Les hasards de la programmation télévisuelle ont réuni le 14 décembre François Mitterrand et Jacques Chirac.
Le premier, sur Arte, dans « Que reste-t-il de nos amours? », un film de William Karel.
Le second, sur France 2, grâce à Franz-Olivier Giesbert.
Deux excellents documentaires sur des présidents de la République dont l’un est mort il y a vingt ans et dont l’autre se débat courageusement contre l’inéluctable, soutenu en pensée par beaucoup de Français.
Quand j’ai publié mon livre « Ordre et désordres », il n’y a pas de jour où je n’ai regretté d’avoir oublié une entrée consacrée à François Mitterrand.
Il n’y a pas de jour non plus où, depuis 2007 qui a consacré le triomphe de personnalités équilibrées ou caractérielles, en tout cas normales dans le mauvais sens du terme, je ne me demande pas quelle aurait été l’attitude de François Mitterrand, quels auraient été ses choix et ses décisions, sur les problèmes graves qui assaillent la France et sur ses épreuves internationales. Ce dont je suis convaincu en tout cas est que François Hollande l’imite mal.
A partir de quand l’histoire d’un président de la République devient-elle de l’Histoire de France ? François Mitterrand avait coutume de dire que les Français, vingt ans après leur départ ou leur mort, aimaient les présidents et les regrettaient.
Je ne suis pas sûr que pour lui cette prédiction soit exacte. Beaucoup de sentiments mélangés irriguent l’esprit public, la mémoire populaire à son sujet, mais la nostalgie affectueuse n’est pas à l’évidence celui qui domine.
Plutôt, pour le pire, une dénonciation de son cynisme marmoréen avec une admiration pour son intelligence malgré tout ; pour le meilleur, une reconnaissance pour ses aptitudes exceptionnelles de finesse, de maîtrise et de culture avec presque une condescendance amusée à l’égard de ses frasques ayant embarqué l’Etat dans des interventions douteuses.
Dans le film de William Karel, des personnalités qui, de son vivant, lors de ses deux septennats, avaient tremblé devant lui et s’étaient tues, n’ont pas hésité à tenir des propos critiques, à le traiter avec une liberté et une sincérité qui n’étaient pas contradictoires avec la certitude de s’être trouvées, durant quatorze années, face à un « monstre » politique, à une destinée contrastée mais ayant su ressurgir plus intense et déterminée de chaque coup du sort, de chaque échec, à une étrange majesté et à une singulière allure résistant à tout ce que sa désinvolture d’Etat sur un plan personnel aurait pu leur enlever.
On peut comprendre le silence, aussi bien pour le Mitterrand présidentiel que pour le Mitterrand intime, des deux personnes l’ayant connu au plus près : Michel Charasse et Roland Dumas. S’ils avaient eu l’inélégance de se mêler au choeur des Attali et autres, ils auraient eu beaucoup à nous révéler. Mais ils demeureront cois. C’est le privilège des authentiques familiers du pouvoir. Ils n’éprouvent pas le besoin de le raconter et de se livrer.
Quand on considère les deux septennats de Mitterrand, le premier a eu une tonalité purement politique avec le « à gauche toute » de 1981 à 1983, mûrement pesé et réfléchi, puis le pragmatisme obligatoire des années suivantes qui a réparé les dégâts causés par l’idéologie et le primat de la rupture.
Le second a changé de couleur. Fascinant, par certains côtés shakespearien, imprégné d’une autocratie républicaine, insoucieux des règles, sujet à des polémiques sur un passé pour le jugement duquel les moralistes rétrospectifs n’ont pas manqué et marqué par le courage admirable du président, un stoïcisme à l’antique. Ce septennat a, jusqu’en 1995 et de plus en plus, manifesté la résurrection de l’homme de droite que François Mitterrand avait été à l’origine de son parcours. Il a moins trahi la gauche qu’il n’est subtilement revenu au bercail.
Jacques Chirac, depuis qu’il a quitté l’exercice des responsabilités, remplacé par un Nicolas Sarkozy qui lui avait sans cesse « pourri » la vie, est naturellement au zénith dans le coeur des Français et plus son épouse semble le gérer rudement et sans délicatesse, plus on a envie de lui donner, civiquement, une tendresse dont on le prive.
Mais tout de même, une fois appréhendée la vigueur de cet être populaire, toujours en mouvement, influençable, incroyablement chaleureux en apparence et si bon vivant, qu’y a-t-il au fond ?
Pas de fond précisément. Mais une immense culture dissimulée par pudeur. Une trahison scandaleuse en 1981 ayant favorisé l’élection de François Mitterrand contre la réélection de Giscard d’Estaing et, de manière plus anecdotique, à cause de la détestation que François Mitterrand avait éprouvée pour Edouard Balladur ayant osé s’aventurer sur ses terres régaliennes, les conseils judicieux prodigués par le premier à Jacques Chirac enfin président de la République en 1995 ! Et, par la suite, un immobilisme déguisé en sagesse.
Depuis 2007, quoi qu’on ait voté, on n’admire plus les présidents, on les subit.
Pour François Mitterrand comme pour Jacques Chirac, mais à un degré moindre, à la question : « que reste-t-il de nos amours ? », on peut encore se permettre de répondre : les présidents eux-mêmes.
Que reste-t-il de notre pays ? Pas grand-chose à lire aussi Valéry Giscard d’Estaing contemplant notre décadence :
http://www.atlantico.fr/decryptage/declin-non-decadence-et-est-plus-difficile-en-sortir-quand-valery-giscard-estaing-met-doigt-ou-france-mal-maxime-tandonnet-2502242.html
Et à regarder la page d’accueil du site de l’Elysée ressemblant à un publi-reportage, plus rien. Même les trois couleurs sont absentes, seule subsiste la Francisque d’un village de Gaulois assiégés dansant la sardane et comptant sur Valls pour se refaire la cerise.
https://www.youtube.com/watch?v=kgIAtq92BGE
Pauvre France !
Chirac, ce radical-socialiste qui s’est fait élire sous les oripeaux d’un président de droite…
Nous devons à ce roi fainéant qui aurait mieux fait de se faire porter pâle ce jour-là le sinistre décret sur le regroupement familial cosigné avec Giscard d’Estaing, regroupement familial qui a fait depuis plonger la France en enfer.
L’Histoire, qui commence maintenant, portera un jugement plus que sévère sur ces deux hommes ainsi que sur ceux qui les ont assistés ou encouragés dans leur besogne.
M. Bilger,
Dans un commentaire lapidaire et méchant, un commentateur vous a traité de personnage versatile et troublé.
Pour ma part, j’opposais à un autre la différence qu’il convenait de faire entre le chemin de la gloire des héros guerriers et celui des saints.
Il faudrait en effet savoir ce que vous voulez : soit des fripouilles qui prennent le pouvoir, soit des saints dont les vertus les empêchent de le prendre.
Certes, il y a des fripouilles qui ont du panache et d’autres pas, mais il ne faut pas confondre le panache et l’aura.
En refusant à Varennes de faire sabrer la foule pour l’en délivrer, Louis XVI aura perdu la vie ainsi que celle de sa famille, et provoqué la ruine de la France et de l’Europe.
Ce faisant, il a démontré que la sainteté des gouvernants ne fait pas toujours le bonheur des peuples. Mais de là à encenser la poubelle dans laquelle est entre autres né le nul, il y a une marge.
Au regard du mépris qu’il a voué à ses séides, il ne semble d’ailleurs pas que F Mitterrand se soit fait une grande illusion sur lui-même et le salut de son âme.
J’ai apprécié ces deux documentaires, peu de révélations qui m’ont fait me souvenir de deux bouquins « Ces fous qui nous gouvernent » de Pascal de Sutter, et « The psychology of power » de Jaap van Ginneken !
Il faut que les gens meurent ou disparaissent symboliquement pour qu’on leur trouve des qualités.
Tous ne l’ont pas compris, Sarkozy qui veut être aimé devrait se taire ou se désintégrer, quant à Tapie, alors là c’est le pompon de ce dimanche !
Quel Tapie revient en politique, le chanteur, le people, l’homme des affaires et non pas l’homme d’affaires, l’ex-ministre, le taulard, ou celui qui va tout faire pour n’avoir jamais à rembourser les 404 millions d’euros qu’il doit à la France et aux Français ?
Tapie fait le scoop de ce dimanche, la main sur le cœur il jurait qu’il ne prendrait jamais le risque de revenir en politique au risque que son épouse le quitte… Menteur un jour menteur toujours… en tout cas bonne nouvelle pour les Le Pen, quel parti prendra le risque de l’accueillir… mauvais message pour la politique, pépé Tapie est de retour ! Alors que la politique a cruellement besoin de renouvellement !
Rétrospectivement, l’exercice du pouvoir et le comportement florentin de Mitterrand font froid dans le dos. Pour exemple : il a été odieux avec Rocard et bien d’autres. Il mentait effrontément à des journalistes belges à propos des écoutes téléphoniques de l’Elysée et il les a virés de son bureau. Il a menti à propos de son passé. Ses bulletins de santé étaient une insulte au peuple français. En matière économique on a eu droit à un rétropédalage au terme de l’échec de ses deux premières années de mandat. A cet égard, Hollande a emprunté la même voie.
Malgré tout, il a exercé deux mandats de 7 ans. Une partie du peuple a cédé à la magie de la Tontonmania. Doit-on en conclure qu’il subsiste dans ce pays un attrait pour la royauté, la majesté, peu importent les frasques, les promesses non tenues ?
« …plus son épouse semble le gérer rudement et sans délicatesse… »
Parce que lui Chirac, en matière de délicatesse… 🙁
Madame Chirac a tenu son rang à côté d’un mari volage et misogyne, meilleur ami que meilleur mari. Aujourd’hui, comme dans beaucoup de ménages qui ont fait, ensemble, un long parcours, il y a retour de boomerang. Dont acte.
Que reste-t-il de nos présidents ? Pour ma part je dirais, pensant à Mitterrand, que c’était un homme de la droite/droite qui, voyant que le poste était déjà occupé à pris en option de rattrapage : « homme politique de gauche ».
Il a passé son temps à mentir aux Français et à sa famille. En fin politicard il a préféré recruter les talents de Ségolène Royal en ignorant à jamais Hollande. Pour le reste il a su installer un fusible idéal, « le plus jeune Premier ministre » qui jouera tout son rôle dans les affaires du Rainbow Warrior et du sang contaminé (pour les autres) : griller.
Pensant à Chirac je dirais : bel homme, belle prestance. Homme de gauche qui, ayant épousé LA BANQUE en se mariant avec Bernadette Chodron de Courcel, s’est également marié avec la politique familiale, par confort. A partir de ce moment n’a plus rien fait, comme il se doit dans les grandes familles, à part naturellement, comme Mitterrand, faire le « joli coeur » (et plus si affinités ;-))
Du reste ils se ressemblaient tellement ces deux-là, qu’ils ont réussi, à eux deux et quelques dîners en ville, à faire virer Giscard, beaucoup trop intelligent pour être au pouvoir.
Que retiendra-t-on de Hollande ? Compagnon de Ségolène Royal à qui il fera quatre enfants, n’a pas été « calculé » par Mitterrand mais a beaucoup appris de ses roueries politicardes. A fait comme Mitterrand des mensonges éhontés, à tout le monde, et comme Mitterrand se sert du FN comme bouclier électoral.
Déjà Henri Verneuil avait écrit leur(s) scénario(s) en 1960 😀
Quand on est mort, que reste-t-il ?
Quelques bouquets de roses, inutiles
Bien trop fragiles.
« Que reste-t-il de nos présidents ? »
Il reste malheureusement la France d’aujourd’hui, héritage de leurs politiques respectives. C’est-à-dire une France ayant perdu son rang dans beaucoup de domaines, ayant abandonné en route nombre de ses valeurs, de ses spécificités, bien mal en point économiquement, obérée par un endettement que ces présidents successifs se sont évertués à creuser par facilité et manque de courage.
Alors bien sûr, pour mémoire ils seront mentionnés dans l’Histoire, mais y seront-ils pour autant véritablement entrés ? Je ne le pense pas.
