Un président de la République peut-il s’amuser ?

Cette interrogation peut apparaître futile et sans intérêt mais pour moi elle a du sens car elle permet d’analyser la difficulté d’être président sous le regard de citoyens de plus en plus vigilants ou jaloux ou aigris ou malheureux. En tout cas, pour beaucoup, impitoyables à l’égard de tout ce qui pourrait représenter un détournement de ses devoirs par Emmanuel Macron.

Le 14 octobre à Poissy, le président a participé à un match dans l’équipe du Variétés Club de France pour l’opération caritative des pièces jaunes. Il a marqué un penalty dans des conditions moins complaisantes que celles offertes à Valéry Giscard d’Estaing lors d’un match il y a des années.

En dépit de la finalité généreuse, on pourrait déjà se demander si la présence d’Emmanuel Macron dans une telle compétition était bien nécessaire et adaptée à son statut.

Mais la polémique, nourrie et très hostile sur les réseaux sociaux, a surgi parce qu’une soirée a été organisée ensuite à l’Elysée avec un indéniable caractère festif, libations, musique et danse. Même le président s’est déhanché sur I will survive ! (Le Parisien)

Le hiatus entre le caritatif et le somptuaire même relatif peut surprendre.

On s’est offusqué de cette fête alors que certains « n’arrivent pas à boucler les fins de mois ». Sur la même veine amère, « pendant que le petit peuple compte ses petites pièces pour ses fins de mois, le roi et ses courtisans se goinfrent sur le dos des gueux ».

Et pire encore : « Chez les bourgeois ça se la gave, champagne fête bouffe, et chez nous les prolos on n’a même plus de quoi se mettre le plein d’essence. Et après ça vient demander des efforts au peuple » (Valeurs actuelles).

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Je comprends ces réactions mais je voudrais pouvoir y résister parce que je les juge outrancières et injustes.

Je déteste cette acrimonie vengeresse qui court dans l’Histoire de France depuis longtemps et qui a été portée au comble de l’horreur collective sanglante par une Révolution française déchaînée. Mais cet exemple odieux ne nous a pas guéris.

Ce gouffre entre le futile, le dominant et les privilégiés d’un côté et le dur de l’existence de l’autre, continue sinon de s’agrandir du moins de peser dans l’esprit public. Les réseaux sociaux massacrent au figuré ce que la guillotine tuait au propre.

J’imagine comme la vision de cette soirée toute d’allégresse, d’apparente désinvolture, d’oubli de ce que la France silencieuse vivait ou subissait, pouvait susciter de ressentiment jaloux : eux mais pas nous !

Observer le président de la République être tellement accordé à cette joie collective, à l’unisson de cette effervescence, a dû ajouter à la malveillance acide.

Pour aller au plus vrai et qui ne fait pas de ce billet un exercice vain, dans notre République où tout ce qui est officiel est montré, du grave au ludique, peut-on admettre les moments même rares où un président s’amuse, paraît sortir de sa charge et risque d’être perçu, un temps, comme indifférent à sa mission ?

Emmanuel Macron, comme d’autres le seront sans doute après lui, sera-t-il victime de cet étrange paradoxe où à la fois à l’extérieur il devra s’abandonner au comble de la familiarité et de la proximité – ces selfies qui font illusion en laissant croire au citoyen que le président est tout près de lui – mais où à l’intérieur, au grand jamais, il ne devra donner l’impression de gérer son temps comme un Français ordinaire.

Celui-ci, aussi travailleur qu’il soit, a des loisirs, s’abandonne à ce que la vie offre de plaisant. Il n’a rien à cacher tandis que le président de la République se doit d’occulter la part du rire, du divertissement et de la jubilation collective dont en plus il est le créateur. Il n’a pas d’autre ressource que de garder pour soi et à l’abri les moments de bonheur intime que son couple a à partager. Le pouvoir, tel qu’on souhaite aujourd’hui qu’il soit exercé, est plus proche de l’enfer que de la béatitude.

Mais cela n’empêche pas quelques-uns de revenir régulièrement remettre leur ambition sur le métier et d’autres de tenter leur chance pour la première fois : parce que la « gloire, deuil éclatant du bonheur » pourtant, selon Madame de Staël, reste malgré tout une formidable tentation…

J’ai écrit que je comprenais les réactions de ces puritains d’une présidence toujours austère. Mais je m’en veux parce que je crains, tombant dans cet absolutisme de la rigueur permanente, de priver le président d’une disposition capitale : son humanité.

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Voir les Commentaires (88)
  1. Claude Luçon

    Quand on sait que Kylian Mbappé a loupé un penalty lors des qualifications pour l’Euro et en a de nouveau loupé un autre lors de la qualification de la Ligue des Champions, on est fier d’avoir un président qui lui les réussit !
    À 1,2 million d’euros par mois pour le premier et 15 200 € pour le second, les Qatari devraient repenser leur équipe !
    Macron doit être tenté d’être candidat au PSG plutôt qu’à la Présidentielle !

  2. Julien WEINZAEPFLEN

    Le problème n’est pas que « le roi s’amuse », mais que le roi s’amuse souvent. Je me souviens d’un voyage dans je ne sais plus quel pays d’Afrique où, dans une discothèque tenue par un bandit notoire, impliqué dans les réseaux de la drogue, crois-je savoir, il demandait qu’on laisse ce qui se passait dans cette discothèque à l’intérieur de cette discothèque. Pourquoi avait-il choisi cette boîte de nuit comme étape de son voyage officiel ?
    Au regard d’une sortie aussi provocatrice, ce que montre la vidéo mise en ligne par « Le Parisien » paraît bien innocent. Rien à voir non plus avec la fête de la musique très idéologique, très genrée, promouvant un leader de groupe musical qui se revendiquait « noir et pédé » et qui sortait de son identité et de son genre comme une promesse d’avenir de dépersonnalisation à tous les étages qui, à en croire Frédéric Dabi, prend dans la jeunesse: la théorie du genre qui était censée ne pas exister fait des ravages de déréalisation et de déconstruction.
    J’aurais aimé que Sandrine Rousseau sortît vainqueur de la primaire écologiste, car son franc-parler aurait montré l’alliance contre-nature entre le refus de la nature qui rêve d’un « homme déconstruit »et l’allégeance à la nature qu’on ne connaît que dans un contexte urbain qui croit que l’agriculture est la plus grande des pollutions, cette agriculture industrielle-là bien sûr, mais qui l’a réclamée ?
    Ce qui est moins innocent que le déhanché présidentiel chantant à tue-tête la holà des victoires footballistiques est que le match ait opposé le « Variétés Club de France » à une équipe de soignants dans le cadre de l' »Opération pièces jaunes », dont je m’étonne toujours qu’elle n’ait jamais gêné personne, d’autant qu’elle fut organisée par la femme de Jacques Chirac, qui s’inscrivait dans le précédent de la fondation Claude Pompidou, pour renflouer un hôpital public dont c’est la responsabilité de l’Etat de ne pas la réduire en pelote et dont messieurs nos présidents confient à leurs dames patronnesses le soin de montrer qu’elles s’en occupent de l’extérieur de l’Etat, dont le chef a nommé Premier ministre un de ses fossoyeurs en la personne de Jean Castex, sans doute pour le récompenser de l’avoir mis dans la situation où l’a trouvée la covid, il faut le répéter sans cesse. L’Etat financeur joue les tendeurs de sébile en la personne de ses plus hauts dignitaires, comme on s’est habitué à ce que, pour donner moins d’argent à la recherche, il organise annuellement le grand raout caritatif du Téléthon, diffusé en boucle pendant 48 heures sur les chaînes du service public complice.
    Autre indécence symbolique, bien caractéristique du mépris de classe dont Emmanuel Macron a fait preuve pendant toute sa campagne et tout au long du quinquennat qui court encore et risque d’être couronné par la réélection du plus cynique de nos présidents, Emmanuel Macron joue contre les soignants canonisés, puis mis à l’amende de l’obligation vaccinale avant tout le monde sous peine d’être suspendus et de n’être plus payés, pour faire rapporter de l’argent à un hôpital auquel, avant la pandémie, il a refusé de donner de l’argent qu’on n’avait plus, disait-il (il aurait pu dire que l’hôpital nous coûte « un pognon de dingue »), on se souvient de sa conversation avec une infirmière dans un hôpital qu’il visitait, avant de se rendre à la Légion d’honneur pour y entendre une chorale le soir même avec son épouse.
    Emmanuel Macron n’a même pas imaginé de jouer aux côtés des soignants contre le Variétés Club. Si indécence il y a dans ce divertissement de notre roitelet, c’est de ces côtés-là qu’elle se situe.
    Quant à la fausse proximité désormais établie entre les Français et leur président, d’un côté on réclame un cloisonnement de la sphère publique et de la sphère privée, comme si la petite histoire n’avait pas toujours guetté les secrets d’alcôve et été friande de l’étalage des favorites ou des mignons. Et de l’autre on tape sur l’épaule du président, dont on attend qu’il soit moins respecté qu’un directeur d’école.
    Dans un des établissements scolaires que j’ai fréquentés, le bureau de Monsieur le censeur et de Madame la directrice se situait derrière des portes capitonnées. On y accédait après avoir grimpé un escalier d’honneur où était déroulé un tapis rouge. Cela installait une distance que ne permettent pas les actuels bains de foule, réclamés par la politique-spectacle qui veut de l’empathie, des selfies, et des serrages de louche où l’hôte de l’Elysée demande aux Français « comment allez-vous », sans se souvenir qu’à l’origine de cette expression, les courtisans voulaient savoir comment le roi était allé à la selle.

  3. M. Valéry Giscard d’Estaing, en son temps, fut la cible des mêmes critiques que celles subies par M. Macron suite au match de football joué au Variétés Club.
    Bis repetita sem placet.

  4. « Mais la polémique, nourrie et très hostile sur les réseaux sociaux, a surgi parce qu’une soirée a été organisée ensuite à l’Elysée avec un indéniable caractère festif, libations, musique et danse. Même le président s’est déhanché sur I will survive ! »
    À noter que l’opération Pièces jaunes existe depuis 1989. Son but consiste à collecter des fonds destinés à l’amélioration des conditions d’hospitalisation des enfants et adolescents.
    Bernadette Chirac en a été la présidente de 1994 à 2019. C’est Brigitte Macron qui a pris la suite.
    Cette campagne de collecte de fonds pour une bonne cause est toujours accompagnée par des opérations médiatiques afin de sensibiliser le public et donc récupérer un maximum de fonds.
    Cette année le président a décidé de chausser les crampons, sans doute pour faire plaisir à son épouse, ce qui n’est pas passé inaperçu. Et alors ? Les recettes n’en ont été que meilleures.
    Comme toujours, cette opération s’est achevée par une cérémonie de clôture qui réunit tous les participants.
    Vu que c’est la Première dame de France qui est la présidente de cette opération, cette cérémonie se déroule à l’Élysée. Rien de bien nouveau sous le soleil depuis 26 ans.
    Alors, évidemment, certains esprits chagrins ont remarqué que les invités ne portaient pas de masques. Mais tous étaient vaccinés et disposaient de leur pass sanitaire en bonne et due forme. Donc les risques de propagation du virus étaient réduits au maximum.
    Je trouve lamentable cette polémique particulièrement mesquine sur ces agapes qui ont toujours existé à la fin de l’opération Pièces jaunes sans que cela suscite la moindre émotion.
    Ces « damnés de la terre », ces « forçats de la faim » qui envoient leurs tweets fielleux, à partir du dernier smartphone équipé 5G, payé avec leurs allocations, me filent la nausée.
    Mais je crains que la campagne électorale qui s’annonce ne soit jalonnée de ce genre de bassesses, pour la plus grande satisfaction de BFM TV, CNews et LCI qui en font leurs choux gras. Il va y avoir de l’ambiance sur les plateaux télé dans les mois à venir !

  5. Comme vous dites, il n’y a pas de quoi fouetter un chat : ce ne sont que les menus plaisirs usuels des Grands de ce monde. Le shah d’Iran a commencé son règne en play-boy et l’a fini dans des banquets, Sihanouk se prenait pour un réalisateur génial et Marie-Antoinette pour une grande comédienne. Sans aller jusqu’aux excès de Louis XV, la République aura quand même connu un Mitterrand et un Félix Faure. On sait ce que Clemenceau a dit lors de l’enterrement de ce dernier. Et puis, de toute façon, après nous le déluge !
    Evidemment, tout le monde ne peut pas consacrer son temps libre, comme les deux derniers empereurs du Japon, aux joies austères de la biologie marine…

  6. Ce n’est pas le problème.
    Le problème, c’est qu’il y a soi-disant une pandémie ultramortelle, qu’il y a eu soi-disant beaucoup de morts, que la France a décidé une ségrégation en privant de droits des citoyens qui respectent la loi à la lettre, que tout le monde porte un masque sauf les nantis (votre question aurait dû être : est-il normal dans une démocratie que les invités ne portent pas de masque et le petit personnel oui), que la crise n’est pas finie au point qu’il faille détenir le pouvoir de continuer cette ségrégation jusqu’en juillet 2022, etc., etc.
    Et dans cette période sombre, le président fait la fête et se donne en spectacle. Que pensent les familles qui ont eu des morts du Covid ou suite à la vaccination (900 potentiels selon l’ANSM), les personnes qui ont perdu leur travail en raison des confinements et des fermetures poursuivies après les confinements, etc. ?
    On commence à parler de très gros dégâts sur la santé, notamment psychique, avec des débuts de neuro-dégénérescence du cerveau en raison de la sédentarité forcée des confinements.
    Le tableau du futur proche qui se dessine avec des pénuries de tous ordres (papier, métaux…), qui conduisent des entreprises à fermer des unités, n’est pas très optimiste.
    Parader en train de faire la fête, c’est dire quoi au peuple qui va subir tout cela bien plus que les nantis (qui ont déjà le droit, on l’a vu à plusieurs reprises, de ne pas porter un masque qu’ils imposent à la population) ?
    Mais quel mépris !
    Qu’il fasse la fête, c’est sa vie privée. Mais qu’il ne la publicise pas. Et qu’il n’utilise pas l’argent des contribuables pour ses sauteries. Il est suffisamment bien payé pour régler les ardoises lui-même.

