Un ministre peut tout, un ministre ne peut rien !

On est intéressé, convaincu par un ministre. On l’écoute ou on le lit égrener au fil des textes et des émissions son projet et pour peu qu’il ait du talent, de la sincérité et de la cohérence, on lui prête petit à petit une omnipotence qui va de pair avec l’espérance qu’il suscite.

Un ministre peut tout. On en est persuadé, au moins durant le temps où, ayant succédé à une personnalité au bilan médiocre, il fait feu de tout bois, propose à tout-va, semble, par sa seule présence, améliorer l’état du présent et garantir un futur rassurant.

Je songe par exemple à Jean-Michel Blanquer.

Puis, soudain, on découvre l’enfer du lycée polyvalent Maurice-Utrillo à Stains où à sa sortie, à cause de la guerre des bandes, « des jeunes essuient des menaces et des coups de marteau ». Où étudier et enseigner relèvent d’un tour de force, presque d’un admirable masochisme. Où professeurs, élèves et parents sont perdus et se demandent si la France, l’Education nationale, ne les ont pas oubliés (Le Parisien). Parce que Stains est, dans le meilleur des cas, à leur périphérie. Comme un furoncle gênant, rien de plus, telle une anomalie qui ne bousculerait pas l’harmonie de l’ensemble !

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Et je suis scandalisé. Ainsi un ministre ne peut rien.

On pourrait multiplier les exemples de ce gouffre entre des désastres ponctuels, concrets et quotidiens et des fonctions ministérielles dont on attend tout. Ce qui rend encore plus intolérables ces abstentions alors que le commun des citoyens les imagine capables du meilleur, même dans l’urgence.

Je sais bien que « de minimis non curat praetor » mais tout de même ! J’ai du mal à supporter que l’abstraction rutilante des programmes dissimule l’impuissance à l’égard des mille lieux où la démocratie, la tranquillité et l’école sont bafouées.

J’entends bien qu’il y a la pompe, la généralité, la gloire qui surgissent d’autant plus qu’on a su s’éloigner de la vulgarité de l’immédiateté et des proximités délétères.

On me rétorquera que la gestion des concepts et la préparation de l’avenir par un ministre représentent la meilleure méthode pour prévenir et apaiser, demain, les plaies effroyables du quotidien de Stains ou d’ailleurs. On sait bien que non en vérité. On les oublie, on les néglige.

En revanche prendre en charge ces dernières comme on peut n’interdirait pas de construire des « châteaux en France » et de s’enivrer de la pureté des idées formidables élaborées dans des bureaux qui ont chassé peu ou prou le souffle de la vraie vie. Parce que celle-ci ne laisserait plus la moindre place aux songes mais contraindrait à l’action brute, simple, efficace.

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Je me souviens du très bon garde des Sceaux qu’a été Jean-Jacques Urvoas, avant l’intempestive immixtion de Thierry Solère, et de sa réaction quand je me suis indigné de ces matelas sur lesquels couchaient des détenus en lui prêtant toute latitude pour faire cesser cette indécence. Sa réponse revenait à me signifier qu’il partageait mon sentiment mais que le poids des structures, de la bureaucratie et des hiérarchies rendait impossible la moindre amélioration sur ce plan.

Un ministre peut tout, un ministre ne peut rien ?

Ni l’un ni l’autre apparemment.

Mais peut-être, plus désespérante pour la République, la certitude qu’il y a souvent la bonne volonté des ministres mais le constat triste de leur impuissance.

Qu’il y a la rue de Grenelle et Jean-Michel Blanquer mais aussi et en même temps Stains.

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  1. Julien WEINZAEPFLEN

    Je ne me suis guère rendu à l’Assemblée nationale. À vrai dire, je ne m’y suis rendu qu’une fois, invité à ma demande par l’assistante parlementaire de mon député d’alors, aujourd’hui sénateur, Jean-Marie Bockel.
    Je me souviendrai toujours d’avoir entendu au cours de cette séance Jean-Pierre Brard, ancien député-maire de Montreuil, apparenté communiste et qui nivelait la politique par le haut un peu comme Jack Ralite, dire avec sa gouaille parlementaire pleine d’ironie et de sincérité : « Depuis le début de cette législature » (nous étions dans les années Jospin), on légifère même en séance. D’habitude on sait bien qui fait la loi : c’est l’administration. Les ministres passent et les ministères restent. »
    Les ministres passent trop vite. Ou bien ils sont contents de n’être que les porte-drapeaux d’une politique pour laquelle ils ont peu de compétence et qui ne les concerne pas. « La démocratie est le gouvernement du présent ». Une majorité planifie et la suivante démolit le plan.
    Jospin avait une vraie vision du monde. Nous écrivions l’un en face de l’autre et sans le savoir, depuis la rue du Regard où il habitait et où je venais travailler dans une salle décorée de tableaux de maîtres, lui « Le monde comme je le vois » et moi un « Journal intimement politique » jamais publié, où je me reprochais de penser le monde à part moi au risque d’un certain autisme, comme on disait moins qu’à présent et comme on ne risquait pas d’être accusé de discrimination ou d' »autistophobie » quand on le disait comme c’est arrivé à François Fillon.
    L’administration est le seul pouvoir permanent de notre démocratie. Elle est aussi le seul pouvoir exécutif. D’où la nécessité impérieuse qu’il y aurait à changer la hiérarchie des autorités et à clarifier le rôle imparti au gouvernement, qui ne peut pas continuer de nous donner la comédie de la décision tout en se déclarant le simple exécutif ; et au législatif, qui ne peut pas continuer de souffrir que le Parlement soit une chambre d’enregistrement, comme au temps précédant la Fronde sous l’Ancien Régime.
    Macron nous a parlé de révolution transformiste. Le moins qu’on puisse dire est qu’elle ne se manifeste pas dans l’exercice du pouvoir. Et sur le plan institutionnel, le parlementarisme mélenchoniste ne renverse pas davantage la table avec sa volonté de République parlementaire. Nous aimons trop le pouvoir personnel qui a besoin de fermiers généraux pour assumer la part concrète de son côté somptuaire. Vous-même, Monsieur Bilger, croyez que la France est de retour parce que le Président n’incarne pas vulgairement la fonction présidentielle. Non seulement cela reste à voir, car je trouve très vulgaire de ponctuer incessamment ses discours de « je veux » ou d’égocratiser le pouvoir en disant : « On me demande », « imaginez qu’une de mes régions fasse sécession », « mes peuples et mes gens… » Maîs l’absence de vulgarité ne suffit pas.
    L’impasse du pouvoir personnel peut se prouver par ce fait que vous-même qui vous engagez pour soutenir Macron dans ses réformes ne vous y retrouvez pas dans le détail. Dans la diversité des clivages qui traversent le ciel nouveau des nouveaux problèmes, une personne ne peut pas incarner l’unité de la République. Seule une certaine idée unifiée de la résolution des clivages nous dirait cette unité. Une personne est trop « ondoyante et diverse », trop paradoxale, trop soumise aux coteries antagonistes pour incarner cette unité. Les foules sont versatiles. Je parie que les peuples le sont moins. On ne peut pas savoir, on n’a guère essayé. Peut-être en Suisse, mais qui s’intéresse à la Suisse ? Ce qui s’y passe est moins connu qu’Éric Besson aux dires de Ségolène Royal…

  2. Cher Philippe,
    Nous avons appris à lire et à écrire à l’école.
    Mais nous ne comprenons pas pourquoi le président veut se faire interroger par le copain de Hollande qui se réjouit quand la France se prépare à une révolution comme en Tunisie. Ce copain est une vermine immonde qui fait honte au journalisme.
    Nous ne comprenons pas non plus une certaine promotion de Marseille vers Paris. C’est sans doute sympa de parler de Grasse et de Marseille entre potes pour aider Macron.
    Alors, vous voyez que c’est utile de mettre une copine de Hollande à la justice et de se faire aider par un pote pour que des personnes beaucoup plus compétentes ne fassent pas d’ombre.
    Un ministre habile peut favoriser son gouvernement, celui d’après.
    Monsieur Blanquer a travaillé avec Nicolas Sarkozy et Luc Chatel et par conséquent il était à l’école de la responsabilité, de l’honneur et de l’intelligence.
    Qui organise les promotions à la justice aujourd’hui ?
    Qui subventionne les médias ?
    Ce qui se passe dans ces coulisses est bien sombre et bien laid.
    Il paraît qu’il nous faut revenir sur le théâtre de guerre.
    Mais Macron n’avait-il pas dit que la guerre en Syrie était terminée, le mois dernier ?
    Hollande avait voulu sortir de l’état d’urgence la veille d’un attentat ?
    Alors apprendre à lire et à écrire, cela sert à quoi ?
    Peut-on tuer au nom d’un ego trop flatté ?
    Peut-on tuer pour ne pas se sentir hors jeu ?
    Peut-on tuer pour s’être trompé ?
    Il nous semblait que de nombreux Syriens espéraient enfin retrouver leur pays à reconstruire.
    Faut-il risquer une situation terrible que personne ne peut mesurer ?
    La sagesse, nous faisons appel à la sagesse et à la paix.
    françoise et karell Semtob

  3. Bonjour,
    « Un ministre peut tout, un ministre ne peut rien ! »
    Un ministre ne peut vraiment agir qu’en fonction du budget qui lui est alloué et qui conditionne les moyens qui lui sont accordés pour entreprendre les actions relevant de sa compétence.
    L’Education nationale est le premier budget ministériel, devant même celui de la Défense, ce qui peut se concevoir vu qu’il s’agit certainement du ministère le plus sensible. Mais tel le tonneau des Danaïdes, les milliards qui y sont déversés semblent désespérément insuffisants face aux difficultés auxquelles elle doit faire face.
    Concernant le lycée Maurice-Utrillo de Stains, le problème endémique dont il est victime relève plus du ministère de l’Intérieur que de celui de l’E.N.
    Une chose est sûre, la situation quasi insurrectionnelle qui y règne tous les jours dépasse totalement les compétences d’un proviseur qui est d’abord un gestionnaire et non un garde-chiourme et des professeurs dont la vocation consiste d’abord à enseigner le programme officiel de l’Education nationale.
    Le lycée Maurice-Utrillo de Stains n’est malheureusement pas un cas isolé. Il y en a des centaines comme lui situés dans ce que l’on appelle pudiquement des zones d’éducation prioritaire.
    Les professeurs qui y enseignent vont tous les matins à leur travail avec la boule au ventre, se demandant quel incident ils vont devoir affronter dans la journée.
    Pour eux, il s’agit plus d’exercer le métier d’éducateur de centre de rééducation que celui de professeur. Beaucoup ne tiennent pas le coup et sont victimes de dépression. D’autant que généralement il s’agit de leurs premières années d’enseignement.
    Les postes dans les lycées prestigieux faisant l’objet d’une sélection rigoureuse sont destinés aux professeurs ayant déjà un CV bien étoffé. Là, pas de situation conflictuelle vu que les élèves sont de bons petits, issus d’excellentes familles bourgeoises.
    Bilan des courses, de plus en plus de familles françaises préfèrent envoyer leurs enfants dans des établissements privés, généralement religieux, qui ont le mérite de regrouper une communauté homogène appartenant à la même classe sociale. L’affrontement idéologique n’existe pas, les grèves y sont très rares voire inexistantes et donc l’enseignement peut se dispenser dans des conditions optimales par des professeurs qui ne sont pas confrontés au stress provoqué par des élèves ouvertement hostiles à leur égard.
    Comme la médecine, la justice aussi bien souvent, l’enseignement est lui aussi à deux vitesses. Les élites d’un côté, les indécrottables de l’autre. La mixité sociale n’est pas pour tout de suite. On peut même se demander si elle aura lieu un jour…

  4. Un ministre peut tout, un ministre ne peut rien ?
    Et c’est pourquoi les gens qui sont au pouvoir (?) sont obligés de faire semblant de gouverner en s’occupant de futilités sans importance plutôt que de leurs missions régaliennes prioritaires.

  5. Catherine JACOB

    « Un ministre peut tout, un ministre ne peut rien ? »
    Quand la bureaucratie se fait tirer l’oreille pour remédier aux questions embêtantes quelles qu’elles soient, graves et de son ressort comme ici, ou qu’il s’agisse simplement de l’éviction d’un personnage s’étant attiré l’inimitié de Pierre-Paul-Jacques, il reste les fraternités dont l’éventail de méthodes donne hélas le tournis.
    Par ex. vous infiltrez chacun des groupes qui composent un établissement et vous y créez de toute pièce un problème qui deviendra un vrai problème dont l’administration officielle ne pourra plus s’économiser la peine de s’occuper.
    Ex. S’agissant d’un seul et unique individu gênant pour X raisons, rapports ambigus autorisant toute sorte d’interprétation, manipulation de certains parents d’élèves pour qu’ils se pendent à la sonnette de l’inspecteur d’académie jusqu’à ce que ce dernier enlève ses boules Quies etc.
    Dites-moi quel est l’établissement qui hésite alors à se salir les mains pour complaire ? Je lui accorderai immédiatement une médaille morale moralement.
    S’agissant des établissements de Stains dont le taux de réussite est de 79%, le lycée Utrillo se trouve otage de règlements de compte entre bandes rivales et il ne s’agit donc pas d’une agitation fondée sur des revendications légitimes. Autrement dit il s’agit d’un simple problème de maintien de l’ordre !
    Ne me dites pas que c’est là un problème qui dépasserait les compétences de certains services TERRITORIALEMENT COMPÉTENTS et qui ont des oreilles partout me suis-je laissé dire.

  6. @ Achille
    « Mais tel le tonneau des Danaïdes, les milliards qui y sont déversés semblent désespérément insuffisants face aux difficultés auxquelles elle doit faire face. »
    C’est plutôt une preuve de plus, nous en retrouvons un autre exemple lamentable avec la politique de la ville où les milliards ne servent qu’à acheter – mal – la paix sociale ; l’argent versé à flots continus ne peut en rien arranger une situation faite d’anarchie, d’absence d’un projet éducatif cohérent, d’absence de vision claire des objectifs à atteindre, d’absence de volonté de traiter le mal à la racine, d’absence de fermeté, et de gabegie, d’irresponsabilité et d’idéologie érigée en dogme, le tout au détriment du simple bon sens et d’une gestion saine en « bon père de famille ».
    Pis encore, cet argent facile ne fait que proroger le mal en empêchant les acteurs du système de se remettre personnellement en cause.

  7. Patrice Charoulet

    Vous titrez comme vous l’entendez vos textes. Je n’aurais pas l’idée saugrenue d’oser vous suggérer un autre titre que celui que vous choisissez. Dans votre texte de ce jour, vous insérez la phrase latine « De minimis non curat praetor ».
    Cela aurait été, à mon humble avis, un titre parfait et qui dit tout.
    Que des délinquants se fassent la guerre devant un lycée ou ailleurs, quel ministre de l’Education nationale de gauche, de droite ou du centre peut en être tenu pour responsable ?
    L’inconvénient du latin est qu’il faut le comprendre et que pour le comprendre il faut l’avoir appris. Mais il n’est jamais trop tard pour commencer. Quelle belle langue !
    Ce n’est pas Monsieur votre fils, agrégé de lettres classiques, qui me dira le contraire. On espère que pas un commentateur n’aura le front de lui reprocher d’avoir choisi l’admirable profession qu’il exerce.

  8. @ Achille | 11 avril 2018 à 07:41
    « Comme la médecine, la justice aussi bien souvent, l’enseignement est lui aussi à deux vitesses. Les élites d’un côté, les indécrottables de l’autre. La mixité sociale n’est pas pour tout de suite. On peut même se demander si elle aura lieu un jour… »
    Suite à son accident vasculaire, Michel Onfray a posé la même question que vous et diagnostiqué le même état : sans connaissances vous pouvez en mourir, d’où la médecine à deux vitesses aujourd’hui, on peut le dire.

  9. @Exilé | 11 avril 2018 à 10:04
    « C’est plutôt une preuve de plus, nous en retrouvons un autre exemple lamentable avec la politique de la ville où les milliards ne servent qu’à acheter – mal – la paix sociale… »
    Cette situation existe depuis bien longtemps. En fait depuis les années 60 où l’on s’est mis à construire d’horribles barres d’immeubles, appelées HLM, aux alentours des grandes villes. Ces logements à loyer modéré étaient, au départ, destinés aux bas revenus (les smicards) de toutes origines, avec malgré tout une majorité d’ouvriers et d’employés français.
    Progressivement, en fait en moins d’une vingtaine d’années, la population de ces cités a changé. Aujourd’hui elle est composée en majorité d’occupants d’origine étrangère qui sont venus avec leurs coutumes, leurs tenues vestimentaires spécifiques et leurs croyances.
    Nous aurions pu penser qu’en suivant l’enseignement prodigué à l’école du CP jusqu’à la Terminale, ces gens-là adopteraient progressivement le mode de vie à l’occidentale.
    Une bonne partie de ces jeunes l’ont fait, sans doute même la plupart, mais une minorité d’irréductibles, bien qu’ayant opté pour la naturalisation française, refusent d’accepter les valeurs de notre République au point pour certains d’entre eux de vouloir imposer la Charia.
    Pourquoi ce comportement ? La rancœur d’une colonisation qu’ils n’ont même pas connue, l’effet de ghettoïsation qui a provoqué cette montée du communautarisme sectaire. Peut-être aussi les conflits du Proche et Moyen-Orient qui viennent jusque dans nos foyers créer cette situation de haine entre citoyens qui ont pourtant adopté la citoyenneté française.
    Les raisons sont multiples et semblent avoir atteint un seuil critique difficile à contrôler quel que soit le pouvoir en place.
    Je me demande bien où tout cela va nous conduire…
    @ Giuseppe | 11 avril 2018 à 11:49
    « Suite à son accident vasculaire, Michel Onfray a posé la même question que vous et diagnostiqué le même état : sans connaissances vous pouvez en mourir, d’où la médecine à deux vitesses aujourd’hui, on peut le dire. »
    J’ai lu quelques livres de Michel Onfray. A une époque j’étais assez proche de ses idées. Mais avec le temps il s’est radicalisé pour s’orienter vers une droite revêche qui ne correspond plus vraiment à mes idées.
    Ajoutons à cela une façon assez méprisante de traiter ceux qui n’ont pas l’heur de penser comme lui ce qui le dessert énormément. Il a perdu beaucoup de ses fidèles. Dommage !

  10. @ Patrice Charoulet
    « Que des délinquants se fassent la guerre devant un lycée ou ailleurs, quel ministre de l’Education nationale de gauche, de droite ou du centre peut en être tenu pour responsable ? »
    Tous ceux, de la vraie gauche à la fausse droite, qui jusqu’ici s’accommodent de ce problème de la montée de la délinquance et de la criminalité sans rien dire à leur propre collègue de l’Intérieur pour commencer et sans poser le problème sur la place publique, sont responsables car c’est toute la vie des Français qui est pourrie par cette question, et pas seulement les seuls élèves et leurs parents.
    Et les gangs ne se contentent pas de se faire la guerre dans la rue : rien ni personne ne les empêche de la continuer dans l’enceinte des établissements scolaires ou des hôpitaux, dans les transports et ailleurs…

  11. Beaucoup de commentateurs se font des idées sur les pouvoirs réels d’un ministre.
    Chef de son administration, aidé par un cabinet, il doit exercer les compétences dévolues par son décret d’attribution.
    Premier obstacle, les services de l’administration centrale qui, souvent, n’en font qu’à leur tête en vertu du raisonnement très simple : le ministre passe, l’administration reste. Un ministre qui remettrait en question les habitudes réglementaristes qui sévissent en France pour se diriger vers d’autres pistes plus efficaces et moins coûteuses, se heurterait au mur de l’incompréhension. Non pas que les fonctionnaires soient désobéissants mais ils ne font pas et n’imaginent pas ce pour quoi ils ne sont pas préparés dans leurs écoles (à l’ENA on apprend à créer des comités Théodule et à créer de nouveaux impôts…).
    Deuxième obstacle, les lobbies : les syndicats agricoles plaident pour une utilisation non durable des produits chimiques (plus beaucoup d’oiseaux des champs dans nos campagnes) et pour des aides toujours plus importantes aux grandes cultures, les bétonneurs veulent plus d’infrastructures et de logements (trois millions de logements vacants aujourd’hui mais ça n’intéresse pas grand monde…), les écolos veulent plus de réglementation pour interdire ou protéger, etc.
    Sans compter que nos législations doivent s’insérer dans le moule européen (directives et règlements, CEDH) ce qui restreint considérablement les marges de manoeuvre des ministres…
    Sans compter les chausse-trapes posés par ceux qui veulent la place.
    C’est donc souvent un exercice d’humilité compensé par les aménités liées à l’exercice du pouvoir. Certains s’y adonnent avec volupté : Baylet, Placé par exemple qui savaient qu’ils jouaient les utilités tout en profitant des pompes (pas les godasses !) et des circonstances.
    Un mot sur Stains : ce qui s’y passe relève des compétences de M. Collomb et pas de celles de M. Blanquer.