Ahhh… Jaquatali, il en va de lui comme d’un robot ménager, bon à toutes les sauces.
Les seuls qui auraient pu être éclairants se sont tus : Charasse qui n’est pas plus socialiste que l’agneau qui vient de naître, avait fait dénoncer son chauffeur à sa place pour un excès de vitesse, et nous avait expliqué qu’il détruisait systématiquement les disques durs de ses ordinateurs, bref que du transparent et généreux, un humaniste en somme.
Par contre pèsera toujours une ombre dans le parcours de F. Mitterrand, pas celle de Vichy connue, mais celle où on perd sa trace pendant un moment de la guerre, notre Jaquatali national s’en était interrogé et l’avait interrogé, sans réponse. De ce dernier on ne sait jamais si c’est du faire-valoir ou de l’opportunisme.
Un Président, F. Mitterrand, qui avait écumé tous les ministères, qui a traversé toutes les époques, comment est-ce possible et pourtant… Il est de la trempe de ceux qui ont du vécu, pas de ceux élevés au tout-aliment qui nous dirigent.
Au cul des vaches il a acquis une sympathie que l’agriculture française revendiquait, votant à droite du côté des subsides et des subventions, je lui reconnais une façon d’être conviviale dans le savoir-faire, Jospin n’avait rien compris lors d’une visite guidée par un syndicaliste. Ce dernier irrémédiablement battu.
Les temps ont changé on est passé de la bouse aux montres de luxe ou aux cannellonis à la truffe, que du doré sur canapé, et nous pauvres citoyens d’aller aux urnes pour élire le moins pire.
Nous en serions à avoir la nostalgie d’un passé pas si frelaté qu’on pouvait le dire à l’époque. Triste réveil entre une montre Rolex et un Scooter Piaggio (?), enfin peu importe, que du futile mais pas grand-chose de citoyen, pour le citoyen !
De l’époque de F. Mitterrand il reste B. Tapie qui veut refaire de la politique, il ne manquait plus que lui… On peut imaginer la raison.
Je ne sais plus dans quelle pièce il était dit « triste sire, triste temps, triste époque », ou alors comme le dit parfois Savonarole, c’est peut-être de moi.
La Ve République n’a été qu’une suite de trahison.
VGE qui a fait campagne pour le Non au référendum sur la régionalisation et la suppression du Sénat proposé par le Général, forçant ce dernier à démissionner (car à cette époque un président qui était désavoué avait la dignité de démissionner).
Trahison de Jacques Chirac qui dit en public qu’il votera au second tour pour VGE et a donné des consignes en coulisses pour que les militants votent pour François Mitterrand (confirmation par Roselyne Bachelot).
Trahison de Mitterrand envers Balladur dont il n’appréciait pas les manières hautaines (bien que lui n’avait rien à lui envier sur ce chapitre) pour favoriser la victoire de Jacques Chirac.
Trahison d’Edouard Balladur qui se voyait déjà à l’Elysée et Nicolas Sarkozy qui se voyait à Matignon, envers Jacques Chirac alors que ce dernier était le candidat naturel de l’UMP.
Bêtise plus que trahison de la gauche plurielle envers Lionel Jospin qui a permis à J-M Le Pen d’accéder au second tour et ainsi donner la victoire à Jacques Chirac avec un score digne d’une république bananière.
Trahison des éléphants du PS qui ont généreusement savonné la planche à Ségolène Royal, permettant ainsi à Nicolas Sarkozy de l’emporter en 2007
Trahison des chiraquiens envers Nicolas Sarkozy afin de lui faire payer sa trahison de 1995, laissant ainsi la victoire à François Hollande en 2012
Tout laisse à penser que François Hollande sera trahi par ses alliés écolos, communistes et mélenchonistes auxquels ne manqueront pas de se rallier les « frondeurs » qui ne se retrouvent pas dans la politique social-libérale de Valls-Macron.
Trahison, trahison et toujours trahison.
Mais enfin…..Frêche a tout dit sur le sujet : mensonges, promesses idiotes, politique du néant, puis trahison et pour finir indolence. Il n’en demeure pas moins qu’entre les pauses, il faut faire quelque chose et pour ça, il y a les sherpas.
L’adhésion politique est un fait de hasard, à part peut-être un Mélenchon parce qu’il n’en peut mais et Mme Le Pen parce qu’elle a trouvé ça dans ses petits souliers.
Par voie de conséquence, pas d’admiration, pas de tralala, pas de clameur. Mais c’est en contradiction avec l’histoire.
Bien sûr que les Français ne se sont jamais pardonné d’avoir guillotiné Louis XVI et ont tous mal à 93. Même géographiquement.
Le général ? De la fidélité extatique à la haine solide, avec en toile de fond l’analyse d’un travail sérieux. Pas toujours réussi mais bien pensé. Une exception : M.Pompidou qui faisait ricaner les étudiants de Sciences Po, les futurs traîtres, parce qu’il aimait la France avant tout.
Entendu à 13h le maire de Grenoble qui, à l’évocation du retour de Tapie en politique a le mot juste : « Je m’en fous un peu ». Leçon de choses : la politique rapporte, même des amnisties, après des compromis hasardeux.
Nos deux derniers présidents sont pathétiques, chacun dans son genre : la France est condamnée à attendre ses nouveaux maîtres, parce qu’elle n’a pas su garder ses seigneurs. Même un militaire aussi dur et aussi pur que Bigeard l’a compris.
Pour le coup, lisons Mein Kampf, histoire de rappeler ce que la bourgeoisie radicale a su voir venir sans rien faire.
@Achille
Comme vous le rappelez si bien, ces fauves, petits ou grands, ont tous trahi et ont fait en sorte de ne rouler que pour eux en distillant du meilleur comme du pire. Mais curieusement 60 % des Français ont une bonne opinion des anciens Présidents à savoir Giscard, Mitterrand et Chirac, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui pour Sarko qui continue à irriter et Hollande dont la cote rebaisse après chaque sursaut. Indépendamment de leurs comportements privés, quelle traces significatives auront-ils laissées au cours de leurs mandats, la suppression de la peine de mort, l’IVG… Je peine à en trouver d’autres ! En comparaison avec celles du Général, vote des femmes, assurances sociales, 5ème République, leur bilan est bien faible. Mais comme le peuple a la mémoire courte, peut-être que dans 50 ans il encensera les maudits d’aujourd’hui. Après les Trente Glorieuses, nous sommes passés aujourd’hui dans les trente nécessiteuses, et c’est bien de la faute à quelques-uns qui n’ont pas su vendre leurs projets et qui ont été tout sauf de bons visionnaires.
Je voudrais vous raconter une anecdote qui, à mon sens, résume assez bien la morgue de François Mitterrand. Elle m’a été racontée par le lieutenant-colonel Serge C. dont j’ai déjà parlé ici. Cet officier, qui avait fait la guerre d’Algérie dans les paras, né au Maroc, d’une vieille famille de l’aristocratie militaire française, avait intégré les services spéciaux et, à ce titre, était chargé de la sécurité de François Mitterrand. Un jour, alors qu’il assurait sa garde rapproché au Fouquet’s (1), le président lui présenta froidement son manteau avant de s’installer à table. Or – Mitterrand ou pas -, notre lieutenant-colonel n’avait aucune envie d’être traité comme un vulgaire laquais : il refusa avec politesse et fermeté de prendre le vêtement présidentiel :
« Non, Monsieur le Président, ce n’est pas mon travail », se contenta-t-il de dire.
Le roi François, fou de rage, lui décocha alors de manière glaçante :
« Vous entendrez parler de moi ».
Et voici comme se comporta le monarque socialiste avec un officier qui avait cent fois risqué sa vie au service de son pays.
(1) Eh oui, les présidents socialistes s’y rendent aussi, mais cela gêne moins Alain Finkielkraut et les journalistes.
« François Mitterrand avait coutume de dire que les Français, vingt ans après leur départ ou leur mort, aimaient les présidents et les regrettaient. »
Si cela est vrai pour certains, ce n’est pas mon cas.
François Mitterrand et son Union de la Gauche, sa rouerie et ses combines politiciennes n’a jamais été ma tasse de thé. Pas une fois il n’a eu ma voix, pas une fois, il ne m’a éblouie. Et encore, le public ne sait certainement pas grand-chose de ses vieilles histoires personnelles et politiques, peu reluisantes.
Jacques Chirac, lui, je l’ai admiré pour son charisme et son dynamisme… lorsqu’il était candidat, lorsqu’il était au pouvoir. Depuis, sa complicité avec François Hollande ne peut être due seulement à sa sénilité, j’ai donc compris et enfin admis qu’il avait été un traître toute sa vie pour exister en politique. De lui je n’apprécie plus que son épouse au fort caractère et surtout parce qu’elle est une personne de conviction.
De ces deux présidents les seules qualités que je leur reconnaisse sont la pudeur et la stature dans la fonction. Ils maniaient le français avec fierté et leurs discours étaient un plaisir même si on n’était pas toujours d’accord.
Ils ont mené la France tant bien que mal parce qu’économiquement elle se portait bien, que le chômage restait raisonnable et que le pouvoir d’achat augmentait.
Ils ont pourtant bien, lentement mais sûrement, par des positions laxistes sur la sécurité, le système social, sur l’immigration par des reculades et des renoncements, conduit à la situation dans laquelle nous nous trouvons. Ils en sont les responsables.
En cela ils ont ouvert le chemin aux deux présidents suivants. François Hollande a fait son apprentissage dans le sillage de François Mitterrand et ses tactiques politiciennes sont les mêmes… sauf que les Français ont évolué et que cela ne trompe plus personne.
Seul pour moi, le fondateur de la Ve République reste un vrai Président, qui aimait la France et qui avait su, en 1958, la remettre sur les rails.
Voyageur qui passez à Paris, visitez le cimetière de Passy, on y retrouve toute la IIIe ou IVe République, un enchantement d’incompétents. Pourtant ils nous ont chacun laissé un mot d’humour, une loi, un jenesaisquoi typiquement français.
Au cimetière Montparnasse, je ne me rends que sur la tombe de mon cher Baudelaire, ou celle de Jean-François Revel, le reste m’indiffère, Sartre, Beauvoir, je passe, leur tombe n’incite pas à l’existentialisme…
Voyageur, allez au cimetière de Montmartre, vous y trouverez la tombe de Steinheil, malheureux époux de celle qui provoqua la mort d’un président sur un canapé (« il se voulait César… il est mort Pompée »)…
Marcel Aymé, bien sûr, mais aussi le Commandant Rivière, pour les plus crétins d’entre vous, je vous laisse découvrir le personnage.
Ne plus me déranger.
Sur la grandeur de la France, s’adresser à mon secrétariat.
« Que reste-t-il de nos amours ? »
Une seule réponse, le souvenir de reniements et de trahisons, et de leurs infidélités.
Tous ont été infidèles.
Infidèles à leurs convictions quand ils en avaient, et je n’en vois aucun avec de solides et nobles convictions, et infidèles à leurs électeurs.
Mitterrand homme de droite, champion de la gauche pour accéder au pouvoir, et redevenant ce qu’il était à la fin quand le pouvoir ne pouvait plus lui échapper.
Chirac s’affichant gaulliste pour être élu et finissant radical impuissant ou pire immobile. Un roi fainéant, laissant filer le temps pourvu que ce temps ne lui soit pas un fardeau, au point de raccourcir le mandat présidentiel.
Sarkozy siphonnant les voix des électeurs FN, et s’empressant de les mépriser en faisant une ouverture à gauche le lendemain de son élection.
Giscard, un intellectuel, les intellectuels ne peuvent être infidèles aux autres puisqu’ils se considèrent supérieurs. C’est à la particule « d’ » Estaing que Giscard a été infidèle. Se précipitant dans une Union européenne destructrice de la nation, il a trahi les ancêtres qu’il revendiquait et qui avaient fait la France.
Quant à Hollande, peut-on dire d’une girouette qu’elle est infidèle ? Elle est au contraire fidèle au vent d’où qu’il vienne pourvu qu’elle soit sur un point fixe, en l’occurrence le fauteuil de président.