  7. « Un président de la république peut-il s’amuser ? »
    Ben oui, je veux mon neveu, non seulement il peut mais il doit, il faut !
    N’est-ce pas Coralie Dubost ?
    L’enfumeur de peuple qu’est notre macronescu est dans son rôle de divertissement de sa populaille cocufiée soumise crétinisée.
    Coralie Dubost confirme.
    Pour mieux endormir ces sans dents fumeurs de clopes et de gasoil, crabes de PMU, et les anesthésier afin de détourner leurs regards du grand crime social anti-France qu’il commet en toute impunité :
    Coralie Dubost s’est réveillée l’autre soir.
    L’épuration ethnique et grand remplacement de cette vieille race blanche de souche honnie par une invasion immigration arabo-africaine que leurs dirigeants nous envoie par wagons, cars, bateaux, avions, bien contents de s’en débarrasser dans notre pays poubelle dépotoir à racailles soumis couché collabo islamiste.
    Coralie Dubost : « cachez cette invasion que je ne saurais voir ! »
    L’esclavagisme revu et corrigé par l’UE et ses parrains mafieux au pouvoir en Europe, ses ONG, associations gauchistes, les partis traîtres au pouvoir : LREM chez nous et les complices de ce crime : PS PCF EELV LFI NPA.
    Coralie Dubost, vous êtes remplacée !
    Heureusement, notre macrounet footeux a marqué un penalty l’autre jour, la France est sauvée !
    Et pendant ce temps, l’ignoble, l’odieux fasciste raciste homophobe féminiphobe macho réac Zemmour, joue avec un fusil devant la France entière médusée par ce geste, je cite les journalopes : « irresponsable et pas digne d’un candidat à la présidentielle ».
    MDR ! quelle bande de crétins, ainsi donc Zemmour n’aurait pas le droit de s’amuser lui aussi ?
    Qu’en pense Coralie Dubost ?

  8. Si seulement il pouvait se contenter de faire mumuse au lieu de nous sortir chaque jour de nouvelles âneries ou provocations qui nous pourrissent la vie…

  9. Bonjour Philippe,
    Le priver de son humanité ? En souhaitant qu’il ne s’affiche pas dans des distractions mises en scène ? Je pense que vous plaisantez.
    Son humanité il faudrait qu’il l’affiche en évitant de balancer ses phrases débiles : « traverser la rue pour trouver un boulot… », « travaillez pour vous acheter mon costard… », etc., etc., en prenant des décisions utiles à la population, en évitant le totalitarisme – vous avez certainement vu qu’ils ont voté cette nuit en catimini une loi autorisant les profs, proviseurs… à être informés du statut vaccinal des enfants -, en ne faisant pas des réponses débiles quand on l’interroge sur l’ISF… J’ai le souvenir de cette réponse insolente faite à un retraité qui l’interrogeait sur sa suppression : « ça fait 40 ans que l’ISF existe, avez-vous vu la pauvreté reculer, non, ça ne sert à rien ». Crétin. Ça fait plus de 40 ans que je paye des impôts, dois je arrêter parce que la pauvreté ne recule pas ? L’argent ruisselle quand il s’agit de l’accumuler dans les mêmes poches, ce qui n’est pas le cas, et il ne servirait à rien dans l’effort collectif quand il s’agit de payer des impôts ? quelle rigolade ! Il est sûr que, compte tenu de la gabegie de l’Etat, bouffes, dorures, sénateurs engraissés, députés profiteurs… l’impôt ne sert pas autant qu’il le devrait.
    Je suis curieux qu’il y ait une commission d’enquête sur les conflits d’intérêts liés à la crise covid, avec Pfizer, suivez mon regard, Gilead…
    De quelle humanité nous parlez-vous Philippe ? Il n’en a pas. C’est un petit capricieux totalitaire qui n’a que mépris pour le petit peuple. Son but ? on croirait Ramzan Kadyrov. Quelle honte qu’il nous tienne lieu de président.

  10. Le plus nul d’entre tous, François Hollande, qui nous amuse, pas avec un ballon rond mais avec un livre à pleurer de rire, il fallait l’oser, Pépère l’a fait.

  11. Giscard en son temps jouait au foot, jouait de l’accordéon et jouait au Français moyen un soir de réveillon. Ça ne l’empêchait pas de faire le taf sans sortir une ânerie par semaine. Ce n’est pas un satisfecit ni un éloge, mais un constat.
    Parce que là, on a un gamin qui dit et fait toutes les **** possibles, s’excuse, promet qu’il ne le refera plus avec un air faussement contrit, pour mieux jouer aux allumettes quelques jours plus tard.
    Après le patron de boîte de nuit, le monsieur petites blagues, on a un garnement qui mérite la fessée. Ce n’est même plus indigne, c’est usant à force, ce sentiment d’avoir un président de la République façon IIIe ou IVe République.

  12. Olivier Seutet

    Le président a tout autant le droit de s’amuser que le Gilet jaune qui fait une grillade sur un rond-point de banlieue, le fana de foot qui va admirer son idole indéboulonnable Karim Benzema ou l’auditeur de France Inter qui rigole grassement en écoutant ses humoristes. Le seul bémol est qu’il n’en fasse pas tapage.
    Derrière cette indignation de constater qu’un homme politique puisse aimer, prendre du plaisir, prendre son temps voire le perdre, réfléchir, admirer, pointe l’éternelle envie de celui qui croit que ses droits justifient son incontinence verbale.

  13. « Qu’en pense Coralie Dubost ? »
    Rédigé par : sylvain | 21 octobre 2021 à 09:19
    Il faudrait l’interroger désormais, après l’attaque dont elle a été victime au cours de laquelle elle s’est fait dérober sa Rolex à 12 000 euros et 2 000 euros en espèces, sur l’ensauvagement de notre société…
    https://fr.news.yahoo.com/d%C3%A9put%C3%A9e-coralie-dubost-violemment-agress%C3%A9e-083547479.html?guccounter=1&guce_referrer=aHR0cHM6Ly93d3cuYmluZy5jb20v&guce_referrer_sig=AQAAAJJ3ieHrows5LfVvkCjxRy6Y7WL9kosb_-mO-mCpfgGGKKILa-JVS3a5nwmr86UHowZThBm2Dj144PdiIQny1ImS0I1hdcVe4zBF4gonXLGimyEal8W77zzdjJTK-QxBPrQtn8BvSDbytqtk-U9MQwoE5EGTQw78oJYo9wSMB-jP

  14. « Un président de la République peut-il s’amuser ? »
    Je pense que les prédécesseurs d’Emmanuel Macron ne s’en sont pas privés et ils avaient bien raison.
    La tâche est particulièrement épuisante et il est sain de se prévoir quelques créneaux de détente de temps en temps, sinon c’est la dépression assurée, même si ceux qui ont choisi ce job sont portés par leur ego démesuré.
    Un toutefois qui ne connaîtra jamais ce genre de vertige que confère la position de chef de l’État, c’est Éric Zemmour dont on nous rebat les oreilles du matin au soir dans tous les médias et notamment sur CNews.
    Il suffit d’écouter l’édito d’Olivier Dubosc de ce matin sur RTL.
    Il semble que sa méthode à la Donald Trump, faite d’agressivité et de chiffres sortis de nulle part, ne remporte l’adhésion que d’une tranche de la population bien ciblée : les cathos-réacs.
    Donc MLP n’a pas trop de souci à se faire. Éric comme elle l’appelle affectueusement depuis quelque temps, lui qui affirme à qui veut l’entendre qu’elle ne gagnera jamais la présidentielle, ne gagnera jamais la présidentielle non plus.
    En fait le seul dans la droite radicale qui pourrait avoir des chances, c’est sans doute Robert Ménard. Le seul qui ait les pieds sur Terre. Mais il n’est pas candidat.

  15. Curieux blog qui consacre un billet – parmi tant d’autres – à un chef d’Etat qui s’offre un moment de récréation qui n’indispose que les râleurs patentés. Tandis que pas un mot, jamais un mot, sur les décisions issues de la psychopathie du même, dorénavant largement admise et aux conséquences autrement plus graves, plus dramatiques, pour le peuple de France.
    Qu’on se souvienne du sort réservés jadis aux affameurs de peuples !
    Pour résumer, je dirais que si l’apologie de la « cinglitude » avancée représentait un délit, au même titre que l’apologie du terrorisme, ce billet et partant, ce blog, tomberait sous le coup de la loi. Dieu merci, nos prudes juristes ont les leviers sélectifs autant que répressifs merveilleusement huilés et à géométrie infiniment variable…

  16. @ sbriglia
    « Qu’en pense Coralie Dubost ? »
    Rédigé par : sylvain | 21 octobre 2021 à 09:19
    « Il faudrait l’interroger désormais, après l’attaque dont elle a été victime au cours de laquelle elle s’est fait dérober sa Rolex à 12 000 euros et 2 000 euros en espèces, sur l’ensauvagement de notre société… »
    Ce qu’elle répondrait avec son arrogance, son mépris qui s’affiche sur son visage de précieuse ridicule bobo plumes au c*l ? :
    Tout simplement les slogans débiles ad nauseam islamogauchistes macroniens qui tournent en boucle dans leurs merdias :
    « C’est l’extrême droite qui véhicule la haine raciste, c’est Zemmour ce facho, ce raciste qui jette de l’huile sur le feu 🔥
    LOL
    Aux suivants !

  17. Robert Marchenoir

    J’ignorais ce nouvel épisode. Les gens ne savent pas ce qu’ils veulent. Quant le président joue au foot, il abaisse la fonction. Quand il reste dans son bureau, il est hautain et il méprise le peuple.
    Les Français dont « le frigo est vide à partir du 15 du mois » ne font jamais la fête, bien sûr. Ils ne se déhanchent jamais sur de la musique idiote. Ils portent un cilice et lisent la Bible tous les matins à l’aube.
    Le soir de sa défaite à l’élection présidentielle, Marine Le Pen aussi s’est « déhanchée » en musique. On le lui a assez reproché, d’ailleurs…
    Dans de nombreux pays, les chefs d’État donnent de leur personne de cette façon. Participer symboliquement à différentes activités populaires est censé manifester l’intérêt des dirigeants pour leurs électeurs, et les faire apparaître simples et abordables.
    Présidents et Premiers ministres plantent des arbres, donnent à manger aux bêtes, se mettent dans des fauteuils roulants pour participer à des compétitions sportives de handicapés… Il y a même des candidats non candidats à la présidence qui pointent des fusils de précision vers des journalistes.
    Éric Zemmour s’est planté, sur ce coup-là. Il a voulu faire son Vladimir Poutine. Seulement, si Poutine se fait volontiers photographier avec des armes à feu dans différents salons militaires, il ne commet pas la sottise de les braquer vers qui que ce soit…
    N’importe quel redneck américain sait qu’on ne pointe jamais une arme vers quelqu’un, même si l’on sait qu’elle est déchargée ; sauf si l’on est prêt à faire feu… Remarquez, dans un pays où même les policiers jouent à ce jeu de c…, et s’entretuent en conséquence…
    Donc on ne va pas nous casser les pieds avec Macron qui tire un penalty… surtout quand il marque !
    ______
    @ Jérôme | 21 octobre 2021 à 09:50
    « J’ai le souvenir de cette réponse insolente faite à un retraité qui l’interrogeait sur sa suppression : ‘ça fait 40 ans que l’ISF existe, avez-vous vu la pauvreté reculer, non, ça ne sert à rien’. Crétin. Ça fait plus de 40 ans que je paye des impôts, dois je arrêter parce que la pauvreté ne recule pas ? »
    Oui. Bien sûr.
    On en tient un, là. Un beau socialiste qui aime tellement payer des impôts, qu’il voudrait que les autres en payent encore plus.
    Les pays où il y a moins de pauvreté que chez nous sont ceux où l’État coûte moins cher, où la fonction publique est plus restreinte, où les impôts sont en conséquence plus modérés, et où il n’y a pas d’impôt sur le capital, quasi-exclusivité française. Est-ce si difficile à comprendre ?
    « On croirait Ramzan Kadyrov. »
    Vous racontez absolument n’importe quoi. Le président islamiste de la province russe de Tchétchénie torture ses opposants de ses mains, les oblige à se filmer en train de se sodomiser eux-mêmes avec une bouteille et les assassine à tour de bras, y compris en France.
    Comparer Macron à Kadyrov est du délire pur et simple.

  18. « Un président de la République peut-il s’amuser ? »
    Évidemment non !
    Réponse brutale et simpliste à une question directe, ça m’arrive souvent et après j’explique.
    Celui qui a le pouvoir n’est pas un homme comme les autres, et donc n’a pas les mêmes droits ni les mêmes devoirs. Il a moins de droits et plus de devoirs… éthiquement parlant !
    Tout individu qui a des responsabilités intellectuelles, et le pouvoir en est une majeure, doit nécessairement avoir des moments où il prend du champ par rapport aux problèmes.
    C’est une situation bien connue, où bien souvent dans ces moments de vide apparent, les solutions apparaissent quand elles demeurent ninvisibles dans l’action ou la réflexion directe.
    Il y a un travail en arrière-plan du cerveau qui s’occupe de résoudre les problèmes que le conscient ne peut maîtriser. C’est souvent dans le cas de rêves éveillés que cela apparaît, ou dans certains cas limites, de rêves endormis. Certaines grandes découvertes scientifiques ont été le résultat de ce travail inconscient en arrière-plan.
    Mais ce travail de maturation que tout intellectuel créatif connaît, se fait sans convoquer les médias et sans se donner en spectacle.
    Le problème n’est pas dans la détente, il est dans le narcissisme perpétuel que pratique le président, et qui au lieu de passer « du grave au ludique », comme le dit le billet, passe du grotesque au grotesque, en essayant sans succès de passer par la case sublime, comme la photo du précédent billet le montre, mais le sublime à contre-emploi n’est que grotesque.
    Victor Hugo a écrit une pièce de théâtre qui fut censurée à son époque, intitulée « Le Roi s’amuse ».
    Le personnage principal de la pièce est le bouffon du roi, Triboulet, à la double personnalité, ridicule, narcissique par sa volonté de se mettre en avant, et aussi faisant preuve d’un grand amour paternel.
    Si on remplace l’amour paternel par l’amour conjugal que Macron semble porter à Brigitte, il apparaît tenir le rôle de Triboulet dans cette République, avec son narcissisme exacerbé et ses propos qui contredisent ceux de la veille et parfois plus encore, ceux du lendemain.
    Et là c’est peut-être le rêve éveillé de Macron qui parle, mais c’est un cauchemar pour l’auditeur qu’est le Français moyen.

