Trois sophismes de François Hollande

Pas le coeur de contredire dans l’instant, comme elle le mériterait, chacune des assertions de ce billet. La pudeur devant l’horreur réclame un minimum de silence.

Il y aurait beaucoup à dire sur ce genre d’entretien convenu, avec questions que j’imagine posées à l’avance et le manque de répartie des journalistes. Ainsi ils n’ont pas rappelé cet engagement qu’avait pris François Hollande de ne se représenter que s’il y avait une inversion forte et continue du chômage. On en est loin.
Ceci étant dit, comment ne pas être traumatisé par l’attentat de Nice, compatir avec les familles des victimes et se demander comment y faire face de manière efficace dans l’avenir.
C’est dans ces moments-là que nous avons besoin de cohésion nationale et que nous devons dépasser les oppositions, les clivages pour d’une certaine façon faire bloc contre la barbarie.
Oublions un instant nos querelles et essayons de renforcer l’état et la République par tous les moyens. Et d’abord en évitant de jeter des anathèmes sur tel ou tel groupe. Je crains que nous n’ayons pas encore pris la mesure de ce qui pourrait se passer dans l’avenir.

Parler des sophismes de monsieur Hollande alors que nous aurons des choses beaucoup plus lourdes à lui reprocher ainsi qu’à nombre de ses clones, n’est-ce pas en quelque sorte traiter du sexe des anges alors que l’assaut est donné aux murs de Constantinople ?
Nous attendons plutôt avec impatience un réquisitoire impitoyable de monsieur l’Avocat Général Bilger dans ses grands jours contre ces personnages, qu’ils se réclament de la vraie gauche ou bien de la fausse droite, qu’ils soient en activité ou bien à la retraite, qui seront accusés d’avoir fait le lit de ce qu’ils appellent le terrorisme, sans avoir le courage et l’honnêteté de le définir.

Avec la rémunération versée au coiffeur du souverain, on pourrait embaucher huit smicards. La gauche moralisatrice se sent vraiment à l’aise dans les palais dorés à se faire cirer les bottes ou bien à teindre les cheveux… L’exercice du pouvoir fait perdre le sens des réalités. On dépasse l’entendement.
Mais bon, on tourne provisoirement la page du coiffeur comme celle des escapades nocturnes en moto. Ce jour, la France est à nouveau meurtrie, des blessés et des familles sont en souffrance. Entre deux coups de peigne, Hollande a du travail sérieux à faire.

@Paul Duret
C’est dans ces moments-là que nous avons besoin de cohésion nationale et que nous devons dépasser les oppositions, les clivages pour d’une certaine façon faire bloc contre la barbarie.
Désolé, mais le coup du Je suis Charlie, les discours, les larmes de crocodile, les petites bougies, les slogans de castration idéologique répétés en boucle, ça commence à bien faire.
Pourquoi devrions-nous nous rendre solidaires de ceux qui, actuellement au pouvoir ou bien antérieurement, sont co-responsables des drames que notre pauvre pays traverse, du fait de leur bêtise voire parfois de leur perversité ?
Par exemple, il semblerait que le chauffeur du camion soit un Franco-Tunisien. Encore un Franco-Machin. Qui a donné des papiersfrançais à ce gars-là ? Qui ? Qui a dérogé au droit du sang pour imposer sournoisement un droit du sol n’ayant fait l’objet d’aucune consultation des Français ? Qui ? Qui a instauré le catastrophique regroupement familial ?
Qui, alors que nous avions déjà subi plusieurs attentats dramatiques, a encore aggravé potentiellement la situation comme si elle n’était pas assez grave, en ayant adopté en catimini l’extension de ce regroupement familial aux fratries restées au pays  ?
Les Français ont désormais deux ennemis : les terroristes – qui ne font guère que leur boulot de terroristes – et ces gens-là, qui ne font pas le leur, voire qui s’obstinent à faire le contraire de ce que le bon sens et la sauvegarde de la nation commandent.
Il faudra bien qu’ils aient à en répondre un jour ou l’autre.

L’autoritaire Manuel Valls nous dit – encore une fois – que la France est un grand pays, qu’un grand pays ne renonce jamais, et que la France par conséquent ne changera pas d’un iota sa politique extérieure et que nous devons nous préparer à d’autres morts (heureusement pour eux les dirigeants peuvent mettre leurs enfants à l’abri à l’étranger dans de grandes écoles prestigieuses) : est-ce un sophisme où une litanie ?

Autre sophisme du président de la République : parlant des terroristes islamistes, il les a qualifiés d’adversaires et non d’ennemis, alors même qu’il nous dit que nous sommes en guerre.
Que je sache, police et gendarmerie nationales qui font face à des délinquants ou des manifestants agressifs, les traitent effectivement en adversaires, avec les moyens et la force que leur confèrent les lois en vigueur.
Quant à l’attentat de Nice, outre l’horreur qu’il ne peut qu’inspirer, est-il une action de guerre, alors même qu’il a été principalement commis avec un camion semi-remorque utilisé comme arme par destination ? Et non bourré d’explosifs ?
Le président de la République qui, le matin même avait annoncé la prochaine levée de l’état d’urgence, annonce à présent sa prolongation, assorti d’un rappel de réservistes.
On peut donc légitimement se poser la question de savoir si cet état d’urgence tel qu’il a été défini est réellement efficace et s’il ne serait pas nécessaire de passer à un stade supérieur.
Quant à la déradicalisation psychologisante des islamistes radicalisés, résidant sur le territoire national voire retour de Syrie et d’Irak, il est évident qu’elle n’a aucune chance d’avoir la moindre influence sur leur comportement.
Il serait donc temps que nos dirigeants sachent tirer les conséquences de l’inefficacité ou de l’insuffisance actuelles de nos dispositifs de sécurité. Mais sont-ils seulement capables de changer de grille d’analyse et d’adopter une autre « logiciel » d’éradication de nos ennemis tant extérieurs qu’intérieurs ?

Les deux journalistes ont en effet été pugnaces mais l’un d’eux, Gilles Bouleau je crois, aurait pu éviter de mentionner la Russie et Daech dans la même question.
On est en droit de se demander si ce journaliste a un minimum de notion de la réalité, un tantinet de sens d’analyse politique et de l’Histoire pourtant récente. Des dizaines de millions de Russes sont morts pour leur liberté et la nôtre, pas en se faisant exploser au Bataclan ou en conduisant des camions dans une foule de citoyens français célébrant la fraternité entre autres.
Associer Poutine et Daech est une indécence dont il ferait bien de s’excuser.
Quant au salaire du coiffeur, problème soulevé par les brasseurs de fumier habituels du Canard enchaîné, ceux-là, vu de l’étranger, ne se soucient guère de savoir si la France est un grand pays comme l’a répété François Hollande, ce salaire donc n’a rien d’anormal comparé aux salaires des milliers et même dizaines de milliers de députés, sénateurs et fonctionnaires aux utilités pour le moins douteuses en France, à Bruxelles et à Strasbourg.
Tous ces gens n’ont pas abandonné leur petit salon ou commerce, au contraire ils ne savaient pas quoi faire d’eux-mêmes. Le Canard ne peut parler du salaire de ces gens-là bien sûr, il s’agit de leurs sources d’informations et de ragots.
Au Canard enchaîné on ne sait visiblement pas que lorsqu’un chasseur de tête cherche à débaucher un dirigeant, ou dans ce cas un artisan, il doit négocier une rémunération plus avantageuse que celle que reçoit la tête qu’il chasse.
Si les journaleux du Canard sont mal payés et envient le coiffeur de FH, qu’ils s’adressent à Philippe Martinez et à la branche adéquate de la CGT.

@Ellen
La question que je me pose en ce moment, et les politiques devront y répondre, c’est pourquoi ce lieu le plus fréquenté de Nice et spécialement pendant la fête du 14 juillet et pendant l’état d’urgence placé au maximum, la promenade des Anglais, n’a-t-il pas été fermé à toute circulation ?
Bonne question.
Ou tout simplement, pourquoi un couvre-feu n’est-il pas imposé pendant cette période de soi-disant état d’urgence ?
Je ne suis qu’un Français lambda, je ne dispose pas des informations de la DGSI, et pourtant hier soir 14 juillet, m’étant tâté pour savoir si je me rendrais au feu d’artifice organisé par ma ville (bien que réservé vis-à-vis de la fête en question) j’y ai renoncé après avoir estimé que tant pour des raisons d’ordre symbolique que d’ordre pratique liées à la présence de foules sans méfiance et environnées par l’obscurité, ce type d’événement était une cible idéale pour une action de type terroriste.
N’oublions pas non plus que « l’euro-foute » s’est déroulé sans alarme de ce côté-là, ce qui pouvait laisser prévoir un report de cible sur un autre événement.

@Exilé 10:25
Non, il n’est pas franco-tunisien. Ce criminel du camion est Tunisien avec un permis de séjour français.
Je suis très en colère contre F. Hollande et sa clique. Avoir voté en catimini et sans consulter le peuple, une loi pour le regroupement familial en ces temps de terrorisme très élevé, c’est une erreur politique de plus !!

« Laisser commettre les crimes qu’on peut empêcher n’est pas seulement en être témoin, c’est en être le complice.
Que sert de l’espionner de si près avec tant de vigilance et d’activité ? Que sert d’avoir découvert ses oeuvres, pour les lui laisser continuer comme si l’on n’en savait rien ? »
J.J. Rousseau
Rousseau juge de Jean-Jacques 1776

Le doucereux Askolovitch dont on s’attend toujours plus ou moins qu’il bave à la prochaine syllabe, vient de comparer Hollande sur i-Télé aux rois de France !! Hollande a pris l’avion présidentiel pour venir voir, nous dit-il, « ses » citoyens, « ses » « sujets », à l’hôpital de Nice, c’est le mot qu’il a employé. Je proteste, vigoureusement.
Tous les gens qu’on a savamment entretenus dans l’illusion multiculturaliste et qu’on a tout fait pour laisser se rencontrer dans l’euphorie de célébrations faussement patriotiques style « fan zones » et « 14 juillet », dans un pays dont on nous dit qu’il est en guerre, mais qu’on fait vivre comme s’il ne l’était pas, ces gens-là ne sont pas des « sujets » de Hollande, ce sont des « citoyens » ; pas la peine de venir leur montrer gravement les drapeaux en berne et autres symboles. Ils s’en moquent, l’essentiel n’est pas là.
Hollande n’est qu’un figurant dans l’affaire, il ne porte pas la responsabilité de ce qui s’est passé, il appartient déjà au passé. Mais c’est bien cette passivité apparente des Autorités qui peut gêner : décorer à titre posthume, s’investir avec une splendeur macabre dans des cérémonies funèbres parfaitement réglées, c’est l’usage dans notre République pompeuse ; le gouvernement accablé met plus l’accent sur la compassion que sur la prévention. Pour un peu, on le plaindrait. Il nous dit « il faut s’habituer, il y aura d’autres attentats ». On se résigne à penser qu’un pourcentage de notre population doit être offert au monstre qui réclame obstinément sa part de chair fraîche, pour que surtout, nous puissions continuer à vivre comme si de rien n’était, en espérant simplement ne pas faire partie de la prochaine fournée. Peut-être est-il raisonnable de sauver les apparences, et de s’y faire. Mais qui va nous dire « Ne nous habituons pas, la sagesse c’est de ne rien accepter de cela » ?