Alors, sous forme de clin d’œil et en miroir de la citation d’une belle chanson de Charles Trenet qui conclut le billet, je citerai une autre chanson du sublime Trenet.
Du moins la dernière strophe, ces présidents ne méritent pas les premières.
La voici :
Fidèle, fidèle pourquoi rester fidèle
Quand tout change et s’en va sans regrets
Quand on est seul debout sur la pass’relle
Devant tel ou tel monde qui disparaît
Quand on regarde tous les bateaux qui sombrent
Emportant les choses qu’on espérait
Quand on sait bien que l’on n’est plus qu’une ombre
Fidèle à d’autres ombres à jamais.
Difficile exercice auquel convoque M. Bilger.
Difficile, et vraisemblablement vain à ce stade.
La grande histoire dira, mais pour effectuer cette digestion, il faut qu’elle s’écoule et tout le monde n’y sera pas élu, car la plupart d’entre nous ignorent les critères qu’elle retiendra et de quel pas sera le tamis.
Vu du siècle, vu du millénaire ?
François Mitterrand et Jacques Chirac appartiennent à deux cycles différents.
François Mitterrand a contribué à deux choses, l’une étant particulièrement positive sur le plan historique, même si la mémoire humaine s’attache au dérisoire avant de s’en libérer. Linx pour les autres, taupe pour soi-même…
Nous devons à François Mitterrand plusieurs choses déterminantes dont nous aurions tort de sous-estimer l’importance :
Il reste l’homme qui a su dire « Les pacifistes sont à l’ouest et les missiles à l’Est ». Une phrase qui n’était pas celle à laquelle la pression des événements, la prégnance du parti communiste et de l’internationale socialiste, aurait pu le destiner. Elle restera gravée car, à un moment d’intense pression soviétique, Mitterrand a participé à ce qui a abouti à la chute du mur de Berlin, à la chute de l’URSS, et à l’éclosion de l’Union européenne.
Homme du vingtième siècle, que le communisme a si profondément violenté et empoisonné par son idéologie, il a scellé la fin de l’empire soviétique, la chute du communisme, digéré en deux temps trois mouvements par ses premiers gouvernements…
Certes, c’est bien peu… et l’homme conserve ses énigmes et ses légendes.
Jacques Chirac est celui qui a dit « Non » aux Américains à l’occasion de la seconde guerre du Golfe. Les Français lui en savent gré. La guerre a quand même eu lieu et la France reste victime du terrorisme. Mais il est aussi celui qui a ouvert un cycle historique et introduit la France dans l’Europe dans le XXIe siècle et subi, en 1995, le début de désordres politico-médiatiques dont il a été le centre objectif. Il a prouvé, cependant, que les institutions dont Charles de Gaulle avait doté la France – et dont il ne s’est pas doté lui-même – pouvaient résister à de grands mouvements de houle.
Vu du siècle, vu du millénaire… il reste l’homme qui a tiré la sonnette d’alarme, à Johannesbourg, en déclarant « La maison brûle, et nous regardons ailleurs » auquel répond, avec ce délai qui est celui du politique, la COP21 à laquelle François Hollande a consacré un grand pouvoir de persuasion afin qu’elle accouche d’un ensemble de résolutions les plus élevées possible.
Mais il faudra faire une justice à Jacques Chirac. Je pense qu’il s’agit de son acte le plus remarquable. Jacques Chirac est celui, en effet, qui a ouvert le processus d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne et vu l’Europe de manière radicalement différente par rapport à ses prédécesseurs et la plupart de ceux qui lui ont succédé.
Cela reste un acte visionnaire. Vu du siècle, vu du millénaire…
Lorsque les peuples se figent, les structures historiques bougent.
Je m’en vais préparer, prochainement, un discours sur l’origine de la fin des temps. On dit je crois, eschatologique.
La démocratie n’a pas élevé réellement l’âme des peuples, mais elle a renforcé la vanité du pouvoir dont le peuple a cru pouvoir s’emparer. Il est fâcheux de considérer que, ivre de ses propres illusions, de ses émotions, jouet de tant de pulsions contradictoires et de confusion, ce peuple récuse à ceux qu’il choisit pour le conduire, cette grandeur.
Ainsi, ramené au nombrilisme, nos époques échouent à se renouveler et à s’accomplir.
La désacralisation est profondément là.
L’Histoire, pourtant, est sacrée.
Bien à vous.
Anecdote sur F. Mitterrand grand anthropologue de ce siècle, à la question si R. Dumas pouvait servir de porteur de valises, le premier aurait répondu « surtout pas, il a les doigts qui collent ! » Légende ? Toujours est-il qu’il connaissait suffisamment et parfaitement les tréfonds de l’âme pour s’entourer des personnages idoines pour certaines missions.
Il ne faisait confiance à personne, jamais, anecdote connue racontée par son chauffeur, me semble-t-il, il téléphonait pour certains messages depuis des cabines publiques et refaisait en suivant un autre numéro, dans le cas où épié, l’intéressé aurait appuyé la touche bis.
Par contre pour avoir participé à autant de gouvernements, duré autant politiquement, chapeau ! Là on a changé de registre on est dans la virtuosité, et plus dans l’anthropologie.
Ca, j’adore : « pour les plus crétins d’entre vous, je vous laisse découvrir le personnage ». Enfin, un homme ose nommer ceux auxquels il s’adresse qui n’ont pas arrêté de nous gonfler avec leur boeuf mironton !
Quel hommage aux féministes de près ou de loin.
C’est André Gide qui avait un secrétaire qui écrivait mieux que lui…
Nous allons nous précipiter chez les Catalans pour savoir ce que le secrétariat du renifleur de tombes va avoir à nous raconter… mdr Savonarole !
Mais en cinq lignes s’il vous plaît.
Sinon, le pire est à venir avec Madame V. Pécresse présidente de la région Ile-de-France et Monsieur L. Wauquiez président de la région Rhône-Alpes,
le retour en politique de B. Tapie avec sarkoTchev qui tirera les ficelles.
L’Histoire retiendra Ch. de Gaulle qui depuis 1940 était du parti de la France.
Sur Chirac et son inertie : n’est-ce pas un journaliste réputé (Bertrand Delais) qui avait intitulé un essai qui était consacré à la fin de sa présidence « Le pire d’entre nous »…? Mais depuis, il est devenu une icône médiatique et, si nécessaire, Hollande lui fera de grandioses et larmoyantes obsèques nationales…!
Sur Mitterrand et sa maladie : les auteurs insistent beaucoup sur sa lucidité intellectuelle conservée… Mais peut-on vraiment penser que cette longue épreuve intime n’a pas modifié sa manière de voir la vie, de voir le monde, de voir les limites et l’intérêt de son action, en contribuant à nourrir un scepticisme et un relativisme cynique qui lui étaient déja naturels ?
Procès d’intention de Calamité Jeanne la flingueuse de l’ouest :
« Sinon, le pire est à venir avec Madame V. Pécresse présidente de la région Ile-de-France et Monsieur L. Wauquiez président de la région Rhône-Alpes »
Mais très chèèèère Médêêême, le pire a déjà eu lieu avec nos socialos qui ont tout détruit de ce qui nous restait de fierté, de notre honneur dans notre pays, même sur l’économie, les fonds de tiroirs ont été raclés. Wauquiez et Pécresse ne pourront jamais faire pire que ce qu’a connu l’IDF ce laboratoire de la déchéance, de la perversion et de la dépravation socialistes.
Quant à de Gaulle, fastoche d’aller se planquer à Londres et envoyer les autres au charbon ; moins fastoche pour ce vieux sénile de Pétain de se coltiner les Schleus en première ligne, un gros calibre sur la tempe.
Mais pourquoi donc les gens sont-ils si niais si bisounours si naïfs ?? Et pourquoi en suis-je arrivé à me dire que je suis un des derniers « intelligents » dans ce pays quand je vous lis tous ??
Pour en connaître un peu plus sur le Mitterrand privé, il faut lire le livre de Raphaëlle Bacqué, Le dernier mort de Mitterrand : rien à retirer dit mon oncle par alliance qui a subi quelques-unes des turpitudes du monsieur : cet oncle qui à l’époque dans les années 70 avait une vingtaine d’années, faisait partie avec d’autres des « idéalistes » de son tout premier cercle, il invitait régulièrement à déjeuner ou à dîner chez Lipp, le restaurant du boulevard Saint-Germain à Paris, le QG des radsoc, une poignée de jeunes gens qui étudiaient à Sces Po et l’ENA ; Mitterrand en fin de repas s’esquivait en douce, pour n’avoir jamais à régler l’addition.
Que reste-t-il de nos présidents?
Cette formulation n’est pas exacte.
Il ne s’agit pas de nos présidents mais de ceux du régime en place pour l’instant.
Hollande n’est pas mon président.
Au-delà de la rouerie politicarde dont Chirac autant que Mitterrand ont été experts, celle du premier n’a jamais atteint le sommet du genre que fut le faux attentat de l’Observatoire.
Cependant, le passé de résistant de Mitterrand est plus noble que celui de de Gaulle. La résistance de Mitterrand fut très proche de celle du Maréchal – qui fut le premier et le plus efficace résistant de l’aveu même des dirigeants allemands de l’époque – et notamment avec l’organisation des services secrets de l’armée en collaboration avec celle des anciens combattants avec Mitterrand.
Cette partie de l’histoire a été enterrée à la suite de la Libération, puis ignorée par la résistance soixante-huitarde de plus en plus héroïque au fil des années jusqu’à aujourd’hui.
Que reste-t-il de nos deux présidents Mitterrand et Chirac ?
M. Mitterrand a décidé la construction de plusieurs édifices fonctionnellement discutables.
– La bibliothèque François Mitterrand regroupe dans des tours de verre les livres et les manuscrits qui appartiennent à la France. La conservation des ouvrages nécessite l’utilisation de l’air conditionné. L’esplanade en bois est si glissante qu’il a fallu modifier le sol avec des grilles anxiogènes pour les piétons.
– La pyramide du Louvre détruit la perspective du musée du Louvre, des malfaçons entraînent des coûts d’exploitation élevés.
– La grande arche de La Défense dans laquelle s’engouffre le vent de l’esplanade de La Défense a conservé son échafaudage et son ascenseur central d’origine pour réduire la vitesse du vent qui pouvait plaquer les piétons au sol et arracher les parapluies.
– L’opéra Bastille devait initialement démocratiser l’accès à la musique. Son public reste élitiste car le prix des places est très élevé. Le son est si mauvais qu’il a fallu ajouter des hauts-parleurs à certains endroits pour que les spectateurs puissent entendre quelque chose.
– L’avion Rafale a été et reste le projet le plus coûteux que la France et ses contribuables aient eu à supporter.
M. Chirac a mené à bien quelques projets intéressants et parfois discutables mais dont les coûts s’avèrent moins dispendieux que ceux auxquels son prédécesseur nous avait habitués.
– L’agence nationale pour l’emploi (ANPE) a été créée à une époque où le nombre de chômeurs était inférieur à 1 000 000. Auparavant, rien n’était prévu pour indemniser les « demandeurs d’emploi ».
– Le Stade de France a une contenance plus importante que le Parc des Princes. Il est situé à Saint-Denis, il est rarement plein, ceci est sans doute expliqué par cela.
– Le musée des Arts premiers est situé quai Branly, le coût élevé d’achat des centaines de milliers d’oeuvres a maintes fois été dénoncé.
– La rénovation du musée Guimet dédié à l’art asiatique était nécessaire. Son architecture originale est parfois exploitée par des producteurs cinématographiques comme par exemple pour le film Marguerite avec Catherine Frot.
– Le mémorial en hommage aux 72 000 combattants musulmans morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale a été inauguré à Verdun.
– Le Mur des Justes a bien fait plaisir à la très honnête et respectable Simone Veil.
La meilleure analyse que j’ai trouvée sur Jacques Chirac est celle de Marie-France Garaud : « je pensais qu’il était du marbre dont on faisait les statues, il est de la faïence dont on fait les bidets ». D’autant plus drôle que le beau-père était actionnaire des émaux de Briare.
