Pour un Etat de l’urgence…

Contrairement à ce qu’on croit, François Hollande n’est pas un président du juste milieu.

Quand il découvre une réalité après l’avoir ignorée ou sous-estimée, il a le zèle des convertis. Il passe sans aucun état d’âme d’un bord à l’autre et se moque des blessures qu’il inflige à son propre camp. C’est au contraire une manière efficace de se débarrasser des grincheux dogmatiques chroniques. Il y a eu les frondeurs et il y a maintenant les chipotages face à l’état d’urgence. Il arrive que les premiers s’abandonnent aussi aux seconds.

Le président de la République, sur le plan économique et social, avec son pacte de compétitivité, devenu de responsabilité puis de solidarité, est allé en effet plus loin que la droite ne l’aurait fait, avec un revirement spectaculaire, même si les résultats se font attendre.

Quand il a découvert, avec émotion et indignation, qu’on pouvait faire mal à la France, assassiner par pure haine islamiste et qu’il avait été naïf, et son gouvernement avec lui, après les massacres du mois de janvier, qu’il a pris conscience du fait que la loi sur le renseignement, bonne dans son principe, avait été mise en oeuvre trop tardivement et que les monstruosités du 13 novembre allaient affecter durablement la tranquillité de notre pays et multiplier les menaces, il n’a pas hésité à opérer une mue complète.

Chef de guerre pour nos interventions extérieures, il s’est enfin décidé à mener une guerre contre le terrorisme à l’intérieur de nos frontières en continuant à négliger les broutilles représentées par la délinquance et la criminalité ordinaires.

L’état d’urgence, qui ne pouvait pas ne pas être adopté, devra être prolongé autant que la situation de notre pays l’exigera avec la difficulté de rendre compatible ce processus exceptionnel et dérogatoire avec « le péril imminent résultant d’atteintes graves à l’ordre public ».

Je ne crois pas que cela fera réfléchir François Hollande mais il est symptomatique que depuis le 13 novembre, surtout en région parisienne, les vols, les agressions et les cambriolages ont connu une baisse sensible (20 minutes).

Ce qui permet de penser qu’une démocratie s’en donnant véritablement les moyens, sans à l’évidence nous faire vivre sous un régime totalitaire, obtiendrait des résultats impressionnants contre tous les transgresseurs, crimes et délits confondus.

Au fil des jours, l’esprit de son remarquable discours devant le Congrès m’apparaît mieux.

Avec la révision de la Constitution, il ne s’agirait pas d’amplifier le pouvoir présidentiel mais de structurer un état d’urgence élargi et susceptible de prolongation avec des dispositions sévères soumises pour avis au Conseil d’Etat – notamment la déchéance de la nationalité étendue à tous les binationaux, nés Français ou naturalisés (Le Monde) – afin de couvrir du manteau de notre Loi fondamentale les mesures d’exception exigées par le caractère exceptionnel de certaines atteintes et agressions à l’encontre de la communauté nationale.

Ce serait en quelque sorte une opération de noble intégration comme la loi sur le renseignement a su prendre en charge l’officieux clandestin et efficace pour lui donner ainsi un statut plus respectable.

L’état d’urgence constitutionnellement à la disposition de l’Etat aurait à mon sens un double avantage.

D’abord il permettrait de remiser une fois pour toutes le débat lassant et indécent, face à l’horreur singulière ou collective perpétrée par le radicalisme islamiste, entre les libertés et la sécurité puisqu’il serait acquis que l’usage de cette disposition constitutionnelle réduirait heureusement les premières pour la sauvegarde de tous.

Surtout, comment concevoir demain et le futur encore plus éloigné si de paroxysme en paroxysme, les crimes terroristes condamnent l’Etat à une escalade répressive, ponctuelle, qui trouvera forcément un jour son aboutissement, sauf à faire revenir des pratiques abolies et récusées majoritairement ?

La Constitution, avec la refonte envisagée, pourvue d’un état d’urgence avec une armature rigoureuse, complète et valable à tout coup à l’encontre des actes terroristes, pour leur poursuite comme pour leur répression quelle que soit leur gravité évolutive, constituerait un socle de fermeté stable et définitif pour notre démocratie. L’Opposition pourrait approuver cette révision qui faciliterait la mission de protection de tous les présidents à venir. Nicolas Sarkozy n’a pas exclu l’adhésion de ses troupes si l’enjeu était clairement défini.

Avec une Constitution ainsi enrichie, la France, par exemple, n’aurait pas perdu tant de temps entre le mois de janvier et le mois de novembre en ayant oublié l’urgence.

Puisqu’elle aurait eu, pour la défendre, un Etat de l’urgence.

Article précédent

Il y a encore des juges antiterroristes à Paris !

Article suivant

Démocratie du mépris, mépris de la démocratie...

Voir les Commentaires (96)
  1. « Avec une Constitution ainsi enrichie, la France, par exemple, n’aurait pas été contrainte de perdre tant de temps entre le mois de janvier et le mois de novembre en ayant oublié l’urgence. »
    Avec la Constitution telle qu’elle est, ce gouvernement, averti à de multiples reprises par l’opposition dans son ensemble, n’aurait pas perdu dix mois comme il l’a fait. C’est son aveuglement qui est en cause et nullement nos institutions.
    A vous lire il eût suffi que la Constitution eût été révisée dans le sens – sans doute souhaitable – qu’on semble à présent vouloir adopter, pour que l’Etat eût été à même de prévenir les horreurs que nous venons de vivre.
    Vous allez même jusqu’à affirmer que la France a été « contrainte de perdre tant de temps ». De quelle contrainte parlez-vous ? Emanant de qui, s’il vous plaît ?

  2. Comme vous l’écrivez, fi des grincheux et des pisse-froid : cet état d’urgence est le seul rempart – quoique perfectible – aux ennemis de l’intérieur et de l’extérieur. Hollande, que tout le monde a traité de mou congénital, se montre en vrai chef d’Etat, en vrai chef de guerre. J’avais voté à reculons pour lui mais au bout du compte je me réjouis (tristement) que ce soit lui qui ait eu à traiter la situation. Plutôt que l’agité du règne précédent.
    Merci encore une fois pour ce billet de qualité !

  3. Those who would give up Essential Liberty to purchase a little Temporary Safety, deserve neither Liberty nor Safety.
    Benjamin Franklin
    Ceux qui sont prêts à abandonner une liberté fondamentale pour obtenir temporairement un peu de sécurité, ne méritent ni la liberté ni la sécurité.
    Benjamin Franklin

  4. Laurent Dingli

    Vous abordez une question de premier ordre et le faites de manière argumentée. Cependant je ne partage pas votre analyse et, par conséquent, la solution que vous préconisez. Ce n’est nullement par pure « naïveté », comme vous dites, que François Hollande et son gouvernement ont ignoré la menace mais par incompétence et dogmatisme. De ce fait, le revirement que vous jugez spectaculaire relève essentiellement de la communication. Surtout, dès qu’il a été question d’état d’urgence nous avons vu à quels débordements et mépris des libertés individuelles le gouvernement s’est livré. Dans ces conditions il serait non seulement hasardeux mais même dangereux d’adosser l’état d’urgence à la constitution comme vous le souhaitez.

  5. Marc Ghinsberg

    Cher Philippe,
    Je me réjouis de voir que vous portez un jugement plus positif sur François Hollande que vous avez, comme beaucoup d’autres, longtemps sous-estimé.
    Concernant l’état d’urgence vous avez raison (je veux dire par là que je pense comme vous) son application ne nous fait pas pour autant tomber dans le totalitarisme et je suis comme vous favorable à une révision de la constitution pour l’adapter au temps présent.
    Toutefois je pense qu’il convient d’examiner les pouvoirs qui pourraient être dévolus à l’exécutif en cas d’urgence en ayant à l’esprit qu’ils puissent un jour être exercés par des dirigeants moins soucieux des libertés individuelles que ne peuvent l’être François Hollande, Manuel Valls, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé ou François Fillon auxquels je fais confiance en ce domaine. Je pense que plus que jamais il conviendra d’être attentif au rôle du parlement dans le contrôle de sa mise en oeuvre pour que l’Etat de l’urgence demeure un Etat de droit.

  6. La grosse commission… arbitrale, cela ne sent pas bon.
    Tapie : du talent, un enrichissement étonnant mais non frauduleux a priori
    Un copinage sulfureux avec Mitterrand
    Tapie ministre
    Tapie en prison pour corruption
    Tapie « redresse » Adidas, licenciements sanglants
    Tapie vend Adidas
    Plus fort que Jésus avec la multiplication des pains, LCL multiplie la valeur de l’entreprise de 2.5 fois en quelques jours
    Tapie : un copinage sulfureux avec Sarkozy
    Tapie porte plainte contre LCL
    Madame Lagarde impose un arbitrage curieux mais pas illégal ni exceptionnel
    Tapie récupère 500 millions d’€
    Les socialistes arrivent
    L’arbitrage est cassé, légalement à savoir ?, sous soupçon d’arbitre corrompu
    Tapie perd son procès
    Tapie perd en appel devant la même cour d’appel ce qui peut sembler curieux
    Parions que passé le jugement de la Cour de cassation, la Cour européenne aura à juger l’affaire dans 5 ans, 10 ans, 20 ans, des protagonistes de l’affaire seront morts et nul doute que cette cour se fera un plaisir de mettre à jour toutes les irrégularités commises.
    En attendant, un journaliste polémiste serait le bienvenu pour dans un livre nous expliquer sur cas les méandres de l’arbitrage, j’ai eu à en connaître deux, l’un national l’autre international, ce ne fut pas triste.

  7. « Car enfin au combat qui pour toi se prépare
    C’est peu d’être constant, il faut être barbare. »
    Bérénice, Jean Racine.
    Si le fronton qui porte notre devise s’écroule, comment pourrait-elle affirmer sa souveraineté ?
    Depuis combien de temps assistons-nous à la décapilotade de l’État ? A force de le démanteler, c’est après le désastre qu’on se dit qu’il serait bon de le garantir.
    Peut-être certains ont-ils pu espérer que la liberté, dans sa déclinaison d’économie de marché, serait encadrée par la protection sociale, les droits de l’homme et la démocratie, que ces quatre piliers de l’Union européenne méritaient mieux qu’un mensonge, mieux qu’un ministre du Budget fraudeur, méritaient mieux que le démembrement du service public, méritaient l’expression d’une véritable pédagogie par l’exemple et la juste application des lois.
    Ils ont pu espérer, ceux-là, que la finance encadrée par la loi est un outil efficace du Droit, que les profits justement imposés garantissent la paix civile et le bien commun, que la récompense n’irait pas toujours à la fraude, servie par la vénalité des esprits les plus brillants s’acharnant à le contourner.
    Hélas !
    Mon ennemi, c’est la finance, dit le candidat, désignant son adversaire à la vindicte qui l’aura fait élire, fondant son échec futur, rappelant la maxime obscène de ce baron de la mitterrandie qu’est B.Tapie :
    « L’interdit n’est pas de tricher mais de se faire prendre ».
    Par son mensonge électoral, notre président s’est associé à la perversion pédagogique qui, par souci de revanche sociale, promeut le cancre et la transgression.
    Aussi, l’urgence est de rétablir l’État dans ses droits, où la Liberté encadrée par l’Égalité est le seul gage de Fraternité, que l’empire de la paix n’est pas la paix de l’empire, que la puissance de l’amour n’est pas l’amour de la puissance, qu’après l’accumulation des désastres, il est temps d’enfin croire en nos valeurs qui sont clairement définies dans nos textes de loi, et que ce que les transgresseurs trouveront toujours pour justifier l’injustifiable, c’est notre incapacité à être à la hauteur de ces textes et de leur fondement :
    Préambule
    « Au nom de Dieu Tout-Puissant !
    Le peuple et les cantons suisses,
    conscients de leur responsabilité envers la Création,
    résolus à renouveler leur alliance pour renforcer la liberté, la démocratie, l’indépendance et la paix dans un esprit de solidarité et d’ouverture au monde, déterminés à vivre ensemble leurs diversités dans le respect de l’autre et l’équité, conscients des acquis communs et de leur devoir d’assumer leurs responsabilités envers les générations futures, sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres, arrêtent la Constitution que voici : … »

  8. Surtout, comment concevoir demain et le futur encore plus éloigné si de paroxysme en paroxysme, les crimes terroristes condamnent l’État à une escalade répressive, ponctuelle, qui trouvera forcément un jour son aboutissement, sauf à faire revenir des pratiques abolies et récusées majoritairement ?
    Mais cet état d’urgence, qui peut se justifier à condition de rester ciblé et de ne pas être invoqué à propos de tout et de n’importe quoi par commodité, ne risque-t-il pas de trouver ses limites si les responsables (?) se contentent de prétendre combattre un terrorisme abstrait sans chercher à remonter à ses causes historiques et surtout se refusent de nommer clairement l’origine du mal, ce qui est le b-a ba de toute guerre ?
    Et puis, que se passera-t-il le jour où des déséquilibrés ou des groupes de tueurs comme ceux ayant perpétré leurs forfaits le 13 novembre se mettront à agir de concert partout en France, y compris dans des endroits paisibles et reculés, les forces de l’ordre alors débordées étant obligées de laisser les Français livrés à eux-mêmes faces aux barbares ?
    Notre pays a connu une situation similaire lors des événements d’Algérie, dans un territoire qui était alors considéré comme français, les premiers meurtres commis par le FLN étaient traités selon les mêmes procédures judiciaires qu’en Métropole, avec toute la lourdeur et la lenteur que cela pouvait entraîner.
    Il a bien fallu un jour se rendre à l’évidence : l’État de Droit ne pouvait plus suivre et saturait, il a fallu faire appel à l’Armée, qui obtenu les résultats que l’on attendait d’elle.
    Le fait que le pouvoir politique de l’époque ait trahi ses propres serviteurs est une autre histoire, mais espérons que nous n’aurons pas à revivre une telle aberration.

