quoi donc ? Du flouze ? De l’humour ? Du blé ? De la dérision ? De la hauteur de vue ? Du conformisme ? Une lueur d’intelligence dans le regard ? Une lueur d’humanité dans le portefeuille ? Monsieur l’avocat général, je vous laisse juge (honoraire).
Quelle flagornerie, quelle soumission rampante envers un homme qui a surtout pour mérite d’être né fils de.
Philippe Bilger se découvre sur le tard une vocation de Gavroche, proche de la révolte du petit peuple face à ces chantres de la dérision gauchiste que représentent les guignols. La fréquentation assidue des « grandes gueules », d’« on refait le monde », de « mots croisés », de « c à dire », voilà pourtant qui vous façonne une belle gueule de rebelle.
La liberté d’expression, à fond et pour tout le monde, mais, si on pouvait éviter les gauchistes, les « persifleurs », comme le disait Chirac des journalistes d’Europe1 dans les années 74 (tiens, une année d’élection présidentielle).
Je n’ai pas à me dédouaner, Monsieur Bilger ; je n’ai pas aimé le sac de Bernadette, pas plus que je n’ai apprécié la répétition des apparitions sans génie ni humour à mon goût de D S-K après le Hilton. Je n’étais pas supporter de Chirac à l’époque où les guignols nous faisaient « manger des pommes ».
Certaines caricatures de Mahomet, bien avant qu’on n’en fasse payer leurs auteurs de leur vie, ne me faisaient pas toujours rire.
L’air que je respire, surtout quand vous êtes à proximité, ne me semble pas toujours pur non plus. Mais je préfère respirer cet air-là malgré ses pollutions, que de respirer celui que vous voudriez nous purifier.
Et bien sûr notre meilleur-économiste-du monde de laisser régler l’ardoise aux « pégots (*) ». Et là il est très fort.
* pépiot, imbécile dans la langue d’oc, mais je n’en suis pas sûr, très courant pour désigner les simples d’esprit.
@Marc Ghinsberg
Oui, Ernest le disait à propos de Dominguin, le matador… pour monsieur Bolloré je ne retiendrai que la deuxième proposition de la phrase : « …ou pas! »
Quant au narquois auquel vous faisiez référence, je pense qu’il se trompait ou prenait son cas pour une généralité. Je reste persuadé que c’est inversement proportionnel aux balles et ballon de la métaphore !
Ah le relâchement…
En ce qui concerne les Guignols (que je pense pas à regarder, comme A.Caron, maintenant qu’il s’en va), je ne sais pas si V.Bolloré/Canal+ « en a ».
Mais ce que je sais c’est que V.Bolloré/Vélib/Autolib « en a » (du culot), depuis qu’il a installé avec la complicité de la Mairie de Paris une station Autolib juste devant la porte de mon immeuble, ceci en plein mois d’août, sans prévenir ni les riverains ni les habitants.
A une pétition envoyée à la maire de Paris, il a été répondu que c’était le meilleur endroit pour installer cette station, bien que la rue soit peu fréquentée.
En réalité, il y a déjà deux stations Vélib du même côté du trottoir, ce qui évidemment était plus facile et moins cher pour l’installation.
Ce qui fait que petit à petit, V.Bolloré a squatté tout un côté de notre rue, avec deux stations Vélib et une station Autolib, et les riverains ne peuvent plus se garer…
L’actualité du jour, c’est Vincent Bolloré qui annonce que les Guignols ne seront pas supprimés.
« Alors, M. Bolloré, finalement les Guignols ne sont pas si mauvais que ça ?
– Ah non, ils sont trop détestables ! Je veux les virer !
– Alors vous les supprimez ?
– Ah non, ils sont trop rentables ! C’est un actif de Canal !
– Donc vous les gardez ?
– Je vire les Guignols mais je garde l’argent des Guignols.
– L’argent des Guignols sans les Guignols, comment allez-vous faire ?
– C’est simple : je prends Guillaume Peltier et Gérald Darmanin comme auteurs. Avec des marionnettes de Bécassine, le sapeur Camembert, Ribouldingue et Filochard. Et même Pif le chien, pour le pluralisme. »
Vous regardez trop la télévision. A Tchao, bonsoir.
Jean le Cauchois | 03 juillet 2015 à 19:21
Ses papeteries de l’Odet, qui lui ont rapporté beaucoup via la marque OCB chère aux gosses de magistrats rouleurs de joints (nous avons des noms !), ont longuement conchié ladite rivière d’effluences écotoxiques, à partir d’un site effrayant juste au-dessus de la gorge dite du Stangala, rapide d’u vive cher aux kayakistes de l’ouest.
Les Guignols illustrent parfaitement à mes yeux le couple siaimois formé par les médias et les politiques.
Le président de la République qui parle d’un patrimoine, le sien, tant cette bouffonnerie conventionnelle est accordée avec sa sphère et les caricatures qui l’habitent, plus vraies que vraies, qu’il n’est nul besoin des Guignols, amuseurs officiels, pour s’en convaincre.
Au même moment, une image m’a touchée dans le flot insignifiant de cette info parisienne consacrée – excusez du peu – à la tragédie de la possible disparition du patrimoine guignolesque présidentiel : cette image du ministre Cazeneuve digne, proche, grave, un homme et son chagrin authentique, le ministre de l’Intérieur ému aux larmes lors des obsèques d’Hervé Cornara.
Deux mondes de « l’info-actu » à des années-lumière l’un de l’autre. Dans le regard du ministre de l’Intérieur, la tragédie, la vraie.
Bon finalement les Guignols restent sur Canal Plus. Aux dernières nouvelles (mais ça peut changer) le format va être réaménagé (passage hebdomadaire) et transfert de l’émission sur une plage horaire payante. Ainsi seuls les abonnés pourront apprécier leur humour de bistrotier.
A noter que cette information, manifestement non vérifiée puisque fausse, a réussi à éclipser la crise grecque et le voyage du Président en Afrique et de déferlement des migrants sur nos plages. Ce qui met en évidence la préoccupation des Français, et notamment de nos politiques (qui ont été parmi les plus virulents), pour les affaires internationales.
Des matchs de foot et nos Guignols d’abord ! Bref l’esprit Canal dans toute sa beaufitude !
Encore et encore un grand bravo à Bolloré et Sarko qui ont réussi à mettre en transe toute la gauchofachosphère haineuse antisarko et tous les réseaux sociaux de gauche qui ont déversé des coulées de boue, de fange, de lisier verbaux sur nos deux compères qui doivent se tordre de rire sur leur yacht du bon tour qu’ils leur ont joué.
Un super buzz qui restera pour longtemps dans les « annales » gauchistes !
@ Véronique Raffeneau | 04 juillet 2015 à 06:14
Bien d’accord avec vous. Monsieur Cazeneuve m’a surprise par son émotion, non feinte.
Je ne doute pas que les si drôôôles « guignols de Canal » auront une saillie à ce sujet.
Ah non, je me trompe, il est socialiste.
Donc les guignolos vont rester avec leurs vannes lourdes (Vannes et Lourdes dans le même phrase je vais être embauchée par l’officine de Canal+ 😉 Bolloré envisage sans doute de les mettre sous perfusion planifiée à heures de visite limitées.
– M. Vincent pourrais-tu aussi supprimer (!) la miss météo, si désopilante soit-elle ? (Je l’appelle par son prénom et je le tutoie, entre Bretons ça se fait. En plus sa famille a tellement pollué les rives de l’Odet que je lui dois bien ça)
@anne-marie marson
Ce qui fait que petit à petit, V.Bolloré a squatté tout un côté de notre rue, avec deux stations Vélib et une station Autolib, et les riverains ne peuvent plus se garer…
Au moins, vous avez de la chance dans votre malheur, vous n’aurez pas à subir la présence d’un goujat qui par ces jours de canicule fera tourner pendant une heure sous votre fenêtre le moteur de sa voiture à pétrole pour faire fonctionner la climatisation qui le rafraîchit, comme j’ai eu l’occasion de le constater dans les rues de Paris à plusieurs reprises…
¨pégot¨ qui paigue cad qui colle et dont on n’arrive pas à se défaire…
Voir le commentaire d’anne-marie marson… (:-!
Les larmes de M. Cazeneuve étaient sincères… sans doute.