Parmi les rares actions de ses mandatures, une des plus cataclysmiques a été la suppression du service militaire sans son remplacement par un service civique capable d’intégrer tous les Français. Mais quelle vision attendre de cet élève de Laignel qui n’a compris ni le gaullisme, ni le pompidolisme.
Malgré toute l’estime que je vous porte, vous vous êtes trompé de question : la seule qui vaille est : que reste-t-il de la France ?
sylvain a manifestement manqué un chapitre essentiel de l’histoire de France*… On voudrait savoir quels sont les états de service du matamore sylvain pour notre pays, à l’entendre ainsi dégoiser sur un homme qui a tant donné à La France et surtout lui a rendu son honneur.
*Pour mémoire :
« 2 août 1940 :
Vichy condamne Charles de Gaulle à la peine de mort pour trahison, atteinte à la sûreté extérieure de l’État, désertion en temps de guerre. Les généraux ( fantoches et collabos) qui composaient ce tribunal prononçaient également sa dégradation militaire et la confiscation de ses biens. »
Comme dit François à 11 h 30 : « que reste-t-il de la France ? »
C’est surtout ça le plus important, les présidents présiflans présiglands présigotos présigomars qui ne gouvernent plus depuis quelques belles lurettes sont disqualifiés à tout jamais.
Depuis le 13 novembre les politiques et les médias n’osent plus parler de l’immigration de masse qui déstabilise le pays.
Ils ont trop peur des représailles qui pourraient suivre. Leur lâcheté est au summum.
Même la droite en parle en empruntant les arguments de la gauche.
Les assocs SOS antiracistes machins trucs ont de beaux jours devant eux ; nul besoin de siéger à l’Elysée pour exercer leur pouvoir sur la pensée unique et les chasses à courre qu’ils organisent au moindre froncement de sourcils des contrevenants à leur idéologie.
France pays carpette-paillasson où on condamne des Zemmour, des Boutin etc. sous des prétextes ignobles : racisme, haine, homophobie.
A gerber sans modération !
@sylvain 21.12.15 – 9.03
L’Île-de-France n’est pas UNE entité… il y a l’IdF est et l’IdF ouest, autant de différence qu’entre le jour et la nuit.
Envisager de déménager le siège de l’IdF a quelque chose d’inédit et à suivre ahaha… Le m2 à Montreuil ou à Rosny-sous-Bois ou ailleurs en Seine-Saint-Denis est très certainement très compétitif vs le m2 dans le 7ème de Paris…
Si V.Pécresse persiste dans sa promesse, le mieux serait – avant de déménager – de rationaliser ses équipes un peu comme l’ont fait certaines entreprises privées florissantes qui – avant de transporter leur siège social de la province à Paris – ont réduit considérablement l’effectif de leur siège afin de déterminer le niveau minimum de m2 nécessaire.
A Paris et dans certains arrondissements, il est toujours très surprenant de voir que des m2 de bureaux trop chers, abandonnés par des entreprises privées, sont repris par l’Etat pour y abriter les administratifs des ministères et les agences Théodule. Un exemple, la Cour des comptes, rue Cambon, depuis une dizaine d’années ne cesse de s’étendre dans les rues adjacentes, la rue de Mondovi et la rue du Mont-Thabor, dès que des m2 de bureaux se libèrent – le tout situé dans le 8ème.
Ils ont été ce que nous les avons laissé être. Ils ont été nos élus, nous les avons installés dans un palais doré à la feuille d’or, avec des huissiers pour leur ouvrir les portes, des chauffeurs pour les conduire, et des journalistes pour leur cirer les bottes ou les traîner dans la boue. Nous en avons fait du jour au lendemain des monarques.
Il suffit à Tapie, ce bateleur usé, de dire qu’il veut refaire de la politique, pour que toute la classe médiatique bruisse à l’unisson, et s’en fasse l’écho, en invitant les personnalités politiques à commenter cette information plus guignolesque que les marionnettes de Canal Plus ; là on se dit que les media font et défont qui ils veulent, mais qu’ils ne sont vraiment pas doués pour détecter les vrais talents. À moins que ce ne soit pas leur préoccupation. Beaucoup jouent sur les pulsions de l’électorat, j’allais dire du public, non sur leur raison. Je suis plus préoccupée par le prochain président que par ceux qu’on a eus jusqu’ici.
Rappelons aussi que Chirac a fait accorder le statut « d’anciens combattants » aux gens qui avaient combattu lors de la guerre civile espagnole dans les rangs des « républicains » (comprendre marxistes-léninistes staliniens).
Certains de ces anciens combattants ont refusé de défendre la France quand elle a dû se battre en 1940 contre l’Allemagne du Chancelier Hitler, leur copain à l’époque…
C’est aussi Chirac qui a osé déclarer sans rire que : « Les racines de l’Europe sont autant musulmanes que chrétiennes ».
L’art et la manière de se moquer du monde.
Hors sujet.
Ce passage d’un billet d’Eric Verhaeghe m’a fait penser à vous :
http://www.eric-verhaeghe.fr/hollande-le-dangereux-pyromane-de-la-democratie/
«François Hollande n’est pas le Président de la République française, il est le Président du microcosme parisien, celui qui peut passer un dîner entier à débattre de choses futiles pour le plaisir du débat, celui qui est obsédé par les principes de la bonne éducation bourgeoise : ne pas parler trop fort, ne pas être trop radical, ne pas être populiste, mépriser les pauvres mais en dire du bien, mépriser les travailleurs manuels mais en dire du bien, mépriser les immigrés mais en dire du bien, toute cette épaisse couche de conventions qui dissimulent un immense égoïsme et une rupture profonde, savamment cultivée, avec le pays.»
Non pas que je vous attribue les mêmes défauts qu’Eric Verhaghe à François Hollande, mais la mondanité bourgeoise est clairement une pente qui vous menace. Cela serait dommage que vous y cédiez car votre candeur est rafraîchissante.
Un Bilger prévenu en vaut deux !
@Tipaza 20 Décembre 19 h 25
Les ancêtres de Giscard ?
Chacun sait que la particule de Giscard a été reprise par son grand-père quincaillier et qu’il n’a aucun lien de parenté avec le glorieux amiral d’Estaing, guillotiné par la racaille sans-culotte.
S’agissant du sieur Tapie qui dit vouloir remonter sur les planches de la politique, fort en gueule mais rien que du vent. Assez de ces bateleurs d’estrade qui ne font plus illusion.
Le documentaire sur Mitterrand diffusé par Arte rappelle de façon opportune le ministre de l’Intérieur qu’il fut pendant la guerre d’Algérie (50 condamnés à mort guillotinés), l’amitié qu’il avait nouée avec cette ordure de Bousquet (étonnement de Jacquattali), les relations avec les affairistes, la liquidation de Rocard (un homme honnête et de convictions – tout son contraire !!) et les aspects les plus marquants de son règne : faire construire aux frais du contribuable des machins comme la BNF, l’opéra Bastille, etc. bref un Louis XIV au petit pied !!
Avant lui, Chirac : le traître incarné, dépourvu de colonne vertébrale et roi du Pschitttttt !! Vit depuis vingt ans dans l’appartement de R.Hariri grossium libanais qui le finança at auprès duquel il prit des leçons pour déterminer la politique de la France au Proche-Orient…
Après tout on a les gouvernants qu’on mérite !!
@Mary Preud’homme
« 2 août 1940 :
Vichy condamne Charles de Gaulle à la peine de mort pour trahison, atteinte à la sûreté extérieure de l’État, désertion en temps de guerre. Les généraux ( fantoches et collabos) qui composaient ce tribunal prononçaient également sa dégradation militaire et la confiscation de ses biens. »
Il est abusif d’employer le qualificatif de « collabos » à propos de ces généraux.
Il s’agit là d’un anachronisme dans la mesure où la politique de collaboration n’a été évoquée qu’en 1942.
Rappelons aussi que les 22 et 23 juin de Gaulle a fait l’objet de mesures disciplinaires, dont la rétrogradation au titre de colonel.
Le 4 juillet, il est condamné à quatre ans de prison et 100 F d’amende pour « délit d’excitation de militaires à la désobéissance ».
Ces mesures n’ont pas été prises sous « le régime de Vichy » mais sous ce qui était encore la IIIe République.
Sur un plan strictement juridique, il est difficile – toute idéologie partisane mise à part – de trancher du caractère légal ou pas du gouvernement alors en place.
@Lucile
On ne peut mieux dire !
@ calamity jane
« Sinon, le pire est à venir avec Madame V. Pécresse présidente de la région Ile-de-France et Monsieur L. Wauquiez président de la région Rhône-Alpes… »
Pour l’instant ces deux personnages politiques font partie de la jeunesse prometteuse qui n’a pas encore tripatouillé de la pire façon pour éliminer ses rivaux politiques entre emplois fictifs, amitiés douteuses, distributions de décorations à tout-va et de subventions inutiles pour flatter les plus utiles amis comme ennemis politiques pour garder privilèges et aura. Pour cela on peut encore espérer en la politique, pour les présidents, sujets de ce fil, nous savons et connaissons (en partie, je le crains) beaucoup de leurs turpitudes.
Notre actuel Président, fan des commémorations, va nous inonder avec le vingtième anniversaire de la mort de François Mitterrand, hélas pour lui, les nombreux livres écrit depuis 1996 nous ont éclairés sur le personnage et les discours, hommages de Jarnac à Latché ou à l’Elysée ne réussiront pas à effacer ce que nous savons, sans même parler de ce que nous ne savons pas.
Son passé et ses amitiés ambiguës pendant la guerre, résistant de la dernière heure parce qu’il avait déjà un appétit politique et voulait sans doute ménager la chèvre et le chou ne réussissent pas à en faire un homme de convictions mais bien un homme d’ambition. Un Président élu et adoubé par les socialistes mais pas si socialiste que cela, en fait.
Sa vie personnelle était à son image, trouble, car au-delà de sa double vie et de sa « fille cachée », d’autres liaisons paraissent plus contestables, une découverte personnelle me laisse à penser que l’amitié était pour lui un mot seulement.
Le passé est le passé, mais la France est trop malade, malade de fautes politiques, pour qu’on se préoccupe de ceux qui l’ont amenée progressivement là où elle se trouve, dans une impasse à la fois économique et sociétale, identitaire et sociale. Il y a lieu de reconstruire avec des hommes (et des femmes évidemment) neufs qui génèrent de l’espoir. On peut faire semblant de n’avoir rien vu le 6 décembre, pourtant, les Français ont besoin de repères et de savoir où ils vont et qui ils sont.
Les vieux routards de la politique dès le 14 décembre au matin, nous parlent de stratégie politique, de recomposition politique en vue de garder les meilleures places en 2017, pour la présidentielle mais aussi en vue des législatives et de la constitution du futur gouvernement, les Français, eux, ahuris devant tant d’ambition et du seul idéal de leurs hommes politiques, c’est-à-dire leur « pomme ».
@ Jabiru | 20 décembre 2015 à 17:38
Depuis quelques années, disons depuis l’accession de Jacques Chirac au pourvoir, j’ai le sentiment que les présidents de la République ne sont plus que des marionnettes entre les mains de cabinets de communication
Ce ne sont plus eux qui écrivent leur discours ce qui peut expliquer qu’ils soient capables de dire une chose un jour et le contraire quelques mois après sans même s’en rendre compte. Les dossiers sont gérés par des conseillers qui leur font avaler n’importe quoi dans la mesure où ils ne sont même plus capables de faire la part des choses tant ils sont obnubilés par leur réélection.
Le jeu des alliances de circonstance et de la nomination des ministres non pas pour leur compétence à gérer le domaine qui leur est confié mais surtout pour leur comportement de serviteurs zélés font que les dossiers ne sont plus traités avec la rigueur et l’efficacité voulues.
Le président et même le Premier ministre passent plus de temps sur les estrades lors des élections locales, régionales européennes ou nationales qu’à véritablement faire le travail pour lequel ils ont été élus, à savoir gérer le pays.
La conséquence directe est que plus de la moitié des Français ne se déplacent plus pour aller voter ce qui a pour effet de fausser à la base la représentativité nationale.