  9. Nam tantos, rogo, quis ferat labores ? Et stanti legis et legis sedenti,
    currenti legis et legis cacanti.
    In thermas fugio : sonas ad aurem.
    Piscinam peto : non licet natare.
    Ad cenam propero : tenes euntem.
    Ad cenam venio : fugas edentem.
    Lassus dormio : suscitas jacentem.
    Vis quantum facias mali videre ?
    Vir justus, probus, innocens timeris.
    Et c’est bien parti pour durer et durer encore, cette diarrhée législative qui dispense d’analyser autrement que par électoralisme ou parti pris et de respecter les hommes de bonne volonté.
    Comment, dès lors, critiquer ceux qui rêvent de destruction quand la construction prend l’eau de toutes parts ? De domination quand la liberté n’est plus qu’une licence et la contradiction une offense ? De glaive divin quand la loi devient prétexte et les juges déditices ?
    De la négation de l’évidence et des mensonges établis en loi de gouvernement, pour se défaire, il reste le désert, en tous temps refuge d’asile et mûrissement de la violence qu’exige la vérité.

  10. …les monstruosités du 13 novembre allaient affecter durablement la tranquillité de notre pays et multiplier les menaces…
    Il convient de relativiser les choses. Le risque d’être massacré en France dans une tuerie de masse est, depuis le 13 novembre, considérablement moins élevé que sur le sol américain. Aux USA, il y a eu à ce jour, depuis le 1er janvier 2015, 355 drames de tueries de masse, soit en moyenne plus d’un par jour. Allan Pally estime ce risque sur le sol U.S. à 1/25.000 -> http://m.huffpost.com/us/entry/5660c642e4b079b2818dfd6d?ncid=tweetlnkushpmg00000067.
    Le deuxième amendement américain et le lobbying de la NRA (National Rifle Association) ont influencé le nombre considérable d’armes en circulation aux USA qui équivaut presque au nombre de citoyens américains (!). Le massacre de San Bernardino a incriminé Daech, ainsi que vient de le confirmer le FBI (allégeance à l’E.I. d’un des terroristes sur Facebook). Cela aura peut-être des conséquences sur les modalités réglementaires pour se procurer aux États-Unis des armes de guerre. Mais le Congrès américain, aux mains des Républicains largement acquis aux vues de la NRA, freinera de toutes façons des quatre fers.
    Pour ce qui est de l’éventuelle intervention terrestre des américains sur sol syrien, il ne faut pas rêver. Terrorisme domestique ou pas (c’est ainsi qu’on peut qualifier, en l’état présent, l’attentat de San Bernardino), tant qu’Obama sera président, les troupes U.S. n’iront pas. Pas plus que la France d’ailleurs, hors frappes aériennes. Tomber partiellement dans le piège tendu par Daech, passe encore, mais pas question tout de même d’aller trop loin dans l’erreur.

  11. Puisqu’elle [La France] aurait eu, pour la défendre, un Etat de l’urgence…
    La naïveté globale des propos du billet m’afflige. Le changement anticipé de la constitution n’aurait pas empêché les attentats du 13 novembre. La cible affichée des terroristes a changé en l’espace de dix mois : de catégorielle, elle est passée à globale (comprendre : le peuple français pris dans son ensemble, qui – selon l’E.I. – doit payer pour la croisade militaire coupable de ses dirigeants mécréants : Onfray, Alain de Benoist…).
    Encenser Hollande maintenant alors que vous l’avez tant dénigré par le passé, c’est assez fort du café et ne lasse pas de surprendre. On ne lui demande pas d’être un bon chef de guerre sur des théâtres extérieurs, mais de mener une bonne gestion de père de famille des finances et de l’économie du pays. Sur ce deuxième plan, le fiasco est complet, et la guerre qui nous a été déclarée augmente considérablement nos dépenses non budgétisées et notre ruine future. Comme si on avait les moyens ! Mais, maintenant, acculés au mur, on n’a plus le choix.
    Certes la réaction de Hollande a été adaptée face à l’horreur. Mais il n’y avait pas d’autre attitude possible. Tout autre chef d’État, à sa place, aurait agi à l’identique. Bien obligé.
    Donc la France, pour être défendue, n’a pas besoin d’un « État de l’urgence » (formule glauque s’il en est…), mais d’une « urgence de l’État ». Depuis trois ans et demi, dans ce dernier domaine, nous n’avons pas pu observer l’once d’un commencement.
    Le stage est fini, François Hollande (thème du livre : ISBN 9782226318985) !

  12. hameau dans les nuages

    Le 14 avril à 9 heures le Caronia signale des glaces dérivantes.
    14 avril pm le Baltic puis l’America, puis le Noordam signale ces mêmes glaces.
    Vers 17 heures le Californian envoie à son tour un message.
    Mais le commandant n’en tient pas compte et le paquebot est poussé à sa vitesse maximum, probablement dans l’objectif de battre un record ou tout simplement pour impressionner la presse.
    A 19h30, trois nouveaux messages du Californian signalant de grands icebergs.
    A 21h40 le Mesaba fait le même signalement qui n’arrive pas au bureau du capitaine.
    A 22h50 le Californian pris dans les glaces à seulement 20 miles du Titanic signale le danger à tous les navires dans la zone… On lui impose silence. L’opérateur radio du Californian débranche sa radio.
    Trop tard. Ne m’appelez plus jamais « France », la France elle m’a laissé tomber.
    Un corps mort pour les cormorans.

  13. Trois longues années pour en arriver là… De fait ce n’est pas l’homme FH qui est en cause mais la façon hémiplégique de gérer notre pays depuis Mongénéral.
    « Chef ! Un peu de Poutine pour y voir plus clair, et terminer le repas ! »
    Chef de guerre FH certainement pas, ce n’est que de la com, le mot est inapproprié, galvaudé, répété à l’envi, W. Churchill était un chef de guerre les autres ne sont que des suceurs de roues.

  14. Le durcissement de la loi, et donc l’institution possible d’une dictature doit être accompagné de sanctions lourdes automatiques de pertes de droits (retraite et fonction) contre les fonctionnaires (justice, politiques et police) ayant utilisé ces nouveaux droits de manière infondée.

  15. Je pensais pour ma part que l’article 16 de la Constitution dont la durée d’application est encadrée depuis juillet 2008 par la loi constitutionnelle était une arme plutôt efficace ?
    Je crains de la part de FH une opération de politicaillerie, domaine dans lequel, à défaut des autres, il excelle !

  16. Mary Preud'homme (Normal est arrivé, éé, avec son scoot et son pédalo !)

    Affolé par les échecs cuisants de sa gouvernance, il a récupéré et mis en application les meilleures idées de la droite républicaine en matière de sécurité, que le parti auquel il appartient avait toujours farouchement combattues. Pour « corser » la chose, il en aussi emprunté quelques-unes au FN ce qui est un comble…
    Au fait comment s’appelle le drôle d’oiseau qui va sournoisement s’installer dans le nid des autres ?
    Et que va-t-il bien pouvoir nous pondre après les régionales ce brillant chef de guerre que le monde nous envie ?

  17. Alex paulista

    Votre tropisme de droite aime quand les talons claquent.
    Même si ça ne sert qu’à épouvanter les trentenaires écologistes venus s’encanailler à manifester malgré l’interdiction, en souvenir de leurs années lycée.

  18. S’il n’est pas du juste milieu, il oscille sur les vagues d’un océan déchaîné sans cap et sans boussole mais communique et gesticule beaucoup surtout à la veille d’un scrutin test dont la plupart des observateurs pronostiquent un mauvais score pour sa chapelle. Comme chef de guerre on le voit s’agiter sachant que Barack et Vladimir ne le laisseront pas jouer dans la cour des grands. Quant à l’arrivée timide de l’Allemagne et de l’Angleterre sur le théâtre d’opérations, ce qu’il peut savourer comme un bol d’air, les meilleurs spécialistes jugent que leur utilité est proche de zéro. Et c’est la raison pour laquelle il y a lieu de beaucoup relativiser sur les résultats à venir de sa lutte personnelle contre Daech qui s’apprête, tel un boa, à absorber la Libye pour assouvir sa soif de puissance en visant l’Occident mécréant.
    C’est sur notre sol national qu’il faut concentrer tous nos efforts pour éviter de tristes déconvenues en provenance de certaines de nos banlieues véritables réservoirs de potentiel terroriste.

  19. Bonjour,
    « Chef de guerre pour nos interventions extérieures, il s’est enfin décidé à mener une guerre contre le terrorisme à l’intérieur de nos frontières en continuant à négliger les broutilles représentées par la délinquance et la criminalité ordinaires. »
    J’ai lu dans la presse que dans sa lutte contre Daech, l’armée française pourrait manquer de munitions. On aurait tendance à en rire si ce n’était pas dramatique.
    Ce n’est pas la peine d’avoir un « chef de guerre » à la tête de notre pays si nos moyens ne nous permettent pas de mener à bien les expéditions punitives contre un ennemi qui lui, manifestement dispose de tout l’arsenal nécessaire.
    La France n’a pas les moyens de ses ambitions qui même si elles sont louables nécessitent un minimum de préparation et d’organisation ; qu’elle arrête de vouloir jouer le bon samaritain.
    Il est temps que tous les pays de l’U.E ainsi que les autres grandes puissances, USA, Russie, Chine, Canada, s’unissent pour mener cette lutte contre un fléau qui les concerne tous.

  20. @genau 11 h 28
    Merci de rappeler cette épigramme « Contre Ligurinus »
    Mais je préfère celle « Contre Névolus » :
    « Mentula cum doleat puero, tibi, Nevolus, culus,
    non sum divinus, sed scio quid facias. »
    Pour la traduction, demander à la ministre de la Culture.

  21. Là, enfin des mots pour commencer à dire…
    Tout à fait d’accord avec la reconnaissance auprès FH, en reconnaissance de nos institutions comme elles se démènent avec lui, concernant l’état d’urgence.
    Même si toutes les lois étaient en place et que manquaient les volontés, l’exception peut faire autant imposition que mobilisation des consciences.
    …toutefois, la déclaration de guerre !
    Et comment cette déclaration veut-elle dire, c’est bien au-delà des possibilités ouvertes, fautes d’alliés, pour une guerre qui sera menée à l’extérieur, c’est comme une déclaration de guerre qu’il faudra mener à l’intérieur.
    Si nous avons besoin d’une chose, c’est bien de pacifier, en nettoyant autant que nécessaire, depuis les multiples tentations d’oppositions des cultes, alors renforcer notre cohésion par l’État, le sentiment national si c’est par les attachements… sûrement pas avec une forme de guerre qui risque de se voir sans être jamais conçue étant civile.
    Je répète que la laïcité s’est tellement affaiblie qu’elle remise en « guerre » incertaine comme en parle mal notre Président, et que c’est une erreur grave.
    Heureusement, il y a des inflexions, et pour une fois les media interrogent les musulmans de France, ceux qui ont perdu leurs proches non pas en 39-45 mais au Bataclan (BFMTV).
    Mes filles exilées de France pour cause d’amour comme d’ambiance me visitent ce week-end.
    Leurs amis parisiens qui s’étaient proposés de venir à Strasbourg pour l’occasion se sont décommandés.
    Ils craignent emprunter les transports en commun…
    Pour ce qui est que de savoir si FH réussira à entraîner entre ses pairs la marche du monde contre Daech, cela semble déjà victorieux.
    Mais pour qu’il fasse avec ce qui surviendra ensuite… on ne sait pas, il faut lui laisser la main.
    Avait-il besoin de déclarer la guerre ?
    Il reste à espérer en lui… quelles sont mes armes ?