Mais je ne saurais trop lui conseiller de méditer Bossuet : « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets mais en chérissent les causes… »
Nos hommes politiques (il n’est pas le seul) flattent l’islam en France pour des raisons électorales, sans prendre les mesures qui s’imposeraient avec les radicaux, les imams prosélytes, haineux et qui font monter la violence. M. Valls un jour nous dit qu’on va voir ce qu’on va voir et les jours suivants recule d’autant, ce n’est pas la valse mais le tango… pour ne pas stigmatiser.
On ne peut donc avoir un double discours et venir pleurer au moindre drame. J’ai bien peur que tout cela (la mort horrible et moyenâgeuse d’Hervé Cornara et les larmes de Bernard Cazeneuve) ne change rien en amont.
Par exemple, depuis combien de temps sait-on que des imams endoctrinent leurs fidèles dans leurs mosquées, qui s’en est offusqué sinon ceux qu’on traitait de racistes, de xénophobes ou d’extrémistes, qui a cherché à les renvoyer ? Alors les larmes sincères ou non de M. Cazeneuve ne m’émeuvent pas. Désolée.
Rien n’a changé depuis le 7 janvier, rien ne changera dans l’avenir… ne pas stigmatiser, ne pas choquer la population musulmane supposée modérée, ne pas perdre la manne de ces électeurs.
@ Michelle D-LEROY
Sobriété, retenue, émotion du ministre.
Quand hier le tout politique et médiatique, ainsi que le président de la République s’offusquent d’une remise en question des Guignols à l’humour pourtant si prévisible, convenu, conventionné, le ministre Cazeneuve est seul à Fontaines-sur-Saône pour enterrer Hervé Cornara.
C’est aussi cette solitude, dans un désert officiel français, qui m’a touchée.
@ breizmabro
Je n’ai pas été surprise par l’homme.
J’ai juste pensé que le président de la République, hier, se nommait Bernard Cazeneuve.
@Michelle D-LEROY
…les larmes de M. Cazeneuve étaient sincères… sans doute.
Mais je ne saurais trop lui conseiller de méditer Bossuet : « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets mais en chérissent les causes… »
Comme étaient sincères les larmes d’Albert Lebrun, président sans pouvoir certes, mais ayant représenté un régime politique aussi indigne qu’incompétent qui n’a pas tenu compte des signes avant-coureurs évidents ayant laissé présager une l’invasion allemande en 1940 suivie de la défaite cuisante qui a suivi.
Mais quand donc les gens qui prétendent jouer aux hommes d’État tireront-ils profit des leçons de l’histoire ?
Quels drames les « larmes » de Monsieur Cazeneuve nous annoncent-elles ?
On s’égare ici.
Nul ne conteste que Vincent Bolloré soit de droite. Il en a le droit, sauf pour Christian C, qui tout bonnement décrète qu’il n’en a pas le droit. Ah bon ? Encore un Robespierre du clavier…
La presse et la télévision sont de gauche à 99,99%, j’y inclus Le Figaro et son charmant Yves Thréard. Les ventes du Rafale obligent à quelques génuflexions… Il faut le voir sucer la roue du pape Roland Cayrol chez Calvi pour s’en convaincre (« sucer la roue », terme cycliste, pas de jeu de mot, svp)…
L’esprit Canal est une imposture qui date de Tonton, machination à décerveler les Français de 7 à 77 ans, les ménagéres ménauposées rêvaient du beau Michel Denisot, puis de de Caunes, soudain Bolloré s’est aperçu qu’à 19h10, il n’y avait plus que les glands de la fonction publique et territoriale qui peuvent se permettre d’être si tôt à la maison, zappette en main. Un bon million d’auditeurs, mais jamais plus. Le règne des sexagénaires.
Vince veut en finir avec cette consanguinité médiatique du troisième âge, les pépés et les mémés, Ariane Massenet la première, vont dégager.
Le drame de Vince, c’est qu’il n’y a personne de moins de 40 ans pour prendre le relais.
C’est ce qui arrive lorsqu’une génération dure trop longtemps et étouffe tout.
@ Parigoth
Je constate la même chose dans ma ville… laisser tourner le moteur pour la clim.
J’ose espérer que ces conducteurs ayant le sens de l’écologie ne sont pas des Verts convaincus qui font de beaux discours devant collègues et amis. Une société du « faites ce que je dis mais pas ce que je fais ».
On a vu aussi récemment Mme la Maire de Paris en grand excès de vitesse sur le périph alors qu’elle venait de diminuer la vitesse sur ces mêmes périphériques.
Je voudrais tempérer ici quelques ardeurs concernant les personnages du type de celui du billet : ils n’ont jamais d’amis, et malheureusement ce que croient ceux qui les fréquentent, ils ne sont là que pour le business, rien que pour le business. Pour placer son matériel roulant sur Paris Bolloré aurait pris pour épouse la tour Eiffel s’il le fallait.
« Pour un yacht, avec moi, je ferais n’importe quoi, oioioi… », ce sont des prédateurs qui ont tout à prendre rien à donner, même pas l’heure. Ils ont tissé des alliés de circonstance dans le seul but de faire du produit financier.
Bon il attendra encore pour modifier ses programmes, il a surtout peur d’une chose, c’est que son poulain reste à l’écurie et que les Guignols fassent le contraire que ce qu’ils sont censés avoir fait pour Chirac, et cela ne serait pas bon pour lui. Il était prêt à quelques sacrifices médiatiques mais c’est pour mieux vous dévorer mes enfants.
« …pour être franc ». On est content d’apprendre que la franchise de Monsieur Bilger est intermittente, il nous fait gagner du temps.
@ Véronique Rafeneau
Je regrette car même si M. Cazeneuve était sincère, je n’arrive pas à croire en sa sincérité. Dans son discours il a lui-même des paradoxes et des atermoiements qui déstabilisent. La communication omniprésente et démultipliée en période préélectorale, m’oblige à garder des réserves.
On peut aussi m’objecter qu’il doit suivre les instructions du Président ou du Premier ministre, ce qui est loyal et démontre un esprit d’équipe.
Je rêve, mais ce n’est qu’un rêve. Un politique, même subalterne, qui prendrait des décisions ou du moins qui donnerait son avis avec ses propres convictions, sans penser campagne électorale. Un grand ministre de l’Intérieur doit ou du moins devrait donner une impulsion forte, même en désaccord avec ses collègues, mais certes, je prends mes rêves pour des réalités.
Et puis, mon éducation fait que je n’aime pas trop les effusions et que je préfère ceux qui ne montrent pas leurs sentiments, par pudeur, par dignité, par force de caractère. J’ai, en plus, dans la vie courante rencontré tant de fausse compassion, d’hypocrisie et de pleurnicheries par de faux gentils et tant de bon coeur, de générosité, d’altruisme chez des personnes moins démonstratives mais aux qualités de coeur indéniables que je dois décrypter avant de juger.
@finch
Je vois que vous en avez énervé plus d’un, la preuve est que vous êtes jugé, et le plus savoureux de tout, par des personnages qui ne regardent pas Canal +. A ceux-là on ne peut même pas leur répondre de changer de chaîne. Mais au fait, comment peut-on juger du contenu quand au demeurant on ne possède même pas de poste TV ?
Allez, je vois que l’époque des boules de cristal existe toujours, pour le bien d’un public prêt à en rire.
Bien à vous.
« Mais quand donc les gens qui prétendent jouer aux hommes d’État tireront-ils profit des leçons de l’histoire ?
Quels drames les « larmes » de Monsieur Cazeneuve nous annoncent-elles ? »
Rédigé par : Parigoth | 04 juillet 2015 à 13:02
J’ai pensé exactement la même chose. Ils savent.
Canal Plus avait trouvé un remplaçant parfait avec Bref, mais les auteurs ont eu l’intelligence de ne pas trop filer le concept.
Ils vont devoir inventer un ton nouveau, plus dans la création que la dérision.
Mais félicitations à cette chaîne pour son site web qui est excellemment réalisé. C’est appréciable depuis l’étranger.
Savonarole,
Quelle substance avez-vous consommée qui vous égare à ce point ?