On en est arrivé à une parodie de démocratie qui parfois même a des allures de dictature.
@Claggart | 21 décembre 2015 à 12:41
Exact.
Mais je n’ai pas dit qu’il avait trahi ses ancêtres, mais les ancêtres qu’il revendiquait.
Et pour être plus bref tout en étant plus précis, j’aurais pu dire qu’il avait trahi sa vanité, au profit d’une illusion, celle d’être le premier président d’une Europe qu’il souhaitait fédérale.
À propos d’illusions, les affiches de la campagne du parti « Podemos » m’ont amusé. Elles portaient en grosses lettres, ces simples mots « Vota con ilusion ».
Ce qui se traduit par voter avec l’espoir et non pas avec l’illusion d’être entendu !
Mais au fond l’espoir est une forme d’illusion surtout en politique.
Le rapprochement de « faux amis » pour des langues qui se ressemblent donne parfois de bien curieux raccourcis.
Si vous comprenez l’espagnol, écoutez donc ce bref extrait d’un discours du leader du parti. Il est présenté et se présente comme d’extrême gauche, et pourtant ses arguments pourraient être repris par le FN !!
https://www.youtube.com/watch?v=PMSGB0_pWuU
Je ne sais lequel, de Mitterrand ou de Chirac, fut le plus catastrophique pour la France.
Le seul hommage mérité eut été celui de la honte publique.
Mitterrand…
J’ai habité le cinquième arrondissement de Paris pendant plusieurs dizaines d’années avant de fuir il y a quelques mois cette ville (d’où mon avatar Exilé) de plus en plus invivable.
Un jour, me promenant sur les quais du côté de Notre-Dame, j’ai croisé dans la foule un homme revêtu d’un pardessus et coiffé d’un feutre noir, le visage figé et nos regards se sont croisés.
J’ai alors pensé que cet homme ressemblait à Mitterrand.
Un peu plus tard, j’ai vu par hasard une photographie selon laquelle Mitterrand était vêtu exactement comme le personnage que j’ai alors croisé pas loin de son domicile parisien.
Cette promenade incognito – ou presque – dans les rues de Paris s’inscrivait-elle pour lui dans une tradition régalienne, à l’instar de ce que pratiquaient paraît-il certains souverains et même Napoléon Bonaparte lui-même pour prendre le pouls de la Capitale ?
En dépit de ses fredaines, de ses défauts et de ses erreurs, Mitterrand était manifestement imprégné du caractère quasi sacré de sa fonction, qui dépasse l’homme qui en est revêtu.
Ceci dit, il est curieux de constater qu’un homme aussi fin et intelligent n’ait absolument rien compris aux événements ayant abouti en 1991 à la chute de l’URSS.
Peut-être était-il prisonnier des ses conseillers, eux-mêmes pénétrés du dogme imposé à l’époque selon lequel l’URSS était indestructible et là pour toujours.
Le problème est que si Mitterrand est mort, certains de ses conseillers ou camarades de parti sont toujours en vie et persuadés que le modèle soviétique doit s’appliquer à la France…
Ah ! Il vous plaît ce Maréchal sylvain(*) hein ?
Mais calamité jeanne ne connaît pas l’ouest !
Les heures au point du jour sont mes préférées sylvain quand l’astre se lève et que les montagnes prennent feu dont c’est la pleine période !
Honneur à vous intelligence rare dont les prophéties seront reconnues par l’histoire !
(*) rapidement j’avais lu calmant jeanne ! vous n’avez pas fini de m’avoir près des côtes de la cage thoracique.
« …mais la mondanité bourgeoise est clairement une pente qui vous menace »
Rédigé par : Franck Boizard | 21 décembre 2015 à 12:31″
A propos de candeur (sinon d’erreur sur la personne) vous vous posez là ! Dire à un homme de 72 ans dont on a pu remarquer la liberté de ton et d’esprit et qui accueille sans préjugés sur son blog des personnes de tous horizons, y compris des sans grade, qu’il dériverait inexorablement vers la mondanité, il faut le faire !
Votre remarque m’en rappelle une autre non moins cocasse mais plus connue émanant du général de Gaulle en réponse à un journaliste tout comme vous en manque d’argument un tant soit peu crédible :
« Pourquoi voulez-vous qu’à 67 ans, je commence une carrière de dictateur ? »
Cher Philippe,
Ce qui nous aurait plu, c’est que vous indiquiez votre avis sur ce violent conflit qui opposa La Mite et Monsieur Jacques Chirac et qui est lié à la mort du juge Boulouque. Cela serait bien de sortir de ce silence comme c’est le cas pour les décideurs de la tentative d’assassinat des jeunes de Greenpeace organisée par Mitterrand.
Aujourd’hui le voile est levé sur cette décision odieuse sans que cela ne fasse couler l’encre.
C’est bien Mitterrand qui tenait en laisse les journalistes, en laisse et en écoutes comme le fait Hollande aujourd’hui. Nous aimerions connaître le rôle de Mitterrand dans l’échange d’otages. C’est bien lui qui était chargé de l’exécutif. C’est lui qui a donné le feu vert, par conséquent.
Ce qu’il reste des Présidents, ce sont des questions.
Le comportement de la justice envers Jacques Chirac et sa famille nous reste en travers de la gorge. Ne méritait-il pas plus de respect après avoir mis sa vie et son amour de la France au service des Français ? La justice ne lui a-t-elle pas pourri des mois et des années d’existence ?
C’est un non sens, une platitude démesurée, « une connerie » irréparable et impardonnable. La justice faucheuse sans humanité, sans respect, est fâcheuse à la démocratie. Que les araignées rouges redeviennent des hommes ! Qu’ils se souviennent qu’ils sont les serviteurs de la France et non les bras armés des politiques.
Bon rétablissement au grand Président Jacques Chirac qui a honoré la France de son humanisme et de sa chaleur.
françoise et karell Semtob
La lecture des commentaires est presque aussi édifiante que celle du billet de notre hôte.
Ces commentaires sont une collection de tout ce qui s’est dit depuis 1945 : des vérités, des contre-vérités (historiques ou pas), reflets des clivages français liés tant à la défaite de 1940 qu’à la victoire de 1945 ou des affres de la décolonisation ou de l’indépendance de l’Algérie. Sans compter les clivages intervenus depuis 1981.
Quant au billet, Monsieur Bilger, je n’en retiendrai que cette courte phrase : « Depuis 2007, quoi qu’on ait voté, on n’admire plus les présidents, on les subit ».
Pour ce qui me concerne, je considère qu’il conviendrait de remonter à 1988, 2007 n’étant à mon sens pas représentative de la déliquescence de notre classe politique. Je pencherais pour 1988 qui me semble un point de départ plus exact.
En effet, c’est celle du choix de Monsieur Mitterrand de se représenter à la présidentielle, contre tous ses engagements précédents ou les reproches faits au général de Gaulle en 1965 liés à son âge (75 ans). Lui-même ayant à peu de chose près le même âge en 1988 (72 ans), alors qu’il souffrait d’un cancer susceptible de l’empêcher de terminer son deuxième mandat.
Quant à Monsieur Chirac, passé son fameux appel de Cochin, dernière posture gaullienne, il n’a été ensuite que de reniement en reniement, pour finir transparent et incapable de comprendre le pays… Ses deux successeurs appartiennent à une génération sans culture historique qui ne connaissent que la « lutte des places » et sont incapables de penser intérêt général et nation. Il faut aussi préciser que notre classe politique actuelle a été conditionnée par la cooptation et la formation de ses membres les plus influents au sein de la French-American Foundation. Paris Match rappelait dans un numéro récent que F. Hollande l’a été en 1996, A. Juppé en 1981, NKM en 2005, Najat Vallaud-Belkacem en 2006, Fleur Pellerin et E. Macron en 2012. D’où cette indifférenciation mentale et conceptuelle de cette élite complètement assimilée au système de notre grand ami US…
@Exilé | 21 décembre 2015 à 15:13
Si je comprends bien, sous couvert d’un mot que vous qualifiez d’anachronisme, vous contestez le jugement du 2 août 1940 qui est un document historique que je voulais simplement rappeler.
Quant au terme collabo (traîtres ou vendus), selon des personnes dignes de foi dont certains membres de ma famille témoins de cette triste époque, on n’a pas attendu l’année 1942 et que ce terme soit entériné par des personnes faisant autorité, pour l’employer dans son acception pleine et entière, n’ignorant pas non plus (y compris parmi les petites gens) ce qu’il signifiait en réalité.
Chirac a commis à l’égard du peuple français une des pires « saloperies » qui pouvaient être commises par un président : il a détruit l’armée française. Même les Allemands victorieux en 1940 n’en avaient pas fait autant. Ce n’est pas tant la réduction des effectifs de l’armée d’active qui est en cause, encore qu’il faille aller chercher très loin dans notre histoire pour retrouver des effectifs aussi modiques de l’armée permanente (plusieurs siècles), ce n’est pas non plus la suppression du service militaire qui était devenue nécessaire, les armées n’ayant plus la capacité d’absorber chaque année des milliers de jeunes gens à qui elle n’avait rien à donner à faire, mais la suppression de l’armée de réserve. IL N’Y A PLUS D’ARMEE DE RESERVE EN FRANCE. La réserve dite « opérationnelle » n’est qu’une disposition aux capacités strictement limitées, moins de un pour mille en hommes-jours de l’armée d’active, ne permettant en aucun cas une montée en puissance des effectifs, en cas de guerre. Aujourd’hui en France, les notions de « mobilisation », de « rappel des réservistes » n’aurait plus aucun sens, car il n’y aurait plus de réservistes à rappeler, plus d’unité pour les accueillir, plus d’armes et d’uniformes à leur distribuer. Les autres pays qui ont supprimé leur service national, comme la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, ont parallèlement renforcé leur système de « réserve », ce qui était la contrepartie normale de cette suppression. Chirac a fait le contraire. Il a tout supprimé, le service et la réserve. En 1940 l’armée française défaite a été réduite à une « armée d’armistice », aux effectifs comparables à notre armée actuelle, mais les Allemands n’ont pas touché à la réserve. Aussi quand les huit divisions de l’armée de la France Libre, ce qui était loin d’être négligeable, ont pu être mises sur pied, on a pu puiser les volontaires dont on avait besoin dans les « réservistes », et quand la reconquête du pays a eu lieu avec les alliés, l’armée de la France Libre a pu augmenter ses effectifs avec tous les réservistes qu’elle a pu incorporer. Aujourd’hui ce ne serait plus possible.
Rappel aussi au sujet de ces huit divisions de la France Libre. Elle n’ont pu être constituées que parce le gouvernement français, au printemps 1940, avait évacué sur les Antilles l’or de la Banque de France, qui a servi à payer la mise sur pied de cette armée. Les Anglo-Saxons ne nous ont fait aucun cadeau. Sans cette or, par d’armée française libre. Pas de munitions non plus pour les croiseurs français (le Georges-Leygues et le Montcalm) qui ont pilonné les défenses allemandes d’Utah Beach où allaient débarquer les alliés (surtout les Anglais). Sans cette destruction préalable, c’était le carnage comme cela s’est produit à Omaha Beach. On sait aujourd’hui qu’il s’en est fallu de peu que le débarquement ne soit pas un succès. Un rien aurait pu en changer le sort. Si Pétain, le vilain Pétain, a soustrait l’or français aux rapines allemandes, Chirac, lui, a fait l’inverse. Il a « mis en dépôt », ce qui n’était absolument pas nécessaire, un tiers, au moins, de l’or de la banque de France à Francfort. Hitler en a rêvé, Chirac l’a fait. Il faut se dire que cet or est perdu pour nous. De même que les Etats-Unis refusent, obstinément et sans raison, de rendre aux Allemands l’or qui leur appartient et qui est en dépôt chez eux, les Allemands ne nous rendront jamais le nôtre. Chirac a commis plusieurs crimes de haute trahison à l’égard du peuple français et, le jour venu, nous lui ferons rendre gorge.
Je comprends Michelle D-LEROY !
Cependant permettez-moi d’émettre quelques doutes !
En effet, je n’ai pas pour habitude d’écrire pour me faire mousser.
Ce n’est pas la première fois que Madame V. Pécresse tente cette représentation et donc on peut savoir (en gros) comment elle se comporte.
Monsieur L. Wauquiez c’est coup de bol pour lui ! Cela fait quelques années que je suis cette personnalité. A mon avis, avec une détermination qui ratisse large il est très proche de N. Sarkozy ! un tantinet plus cynique.
Vous n’avez pas retenu la suite de mon commentaire qui parlait de B. Tapie et N. Sarkozy.
Quoi qu’il en soit ou plus exactement ainsi en est-il : elle et lui seront présidents des régions les plus riches de France. Pour le deuxième Rhône-Alpes bien sûr.
Entre nous, cette génération ne participera pas activement au renouvellement et du personnel politique et de la mise en oeuvre de la réforme concernant leurs avantages. D’autres se préparent qui auront les bons arguments.
Et vous pouvez m’en croire : ils ne se laisseront pas faire. Attendons.
La politique exacerbe les sentiments humains et les pires bassesses liées à leurs ambitions, leur égotisme au plus haut degré provoquent du dégoût chez ceux qui ont encore l’heur de croire à l’altruisme de ceux qui se présentent.
Certains font abstraction de toutes ces laideurs et se rattachent à la culture de l’individu, à son rayonnement ou à ses actions calculées… je les envie.
Un dernier fait me laisse un goût bizarre. Nous avons entendu un déploiement extraordinaire de gauche à droite contre le FN avant les élections et dans l’entre-deux tours car ces mêmes hommes et femmes politiques et les médias prenaient peur en voyant grandir le « monstre » qu’ils avaient engendré. Mais en Corse, non seulement pas un mot sur les nationalistes mais un discours d’investiture prononcé intégralement en langue corse en prêtant serment sur le texte de Paoli datant de l’annexion de la Corse au Continent. Pas un mot de nos belles âmes. Une politique à géométrie variable qui décide de ce qui est bien et de ce qui est mal, de qui peut exister dans l’échiquier politique et de qui ne le peut pas. Mais nous avons les Présidents que nous méritons.
Cette belle description des deux présidents Mitterrand et Chirac qui ont siégé respectivement quatorze et douze ans à la tête de l’État ne doit pas occulter le fait que les vingt-six ans sous leur joug s’intègrent dans les quarante années de désastre dans la gestion du pays qui ont succédé aux Trente Glorieuses, ces dernières ayant régénéré la France au sortir de la Seconde Guerre mondiale. La personnalité des deux présidents et leur aura à distance importent peu.
Arriver à admirer Mitterrand, le florentin, qui était la rouerie incarnée, relève de l’exploit. On se rappelle des scandales de corruption qui ont émaillé la fin de son deuxième mandat et de son marquage très à droite sous Vichy avec des amitiés glauques qui ont perduré. Il n’a pas rendu service au pays. Il lui a été nuisible.
Chirac, traumatisé par la France descendue dans la rue fin 1995 en protestation à des réformes trop audacieuses, s’est cantonné ensuite, jusqu’à la fin de ses fonctions, dans une frilosité réformatrice morbide (il a été décrit comme un « roi fainéant » par son pire ennemi Sarkozy). Savoir qu’il était sympathique importe peu au regard de ce qu’on attendait de lui au service du pays et qu’il n’a pas fait.
Quant aux deux qui ont suivi : celui qui gouvernait aux sondages sans vision lointaine « colonne vertébrale » pour la France puis le pingouin paresseux replet débonnaire, repu de festins – champion toutes catégories des commémorations en tout genre et guerrier impénitent contre le « mal » absolu à la « Bush Junior » – ils ont complété funestement la galerie de portraits des inutiles.
Je suis, de ce fait, assez d’accord avec le commentaire de Lucile (11:30) qui se tourne résolument vers un futur incarné par d’autres. Tournons la page et espérons qu’un nouveau « Pompidou » – si tant est que cela puisse exister – fasse enfin le job, sans penser égoïstement à sa propre réélection. Histoire de succéder à la médiocrité ambiante et persistante.
La politique est trop sérieuse pour qu’on la confie à des ambitieux qui ne savent pas servir.
@ Rezouys
Il est possible de tout déformer, mais à ce point !
Qu’il manque de munitions en France, c’est juste.
Mais prétendre que la France ne dispose pas d’armée de réserve, c’est totalement inexact. Elle existait sous Nicolas Sarkozy, a failli devenir réserve bénévole sous Hollande et le décret nouveau attend le dégel.
Fin du mandat de Nicolas Sarkozy, en 2012, presque 1 militaire sur 5 était réserviste.
La fermeture des casernes : c’est Hollande. Demandez aux forbans, aux marsouins, aux chats maigres s’ils se satisfont de l’indifférence à la Hollande !
Le projet de fermeture du Val de Grâce : c’est Hollande.
Le projet de la réduction de la Garde Républicaine : encore Hollande.
Pour ceux qui souhaitent se réactualiser, l’armée a repoussé l’âge d’accès pour les réservistes de quelques années.
françoise et karell Semtob
Nous avions la particularité de totaliser pour le football 50 millions de sélectionneurs. Bientôt, nous compterons 50 millions de présidents. Ah temps bénis…
Mitterrand ce président qui a comme engendré ce Bernard Tapie qui est apparu lundi soir sur France 2 ravagé, avachi, remettant au goût du jour ses idées de 1990 dans un monologue incohérent, inadapté, totalement hors sol. Il a tout perdu de sa superbe et de sa gouaille, il ne fait même plus rire : il lorgne sans doute sur les quelque 30 milliards annuels générés aussi par les entreprises pour la formation professionnelle.
Si cette manne annuelle a toujours été si mal gérée, vilipendée, c’est aussi parce que la CGT, celle de Bernard Thibault, s’était violemment/farouchement opposée à former des jeunes ou des moins jeunes pour répondre aux besoins des entreprises ; selon la CGT la formation professionnelle devait d’abord répondre aux souhaits des demandeurs d’emploi, des chômeurs et non aux besoins des entreprises. Il faut parcourir le catalogue des formations proposées pour comprendre que la majorité ne correspond pas à ce dont les entreprises ont besoin, l’initiation au macramé ou à la poterie ne trouve pas de débouché ce qui n’étonnera personne.
Tapie glorifie les nouvelles technologies, sans aucun doute des Xavier Niel, Matthieu Pigasse, Patrick Drahi etc. ont attendu/attendent Tapie pour entreprendre, Tapie un homme du passé !
Tapie n’a jamais créé aucun emploi, il s’est toujours concentré sur ce que ses actions pouvaient lui rapporter à lui, et à lui seul !
Quant à ses dix écoles qui auraient formé et fourni un emploi à quelque 10 000 jeunes, où sont-elles ? Avec un tel rendement, pourquoi n’existent-elles plus ?
Pour l’avoir entendu hier soir, j’ai eu l’impression qu’il signait sa fin, qu’il faisait son ultime tour de piste ! Il était pathétique comme un vieux clown !
@Mary Preud’homme
Je ne conteste en rien le jugement du 2 août 1940 mais je souhaitais simplement le remettre dans la perspective et la logique des précédents (qui étaient relativement indulgents si l’on se rapporte aux faits).
Les militaires ne connaissent qu’une chose : le règlement et la maxime « la discipline fait la force des armées ». Nous pouvons trouver cela idiot surtout si nous connaissons la fin du film mais dans le contexte de l’époque et de plus sous la pression de l’Occupant, ils ne pouvaient probablement pas faire autrement.
Ceci dit, nous devons nous garder de porter un regard manichéen sur ceux qui ont vécu cette époque, à l’occasion de laquelle des Français respectables, aimant leur pays, humiliés par la défaite, souffrant de l’occupation étrangère et n’ayant eu aucune complaisance envers l’Occupant se sont posés des questions parfois cornéliennes sur la voie qu’ils devaient suivre pour faire leur devoir.
Certains ont obéi au régime « légal » (au moins en apparence) que l’on désignera par la suite comme étant le régime de Vichy, ne fût-ce que pour aider leurs compatriotes qui se trouvaient pour beaucoup dans une situation épouvantable du fait des événements, ce que l’on a tendance à oublier trop souvent.
Rappelons aussi que des gens qui ont suivi cette voie légaliste comme Jean de Lattre de Tassigny par exemple ne se sont en rien compromis pour autant avec l’Occupant, au contraire.
Au fait, à propos de nos chers – et ruineux – présidents, nous pourrions aussi parler d’Albert Lebrun, vous savez, l’homme qui ne savait que pleurnicher.
Ce personnage qui, n’ayant eu pratiquement aucun pouvoir n’était pas directement responsable de la défaite de1940, a tout de même cautionné le Régime qui en a été responsable. Il nous rappelle un peu Hollande qui vient prendre des poses attristées d’ordonnateur des pompes funèbres et faire des discours pour déplorer des effets dont lui et ses amis ont chéri les causes.
@Exilé
« Rappelons aussi que les 22 et 23 juin de Gaulle a fait l’objet de mesures disciplinaires, dont la rétrogradation au titre de colonel. »
Il me semble avoir lu que le grade de M. de Gaulle était à ce moment-là « Général de brigade par intérim » puisqu’il commandait une brigade de chars en l’absence de son titulaire. Le général de Gaulle avait été nommé à ce poste par M. Pétain dont il était le protégé ce qui a bien entendu changé par la suite.
Le général n’aurait donc été qu’un colonel, déserteur de surcroît, ce qui est très éloigné de la version officielle du culte de la personnalité présenté dans le mémorial du Musée des Armées. La France a besoin de personnages historiques admirés par la multitude quoique controversées pour une minorité.
@semtob
Vous dites n’importe quoi sur un sujet que manifestement vous ignorez.
La « réserve opérationnelle » c’est moins de un pour cent des effectifs totaux avec, pour la plupart, interdiction, de par la loi, de servir plus de trente jours, ce qui fait en homme-jours par an moins de un pour mille. Chirac et ses conseillers antimilitaristes voulaient tout supprimer. C’est la gendarmerie qui a besoin en été de renfort de personnel sur les routes quand son personnel prend des congés, et l’armée de Terre qui a de grosses difficultés pour ses relèves de personnel en opération extérieure (OPEX) qui ont obtenu que cette « réserve » soit créée. Elle est qualifiée d' »opérationnelle » par habillage sémantique trompeur. Dans le cas des OPEX, la durée de la « période » peut, exceptionnellement, aller jusqu’à trois mois. Si le « bidasse » voit son avion tomber en panne le jour où il doit le ramener en France à la fin de sa période, et qu’il est obligé de rester sur le terrain quelques jours de plus, j’ai vu le cas, il n’est alors plus rien, tout en étant armé et en uniforme : ni solde, ni couverture sociale, ni droit à pension militaire s’il vient à être blessé. Il est redevenu civil. La loi, la loi Chirac, est parfaitement claire et a été bien verrouillée dans ce sens. Pour une grande part les militaires qui servent dans cette « réserve opérationnelle » sont des anciens militaires d’active, au-delà de leur lien, ou de leur limite d’âge dans l’active. Ils ont l’avantage d’être utilisables immédiatement. Pour faciliter leur recrutement, on a reculé d’un, ou deux ans, les limites d’âge dans l’active, limites d’âge qui d’ailleurs étaient anormalement basses. Mais on n’a pas touché à la durée pendant laquelle les anciens d’active peuvent servir dans la réserve. Ils n’en font partie que s’ils en font la demande, et cela ne concerne de fait qu’une toute petite partie d’entre eux.
La « réserve citoyenne » a été créée quand les associations de réservistes, toutes armées et grades confondus, ont pris la mesure de la destruction de l’armée de réserve et ont protesté avec véhémence. Les médias n’y ont fait aucun écho. Ce n’est qu’une coquille vide : les personnes concernées, quelques milliers qui ne sont que très rarement sollicitées, n’ont ni grade, ni uniforme, ni statut, ni solde, ni droit à être nourries, ni armement bien sûr. Elles participent « au lien armée-nation », ce qui ne veut rien dire. Et quand on veut néanmoins l’utiliser, on nous répond : « leurs activités doivent être organisées un an à l’avance » ! Messieurs les ennemis de la France, vous avez un an pour nous déclarer la guerre !
L’armée de réserve française a bel et bien été détruite. Les « réservistes » de la « réserve opérationnelle » ne représentent strictement aucune capacité de montée en puissance puisqu’ils sont, dès le temps de paix, et pour les besoins du temps de paix (OPEX inclus) utilisés aux limites, ou quasiment aux limites, de ce que la loi permet. Des CDD de temps de paix, si on veut. Si dans le cas de la « guerre contre Daech » on voulait « rappeler les réservistes », on ne le pourrait pas, tout simplement parce qu’il n’y a pas de réservistes à rappeler.
Celui qui a a fait cela, c’est Chirac, et pas Hollande.
« Tapie un homme du passé ! »
Rédigé par : eileen | 22 décembre 2015 à 04:47
Plutôt un homme du passif.
Mais Nanar est fascinant. Dans un film, il paraîtrait invraisemblable.
C’est notre Trump à nous. Avouez qu’il a quand même plus de gueule !
@Exilé, Vamonos
De Gaulle a été relevé de son commandement sur le champ de bataille pour désobéissance, en insistant pour envoyer ses chars se faire dégommer deux par deux au lieu de les envoyer en masse à l’assaut d’une position disposant de canons antichars.
A pomper le savoir du Maréchal sur ce que devait être une armée de chars, on ne peut pas tout savoir même en prétendant que les Allemands s’inspiraient de ses écrits pour constituer des divisions blindées.
Il n’avait peur de rien, celui qu’on appelait « le dindon » dans la famille Pétain.
Il n’avait surtout pas peur de l’imposture, notamment celle de seul chef de blindés ayant héroïquement fait face aux Allemands que lui concoctent les historiens asservis.
C’est à Hannut, en Belgique, les 12 et 13 mai 40, que le général Prioux remporta la seule grande bataille de chars du moment, en détruisant à la tête de ses 380 chars, 160 chars allemands contre 105 détruits de son côté, alors même que les Allemands disposait de la maîtrise du ciel. Les Allemands reconnurent la victoire française – pas les Français…
Ca vous en bouche un coin, n’est-ce pas ? Ah, si les Français savaient tout !
Un quartier disparaît sous terre en Chine, SpaceX parvient à poser le premier étage d’une fusée sur une barge et nous, pendant ce temps, parlons de Mitterrand, Chirac et Tapie.
Cherchez l’erreur.
1er Avril avant l’heure ! Nanard candidat ! Il faut vraiment que la République se soit avachie et les derniers Présidents aussi, pour qu’il puisse énoncer une telle énormité… sur France 2 ! Oh les gars ! Réveil ! On parle toujours de notre pognon !
Assez d’entendre ce bonimenteur qui a organisé le gel de ses avoirs et de parader alors qu’un trou de souris serait encore trop grand pour ce personnage qui n’a jamais fait rire personne. Fuera !
@Michelle D-LEROY
Je partage la teneur de votre post du 21.12 16:55 et y ajoute ce commentaire. François le florentin aux incisives tellement acérées qu’il lui a fallu les faire limer a d’abord été un jeune de droite très droite, converti sur le tard au socialisme par choix stratégique avec pour seul objectif de prendre le pouvoir. Certains esprits moqueurs me feront remarquer qu’il n’a pas été le seul à tourner sa veste et ils auront raison. Chirac de son côté a bien été dans sa jeunesse vendeur de L’Humanité et cela ne l’a pas empêché d’arriver à l’Elysée. Comme quoi les caméléons ont donné des idées à nos bateleurs d’estrade pour les aider à conquérir le pouvoir, s’en servir d’abord pour eux-mêmes à l’exception de certains, bien peu d’ailleurs, qui ont d’abord servi au lieu de se servir. Leurs décisions ne sont pas de satisfaire à l’intérêt général mais à leur réélection.
@ calamity jane
Pour Pécresse et Wauquier… wait and see.
Excusez-moi de ne pas vous avoir répondu concernant B.Tapie qui souhaiterait revenir en politique. Un intervenant, sur ce fil, nous rappelle à juste titre que M. Tapie est un affairiste devenu ministre par la volonté de François Mitterrand.
Ensuite l’affaire du CL, avec un vrai faux arbitrage et tutti quanti dont le dernier jugement a été rendu quelques jours avant le dernier scrutin comme un hasard… baf, baf, cela m’amène à dire qu’il a trouvé plus fort que lui malgré sa grande GG. Mais, aujourd’hui, qui pourrait-il encore illusionner ?
Quant à Nicolas Sarkozy et François Hollande, ce ne sont que la continuité des deux précédents présidents avec, en plus, les outils de la modernité dont la communication à outrance… ce qui les rend encore plus étouffants et leurs actions guignolesques. Les chaînes d’info nous inondant de leurs voyages, déplacements, réceptions, paroles inutiles et promesses non tenues. Il en va de même pour le Premier ministre et sa suite.
@ Jabiru :
« Leurs décisions ne sont pas de satisfaire à l’intérêt général mais à leur réélection.
Je sens que 2016 sera riche de ce sentiment de dupe en regardant comme vous les appelez des « bateleurs d’estrade ». Beaucoup d’encre va encore couler et en particulier sur ce blog avec des billets divers et variés de notre hôte, évidemment avec en toile de fond, la politique politicienne.
En attendant de vivre de nouvelles aventures de campagne électorale, je souhaite un joyeux Noël à tous et à M. Bilger et sa famille en particulier.
On ne retiendra pas grand-chose, car on n’attend pas grand-chose de ces personnages, qui ne sont élus que pour eux-mêmes.
– F.Mitterrand : sa double vie, sa campagne présidentielle avec sa femme Danielle alors qu’ils étaient en instance de divorce. Les écoutes de l’Elysée, le livre noir de J.E.Hallier. Et encore, il paraît qu’on ne sait pas tout, mais certains journalistes savent mais sont motus et bouche cousue
– J.Chirac : la tête de veau, les pommes
– N.Sarkozy : a nommé ministres des gens de gauche
– F.Hollande : on y a cru, malheureusement.
Je lis dans les news de ce jour que M. Tapie, le flambeur, menace de se présenter à la Présidentielle si personne ne s’occupe du chômage des jeunes ! Il peut toujours mais comment va-t-il financer sa campagne, lui qui se présente comme quelqu’un qui n’a plus un sou qui vaille ? C’est ce qui s’appelle le coup de bluff de trop car on ne prête qu’aux riches et lui se dit pauvre de chez pauvre. Cherchez l’erreur ! Comme quoi le ridicule ne tue pas.
@ Giuseppe | 22 décembre 2015 à 12:56
Naturellement je suis 100% d’accord avec ce que vous dites, sans photo au poteau mais, car il y a un mais, « ce personnage qui n’a jamais fait rire personne » et surtout pas tous les salariés qu’il a mis au chômage dans les diverses sociétés qu’il a reprises pour leurs actifs, grâce à son ami Borloo « le roi des reprises » repeint aujourd’hui en vierge écolo.
Si, si, Giuseppe, c’est bien que ce has been revienne, personne n’y croit, même pas lui, mais ça va faire le buzz dans les médias quelque temps et, si Nanard fait bien son boulot de Nanard il va nous amuser la galerie des politiques pendant quelques semaines.
Donc comme personne ne croit au « Nanard le retour » on peut rire encore un peu, car, à part Bartolone l’ethnologue des races, en ce moment le rire « manque gravement à la santé » 😀
Cher Philippe,
Merci à Rezouys d’avoir longuement démontré qu’il existe réellement une armée de réserve en France et la qualité de son organisation.
Jacques Chirac a été lieutenant d’active en Algérie puis réserviste.
Hollande a été réformé en 1976 pour raison médicale. Il a opté pour la fameuse filière des officiers de réserve. Après un mois à l’Ecole de Coëtquidan, dépendance de Saint-Cyr avec Sapin, Jouyet, de Castries étaient dans l’armée de réserve.
C’est à Eblé que Hollande a franchi le mur, un exploit pour un non sportif.
Avec l’aide de Sapin qui devait l’aider à ranger son armoire et à faire son lit au carré afin que la section puisse partir en permission, il a fini par être affecté au 71ème régiment du Génie. Chef de section il fonde la célèbre ma « carena ». C’est la principale offensive du bleu.
En 1978, Hollande est lieutenant et omet les périodes de réserve.
Pour faire la chrono de l’histoire de la réserve, remember le rapport Séguin en mai 1996 (fin du grand débat), 21 avril 1997 dissolution de l’Assemblée nationale par Jacques Chirac et le 22 septembre 1997, abandon du projet Millon.
Le Premier ministre ne s’appelait-il pas Jospin à ce moment-là ?
françoise et karell Semtob
@ Xavier NEBOUT | 22 décembre 2015 à 12:09
Votre haine antigaulliste vous fait délirer.
Certes, de Gaulle n’a pas été très bon devant Abbeville. Voire assez mauvais. Et alors ?
Cela ne signifie pas que cette vieille ganache de Pétain était meilleure. Qui a influencé très directement ou dirigé la politique de défense nationale entre 1918 et 1940 ? C’est bien Pétain, pas de Gaulle.
Comme beaucoup de pétainistes, vous ne voulez visiblement pas comprendre le naufrage de Pétain, qui fut, hélas, celui de la France.
Que reste-t-il de nos présidents ?
A lire les commentaires, pas grand-chose.
Le problème n’est pas tant dans la qualité des présidents que dans le rôle qu’on veut bien leur faire jouer.
Tous les cinq ans, le peuple français élit un monarque qui lui a promis monts et merveilles puis il attend cinq ans pour en nommer un autre. Entre-temps, ça râle dur car les promesses n’engageant que ceux qui les écoutent…
Ne pensez-vous pas qu’un autre système beaucoup moins présidentiel, avec des contre-pouvoirs, serait plus efficace ?
Nous avons délégué à un monarque le soin de régler nos problèmes alors que nous devrions les régler nous-mêmes, au jour le jour, et non pas tous les cinq ans.
Ce régime présidentiel a été inventé par le Général et c’est lui qui disait que les Français sont des veaux. Il n’avait pas tout à fait tort.
Je ne sais pas pourquoi, mais chaque fois que je vois Jack Lang je pense au loup de Tex Avery, le trait du dessin, des détails, bref, et par association d’idées je pense aux toutes premières escalades de la roche de Solutré en compagnie de son mentor, et là (cela doit être la raison) je vois les yeux et la langue du héros du cartoon s’allonger comme s’il déroulait un tapis rouge, curieux… Le héros de la Place des Vosges, lui, c’était pour être en bonne place sur la photo-souvenir, vraiment curieux…
@ breizmabro | 22 décembre 2015 à 18:04
Le plus désespérant est qu’il a fait la une complaisante de bien des médias qui ont quand même pignon sur rue, et là c’est grave.
Tristes journaux et tristes journalistes, désespérant disais-je.
Rédigé par : Alex paulista | 22 décembre 2015 à 12:18
Oui mais tout cela n’est pas la « Fraannceeuuu » !
On se rend compte au bout de quelques années que Philippe tourne en rond, les sujets traités reviennent et reviennent. On ne compte plus les billets sur BHL, Le Pen, Mitterrand, les journalistes, le Pape…
C’est toute la modernité d’un nostalgique, avec beaucoup de profondeur, mais moins d’épaisseur.
Parfois je me demande pourquoi je reviens ici, le chemin à suivre le plus raisonnable me semblant être celui pris par oursivi : la fuite.
Sans doute existe-t-il aussi chez moi une nostalgie, et le souvenir du bon vieux temps où Philippe pratiquait le blog d’opinion tout en exerçant encore un noble métier*…
*Journaliste est pour moi un très noble métier, mais éditorialiste ou chroniqueur, ça non !
« Ce dont je suis convaincu en tout cas est que François Hollande l’imite mal. »
Oh ! Temps pour moi !
Le temps, pourquoi prolonges-tu ?
Hélas, je me souviens encore du soir de 1981, quand autant que moi votant François Mitterrand, mes supposés complices s’écrièrent toute la nuit :
« A notre tour de faire pareil ! »
Je conçois bien d’aimer Mitterrand… mais j’ai dû subir le détachement vis-à-vis de ses votants.
Mitterrand avait compris en politique cette sorte de perversion.
Ma reconnaissance pour lui… mais l’exercice de Chirac, en queue de comète comme vous dites, je n’y crois pas.
Oublions FH, pour l’instant et j’espère pour l’avenir, car FH s’il ne peut pas reprendre à son compte et en décalé ce que JC a fait de l’héritage de FH, c’est parce que FH s’étant prétendu sur-héritier de FM par delà NS, il est dramatiquement figé dans le temps.
Ni Giscard d’Estaing, qui a énormément plus modelé la France que François Mitterrand pour la raison de l’Histoire qui oblige, ni François Hollande qui aurait dû en faire autant, ne peuvent faire raison de quelconque comparaison avec FM ou JC.
Si NS ne se réclame pas de VGE, FH se réclame en fait de NS et réciproquement.
Merci votre billet… puisqu’on en a un peu marre !
On attend calmement un VGE quadragénaire…
@finch !
Vous n’êtes pas sérieux… oder ?
Que l’on ai vécu tranquillement tout en détestant nos Présidents pendant trente ans, cela ne peut pas être tout à fait mauvais.
Je me suis considérablement appauvri durant ces trente années, non que mon capital ait fondu, plutôt qu’il n’a jamais pu se constituer tandis que j’aimais bien travailler 14, puis 12, puis 10 me fatiguant par la vigueur qu’évanouit l’âge, puis 8 mais samedi-dimanche compris… puis continuant à aimer cela quoique les minima sociaux me procureraient plus d’argent qu’à produire en valeurs ajoutées !
Heureusement, pour d’autres cela a pu mieux se passer, tandis qu’il leur était fourbi quelque chose à vendre dans notre monde de marchands.
Je ne vois pas très bien ce que nos Présidents ont à voir là-dedans, tandis que Thatcher et Reagan furent passés par là, que s’imposèrent les marchés pour tout viatique, que cela fut pris comme sorte de Religion, qu’en plus étant tombé le mur il n’y avait plus aucune raison que n’accompagneraient pas les Présidents de la chose publique les hurlements des marchands que leur soit fourbi quelque chose à vendre, tandis même que les États dont les Présidents sont à la tête n’ont plus le droit de produire en aucune sorte de programme quelque chose qui remplisse les containers plus qu’en intentions, et alors que bâtir des murs pour se protéger de l’autre étant devenu le marché principal, le prix du mur est remis aux marchands transnationaux.
De quoi vous plaignez-vous ?
Comment à la fois fustiger le recul des États (la chose publique) observant leurs présidents, et agréer le commerce des choses (les choses du dogme) qui se passent des gens qui n’achètent pas ?
Tout baigne !
@vamonos
Calmez-vous !
Vous devriez passer par Ornans pour voir l’origine du monde si elle y est, pas très loin de la fête de l’air aux Salines royales, tout cela ne devant rien à Mitterrand mais ne lui enlevant rien.
Des machins extraordinaires, y’en a partout, la Bibal et le Louvre ne sont pas en reste.
La monumentalité de l’espace public, c’est toujours en controverse au sujet de la gratuité.
Je préfère la Bibal et le Louvre à la dizaine de milliers de rond-points qui ruinent les pneus, les boîtes à vitesse, les suspensions… et le temps tristement obligé des terribles camions, en plus que s’oblige avec eux l’idée de l’incapacité citoyenne pour faire l’investissement public.
L’espace public suppose son pratiquant digne de seulement la coercition, it’s a shame !
Ce n’est pas le cas à Ornans, avec Ledoux depuis longtemps décédé, au Louvre (quoique…), à la Bibal… et toutefois, visiter Notre-Dame du Haut à Ronchamp, c’est devenu 8€ brusquement si l’évidence de la gratuité du fait a duré un demi-siècle !
….Alors pitié, laissez-moi ces petits endroits ressembler à de la générosité.
Toutefois étant de votre côté, en Hollande, ce pays plein de morgue capitaliste depuis que remis des tulipes, les maisons d’habitation sont bien dessinées, agréable à s’y rendre et à y habiter.
Tati lui-même y envoyait des voitures !
Le procès de la monumentalité comme en France mérite d’être mené, même s’il n’est plus de mise !
@Alex paulista 22.12.15 11:48
Tapie notre Trump à nous, écrivez-vous…. deux tycoons, mais à part leurs cheveux, le premier a les siens teints en couleur « queue de vache » avec racines blanches et brunes, l’autre « en poil de carotte ».
…et leur très GG, leur besoin de paraître,
…mais le premier se dit ruiné, le second est véritablement très riche, il s’est remis rapidement en selle, après des affaires qui il y a plus de 25 ans, auraient dû le ruiner. Le premier n’a jamais créé aucun emploi, le second est un véritable entrepreneur !
Fascinant Tapie !, sans doute pour un Mitterrand qui était fasciné dit-on par les bad boys, les voyous ce qui le changeait des fayots d’alors, les jeunes Hollande, Royal, Attali, Aubry et quelques autres, Tapie qui représentait pour Mitterrand l’exotisme des années 80 ; mais 35 ans plus tard Tapie ne fascine plus que ceux ou celles qui veulent l’être ! Sur France 2 lundi soir, il est apparu totalement décomposé, ravagé, usé, tenant des incantations vieilles de plus de 25 ans, Tapie est le prototype du has been qui ne veut pas quitter la scène !
Pour prendre un peu de hauteur en évoquant le général de Gaulle, je ne puis qu’inviter à lire cette intervention de J-P Chevènement. On est là face à un raisonnement construit et non de parti pris dans un sens ou l’autre :
http://www.chevenement.fr/De-Gaulle-et-la-gauche_a1793.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+chevenement+%28Chevenement.fr+|+le+blog+de+Jean-Pierre+Chev%C3%A8nement%29
Entendu ce matin de la part de Gérard Depardieu : « Ce n’est pas avec les gens qui nous gouvernent qu’on va pouvoir rallumer toutes les lumières ».
« A intervalles réguliers, quand des élections ont suscité un bouleversement, voire un séisme, on se penche sur l’âge des gouvernants et sur celui de la classe politique, gauche et droite confondues, en s’esclaffant sur les « vieilles barbes » »
Sans doute en ce moment plus que jamais. Car les Français déboussolés en écoutant nos « papys politiques » les trouvent décalés. Prenons en exemple Martine Aubry qui nous ressert ses vieilles recettes de 1988 ou Alain Juppé qui pense la politique comme en 1995, nous sentons bien que le monde a évolué à peu près dans tous les domaines et que nous avons besoin de renouveau dans la conception même de la société, des idées neuves dans un pays à bout de souffle. Tous les vieux leitmotiv sont usés, usés jusqu’à la corde et ne font plus illusion, pire, ils agacent. Lorsqu’on voit François Hollande utiliser les vieilles combines politiques de François Mitterrand en 81 ou en 88 en vue de sa réélection, les Français ont dépassé ce stade. Avec les réseaux sociaux tout est démasqué dans l’heure.
Si dans de nombreux domaines l’âge est un atout grâce à l’expérience, je crains qu’en politique ce ne soit devenu un handicap. On ne peut plus appliquer les vieux cataplasmes et les veilles mascarades.
Si nous nous référons à l’Histoire, l’expérience d’un Philippe Pétain lors de la Première Guerre mondiale a été une catastrophe en 1940-1945, même si au départ sa volonté d’éviter un bain de sang pouvait se comprendre. Cela démontrait en tout cas qu’entre 18 et 40, la France et les méthodes de guerre avaient radicalement changé et que ce papy continuait d’appliquer son expérience obsolète, sans qu’il s’aperçoive des conséquences terribles que l’on sait et que son entêtement a entraînées.
A l’inverse, nous avons eu un Bonaparte, jeune, dynamique, qui, même contestable dans ses guerres, a remis de l’ordre dans une France post-révolutionnaire complètement en vrac. Il a métamorphosé la France parce qu’il avait un cap, des idées à revendre, il représentait un renouveau après un système monarchie moribond et haï et quatre ans de troubles et de terreur déstabilisants. Sa jeunesse et son ambition étaient un atout, il était porteur.
Et chacun connaît la réplique du Cid « la valeur n’attend pas le nombre des années ». Et plus prosaïque et populaire : « on ne peut pas être et avoir été »…
Aujourd’hui, il faut comprendre les Français déroutés, désabusés, ils n’ont plus confiance dans tous ces vieux politiques qui les ont trahis, trompés, qui leur ont trop promis et fait tout le contraire. Des politiques qui ont abusé de leurs avantages et démontré en de multiples occasions qu’ils se reniaient pour favoriser leur réélection. C’est d’ailleurs bien ce qui porte les Marine et Marion Le Pen aux nues, elles n’ont pas encore gouverné, l’espérance en un renouveau est donc de mise dans ce cas.
Tout a changé : le monde, l’Europe, les outils de communication et les modes de vie. Nos enfants (du moins les miens) ne voient plus les choses comme nous. Mai 68 et son idéologie ne les font plus rêver. L’expérience ne les rassure plus.
En 2017, au train où vont les choses François Hollande sera sans doute réélu face à la droite la plus bête du monde. Il sera réélu alors que les Français lui sont en majorité hostiles… Sauf si une personnalité jeune et dynamique avec un programme très ambitieux de réformes de nos systèmes sociaux et de nos institutions se détache des autres. Seule une nouvelle espérance pourra redynamiser la France.
C’est juste mon avis, n’étant pas contre les personnes d’un certain âge puisque moi-même j’ai atteint la sagesse, celle de l’âge… mais je ne prétends pas occuper une fonction importante.
@ eileen | 23 décembre 2015 à 06:46
Etant donné que Trump doit multiplier par dix entre la réalité et ce qu’il annonce, et que Tapie doit avoir des centaines de millions au chaud, je ne serais pas surpris que le second soit plus riche que le premier.
Cela n’interroge pas nos grands démocrates que ceux qui tiennent des discours politiquement incorrects doivent faire dans la provocation pour passer dans les médias ?
Il y a donc deux options :
> soit tu tiens un discours politiquement correct et tu passes dans les médias.
> soit, étant de conviction politiquement incorrecte, tu provoques grossièrement, tu en fais des tonnes, et tu passes aussi dans les médias.
Mais l’option démocratique n’existe pas. Si tu es politiquement incorrect, mais posé et raisonnable, tu ne passes pas dans les médias.
On a donc le choix entre le politiquement correct et une caricature de politiquement incorrect.
A part ça, tout va bien, les médias sont neutres et nous vivons dans de grandes démocraties.
Je suis tellement écoeuré de la République que, pour trouver un dirigeant qui m’inspire de l’estime, il faut remonter à l’époque de la royauté.
@zenblabla 23/12 01:24
Je vous remercie de votre répartie. J’avoue que je me suis concentré pour bien décortiquer le sens de votre commentaire et ai eu du mal à y arriver. Je disais simplement que parmi les quatre présidents cités, il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre pour désendetter la France, pour diminuer les dépenses de l’État (rationalisation des salaires des fonctionnaires, etc.), pour simplifier le droit du travail et encourager les entreprises à embaucher, pour relancer l’activité économique et favoriser les secteurs d’excellence porteurs, pour interrompre l’augmentation sans fin des impôts sur la base de prélèvements nouveaux sans cesse inventés ou de modification des règles fiscales existantes, et surtout pour donner l’irremplaçable confiance aux Français et aux décideurs qui ne se décrète pas, mais repose sur une vision lointaine structurée et affirmée du destin du pays. Peut-être parlez-vous du contexte de mondialisation non contrôlable qui entoure la France et la plonge dans une compétition internationale sans pitié ?
Exonère-t-elle pour autant la responsabilité sur 35-40 ans desdits Présidents dans la débâcle que connaît la France actuellement ?
J’essaye de comprendre, mais n’y arrive pas.