  22. @Jean-Marc | 05 décembre 2015 à 12:30
    En effet. Je ne comprends pas que l’instauration légale de mesures arbitraires au profit de l’exécutif (éventuellement nécessaires) ne s’accompagne pas automatiquement de mesures de contrôle par une autorité indépendante ayant pouvoir immédiat de réparation et de sanction.
    Ne serait-ce que pour cadrer la tentation vicieuse d’un élargissement de l’objet et de la durée de ces mesures, ainsi que vérifier la pertinence de l’application concrète de celles-ci.
    Sinon les cow-boys vont se lâcher, ne serait-ce que pour « compenser » leur impéritie constatée (bien que celle-ci soit, au moins partiellement, due à l’attrition passée de leurs moyens).
    https://wiki.laquadrature.net/index.php/%c3%89tat_urgence/Recensement

  23. Alex paulista

    @Claggart | 05 décembre 2015 à 14:40
    « Pour la traduction, demander à la ministre de la Culture ».
    Pitié, arrêtez de considérer que le latin serait l’alpha et l’omega de toute culture. On a eu Darcos à l’éducation, qui ne savait pas faire une règle de trois.
    Oubliez un peu le latin et ouvrez les yeux : nos ministres ne savent pas calculer, ni parler anglais, ni le prix des denrées et services basiques, ni ce qu’est un sous-marin nucléaire, ni le nombre de fois qu’on peut renouveler un CDD.
    Ce qui manque à nos ministres de la Culture, ce n’est pas le latin mais du caractère pour remettre en question ce milieu élitiste à la manque.
    Dernièrement j’ai revu Le Goût des autres des Jabac. C’est ce goût pour les autres qui manque à nos ministres.

  24. « …le péril imminent résultant d’atteintes graves à l’ordre public ».
    La vie est trop sérieuse pour qu’on la confie à des fanatiques radicaux.

  25. @Claggart
    «  »Mentula cum doleat puero, tibi, Nevolus, culus,
    non sum divinus, sed scio quid facias. »
    Pour la traduction, demander à la ministre de la Culture. »
    Plutôt à Frédéric Mitterrand !!

  26. Qu’il faille une période d’état d’urgence pour faire baisser la délinquance est déjà en soi un problème ! et c’est pourtant ce qui arrive, alors les victimes ne vont que s’en féliciter. Mais attention l’état d’urgence a pour vocation d’être temporaire, il faut donc que, si quelque chose s’inscrit dans la Constitution s’y rapportant, ce principe de non permanence soit bien décrit et encadré.
    Mais la crainte de voir un jour un président de la République autoritaire considérer qu’il ne parvient plus à gouverner sans l’état d’urgence n’est pas insensée, c’est pourquoi d’infinies précautions doivent être prises à cet égard.
    Chef de guerre, quel drôle de nom ! Mais il ne fait que son travail de Président, c’est pour cela qu’il est payé !
    Mais n’est-ce pas plutôt éviter une guerre supplémentaire qui aurait fait de lui authentique chef de guerre ?

  27. @zenblabla | 05 décembre 2015 à 15:34
    Là, enfin des mots pour commencer à dire…

    Il reste à espérer en lui… quelles sont mes armes ?

    Votre commentaire a d’abord été écrit en anglais, je suppose ?
    Vous avez ensuite demandé sur Google une traduction automatique en français, c’est bien ça ?
    La machine n’est pas encore au point…

  28. @lefort 05/12/15 10:35
    Et pendant ce temps, le sieur Plenel vient d’avoir une remise gracieuse sur la TVA non payée de 2008 à 2013 ; merci qui ? Merci Jean-Marc (Ayrault) et Aurélie (Filippetti), auteurs de l’amendement voté à l’Assemblée nationale. République exemplaire disait le futur président.

  29. Marc Ghinsberg

    Une information troublante : d’après le Canard enchaîné, le parquet antiterroriste n’a ouvert aucune nouvelle procédure suite aux 2000 perquisitions administratives. Tout ça pour rien ?

  30. Jean-Paul Ledun

    L’attitude impeccable de FH après le massacre de cette fin d’année, excusez-moi Philippe mais c’est le minimum que l’on attende d’un président de la République, quel qu’il soit !
    Oui, il a bien réagi, oui, il a bien parlé, oui, il a été émouvant, oui, il a tenu son rang…
    Mais aussi,
    Oui, il n’a pas été à la hauteur de la menace. Oui, il nous a fait perdre du temps en refusant les mesures sur la sécurité intérieure venant de la soi-disant « droite dure ».
    Oui, il est opportuniste. Oui, il va se prendre un râteau au régionales (et pas seulement lui),
    Oui, il restera le président idéal d’après catastrophe.
    Ach, cette dignité !
    Ach, toutes ces (ses) victimes !
    Je retourne me cacher…

  31. @Jean-Marc
    Le durcissement de la loi, et donc l’institution possible d’une dictature doit être accompagné de sanctions lourdes automatiques de pertes de droits (retraite et fonction) contre les fonctionnaires (justice, politiques et police) ayant utilisé ces nouveaux droits de manière infondée.
    Nous pourrions commencer par appliquer ces sanctions à l’encontre de tous ceux – politiques, fonctionnaires et leurs satellites – qui nous ont menés soit par idéologie, soit par perversité soit par bêtise à la situation actuelle, après qu’ils ont importé chez nous, ou protégé, ou entretenu, ou laissé faire des gens qui étaient pourtant bien connus pour ne pas porter la France, sa civilisation et ses habitants dans leur cœur, avec les résultats que nous savons dans les domaines du grand et du petit terrorisme (celui de la criminalité ordinaire liée au racisme anti-français, antichambre du terrorisme de masse).
    Au passage, il est scandaleux de voir les mêmes jouer aux sauveurs de la Patrie, en se livrant à une débauche de discours indécents dans leur bouche quand nous nous souvenons de leurs antécédents…
    Enfin, sans nous livrer à une apologie de la dictature, rappelons tout de même que dans la Rome Antique la dictature (d’une durée de six mois) relevait d’une procédure parfaitement démocratique en cas de danger menaçant la Cité.

  32. Michelle D-LEROY

    Nos autorités et François Hollande en particulier n’ont pas été suffisamment clairvoyants. Il n’y a qu’à réécouter l’interview (sur la 2) le matin du 11 Novembre du Ministre Cazeneuve, satisfait de lui-même.
    Voilà au moins trois décennies que nous laissons tout passer et maintenant nous sommes complètement dépassés. Les chiffres montrent que le seul fait d’avoir institué l’état d’urgence a fait immédiatement baisser les faits de petite délinquance.
    C’est donc bien que la fermeté fonctionne, c’était pourtant interdit de le dire avant le 13 novembre.
    Après de nombreux faits divers perpétrés par des islamistes, on nous a dit que c’était des faits isolés ou que les délinquants étaient déséquilibrés. Les imams qui prêchaient la haine ? c’était le fait d’élucubrations d’islamophobes.
    La multiplication du voile dans les rues, les lieux publics, les universités…bof, nos mères aussi portaient des foulards autrefois et puis le monde multiculturel, un enrichissement. L’antisémitisme des banlieues ? pas pire que celui des fachos réels mais surtout supposés dans la ligne de mire de nos gouvernants (et bien commodes pour excuser les autres). Les drapeaux étrangers sur les stades ? et alors, nous vivons dans une société multiculturelle, pas pire que les drapeaux français symbole du nationalisme et d’un patriotisme d’un autre âge. Enfin, en janvier la France a été touchée au coeur de sa liberté d’expression, par des islamistes qu’on aurait pu croire encore isolés et à qui on a pu trouver encore des excuses : enfance pauvre, rejet des Français, caricatures blasphématoires envers l’Islam…
    «  Les bien-pensants ont l’art d’occulter les réalités déplaisantes…ils ne s’y résoudront jamais car nous sommes confrontés ici à un dogme qui obéit à l’axiome intangible selon lequel le Mal ne peut en aucun cas surgir du camp du Bien… » (Alexandra Laignel-Lavastine, philosophe)
    Par ailleurs, avec les multiples et coûteux plans banlieues mis en place, la construction régulière de mosquées, les déplacements du Président au côté d’humoristes issus de la diversité, du Premier ministre pratiquant la câlinothérapie, les programmes scolaires adaptés aux élèves, et les nombreuses ouvertures faites aux jeunes de quartiers, répétant le récurrent « padamalgame » et fustigeant les islamophobes, le Président et sa clique n’ont pas imaginé l’ampleur du désastre à venir, puisqu’ils leur ouvraient les bras tout grands. De vrais naïfs.
    Alors, non, ce n’est pas parce que la Constitution sera enrichie et adaptée rapidement que tout sera réglé. Le mal est profond et il a fallu à M. Hollande trop de temps pour le comprendre, il est responsable de ne pas avoir agi aussi promptement après les attentats de Janvier. C’est un manque d’appréciation par confort. Il a beau jeu maintenant de se déclarer ferme, et, même si vaut mieux tard que jamais, je pense avant tout que la constitution ne peut pas tout.
    Un exemple, la loi sur la burqa ou le voile existe, elle n’était pas appliquée pour ne pas faire de vagues. On s’étonne de voir le Premier ministre parler avec un langage de fermeté hier pour l’application de cette loi. A-t-il fallu 130 morts ?
    La vérité, en voyant le Président utiliser le mot terroriste au lieu d’islamiste et autre principe de langage, c’est que dès que les choses seront apaisées, dans quelque mois, l’optimisme et le laxisme seront à nouveau de mise. C’est la nature de tout bon socialiste.
    L’état d’urgence a été une bonne décision mais cela ne pourra durer, mis en place pour un fait précis, celui de pourchasser les islamistes, il ne pourra perdurer constitution modifiée ou non ou, pour servir à de simples motifs politiques. Disons que François Hollande a profité de ce drame pour nous montrer qu’il avait du caractère et laisser son empreinte en faisant modifier la constitution. Double avantage pour son orgueil.
    Mais nous connaissons sa vraie nature, qui préfère les blagounettes à la fermeté. On ne peut pas faire d’une mule un cheval de course.

  33. @Alex paulista
    Mais je ne vous oblige pas à lire et ne fais pas du latin une somme, seulement une addition.
    Comme on me l’a enjoint ici, mais en privé, je ne commente que mes propres pensées.
    @ Claggart
    Excellente, je ne l’avais plus du tout en mémoire.

  34. Michel Deluré

    N’a-t-on pas souvent reproché à l’exécutif précédent de contribuer à l’inflation législative pour régler nombre de problèmes qui, pour certains, auraient pu trouver une solution tout simplement par l’application des lois existantes ?
    Alors, il est certes possible a posteriori de s’interroger sur la nécessité de modifier ou non notre constitution pour l’adapter à un environnement nouveau.
    Mais, à supposer que cette modification de notre constitution ait été effective avant les tragiques événements de novembre, la question qui se pose alors est de savoir si celle-ci aurait permis d’éviter ce carnage.
    La France avait déjà été la cible il y seulement quelques mois d’autres actions aussi barbares et aussi tragiques de la part des terroristes. Quels enseignements notre exécutif en a-t-il alors tirés ? Quelles mesures ont alors été prises ?
    Certains louent aujourd’hui l’attitude de notre Président, mais il agit dans la réaction alors que nous attendions de lui, car c’est sa mission, qu’il agisse dans la prévention. Que ceux qui saluent maintenant son action n’oublient pas qu’il a fallu la bagatelle de 130 victimes pour qu’il prenne la mesure du danger qui menaçait et menace toujours notre pays et qu’il s’érige enfin en homme d’Etat.
    Alors certes, saluons comme il se doit cette prise de conscience tardive et l’action qui en résulte, mais de grâce, n’élevons pas déjà à notre Président une statue que les résultats de sa politique dans nombre d’autres domaines ne justifient pas.