A lire, déjà, les heures et jours auxquels vous faites valoir vos points de vue sur ce blog, vos reproches aux « glands de la fonction publique et territoriale qui peuvent se permettre d’être si tôt à la maison, zappette en main » pourraient bien s’appliquer à vous. Ou à vos RTT ?
Egaré pour égaré, Bolloré a bien le droit, si tel est son bon plaisir, de virer les guignols ; Bouygues a bien le droit, si tel est son désir, de fermer LCI. L’indépendance de ceux qui font métier de nous informer ou de nous distraire est une denrée bien fragile.
Aussi, quand vous écrivez : « Il en a le droit, sauf pour Christian C, qui tout bonnement décrète qu’il n’en a pas le droit. Ah bon ? Encore un Robespierre du clavier… », vous mentez, Savonarole, ou pire…
Je crois même, à vous lire, donner la préférence aux rêves de ménagères ménopausées. Votre sottise est une synthèse, Savonarole.
Alors relisez-moi, Savonarole. Il se pourrait que les bienfaits vous en apparaissent, quand vous serez résolu à réfléchir, un peu.
A propos de Cazeneuve, j’ai visionné une émission sur le service public qui lui était consacrée. Moati en était le réalisateur.
Cet ineffable zélateur de la gauche socialiste nous présentait le centre de l’indécision de la Place Beauvau et finalement cette plongée au coeur du ministère de l’Intérieur censée être hagiographique montrait cruellement les limites de ce petit bonhomme (si je fais ça ou si je dis ça, comment ça va être interprété par les médias…).
Mais, au fond, n’est-ce pas le fait de la majorité des hommes politiques d’aujourd’hui de n’être pas capables de verbaliser, paradoxalement dans ce monde de la parole à outrance ?
@ Michelle D-LEROY | 04 juillet 2015 à 14:55
Sur les clims : même si son rendement est très mauvais dans une voiture, il ne faut pas diaboliser cet engin par réflexe judéo-chrétien contre tout ce qui apporte du confort. La pollution et le gaspillage énergétique sont plus le fait de personnes ignorantes et/ou d’un certain âge, qui vitupèrent contre les clims mais ont des maisons mal isolées, des radiateurs au fuel, électriques ou amoureuses de leur radiateur à l’huile, et qui n’ont pas encore de chauffe-eau thermodynamique… qui n’est rien d’autre qu’une clim inversée.
Autrement dit : vive les clims dans les habitations si cela peut être l’occasion d’en finir avec la combustion ou l’effet Joule. Et vive la recherche de confort, si c’est une opportunité d’améliorer ses installations.
@Savonarole | 04 juillet 2015 à 14:18
« …les ménagéres ménauposées rêvaient du beau Michel Denisot, puis de de Caunes »
Sur ce coup-là, le Savo qui rêve comme une femme, je ne l’avais pas vu venir…
A votre âge et dans votre état, faire encore de la provoc, franchement Savo, est-ce bien sérieux ?
En même temps vos posts nous détendent, vous êtes un peu d’un autre monde, celui de la naphtaline, de la sauge et de la verveine ;-))
Ne changez rien.
« Balavasser » en permanence contre Sarko est une tare – syndrome des larbins et valets de la propagande de gauche.
Le conspirationnisme est une maladie mentale qui s’apparente à la paranoïa.
Il y a beaucoup de gauchistes antisarko dans la salle d’attente de « Balavasse-les-Flots ».
A tchao bonsoir !
» …remplacement de la pensée par du réflexe… », je suis notre hôte sur la mécanique utilisée, mais pas sur la finalité.
Un des aspects des Guignols est de couvrir en peu de temps tous les univers, comment entrer dans le soyeux si on veut être percutant, efficace, après tout la lecture finale appartient à ceux qui les regardent, à chacun sa sensibilité.
S’ils avaient fait du Voltaire ou du Molière qui auraient-ils touché en vérité ? A l’heure des SMS et autres chats le temps n’est plus à la réceptivité d’analyse et ce n’était pas le but recherché. En fait ils avaient anticipé les nouveaux modes de communication, avec les qualités et les défauts.
@Giuseppe
Je ne sais pas si j’énerve. Je n’avais pas remarqué. Mais si vous le dites.
Vous parliez de liberté d’expression et de son opposée la dictature. Il n’est pas normal que le pouvoir de l’argent censure des caricaturistes. Car vous allez voir que les Guignols vont finalement passer à la trappe à la rentrée malgré le bluff annoncé (les maintenir…) : soit ils vont être diffusés en crypté, soit ils seront programmés en émission unique hebdomadaire, soit les deux. Dans tous les cas, c’est la mort assurée, voulue et nécessaire pour ceux qui en décident.
Je souhaite qu’il n’y ait pas derrière de raison politique. Mais j’en doute. Posez-vous la question toute simple : pourquoi y a-t-il une telle urgence à agir alors que la dépouille d’Alain de Greef est encore chaude ?
Au sujet d’hypothétiques détracteurs, comment voulez-vous argumenter contre la liberté de penser ou de s’exprimer ? Comment arrivez-vous à dire : « d’accord pour se moquer de soi, mais c’est pas bien de se moquer des autres… » sans passer pour un père-la-pudeur retranché ? L’auteur de cette phrase est bien meilleur que Bruno Gaccio dans sa spécialité.
Alors vous voyez Giuseppe, ce qui fait de la peine c’est qu’après le 7 janvier 2015, on tente une deuxième fois d’assassiner des caricaturistes. Ne sont certes pas constatés les mêmes mobiles, modalités, degré de violence ou résultats. Les commanditaires et exécutants diffèrent du tout au tout. Mais comment éviter d’établir un parallèle quand, dans les deux cas, on affiche la même volonté farouche de pourfendre la gouaillerie et le discours qui offusque ?
Lors des funérailles de Charb on a joué de la cornemuse, instrument qu’il chérissait tant. Mélenchon a prononcé dans son éloge funèbre : « …Charb et son coup de crayon ont vaincu la mort qui a été infligée. Ci-gît l’un des quatre premiers dessinateurs de l’histoire mort de ses dessins qui dérangeaient certains. »
Quelle différence y a-t-il alors entre un crayon et une marionnette en latex ?
Cher Philippe,
Une marionnette Caribou pour célébrer Vincent Bolloré, quelle idée, Philippe.
Demandons tout simplement le retour du Bébête Show, qui à la relecture a gardé toute sa fraîcheur et son actualité.
Cinq DVD ont été protégés par l’INA.
Le Bébête Show http://www.dailymotion.com/video/x1lezs_bebete-show_news
De sacrés jeux de mots et de la finesse. Les guignols peuvent se rhabiller devant un tel trésor de subtilité.
françoise et karell Semtob
@ Alex paulista
Quels clichés, quelles caricatures !
Oui la clim est un élément de confort et c’est très bien et le troisième âge aime le confort, bien que certains, sans doute, ne puissent pas se l’offrir, faute de moyens. C’est un autre débat.
Mais faire tourner une voiture juste pour bénéficier le plus longtemps possible de la clim de l’habitacle, c’est un manque de civisme écologique flagrant. Et pas la peine de nous bassiner avec le climat, la conférence du siècle initiée par M. Le Président, etc. si c’est pour ensuite enfumer la planète.
Les larmes de Bernard Cazeneuve à l’enterrement de la victime d’un assassin djihadiste :
http://www.europe1.fr/politique/attentat-en-isere-la-larme-de-bernard-cazeneuve-aux-obseques-dherve-cornara-1364170
Le ministre de la police pleure en public. Il pleure parce qu’une personne est morte. Il pleure à cause de la mort de quelqu’un qu’il ne connaissait même pas. Il pleure parce qu’il y a eu un mort dans une guerre.
Les islamistes doivent être positivement terrifiés ! Que fait ce monsieur à une fonction pareille ? Et je vois des gens qui trouvent cela admirable, parce que cela révèlerait l’humanité du personnage !
Mais on s’en moque, de l’humanité du personnage ! C’est un ministre de la police, bon sang de bonsoir ! Il n’est pas payé pour être humain, il est payé pour être impitoyable !
« Pleure comme une femme ce que tu n’as pas su défendre comme un homme », disait sa mère, en 1492, au roi Boabdil, dernier émir d’Espagne chassé par la Reconquista.
C’est la revanche de Boabdil.
Il a fallu 1500 ans pour détruire une civilisation, mais cette fois ça semble en bonne voie.
A noter que cette tarlouzification de la société occidentale est générale : les hommes politiques pleurent de plus en plus en public. Un exemple parmi d’autres : le mois dernier, le maire d’Edmonton, au Canada, n’a pas pu s’empêcher de pleurer en rendant hommage à un policier tué dans l’exercice de ses fonctions. Une mort tout à fait banale, aux mains d’un meurtrier ordinaire, lors d’une tentative d’arrestation de routine.
http://www.cbc.ca/news/canada/edmonton/don-iveson-delivers-tearful-tribute-to-const-daniel-woodall-1.3106310
Si ces gens pleurent pour si peu, que feront-ils quand cette guerre fera des centaines ou des milliers de morts ? Comment nous défendront-ils ? Comment inspireront-ils à la population le courage et le sens du sacrifice nécessaires à cet effet ?
A contrario, voici un homme politique britannique (qui a du sang ottoman dans les veines, au passage…) :
http://www.telegraph.co.uk/news/politics/london-mayor-election/11363421/Boris-Johnson-takes-the-fight-to-Islamic-State.html
http://www.dailymail.co.uk/news/article-2922108/Forget-Rambo-s-BoJo-Boris-Johnson-takes-aim-Kalashnikov-visits-British-troops-training-Peshmerga-fighters-Iraq.html
Opération de relations publiques ? Certainement, mais quel symbole est-il préférable ? Celui d’un chef des forces de sécurité qui pleure sous prétexte qu’il y a eu un mort qu’il n’a pas pu empêcher, ou celui d’un maire, candidat présumé au poste de Premier ministre de son pays, qui s’entraîne au tir contre l’ennemi sur un champ de bataille ?
@Giuseppe
Pas besoin de regarder Canal + pour savoir que le Guignol mentionné n’est pas un « Mozart de l’humour » pour reprendre la sottise de finch. Dans le même esprit et pour répondre à Achille Champion, on peut critiquer le « progrès » et utiliser un ordinateur. Prétendre le contraire est aussi stupide que d’affirmer qu’il serait contradictoire d’utiliser de l’argent lorsqu’on critique le capitalisme, l’économie, etc.
Ah ! Alex paulista et sa diabolisation des clims par réflexe judéo-chrétien : des perles comme celles-là justifient à elles seules la fréquentation de ce blog. Un vrai champion qui risque de faire de l’ombre à Achille.
D’accord avec Trekker sur Pasqua.
@Alex paulista
Sur les clims : même si son rendement est très mauvais dans une voiture, il ne faut pas diaboliser cet engin par réflexe judéo-chrétien contre tout ce qui apporte du confort.
Je ne vois pas bien ce que vient faire ici un prétendu réflexe judéo-chrétien.
Le problème est – et là nous rejoignons la mentalité Guignols-qui-se-moquent-des-autres-et-qui-rigolent-de-tout et du moi-je-fais-ce-que-je-veux– que des individus se permettent, pour satisfaire le confort de leur précieuse petite personne, de causer des nuisances sévères à leur entourage en faisant tourner un moteur à l’arrêt.
Qui a habité dans une ville comme Paris sait combien peut être rapidement insupportable le bruit créé par un moteur tournant en permanence à proximité d’un immeuble, bruit amplifié considérablement par les réverbérations dues aux murs des immeubles avoisinants ainsi que par les résonances des structures ou des vitres de celui dans lequel on habite.
A cela s’ajoute l’émission de gaz d’échappements en continu au même endroit, ce qui doit finir par créer un facteur de risque d’asphyxie non négligeable.
Mais pourquoi faut-il donc que vous preniez systématiquement parti pour les éléments antisociaux ou pour ceux qui ne cherchent qu’à nuire aux autres ?
@Christian C
La grande imposture de Canal Plus est d’avoir fait croire qu’elle avait un public jeune, branché et de gôche, or il ne vous a pas échappé que la gauche va mal et que son business médiatique agonise : Daniel Mermet, viré de France Inter, Ivan Levaï, Philippe Lefait et son lugubre « Des mots de minuit », etc.
Même la gauche n’en veut plus, on constate que peu de monde a hurlé d’indignation lorsqu’ils ont pris la porte.
Je ne sais dans quelle planète vivent vos enfants mais pour ce qui est des miens ils ne regardent jamais tous ces gugusses de Canal, n’ont jamais lu Charlie Hebdo, et se fichent totalement du sort des Guignols et croyez bien que je n’y suis pour rien.
Descendez de votre chaire et quittez donc ce ton de commissaire du peuple.
Des FFL à brassard comme vous on en a soupé à la Libération.
@ Parigoth | 04 juillet 2015 à 21:41
Je commente juste ce réflexe français de pointer les clims du doigt comme ce qui serait le comble de la pollution. Laurent Dingli avait déjà cédé au même raccourci, lui qui milite pourtant pour le respect de l’environnement.
Je rappelle juste au passage que les clims chaud/froid sont au contraire un moyen de diviser la facture énergétique par trois.
Mais pas dans une voiture, sur ce point nous sommes tous d’accord.
@Savonarole
Il y a belle lurette que mes enfants regardent ce qu’ils ont envie de regarder.
Si votre sensibilité a été à ce point heurtée à la Libération, les vôtres doivent être en âge maintenant de choisir leurs centres d’intérêt, j’imagine ; qui sait s’ils ne regardent pas les guignols en cachette ?
Commissaire du peuple si vous voulez ; mais menteur, non.
@Laurent Dingli | 04 juillet 2015 à 21:04
Le fait que vous vous considériez souvent vous-même comme le premier des benêts et des imbéciles (c.f. billet précédent) vous permet de bénéficier d’une certaine indulgence de la part des intervenants de ce blog. Mais n’en abusez pas trop quand même !
@Christian C
Ainsi donc vous tombez du lit à 6h50, un dimanche matin, encore en pyjama, pour me rétorquer quelque chose. Allons, allons, recouchez-vous.
Bonjour,
J’ai de la peine à croire que beaucoup, ici, se disputent à cause des Guignols. Regardons les choses plus sérieusement. Nous sommes tous en train de vivre des drames humains, des catastrophes géopolitiques, économiques, menaces de guerre civile… :
– Effondrement possible de la Grèce dans l’UE avec pour conséquences dramatiques pour son peuple, contagion possible dans d’autres pays de l’UE par effet de ricochet déjà très fragilisés par le chômage galopant, par une pauvreté insoutenable, une dette nationale colossale…
– Propagation du terrorisme islamique radical, assassinats sauvages des innocents et terreur permanente par les sauvages criminels de l’EI
– Immigration clandestine de masse avec crainte d’un sans retour.
Avons-nous encore un avenir sur cette terre ?
Bien à vous
@ : Robert Marchenoir
Il ne vous aura pas échappé que l’AK-47 n’avait pas de chargeur engagé… 🙂
Sinon j’ai ça mais cela ne va pas vous plaire…
http://i.huffpost.com/gadgets/slideshows/255308/slide_255308_1612789_free.jpg
Mais non ! ne vous énervez pas ! Je sais que ce n’est pas pareil, que lui est méchant…
Mais oui ! ne criez pas !
Purée j’aurais pas dû…
@Alex paulista
« Les clims chaud-froid sont au contraire un moyen de diviser la facture énergétique par trois »
Voilà un bel argument de commercial ! Alex a un bel avenir chez les marchands d' »énergie gratuite » qui me harcèlent régulièrement pat téléphone pour me vendre des capteurs solaires et des pompes à chaleur, mais qui restent muets quand on leur parle de retour sur investissement ou de COP pratiques moyens sur une année.
Savonarole, reprenez-vous…
comment pourrais-je poster un commentaire à 6h50 en étant, comme vous l’écrivez, « tombé du lit » à 6h50.
La vérité plus le sens des réalités, ça vous fait beaucoup de lacunes.
@Alex paulista | 04 juillet 2015 à 17:20
Perso j’en suis revenu du chauffe-eau thermodynamique. J’en avais acheté un, il a marché correctement pendant six mois. Ensuite il s’est mis à faire un bruit de casserole épouvantable puis il est tombé définitivement en panne pendant un grand week-end. Si bien que pendant une semaine, le temps que le chauffagiste daigne intervenir, j’ai dû me prendre des bains en faisant chauffer de l’eau sur ma cuisinière comme dans les années 50.