  19. Il faut imaginer le pékin du coin qui apprend qu’un couple se trimballe avec 15 000 € de colifichets.
    Je sais, après tout ils ont les moyens, ils le méritent, mais ce qui est sans doute le plus cocasse est qu’ils ne sortaient pas de la cafétéria de Basso-Cambo, le couple Coralie Dubost, pour le « ressenti » ils en ont humé les effluves réelles, au fond l’apprentissage de la vie d’en bas, les Flambard qui font notre beau pays, les Gauvain de nos vies.
    Basso-Cambo, que du vécu ! Mais c’est une autre histoire… Ils vont retrouver sans doute plus vite ces petites frappes et la quincaillerie que mon instrument de musique dont je n’ai jamais reçu de nouvelles du commissariat et dont l’ADN avait été relevé.
    J’attends toujours, j’ai chassé pendant des mois sur Internet, j’y ai mis tout mon savoir de mon côté, en vain.
    Je n’ai jamais relancé en pensant que l’on me tiendrait au courant, ce n’était pas le scooter du fils de Sarko.
    Alors, que le Président s’amuse pourquoi pas, qui s’intéresse vraiment à ce type d’événement pour « bobitos parigots » ? Un milieu de privilégiés qui ne ressemble en rien aux industrieux et industriels de notre pays, du Hidalgo dans le texte, du parisianisme de poulailler.
    EZ est violent, on m’a volé un instrument violemment, tout le reste est littérature.
    Le ressenti c’est celui du peuple dirait Mongénéral, il a eu raison de s’affranchir des partis pour la légitimité d’un pays.
    Il y avait du sang sur la vitre brisée du véhicule, dans le coffre aussi car ils se sont blessés en brisant la petite vitre arrière.
    J’espère toujours un coup de fil, un peu comme dans les cold case.
    À la Lanterne il y a des courts de tennis, le luxe à bas bruit pour s’amuser, et pourtant… Un monde sépare les aspirations des Français avec celles des élites, s’amuser pourquoi pas, mais pour de vrai, j’ai l’impression de voir un gamin qui court après ses rêves et comme il est Président, il en a les moyens.
    Flambeau s’en fiche éperdument, ce qui compte pour lui c’est sa peau avant la chemise.
    Le terrain de jeu de Mongénéral était la mappemonde, Anquetil et ses records, le public populaire, celui de la clope, de la  » tomate » ou de la « feuille morte », celui aussi de la recherche… Mais ce serait trop long ici.
    Emmanuel Macron. «J’ai trouvé que c’était un moment formidable avec beaucoup d’affect et beaucoup d’émotion, confie le journaliste au Progrès. Je l’ai remplacé quelques minutes avant la fin du match parce que je trouvais ça sympa de le faire sortir.»
    Un monde artificiel, un archipel parmi celui qu’est devenu notre pays, c’est du bobo pur jus pour privilégiés qui ne connaissent que les pelouses feutrées de notre pays de l’entre-soi.
    Christian Bréchot a dit que nous étions un pays de « gâtés », pourvu que ça dure.

  20. Mon bon coeur légendaire vous offre un petit cours de racisme sur ces races qui n’ existent pas et que c’est raciste de dire qu’elles existent.
    Ce n’est pas long et c’est gratuit, profitez bien de ma générosité.
    Parler de racisme, implique de dire qu’il existe des races, ce qui est raciste !!
    Traiter quelqu’un de raciste confirme l’existence de races qui n’existent pas.
    Or, l’islamogauchisserie interdit de parler de races puisqu’elles n’existent pas selon leur idéologie nauséabonde.
    Donc quand Zemmour se fait traiter de raciste par les fachos islamogauchistes haineux, c’est raciste, tous ses ennemis sont donc bel et bien racistes.
    Zemmour est donc victime de racisme de la part de la race islamo facho gauchiste qui existe bel et bien.
    Perso je suis fier d’être de race blanche, de race catho, de race hétéro, de race antigauchiste wok et de race zemmourienne, the king of my race !
    Houlà mais c’est raciste tout ce que j’ai dit ! Caramba !

  21. Bien sûr que ce président a le droit de se détendre comme tout un chacun, d’occuper ses loisirs et ses vacances à faire du sport (tennis, foot, vélo, natation, ski…), d’écouter de la musique, danser, jouer d’un instrument, aux échecs, etc.
    Et nul ne songerait sérieusement à lui dénier ce droit !
    En réalité ce qui en choque (ou horripile) beaucoup est donc moins que Macron « s’amuse » comme vous dites, que le fait qu’il se montre pour tout et n’importe quoi jusqu’à l’overdose, la saturation… Une surexposition qui veut capter toute la lumière et finit par devenir insupportable ! D’autant plus en période préélectorale où ses manoeuves de séduction à l’égard de certaines population et pour remonter dans les sondages ne trompent que les gogos !

  22. « Un président de la République peut-il s’amuser ? »
    Bon sang, mais c’est bien sûr, la réponse est « oui »: demandez à Hollande, le pourfendeur de Macron. Hollande s’amusait bien en enfourchant une moto, pour rejoindre sa copine en essayant d’être discret.
    Quant au futur président qui voudrait faire de l’humour en brandissant une arme vers des journalistes, il se plante complétement. On se demande s’il peut encore être pris au sérieux. Ceci d’autant que, selon lui: Marlène Schiappa est une imbécile, Duhamel est malhonnête, Ruth Elkrief est folle… etc.
    Sa dégringolade approche.

  23. Je m’interroge sur la vie au quotidien de nos très hautes et très chères autorités, vivre dans un palais de la République certes lambrissé et très haut de plafond, ça ne me fait pas beaucoup rêver et je peux comprendre que cette vie bourgeoise mais monastique limite les candidats,
    J’imagine la conversation entre fromage et dessert : « si tu y vas, c’est sans moi ». Une personne surveillée de près à l’intérieur d’un bâtiment c’est aussi la définition de la prison. Respirons car il existe aussi une prison de vacances, « La lanterne », établissement joliment décrit dans La Garçonnière de la République d’Émilie Lanez, on y apprend plein de choses.
    Bref, nous aimerions tous des autorités qui vivent comme tout un chacun, les voir promener leur chien, prendre le train comme tout le monde, se dispenser de tout ce bazar lorsqu’ils se déplacent en province.
    Qu’en pense Olof Palme ?

  24. xavier b. masset

    Il a une belle conduite de balle, même si elle est un peu archaïque, ses appuis, bien campés, rappelleraient ceux d’un joueur de la Mannschaft de 1974, période éliminatoires.
    Du solide, donc, du viril qui ne manque jamais de faire un petit signe au style camp.
    Même pieds aimantés d’un ballon, il n’oublie pas de faire l’homme sociétal.
    Métonymique jusqu’au bout des orteils dévorant de baisers les souris infirmières qui courent dans l’herbe encolérée, épuisée.
    On aurait parié que son pénaltoche paresseux venait d’ailleurs, une lente Panenka dépouillée de toute tricherie et déception, comme un ralenti des années septante commenté par Pierre Cangioni, tout est de l’ordre du millésime chez lui, même son timing, son tir est une caresse, une offrande aux vignettes d’un passé que plus rien n’engazonne, dont le périmètre d’évolution ne sera jamais le sien.
    Le temps a beau jeu de s’être arrêté, il continue de glisser sur l’erre de son propre tempo.
    Une éternelle première (en-même)-mi-temps, sans qu’on ne sache ce qu’il retourne des 45 autres minutes.
    La mode des joueurs qui marchent mais qui marquent quand même, par on ne sait quelle opération, a trouvé un nouveau champion.
    Le mur adverse est tombé, Sparwasser au musée, la DDR au fond des poubelles de l’Histoire, le terrain social est à lui, « Ici, c’est Pâris », chantent les supporteurs du Parc des Princes grecs, jamais en retard d’un pléonasme.
    Le ludus de la dette est chose trop importante pour ne pas la laisser à des joueurs de casino du genre bruxellois.
    Tous se rallient au chevron inversé de couleur rouge imprimé sur sa poitrine ensanglantée.
    Des pièces blanches en magnésium, qu’on ne trouve plus dans les ateliers ni dans les concessions, tombent de ses poches comme par miracle.
    Le chevalier Desailly les ramasse et les lui remet.
    Dieu, que le football à Azincourt est joli !
    Short porté comme un hakama de maître de iaidō, il serait parfait muni de jambes arquées à la Garincha – bien qu’il possédât déjà un physique à la Messi, avec un bassin très près du sol -, idéales pour les doubles contacts et les petits ponts selon les circonstances.
    M. Giscard d’Estaing surprit beaucoup plus dans le même numéro.
    Ses déplacements comme sur coussins d’air, son jeu de tête monté sur ressort, mains collées le long du corps, faisaient penser à une idole phallique découvrant le référentiel bondissant pour la première fois, cela fit rire dans les chaumières du champ socialiste, même si tous constatèrent in petto la sincérité de la dépense physique, déjà offerte sur les pistes de Courchevel, avec un en plus, une vue sur les vestiaires, séance télévisée que M. Macron tint pour sa part à écourter, on l’attendait à Crécy pour le match retour, une autre histoire à l’envers, sans fin.

  25. « Un président de la République peut-il s’amuser ? » (PB)
    Aujourd’hui c’est de son âge, mais avec 24 ans de retard. Une adolescence perdue ne se rattrape plus, alors il compense par ce qu’il aurait fait mieux s’il n’était pas à l’Elysée. Brigitte, avant de le biberonner aurait dû le savoir.
    https://www.youtube.com/watch?v=njg-l1Fhycc
    Il y a quatre ans, Christophe Castaner avait affirmé que Brigitte est un élément de stabilité pour Emmanuel.
    Ah oui et comment ça ? C’est elle qui lui sert de béquille pour marcher ?
    Ce n’est pas très flatteur pour un président de la République et chef des armées. Ce n’est déjà pas glorieux depuis quatre et demi, alors sans elle ça veut dire que ça pourrait être pire ? Comme la fête de la musique à l’Elysée, tous des disjonctés et en transe pour ne pas dire très vulgaires, ajoutés à ceci ses selfies honteusement affichés avec les deux bounty à l’huile de palme au doigt d’honneur, et dont l’autre connu de la police pour trafic de drogue ? (Quelle horreur !)
    Ça vous plaire. Le lien qui suit résume une excellente analyse sur E. Macron. Que du vrai.
    https://www.youtube.com/watch?v=QdDw1GHuigA

  26. Bien sûr qu’un Président a le droit de se distraire, voire de s’amuser car il travaille dur. On a vu des Présidents – sauf de Gaulle – photographiés en vacances, lisant (Pompidou), faisant du vélo (Sarkozy) et même du scooter (devinez qui). Mais le problème, c’est l’homme Macron et son exhibitionnisme ou plutôt sa façon permanente de se mettre en scène. Ce n’est pas un Président, c’est un acteur qui endosse un rôle destiné à plaire à un public donné. Il pense ainsi être plus près d’un peuple qu’il ne connaît pas et pour lequel d’ailleurs il a le plus profond mépris.
    Certains disent que c’est un caméléon, mais pas seulement. Il est un produit universel que tout le monde doit acheter. Les Français aiment le foot, je vais leur jouer Macron footballeur. En plus ça va valoriser l’oeuvre charitable de ma femme. Que demander de plus.
    Quant à la fiesta qui a suivi le match, une chose m’a étonnée et choquée, c’est le nombre de participants. Comme beaucoup, sans doute à tort, je pense que les 50 000 € ramassés pour les Pièces jaunes sont passés en frais de bouche et de réception. Sinon, c’est le contribuable qui a payé la note.
    En fait, les Français ont de plus en plus conscience que Macron fait mal son travail de Président. Et c’est cela qui a provoqué l’indignation que vous avez constatée et déplorée. Le tout dans un contexte défavorable où la vie devient de plus en plus chère et où beaucoup de gens doivent se serrer la ceinture et sacrifier les distractions.

  27. https://youtu.be/5PB0TG7QNXU
    Une grande reine qui se réjouit avec une spontanéité de gamine et un naturel touchant, eu égard à son âge (près de soixante-dix ans à l’époque) et sa fonction, alors qu’elle était déjà de longue date une icône mondiale…
    Et sans se soucier le moins du monde des photographes.
    Voilà ce que c’est que la classe, la vraie ! Sans cinoche et surexposition !
    Vive la cavalerie et…
    God save the Queen !

  28. @ Tipaza | 21 octobre 2021 à 13:49
    « Réponse brutale et simpliste à une question directe, ça m’arrive souvent et après j’explique.
    Celui qui a le pouvoir n’est pas un homme comme les autres, et donc n’a pas les mêmes droits ni les mêmes devoirs. Il a moins de droits et plus de devoirs… éthiquement parlant !
    Tout individu qui a des responsabilités intellectuelles, et le pouvoir en est une majeure, doit nécessairement avoir des moments où il prend du champ par rapport aux problèmes. »
    La réponse est effectivement brutale et simpliste. Mais je suppose que c’est pour satisfaire votre art du contre-pied, votre culture du paradoxe, voire votre goût de la provocation.
    Certes un président n’est pas un homme comme tout le monde, mais il reste malgré tout un homme. Et il est parfaitement en mesure de se consacrer à ses devoirs sans pour autant sacrifier ses moments de loisirs.
    Simple question d’hygiène mentale.
    Un président qui ne s’amuserait pas, quel ennui pour ses concitoyens !