  35. @caroff | 05 décembre 2015 à 12:47
    Conditions d’application de l’art. 16 de la Constitution :
    « Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacés d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des Présidents des Assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel… »
    A l’évidence, elles ne sont pas remplies.

  36. Cher Philippe,
    Nous aussi nous aimons les montagnes russes.
    Mais de toute cette bataille entre deux lessives Omo et Dash, nous ne sommes pas certaines que le changement constitutionnel apporte une amélioration.
    Pourquoi ?
    Parce que la diplomatie française s’est plantée.
    Primo : nous ne devions pas sortir d’Afghanistan, ce qui a été vécu comme une victoire pour les terroristes.
    Secundo : nous devions continuer notre intervention en Libye.
    Le chef des Maurabitounes est en fuite depuis 2012 alors qu’il a été condamné par la justice. Et Hollande a laissé ce terroriste ennemi numéro un de la France se rallier avec les terroristes du Mali. Il serait sur Idée Lib actuellement et vient de renouveler ses menaces considérant que sa victoire contre les intérêts français n’était pas loin géographiquement.
    Demandons à Hollande l’intérêt d’ignorer Hannibal, Abou al-Annabi ?
    Tertio : nous aurions pu aider le Canada qui s’était proposé à agir pour défendre ses exploitations au Mali, mais nous ne pouvions pas ne pas anticiper que l’intervention isolée française dans une ancienne colonie ne serait pas vécue comme une force d’occupation au bout de quelques mois par les Maliens.
    L’affaiblissement économique du Nord-Mali a décuplé le terrorisme et l’a élargi dans toute la région parce que c’était la seule survie possible pour de nombreux enfants qui sont devenus enfants soldats.
    Beaucoup d’ingérences pour un résultat catastrophique et une montée de la haine envers l’Occident et plus précisément la France.
    Les changements de diplomatie par rapport à l’Algérie et au Maroc sont plus que douteux.
    La mise en marge de nos relations avec la Russie était suicidaire et touche au ridicule à ce jour.
    Le soutien aux nazis ukrainiens restera un scandale.
    Les mamours hollandais au parti du Hezbollah, un parti terroriste, est à vomir.
    L’ambassadeur de France aux Etats-Unis nommé par Hollande prône une politique anti-Israël et l’ambassadeur de France en Israël nommé par Hollande est anti-Israël.
    Il est facile de mettre de l’huile sur le feu, et de dire : « Mais qu’est-ce qui se passe ? »
    L’armée française en majorité ne l’apprécie absolument pas. La police française est fatiguée de la fantaisie de Taubira.
    Autre point : la fermeture symbolique des mosquées est une aberration.
    Qu’il faille demander des explications à certains prédicateurs, soit, les sanctionner s’il le faut, soit, mais lancer les prières dans la nature, c’est dément. Rappelons tout de même que 45 mosquées nouvelles salafistes ont été inaugurées depuis 2012.
    Les musulmans en France se sentent trahis après avoir apporté 90% de leurs voix aux socialistes et il ne leur reste que le dégoût.
    Le débat sur l’identité refusé par les socialistes a lieu à chaud pendant la crise, mais il aurait été plus pertinent de le mettre en place dès les premiers signes.
    Environ deux cent mille personnes en France soutiennent et ont pour héros des terroristes.
    Il faut être de bonne constitution pour accepter ce constat et peut-être que les priorités socialistes étaient ailleurs.
    françoise et karell Semtob

  37. @Marc Ghinsberg | 05 décembre 2015 à 17:07
    « Une information troublante : d’après le Canard enchaîné, le parquet antiterroriste n’a ouvert aucune nouvelle procédure suite aux 2000 perquisitions administratives. Tout ça pour rien ? »

    C’est ce qu’a expliqué il y a déjà quelques années le juge Trévidic. Le parquet antiterroriste n’a pas de moyens suffisants pour suivre la monté inédite de l’islamisme radical et ne peut donc suivre la cadence imposée par le renseignement du réel. Ce n’est donc pas au renseignement qu’il fallait allouer plus de moyens, certes nécessaires, mais à la justice, faute de quoi le renseignement ne sert à rien pour prévenir les attentats.
    Bref, la gestion des ressources humaines et financières par nos politiques est à (très) courte vue.
    Désespérant.

  38. Cactus triste, malade et Cauet téra

    État d’urgence pour mon club de chœurs, 13 barres déjà, la crise, né la même année que moi ! Priez pour nous 0/1 là contre Angers… Si défaite Hubert saute, comme Uber… Tristeza

  39. @ Exilé
    « Enfin, sans nous livrer à une apologie de la dictature, rappelons tout de même que dans la Rome Antique la dictature (d’une durée de six mois) relevait d’une procédure parfaitement démocratique en cas de danger menaçant la Cité. »
    S’il y a encore quelque chose de romain après la chute de Rome, je crois que c’est dans le monde anglo-saxon qu’on peut le trouver. Ici, la division entre droite et gauche aux allures de guerre civile, le mépris de la règle, les changements incessants de régime sous couleur d’ordre quand on ne respecte pas la règle, ou de liberté, quand on pense plutôt égalité, c’est-à-dire, le plus souvent, à empêcher les autres d’avoir plus en rêvant d’être privilégié.
    Pour nous, les états d’exceptions sont donc plus dangereux que pour d’autres.
    D’un autre côté, je n’ose trop rien dire. Eh oui ! Après tout, c’est, au moins, une réaction, pas une fuite, pas une soumission comme pendant la Seconde Guerre mondiale.
    Donc, tout m’inquiète et j’attends.
    Attendre et voir.

  40. Denis Monod-Broca

    Oui, c’est vrai, François Hollande est capable de changer d’avis.
    C’est le seul point sur lequel je suis d’accord avec vous, Monsieur Bilger.
    Pour tout le reste, non.
    Changer la Constitution pour être plus en securité ?!… Mais c’est céder à la peur ! et puis c’est une fois de plus prêter des pouvoirs magiques à un texte de loi…
    « Guerre au terrorisme » : expression idiote pour une politique idiote. Autant faire la guerre à la bêtise, ou à la jalousie, ou à la folie… Ça n’a aucun sens. Ça ne mène à rien de bon.
    « Assassiner par pure haine islamiste » : le diagnostic n’est pas bon. L’islamisme n’est que l’habillage d’une radicalité venue d’ailleurs, principalement du désespoir. Une société qui prône la « réussite pour tous » fabrique du désespoir à tour de bras. Comment ne pas le voir ? Le diagnostic n’est pas bon mais il y a pire : accuser l’autre de haine, c’est le haïr soi-même, et c’est donc alimenter et justifier sa haine.
    « L’esprit de son remarquable discours devant le Congrès » : comment pouvez-vous trouver remarquable ce salmigondis totalement dénué d’esprit, ce pathos à fins électoralistes non dissimulées, cette juxtaposition d’éléments de langage soufflés par le chef-com’ et répétés ad libitum, cette réponse mimétique au sang par le sang, aux larmes par les larmes, à la violence par la violence ?

  41. Qui dira la distance qui sépare le pragmatisme d’un chef qui, ayant des convictions, s’adapte aux circonstances pour faire triompher ses idées, et l’opportunisme de celui qui à défaut de convictions a le dur désir de durer et d’être réélu ?
    L’un tire des bords pour dominer les vents contraires, et atteindre le port de ses convictions, tandis que l’autre subit les vents qui le portent et le bousculent, espérant se maintenir à flots, ignorant le port qu’il atteindra, mais avec le seul et secret espoir d’être encore capitaine à ce moment.
    Pour résumer le comportement de Hollande dans les turbulences actuelles, rien de mieux que Jean Cocteau disant :
    « Puisque ces mystères nous dépassent feignons d’en être les organisateurs ».

  42. Ce n’est pas l’instauration de l’état d’urgence, a priori modifié pour être mieux conforme à notre constitution et aux actuels événements, qui pose problème : la très grande majorité de nos parlementaires y sont favorables. Seuls les éternels « défenseurs des droits de l’homme » mais pas de ceux des victimes, ratiocinent à loisir sur ce sujet.
    Un point, certes hors sujet au regard du thème de cet article de notre hôte, m’inquiète autrement plus. C’est notre engagement militaire dans la guerre contre Daech, qui risque au mieux de tourner à l’enlisement et au pire d’aboutir à une catastrophe bien pire qu’en Libye. Cela étant donné nos maigres moyens militaires, notre dépendance aux USA pour ne pas dire notre servilité, et le double jeu voire triple (cas caricatural de la Turquie) de tous nos alliés dans cette pseudo-grande coalition rêvée par Hollande.
    Nos pseudo-alliés, du moins ceux s’engageant significativement dans cette guerre (la participation anglaise et pire allemande, ne sont que symboliques), ne sont pas focalisés sur l’éradication de Daech. Au mieux ce n’est qu’un des objectifs de leur engagement : USA autant préoccupés par le « containement » de la Russie et par leur soutien aux chiites (donc à leur nouvel allié l’Iran) ainsi que vis-à-vis de l’Arabie Saoudite et autres pétromonarchies rétrogrades ; Russie voulant à toute force le maintien de l’actuel régime syrien (avec ou sans Bachar el-Assad) dans son giron ; quand au régime irakien tenu uniquement par la fraction chiite, sa finalité est de maintenir son hégémonie sur les sunnites (membres ou sympathisants de Daech, et même hostiles à celui-ci) ; l’Arabie Saoudite quant à elle n’est en pratique préoccupée que par sa guerre au Yémen contre les rebelles chiites, et ne consentira au plus qu’à restreindre son soutien financier à Daech ; quant aux Turcs, avec des alliés comme eux on n’a pas besoin d’ennemi !…
    Pour bien prendre la mesure des enjeux de cette guerre et toute sa complexité, je conseille de lire l’excellent article de l’ex-colonel Michel Goya qui certes n’entre pas dans les débats politiciens français souvent picrocholinesques.
    http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2015/11/bombarder-et-esperer.html
    PS : Iconoclaste mais fort juste l’interview d’Eric Deroo à J-D Merchet dans L’Opinion
    http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/eric-deroo-politiques-se-servent-vertus-militaires-france-92263