Cher Philippe,
Avec tout notre silence et nos condoléances aux familles de victimes.
françoise et karell Semtob

@ semtob | 15 juillet 2016 à 17:14
Ni fleurs, ni couronnes (ni bougies, nounours ou autres babioles…). La famille ne recevra plus de condoléances.
Elle souhaite de l’action de François le Peigne.

Que Monsieur Bilger prenne sa part à la campagne qui vient, quoi de plus légitime ?
Il lui restera, comme à d’autres, à se hisser au niveau qui convient, pour éviter de tomber dans l’égrenage de l’anecdotique.
Rien n’excuse rien, mais le coiffeur de Hollande et « les talonnettes de Sarkozy qui ne nous avaient rien coûté », je n’ai pas l’impression qu’il y ait là de quoi instruire un procès en « indélicatesse ».
Les sondages de l’Élysée demeurent d’un tout autre niveau, celui de la prévarication, s’il faut vraiment faire des comparaisons. Mais ce n’était probablement pas votre projet.
Pour la péripétie « qui a fait rire la France et couvert de honte les citoyens », comme vous y allez, Monsieur Bilger.
La France et les citoyens conservent, je l’espère, un peu du sens des proportions.
Que François Hollande ait commis une erreur en datant un futur reflux du chômage, nul n’en peut douter. Pour une raison simple, c’est que les mesures entreprises n’ont jamais un effet sur le court terme, surtout si leur mise en œuvre est retardée.
Juste au passage, les fameuses réformes Hartz du chancelier Gerhard Schröder (l’agenda 2010) ont produit des résultats, récoltés si ont peut dire, par son successeur au poste. Veuillez m’excuser, j’ai besoin d’être précis.
La notion de cycle en économie n’est pas une simple vue de l’esprit, et telle ou telle politique économique n’est pas valable ou fausse indépendamment du cycle en cours. Cycle qui le plus souvent englobe une région économique infiniment plus étendue que le pays concerné par la politique économique en question.
Je ne vois donc pas ce qui vous permet de suggérer que la politique économique de Hollande serait mauvaise, au prétexte que les résultats se font attendre.
Ceci pour dire que vous prenez un risque certain pour votre réputation en parlant de pari perdu de Hollande sur le chômage.
Il y a ce que les gens ont envie de voir, parce que ça les conforte, et il y a les faits.
De fait, les indicateurs macroéconomiques révèlent aujourd’hui une tendance qui donne raison à Hollande. Je ne prends donc aucun risque à parier qu’à la fin, les faits vous infligeront un démenti. Dont vous aurez probablement à vous réjouir.
Quant à la validité de la politique économique de Hollande, que vous semblez nier, je n’ai pas l’impression qu’il y ait dans l’autre camp quelque chose qui serait de nature à soulever l’enthousiasme, sauf à avoir la foi du charbonnier. Je ne peux même pas imaginer que ça puisse être votre cas.
Et enfin, pour un Hollande dont la politique aurait contribué à faire monter le FN, aucune personne sérieuse ne peut croire une chose pareille. Une France qui se distinguerait par l’absence chez elle d’un mouvement qui au demeurant affecte l’Europe, y compris dans les pays nordiques. Je doute qu’il puisse se trouver en Norvège ou en Suède un journaliste assez stupide pour imputer au chef de leur gouvernement la responsabilité de la montée du national-populisme ou de l’extrême droite. Ils doivent savoir ce qu’il y aurait de risible dans une telle assertion.
Jusqu’ici, je pensais qu’en France il n’y avait que Léa Salamé pour être aussi nunuche. « Vous êtes au pouvoir et le FN ne cesse de monter ».
Du coup, elle doit se sentir moins seule, depuis hier. David Pujadas et Gilles Bouleau. Bon, elle va devoir faire avec.
Les bataillons qui ont composé le camp du Brexit en Grande-Bretagne ont prospéré sur les mêmes ingrédients dont le FN se repaît en France. Ce qu’on appelle le populisme anti-européen, et les questions liées aux désordres du monde. Désordres contre lesquels les moins bien lotis socialement et économiquement ne se sentent pas protégés. Rien à voir avec un gouvernement quel qu’il soit.
Et comme je ne vous crois pas naïf au point de penser que Hollande ou tout autre président français serait en mesure de régler seul ces questions, vous conviendrez sans doute de l’urgence qu’il y aurait à mettre un peu de raison dans tout cela.
Fût-ce au prix d’une légère amputation à la part de propagande.

Bis repetita. Alors que depuis longtemps des annonces d’incitation à l’appel au meurtre de masse ont été diffusés par Daech et par quels que soient les moyens, en particulier en France, et par personne isolée, je ne me résous pas à l’idée qu’aucune barrière n’ait été placée par les autorités administratives et les responsables de la sécurité interdisant l’accès des voitures et camions sur la promenade des Anglais là où des dizaines de milliers de personnes étaient réunies le soir pour fêter le 14 juillet.
Beaucoup de touristes plient bagages et quittent Nice. Nous sommes tous effondrés.

Si nous voulons venir à bout du terrorisme musulman, il faut faire de la politique. Identifier les ennemis, les alliés, les causes, les moyens et agir.
La solution n’est d’ailleurs pas bien compliquée : sortir des « machins », UE, CEDH (c’est l’étape la plus difficile), retrouver notre indépendance, ensuite, ça coule de source : zéro immigration musulmane, lois spécifiques anti-pratiques musulmanes, aide au retour (nous ne sommes pas chiens, nous serons plus généreux pour raccompagner les musulmans qu’ils ne l’ont été avec les Français d’Algérie).

@Mary Preud’homme
(…)depuis les guerres coloniales d’Indochine et d’Algérie (et non pacification messieurs dames !) (…)
Le Viêt Nam (ou Indochine) était plutôt un protectorat, sur lequel régnait l’empereur Bao Daï.
L’Algérie n’était pas une colonie mais un ensemble de départements français.
Ceci dit, vous avez entièrement raison d’évoquer le parallèle avec la montée du terrorisme en Algérie qui avait deux fonctions, la première, de déstabiliser les populations européennes afin de les inciter à fuir, la seconde, de forcer sous menace de mort les indigènes attentistes à rejoindre la rébellion.
Nos politiques auraient tout intérêt à se pencher sur cette période et à en tirer des enseignements s’ils veulent comprendre en partie les événements actuels et y apporter une réponse appropriée plus intelligente que le grand n’importe quoi qui leur est coutumier.

De la désinformation permanente : sur les écrans de BFM, par exemple, tous les témoins interrogés sur l’attentat de Nice avaient des prénoms maghrébins et ils étaient tous masculins ; hasard ? mais Nice est une ville française – ou tentative pour inférer que les musulmans sont des victimes et ne pas entraver ainsi l’oeuvre d’islamisation menée par nos gouvernements.
Le terroriste était tout simplement un Tunisien, malfrat à la sauce gauloise et méridionale, et sans doute pas très croyant, quoique battant sa compagne.
Pour le Président, c’était un mauvais coup : annoncer le matin que le danger ce sont les populistes et se faire recadrer le soir par un communautarisme terroriste, ce n’est pas le signe d’une grande clairvoyance.
Il faut que ça continue ainsi : que l’Islam s’enracine, devienne orgueilleux et dominateur, empoisonne les villes et les communautés, fasse rejaillir de ses divisions internes sanglantes, des flots de sanies dans les communautés. La France l’a voulu, elle doit l’avoir. Avec la bénédiction de François Ier, devinez lequel ?
Quant aux justifications de l’attitude musulmane en France qui ressasse avec une régularité de discours soviétique notre responsabilité de colonisateurs, on pourrait, peut-être, peut-être dis-je, faire un brin d’histoire.
Ces fichus mahométans, depuis 654, sont venus régulièrement nous emm….en Europe chrétienne, en envahissant l’Espagne, et poussant jusqu’en France, où nous avons mis 150 ans à les éradiquer. Leur héritage est des plus piètres, même si l’Espagne a eu le privilège de l’art cordouan.
Dans les années 1530 et 1540, ces messieurs ottomans ont pris Constantinople et sont arrivés jusqu’à Vienne, ne nous ont rien laissé que les viennoiseries qui nous permettent quotidiennement de bouffer du croissant (étonnant que cette viennoiserie n’ait pas encore été interdite).
Ensuite, Monsieur XIV a dû dépêcher sa flotte en Méditerranée pour éradiquer les pirates barbaresques qui en faisaient une terrain de chasse privilégié nous privant au passage de Saint François de Paule, ancêtre de Mme Touraine.
Entre-temps nous avons fait les croisades et la prise de Damiette mais nous y avons laissé un roi et un empereur pour conquérir le tombeau du fils de notre Dieu, dont maintenant nous nous fichons comme de nos valeurs de la république. Ca c’est vraiment très bête mais que d’âneries écrites sur les Croisades.
Autrement dit les mahométans ont eu la vie plutôt facile avec nous et si, depuis 1830 ont les a un tantinet colonisés, ils ont tout de même hérité d’hôpitaux, de routes, d’immeubles, de parcs pétroliers, de champs agricoles magnifiques, toutes choses qu’ils sont infoutus d’entretenir jusqu’à importer de la graine de couscous et à faire soigner leur momie de président… en France.
Et nous ne commenterons pas le fait que tout le Maghreb, terre des Kabyles et des Carthaginois a été conquis par… les arabes, qui ne sont jamais repartis, eux.
Alors qu’on arrête de nous fatiguer avec la colonisation. Ces gens-là, en 18 siècles si on inclut l’Afrique noire, n’ont pas été capables de fonder des régimes stables, n’ont vécu que de dictatures en tyrannies religieuses et y retombent tout doucement mais avec l’ambition de les décalquer chez nous en nous asservissant par l’horreur et les subsides de nos présidents et députés.
Nous ne sommes pas les seuls dans ce cas, entre l’an 1000 et l’an 1500 les arabes, envahissant le sous-continent indien, ont massacré 80 millions d’hindous ou hindouistes dans une frénésie de cruauté insupportable.
Partout où passe l’Islam, c’est ruine, massacres et esclavage.
De tout cela, il ressort que les sophismes du président sont de la roupie de sansonnet et d’ailleurs, c’est un étrange dévoiement que de faire du sophisme un mode vicieux de penser alors qu’il suppose une analyse, certes dévoyée, mais méticuleuse, quand le président des Français se contente de pétitions de principe.
Oui, nous sommes en guerre à la fois contre l’Islam, et contre les représentants de nos institutions, voire notre commandement militaire quand on lit la honte des gendarmes à raison de l’attitude de leur patron, attendant les ordres pendant qu’on tuait à Paris et que militaires et policiers faisaient la chikaya pour savoir qui ne tirerait pas le premier.
Hé, là-haut, où on se coiffe, vous avez entendu le pays qui gronde ? Enfin, qui pleure surtout, qui gémit, se plaint, et fait de son silence apeuré un moment de noblesse.
Je m’en vais relire « L’enfant grec ».