  29. Claude Luçon

    @ sylvain | 21 octobre 2021 à 14:5
    « Perso je suis fier d’être de race blanche, de race catho, de race hétéro, de race antigauchiste wok et de race zemmourienne, the king of my race ! »
    Vous oubliez « de race gaffeur » !
    Qu’on sache, Zemmmour n’est toujours qu’un journaliste parmi tant d’autres même s’il se pense vastement au-dessus des autres, il n’est pas encore candidat ce qui ne l’empêche pas de faire deux gaffes l’une après l’autre :
    1. il pointe un fusil sur un homme,
    2. il insulte, dans la foulée, une ministre déléguée de la République,
    et enfonce même le clou en traitant un journaliste d’imbécile.
    En fait quand on l’écoute, quand on se donne le mal d’étudier qui et quoi est l’homme en plus d’écouter ses mots, il est clair qu’il nous prend tous pour des imbéciles.
    Un candidat possible à la présidence dont on pourrait résumer le slogan politique à :
    « Votez pour moi race d’imbéciles ! »
    Plagiant Mitterrand sur ses futures affiches électorales il pourra écrire : « L’insolence tranquille ! »

  30. @ Achille | 21 octobre 2021 à 18:07
    Si vous m’avez lu complètement, vous aurez remarqué que je ne mets pas en cause l’existence de périodes de détente indispensables pour quelqu’un qui a des responsabilités de haut niveau.
    À vrai dire tout le monde a besoin de périodes de détente à sa mesure, puisqu’il paraît que nous atteignons tous notre niveau de Peter.
    Ce que je mets en cause c’est la médiatisation qui en est faite par le président, avec la volonté d’en faire un rideau de fumée pour dissimuler des décisions importantes.
    La personnalisation du pouvoir qui tend à devenir de plus en plus importante en France sous l’impulsion de Macron.
    Trouvez-vous normal que les médias soient convoqués pour un match de foot, où le président place un penalty parce que le gardien n’a pas réagi avec la vivacité voulue, (si, si) et que par contre les décisions du Conseil de défense sanitaire soient classées secret-défense et donc qu’il n’y ait pas le moindre compte rendu des débats ? Mais les décisions prises sont impératives sous peine de sanctions !
    Si Macron est réélu, ce qui est probable malheureusement, nous allons directement vers une démocrature camouflée en État de droit de la pire espèce.
    Enfin je suis surpris par votre dernière phrase :
    « Un président qui ne s’amuserait pas, quel ennui pour ses concitoyens ! »
    Vous avez une drôle de conception de la représentation symbolique du pouvoir.
    On a comparé Macron à Napoléon, ce dernier a été victime d’attentats qui ont tué, même si lui a été épargné, alors que Macron n’a reçu qu’une gifle.
    Vous mesurez la distance symbolique j’espère !

  31. Michelle D-LEROY

    « En réalité ce qui en choque (ou horripile) beaucoup est donc moins que Macron « s’amuse » comme vous dites, que le fait qu’il se montre pour tout et n’importe quoi jusqu’à l’overdose, la saturation… » (Axelle D)
    Pas un mot à ajouter ou à retrancher, car c’est le problème depuis quatre ans et demi et là avec la campagne électorale qui a commencé, c’est effectivement l’overdose.
    Emmanuel Macron souvent méprisant et arrogant par des attitudes ou des petites phrases telles que « qu’ils viennent me chercher », est un provocateur. Flattant un jour une catégorie pour la fustiger le lendemain. Les Français sentent cela et quoi qu’il fasse maintenant, ils le soupçonnent d’avoir une arrière-pensée.
    Si certains Français ont été agacés par Macron joueur de foot ou dansant à l’Elysée, c’est peut-être parce que cela leur paraît faux et surtout récupérateur. Récupérateur d’électeurs un jour avec des hommages, un autre en distribuant avec son « quoi qu’il en coûte », un autre encore en s’amusant comme un Français ordinaire au foot et en dansant dans une boum. Rien ne semble laissé au hasard.
    Macron c’est un peu l’arroseur arrosé. Espérons qu’il ne soit pas réélu, un peu d’apaisement dans l’efficacité nous fera le plus grand bien.
    Nos anciens avaient pour adage « pour vivre heureux vivons caché »… sans doute trop ancien pour notre jeune insolent.
    Quant au vol à l’arraché dont a été victime Mme Dubost, députée macronienne, cela va au moins démontrer à une élu LREM que l’insécurité n’est pas juste un vague sentiment dans la tête d’extrémistes, mais bien une réalité.
    Par ailleurs cette histoire révèle aussi qu’il n’y a pas que les gros beauf qui utilisent encore de la monnaie sonnante et trébuchante. Car pendant le confinement c’était les conseils des modernistes à la population : « servez-vous du paiement dématérialisé » !
    Alors Coralie Dubost, le modernisme ? Car 2000 € quand même dans son sac à main ça fait beaucoup, non ?
    Là encore celui qui a du mal à finir ses fins de mois va y voir encore une vraie différence avec lui.

  32. Grâce à Zemmour, le lexique bobo islamogaucho montre les limites de son contenu…
    Ces inénarrables gauchos au sujet de Zemmour : « Retour aux heures les plus sombres de notre histoire »…Lol…!!
    C’est périmé ça mes pôv’. Ça fait rigoler…ça se porte plus…
     
    Auprès de gens qui pour les trois quarts de la population doivent baisser les yeux pour pouvoir entrer sains et saufs chez eux et ce devant des racailles de 15 piges qui se mettent à dix pour les tabasser et les taxer d’un clope… « Les heures sombres », ils les vivent chaque jour au quotidien face aux délinquants dealers racailles, à cause du laxisme ambiant islamogauchiste macronien complice.
    Insécurité criminelle record encouragée et générée par cette gauchisserie lâche veule et incompétente depuis plus de 20 ans et islamisée aujourd’hui.
    Des guignols ces islamogauchocialos collabocialos.
    Du brassage d’air…
    Heureusement, Zemmour dénonce jour après jour cette crapulerie facho islamogauchiste qui tente en vain de le faire taire.

  33. @ Tipaza
    « Celui qui a le pouvoir n’est pas un homme comme les autres, et donc n’a pas les mêmes droits ni les mêmes devoirs. Il a moins de droits et plus de devoirs… »
    Exactement.
    En toute rigueur, il devrait même faire le sacrifice de sa personne à la France.
    C’est aussi pour cela que les tapis de cérémonie sont de couleur rouge.

  34. Michelle D-LEROY

    Curieusement, en écoutant le Premier ministre ce soir avec son chèque carburant toujours pour les mêmes… je ressens comme une acrimonie vengeresse !

  35. @ Michelle D-LEROY | 21 octobre 2021 à 19:59
    Merci.
    Et permettez moi d’ajouter en lisant votre commentaire suivant relatant les promesses mirifiques de Castex concernant l’aménagement de la hausse du carburant pour près de quarante millions d’automobilistes (une manne tombée du ciel), si elles ne s’apparentent pas à de la récupération grossière de voix par corruption honteuse, alors qu’est-ce que c’est ?

  36. @ Tipaza | 21 octobre 2021 à 19:43
    « « Un président qui ne s’amuserait pas, quel ennui pour ses concitoyens ! »
    Vous avez une drôle de conception de la représentation symbolique du pouvoir.
    On a comparé Macron à Napoléon, ce dernier a été victime d’attentats qui ont tué, même si lui a été épargné, alors que Macron n’a reçu qu’une gifle.
    Vous mesurez la distance symbolique j’espère ! »

    On a failli avoir comme président de la République Edouard Balladur, Lionel Jospin, Alain Juppé. Avec eux peu de chance de les voir jouer au football, faire du jet-ski, ou encore danser sur l’air de « I will survive ! ».
    Certes avec François Fillon qui a raté le coche de justesse en 2017, on aurait pu le voir piloter une Formule1 ou participer aux 24H du Mans.
    Il est bon qu’un président s’échappe parfois du protocole un peu guindé dû à sa fonction. On a assez reproché à EM de se prendre pour Jupiter.
    J’aime bien quand le premier des Français va à la rencontre de ses concitoyens en toute simplicité. C’est parfois risqué, c’est vrai. Il risque de se prendre une gifle ou un œuf punais. Mais ça le rend plus accessible.
    Même le Général ne négligeait pas les bains de foule.
    —————————————————-
    @ Exilé | 21 octobre 2021 à 20:13
    « En toute rigueur, il devrait même faire le sacrifice de sa personne à la France. »
    Un peu comme Pétain en somme. Vous n’allez pas nous la jouer à la Zemmour quand même ! 😊

  37. Plongés dans le parallélisme de mon pur sang – il faut savoir que cela se joue à + ou – 4′ ce qui mérite toute ma concentration -, j’ai capté, « entre deux », notre hôte qui ne comprenait pas pourquoi les hôtesses du Tour de France étaient à demi-supprimées au nom de la parité.
    Puisque l’on est dans le sport je me permets d’y glisser cette réflexion.
    Le Tour est la France d’en bas contre ces « woke », ces cinglés, ces cintrés du bulbe, qui ne comprennent pas qu’un bouquet est remis par des jeunes filles. Depuis plus de 100 ans que le vélo existe, c’est la bise au vainqueur, sourire en plus avec les fleurs, le bonheur au bout, juste pour le plaisir du vainqueur et sans doute de la porteuse de bouquet.
    Les Ritals sont quand même moins c*ns que nous, ils aiment le vélo, les Ferrari et les starlettes, la Riviera et son soleil et les filles sur les podiums.
    Nous devenons fous, les Italiens continuent et contribuent à leur patrimoine, au pays de Vinci on résiste:
    https://i.goopics.net/6211po.png
    C’est bien en 2021, c’est écrit dessus, et des imbéciles pour amputer l’essence de l’exploit, la beauté gratuite juste pour quelques secondes fugitives mais pour l’éternité, et des… féministes de… (vous compléterez sans effort) qui pourrissent tout ce qu’elles ont peur de toucher, des frustrées de l’âme et de la peau.
    Pensez-vous qu’elle était malheureuse ? Il faut l’esprit gangrené de ces minorités pour écraser la vie de tous :
    https://i.goopics.net/nnz2i0.png
    Entre la « cancel culture » et tous les délires associés, nous allons crever de bêtise et l’imbécillité au pouvoir pour finir de mettre le dernier clou du cercueil d’un monde qui va disparaître, celui de la bonhomie, de la joie simple, et de la casquette en papier.

  38. L’annonce de Jean Castex c’est de la poudre de perlimpinpin.
    Une indemnité pour l’année entière de seulement 100 euros pour acheter une voix ? Ça représente 5 cafés par mois à payer au bar du café. Ce n’est plus de la corruption, c’est une miette de la mie de pain lancée aux sans dents.
    M. le Financier Bruno Le Maire, au secours ! Quoi qu’il en coûte, débloquez la machine à sous avant l’ouverture des urnes. Le bon Dieu vous le rendra, enfin plutôt les électeurs je veux dire.

  39. Gloire à Zemmour the King qui survole de son plus beau sourire les hordes et meutes des crapauds puants gluants haineux fachos islamogauchistes inquisiteurs collabos traîtres à la France.
    Saluons Zemmour et tous ces vrais Français patriotes qui se rallient à sa cause pour défendre le pays mis sous le joug de l’islamo gauchisme LGBT wok qui veut détruire notre pays, sa race, sa culture, son histoire, sa religion.
    Zemmour est un héros des temps modernes, il dénonce avec courage les thèses fascistes extrémistes islamogauchistes, ce nazislamisme raciste soutenu par toutes les gauchisseries collabos soumises à leurs bourreaux islamistes qui ont mis la France à genoux :
    Le grand traître Macron, les LREM LR PS PCF EELV LFI NPA coupables d’un crime d’Etat contre le peuple français en voulant l’épurer ethniquement, programme macronien du grand remplacement.
    Nous subissons les heures sombres de l’occupation islamiste criminelle orchestrée par l’UE, Macron Merkel et alliés.
    Un grand bravo à Zemmour qui le dénonce haut et fort malgré les menaces de l’inquisition islamo fachogauchiste lancées contre lui.

  40. Même les plus équilibrées ressentent une acrimonie vengeresse.
    Au sacrifice exigent les exilés.
    Zemmour met en joue les journalistes et le suprémaciste conforté démontre que le racisme n’existe pas.
    La pénurie menace, et la révolte sociale gronde au peuple de petits rois qui voudraient bien s’amuser comme des nababs, pour mieux oublier que quatre milliards et demi de leurs congénères n’ont pas accès à des toilettes dignes de ce nom.
    Chauffage et jet d’eau chaude quotidien, la voiture et le lave-linge, deux cents esclaves par personne en joule humain sert le Français moyen, et nous voudrions savoir ce que sera demain, accusant le monarque de nos contradictions, de nos désirs d’avoir capables de ne pouvoir accéder a l’être qu’en réclamant décapitation, révolution, consommation, pour mieux s’assurer de notre désertion de la civilisation, laissant le soin aux incendiaires de désigner la différence qui serait responsable de cette décolonisation de nous-mêmes.
    Brûle donc le président, assassine le musulman, pends donc ce nègre, manant, gaze le juif et viole les enfants !
    Danse la carmagnole, France, tout plutôt que de voir ce que tu auras raté définitivement, incarner l’épouse du cantique à l’heure de la plénitude, habiter l’immense édifice de la révélation fraternelle, remettant aux poètes et aux savants de l’avenir avec l’analogie l’inépuisable clef de la découverte, incarnant pour l’Humanité l’heure où la Vérité appuyée sur la Raison se tourne vers l’Amour qui l’interroge avec un visage incontestable, le bois de la croix seul à même d’écarter l’ennemi que tu es pour toi-même.

  41. Jean-Paul Ledun

    @ Wilfrid Druais
    Vous ne devriez pas écrire, hic ! sous l’influence de l’alcool hic !
    Vous divaguez… (double hic).
    Le numéro de téléphone des alcooliques anonymes
    est dans l’annuaire. 🙂

  42. Michel Deluré

    « Un président de la République peut-il s’amuser ? »
    Après tout, pourquoi pas ? N’est-il pas un homme comme les autres même si sa fonction, elle, est unique et impose certaines contraintes, certains devoirs ?
    Le problème réside beaucoup plus dans la médiatisation, souvent non dénuée d’arrière-pensées, de ces amusements présidentiels. L’amusement pour certains s’affiche, pour d’autres il se fait beaucoup plus discret, tout dépend de la nature de cet amusement. Mais cet amusement du prince, qu’il soit affiché ou discret, une réception à l’Elysée ou quelques heures d’hélicoptère pour aller retrouver sa maîtresse, en est-il pour autant pour le contribuable que nous sommes plus indolore dans le second que dans le premier cas ?
    Et puisqu’il est question d’amusement, celui du Président en exercice est-il finalement plus choquant que celui d’un supposé candidat à cette même fonction qui lui joue avec des armes bien réelles ? Mais pardon, nous sommes des imbéciles, dans ce dernier cas il s’agissait simplement d’humour !

  43. Un président de la République peut-il s’amuser ?
    Mais enfin ! Non, évidemment ! On t’a élu, c’est pour en « chier ».
    Ça rigole pas la République citoyenne des Parfaits.
    D’autres qui s’amusent bien : c’est Eric Z. qui vise et Alec B. qui tire et qui tue.