  43. Un billet certes agréable à lire, Monsieur Bilger, mais avec beaucoup de jeu sur les mots et des apparences de vérité trompeuse parfois.
    Lorsque vous écrivez : « quand il découvre une réalité après l’avoir ignorée ou sous-estimée, il a le zèle des convertis. Il passe sans aucun état d’âme d’un bord à l’autre et se moque des blessures qu’il inflige à son propre camp.
    Quand il a découvert, avec émotion et indignation, qu’on pouvait faire mal à la France, assassiner par pure haine islamiste et qu’il avait été naïf, et son gouvernement avec lui,[…] il n’a pas hésité à opérer une mue complète ».
    Nous sommes ici dans l’analyse des apparences et dans le fait de prendre des postures pour l’intériorisation d’une attitude. En effet, qu’est-ce que la « pure haine islamiste » que l’on feindrait de découvrir en 2015 après le 13 novembre, trop de mois après les attentats de janvier par les mêmes sources de terroristes, alors que les connaisseurs comprenaient ce risque depuis plus de vingt ans.
    Pendant des décennies, ces mêmes dirigeants de gauche, comme aussi très souvent leurs homologues de droite, croyant s’attirer les bonnes grâces des musulmans de France, d’abord parce qu’électeurs potentiels (voir sur le sujet les travaux de Terra nova), ont cédé sur les principes fondamentaux de la République, singulièrement sur la laïcité, toléré des comportements de plus en plus contraires à nos principes avec toujours en tête l’idée de ne pas interdire. Ils ont en outre accordé une priorité d’expression aux pratiquants les plus rétrogrades de l’islam (Frères musulmans, salafistes, tabligs et autres courants fondamentalement ennemis de nos principes). Tous nos dirigeants les ont laissés exiger de plus en plus d’affirmation de leur signes religieux dans notre espace public, au prétexte de la démocratie, alors que la réciprocité est un terme qu’il méconnaissent. Il me semblerait judicieux d’attendre que les pays musulmans autorisent le port ostensible de signes religieux non musulmans ou la construction d’églises sur leurs territoires avant que l’on songe un instant à se préoccuper de leur volonté d’imposer les leurs chez nous !
    Tous ceux qui ont eu le courage d’exprimer des analyses allant à l’encontre de cette doxa ont été écartés. Je pense notamment au professeur de philosophie Robert Redeker sur qui a été émise une fatwa qui l’a contraint à se cacher et à être protégé (voir ce lien qui conduit à un article de… 2006 : http://www.20minutes.fr/toulouse/111437-20060928-texte-robert-redeker-fait-polemique ), sans compter nombre d’autres personnalités ayant une profonde connaissance du monde islamique, comme Mohammed Sifaoui par exemple.
    Lorsque l’on prétend être un dirigeant de notre pays, de droite comme de gauche, l’on se devait d’aborder cette question d’une manière ferme et sans concession, ce qui aurait permis aux musulmans laïcs (ils sont nombreux et sans doute majoritaires) de ne pas se trouver contraints au silence pendant que seuls les discours des islamistes trouvaient crédit dans nos médias par les voix d’Edwy Plenel, Jean-Luc Benhamias, voire Laurent Joffrin par exemple.
    Il suffisait pour en être convaincu de regarder cette semaine sur France 5 l’émission de Franz-Olivier Giesbert sur le thème du communautarisme, avec comme invités Alain Minc, l’islamiste « modéré » Nabil Ennasri et Camel Bechikh, président de l’association «Fils de France». Lorsque l’on compare les deux derniers cités, il me semble que le modèle du citoyen Français était bien Camel Bechikh qui, parce que trop bien intégré à notre mode de pensée, a été traité de réac par le donneur de leçons et visiteur du soir Alain Minc ! L’émission est encore visible pendant cinq jours par le lien suivant :
    http://www.france5.fr/emission/50b896a5bb947831d1008027/564587257067654feb9f8f06
    Enfin, quand vous écrivez, Monsieur Bilger : « Chef de guerre pour nos interventions extérieures, il s’est enfin décidé à mener une guerre contre le terrorisme à l’intérieur de nos frontières », je crois que vous êtes victime de la propagande faite par les médias français qui n’en sont pas à une exagération près !
    Monsieur Hollande, parce que président de la République, est ès-fonctions et constitutionnellement « chef des armées ». S’il avait été le chef de guerre que l’on prétend, alors il aurait été mieux inspiré de comprendre les enjeux liés à l’intervention de nos armées au Mali et aurait dû avoir une autre vision, stratégique, sur l’affaire syrienne ou le conflit ukrainien, tout comme Monsieur Sarkozy a été incapable de gérer l’affaire libyenne comme il l’aurait dû s’il avait lui aussi été un vrai chef de guerre. Que l’on considère que Clemenceau a été un chef de guerre, oui ! Mais les « petits bonshommes » qui ont succédé au général de Gaulle n’ont pas cette capacité, loin s’en faut. Sauf si l’on raisonne en communicants : l’apparence, rien que l’apparence !
    PS : Il me semble intéressant de lire un texte datant lui aussi de 2006 intitulé Essai sur une thanatocratie islamique de Bruno Etienne. Pour le télécharger il faut avoir un compte sur le site de Calaméo.
    On ne peut pas prétendre que les analyses n’existaient pas. Mais lorsqu’on refuse de voir un problème pendant tant d’année, les réveils sont toujours brutaux.
    http://theatrum-belli.org/essai-sur-une-thanatocratie-islamique-le-cas-des-combattants-suicidaires-arabo-musulmans-par-le-professeur-bruno-etienne-2006/
    J’aurais pu commenter un autre passage de votre billet, mais je m’en abstiens parce que j’évite autant que faire se peut une trop grande longueur de mes commentaires.

  44. Mary Preud'homme @ herman

    Sans doute faudrait-il envisager la création d’un second pôle antiterroriste hors Paris et Ile-de-France. Pourquoi ne pas commencer par étendre le pouvoir des JIRS…
    Et en finir avec le parisianisme judiciaire de mauvais aloi, sachant que les terroristes peuvent frapper n’importe où et n’importe quand !
    Quant à la cadence de travail des policiers spécialisés, c’est vrai que ce sont des rapides. Mais en cas d’urgence, est-ce à eux de ralentir ? Pas plutôt aux magistrats et à leur staff d’accélérer et en revenir aux fondamentaux ? A croire que le mot urgence leur est inconnu.

  45. @ xc
    A noter néanmoins l’ajout d’un alinéa en 2008 :
    « Après trente jours d’exercice des pouvoirs exceptionnels, le Conseil constitutionnel peut être saisi par le Président de l’Assemblée nationale, le Président du Sénat, soixante députés ou soixante sénateurs, aux fins d’examiner si les conditions énoncées au premier alinéa demeurent réunies. Il se prononce dans les délais les plus brefs par un avis public. Il procède de plein droit à cet examen et se prononce dans les mêmes conditions au terme de soixante jours d’exercice des pouvoirs exceptionnels et à tout moment au-delà de cette durée ».
    Mais je vous rejoins, les conditions ne sont pas remplies !

  46. Si François Hollande voulait oeuvrer pour la France il démissionnerait !
    1800 perquisitions APRES les attentats… c’est-à-dire que les forces de l’ordre savaient déjà où aller chercher. Mais elles en étaient empêchées. Hollande ne savait pas parce qu’il n’a pas voulu savoir, il a fait la sourde oreille alors que la police et des généraux ont tenté de tirer la sonnette d’alarme plusieurs fois. Je me souviens d’un général qui a été remercié suite à son intervention à l’assemblée générale parce qu’il n’avait pas utilisé les mots politiquement corrects… alors que si on l’avait écouté, et qu’on avait pris les mesures…
    Vous oubliez qu’on est passé du fantasme d’insécurité aux loups solitaires, déséquilibrés, avant d’en arriver aux salafistes qui n’est qu’une foutaise de plus dans la longue liste de la novlangue pour éviter de nommer un chat un chat, afin de ne pas stigmatiser les chats.
    Si François Hollande voulait oeuvrer pour la France il démissionnerait !
    Mais il s’en moque éperdument. Il fait de la com, de l’esbroufe, de l’enfumage, comme il le fait depuis le début. Il ne change pas d’avis, il n’a pas d’avis. Il ne change pas d’action non : il fait semblant d’agir après-coup.
    Comme si changer les textes allait changer quoi que ce soit, alors que c’est une question de moyens, d’hommes… et je ne parle pas d’aborder les causes de tout ce désastre. Causes qu’il a bien savamment enfouies sous une tonne de mot creux, de discours lénifiants, de « dormez bien tout va bien ». « Nous sommes en guerre, mais nous sommes des bisounours et nous devons le rester coûte que coûte » !
    Sa tournée des puissants pour chercher des appuis est un fiasco total, il n’a servi qu’à faire le petit télégraphiste entre Poutine et Obama.
    Si François Hollande voulait oeuvrer pour la France il démissionnerait !
    Mais il s’en moque éperduement, et il n’est pas prêt de changer d’avis.
    Ce qui compte pour lui, ce n’est pas la France et les Français mais « sa » république, sa vision du monde, son surmoi.
    Le reste n’est que tracasseries passagères.

  47. Mary Preud'homme

    « Les musulmans en France se sentent trahis après avoir apporté 90% de leurs voix aux socialistes et il ne leur reste que le dégoût ».
    (françoise et karell semtob)
    Ce chiffre de 90% me paraît totalement farfelu.
    Je vois au contraire dans les valeurs que revendique la gauche socialiste beaucoup d’idées et de prises de positions, voire de lois nouvelles, susceptibles de blesser la sensibilité des musulmans de France.
    Un vrai dilemme pour les musulmans modérés qui sont la majorité dans notre pays et qui méritent le respect nonobstant leur choix politique.

  48. Je vous trouve bien optimiste Philippe Bilger, on dirait qu’avec l’état d’urgence les soucis sont dernière nous. L’état d’urgence n’effacera pas magiquement des années de laxisme. La tâche est devenue particulièrement délicate pour ceux qui combattent le terrorisme.
    Si je vous comprends bien, le gouvernement dans son optimisme a mis un peu de temps à comprendre ce qui se préparait, mais n’a pas hésité à changer complètement de point de vue sur la sécurité quand il s’est aperçu que le ciel commençait à nous tomber sur la tête ; donc grâce à ce revirement, nous sommes maintenant entre de bonnes mains. Si c’était vrai.
    Sur le plan économique, vous reconnaissez que les résultats tardent un peu à venir, comme si on avait fait ce qu’il faut pour qu’ils viennent. Mais non. On jette toujours l’argent par les fenêtres, le code du travail est désuet, les reglementations rigides, l’administration tâtillonne, la bureaucratie triomphante, les impôts en augmentation constante, le nombre des fontionnaires par exemple dans les collectivités locales continue de grossir, les petits paysans se suicident, les jeunes talents s’exilent, l’étatisme règne dans toute sa beauté. Certes, dorénavant, des cars ont l’autorisation de concurrencer la SNCF, rendez-vous compte, et certains magasins, à certains endroits bien précis, ont le droit d’ouvrir le dimanche moyennant autorisation préfectorale. Quel revirement déchirant !
    Et pendant ce temps-là on mène la guerre !
    Nous commençons à entrevoir les dangers de l’optimisme, de l’amateurisme et de l’angélisme conjugués. Nous avons soudain un avant-goût des problèmes qui sont devant nous, on dirait que ça se rapproche. Il me semble que nous devons rester très vigilants et sans complaisance à l’égard de ceux qui gouvernent, même si leurs intentions sont bonnes et leur amour de la France sincère. L’Europe quel gâchis. Non, je n’ai vraiment pas envie de les regarder avec des lunettes roses.

  49. @Deviro
    Merci votre attention.
    Si vous exprimez mes mots en français, malgré la difficulté que cela impose, avec la traduction inversée by Google pour que cela paraisse en anglais, je me retrouverai certainement ravi !
    Je me permettrai quand même de retenir cette supposée traduction capitale avant de la transmettre au Président Obama !
    Comment dire autrement ?

  50. Toutes nouvelles lois, toutes nouvelles mesures toujours plus répressives en termes de libertés (bonjour le vivre-ensemble…), n’y changeront rien tant que l’on ne se décidera pas une bonne fois pour toute à inverser la courbe de l’immigration, tant que l’on ne renoncera pas à remplacer un peuple par un autre.
    Cela ne restera que vaines gesticulations.
    Nous aurions pu éviter cela, nous avions de nombreux exemples de sociétés multiculturelles et multiconfessionnelles dont l’échec était patent. Alors pourquoi avoir voulu à tout prix l’importer chez nous ? Pourquoi avoir voulu faire vivre aux Français cette conflictualité quotidienne ? Quel modèle de société voulons-nous quand l’armée défile dans nos rues comme à Beyrouth pour rassurer le badaud, qu’il n’y a plus que les agences de sécurité à prospérer en France ?
    Quarante ans, sans doute plus, de mauvais choix, de mauvaises politiques, sont responsables de ce climat irrespirable que nous connaissons aujourd’hui.
    Et ils osent encore se présenter devant nous ? Réclamer nos suffrages, notre adhésion à leurs valeurs ? Quelles valeurs ?
    Leurs valeurs sont des valeurs de mort.