Bilan des courses, j’en suis revenu au chauffe-eau bêtement électrique, nettement moins cher à l’achat et qui fonctionne en heures de nuit. Il est parfaitement silencieux et ma consommation électrique est sensiblement la même. Vu qu’un chauffe-eau se remplace en moyenne tous les dix ans, le temps de retour sur investissement est sensiblement le même.
@Ellen
J’ai de la peine à croire que beaucoup, ici, se disputent à cause des Guignols. Regardons les choses plus sérieusement.
Rappelons que le sujet du billet de Philippe Bilger porte sur les Guignols.
Ensuite, nous sommes tout de même portés à nous inquiéter de constater que ce qui n’aurait dû rester qu’une émission de divertissement, un peu dans un style chansonnier comme on l’aurait encore dit dans les années soixante, s’est surtout révélé être une entreprise de formatage de l’opinion dans un seul sens.
Enfin, ces Guignols n’ont-ils pas contribué à diaboliser les gens qui ont souvent été les premiers à tirer la sonnette d’alarme sur les graves questions que vous évoquez, ce qui a contribué à rendre plus difficile la tâche des gouvernement en place – quelle que soit leur couleur politique – qui désireraient prendre ces problèmes à bras-le-corps ?
@ Achille du 5.07.2015
Excellent.
Pour les technologies modernes de chauffage et a fortiori de l’eau il n’y a jamais de retour sur investissement, on vous vend du consommable écolo (sic) qui vaut pipette et qui coûte la peau des fesses (permettez-moi l’expression).
Une vulgaire chaudière à gaz de 40 ans obtient un rendement PCI de 90% ce qui est remarquable, on peut aller chercher quelques % de plus dans la zone des 10% restants (condensation) au prix du double d’une basse température, préférez sans hésitation le deuxième choix.
Bon, bon je suis un peu hors sujet mais un petit éclaircissement ne fait jamais de mal. C’était la minute du petit ramoneur…
———–
Dans tous les cas de figure, la marionnette de notre plus-grand-économiste-de-je-ne-sais-pas-quoi en fait, m’a toujours fait rire, et de désacraliser une performance intellectuelle qu’il n’a pas. La preuve, la seule affaire dont il s’est occupé n’a même pas franchi le stade de gestation et de s’affaler lamentablement, d’ailleurs comme tout ce qu’il a entrepris, avec à la clef tous les ennuis judiciaires voulus.
Pour subsister en son temps, il avait produit un rapport pour la MNEF, au prix de la ligne il doit en rester au moins les diamants, l’emballage, il y a belle lurette, a été mis à la poubelle.
Il faut croire que la communication du PS en son temps était bien meilleure que maintenant, nous vendre du chewing-gum pour de l’airain il fallait le faire, qu’on nous débarrasse de ce type de parasite qui nous a coûté pour l’image du pays, deux bras, et pour nos portefeuilles les impôts, d’ailleurs tout à fait légalement non perçus pour ses activités au FMI.
Mais il y aura toujours des veaux, terme que l’on prête à de Gaulle, non seulement pour mettre en place ce type de personnage, comme pour le soutenir, dans le style des « époux infernaux » de Levallois-Perret.
Allez, dernier tour de piste pour les Guignols, certainement pas pour tous.
J’en prends bonne note, cher Achille, d’autant plus que j’ai l’humilité de m’incliner devant un champion.
@ hameau dans les nuages | 05 juillet 2015 à 09:32
Exactement, hameau. Lui (Vladimir Poutine) est méchant, comme vous dites dans votre langage de petit garçon, en vous imaginant que l’ironie peut remplacer la réflexion.
La Grande-Bretagne, comme la France, comme les États-Unis, se défendent contre l’agression des islamistes. La Russie envahit l’Ukraine, pays qui ne l’a jamais attaquée, annexe une partie de son territoire et occupe l’autre. La Russie agresse les pays baltes, la France, la Grande-Bretagne et bien d’autres.
Il y a une différence. C’est même exactement le contraire. Un homme avec un fusil n’est pas identique à un autre homme avec un fusil.
Un bandit qui vient vous tuer avec un fusil n’est pas l’équivalent moral de la victime qui prend son fusil pour tuer le bandit qui l’attaque.
Ce n’est pas le fusil qui compte, c’est ce qu’ils font avec.
Vous êtes vraiment stupide à ce point, ou vous faites l’imbécile pour nous enfumer ?
Remettons donc ici les deux photos que vous prétendez équivalentes, pour que tout le monde comprenne bien. Voici Boris Johnson avec un fusil :
http://www.telegraph.co.uk/news/politics/london-mayor-election/11363421/Boris-Johnson-takes-the-fight-to-Islamic-State.html
Et voici Vladimir Poutine avec un fusil :
http://i.huffpost.com/gadgets/slideshows/255308/slide_255308_1612789_free.jpg
Même dans le symbole pur, Vladimir Poutine avec un fusil est différent de Boris Johnson avec un fusil. Poutine se fait photographier torse nu avec un fusil en train de (soi-disant) chasser. Il croit que cela lui donne l’air viril et donc lui attire la sympathie des Russes. Alors que tout le monde sait que sa « chasse », son « domptage de tigres », ses « découvertes d’amphores au fond de la mer » et autres clowneries ne sont que des mises en scène, similaires à celles de Kim Jong-un en Corée du Nord.
Si Poutine a raison et que ces photos lui attirent la sympathie des Russes, cela signifie que ces derniers sont des abrutis, des déséquilibrés qui cultivent de fausses valeurs et se laissent mener par le bout du nez par n’importe quel bateleur de foire : cela prouve donc que c’est un peuple dont nous devons nous méfier.
Boris Johnson se fait photographier avec un fusil en train de mimer la défense contre l’ennemi du monde libre. Cela a du sens. Il est dans son rôle. Le rôle d’un responsable politique, en dernier ressort, est de défendre la liberté et la vie de son peuple. Ce n’est pas de chasser le tigre et de passer son temps à des loisirs futiles de milliardaire (ce qu’est Vladimir Poutine, l’un des hommes les plus riches du monde – richesses intégralement volées à son peuple). Ce n’est pas de se comporter comme un adolescent boutonneux qui croit que sa valeur se mesure à la grosseur des bêtes qu’il est capable de tuer.
Vladimir Poutine montre sa vanité et son narcissisme en se faisant photographier torse nu, malgré son âge mûr. Il n’a pas l’air de comprendre que cela ridiculise la haute fonction qu’il occupe, en tant que chef d’État prétendant à un rôle d’arbitre mondial. Il n’a pas l’air de comprendre que ces photos, qu’il a soigneusement mises en scène en les croyant à son avantage, trahissent au contraire qu’il est davantage préoccupé par son aspect physique, par l’attrait qu’il peut exercer sur les dames, bref par des futilités, que par les lourdes responsabilités qui sont les siennes.
Vladimir Poutine, divorcé, laisse complaisamment courir des rumeurs sur les fiancées secrètes qui seraient les siennes, exhibe ses pectoraux devant les photographes de presse, et se prétend simultanément le défenseur du christianisme et des valeurs familiales traditionnelles face à l’Occident décadent. Le deux poids, deux mesures communiste dans toute sa splendeur ! Ce n’est pas pour rien que Poutine a fait l’école du KGB…
La symbolique des photos de presse organisées par Boris Johnson est à l’opposé. Elle est vertueuse. Elle défend des valeurs justes. Le maire de Londres, qui appartient à la classe supérieure et a fait les meilleures écoles, pourrait parfaitement se contenter de pérorer sur la situation internationale confortablement assis dans de luxueux bureaux londoniens.
Il se donne la peine d’aller jusqu’en Irak, sur un terrain d’entraînement perdu. Non seulement il n’a pas l’incorrection d’infliger au monde entier la vision de son torse nu, mais il prend soin de se jeter par terre, aux côtés des combattants kurdes qu’il est venu soutenir, imitant leur geste, montrant ainsi qu’il ne se considère pas comme supérieur à eux, qu’il les considère comme des frères d’armes.
Il choisit de montrer qu’il n’a pas peur de salir son beau costume sur mesure coupé à Savile Row, ni d’abîmer sa belle montre probablement pas achetée chez Swatch.
Il signifie ainsi que la raison d’être de l’aristocratie britannique est, non pas d’opprimer le peuple en vertu d’une supériorité innée du chef (comme en Russie depuis des siècles), mais de le guider en se dévouant à ses côtés. C’est la différence entre un régime autocratique et un régime libéral.
Merci de nous épargner l’ironie habituelle secrétée à jet continu par le nihilisme gauchiste, en prétendant que ce n’est qu’une posture, etc. Ce n’est pas la question. La question est le sens des symboles choisis par les uns et les autres, qui dévoilent leur vraies motivations et leurs vraies valeurs.
Boris Johnson n’a d’ailleurs rien inventé. Il ne fait que perpétuer la tradition de son pays.
Voici la reine d’Angleterre en train de s’entraîner au tir sur un navire de guerre, en 1947, aux côtés de ses filles :
http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/theroyalfamily/11572019/Queen-Mother-learned-to-shoot-Buckingham-Palace-rats-in-case-Nazis-tried-to-kidnap-Royal-family.html
Le chef actuel de l’État britannique (la jeune femme à gauche sur la photo) est donc quelqu’un qui s’est entraîné au tir sous la direction des officiers de l’armée de son pays. Pendant la Seconde Guerre mondiale, sa mère (la grosse dame à plat ventre sur la photo) avait appris à tirer au pistolet, pour défendre Buckingham Palace au cas où des parachutistes allemands y atterriraient.
La cousine et dame de compagnie de la Reine-mère, Margaret Rhodes, a tiré au fusil sur un avion nazi qui passait en rase-mottes au-dessus de son jardin, pour tenter de faire exploser les réservoirs.
Pendant la guerre, la reine Elizabeth Iere insistait pour que ses enfants prennent leur bain dans dix centimètres d’eau, pour se conformer aux restrictions imposées à l’ensemble de la population.
L’attitude de l’aristocratie britannique est donc loin de se limiter aux symboles : le prince Harry a risqué sa vie au front en Afghanistan, en combattant sous les ordres des officiers de son pays. Il a personnellement tué des soldats ennemis.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/01/22/le-prince-harry-reconnait-avoir-tue-des-talibans-en-afghanistan_1820344_3214.html
Le « méchant Vladimir Poutine », comme vous dites en vous croyant spirituel, se vautre dans un luxe inouï, possède une collection de montres suisses d’une valeur inestimable, envoie sa fille faire des études hors de prix dans cette Grande-Bretagne qu’il méprise tant, tandis qu’il préside aux destinées du pays le plus inégalitaire du monde en matière de répartition des richesses, que de nombreux villages russes sont dépourvus d’eau chaude et que des retraités sont obligés d’acheter de faux médicaments au marché, parce qu’ils n’ont pas les moyens d’aller en pharmacie.
Après avoir pillé les richesses produites par leur peuple, les dirigeants politiques russes mettent leur fortune à l’abri dans des comptes bancaires secrets à l’étranger, achètent de luxueuses demeures à Londres ou Paris, et n’envoient certainement pas leurs fils se faire tuer dans les guerres qu’ils promeuvent en Ukraine ou en Tchétchénie !
Vous avez raison de montrer cette photo de propagande de Poutine, hameau : je la montre moi-même souvent. Elle suffit à dégonfler la baudruche Poutine et à montrer son ignominie. Enfin, pour les gens honnêtes. L’espèce se fait rare, en France.
Ça barde ici, on se dispute sur des rondelles de sauciflard, ces Guignols serait-ce une nouvelle affaire Dreyfus ?
Qui sont donc ces troubadours ? Ont-ils écrit Bérénice ? À la recherche du temps perdu ? La Bovary ? Les Rêveries du promeneur solitaire ? Crime et Châtiment ?
Que dalle, nada, bullshit…
Be careful, c’est là qu’on vous toise, des crétins prêts à s’entretuer pour des glands ineptes.
Oubliez ces Guignols, dans moins de 15 jours vous n’en entendrez plus parler.
@ Achille | 05 juillet 2015 à 11:15
C’est étrange ce que vous dites, car tout chauffe-eau thermodynamique a un mode thermique pour les grands froids. Dans le pire cas vous pouvez l’utiliser en chauffe-eau normal en attendant le réparateur. Sans doute avez-vous essuyé les plâtres des premiers modèles. J’en installe pour mes locataires (c’est obligatoire pour moi) et j’en suis très satisfait. Mais je suis d’une famille d’ingénieurs, nous regardons moins le retour sur investissement que l’absurdité thermodynamique d’utiliser le courant pour chauffer une résistance s’il peut pomper 3-4 fois plus de chaleur. L’énergie devrait être facturée trois fois plus cher, à son vrai prix écologique.
Sur les Guignols : VB a réussi un coup de maître. Il a fait parler de l’émission, stimulé ses troupes, tout en rappelant un principe de bon sens : si une émission faite pour être en clair et rameuter des téléspectateurs ne remplit plus son rôle et ne séduit qu’un nombre restreint d’inconditionnels, sa place est dans la grille cryptée.
Et que n’aurait-on pas dit s’il avait fait cette annonce lorsque la droite était au pouvoir !
Il prépare donc ses pions pour avancer dans le futur.
@Robert Marchenoir
Je vois qu’avec ce commentaire vous avez tiré longuement en rafale ce qui a dû donner beaucoup de travail à madame Bilger en ce dimanche 5 juillet : halte au feu ! Il faut laisser le canon refroidir… un certain temps dirait Fernand.
Il n’empêche que la photo d’une personne en complet veston, singeant le combattant, vautré par terre avec un pistolet mitrailleur russe ou chinois (il y a plusieurs variantes) non approvisionné est too much ! Cela me fait penser à BHL sur le front libyen… accompagné de gars armés jusqu’aux dents mais avec l’embout pour tirer des balles à blanc 🙂
http://www.staragora.com/images/flux/default/c/5/5ceac1ec6f0abf5216a5e0c81c6fbe124fcf545709b54.jpg
et là le repos du guerrier :
http://www.dreuz.info/wp-content/uploads/BHL-Dombasle.jpg
Quant au Prince Harry, il est connu comme aimant les bals costumés « hot ». Il aurait fait bonne figure sur la place de Maïdan.
Je vous conseille celle-ci la vickers britannique refroidie par eau :
http://p6.storage.canalblog.com/64/28/936122/75019274.jpg
ça y est vous avez réengagé une bande ? fire !
@ Alex paulista | 05 juillet 2015 à 17:43
« C’est étrange ce que vous dites, car tout chauffe-eau thermodynamique a un mode thermique pour les grands froids. Dans le pire cas vous pouvez l’utiliser en chauffe-eau normal en attendant le réparateur. Sans doute avez-vous essuyé les plâtres des premiers modèles. »
Il se trouve que c’était la résistance qui était en panne, en plus du compresseur et de l’extracteur d’air. Si bien que je ne pouvais pas le faire fonctionner en simple chauffe-eau électrique.
Il est vrai que le chauffagiste m’avait fait un bon prix. Il s’agissait sans aucun doute d’un « premier modèle ».
@Achille
« Il se trouve que c’était la résistance qui était en panne, en plus du compresseur et de l’extracteur d’air. Si bien que je ne pouvais pas le faire fonctionner en simple chauffe-eau électrique. »
Nous faudra-t-il pendre Achille et Alex paulista à une chaudière pour retrouver un peu de calme sur ce blog ?
@ Savonarole | 05 juillet 2015 à 19:12
Bon d’accord on est totalement hors sujet, mais comme le nouveau billet tarde à venir et qu’on a totalement épuisé le sujet du billet en cours, on peut se laisser aller à quelques échanges libres.
@ Robert Marchenoir
« …La Russie agresse les pays baltes, la France, la Grande-Bretagne et bien d’autres. »
Occupé par le référendum grec, ces nouvelles agressions sauvages russes m’ont échappé : une de leurs divisions blindées russes a encerclé l’Elysée, une de ses brigades parachutistes a sauté sur Buckingham Palace et son artillerie se déchaîne sur Vilnius et Riga…
Heureusement qu’infatigable sentinelle des manoeuvres de Poutine, vous veillez et nous alertez sur les attaques de cette Russie honnie !…
@sylvain
Les Autolib’ stationnées devant chez moi m’ont fait oublier le yacht, et même Sarkozy.
Mais il faudra y repenser !
« La Russie agresse la France » écrit Robert Marchenoir.
Aux armes citoyens ! Marchons ! Mais vers quelle frontière ?
@ Trekker | 05 juillet 2015 à 22:52
@ Robert Marchenoir
« …La Russie agresse les pays baltes, la France, la Grande-Bretagne et bien d’autres. »
Occupé par le référendum grec, ces nouvelles agressions sauvages russes m’ont échappé : une de leurs divisions blindées russes a encerclé l’Elysée, une de ses brigades parachutistes a sauté sur Buckingham Palace et son artillerie se déchaîne sur Vilnius et Riga… Heureusement qu’infatigable sentinelle des manoeuvres de Poutine, vous veillez et nous alertez sur les attaques de cette Russie honnie !…
Bla… bla… bla… Le gauchiste franchouille ne sait que manier l’ironie qu’il croit drôle. Il bavasse, il pérore, il déblatère… Il se pavane sur scène avec ses plumes et son maquillage de petit marquis de l’intellect.
Oui, Trekker, la Russie a agressé la France. Pas « avec des divisions blindées », bien sûr, comme le prétendent malhonnêtement les gros malins dans votre genre. La guerre ne se fait plus avec des blindés, de nos jours, et spécialement pas de la part de la Russie. Mais « ça vous a échappé », comme vous dites…
J’ai déjà expliqué, ici, à plusieurs reprises, comment la Russie avait attaqué la France, la Grande-Bretagne et les pays baltes. Je ne le redirai donc pas, puisque visiblement vous ne voulez pas le savoir, comme tous les bigots et les sectaires pour qui l’idéologie a priorité sur les faits.
Les gens honnêtes qui veulent s’instruire sur ce sujet ont tout loisir de le faire : les informations pertinentes sont à leur portée gratuitement. Evidemment, il faut travailler un peu. En silence. Bavasser ne suffit pas.
@anne-marie marson | 05 juillet 2015 à 23:29
« Les Autolib’ stationnées devant chez moi m’ont fait oublier le yacht, et même Sarkozy. Mais il faudra y repenser ! »
Soyons magnanimes avec Bolloré l’ami de Sarko ; ce monsieur va mettre la main à la poche pour se faire pardonner : en bon mécène, il a l’intention de créer des parcs de Yachtlib’ dans tous les golfes de Saint-Trop’ à Monaco pour les classes aisées qui ont vu leurs fortunes amputées de quelques millions à cause de la crise et qui en sont réduits à ne plus manger le caviar à la louche mais à la petite cuillère ; les guignols apprécieront.
@ Robert Marchenoir
Attention la « forrestalite » * vous guette !…
* James Forrestal, secrétaire à la Marine des USA, virulent anticommuniste qui voyait des rouges partout, interné en 1949 à l’hôpital militaire de Walter Reed à Bethesda. Dans une crise de démence, après avoir hurlé « Ils arrivent (les communistes) », il se suicida en se défenestrant.
Bon il va falloir se résigner, voter Hervé Mariton, avec lui, pas de chacaillerie *, pas d’embrouilles en somme, que du repos pour tous, que du lisse certes avec un fond de libéralisme mais rien de grave.
Ce qui m’inquiète et qui devrait le propulser un peu plus loin que ses ambitions, c’est qu’il va quand même devoir se justifier, son chef de file, NS, va finir par le faire basculer dans le camp des opposants : La Dépêche titre sur Sepp Blatter qui balance sur N. Sarkozy, Platini et le Qatar. Finalement le feuilleton de l’été va ravir la vedette à un fade H. Mariton trop peu bankable pour des primaires qui s’annoncent très pimentées.
* Chacaillerie : terme employé dans le milieu du rugby.
@hameau dans les nuages
Vous ne faites que donner raison à Robert Marchenoir. Il vous dit : « gauchistes que vous êtes vous ne savez répondre que par cela » et c’est exactement ce que vous continuez à faire. Comment voulez-vous qu’on vous suive ? Au moins RM a-t-il l’élégance de vous décrire ses pensés avant de vous jeter un lien. Vous, vous êtes un adepte des liens sans jamais rien expliquer avant : « débrouillez-vous, trouvez-moi l’anguille sous la roche ! »
Il a raison Robert, bossez un peu quoi !
Sinon, on peut tous aller fouiller les poubelles chez Soral…
@herman
Je pense que vous êtes assez intelligent pour que je n’aie pas à avoir à faire des commentaires fleuve pour montrer le côté manichéen des interventions de Robert Marchenoir. Déjà le terme généraliste « gauchiste » appliqué à tous ceux qui ne sont pas dans sa ligne de pensée est un peu ridicule et me fait bien rire. Le pendant du « fasciste ! » jeté à la figure d’un opposant, si vous voyez ce que je veux dire.
Franchement, avec un chouïa d’observation une photo parle. Il faut seulement ne pas faire un plein cadre mental sur celle-ci mais la regarder à la loupe. Un peu comme celle des journalistes plein cadre masque à gaz sur la figure en Syrie devant les caméras avec en arrière-plan les gens tranquillement assis, sans…
Vous êtes aussi assez intelligent pour ne pas me faire le coup de montrer le doigt qui est pointé sur la lune. Fouiller dans les poubelles ne me dérange pas du tout. Je suis un adepte du recyclage et j’évite absolument d’acheter, tant que faire se peut, ce que l’on me présente sur les étagères du 20h entre deux pages de pub.
Il fallait bien que je trouve quelques photos ridicules pendantes aux siennes sortant des tabloïds de propagande britannique. Mais il y en a de bien plus sérieuses, vidéo ou audio, qui auraient disparu dans les égouts de l’histoire si elles n’avaient été pas mises dans des poubelles en attente de tri sélectif… Allez-y, pincez-vous le nez et mettez des gants si vous voulez.
Mais peut-être une pointe d’orgueil ou le qu’en-dira-t-on vous en empêche. De par mon métier j’ai appris que, comme pour le bétail, le meilleur moyen de connaître l’état de santé d’un pays était d’observer non seulement l’apparence et les aplombs mais aussi ce qui sortait du c.. de ceux qui nous gouvernent. Ce n’est pas triste.
Je conçois que je puisse tomber dans le travers inverse à savoir que jamais personne dans le monde politique ne trouvera grâce à mes yeux dans la mesure où personne n’est « blanc-blanc » mais est-ce de ma faute si certains se baladent avec une série de casseroles tintinnabulantes à leurs basques. Ce n’est pas moi qui les ai attachées.
Je vote, quand même ! quand même !…
Ouh là il est très long ce commentaire…
On remarquera la frappante similitude entre l’argumentation des rouges-bruns qui, en 2015, tentent de justifier leur allégeance à la Russie impérialiste et mafieuse en disant : hahaha, mais vous n’imaginez tout de même pas que les chars russes vont débouler sur les Champs-Elysées, et l’argumentation des socialo-communistes qui, en 1981 (et jusqu’à ce jour), tentaient de justifier la mainmise du socialisme sur la France en disant : hahaha, vous nous annonciez les chars russes sur les Champs-Elysées, ils ne sont pas venus.
C’est l’argumentation par le ridicule, qui ne ridiculise en réalité que ceux qui s’y livrent.
En somme, pourvu que les chars russes ne défilent pas sur les Champs-Elysées, l’oppression des Français par l’Etat ne prête pas à conséquence ; le pillage du fruit du travail des Français par la mafia fonctionnariale-communiste n’a aucune importance ; les lourdes sanctions juridiques, professionnelles et sociales qui s’abattent sur ceux qui s’écartent du politiquement correct néo-marxiste n’ont rien pour inquiéter ; l’invasion de la France par des hordes d’immigrés ignorants, hostiles et violents ne prête pas à conséquence ; la soumission de la France à une Russie impérialiste et méprisante du droit des peuples serait une riante perspective ; la destruction de la société française par l’exportation de la corruption russe serait tout à fait souhaitable ; l’affaiblissement de la France par la subversion fomentée par les services secrets russes se ferait dans la joie et la bonne humeur.
Ce sont les mêmes qui nous assurent que « la Russie n’est plus l’URSS », que « la guerre froide est terminée »… mais qui recyclent exactement les mêmes mensonges qu’ils nous servaient lorsqu’ils étaient financés par l’URSS, et menaient la guerre froide pour le compte de Moscou.
Il est tout aussi frappant de constater que cet argument imbécile, volontairement imbécile (il n’y a pas de chars russes sur les Champs-Elysées) reflète exactement l’argument de nombreux réactionnaires islamo-complaisants de l’extrême droite, mais aussi de la droite classique, lorsqu’ils nous assurent que « le terrorisme musulman n’est pas un problème, parce qu’il fait bien moins de morts que les accidents de la route / les chutes dans l’escalier / le cancer des doigts de pied ».
Comme s’il fallait attendre que le terrorisme musulman fasse 10 000 morts par an au lieu de deux, dix ou cent pour s’en préoccuper. Comme si le problème était le nombre de Français que les musulmans parviennent à tuer, plutôt que leur volonté d’envahir la France et d’y prendre le pouvoir par tous les moyens, pacifiques ou non.
Même quelqu’un d’aussi propre sur lui, bien élevé et peu suspect d’extrémisme rabique que le criminologue Xavier Raufer tient ce discours sur son blog :
http://www.xavier-raufer.com/site/Trois-questions-a-Xavier-Raufer
Raufer est même capable de nous expliquer que les attentats islamistes du musulman Mohamed Merah ne sont pas des attentats islamistes commis par un terroriste musulman, mais un « proto-attentat commis par un instable ».
Aaaaah, mais si c’est un proto-attentat, alors ça change tout ! Myriam Monsonego est une proto-morte de 8 ans tuée à l’aide d’un proto-pistolet de calibre 11,43, alors ses parents ne vont tout de même pas nous en faire un fromage ! D’autant que l’assassin était un instable, donc, hein, vous êtes priés de ne nous présenter que des terroristes absolument équilibrés psychologiquement, sinon, camembert ! on ne peut pas les prendre en compte dans les statistiques, désolé, ça ne compte pas. Et puis, Myriam Monsonego, ce ne serait pas un peu juif, comme nom ? Ah. Alors.
Xavier Raufer a la scélératesse de glisser le nom de Breivik à côté de celui de Merah. Vous voyez bien : la preuve que le terrorisme musulman, dont chacun peut constater le caractère généralisé, n’existe pas, c’est que je peux vous sortir un cas tout à fait exceptionnel de terrorisme de droite, anti-immigration. Les quelques dizaines de personnes tuées par Breivik ne s’additionnent pas au bilan mondial du terrorisme, elles annulent les dizaines de milliers de morts provoqués par le terrorisme musulman à travers le monde, qui, du coup, n’existent plus.
Nous dit le grand criminologue françoué plutôt de droite Xavier Raufer, qui a micro ouvert à la télé et ne fait pas, lui, figure « d’instable » ni de dérangé bon à mettre au cabanon, contrairement à ce qu’indiquent ses propos.
Le point commun entre la gauche, la droite et l’extrême gauche d’extrême droite étant l’anti-américanisme : le « criminologue » Xavier Raufer traite les Etats-Unis, dans le même entretien, de pays criminel, dont la « délinquance financière » serait « bien plus grave » que le terrorisme musulman, qui, en fait, n’existerait pas vraiment.
http://www.iris-france.org/51690-criminologie-la-dimension-strategique-et-geopolitique-trois-questions-a-xavier-raufer/
On notera qu’il s’agit d’un entretien accordé à Pascal Boniface, de l’IRIS, fortement suspecté d’être un agent d’influence du Kremlin.
http://www.liberation.fr/monde/2014/11/20/pascal-boniface-maltraite-par-liberation-notre-reponse_1146185
Mesurez bien la contradiction entre cette tentative invraisemblable et ridicule de nier la menace islamiste au nom d’une supposée menace américaine, tenue dans le contexte d’un think-tank qui propage les thèses de Moscou, et l’argument des mêmes pro-russes selon lesquels seule une alliance avec Poutine serait à même de nous protéger du terrorisme musulman (qui n’existe pas).
Bref, la lâcheté la plus crasse alliée à la malhonnêteté la plus flagrante se conjuguent, de l’extrême droite à l’extrême gauche, pour fermer les yeux devant les tentatives organisées de nos ennemis de prendre le pouvoir et de nous asservir.
Le souci exclusif du confort et la peur panique de la mort (assaisonnés d’une dose d’intérêts financiers bien compris pour certains) priment devant cette évidence : oui, le pouvoir existe, oui, la guerre existe, oui, nous avons des ennemis, et certains sont tout à fait résolus à nous asservir par tous les moyens, y compris, mais pas seulement, le massacre et la torture.
Et la seule façon de s’y opposer est la force, mortelle si nécessaire, au risque de notre vie s’il le faut.
Plutôt esclaves que morts, répond l’écho, mais c’est oublier que les trouillards de tout bord seront à la fois tués et réduits en esclavage (et nous avec), si leurs mensonges prennent le dessus.
Humour et politique : exemple du dessin de presse. L’humour en dessin de presse doit être comme un coup de poing. Il doit être, il devrait être, plus que caustique, acéré et sans concession. Idéalement, le bon dessin de presse doit tourner le dos au politiquement correct (le contraire d’un Plantu), sa fonction n’est pas d’expliquer ou de faire de la « pédagogie » (l’humour disparaît alors d’un coup). Il doit sans cesse se renouveler (graphiquement et dans sa mécanique : Plantu encore lui, mais un dessin chaque jour est mission impossible, utilise bien trop souvent le même ficelle : deux faits indépendants l’un de l’autre réunis). Très peu y parviennent malgré les inévitables déchets (Luz et Charb sont ou étaient des modèles du genre, qu’on les apprécie ou non). Pétillon était excellent jusqu’à ce qu’il se mette à roupiller depuis quelques années.
Le dessinateur de presse se doit de démonter les aberrations du système, mettre en lumière les situations surréalistes, voire absurdes qui parsèment le jeu politique et traquer les faux semblants. Il est irresponsable par définition, par principe, par nature. Il n’est jamais gentil, il ne doit pas être gentil, il dérange, il met les pieds dans le plat, on dit qu’il est méchant.
Un dessinateur de presse est contre, pas foncièrement contre, mais il se doit de ne jamais bêler avec le troupeau. C’est un mouton volontairement noir dont le but est de dénoncer les actes malhonnêtes (politiquement, socialement, moralement …) commis par les aigles du pouvoir et montrer au grand jour l’hypocrisie permanente qui perce sous les discours formatés des communicants ou l’opposition de ces mêmes discours avec les actes.
Les rares très bons dessinateurs de presse sont quasiment tous de gauche, jamais du côté du manche, anti-conservateurs. Jacques Faizant qui a connu son heure de gloire s’est totalement déconsidéré dans Le Figaro. Konk est la seule exception (un beau talent dévoyé).
Une forme de poésie n’est pas exclue (et contribuer à montrer l’absurdité d’une situation), mais celle-ci est davantage le lot du dessin d’humour pur (Bosc, Chaval).
A une époque du politiquement correct généralisé où les médias sont de plus en plus détenus par de grands groupes financiers, l’humour acéré, impertinent et pertinent puissance dix, anti nouvelles aristocraties est plus que nécessaire.
Canal Plus est loin de cette indépendance d’esprit, s’en prend davantage aux personnes qu’aux systèmes, se renouvelle peu, ronronne, est trop complaisant avec certains statufiés de leur vivant, mais il reste un îlot bientôt submergé par la vague dévastatrice du politiquement-financièrement correct. C’est à mon sens une erreur que de ne pas les soutenir. Bolloré en aurait (ça rime, mais uniquement au conditionnel) s’il s’en prenait à aussi ou plus puissant que lui. Ici, il se contente de rendre service et d’arracher de sa main de fer la petite « mauvaise » herbe qui jure dans le parterre de la bien-pensance, du politiquement correct et qui ridiculise les fleurs artificielles et ambitieuses. Charlie Hebdo est condamné par les intégristes de tout poil, mais aussi par cette ignominieuse et dictatoriale bien-pensance entretenue par les puissants.
« La liberté d’expression, aujourd’hui, n’est pas brimée, elle est noyée ». Bruno Gaccio (dans : billet de Philippe Bilger du 26 février 2010)