  44. @ Michelle D.LEROY
    « Curieusement, en écoutant le Premier ministre ce soir avec son chèque carburant (…) »
    Si M. Castex en est réduit à devoir signer des chèques pour tenter de calmer les fauves, c’est le signe que quelque chose ne va pas dans sa politique énergétique, certes héritée de ses prédécesseurs mais qu’il n’a rien fait pour corriger.
    Sans ignorer le contexte international actuel et sa tendance à la hausse des matières premières, il faut tout de même reconnaître que le niveau de taxation démentiel des produits pétroliers en France n’arrange pas les choses en temps de crise.

  45. @ Jérôme
    « Parfois je me demande si vous ne buvez pas plus que moi. »
    Aliocha ne boit probablement pas beaucoup. Il excite les sentiments xénophobes pour prétendre les combattre:
    « Brûle donc le président, assassine le musulman, pends donc ce nègre, manant, gaze le juif et viole les enfants ! » — Aliocha
    La vieille technique du pompier pyromane. Qui lui permet de désigner une population, ses opposants intellectuels, à la vindicte. À peu de frais.
    Message sous-jacent: si on est en désaccord avec lui, c’est qu’on veut gazer des juifs. Grand classique.
    Ce qui est sidérant, c’est que ce type de propos ne suscite pas d’opposition claire.

  46. Hors sujet, mais fait partie de l’amusement des grands de l’UE, alors…
    L’Union européenne, « sans Angela, c’est comme Paris sans la Tour Eiffel », a déclaré Charles Michel, le président du Conseil.
    Où l’on peut conclure sans trop se tromper que ce brave homme a des problèmes d’astigmatisme qu’il devrait corriger au plus vite 😉

  47. hameau dans les nuages

    @ Michel Deluré | 22 octobre 2021 à 09:13
    Vous avez raison. On ne pointe jamais une arme même non chargée ou alors le canon vers le bas a minima.
    Mais a contrario cela démontre aussi qu’il n’est pas le tueur sanguinaire expérimenté avec de sombres projets. Dans n’importe quel stand de tir il serait recalé.
    À ce propos vous savez que justement beaucoup de stands de tirs font actuellement le plein avec de nouveaux adhérents ?
    Nous allons vivre une époque formidable.

  48. Les gouvernants aiment-ils le sport ? En tout cas, ils aiment à se donner en image tels IAD https://m.youtube.com/watch?v=MicociKnptI… et leurs thuriféraires espèrent toujours un retour de cette forme de soumission, quand il ne s’agit pas du prix à payer pour des privilèges déjà acquis.
    La cour de Louis XIV avait bien obligation d’assister à des moments très divers de la vie « ordinaire » du roi. C’est bien le moins qu’on puisse faire si on escompte l’octroi de quelque charge (on dirait délégations de service public aujourd’hui) ou de deniers publics (marchés souverains).
    EM connaît ses classiques ! Rien de nouveau sous le soleil.

  49. @ stephane | 22 octobre 2021 à 12:15
    Vous pratiquez le bistouri comme pas un. Je vous lis toujours.
    Certes, il y a chez sylvain un cocktail Cyrano/ Quichotte, un mélange qui nous plaît, nous Français, je remarque qu’il reçoit ici peu de critiques, nous n’osons pas le dire, mais c’est un peu de nous ce sylvain.
    Ce bruissement d’épées, algarades interminables, mousquetaire en flamme, mises en demeure avant duel, en somme un « gueuloir » gaulois. Une espèce en voie de disparition.
    Une musique qui nous conforte dans nos arrière-pensées inavouables…

  50. @ Michel Deluré | 22 octobre 2021 à 09:13
    « Et puisqu’il est question d’amusement, celui du Président en exercice est-il finalement plus choquant que celui d’un supposé candidat à cette même fonction qui lui joue avec des armes bien réelles ? Mais pardon, nous sommes des imbéciles, dans ce dernier cas il s’agissait simplement d’humour ! »
    Ben oui, mais c’est de l’humour de droite, enfin quand je dis de droite, de la droite lourdingue, bien sûr. Du style J-M Bigard pour situer le niveau.
    Tout le monde avait bien compris qu’il n’était pas dans l’intention d’EZ de flinguer les journalistes, pas même un journaliste de France Inter, vu que l’arme n’était pas chargée.
    Le geste était purement symbolique. Une façon de dire « Attention le jour où je serai président de la République, certains d’entre vous vont mordre la poussière », au figuré bien sûr.
    Toutefois Marlène Schiappa a eu tort de réagir au premier degré et la réponse de Zemmour qui l’a traitée d’imbécile est totalement déplacée. Je pense que lorsqu’on s’en prend à une femme, fût-elle ministre, on se doit d’utiliser des termes plus mesurés.
    Mais sa conception peu gratifiante du rôle de la femme dans notre société peut expliquer cette réaction de gros goujat.

  51. L’hypocrite propagandiste coupe les textes à sa convenance, pour dissimuler qu’il a fini par rejoindre le principe évangélique de ne pas empiéter les uns sur les autres, il est le bienvenu.
    À votre santé Jérôme, et vive l’OM.

  52. @ Aliocha
    « L’hypocrite propagandiste coupe les textes à sa convenance… »
    Je n’ai rien trahi de votre point de vue en affirmant que vous jouez au pompier pyromane pour vous donner le beau rôle… Beau rôle que vous ne méritez aucunement.
    « …pour dissimuler qu’il a fini par rejoindre le principe évangélique… »
    Ne me mettez pas dans le même sac que les gens, comme vous, qui refusent de voir qu’il y a un problème à briser les idoles de polythéistes. Nous ne sommes pas faits du même bois. Du tout.

  53. @ Savonarole
    Votre commentaire à mon sujet me flatte. Je vois que je n’écris pas toujours dans le vide. Parfois ça percute, parfois pas, alors j’essaie de redresser la barre avant de poster.
    D’autres ne me lisent pas puisque je ne suis qu’un prénom. C’est dommage, ça leur serait utile. Mais bon on ne peut pas reprocher à un professeur de ne pas lire les copies anonymes.
    D’autres ne voient pas le deuxième degré. D’ailleurs je ne le vois pas toujours en relisant…
    Sylvain, j’aime bien le lire, d’où une certaine surprise de sa réplique plus que tardive. Mais je me retrouve parfois en lui. Je regrette qu’il cherche à devenir une caricature de lui-même. Mais il va y travailler.
    On ne va pas faire la revue des commentateurs.
    Avez-vous visionné le lien que j’ai inséré sur « Macron footballeur ? ». Il n’a pas été apprécié plus que cela, mais j’ai tout de suite pensé à cette scène en le voyant courir.

  54. Patrice Charoulet

    CHIENS
    Le philosophe Gilles Deleuze avait horreur des aboiements (« la honte du règne animal »).
    Moi aussi. Et je note qu’il y a des chiens qui mordent. Ce n’est pas mieux.

  55. Ça y est le pur-sang a le parallélisme réglé, le peuple a des idées, il suffit qu’on l’entende.
    Sans l’école mon pur-sang aurait des trémolos dans les jambes, et la gomme mal utilisée.
    Je me souviendrai toujours des paroles d’un des patrons de la sécurité des centrales nucléaires françaises lors d’une formation : « gardez votre bon sens ! ».
    Alors le citoyen en a assez, poussé à bout à force il le dit, il n’a plus peur de son ombre et de l’humiliation de 40, il sort du bois, ce n’est pas par hasard qu’EZ se taille la part du lion, il faudrait que je lui refasse et explique la géométrie, mais je ne suis pas sûr qu’il entende quiconque aujourd’hui.
    Pourtant même les chevaux les plus fougueux ont besoin de réglages, et la surface de roulement sera optimisée.
    L’épisode de l’arme est extrêmement et gravement maladroit, il n’avait pas une clé à oeil dans les mains, quand on brandit les armes il faut savoir s’en servir, le service militaire apprenait à les utiliser et les démonter – je peux en témoigner. Un de mes voisins de chambrée a été recruté comme tireur d’élite, ce n’était pas vraiment malin ni glorieux de sa part de se mettre en scène, mon voisin de chambrée était modeste et lucide, EZ m’a mis mal à l’aise, bien sûr qu’il s’en fiche, mais ceux qui ont vu les images ne l’ont pas pris à la légère.
    Un gamin ne brandit pas d’armes, un adulte encore moins quand les circonstances ne s’imposent pas, Mongénéral ne s’affichait pas bêtement, je ne pense pas l’avoir vu en photo ainsi, si ce n’est en tant que général Motor avec les écuries de tanks à ses côtés, jamais pointant un entourage.
    On lui pardonne aujourd’hui beaucoup d’écarts abrupts à EZ, le malaise doit être profond dans notre beau pays, j’ai vu ce matin des ballons jaunes accrochés sur un rond-point, timides, mais inquiétants sans doute pour l’avenir. EZ n’est pas fait pour rassurer, quand on pointe des armes, ce n’est pas un jeu, les armes ne sont pas factices elles ont un sens, le message est sans doute plus cruel pour lui qu’il ne le pense.
    Ce qui fait la force d’un tireur d’élite à mon époque, ce n’est pas parce que l’on touche une cible de temps à autre plein fer, ce sont les groupements des impacts qui vous révèlent. Il en est encore loin, s’il veut rouler vite, puisqu’il faut le reconnaître il a des chevaux sous le capot, nous lui conseillerions de serrer le pincement positif de sa géométrie aux limites, il en a encore besoin s’il veut éviter une sortie de route, il n’est pas tout à fait prêt.
    Mais au fond ce qu’on peut lui dire il s’en fiche apparemment, sauf qu’il y a une différence entre frotter et percuter, dans le deuxième cas vous finissez sur une remorque et peut-être à la casse.

  56. « Je déteste cette acrimonie vengeresse qui court dans l’Histoire de France depuis longtemps et qui a été portée au comble de l’horreur collective sanglante par une Révolution française déchaînée. Mais cet exemple odieux ne nous a pas guéris. » (PB)
    Nous ne sommes d’ailleurs guéris de rien, dans notre Histoire. Pas de reconnaissance du génocide vendéen quand nous faisons la leçon au monde entier, admiration pour Napoléon, un tyran tout juste capable d’en inspirer d’autres, complaisance pour tous les tyrans de notre Histoire et de la Terre, en bonne logique, ressentiment antiaméricain qui a plusieurs raisons, mais entre autre celui d’incapables de rester libres pour des gens qui le sont sans interruption…. Bref, il n’y a pas de quoi pavoiser si on le fait tout le temps. Ou alors, on est décliniste, ce qui revient au même.
    Oui, il y a l’idée qu’un jour, on a été absolument formidable, alors qu’il faut pas pousser : nous n’avons pas la tradition de liberté ininterrompue des Anglo-Saxons. Quand on ne prétend pour la liberté, c’est ballot. Quant à l’égalité, comme chacun sait, nous nous complaisons dans le ressentiment et la course au privilège. La fraternité ? Alors là, je n’en parle même pas, jusque dans la paix nous avons un comportement de guerre civile avec notre entre-diabolisation permanente !
    Nous aurions été formidabls et puis nous aurions décliné. Quelle blague ! Parfois nous avons été libres, parfois non, tout le reste est gloriole, autre nom d’une vanité compensatoire.
    « J’ai écrit que je comprenais les réactions de ces puritains d’une présidence toujours austère. Mais je m’en veux parce que je crains, tombant dans cet absolutisme de la rigueur permanente, de priver le président d’une disposition capitale : son humanité. »
    C’est le fonds culturel chrétien à la française, autant prévenir que ça ne sent pas bon, on n’est pas dans les pays anglo-saxons où malgré le monothéisme, il y a une grande tradition de liberté.
    On veut un Président lieutenant de Dieu sur Terre, plus il a de pouvoir, plus il paraît sacré, et mieux c’est.
    Comme on est très stupide, on n’aura pas l’idée de prendre comme modèle ce qui marche, César, l’Empire romain a duré, et César était le nom du pouvoir politique pour Jésus, on voudra encore moins imiter les Anglo-Saxons et leur tradition de liberté.
    Non, pas du tout, il nous faut un Président lieutenant de Dieu, christique, on n’est pas sorti de l’auberge. Jésus était proche du peuple en même temps que digne, il s’amusait en allant à des noces, ce qui était déjà mal vu, et a eu le bon goût de finir sur une croix, comme ça tout le monde a adoré qu’il souffre pour nous.
    La souffrance, comme les gens aiment la souffrance d’autrui… parfois mais plus rarement la leur. Ils adorent. Vraiment.
    Ils en viennent à s’imaginer qu’elle les sauve. C’est sûr, on a cessé de souffrir et de mourir après la croix, Jésus a délivré les Juifs, et les esclaves sont sortis des ergastules… Pardon, rien n’est arrivé mais on s’en fiche, l’important est qu’il y ait eu souffrance et mort.
    Quel délice !
    Le salut on s’en fiche, il suffit de le remplacer par un tour de passe-passe un peu long à décrire.
    D’abord, on invente un péché, une culpabilité imaginaire des gens, et tout est bien. En fait, quand les gens souffrent, il suffit de les faire souffrir encore plus en les disant coupables face à un chef, Dieu en l’occurrence, ils se tiennent tranquilles par peur de souffrir encore plus, déluge et enfer sont des aides précieuses.
    Pour les gens en quête de sens, il y en a un formidable, leur souffrance a un sens, pour ceux qui n’aiment pas les autres, ils seront punis, pour ceux qui espèrent, ils iront au paradis.
    Bref, on lâche la proie du réel, la souffrance et la mort, par exemple, la souffrance de l’esclave et sa mort par pénibilité du travail ou sur la croix ! Tout cela pour l’ombre, le « sens » savoir les besoins psychologiques dont j’ai parlé.
    Eh bien, c’est pareil de nos jours. Les Français cherchent-ils à aller mieux ou un soi-disant sens permettant de justifier leur soumission au réel tout en l’empirant ? Le soi-disant sens : ainsi, nous avons plus d’antivax qu’ailleurs car le mal arrive par complot, autant dire par le péché des puissants. On a le sens et la diabolisation, ça marche à tous les coups.
    Et il ne faut pas aller mieux par le vaccin, surtout pas, car le mal, la crise, c’est le bien, il faut toujours une révolution, un homme providentiel, une crise pour que tout aille mieux.
    Après la pluie le beau temps, croit-on, alors que ça n’a rien a voir, plus les peuples ont connu de tyrans, moins ils sont capables de liberté, la liberté étant une tradition autant qu’une inspiration.
    Bref, c’est l’attente de Dieu sur terre après une apocalypse. On peut se moquer de Hollywood, c’est le même cirque. La vérité est ailleurs, comme dit l’autre. Et l’agitation, à défaut d’effets spéciaux, pimentera la vie sans sel des adeptes du grand remplacement des acquis de la raison et de la liberté.
    Les Français ont toutes sortes d’idoles, en conséquence, mais problème, pas toujours les mêmes, on assiste donc à une guerre des dieux. Mon idole, c’est l’idole absolu à laquelle tout le monde doit croire.
    Idole numéro un, Dieu, « entre croyants, on se comprend », c’est sûr, il faut ensemble rogner la liberté des incroyants, ensuite, on se fritera entre nous. Ou alors, on laissera vivre les providentiels incroyants pour s’unir sur leurs dos.
    Et les polythéistes ? Je n’ai jamais entendu de monothéistes défendre des polythéistes persécutés, même si tout peu j’imagine arriver… Ils sont considérés comme des gens qui ne devraient plus exister, des aberrations métaphysiques, des idolâtres.
    Moi, je rigole, parce que l’idolâtrie c’est rendre à l’image le culte qu’on doit à Dieu, non ?
    https://cnrtl.fr/definition/idolatrie
    Eh bien, c’est ce que font les monothéistes tout le temps. Ils n’ont jamais vu leur dieu supposé, mais ils ne cessent de vouloir l’imposer aux autres, c’est l’image contre les parties du message les moins violents – mais il y en a d’autres.
    Si dans quelque monothéisme, il est dit d’aimer le prochain et la vérité, ce n’est pas du tout le comportement qui ressort, c’est l’adoration de la puissance de Dieu, la puissance devenant l’image adorée, et la justification de toute soumission et domination au nom de la puissance.
    Pareil pour la vérité qui serait la vie… Qu’en sort-il, un encouragement à la recherche de la vérité en philosophie ou en science ? Pas du tout, le mot vérité prend la place de la chose vérité, on n’est jamais capable que de remplacer cela par la foi, la censure et l’Inquisition.
    La foi ? On se regarde avoir la foi ou le doute en dieu plutôt que de penser à dieu, on préfère le confort de la psychologie à l’inconfort de dieu, cet être transcendant et donc incernable quand on adore cerner les gens comme le geôlier le prisonnier.
    Bref, qu’est le polythéiste ? Celui qui paie pour l’idolâtrie monothéiste, celui qui paie qu’on l’ait remplacé dans une partie du monde et dont on a soif de l’éradiquer des lieux où il existe encore.
    Inutile de dire que comme tous les ressentiments se marient, le ressentiment monothéiste se marie au ressentiment français qui en est une incarnation : chez nous, il y aurait la vérité, la liberté ou le reste.
    Et en fait, si on ne les applique pas vraiment, cela n’a aucune importance, il n’y a qu’à faire semblant d’être humble et dire que les autres doivent apprendre de nos erreurs, nos faiblesses, mais surtout notre message qui ne serait pas à remettre en cause, bien sûr.
    Rien ne doit changer de nos idoles, même mineures, il n’y a qu’à voir comme on s’accroche à notre Constitution liberticide.
    Inutile de dire qu’avec tous les adorateurs de la puissance, on n’a pas trop intérêt à s’amuser. Il faut dire aussi que Macron c’est « les gens qui ne sont rien », et que tel heureux se moquant des malheureux sera vu à chaque instant comme se moquant d’eux.
    C’est normal, imaginez la scène : quelqu’un vous offense. Que sera-t-il donc ? votre offenseur. Aussi toute action de l’individu peut être vue sous cet angle. Ce qui est d’ailleurs prudent, la nocivité révélée est réelle, et s’il ne s’est même pas excusée, triomphale. Dans un pays à référendum révocatoire, Macron aurait sans doute été sorti aussi aimablement que le domestique insultant son patron, mais vu notre Constitution de roi-soleil, de Jupiter, on a eu « vous n’avez qu’à venir me chercher » ».
    Eh bien, c’est ce que font les gens par manifestations et par théories du complot, la France c’est le mépris et le ressentiment, la toute-puissance et l’émeute.
    Et ça, ça donne des leçons au monde entier ?
    Il faut dégonfler les idoles, oui, que le Président ait beaucoup moins de pouvoir donc d’arrogance, et donc les autres pouvoirs et les citoyens plus de pouvoir, et donc moins de ressentiment s’exprimant entre autres par l’interdiction de s’amuser.
    En paraphrasant l’autre, je ne dirais pas « vos Indes sont ici », pour évangéliser les gens ne sachant pas ce qu’ils croient, je dirais juste, les idoles à renverser sont ici.
    Chez les monothéistes.
    Et singulièrement en France.

  57. @ Wilfrid Druais | 22 octobre 2021 à 22:44
    « Donc vous êtes sexiste en plus d’être un misogyne refoulé qui pense qu’une femme doit avoir un traitement de faveur et par conséquent vous n’êtes pas pour l’égalité des sexes. »
    Le sexisme c’est comme le cholestérol, il y a le bon et le mauvais.
    Un homme bien élevé ne s’adresse pas une femme, quel que soit son âge, ses responsabilités, sa beauté, comme à un pote de comptoir. Il est possible de lui répondre sans utiliser la vulgarité et encore moins l’insulte, avec simplement un peu de finesse, ce qui est souvent bien plus percutant que des propos lourdingues.
    Simple question d’éducation, mais je comprends que cela vous dépasse, surtout dans l’état où vous êtes.
    À noter la dernière réplique de Zemmour à sa conseillère avec qui il aime bien aller à la plage.
    Alors qu’elle lui reprochait son geste déplacé avec l’arme de guerre qu’il manipulait, il lui a répondu : « Tu ne vas pas faire ta Schiappa ! »
    Quelle délicatesse !
    Personnellement je préfère l’humour plus raffiné d’un Sacha Guitry qui savait si bien se moquer des femmes et qui le lui rendaient bien.
    ——————————————————-
    @ Wilfrid Druais | 22 octobre 2021 à 23:50
    « Il y a des trucs bizarres qui se passent sur ce blog.
    On a Savonarole qui se lance dans une hagiographie d’un certain stephane dont il dit qu’il est le plus grand intervenant du « bordel intellectuel bilgérien ». »
    Il faut se méfier de ce que dit Savonarole. C’est un pince-sans-rire. Il pratique beaucoup le double sens. Difficile de distinguer un compliment d’une vacherie.
    Je constate qu’il s’est surtout attardé sur sylvain qui, nous dit-il, nous ramène à la rusticité de nos origines gauloises (enfin pour ceux qui sont Français de souche…) et dont l’humour sollicite surtout le cerveau reptilien.
    En fait sylvain c’est un peu le J-M Bigard de ce blog. Vous, vous en êtes le Roland Magdane, ce qui n’est pas mal non plus.

  58. Michel Deluré

    @ Achille 22/10 16:15
    J’avoue ne m’être jamais lancé dans une analyse comparative de l’humour de droite et de gauche.
    À vrai dire, je ne m’étais même pas posé la question de savoir si le clivage politique droite/gauche se transposait aussi en matière d’humour.
    Toujours est-il que, si ce clivage existe, permettez-moi Achille de trouver votre conclusion hâtive et superficielle qui considère que l’humour de droite ne pourrait être que lourdingue, sous-entendant que celui de gauche, par opposition, ne pourrait offrir que plus de finesse.
    Quant aux armes, mieux vaut ne pas trop faire joujou avec elles, même avec humour. Imaginez qu’il soit arrivé à EZ la même mésaventure dramatique qu’à Alec Baldwin lors du tournage d’un film aux USA ! EZ obligé d’abandonner la campagne présidentielle avant même de s’être déclaré candidat !

  59. On n’est pas comme ça, et puisque, développant ici l’anthropologie religieuse, on me prend pour un prosélyte monomaniaque qui devrait rendre des comptes pour chaque déviance, au titre que je considère le texte comme révélateur du comportement humain, tentant de déguiser cette connaissance pour l’objet qu’elle décrit à des fins de propagande, alors même qu’on utilise le principe ainsi dégagé, le respect d’autrui, ou l’amour du prochain, ou la vocation d’empêcher que les uns n’empiètent sur les autres, je m’exécuterai non pour faire le beau, mais pour partager avec bienveillance cette science.
    Donc, les briseurs d’idole, qu’on me prie instamment de dénoncer aux fins sus-décrites, sont les doubles des idolâtres, faits du même bois sacré qui tente depuis le fond des âges d’imposer une idée de Dieu fondée sur l’expulsion qui justifierait la violence de ceux qui l’exercent, en la prêtant à la définition d’une divinité vengeresse, à même de soumettre le corps social à l’oppression d’une élite ainsi autoproclamée, et de lui imposer sa loi.
    Loi qui, depuis la révélation de ce phénomène tout humain, a vu son mensonge dévoilé, ramenant la violence à ce qu’elle est, non d’essence divine, mais humaine.
    Humanité qui, refusant cet enseignement, tente de refaire de la loi sans tenir compte de ce principe de réalité, délégitimant de plus en plus des institutions qui ne savent alors que reproduire l’erreur ancestrale avec les résultats désastreux que nous observons, mais qui soulignent en leur dénégation même la véracité de cet enseignement sur la mécanique religieuse des comportements humains.
    La représentation sacrée de l’idole est donc une image fausse de la divinité qui justifierait qu’on la brise, mais au nom d’une image fausse de la divinité, l’expulsion d’une expulsion étant, vous l’admettrez, une expulsion.
    Ne buvez pas tant, Jérôme, vous n’y comprendriez plus rien.
    Il n’y a donc, pour se protéger de notre propre violence, aucune autre alternative que d’apprendre, imaginer un autre mode de fonctionnement qui saurait ne pas répondre à la violence par la violence. C’est ce que propose la fiction souveraine évangélique, l’instrument du pardon, le lâcher-prise en grec ancien, étant le seul à même de ne pas reproduire cet aveuglement et de voir clair en cette complication qui ne sait croire, même chez les plus athées, qu’en la violence, permettant en cette geste individuelle d’espérer, si elle est partagée, d’organiser un ordre non plus sur la domination ou la soumission, mais sur le partage de cette réalité commune et reconnue comme telle, sur laquelle il est alors possible de fonder la nouvelle loi qui en tiendrait compte, légitimant toute la force nécessaire pour en défendre la réalité.
    C’est exactement le fondement démocratique, responsabilisant chaque individu en cet effort et lui donnant sa place dans les hiérarchies indispensables au fonctionnement social, chacun ayant mission de maîtriser les montures de sa propre violence au nom du bien de tous, rouage individuel essentiel d’une communauté apaisée de personnes libres d’assumer la condition des humains, d’assumer cette responsabilité énorme qui nous est laissée de savoir nommer le réel, et de l’incarner.

  60. @ Michel Deluré | 23 octobre 2021 à 09:22
    « Toujours est-il que, si ce clivage existe, permettez-moi Achille de trouver votre conclusion hâtive et superficielle qui considère que l’humour de droite ne pourrait être que lourdingue. »
    Si vous me lisez bien vous remarquerez que je n’ai jamais fait l’éloge de l’humour de gauche. J’ai même donné mon avis plutôt défavorable sur celui des humoristes de France Inter, à commencer par celui de Charline Vanhœnacker que je trouve affligeant. Par contre j’aime encore bien celui de Sophia Aram dans ses bons jours.
    En politique c’est un peu la même chose. Ce qui est excessif devient vite insignifiant, voire totalement contre-productif. Éric Zemmour ne tardera pas à s’en apercevoir. Déjà on peut constater un certain essoufflement dans sa campagne si l’on se réfère à son dernier meeting à Rouen..

  61. Deux erreurs chez Zemmour.
    Premièrement il reproche l’éducation donnée à certains banlieusards, mais ses parents ne lui ont pas appris qu’on ne pointe pas une arme en direction des autres.
    Il aurait pu rebondir « désolé je ne le savais pas, quand je parle de déficit éducatif, vous voyez on est en plein dedans ». Au lieu de cela il semble minimiser, et là c’est davantage ennuyeux.
    Il parle incorrectement de Marlène Schiappa, bien que traduisant le fond de ma pensée. Il y a des choses qu’on peut penser, suggérer, mais à ne pas dire.
    « Schiappa n’a rien d’autre à faire pendant le conseil des ministres » aurait été davantage approprié.
    Je n’ai pas la prétention de conseiller Zemmour, la liste d’attente est longue.
    Face à l’enjeu civilisationnel on lui pardonnera, mais jusqu’à quand ? N’oublions pas Benalla et les autres boulettes présidentielles. C’est un peu facile de se cacher derrière les maladresses des opposants pour masquer ses propres manquements.
    Zemmour a donc de la marge.
    ————————————————————-
    @ Wilfrid Druais
    J’aurais réduit à néant vos efforts ? L’interprétation que vous faites du propos de Savonarole à mon égard est troublante ; ne vous schiappasisez pas, il y a meilleur exemple à suivre. Pas Ségolène Royal en tous cas.

  62. @ Aliocha
    « …on me prend pour un prosélyte monomaniaque qui devrait rendre des comptes pour chaque déviance… »
    Non. On constate simplement que vous n’arrivez pas à dire « briser les temples et les idoles des polythéistes, c’est mal ».
    Ce n’est pas votre orgueil qui vous empêche de le dire. C’est votre religion qui vous empêche de le penser.
    « Donc, les briseurs d’idole, qu’on me prie instamment de dénoncer aux fins sus-décrites, sont les doubles des idolâtres… »
    Les violées sont les doubles des violeurs. OK, Aliocha, on a compris où se situe votre tolérance.
    « La représentation sacrée de l’idole est donc une image fausse de la divinité qui justifierait qu’on la brise… »
    C’est bien fait, c’est ça ?
    « Il n’y a donc, pour se protéger de notre propre violence, aucune autre alternative que d’apprendre, imaginer un autre mode de fonctionnement qui saurait ne pas répondre à la violence par la violence. C’est ce que propose la fiction souveraine évangélique. »
    OK. Je crame ton temple. Et je t’explique que pour sortir de la violence, il faut te convertir.
    « C’est exactement le fondement démocratique… »
    Euh non… pas du tout. C’est un fonctionnement théocratique et mafieux.
    C’est votre religion qui vous interdit de condamner des gens qui brisent des idoles et qui mettent en place une nettoyage ethnique à l’occasion. Rien d’autre. C’est votre religion qui vous empêche de vous opposer à l’intolérance.
    Même si vous auriez envie de dire que c’est mal de faire du mal aux polythéistes, jamais vous ne serez capable de condamner la destruction des idoles. Vous ne le pouvez pas, car c’est le fondement de votre croyance. Cette croyance vous condamne à l’intolérance si vous n’arrivez pas à prendre un peu de distance avec elle.

  63. Violeur !
    Tout, il fera tout pour ne pas reconnaître notre réalité partagée et accuser celui qui le voit tel qu’il est, un expulseur de l’expulsé qui expulse.
    Je vous ressers un verre, Jérôme ?

  64. @ Wilfrid Druais | 22 octobre 2021 à 23:50
    La Dunhill au coin des lèvres, Writer’s Tears Copper Pot, il n’est pas courant mais c’est du tout bon, votre enquête avance, tout le reste est littérature.
    Vous avez la plume et vous le savez, la remarque assassine, le désabusé de celui qui en a vu, la fumée des comptoirs en hiver et la condensation sur les vitres.
    « Après le trépas » de Ed McBain, vous y survivrez, les héros sont immortels.

  65. Robert Marchenoir

    @ Lodi | 23 octobre 2021 à 04:09
    En deux mots comme en cent : ce que vous écrivez est extraordinairement ch… à lire, mais c’est très juste.
    Je sors ceci pour éviter aux populations d’avoir à se taper votre clystère :
    « La France, c’est le mépris et le ressentiment, la toute-puissance et l’émeute. »
    On ne peut guère vous donner tort.

  66. @ Aliocha
    « Violeur ! »
    Choupinou a peur d’un mot ? Quel culot…
    « Tout, il fera tout pour ne pas reconnaître notre réalité partagée et accuser celui qui le voit tel qu’il est, un expulseur de l’expulsé qui expulse. »
    On parle meurtre, Aliocha, ici. Même pas viol. Le meurtre au motif religieux est quand même pire que le viol. Vous êtes choqué qu’on compare la situation à des viols alors qu’il s’agit bel et bien de meurtres ? Vous vous moquez de qui ?
    Regardez Regardez ce que signifie « briser des idoles ». Regardez ce que votre incapacité à faire la part des choses au niveau de la morale implique. Regardez, en face, l’hypocrisie de votre double discours qui s’offusque qu’on vous accuse de renverser le rôle du bourreau et de la victime.
    Alors même que votre seule défense est de considérer que la violence contre les idolâtres est le « double » (sic) de l’idolâtrie ; votre expression trahissant que vous considérez l’idolâtrie comme l’étalon de l’horreur contre lequel mesurer celle du meurtre d’idolâtre. Votre comparaison va bien dans ce sens, pas dans l’autre… voilà qui prouve votre profonde immoralité, que nulle référence à Dieu ne pourra effacer.
    Regardez la victime que vous cautionnez qu’on fasse au prétexte de devoir respecter votre monothéisme. Au prétexte de devoir respecter votre droit inaliénable à détruire les idoles des gens que votre religion ordonne de ne pas aimer, contrairement à la moraline que vous nous infligez ici H24 7J/7.
    Et ensuite vous vous plaignez que la Belgique interdise l’abattage rituel ? Que cela rend les juifs et musulmans chafouins ?
    Navré: je fais la différence entre un nettoyage ethnique et un viol. Vous, et les rabbins que vous citez, semblez ne pas faire la différence entre l’interdiction de l’abattage rituel et la mort de plusieurs millions de juifs dans les camps d’extermination. Je la fais cette différence. Parce que j’ai une fibre morale… contrairement à vous.
    Et après, vous osez faire la chasse aux racistes ? Faire la chasse aux racistes, c’est désigner qui n’a pas le droit de haïr. Pendant que vous et vos affidés excitez la haine inter-raciale, inter-ethnique et inter-religieuse au prétexte de lutter contre ladite haine, tout en revendiquant le droit de ne pas avoir à condamner les nettoyeurs ethniques que vous refusez de ne pas cautionner parce qu’ils font le Bien: ils brisent les idoles.
    Vous êtes un nettoyeur ethnique qui s’ignore, Monsieur Propre.
    Je condamne votre utilisation du langage codé. Comme quand vous parlez d' »élites » qui s’accapareraient un pouvoir indu. Ce n’est qu’un langage codé pour nier la légitimité de la Loi des Hommes au profit de la seule Loi de Dieu. C’est d’une profonde puanteur que de prétendre défendre la démocratie comme vous le faites en niant aux hommes le droit d’appliquer la loi qu’ils délibèrent plutôt que la Loi de Dieu. Comme quand vous parlez de « ne pas empiéter sur les autres », ce qui peut sans trop d’extrapolation relever de la réclamation que la religion légifère sur la législation familiale et maritale indépendamment de l’État au prétexte de « ne pas empiéter sur les autres ».
    La fausse tolérance que vous réclamez à sens unique envers les gens comme vous relève bien d’un comportement parfaitement destructeur de ce que les gens s’acharnent à défendre ici, y compris contre moi: la souveraineté nationale. Id est la capacité des gens de faire la loi sans avoir de comptes à rendre aux religieux, et de faire la loi sans que les religieux puissent y échapper au prétexte du « vivre-ensemble » et du « ne pas empiéter sur les autres ». Votre tirade sur l’abattage rituel et la situation en Belgique en témoigne.
    « Je vous ressers un verre, Jérôme ? »
    @ Jérôme
    Je vous ferai remarquer qu’Aliocha ne délégitime toujours pas le nettoyage ethnique tant que c’est au prétexte de briser des idoles. Ce n’est pas faute d’avoir insisté. Picolez avec qui vous voulez, mais il y a de meilleures compagnies que d’autres.
    C’est ce type de personnages qui font monter Zemmour. C’est pas moi: c’est lui.
    C’est à ce type de personnage que s’applique l’exigence zemmourienne en la matière: faire respecter la loi par les religieux. Pas d’excuse pour s’y soustraire, sauf empiètement flagrant sur les Droits de l’Homme. Qui ne sont pas censés être à géométrie variable pour systématiquement protéger les religieux et fermer les yeux sur les castrations de femmes en loucedé dans les hôpitaux.
    Remettre un peu de bon sens dans tout cela est quand même de la première importance.

  67. @ Wilfrid Druais
    Je me surestime comme tous les insignifiants ?
    C’est pourtant bien vous qui m’avez mis en avant, vexé que vous fûtes du propos de Savonarole. « Mais qu’est ce qu’il a de plus que moi avez-vous dû vous dire ? » Moins c*n ça vous va ?
    Comme quoi tout le monde peut se tromper car vous avez redressé la barre de manière magistrale.
    Et je m’attribue humblement une part de votre réussite (à continuer à passer pour un c*n), le reste ce sont vos talents d’écrivain.

  68. Il devait tirer l’échelle, et le voilà encore à l’appuyer sur le mur sophiste qui depuis deux mille ans ne sait que s’écrouler, Sysiphe absurde qui ne sait que confectionner le manteau d’opprobre, complice du tailleur suprémaciste qui, lui, pour mieux nier son atavisme délirant, finit par prôner la pureté de la race.
    De quoi vais-je devoir rendre compte maintenant, de l’agressivité des fourmis rouges au Baloutchistan ?
    Et si, par faiblesse, je lui répondais patiemment comme depuis deux ans, il en conclura que je suis un nettoyeur ethnique, ne sachant que plaquer les codes publicitaires de ses désirs vengeurs qui, comme le loup des cartoons, ne savent que se fracasser aux ruines du mur illusoire de la violence qui aveugle, sourd à tout autre argument que ceux qui le confortent en ses délires dominants.
    Pourtant et malgré nous, la vérité, qui est la vérité, fait son chemin, et cette récidive n’est que le témoignage qu’entre ciel et enfer existe la corde du vivant, sur laquelle lui aussi danse, forcément, à moins qu’il ne choisisse, définitivement, de plonger en haut ou en bas pour mieux ne pas reconnaitre ce que tous nous partageons, qui est notre condition d’être à même de savoir ne pas empiéter les uns sur les autres, de se respecter et de reconnaître qu’en cette aventure merveilleuse qu’est la vie, cette réalité nous rassemble bien plus qu’elle nous divise, que là est la pierre solide du chemin sur lequel nous marchons.

  69. @ Achille
    « Alors qu’elle lui reprochait son geste déplacé avec l’arme de guerre qu’il manipulait, il lui a répondu : « Tu ne vas pas faire ta Schiappa ! »
    Merci cher blogueur, je ne la connaissais pas celle-là et je la trouve sublissime.
    Un immense bravo à Zemmour, d’abord pour son arme pointée vers les journalistes qui a soulevé un tsunami de rage et de haine dans toute la gauchiasserie fasciste, et aussi pour son pléonasme : « Schiappa l’imbécile », cette dernière qu‘on répète à satiété sans modération quand on parle d’une imbécile : « espèce de Schiappa ! », qui relance l’ancienne formule célèbre : « spice di counasse » !
    Dorénavant Schiappa, devenu un nom commun qualificatif s’écrira schiappa, j’en ai toute une liste : des escrolottes féminazies de Rousseau jusqu’aux indigénistes racialistes des Traoré et toute la smala des Pulvar, Obono, Diallo, Camélia Jordana, etc. etc. ça en fait des schiappas.
    On pourra aussi parler de dîner de schiappas référence aux dîners de cons des islamogauchistes EELV.
    Meeting de schiappa en parlant de celui d’Hidalgo à Lille qui déclare avoir un programme pour la France !! LOL, lequel ? Celui de couvrir l’Hexagone de salles de shoots de crack, de parcs et jardins à migrants ? Favoriser l’invasion des rats et des champions de la criminalité, ces racailles criminelles dans tout le pays comme dans son Parikistan ?
    Mais pour les hommes, comment les qualifier eux aussi ? des schiappos ? parce que chez eux aussi, y a des sacrées lumières : les Piolle et son grenoblistan halal, Doucet et ses rodéos urbains interminables, Hurmic et ses sapins qui doit grelotter à l’approche de Noël… là aussi ça en fait du beau monde dans la file d’attente devant l’asile psychiatrique et leurs cellules capitonnées.
    Merci Zemmour pour votre génie littéraire option pléonasmes, on en attend d’autres !

  70. @ Aliocha
    « De quoi vais-je devoir rendre compte maintenant, de l’agressivité des fourmis rouges au Baloutchistan ? »
    Bien sûr, vous et Patrice Charoulet chassez le raciste la nuit. Et le jour, quand on vous parle génocide, nettoyage ethnique ou (horreur…) suppression de la charia dans les fondements juridiques du Soudan, tout cela, c’est… les fourmis rouges au Balouchistan.
    Bien, bien, bien…
    Heureusement que des anti-racistes comme vous existent, hein… Qu’est-ce qu’on ferait pas sans vous ?
    « Pourtant et malgré nous, la vérité, qui est la vérité, fait son chemin… »
    La vérité qui fait son chemin, c’est que cette idéologie de briseur d’idoles, au delà d’avoir été une des justifications de la colonisation européenne, fait des meurtres en série depuis des siècles et des siècles, et nombre de gens sont bel et bien morts tout dernièrement. Morts que vous qualifiez de « fourmis rouges »…
    Mais, voyez-vous, les fourmis rouges du Balouchistan, elles nous sortent HLM, maintenant. Hindu Lives Matter. Vous avez des victimes préférentielles, Aliocha ? Celle dont l’idéologie vous plaît plus que d’autres ? Les juifs ? Les musulmans ? Les noirs ? Black Lives Matter ? Animist Black Lives Matter ou Muslim Black Lives Matter ? Ou même, peut-être, ces insignifiants animaux d’idolâtres qui ne sont que des fourmis rouges au Balouchistan ?
    Les seules victimes qui vous intéressent sont celles qui vous permettent de culpabiliser vos contradicteurs. D’augmenter la pression rhétorique pour faire passer votre idéologie religieuse pour la solution magique et universelle au ouacisme: l’adoration d’un Dieu unique. Heureusement que vous défendez, aussi, bien évidemment, les fourmis rouges du Balouchistan. Surtout quand elles sont idolâtres, bien évidemment.
    On tue des gens pour leur idolâtre religion ? Pas grave. On interdit l’abattage rituel en Belgique ? Nettoyage eeeeeeeethniiiiique !!
    Double standards. Double discours. Tout pour ma pomme. Grand classique des religieux.
    Donc ouais: Balochistan Ant Lives Matter. Et, en fait, beaucoup plus simplement: les droits des l’homme importent. Human Rights Matter. La liberté de religion importe. Parce que c’est un droit de l’homme. Le terrorisme, quant à lui, n’est pas une religion. Et le terrorisme trouve sa justification théologique dans cette toute chouette tradition de briseurs d’idoles…
    L’indifférence au sort des idolâtres disqualifie les religieux qui prétendent se saisir des droits de l’homme.
    Il convient en effet d’être fasciste avec les fascistes: je ne deviendrai démocrate avec vous que lorsque vous condamnerez la destruction des idoles d’idolâtres pas seulement au Balouchistan, mais partout dans le monde. Y compris les Bouddhas de Bâmiyân. Y compris en France. Y compris à Colombes…
    Condamnez-vous la destruction d’idoles sur sol français ? Vous allez me faire le coup des fourmis du Balouchistan au sujet des Bouddhas de Bâmiyân ? Vous justifiez qu’on les détruise ?
    « Démolir les idoles, la plus grande mission de Daech » — Matthieu Slama, en 2016.
    Ah, au fait, si vous refusez de condamner qu’on brise des idoles, dites moi: vous refusez aussi de condamner qu’on défèque sur un Coran ou qu’on égorge un cochon dans une synagogue ? Juste pour qu’on soit au clair, hein…

  71. @ sylvain | 24 octobre 2021 à 09:58
    En attendant, le Zemmour est plutôt mal barré car Marlène Schiappa n’est pas la seule à l’avoir pris en grippe.
    MLP a renoncé à l’appeler par son prénom, vu que manifestement « Éric » n’est pas décidé à faire alliance avec le RN, ce qui mettrait ce dernier en position de force.
    LR, le PS, les Verts et LFI, lui tombent dessus à bras raccourcis et ce n’est pas parce que son copain Michel Onfray et Éric Ciotti ont manifesté leur intention de voter pour lui que les choses vont s’arranger. Je dirais au contraire.
    Monsieur veut la jouer perso. Il semble qu’il ait attrapé le melon, fort de ses 16 % dans les sondages qui le positionne en finaliste. Mais qu’est-ce que c’est que 16 %, Rien du tout ! D’autant qu’il accumule les gaffes, malgré les conseils avisés de sa coach en communication.
    Certes, il n’a pas encore déclaré sa candidature, ce qui fait qu’il pourra toujours se retirer sans trop se ridiculiser dans le cas où les intentions de vote sur son nom viendraient à s’écrouler, ce qui ne saurait tarder.
    Pour prétendre accéder à la présidence de la République, il faut un réseau, de l’argent. Il faut aussi mouiller sa chemise en allant sur le terrain, faire les marchés et non pas seulement réunir des gens tout acquis à sa cause dans des salles de conférence.
    Ce n’est pas refaire l’Histoire en sortant des citations qu’on a apprises dans des bouquins.
    Zemmour est en train de l’apprendre à ses dépens. Heureusement pour lui, le ridicule ne tue pas et il pourra retrouver sa place dans l’émission « Face à l’info » avec la charmante Christine Kelly et ses comparses.

  72. @ Achille 15h37
    « LR, le PS, les Verts et LFI, lui tombent dessus à bras raccourcis  »
    Cela prouve qu’en l’espace de presque deux mois il est devenu la hantise des leaders des partis que vous citez. C’est donc qu’il est plus convaincant qu’eux !
    Du côté de LR, attendons la fin de l’année pour compter les bouses. Le ralliement à Z de grands élus de ce parti n’est pas à exclure !
    « D’autant qu’il accumule les gaffes, malgré les conseils avisés de sa coach en communication. »
    Peut-être aspirez-vous à remplacer le pôle communication de Z ?
    Plus sérieusement là où vous voyez des gaffes, beaucoup, dont je suis, voient des trouées dans le maquis politicien auquel les médias classiques sont habitués !
    « Pour prétendre accéder à la présidence de la République, il faut un réseau, de l’argent. Il faut aussi mouiller sa chemise en allant sur le terrain, faire les marchés et non pas seulement réunir des gens tout acquis à sa cause dans des salles de conférence. »
    Tiens c’est original ! Je suis sûr qu’il n’y avait pas songé !!
    Vous grillez d’impatience, tout arrive à qui sait attendre…

  73. Herman Kerhost

    Le choc des images. L’élite s’amuse, danse et chante, sans porter de masque (évidemment !), pendant que le personnel de service est prié de le porter.
    Cette histoire de masque est scandaleuse.
    C’est la même chose ici. Biden et sa femme, pris en flagrant délit de non-portage de masque en sortant d’un restaurant. Le gouverneur de Californie, le jour même où il annonçait qu’il allait fermer les restaurant, fut filmé à une table avec une dizaine de personnes, sans masque (of course !). Cuomo, l’ex(ouf !)-gouverneur de New York, pareil, mais en sortant de chez le dentiste.
    Moquage de figure en masse. C’est insupportable ! Combien de temps avant une rébellion ?

  74. En même temps, qu’un idolâtre défende l’idolâtrie, il n’y a là rien d’étonnant, comme il n’y a rien d’étonnant qu’il tienne à continuer à ne pas comprendre sa déviance, il risquerait de se rendre compte qu’il cautionne ce qu’il dénonce, pour le mental, c’est dangereusement épuisant, c’est même impossible.
    Soyons donc compatissant, la rive nietzschéenne n’est pas loin, le cheval épuisé sous les coups de son guide n’est plus à même de continuer à braver les tempêtes qui lui sont imposées.
    Souhaitons-lui donc un bon rétablissement.

  75. @ caroff | 24 octobre 2021 à 16:06
    « Plus sérieusement là où vous voyez des gaffes, beaucoup, dont je suis, voient des trouées dans le maquis politicien auquel les médias classiques sont habitués ! »
    Dernièrement Zemmour a laissé entendre que MLP n’avait réussi à réunir sous son nom que le peuple ouvrier. Ce peuple qui, déjà au temps de Georges Marchais et même avant, avait toujours privilégié la préférence nationale, voyant d’un mauvais œil ces étrangers qui venaient « manger le pain des Français » en acceptant des salaires de misère.
    Le direction du PCF des années 80 a cru voir dans cette main-d’œuvre bon marché des clients potentiels. Fatale erreur ! La classe ouvrière a quitté le PCF pour rejoindre au RN.
    Mais Zemmour, lui, se targue de balayer beaucoup plus large que le RN : les cadres moyens, les retraités qui ont un peu de patrimoine, les cathos réacs (hostiles au mariage pour tous, la PMA/GPA, l’IVG), et même les intellos de droite (du genre de ceux que l’on voit sur les plateaux de CNews). Ça fait beaucoup plus de monde en effet.
    Mais il reste encore cinq mois avant l’échéance finale et les sondages d’aujourd’hui sont rarement, en fait jamais, le reflet du résultat des votes à venir.
    Le seul intérêt de la candidature Zemmour est qu’il passionne tellement cette campagne électorale que finalement, les abstentionnistes habituels risquent cette fois de venir voter.
    C’est plutôt une bonne chose car le vainqueur sera le président de tous les Français !

  76. @ Aliocha
    « Souhaitons-lui donc un bon rétablissement. »
    Vous vous comportez véritablement odieusement.
    « En même temps, qu’un idolâtre défende l’idolâtrie, il n’y a là rien d’étonnant… »
    Un athée n’est pas « idolâtre »: il s’en moque de votre délire anti-idolâtre. Il prétend simplement que le nombre de dieux, c’est zéro. Point que vous semblez peiner à comprendre.
    La position philosophique que je défends est celle d’un athéisme au sens fort issu d’un rationalisme dit pan-critique, ainsi que celle d’un anti-théisme qui prétend s’opposer irréductiblement, par la palabre et non l’épuration ethnique, aux croyances telles que les vôtres ; et aussi, accessoirement, aux croyances polythéistes ; qui sont toutefois moins dangereuses et problématiques que les vôtres. Que cela soit limpide.
    Mais, voyez-vous, je défends AUSSI la liberté de conscience et de religion. Le terrorisme n’étant pas une religion. Ce qui signifie que, oui, je défendrai le droit des polythéistes à exercer librement leur religion. C’est à dire sans subir les menaces de mort des obsédés de l’idolâtrie. Qui, oui, pratiquent un nettoyage ethnique dès qu’ils le peuvent.
    « …comme il n’y a rien d’étonnant qu’il tienne à continuer à ne pas comprendre sa déviance… »
    Déviance ? Venant de quelqu’un qui prétend s’opposer au racisme et qui n’arrive pas à piper mot contre le réel racisme de ceux qui s’acharnent à briser les idoles, cela ne manque pas de piquant.
    L’athéisme n’est pas une déviance. C’est votre position monothéiste qui est intellectuellement indéfendable. Et vous le savez.
    « …il risquerait de se rendre compte qu’il cautionne ce qu’il dénonce… »
    Non. Je ne cautionne pas le nettoyage ethnique. Navré. Vous, vous le cautionnez. C’est aussi simple que cela. Vous n’arrivez en effet pas à vous opposer au décret du 26 février 2001 du mollah Omar décrétant la destruction des Bouddhas de Bâmiyân. À un moment, il convient bien d’affirmer que « qui ne dit mot consent. » Surtout après vos propos justifiant explicitement la destruction des idoles:
    « La représentation sacrée de l’idole est donc une image fausse de la divinité qui justifierait qu’on la brise… » — Aliocha.
    « Soyons donc compatissant, la rive nietzschéenne n’est pas loin, le cheval épuisé sous les coups de son guide n’est plus à même de continuer à braver les tempêtes qui lui sont imposées. »
    Il convient bien de s’opposer sans relâche à votre fondamentalisme. Il n’est pas tolérable dans un État qui prétend garantir la liberté de religion et donc de vénérer des idoles. Il n’est pas compatible avec la fameuse laïcité.

  77. sbriglia@Achille

    « …les abstentionnistes habituels risquent cette fois de venir voter.
    C’est plutôt une bonne chose car le vainqueur sera le président de tous les Français ! »
    Rédigé par : Achille | 24 octobre 2021 à 20:15
    Alors il aurait fallu écrire « les abstentionnistes ont des chances de venir voter »…
    Le Charoulet de service !

  78. @ F68.10
    Mais pourquoi donc cautionnerais-je Omar et sa destruction des bouddhas ?
    Connaître les mécanismes de la croyance n’aboutit qu’à contredire l’idolâtrie qui toujours oppresse et génère alors de la violence. Ce processus est démonté par l’image d’un homme supplicié sur une croix, dénonçant l’idée fausse que les humains se font de la divinité.
    On peut en conclure que la divinité n’existe pas, dans la mesure où on renonce à l’idolâtrie et à son oppression, on s’aperçoit alors que ni Bouddha ni Jésus-Christ ne sont des idoles, mais des modèles humains non-violents, car il s’agit bien de cela, ne plus croire en la violence pour cesser d’en répéter l’erreur.

  79. @ Aliocha
    « Mais pourquoi donc cautionnerais-je Omar et sa destruction des bouddhas ? »
    Mais vous êtes parfaitement libre de refuser de condamner la destruction des Bouddhas de Bâmiyân, en 2001, quelques mois avant le 11 septembre 2001. Vous êtes parfaitement libre de refuser de condamner le meurtre d’idolâtres. Vous êtes parfaitement libre, aussi, de refuser de condamner la petite sauterie du Bataclan.
    Liberté d’expression, mon cher: je ne vous force à rien. C’est votre droit de vous taire quel qu’en soit le sujet. La liberté d’expression, c’est en effet aussi la liberté de ne pas s’exprimer.
    Mais je suis aussi libre de remarquer et de faire remarquer que 1. vous passez votre temps à pester contre les idolâtres et 2. vous refusez de condamner la destruction d’idoles comme les Bouddhas de Bâmiyân. C’est tout.
    Liberté d’expression, mon cher…

  80. Patrice Charoulet

    DROGUE ET PRESIDENTIELLE
    Même si l’on peut aussi lutter contre les autres drogues, les deux drogues qui tuent le plus de monde dans notre pays sont l’alcool et le tabac. À quelques mois de l’élection présidentielle, j’ai hâte d’entendre quel candidat dira cette in-con-tes-ta-ble vérité. Je crains fort que M. Roussel (PCF), Mme Hidalgo (PS), M. Mélenchon, M. Macron (qu’on ne présente plus), le candidat LR, Mme Le Pen et M. Zemmour n’en parlent pas un seul instant. Cela leur ferait perdre trop d’électeurs.

  81. @ Patrice Charoulet
    « Cela leur ferait perdre trop d’électeurs. »
    Vous trouvez que le prix du paquet de cigarettes est trop bas en France ? Vraiment ? Et après vous allez qualifier les autres de racistes alors que vous souhaitez assommer les pauvres qui fument, tout en encensant le système carcéral japonais ?
    Je suis très curieux de connaître vos propositions en matière de contrôle de la sexualité d’autrui.
    Oui, il y a bien d’autre priorités dans le monde actuel que de rétablir la prohibition d’alcool et d’ainsi singer les talibans tout en se croyant anti-raciste.
    Personne ne nie que l’alcool est la substance qui est la plus associée aux violences physiques et intrafamiliales. Devant même l’héroïne ou la cocaïne. Sauf ceux qui ne veulent pas accepter cette réalité.
    Mais je ne vois pas l’intérêt de culpabiliser les alcoolos. Je ne vois pas l’intérêt de pousser les alcoolos ou les clopeurs au suicide. Les autorités publiques ont le choix entre pratiquer des formes douces d’euthanasie sociale sur le tabac ou l’alcool. Ou d’accepter enfin qu’elles outrepassent quand même un peu leur rôle en s’acharnant à contrôler la santé de leurs ouailles tel le curé d’antan.
    (La question de la santé publique au sujet de l’alcool ou du tabac ainsi que les autres drogues n’est absolument pas comparable à la question de la vaccination en matière d’arbitrage moraux: inutile de rentrer dans de telles comparaisons oiseuses…)
    Quand Zemmour propose de supprimer le permis à point, il s’inscrit dans cette perspective de déserrage du carcan de l’État sur le contrôle de la vie des gens. Il s’oppose à cette mentalité d’inquisiteur liberticide qui me semble bien être la vôtre, Patrice.
    Il était temps. Encore un bon point pour Zemmour.
    ————————————————-
    @ Aliocha
    « Il n’est pas sûr que le sourd soit libre de ne rien entendre. »
    Je vous lis pourtant attentivement. Et vos propos me déplaisent de plus en plus.

  82. Patrice Charoulet

    Patronymes
    Mon parti, LR, m’envoie comme à tous les adhérents ce qui s’appelle « Notre projet pour la France 2022 ». Il y a 40 pages. À la fin, on peut lire : « REMERCIEMENTS. Nous remercions vivement les députés, sénateurs, députés européens et élus territoriaux qui ont animé nos forums et nos conventions et l’ensemble de tous les experts de la société civile qui ont participé à nos travaux. »
    Une centaine de noms sont indiqués, dont plusieurs personnalités politiques bien connues (Barnier, Baroin…). Je me plais à relever ces patronymes : Alaphilippe, Asselin, Beauvais, Berger, Bizard, Blanc, Blanchemanche, Bonne, Bordes, Bouquet, Breton, Briand, Brisson, Brunel, Cabrit, Caron, Charbonnier, Corneloup, Coste, Delcourt, Delmont, Dive, Duplomb, Duraudaud, Franc, Lerendu,Gardette, Garnier, Gaugain, Gautier, Genevard, Gilot, Gosselin, Goubet, Gremillet,Grossetete, Herbillon, Laborde, Lambert, Lamure, Lange, Lapie, Lavarde, Leclerc, Leloutre, Lenoble, Leprince, Leroy, Mandin, Mangin, Masure, Mayet, Menet, Meunier, Morvan, Paris, Pauget, Péchenard, Peltier, Perdriau, Piednoir, Piton, Platret, Rambaud, Revel, Richefou, Rochon,
    Rousseau, Savignat, Sermier, Tabarot, Vidal, Vincendet…
    Admirables patronymes français !
    Comme les pseudos feraient pâle figure à côté !

  83. @ Patrice Charoulet
    « Comme les pseudos feraient pâle figure à côté ! »
    C’est très bien les pseudos: cela permet de ne pas se focaliser sur la personne mais bien sur les propos. Cela favorise l’hygiène du débat.

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