  51. calamity jane

    @Robert
    Mohamed Sifaoui a aussi expliqué comme chacun pouvait se radicaliser dans sa position républicaine à l’égard d’une religion ou l’autre.
    Vouloir un islam à la mesure d’une République laïque c’est déjà se fourvoyer. Ce serait créer une priorité dans la fonction législative de celle-ci quand des lois existaient déjà pour tous les croyants et/ou pratiquants de religions.
    Mais nous savons aujourd’hui que la désinvolture permet de détourner les lois existantes pour en proposer de nouvelles complètement absurdes et surtout inégalitaires.
    Nous savons aussi que chacun (chacune) veut poser son kk pour délimiter son territoire… attitude propre au monde canin ! Je dis ça, je dis rien !
    Je l’écris.
    J’en profite pour signifier à Papili qu’il est avant tout Président de la France et pas d’abord du monde musulman.
    Le danger avec des personnes sans vision est de se laisser ballotter et in fine péter un câble et se retrouver en pyjama dans une gare ! après avoir abandonné son scooter…

  52. @Mary Preud’homme
    « Ce chiffre de 90% me paraît totalement farfelu.
    Je vois au contraire dans les valeurs que revendique la gauche socialiste beaucoup d’idées et de prises de positions, voire de lois nouvelles, susceptibles de blesser la sensibilité des musulmans de France.
    Un vrai dilemme pour les musulmans modérés qui sont la majorité dans notre pays et qui méritent le respect nonobstant leur choix politique. »
    Bien au contraire, ce chiffre est on ne peut plus exact, il est même de 93% : http://www.lavie.fr/actualite/93-des-musulmans-ont-vote-pour-francois-hollande-07-05-2012-27212_3.php
    Soit environ 2 millions de voix qui ont été le différentiel sans lequel mou président n’aurait pas accédé au pouvoir. Si le vote musulman n’était pas si polarisé (disons autour de 50/50%) Sarkozy aurait été élu. C’est comme ça, c’est les chiffres.
    Les musulmans ont voté communautaire, c’est-à-dire alloc et subventions. En 2012 ils n’avaient pas conscience de toutes les implications, personne n’en avait vraiment conscience d’ailleurs. Mariage contre nature, plug anal, théorie du mélange des genres, etc.

  53. Fredi M. à propos de l’immigration « Nous aurions pu éviter cela, nous avions de nombreux exemples de sociétés multiculturelles et multiconfessionnelles dont l’échec était patent. Alors pourquoi avoir voulu à tout prix l’importer chez nous ? Pourquoi avoir voulu faire vivre aux Français cette conflictualité quotidienne ? »
    Parce que « la mosquée » vote à 90% socialiste et que cela leur permet l’accès et le maintien au pouvoir.
    Par ailleurs : Mary Preud’homme « un vrai dilemme pour les musulmans modérés qui sont la majorité dans notre pays et qui méritent le respect nonobstant leur choix politique. »
    Le terme musulman modéré est une illusion comme l’explique très bien Ali Sina dans son ouvrage « Psychologie de Mahomet et des musulmans » dont je vous recommande la lecture.

  54. @Robert
    Lorsque l’on compare les deux derniers cités, il me semble que le modèle du citoyen français était bien Camel Bechikh qui, parce que trop bien intégré à notre mode de pensée, a été traité de réac par le donneur de leçons et visiteur du soir Alain Minc !
    J’ai regardé cette émission et me suis dit que décidément rien ne changeait et que si l’insupportable Minc, sorte de Chikungunya, immigrationniste convaincu, traitant ses contradicteurs de « réactionnaires » continuait d’être invité, c’est que le message que FOG (ce fat !) entendait faire passer, y compris après les tragiques événements de novembre, était le fameux « padamalgam » (pilule à prendre deux fois par jour !).
    Donc une émission inutile et même dangereuse en ce qu’elle égare les téléspectateurs au lieu de les éclairer !

  55. Xavier NEBOUT

    Comme il est assurément capable de l’excellente analyse de L Dingli, je n’ose pas penser que P. Bilger songe à être le garde des Sceaux de François le nul réélu suite à un second tour des présidentielles face à MLP.
    Il faut dire que le spectacle des « républicains » voulant ignorer le FN jusque dans la tombe, se situe entre le cocasse et le pitoyable.

  56. @genau | 05 décembre 2015 à 17:29
    Désolé les gars mais ça fait bien trente ans que j’ai égaré mon dictionnaire latin-français.
    Bon il y a bien google traduction mais c’est la cata.

  57. @Robert
    Tous ceux qui ont eu le courage d’exprimer des analyses allant à l’encontre de cette doxa ont été écartés.
    A la lumière des derniers événements nous plaçant face à des réalités implacables écrasant toutes les fumisteries idéologiques à la mode depuis une quarantaine d’années, nous mesurons à quel point ont été criminelles toutes ces opérations de sidération de l’opinion – au prétendu pays de la liberté d’expression– à travers le recours à tout propos à des anathèmes en racisme et autres sornettes du même genre à l’encontre des esprits lucides qui se sont bornés à constater les dangers mortels que faisait courir à notre pays une immigration incontrôlée dont la majorité est représentative d’un modèle de civilisation antagoniste du nôtre.
    Et cela ne date pas d’hier puisque l’histoire est là soit pour nous le rappeler, soit pour l’apprendre aux incultes qui prétendent nous gouverner.

  58. Mary Preud'homme

    @yoananda | 06 décembre 2015 à 09:13
    Les instituts de sondage ne sont pas fiables.
    En 2012 les musulmans pratiquants ont fait un vote de rejet comme beaucoup d’autres, un vote sanction à l’égard de Sarkozy dont Bayrou a aussi profité au premier tour.
    Alors qu’ils se sentent en fonction de leurs croyances bien plus proches des valeurs de la droite que de la gauche.
    Aux dernières municipales cette tendance s’est d’ailleurs inversée, les musulmans opérant un net revirement en s’abstenant massivement à défaut de donner leurs voix à la droite.

  59. Mary Preud'homme (ayya fiq)

    @Marc-Antoine
    « …Ali Sina dans son ouvrage « Psychologie de Mahomet et des musulmans » »
    Ali la posta…
    Il hallucina !
    Elle pas…

  60. @ caroff 05/12 16 h 47
    Pour Frédéric Mitterrand la devise serait plutôt : « Ad augusta per angusta »…

  61. @ Jabiru | 05 décembre 2015 à 13:49
    « C’est sur notre sol national qu’il faut concentrer tous nos efforts pour éviter de tristes déconvenues en provenance de certaines de nos banlieues véritables réservoirs de potentiel terroriste ».
    7 janvier 2015, 13 novembre 2015 demeureront des tragédies auxquelles deux noms resteront à jamais attachés, faute d’avoir été à la hauteur par anticipation et action. Ils voyaient, mais ils ne voulaient pas entendre.
    Mais qui donc n’a pas encore compris que notre arsenal législatif, par ses trop nombreuses lois, normes et décrets, faute d’être appliqués, et avec rigueur, aussi pour les plus élémentaires d’abord, finit par se retourner contre ce qui devrait faire masse (groupe, société). Trop de largesses envers les innombrables « réfractaires » de tous horizons, mais dont une partie spécifique ayant tout retenu de notre humanisme et de nos faiblesses, utilisera tout le temps qui leur est complaisamment accordé pour mettre à mal par petits pas géographiques d’abord, cet humanisme justement, mais aussi sans vergogne nos traditions et patrimoines, aussi bien spirituels que culturels. Aucune culture n’aurait jamais survécu à l’arrivée massive de musulmans paraît-il.
    Alors l’Europe, si elle ne se réveille pas maintenant de l’idéalisation démente qui commence à vouloir franchir un nouveau pas, va s’autodétruire ; l’ennemi l’a bien compris.
    Il est d’ailleurs désormais probable que Poutine devrait pousser encore plus ses pions, au moment ou les USA nous ont clairement démontré leurs positions stratégiques sur le moyen terme.
    Si Hollande a compris aussi cela, alors en 2017 ce sera un plébiscite.

  62. @Mary Preud’homme @ herman | 05 décembre 2015 à 19:31
    « Sans doute faudrait-il envisager la création d’un second pôle antiterroriste hors Paris et Ile-de-France. »

    Bonne idée qui réglerait par la même occasion le problème des mutations hasardeuses…

  63. @Achille citant genau
    « Mentula cum doleat doleat puero, tibi, Naevolue, culus.
    Non sum divinus, sed scio quid fascias
    Désolé les gars mais ça fait bien trente ans que j’ai égaré mon dictionnaire latin-français.
    Bon il y a bien google traduction mais c’est la cata.
    Traduction : « Ton jeune esclave a mal à la verge, toi Naevolus, tu as mal au cul.
    Je ne suis pas devin, mais je sais ce que tu fais ! »

  64. Philippe Bilger

    Je continue à être exaspéré par ceux qui, faisant des commentaires plus que critiques, ne me permettent pas de répondre car ils affichent de fausses adresses. Comme par exemple Pontenovu qui en plus vante à juste titre la vertu du courage. Mais à l’évidence pas pour lui.

  65. @Marc-Antoine
    Le terme musulman modéré est une illusion comme l’explique très bien Ali Sina dans son ouvrage « Psychologie de Mahomet et des musulmans » dont je vous recommande la lecture.
    C’est plus qu’une illusion : c’est un non-sens.
    ”L’expression ‘islam modéré’ est laide et offensante,  il n’y a pas d’islam modéré. L’Islam est l’Islam.”
    Que les intervenants qui aiment se bercer d’illusions méditent cette citation de Recep Erdogan qui pense, vit, s’exprime et gouverne en musulman, qualité qui lui est indubitablement reconnue par les millions de musulmans turcs qui plébiscitent son action.
    S’il est inquiétant de voir que nos compatriotes ignorent tout de l’islam, cela est encore plus consternant quand cette ignorance parfois volontaire affecte certains de nos amis qui interviennent ici et qui pourtant sont loin d’être des sots.
    Il n’est pas nécessaire de lire le Coran in extenso pour disposer d’un minimum de points de repères de survie sur ce système politico-religieux.
    Un de ces points essentiels à connaître est qu’en territoire non encore placé sous la férule de l’islam, comme c’est encore à peu près le cas en France pour quelque temps encore, les musulmans ont le droit voire l’obligation de pratiquer la taqiya, l’art de la tromperie, envers les Infidèles selon la maxime Baise la main que tu ne peux mordre, sachant que la situation est susceptible de changer du tout au tout quand les rapports de force démographiques s’inversent.
    Ainsi par exemple, des Chrétiens d’Irak présents dans cette contrée depuis deux millénaires et ayant bon an mal an vécu en coexistence pacifique avec leurs voisins musulmans, ont souvent été chassés après avoir été dépouillés de leurs biens par ces deniers, quand ils n’ont pas été assassinés, quand le régime laïc de Saddam Hussein s’est effondré.
    Voir aussi :
    Al-Tabari (d. 923), exégète renommé du coran qui fait figure d’autorité dans le monde musulman écrit à propos du coran 3,28 : « Si vous (les musulmans) êtes sous leur autorité (celle des infidèles (ou non-musulmans)), ayant crainte pour vous-mêmes, comportez-vous loyalement, avec votre parole, à leur égard, alors que vous entretenez intérieurement de l’animosité à leur égard ».
    http://www.pointsdereperes.com/articles/taqiya-art-de-la-duperie

  66. Au fond la question sous-jacente est toujours la même, quel Président pour notre pays ?
    Pour les plus récents, on a vu que le précédent s’adossait à un BHL pour peser sur un conflit libyen, le nouveau en barboteuse, la retire en quittant son pédalo ou scooter pour s’afficher avec Vladimir, ce qui en soi doit être plus efficace que le consultant-guerrier-philosophe à la mèche revolver.
    Ceci dit, on traite pour le fond de compétences, il est évident que rien n’est simple dans l’action, mais, me semble-t-il des choix ont été désastreux. L’atmosphère ambiante donne l’impression d’un éparpillement au niveau européen, chacun apportant comme pour le repas des voisins un met, et de se retrouver toujours avec de la salade de riz.
    L’Europe n’avance vraiment pas du tout, il est quand même regrettable qu’à ce jour, après autant de décennies, il n’existe aucune mutualisation des armées ni aucune cohésion fiscale.
    Des pays trop disparates, trop nombreux et au bout un échec pour les projets qui devraient être prioritaires.
    Les replis identitaires qui se propagent dans toute la communauté, en sont la trace efficiente et le résultat des régionales va bien confirmer cet état de fait et d’entendre toujours le même refrain ridicule sur le FN qui va occuper largement les antennes ce soir.

  67. anne-marie marson

    Charlie Hebdo a fait sa dernière Une en blondes. Bravo les blondes !
    La jeunesse laminée le 13 novembre fera mordre la poussière au Nul.

  68. Pour faire suite à mon commentaire, mais il ne fallait pas être devin, le FN non seulement occupe les antennes, mais en plus monte sur la première marche des partis de France.
    Si ce n’est pas un rejet pour la France de l’Europe qui n’en finit pas de se construire, j’avale mon chapeau !
    Comme à l’accoutumée, tous les partis, je viens d’entendre S. le Foll, ont gagné. Continuez ainsi énarques de la République loin des citoyens, sous les ors et dorures qui vous empêchent de penser, la sortie du virage n’est pas loin.
    Je me souviens d’un film très ancien sur la boxe, « Plus dure sera la chute ». Toujours d’ actualité. Désespérant.