Au chapitre des réactions qui font froid dans le dos, par ce mélange d’arrogance et d’imbécillité profonde typiquement franchouille que je dénonce ici même depuis quelques jours :
Alain Juppé : « Si tous les moyens avaient été pris, le drame de Nice n’aurait pas eu lieu »
Après avoir partagé son émotion et son soutien aux proches des victimes, il a rapidement dénoncé le manque de moyens mis en place par l’exécutif et n’a pas hésité à affirmer que le pire aurait pu être évité : «Je ne suis pas enquêteur mais si tous les moyens avaient été pris, le drame n’aurait pas eu lieu», a-t-il déclaré. «Bien sûr qu’il faut faire plus, qu’il faut faire mieux».
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2016/07/15/25002-20160715ARTFIG00128-juppe-si-tous-les-moyens-avaient-ete-pris-le-drame-de-nice-n-aurait-pas-eu-lieu.php
Nous parlons d’Alain Juppé, hein. Pas du premier troll venu sur un blog. Pas d’un anonyme qui proteste que « yaka » sur Twitter. Pas d’un « sans-dents » qui se défoule sur Internet parce que, mon Dieu, quelle autre issue lui laisse-t-on ?
Le probable futur président de la Frônce déclare, alors que le sang n’est pas encore coagulé, que lui il SAIT, et que s’il avait été à la place de ces abrutis qui nous gouvernent, eh bien l’attentat n’aurait pas eu lieu.
Je le dis tranquillement : cet homme est un criminel. Un fou dangereux. Quelqu’un qui, apparemment, est persuadé qu’il y avait un moyen d’empêcher cet attentat avec certitude est un homme auquel on ne confierait pas la direction d’une baraque à frites itinérante dans l’arrière-pays niçois. Comment voulez-vous qu’il adopte une stratégie apte à lutter contre les djihadistes s’il pense qu’il a un truc, un joujou extra lui permettant d’arrêter les attentats à coup sûr ?
Et s’il ne le pense pas, s’il fait le trottoir de la promenade des Anglais pour ramasser des voix, eh bien c’est encore pire.
Notez le fonctionnaire dans l’âme : si ça foire, c’est qu’on n’a pas mis assez de « moyens ». Toujours les fameux « moyens ».
Henri Guaino fait encore mieux :
Le député LR des Yvelines, invité ce vendredi à s’exprimer sur Europe 1, affirme que lui aussi que tout est une question de moyens. «Il suffit de mettre à l’entrée de la promenade des Anglais un militaire avec un lance-roquettes et puis il arrêtera le camion de 15 tonnes, voilà c’est tout ! (…) On me dit que c’est difficile d’arrêter un camion (…) mais nous avons normalement sur le terrain des militaires. À la guerre, on peut arrêter un char de 30 tonnes en pleine course !»
http://lelab.europe1.fr/attentat-de-nice-pour-henri-guaino-un-militaire-avec-un-lance-roquette-aurait-arrete-le-camion-2800312
« Voilà ». « C’est tout ». Guaino savait qu’un attentat au camion-bélier aurait lieu sur la promenade des Anglais le 14 juillet à 22 h 40, donc il suffisait de mettre « un militaire avec un lance-roquettes » sur la promenade des Anglais le 14 juillet à 22 h 25.
Quand vous ne savez pas comment faire un truc, demandez-moi. C’est pourtant pas compliqué.
Et si jamais on ne savait pas que c’était prévu sur la promenade des Anglais le 14 juillet, eh bien… il suffisait de mettre « des militaires avec des lance-roquettes » partout, partout, partout. Comment ça, c’est pas possible ? Comment ça, même dans la France occupée par les nazis, il y avait des attentats, parce qu’aucune armée ne peut mettre des militaires partout ?
Ne m’embêtez pas avec des détails. Faites ce pour quoi on vous paye. Moi, je suis le chef. J’ai fait des études, je suis gaulliste, je suis là pour vous diriger. C’est à vous de vous débrouiller.
Moi, mon rôle consiste à vous ordonner d’empêcher les attentats, vous, votre rôle c’est de les empêcher. Qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans ce que je dis ?
Voilà ce qu’on appelle un « gaulliste », en 2016. Des types qui ont passé leur vie dans de la ouate, d’abord à Sciences Po, puis dans les étages de direction du capitalisme de connivence, et enfin dans les « allées du pouvoir », pour ne plus jamais en sortir.
Quand est-ce qu’il a tenu un fusil entre les mains pour défendre son pays, Guaino ? Ne parlons même pas d’un lance-roquettes, il ne saurait pas par quel bout le prendre.
Voilà en quoi consiste l’escroquerie « gaulliste » contemporaine : des sous-chefs de bureau qui revêtent le costume du courage guerrier et de la Résistance, alors qu’ils sont capables de sortir en public des imbécillités aussi abyssales que : « Il suffit de mettre à l’entrée de la promenade des Anglais un militaire avec un lance-roquettes et puis il arrêtera le camion de 15 tonnes, voilà c’est tout ! ».
Si Monsieur Guaino se contentait d’être un abruti profond aux « états de service » longs comme le bras, ce ne serait qu’un moindre mal.
Mais non : avec sa scandaleuse déclaration, il commence par insulter ceux qui risquent vraiment leur vie pour défendre les Français, même pas seulement contre les génocidaires djihadistes, mais déjà, beaucoup plus banalement, contre les racailles qui trafiquent, cambriolent et agressent. Et qui, eux, savent qu’il ne suffit pas de « mettre un militaire avec un lance-roquettes ». Ou un policier avec un pistolet. Ou un animateur social avec un carnet de chèques pour les subventions.
Même si, dans le cinéma délirant de Son Insignifiance science-pipoteuse Henri Guaino, on avait mis « un militaire avec un lance-roquettes à l’entrée de la promenade des Anglais », ça n’aurait rien changé, parce que plusieurs témoins ont cru, jusqu’à la fin, qu’il s’agissait d’un accident. Ainsi, l’Arabe qui a filmé la neutralisation du chauffeur par la police n’a compris qu’il s’agissait d’un attentat que lorsque le Mohamed du jour a sorti son pistolet, et que les policiers ont criblé la cabine du camion d’une bonne vingtaine de coups de feu.
J’aurais bien voulu le voir, le Guaino, à l’entrée de la promenade des Anglais, avec un lance-roquettes, en train de se demander : je tire ou je tire pas ? Je bute un djihadiste, ou je finis mes jours en prison pour avoir commis une bavure ?
Et puis surtout, s’il se contentait d’être un prétentieux inopérant qui déverse son mépris sur ceux qui vont au charbon, ce serait un cloporte, mais ça s’arrêterait là. Le problème, c’est que ce sont des gens comme ça qui font croire aux Français que yaka et que « c’est tout », qu’il suffit de voter pour un « homme fort » qui a un gros « charisme » et beaucoup « d’états de service » (ou une femme, hein, ça marche dans les deux cas…).
Sans difficultés. Sans risques. Sans sacrifices. Sans contribution de leur part. En se contentant de vaporiser quelques généralités au-dessus de la foule ébahie.
Et bien sûr, quand ces gens sont élus, ils font exactement ce qu’ils ont dit auparavant : des moulinets avec les bras. De la mousse. Des « je le veux » et des « yaka ».
Résultat : nada, évidemment, et puis le coup d’après on recommence avec le camp d’en face.
Ces deux déclarations en temps de guerre mériteraient, à Alain Juppé et à Henri Guaino, un lourd châtiment.
Je passe sur des âneries monumentales, bien que pas aussi spectaculaires, remarquées chez Jacques Myard, Pierre Laurent, Jean-Luc Mélenchon… sans compter celles que j’ai ratées, probablement.

@Robert Marchenoir
Pour une fois et je tiens à le souligner, un grand bravo pour vos commentaires sur les fanfaronnades affligeantes et stupides de certains de nos politiques.
A titre d’exemple, le plus caricatural et fort risible, Henri Guaino muni d’un vieil LRAC F1, d’un RAC 112 ou d’un actuel AT4-CS. J’aurais bien aimé bien le voir en action, en nocturne et avec de paisibles civils à proximité. Ce monsieur semble ignorer qu’on ne fait pas obligatoirement coup au but au premier tir ou qu’une roquette mal ajustée, surtout dans le feu d’une action non prévue, peut ricocher : alors bonjour les dégâts dits collatéraux !
Qu’importe les dix ou vingt civils morts en plus, le baroudeur Guaino rejoignait la lignée des gaullistes combattants de 40/45 : nouveau et tardif béret vert du commando Kieffer ou paras SAS FFL !…
Quant à Juppé Président ou ministre de l’Intérieur, lui droit dans ses bottes il aurait anticipé avec certitude ce camion a priori non suspect et son cheminement : escaladant à grande vitesse le trottoir sans obstacle, ou franchissant aisément les grilles de protection modèle « altran » obstruant l’entrée de la promenade des Anglais…
Lui il aurait préventivement équipé de cônes en béton de 1,5 m de haut minimum les entrées y compris les trottoirs de cette promenade des Anglais. Je présume qu’il avait pris ce type de mesure, du plus élémentaire bon sens, le soir du 14 Juillet dans sa ville de Bordeaux !…
Il vaut mieux rire de ces fanfaronnades affligeantes de nos tartarins, car elles en disent long sur les âneries que peuvent proférer des politiciens en quête de reconquête du pouvoir.

Avant toute chose, une pensée (je dirais même plusieurs) pour ceux et celles qui restent avec le chagrin de la perte de leurs proches. Ceux et celles qui sont au charbon pour sauver encore des vies et pour tous les enfants qui ont perdu un de leurs copains, copines.
Qu’est-ce que ce cinéma ? Le Président*, le Premier ministre, la ministre de la Santé, le ministre de l’Intérieur, le procureur de Paris, l’ancien Président et j’en passe, le lendemain du massacre : aller se faire tirer
le portrait sur les cadavres ? Et les plus feignasses se répandre aux micros des radios ?
Un barnum de république bananière !
Et ils ont la prétention de vouloir être pris au sérieux ?
(l’affaire du coiffeur est le pendant du centime comptable que la littérature nomme l’arbre qui cache la forêt).
Ellen,
l’histoire du camion a tout d’abord été ignorée comme si c’était normal qu’un 18 tonnes se balade en ville avant minuit. Je suppose que Nice se contourne et que les horaires pour certains tonnages sont réglementés
pour l’accès à la cité. Ensuite, on en a parlé sur le bout des lèvres mais pour nous prendre pour des demeurés parlant d’un 2 ou 3 tonnes !
N’importe quel citoyen qui n’a que le permis B sait faire la différence entre un trois tonnes et un 18 tonnes… Après nous avons pu savoir qu’il était garé en ville depuis le 13 juillet. La question serait davantage sur le louage de l’engin.
Bon courage à vous.
*(Président qui se trouvait en Avignon le soir du 14 juillet !?
Mais il fait quoi au juste ?)

@ Exilé le 15 juillet à 21h06
Votre commentaire va à l’essentiel.
Nos responsables feraient bien, en effet, de se pencher avec sérieux et sans a priori sur la période qui va du massacre de Sétif en 1945 à l’indépendance de l’Algérie en 1962. La loi sur l’état d’urgence de 55, la bataille d’Alger un an plus tard sont des épisodes dont on aurait grand avantage à se souvenir pour en tirer les leçons.
Même si le FLN instrumentalisait assez peu la religion, ses méthodes pour terroriser les villes et les villages étaient proches de celles qui sont mises en œuvre aujourd’hui.
Et l’organisation de la bataille d’Alger, sans oublier, bien sûr les excès auxquels elle a donné lieu, contient quelques leçons qui peuvent ne pas être inutiles.

« Une des qualités qui est commune à tous ceux qui ont réussi à accéder à la fonction suprême, celle de chef de l’Etat, c’est leur aisance oratoire, leur sens de la répartie, leur capacité à anticiper la question gênante pour se défausser. »
Non, Achille.
Ce qui caractérise aujourd’hui le politique dit de haut niveau est précisément une parole inexistante, quelconque, blessée à chaque mot, expression et son. Cette insignifiance reproduit le chaos langagier qui est le propre de notre époque.
Je recommande aux lecteurs du blog le beau livre d’Alain Borer : « De quel amour blessée » (Gallimard, 2014) qui est un cri d’amour pour la langue française.
…/…
Au regard de la tragédie de Nice, il y a le sentiment d’un gigantesque malheur collectif. En face, il y a le constat de l’impuissance abyssale du Pouvoir et des pouvoirs.

Les Occidentaux « de l’ouest » sont malades de leur classe dirigeante (au singulier : il n’y a plus qu’une seule classe dirigeante mondialisée), comme l’illustre dans les commentaires notre célèbre Bob Marchenoir.
Pour ne prendre qu’un exemple, un article du Figaro dont le titre dit tout : « Le gouvernement a organisé le désarmement pénal de la France ». Et cette politique est dans la droite ligne de Sarkozy et serait à n’en pas douter poursuivie par le maréchal Juppé. La gauche invoque l’idéologie libertaire, la droite les impératifs budgétaires mais le résultat est le même.
Le pouvoir et la nocivité de cette classe dirigeante tiennent à ses soutiens (dont est, hélas, notre hôte : Bayrou, Hollande, Juppé, objets de ses engouements successifs, ne sont pas la solution mais le problème). Elle a su acheter ces soutiens par des techniques sophistiquées bien décrites par l’école des choix publics.
Il faut lire ou relire « Discours de la servitude volontaire » de La Boétie : les Hollande, les Juppé, tous les nocifs, ne peuvent faire du mal que parce qu’ils trouvent des gens pour leur obéir. Si, comme certains chefs de tribus amérindiens, ils se contentaient de déblatérer au milieu de la place du village tandis que les autres vaquent à leurs occupations, ils seraient moins dangereux.
La pire tyrannie est celle des lois. La pire tyrannie est la tyrannie légale car elle offre peu de prise à la contestation. L’empereur Auguste l’avait bien compris qui ne manquait pas de consulter le Sénat dans les formes légales bien que l’ayant vidé de son pouvoir.
La France de 2015 est exactement pareille : les formes légales sont conservées, les Français sont consultés, ils votent régulièrement, mais la politique ne change jamais : européiste, immigrationniste, technocratique, antinationale.
Une fois que j’ai cela, que faire ? Je ne sais pas.
La seule solution que je vois est l’exil, qui a le mérite de soustraire des impôts en toute légalité à ce système mauvais, de cesser de nourrir la Bête.
Bien sûr, certains répondent qu’il y a la guerre des idées : discréditer le système jusqu’à ce qu’il s’effondre. Mais cela paraît bien lent alors que le temps presse.

Cher Philippe, à l’évidence votre billet a été écrit avant le drame de Nice. Vos billets sont publiés automatiquement à 8h précises. Il est dommage que vous n’ayez pu ou que vous n’ayez pas jugé utile de l’annuler ou de le différer, même s’il était déjà paru lorsque vous avez appris la tuerie. Il est tombé comme un cheveu sur la soupe. Au demeurant, la plupart des commentateurs l’ont ignoré et ont évoqué ce qui s’était passé à Nice. Je ne peux toutefois ne pas réagir aux assertions qu’il comporte.
Vous revenez sur l’affaire du coiffeur de François Hollande. Celle-ci avait été révélée au mois d’avril dans le livre « Élysée off », et reprise par les médias. Valérie Trierweiler a dit que FH avait piqué une grosse colère lorsqu’il a eu connaissance du contrat passé avec ce désormais fameux coiffeur. Vous n’avez fait à cette époque aucun commentaire, sauf erreur de ma part. A la veille du 14 juillet le contrat arrive, évidemment pas par hasard, sur le bureau du Canard enchaîné qui le publie le 13 juillet. Il s’agit d’un coup tordu (qui peut venir de la droite comme de la gauche et généralement ce genre de délicatesse vient de son propre camp) pour saboter l’intervention du président de la République. Les chroniqueurs de l’actualité, obsédés par l’idée d’être en retard d’une polémique, se précipitent pour s’indigner, ils en font profession. Vous n’êtes pas le dernier dans cette course au plus choqué que moi tu meurs. Vous avez ainsi cher Philippe, participé, je veux bien le croire inconsciemment, à une classique opération « boule puante ». Je ne vous félicite pas.
Pourquoi par ailleurs répéter que « les talonnettes de Nicolas Sarkozy ne nous avaient rien coûté. » Alors que l’ancien Président avait à son service une maquilleuse rémunérée 8000€ par mois, ce qui personnellement ne me fait ni chaud, ni froid.
Deuxième assertion : « Il a perdu son pari sur le chômage mais affirme que sa politique est la bonne. » Comment pouvez-vous dire cela alors que depuis le début de l’année le chômage a commencé à baisser, que tous les instituts de conjoncture et le MEDEF annoncent des créations d’emplois et une diminution du chômage en 2016 et 2017. L’opposition a intégré la chose puisque désormais, elle dit que FH n’est pour rien dans l’amélioration de la situation économique. Sans doute faites-vous semblant de croire que l’inversion de la courbe signifie que l’on revienne au niveau de 2012, alors qu’évidement il s’agit de passer d’une situation où la courbe du chômage augmentait régulièrement à une courbe qui baisserait régulièrement.
Troisième assertion : « A juste titre, les journalistes lui ont rappelé que le FN n’avait cessé de progresser durant son mandat et que donc sa politique pouvait être considérée comme responsable de ces avancées. »
Il vous a sans doute échappé que la montée des populismes était un phénomène européen (qui touche du reste aussi les E-U) dont les causes sont multiples.
Sa progression serait moins forte si nous étions plus nombreux à dénoncer l’inanité de ses propositions. Suivez mon regard…
En un mot cher Philippe, le sophiste c’est vous.

Le billet est articulé autour de trois sophismes, seulement trois. Les raisonnements de Hollande, de ses vassaux ou admirateurs (ils se font de plus en plus rares) ne sont en rien logiques, ils s’appuient sur des billevesées.
Un attentat se produit quelque part dans le monde.
J’active le mode sophisme de gauche.
Une déclaration est faite dans laquelle on rappelle que l’heure grave impose le silence.
Les personnalités se déplacent sur les lieux du drame avec une tête de circonstance.
Les motivations du tueur sont soigneusement épurées de toute connotation religieuse, il ne s’agissait que d’un petit délinquant, personne ne comprend ce qui a pu se passer pour qu’il en arrive à de telles extrémités.
On se perd en conjectures.
La politique des précédents gouvernements de droite est fustigée.
La piste de l’extrême droite est évoquée, un complot pourrait avoir été fomenté dans l’ombre.
Le terroriste aurait pu être déchu de sa nationalité française à titre posthume ; mais là on s’excuse, il n’avait qu’un titre de séjour, les services de la préfecture, surchargés, n’avaient pas eu le temps de réunir les pièces nécessaires au décret de naturalisation.
Le temps passe.
De toute façon, tout est de la faute du Front national et de Sarkozy.
Les media passent à autre chose.
On rappelle courageusement qu’on ne cèdera jamais au terrorisme et que l’heure est à l’apéritif à la terrasse des cafés.
Je désactive le mode sophisme de gauche.

Pour un chef de gouvernement répéter après chaque attentat que les citoyens doivent s’habituer à cet état de guerre est un aveu grave d’impuissance et de d’incompétence.
Après l’hommage et plus rendu aux victimes et à leur famille, à quel moment tous ces politiques sans talent vont-ils se professionnaliser, à chaque fois Valls répète – tel un perroquet – que le manque de sécurité serait le fait des réductions de sous Sarko.
Avoir les moyens en personnel est une chose, mais mal les disposer/déployer/utiliser en est une autre ; à chaque attentat c’est la même défaillance qui suinte : une absence cruelle de stratégie inscrite dans une méthode et ça aucun ne sait faire. Après chaque attentat on tente mollement d’en tirer des enseignements sitôt oubliés, juste un retour d’expérience mollasson, alors qu’il faudrait une réelle stratégie dynamique, être pro-actif, apprendre à fonctionner en matriciel dans le cadre d’un organigramme.
Tous ceux/celles qui de l’extérieur disent ce qu’il faudrait faire sont comme « neutralisés »… on ne les écoute pas… traités comme des trolls.
Tous ces politiques – par leur inaction – sont un danger : aucun ne réalise que si le monde venait à bout de Daech, Daech ne serait pas éradiqué, il survivrait, il serait juste atomisé en groupuscules pro-Daech qui se dissémineraient à travers le monde…
L’homme providentiel n’existe pas, il faut comme toujours pour réussir, une stratégie et une méthode, de l’autorité et de la rigueur.
Il est urgent que tous ces politiques se remuent, écoutent, entendent et mettent en place ce qui a été préconisé par nombre de spécialistes de ces questions. Des rapports sont disponibles et sur le bureau de Valls… qu’il les lisent !

@Robert Marchenoir | 16 juillet 2016 à 07:00
Vous vous doutiez bien que je n’allais pas laisser passer de telles calomnies. En googlant j’ai trouvé cette carte de l’OMS qui nous place nous Français au premier rang avec les Portugais pour la consommation d’alcool en Europe (2010) : http://www.touteleurope.eu/actualite/la-consommation-d-alcool-en-europe.html
Une autre statistique datant de la même année nous met au 11ème rang avec 13,7 d’alcool pur par adulte et les Polonais au 14ème rang avec 13,3. http://www.suchtschweiz.ch/fileadmin/user_upload/Grafiken/Alkohol/F_A_conso_5.pdf
Pour le reste, d’accord avec vous !

Depuis hier soir, plusieurs médias se sont ingéniés à faire admettre que l’auteur de l’attentat n’était pas islamiste et semblait n’avoir aucun lien avec le terrorisme islamiste. Pour en tirer encore une fois la conclusion d’un acte isolé commis par un détraqué mental.
Et puis, patatras ! Ce matin Daech vient de revendiquer l’attentat…
Dans un autre registre, l’inefficacité des services de renseignement, et plus généralement celle des services de l’État, que l’on observe. Il me paraît évident que depuis la volonté d’administrer l’État selon les méthodes de la gouvernance des entreprises, tout en en réduisant systématiquement ses domaines et périmètres de compétences (le privé étant censé faire mieux, plus efficace et moins cher…), on a assisté à une conséquence inverse de celle attendue : moins d’efficacité, délaissement des populations autres qu’urbaines, accroissement des inégalités, abandon des fondements de la République française, du principe de souveraineté du Peuple, de la laïcité… Nos petits sei(ai)gneurs de Bercy ne se sentiront sans doute nullement coupables d’avoir sacrifié la sécurité de notre pays aux injonctions économiques d’une nomenklatura dogmatique et technocratique. A ce titre, lire cet article fort éclairant : http://www.causeur.fr/attentats-loi-travail-dgsi-dst-rg-renseignement-39215.html
De fait, après la chute du Mur, l’avenir devait être radieux et la paix assurée pour mille ans ! On voit à présent ce qu’il en est : l’insécurité mondiale dans tous les domaines, économiques, financiers, sûreté publique… Cette mondialisation heureuse est effectivement une « sacrée » réussite, surtout pour le terrorisme islamiste international qui a quitté son Moyen-Orient natal pour se diffuser sur toute la planète.
Nos dirigeants, français comme internationaux, ne sont que des apprentis-sorciers qui ne sont capables que de communication, de verbe logorrhéique mais incapables de remettre en cause leurs certitudes, et donc de se démettre de leurs fonctions si lucratives !

Que Philippe Bilger me permette de lui faire part ici de quelques remarques à propos de sa tribune dans Le Figaro :
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/07/15/31003-20160715ARTFIG00220-bilger-ne-pas-dissocier-politique-penale-et-lutte-contre-le-terrorisme.php
Rien n’est plus insupportable face à la brutalité inouïe des faits, aux morts et aux blessés multiples, que de laisser penser qu’il y a des responsables, des coupables aisés à identifier et à incriminer et qu’en amont il aurait été si simple de prévenir ce qui a été déploré en aval.
Cette affirmation est très grave, elle conforterait en quelque sorte la position des Hommes du Régime selon laquelle « on » ne pourrait rien contre le terrorisme et qu’il ne saurait être question de les désigner – eux et leur prédécesseurs – comme responsables et coupables de quelque facteur déclenchant que ce soit !
Ce serait une première dans l’histoire de France : le nouveau monarque et ceux qui l’entourent ne sont responsables de rien, en revanche, ils peuvent continuer de s’accrocher mordicus à honneurs, prébendes et privilèges dont nous ne savons plus très bien à quelle contrepartie en matière de services rendus tout cela peut bien correspondre.
Ne pas se flatter également de limiter la terreur niçoise à son atrocité, à ses causes immédiates et à ses conclusions superficielles. Probablement le combat contre le terrorisme décourage-t-il en profondeur parce que, pour être gagné, il imposerait une réflexion et une action tous azimuts sur la nationalité, la binationalité, les expulsions, la haine de la France de la part de Français au moins formels, la religion dévoyée, les règles du savoir-vivre ensemble, l’autorité de l’Etat, le courage de l’affirmation? Trop, un chantier trop vaste. Alors on va au plus facile, au plus immédiat, aux larmes, aux souffrances, à la rage de l’instant…
Certes. Mais tout cela, c’est tout de même s’attaquer seulement aux symptômes et aux conséquences, en acceptant comme acquise la fatalité du point de départ de cet enchaînement de drames depuis une trentaine d’années qui ont tous, sans exception, un point commun.
Ce point commun – que les idéologues pervers et sectaires peuvent toujours chercher à nier en dépit des faits – est que tous ces actes à caractère terroriste, qui s’ajoutent à la sur-criminalité « ordinaire », sont reliés à une forme spécifique d’immigration, à l’intérieur une énorme vague incontrôlée jamais vue dans l’histoire de France.
Mais c’est la nation tout entière qui devrait être revisitée de fond en comble.
Nous y voilà. Comment une nation peut-elle continuer de vivre et même seulement d’exister tant qu’elle sera obligée contre sa volonté puisque personne ne lui a demandé son avis, non plus d’assimiler, voire au pis-aller d’intégrer mais désormais d’inclure des corps étrangers – inclus comme des épines dans la chair – qui ne rêvent que de lui nuire, par ressentiment, par haine, par idéologie ou par vengeance ?
Et là, nous sommes obligés de revenir aux responsabilités : personne ne peut nier que cette forme de terrorisme était – à l’exception de l’épisode algérien – inconnue en France avant les années quatre-vingt.
Tout a changé à partir du catastrophique regroupement familial dû à Chirac-Giscard, dont les premiers effets délétères se sont fait ressentir quand la génération qui en est issue a atteint l’âge de l’adolescence.
Ensuite, les choses n’ont fait qu’empirer, les politiques ayant alors, pour tenter de minimiser leur responsabilité d’apprentis sorciers dans le désastre en matière de paix civile ayant résulté de cette erreur, introduit une série de dispositions destinées à étouffer les protestations populaires, en ayant verrouillé le couvercle de la marmite, ce qui ne fait que retarder l’explosion.
Donc, la classe politique de Giscard à Hollande, ainsi que les éléments qui lui sont liés, porte bel et bien une très lourde responsabilité dans cette spirale de violence qui semble s’accélérer à une vitesse folle.
Hollande a maintenu ce système, il ne l’a même pas désavoué, pis encore, il l’a aggravé : il est aussi responsable des conséquences prévisibles.
Il faudra bien un jour ou l’autre demander solennellement des comptes à ces gens-là, ne fût-ce que pour dissuader leurs successeurs de jouer impunément avec l’âme de la nation française.
Les Français devront-ils se résigner à se faire massacrer en masses de plus en plus importantes, en silence et sans réagir, sous le prétexte que des hommes politiques indignes prétendent qu’« on » n’y peut rien ?
Nous comprenons bien que cela ne pourra pas durer éternellement ainsi.
Et si les Français reprenaient leur destin en main, en éloignant les gens qui semblent céder avec complaisance aux sirènes de la trahison ?

Le préfet des Alpes-Maritimes a ce matin posé la question suivante : « Que va apporter cette polémique ? »
A son avis pas grand-chose. Moi je dirais : la vérité.
Les trois communicants du gouvernement ont ouvert le parapluie de l’irresponsabilité.
Comme dit un témoin sur i-Télé, cette attaque était prévisible, et Bernard Cazeneuve ne peut pas dire qu’il a été berné.
Le camion était garé au même endroit depuis plusieurs jours. Le chauffeur avait répondu qu’il livrait des glaces. Mais le camion n’avait pas été fouillé.
La barbarie est voulue par Daech. C’est un fléau.
Mais le gouvernement se réfugie dans la virtualité.

@Robert Marchenoir | 16 juillet 2016 à 07:00
« On ne peut exiger d’aucune agence d’espionnage, d’aucun corps de police, aussi compétents soient-ils, qu’ils déjouent toutes les tentatives d’attentat. »
Certes, car alors on pourrait se demander si, par hasard, ils ne seraient pas trop bien renseignés… !
Ce qu’on peut en revanche attendre d’eux, c’est qu’ils réfléchissent de manière à ne pas disperser leurs efforts de la façon qui a pour présentes conséquences qu’on va leur adjoindre les forces dormantes d’un réservoir de citoyens de bonne volonté mais insuffisamment formés, ce qui risque de ne pas arranger la situation, sans compter, vu que les terroristes possédaient tous jusqu’à présent une carte d’identité française, le risque d’infiltration, identique à mon sens à celui inhérent aux vagues de réfugiés, à cette exception près que les infiltrés seraient alors aux premières loges de l’action des professionnels pour l’entraver à l’occasion. Je pense en effet, mais peut-être à tort, qu’il vaut mieux des professionnels fatigués que des professionnels certes soulagés dans leur action, mais attendus au tournant par ceux-là même sur lesquels ils imaginaient pouvoir compter. Le modèle israélien n’est pas donc pas adaptable et l’envisager est de la folie furieuse ! Le modèle suisse en revanche peut être un utile sujet de réflexion.
Sans vainement chercher des poux sur la tête présidentielle, ni souligner comme tout le monde la tentative de récupération par l’état dit islamiste d’une action présumée individuelle d’un présumé père de famille divorcé, présumé déprimé vu que présumé aux abois du fait qu’une banque lui aurait refusé le prêt dont on présume qu’il lui aurait permis de se maintenir à flot et donc de s’abstenir de toute action désespérée sur le modèle des recettes diffusées par ledit état sur des réseaux sociaux infréquentables et baptisées « les mille entailles », toutes présomptions dont on n’aura jamais le fin mot vu que le principal intéressé est décédé en emportant sa folie comme ses secrets dans la tombe, ce qui m’interpelle dans cette dernière tragédie, c’est le parallèle qu’il est possible d’établir entre l’éclatant et martial défilé dans le soleil du matin, superbe démonstration internationale de force, de professionnalisme, de détermination et de matériel ultra performant, dont le pas cadencé, lent ou rapide, s’est inscrit en opposition à l’innocente fragilité du chœur enfantin qui a entonné l’hymne national, donnant ainsi à voir comme une image de la Nation à défendre et de ses forces en devenir, et le carnage crépusculaire perpétré par un individu isolé avec comme arme de destination un camion de déménagement simplement blanc, contenant à la fois de l’armement réel et factice, qui, après être monté sur le trottoir pour contourner un barrage (de police nationale ? municipale, de gendarmerie, de citoyens concernés ?) puis a pu rouler en zigzag pendant deux longs kilomètres le long de la plage semant sur son passage la mort et la désolation là où de paisibles promeneurs et leurs enfants, des maîtres et leurs élèves, des Niçois et des touristes, se réjouissaient par avance de la munificence des feux d’artifice qui eussent agréablement ponctué le discours présidentiel et ses sophismes.
Je salue la prescience des autorités marseillaises qui ont décidé de reporter les feux d’artifice au lendemain pour cause d’insuffisance de forces de sécurité à leur disposition en soir de fête nationale.
J’ai pour ma part assisté télévisuellement au concert de Paris, avec cette cantatrice canadienne à la voix si cristalline et cette merveilleuse Patricia Petibon qui nous avait déjà offert le superbe et drolatique duo des chats lors des chorégies d’Orange, puis aux feux d’artifice ultérieurs qui ont joué avec la tour Eiffel un extraordinaire duo de couleurs et de formes. Bravo à l’artiste metteur en scène ! Maintenant si au lieu d’une heure de feux d’artifice on n’en avait eu qu’une ½ heure qui eût été largement suffisante et qu’on eût consacré le budget de la deuxième ½ heure à renforcer la sécurité sur la Côte d’azur, peut-être n’aurait-on pas eu besoin ensuite d’y envoyer le procureur de Paris et les magistrats de son parquet prêter main forte aux enquêteurs niçois. Et surtout nous eût été épargnée une énième antienne d’Eric Ciotti !
Bref, ce qui m’interpelle à nouveau c’est le contraste.
Un tel contraste qui donne plutôt l’impression d’un immense pied de nez et à l’éclatant défilé du matin et à la promesse de prochaine suspension de l’état d’urgence ainsi qu’au satisfecit présidentiel autodécerné en noir et blanc comme si le deuil et non la joie eût été déjà de mise, et aux réjouissances du Champ-de-Mars qui déroulait au pied d’une dame de fer qui n’est pas anglaise, sa foule bigarrée, un tel contraste donc de cris de terreur, de larmes et de sidération en bord de mer qui fait retour à la terreur révolutionnaire et aux paniers de têtes coupées, tragique écho à la liesse populaire contemporaine des bords de Seine, NE PEUT PAS ÊTRE LE FAIT D’UN CHAUFFEUR-LIVREUR ISOLÉ SI DÉPRIMÉ FUT-IL !!
Il y en a eu des pères de famille déprimés pour emporter leur famille avec eux dans la tombe en se suicidant afin de ne pas la laisser sans personne pour prendre soin d’elle, du moins l’imaginaient-ils, mais des pères de famille qui emportent avec eux 84 personnes dont 10 enfants qui ne demandaient rien à personne, en blessent encore davantage et physiquement et psychologiquement, ça ce serait vraiment une première ! Il y a eu, me direz-vous le copilote Andreas G. Lubitz de l’Airbus A320 affrété par Germanwings qui l’a délibérément crashé.
—- Pour le surplus je suis tout à fait en phase avec le billet du jour.

@ Marc Ghinsberg
Vous recherchez des circonstances atténuantes à FH, soit ! Mais enfin, ne soyez pas de mauvaise foi :
1 – S’agissant de « l’affaire du coiffeur », même si le Président ne peut s’occuper de tous les problèmes d’intendance (il a eu néanmoins le temps d’aller voir tous les matchs des Bleus lors de l’Euro où qu’ils se déroulent !), il y a de l’indécence à avoir à son service, 24h/24, un tel professionnel attitré rémunéré à ce tarif alors que l’on s’affirme Président « normal », de gauche et désireux de contribuer à l’assainissement des dépenses publiques.
2 – Concernant le chômage, les chiffres sont là, indiscutables. Depuis 2012, le nombre de chômeurs n’a fait qu’augmenter et le taux de chômage est en France beaucoup plus élevé que chez nombre de nos voisins européens. Les quelques reculs relevés sur certains de ces derniers mois n’indiquent pas encore une inversion significative et pérenne de la courbe du chômage. Les chiffres actuels par rapport à 2012 traduisent donc clairement un échec de la politique de l’exécutif dans ce domaine. Le pari ne sera pas tenu, même si d’ici l’élection présidentielle prochaine les chiffres s’améliorent.
3 – Pour ce qui est de la progression du FN, celle-ci étant liée au mécontentement, à la désillusion, à la colère parfois des électeurs, comment alors ne pas admettre que la politique menée qui est justement la cause de ce mécontentement, de cette désillusion, de cette colère ne soit pas responsable de la progression de ce parti ?

A ce que je vois, tous ces morts à Nice ont provoqué* une éjaculation précoce à notre troll islamiste Gaspary, comble de bonheur, il n’a même plus de place pour mettre les croix de la victoire sur son ordi. Y a soldes chez Darty cher GG !
Comme pour le Tour de France, Nice n’est qu’une étape, pendant que Valls et Cazeneuve les Castafiottes du gouvernement font leurs vocalises habituelles : « c’est intoléraa-aaaa-able, inadmissii- ii- iiible », les coureurs islamistes n’ont pas le temps de chanter, ils préparent la prochaine.
* Au départ je voulais écrire « procuré » mais quand j’ai vu que dans ce mot il y avait cette atrôôôce consonnance « curé », j’ai eu peur de perturber notre ex-angelot des sacristies chrétiennes et que ça lui rappelle de… « mauvais souvenirs » ; ma charité chrétienne me perdra.
Kss kss ! chrétien christianisé christianisation, kss kss ! vas-y Garry mord z’y l’oeil !

Il semble que les commentateurs raisonnent sur des bases fausses. Le coiffeur du Président normal ne coûte pas 10 000 € par mois, chiffre brut, mais 15 000 €, charges sociales incluses. Soit 180 000 € par an. La fatuité présidentielle est hors de prix. Le melon hollandais se gonfle au prix de l’or ! En période d’état d’urgence, c’est l’équivalent du salaire chargé de trois ou quatre policiers.

@ Garry Gaspary
Je suis tombée sur une citation de Hitler qui m’a fait penser à vous :
« Le christianisme pur – le christianisme des catacombes – se préoccupe de faire passer dans les faits la doctrine chrétienne. Cela conduit tout simplement à l’anéantissement de l’humanité ». (Il pensait que le christianisme était contre-nature…)
@ Robert
« On voit à présent ce qu’il en est : l’insécurité mondiale dans tous les domaines, économiques, financiers, sûreté publique… Cette mondialisation heureuse est effectivement une « sacrée » réussite, surtout pour le terrorisme islamiste international qui a quitté son Moyen-Orient natal pour se diffuser sur toute la planète ».
Oui. Depuis la chute du mur de Berlin, le monde, qui a cessé d’être bipolaire, est devenu anarchique. Chacun fait ce qu’il veut dans son coin. Les Chinois polluent, les Iraniens se fabriquent une bombe atomique, et le continent africain comme le Moyen-Orient ont jeté leur dévolu sur l’Europe. Bien sûr qu’à force de charger la barque, ils la feront chavirer, mais ça ils s’en moquent. Que fait l’Europe ? Rien, elle laisse faire. Sous la gouverne de Merkel, elle s’effondre économiquement pendant que la Chine et l’Inde se développent, avec des aléas mais dans l’ensemble à vitesse grand V, surtout comparés à nous. Les Français, qui influaient sur la politique de l’Europe, n’ont plus aucune voix au chapitre, parce qu’ils ne sont plus crédibles, en laissant dangereusement leur dette croître pour protéger tous leurs acquis sociaux jusqu’au dernier quitte à enfoncer encore le pays. C’est l’histoire du plat de lentilles… Il me semble que « le peuple », tout en ayant l’air plus ringard politiquement que ses élites, est en fait plus pragmatique et plus moderne, parce que moins protégé. Il perçoit les vrais dangers qui nous menacent mieux que nos élites. Celles-ci continuent à nous infliger contre notre volonté leur multiculturalisme, leur impéritie, leurs petites lois sociales et égalitaristes. Notre système ruineux attire de plus en plus de parasites et pousse effectivement ceux qui ont un instinct de survie ailleurs, comme le fait remarquer Franck Boizard. Il me semble que c’est cet instinct qui a poussé les Anglais au Brexit, et non une nostalgie comme on le dit. Si nous voulons sauver l’Europe qui est en train de se saborder, il faudra trouver autre chose que ce que nous faisons en ce moment. Je ne vois ni Juppé à droite, ni ce joli cœur de Macron à gauche, capables de le faire. Juppé raisonne à l’échelle nationale, et Macron à l’échelle mondialiste, celle des financiers.

@ Exilé
La question de la responsabilité de nos gouvernants face aux attentats musulmans :
Moi : qu’ils démissionnent.
Bob Marchenoir : il y a les élections pour les virer.
Notre hôte : tout le monde est responsable donc personne.
Le paysage est contrasté !
Mais il me semble tout de même que la chienlit, ça commence à bien faire. Il est bon que des têtes tombent, même avec quelque injustice (ce qui ne serait d’ailleurs pas le cas dans la situation présente) : on ne gouverne pas impunément.
Hélas, ce souhait restera insatisfait.

On aura tout entendu sauf l’essentiel.
Contre l’espoir d’aller au paradis en s’en prenant par la violence à notre civilisation dégénérée, l’emploi de moyens matériels relève d’une parfaite absurdité.
Or, l’incapacité à penser la spiritualité et même à prononcer le mot, est précisément la marque de la dégénérescence du pays le plus athée de la planète.
La France a ainsi vocation à être la cible de la religion qui a été créée pour éliminer les mécréants, et plus encore les infidèles.
En toute logique, comme les vocations à la mystique du sacrifice des auteurs de massacre ne font que commencer, on doit s’attendre à ce qu’un TGV y passe un jour ou l’autre…
Pour lutter contre l’islamisme, il faudrait en effet parler salut de l’âme. Mais ça, ça faire rire le Français. Alors riez, Français ! Fêtez-la jusqu’à en mourir, votre satanée révolution ! Et vive la loi de 1905, pauvres couillons !

(…)un Michel Rocard pourtant honoré par tous.
Non, non et non.
Sauf par le dernier petit village gaulois qui ne peut se résoudre à porter la trahison au pinacle des valeurs républicaines.

@Robert Marchenoir
« Pour empêcher « un camion de 19 tonnes de circuler dans la zone interdite à la circulation » à Nice, il aurait fallu construire une muraille de béton tout autour avant les festivités du 14-Juillet. Ce qui n’aurait pas empêché, d’ailleurs, des terroristes de précipiter dessus des camions blindés bourrés d’explosifs. Cela se fait couramment ».
Je me suis posé une question, vous y avez répondu de façon claire et argumentée.
Valls et Cazeneuve prétendent eux qu’il n’est pas admissible de s’interroger… ça me rappelle les discours des dirigeants de certaines républiques démocratiques et populaires…

@Robert Marchenoir
En conséquence de quoi, la question intelligente à se poser n’est pas celle-là, mais : pourquoi les fêtes du 14-Juillet n’ont-elles pas été annulées à travers le pays ?
Ou plus simplement et de façon plus générale, pourquoi le couvre-feu n’est-il pas imposé ?
Ce serait également profitable à la baisse de la délinquance ordinaire.
De même puisque paraît-il nous serions en guerre, comment se fait-il qu’il n’y ait pas de cours martiales qui siègent en permanence ? Et pourtant, ce ne sont pas les clients qui manquent.

@ Duval Uzan le 16 juillet 2016 à 00:01
Le chef de l’État est aussi le chef des Armées, non ?
Les officiers généraux ne sont pas tous tondus de façon standard, n’est-ce pas ?
Au contraire, nombre d’entre eux, à commencer par notre CEMA, arborent des coiffures savamment ciselées… Alors, pourquoi diable l’Élysée n’a-t-il pas requis les services d’un coiffeur militaire ?
L’avantage du coiffeur militaire, c’est que, comme tout militaire, il fait l’objet d’une enquête préalable avant d’intégrer son service et il peut faire l’objet d’une enquête plus poussée visant à déterminer s’il maîtrise suffisamment ses gestes pour éviter que ses ciseaux ne se plantent malencontreusement dans la carotide présidentielle.
Plusieurs avantages : coût réduit, sûreté accrue, disponibilité, discipline et obéissance…
A part ça, et là je m’adresse à tous, chanter La Marseillaise est devenue ridicule et incongru, surtout le 14 juillet, commémoration à jamais souillée par les salopards djihadistes, venus jusque dans nos fêtes écraser nos fils et nos compagnes. « Aux armes citoyens ! Formez vos bataillons ! ». Ben voyons ! Couplet anachronique, chant guerrier fédérateur vidé de sa substance. Comme si, de nos jours, nous étions autorisés à prendre les armes et à déferler en terre sarrasine (i.e dans les cités et ailleurs) pour régler son compte à l’engeance islamiste… Autant chanter Carlos ou Annie Cordy, au moins on rigolerait un peu…
Non, vraiment, à la guerre comme à la guerre. Je crois que nous n’avons pas le choix. On ne gagne pas une guerre en déposant des peluches et des bouquets de fleurs au pied d’un arbre.
Face aux djihadistes, il faut répondre par des méthodes implacables et dissuasives : élimination des criminels et représailles sur leur famille (emprisonnement ou élimination de leur ascendance et de leur descendance). Il faudrait voter une loi en ce sens. Je sais, c’est contraire aux droits de l’Homme, à l’abolition de la peine de mort et à la bien-pensance dominante qui ne manquerait pas de nous rappeler le retour aux heures sombres de la dictature nazie ou stalinienne mais, au moins, les candidats terroristes réfléchiraient peut-être à deux fois avant de concevoir un projet d’attentat… Et se chercheraient une autre vocation et un autre sens à leur vie ratée.
Autre point : il faudrait envelopper le cadavre des terroristes d’une peau de porc. Ça aussi, ça pourrait faire baisser le nombre de candidatures.

@Trekker
Je n’ai pas de passion politique partisane, en tout cas pas celle que vous croyez.
J’ai entendu ces arguments de la part d’un responsable de la sécurité militaire interviewé sur France Inter depuis Israël.
Je fais partie des contributeurs(trices) du blog que M.Bilger appelle les perroquets.
Heureusement il va y avoir une enquête. On saura peut-être pourquoi 83 personnes sont mortes.

@ anne-marie marson |e 16 juillet 2016 à 23:13
« J’ai entendu ces arguments de la part d’un responsable de la sécurité militaire interviewé sur France Inter depuis Israël »
Comme quoi les soi-disant experts en sécurité qui fleurissent sur les télés et radio dans ces moments ne sont pas une spécialité française !
Plus sérieusement, je ne vois pas en quoi cela invalide ce que j’écrivais en cas de fouille de ce camion, et même si elle avait eu lieu quelques heures avant ce drame. De même la découverte dans sa cabine d’armes factices, si elles y étaient déjà, n’aurait probablement pas eu de suite : leurs achats et leur circulation sont libres, leur détenteur aurait bien trouvé un quelconque argument pour justifier leur présence et je le redis cela n’avait rien d’illégal.
@ calamity jane |e 16 juillet 2016 à 22:16
« C’est la facilité avec laquelle il peut se louer un tel engin qui est sidérante »
La France, même avec un pouvoir socialiste, ce n’est pas un pays de feu le bloc soviétique !… Dans toute l’Europe, pour louer un poids lourd il suffit d’une carte de crédit, un permis PL, d’une pièce d’identité (CI ou passeport) et d’un justificatif de domicile (quittance de loyer ou téléphone, etc.).
Un camion de 19 tonnes, même frigorifique, n’est pas soumis en Europe à la réglementation draconienne afférente aux achats d’armes !…

Quant à ceux/celles qui raillent la construction d’une muraille de béton, c’est ce que préconisent et font les USA : pour sécuriser certaines de leurs festivités des murs de béton mobiles sont déposés sur les rues et avenues menant aux lieux à sécuriser, rendant plus difficile un attentat similaire à celui de Nice, alors que la France continue de déposer des éléments plastiques ou des barrières maintenus avec un parpaing ahahaha – dans le meilleur des cas – qui s’envolent au moindre coup de sirocco et se déplacent tellement facilement.
La France et les Français sont de GG qui procrastinent en permanence, plutôt qu’agir, peaufiner, ajuster et se lamenter à grands coups de menton une fois que le désastre annoncé s’est produit.
Valls et Cazeneuve devraient présenter leur démission, c’est ce qui se produirait dans toute autre démocrate, mais la France n’est pas une démocratie mature, elle est une démocratie d’opérette de quat’sous.

@calamity jane 16.7.16 – 22.16
Selon vous la location d’un tel engin serait sidérante : à partir du moment où sont présentés le permis et les documents nécessaires correspondants, pourquoi ce type de location serait-il sidérant, louer un PL est aussi facile que louer un VL.
L’investissement et le maintien d’une flotte de PL sont considérables, la possibilité de louer est donc une bouffée d’air pour les auto-entrepreneurs qui se créent un emploi au lieu de pointer au chômage. Le personnage en question aurait été un transporteur routier, il était peut-être connu de ce loueur.
Le transport routier français est un secteur d’activité très largement déficitaire et en grande perte de vitesse depuis qu’il est concurrencé par les routiers venus des ex-pays de l’Est, qui sont bien connus pour ne pas respecter la réglementation en vigueur.
Il n’est pas interdit de se poser les questions, de préférence les bonnes, mettre en cause la location de PL est spécieux. C’est allonger la liste des symptômes, c’est rester dans le yaka fokon, alors que la cause, ce sur quoi il faut agir c’est la sécurité sur place et en amont.
Il semblerait que dans la tragédie de Nice ce soit l’arrogance de l’exécutif qui soit mis en cause, des mesures en quantité et en qualité inappropriées, un ministre de l’Intérieur sourd aux recommandations contenues dans un rapport « paritaire » qu’il aurait qualifié de plum pudding, sans en donner une définition précise ahaha
Un exécutif arrogant = des décisions mal adaptées = une chaîne de commandement indécise !! = des ordres mal donnés/compris = des policiers qui sur place (souvent/quelquefois) interprètent et la loi et les ordres = tragédie de Nice.
Difficile d’agir sur un quidam lambda inconnu, déterminé, pris d’une envie de tuer face à une configuration molle définie par un exécutif arrogant.
L’exécutif doit démissionner, il a failli à sa mission première qui est de protéger les populations.

@ Lucile
Vous devriez mieux surveiller vos lectures : Hitler et Marchenoir, cela peut très vite détruire le peu de cervelle encore fonctionnelle qu’il vous reste.
Je passe très vite sur le premier en vous rappelant que, selon moi, la doctrine chrétienne, qui prêche entre autres choses l’amour des ennemis, n’étant pas une religion, elle est tout bonnement incapable de passer dans les faits. Il suffit de lire les commentaires christianisés de ce blog pour prendre la pleine mesure de l’influence du christianisme, « religion » de l’Amour, sur la société…
C’est pour cela que je considère que l’Histoire de France ne peut être qualifiée de chrétienne. L’Histoire de France s’est faite de tout temps et continue à se faire aujourd’hui malgré le christianisme, ou plus précisément, malgré la christianisation des esprits qui n’est que la maladie des faibles incapables de vivre dans un monde, quel que soit son lieu géographique ou son époque historique.
Pour le deuxième, je vous conseille fortement d’apprendre le bon usage de Google qui vous sera plus utile à ridiculiser les inepties de Marchenoir sur lesquelles vous tombez d’accord, plutôt que ses petites blagounettes qui vous scandalisent.
J’ai été en effet ravi d’apprendre que le ministre de l’Intérieur polonais se dise fier que le multiculturalisme n’existe pas en Pologne. En même temps, qui peut bien avoir envie d’immigrer en Pologne ? Franck Boizard ? C’est même pas sûr… La terre de Pologne est plus une terre d’émigration que d’immigration, et la meilleure preuve de cela, ce sont les Anglais qui nous l’ont donnée avec le Brexit qui s’est fait contre l’immigration massive, non pas des musulmans, mais bien des Polonais que l’Angleterre subit depuis ces dernières années. Notre ministre polonais risque fort de récupérer toute la population polonaise que l’Angleterre ne veut plus et ne pouvant rien en faire en Pologne, il tente de les placer chez nous en faisant croire aux abrutis dont notre pays regorge qu’un Polonais bien catholique vaut mieux qu’un musulman. Ce que les mêmes abrutis mais cette fois anglais ont récusé en bréxitant…
Avant donc que genau ne vous envoie un exemplaire dédicacé de son Histoire de l’islam pour les beaufs, il faut bien que vous compreniez, que chacun ici comprenne, que, comme nous l’a dit le bon Marc GHINSBERG, le problème en Europe n’est pas l’islam, n’est pas l’immigration, mais bien le populisme, autrement dit, des gens comme vous qui pensent qu’ils ont tous les droits et aucune obligation. Des gens qui se disent Français ou Anglais alors qu’ils ne sont à proprement parler même pas des citoyens puisqu’ils refusent de vivre en paix avec d’autres citoyens. Car la première obligation du citoyen est de faire cité avec ceux qui respectent les lois de la cité. Et je vous assure que prier dans une mosquée, ou de travailler voire de boire comme un Polonais n’enfreint en rien les lois de la cité française ou anglaise.
L’acte criminel que Nice a connu dernièrement est, par contre, une réaction au populisme typiquement français, c’est un acte de haine contre la France populiste que vous incarnez et qui ne fait que propager la haine à l’encontre du musulman. Mais il est évident que c’est un acte manqué. Il est évident que ce genre d’actes ne touche pas la France populiste mais toute la France. Et c’est uniquement pour cela qu’il est totalement vain et condamnable.

@ Robert Marchenoir
Merci pour la cohérence de votre déclaration, de votre explication, de votre jugement, de votre sentence. Je comprends mieux la longueur de vos commentaires habituels. Restez bien à la droite de Marine mais évitez de citer des déclarations quand elles vous conviennent occasionnellement, de députés PS inconnus de vous, surtout en les affublant de spécialités qu’ils n’ont pas, quand ils vous conviennent : ça peut être contre-productif ! Cela classe un militant. C’était là ma seule remarque à votre égard, et ce sera la dernière.

Il a son passage obligé contre le FN et les populismes.
Donc si je comprends bien, ce personnage qui se fait passer pour le chef de l’État tient non seulement en un jour théorique de fête nationale un discours partisan et semeur de discorde stigmatisant un parti politique important et reconnu au risque qu’il soit pris pour un appel à la haine par des esprits faibles, mais encore, quelques heures plus tard, il ose appeler à constituer une «unité nationale » qu’il est le premier à saper…
François Hollande a renouvelé samedi matin son appel à la «cohésion» et à «l’unité» nationale, comme il l’a déjà fait à plusieurs reprises depuis l’attentat de Nice, jeudi soir. A l’occasion de plusieurs réunions de crise à l’Elysée, dont l’une avec les ministres et les secrétaires d’État, le chef de l’État a appelé le pays à se rassembler autour «des valeurs qui sont les siennes».
http://www.lefigaro.fr/politique/2016/07/16/01002-20160716ARTFIG00090-attentat-de-nice-hollande-renouvelle-son-appel-a-la-cohesion.php
Mais pouvons-nous encore lui accorder la moindre once de crédibilité ?

@Robert Marchenoir | 16 juillet 2016 à 19:34
En fait oui et non. Les plots en béton n’étaient pas nécessaires. Il suffisait d’installer des herses comme celles que possède la douane volante. Vite mises et vite retirées. Pas chères et réutilisables.
Mais de toute façon, « ils » auraient utilisé un autre procédé pour arriver à leurs fins comme la ceinture d’explosifs ou tout autre moyen.
C’est en AMONT que le problème doit être réglé. Les militaires savent faire mais le politique ne veut pas. Le politique est un trouillard et sue à l’idée qu’il pourrait perdre un peu de son aura même si finalement il récolte des hourras.
« Ils » vont maintenant s’attaquer aux endroits isolés et peu protégés quitte à faire peu de victimes. Dans terrorisme il y a terreur.
« Nous sommes pintades »
@ calamity jane
Oui bien sûr que tout un chacun ayant le permis adéquat peut louer un camion. J’ai le permis super lourd et peut demain matin louer un semi-remorque.

Jean le Cauchois | 17 juillet 2016 à 12:54
Evitez de citer des déclarations quand elles vous conviennent occasionnellement, de députés PS inconnus de vous, surtout en les affublant de spécialités qu’ils n’ont pas, quand ils vous conviennent : ça peut être contre-productif ! Cela classe un militant.
Arrêtez d’accumuler les sottises et les impertinences, le Cauchois. Je ne suis précisément pas un militant, je suis un homme libre, contrairement à vous. Il me semble que le fait que je donne raison à un socialiste alors que je suis anti-socialiste suffit à le démontrer.
Je cite naturellement qui je veux et quand je veux : vous êtes le dernier d’une interminable théorie de petits flics de la pensée à prétendre vouloir m’interdire d’écrire ce qui les défrise, et depuis de longues années personne n’y est parvenu. Qu’est-ce qui vous fait penser que vous pouvez être celui-là ?
Vous gaspillez les électrons depuis tantôt pour dire exactement… rien. Vous me cherchez une mauvaise querelle alors que vous n’êtes même pas capable d’expliquer clairement ce que vous tentez de démontrer.
Vous prétendez que le député Machin que j’ai cité, ce pourquoi vous nous pondez une pendule, n’a pas la spécialité que j’ai dite. Je me suis contenté de reproduire ce qu’en dit Le Figaro. Mais vous, vous êtes beaucoup plus savant que Le Figaro, n’est-ce pas ?
Donc, le député Truc ne serait pas ce que Le Figaro en dit, et donc ? Il est quoi ? Et surtout, il en découle que quoi ? Qu’est-ce que vous étiez en train d’essayer de dire, sur l’attaque djihadiste de Nice, puisque c’est de cela que je parlais, gros malin ?
Le nombre de gens qui cassent les pieds à autrui, sur Internet, sans avoir strictement rien à dire… Je ne dis pas quelque chose de juste ou d’intelligent, je dis simplement quelque chose. Est-ce trop demander ?

Décidément j’aurai tout eu à cause de ce camion ! merci pour la fraîcheur et l’innocence… En même temps personne ne m’a donné de réponse sinon que « oui n’importe qui peut louer un camion de 18 tonnes ».
Ce que je comprends c’est que le comportement des intervenants correspond bien à celui de différents services qui se « bouffent » entre eux et que personne ne s’écoute parce que chacun voudrait être le premier à avoir la cerise sur le gâteau… Mais le diable s’habille de détails parce qu’il a constaté qu’ils échappaient aux autres.
Il y a encore je ne sais combien de corps non identifiés. Et même en parlant de camion, je n’ai pas cessé de penser à celles et ceux qui sont dans le chagrin et les heures, jours, d’attente.

@ calamity jane | 18 juillet 2016 à 07:16
Qui parle de se soumettre ? Pleurnicher, déblatérer sans vouloir voir les causes et encore moins les combattre c’est se soumettre, c’est accepter les futures mares de sang. Vous voulez séparer le bon grain de l’ivraie en vous voilant la face avec un mouchoir.
Même un gosse sait que pour résoudre un puzzle l’on commence par les contours.
Madame Malika Sorel-Sutter vous l’explique dans son livre. Des associations de femmes musulmanes crient leur désespoir de voir l’extrémisme religieux se propager dans leur communauté sans réponse des gouvernants.
Monsieur Bilger l’année dernière est allé en vallée d’Aspe pour assister à une étape du tour de France. Cette année, cette même vallée a vu l’inauguration de la réouverture de la ligne de chemin de fer tombée en désuétude depuis quarante ans. Il y avait bien sûr quelques opposants répertoriés et bien sages. Vous auriez vu le déploiement de gendarmes avec hélicoptère survolant le train le temps du parcours, à chaque croisement avec une route, dans les gares avec la police SNCF armée. Il est vrai que monsieur Roussel, président PS de région était du voyage.
Réveillez-vous.

La femme de ce type avait fait plusieurs mains courantes pour signaler les violences de cet homme, certainement devant leurs enfants.
Personne n’a l’air de s’en être inquiété… Je le répète, violenter une femme c’est grave et les enfants sûrement, pour le cas qui nous occupe, encore plus grave… C’est le début de l’autisme extrémiste. En ce sens que les êtres vivants n’ont aucune importance.
Tous les délinquants qui violentent leur femme ou compagne doivent être fichés.