  12. Julien WEINZAEPFLEN

    Il manque un volet concret à mon commentaire d’hier soir.
    Je me rappelle comme si c’était hier cette première professeur dépressive rencontrée il y a vingt ans dans une abbaye où elle venait se reposer, qui disait se faire molester tous les jours et que son principal ne défendait pas, car il ne s’agissait pas que son collège fût déclassé, ni qu’on pût laisser dire que l’Éducation nationale souffrait violence des élèves, ce qu’on peut résumer par boutade en disant qu’après que les profs ont tapé les élèves, depuis l’interdiction des châtiments corporels aux écolâtres, ce sont les élèves qui tapent les profs.
    Cela a été évoqué par @Achille : en banlieue sont envoyés les professeurs les moins chevronnés, et les commissariats sont en sous-effectif. La République en marche marche sur la tête ou la tête à l’envers : il faudrait à l’évidence que le maximum d’effectifs de police se concentre sur les quartiers qu’on appelle « sensibles » pour ne pas avouer qu’on y mène une vie bien plus sauvage que celle de Vendredi, de même qu’il faudrait que s’y concentrent les professeurs les plus chevronnés. On cache qu’on n’organise pas ces nominations par cette rustine qu’est le dédoublement des classes primaires en réseau d’éducation prioritaire, qui permet d’opposer la France rurale dans laquelle on ferme des classes (et qui n’est rien pour notre président de la République puisqu’elle n’a souvent pas le haut débit) à la France des banlieues qu’on va bientôt rapprocher des métropoles pour que « les loups entrent dans la ville », ce qui ne serait pas anormal si on commençait par les domestiquer, qu’ils soient solitaires ou en bande et meutes, excès de langage mis à part : la banlieue est le territoire d’Al-Qaïda, des bandes et des caïds, d’où cet autre rapprochement sémantique. « Al nostra » fera du « bon boulot », cependant que Georges Bensoussan nous parlera des « territoires perdus de la République » et ne sera pas soupçonné d’importer le conflit israélo-palestinien dans la République parce qu’il n’est pas par position du côté des importateurs ou des importuns dont on dit qu’ils importent, bien qu’il ait écrit une remarquable histoire du sionisme en deux volumes à ce qu’on dit (je n’ai pas vérifié, n’ayant lu que celle de Denis Charbit).
    Il arrive qu’au sommet de l’État on reprenne la rhétorique des territoires perdus de la République, rhétorique qui décrit une réalité bien que ceux qui la poussent le fassent dans une intention de « concurrence victimaire et communautaire » qu’ils dénoncent par ailleurs. Je précise que l’exode des juifs hors de la Seine-Saint-Denis est des plus préoccupants. Mais l’exécutif préfère se rengorger de déclarations martiales que rendre des sanctions exécutives. L’administration ne protège plus ni les administrés ni ceux qui travaillent pour elles comme ma professeure de collège déprimée rencontrée il y a vingt ans, c’est dire depuis combien de temps dure le phénomène. Il n’y a qu’à voir comme les professeurs sont envoyés dans n’importe quelle académie ou coin de France. Le site du Sial les balade comme des pions.
    Les lois sont de plus en plus déclaratives, comme la prochaine amende dont seront passibles les frotteurs ou les siffleurs de filles qu’on ne prendra jamais sur le fait. À tout prendre, la loi préférera importuner les femmes voilées qui ne font de mal à personne. Elle acceptera, au retour du bled, de légitimer les mariages forcés qui y auront été contractés, tandis que des catholiques qui voudraient se marier religieusement sans contracter de mariage civil ne le pourront pas. Après avoir commenté en amont l’opportunité des lois votées par le pouvoir législatif, l’autorité judiciaire décidera en pratique lesquelles seront appliquées, ce qui n’ira pas sans un certain arbitraire puisque, selon que le juge sur lequel vous tomberez sera de gauche ou de droite, vous serez puni ou relaxé, et le délit pour lequel vous serez prévenu sera reconnu ou non.
    La première division de la République est l’insécurité. La première indivision d’une République est l’unité dans la sécurité. Celui qui exerce le monopole de la violence légitime doit être le même sur tout le territoire. Sous prétexte que les caïds n’aiment pas la police, on ne doit pas déléguer aux caïds les pouvoirs de police. Quand mettra-t-on fin à tout ce bordel, à ce terrorisme du quotidien, à cette anarchie rampante, à cette impuissance étatique drapée derrière le ministère de la parole de ministres qui parlent beaucoup, mais ne font rien ? Pour retrouver les territoires perdus de la République, il faut commencer par le vouloir.

  13. « Un ministre peut tout… »
    On se souvient de François Bayrou, ministre de l’Education nationale, tant que des curés pédophiles étaient inculpés il était tranquille, voilà que patatras on déniche un instituteur pédophile, il reçoit alors la visite de la représentante syndicale de l’Education nationale qui lui dit « si tu l’ouvres, je te débarque ! », Bayrou s’est écrasé comme une chiffe molle.
    (Sophie Coignard- L’Omerta française)

  14. anne-marie marson

    Puis, soudain, on découvre l’enfer du lycée polyvalent Maurice-Utrillo à Stains où à sa sortie, à cause de la guerre des bandes, des jeunes essuient des menaces et des coups de marteau ».
    Mais ensuite, qu’allait faire Emmanuel Macron chez ces demoiselles de la Légion d’honneur ?
    Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 09 avril 2018 à 23:44
    Il est allé écouter un concert, et il n’a pas reçu les associations islamistes de Saint-Denis qui reluquent cette école depuis plusieurs années pour y mettre leurs pattes.
    Cela fait plusieurs années que les associations musulmanes s’en prennent à cette école en disant que c’est une école privilégiée, qu’elle a plus de moyens que les écoles de Saint-Denis, que c’est une injustice.
    On les a encore entendues sur France Info.
    C’est vrai, c’est quoi cette école où on n’entre pas avec des armes blanches, où les profs ne sont pas tabassés, où les études se déroulent normalement (100% de succès au bac) ?
    Après avoir mis à feu et à sang les écoles de Saint-Denis, les associations musulmanes veulent s’emparer de l’école de la Légion d’honneur.
    Une fois que les islamistes auront mis leurs pattes dessus, ils en feront un lycée de ZEP comme les autres.
    J’espère qu’elles ne le pourront jamais.

  15. @ caroff
    Pour décrire si bien le fonctionnement des administrations et la manière dont elles tirent les ficelles, vous l’avez sans doute observé de près. Quels moyens, selon vous, le pouvoir politique aurait-il de faire cesser le processus que vous décrivez, et qui nous plombe ?
    Quand Fillon a été mis KO avant les élections, je me suis demandée si ses projets ne dérangeaient pas trop de monde, justement dans certaines administrations (je sais, c’est du complotisme). La connivence inconsciente d’une grande partie de l’opinion, prête à croire que l’État veille sur eux avec sollicitude et compétence, et persuadée qu’il faut des spécialistes de la bureaucratie pour gouverner un pays, ne permet guère d’espérer une amélioration. Je ne pense pas que Fillon aurait réussi à changer grand-chose.

  16. Claude Luçon

    En conclusion, il faudrait peut-être ramener l’Education nationale au rang de sous-secrétariat d’Etat du ministère de l’Intérieur ?

  17. Patrice Charoulet

    Il y a peu, vous aviez consacré vos réflexions à l’amitié.
    Un de vos commentateurs, genau, avait ici, de façon très émouvante, fait le récit d’une amitié. Dans son récit, nous avons appris qu’il était gyrovague. Ceux qui ont le réflexe-dictionnaire, quand ils ignorent un mot, n’ont sans doute rien trouvé dans leur dictionnaire courant ; le petit Robert est vide à cet égard, pour ne parler que de lui.
    Voici ce qu’en dit le Littré :
    gyrovague
    (ji-ro-va-gh’) s. m.
    Nom donné, dans les premiers temps de l’établissement du monachisme, à des moines qui passaient leur vie à courir de province en province, de cellule en cellule, ne restant que trois ou quatre jours dans le même endroit, et vivant d’aumônes. On les nommait aussi messaliens.
    Il se dit quelquefois aujourd’hui pour vagabond.
    ÉTYMOLOGIE
    Γῦρος, cercle, et le lat. vagari, errer.
    Et le TLF (déjà nommé ici) :
    GYROVAGUE, adj. et subst. masc.
    Moine gyrovague ou, subst., gyrovague. Moine qui, n’étant attaché à aucun monastère, errait en mendiant de province en province, de monastère en monastère. La régularité des mœurs est peu compatible avec l’indépendance dans laquelle vivaient les gyrovagues (Ac. 1835, 1878). Des Gyrovagues ou moines errants (pendants des chevaliers errants), cheminant à pied ou chevauchant sur une petite mule, prêchoient contre tous les scandales (CHATEAUBR., Ét. ou Disc. hist., t. 3, 1831, p. 460). Si le statuaire employa comme modèle [d’un ange de Chartres] un jeune moine (…) il a dû prendre l’un de ces religieux gyrovagues qui inquiétaient tant Saint Benoît (HUYSMANS, Cathédr., 1898, p. 389) :
    Qui t’a enseigné la morale et la théologie ? Les moines maraudeurs, les gyrovagues, (…) ceux avec lesquels mon métier me procure des relations.
    ARNOUX, Paris, 1939, p. 289.
    Prononc. et Orth. : [] Att. ds Ac. 1762-1878. Cf. gyro-. Étymol. et Hist. 1501 girovague (GUY JUVENAL, Reigle monseigneur sainct Benoist, fo 8 vo ds GDF.). Empr. au b. lat. gyrovagus « errant » composé de gyrus « cercle » v. gyrus et de vagus « vagabond » v. vague « indéfini »; cf. aussi l’a. fr. girovaïs (début XIIIe s., Règle de Saint-Benoît, éd. A. Héron, 321) représentant mal expliqué de gyrovagus (FEW t. 4, p. 359 a et 360 b note 7).

  18. Monsieur Blanquer est en train de nous concocter une école à deux vitesses :
    – celle des beaux quartiers des grandes métropoles où l’écrasante majorité des élèves vient pour apprendre et travailler ; zones où se trouvent les écoles préparatoires qui destinent leurs étudiants aux vraies études supérieures ;
    – celle du reste de la France, à commencer par les banlieues. Dans ces dernières, beaucoup viennent passer leur temps à s’ennuyer et à ne pas apprendre, quand il refusent les programmes parce que les connaissances dispensées heurteraient leur certitudes créationnistes, donc religieuses.
    Quant à la France périphérique, la réduction, puis la suppression progressive de la plupart des services publics de proximité (administration, santé, services postaux, voire de sécurité publique) font que, hors communication pour électeurs gogos comme demain au journal télévisé de J-P Pernaut, ce n’est guère une préoccupation des gouvernants qui souhaitent l’abandonner à son sort parce qu’ils sont certains qu’elle est un fardeau ne faisant qu’aggraver les déficits publics.
    Monsieur Blanquer est donc, à l’image de Monsieur Macron, un ultralibéral partisan d’une privatisation progressive de la partie efficace de l’enseignement, la partie enseignement public (écoles primaires et enseignement secondaire principalement) étant destinée à assurer une fonction d’accueil et de garderie de ceux qui s’ennuient jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge adulte…

  19. Un peu hors sujet mais si vous remarquez qu’un ministre peut tout et «en même temps» ne peut rien, vous pouvez aussi noter que ce paradoxe du pouvoir touche également de grands dirigeants d’entreprise. Un certain Mark Zuckerberg peut être ainsi extrêmement brillant pour transformer son réseau d’université en leader mondial et «en même temps» devoir recourir à ses administrés, pardon ses équipes, pour répondre à des questions précises concernant des fonctionnalités défaillantes de sa création. Le diable se cache dans les détails de manière universelle.
    Cela dit, la sécurité n’est en principe pas du ressort du ministre de l’Education, même s’il est déplorable que la violence s’exerce aussi dans et autour de certains établissements scolaires.

  20. Michelle D-LEROY

    Ce que vous nous décrivez sur ce lycée de Stains, c’est le reflet de la France entière.
    Caillassage de policiers, de pompiers, de médecins, incidents aux urgences hospitalières, agressions quotidiennes en tout genre, sans oublier les incivilités ordinaires.
    Cela se résume à un seul mot : impuissance. Celle de nos gouvernants successifs encouragés par une gauche qui, depuis longtemps, défend la délinquance au mépris du citoyen normal. Impuissance mais on pourrait dire couardise, car dans un gouvernement, chacun des ministres et le Président lui-même attendent que le plus téméraire élève la voix, pourvu que ce ne soit pas lui. Respect, honneur, dignité, fermeté… juste des mots du vieux monde… à oublier.
    A ce train-là il ne faut plus s’étonner mais juste espérer, égoïstement, que nous-mêmes ou nos proches ne se trouveront pas où il ne faut pas au mauvais moment.
    J’ai bien peur que ce ne soit irréversible.

  21. Robert Marchenoir

    Pacifier les lycées où sévit la guerre des bandes ? Rien de plus simple. Il suffit d’observer les remèdes qui marchent dans le pays qui nous a précédés dans cette voie.
    J’ai nommé les Etats-Unis ; non pas un « pays de cocagne », comme disent certains écervelés avec le ricanement de rigueur, mais un pays qui a) possède une population noire significative, b) communie à l’autel de « l’anti-racisme » depuis un bon demi-siècle. Comme nous — avec les nuances qui s’imposent sur la composition de nos minorités ethniques respectives.
    Un témoignage récent, publié sur l’excellent site en ligne américain d’extrême droite Taki’s Magazine, fournit la réponse. L’auteur de l’article a voulu donner la solution à un phénomène, lui, typiquement local (mais qui commence à s’implanter en Europe) : celui de l’adolescent mal dans sa peau qui fusille tout le monde dans son école, avant de se suicider.
    Les Américains se tordent les mains devant cette épidémie, qu’ils sont incapables d’endiguer. Les imbéciles de service, à chaque nouveau massacre, hurlent à l’interdiction des armes ; puisque les imbéciles, français comme américains, ne savent faire que ça.
    Et l’auteur explique : écoutez, c’est très simple. Premièrement, tous ces massacres sont commis par l’être vivant le plus abruti et le plus manipulable de la terre : l’adolescent de sexe masculin. Deuxièmement, si la première puissance militaire du monde ne peut pas maîtriser une poignée de boutonneux désaxés qui mettent le Bronx chaque année, autant aller se coucher.
    Troisièmement, je vais vous donner la solution parce que moi, je l’ai vécue. J’ai fait ma scolarité dans un collège à majorité noire ; quant à mon lycée, il ressemblait carrément au Zimbabwe.
    A ce stade, il convient de préciser que David Cole, l’auteur de l’article, est non seulement blanc, mais juif. Les Noirs américains sont au moins aussi antisémites que les musulmans européens. Pour la bonne bouche, on notera que David Cole présente aussi cette amusante particularité d’être un Juif négationniste — enfin, de l’avoir été, car il a, depuis, répudié son erreur. Les dames et les gauchistes peuvent aller prendre leurs sels.
    David Cole, donc, nous explique : j’ai fait toute ma scolarité secondaire dans des écoles blindées de Noirs (les lecteurs de Taki’s Magazine n’ont pas besoin qu’on leur précise qu’il s’agit du groupe humain le plus dangereux des Etats-Unis : ils le savent) ; et pourtant, non seulement je n’ai connu aucune fusillade commise par un élève ayant décidé de tuer tous ses camarades, mais ma scolarité fut paisible et peu entachée de violences.
    La raison, poursuit-il, est que puisqu’il s’agissait d’écoles majoritairement, voire quasi-exclusivement noires, les mesures de sécurité étaient adaptées à la population, donc drastiques. Et que puisque la direction de l’école, comme les parents d’élèves étaient majoritairement noirs eux aussi, personne ne se plaignait de « racisme », bien au contraire : tout le monde se félicitait de la situation. Y compris, et au premier chef, les rares parents d’élèves blancs ou juifs. Qui savaient fort bien ce qui attendait leurs rejetons en l’absence de telles mesures.
    Concrètement, me direz-vous ? Eh bien ! Au lieu de « concertation », « d’assoces », de « moyens supplémentaires », de « grand plan Marshall des banlieues » voire de « référents sécurité », comme on fait chez nous, les écoles fréquentées par le petit David étaient fortifiées : impossible d’y entrer ou d’en sortir sans passer par le poste de garde. Où veillent deux vigiles. Un de chaque côté. Armés.
    Pour entrer dans l’école, il faut présenter sa carte d’identité. Pour en sortir, il faut prouver qu’on n’est pas censé être en cours. Sur le campus, il y a un garde. Un seul. Poli, mais musclé. Il n’y a pas de bagarres, parce qu’à chaque début de grabuge, le garde se livre à un vigoureux étranglement sur le coupable.
    Il prend également soin que tout le monde sache qu’il porte une arme à feu dissimulée sur lui. Et que le premier qui joue au c…, il n’hésitera pas à lui tirer dessus.
    Voilà. D’autres questions ?

  22. @ Gb
    « Cela dit, la sécurité n’est en principe pas du ressort du ministre de l’Education »
    La sécurité est l’affaire de tous !
    Y compris celle des membres du gouvernement, dont le ministre de l’Éducation, chacun davantage dans sa partie, bien entendu.

  23. @ Michelle D-LEROY | 11 avril 2018 à 17:37
    À remarquer les propos de Hollande, dont le moins qu’on puisse dire c’est que les attentats et la montée de l’islamisme durant son quinquennat n’ont pas la priorité dans sa mémoire.
    L’économie et ses rapports pervers avec Macron lequel l’a proprement manipulé et roulé dans la farine, sont les éléments essentiels qu’il retient.
    Et Macron continue, avec plus de subtilité et d’intelligence, il dit à chacun ce qu’il veut entendre.
    De la colonisation, crime contre l’humanité, en Algérie aux racines chrétiennes de la France à l’humaniste réaliste, traduire « chance » de l’immigration, tout est bon pour flatter son interlocuteur.
    Un grand classique des tireuses de cartes et autres diseuses de bonne aventure à l’appellation bien adaptée : « dites-moi ce que vous voulez entendre, et je vous le dirai, pour ce que je ferai nous verrons par la suite, ou nous ne verrons pas. »
    En bon français, on appelle ce genre d’individu un bonimenteur, que je préfère écrire en deux mots, bonl-menteur, la précision y gagne ce que l’orthographe y perd.

  24. Claude Luçon

    @ mirage 2000 | 11 avril 2018 à 16:05
    « Et si les Syriens nous bombardaient ? »
    Pourquoi pas !
    Nos CRS bombardent les très pacifiques zadistes avec des fumigènes, qui sait quel poison Macron y a fait ajouter ? Pineau, Cognac ou Cointreau, les poisons de la région ? JV Placé vient de nous apprendre que l’alcool est un virus dangereux !
    Problème ! Il va leur falloir un vote du Conseil de Sécurité de l’ONU. Les CRS vont pouvoir abreuver les zadistes en toute impunité.

  25. Ange LERUAS

    Un ministre peut faire et ne pas faire que dans la limite conjuguée de ce que la rumeur et la manifestation de la rue permettent. Quel que soit le régime, du plus libéral au plus fasciste.
    L’un ou l’autre des régimes forme le peuple à murmurer plus ou moins fort ou à plus ou moins manifester.
    Il n’y a pas d’éducation à l’intérêt général tournée vers un avenir humaniste où le progrès est au service de tous. Il n’y a que l’éducation à l’intérêt particulier afin de gommer les inégalités de capacités donc de pouvoir franchir sans capacité les barrières afin d’avoir une vie individuelle sans contrainte.
    Mais la réalité nous rattrape, alors refusant la contrainte chacun réclame plus de moyens en vue de satisfaire plus de besoins non satisfaits.
    Pouvez-vous être certains que plus de moyens permettent de plus consommer ?
    A priori oui !
    Mais ne croyez-vous pas que, pour que ce vœu se réalise, il faut qu’il y ait quelqu’un qui ait produit cette consommation en plus ?
    Les réalités de la vie sont incontournables : chacun satisfait ses besoins avec la production des autres.
    Peut-on ne pas produire pour les autres ?
    Ne devons-nous pas produire davantage si les autres veulent davantage ?
    Les autres ne doivent-ils pas davantage produire pour nous si nous voulons plus consommer ?
    Vous est-il arrivé de vous poser ces questions ?
    Je ne pense pas puisque nos gouvernances et notre Éducation nationale éludent ces réalités pour ne se partager que la même consommation nationale en enlevant la consommation à l’un pour la donner à l’autre par l’intermédiaire de prélèvement à celui qui doit réduire sa consommation pour en faire une attribution à un cas social ou à un inactif, ou une dotation pour une dépense publique ou mutuelle.
    C’est un moindre mal mais voué à l’échec dès lors qu’il n’y a pas anticipation de la suppression d’un emploi dans le cas de l’usage existant avant prélèvement et la création d’un emploi pour le nouvel usage du prélèvement.
    La perte de l’emploi est assurée sans que le nouvel emploi soit créé, alors le détournement de l’usage primitif alimente le déficit de la balance commerciale déjà existant et permis par le déficit du budget volontairement mis en place par nos gouvernances pour ne pas demander de produire davantage pour davantage consommer mais, de demander à d’autres nations de le faire à notre place. Nous esclavagistes prétendons donner des leçons aux autres.
    Vous ne comprenez pas pourquoi le déficit du budget de l’État devient la cause du déficit de la balance commerciale ?
    Mais je le sais que vous ne comprenez pas, je sais même pourquoi !
    L’Education nationale vous a formaté à l’imaginaire et non aux réalités, et vous n’êtes pas avide de vérités pour vous permettre de continuer à philosopher sur les comportements, les sentiments et les ressentiments sans savoir que dans un monde équitable :
    – chacun doit produire pour les autres autant que les autres produisent pour vous.
    – Chacun dans sa vie active doit produire autant que ce qu’il consommera dans sa vie active et sa vie inactive.
    Ronchonner ne sert à rien !
    Alors que vous n’êtes condamné qu’à produire pour les autres afin de profiter des productions des autres ou alors : cherchez le paradis où il se vit d’amour et d’eau fraîche, lequel existait, paraît-il mais d’où nous sommes partis pour vivre de cueillette, de chasse et de pêche, puis vivre dans une société de consommation pour laquelle nous n’avons que de l’aversion.

  26. Cher Philippe,
    Pourquoi l’OTAN finance-t-elle les casques blancs qui ont failli avoir le prix Nobel de la paix, il y a deux ans ?
    Les casques blancs qui œuvrent aux côtés d’Al-Nostra, rebelles peu modérés contre le régime syrien n’ont-ils déjà pas fait preuve d’excellentes vidéos et montages de fake démontrés ?
    Sont-ils des héros ou des combattants de nuit ?
    Comment un ministre peut-il prendre la décision de se lancer dans une guerre sans preuve tangible, sans avoir étudié le problème ?
    Alors il est impossible de dire qu’un ministre ne peut rien.
    Si, un ministre peut mettre des populations en danger, se dispenser de preuves, arranger l’histoire comme bon lui semble.
    Le rôle de la France devrait être de participer à la reconstruction de la Syrie, d’envoyer des casques bleus, d’organiser un couloir humanitaire et pas de mettre les bombes avant de comprendre, avant les mots.
    Nous espérons que les parlementaires demanderont des preuves, des explications aux ministres.
    françoise et karell Semtob

  27. @ Achille | 11 avril 2018 à 12:58
    Il pleut j’en profite. Michel Onfray est captivant par la diversité, gros moteur de la réflexion il lui arrive parfois de tout cylindrer sous son passage, mais il garde toujours ce fil conducteur de libertaire hédoniste qui peut le faire varier, il note tout de même avec acuité les dérives de la société qui l’entoure, sans concession.

  28. @ Michelle D-Leroy
    « Cela se résume à un seul mot : impuissance. »
    Mais la question à cent louis d’or que nous devrions tous nous poser, la seule, la vraie, est : « Quelles sont donc les raisons de cette impuissance ? »

  29. M. Bilger,
    Il y a un excellent principe qui devrait être appliqué, c’est le principe de subsidiarité.
    Le ministre donne les orientations, les fait appliquer mais ce qui se passe à Stains est d’abord du ressort des autorités locales, le proviseur, le maire, le commissaire de police, la justice… au pire le Préfet.
    Si on appliquait ce principe, on pourrait espérer avoir des fonctionnaires responsables.
    Cela me rappelle que c’est Nicolas Hulot qui, depuis Paris, a décidé de mettre deux ours de plus dans les Pyrénées et on pourrait multiplier les exemples.

  30. En France, gouvernants et gouvernés sont tous à croire tout en n’y croyant pas vraiment que le pouvoir politique peut tout.
    Quand on s’aperçoit que non, on réagit à l’inverse en disant qu’il ne peut rien… C’est du tout ou rien aussi absolu que la religion, tout ou rien comme Dieu existe ou pas.
    Quelle pitié que d’aborder la politique religieusement… Après, comment peut-on attendre de la tolérance voire du dialogue si chacun a sa petite secte politique ? Quel ennui…
    S’inspirer de ce qui peut y avoir de bon dans le passé et ailleurs, dialoguer, innover, équilibrer les pouvoirs.
    Pas : le pouvoir est tout-puissant « père Noël », on dira, si toujours ainsi mais ne plaît pas « fouettard », et s’il paraît faible, « oh, le père Noël, le pouvoir n’existait pas ».
    Regarder « L’âge de glace », pas se croire dans la galerie des glaces ou dans la Révolution, ou dans la Résistance.
    Rêver plus loin que la politique, penser plus profond que les redites.
    La politique, c’est l’inverse du tout ou rien, c’est le moindre mal.

  31. Pierre Blanchard

    @ Patrice Charoulet | 11 avril 2018 à 16:05
    « Il y a peu, vous aviez consacré vos réflexions à l’amitié.
    Un de vos commentateurs, genau, avait ici, de façon très émouvante, fait le récit d’une amitié. Dans son récit, nous avons appris qu’il était gyrovague. Ceux qui ont le réflexe-dictionnaire, quand ils ignorent un mot, n’ont sans doute rien trouvé dans leur dictionnaire courant ; »
    Après vos références d’érudit, celles de wiki, vous connaissez Wikipédia… peut-être pas !!
    Chacun ses références !!
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Aide:Que_faire_sur_Wikip%C3%A9dia_%3F
    Une encyclopédie collaborative, ou des gens biens, comme vous ou moins bien, participent à la création/amélioration d’une encyclopédie libre… Vos apports seront les bienvenus
    Gyrovague
    Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Gyrovague

  32. M.Bilger, 74 ans, ancien avocat général, qui découvre la banlieue pourrie comme le nouveau-né qui découvre le monde avec ses yeux grands ouverts, curieux de tout.
    C’est-y pas beau ça ! Mieux vaut tard que jamais il paraît. Ca serait presque attendrissant si ce n’était pas ridicule parce qu’aussi sérieux.
    Je parle de la banlieue d’où je viens sur ce blog depuis 2014 je crois et je n’ai jamais vu ou lu M.Bilger « tomber en amour » comme disent les Québécois, pour la banlieue plus que ne le font tous les bobos parisiens sur les plateaux TV, c’est-à-dire mieux que comme écran de fumée de leur propre égocentrisme.
    Mais là, l’heure est grave. Son idole du moment démonte dans les sondages.
    Il faut lui porter secours. Bêtement mais il faut le faire.
    Au fond, il n’en va même pas de la crédibilité de Macron mais de celle de M.Bilger.
    C’est pitoyable.

  33. @ Wil | 11 avril 2018 à 23:32
    Que préconisez-vous pour la banlieue ?
    ————————-
    @ Paul Duret | 11 avril 2018 à 20:48
    Bonne idée.
    Pourquoi n’en est-il pas ainsi ?

  34. @ Robert Marchenoir | 11 avril 2018 à 18:20
    Il y a également cette adolescente blanche, Brenda Ann Spencer.
    En 1979 elle déclenche une fusillade dans une maternelle de San Diego, plusieurs morts et nombreux blessés.
    Alors qu’elle s’est retranchée dans la maternelle, un reporter arrive à la contacter au téléphone et lui demande pourquoi elle a fait cela, « j’aime pas les lundis, ça a fait ma journée »…
    C’est devenu un tube pop mondial des Boomtown Rats « I don’t like mondays »…

  35. @ Wil | 11 avril 2018 à 23:32
    « […] qui découvre la banlieue pourrie […] »
    ‘Banlieue’ : mettre au ban du lieu-dit. Bannir de la Cité, de la ville principale où siège le noble du fief.
    – Dictionnaire d’Histoire du Droit et des institutions publiques. Édition ellipse 2002.
    Agnès BABOT, Agnès BOUCAUD-MAITRE, Philippe DELAIGUE.
    BAN :

    • De bannus ou bannum, terme d’origine germanique droit de commandement appartenant au chef franc (donc d’origine publique), qui comporte aussi le droit de contraindre et punir, expression même de l’autorité royale. Quant au « ban du roi » c’est un ordre précis qui correspond à ce qu’on appelle aujourd’hui pouvoir exécutif.

    Dès lors veuillez nous définir : banlieue, car à vous lire : Neuilly-sur-Seine (ville des milliardaires) est une banlieue pourrie.
    De quelle banlieue venez-vous, Versailles ?
    Pour notre honorable honoraire avec vos DNS ou IP, il le saura, puisqu’après tout, cela devient l’argumentation centrale de votre propos, il en devient légitime que notre ami nous dise de quelle ville vous prétendez venir.
    —————————
    @ Pierre Blanchard | 11 avril 2018 à 21:55
    « Chacun ses références !! »
    Effectivement !

  36. @ Paul Duret
    « Le ministre donne les orientations, les fait appliquer mais ce qui se passe à Stains est d’abord du ressort des autorités locales, le proviseur, le maire, le commissaire de police, la justice… au pire le Préfet. »
    Ce qui se passe à Stains et ailleurs dans ce qui fut jadis la douce France dépasse largement les compétences d’élus ou bien d’acteurs locaux, complètements débordés par la situation.
    Rappelons au passage la démission du maire de Sevran, un de ces nombreux apprentis-sorciers apôtres d’un vivre ensemble mythique, qui a fini par comprendre que le Golem qu’il a aidé à fabriquer était incontrôlable.
    Ce sont bel et bien les gouvernements qui se sont succédé depuis quarante ans qui sont responsables de cette situation pour avoir fait entrer en France des populations étrangères non seulement inassimilables mais encore hostiles à notre pays et à ses habitants, au point d’utiliser tous les prétextes possibles pour le manifester de manière violente à la moindre occasion, y compris de façon de plus en plus extrême.

  37. hameau dans les nuages

    @ Wil | 11 avril 2018 à 23:32
    Vous êtes dur ! Et si seulement monsieur Bilger jouait les candides pour provoquer nos, vos réactions ?

  38. @ Robert Marchenoir
    « J’ai nommé les Etats-Unis ; non pas un « pays de cocagne », comme disent certains écervelés avec le ricanement de rigueur… »
    Tiens, vous me citez, comme cela est amusant, je vous avais oublié !
    « David Cole, donc, nous explique… »
    Mais si David Cole nous explique, ça change tout, absolument tout !! Figurez-vous que pas plus tard que tout de suite, My Husband and I, pensions à l’inviter à une séance de spiritisme…
    Monsieur Marchenoir, est-ce que réellement vous disposez d’un corps matériel, sensible à une température supérieure à 35,6 °et inférieure à 40° ?
    Si oui, est-ce que cette admirable création dispose à son sommet d’une boîte crânienne remplie de phosphore ?
    Si, et seulement si, vous appuyez sur le commutateur, et la lumière sera !

  39. @ Giuseppe | 11 avril 2018 à 20:09
    Michel Onfray, le marteau compresseur de la philosophie qui sait tout sur tout, est l’invité de François Busnel dans son excellente émission la Grande Librairie ce soir. A ne pas rater !
    Tout n’est pas bon dans l’Onfray, mais on y apprend toujours quelque chose.

  40. C’est une réalité incontournable, Jean-Michel Blanquer ne peut pas être dans tous les établissements scolaires pour en assurer le bon fonctionnement. Le ‘mammouth’ a suffisamment de collaborateurs pour prendre en charge, par délégation, des situations difficiles. Et, localement, on peut espérer que le recteur d’Académie est fortement impliqué ainsi que la police et la municipalité.

  41. Patrice Charoulet

    @ Robert Marchenoir 11 avril, 18h20
    Vous avez, sur ce blog, cinquante adversaires et autant de cibles. Nos relations ont connu des hauts et des bas. J’ai loué, maintes fois, vos talents rédactionnels (vous avez, parfois, des bonheurs d’expression, souvent désopilants). En vous louant pour ces talents-là, je me suis aliéné vos cinquante adversaires. Mais, qu’ils ne s’y trompent pas, et que l’on ne confonde pas la forme et le fond. Je ne me dissimule pas qu’en scribouillant ce que je vais scribouiller, je vais m’exposer à vos foudres. Mais qu’à cela ne tienne !
    Dans le post indiqué plus haut, vous nous renvoyez aimablement, en le vantant, à un article d’un site américain… « d’extrême droite », je vous cite. Permettez-moi quelques remarques.
    Mme Le Pen va répétant qu’elle n’est PAS d’extrême droite. Vous, Robert Marchenoir, vous ne craignez pas de vanter un site d’extrême droite. Seriez-vous plus d’extrême droite que Mme Le Pen ?
    Une des thèses de l’article (et la vôtre) est que le danger principal, en matière de sécurité, vient des Noirs. Ne pensez-vous pas injuste et dangereux de vouloir diffuser en France et, d’abord, ici, cette thèse-là ?
    Vous ne craignez pas d’avancer que ceux qui pensent qu’il faut limiter et contrôler la détention d’armes à feu sont, je vous cite, des « abrutis ». Or, je pense comme eux et je l’ai dit ici. Me direz-vous que je suis un abruti ? Je me permets de vous faire observer, que, dans ce cas, vous m’insultez. Et je ne pense pas que les insultes soient permises, ici, entre commentateurs, si j’ai bien compris.
    Je ne répondrai pas aux insultes par des insultes, mais vous m’accorderez sans peine que le nombre d’armes à feu aux USA est COLOSSAL. Que le nombre d’homicides par arme à feu y est aussi COLOSSAL. Que les USA ne peuvent aucunement être un modèle pour notre pays à cet égard.
    Etant équitable, raisonnable, pas du tout abruti, je ne vous concède qu’un seul point, qui m’est cher depuis des lustres. Les collèges et les lycées français ne devraient pas être ouverts à tous les vents.
    Quelques établissements privés, que j’ai connus de près, étaient strictement murés, les élèves strictement filtrés et contrôlés à l’entrée, soit par le chef d’établissement soit par un adjoint connaissant bien les élèves. Au passage, je tiens que le port de l’uniforme (comme dans de nombreux pays clairvoyants) serait à cet égard un élément facilitateur pour le contrôle que j’espère.
    Vos vigiles armés et qui « étranglent », au besoin, les élèves ne me semblent pas vraiment préférables à ce que je viens de suggérer.
    Autre chose : parmi les adolescents qui ont fait un carnage à l’arme à feu aux USA, combien de Blancs ? Peanuts ?
    Dernière question : portez-vous, Robert Marchenoir, le même jugement sur les deux Noirs Senghor et Bokassa, et sur les deux Blancs sœur Emmanuelle et Hitler ?

  42. Ange LERUAS

    Ronchonnez ! Ronchonnez ! Vous n’aiderez pas nos ministres à faire ce qui doit être fait.
    Pour moi, pur produit des collèges techniques, loin de vos savoirs, vos commentaires me permettent de combler mon déficit.
    Issu de treize générations de la petite paysannerie, je me dis que, tout compte fait, en vous lisant, j’ai gardé un peu du bon sens paysan, c’est celui qui exige de regarder, chaque soir, les prémices du temps du lendemain, afin de décider ce que ce lendemain il faut faire pour ne pas compromettre son avenir.
    S’adapter au temps quel beau programme !
    Vous : vous expliquez le temps, vous regardez en arrière, ne faudrait-il pas que vous regardiez l’avenir, plus exactement que vous prépariez l’avenir de vos enfants ?
    Cet avenir ne dépend que du cultuel, une branche du culturel qui avec ce cultuel déterminent nos comportements qui vont influencer notre avenir, certes celui personnel, mais aussi, par la somme des comportements individuels : l’avenir de notre planète autant économiquement qu’écologiquement.
    Ce qui est nouveau dans cette évolution ce sont les flux migratoires. Certes ils ont toujours existé, mais il ont changé de nature dans le temps. Après les flux de conquête de territoire, il y a eu des flux politiques. Je fais partie de ces émigrés, qui suite à un revirement de situation entre guelfes et gibelins, ma 14° précédente génération a immigré en France, et changé de mode de vie. Suit ensuite l’émigration économique, où d’un côté il y avait trop de bras et de l’autre pas assez.
    Peut-on classer aujourd’hui nos émigrés dans une de ces catégories ?
    Culture, cultuel, économie, écologie, émigration, immigration… sont des préoccupations actuelles toute interdépendantes des autres.
    Si notre nation est marquée par la solidarité, dans le temps présent, entre ses actifs qui produisent et ceux qui handicapés ne produisent pas assez, il en est de même entre nations.
    Ainsi, cette solidarité consiste à produire plus, pour aider ces nations handicapées. Mais, à cause de la croissance de leurs populations, d’année en année, et de la demande de plus en plus grande d’assouvissement des besoins sur la planète, il faut donc produire toujours plus, obligeant à recourir au prélèvement des ressources naturelles, au risque d’appauvrir notre planète.
    En 1978, nous avions une régénération convenable.
    En 1985, nous épuisions notre renouvellement en dix mois.
    En 2015, cette durée a chuté à sept mois.
    Et les prévisions pour 2050 la réduisent à un mois et demi…
    L’économie, l’écologie et la démographie sont indissociables.
    L’économie ne devrait pas être notre souci majeur. Notre plus grosse inquiétude doit consister à ménager l’avenir de l’espèce humaine, ce qui passe par une régénération naturelle de notre planète. Pour que cette régénération soit convenable, nous n’avons que deux solutions : la décroissance de nos besoins ou la décroissance de natalité.
    Il faut bien comprendre que nous sommes dans l’incapacité, nous, pays riches, de satisfaire les besoins des pays pauvres, et cette incapacité se traduit par une obligation d’émigration de ces nations pauvres – émigration dont la cause n’est pas économique mais résulte d’un problème de surnatalité.
    Prenons par exemple les populations confondues de l’Algérie et du Maroc : 25 millions d’habitants en 1962 contre 75 millions en 2015. Sans parler des pays africains, qui ont un taux de natalité supérieur encore et qui, comme le Maroc et l’Algérie, sont des pays musulmans. Cette observation laisse à penser que le cultuel a des conséquences sur la démographie et, au-delà, sur l’économie, au même titre que le culturel, qui détermine le comportement de chacun d’entre nous, qui composons une nation, et qui ne peut être que le reflet de nos comportements individuels suivant la culture dans laquelle nous vivons.
    Ce n’est donc pas notre incapacité à produire pour ces nations défavorisées qui fait que ces nations sont pauvres : c’est leur démographie qui les empêche, chez eux, de développer les outils de production nécessaires à une constante nécessité de combler des besoins croissants. Les nations riches ne sont pas la cause de nations pauvres.
    Si nous prenons notre cas, celui d’une nation riche, sur-consommatrice d’énergie, si nous avions été une population mondiale stable depuis 1978, l’équité du partage de l’énergie demandait aux nations riches de diviser leur consommation de 1,75 par habitant ; en 2015, elle est parvenue à la diviser par 1,5. L’objectif était donc atteignable. Mais, hélas ! la population mondiale n’est pas stable et, aujourd’hui, il faut la diviser par 3,5 ! Nous sommes loin des accords de Paris et forcement très loin de leur division par 7,5 en 2050.
    Ne pas voir que la surnatalité est notre principal problème est suicidaire. Y remédier est un problème culturel et forcement cultuel.
    En France, la croissance de la population entre 1978 et 2015 n’est que la conséquence de l’immigration chez nous du surplus de natalité des pays pauvres. Or, ces immigrés arrivent chez nous sans aucun patrimoine. Ils arrivent dans une nation qui, non seulement, possède des ressources naturelles limitées, mais aussi un patrimoine bâti (dont des outils de production) qui a demandé des siècles à se constituer.
    On ne peut passer de 57 millions en 1978 à 66 millions en 2015 en conservant un patrimoine semblable à celui qu’il était en 1978. De nouveaux biens et services sont, de fait, nécessaires pour satisfaire les besoins de cette population supplémentaire. D’autant plus qu’il est à considérer que ces immigrés envoient dans leur pays d’origine le fruit des rétributions ou des attributions qu’ils touchent et qui ne pourra donc pas servir à l’achat des productions nationales qui, pourtant, sont à l’origine de ces rétributions et de ses attributions.
    De plus, sans possibilité de se constituer un patrimoine, ces immigrés font partie des pauvres de la nation, une fois encore non pas par analogie avec la présence des riches, mais en raison d’une conjoncture qui ne permet pas à ces émigrés de satisfaire leurs besoins ni de posséder davantage de patrimoine, en particulier lorsqu’il s’agit de mettre en place des outils de production capables d’élaborer leurs propres besoins, tout cela à cause d’une surnatalité accrue dans des nations pauvres.
    Comme vous le voyez, l’économie n’est pas un problème d’argent, mais de production, sur une planète avec ses limites. L’économie comme vue dans le chapitre précédent s’organise autour de la production et du patrimoine, mais sans production, aucun de nos besoins en attente ne peut être satisfait ; pour qu’ils le soient, nous avons besoin d’outils de production. Nous devons donc investir dans ces outils, après avoir, il va de soi, résolu le problème de surnatalité (limiter le nombre de femmes de 0 à 20 ans aux environs de 11 % de la population de la nation) à défaut d’être des consommateurs décroissants.

  43. @ duvent | 12 avril 2018 à 10:11
    « Est-ce que cette admirable création dispose à son sommet d’une boîte crânienne remplie de phosphore ?
    Si, et seulement si, vous appuyez sur le commutateur, et la lumière sera ! »
    Misère, que conseillez-vous !
    Savez-vous que le phosphore blanc est hautement inflammable au contact de l’oxygène de l’air, ce qui explique pourquoi les bombes au phosphore ont été largement utilisées dans les guerres, pour raser entres autres les villes allemandes ?
    Il est d’ailleurs conservé pur, dans de l’eau.
    Peut-être que chaque irruption incendiaire de Marchenoir sur le blog est liée à ce qu’il sort la tête de l’eau pour voir ce qui se passe dans le monde, et là il faut dire à sa décharge qu’il n’a pas tort (euphémisme) car ce qui s’y passe n’est pas beau à voir.
    Et voilà, cerise ou datte, en Syrie c’est plutôt la datte qu’on met sur le gâteau, que Trump lance un défi à Poutine, un vrai duel, façon western, missile contre missile, avec comme dégâts collatéraux les commentaires de Marchenoir sur le blog que je lis toujours avec un plaisir évident tellement ils sont rafraîchissants malgré leur caractère incendiaire !

  44. @ Patrice Charoulet
    Bravo pour votre réponse à Robert Marchenoir à propos des USA.
    J’y suis allé plusieurs fois essentiellement pour y faire du tourisme et je connais plusieurs personnes qui y vivent.
    La première impression est toujours favorable (des paysages magnifiques, des villes superbes, des gens sympathiques…) mais en creusant, on découvre qu’il y a aux USA six fois plus de prisonniers qu’en France proportionnellement à sa population, 30 000 morts par arme à feu chaque année, 1 000 personnes tuées par la police, 50 000 morts par overdose d’opiacés…
    Un pays où il est préférable d’être riche et en bonne santé plutôt que pauvre et malade. Mais un pays où l’ascenseur social est encore en marche, avec une adhésion assez large de la population au modèle en place.
    Rien à voir avec la France.

  45. @ Patrice Charoulet
    « Au passage, je tiens que le port de l’uniforme (comme dans de nombreux pays clairvoyants) serait à cet égard un élément facilitateur pour le contrôle que j’espère. »
    Excellente remarque.
    Je me souviens d’un reportage paru il y a longtemps dans le Figaro Magazine ayant évoqué le port obligatoire de l’uniforme (avec cravate pour les garçons) pour les élèves d’une école située dans un quartier difficile -euphémisme – dans une ville d’un Etat du sud des États-Unis d’Amérique.
    Les résultats ne se sont pas fait attendre en matière de comportement et d’éducation : non seulement les jeunes élèves n’ont pas pris cela comme une contrainte mais encore ils ont été très fiers de porter l’uniforme de leur école.
    L’habit ne fait pas le moine, mais il y contribue.
    @ jack
    « Le ‘mammouth’ a suffisamment de collaborateurs pour prendre en charge, par délégation, des situations difficiles. Et, localement, on peut espérer que le recteur d’Académie est fortement impliqué ainsi que la police et la municipalité. »
    Vous devriez vous renseigner sur la façon selon laquelle les enseignants qui savent encore faire preuve d’initiative sont abandonnés par leur propre hiérarchie, au nom du surtout pas de vagues.

  46. L’armée syrienne a repris le contrôle de la Ghouta orientale (Le Monde il y a 4 h)
    Pourquoi Macron et Trump voulaient-ils bombarder la Syrie ? Alors que nous n’avons jamais repris le contrôle des banlieues parisiennes, lilloises, lyonnaises, grenobloises, marseillaises, toulousaines ?
    Il faudrait demander aux Russes, aux Chinois et aux Turcs de venir mettre de l’ordre chez nous !
    Quant au reste, du « Mac rond » pur : « Si la vitesse limitée à 80 km/h ne marche pas, on s’arrêtera ». Je laisse le soin à Elusen d’en rire ! Car ou EM nous prend pour ce que nous ne sommes pas, ou il est complètement timbré et j’opte avec certitude pour la deuxième hypothèse.

  47. @ Ange LERUAS | 12 avril 2018 à 10:57
    « Prenons par exemple les populations confondues de l’Algérie et du Maroc : 25 millions d’habitants en 1962 contre 75 millions en 2015. Sans parler des pays africains, qui ont un taux de natalité supérieur encore et qui, comme le Maroc et l’Algérie, sont des pays musulmans. …/…
    En France, la croissance de la population entre 1978 et 2015 n’est que la conséquence de l’immigration chez nous du surplus de natalité des pays pauvres. Or, ces immigrés arrivent chez nous sans aucun patrimoine. Ils arrivent dans une nation qui, non seulement, possède des ressources naturelles limitées, mais aussi un patrimoine bâti (dont des outils de production) qui a demandé des siècles à se constituer. »
    Bien, je commence à vous comprendre et à suivre votre exposé car au début c’était du charabia… mais passons !
    Alors continuez mais faites attention car chez les dingos on vous traitera rapidement et facilement de… tout ce que l’on voudra !
    J’attends aussi le moment où vous nous expliquerez clairement qui sont ceux qui ont mis Macron en place (même question pour Hollande) et dans quel but, alors qu’à l’évidence il s’agit d’un acte de destruction de notre pays !

  48. Robert Marchenoir

    @ Patrice Charoulet | 12 avril 2018 à 10:53
    Voyons voir… par quoi commencer ? Faisons d’abord un peu le ménage.
    « Vous ne craignez pas d’avancer que ceux qui pensent qu’il faut limiter et contrôler la détention d’armes à feu sont, je vous cite, des ‘abrutis’. Or, je pense comme eux et je l’ai dit ici. Me direz-vous que je suis un abruti ? Je me permets de vous faire observer, que, dans ce cas, vous m’insultez. »
    Vous ne devriez pas écrire aussi imprudemment. Car je vais vous répondre, bien évidemment : oui. Vous ne pensiez tout de même pas que j’éviterais de vous retourner à la figure cette provocation grosse comme un camion ?
    Maintenant, je vous laisse deviner tout seul ma vraie réponse. Je vous l’ai écrite ici à quatre ou cinq reprises, à votre intention personnelle. Vous vous obstinez à faire semblant de ne rien avoir entendu. C’est vous qui me prenez pour un imbécile. C’est vous qui m’insultez ce faisant, et offensez au passage l’intelligence et la patience de tous les lecteurs de ce blog.
    Vous ne croyez tout de même pas que je suis une machine à sous, dans laquelle il suffit d’appuyer dix fois sur le bouton pour faire tomber le même Carambar à chaque fois ? D’autant que vous ne mettez même pas de sous dans la machine. Vous ne manquez pas d’air.
    « Vous m’accorderez sans peine que le nombre d’armes à feu aux USA est COLOSSAL. Que le nombre d’homicides par arme à feu y est aussi COLOSSAL. »
    Alors d’abord (comme disent les jeunes), ON NE CAUSE PAS EN MAJUSCULES SUR INTERNET, Monsieur Charoulet. C’est malpoli. Ensuite, où avez-vous vu, dans le Trésor de la langue française, qu’un nombre représentait une grandeur supérieure lorsqu’il était écrit en majuscules ? (Et paf !)
    Ensuite, je crois conjecturer, à la lecture de votre assertion ci-dessus, que vous n’étiez pas professeur de mathématiques. Ni de statistiques. Ni d’économie. Me trompé-je ? Là aussi, je vous laisse trouver tout seul pourquoi « Y’en a beaucoup » n’est pas un raisonnement construit, pas davantage que le nettement plus affiné : « Y’a beaucoup de trucs et y’a beaucoup de machins, par conséquent on est mal barrés ».
    Vous préconisez l’uniforme à l’école, mais pas de gardes armés. Toujours les fausses alternatives de la rhétorique à la franchouille. Qu’est-ce qui empêche d’avoir les deux ? Vous dites :
    « Vos vigiles armés et qui ‘étranglent’, au besoin, les élèves ne me semblent pas vraiment préférables à ce que je viens de suggérer [l’uniforme]. »
    En fait, voyez-vous, et je m’excuse par avance de devoir vous heurter, on s’en moque un peu, de ce qu’il vous « semble ». C’est l’autre figure de rhétorique à la franchouille : moi ch’pense que. Vous avez des wagons entiers de journalistes, de politiciens et d’autres éminences qui vous disent, à la télé, « moi ch’pense que ».
    Ben, pour tout dire, on s’en tape un peu de c’que tu penses, bonhomme. Ce qui compte, c’est ce qui est. C’est la réalité. Ce sont les faits.
    Je me donne la peine de vous mettre sous le nez un témoignage personnel qui relate une situation exactement similaire à celle évoquée ici (la guerre entre bandes ethniques, qui fait régner la violence dans un lycée de Stains). Un témoignage vécu, qui fait la démonstration d’une solution qui a effectivement résolu le problème.
    Et vous, vous me répondez : ben, nan, moi ch’pense que. Sans vous croire obligé de fournir le moindre commentaire sur les faits que j’ai portés à votre connaissance, ni d’en apporter d’autres, ni de nous procurer le moindre argument à l’appui de votre « pensée ». Moi, il me semble que c’est un peu insuffisant.
    « Autre chose : parmi les adolescents qui ont fait un carnage à l’arme à feu aux USA, combien de Blancs ? Peanuts ? »
    Quel rapport ? Si je vous disais : 100 % de Blancs, vous en concluriez quoi ? Qu’un adolescent blanc mal dans sa peau, tentant de perpétrer une fusillade dans son école, ne serait pas abattu net par un garde armé avant d’avoir commis son forfait ?
    Alors que le témoignage que je vous ai fourni prouve que, en pleine guerre des gangs entre les Crips et les Bloods à Los Angeles dans les années 80 (auprès de laquelle les turbulences de nos « banlieues sensibles » sont de la douce rigolade), non seulement le jeune David Cole n’a connu aucune fusillade de ce type dans son école largement noire, mais il n’a connu aucune violence significative ? Grâce à la présence d’un tout petit nombre de gardes armés ?
    Alors que les écoles accueillant un nombre significatif d’élèves noirs aux Etats-Unis, sont, en règle générale, un cirque permanent où règnent le désordre et la violence ? Et qu’il en va de même — comme c’est bizarre — en France ?
    Au demeurant, les soi-disant « anti-racistes » dans votre genre qui veulent absolument coller quelque chose sur le dos des Blancs, à chaque fois qu’on leur produit les chiffres incontestables de l’extrême sur-délinquance noire, nous ressortent ce cliché gauchiste des « fusillades » américaines qui seraient surtout le fait des Blancs.
    Eh bien, c’est raté, là aussi : les « fusillades de masse au hasard » aux Etats-Unis, à l’école, dans les lieux publics ou dans la rue sont, là aussi, commises par les Noirs de façon disproportionnée par rapport à leurs effectifs au sein de la population.
    Même si les « sous-performances » des Blancs en la matière sont moins marquées qu’en matière de meurtre ordinaire. Content ? Vous avez enfin quelque chose à vous mettre sous la dent pour dire du mal des Blancs ? Ca vous suffira ?
    « Mme Le Pen va répétant qu’elle n’est PAS d’extrême droite. Vous, Robert Marchenoir, vous ne craignez pas de vanter un site d’extrême droite. Seriez-vous plus d’extrême droite que Mme Le Pen ? »
    Bien entendu. Je suis à la droite du Front national. Je n’hésite pas à dire la vérité sur les races, ce que même Jean-Marie Le Pen ne peut, ou ne veut dire, tout à ses nostalgies de vieux colonial. Je suis « ultra-libéral », ce qui suffit, en France, à vous classer parmi les nazis, alors que le FN a une politique économique de gauche.
    Et je suis opposé au régime russe, alors que le politiquement correct en vigueur chez les Le Pen, tout comme chez les Républicains, et même chez « l’ultra-facho » Donald Trump, veut que Poutine soit un brave homme, et qu’il soit chic de cracher sur les « Occidentaux ».
    Naturellement, dans un monde normal, je serais considéré comme de centre-droit. Mais nous sommes en France…
    « Portez-vous, Robert Marchenoir, le même jugement sur les deux Noirs Senghor et Bokassa, et sur les deux Blancs sœur Emmanuelle et Hitler ? »
    Portez-vous, Robert Marchenoir… la vache ! Arrêtez de me cirer les pompes, Patrice Charoulet, je vais me prendre pour un pipole interviewé par une vedette de la télévision.
    Plus précisément : je ne réponds pas aux questions idiotes. Ce blog possède une certaine tenue intellectuelle, et vous conviendrez comme moi qu’il serait dommage d’y porter atteinte.

  49. @ Tipaza
    « Misère, que conseillez-vous ! »
    Dieu garde ! Je ne conseille jamais rien, c’est très dangereux…
    Disons que je suggère, que je laisse entendre, que je suppute fortement des hypothèses quelquefois douteuses, imbéciles, et autres.
    Mais ici, comme vous l’avez saisi, le voisinage du phosphore et de la lumière dont j’ai supposé qu’elle venait d’une bougie (Marchenoir en raffole, obiter dictum) avait pour effet cette petite distraction explosive…
    J’aime le parallélisme des formes, et ce monsieur, qui nous abreuve de noms délicats et doux, vous n’imaginez pas à quel point il a le cuir sensible, aussi par amusement, je me sers quelquefois de ma badine, dans un souci purement géométrique…
    Par ailleurs, et puisqu’ici même, notre hôte considère que nous sommes arrivés à l’âge requis pour supporter quelques rudesses, je me réjouis de pourvoir satisfaire ce plaisir incomparable de dire à M. Marchenoir, dont je pense que c’est une créature malfaisante et peut-être même un vampire assoiffé de sang que : « dulce bellum inexpertis ! »

  50. @ Robert Marchenoir 11 avril, 18h20
    Attention Monsieur PC est pour la liberté de la presse mais uniquement la sienne et pour une cause que vous ne découvrirez peut-être jamais.
    Il vous écrit : « Mme Le Pen va répétant qu’elle n’est PAS d’extrême droite. Vous, Robert Marchenoir, vous ne craignez pas de vanter un site d’extrême droite. Seriez-vous plus d’extrême droite que Mme Le Pen ? »
    Or monsieur PC a publié chez Marianne :
    Faut-il interdire le Front national ?
    Par Patrice Charoulet
    Publié le 18/05/1998 à 00:00
    Quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage, mais on n’a jamais pu attraper monsieur PC ! Drôle d’animal qui s’infiltre partout, dissèque, se renseigne, courbe l’échine, passe la main dans les dos et se croit unique (avec Wikipédia) alors qu’il n’est qu’un personnage de la pire espèce échappé d’un roman de Balzac.

  51. @ Hé joe « dis-moi c’qu’en pense » (Michel Fugain ;)) du 12 avril 2018 à 15:15
    A part : « faudrait demander aux Russes, aux Chinois et aux Turcs de venir mettre de l’ordre chez nous ! » pour le reste je suis assez d’accord.

  52. Robert Marchenoir

    @ Savonarole | 12 avril 2018 à 05:32
    Et, plus récemment, cette folle iranienne, qui a fait un (tout petit) massacre dans les locaux de YouTube. Une gauchiste végétarienne : elle était très fâchée qu’on fasse du mal aux animaux.
    http://takimag.com/article/she_never_hurt_one_animal_jim_goad/print
    ______
    @ Wil | 11 avril 2018 à 23:32
    « Je parle de la banlieue d’où je viens sur ce blog depuis 2014 je crois et je n’ai jamais vu ou lu M.Bilger ‘tomber en amour’ comme disent les Québécois, pour la banlieue plus que ne le font tous les bobos parisiens sur les plateaux TV, c’est-à-dire mieux que comme écran de fumée de leur propre égocentrisme. »
    Ah, parce qu’il y a quelque chose d’aimable dans la « banlieue », à votre avis ? En dehors des « ethniques » qui nous disent, simultanément : c’est horrible, la banlieue, nous y sommes emprisonnés par les Français, on nous méprise, et : c’est formidable, la cité, j’y retrouve tous mes potes (et je peux m’y livrer à mon trafic de drogue à l’abri des flics, mais ça ils ne vous le diront pas), qui donc aime la banlieue ?
    ______
    @ Paul Duret | 12 avril 2018 à 13:35
    « Les Etats-Unis : un pays où il est préférable d’être riche et en bonne santé plutôt que pauvre et malade. »
    Oui, effectivement. C’est très rare, les pays comme ça.

  53. @ Paul Duret
    «… mais en creusant, on découvre qu’il y a aux USA six fois plus de prisonniers qu’en France proportionnellement à sa population (…) »
    Eh bien, cela n’a absolument rien de scandaleux.
    Cela prouve seulement qu’ils sont six fois moins laxistes que l’anti-justice à la française ou bien qu’ils ont en proportion une capacité d’accueil carcéral six fois supérieure, ou bien un peu des deux…

  54. @ Patrice Charoulet | 12 avril 2018 à 10:53
    Allons, allons, Taki’s Magazine ne devrait pas vous empêcher de dormir, cette parution est qualifiée « d’extrême droite » par tous ceux qui voudraient sa disparition.
    On y trouve de belles plumes qui ne disent rien d’autre qu’Ivan Rioufol, que vous lisez toutes les semaines. Du Valeurs actuelles en plus viril.
    C’est de droite, très à droite, certes.
    Cela ne choquera que notre chochotte Tomas, mais pas vous, SVP.

  55. Claude Luçon

    @ Ange LERUAS | 12 avril 2018 à 10:57 et 11 avril 2018 à 19:41
    Superbes analyses !
    Toutefois puis-je suggérer que les cultes ne sont pas seuls responsables de la démographie galopante, ils n’en sont pas à l’origine !
    C’était un problème de survie des sociétés primitives, la mortalité y était considérable, la contraception ignorée et il fallait avoir suffisamment de descendants vivants pour s’occuper des anciens qui étaient alors les sages et perpétuaient les us et coutumes.
    Les Africains de l’est comme de l’ouest avaient déjà le problème, et l’ont toujours, avant d’avoir été christianisés et islamisés.
    A cela il faut aussi ajouter la polygamie universelle en Afrique.
    Le problème se posait en Chine et est toujours d’actualité en Inde.
    Il est plutôt culturel que cultuel.
    Heureusement d’ailleurs car la culture, numérisation et médecine aidant, se répand bien plus vite que les cultes et en modifie la nature.
    Logiquement la population mondiale devrait connaître un pic puis diminuer au fur et à mesure que l’éducation s’universalise, comme le démontre la démographie dans nos démocraties, et que les femmes « dénoncent leur porc », en d’autres termes atteignent une vraie égalité homme/femme.
    Le monde évolue, les hommes de Cro-Magnon ont remplacé ceux de Néandertal, restons optimistes tous deux venaient d’Afrique ! Un nouvel homme est peut-être en train de naître, toujours en chair et en os, pas son avatar en métal et plastique ou en hologramme 🙂

  56. Sinanthrope

    @ Claude Luçon | 12 avril 2018 à 18:04
    Attention monsieur Yves Coppens a entraîné plus d’un apprenti paléontologue dans son obsession du préhistorique unique venant d’Afrique. Nous n’avons pas tous eu les mêmes parents et Néandertal n’était pas un immigré, il était un pur produit de l’Europe. Cro-Magnon pourrait être à l’origine de sa disparition.
    Quant au reste vous pouvez continuer à rêver de vos trente-quatre années passées en Afrique, mais n’en faites pas un théorème sur la croissance ou la décroissance démographique en général.
    Le temps n’appartient qu’à Dieu.

  57. la mésange

    Hollande, insensible à rien, imperméable à tout, confirme bien ce qu’il a affirmé lui-même de sa petite personne et le voilà qui revient aussi frais qu’un gardon après avoir avalé la pilule amère suite à l’élection de son élève qu’il considère comme un traître alors que lui-même a trahi ses électeurs et ses électrices de gauche, jusqu’à mettre son propre parti à terre.
    Au lieu de s’être intéressé à se « confesser » à deux journalistes du Monde, il aurait mieux fait de se préoccuper de son peuple qu’il avait abandonné par son incompétence à porter le véritable costume présidentiel, et de ne pas exposer sa vie privée lamentable et indécente qui n’intéressait personne.
    L’Etat lui paye son bureau actuel et règle les rémunérations de ses employés, trop, c’est trop, quant à critiquer Macron, il l’a formé personnellement et en a fait un Président également insensible à rien, imperméable à tout voire pire, l’enfant tel qu’il le décrit devenu roi règne dorénavant sur la France et les Français dans le « Château » et Hollande en a encore pour quatre ans à ronger son frein.
    Il ressort de tout cela deux sentiments.
    – M. Hollande n’avait rien compris, posant le mauvais diagnostic sur la situation de la France et apportant les mauvaises réponses et cette incompréhension perdure.
    – son successeur, président élu par les Français, avait compris.
    S’il a réussi, ce n’est pas de la chance, mais un mélange de lucidité politique et d’audace, qualités faisant cruellement défaut à M. Hollande.
    Sentiment de malaise et de honte.
    Comment un homme, déconsidéré dans sa fonction, peut-il donner des leçons et critiquer avec rancœur son successeur ?
    M. Hollande votre mandat a été tellement pitoyable que les Français vous ont rejeté au bout de deux ans d’exercice de ce pouvoir, et si vous vous étiez représenté vous auriez été humilié.
    Alors un peu de décence, et contentez-vous de profiter de la généreuse retraite que votre élection (par défaut…) vous a value.
    L’immense majorité des Français ne veut plus vous voir, ni vous lire, ni vous entendre.
    Dès votre entrée en fonction, vous avez plombé l’économie du pays par la chasse aux « riches ».
    Depuis Mitterrand et les nationalisations, Jospin et les 35 heures, la gauche bien-pensante a fait de la France un pays de fonctionnaires accrochés à leurs acquis sociaux, de chômeurs accrochés à leurs indemnités vivant aux crochet de ceux, patrons ou salariés du privé, qui ne peuvent ou ne veulent pas s’expatrier.

  58. @ Ange LERUAS | 12 avril 2018 à 10:57
    Totalement d’accord avec l’intégralité de vos propos. Tant que le problème crucial de la surnatalité ne sera pas réglé dans les pays du tiers monde, par eux-mêmes ou autres nations, COP21 et immigration à taux zéro ne seront que des illusions.
    Vous faites bien de souligner que cette surnatalité est causée en premier par des pratiques cultuelles, et entre autre l’islam. Mais lancer des campagnes massives de régulation des naissances, et donc de contraception dans les pays à dominante islamiste, ce n’est pas gagné. Elles se heurteront non seulement à l’immense majorité des imams, mais aussi chez nous aux prêtres et rabbins les plus réactionnaires !
    La Chine a pu mener à bien pendant plusieurs décennies une telle politique en matière de natalité, car sa société n’était pas imprégnée par ces religions, islam et catholicisme. Il en est de même en Inde.
    L’autre solution c’est la guerre et donc les bombes, celles-ci ont démontré leur efficacité vis-à-vis de la surnatalité pendant la première moitié du XX° siècle, notamment en Europe. Etrangement celles-ci posent moins de problèmes de conscience aux imams, aux prêtres et à leurs dévots que la contraception de masse.

  59. Mary Preud'homme

    « Portez-vous, Robert Marchenoir, le même jugement sur les deux Noirs Senghor et Bokassa, et sur les deux Blancs sœur Emmanuelle et Hitler ? » (Patrice Charoulet)
    « Portez-vous, Robert Marchenoir… la vache ! Arrêtez de me cirer les pompes, Patrice Charoulet, je vais me prendre pour un pipole interviewé par une vedette de la télévision.
    Plus précisément : je ne réponds pas aux questions idiotes. Ce blog possède une certaine tenue intellectuelle, et vous conviendrez comme moi qu’il serait dommage d’y porter atteinte.
    Rédigé par : Robert Marchenoir | 12 avril 2018 à 16:16 »
    ——-
    Dites plutôt que vous préférez botter en touche et ridiculiser votre contradicteur faute de pouvoir lui répondre sur une question de fond susceptible de mettre à mal certains de vos préjugés, notamment ceux à l’égard des Noirs.

  60. Mary Preud'homme

    « Le temps n’appartient qu’à Dieu.
    Rédigé par : Sinanthrope | 12 avril 2018 à 20:30 »
    Dieu pour qui croit en lui ne serait-il pas plutôt hors du temps et de l’espace ?

  61. Patrice Charoulet

    @ Mary Preud’homme 13 avril, 1h31
    Grand merci, Madame. Votre interprétation est la bonne. J’avais fait la même lecture sur ce point. Ces questions, loin d’être « idiotes », sont embarrassantes pour certaines personnes ayant de certaines idées que l’on hésite à qualifier.

  62. Puis, soudain, on découvre l’enfer du lycée polyvalent Maurice-Utrillo à Stains où à sa sortie, à cause de la guerre des bandes, « des jeunes essuient des menaces et des coups de marteau ». Où étudier et enseigner relèvent d’un tour de force, presque d’un admirable masochisme. Où professeurs, élèves et parents sont perdus et se demandent si la France, l’Éducation nationale, ne les ont pas oubliés.
    Il ne faut pas oublier non plus que dans les années 80, des urbanistes et des architectes un peu déjantés ou du moins totalement ignorants de l’évolution de la composition démographique de la France se sont piqués – nous pouvons nous demander de quel droit – de vouloir « ouvrir l’école sur la ville », sans que personne ne sache très bien ce qui pourrait justifier cette formule tombée du ciel.
    Depuis, la rubrique des faits divers nous relate des incidents liés non pas à des débordements de l’école en direction de « la ville », mais plutôt le contraire, l’école cessant d’être un sanctuaire dédié en principe à la seule acquisition du savoir pour devenir le terrain de jeu – ou le champ de manœuvres – d’éléments de la société qui ne sont pas parmi les meilleurs.
    Encore le résultat du travail de ces apprentis sorciers qui dans différents domaines dont celui de la politique nous pourrissent la vie pour faire parler d’eux en faisant n’importe quoi.

  63. Mais revenons au sujet du billet, si vous le voulez bien.
    En 2008, Mme Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, avait mis la pression ! Les sabotages et lignes de TGV avaient brusquement cessé !
    Pour rappel des faits, en 2008, les passagers de plus de 150 trains, des Thalys, des TGV avaient subi des retards importants sur les réseaux férroviaires en raison de sabotages.
    Pour rappel des preuves accumulées pendant l’enquête, la voiture de Coupat suivie de celles des enquêteurs avait traversé un grand nombre de fois les voies des trains à grande vitesse.
    Pendant dix ans la pègre gauchiste n’a eu de cesse de critiquer le dossier de l’instruction afin de sauver le soldat Coupat. Cet ancien doctorant en sociologie n’a pas soutenu sa thèse, était devenu épicier dans un village, a toujours continué son combat contre la société à laquelle il doit tout. Depuis toujours, il mord la main qui l’a nourri, éduqué, soigné. Et il en sera fort probablement toujours ainsi.
    En 2018, le procès des saboteurs séditieux est devenu celui de la brigade antiterroriste.
    Les prévenus ont été relaxés et peuvent continuer à proclamer qu’il ne faut rien lâcher. Comme un hamster qui court à perdre haleine dans sa petite cage ciculaire pour aller nulle part, la principale ex-prévenue, ex-concubine déclare à qui veut l’entendre que la lutte continue. Elle ne construit que de la provocation, de la lutte et de la rancoeur, elle ne va nulle part.
    En vertu de la sacro-sainte séparation des pouvoirs, la Justice a considéré qu’elle devait libérer les mutins mis hors d’état de nuire par le ministre de l’Intérieur.
    Pour Mme Alliot-Marie, le groupe de Tarnac était constitué de terroristes, tandis que pour la Justice, dix ans plus tard, il ne s’agissait que de trublions dont la dangerosité non criminelle n’a pas été prouvée.
    Merci, Mme Alliot-Marie, d’avoir fait cesser le trouble réel à l’ordre public.
    Alors oui, un ministre peut tout dans son petit pré carré et ne peut rien à l’échelle du monde.

  64. Ange LERUAS

    La culture et le cultuel en balance.
    Le cultuel bien souvent, à son l’origine, avait pour mission de vulgariser des pratiques sages de cette époque qui était très difficiles à expliquer : les sciences n’étant pas encore là pour expliquer certains phénomènes.
    Mais hélas des humains pervers ont détourné les intentions d’intérêt général pour en faire des profits individuels ou d’identité communautaire. Saint Paul qui pour évangéliser ne pouvant y parvenir chez les juifs enseigne au non-juif la haine du juif, Mahomet qui après avoir jeûné quarante jours comme Jésus, se réfugie comme dans une grotte, comme Saint Jean et comme ce dernier nous parle apocalypse, après avoir été visité par l’ange Gabriel, comme Abraham et Marie, puis chassé de La Mecque s’en va à Médine et vieillissant avec le désir de conquérir La Mecque change de Coran.
    L’écrit cultuel est historiquement conforme à la culture de ces temps mais si la culture au fur et à mesure du temps avec l’évolution des sciences s’est amendée, le cultuel est resté figé aux circonstancialités de ces temps anciens. Le cultuel est présenté comme un droit divin et les sciences une perversion. La culture s’adapte aux circonstancialités, à l’évolution des sciences ou au mode de changement de vie. Il est compréhensible, à une époque que le Juif et le musulman proscrivent le porc dans ces peuples nomades pour ne pas propager des épidémies. Le chrétien devenu romain et sédentaire n’avait plus ce risque, il ne le proscrit pas. Par contre ce dernier par carence impose le poisson le vendredi et l’interdiction de la viande ce jour-là. Les circonstances changeant de pratique, l’obligation se change en coutume.
    Le cultuel et le culturel ne s’opposent pas, la civilisation gréco-latine est devenue gréco-latine-judéo-chrétienne mais sans que l’une impose à l’autre autre chose que la culture de l’époque. Notre civilisation peut très bien devenir gréco-romaine, judéo-chrétienne, musulmane. Mais à la même condition d’être compatible avec la culture. Ce n’est pas insurmontable quel que soit son cultuel, une très grande majorité y adhère. Mais ce qu’il faut reprocher à cette majorité c’est de ne pas se croire systématisée en qualité cultuelle communautaire par les autres communautés, mais de prendre conscience que ce vivre ensemble oblige chaque communauté à combattre avec ferveur ses extrémistes et cette ferveur est absente.
    Pousser chaque communauté à cet objectif devient alors du domaine du culturel de son enseignement.
    Pour revenir à nos défis en particulier celui de la surpopulation vis-à-vis de la conservation de notre planète qui se heurte à ce cultuel : il faut y pallier par la culture et notamment celle des circonstancialités qui nous obligent par souci écologique à la dénatalité et à remplacer la procréation cultuelle par le besoin de préserver l’homme et ses croyances sachant bien que l’apocalypse n’est qu’une invention de Saint Jean, comme la fiscalité est une invention qui pollue le vrai sens de notre société qui est de solidarité.
    Notre problème est bien celui de la surpopulation. Il est indécent de dire que cette surpopulation est due aux progrès de la médecine, faux de dire que c’est l’insuffisance de guerre, les guerres faisant de moins en moins de morts, immoral de vouloir la pratique de génocide, la seule cause de la surpopulation reste donc la surnatalité sachant que la stabilité est assurée par un quota de femmes de moins de 11 % dans la tranche d’âge de 0 à 20 ans, dans les circonstances présente de moyenne d’âge, et la dépopulation demande à descendre en dessous : ce qui fait que la polygamie est sans incidence.
    Le culturel se doit donc de vulgariser des évidences circonstantielles et ne pas attaquer de front la procréation mais de s’appuyer sur les nécessités écologiques qui au fur à mesure du temps doivent s’adapter aux circonstances.
    Ce n’est pas en constatant la présence de chômeurs que l’on peut, par le partage du travail, satisfaire tous les besoins, pour lesquels chacun de vous demande des moyens supplémentaires. L’intérêt général prône sur l’intérêt particulier.
    Ce n’est pas par la confrontation des communautés que se créera le vivre ensemble, ce n’est que par l’éradication des extrémistes dans chacune des communautés. L’intérêt général prône sur l’intérêt particulier.
    La semaine dernière dans le village a eu lieu une manifestation contre l’extension de la création d’une colline, pour enfouir nos déchets.
    Tous voulaient qu’elle se fasse chez les autres. Combien, d’après vous, se disait MES déchets ? Combien se sont engagés à moins en produire ? Nous sommes tous dépendants de notre culture telle qu’elle nous est enseignée.
    Encore cette même semaine il a été question d’une taxe dans des secteurs inondables pour des bassins de rétentions rendus obligatoires par une sur-construction obligatoire par le fait d’une surpopulation, mais pas que, puisque notre population augmente de 0,3 % par an soit 0,3 % d’habitat supplémentaire, le maire en autorise en dix ans 25 % pour relancer le bâtiment, devoir créer des équipements publics supplémentaires ? Où passer le cap des 5000 pour ?
    Mais d’où vient cette population en sus des 0,3 % si ce n’est par le dépeuplement ailleurs où là vont régner des fermetures d’école et ailleurs la désertification de services publics demandant des re-créations par des moyens supplémentaires etc.
    On veut 25 %¨de locatif public qui produisent peu de rentrée fiscale, alors que deux tiers de la population sont propriétaires et beaucoup désirent l’être ; veut-on supprimer le locatif privé et se priver de source fiscale ? Croit-on par ces méthodes améliorer le vivre ensemble ?
    La culture avec un grand C sélective et individualiste doit-elle nous faire oublier la culture du quotidien et de l’intérêt général ?

  65. @ la mésange | 12 avril 2018 à 21:43
    Bravo pour votre excellent commentaire. Vous pouvez l’envoyer à Hollande, son adresse est connue. Je lui avais écrit à l’Elysée lorsqu’il était notre lamentable président, pour lui dire ce que je pensais de lui (courriel qu’il n’a jamais dû lire).
    Moi je le trouve toujours le même c’est-à-dire : répugnant.
    @ Patrice Charoulet | 13 avril 2018 à 08:54
    @ Mary Preud’homme | 13 avril 2018 à 01:21
    Auriez-vous un lien commun pour vouloir entraîner notre bon Marchenoir sur un sujet interdit, sous peine d’être brûlé sur le bûcher de notre société hexagonale, qui consiste à comparer les blancs et les noirs au travers d’exceptions ?

  66. @ Ange LERUAS | 13 avril 2018 à 10:42
    Dommage vous recommencez à dériver à partir de la moitié de ce nouveau commentaire.
    Où voulez-vous en venir ?

  67. @un passant (@ Ange LERUAS)
    « Dommage vous recommencez à dériver à partir de la moitié de ce nouveau commentaire. Où voulez-vous en venir ? »
    Il s’entraîne pour le bac philo dans deux mois, il va se prendre une tôle.

  68. @ Savonarole | 13 avril 2018 à 14:58
    Excellentissime Savonarole, on sent que le bac approche, vous êtes en avance dans vos révisions.
    J’ai bien ri.

  69. Claude Luçon

    @ Sinanthrope | 12 avril 2018 à 20:30
    « Nous n’avons pas tous eu les mêmes parents et Néandertal n’était pas un immigré, il était un pur produit de l’Europe. Cro-Magnon pourrait être à l’origine de sa disparition. »
    Sinanthrope ?
    Je m’incline devant un grand ancêtre de Confucius ?
    Il y aurait donc une espèce humaine d’origine chinoise ?
    Eric von Däniken lui, voit plutôt nos origines du côté de Mars ou Vénus… ou plus loin !
    « Quant au reste vous pouvez continuer à rêver de vos trente-quatre années passées en Afrique, mais n’en faites pas un théorème sur la croissance ou la décroissance démographique en général. »
    On ne rêve pas de l’Afrique, elle n’est plus le Paradis !
    Si toutefois elle l’a été !
    Voyez dans quel état elle est aujourd’hui !
    On en revient avec des tas de bébêtes qui ont migré dans vos entrailles et se rappellent à votre bon souvenir sous forme cauchemardesque.
    Ceci dit je ne regrette pas les 34 années.
    J’y ai même rencontré David Livingstone aux chutes du Zambèze, il y était depuis un siècle et s’était « bronzifié ».
    Par contre j’ai rencontré Dr Schweitzer un peu plus loin à l’ouest qui lui était toujours bien en chair à Lambaréné.
    « Le temps n’appartient qu’à Dieu. »
    Seriez-vous créationniste ?
    Blague à part, France 5 nous a offert récemment un documentaire titré « Qui a tué Néandertal ? », si le sujet vous intéresse.
    Le point sur les recherches dans divers laboratoires européens.
    Pas de réponse péremptoire, mais homo sapiens ne serait pas le coupable.
    Néandertal se serait probablement éteint tout seul en raison d’une démographie devenue trop faible pour causes de consanguinité et de cannibalisme, et avec l’aide des glaciations.
    Vous trouverez les détails sur Google sous le titre du documentaire.
    Un peu ardu à suivre mais intéressant.

  70. Mary Preud'homme

    @ un passant | 13 avril 2018 à 11:13
    « …comparer les blancs et les noirs au travers d’exceptions ? »
    De ce que l’on entend par exception :
    Si l’on se réfère à l’exemple cité par Patrice Charoulet, Senghor fait bien figure d’être d’exception, eu égard à son talent d’écriture et à sa valeur humaine rapportée aux épreuves traversées pour s’élever et triompher du racisme, là où le criminel nazi Hitler n’est en revanche qu’un individu banal, refoulé et repoussant qui « représente » la lie de l’humanité ayant entraîné dans son sillage, du fait de ses délires racialistes et mortifères, des millions de gens non moins ordinaires, frustrés et médiocres que lui. Une opération de génocide et de nettoyage ethnique sans précédent, censée purifier de leurs souillures ces assassins robotisés et déments que furent les suppôts de cet assassin fanatique fou avide de sang non aryen.
    Tout cela pour rappeler que la couleur ne fait pas l’homme au sens noble et universel du terme ; pour ne citer que quelques noms, Gandhi, Mère Teresa, Pasteur M.L King, Mandela, de Gaulle, sœur Emmanuelle ou Jean-Paul II continuent de faire eux sans conteste, figure de femmes ou d’hommes d’exception de notre époque contemporaine.
    De même que ceux et celles qui bien que dans l’ombre continuent de poursuivre leur œuvre dans tous les domaines.

  71. Un Président peut presque tout s’il en a les moyens !
    Le nôtre en a la volonté. Pour l’instant la main ne tremble pas, qu’il continue avec fermeté, c’est ce que beaucoup attendent de lui.
    Marre du laxisme envers les professionnels du désordre.

  72. @ aux amateurs de préhistoire
    « Qui a tué Néandertal ? » France 5
    De bons souvenirs de fouilles archéologiques sur le site de Tautavel avec le super professeur Henry de Lumley !
    Imaginez 400 marches à gravir pour fouiller la grotte de la Caune de l’Arago et ses industries du Paléolithique inférieur, faunes, restes humains anténéandertaliens et structures d’habitat du célèbre homme de Tautavel et dormir sur les bords du Verdouble. Descendre des seaux et les tamiser dans les gorges. Cartographier les découvertes quotidiennes.
    Pour les amateurs de géologie, industries sur galet, quartz bleuté blanc translucide, quinze variétés de calcaire, jaspe brun à nodules, silex, recristallisation de calcite, lame, nodules de silex, microfossiles.
    Eureka, une dent de tigre au bout du pinceau, emmenée au Musée de Tautavel.
    La faune de ce site compte des lions des cavernes sans crinière, des canidés, des chevaux, des lynx, des hyènes, des ours. L’exploration des pollens est considérable.
    françoise et karell Semtob

  73. Un ministre peut autant qu’il a de crédits. Vu les marges financières de l’Etat, M. Blanquer ne peut pas envoyer en une semaine une escouade de 10 profs et 20 pions formés en ZEP, pas plus que le ministre de la Justice ne peut meubler correctement les prisons. Le ferait-il qu’il s’attirerait des critiques, la moitié des Français considérant que les détenus sont trop bien traités dans nos prisons.
    @ Savonarole
    Taki’s Magazine est une revue alt-right, c’est-à-dire de petits mâles blancs frustrés, conditions nécessaires pour embrasser ce brouet idéologique. Valeurs actuelles est plus à la base une revue de bourgeois vieille France désolés de l’anarchie gauchiste des années 60, ça explique la différence de ton.
    Mais quand je lis que c’est une revue sérieuse, je me gausse. J’ai lu un jour un article qui dénonçait les turpitudes migratoires allemandes et parlait d’un certain Scheuble, qui n’était autre que le ministre allemand des Finances d’alors, un certain Wolfgang Schäuble qui est l’équivalent en terme de notoriété et de surface de Juppé, on va dire. Ce n’était pas une faute de frappe, l’erreur se répétait à chaque emploi du nom.
    Ce serait comme un article de politique française parlant d’Alain Jupay : face à une telle erreur, il est difficile ensuite d’accorder foi aux hypothèses débitées par les auteurs.
    Il en faut plus pour me choquer. Ce sont des lectures de demi-mesure !

  74. @ Claude Luçon | 13 avril 2018 à 17:03
    « France 5 nous a offert récemment un documentaire titré « Qui a tué Néandertal ? », si le sujet vous intéresse. Le point sur les recherches dans divers laboratoires européens. Pas de réponse péremptoire, mais homo sapiens ne serait pas le coupable. »
    Excellent documentaire riche d’interrogations et d’hypothèses, mais qui ne tranche pas sur la disparition de Neandertal : du très bon travail de scientifique, et qui réconcilie avec la télévision.

  75. @ Noblejoué
    Je vous réponds parce que vous avez la seule question intéressante. Et c’est la logique même.
    Les autres sont dans leur délire d’intellos égocentriques qui se prennent pour Zola ou je ne sais quoi et ils ne valent pas la peine que je leur réponde.
    « @ Wil | 11 avril 2018 à 23:32
    Que préconisez-vous pour la banlieue ? »
    Une razzia de l’Etat. Un « vidage » total de la racaille des banlieues même si ça doit faire la guerre urbaine contre les dealers et mettre des familles sur la paille. Une réhabilitation de la loi républicaine quel qu’en soit le prix.
    Des morts ? OK. La République française et sa loi doivent prévaloir partout sur le territoire français. Point barre !
    A Trappes, il y a des années, dans la cité de La Commune (où se passait le film la Smala et où Canal + vient de faire une série je crois), il y avait tellement de trucs dégoûtants dans les caves des immeubles qu’ils ont viré tout le monde et ont détruit deux des tours.
    Malheureusement, il reste la plupart des cités de Trappes où prospèrent les djihadistes en toute impunité puisqu’ils tiennent Hamon qui a été catapulté là au début des années 2000 par Aubry mais qui n’y connaît rien mais il sait qu’il a besoin des musulmans pour être élu.
    Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise…

  76. Robert Marchenoir

    @ Mary Preud’homme | 13 avril 2018 à 01:21
    « Dites plutôt que vous préférez botter en touche et ridiculiser votre contradicteur faute de pouvoir lui répondre sur une question de fond susceptible de mettre à mal certains de vos préjugés, notamment ceux à l’égard des Noirs. »
    @ Patrice Charoulet | 13 avril 2018 à 08:54
    « Grand merci, Madame. Votre interprétation est la bonne. J’avais fait la même lecture sur ce point. Ces questions, loin d’être ‘idiotes’, sont embarrassantes pour certaines personnes ayant de certaines idées que l’on hésite à qualifier. »
    ***
    Très bien. Puisque vous y tenez tellement, je vais repasser la dixième couche. Et je vais mettre les finitions. Ma politique est de résister aux provocations, d’éviter les redites aux honorables lecteurs de ce blog, et de renvoyer à ce que j’ai déjà écrit cent fois ici même, et qui n’a jamais été réfuté. Mais si on insiste, j’ai le coeur sur la main et je suis tout prêt à rendre service.
    Je vais donc vous expliquer pourquoi la question de Patrice Charoulet est idiote. Les gens normaux me pardonneront l’enfoncement de quelques portes ouvertes. Le sujet de la discussion était ce passage du billet de Philippe Bilger :
    « Puis, soudain, on découvre l’enfer du lycée polyvalent Maurice-Utrillo à Stains où à sa sortie, à cause de la guerre des bandes, ‘des jeunes essuient des menaces et des coups de marteau’. Où étudier et enseigner relèvent d’un tour de force, presque d’un admirable masochisme. Où professeurs, élèves et parents sont perdus et se demandent si la France, l’Education nationale, ne les ont pas oubliés. Parce que Stains est, dans le meilleur des cas, à leur périphérie. Comme un furoncle gênant, rien de plus, telle une anomalie qui ne bousculerait pas l’harmonie de l’ensemble ! »
    Billet faisant référence à cet article du Parisien :
    http://www.leparisien.fr/societe/un-lycee-au-coeur-de-la-guerre-des-bandes-violences-au-quotidien-08-04-2018-7653723.php
    Je renvoie donc à cet article de Taki’s Magazine :
    http://takimag.com/article/gates_n_guns_in_the_ghetto_david_cole/print
    Aucun des « anti-racistes » patentés abonnés à ce blog, ni vous-même, ni Patrice Charoulet, ni personne d’autre, n’a remis en cause la réalité des faits cités dans ces articles.
    L’ensemble du billet de Philippe Bilger traite du sujet suivant : comment se fait-il que le gouvernement semble impuissant à agir, face aux maux les plus graves de notre société ? Et en particulier, dans l’Education nationale ?
    L’article que j’indique, et dont je pousse l’obligeance jusqu’à fournir une synthèse en français, relate des faits, prouvant qu’il existe une solution très simple, ayant fait la preuve de son efficacité, qui a permis en Californie (Etat de gauchistes, au passage) de résoudre le problème évoqué au lycée de Stains : les violences incessantes provoquées par des minorités ethniques.
    Cette solution consiste à placer un petit nombre de gardes de sécurité privés, munis d’une arme à feu, dans les écoles pourvues de minorités ethniques significatives. Et, bien sûr, à disposer de lois libérales, et non pas socialistes, autorisant la détention d’armes à feu par les citoyens, et leur emploi en légitime défense. L’article montre que cette mesure, simple, pacifique et peu coûteuse, réduit les violences à quasiment zéro.
    Sur quoi, Patrice Charoulet me demande :
    « Portez-vous, Robert Marchenoir, le même jugement sur les deux Noirs Senghor et Bokassa, et sur les deux Blancs sœur Emmanuelle et Hitler ? »
    Quel est le bon sang de bonsoir de rapport avec la choucroute ? Aucun. Pas le moindre. C’est une question idiote. Une question qui obéit à cette bonne vieille tactique communiste : quand vous êtes incapable de réfuter l’adversaire, changez de sujet. Faites diversion. Hurlez très fort en sommant l’interlocuteur de se prononcer sur une question prétendument « embarrassante ». Il en faut beaucoup plus pour m’embarrasser, mais ça ne fait rien, il y a toujours un volontaire qui s’y colle.
    Senghor a trouvé un moyen de pacifier les lycées des banlieues françaises ? Bokassa faisait du trafic de drogue à Villeurbanne ? Hitler militait pour l’immigration de masse en France, et les « droits civiques » aux Etats-Unis ? Soeur Emmanuelle était pionne au collège Maurice Thorez de Clichy-sous-Bois, fréquenté par « cinquante nationalités », comme disent les imbéciles heureux, et elle est parvenue à y faire régner la paix, l’amour et les petits oiseaux ?
    Rien. Nib. Que dalle. Aucun rapport. Alors évidemment, les gros malins dans votre genre, et dans celui de Patrice Charoulet, tentent de faire oublier ce faisant, mais sans avoir le courage de le dire, ni de l’expliquer (car ils échoueraient immanquablement), les faits incontestables suivants :
    Les violences fréquentes, extrêmes et intolérables qui se produisent dans les écoles françaises (et ailleurs dans le pays, et dans toutes les nations occidentales) n’ont pas lieu dans les zones habitées exclusivement, ou quasi-exclusivement, par les populations indigènes, blanches, occidentales, d’origine européenne et de culture chrétienne ou juive.
    Elles ont lieu systématiquement, de façon vérifiable à travers tout le continent européen et même au-delà, dans les zones peuplées par des minorités ethniques significatives, quand ce n’est pas des majorités, issues de certaines zones du monde bien particulières : Afrique noire, Maghreb arabo-musulman, monde musulman de façon générale (Moyen-Orient, Turquie, Balkans, sous-continent indien, Asie centrale), Amérique centrale et du Sud.
    Au sein de ces minorités, les populations issues d’Afrique noire, sont, en moyenne, encore plus violentes que les autres. Cela est établi de façon incontestable par les statistiques officielles sur la délinquance quand elles font état de l’origine raciale (ce qui n’est pas toujours le cas), et par d’innombrables études, articles, témoignages et observations.
    En moyenne veut dire exactement cela. Un enfant des écoles pas spécialement éveillé sait ce que veut dire en moyenne. Vous-même et Patrice Charoulet, ainsi qu’un vaste cortège de gros malins qui font semblant d’être plus bêtes qu’ils ne le sont, agissent comme s’ils ne le savaient pas.
    En moyenne signifie que si un Blanc, en moyenne, a un quotient intellectuel de 100, cela ne signifie pas que tous les Blancs ont un quotient intellectuel de 100.
    Cela signifie aussi que, si je vous sors de mon chapeau un Blanc qui a un quotient intellectuel de 150, et un autre qui a un quotient intellectuel de 80, ça ne change rien au fait que la moyenne du quotient intellectuel des Blancs est de 100.
    Ce sont des notions logiques qu’un jeune enfant a déjà maîtrisées, normalement. Sur ce blog, fréquenté par de nombreuses personnes âgées, il y a visiblement des vieillards qui n’ont pas encore compris cela — ou qui, plus vraisemblablement, font semblant de ne pas le comprendre.
    Il en ressort que le Patrice Charoulet, avec ses gros sabots, qui me sort son Léopold Sédar Senghor et son Adolf Hitler, et qui tente de me faire dire que y’a des Noirs gentils aussi, et y’a des Blancs méchants aussi, pose une question doublement idiote et se moque ouvertement du monde. Et vous aussi.
    Puisqu’il y a des Noirs gentils aussi (et des Arabes gentils, et des Tchétchènes gentils…), alors, il ne faudrait pas adopter les mesures dont il est démontré qu’elles ont pacifié les écoles noires américaines ? Puisqu’Hitler a existé (scoop pour vous : il est mort), alors il faudrait accepter l’immigration de masse, l’idéologie multiculturaliste, la religion de l’excuse sociale et les lois prétendument « anti-racistes », qui briment la liberté d’expression, la liberté d’association et le droit de propriété, fondements de la démocratie, du vote libre et éclairé, et de la souveraineté ?
    Où voulez-vous en venir exactement ? Qu’essayez-vous de démontrer ?
    Au demeurant, l’increvable Lépold Sédar Senghor est un bien mauvais exemple, si vous voulez nous convaincre de la gentillesse et du génie noirs. Senghor, pour commencer, serait resté un inconnu si la colonisation (« raciste », nous dit-on) n’avait pas eu lieu. Ensuite, c’était un socialiste, ce qui ne correspond pas exactement à ma définition de la gentillesse et de l’intelligence.
    Enfin, c’était un raciste, un suprématiste noir, peut-être modéré, mais incontestable. Trouvez-moi un poète européen qui ait fait sa marque de fabrique de la « blanchitude »… Shakespeare a passé son temps à vanter la race blanche ? Homère a pincé sa lyre pour chanter la couleur de sa peau ? Non. En revanche, le politiquement correct se pâme devant le « poète noir » Senghor et sa « négritude »… Sur celle-ci, je relève cet amusant passage de Wikipédia :
    « Le concept de négritude est repris par Léopold Sédar Senghor dans ses Chants d’ombre, qui l’approfondit, opposant ‘la raison hellène’ à ‘l’émotion noire’ :
    ‘Nuit qui me délivre des raisons des salons des sophismes,
    des pirouettes des prétextes, des haines calculées des carnages humanisés
    Nuit qui fond toutes mes contradictions, toutes contradictions dans l’unité première de ta négritude.' »

    D’accord. Donc en fait, nous les Européens, nous sommes des ratiocineurs grecs stériles, tandis que l’homme noir, avec son incomparable « émotion », nous est infiniment supérieur. Le carnage blanc est « calculé » (Hitler, Poutine), tandis que le massacre noir est « émotif », donc infiniment plus respectable (Rwanda, lycée de Stains, Ilan Halimi, Sarah Halimi, extermination des fermiers blancs au Zimbabwe et en Afrique du Sud, infanticides pour cause de « sorcellerie » en Angleterre, massacres racistes anti-blancs dits Zebra killings aux Etats-Unis…).
    En fait, Senghor me donne raison. « L’homme noir », comme on dit pompeusement, n’a pas sa place en Occident, fors quelques exceptions qui doivent rester en tout petit nombre. La civilisation occidentale est basée sur la « raison héllène », et Senghor lui crache dessus au profit de « l’émotion noire ». Ca ne peut pas marcher. Vous ne pouvez pas assurer la bonne maintenance des centrales nucléaires au moyen de « l’émotion noire ».
    Cette fameuse « émotion noire » qui est la cause directe de la sur-criminalité de la même couleur (autrement dit : incapacité à maîtriser ses émotions, à réfléchir à long terme, à faire passer la raison avant l’émotion, à sacrifier un profit à court terme en échange d’un bénéfice plus important mais retardé).
    Alliée, bien sûr, à l’intelligence inférieure, en moyenne, de la population noire, largement établie et confirmée par la science, qui n’est « contestée » que par des idéologues gauchistes (dont certains votent à droite, ce n’est pas la question).
    Il y a des Noirs intelligents comme il y a des Blancs abrutis, certes. On le constate ici. Les exceptions ne réfutent pas la règle générale, c’est-à-dire la moyenne.
    Tant qu’à chercher une exception pour vanter les mérites noirs, Patrice Charoulet aurait mieux fait de citer Thomas Sowell. Ah ! évidemment, il est américain, libéral et aussi « raciste » que moi. Ses livres de philosophie politique et d’économie sont autrement plus importants que les vers frelatés de la marionnette françafricaine Léopold Sédar Senghor, qu’on nous brandit sans cesse sous le nez.
    Thomas Sowell (noir, donc) trouve normal que les chauffeurs de taxi américains (généralement issus de minorités ethniques, au passage) ne s’arrêtent jamais lorsqu’il les hèle dans la rue. Cette affreuse manifestation du « racisme endémique » aux Etats-Unis est bien connue, et souvent dénoncée.
    Sowell dit : ça me casse les pieds, mais je ne peux pas leur en vouloir. Ils ont raison. Leur prétendu « racisme » est parfaitement rationnel. Vu l’énorme sur-criminalité noire, prendre le risque de s’arrêter pour prendre un Noir, pour un chauffeur de taxi, c’est sacrifier sa recette, dans le meilleur des cas, et, au pire, mettre sa vie en danger.
    Vous avez d’autres questions idiotes ?
    Maintenant, moi, j’ai une question pour Patrice Charoulet et Mary Preud’homme : vous vous prétendez tous les deux de droite, vous commentez sur un blog qu’on ne m’en voudra pas de qualifier de centre-droit (au moins), les sondages montrent que les Français sont très majoritairement opposés à l’immigration de masse et à la délinquance qui en découle, ils montrent même que les Français de droite sont majoritairement en faveur de la remigration ; pourquoi, de votre part, cette curieuse insistance à noircir les Blancs et à blanchir les Noirs, si je puis m’exprimer ainsi ?
    Pourquoi cet empressement systématique à dénoncer un prétendu « racisme » des autochtones qui n’existe que dans votre imagination, et à tenter de détourner la conversation à chaque fois qu’on attire l’attention sur les méfaits de la population issue de l’immigration, et plus particulièrement de sa composante noire ?
    Et j’ai une autre question : donnez-moi une raison, une seule, pour maintenir l’immigration de masse en général, et en provenance d’Afrique noire en particulier.
    En essayant de « mettre à mal vos préjugés », comme vous dites à l’instar des gauchistes, y compris les gauchistes de droite — mais eux n’ont jamais de « préjugés », bien sûr : leurs opinions, aussi peu étayées soient-elles, sont toujours la vérité, par définition. Surtout lorsqu’elles concernent le sujet tabou de la race.

  77. @ Wil | 14 avril 2018 à 00:03
    Intéressant, même si je pense qu’on fait fausse route en interdisant la drogue, mais c’est un autre débat… A mon avis, la question est : veut-on ce qu’on veut, se donne-t-on les moyens de sa politique ?
    Mais je crois qu’il vaudrait mieux se servir de tels moyens contre les djihadistes, attaquer ceux qui nous attaquent.
    J’aimerais que les autres donnent leur opinion sur la question, on verra bien.

  78. Mary Preud'homme

    @ Robert Marchenoir
    Vous êtes manifestement très doué pour noyer le « poison » ! Bien que vous n’en soyez pas conscient, vos démonstrations qui n’en finissent pas s’apparentent à des raisonnements (inversés) empruntés au marxisme. Autrement dit une parodie de raisonnement où cette fois ce seraient les ethnies que vous considérez (dans leur ensemble) comme la lie de la société qui devraient disparaître (c’est la lutte finale etc.) pour ne garder que du bien blanc, du bien propre, « du blanchi jusqu’aux os », avec peut-être quelques échantillons de sauvages bien polis, bien gentils comme otages en souvenir du bon vieux temps où on les exhibait « cheunous » dans des cages !

  79. @ Mary Preud’homme | 13 avril 2018 à 17:30
    Hé bé, vous en savez des choses.
    J’ai connu Senghor à Dakar en assistant à l’un de ses discours fleuve (deux jours), par contre je n’ai pas connu Hitler.

  80. Patrice Charoulet

    Ne voulant plus répondre à Robert Marchenoir, qui me fatigue un peu, je le fais quand même en invoquant quelques personnes.
    RACE / RACISME
    Nègres. S’étonner de ce qu’ils parlent français. (Flaubert)
    *
    Il n’y a sur la terre ni Blancs, ni Noirs, il y a des esprits. (Hugo, 1860)
    *
    Si les nègres font partie de l’humanité, ils sont nos égaux. (Victor Schoelcher)
    *
    Nous ne sommes pas une race, mais une nation. (Barrès, 1902)
    *
    Il n’y a qu’une seule race : l’humanité. (Jaurès)
    *
    Nos races ? Nous sommes toutes les races. (Henri Barbusse, 1916)
    *
    C’est précisément parce que la France n’est pas une race qu’elle est si humaine.(André Suarès, 1917)
    *
    Ces questions de suprématie de races sont niaises et dégoûtantes. (Romain Rolland)
    *
    Moins le Blanc est intelligent, plus le Noir lui paraît bête. (Gide, 1926)
    *
    (Les Etats-Unis) En cette terre d’égalité et de liberté vivent treize millions d’intouchables. Ils se nomment eux-mêmes des « citoyens de troisième classe ». Ce sont les Noirs. (Sartre, 1945)
    *
    L’antisémitisme ne rentre pas dans la catégorie des pensées que protège le droit de libre opinion. (Sartre)
    *
    La peau blanche n’est pas un certificat de bonne vie et moeurs, mais qu’on m’en excuse, la peau noire ou brune, non plus. (Jacques Soustelle, 1957)
    *
    Le racisme n’est rien d’autre qu’une généralisation hâtive et haineuse.
    (Claude Roy, 1960)
    *
    Le racisme, c’est le refus de connaître. (Michel Jobert)
    *
    Les racistes sont des gens qui se trompent de colère. (Senghor)
    *
    J’adhérerai à l’association SOS Racisme le jour où ils mettront un « s » à « racisme ». (Pierre Desproges)
    *
    Le racisme est une lèpre. (Mitterrand, 1984)
    *
    Les races humaines n’existent pas. (Maurice Auroux, 1984)
    *
    Il faut distinguer le racisme de supériorité, de domination, de conquête, d’extermination, d’une part, et la xénophobie d’autodéfense, de rejet, de protection, d’autre part. (Jean Daniel, 1985)
    *
    Le postulat d’inassimilabilité est au coeur de la pensée raciste. (Taguieff, 1991)
    *
    (Aujourd’hui) « Solution finale » se prononce « Purification ethnique ».
    (Claude Roy, 1994)
    *
    Klu Klux Klan.- Klub de Kons à Kagoules. (Calaferte)
    *
    La lutte, ignoble, des races… (Régis Debray, 1998)
    *
    Le raciste est mal dans sa peau. C’est pourquoi il en veut à la peau de l’autre (quand il ne veut pas, tout simplement, lui faire la peau). (Sollers, 1998)
    *
    Chaque antisémite a son bon Juif. (Patrick Modiano)
    *
    La préférence nationale est un des noms du racisme. (Michel Soudais)
    *
    Je suis sans doute le goy de France qui reçoit le plus de courrier antisémite. (Guy Bedos)
    *
    En étant anti-israélien, on peut être élégamment antisémite. (Roger Cukierman, 2002)
    *
    (Au Rwanda) L’un des plus grands crimes de notre temps, cet immonde racisme entre populations noires, fut perpétré dans l’indifférence générale.
    (Jacques Julliard, 2002)
    *
    Ceux qui n’aiment pas les Juifs ressemblent comme des frères à ceux qui n’aiment pas les Arabes. Ils ont le même visage, celui de la bêtise. (Sarkozy, 2003)
    *
    Le racisme est la forme la plus aiguë de la haine sociale. (Dominique Lecourt, 2004)
    *
    Le Code noir, c’était la barbarie codifiée. (Jacques Vergès, 2006)
    *
    Les races n’existent pas, mais le racisme existe. (Robert Badinter, 2008)
    *
    L’Occident n’a pas le monopole du racisme. (Finkielkraut, 2012)
    *
    Le racisme est un danger qui existe en chacun d’entre nous. (Henri Guaino, 2015)
    *
    Les Arabes et les Berbères sont de race blanche. (Jean-Louis Bourlanges, 2015)
    *
    La critique d’une religion n’est pas du racisme. (Eric Zemmour, 2017)

  81. Ange LERUAS

    L’immigration
    Le racisme et l’antiracisme ne se conjuguent pas et comme la faute de l’un ne peut effacer la faute de l’autre, l’analyse de l’immigration ne peut se faire à partir de sentiments mais qu’à partir de faits et effets sur la nation.
    Une nation se caractérise par des équilibres tels que :
    * équilibre des devoirs et des droits de chacun
    * équilibre d’un budget
    * équilibre de la balance commerciale
    * équilibre de la balance du tourisme
    * équilibre de sortie et entrée de devises
    * équilibre de la balance des travailleurs détachés
    * équilibre entre émigration et immigration
    * équilibre écologique.
    pour ne citer que les plus importants.
    Chaque déséquilibre dans ces équilibres a des conséquences dont certaines sont négatives et nous touchent économiquement ou socialement.
    Un déséquilibre de l’immigration / émigration a pour obligation :
    1) à partir de l’équilibre des droits et devoirs des citoyens, à ce que l’ensemble des immigrés produisent pour l’ensemble de la nation autant que les autochtones produisent pour eux.
    Peut-être ignorez-vous cette équation ?
    Pourtant n’avez-vous pas observé ce qui suit : que chacun ne satisfait ses besoins en biens et services que si les autres les produisent et ceci implique :
    a) un devoir de produire pour les autres.
    b) un droit de consommer, à l’équivalent de sa production, la production des autres.
    Sans devoirs n’existent pas de droits.
    Pour assurer le surplus de production nécessaire à un surplus d’immigration cela nécessite une anticipation de l’outil de production et du patrimoine capable de les accueillir : c’est-à-dire une planification qui prend en considération les capacités de production des immigrés et la compatibilité de ces capacités avec les besoins de l’ensemble de la population nationale donc que la production nationale soit orientée exclusivement vers les besoins des consommateurs.
    Cette anticipation existe-t-elle ?
    2) équilibre entrée et sortie de devises :
    Théoriquement vous devriez savoir que toute production nationale, unitairement, a une valeur qui devient la valeur que le consommateur paye pour satisfaire ses besoins en biens et services.
    Le remplacement de nos exportations par nos importations (à balance commerciale équilibrée) ne change rien à la masse de valeur disponible à partir de nos productions nationales pour acquérir la masse de nos consommations (production nationale moins exportation plus importation) que cette consommation se fasse soit familialement, soit mutuellement soit collectivement.
    Supposez maintenant que des émigrés à qui revient une partie du prix payé par les consommateurs, soit par l’intermédiaire des rétributions de leur travail ou des attributions sociales, n’utilisent pas ces rétributions ou ces attributions pour acquérir une consommation nationale mais envoie cet argent à l’étranger :
    Résultat : la disponibilité d’achat consommations nationales est réduite, restent donc des invendus : c’est une production à ne plus faire et du chômage à la clef.
    Ceci serait un moindre mal si cet argent à l’étranger servait à acquérir nos exportations. Ce qui n’est pas cas, puisque notre balance commerciale est déficitaire ce qui veut dire que nationalement nous consommons plus que l’équivalent de nos productions : non pas à cause de l’immigration mais à cause d’autres facteurs mis en place volontairement et je dis bien, volontairement, par nos gouvernances.
    Si le surplus d’immigration était accueilli et se traduisait par un équilibre entre leurs productions et leurs consommations avec aucune fuite de devise vers l’étranger ce serait déjà une condition nécessaire de résolue mais elle n’est pas suffisante.
    Si notre vie est faite de consommation elle se fait aussi dans un cadre patrimonial soit naturel soit construit.
    Dans un précédent commentaire il a été traité du cadre naturel et de l’impérative obligation de limiter la population en fonction des capacités de régénération de Dame Nature. Cette obligation nous a portés à la conclusion que l’immigration était la conséquence d’une surpopulation dans les pays en surnatalité.
    En ce qui concerne le patrimoine bâti des nations d’accueil, il est celui qui résulte de siècles de civilisation et de progrès.
    L’immigré arrive les mains dans les poches et ne peut avoir un patrimoine et à supposer que restant sur place il procréait (s’il est d’une culture qui pousse à la natalité) au-delà des possibilités d’accueil : il manque du patrimoine dans la nation dont les plus vulnérables qui en font partie en sont victimes.
    Pour peu que les têtes bien pensantes n’accusent pas le système pervers de l’immigration non contrôlée et non anticipée, mais accusent quelques boucs émissaires, nous laissons alors le champ libre aux racistes ethniques et aux racistes antiracistes qui mettent de l’huile sur le feu, ne voyant plus la réalité en face derrière leurs prismes idéologiques déformants. Dans ce cas il ne peuvent régler le problème de surpopulation et encore moins les raisons de nos déficits, nos dettes, notre chômage…
    Occupé à allumer des feux ou tenter de les éteindre, il ne vous reste pas une heure à perdre pour pendant cette heure-là regarder les réalités d’organisation de notre vie en société nationale, à côté d’autres nations qui ont aussi une vie nationale qu’elles organisent souverainement et sans qu’il y ait une harmonisation fiscale s’il se sait que la monnaie a eu une fonction de circulation des productions dans les nations et entre nations et une fonction de partage de consommation exclusive à la nation qui pratique son partage de la consommation nationale.
    Bien entendu votre préjugé, qu’en une heure il ne s’apprend rien en économie, est si fort que sans tenter de perdre cette heure-là, vous affirmez savoir alors que vos écrits démontrent le contraire et vous partagez en cela le savoir de votre élite.
    Je ne sais plus lequel de vous me demandait qui sont ceux qui ont voté pour Sarkozy, puis Hollande et dernièrement pour Macron, ce serait le résultat à la fois d’un hasard consécutif au nombre de candidats d’une primaire, nombre de candidats au premier tour des présidentielles puis, et surtout des préjugés des uns et des autres qui choisissent, parmi les candidats, celui qui partage le plus leurs préjugés.
    Nos présidents sont élus en fonction de préjugés qui sont loin des réalités.
    Résultat : ce sont donc des préjugés qui décident de ce qu’est notre société et non ce que nos observations constatent.
    Observations et constatations qui demandent une heure pour en faire le tour et vous permettent de réécrire la réalité de notre vie sociétale que vous êtes à même de redécouvrir si vous abandonnez vos préjugés.

  82. Mary Preud'homme

    @ mélange | 14 avril 2018 à 12:18
    Qui a dit que quand on n’avait rien à dire il valait mieux fermer sa …… (je vous fais grâce de la suite par respect pour nos hôtes et contributeurs), dont la plupart ont fort bien compris le sens de mon intervention. Qui est d’ailleurs à la portée d’un enfant de 9 ou 10 ans.

  83. @ Mary Preud’homme | 14 avril 2018 à 17:41
    Quel mauvais caractère (pour ne pas offusquer VOS commentateurs) vous avez de la chance que madame Pascale Bilger coupe systématiquement ce que j’ai envie de vous dire crûment.
    Vous êtes le double de madame Taubira avec la haine en bandoulière, j’aimerais vous voir en bicyclette avec Patrice Charoulet sur votre porte-bagages.
    Laissez les racistes où ils sont il n’y en a pas sur ce blog sauf vous et lui peut-être.

  84. @ Ange LERUAS | 14 avril 2018 à 15:58
    Cela devient grotesque, plus vous vous enfoncez plus la vase fait remonter à la surface des effluves malodorantes.
    Des fois on se dit, c’est un lycéen, d’autres fois c’est un gars du PC ou bien un mélenchoniste mais au fond n’est-ce pas simplement un macronien, en marche, qui se rattache à la branche pithécanthrope (on parle beaucoup de préhistoire sur ce blog).
    Que voulez-vous dire, que nous sommes tous des c… sauf vous, mais cela en ce qui me concerne je le sais depuis longtemps.

  85. Noir et Blanc, quelle plaie, je crois devoir en dire un mot quand je pense « noir sur blanc, tout fout le camp, à propos du vin », passons à cause du sujet quand je n’ai pas fait de mélange… Mais n’est-ce pas un bon repas et ce vin qu’on boit quand on veut être heureux qui me donne une bienveillance suffisante pour intervenir tout à fait sur les nuages en plein orage ?
    Ainsi donc, on ne va pas, j’espère, contester que CE NOIR a fait preuve d’éminentes qualités intellectuelles et sauvé bien des vies :
    http://lencrenoir.com/charles-drew-du-sang-pour-tous/
    Pour la petite histoire, une femme noire m’a sauvé la vie quand, je suis souvent dans les nuages – patience vous autres, je vais peut-être en crever ! – je n’ai pas vu venir un tramway, en m’en avertissant à temps.
    Elle m’a avertie alors qu’elle aurait pu présumer que la plupart des Blancs la jugeant plus bête qu’eux, je ne méritais pas son aide… N’est-il pas difficile d’aider qui on peut présumer de mépris ?
    Je n’avais pas besoin de ça pour ne rien avoir contre les Noirs et trouvait un peu bête que cela me soit arrivé à moi, mais finalement, je m’en sers ici. Espérons que cela aidera un tant soit peu les Noirs.
    Bon, on pourrait aussi considérer qu’un raciste n’aurait pas mérité d’aide… Mais ce n’est pas si simple : ce sont nos ancêtres qui ont inventé cette idée et il est difficile de se détacher des ancêtres. Nous leur devons tant ! Mais la gratitude ne doit pas tendre à nous rendre injuste.
    Je ne prétends pas m’y connaître en génétique, mais sauf erreur, il semble que plus personne ne croie que les sangs noir et blanc différent, et qu’il existe un quasi-consensus sachant s’il est vrai qu’il y a un mouvement inverse depuis un certain temps, sur l’inexistence des races.
    Et sauf à la guerre où on est bien forcé de bombarder de manière indiscriminée coupables et innocents, écrasant l’ennemi si on ne veut pas finir esclave, il faut considérer les individus.
    Qui voudrait être jugé sur statistique, par exemple au tribunal, être présumé coupable ? Et même dans les débats, excommunié.
    Ainsi donc, faisons crédit à chaque humain d’intelligence à moins de preuve de bêtise, à chaque débatteur de bonne foi jusqu’à preuve du contraire.
    J’ai vraiment le vin Hemingway-Mary Poppins, moi… Pourquoi se déchirer ? Il y a des solutions qu’on peut adopter en contournant les polémiques raciales et autres.
    J’étais contre car j’aurais détesté en porter, mais il faudrait sans doute en passer par des uniformes par les élèves, évidemment, sanctuariser l’école autant que possible… D’autres idées ?

  86. Ange LERUAS

    LA FISCALITÉ INOPÉRANTE POUR PALLIER LE MANQUE DE MOYENS !
    Cette réalité est loin des dogmes qui sont les nôtres mais Einstein ne disait-il pas : « Seules les idées contrariant les idées reçues ont un espoir d’avenir » ?
    Le présent sujet et celui qui a précédé tournent autour du manque de moyens pour parfaire notre vie dans la société nationale. Je suis intervenu pour tenter de faire comprendre que la fiscalité était un système inopérant pour y parvenir et que nous devions changer de vision pour avoir une vision plus réaliste sur notre vie sociétale.
    J’aimerais conclure en essayant de résumer en moins de mots possibles l’essentiel de l’économie qui doit être en phase avec les réalités que nous observons et qui devrait vous faire comprendre que l’économie non seulement peut être rationnelle mais aussi se comprendre en moins d’une heure, sauf à vous blogueurs de démontrer et argumenter les erreurs qui se seraient glissées dans ce qui suit.
    Toute théorie restant vrai tant qu’il n’est pas démontré une seule fois qu’elle est fausse.
    Abordons la fiscalité à partir de la fiscalisation sur la base du patrimoine et donnons-nous 500 mots pour expliquer l’essentiel de l’économie de notre vie en société dans une nation.
    Top départ.
    Tout prélèvement fiscal qui devient une contribution à une consommation mutuelle ou collective ne sera jamais payé par un morceau du patrimoine mais uniquement par un revenu du contribuable lequel, en principe, a un patrimoine proportionnel à son revenu (rétribution ou attribution). Ce qui rend indifférent de taxer le patrimoine ou le revenu sauf si taxer le patrimoine, du fait que « toute action entraîne des réactions qui s’opposent à l’action pour trouver un nouveau équilibre » est une loi en physique ; en économie : la réaction peut aller jusqu’à ce l’effet obtenu soit contraire à l’effet attendu. Nous ne nous étendrons pas sur les nombreuses conséquences des fiscalisations de toutes sortes basées sur le patrimoine dont l’utilisation nécessite de nombreux contrôles, mais aussi des besoins de dérogations pour ceux qui ont un patrimoine et peu de revenu.
    Non seulement la fiscalité du patrimoine est inique mais toutes la fiscalité est inutile parce que contraire aux observations que nous faisons de notre organisation de vie en société dans la nation où
    1) Les actifs (physiques, intellectuels, financiers) produisent 100 % de la production nationale pour une valeur égale aux RÉTRIBUTIONS. Et là s’utilisent des valeurs – fonction de circulation.
    2) Après échange d’exportation et d’importation, la consommation nationale devient la production nationale non exportée plus les importations et là, la consommation prend pour valeur RÉTRIBUTION plus ATTRIBUTIONS et la valeur est une fonction de partage entre actifs avec leurs rétributions et inactifs avec leurs attributions.
    3) Puis il est demandé que chacun participe à un même temps de production pour les dépenses mutuelles ou collectives. C’est une CONTRIBUTION sur la base des RETRIBUTIONS et des ATTRIBUTIONS qui correspond, à la fois, à ce % de temps et au % de consommations mutuelles ou de consommations collectives par rapport à la totalité de la consommation nationale.
    L’essentiel de notre économie se résume à cela. Et ce rajout :
    La solidarité de ceux plus aptes à capter les progrès de la société envers les moins aptes à le faire.
    Pour le reste, la dette, le déficit, le manque de compétitivité, le besoin de délocalisation, il suffit de comprendre que la monnaie a deux fonctions, celle de circulation, celle de partage et que la notion d’emprunt permet de consommer plus que produit et ce surplus est produit par un autre ou une autre nation. Dans ce cas la dette envers cet autre ou autre nation est de rendre à cet autre ou cette autre nation la production qui correspond à nos consommations supplémentaires que cet autre ou cette autre nation avait différées.
    Nous avons tout dit sur ce qui doit être connu sur l’économie.
    Il suffit alors pour finir de comprendre et pouvoir expliquer aux autres : de différencier les trois composantes de l’économie :
    L’économie de production / consommation
    L’économie patrimoniale
    L’épargne : une interface entre les deux économies citées ci-avant.
    Quant au manque de moyens (insuffisance de consommation), il suffit de produire les usages qui nous font défaut !

  87. Mary Preud'homme

    @ mélange | 14 avril 2018 à 18:21
    Que vient faire dame Taubira dans cette galère !
    On ne voit que trop à vos références totalement hors sol et déconnectées du sujet – ne craignant pas d’amalgamer une desouche comme moi, mais néanmoins ouverte d’esprit, avec une Guyanaise militante pur jus – le genre de commentateur de totale mauvaise foi, ignorant et inculte que vous êtes !
    De profundis etc.

  88. Robert Marchenoir

    @ Patrice Charoulet | 14 avril 2018 à 15:22
    @ Mary Preud’homme | 14 avril 2018 à 10:10
    Eh bien, je crois que la démonstration est faite. Nous connaissons désormais votre objectif.
    Le mien est d’arriver à la paix civile. D’assurer la sécurité des Français et des habitants du pays.
    Le vôtre ? Depuis quatre jours que nous discutons de l’impuissance du gouvernement à juguler la violence dans les écoles, vous n’avez pas eu un mot, un seul, pour les élèves du lycée de Stains, leurs camarades de toute la France, ou les élèves de Los Angeles auxquels j’ai fait allusion.
    Vous n’en avez rien à faire, qu’ils se prennent des coups de marteau sur la tête en allant étudier, et qu’ils glissent sur des flaques de sang en rentrant en classe.
    Tout ce qui vous intéresse, c’est qu’on ne dise pas du mal des Noirs. Et plus généralement, des minorités ethniques. C’est que rien ne puisse être dit qui mette à mal votre hypocrite et funeste idéologie « anti-raciste ».
    Vous n’en avez rien à faire, des Noirs, des Arabes, des Juifs et de leur bien-être. Nul besoin d’études du CNRS pour savoir qu’un nombre significatif (si ce n’est la majorité) des élèves du lycée de Stains appartiennent à ces fameuses minorités ethniques.
    Ce sont elles, les premières victimes de la guerre des gangs dénoncée par Le Parisien. Guerre des gangs, en langage médiatique, c’est une façon polie de dire : les Noirs se massacrent entre eux à coups de couteau (en région parisienne, à Londres…), ou à coups de pistolet (aux Etats-Unis).
    Aux Etats-Unis, vous avez aussi des gangs latinos. Ce ne sont pas les moins cruels. Mais dans la plupart des cas, il s’agit de guerres intestines au sein d’une même minorité ethnique.
    Vous n’avez eu, l’un et l’autre, pas un seul mot pour discuter du sort de ces élèves, en France ou aux Etats-Unis, quelle que soit leur race ou leur couleur de peau ; pour proposer des moyens aptes à faire cesser ces violences.
    L’article américain auquel j’ai renvoyé, je vous le rappelle, indique que l’ensemble des parents d’élèves des écoles protégées par des gardes armés se félicitaient de cette situation. Parents d’élèves qui, eux-mêmes, étaient noirs en quasi-totalité !
    Mais que vous importe l’avis des Noirs qui sont les premiers à souffrir de ce genre de situation ? Tout ce qui vous intéresse, c’est votre petit confort moral. Tout ce que vous trouvez à dire, au bout de quatre jours d’intense discussion sur le sujet, c’est : « raciste » !
    Bien sûr, ni l’un ni l’autre n’avez répondu à ma question : pourquoi faudrait-il tolérer l’immigration de masse ?
    Continuons donc à fermer les yeux et à ne rien faire : avec un peu de chance, la situation se règlera d’elle-même. Et continuons à nous gratter le nombril en excipant de notre supériorité morale ; à chaque fois que quelqu’un tentera d’aborder le sujet, appliquons la recette bien connue en hurlant : « racisss ! racisss ! racisss !… ». Et maintenant, dans la bouche de la guitaro-contre-alto-parachutiste à la retraite : « communisss ! » (extrêmement crédible, en ce qui me concerne…).
    Ah, les cochons ! Ah, les hypocrites !

  89. Ange LERUAS

    @ mélange | 14 avril 2018 à 18:38
    Vous avez raison je suis bien de la branche pithécanthrope puisqu’issu d’au moins treize générations de paysans et de ce fait plus cultivateur que culturé mais avec, je l’espère, toujours ce bon sens paysan.
    Je ne regarde ni à droite ni à gauche ni au centre mais regarde l’avenir en face et le présent sous tous ses aspects, sachant que le paysan qui ne cultive pas ne se nourrit pas.
    Vous qui êtes culturé pouvez-vous me dire pourquoi le paysan qui a produit toute sa vie les besoins des autres actifs ou inactifs, ne doit vivre dans sa vie que de peu de la production des autres et que très très peu à la retraite ; contrairement à d’autres, comme nos élus, qui toute leur vie profitent, sans peu produire : si ce n’est pas, en plus, en mettant des bâtons dans les roues, en décourageant les entreprenants, en œuvrant pour être peu compétitif ou créer des déficits et de la dette ?
    Si vous n’avez pas compris la question je la reformule :
    pourquoi le paysan qui cultive ses pensées n’en vit pas alors que l’élu qui cultive les siennes en vit plus que très bien ?
    Vous avez pour prédiction mon enfouissement dans la vase, un autre, il y a quelque temps, disait que je ne touchais plus terre et me mettait en garde de ne pas trop m’élever de crainte que comme Icare je perde mes ailes. En fait le paysan est indécrottable du plancher des vaches et sait rester au ras des pâquerettes. Mais, après tout, ce qui importe, ce n’est pas la personne mais ses idées et savoir écarter celles sans intérêt et garder celles qui ont un espoir d’avenir.

  90. Mary Preud'homme

    @ Robert Marchenoir | 14 avril 2018 à 21:16
    Bas les masques blancs !
    Je me suis beaucoup amusée en vous lisant, vous posant cette fois paradoxalement en défenseur des opprimés au QI pourtant très inférieur selon vous, notamment les Noirs.
    Un retournement de veste acrobatique sinon inespéré qui mérite des encouragements, eu égard à ce que vous aviez écrit jusqu’alors sur le sujet. Si si ! Vous êtes sur la bonne voie du parfait petit antiraciste socialo-compatible… Continuez !

  91. Robert Marchenoir

    Enfer et putréfaction ! Je pensais avoir touvé la recette pour éradiquer définitivement les sornettes « anti-racistes » : préparer deux volumes de charouletium, ajouter un volume de preudomium, approcher une fine tige de marchenoirite (prévoir l’équipement de protection adapté), et… blaaam ! Le politiquement correct explose violemment sous l’effet de ses propres contradictions.
    Hélas ! Le ventre est encore fécond, etc. J’aperçois, au loin, le hideux taureau du politiquement correct qui s’avance à nouveau. Il trottine mollement, sa queue frémit, se soulève, et… splaaatch ! une énorme bouse fumante orne à nouveau cet amical cénacle. (A l’article Excréments de taureau, le Trésor de la langue américaine indique : invraisemblables sottises — familier.)
    Approchons-nous prudemment. La matière me semble en état sur-critique. Je pense que nous n’aurons même pas besoin de charouletium pour amorcer la réaction :
    ______
    Mary Preud’homme | 14 avril 2018 à 20:35
    « Que vient faire dame Taubira dans cette galère ! On ne voit que trop à vos références totalement hors sol et déconnectées du sujet – ne craignant pas d’amalgamer une desouche comme moi, mais néanmoins ouverte d’esprit, avec une Guyanaise militante pur jus – le genre de commentateur de totale mauvaise foi, ignorant et inculte que vous êtes ! »
    ______
    Quouâââ ? Qu’entends-je ? Que vois-je ? Vous êtes une Desouche ? Et Christiane Taubira est une Guyanaise ? La Guyane, c’est la France, Madame ! Honte à vous ! Vous êtes de quelle souche ? La souche blanche ? Je rêve, ou vous venez de traiter Taubira de né… ? Vous ne voulez pas que je vous prête un sac de bananes, aussi ? Raaacisss !
    Pour la peine, je vous condamne à un stage de rééducation de trois mois au vivre-ensemble et à l’ouverture à l’Autre, animé par Jean-Vincent Placé (attention, il met les mains partout). Et pas de blagues, hein ? Je veux voir votre certificat d’assiduité signé par Danièle Obono, Houria Bouteldja et Dieudonné.
    Tant que j’y suis, il me reste une place dans le stage de quinze jours de féminisme intersectionnel dirigé par Joey Starr : je vous inscris. Il va vous remettre les idées en place, moi je vous le garantis !
    Comment osez-vous exhiber votre privilège blanc sous le nez de Christiane Taubira, une femme de couleur héroïque, qui se bat contre une double oppression : celle de la toxicité masculine imposée par le patriarcat, et celle du racisme néo-colonial ?

  92. Herman Kerhost

    @ Robert Marchenoir
    Sans évoquer le passage où, le 14 avril 2018 à 10:10, Mme Preud’homme a osé qualifier Thomas Sowell de « blanchi jusqu’à l’os ».
    Thomas Sowell, donc, est un traître à sa communauté ! Il ne peut être qu’un « bounty », un noir à l’extérieur, mais blanc à l’intérieur.
    Pas sûr que Christiane Taubira aille aussi loin, mais ce n’est pas exclu…

  93. Mary Preud'homme

    @ Herman Kerhost | 15 avril 2018 à 17:01
    Vous êtes une engeance de vipère doublé d’un fieffé menteur. Jamais parlé de Thomas Sowell en ces termes.
    Quant à la citation « blanchi jusqu’aux os » je l’ai empruntée à Carl Brouard pour illustrer un propos que vous êtes manifestement trop obtus et sectaire pour en comprendre le sel !

  94. @ Ange LERUAS | 15 avril 2018 à 02:16
    Comme vous le savez, dans notre civilisation, le paysan n’est pas grand-chose et ça remonte à loin ; comme vous le savez, dans les trois fonctions, celle de production, donc surtout le paysan car longtemps on n’a pas fait tellement plus que l’agriculture, est la dernière. Première fonction, le prêtre, deuxième, le guerrier, troisième, le producteur.
    J’accélère… On a fini par célébrer des producteurs, mais c’étaient les ouvriers, avec une révolution communiste à la clé. Bien sûr, puisqu’on y croit moins, on les laisse tomber.
    Et donc, même chez les urbains qui n’en sont pas conscients, il reste quelque chose du mépris contre les paysans que certains ne seraient pas fâchés de voir disparaître au nom d’un monde ouvert ou pour une question de rentabilité économique.
    Cependant, la redécouverte de la nature, de la mémoire et du terroir, la défense des minorités, or les paysans sont une minorité, et dans une certaine mesure des victimes puisque bien des paysans se suicident, lézardent cet antique mépris.
    Je ne doute pas que hameau dans les nuages n’y contribue avec talent sur ce blog.

  95. Robert Marchenoir

    @ Mary Preud’homme | 15 avril 2018 à 17:39
    Je ne vais pas m’amuser à relever toutes vos sottises, ni toutes vos calomnies. Cependant, puisque vous croyez utile de grimper au cocotier en jouant les indignées, afin d’accuser Herman Kerhost d’être « une engeance de vipère doublé d’un fieffé menteur », je vous conseillerais de vérifier que vous avez les fesses propres auparavant. C’est bien vous qui avez prétendu à mon sujet :
    « Ce seraient les ethnies que vous considérez (dans leur ensemble) comme la lie de la société qui devraient disparaître (c’est la lutte finale etc.) pour ne garder que du bien blanc. »
    Comme vous dites : une engeance de vipère doublé d’une fieffée menteuse. Je n’ai évidemment jamais dit cela. Mais ce sont les procédés habituels des « anti-racistes » en peau de lapin, directement hérités des communistes, au passage : attribuer à ceux qui, fort légitimement, veulent être maîtres chez eux, et mettre fin à l’invasion migratoire, des intentions génocidaires qu’ils n’ont jamais eues.
    Essayez de trouver autre chose, parce que le truc des zeurléplusombres, ça ne marche plus. Vous n’impressionnez plus personne avec vos calomnies éventées. Une écrasante majorité d’Européens sont opposés à l’immigration de masse, et en particulier à celle de vos amis « bien noirs », comme vous dites. Et c’est leur droit le plus strict.
    C’est d’autant plus malhonnête de votre part, que les premières victimes de votre rage immigrationniste sont les mêmes que visait Hitler : les Juifs.

  96. Mary Preud'homme

    @ Robert Marchenoir | 15 avril 2018 à 23:43
    Eu égard à vos relations, Joey Starr, Houria Bouteldja, Dieudonné, Jean-Vincent Placé, Poutine le couteau entre les dents dont vous devez avoir la marionnette chez vous tant il vous obsède, pas sans cause que vous ayez la hargne et la haine en permanence, ne vous référant qu’à des atrabilaires mal embouchés de votre acabit… Sans oublier le fantôme d’Hitler que vous ressortez dès que vous perdez définitivement pied…
    Comme quoi entre la race des seigneurs (dont je viens) et celle des saigneurs (dont vous êtes) il y a un monde…

  97. Herman Kerhost

    @ Mary Preud’homme
    Belle hypocrisie Mme Preud’homme. Je ne vois pas très bien comment Thomas Sowell n’était pas dans votre viseur pour l’infect « blanchi jusqu’à l’os », lorsque vous répondiez au commentaire de Robert Marchenoir.
    Dans ce commentaire, seul le nom de Sowell fut cité en contre-exemple de votre idole Senghor, et si ce n’était lui le « blanchi jusqu’à l’os », à qui donc pensiez-vous ?
    Par ailleurs, qu’est-ce que ça peut bien me faire que vous empruntiez cette terminologie à un certain Carl Brouard ? Pardonnez-moi mais je ne connais absolument pas ce gugusse.
    Et puis que voulez-vous dire ? Que vous n’êtes pas l’auteur de cette phrase ? Que si je dois en vouloir à quelqu’un ce n’est pas à vous mais à « Carl Brouard », parce que vous, vous l’écrivez mais ne le pensez nullement ?
    Et si je suis incapable de « comprendre le sel » de votre illustration, auriez-vous l’amabilité de m’en faire découvrir la vertu qui m’aurait échappé ?

  98. Robert Marchenoir

    @ Mary Preud’homme | 16 avril 2018 à 09:51
    « Comme quoi entre la race des seigneurs (dont je viens) et celle des saigneurs (dont vous êtes) il y a un monde… Sans oublier le fantôme d’Hitler que vous ressortez dès que vous perdez définitivement pied. »
    Ca y est, vous craquez, votre délire « anti-raciste » vous monte au cerveau, votre politiquement correct explose à nouveau sous ses contradictions : vous allez jusqu’à vous revendiquer raciste, pour le plaisir d’un mauvais jeu de mots ! Mais vous ne sauriez vous tromper davantage : la race des saigneurs, c’est vous. C’est vous et les vôtres qui ont provoqué les « rivières de sang » que le député britannique conservateur Enoch Powell nous annonçait, dès 1968, pour peu qu’il ne soit pas mis fin à l’immigration de masse.
    A l’époque, cela paraissait une monstrueuse exagération. Pourtant, le peuple britannique le soutint massivement — ce fut la classe politique qui brisa sa carrière, et son propre parti le poussa vers la sortie. Ce genre de choses, cela ne se disait pas. Ce n’était pas convenable.
    Cinquante ans après, où en sommes-nous ? Eh bien, exactement là où Enoch Powell le prévoyait : « Enoch Powell was right », comme disent aujourd’hui les Britanniques. Enoch Powell avait raison.
    Personne ne peut plus nier que l’immigration noire et musulmane provoque, littéralement, des fleuves de sang à travers toute l’Europe : épidémie de meurtres, agressions en tout genre, défigurations à l’acide pour voler de simples scooters, viols suivis d’assassinat, guerre des gangs, émeutes ethniques réduisant en cendres de vénérables bâtiments qui avaient résisté aux raids aériens nazis, égorments islamiques, camions fonçant dans la foule, bombes en tout genre, décapitations, fusillades à l’arme automatique contre des civils désarmés…
    Le quotidien des électeurs d’Enoch Powell, persécutés par les immigrants noirs, présageait de façon saisissante celui qui est le nôtre aujourd’hui — fors les rivières de sang, qui étaient encore à venir. Des millions de Français se reconnaîtront dans les histoires vécues qu’il rapportait à l’époque. Déjà, il réclamait non seulement la fin de l’immigration, mais aussi la remigration.
    Attendre des excuses de la part de gens tels que vous, qui ont soutenu cette invasion, ce serait évidemment rêver en couleurs. On pourrait espérer, au moins, que face au résultat, ils aient la décence de la mettre en veilleuse. De se faire oublier. Pensez-vous !
    Ca aura toujours l’insulte et la diffamation au coin des lèvres, jusqu’à son dernier souffle, histoire de donner le change, et de se donner le change. Il n’est jusqu’à Hitler que vous invoquiez à la rigolade. Comme si Hitler n’avait pas existé ! Comme si c’était un personnage de série télévisée !
    Comme si, il y a plusieurs années déjà, dans telle ville d’Europe, telle dame juive, qui avait personnellement connu cette époque, n’avait pas dit : ça y est, j’ai l’impression que les années 30 recommencent ; l’effroyable antisémitisme musulman que je vois monter, tout autour de moi, me rappelle trait pour trait ce que j’ai vécu, au fil de la prise du pouvoir par les nazis.
    Et dans leurs manifestations, les gentils immigrés qui viennent nous apporter les beautés du multiculturalisme, et occuper les postes de neurochirurgiens que nous serions bien incapables de tenir sans eux, hurlent, ouvertement, qu’ils veulent « finir le travail d’Hitler ». Mais je suppose que c’est nous, les racistes…
    L’enregistrement original du discours d’Enoch Powell, dit des « rivières de sang ». Le texte intégral. La fiche Wikipédia. Et l’hypocrite émission commémorative que la BBC vient de consacrer au cinquantième anniversaire de ce discours, déclamé dans son intégralité par un comédien chevrotant, afin de le rendre plus ridicule. Avec les indispensables commentaires de journalistes expliquant à quel point ce texte était répugnant. Comme s’il s’agissait des notes explicatives de la réédition allemande de Mein Kampf. Et malgré ces précautions, il y eut des démarches de bonnes âmes pour faire interdire l’émission
    Il n’y a pas un mot à changer à ce texte. Un demi-siècle plus tard, il est toujours aussi actuel. Dans la lignée du récent billet de Philippe Bilger sur le ministère de la Culture, les anglophones apprécieront le style superbe d’Enoch Powell et sa diction magnifique, et mesureront ce que nous avons perdu depuis, dans l’art oratoire comme dans l’écriture. Chute à laquelle l’immigration n’est évidemment pas étrangère…
    Comme l’explique Nigel Farage, l’un des initiateurs du Brexit, Enoch Powell était une homme d’une envergure exceptionnelle. Dès l’âge de cinq ans, il lisait le grec ancien. A vingt-cinq ans, il devint le plus jeune professeur d’université de l’Empire britannique, à Sydney. Il apprit l’ourdou dans l’espoir de devenir vice-roi des Indes. A soixante-dix ans, il entamait l’apprentissage de l’hébreu, sa quatorzième langue. Le théoricien du libéralisme Murray Rothbard le considérait comme le meilleur candidat pour diriger la Grande-Bretagne. Bref, c’est d’un homme politique comme lui que nous aurions besoin…

  99. Mary Preud'homme

    @ Robert Marchenoir | 17 avril 2018 à 00:59
    Vous perdez votre temps…
    Je ne dialogue pas avec les délateurs, les menteurs, les falsificateurs, les dictateurs, les rabatteurs, les diffamateurs, les persifleurs, les verbiageurs, les rabâcheurs, les endoctrineurs, les flagorneurs, les empoisonneurs, les pinailleurs, les discutailleurs, les pleurnicheurs, les égorgeurs, les lécheurs, les escroqueurs, les négateurs, les inquisiteurs, les manipulateurs, les contrefacteurs, les provocateurs, les noircisseurs, les sectateurs, les discriminateurs, les « antisémiteurs », les « xénophobeurs », les racoleurs, les biaiseurs, les écorneurs, les écornifleurs, les ricaneurs, les torpilleurs, les enfumeurs, etc. etc.

  100. Robert Marchenoir

    @ Mary Preud’homme | 17 avril 2018 à 12:38
    Mais je ne cherche pas à dialoguer avec vous, Mary Preud’homme. Je cherche à démontrer la fausseté de vos écrits, et la malignité de vos procédés. Ainsi qu’à apporter, ici, un certain nombre d’informations et d’analyses. Figurez-vous que vous n’êtes pas la seule lectrice de ce blog.
    Cela étant, je relève que nous avons désormais un troisième membre du club des copieurs-colleurs, et des amateurs de dictionnaires utilisés à tort et à travers : Patrice Charoulet, Aliocha, et maintenant Mary Preud’homme.

  101. Tomas @ Robert Marchenoir

    @ Robert Marchenoir
    Mais vous écrivez n’importe quoi, je me demande ce que vous aurait inspiré la Seconde Guerre mondiale. Allons-y point par point :
    « Personne ne peut plus nier que l’immigration noire et musulmane provoque, littéralement, des fleuves de sang à travers toute l’Europe :
    « épidémie de meurtres »
    Le nombre de meurtres diminue en France depuis 1945, et tous les pays développés connaissent cette évolution. Dans deux tiers des cas, victime et assassin se connaissent.
    « agressions en tout genre »
    Je n’ai pas les statistiques (sujettes à caution, contrairement à celles des meurtres), mais cela a toujours existé, et la France n’est pas encore l’Afrique du Sud et le Brésil.
    « défigurations à l’acide pour voler de simples scooters »
    Combien de cas ?! Un fait divers ne crée pas un phénomène.
    « viols suivis d’assassinat »
    On connaît mal les statistiques des viols, mais de l’avis général l’augmentation de leur nombre semble liée au fait que les victimes déclarent davantage qu’avant. Là aussi, la grande majorité des agressions sexuelles a lieu entre personne se connaissant.
    « guerre des gangs »
    Rien de nouveau là non plus. Paul Carbone, Pierrot le Fou, Francis le Belge, Jacky le Mat, ça vous dit quelque chose ?
    « émeutes ethniques réduisant en cendres de vénérables bâtiments qui avaient résisté aux raids aériens nazis »
    Je ne savais pas que la cathédrale Saint-Paul et la basilique Saint-Denis avaient été incendiées par les foules immigrées de banlieue.
    « égorgements islamiques »
    Trois en deux ans, c’est vrai que les rivières de sang coulent…
    « camions fonçant dans la foule, bombes en tout genre, décapitations, fusillades à l’arme automatique contre des civils désarmés.. »
    Seul point où vous avez raison, il y a une recrudescence d’attaques terroristes depuis trois ans. Ce n’est pas la première fois que notre pays ou l’Europe en sont victimes. Et ce ne sont pas vos solutions (qu’on aimerait bien connaître en détail d’ailleurs, mais on peut les supposer vu vos propos) qui changeront cet état de fait.
    Donc je nie, et vigoureusement. Aveuglé par la haine et transi par la peur, vous écrivez n’importe quoi. Vous êtes vraiment le Zemmour du pauvre, je crois l’avoir déjà dit ici. Vu la qualité de la référence, ce n’est pas glorieux. Le libéralisme conservateur est vraiment une idéologie de malheureux frustrés, tous ceux que je connais sont plus sinistres les uns que les autres, tous des misanthropes ratés mettant sur le compte de la société leurs échecs personnels. C’est bien un point commun avec certains jeunes des banlieues d’ailleurs, mais franchement eux ont davantage d’excuses.

  102. @ Mary Preud’homme
    @ Robert Marchenoir
    Mary Preud’homme parlait de saigneur et ça m’a fait sourire, un saigneur terriblement prédateur et sadique dans un univers décomposé s’imposait, à côté duquel tant d’autres paraîtraient gentils ou faibles ou bêtes, alors que ce personnage fait réellement vrai et peur :
    http://www.genaisse.com/forums/viewtopic-14602.html
    Je trouve les dix « Les Eaux de Mortelune » parfaits… Je pense que ceux qui estiment les cinq premiers meilleurs se sont trop habitués à la noirceur pour apprécier la relative éclaircie de la suite.
    Je crois qu’ils n’ont pas applaudi le raccord lovecraftien non plus… Et pourtant… Mais cela nous entraînerait trop loin du côté du reclus ou maître de Providence et de Breccia.
    « Les Eaux de Mortelune « surpassent « Le vent des dieux » des mêmes, où le dernier album est moins bien dessiné et coloré, dommage… Quant à ce qui suit, n’en parlons même pas, ça vaudra mieux.
    Non plus que de la suite du tandem des Eaux, trop triste.
    Sinon, Mary Preud’homme parlait de la noblesse héréditaire vue positivement à ce que j’ai cru comprendre…
    Que pensez-vous de ce groupe social aujourd’hui ?

  103. Mary Preud'homme

    @ Noblejoué | 17 avril 2018 à 21:25
    « Sinon, Mary Preud’homme parlait de la noblesse héréditaire vue positivement à ce que j’ai cru comprendre… »
    Sans renier la première, je faisais surtout allusion à la noblesse de cœur.

  104. @ Mary Preud’homme
    « Sans renier la première, je faisais surtout allusion à la noblesse de cœur. »
    Merci pour la précision. Qu’est-ce, selon vous, que la noblesse de cœur ?

  105. Patrice Charoulet

    @ Robert Marchenoir, 17 avril 17h11
    Pour ne pas barber les lecteurs, je m’empêche souvent d’intervenir quand vous intervenez. Vous vous en prenez à dix personnes, ces temps-ci.
    Dans un post où vous regroupez Aliocha, Mary Preud’homme et moi, je reçois un coup de griffe en passant, à propos de mon prétendu abus des dictionnaires.
    Aucun livre ne rend plus de services que les dictionnaires, en France comme partout. Il importe beaucoup de savoir le sens ses mots dont on se sert. Le mot gauchiste est défini de la même façon par tous les dictionnaires français récents. Mais tous les professeurs d’Université français, s’occupant du vocabulaire politique sont d’accord avec tous ces dictionnaires, et avec moi.
    Vous êtes le seul, avec sylvain, à utiliser le mot au sens de « qui est de gauche ». Vous avez tort et j’ai raison. C’est aussi idiot d’utiliser le mot « gauchiste » que d’utiliser le mot « facho » pour parler d’un homme qui est de droite, de la droite gaulliste, libérale et républicaine. Certaines personnes, peu instruites de gauche ou d’extrême gauche (gauchiste, pour le coup) font cette erreur, en parlant ou en écrivant.

  106. @ Patrice Charoulet et Robert Marchenoir
    Si les dictionnaires stricto sensu sont nécessaires, voire plaisants quand on ne cherche rien de précis mais qu’on s’y promène, il est un genre de dictionnaires qui lie le côté récapitulation du monde et fantaisie.
    Ce sont les dictionnaires amoureux, où l’auteur parle d’un sujet qui le captive, censément de manière captivante, sous ordre alphabétique.
    Un des meilleurs par Dominique Fernandez, l’inventeur du concept :
    https://www.travessa.com.br/dictionnaire-amoureux-de-l-italie-coffret-2-volumes/artigo/5e23d418-c8db-4c53-8ab6-53182fe0a561
    Le même dans « La perle et le croissant », que je considère être un livre euphorisant mais qu’on ne prescrira pas d’acheter dans les médias pour cette raison vu qu’il n’y a aucune histoire édifiante à la clé, m’a fait aimer le baroque.
    A moins que si ? Il y a l’art admiré mais abordé sans peur dans les œuvres par l’écrivain et le photographe, et l’art de vivre baroque, trop complexe et au fond joyeux pour que je m’y lance sans inspiration.
    Son dictionnaire de la Russie m’a moins plu, le sujet, l’inspiration ou le lecteur n’étaient pas à la hauteur de l’Italie.
    Certains dictionnaires amoureux sont bien vides, d’autre remplissent les promesses de cette collection.

  107. @ Robert Marchenoir
    Je viens de prendre connaissance du commentaire du camarade Tomas (17 avril 20 h 41). Je suis effaré par son contenu. Je vous suggère respectueusement de bien vouloir avoir l’amabilité de me donner ma première leçon en répondant à ce triste sire.
    En vous remerciant, etc.
    PS : Au cas où vous auriez eu l’intention de rédiger une réponse à cet individu, inconnu de moi, sans être sollicité par votre serviteur, je vous demande de bien vouloir considérer ma démarche comme grossière et insensée et de la mettre sur le compte de mon irrespect juvénile.

  108. Robert Marchenoir

    @ Patrice Charoulet | 18 avril 2018 à 16:49
    « Vous avez tort et j’ai raison. »
    Devant une telle puissance argumentative, je ne puis que m’incliner. Au passage, avec de telles méthodes de débat, je ne m’étonne plus que l’Education nationale soit dans l’état où elle se trouve.
    « Tous les professeurs d’Université français, s’occupant du vocabulaire politique sont d’accord avec tous ces dictionnaires, et avec moi. »
    Donc, en fait, vous avez un fichier de tous les professeurs d’université français habilités à s’occuper du vocabulaire politique (ils ont une carte spéciale), vous leur avez adressé un mail collectif pour leur demander de trancher un différend que vous aviez avec un fâcheux nommé Robert Marchenoir, et ils vous ont, tous, répondu que la Faculté était de votre côté.
    De plus, tous les professeurs d’université français sont d’étincelantes lumières de la pensée. Il ne figure, parmi eux, ni imposteurs, ni médiocrités, ni nullards émérites, ni militants communistes, ni falsificateurs manifestes, ni pipoteurs ignorants.
    Auriez-vous l’amabilité de nous télécharger, sur un serveur publiquement accessible, votre fichier de sommités universitaires, ainsi que leurs mails de réponse ? Assortis d’une clé cryptographique permettant de les authentifier, naturellement.
    « Vous êtes le seul, avec sylvain, à utiliser le mot au sens de ‘qui est de gauche’. »
    Le seul sur ce blog, c’est possible. Je n’ai pas vérifié. Mais figurez-vous qu’il existe un monde habité, en dehors de ce blog. Peuplé de 65 millions de personnes, pour la seule France. Sans compter les autres pays francophones. Si vous sortiez un peu de votre trou, et de vos dictionnaires, vous vous apercevriez que nous sommes nombreux à employer le mot de gauchiste dans le sens de personne ayant des opinions de gauche, quelle que soit leur radicalité, ou leur modération.
    Il y a une raison de fond à cela. Je vous l’ai déjà indiquée. Elle est liée au sens. Ceux qui emploient le mot de gauchiste de cette façon considèrent que l’idéologie de gauche possède une unité profonde, quelle que soit la radicalité avec laquelle elle s’exprime. Et que l’être-de-gauche est profondément nocif à l’humanité, comme à l’individu. Quelle que soit son intensité.
    Prétendre interdire cet usage comme vous le faites, c’est tenter d’interdire l’expression de cette opinion, qui est parfaitement légitime, explicable et d’ailleurs expliquée.
    C’est aussi tenter de légitimer le communisme, et par extension une gauche officielle, aimable, gentille, puisque c’est le parti communiste qui a inventé le mot de gauchiste dans le sens que donnent vos satanés dictionnaires. Précisément pour faire savoir que lui seul avait le pouvoir de décider quelle était la « bonne » gauche, tout ce qui était à gauche de lui étant gauchiste. (Ce qui était à sa droite, n’en parlons même pas : c’étaient des fascistes.)
    Et je rappelle qu’un gauchiste, dans ce sens, était, à une époque, une personne qu’on avait le droit, et même le devoir, d’assassiner.
    Encore une fois : ce sont les hommes qui font la langue. Les dictionnaires ne font qu’en constater l’usage. Il faut avoir une mentalité de flic pour utiliser le dictionnaire comme s’il était le code pénal. Je suis en avance sur le dictionnaire, voilà tout.
    ______
    @ Zonzon | 19 avril 2018 à 09:32
    Euh… non. Je ne réponds pas aux trolls.

  109. @ Claude Luçon | 13 avril 2018 à 17:03
    « France 5 nous a offert récemment un documentaire titré « Qui a tué Néandertal ? », si le sujet vous intéresse. Le point sur les recherches dans divers laboratoires européens. Pas de réponse péremptoire, mais homo sapiens ne serait pas le coupable. »
    Il y a aussi « SAPIENS Une brève histoire de l’humanité » (Albin Michel), que je vous ai conseillé il y a quelques semaines.
    Yuval Noah Harari donne ce point de vue page 29 :
    « Mais si les Néandertal, les Dénisoviens et autres espèces humaines n’ont pas été purement et simplement assimilées par les sapiens, pourquoi ont-ils disparu ?
    Forts de meilleures techniques, et de compétences sociales supérieures, les Sapiens étaient des chasseurs et des cueilleurs plus efficaces…
    Moins doués, les Néandertal eurent de plus en plus de mal à se nourrir… »
    Une autre possibilité est que la concurrence autour des ressources… La tolérance n’est pas une marque de fabrique du sapiens…
    Cependant, si les populations n’ont pas fusionné, quelque gènes Néandertal chanceux ont eu la chance de monter dans l’Express Sapiens, après qu’il fut possible qu’un rejeton fécond naquit de la rare union d’un Sapiens et d’un Néandertal…
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