  69. @Claggart
    Ce qui est magnifique dans la langue latine, c’est la concision ironique. Les abrutis de l’Educ Nat et nos politiques à l’insoutenable odeur de bouche ne comprendront jamais qu’ils privent les générations de sacrées rigolades et que leur idéologie morose fait ressembler leur monde à une cellule de parti communiste où on ne rigolait guère.
    Je me souviens, lors d’un chantier sous-marin, de l’énorme éclat de rire à la lecture de ce qu’avait écrit un marin grec sur son assiette en terre cuite, autour des années 1980 BP.
    Pour la survie de cette culture, aucun souci ; sous François Ier, il ne restait dans le royaume que 4 à 5 locuteurs hellénistes et un seul en Angleterre.
    Il n’y en avait plus du tout chez les musulmans, depuis que Ibn Rushd avait été exilé à Nador et que l’Islam plongeait dans une brume culturelle dont seule, une petite élite a pu sortir pour refleurir.

  70. « Celui qui divisera perdra. La défaite morale précède toujours la défaite politique, et elle l’entraîne. »
    Henri Guaino.

  71. @Mary Preud’homme
    « Les instituts de sondage ne sont pas fiables. »
    Ben voyons !
    Dites-moi précisément ce qui n’est pas fiable dans ce sondage particulier, en dehors du fait qu’il ne colle pas avec votre vision des choses.
    Vous disiez :
    « Ce chiffre de 90% me paraît totalement farfelu. »
    Il est tellement farfelu qu’il sort d’un institut de sondage dont c’est quand même le métier, et qui applique une méthode pour ne pas sortir des chiffres qui ne veulent rien dire, justement.
    En tout cas, que vous soyez d’accord ou pas avec ces chiffres, ça vous regarde, mais le chiffre avancé par semtob n’est pas sorti de son imagination ou d’un calcul fait sur un coin de table avec une règle de trois pas proportionnelle !!

  72. En France, tout commence et finit par des chansons.
    Christophe Castaner, le candidat PS en PACA, vient de déclarer qu’il se retirait, ce qui n’est ni amusant ni triste, tout juste un non événement.
    Mais il a déclaré, à 23h30, que La Marseillaise avait été inventée à Marseille !!
    Il fait probablement partie de ces « profs » d’histoire ou de culture générale qui mettent en oeuvre les programmes de Najat Vallaud-Belkacem.

  73. @Mary Preud’homme
    Les sondages sont effectivement souvent farfelus, surtout lorsqu’ils sont à l’initiative de politiques.
    Source : sondage d’OpinionWay du 6 mai 2012.
    Il existe d’autres sources qui confirment ce sondage.
    « PRÉSIDENTIELLE »
    « 93% des musulmans ont voté pour François Hollande »
    « Une étude réalisée par l’institut de sondages OpinionWay le jour du deuxième tour révèle une adhésion massive des musulmans au parti socialiste. Elle témoigne d’un rejet du sarkozysme mais pas de toutes les valeurs de la droite, notamment sur les questions sociétales comme l’homosexualité. »
    « Les musulmans réclamaient le changement, et ils l’ont eu. Selon une étude du corps électoral menée par OpinionWay et Fiducial le 6 mai pour Le Figaro sur 10 000 votants, 93% des pratiquants ont glissé un bulletin « François Hollande » dans leur enveloppe. Seuls 7% d’entre eux ont voté pour Nicolas Sarkozy. »
    françoise et karell Semtob

  74. @ Michelle D-LEROY | 05 décembre 2015 à 17:29
    « C’est un manque d’appréciation par confort »
    Permettez que j’en doute, même si ce serait grave. Il est plus probable qu’il fut (soit) sous dépendance. La question qui demeure étant encore posée : de qui ou de quoi et dans quelle mesure ?
    Après les tueries de 2015, et avec les événements autant internationaux que nationaux qui se précipitent, il faudra bien que l’état d’urgence (qui ne pourra être prolongé sauf nouveau coup de boutoir) se traduise sans délai et a minima par des résultats visibles, sur les mises à niveau nécessaires, déjà pour le moyen terme s’agissant de l’autorité de l’Etat, sans pour autant négliger les autres drames nationaux que sont le chômage et de sa dette.
    “Sans vérité, comment peut-il y avoir de l’espoir… ?”

  75. Alex paulista

    @aliocha | 06 décembre 2015 à 22:49″
    « …la défaite morale précède toujours la défaite politique, et elle l’entraîne. (Henri Guaino). »
    Et il s’y connaît, Henri Guaino, en défaite politique…

  76. En 1981 F. Mitterrand a composé un gouvernement avec des ministres communistes et la droite, réunie, affirmait que les soviets étaient aux portes de Paris. En fait rien de tout cela puisque malgré les alternances tous adhèrent à la « politique du mimétisme », ils se contentent de dénoncer leurs prédécesseurs pour faire à peu de chose près la même chose, la realpolitik les happe et les contraint.
    La gauche d’hier et d’aujourd’hui a fait la démonstration de son incapacité à gouverner ; sur les plateaux télé tous ceux de gauche qui ont défilé pour commenter ont été minables, pas du tout à la hauteur des responsabilités qui sont les leurs actuellement ; MM. Le Guen et Le Foll d’une médiocrité abyssale, aucun argument politique, juste des borborygmes de pipelettes, il est urgent de les renvoyer dans leur foyer pour qu’ils s’y reposent pour toutes les décennies à venir !
    Se réjouir que le FN soit le premier parti de France n’est pas convenable, mais c’est la démocratie, c’est ce que semblent vouloir les Français, ceux qui votent, les plus âgés.
    On ne peut pas comparer ce qui n’est pas comparable, cependant quelquefois l’Histoire peut nous aider à réfléchir : certains ont été élus tout à fait démocratiquement pour se révéler de terribles gouvernants.
    Le peuple n’a pas toujours raison, l’exaspération peut lui faire exiger le pire, mais le pire n’est jamais sûr, attendons la semaine prochaine avant de nous lamenter et tirer trop de plans sur la comète !

  77. @ genau | 06 décembre 2015 à 21:02
    « Ce qui est magnifique dans la langue latine, c’est la concision ironique. Les abrutis de l’Educ Nat et nos politiques à l’insoutenable odeur de bouche ne comprendront jamais qu’ils privent les générations de sacrées rigolades et que leur idéologie morose fait ressembler leur monde à une cellule de parti communiste où on ne rigolait guère. »
    J’ai fait du latin dans ma jeunesse, de la sixième à la quatrième. J’ai tout oublié, sauf que c’était tout sauf une partie de rigolade.
    Une fois entré dans la vie active, je n’ai jamais utilisé le moindre mot de latin sauf, bien sûr, les citations courantes qui sont passées dans le langage courant et que tout le monde connaît.
    Je trouve plutôt agaçant cet entre-soi de certains intervenants qui affichent leur code de ralliement en communiquant en latin.
    Allez, messieurs les Trissotin, je vous laisse avec ce petit passage d’une chanson de Jacques Brel qui, j’en suis sûr, vous rappellera des souvenirs.
    « C’est le tango des forts en thème.
    Boutonneux jusqu’à l’extrême.
    Et qui recouvrent de laine.
    Leur cœur qui est déjà froid.
    C’est le tango des forts en rien.
    Qui déclinent de chagrin.
    Et qui seront pharmaciens.
    Parce que papa ne l’était pas.
    C’est le temps où j’étais dernier.
    Car ce tango rosa rosae.
    J’inclinais à lui préférer.
    Déjà ma cousine Rosa
    Rosa rosa rosam Rosae rosae rosa Rosae rosae rosas Rosarum rosis rosis.  »

    Molière lui aussi avait connu ce genre de personnage et s’en était bien amusé dans sa pièce « les Femmes savantes ».

  78. Ne pas accepter de fusionner des listes comme le demande le Président de LR nous fait reculer encore : bien au contraire la modernité et de nombreux électeurs souhaitent voir l’intérêt général primer sur les querelles gauche/droite. Imposer un retrait aux socialistes risque de voir deux régions gérées par deux partis, le FN et LR. Il est regrettable que les stratèges parisiens des partis dominants n’aient pas plus de courage et d’inventivité. Il n’est pas dit non plus que les électeurs de gauche reportent leur vote sur Xavier Bertrand qui est un ministre sarkozyste.
    Les deux grands partis ont refusé de renouveler leur personnel politique, concentrant postes et responsabilités entre les mains de quelques-uns depuis des décennies : en cela ils se rapprochent du FN auquel ils reprochent le manque de personnel disponible. Les électeurs ne sont pas dupes et ils ont acté le fait que l’offre de droite et de gauche n’est pas le fruit d’une démarche démocratique authentique mais le résultat des stratégies claniques internes.
    Que les partis en profitent pour se remettre en question sur leur fonctionnement et sur leurs objectifs serait la moindre des choses. Malheureusement la responsabilité est toujours recherchée chez l’autre et non en soi-même et les limites de la politique démocratique sont atteintes.
    Que le président de la République ce souvienne qu’il est toujours préférable de rétablir l’égalité dans son propre pays plutôt que dans le pays des autres et que le temps où la France pouvait donner des leçons de démocratie au monde entier est révolu – espérons provisoirement révolu.

  79. Enragée de lire ce papier de vous dans Le Figaro. Mi-figue mi-raisin. Vive Sarkozy ! Vous pourrez continuer à écrire au Figaro.
    J’ai bien compris que » la voie à suivre » ne signifiait pas forcément suivre la voie tracée par Sarkozy, mais quand même, les subtilités un tantinet chafouines de vos propos que vous maîtrisez parfaitement, laissent un sentiment désagréable de volte-face qui laisse interrogateur.

  80. La classe politique se réveille ce matin avec la gueule de bois et commence seulement à prendre vraiment conscience que le ni Hollande ni Sarkozy est de nature à porter le FN au pouvoir. Au lieu d’aller jouer au gendarme du monde, M. Hollande s’est trompé de cible au motif qu’il a privilégié les affaires extérieures à celles qui rongent le pays, le chômage, l’immigration, la confiance, l’investissement et les réformes de structures. Dimanche prochain peut être un sursaut mais dans tous les cas l’ex et l’actuel auront du mal à se qualifier pour un prochain quinquennat. Les Français veulent du travail, de la sécurité et refusent toute idéologie de nature à modifier leur mode de vie.
    Et ceux qui n’ont pas compris cela perdurent dans l’erreur.

  81. « La Constitution, avec la refonte envisagée, pourvue d’un état d’urgence avec une armature rigoureuse, complète et valable à tout coup à l’encontre des actes terroristes, pour leur poursuite comme pour leur répression quelle que soit leur gravité évolutive, constituerait un socle de fermeté stable et définitif pour notre démocratie. L’Opposition pourrait approuver… » (PB)
    Au vu pour l’instant des positions de NS, il suffit de le croire. D’ailleurs cette rigidité va bien dans sa stratégie de se positionner nettement hors du champ UMPS, pour être reconnu à l’approche des présidentielles et surtout être entendu.

  82. @Alex paulista | 07 décembre 2015 à 02:54
    Effectivement, et surtout le prince qu’il sert. Les contradictions que Guaino incarne plaideraient pour ce qui est à mon sens son véritable talent, littéraire et artistique, mais quand le pouvoir vous tient…
    J’en profite pour rectifier la citation :
    « …la FAUTE morale précède toujours la défaite politique, et elle l’entraîne. (Henri Guaino) »

  83. Fusion non fusion : les états-majors LR et PS ont intégré l’intox UMPS du FN et la reprennent à leur compte, et en cela ils sont encore loin des électeurs qui eux sont las des guéguerres entre ces partis qui empêchent la France de progresser, que ce soit dans les domaines de la politique locale ou nationale. Trop de projets qui pourraient échapper à ces oppositions de principe et non plus d’idéologie sont mis en sommeil, abandonnés, parce qu’ils sont devenus un terrain de boxe entre différents « barons » et autres cadres, élus ou non, acteurs responsables.
    Il faudrait délimiter les domaines où l’intérêt public est supérieur et où les ego sont inutiles. Mais les politiques sont tellement habitués à se taper dessus symboliquement qu’ils ne sont plus que rarement capables de passer outre leurs disputes. Le FN, qui en termes de fonctionnement clanique est un sommet de réussite puisque trois membres d’une même famille sont en lice pour prendre les commandes de trois grandes régions, se révèle être le principal bénéficiaire de ce vote, ce qui n’est pas le moindre des paradoxes.

  84. Pour S. le Foll l’état d’urgence ce n’est pas d’apprendre à compter par ses consolidations plutôt tirées par les cheveux, mais d’acheter de la colle bien forte pour fixer les morceaux, et là ce n’est pas gagné, un sacré puzzle l’attend, mais là aussi il suffit de le croire.
    Au fond le PS est un parti qui doit rester dans l’opposition, ils y seront bien, et maintenant de pleurnicher sur des électeurs qui n’en veulent plus, alors qu’ils ont détenu tous les pouvoirs.
    Trop tard, de la même manière quand on lit que FH a été bon pendant la période tourmentée, on peut dire qu’il a fait le job simplement, c’est la moindre des valeurs que doit afficher un Président dans de telles circonstances.
    Les citoyens n’y croient plus, c’est clair, malgré un FN sans programme c’est évident, mais on sent la volonté farouche de sortir d’un UMPS qui n’a que trop duré.
    On pouvait attendre une belle et grande loi du type de celle du Conseil de la résistance concernant un vieillissement de la population inexorable, de celles qui soudent un pays, affichent une solidarité sans faille, eh bien non !
    Ils auront tout loupé, un navigateur d’eau douce, un secrétaire du PS passé engoncé dans son apparence gominée, aux textes usés.
    Vite un état d’urgence pour ce PS qui a toutes les peines dès qu’il est au pouvoir à être fidèle à ses convictions, et de fait explose en plein vol.
    Le plus terrible pour notre pays c’est que le FN a juste à se baisser pour ramasser et n’a même pas besoin de recoller les morceaux, d’ailleurs ils n’en ont cure.

  85. Mary Preud'homme

    @ semtob
    Comme déjà écrit, je n’attache aucune crédibilité aux sondages qui n’ont pour objectif que de manipuler (orienter) l’opinion. C’est pourquoi je n’ai jamais répondu à aucun sondage.
    Concernant les Français de confession musulmane (dont un quart serait des pratiquants réguliers, selon des estimations faites par eux-mêmes) ils font partie de notre communauté nationale avec des droits et des devoirs comme nous tous. Une réalité qu’il ne faut jamais perdre de vue des deux côtés. Et pas plus que nous n’avons à les stigmatiser ni les assimiler à des terroristes en puissance, nous ne devons leur permettre de transgresser les lois républicaines en raison de leurs croyances et d’une loi religieuse qui prendrait le pas sur les nôtres.
    Je vous rappelle enfin que nous sommes en 2015 et que le vote des musulmans n’est certainement pas le même qu’en 2012, qu’il est manifestement de plus en plus orienté vers la droite ou l’abstention, à en juger par ce qu’ils disent eux-mêmes, par exemple à Evry où j’en connais même – personnellement – certains qui ont figuré sur des listes de l’opposition municipale, c’est-à-dire de la droite.

  86. @Achille
    J’adore votre réaction, elle est commune, en ce sens qu’elle est partagée par bien des gens. Et comme chacun le sait « error communis facit jus ». Le sens du mot commun est double et l’erreur est souvent commise d’associer commun avec vulgaire, ordinaire, alors qu’il s’agit d’un partage de l’erreur, sous une influence qui peut être intéressante, comme un changement de société, ou néfaste, à l’exemple d’une influence despotique qui modifie le sens des mots dans une vision politique et adultérée du sens originel.
    Jean Foyer et Edmond Michelet cmmuniquaient au Conseil des ministres en vers grecs, cela en faisait-il des pédants ? Ils furent de grands ministres…
    Dans ma vie non plus je n’ai jamais utilisé le latin ni le grec comme langage professionnel, mais mon esprit en était tout imprégné, ne serait-ce que pour ne pas trop me tromper sur le sens des mots français. Ces langues m’ont donné en outre la joie de côtoyer de grands maîtres de la pensée, souvent inconnus du grand public, de ceux qui vous forment l’esprit comme ces bonnes bottes espagnoles, pour vous empêcher d’extravaguer au-delà et en deça des chemins de la logique.
    C’est une question d’amour, tout simplement.
    Cela dit, l’allemand qui est très latin, apporte également bien des joies. La langue, c’est une passion, mais rassurez-vous, les efforts conjugués de l’Education nationale, de la pensée universaliste et des exacerbations religieuses en viendront provisoirement à bout.
    Rappelez-vous Fahrenheit 451, l’homme dans les bois « Je suis guerre et paix ».
    Joyeux Noël.

  87. Mais où est donc passé notre Premier ministre, celui qui, selon la gentry politique est un maîaîaître en communication 🙁
    Plus de son, plus d’image, plus de bisous. Rien. Nada. Disparu. Que des têtes de gondoles. Des Cambadélis, Le Guen ou Le Foll pour nous expliquer que malgré tout la gauche n’a pas été si mauvaise, en tout cas bien meilleure que les LR-Centre-MoDem.
    Faut-il sauver notre picador Valls, notre planteur de banderilles, notre héraut aphone ?

  88. Bretagne, Grand Sud-Ouest, le Collaboland de la France.
    Les taches roses sur la carte de France au lendemain des élections révèlent de véritables métastases incurables irréversibles de ce crabe terrible qui infeste la France depuis des décennies : le socialisme, chancre mou, collier de vénus, syphilis, les pires maladies vénériennes que nous aura fait subir cette idéologie pestilentielle qui infecte, ruine, ampute et détruit tout sur son passage. Les visages ravagés par la haine des Cambadélis, Bartolone, Le Guen et toute la smala des culs d’singes roses socialos collabonobos intellos gauchos islamocialos contrastaient avec ceux du FN détendus, heureux d’avoir infligé une superbe fessée, un camouflet cinglant, une gifle retentissante à cette mafia odieuse dans ses propos violents, attaques ad hominem, caricatures calomnies diabolisations insultes injures attitudes fascistes envers les électeurs du FN qui sont à l’heure actuelle les seuls vrais résistants à cette charia socialiste nauséabonde génératrice de ruine économique, chômage, misère, insécurité record, immigration incontrôlée, justice laxiste, police muselée couchée, préfets aux ordres de la pax socialisteria avec pour conséquence d’avoir réduit la France à un rôle de paillasson mondial où vient se décrotter toute la lie de la fange du monde entier.
    La pureté, la jeunesse de Marion et son parti du renouveau social ne suffiront pas à faire barrage à ce banc de crapauds infects et leurs alliances mafieuses ignobles dimanche prochain mais ce ne sera que partie remise ; le FN va pouvoir se payer de franches parties de rigolades pendant que leurs adversaires continueront à grincer des dents, ravaler leurs acidités gastriques, grommeler grogner rager pester pratiquer l’inquisition, l’exclusion, la mise à l’index des trente pour cent des citoyens qui ont voté FN et pourquoi pas le goulag ? l’état d’urgence doit le permettre si je ne m’abuse.
    Signé votre dévoué serviteur, Sylvain, plié de rire depuis hier soir, téléspectateur du plus beau défilé-casting pour l’émission : « la plus belle gueule d’enterrement ».

  89. Tout a été dit sur le résultat du premier tour, je n’en rajouterai pas, sauf à faire l’exégète de certains propos, avec une parfaite mauvaise foi, évidemment.
    J’adore le sophisme de Cambadélis qui tient à peu près ce langage :
    Le FN est un parti populiste,
    Il faut faire barrage au populisme, et expliquer au peuple qu’il ne doit pas voter pour le FN.
    Donc le peuple ne doit pas être populiste.
    Jusqu’à présent je ne fais que résumer les propos de Camba.
    Mais en extrapolant un peu, si peu, j’attends avec gourmandise qu’il nous dise :
    Une démocratie populiste, une démocratie où le peuple est populiste, est un vrai danger.
    Il n’y a de bonne et belle démocratie qu’une démocratie populaire.
    Le trotskiste qu’il a été doit le penser au fond de lui-même.

  90. calamity jane

    « Les musulmans ont voté à 93% pour F. Hollande »…
    Pour qui ont voté les catholiques ? les protestants ? les juifs de France ? les orthodoxes ?
    Donc nous devenons identifiés par rapport à une croyance ?
    Des personnes qui sont élues en République depuis des années se sont permis de discriminer les citoyens en se soumettant à des diktats de religions et ça viendrait pleurer sur des résultats d’élections républicaines ?
    Qui peut être trahi dans ce cas ?! L’Egalité devant la Loi. Ah mais non, l’égalité est devenue un concept et donc chacun peut choisir de l’acheter ou de la vendre.
    Pauvre France ! Mais cette fois, ce n’est plus de la provocation et cela fait mal même de l’écrire.

  91. @Achille 7/12/15 – 7:46
    Qu’en termes savants (galants) ces choses sont dites et bien dites : un bémol « il claquemurait les femmes aux choses du ménage » ahaha
    Molière raillait lui le pédantisme parisien ; comme ici les latinistes (de comptoir tendance Wikipédia) ahaha depuis quelques jours prolifèrent ahaha, certains veulent exister à tout prix, un peu à la Andy Warhol, chacun veut son quart d’heure de célébrité, son e-celebrity.
    Grâce à un com « apaisant » de genau 7.12.15 – 13.09 « Attention aux reproches non fondés, nous sommes sur un site d’échange, pas de polémique »… grâce à ce com j’éviterai de réagir à certains propos imbéciles, c’est inutile, trop nombreux sont ceux et celles qui à l’aide de formules péremptoires sur des sujets auxquels ils ne comprennent rien, sur lesquels ils n’ont aucune maîtrise se permettent d’insulter à tout-va !
    De Molière, « La taquinerie est la méchanceté des bons » !

  92. @ Jabiru | 07 décembre 2015 à 09:30
    Comment dire ? Pas mieux ! Vous m’avez enlevé les mots de ma bouche.
    Noz vat.

  93. Encore un petit coup de socialisme ? Patron, remettez-nous ça ! La dernière trouvaille des copains… l’amendement Mediapart. Des citoyens qui violent délibérément la loi fiscale et qui hurlent quand le fisc les redresse de quatre millions d’euros, ce qui n’est pas rien en ces temps de disette budgétaire. Rassurez-vous, bonnes âmes. Un groupe de parlementaires de gauche vient de prendre l’initiative de modifier la loi pour annuler le redressement effectué. C’est apparemment bien parti pour aboutir. Comment s’étonner du vote des Français ?

  94. A l’heure des comptes il est bien évident que les Bartolone, Le Guen et son appartement à l’ombre, Cambadélis et autres n’ont pas compris ce qui leur arrivait, surtout pour des républicains exemplaires… Ou plutôt si, à force de vouloir cacher qu’ils ont été dorés sur tranche par la politique, ils viennent de se rendre compte que le petit peuple est au courant, les réseaux sociaux dévoilent tout : leurs grasses rémunérations, les turpitudes mesquines pour occulter une transparence sincère, tout cela fait le lit de la révolte d’un vote FN.
    Pour terminer sur ce registre de petites goinfreries mais ô combien importantes dans un pays qui souffre économiquement, je citerai les paroles de Cynthia Fleury – à l’époque passées inaperçues – qui expliquait l’incompréhension d’un salarié qui avait travaillé, cotisé 42 ans de sa vie pour 1200 € de pension de retraite alors qu’un député pour un mandat toucherait le même montant.
    Tout cela est le cœur d’un sourd mécontentement inaudible des élites complètement déconnectées de la vraie vie.
    Beaucoup sont prêts à accepter le poids des efforts, pour cela ceux qui les imposent doivent être exemplaires y compris pour tous ceux qui ont précédé les actuels.
    Bruno Le Maire me semble sur ce registre de vertu, je l’entends bien mais aura-t-il le courage de passer outre et de jouer des coudes pour enfin sortir de tous ces scandales passés et de citer l’affaire d’Etat Bernard Tapie ?

  95. Mary Preud'homme

    La réforme territoriale et les nouvelles régions (qui va coûter bonbon !), les socialistes l’ont voulue et ils l’ont eue. Et après les élections, ils se retrouvent chocolat !
    Assurément ils ne l’ont pas volé !
    Et le frontnat peut les remercier !

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *