Nous ne sommes pas en dictature !

Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde.

Je suis désolé de citer une fois de plus cette phrase d’Albert Camus, tellement exploitée. Mais comment ne pas la retenir quand on constate que « face aux anti-passe, Macron opte pour l’intransigeance » (Le Monde) ?

J’ai découvert il y a peu le réseau TikTok et dans une vidéo j’ai indiqué que pour être globalement critique à l’encontre du président, notamment sur sa faiblesse régalienne, on avait le droit cependant d’approuver telle ou telle mesure de sa politique sans risquer d’être insulté.

Pourtant, de la part de ses opposants systématiques, parfois fanatiques, la moindre concession à son égard est un scandale. Ce président est à détester en gros et ne peut être racheté au détail.

Je ne peux cependant m’empêcher de l’approuver quand, « dénonçant avec force les manifestants anti-passe », il fustige « ces quelques dizaines de milliers de citoyens en perte de sens telle qu’ils peuvent dire qu’on vit en dictature » et cette « violence radicale ».

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Si on est tenté de nuancer, de rappeler que cette banalisation des mots et de l’Histoire, ces comparaisons absurdes et choquantes, cette référence odieuse et offensante au nazisme et aux camps ne datent pas d’aujourd’hui, il faut se garder de cette tentation.

Si on se croit autorisé à souligner que ce n’est pas par hasard que ce délire a surgi particulièrement sous le macronisme et cette étrange et paradoxale sensation de vivre sous une démocratie autoritaire mais en réalité tellement impuissante, il convient de se défier de cette envie.

Parce que, dans tous les cas, parler de dictature pour la France d’aujourd’hui relève d’une inanité, d’une bêtise, d’un abus, d’une honte.

La pire des attitudes serait de s’accommoder de cette ineptie qui, pour se rapporter à la relation entre le pouvoir et une minorité de citoyens, n’en acquiert pas un caractère noble et politique mais demeure dans le registre le plus sot et délirant.

Le comble serait d’accepter que la légitimité d’une cause discutant le passe sanitaire puisse s’octroyer, par extension et sulfureuse contagion, la liberté de s’exprimer n’importe comment et avec un vocabulaire dont l’enflure intellectuelle et historique, l’usurpation démocratique ne peuvent qu’indigner.

Ce n’est pas parce que le président de la République a totalement raison cette fois-ci qu’il doit être crédité globalement.

Ce n’est pas parce que je le loue sur ce plan que je dois être traité tel un traître.

Mais nous ne sommes pas en dictature. Dire le contraire est profaner la République.

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Voir les Commentaires (136)
  1. Jean sans Terre

    Il existe de nombreuses raisons de haïr les dispositions sanitaires imposées et de haïr ceux qui les prennent. Je n’en évoquerai qu’une, celle qui a provoqué mon basculement et désormais ma dissidence déterminée contre ceux qui en portent la responsabilité directe. Il s’agit de la quasi obligation faite aux jeunes personnes et aux enfants d’être vaccinés.
    Il est désormais dûment établi que le fameux bénéfice/risque envers ces catégories leur est très nettement défavorable. Beaucoup plus d’enfants et de jeunes personnes mourront du vaccin à court terme qu’ils ne mourraient de la maladie. Ces faits sont établis. La France les méconnaît. La France n’en discute pas la pertinence. Il faut pour s’en faire une juste opinion regarder les données étrangères accessibles. Pour ce faire visiter les sites de données américains pour ce pays. Tout y est accessible aisément.
    Disant cela, je n’évoque point les risques à long terme non évalués. On dira que cela est une antienne ressassée. En vérité non. Êtes-vous allé sur le site de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament qui délivre les dérogations qui autorise les vaccins ? Êtes-vous allé voir la décision qui autorise les vaccins aux enfants ? Avez-vous remarqué la hâte à produire des résultats sur un échantillon si réduit (3 000 enfants dont la moitié en placebo) ? Avez-vous remarqué les précautions prises en admettant que les risques à long terme étaient tout à fait inconnus et non évaluables ? Non, j’imagine. Et pourtant, là-dedans ne figure aucune fausse rumeur, que des informations officielles.
    On dira alors que l’immunité collective nécessite la vaccination des jeunes personnes et des enfants. On évoquera encore les grands mots : la solidarité intergénérationnelle, les limites de la liberté de chacun en société. Des âneries. N’a-t-on pas honte d’obliger à des vaccins qui sont clairement mauvais pour eux des enfants qui n’ont aucun autre droit que de les subir sans y consentir ? Ah, l’immunité collective… Le Saint-Graal… Pouvez-vous croire que même avec une population entièrement vaccinée la maladie ne circulerait pas ? C’est impossible. Tous les variants sont venus des frontières où aucune mesure de précaution n’a été prise. Le cas de nos pays d’Outre-mer est flagrant. Le virus fait d’abord des ravages, avant le faible taux de vaccination, parce qu’il a été importé. Et il a été importé par qui ? Par les touristes français vaccinés qui se sont permis de belles vacances. Croire que le virus ne circulerait pas avec une population entièrement vaccinée tandis que la carte vaccinale du monde est rouge partout hormis en Europe occidentale et en Amérique du Nord, croire que d’autres variants, peut-être plus dangereux, peut-être plus insensibles aux vaccins, ne surgiraient pas, est irrationnel.
    Et ceci vaut même pour le variant Delta. Le gouvernement en est encore à affirmer que la vaccination à Pfizer ou à Moderna protège à 95 %. C’était vrai en janvier pour la souche d’alors. Ce n’est plus vrai aujourd’hui avec le variant Delta. Israël et les Etats-Unis ont admis que ces vaccins ne protégeaient plus qu’à 38 % avec le variant Delta. Et nous, on en est encore à agiter des chiffres obsolètes et trompeurs. Pour quel bénéfice encore ? Ah, il paraît que des jeunes meurent. C’est cela… Depuis le début de l’épidémie, 50 personnes de moins de 20 ans sont mortes du virus et 1 000 de moins de 50 ans.
    Statistiquement, cela est absolument non significatif. Donc, pour quel bénéfice ? Allons voir à l’INSEE. Là encore on peut y trouver des données fiables. En 2020, seule la tranche d’âge des nonagénaires a subi un excès de mortalité en comparaison des cinq dernières années. C’est ce que confirme intuitivement la moyenne d’âge des personnes mortes du covid. Des personnes qui ont dépassé l’espérance de vie moyenne. Ainsi on expose des enfants à des risques considérablement accrus et avérés à court terme, mais encore à des risques absolument pas évalués à long terme pour ça. Et de surcroît, tout le discours autour de l’immunité collective est une imposture.
    Ma conclusion est simple, si désormais on s’en prend aux enfants pour une manœuvre juste politique qui n’aura pas de bénéfice pour un tort certain pour les jeunes personnes et les enfants, il n’y a plus aucune limite, et on ira de mal en pis de façon certaine. Une autorité qui choisit cette posture devient ipso facto illégitime et il faut la combattre.
    Vous, M. Bilger, qui vous affirmez chrétien, vous devriez songer qu’on ne s’en prend jamais à plus petit que soi. Vous, M. Bilger, vous ne devriez songer qu’à vos petits-enfants. Car ce qu’on leur fait est criminel. J’invite toutes les personnes de bonne volonté et qui ne sont pas tout à fait égarées par la folie ambiante, à aller dans la rue et à manifester paisiblement leur rejet radical de cette abomination. On ne s’en prend pas aux enfants, jamais.

  2. Julien WEINZAEPFLEN

    Cher Philippe,
    J’ai manifesté une fois contre le pass sanitaire et ne suis pas sûr de récidiver. Il y a une incontestable parenté entre la sociologie des Gilets jaunes et la sociologie des manifestants anti-pass (je suis anti-pass, non opposé en principe à la vaccination obligatoire, mais je n’ai pas la culture de la manifestation, je n’ai manifesté que deux fois dans ma vie).
    Certaines infamies que j’ai entendu proférer à deux mètres de moi ne m’ont pas donné envie de l’adopter et me faisaient honte de marcher aux côtés de tels imprécateurs, même si mon accompagnatrice, à l’initiative de qui je battais le pavé, me disait qu’il nous fallait rester unis avec cette foule, même si les motifs qui nous avaient conduits dans la rue pouvaient être différents. J’ai entendu proférer des horreurs, comme le fait qu’il suffirait qu’un juif soit liquidé dans les prochaines semaines pour que tout le mouvement soit discrédité et que c’était certainement ainsi, Mélenchon avait raison, que le gouvernement allait faire diversion. Je n’étais pas fier de marcher à côté de cet énergumène.
    Il y avait un autre « élément de langage » qui voulait que participent à la manifestation beaucoup de vaccinés. Qu’est-ce que ça pouvait bien faire, si pour ne pas enfreindre l’égalité et la fraternité qui doivent avoir cours entre concitoyens, il fallait refuser le piège d’opposer vaccinés et non vaccinés ? Il était du reste hautement improbable que des vaccinés se soient joints à nous, pourquoi faire? Étaient-ils à ce point attachés à notre liberté d’être sceptiques et de vouloir, dans le doute, nous abstenir, ou d’être carrément antivax et absolument persuadés que ceux qui voyaient une modification génétique dans l’injection qu’on nous promettait – et qui ne préserve pas d’être contaminé, ni même de contracter des formes graves de la Covid – avaient raison ?
    L’anti-macronisme était palpable jusqu’à une haine sourde, que ce président qui promettait de nous « servir avec amour » a su déchaîner depuis le début de son quinquennat et même de sa campagne présidentielle, mais que rien ne légitime.
    Le mot de « liberté » était prononcé avec feu et comme un slogan, mais je n’y reconnaissais pas l’élan de Paul Eluard. J’aurais préféré que l’on mît en avant l’égalité et la fraternité. Je ne suis pas fâché, pour les samedis à venir, d’être pris par un minifestival estival d’orgue que nous organisons dans l’église où je collabore, ce qui m’évite d’avoir à décider si je retournerai manifester au risque de jeter de l’huile sur le feu ou si je continuerai d’égrener mes opinions comme un lâche, bien planqué derrière mon clavier.
    À côté de cette rage qui couvait et semblait mal contenue, on entendait des discours élaborés, que ce soit sur le plan émotionnel (j’assume cet apparent oxymore d’élaboration émotionnelle) ou sur le plan argumentatif.
    Mais quel que soit mon malaise devant cette fébrilité populaire, je reconnais dans ces manifestants qu’au-delà des sentiments qui les mobilisent (et j’ai d’autant moins à sonder les reins et les coeurs que je ne fais pas partie de la police des arrière-pensées), ils se portent en gardiens de la liberté d’aller et venir, de l’égalité civique et de la fraternité entre les bien-portants et ceux qui ne doivent pas arborer la cloche des lépreux ou des pestiférés du Moyen Âge pour se signaler comme impurs auprès de leurs concitoyens.
    Quant à la question spécifique de la dictature, je me souviens très précisément qu’écoutant à l’hôpital « Touche pas à mon poste » lors de l’avant-deuxième discours d’Emmanuel Macron, les chroniqueurs du bateleur bien informé qu’est Cyril Hanouna se posaient très sérieusement la question: le président allait-il annoncer qu’il activerait l’article 16 ? Si la question se posait, c’est qu’on l’avait envisagée à l’Elysée. Toute la politique qui suivit ne fut qu’un « stop and go » permanent où l’on testait jusqu’où les « Gaulois réfractaires » allaient pouvoir obéir à des injonctions paradoxales qui étaient moins décidées au fil de l’eau qu’énoncées successivement, en fonction de leur caractère contradictoire: « Aujourd’hui tu peux faire ça et demain il t’est interdit de le faire. »
    Une dérive autoritaire est marquée depuis le quinquennat de François Hollande où, après le Bataclan, nous sommes entrés dans l’état d’urgence pour ne plus jamais en sortir, que les dispositions de l’état d’urgence aient été intégrées dans l’arsenal législatif ordinaire ou que l’état d’urgence prenne le prétexte et le nom de sanitaire.
    À la vérité, ce qui nous arrive dans la manière dont nous sommes gouvernés est sans précédent. On ne peut pas lui donner le nom de dictature, laquelle était prévue par les Romains et est prévue dans notre droit constitutionnel par l’article 16, qui donne des pouvoirs exceptionnels au président de la République sans prononcer le nom de dictature. Il me semble que nous vivons plutôt un stade pré-orwellien où le pouvoir se comporte d’une manière tellement inédite qu’elle est inqualifiable et cela participe à l’effet de sidération, pour réagir à une « épidémie » (et pourquoi pas à une « pandémie »?) qui n’a rien de sidérant et porte un effet d’aubaine dans ce qui ressemble au pire à une manipulation mondiale et au mieux, si nos dirigeants sont de bonne foi ce qui n’est jamais à exclure, à une psychose collective, induisant de gouverner par la peur pour lutter par des mesures mutantes contre un virus mutant, que l’on doit certes combattre en mettant en oeuvre certaines mesures de protection, mais sans aller jusqu’au confinement et à permettre aux uns la vie sociale que l’on interdit aux autres.

  3. Les antivax attaquent des pharmacies, des centres de dépistage, crient à la dictature, voire au génocide, etc. Bref, il est urgent de trouver un vaccin anti-bêtise.

  4. « Nous ne sommes pas en dictature ! »
    Bien sûr que non, nous ne sommes pas en dictature. Notre pays est sans doute un de ceux où la liberté d’expression est la plus large.
    Il est normal qu’il y ait des sanctions lorsque des slogans et des pancartes ouvertement xénophobes et antisémites apparaissent dans les manifs du samedi, comme ce fut le cas dernièrement à Metz, par une ex-élue du RN qui d’ailleurs s’est fait renvoyer par MLP pour son incompétence.
    Ce qui est sidérant c’est que ceux qui hurlent à l’atteinte aux libertés individuelles sont des gens comme J-L Mélenchon et sa pathétique clique de bras cassés qui prennent faits et causes pour des régimes totalitaires d’Amérique latine (Venezuela, Bolivie, Chili…).
    On n’ose imaginer ce que serait la liberté individuelle en France si ces gens venaient à prendre le pouvoir.
    C’est aussi Nicolas Dupont-Aignan et Florian Philippot qui ne dépassent jamais 1 % à chacune des élections et qui se prennent pour les sauveurs de la nation. Le grotesque ne leur fait pas peur !
    Ceux qui hurlent à la dictature feraient bien mieux d’observer ce qui se passe dans les pays comme :
    – la Biélorussie où Alexandre Loukachenko a tenté de rapatrier de force une athlète aux J.O. de Tokyo au motif qu’elle avait critiqué son gouvernement,
    – la Turquie où son président écrase la liberté de la presse,
    – la Chine dont le président est élu à vie et qui a interné dans des « camps de déradicalisation » plusieurs centaines de milliers de Ouïgours, minorité musulmane de la région du Xinjiang,
    – la Corée du Nord avec Kim Jong-un qui a à sa tête un fou furieux,
    – le Brésil où Jair Bolsonaro est accusé de toutes les corruptions et a laissé son pays livré à la pandémie,
    – la Tunisie où le président Kaïs Saïed s’octroie les pleins pouvoirs constitutionnels, démet des membres du gouvernement et gèle les activités du parlement,
    – Sans oublier nombre de « républiques bananières » africaines où les élections sont systématiquement truquées avec parfois la participation de puissances étrangères.
    Même si ça déplait à une opposition qui ne veut l’accepter, nous sommes un pays où il fait encore bon vivre, malgré la situation sanitaire et les contraintes qu’elle occasionne.
    Il sera bon de se le rappeler en avril prochain.

  5. @ Marc Ghinsberg | 12 août 2021 à 00:05
    Ce commentaire contient 16 mots pour préciser entre autres choses qu’il n’y a pas de mot à ajouter. La contradiction est flagrante.

  6. Denis Monod-Broca

    La reductio ad Hitlerum se pratique dans les deux camps. Quand, entre les deux tours, EM se rend à Oradour-sur-Glane puis au mémorial de la Shoah, sa démarche est transparente : il colle une croix gammée virtuelle sur le front de MLP et sur celui de ses électeurs. Les accusations de même acabit qui le ciblent aujourd’hui sont une réponse du berger à la bergère.
    Le fait est que nous sommes mal engagés.
    Le « chef » contre la « rue », les provax contre les antivax, la radicalité d’un camp nourrissant celle de l’autre, en une parfaite symétrie, c’est une guerre des doubles, avec risque de montée aux extrêmes, à responsabilités partagées.
    Quelle vertigineuse régression ! Quel retour vers les temps anciens où l’action primait sur la pensée !
    Ce fichu virus est décidément révélateur. Comme la vérité, il doit être éliminé…

  7. Mais nous ne sommes pas en dictature. Dire le contraire est profaner la République.
    Seul ce qui présente un caractère sacré peut être profané.
    Ergo, nous pouvons dire que si nous ne sommes pas tout à fait en dictature selon l’acception caricaturale du terme (personnifiée par un dictateur avec ses lunettes noires, etc.) nous en prenons le chemin de fait pour diverses raisons que nous pourrions exposer.

  8. Dominique SAUVEBOIS

    La réorganisation sociétale : imposer un vaccin réputé diffuser le virus et rendre positifs les vaccinés, dont les soignants, ce n’est pas une méthode de dictateur malfaisant ?
    Ce que l’on vit a un nom dans le Nouveau Monde c’est le fanachisme (fanatisme + fascisme)
    C’est du totalitarisme, servant à mener les Français, comme le monde entier, dans le Nouveau Monde qu’E. Macron nous a vendu lors de sa campagne. C’est quoi ce Nouveau Monde ? c’est l’entrée dans le post-humanisme auquel travaille la Silicon Valley, M. Attali nous en a beaucoup parlé, soit le post-humanisme.
    Il suffit de relier le vaccin, et ce n’est pas difficile puisque ce vaccin servira à nous connecter (l’homme robot décrit par Liliane Held-Khawam sur son blog : la réorganisation sociétale).
    L’UE a investi et travaille à connecter jusqu’aux étables :
    – le Human Brain Project et le Graphène
    https://digital-strategy.ec.europa.eu/en/news/25-projects-supporting-graphene-flagship-and-human-brain-project-are-recommended-funding
    https://digital-strategy.ec.europa.eu/en/news/malta-joins-eurohpc-joint-undertaking
    https://ec.europa.eu/info/index_fr
    Quant au vaccin on en est où ? dans une bien triste situation, ce vaccin remplace sans doute avantageusement le Rivotril.
    – Covid-19 : les dangers de la troisième dose du vaccin !
    11.08.2021 – Les anticorps « facilitants » – Vers une nouvelle génération de vaccins ?
    https://infodujour.fr/societe/51630-covid-19-limites-des-vaccins-et-gros-risques-des-rappels

  9. Marc Ghinsberg

    @ varmonos
    Pas mal votre commentaire, mais complètement gâché par une incise : « entre autres choses ».

  10. Xavier NEBOUT

    Nous sommes bien pire qu’en dictature, nous sommes en totalitarisme.
    Face à l’unanimité des intervenants dans les médias y compris donc aujourd’hui P. Bilger, il y a l’incertitude sur les conséquences à terme de la vaccination avec ce qui n’est pas réellement un vaccin.
    On peut même dire que c’est de la folie de se faire vacciner lorsqu’on est en âge de procréer.
    Face à cette unanimité, nous avons aussi la quasi-inutilité du pseudo-vaccin pour ceux qui ne sont pas à risque.
    Face à cette unanimité, nous avons aussi la quasi-interdiction des médicaments et la censure de ceux qui les prônent, Raoult en tête.
    Mais derrière cette unanimité, nous avons la fortune de l’industrie et des laboratoires pharmaceutiques, et effectivement, la bande dénoncée dans la coupable pancarte… de crime contre l’humanité.
    Notre régime n’a pas grand-chose à envier au régime chinois dont nous nous rapprochons sans cesse, mais en plus à grand frais de simulacre de démocratie.
    Le pire est que la Chine tend à en sortir, et nous à y entrer – avec des prélèvements obligatoires et un nombre de fonctionnaires et pseudo-fonctionnaires toujours en hausse.
    Et là aussi nous l’avons l’unanimité pour ne pas en parler, ou très peu.

  11. olivier seutet

    Il existe en Europe et dans le reste du monde des démocratures qui singent la démocratie en organisant des élections parfois truquées et surtout en muselant l’expression publique. Notre arsouille de l’Elysée a fondé la démocrassouille : mélange d’une autorité défaillante, d’une concentration de tous les pouvoirs en des mains incapables et d’une révérence envers une médiacratie aux idées péremptoires et terrorisantes. Cet en même temps de glapissements autoritaristes envers des collaborateurs et des respectueux de l’autorité et de crises de flagornerie envers tous ceux qui lui crachent à la figure est la marque distinctive d’un régime qui n’a pas besoin d’être une dictature pour être étouffant, manipulateur et lâche.

  12. Xavier NEBOUT

    @ Denis Monod-Broca
    Les commémorations politicardes d’Oradour et de la Shoah contre le RN parachève la bassesse dans laquelle se vautre notre pays.
    Tout d’abord, rendre hommage à Philippe Pétain ne signifie en rien nier ou louer de près ou de loin ces deux événements dramatiques.
    Ensuite, ces deux événements aussi dramatiques donc aient-ils été, l’histoire de leur déroulement a été falsifiée par adhésion obligatoire à la diabolisation des nazis.
    Cette adhésion totalitaire ne date que des années 70 et a été accomplie avec la loi Gayssot – un communiste !

  13. Etonnant chassé-croisé des idées. Des individualistes spontanément libertaires – comme le sont Macron et d’autres (cf la bioéthique) – deviennent face à la réalité du Covid partisans de mesures collectives et contraignantes, tandis que d’autres que l’on pensait soucieux des enracinements collectifs, notamment national, basculent dans un individualisme libertaire effréné (« J’ai le droit de faire ce que je veux quand je veux »).

  14. Michel Deluré

    Après le vaccin anti-Covid, Pfizer ferait bien d’investir dans la recherche d’un vaccin anti-bêtise car les besoins sont apparemment importants et urgents dans ce domaine !
    Mais, pour le profane que je suis, ce virus est à mon avis beaucoup plus complexe qu’un coronavirus et va donner à ce laboratoire beaucoup plus de fil à retordre.

  15. @ Achille
    « Il est normal qu’il y ait des sanctions lorsque des slogans et des pancartes ouvertement xénophobes et antisémites (…) »
    Ouvertement, ouvertement, comme vous y allez…
    Dans un grand nombre d’accusations de ce genre, nous sommes davantage placés devant une question d’interprétation des propos, souvent tirée par les cheveux et tendancieuse que devant une évidence indiscutable.
    Comme par hasard, du fait du deux poids deux mesures régnant dans la merveilleuse démocratie (rires) que vous savez, il existe en France des gens appartenant à diverses minorités plus ou moins majoritaires qui eux peuvent se permettre de tomber dans un antisémitisme au premier degré aussi clair et sans équivoque que brutal sans être aucunement inquiétés…
    Et quand il est impossible de nier certaines évidences en fermant les yeux, on fait jouer la « culture de l’excuse » ou bien l’irresponsabilité.
    Bien entendu, l’affaire Sarah Halimi ne saurait tomber dans ce cas de figure, n’est-ce pas ?

  16. Certes, Monsieur Bilger, nous ne sommes pas dans une dictature formelle. Mais la manière de gérer cette épidémie n’est pas de la meilleure facture démocratique.
    Sur ce point, j’ai particulièrement apprécié le commentaire de Julien WEINZAEPFLEN | 12 août 2021 à 03:10.
    La Liberté est à présent tellement encadrée par le système de communications, notamment par les réseaux contrôlés par les GAFAM et autres Baidu ou TikTok chinois, les caméras déployées sur le domaine public de plus en plus gérées par une intelligence artificielle destinée à identifier et contrôler toutes les personnes (comme c’est le cas en Chine) qu’elle en est menacée dans son principe même. D’autant que chaque déplacement ou chaque achat est de plus en plus tracé au moindre paiement par carte bleue, sans compter l’intrusion dans les systèmes informatiques par le biais des cookies et autres éléments qui contrôlent la moindre activité sur les claviers…
    Notre monde actuel est effectivement de plus en plus orwellien, surtout avec la prétention de certains à dispenser ce qu’est la bonne parole avec comme objectif d’interdire à ceux qui ne l’adoptent pas d’être interdits d’expression publique. Mission confiée en partie par la loi auxdits GAFAM…
    Monsieur Macron est un adepte revendiqué de ces instruments « progressistes » qu’il veut adapter à la France sous l’expression de « Startup nation » pour l’intégrer à cette société du tout informatique. Mais il semble que lui, l’adepte des smartphones et autres applications aux réseaux sociaux, en ait subi les effets indésirables via le logiciel d’espionnage généralisé Pegasus…
    Par ailleurs, la généralisation du passe sanitaire fait fi de ces millions de concitoyens qui ne maîtrisent pas ces outils informatiques et sont largués dans les tréfonds de la France profonde, périphérique et marginalisée. Sans doute une notion progressiste de l’Égalité !
    Alors, si l’ineptie des slogans des antivax ou les excès de comportement comme le fait d’évoquer un parallèle avec le sort des Juifs dans les années 1940 est absolument évidente, il n’en reste pas moins que par ses volte-face comme celles de son gouvernement depuis le début de la pandémie, au fond résultat de son « en même temps », voire depuis son accession au pouvoir suprême et les effets de la politique menée par monsieur Philippe comme de ses prises de paroles trop souvent à l’emporte-pièce, monsieur Macron a accumulé chez nombre de nos concitoyens un rejet profond de sa personne.
    C’est au fond ce qu’expriment, au prétexte de la politique de lutte contre la pandémie, ces manifestations d’opposition à sa personne, à l’instar de celles des Gilets jaunes en 2018. A l’exception de l’absence de participation des black-blocs petits bourgeois des métropoles qui, on peut le supposer, ne manqueront pas les manifestations de la rentrée sociale…

  17. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Je ne suis toujours pas macroniste, et suis toujours LR, mais je souscris entièrement à vos propos. Les anti-vaccins, les complotistes, les porteurs de pancartes immondes, les agités du bocal me navrent.

  18. Pays de gâtés, où l’on manifeste pour un oui pour un non, pour la fête de la crêpe et du vin blanc quand la crêpe fournie n’est pas AOC…
    Si demain nous étions envahis, même débandade qu’en 40, des discussions sans fin où l’on touille la mayonnaise à n’en plus finir, où l’on monte des blancs en neige pour une virgule, c’est à pleurer de bêtise.
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/08/10/chine-un-canadien-condamne-a-mort-en-appel-pour-trafic-de-drogue_6091045_3210.html
    Tu parles d’une chape de plomb ! Jeunes nous allions en Espagne sous le Caudillo, quand les frontières s’ouvraient à nouveau. Pas un bruit, on entendait une mouche voler, c’était très organisé, il est vrai que la population en majorité conservatrice était adhérente de ce système…
    Les crétins qui défilent contre le passe sanitaire et le vaccin Y auraient vite compris où était l’intérêt général, sans bruit, mais avec beaucoup d’efficacité.
    On voit aujourd’hui la débandade en Martinique, Guadeloupe, etc. L’incantation et ses limites, et le pire ? des citoyens qui vont crever faute de soins et de lits occupés par des imbéciles et le report d’opérations ou d’examens impératifs.
    Sans ordre et rigueur on ne construit pas la Tour Eiffel en temps et en heure.

  19. Non, non, rassurez-vous, nous ne sommes pas en dictature, n’est-ce pas ?
    https://blogs.mediapart.fr/le-moine-copiste/blog/120821/macron-controle-desormais-la-medecine-en-france

    Dictature ?
    En 1979 Jacques Attali, parfois visionnaire, nous l’avait prédit :
    « Et ce qui est la forme absolue de la dictature, c’est qu’on fera que chacun d’entre nous aura envie d’imiter un modèle, une copie, une sorte d’idéal standardisé qu’on nous imposera de l’extérieur. Et ce qui est fascinant, c’est que c’est à travers la médecine, à travers le bien et le mal, à travers le rapport à la mort que cette nouvelle forme de société totalitaire est en train de s’installer ». »
    https://aphadolie.com/2021/08/11/en-1979-soit-plus-de-40-ans-a-lavance-jacques-attali-devoilait-le-plan-machiavelique-de-la-dictature-sanitaire/

  20. Denis Monod-Broca

    @ Achille
    Oui, assurément, il fait bon vivre en France.
    D’ailleurs n’est-ce pas cela qui attire « tant » d’étrangers ?
    Mais ne le devons-nous pas à notre faculté de nous contester nous-mêmes ?
    Mais ne sommes-nous pas dans une mauvaise passe, en train de nous appauvrir à la vitesse grand V, ballottés par des forces que nous ne maîtrisons pas, doutant de nous-mêmes à l’excès, ne sachant plus à quel « saint » nous vouer, nous déchirant pour un taux de vaccination… ?

  21. @ Exilé
    « Seul ce qui présente un caractère sacré peut être profané. »
    (…Soupir…) Dire que nous sommes en dictature est une injure profonde à la Vérité.
    « Ergo, nous pouvons dire que si nous ne sommes pas tout à fait en dictature selon l’acception caricaturale du terme (personnifiée par un dictateur avec ses lunettes noires, etc.) nous en prenons le chemin de fait pour diverses raisons que nous pourrions exposer. »
    Chiche.
    Nous sommes dans un système où il convient de préserver l’autorité de l’État dans sa capacité à décider face aux hurlantes sur le net. Dans un système où les corps intermédiaires se sont effondrés par incompétence, ce qui est justement la condition de l’élection par Jupiter, qui ne serait jamais arrivé au pouvoir sinon, et qui cherche à rénover ces corps intermédiaires en changeant la formule qui a prouvé son inadéquation à la réalité. Nous sommes dans un système où la liberté d’expression est menacée par le raidissement de l’administration dans ses prérogatives sur l’autorité, par les gauchistes qui cherchent à imposer une doxa et des notions rejuvénées de blasphème sur les questions raciales et sociales, par les droitards qui ont toujours les mêmes obsessions visant à censurer la critique à leur encontre en l’assimilant à de l’offense, et par le mépris généralisé face à la notion même de Vérité de la part de la masse des abrutis sur le net, mépris de la Vérité que les intellectuels devraient corriger alors même que leur impuissance et leur discrédit éclate au grand jour.
    Nous ne sommes pas en dictature.
    Nous sommes dans une phase de transition sociopolitique.
    L’enjeu est de préserver et renouveler la structure étatique et démocratique, mais pas de jouer l’incendiaire en appelant à la Révolution ou à la Contre-Révolution.
    Ceux qui hurlent à la dictature appellent de fait à un bain de sang. Ceux qui défendent la « dictature » souhaitent rétablir un cadre démocratique, et des méthodes musclées semblent s’imposer pour que « les dictateurs », du centre gauche jusqu’à la droite raisonnable, écrasent intellectuellement et dans les urnes les fous furieux à leur droite et à leur gauche qui exigent l’avènement d’une ère de la castagne décomplexée.

  22. Sommes-nous en dictature ?
    La question du pass ne me paraît pas gagner à être posée sous cette forme. On ne peut répondre que par « non » à cette interrogation, mais ce n’est pas vraiment le problème, à moins qu’on veuille l’occulter
    Nous ne vivons certainement pas sous une dictature, mais la Constitution de la Ve République ne me paraît pas correspondre non plus à ce qu’on peut attendre d’une démocratie sur certains points, trop longs à développer, et hors sujet. De façon générale, il me semble que les Français dans leur majorité ne sont pas friands de démocratie au point de la désirer quand elle ne sert pas leurs intérêts personnels immédiats, donc nous avons un système politique proche de la démocratie, mais pas trop quand même, parce qu’il correspond aux goûts de la majorité des Français. De même le chiraquisme me paraît être la tendance dominante des électeurs, ce qui explique qu’Emmanuel Macron rallie une partie de la gauche et une partie de la droite aux élections.
    Pour revenir au pass, bafoue-t-il certaines libertés ? On est sur le fil du rasoir d’après certains, mais pas pour le Conseil constitutionnel, donc on va donner à la loi le bénéfice du doute.
    Cela posé, le pass sanitaire sert-il les intérêts du pays, et a-t-il plus d’avantages que d’inconvénients ?
    Spinoza explique que trop de lois rend les hommes méchants. Si une loi est indispensable, alors on aurait tort de s’en passer. Mais à partir du moment où une loi ne sert pas à grand-chose, à part la bureaucratie, c’est une autre histoire, surtout si elle peut nuire à toute une catégorie de la population, si elle coûte cher, et si elle crée des inconvénients non négligeables. Pour résumer, si cette loi rendant le pass obligatoire n’existait pas, la lutte anti-Covid serait-elle moins efficace, et la vie des gens empirerait-elle ?
    En principe, si les gens savent de façon certaine que leur probabilité de mourir est largement diminuée par la vaccination, la plupart devraient y avoir recours. C’est plutôt le cas, d’ailleurs, mais il reste un pourcentage de non convaincus. N’est-ce pas brouiller le message que les menacer et les contraindre, ou pire les culpabiliser avec des arguments simplistes à moitié vrais ? Une approche et une information restrictives ne sont pas dignes d’une démocratie, et elles ne me semblent pas opératoires.
    « Many virologists believe the coronavirus will never be eradicated and will instead become endemic, meaning the illness will circulate for generations.  
    They say people will gradually build-up immunity through repeated vaccinations and natural infection. As a result, symptoms of the virus will eventually resemble that of a common cold.  
    And speaking to MPs this morning, Sir Andrew (Pollard, chair of the Joint Committee for Vaccination and Immunisation (JCVI), warned vaccines alone could not ensure herd immunity.
    …Sir Andrew Pollard, told the All-Party Parliamentary Group (APPG) on Coronavirus that it is not possible for vaccines to provide enough immunity to stop the spread of the virus among people who have yet to have a jab.
    (…) He emphasised the job of vaccines is to minimise severe disease and death from the virus (…)
    He said: ‘What we know very clearly with the coronavirus that this current variant, the Delta variant, will still infect people who have been vaccinated and that means that anyone who is unvaccinated will meet the virus. 
    ‘It might not be this week, this month or this year but they will meet the virus.
    ‘I think we are in a situation here with this current variant where herd immunity is not a possibility because it still infects vaccinated individuals.’
    « Despite the huge success of the roll-out, one expert advising the Government today told MPs achieving herd immunity was ‘mythical’. » 
    « De nombreux virologues pensent que le virus ne sera jamais éradiqué, mais deviendra endémique, ce qui signifie que la maladie circulera pendant des générations.
    Peu à peu une immunité se créera dans la population grâce aux vaccins et grâce aux contaminations naturelles. Finalement, les symptômes finiront par ressembler à ceux du rhume.
    Devant le Parlement, Sir Andrew Pollard (co-président du Comité pour la vaccination et pour l’immunisation) a indiqué que les vaccins à eux seuls n’étaient pas en mesure d’assurer une immunité collective.
    Il a rappelé au groupe parlementaire que les vaccins ne servent pas à immuniser toute la population, dont ceux qui n’ont pas encore reçu le vaccin. Il a insisté pour dire que les vaccins servent à minimiser les réactions graves et mortelles à la maladie chez ceux qui l’ont reçu. C’est leur but.
    « De façon certaine, nous savons, a-t-il dit, que le variant Delta actuel infectera des gens vaccinés, et par conséquent que tous les non-vaccinés seront en contact avec le virus. Peut-être pas cette semaine, ni ce mois-ci ni cette année, mais à coup sûr cela leur arrivera. Dans la situation actuelle l’immunité collective est impossible, du fait que les variants infectent des gens vaccinés ».
    « Malgré l’immense succès de la vaccination, ce spécialiste a expliqué aux membres du parlement que l’objectif d’une immunité collective » était un mythe ».
    L’article en conclut que les personnes vulnérables doivent se faire vacciner, en priorité, dans leur propre intérêt. À titre collectif, les vaccinés et les malades peuvent être contaminants, et ensemble, ils concourent à l’atténuation de la dangerosité de la maladie à long terme. Par ailleurs le vaccin pour les adolescents est considéré comme problématique en GB pour des raisons médicales.
    https://www.dailymail.co.uk/news/article-9880197/Covid-19-UK-THREE-QUARTERS-adults-Britain-received-vaccine-doses.html
    Ce genre d’information est-il plus convaincant que le pass obligatoire (surtout sachant que certains corps de métiers en sont exemptés) ? Emmanuel Macron ne semble pas le penser. Moi je pense que oui, même pour les Français.

  23. Depuis l’exil qu’il s’est infligé, Achille a recommencé à nous régaler de ses jugements au singulier. Il est en progrès, encore quelques années d’effort et il sera au niveau de sylvain. Achille a établi une liste de pays où sévissent selon lui les pires dictatures :
    – la Biélorussie
    – la Turquie
    – la Chine
    – la Corée du Nord
    – le Brésil
    – la Tunisie
    – Nombre de républiques bananières africaines.
    Quelques pays ont été oubliés à l’intérieur des frontières desquels les lois sont des diktats, les enfreindre peut devenir fatal. En effet, dans un certain nombre de pays, il est fort imprudent de boire de l’eau en plein soleil quand c’est interdit.
    Accessoirement, il vaut mieux éviter de passer la douane avec une bouteille d’alcool ou un livre de Salman Rushdie.
    L’Iran, l’Indonésie et les Émirats arabes unis constituent le début d’une longue liste de pays où la dictature religieuse n’est pas un vain mot.
    Si vous prenez l’avion pour Doha ce soir, vous serez assigné à résidence demain et pour 14 jours avec un bracelet électronique. On ne rigole pas, on ne touche pas à son bracelet et on reste dans sa chambre. Les plateaux repas sont livrés puis débarrassés.
    Et pendant ce temps, la France est accusée par les Gilets jaunes et les antivax de devenir une dictature au motif qu’un pass sanitaire devient nécessaire pour se divertir ou travailler.
    Si les mots ont encore un sens, la France n’est pas une dictature.

  24. Macron me fait irrésistiblement penser au héros de la pièce de Roger Vitrac « Victor ou les Enfants au pouvoir ». N’étant plus de la prime jeunesse, j’avais pu voir cette oeuvre magnifiquement interprétée par un jeune Claude Rich. Dès la première scène, celui-ci – habillé en garçonnet – déclarait d’une voix de stentor : « Je m’appelle Victor, j’ai 10 ans et je suis terrrrriblement intelligent ».
    Depuis que je n’habite plus en France, je peux analyser la situation du pays avec un certain détachement.
    Macron n’a jamais été un élu local, obligé d’aller faire campagne sur les marchés, et tenir des réunions dans les bistrots. Il n’a jamais été en contact avec le peuple, il ne connaît pas ses préoccupations, ses problèmes de fin de mois. Il ne sait pas que lorsqu’on habite en province loin d’une grande ville, il faut absolument avoir, pour un couple, deux voitures, dont une est probablement un diesel plus tout jeune mais qu’on fait tenir le plus longtemps possible. Il ne connaît pas les Français et les méprise.
    C’est pour cela que l’apparition des Gilets jaunes, dont il n’a jamais compris les doléances, lui a fait une peur bleue et il s’est calfeutré à l’Elysée laissant Castaner taper sur les manifestants.
    Depuis, tel un tsar, il gouverne par oukases, certains sensés, d’autres absurdes. Quand il veut expliquer ses décisions, sa parole trop abondante est confuse. Dans un même discours, il dit tout ou son contraire.
    Dans ces conditions comment voulez-vous que les gens s’y retrouvent ! Aucune explication claire n’a été donnée sur ces vaccins qu’on impose et ils les rejettent. Du coup le passe sanitaire est également rejeté et considéré comme un moyen de coercition supplémentaire attentatoire à leur liberté.
    Je considère que ce passe est inutile : je suis vacciné mais je peux contaminer mon voisin qui ne l’est pas car je peux être porteur sain du virus.

  25. Portez-vous bien monsieur Bilger, profitez de vos vacances !
    Lâchez tous ces contradicteurs à deux tunes… Reposez-vous !
    Vous avez bien raison, nous ne sommes pas en dictature !

  26. Robert Marchenoir

    @ Jean sans Terre | 12 août 2021 à 02:09
    « On ne s’en prend pas aux enfants, jamais. »
    Ta-ta-ta… pleurnicheries de bisounours gauchistes. Il faut toujours s’en prendre aux enfants. Il faut les piquouzer massivement, leur filer des torgnoles quand ils ne font pas leurs devoirs et les envoyer au lit.
    A part ça, vous nous servez une belle tartine d’assertions entièrement fausses et pour la plupart non sourcées.
    Vous faites le malin avec vos « sites de données américains », mais vous vous gardez bien de fournir des liens, ce qui permettrait de vérifier vos dires.
    Relevons tout de même cette énormité :
    « Le cas de nos pays d’Outre-mer est flagrant. Le virus fait d’abord des ravages, avant le faible taux de vaccination, parce qu’il a été importé. Et il a été importé par qui ? Par les touristes français vaccinés qui se sont permis de belles vacances. »
    Il faut quand même être sacrément tordu pour prendre précisément l’exemple qui prouve, à l’œil nu et au-delà de tout doute, l’efficacité de la vaccination, et le mettre sur la tête en prétendant le contraire.
    La Martinique et la Guadeloupe sont en butte à une explosion de Covid, sans commune mesure avec l’évolution de la maladie en métropole. Et ces deux territoires sont massivement sous-vaccinés. Rien à voir avec les taux de la métropole.
    D’ailleurs, les habitants du cru s’en vantent : le vaccin, c’est un truc de Blancs, on a toujours utilisé des remèdes naturels, etc.
    Les responsables médicaux s’arrachent les cheveux en énonçant l’évidence : c’est une épidémie de non-vaccinés.
    Et vous, vous trouvez le moyen de prétendre que c’est la faute au vaccin, car l’épidémie aurait été apportée par des touristes métropolitains vaccinés ! Plus idiot et pervers, c’est difficile.
    Mais il n’y a pas que votre logique qui est défaillante. Votre sens moral est au fond du caniveau, lui aussi.
    Vous tentez, comme tant d’autres, de nous expliquer que l’épidémie n’existe pas, parce qu’elle ne touche que des vieux qui devaient mourir de toute façon (*).
    C’est un mensonge grotesque, bien entendu, mais ce qui est accablant, c’est votre argument :
    « Depuis le début de l’épidémie, 50 personnes de moins de 20 ans sont mortes du virus et 1 000 de moins de 50 ans. Statistiquement, cela est absolument non significatif. »
    Admettons que vos chiffres soient exacts, bien que je fasse toutes réserves. Précisons, ce que vous omettez de dire, que vous prétendez manifestement ici nous donner les chiffres pour la France — une fois de plus, l’étranger n’existe pas, le nombrilisme est au zénith.
    Vous affirmez que la mort de 1 000 personnes n’a aucune importance, qu’elle est statistiquement non significative ? Vous rendez-vous compte de l’énormité de ce que vous écrivez ?
    Le but de la médecine est d’empêcher un seul décès. Il n’est pas d’empêcher des morts « statistiquement significatifs », quel que soit le sens que vous donnez à cette expression.
    Demain, vous irez voir votre médecin, et il va vous dire : écoutez mon vieux, cessez de me casser les pieds, vous n’êtes pas statistiquement significatif. Et vous répondrez : oui docteur, bien docteur, excusez-moi de vous avoir dérangé. Nous sommes bien d’accord ?
    Il faut souligner, une fois de plus, l’incohérence des négationnistes du Covid, qui emploient des arguments contraires l’un après l’autre, sans la moindre honte.
    Un coup, c’est Didier Raoult qui a raison avec l’hydroxychloroquine, parce que « la médecine se pratique au chevet du malade », et non « en faisant des statistiques dans des bureaux ».
    Le coup d’après, 1 000 morts de moins de cinquante ans ce n’est pas grave, car ce n’est pas « statistiquement significatif ».
    Un coup, « on ne s’en prend pas aux enfants, jamais ».
    Le coup d’après (en fait, à l’intérieur du même commentaire), « depuis le début de l’épidémie, 50 personnes de moins de 20 ans sont mortes du virus », et « statistiquement, cela est absolument non significatif ».
    Notez comme nous sommes passés des « enfants » (quand il s’agissait de vilipender le vaccin) aux « personnes de moins de 20 ans » (quand il s’agit de minimiser la pandémie). C’est quand ça vous arrange.
    Vous nous prenez vraiment pour des jambons.
    ______
    (*) N’oublions pas de mettre en évidence un autre de vos tripotages, omniprésent chez les négationnistes : vous affectez de croire que le seul but de la médecine, dans cette épidémie, devrait être d’empêcher les morts.
    C’est un mensonge implicite : le but de la médecine, c’est d’empêcher les gens de tomber malades. Surtout lorsqu’il s’agit d’une maladie qui occasionne des souffrances abominables, et des séquelles très graves, à long terme, qu’on ne sait pas traiter.
    ______
    @ Exilé | 12 août 2021 à 09:15
    « Si nous ne sommes pas tout à fait en dictature […] nous en prenons le chemin de fait pour diverses raisons que nous pourrions exposer. »
    Il peut le faire !

  27. Claude Luçon

    Bien sûr que nous sommes en dictature, depuis longtemps !
    1946 et la création de l’ENA qui a inventé la dictature collégiale !
    Ou comment introduire le soviétisme au nom de la liberté de parole mais pas de fait !
    Et fait dire aux étrangers vivant en vraie démocratie que la France est le seul pays où le soviétisme a réussi !
    Je vis dans un patelin beauceron où il ne fait pas bon vivre, où nous sommes parmi les 5 % de Français qui subissent un apartheid d’électricité, ici c’est un monopole au titre d’une loi de 1949, pas de concurrence en dépit du décret de l’UE de 2009 émis à la demande du gouvernement français.
    Ici la taxe d’habitation n’a pas disparu, au contraire elle augmente en dépit de ce que proclame Macron.
    Ici on ne se soucie pas des Anciens, on leur colle huit (8) ans de travaux de Génie civil autour de la Résidence, pourtant de bon ton, pour la construction de cinq bâtiments de cinq étages avec ballets de flèches de grue, virevoltes de camions en tous genres, et maçons venus d’ailleurs ! Obligeant tous les résidents de 70 à 92 ans d’un côté de la résidence (moi compris) à déménager pour fuir bruit et poussière !
    Mais générant un abondant complément de taxes d’habitation en plus pour la commune ex-DVG !
    Quand on sait que le château de Vaux-le-Vicomte, adduction d’eau, fontaines et jardins compris, a été construit en 13 mois par nos ancêtres, on peut contester l’apport de l’immigration à la santé économique de notre pays comme le prétend notre députée LR en réponse à mon email protestant contre ce scandale humain !
    Sans doute une fan d’Anne Roumanoff qui suggérait de liquider tous les vieux de plus de 75 ans pour résoudre le problème de la retraite !
    ———————————————–
    @ vamonos | 12 août 2021 à 07:12
    Pinailleur pour pinailleur :
    Il n’ajoute pas de mots au commentaire, il y souscrit 🙂
    Pas après ! Sous ! Il souligne 🙂

  28. Bonjour Philippe,
    La France n’est pas la Corée du Nord. Heureusement.
    Faut-il pour autant refuser de constater les dérives autoritaires de la macronie, soulignées par exemple par un Alain Bauer qui est tout sauf un laxiste ?
    Faut-il attendre d’être dans une situation critique sur le plan des libertés pour souligner l’autoritarisme capricieux de la macronie ?
    Comment aussi ne pas voir les énormes manipulations médiatiques sur les manifestations actuelles.
    On ne nous présente qu’une débile judéophobe en guise de manifestants, Lalanne et Bigard comme représentants non des antivax mais de tous ceux qui ne sont pas vaccinés et seraient à coller dans le même marigot.
    On oublie que ce gouvernement déporte son incurie sur le citoyen responsable de tous les maux.
    Véran qui est médecin comme je suis reine d’Angleterre jouissant de son petit pouvoir coercitif, accompagné du puceau rougeaud, Attal dont le jus coule encore du nez et donne des leçons de morale à tout le monde.
    Dictature non.
    Autoritarisme déplacé, médiocrité… certainement.
    J’attends que la France se réforme… en commençant par les pseudos-élites.
    300 députés, 50 sénateurs.
    La bouffe à la cantoche quand on n’est pas dans un repas professionnel.
    Justification des notes de frais.
    On paye ses repas à titre perso. Même quand c’est pour entretenir son réseau professionnel. Quand je l’entretiens je ne fais pas payer par ma boîte mes repas, n’est-ce pas Homard de Rugy ?
    Dictature non.
    Petite royauté avec des barons perruqués, poudrés à qui il ne manque plus qu’une mouche mais pas le ridicule.
    Ils n’ont pas besoin de dictature ils se votent toutes les autorisations de se moquer des citoyens… avec leur pognon, des citoyens.

  29. @ vamonos | 12 août 2021 à 16:56
    « Depuis l’exil qu’il s’est infligé, Achille a recommencé à nous régaler de ses jugements au singulier. Il est en progrès, encore quelques années d’effort et il sera au niveau de sylvain.»
    Et voilà, encore un qui se permet de porter un jugement de valeur sur ma personne en me comparant à sylvain, avec qui je ne partage pas une once de ses convictions de vieux réac-xénophobe. Ceci avec l’air satisfait de celui qui se croit intelligent.
    Je n’aurais toutefois pas l’indécence de le comparer à anne-marie marson, mais « encore quelques années d’effort et il sera à son niveau », comme il dit. : )
    Tout cela pour finir par me donner raison en condamnant l’action des Gilets jaunes et des antivax sur le pass sanitaire et en confirmant que « la France n’est pas une dictature si les mots ont un sens. »
    Allez comprendre !

  30. Pauvre M. Bilger. Je compatis à l’effort toujours plus prestigieux que vous devez fournir pour tenter d’arracher la sympathie de vos lecteurs vis-à-vis du Fou Macron.
    Quitte pour cela à vilipender les gens qui ont compris que se faire vacciner – car c’est bien de cela dont il s’agit -, en plus de ne servir à rien, constitue un jeu morbide, dans le genre roulette russe. Un jeu susceptible, à tout le moins, d’hypothéquer votre belle santé d’avant.
    Comment pouvez-vous persister à blâmer les antivax alors que chaque jour nous apporte son lot d’informations négatives sur, non pas ces vaccins, mais sur ces thérapies géniques (TG).
    Et d’ailleurs, la hargne des cobayes consentants, ces moutons vaccinés, à l’encontre des non-vaccinés, ne dissimule-t-elle pas la frustration de s’être laissé berner un peu vite ? Ces précurseurs de la piquouze-à-tout-crin, s’ils se sentaient protégés, n’auraient cure de côtoyer les autres. Seulement voilà, il y a belle lurette que les informations permettant de douter de l’efficience, comme de l’innocuité de ces TG, ont dépassé le stade « complotiste ». Voilà que les scientifiques eux-mêmes balancent également. Et du lourd…
    D’ailleurs, la contagiosité même du virus, quel que soit le nom qu’on lui donne, est battue en brèche. Réfléchissez M. Bilger : si le virus était si contagieux, si contaminant, si facile à transmettre, ne pensez-vous pas que les manifestations de Florian Philippot – pour ne reprendre que celles-là – auraient mené à l’hécatombe nationale ? Or, il ne se passe rien, nada. Le train-train. 38 semaines de manifestations (toujours plus) massives, quoi qu’en disent BFM-Waters, des milliers de mètres cubes d’air inspirés, expirés, échangés entre ces millions de poumons, entre ces fosses nasales, des gens qui se côtoient, se frôlent, se serrent les mains, s’embrassent, sans p*tain de masque, sans distanciation (a)sociale, la vie quoi ! Le monde d’avant, qui irrite le Fou.
    En face, un pauvre cinglé de monarque qui ne sait plus où donner de la tête et que l’on devrait soumettre, quant à lui, au test de la consanguinité parentale, ce qui ne serait pas un grand luxe.

  31. @ Achille
    « Notre pays est sans doute un de ceux où la liberté d’expression est la plus large. »
    Exact.
    Par exemple, sur une radio d’État dont vous êtes un auditeur fidèle, il est possible de brocarder, de caricaturer et même d’invectiver sans aucun problème « l’extrême  droite » et un parti qui est supposé en être une émanation, sans oublier les catholiques et le cœur de leur religion.
    Remercions aussi le contribuable qui participe par ce biais à une liberté d’expression que le monde entier nous envie.

  32. Ah bon, nous ne sommes pas en dictature ? Vous avez tous de la peau de saucisson devant les yeux ?
    Rien à voir avec celles des généraux en képi et lunettes noires, c’est fini tout ce cinéma mais une dictature new look plus humanistement présentable ; les outils ne sont plus ceux des salles de torture mais ceux des salles de rédaction médiatiques chargées de propager la bonne parole seule autorisée et de scléroser les cerveaux des moutons zombis de ce peuple décervelé.
    Censure, fichage, surveillance, radiations, procès d’intention et suspicion se succèdent à un rythme effréné.
    La pancarte qui n’a rien d’antisémite est un modèle de procédé vicieux diabolique employé par ces tortionnaires nouvelle vague macronienne islamo-immigrationiste.
    Importer des milliers et bientôt des millions de criminels sur notre territoire, c’est un crime organisé par cette macronie qui pourra rejeter les assassinats de citoyens sur ce bras armé islamiste que Macron aura lui-même créé.
    Ces criminels LREM, Hidalgo et Aubry comprises, ont décidé contre l’avis de toute l’opinion publique de retenir les Afghans qui auraient dû être expulsés, et faire venir tous ceux qui « se sentent menacés », en plus du regroupement familial et tous les arabo-africains qui continuent de déferler sur notre sol, ça va en faire des débats sur les fantasmes et sentiment d’insécurité organisés par EDM le ministre du crime qui va sans scrupule sans morale ni honneur à la messe de Saint-Laurent-sur-Sèvre, cracher sur le cadavre du prêtre assassiné victime de sa politique criminelle.
    Un signe sur ce qui nous attend tous : les coutelleries sont déjà en rupture de stock, les réseaux pédophiles se frottent les mains, ces Afghans sont très friands de petits jeunots, c’est une tradition chez eux, ils n’ont pas les mêmes codes que nous, donc nos juges seront très gentils comme d’hab avec toutes ces nouvelles chances importées et accueillies à l’insu de notre plein gré.
    A part ça vous avez raison, ce n est pas une dictature, c’est pire, c’est monstrueux et satanique ; la République requalifiée raie publique est définitivement profanée.

  33. @ Jean sans Terre | 12 août 2021 à 02:09
    « Ma conclusion est simple, si désormais on s’en prend aux enfants pour une manœuvre juste politique qui n’aura pas de bénéfice pour un tort certain pour les jeunes personnes et les enfants, il n’y a plus aucune limite, et on ira de mal en pis de façon certaine. Une autorité qui choisit cette posture devient ipso facto illégitime et il faut la combattre. »
    Il y en a marre de ces gens qui jouent les épidémiologistes amateurs et qui racontent n’importe quoi.
    De plus en plus de nourrissons positifs au Covid-19 présentant des symptômes sérieux..
    Demain une nouvelle manif d’antivax est attendue. On nous annonce déjà 250 000 personnes dans les rues, rameutées essentiellement par des mouvements d’extrême droite, notamment par Philippot et Dupont-Aignan, nos deux énarques en goguette. On comprend mieux pourquoi Emmanuel Macron a souhaité supprimer l’ENA.
    L’homme est sorti de sa condition animale par son intelligence. Il périra par sa bêtise.

  34. Michel Deluré

    Entre la domination d’une personne ou d’un groupe monopolisant le pouvoir et l’exerçant sans restrictions, ce qui est la dictature, et la participation directe, sans intermédiaires, des citoyens à l’élaboration des lois qui régissent leur vie en commun, ce qui est la démocratie, il y existe un vaste espace.
    Ce n’est pas parce que, dans nos sociétés modernes, la démocratie dans sa conception idéale étant utopique car non applicable, ce que Montesquieu et Sieyès avaient par exemple bien compris, et qu’il a fallu évoluer vers une démocratie représentative pour cause d’efficacité mais avec ses inéluctables imperfections, qu’il faut que des minorités, dès qu’une décision ne les satisfait pas et ne sert pas leurs intérêts personnels, crient à la dictature.
    Et ce n’est pas alors le moindre des paradoxes que d’entendre ces minorités pousser ces cris au motif que le pouvoir porte atteinte à leur liberté alors qu’elles-mêmes entravent par certaines de leurs actions la liberté de ceux qui ne partagent pas leurs opinions et qu’elles ne se plient pas aux règles de cette démocratie qu’elles appellent de leur vœux.
    Démocratie ne signifie pas absence d’autorité, surtout lorsqu’à situation exceptionnelle il faut des mesures exceptionnelles. De même que faire preuve d’autorité n’est pas instaurer le totalitarisme.

  35. Nous sommes dans une phase de transition sociopolitique, dit à raison F68.10, définissant en mes langages ce qu’est fondamentalement la vie des humains, qui ne sauront jamais arrêter le flux du vivant qui nous traverse, ou la vague que nous surfons.
    Prendre conscience de cette réalité pourrait faire entendre que la castagne décomplexée est déjà à de nombreuses reprises cycliques advenues, qu’il est temps maintenant d’accéder à ce qui libère des mouvements réciproques des offenses, qu’il ne s’agit plus d’écraser, mais d’inviter à affronter solidairement ce qui toujours restera transition du vivant, évolution perpétuelle de l’évaluation des possibles, qu’il est possible d’affronter fraternellement.
    La démocratie en ce sens n’existera que quand chaque citoyen aura appris à se gouverner lui-même, accédant à la réalité d’être un corps inclus dans un corps plus grand qui pourrait se définir comme étant l’État, où le bien commun est la mesure qui régule la relation des intérêts particuliers dont il est nécessaire de garantir la liberté dans l’égalité, par la fraternité.
    Vive la République.

  36. Xavier NEBOUT

    La dictature est le fait du chef qui dicte la loi. Elle n’est pas un mal en soi.
    La démocratie n’a très souvent été qu’un simulacre ruineux masquant une dictature, et nous en avons actuellement la démonstration avec Macron.

  37. Non, non, aucun risque de dictature, même molle. Vous pouvez dormir tranquilles, nous ne sommes plus dans les années 30… Du reste, si on compare la situation présente avec cette décennie-là, on verra dans l’actuel président un réformateur brouillon, mirobolant et légaliste, de la même espèce qu’André Tardieu, mais avec plus de jeunesse, moins d’intelligence et, à ses côtés, une influence qui rappelle celle d’Hélène de Portes sur Paul Reynaud, ou celle que Racine décrit dans Britannicus :
    « Éloigné de ses yeux, j’ordonne, je menace,
    J’écoute vos conseils, j’ose les approuver ;
    Je m’excite contre elle, et tâche à la braver ;
    Mais je t’expose ici mon âme toute nue,
    Sitôt que mon malheur me ramène à sa vue,
    Soit que je n’ose encor démentir le pouvoir
    De ces yeux où j’ai lu si longtemps mon devoir ;
    Soit qu’à tant de bienfaits ma mémoire fidèle
    Lui soumette en secret tout ce que je tiens d’elle ;
    Mais enfin mes efforts ne me servent de rien :
    Mon génie étonné tremble devant le sien ».

  38. Bonjour Philippe,
    La désinformation va bon train.
    Les Antilles et le Covid, ha ha ha.
    Il suffit d’avoir 40 personnes en réa pour sur-saturer les hôpitaux.
    Quelle guignolade !
    Le gouvernement masque son incurie et son indifférence quant à la gestion de la santé publique en jouant avec la peur.
    Et les pauvres petits métro de gémir, je veux pas mourir. Salauds de non vaccinés.
    On comprend mieux 40 et l’allègre participation au génocide juif des Français.
    Je veux pas mourir monsieur de la kommandantur. Oui lui il est juif. Prenez-le, oui. Et moi, protégez-moi.
    Peuple de couards.

  39. Ce président est à détester en gros et ne peut être racheté au détail.
    Sans justifier tous les comportements excessifs à son encontre, reconnaissons tout de même qu’il est le premier, surtout à partir de plusieurs de ses déclarations, à jeter de l’huile sur le feu.

  40. Qu’ils aillent en Martinique tous ces frappadingues antivax !
    Nous sommes un pays de gâtés, de mollusques, de loches, ceux-ci pensent que pour l’acte de construire une start-up suffit, et les murs de s’élever par l’opération du Saint-Esprit.
    Pour ceux qui veulent un toit il faut un couvreur, mourir dans un couloir d’hôpital (comme à Madrid raconté par un jeune international de rugby dans Midol), mourir parce qu’il n’y a plus de place ou des opérations reportées à cause de cerveaux atrophiés par toutes les bêtises ambiantes, mourir comme un chien sans collier, alors que nous avons des vaccins aux performances exceptionnelles.
    Les chiffres sont têtus, il suffit de regarder autour de soi, où en est rendue la polio aujourd’hui, et des abrutis qui nous disent qu’ils réfléchissent.
    J’ai oublié son nom, ce professeur avait reçu un jeune qui « réfléchissait »… Il a le temps maintenant, sous six pieds de terre. Une jeune femme enceinte aussi, les deux morts…
    Les chiffres sont têtus tous ceux qui sont en réa en Martinique, j’ai entendu, AUCUN de vacciné.
    Tous ces antivax sont à enfermer, un archipel nous sommes devenus, entre les « woke » et tous ces cintrés du bulbe, on peut se demander si le knout ne réveillerait pas des esprits embrumés.
    Mourir pour des idées à la gomme, et l’autre, Philippot et les « flingués » qui sont avec lui, lui-même Florian le porte-drapeau, qui en fin de compte était vacciné, relevé par le Palmipède – je pense -, lors d’un de ses déplacements où il dû montrer patte blanche.
    J’ai connu l’époque du Rotring, maintenant les algorithmes, les modélisations et les simulations 3D, je peux imaginer et extrapoler ce qui peut se passer dans les labos quand on fait feu à volonté avec le fric qui coule à flot et qui abreuve le sillon de la recherche en ce moment.
    « Nous ne sommes pas en dictature ! », mais quelques coups de pieds au c*l cela ferait du bien pour rappeler aussi que la démocratie a besoin de temps à autre de souligner les fondamentaux, certes depuis Saint-Just la technique est plus douce, mais le crampon et le coup de semelle ne font jamais de mal, et permettent de respecter les règles qui sont faites pour tous.

  41. J’adore l’humour fin et subtil:
    Non, bien sûr que nous ne sommes pas en dictature, juste sous influence de certains politiques, comme Philippe, pour refuser la loi du pass sanitaire et le flicage.
    Par contre en regardant cette vidéo, il faut reconnaître qu’il y a du vrai.
    https://www.youtube.com/watch?v=7kCrzPu-fNw
    Allez, un peu d’humour fin et subtil ne peut pas faire de mal.
    – Les vaccins « Covid », c’est comme les antibiotiques ; c’est pas automatique !!
    – Pour 2 doses achetées, la 3e est offerte, prenez l’abonnement semestriel, c’est moins cher.
    – De plus en plus de gens comprennent que le concept « bénéfices-risques » se résume à: les risques pour les cobayes et les bénéfices pour les industries pharmaceutiques. Les actionnaires sont heureux.
    (Sherbrooke).
    Bonnes vacances à tous.

  42. Deux bonnes nouvelles, la Corée du Nord offre l’asile politique aux Français qui veulent fuir la dictature. Quant aux autres, l’Afghanistan offre à certains toute la liberté qu’ils souhaitent, le monsieur a dit qu’il y avait quelques conditions à satisfaire, pas grand-chose. Dans notre beau pays, tous les brimés devraient y trouver leur compte, pour la vaccination pas de problème, il n’y en a pas, enfin si peu qu’ils devraient être comblés.
    Elle est pas belle la vie ?

  43. Tout a été dit, souvent avec une lucidité poignante, je pense surtout à Weinzaepflen, sans exclusive.
    Donc, oui, nous entrons dans une ère numérique et instrumentale qui va nécessairement s’abstraire des principes abstraits. Un tout petit exemple: un décret du 19 juillet 2021, qui soumet l’agrément des médecins en exercice à des critères examinés par une autorité centrale pour la poursuite de leur exercice.
    Déjà, les médecins ne sont plus des cliniciens, n’examinent plus, préconisent quantité d’interventions de machines, et assomment la pratique de frais énormes.
    Le faciès n’intéresse plus les jeunes médecins, tout est dans le résultat chiffré. En conformité avec cette éthique, un comité, rétribué, décidera de la compétence de tel ou tel, et écartera facilement le praticien résistant.
    Ça, c’est un acte de dictature, ma science est toute neuve, je l’ai tirée de Contrepoints mais quand même, vérifiée au J.O.
    Quelqu’un l’a dit, c’est la raideur progressive de l’administration qui réduit notre pays, l’Europe peut-être, à une machine coûteuse et improductive.
    Le nombre, vous dis-je, comme on l’a dit du poumon, et Knock arrive précédé de son appareil technologique auquel les adorateurs de la santé sont d’avance dévoués et reconnaissants.
    L’impôt, baste, on le prélève d’avance, dictature administrative. C’était difficile, mais c’était une oeuvre propre, souvent fastidieuse et qui a succombé sous les coups de boutoir d’une complexité croissante.
    Les grands organismes d’Etat, Cour des comptes, commissions sénatoriales, avertissent l’Etat central de la diminution du rendement des taxes, car le population les fuit, préfère la clandestinité, lit dans les bois les auteurs grecs pendant que les ilotes hurlent en levant les bras dans un simulacre de danse et clament qu’ils sont libres de le faire pendant que l’Etat ivre de haine contre tout ce qui possède et produit, poursuit son idéal chimérique d’égalité par la cassure des apports autres que ludiques, festifs.
    Toute protubérance est munie de matelas de protection ; tel canyon en Corse, que je connais bien, est interdit aux particuliers non agrégés à un groupe, car tout accident est difficile à secourir: tout le monde applaudit à cette rescousse sans se poser la question de sa propre responsabilité.
    L’Etat, l’Etat, pour votre bien, pour votre sécurité, pour votre fin de vie en prison en EHPAD et la famille acquiesce. L’idiot ne circule plus à cloche-pied, c’est bien, il ne gêne plus. Le criminel malin devient objet de soins et Michel Fourniret a fini de se marrer en coûtant un maximum au pays, comme lui coûtera l’Africain coquin abrité derrière une folie de composition pendant que son gouvernement continuera de rutiler dans son abjection.
    Il y a consentement à l’esclavage, sanctionné par les petites mains de la dictature ; sachant que sanction ne veut pas dire punition.
    Ce n’est pas une condamnation, c’est un peu le désespoir d’un homme âgé, allons, disons vieux, dont l’avis n’a aucune importance, qui a fait beaucoup d’erreurs, de petitesses mais qui voudrait bien mourir debout.

  44. anne-marie marson

    @ genau | 13 août 2021 à 21:53
    « …comme lui coûtera l’Africain coquin abrité derrière une folie de composition pendant que son gouvernement continuera de rutiler dans son abjection. »
    Je suis d’accord.

  45. @ genau
    « Un tout petit exemple: un décret du 19 juillet 2021, qui soumet l’agrément des médecins en exercice à des critères examinés par une autorité centrale pour la poursuite de leur exercice. […] Ça, c’est un acte de dictature, ma science est toute neuve, je l’ai tirée de Contrepoints mais quand même, vérifiée au J.O. »
    La médecine doit être une profession réglementée. Et surveillée. Et surveillée par des évaluations chiffrées. Parce que des vies humaines sont en jeu.
    Qu’une autorité centrale fasse ce travail, c’est très bien. Ce qui serait mieux, ce serait que cette autorité centrale soit la moins étatique et la moins centralisée possible. En France, on peut toujours rêver.
    Idéalement, il convient de dissocier complètement le statut des médecins de tout lien organique avec l’État, et de garantir que ce soit des sociétés savantes et des organes professionnels qui soient en charge de ces tâches. Pour limiter le risque d’ingérence de l’État dans la carrière des médecins. Mais il faut alors que ces sociétés savantes et ces organes professionnels fassent le boulot. Et donc qu’ils soient responsables devant la société civile s’ils ne souhaitent pas de liens organiques avec l’État. Ce qui implique couverture médiatique, transparence documentée et chiffrée ainsi qu’assujettissement à la justice… (l’exact inverse des conseils de l’ordre, en somme.)
    Mais, en France, tout le monde souhaite avoir un lien organique avec l’État. Qu’on leur donne donc leur NKVD de la médecine s’ils tiennent à ne pas assumer leurs responsabilités tout seuls comme des grands.
    L’État a toute légitimité à garantir aux patients des règles de fonctionnement de la médecine. Mais rien ne l’oblige à le faire sur le mode soviet. Mais si les médecins ne gèrent pas le problème tout seuls comme des grands, l’État est en droit de se la jouer à la NKVD.
    Ce n’est pas là une dictature. Seulement le résultat de la mentalité française qui 1. ne souhaite aucune supervision orchestrée par l’État et 2. exige un lien organique avec l’État. Le beurre et l’argent du beurre. Alors qu’il est nécessaire qu’il y ait 1. une supervision orchestrée par l’État et 2. aucun lien organique avec l’État. Exactement l’inverse, en somme.
    Diagnostic valable pour les médecins. Mais aussi pour beaucoup d’autres professions. L’Education nationale. EDF. J’en passe et des meilleures.
    Et puis, franchement, le « Conseil national de la certification périodique » (ordonnance n° 2021-961 du 19 juillet 2021) ne fait rien d’autre que de la vérification de l’actualisation des connaissances des médecins en exercice… Si cela c’est le NKVD… franchement, c’est bien le strict minimum, que les médecins actualisent leurs connaissances !! Non ?? On chatouille leur statut et, hop ! c’est la bronca ?? Non mais…
    « Art. L. 4022-1.-La certification périodique des professionnels de santé est une procédure qui a pour objet de garantir : 1° Le maintien des compétences ; 2° La qualité des pratiques professionnelles ; 3° L’actualisation et le niveau des connaissances. »
    Ça, c’est très bien.
    « Art. L. 4022-6.-Le conseil mentionné à l’article L. 4022-5 est présidé par une personnalité qualifiée désignée par arrêté conjoint du ministre chargé de la santé et du ministre chargé de l’enseignement supérieur. La composition de ce conseil et ses modalités de fonctionnement sont fixées par décret. »
    Ça, c’est franchement moins bien.

  46. @ Exilé | 13 août 2021 à 09:21
    « Par exemple, sur une radio d’État dont vous êtes un auditeur fidèle, il est possible de brocarder, de caricaturer et même d’invectiver sans aucun problème « l’extrême droite » et un parti qui est supposé en être une émanation, sans oublier les catholiques et le cœur de leur religion »
    Oui France Inter brocarde l’extrême droite et même parfois les catholiques, et alors ?
    À noter qu’il s’agit surtout des humoristes de la matinale dont je ne partage pas toujours l’esprit un peu lourdingue.
    Je suis moi-même catholique ainsi que vous le savez sûrement. J’écoute France Inter, mais je regarde aussi CNews dont la ligne éditoriale est clairement de droite (Pascal Praud et sa bande, Eric Zemmour et ses éditos).
    C’est tout l’intérêt d’un pays vraiment démocratique, qui respecte toutes les opinions, que de pouvoir choisir les médias qui nous intéressent et surtout de pouvoir alterner en allant de l’un à l’autre.
    Pour vraiment se faire son opinion il faut pouvoir entendre toutes les interprétations des événements qui font l’actualité, de France Inter jusqu’aux chaînes de Bolloré.
    Ensuite tout est une question d’audience. CNews n’a pas sa pareille pour trouver de « bons clients ». Le problème c’est qu’ils racontent toujours la même chose, ça confine au radotage.

  47. Les gens ont de faux griefs : la France n’a pas mis au point de vaccin avant les autres, alors ils boudent les vaccins existants. Comme si le plus important n’était pas de se faire vacciner et qu’il fallait en vouloir aux autres d’être meilleurs que soi et les diaboliser ! Comme s’il ne fallait pas, plutôt, tout mettre en oeuvre pour être meilleurs une prochaine fois.
    Les gens ont de vrais griefs : Macron les a insultés, par exemple. Eh bien, ils peuvent lui renvoyer la politesse et montrer tout ce qui ne va pas chez lui. Au lieu de ça, ils attaquent la vérité et mettent les autres en danger.
    On m’a censuré quand j’ai dit aux gens qu’ils pouvaient se suicider proprement au lieu de mettre les autres en danger. Là, ça pue le réchauffé, et ce ne sera pas éloquent… De toute façon, les gens sont si lâches qu’ils préfèrent tourner autour de la mort en groupe que l’assumer seul, face à face. Voilà, on paie :
    – Le ressentiment des gens, parfois justifié, souvent injustifié
    – Les obstacles mis au suicide
    – La lâcheté
    Aller dans une montagne et sauter là où il n’y a personne en bas, c’est bien. Ouvrir le gaz au risque de faire sauter l’immeuble, c’est mal… Ne pas se faire vacciner aussi, et en plus, c’est lâche à un double titre :
    – On n’est pas sûr de mourir
    – On le fait en groupe, et le groupe est rarement attaqué, donc si on savait qu’André est responsable de la mort de Damien, Ali, Rosemonde, Etienne et Ronald, et Elisabeth, il n’en subirait aucune conséquence sociale. Tant pis pour ses victimes, et les victimes de ses victimes ! Le crime parfait n’est pas celui auquel on pense, un étranglé, la police ne trouve pas l’assassin ! Parce que la police le trouve, en général.
    Non !
    Il y a en gros, deux types de crimes parfait : je tue Charles mais sa mort paraît naturelle. Si personne ne cherche, personne ne trouve ! En plus, c’est tout confort, je n’ai pas à voir des policiers me rôder autour. Et le crime qu’on n’ose pas punir : si tout un groupe assez nombreux lynche quelqu’un, je doute qu’on envoie la meute dans un chenil, je veux dire en prison à vie, comme ce serait pourtant justice.
    Rapport de force !
    Par contre, qui a un trou dans son emploi du temps dans un cas de mort où il y a enquête routinière mais enquête, et est obligé de dire qu’il est allé dans un endroit avec beau bâtiment pour se jeter d’en haut, mais zut, il était fermé, est envoyé à l’hôpital, soigné de quoi ? De la prétention tout à fait scandaleuse à mettre un terme à une vie désormais et à jamais privé de sens, comme on ne peut d’ailleurs démontrer le contraire.
    Par contre, qui fuit moins résolument le monde – ou veut être plus efficace, des drogues le font même si cela se paie plus tard – lui, peut être envoyé en prison.
    Seul, sans nuire à personne, à être simplement singulier si on peut le dire de choses aussi massives que le suicide ou la drogue, mais disons singularisé par opprobre, on est infantilisé ou diabolisé.
    En somme : il faut nuire en meute.
    En plus, il ne suffit pas aux gens refusant le vaccin de nuire, il leur faut usurper le rôle de conscience morale !
    Alors quoi ? Ils font payer aux autres de n’avoir pas été éloquents contre Macron, de ne pas se lever contre des scandales financiers, d’abandonner les vieux dans les maisons de retraite, de s’inquiéter des évolutions, parfois bonnes, on a un vaccin très vite ! Parfois mauvaises du monde : on a de vrais foules pour demander l’impunité pour mise en danger de la vie d’autrui, je le leur signale en passant !
    Oui, ils ont été mauvais partout et croient se rattraper contre le pass sanitaire et contre le vaccin.
    Mais c’est pire ! Le problème des gens qui ont des velléités de morale, c’est que quand ils se mêlent de sauver le monde, ils lui portent non pas secours mais des coups.
    Le monde va connaître plus de morts, de chômage, à cause d’eux !
    Le gouvernement chinois peut se servir des images des Français défilant contre le vaccin pour discréditer la démocratie.
    Et il n’est pas impossible qu’un tyran se lève pour sauver et la vie et l’économie avec l’assentiment d’une majorité.
    Oui, une majorité qui n’a pas envie de mourir et de se prolétariser pour les petits tyrans que sont les « Résistants » au vaccin.
    Evidemment, je récuse que la majorité rende folie pour folie.
    Mais avouons qu’il serait ironique qu’ils créent ce qu’ils inventent. On en a vu d’autres, face au salut inespéré représenté par le vaccin si vite trouvé, nous avons vu le ressentiment et l’obscurantisme montrer leur face hideuse au monde.
    Alors, rien n’est impossible, et surtout pas… le pire.

  48. Dictature ? Nous y allons au vu d’une démocratie moribonde dans laquelle les derniers remparts que sont les divers contre-pouvoirs – à l’exception louable du défenseur des droits – ne remplissent pas leur fonction de contrôle des abus de l’exécutif quand ils ne font pas preuve de connivence avec lui.
    Dictature ? En partie au vu de la généralisation d’un des marqueurs du totalitarisme qu’est une propagande unilatérale tonitruante permanente et envahissante, à toute heure, en tout lieu, et à tout propos.
    Dictature ? Pas tout à fait, mais la reprise d’un autre marqueur commun aux divers totalitarismes qu’est une stigmatisation verbale virulente des opposants ou des prétendus ennemis du peuple accompagnée de vexations et de discriminations diverses à leur encontre afin de dresser contre eux les bien-pensants ne peut que nous inquiéter.
    Dictature ? La surveillance par le Régime du corps médical et son contrôle par un système de notation n’est pas ce qui se fait de mieux en matière de démocratie.
    Dictature ? Presque, au vu de la manière selon laquelle des décisions engageant l’avenir personnel et collectif des Français sont prises en catimini et en petit comité, sans aucune concertation.
    Dictature ? De façon sournoise avec une pensée unique ne souffrant aucune contestation, imposée partout.
    Dictature ? Quand M. Macron dit qu’il faut « déconstruire notre propre histoire », il s’engage dans la voie d’un autre marqueur du totalitarisme ayant conduit à des horreurs sans nom, au nom du slogan « du passé faisons table rase ».
    Dictature ? Toujours dans les marqueurs du totalitarisme repris par le Régime, figure la volonté de rééduquer et de punir les dissidents. C’est manifeste dans les textes accompagnant le passeport sanitaire, dont plusieurs dispositions masquées sous des prétextes sécuritaires ont surtout par leur absence d’alternatives quand elles sont possibles un caractère inutilement vexatoire et punitif.
    Dictature ? Si une société d’apartheid ne relève pas obligatoirement d’un régime dictatorial, d’après les normes morales actuelles elle n’est cependant guère compatible avec les usages démocratiques. Et pourtant, c’est bel et bien ce qui a été mis dernièrement en place en France, au mépris du deuxième principe de la devise locale.

  49. Le chiffre a pourtant à ses limites l’aube de la poésie, seule à même de formuler le réel, qui n’est pas rationnel, n’en déplaise aux excommuniés qui rentabilisent leur sacrifice, car il est surtout religieux pour eux, et la composition démente de l’Africain incendiaire et meurtrier mime ce fonds de commerce.
    Les adeptes du putaclic forcément se reconnaîtront, enfermés dans leur espace virtuel qui nie le fondement de celui qui a vécu debout, et sait formuler le sens de ses erreurs, admettre la subversion intérieure qui tous nous concerne et, quand nous serons allongé côte à côte aux lits du destin, nous fera reconnaître que tout cela n’aura pas été nommé en vain.

  50. Le président de la République a totalement raison , admettons, mais en même temps il tombe avec son entourage dans le travers qu’il dénonce, avec la façon qu’il a d’accabler de façon injuste et extrême des Français qui ne sont pas tous des excités, sans chercher à les comprendre alors qu’ils ont des motifs de s’inquiéter et encore moins à favoriser la concorde.

  51. Les faits, rien que les faits, on y dit tout on ne vous cache rien, la France n’est pas la Chine:
    https://covidtracker.fr/vaximpact/
    « Cela signifie que sur les 38 décès observés chaque jour en France (au 01 août), 22 décès sont directement évitables par la vaccination. D’autres décès auraient pu être indirectement évités, la vaccination permettant de réduire les contaminations (protection individuelle et immunité collective) et les hospitalisations. »

  52. Cyril Lafon

    Voilà un billet qui correspond parfaitement à mon dernier commentaire, où j’avais qualifié certains Français de citoyens toxiques ; vous préférez, Monsieur Bilger, l’expression « citoyens en perte de sens ». Pourquoi pas.
    Parler de dictature aujourd’hui est plus qu’une ineptie ou une bêtise, c’est de l’indécence pure et simple, grevée d’une irresponsabilité morale.
    Entre l’indécence et le silence, mieux vaut le silence.
    Il y a dans l’épisode scandaleux que nous traversons des pancartes d’une indécence totale, dont l’une d’ailleurs sera traduite en justice, revêtant un caractère antisémite, traitant nombre de ministres de traîtres !
    J’espère sincèrement que la sanction pénale infligée à ce manifestant sera d’une sévérité telle qu’il réfléchira deux fois, à la prochaine manifestation, à la pancarte qu’il soulèvera.
    Une fois de plus, la passion l’emporte sur la raison, ce n’est pas un phénomène nouveau, je me souviens en 1999 du débat sur le Pacte civil de solidarité (PACS), où certains brandissaient la baisse drastique des mariages, baisse qui n’a pas eu lieu !
    Je me souviens de l’année 2016, du débat sur le mariage pour tous où fut évoqué le chamboulement des valeurs françaises, valeurs françaises qui n’ont par ailleurs jamais été explicitées. Nul ne sut véritablement de quelles valeurs il s’agissait.
    La passion primant sur la réflexion, le dogme primant sur la lucidité, ceci donne donc cours à des écarts non simplement de langage mais d’opinions si j’ose dire, tel le ventre affamé qui n’a point d’oreilles, le citoyen passionné n’a point de réflexion.
    Le « cogito ergo sum » (je pense, donc je suis) de René Descartes me semble très loin, alors que ce concept devrait être le socle de notre quotidienneté.

  53. @ genau | 13 août 2021 à 21:53
    « Ce n’est pas une condamnation, c’est un peu le désespoir d’un homme âgé, allons, disons vieux, dont l’avis n’a aucune importance, qui a fait beaucoup d’erreurs, de petitesses mais qui voudrait bien mourir debout. »
    L’homme âgé, disons vieux, meurt toujours debout, pour la raison simple qu’il faut pour le rompre plus que du désespoir…
    Il lui suffit de froncer les sourcils, de serrer les lèvres, de rentrer en lui-même, et là, précisément là, et malgré tout, malgré tous, il demeure l’homme debout, parce que c’est lui, le « DEO IGNOTO »…

  54. @ genau | 13 août 2021 à 21:53
    D’accord avec votre analyse. Il me semble aussi que c’est principalement affaire de générations quant à l’approche de la situation.
    La médecine, comme vous le rappelez à juste raison, a basculé dans une approche techniciste qui oublie l’humain.
    Le problème est exactement le même quand on analyse les choix politiques qui s’inscrivent dans ce qu’on dénomme à présent « l’état de droit », ensemble de normes juridico-morales que personne n’a plus le droit de mettre en cause sans s’attirer les foudres de leurs adeptes.
    Sachant cependant que l’État en France, institutionnellement chargé du respect de l’intérêt général, a pour fonction d’édicter la Loi démocratiquement votée par les représentants du peuple. Mais qu’il n’est plus que l’exécutant de mesures décidées ailleurs sans consultation du peuple.
    Hier soir était diffusé sur la chaîne LCP un documentaire intitulé « Sommets : dans les secrets des négociations européennes ». Fort instructif sur le caractère a-démocratique des institutions européennes du fait même d’une administration éloignée des peuples et purement technocratique, sûre d’être le parfait outil au service de ce fameux état de droit…
    Ce processus de décision est fondamentalement critiquable mais, résultant de l’application de traités qu’il est interdit de mettre démocratiquement en cause comme l’a si bien affirmé monsieur Juncker, le constater et l’exprimer ne peut être que le fait d’esprits inintelligents ou pire, populistes !
    Tout le problème est qu’on a affaire à des administrateurs enfermés dans leur idéologie et leurs certitudes mais incapables d’imaginer l’Europe comme une puissance autonome devant penser des stratégies autres que purement financières ou dans l’intérêt des seuls lobbies omnipotents…

  55. @ Exilé
    « Le président de la République a totalement raison, admettons, mais en même temps il tombe avec son entourage dans le travers qu’il dénonce, avec la façon qu’il a d’accabler de façon injuste et extrême des Français qui ne sont pas tous des excités, sans chercher à les comprendre alors qu’ils ont des motifs de s’inquiéter et encore moins à favoriser la concorde. »
    Il n’y a pas de concorde possible avec les antivaccins. Quand il faut vacciner, il faut vacciner. C’est un choix collectif à faire. C’est à nos institutions de le faire. Il faut savoir faire des choix, et, en l’occurrence, les antivaccins ne seront jamais d’accord avec la vaccination. On ne peut se coucher devant les antivaccins sous prétexte de concorde.
    « Dictature ? Nous y allons au vu d’une démocratie moribonde dans laquelle les derniers remparts que sont les divers contre-pouvoirs – à l’exception louable du défenseur des droits – ne remplissent pas leur fonction de contrôle des abus de l’exécutif quand ils ne font pas preuve de connivence avec lui. »
    Au sujet des vaccins ? La Hongrie, l’Autriche et le Danemark ont mis en place un pass sanitaire dès le printemps. Au Portugal, en Irlande et au Luxembourg, des passes sanitaires ont été mis en place de manière locale. En Allemagne et en Espagne, ce sont les régions qui ont la possibilité de l’imposer. Les pays les plus restrictifs sont la France, l’Italie et la Grèce.
    Il n’y a rien de particulièrement choquant à la mise en place d’un passe sanitaire. Au plus est-on légitime à râler contre l’approche systématique en terme de santé, l’absence de responsabilité locale en la matière et la culture de l’hygiénisme en France. Cela aurait adoucit le passe sanitaire que de ne pas avoir ces travers. Mais ce sont des travers qui datent de bien avant Macron et aucun de nos « contre-pouvoirs » ne s’y est jamais opposé. C’est donc là une tempête dans un verre d’eau que vous nous faites, et en aucun cas le vocable de dictature n’est ici justifié: 1. vous avez une élection dans un an ; 2. vous avez la liberté d’expression ; 3. vous pouvez militer pacifiquement pour toutes les réformes constitutionnelles que vous souhaitez. Vous n’êtes donc pas en dictature.
    Si vous me trouvez des pays qui ne votent pas, où vous ne pouvez pas l’ouvrir, et où aucun moyen de réforme constitutionnel légal n’existe, vous êtes en dictature. Pas autrement, même si « les contre-pouvoirs n’existent paaaaas… » ou si « les pouvoirs sont de connivence avec l’exécutiiiiiif… ». Et la dictature légitime la violence: vous aurez donc sur ce point l’assentiment de Jupiter.
    « La dictature, elle justifie la haine. La dictature, elle justifie la violence pour en sortir. » — Emmanuel Macron, cité le 24 janvier 2020.
    Le journal The Economist a fait un classement des pays selon le niveau de démocratie. Nous sommes une « flawed democracy ». Autrement dit, ce n’est pas exactement brillant, comparativement au Royaume-Uni, à l’Espagne, à l’Allemagne, aux Pays-Bas et aux pays nordiques. Mais on ne peut commencer à parler de dictature en un sens large que pour des pays comme certains d’ex-Yougoslavie, l’Ukraine, la Biélorussie, la Russie, la Turquie et tous les pays du monde arabe à l’exception de la Tunisie avant le coup d’État.
    Oui, il y a un déficit de démocratie que je trouve pesant. Non, nous ne sommes pas en dictature. Et cet état des choses date d’avant les vaccins et d’avant Macron. Sorry.
    Et, en toute franchise, je suis curieux de connaître vos souhaits de réforme institutionnelle visant à nous faire monter dans ce classement. Je suis à peu près certain qu’elles ne nous rapprocheront pas des pays nordiques…
    Les Français ne sont pas démocrates. Heureusement que nos dirigeants le sont plus que nous. Qu’est-ce que ce serait, sinon…
    ————————————————-
    @ Aliocha
    « Le chiffre a pourtant à ses limites l’aube de la poésie, seule à même de formuler le réel… »
    Eh bien comptons ces poètes qui maltraitent les patients, puisque vous réagissiez à mon propos suivant: « La médecine doit être une profession réglementée. Et surveillée. Et surveillée par des évaluations chiffrées. » Vous souhaitez ne pas compter la maltraitance au prétexte de la poésie ? Tenez, j’en connais, un poète: Joël Le Scouarnec. 312 victimes potentielles. Heureusement que les chiffres donnent la mesure du poète, vous ne trouvez pas ?
    On demande simplement que les médecins aient des connaissances à jour. Pas qu’ils soient des poètes…
    Encore et toujours ces oppositions fallacieuses entre sciences et lettres qui se traduisent par un émotionalisme anti-chiffres sans queue ni tête chez les Français. Gaspard Kœnig a mille fois raison quand il affirme que la prédominance de l’agrégation sur la thèse en philosophie en France cautionne une culture où nous tournons en rond sur nos propres mots plutôt que de réfléchir sur le réel. Ce qui implique bien que les « littéraires » doivent accepter et reconnaître l’existence des chiffres… Semble-t-il que le Hamas reconnaîtra Israël avant que cela arrive.

  56. Les chiffres ont leur limite, et apparemment ne sont pas à même d’apprendre à la science où est la frontière totalitaire.

  57. @ Achille
    « Oui France Inter brocarde l’extrême droite et même parfois les catholiques, et alors ? »
    Alors, il vous a peut-être échappé que sur ce média parangon de la liberté d’expression, il est possible à un journaliste seulement suspecté par ses petits camarades d’avoir des sympathies « d’extrême droite », d’être licencié sans autre forme de procès (témoignage d’un journaliste recueilli par Boulevard Voltaire)…
    « nous sommes un pays où il fait encore bon vivre »
    Comme en Chine, en Corée du Nord, en Turquie, où la vie est très agréable pour ceux qui sont du bon côté du manche.
    ————————
    @F68.10
    « Quand il faut vacciner, il faut vacciner. »
    Ça se passe comme ça chez les nouveaux Diafoirus : « Purgare ! Vaccinare ! » – c’est à cela qu’on les reconnaît – même si c’est idiot et d’une efficacité réduite face aux nouveaux variants, ils poursuivent obstinément leur fuite en avant en criant haro sur ceux qui refusent de partager leur folie.

  58. hameau dans les nuages

    @ Achille | 13 août 2021 à 10:36
    Incroyable de lire les inepties que vous avez répondues à « Jean sans Terre » (je vous rassure vous n’êtes pas le seul). Vous n’avez même pas lu entièrement l’article que vous avez mis en lien. Un titre racoleur et hop votre cerveau l’a enregistré.
    Enormément de monde à Pau ce matin pour la manifestation qui quoi que vous en disiez était d’un éclectisme incroyable. Le personnel médical d’une clinique du centre-ville aux fenêtres pour applaudir, des policiers prenant les fleurs qui leur étaient distribuées pour les placer sous les essuie-glaces de leurs fourgons. Une belle Marseillaise devant la mairie de ce cher Bayrou .Aucune violence ni geste déplacé, même des quelques punks à chien présents.
    Je vous assure, arrêtez de lire les dépêches AFP !
    Pour ce qui est des effets secondaires qui ne sont pas répertoriés ou très peu, la presse locale est bien obligée d’en parler lorsque des médecins s’en inquiètent.
    Des femmes n’ayant plus de règles bien que n’étant pas enceintes, des règles très abondantes pendant plusieurs jours, des femmes ménopausées ayant à nouveau des règles:
    https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/orthez/vaccin-contre-le-covid-19-les-inquietudes-gynecologiques-de-certaines-ortheziennes-4859153.php
    Facebook bloquant par deux fois le site qui répertoriait tous les effets secondaires. Obligés de retrouver une autre plateforme.
    https://recensementeffetsindesirable.fr/?fbclid=IwAR0dziie-r3Uwkwuw85XIm7Bw9ctYnTPUbPK4PSyly0OBcmFRdWa2s9KUpY&blogsub=confirming#473
    Des décès de vieux subitement après vaccination mais dont la cause redevient miraculeusement les comorbidités qu’ils avaient.
    Et pour le mot de la fin, cette nullité technique de Marchenoir qui veut vacciner de force nos petits. Sans doute vieil acariâtre célibataire qui n’a pas de progéniture, appliquant la règle « après moi le déluge ».
    Marchie ! Toque si gauses ! Mets-toi devant ! Non pas derrière ! Avance ! Grand diseux petit faiseux !

  59. @ Exilé
    « Ça se passe comme ça chez les nouveaux Diafoirus : « Purgare ! Vaccinare ! » – c’est à cela qu’on les reconnaît – même si c’est idiot et d’une efficacité réduite face aux nouveaux variants, ils poursuivent obstinément leur fuite en avant en criant haro sur ceux qui refusent de partager leur folie. »
    Ce qui est de la folie est de nier que seule la vaccination offre une porte de sortie à l’échelle mondiale.
    Les vrais Diafoirus sont ceux, comme vous, qui pensent qu’on peut soigner une population en faisant confiance aux délires incontrôlés des médecins traitants sans les contraindre à se référer aux données. Les vrais Diafoirus sont ceux qui militent pour les médecines alternatives au prix de tuer des gens sur lesquelles ces thérapies s’appliqueront. Les vrais Diafoirus sont ceux qui n’ont en rien à carrer qu’on soigne autrui correctement en milieu contraint et en hôpital pendant que Monsieur aura choisi librement un médecin qui lui fera les yeux doux et qui appliquera des thérapies inefficaces voire dangereuses sur ses propres enfants. Les vrais Diafoirus sont, comme vous, des gens maltraitants qui refusent que les chiffres puissent les contredire dans leurs idées foireuses et dangereuses.
    —————————————-
    @ Aliocha
    « Les chiffres ont leur limite, et apparemment ne sont pas à même d’apprendre à la science où est la frontière totalitaire. »
    N’en avoir rien à faire des chiffres dans des domaines de vie ou de mort comme la médecine, c’est avoir du sang sur les mains.

  60. @ Exilé | 14 août 2021 à 16:26
    « nous sommes un pays où il fait encore bon vivre »
    Comme en Chine, en Corée du Nord, en Turquie, où la vie est très agréable pour ceux qui sont du bon côté du manche. »

    Comparer la France à ces trois pays c’est perdre tout contact avec la réalité.
    Je pense que vous feriez bien d’aller y faire un tour (une semaine suffira, sans doute moins) pour comparer la liberté d’expression avec celle dont nous bénéficions en France.
    Il est grand temps de vous ressaisir, car là je vous sens très fatigué !
    ————————————————–
    @ hameau dans les nuages | 14 août 2021 à 16:37
    « Je vous assure, arrêtez de lire les dépêches AFP ! »
    L’AFP est une agence de presse mondiale et généraliste d’origine française chargée de collecter, vérifier, recouper et diffuser l’information, sous une forme neutre, fiable et utilisable directement par tous types de médias.
    C’est la source de référence qui est utilisée par tous les médias français qui ensuite interprètent les infos communiquées à leur propre sauce éditoriale.
    Je crains fort, par contre, que vos sources à vous émanent d’officines pour le moins douteuses qui circulent sur les réseaux sociaux et sont stipendiées par des puissances étrangères.
    À chacun ses références…

  61. @ F68.10
    « N’en avoir rien à faire des chiffres dans des domaines de vie ou de mort comme la médecine, c’est avoir du sang sur les mains. »
    Nous sommes fondés à nous poser la question au sujet de ces étranges médecins fonctionnarisés spécialistes des statistiques médicales, qui font penser à l’aphorisme de Staline : « La mort d’un homme est une tragédie. La mort d’un million d’hommes est une statistique »
    ———————————————-
    @ hameau dans les nuages
    « Je vous assure, arrêtez de lire les dépêches AFP ! »
    Malheureux ! Vous voulez donc priver Achille de sa drogue ? Après vous allez peut-être même l’achever en lui suggérant de porter son téléviseur à la déchetterie ?

  62. Robert Marchenoir

    @ genau | 13 août 2021 à 21:53
    « Donc, oui, nous entrons dans une ère numérique et instrumentale qui va nécessairement s’abstraire des principes abstraits. Un tout petit exemple: un décret du 19 juillet 2021, qui soumet l’agrément des médecins en exercice à des critères examinés par une autorité centrale pour la poursuite de leur exercice. […] »
    « Un comité, rétribué, décidera de la compétence de tel ou tel, et écartera facilement le praticien résistant. Ça, c’est un acte de dictature, ma science est toute neuve, je l’ai tirée de Contrepoints mais quand même, vérifiée au J.O. »
    Arrêtez de vous faire enfler par des fabricants de fausses nouvelles.
    Contrepoints est un site intéressant, mais c’est aussi un site militant rempli d’articles de mauvaise foi. Il s’oppose par principe aux mesures étatiques et contraignantes concernant l’épidémie, par sectarisme libéral. C’est idiot, et c’est un libéral qui vous le dit. C’est le signe d’une étroitesse d’esprit caractérisée et d’un singulier manque de sagesse. Le niveau intellectuel, à Contrepoints, est, disons… moyen.
    Voyez, par exemple, cet article qui défend l’hydroxychloroquine, et s’oppose aux centres de vaccination au nom du principe de la médecine libérale. C’est stupide : en temps de pandémie, on ne peut pas attendre que tout le monde prenne rendez-vous chez son médecin.
    Voyez cet article imbécile, prétendument philosophique, qui fait l’amalgame entre le pass sanitaire et le salaire minimum — pour récuser l’un et l’autre. Pour son auteur, le pass sanitaire est une « prohibition », et la prohibition, c’est le mal. L’auteur oublie de nous dire pourquoi il ne faudrait pas prohiber le meurtre, la fraude fiscale, les microbes dans l’eau courante, etc. Mais il n’oublie pas de nous dire qu’il est « adepte de l’École autrichienne, libertarien et partisan d’une société de loi privée » (c’est quoi, la loi privée ? un truc comme l’eau sèche, ou le feu froid ?).
    Voyez cette dégoulinade de propagande contre le pass sanitaire, où les auteurs rivalisent d’adjectifs, de mots ronflants et de pathos. Curieusement, pas un article en faveur de la chose, alors qu’on aurait pu attendre, de la part d’un média « libre » et « indépendant », un minimum de débat et de contradiction. Il semble que tout le monde, chez Contrepoints, ait le petit doigt sur la couture idéologique.
    Je n’ai pas retrouvé votre article de Contrepoints sur les médecins, mais cette fèque niouze semble avoir été lancée par le blog d’un braillard abruti nommé, par antiphrase sans doute, L’Observatoire du Mensonge
    …puis reprise par des sites-poubelles conspirationnistes tels que Profession Gendarme (bonne idée que de confier notre santé à des gendarmes retraités)…
    Europe-Israël (comme quoi, il y a aussi des Juifs abrutis, un QI moyen est une moyenne)…
    …le blog du Moine Copiste, un communiste enragé hébergé par Mediapart, qu’il accuse de le censurer (c’est vous dire)…
    Anguille sous Roche, un site où l’on trouve des « articles » du type « La réalité consciente pourrait être une hallucination contrôlée, selon un neuroscientifique » (site qui avoue être « un blog de divertissement » destiné à « procurer un revenu » à son auteur, et non « un média d’information qui se prend au sérieux »)… et j’en oublie sûrement.
    Quant à « l’article » lui-même, il est tout en nuances et marqué au sceau de la rigueur scientifique : « politique inquisitoriale de l’État », « collaborateurs de la toute-puissance élyséenne », « autorité oligarchique en embuscade dans les couloirs des hôpitaux », « délire d’initiation à un ordre nouveau », « les derniers reliefs de notre démocratie à l’agonie », « Emmanuel Macron s’accapare tous les pouvoirs, jusqu’à pénétrer les épidermes professionnels », bref, « nous frôlons ici le syndrome du salut fasciste des forces de l’Axe après l’attentat du 20 juillet 1944 au QG Wolfsschanze en Allemagne nazie ».
    J’aillais le dire.
    En fait, il s’agit tout simplement d’un texte qui organise la formation continue des médecins, et son contrôle.
    On croirait que n’importe qui se féliciterait que le gouvernement s’assure que les médecins ne puissent pas avoir le loisir de tout ignorer des évolutions de la science, au cours d’une carrière couvrant plusieurs décennies — voire qu’ils ne doivent pas leur formation continue aux seuls représentants de commerce de « Big Pharma ».
    Mais non, ce serait trop simple, pas assez complotiste. Ça nous ôterait une occasion de vomir sur le gouvernement.
    ——————————————————-
    @ hameau dans les nuages | 14 août 2021 à 16:37 (@ Achille)
    « Incroyable de lire les inepties que vous avez répondues à Jean sans Terre […] Énormément de monde à Pau ce matin pour la manifestation qui quoi que vous en disiez était d’un éclectisme incroyable. »
    Mais bien sûr. Des gens manifestent contre la science : c’est la preuve que la science a tort. Heureusement que vous vous posez en parangon des élégances « techniques »
    « …cette nullité technique de Marchenoir… »
    Nous avons tous été éblouis par votre insondable technicité concernant la médecine, les disjoncteurs différentiels, l’agriculture et quelques autres sujets…
    « Sans doute [un] vieil acariâtre célibataire qui n’a pas de progéniture, appliquant la règle ‘après moi le déluge’. »
    Bien sûr… Hameau dans les nuages n’est pas du tout acariâtre, lui… c’est un jeune homme enjoué qui gambade partout… la vérité scientifique dépend du nombre des enfants de ceux qui la rappellent… et comme de bien entendu, le monde tourne autour du nombril de Monsieur Hameau.
    S’il a des enfants, et qu’il refuse de les faire vacciner, c’est bien sûr que la totalité des parents du monde entier refusent de faire vacciner les leurs. Puisque Monsieur Hameau est un obscurantiste abruti, tout le monde est un obscurantiste abruti. À moins d’être affligé d’une tare honteuse et congénitale, comme le célibat ou l’absence d’enfants.
    Protéger ses enfants et les enfants des autres, c’est, en réalité, se faire vacciner et les vacciner !
    Au fait, à l’âge que vous avez, je doute que vous ayez quoi que ce soit à dire sur la vaccination de vos enfants… fumiste, va !

  63. @ Exilé
    « N’en avoir rien à faire des chiffres dans des domaines de vie ou de mort comme la médecine, c’est avoir du sang sur les mains. » — moi
    « Nous sommes fondés à nous poser la question au sujet de ces étranges médecins fonctionnarisés spécialistes des statistiques médicales… » — Exilé
    Encore une fois, L’ÉTAT N’EST PAS LA SCIENCE. Je l’ai signalé plusieurs fois sur ce blog. Ici, par exemple. La science sert à critiquer l’État. Quiconque affirme que l’État dit la Science est un charlot qui mérite de sévères châtiments corporels.
    Vous pourrez agiter toutes les statistiques françaises que vous voulez, cela ne changera rien aux données sur la science vaccinale, qui ne viennent pas de l’État mais 1. du privé 2. des universités 3. des autres Etats.
    1. Le fait que les données de la science vaccinale viennent du privé, c’est disqualifié comme étant le Complot Big Pharma. Un Komplot $$$atanique !
    2. Le fait que les données viennent des universités justifie que la séparation de l’Université et de l’État est bien plus nécessaire qu’on ne fait mine de le prétendre. Son indépendance est une garantie d’objectivité. Et, heureusement, tous les pays ne sont pas la France, et heureusement que des Universités Libres existent. Leur existence ne dépend pas de fonds publics versés à perte de vue par l’État mais de leur capacité à produire plus de Vrai que de Faux, qualité récompensée par l’incorporation de leurs étudiants dans les gro$$e$ boîte$ qui font de l’o$eille. À moins que ces universités et grosses boîtes fassent aussi partie du Komplot $$$atanique…
    3. Le fait que les données proviennent de services étatiques de plein d’autres Etats que la France devrait vous rassurer, non ? À moins que tous les autres États fassent aussi partie du Komplot $$$atanique en question ? Idéalement, ces États devraient déléguer l’établissement de la Vérité à la société civile, et donc à des universités indépendantes et devraient s’appuyer sur leurs chiffres. La séparation de l’Université et de l’État serait encore une fois garantie d’objectivité. Mais il demeure qu’il n’y a pas que la France qui fournit des statistiques… L’intégralité des pays du monde ferait donc partie du Komplot $$$atanaique ??…
    Les données que fournissent ces acteurs convergent pour affirmer que les vaccins fonctionnent. Pas parfaitement. Mais entre les vaccins et la guérison par la prière… disons que, OK, parfois les avions s’écrasent. Mais ce n’est pas pour autant que les tapis volants décollent !!
    Maintenant, vous pouvez pinailler sur des chiffres gouvernementaux tant que vous le voulez. Et je vous rappellerai sans faille que ce n’est pas l’État qui dit la Science… Mais vous allez avoir du mal, à moins d’affirmer l’existence d’un énôôôôôrme Komplot $$$atanique impliquant tout le privé, toutes les universités et tous les états, à prétendre que les vaccins ne fonctionnent pas. Cela fait longtemps qu’on sait qu’ils fonctionnent, et on n’a même pas besoin des chiffres gouvernementaux pour se permettre de l’affirmer.
    Combien de portes ouvertes viens-je d’enfoncer, là ??
    « …qui font penser à l’aphorisme de Staline : « La mort d’un homme est une tragédie. La mort d’un million d’hommes est une statistique » »
    Donc, vous affirmez bien que les vaccins vont se manifester par un génocide. Ce n’est pas une mince affirmation !! Inutile de prétendre qu’on est anti-passe, anti-libertés-publiques et pro-démocratie quand on est absurdément anti-science au point de comparer des vaccins à un génocide.

  64. Jean sans Terre

    @ Robert Marchenoir
    Vous demandez des sources, je vous les apporte.
    Quant à votre imprécation gratuite sur mon supposé gauchisme, je vous laisse vous répandre à votre habituelle manière.
    Par exemple, pour mes exemples américains sur la dangerosité accrue à court terme des vaccins contre la covid, vous pourrez consulter l’étude qui suit de chercheurs anglais qui montre 6 000 décès liés aux vaccins anti-covid aux USA pour 160 millions d’Américains intégralement vaccinés. Cela peut sembler peu. Il est à noter que cette mortalité, inédite pour des vaccins mis sur le marché depuis 6 mois, représente un peu plus du tiers de la mortalité totale due à un vaccin depuis 30 ans de politique vaccinale aux Etats-Unis. Si vous doutez, je vous propose d’aller directement à la même source des chercheurs pour faire vos propres statistiques. Je vous donne également le lien.
    https://www.researchgate.net/profile/Scott-Mclachlan-2/publication/352837543_Analysis_of_COVID-19_vaccine_death_reports_from_the_Vaccine_Adverse_Events_Reporting_System_VAERS_Database_Interim_Results_and_Analysis/links/60dc44c9a6fdccb745f48fc7/Analysis-of-COVID-19-vaccine-death-reports-from-the-Vaccine-Adverse-Events-Reporting-System-VAERS-Database-Interim-Results-and-Analysis.pdf?origin=publication_detail
    https://vaers.hhs.gov/data.html
    Pour les données de statistiques françaises, je vous invite à consulter les enquêtes de pharmacovigilance publiées par l’ANSM sur les 4 vaccins autorisés :
    https://ansm.sante.fr/uploads/2021/06/04/20210604-covid-19-vaccins-rapport-hebdomadaire-13-moderna.pdf
    https://ansm.sante.fr/uploads/2021/05/28/20210528-covid-19-vaccins-astrazeneca-rapport-12-07-05-2021-20-05-2021-2.pdf
    https://ansm.sante.fr/uploads/2021/07/16/20210716-vaccins-covid-19-rapport-pfizer-periode-28-05-2021-01-07-2021.pdf
    https://ansm.sante.fr/uploads/2021/07/23/20210723-covid-19-rapport-janssen-2.pdf
    Vous y verrez que sur une période courte et uniquement pour les effets à court terme des vaccins anti-covid, ceux-ci ont conduit en France à environ 1 000 décès pour près de 3 000 pronostics vitaux engagés.
    Si, Marchenoir, vous n’êtes pas trop lassé et que vous souhaitez poursuivre votre réflexion, vous pourrez consulter le document suivant et aller vérifier auprès des sources de bas de pages – tout en les compulsant il va de soi – pour vous assurer que toutes les données servant à l’analyse sont tout à fait officielles :
    https://www.aimsib.org/2021/07/25/la-comparaison-entre-mortalite-par-covid-et-letalite-due-aux-vaccins-est-juste-catastrophique/
    Vous y verrez que :
    • Pour les personnes de moins de 45 ans, la létalité supposée liée au vaccin est plus importante que la mortalité liée à la Covid-19.
    • Selon les statistiques actuelles, la vaccination des 12-14 ans pourrait entraîner 85 décès et jusqu’à 235 invalidités graves, pour un bénéfice totalement inexistant.
    • À ce jour, aucun enfant en bonne santé n’est décédé de la Covid-19.
    Vous pourrez aussi consulter ce document de Santé publique France en pages 32 et 43 :
    https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/348002/3044757
    Il traite des décès par tranche d’âge.
    Il montre qu’aucun enfant en bonne santé n’est mort de la covid depuis le début de l’épidémie, que seul un millier de personnes de moins de 45 ans en sont décédés.
    Vous pourrez voir encore aussi sur le site de l’EMA ci-après que le vaccin de Pfizer a été évalué pour les moins de 16 ans sur une cohorte d’à peine plus de 2 000 enfants dont la moitié en placebo et sur à peine 2 mois. Bien évidemment, les effets à long terme sont reconnus comme non évalués :
    Comirnaty, INN-COVID-19 mRNA Vaccine (nucleoside-modified) (europa.eu)
    Vous voyez, donc, Robert Marchenoir ou même Achille, que vous trouverez dans mes liens des données et des informations vérifiées et officielles. Etrangement, on ne les entend pas, ni dans les médias, ni dans les propos d’un quelconque membre du gouvernement ou représentant du peuple. On parle à la place de fake news, de personnes ignorantes avec qui il conviendrait de faire de la pédagogie, de complotistes, d’obscurantistes, de personnes anti-sciences, et même de meurtriers. On voit à la place des publicités du gouvernement qui promettent à la foule un retour aux libertés perdues. Comment en sommes-nous arrivés à ce degré de manipulations des masses ?
    Enfin, c’est un autre sujet et revenons aux enfants.
    La vaccination des enfants et des jeunes personnes en bonne santé me fait l’effet d’un pari pascalien appliqué aux choses sanitaires. D’un côté, il y a un risque inexistant, je parle du risque covid, de l’autre il y a un risque considérablement plus important à court terme et complètement non évalué à moyen et long terme. Le choix est simple. La vaccination pour les enfants et les jeunes personnes est très mauvaise et à éviter absolument.
    Vous me direz à nouveau qu’il ne s’agit pas de faire des choix individuels mais des choix de société, un peu comme la philosophie à deux sous de Macron sur la liberté. Nous en sommes encore à croire que l’immunité collective est accessible par la vaccination. L’Islande avec 92 % de vaccinés en revient. Gibraltar avec ses 99 % de vaccinés montre que non. Israël et les USA reconnaissent que les vaccins Pfizzer et Moderna n’assureraient plus qu’une protection à 39 %. Je répète encore qu’il est impossible d’obtenir une immunité collective par les vaccins quand l’essentiel de la planète n’est pas vacciné et que nos frontières sont grandes ouvertes, comme c’est le cas en France.
    Marchenoir, vous me charriez encore sur ma moralité. Je ne dis pas que 1 000 morts ce n’est pas important puisque précisément, je vous rapporte qu’il y a déjà 1 000 morts du vaccin en France. Et puis si on s’occupait tant des morts, on pourrait parler. L’INSEE a rapporté 55 000 morts de plus en 2020. SPF a chiffré à 70 000 morts de la covid en 2020. Si l’on fait fi du différentiel de 15´000 morts, on fait toute une histoire de 55 000 de plus pour 620 000 morts habituellement, c’est-à-dire 8 %. Je le répète, un différentiel de 8 % est statistiquement non significatif. Et si ces 55 000 morts étaient si importants, que ne fait-on pas des 60 000 et des 50 000 qui meurent chaque année du tabac et de l’alcool ? On pourrait parler aussi de tous ceux qui mourront des cancers non détectés pour cause d’empêchement d’accès à l’hôpital. Allons faisons une petite estimation sommaire. Disons qu’il y aura 20 % de non vaccinés dans la population. Il y a 350 000 personnes qui meurent chaque année du cancer. Il y aura bien a minima 20 % de ces 350 000, soit 70 000 personnes, et sans doute plus qui mourront à cause de l’obstination coupable du président. Elles ne sont rien celles-là, Marchenoir ? Alors ne me parlez pas de moralité. Vous êtes un vieux et vous avez peur pour vous. Vous avez tellement peur que vous êtes prêt à tout entendre. Et ceci mon cher, c’est un vacciné qui vous le dit.
    À votre décharge, vous comme tant d’autres, on vous a traumatisé en vous enfermant, en vous faisant supporter des choses tout à fait contre-nature. Le gouvernement n’a cessé d’accuser la population d’être la cause des flambées de l’épidémie et l’a privé d’un nombre incroyable des libertés les plus élémentaires. Ce n’est point le virus qui est liberticide. Ce n’est pas lui qui vous a privé de vos libertés, ce ne sont pas « les meurtriers de non vaccinés » non plus qui le sont. C’est le gouvernement qui prend de telles dispositions qui n’ont absolument pas prouvé le début d’un commencement de preuves scientifiques d’efficacité. Vous voudrez bien le comprendre cela ? Que croyez-vous ? Que sacrifier quelques menues libertés vous apportera plus de sûreté ? Non. Vous perdrez bien celles-ci sans bénéficier de l’autre.
    On en reparlera au prochain confinement. Mais alors on aura trouvé de bons boucs émissaires dans les non vaccinés. Ce ne sont pas les non vaccinés qui vous empêchent de bien vivre. C’est le président. Et si effectivement, vous aviez un reste de moralité, je ne doute pas que vous songeriez d’abord à l’intérêt bien entendu de vos enfants et de vos petits-enfants avant de songer aux vôtres, vous qui avez tant peur de mourir, vous qui avez tant la frousse.
    Et si vous me demandez ce que je ferais à la place, je vous répondrai tout simplement rien, ou presque rien. Je ne m’occuperais que des personnes vulnérables, avec le vaccin sans problème et tant qu’elles le voudraient, mais jamais en enlevant les libertés garanties, jamais en pourrissant la vie des gens, jamais en les accusant. Vous vous souvenez de l’épidémie de 68-69. 60 000 morts. Presque que des gens âgés. Personne n’en a parlé. Votre génération s’en est fichu royalement de ses vieux d’alors. Vous étiez jeunes alors. Vous n’avez renoncé à rien pour eux. Evidemment, les hommes mouraient alors à 65 ans et les femmes à 70. On se disait alors banalement : ils ont l’âge de mourir et personne ne s’en étonnait. L’épidémie a disparu d’elle-même en deux ans, comme elle était venue et le pays a continué à vivre normalement. La mort fait partie de la vie. Il est normal de mourir, et plus encore normal de mourir lorsqu’on est vieux.
    Mais qu’est-ce qu’on fait désormais ? Quelles folies ? A-t-on pensé seulement au monde affreux qu’on lègue ? Alors, Marchenoir, laissez-moi un peu tranquille avec votre moralité à deux sous et pensez un peu plus à vos descendants. Laissez-les respirer et vivre et si malgré le vaccin que vous avez sans doute pris, vous avez encore peur pour votre vie, alors restez cloîtré chez vous mais arrêtez de soutenir un président fou et dangereux qui rend la vie impossible depuis 18 mois à la population dont il a la charge.
    Liberté…

  65. @ Jean sans Terre
    « Par exemple, pour mes exemples américains sur la dangerosité accrue à court terme des vaccins contre la covid, vous pourrez consulter l’étude qui suit de chercheurs anglais qui montre 6 000 décès liés aux vaccins anti-covid aux USA pour 160 millions d’Américains intégralement vaccinés. Cela peut sembler peu. »
    Analysis of COVID-19 vaccine death reports from the Vaccine Adverse Events Reporting System (VAERS) Database Interim Results and Analysis, Juin 2021, publié en pre-print sur ResearchGate.
    Il s’agit d’un pre-print. Qu’ils cherchent donc à le faire publier. Bonne chance à eux.
    Franchement, si vous comptez vous taper l’historique des polémiques sur la plus que fameuse base de données VAERS, nous en avons pour des mois et des mois. 102 billets sur le blog de Gorski traitent de l’utilisation de la base de données VAERS par les anti-vaccins dans leurs délires. Autant vous dire que lorsque j’ai lu votre lien, j’ai tout de suite eu le sentiment que vous n’aviez pas là inventé l’eau tiède.
    Cette base de données est connue pour être particulièrement peu fiable. Elle n’est pas un outil de surveillance. Mais un outil du type « cahier de doléances ». Et elle est donc connue pour abriter des doléances parfois particulièrement fantaisistes. Votre article a surtout pour but de crédibiliser cette base de données, compte tenu qu’elle fait l’objet de sarcasmes plus que blessants à l’encontre des anti-vaccins par les pro-vaccins aux États-Unis.
    Le compte Twitter du principal auteur a été suspendu après qu’il a fait la pub de cette « étude ». Twitter ne peut effectivement pas laisser passer la promotion d’un tel pre-print sans qu’il ne passe par les fourches caudines d’un comité de lecture dans un journal à réputation correcte.
    Il en va de même pour moi. J’attends une relecture dans le cadre d’un processus de publication. C’est la procédure. Et, ça, c’est la réponse polie à votre commentaire. Très polie. Extrêmement polie: je vous concède en effet volontiers que je n’ai pas encore pris connaissance du fond de votre pre-print. (Mis à part qu’il s’inscrit dans la polémique au sujet de Tucker Carlson, animateur de Fox News qui s’est fait taper sur les doigts par les scientifiques, parmi lesquels l’excellent projet FactCheck du Annenberg Public Policy Center de l’Université de Pennsylvanie.) Je n’ai en effet simplement que eu à lire le sigle « VAERS » pour me plonger dans des abîmes de désespoir et de pulsions suicidaires. Tellement ce type d’argumentation est connu et usé jusqu’à la corde.
    Vous devriez aller en parler sur le blog de Gorski. Cela y parle chaque jour de la base de donnée VAERS: dernier commentaire à ce sujet en date de ce samedi 14 août.
    Grands Dieux !… VAERS… non mais je rêve… VAERS…

  66. Reconnaître la limite des chiffres n’est pas n’en rien avoir à faire.
    Encore un débat stérile de mesureurs de vit, voilà un constat scientifique qui n’a pas besoin de chiffres pour être décrit.
    On ne vaincra pas les superstitions par la rétorsion, mais par la compréhension des mouvements réciproques de la psyché humaine, de mieux en mieux décrits scientifiquement, même si cette science entraîne chez les adeptes pourtant si bien informés une résistance qui rappelle les plus anciennes croyances, à l’image des antivax sur le sujet des vaccins, résistance qui ne sera érodée que par la persuasion patiente et l’invitation à la connaissance des arcanes de la violence humaine.

  67. @ Jean sans Terre | 15 août 2021 à 00:29
    J’ai parcouru votre laïus et jeté un œil rapide sur vos liens.
    Il est clair que je ne vais pas passer ma journée de l’Assomption à examiner vos données qui vont à l’encontre de toutes les informations communiquées par les médias français et étrangers y compris ceux qui soutiennent les anti-pass pour des raisons purement politiques, mais qui sont tous pour la vaccination contre la Covid-19.
    Je pense que Robert Marchenoir et F68.10 sauront vous répondre bien mieux que moi.
    Il serait quand même aberrant que tous les gouvernements du monde entier se soient coalisés pour faire vacciner l’ensemble de la population mondiale contre la Covid-19 au risque de provoquer une quasi-extermination de l’humanité !
    Ci-joint un tableau qui vous éclairera :
    Nombre de doses administrées dans le monde : 4.66 milliards à ce jour.
    En France 52 % de la population est complètement vaccinée et il est probable que 90 % le sera fin septembre vu le rythme des vaccinations journalières (environ 500 000 /jour).
    La théorie du complot s’arrête là où la raison reprend ses droits.

  68. Denis Monod-Broca

    Compte tenu de ce qu’on sait désormais de l’efficacité des vaccins, de leur baisse d’efficacité avec le temps, de la non-vaccination des enfants, d’un taux de vaccination à l’échelle du monde qui n’est pas près d’atteindre 80 %, de nos frontières qui ne seront jamais hermétiquement fermées, si même elles sont fermées… l’idée de l’immunisation collective par la vaccination semble de plus en plus fragile. Mieux vaudrait l’admettre et s’abstenir de poursuivre un objectif illusoire.

  69. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 14 août 2021 à 23:26
    L’idiot utile a parlé. Savez-vous que si ce n’est pas votre cas, à mon âge on a des petits-enfants ? Jean sans Terre vous donne le beau rôle, celui de l’ignorant bondissant et subsidiairement très mal élevé. Moi je vous donnerais un autre rôle que la morale réprouve.
    Celui-là, et ils n’aiment pas être démasqués:
    https://t.me/trottasilvano/5376

  70. Jean sans Terre

    @ F68.10
    @ Achille
    Je vous concède, F68.10, bien volontiers vos réserves. Le but de mes liens n’est pas de dire ceci est la stricte vérité, plutôt que ce qui est rapporté habituellement, mais de dire : les choses ne sont pas si nettes que telles qu’elles sont présentées sans plus de filtres, ni d’intelligence.
    Je ne pense pas que vous dénierez les 1 000 cas de décès dus aux vaccins en France depuis six mois, relevés par le suivi pharmacologique des autorités sanitaires. Etonnamment, par une règle de proportion, on arrive à peu près à ce qui est avancé aux États-Unis. Pourquoi n’en parle-t-on pas ? Pourquoi dit-on que les vaccins sont sûrs avec des arguments aussi idiots que celui où l’on dit sans plus de réflexion qu’ils ont déjà été administrés à 3 ou 4 milliards d’êtres humains ? Oui d’accord, mais alors on dit avec une mortalité largement accrue par rapport aux vaccins ordinaires. Pourquoi encore dénie-t-on les risques absolument non connus ni même évaluables à moyen et long terme ? N’y-a-t-il pas dans un passé récent plusieurs cas de vaccins qui se sont avérés pernicieux à moyen-long terme ? Vaccins contre la dengue, vaccins contre H1N1. Je vous laisse imaginer ce qu’aurait été la conséquence de la vaccination contre H1N1 si à l’époque la population n’avait pas été suspicieuse. 20 cas de narcolepsie pour 1 mort épargné…
    L’unique raison de la vaccination des catégories de population où le bénéfice/risque est très défavorable est la croyance en l’immunité collective. C’est au mieux une hypothèse théorique, très largement mal fondée. C’est une sorte de énième promesse que l’on fait à des populations apeurées et traumatisées par les violences psychologiques que l’on leur a fait subir par les restrictions incroyables de liberté, par l’enfermement, par la culpabilisation, qui sont exténuées psychologiquement, qui n’aspirent qu’à un retour à la normale, alors que jusqu’à présent les politiques sanitaires ont surtout échoué.
    Ce n’est pas être complotiste, obscurantiste, antiscience que d’énoncer cela. Le doute, la critique sont légitimes. Pourquoi presque tous les gouvernements ont fait cela ? Je n’en sais rien. Probablement par mimétisme. Probablement par obstination dans l’erreur. Probablement en raison de nombreux biais tragiquement humains, trop humains. On a misé tout sur des vaccins et seulement sur cette option. C’est une erreur. Est-il possible de l’admettre ? Je ne pense pas. La France l’admettra quand de nombreux autres pays l’auront reconnu. Sa responsabilité en sera diluée.
    En tous les cas, ce que je sais avec certitude, c’est que la vaccination des enfants et des jeunes personnes leur est hautement préjudiciable, qu’au-delà d’une faute, c’est un crime – et je pèse bien mes mots en disant cela – parce que l’on dispose de suffisamment d’informations probantes pour discerner que le risque est trop important pour ces catégories sans aucun bénéfice pour elles.
    J’observe encore simplement que pour en arriver là, à ce degré de folie généralisée, les sociétés occidentales sont dans une crise délirante aiguë où une grande majorité de gens raisonnent tout de travers, n’étant plus capables de lucidité et de bon sens, très possiblement parce l’on ne supporte juste plus l’idée de mort, et de finalité de la vie humaine.
    Une société humaine devenue aussi radicalement psychotique est capable du pire. Elle le montre en ayant sa conscience morale suspendue. Ce chaos des consciences a une cause. Elle résulte de la somme des violences commises par les autorités sur la population. Ces violences sont coupables. Elles doivent cesser. J’ai décidé de résister à ceux, mauvais et dangereux, qui les commettent et je réaffirme : libertés. À samedi prochain, dans la rue, pacifiquement mais résolument. Non aux violences. Non au viol des consciences. Non au viol des corps. Ne touchez pas aux enfants.

  71. @ Achille
    « Comparer la France à ces trois pays c’est perdre tout contact avec la réalité. »
    Vous comprenez les choses de travers quand ça vous arrange, je n’ai pas prétendu que ces pays étaient des modèles de liberté d’expression pour tout le monde.
    Idem en France, si les gens qui « pensent bien » ou appartenant à une caste supposée intouchable peuvent tout se permettre, les dissidents – ou même des gens ordinaires – peuvent se voir réduits au silence sous des prétextes plus ou moins spécieux, comme par exemple l’accusation en sorcellerie dite « antisémite » (qui a été inventée pour ça), y compris en faisant des rapprochements abracadabrants tirés par les cheveux quand il n’y a pas de manifestation d’antisémitisme flagrant dans l’affaire.
    Et ne venez pas nous dire qu’il est normal que dans le pays où régnerait la merveilleuse liberté d’expression que vous vantez, des gens puissent être empêchés de travailler dans des organismes étatiques ou non (journalistes, artistes, écrivains etc.) simplement parce qu’ils sont considérés comme étant suspects de ne pas reprendre le discours dominant ou de refuser de hurler avec les loups.
    Et c’est cela, la réalité, des exemples existent.
    « L’AFP est une agence de presse mondiale et généraliste d’origine française chargée de collecter, vérifier, recouper et diffuser l’information, sous une forme neutre »…
    Ça, c’est tiré du discours de propagande du Régime, donc à prendre avec des pincettes.
    Nous pourrions en parler longuement de la conception quelque peu tendancieuse qu’ont parfois les journalistes français de la neutralité, y compris certains qui ont été engagés de façon imprudente par des journaux « de droite »…
    Mais ils ont été déformés comme cela dès leurs écoles.
    —————————————————–
    @ Denis Monod-Broca
    « Mieux vaudrait l’admettre et s’abstenir de poursuivre un objectif illusoire. »
    Cher Denis, permettez-moi de vous remercier pour cette parole de bon sens.
    Alors que faire et que pouvons-nous proposer comme alternatives ?
    Quelques pistes:
    – Commencer par faire l’inventaire des divers traitements précoces qui ont déjà été appliqués avec succès dès les premiers mois de l’épidémie, qui ont permis de tirer d’affaire diverses personnalités connues et de nombreux anonymes.
    – Proposer un traitement précoce d’urgence, permettant d’éviter l’hospitalisation.
    – Mettre en place un réseau de généralistes d’urgence, capables de se déplacer et de traiter les patients à domicile.
    – Travailler la stimulation des défenses immunitaires à partir de substances connues.
    – Observer et étudier les phénomènes d’immunité non expliqués et leur corrélation avec d’autres paramètres.
    – Étudier les molécules existantes susceptibles de pouvoir être « repositionnées » face au virus.
    – Attendre l’arrivée des médicaments en cours d’essais dans divers laboratoires mondiaux, permettre à des volontaires de se les faire administrer (aucune obligation générale).
    – Étudier la faisabilité de l’immunité collective à partir des données recueillies dans des groupes ou collectivités déjà infectés.
    – Confiner ponctuellement si c’est vraiment nécessaire.
    – Continuer les vaccinations pour ceux qui y tiennent, mais dans la liberté totale.

  72. @ F68.10 | 15 août 2021 à 00:13
    Combien de portes ouvertes viens-je d’enfoncer, là ??
    AUCUNE !
    Mettons que vous pourriez éventuellement entendre les autres, mettons que leurs oppositions ne vous rendent pas furieux, mettons que ces autres diffèrent, divergent, dévient, délirent, divaguent et pour finir refusent, où allez-vous conduire votre char à voiles ?
    Moi, par exemple, je ne suis pas complotiste, pas antisémite, pas nazie, pas ceci et pas cela, pourtant, pour me vacciner il faudra attendre que mon corps soit mort et que mon esprit soit ailleurs, car voyez-vous, le fait que je sois identifiée et étiquetée comme parfaitement tarée ne change rien…
    Muss es sein ? Es muss sein !
    Par ailleurs, comment pouvez-vous croire qu’il suffit de dire que ceci est utile, ceci est bon, ceci est statistiquement prouvé, ceci est dans l’intérêt de tous, ceci est scientifiquement pur, pour que des quidams dans mon genre qui peuplent les nations trouvent délicieuse une proposition qui depuis un certain temps est devenue une imposition…
    Pour faire court, et pour que le débat ne soit pas biaisé par des niaiseries de tout poil, je vous le dis tout net, toutes les statistiques du monde et de l’univers, tous les savants de la planète y compris les aliens, ne feront pas de moi une vaccinée, ils auront plus vite fait de moi une défunte qui avait de l’intérêt…
    Oui, je vous le dis avec sincérité, je suis intéressante, originale, sauvage et libre, ce qui conduit à une opposition ferme et définitive à la méthode, au principe, et au modèle de société imposée aujourd’hui, dès lors, le clivage sera de plus en plus dur, et le tragique montre ses griffes…
    En conséquence de quoi les plus féroces auront le dernier mot, ou les plus équipés génétiquement…
    Il ne faut pas prendre mal le désir des autres, il faut seulement l’examiner avec attention et bienveillance, il s’y trouve des choses inestimables qui répondent elles aussi à un algorithme… J’aime l’aléatoire, le combinatoire, l’acyclique, le hasardeux, l’imprévu, l’inconcevable et l’inconçu, en peu de mots: le mariage de la carpe et du lapin…
    Et comme la musique adoucit les mœurs, écoutez :
    https://www.youtube.com/watch?v=oGsnJn7yI6c

  73. @ Denis Monod-Broca
    « …l’idée de l’immunisation collective par la vaccination semble de plus en plus fragile. Mieux vaudrait l’admettre et s’abstenir de poursuivre un objectif illusoire. »
    La variole, la polio et la rougeole furent quasiment éradiquées sans que l’immunité collective soit atteinte. Il y a d’autres bénéfices à la vaccination que le strict objectif de l’immunisation collective, qui n’en est que le Graal. C’est un Graal de nature théorique car basé sur des modélisations. Même Raoult râle sur les modélisations et leur fétichisme, non ?? Ben moi aussi. Le R0 qui quantifie le seuil nécessaire à l’immunisation collective est issu d’une modélisation. C’est donc un critère de nature théorique et purement mathématique qu’on cherche à atteindre, mais cela ne signifie nullement que la vaccination partielle n’a aucun intérêt.
    Maintenant, prenez un peu de recul. Nous avons une émergence de la fièvre de Marburg dernièrement (plus contagieuse qu’Ebola car moins létale) et surprise ! surprise ! une réémergence de la peste bubonique aux États-Unis.
    Au-delà de l’immunisation collective, d’autres problèmes se posent donc qui font que la vaccination et les efforts logistique et de recherche en matière de vaccination ne sont pas près de perdre leur utilité. L’humanité vit en effet un essor très conséquent de son interconnexion en terme de transports, qui facilite la vie aux divers virus et maladies contagieuses. Les réservoirs animaux des différentes maladies sont de surcroît de plus en plus mis en contact avec les humains car l’extension de l’activité humaine empiète sur leurs territoires. En Asie, la non-séparation des modes de vie des humains et des animaux (qui est une particularité culturelle asiatique) aggrave encore cette situation, amenant ces réservoirs animaux au cœur des villages et de l’urbanisation.
    Nous ne sommes clairement pas au bout de nos peines.
    Robert Marchenoir parle souvent (ou parlait souvent) du QI des noirs pour expliquer leur sous-développement. Il existe une autre explication structurelle à leur sous-developpement. La présence des maladies contagieuses en Afrique imposait 1. une distance d’un kilomètre ou deux entre chaque village 2. un établissement des villages loin des cours d’eau. Ceci afin d’éviter la transmission des maladies. Les traditions orales faisaient alors office de savoir hygiénique plus ou moins conscient en la matière.
    Cette distanciation imposée par les conditions de propagation des maladies explique largement la difficulté à faire émerger des centres de civilisation urbanisés en Afrique au cours de son histoire. Maintenant, nous redécouvrons ces questions à cause de l’interconnexion de nos sociétés humaines et de notre mise en contact accélérée avec les réservoirs animaux de maladies comme la peste bubonique en Californie. OK, ce réservoir animal de la peste bubonique n’est pas excessivement inquiétant, mais il sert de rappel sérieux que les thématiques vaccinales doivent être prises un peu plus au sérieux qu’un simple dénigrement de l’immunisation collective. Surtout quand on empiète sur les habitats de ces réservoirs animaux…
    Nous sommes d’ailleurs maintenant collectivement immunisés contre certaines formes de peste. Ben ouais: en éliminant la population, de tels virus permettent de créer une population restante avec laquelle ils sont en relative harmonie… L’immunité collective n’est donc pas inatteignable. Elle est inévitable. La question c’est quand et comment.
    La surpopulation humaine se règle naturellement par deux méthodes: 1. Les épidémies et 2. la guerre. À nous de voir si nous souhaitons rester passifs devant ce bel et bon retour de bâton que nous voyons se rapprocher de notre face.
    ——————————————————
    @ Aliocha
    « Reconnaître la limite des chiffres n’est pas n’en rien avoir à faire. »
    Le problème c’est que vous ne savez pas où la mettre, cette limite. Et que vous militez pour la rendre inutile… Les chiffres servent à réfuter les idées fausses en mettant des données en face des yeux. Mais que proposez-vous, réellement, à la place ?
    « On ne vaincra pas les superstitions par la rétorsion, mais par la compréhension des mouvements réciproques de la psyché humaine… »
    Vous proposez qu’on fasse des câlins et des bisous aux anti-vaccins. C’est à peu près aussi raisonnable que de faire des câlins à des gens qui souhaitent poser des bombes sur un barrage au lieu de leur coller une balle entre les deux yeux. Parce que c’est réellement analogue à la situation actuelle.
    Depuis quand les anti-vaccins américains font-ils preuve de « compréhension réciproque » avec les pro-vaccins qui leur expliquent les problèmes de la base de données VAERS ?? JAMAIS. Ils ne l’ont jamais fait. Ils ne le feront jamais. Et voilà que, Internet oblige, nous voyons débarquer en France le même enfumage au sujet de la base de données VAERS qu’on le voit aux États-Unis, à petits coups de liens de Jean sans Terre. Qui en France connaît la base VAERS ? Qui sait la raison pour laquelle elle a été mise en place et la raison pour laquelle elle est instrumentalisée par les anti-vaccins ? Quasiment personne.
    Devant l’Internationale du complotisme anti-vaccin, il convient bel et bien de développer de l’intolérance intellectuelle et rhétorique face à un réel danger de destruction de notre culture démocratique. Parce que nous ne nous sommes pas adaptés à cette culture-là de la confrontation des idées. Nous avons cru, en France, que nous pouvions lisser le discours public à coup de connivence médiatique et d’exquises politesses. Mais la réelle violence des idées, personne n’y était réellement prêt. Il convient donc maintenant bien de rendre intellectuellement coup pour coup, sans aucune pitié.
    Et soyez heureux qu’on ne pratique que de l’intolérance intellectuelle et rhétorique face à des gens qui veulent faire péter des barrages et des digues et ainsi mettre des vies humaines en danger. En toute logique et en toute morale, dans la situation actuelle, on devrait recourir à la force physique pour les mettre a minima en taule. On ne le fait pas pour des raisons évidentes. Mais c’est là un test de responsabilité collective dont l’histoire sera juge. Et pour l’instant, ce n’est pas brillant.
    —————————————————
    @ Achille
    « Il serait quand même aberrant que tous les gouvernements du monde entier se soient coalisés pour faire vacciner l’ensemble de la population mondiale contre la Covid-19 au risque de provoquer une quasi-extermination de l’humanité ! »
    Je suis anti-humanité. Donc je suis preneur de l’idée. Mais, bizarrement, je doute que les gouvernements du monde entier partagent mon anti-humanisme carabiné. Ce sont là des pensées dont je n’ose même pas accuser la Chine ou la Corée du Nord.
    « La théorie du complot s’arrête là où la raison reprend ses droits. »
    Idéalement, il faudrait examiner plus en détail son papier sur VAERS, pour être sympathiquement rationnel. Mais bon, VAERS, cela fait tellement d’années qu’on en parle de l’autre côté de l’étang Atlantique que je peux sereinement parier un doigt que ce papier est vulnérable aux mêmes critiques habituelles des pro-vaccins sur l’utilisation de VAERS par les anti-vaccins.

  74. Patrice Charoulet

    ÉLITES
    Ce mot n’a qu’un sens : les meilleurs, dans tous les domaines.
    Les meilleurs médecins, les meilleurs avocats, les meilleurs professeurs, les meilleurs ingénieurs, les meilleurs architectes, les meilleurs artisans, les meilleurs écrivains, les meilleurs penseurs, les meilleurs peintres, les meilleurs sculpteurs, les meilleurs instrumentistes, les meilleurs journalistes, les meilleurs magistrats, les meilleurs officiers, les meilleurs ouvriers, les meilleurs entrepreneurs…
    J’en oublie.
    Comment peut-on dénigrer les meilleurs ?
    À moins de leur préférer les pires. Qu’on le dise !

  75. Anecdote croustillante : des colonnes du Parisien, nous apprenons que l’héroïque Mamoudou Gassama, ce jeune et courageux Malien qui, en 2018, avait sauvé dans des circonstances par ailleurs sujettes à controverse, un garçonnet en danger sur un balcon du quatrième étage, n’a finalement pas pu intégrer le corps des sapeurs-pompiers de Paris.
    Selon la version officielle et n’écoutant que son courage, le jeune Africain avait escaladé à mains nues la quinzaine de mètres de façade, pour extirper l’enfant du danger.
    Ne pouvant résister aux retombées positives qu’induit ce genre d’acte héroïque, Macron himself s’est impliqué pour trouver un emploi au jeune Malien. Précipitant du coup l’obtention de ses papiers, sa naturalisation et tutti quanti. Pour le monument, on verrait plus tard…
    Macron, qui aux Français réguliers qui le sollicitent pour un emploi, leur conseille laconiquement de traverser la rue.
    Quoi ? Un président plutôt déjanté et jean-foutre, qui dans un sursaut de lucidité, sait récompenser la bravoure d’un homme étranger ? Oui, parce que de la bravoure des Français de souche, il s’en tape, le cuistre. D’ailleurs il la nie !
    Eh bien voilà, même cette rarissime initiative présidentielle qui semblait coller au bon sens, a fait pschitttt ! Il aura décidément tout, mais alors tout raté, cet aliéné mental. Sauf, et il faut lui laisser ce passif : désespérer la France…

  76. Évidemment que nous sommes en dictature !
    Oh, pas une dictature en chemises brunes et bottes qui marchent au pas de l’oie.
    Non, une dictature orwellienne, sournoise, hypocrite, qui avance masquée pour imposer la volonté de l’oligarchie mondialisée.
    La pandémie Covid est le prétexte idéal pour mener à bien cette entreprise de douce et étouffante domination.
    Le glissement de la nécessité de vaccination au pass sanitaire, ubuesque dans beaucoup de situations, en est la démonstration.
    Celui qui consomme à la terrasse d’un bistrot doit prouver être vacciné, la personne qui le frôle en passant à côté ne doit rien prouver.
    Mais là n’est pas le fond du problème, le vrai problème est la volonté de l’oligarchie, ceux de Davos, de mondialiser toute la planète, économie et peuples, en privilégiant une évolution culturelle faisant la part belle aux minorités, y compris et surtout les minorités sexuelles.
    Il n’y a pas de sens de l’histoire, comme le pensaient les marxistes, il y a une évolution des civilisations et des cultures associées qui brusquement peuvent s’effondrer, même sans pression extérieure.
    Elles manifestent une usure des fondamentaux qui les faisaient fonctionner.
    L’Europe a connu ainsi une succession de ruptures civilisationnelles, avec la fin du pouvoir de l’Église au siècle des Lumières, la fin des Empires avec la naissance des nations et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes
    Nous arrivons au bout de la démocratie représentative.
    Le XXIe siècle sera celui de la disparition de cette démocratie qui a été trahie par ceux-là même qui devaient la défendre.
    L’Occident, inventeur de la démocratie représentative telle qu’elle existe, s’acharne à effacer les peuples pour les dissoudre dans une humanité acculturée, puisque la culture est la marque d’un peuple, sa richesse et sa source de vie.
    Les oligarques occidentaux refusent de voir que les peuples nient cette acculturation et cette dissolution.
    Partout ils privilégient tout ce qui peut lisser, effacer les différences culturelles.
    Il y a là un mépris des représentants du peuple pour ceux qu’ils sont censés représenter, auquel répond un mépris équivalent du peuple, par une abstention d’autant plus forte que les dirigeants sont plus mondialistes.
    L’UE est l’archétype de cette séparation entre dirigeants et population.
    Elle se veut un modèle de démocratie, et en même temps c’est la Commission de Bruxelles non élue qui a l’initiative des directives, lesquelles s’imposent ensuite avec la règle que le droit européen est au-dessus du droit des nations.
    Une situation qui ne peut durer très longtemps.
    J’ignore vers quelle type de système politique nous nous dirigeons, sachant toutefois qu’il y a d’une part la volonté mondialiste des oligarques et d’autre part une perte relative de contrôle de l’information due à l’internet, par ces oligarques, ce qui rend leur pouvoir nécessairement plus faible à long terme.
    Il en résulte une capacité de réaction populaire plus grande et plus rapide, entraînant plus de prise directe entre le peuple et les gouvernants.
    Les intermédiaires seront éliminés progressivement, du moins sous la forme actuelle.

  77. Denis Monod-Broca

    @ Exilé
    Vous avez compris ce que disait mon commentaire.
    ————————
    @ F68.10
    Tout à votre réflexe d’opposition et d’éructation, vous ne l’avez, vous, pas compris. Je ne nie en aucune façon les effets bénéfiques de la vaccination. Mais il s’avère, d’après de récentes études (rapportées dans un récent article du Monde en particulier) que l’immunité collective semble inatteignable par la vaccination. L’admettre permettrait de pacifier le débat. La poursuite de cet objectif illusoire conduit à traiter les antivax en assassins ou peu s’en faut, c’est absurde, sortons de cette guerre antivax contre provax. Elle devient plus délétère que le virus lui-même.
    Et n’oublions pas que, vaccins ou pas, nous sommes à la merci de ce fichu virus, de ses variants et de ses « caprices ».

  78. @ duvent
    « Mettons que vous pourriez éventuellement entendre les autres… »
    Mais non seulement je les entends, je les écoute, les prends au sérieux sans acquiescer le moins du monde, mais je prends le temps de répondre point à point. C’est une forme de tolérance appliquée qui n’a pas pour critère l’avachissement de mes thèses sous prétexte d’être gentil.
    « …mettons que leurs oppositions ne vous rendent pas furieux… »
    Elles ne me rendent nullement furieux. Je suis blasé. J’en entends des vertes et des pas mûres dans le domaine médical depuis que je suis né. Pourquoi mon premier document qui témoigne d’une falsification médicale a trait à une intoxication (inexistante) au fluor ?? Parce que c’est lié à la Grande Théorie du Complot de la Fluoration de l’Eau. Je baigne donc dans ces thématiques depuis au minimum l’âge de deux ans. Et c’est moi qui me tapais les lavages d’estomac pour rien. Tandis que messieurs et mesdames débattaient des caries et des niveaux de toxicité du fluor. Ces absurdités ne me rendent donc plus furieux depuis longtemps. Seulement intolérant intellectuellement. Et à juste titre. Mais elles devraient me rendre furieux. À 100 %.
    « …mettons que ces autres diffèrent, divergent, dévient, délirent, divaguent et pour finir refusent, où allez-vous conduire votre char à voiles ? »
    Eh bien, c’est très simple: je vais pousser la notion de rationalité pour amener ces messieurs et mesdames à comprendre que les arguments importent, que la rationalité importe, et que des vies sont en jeu. Qu’est-ce que j’y gagne ? Je vais vous le dire: personnellement, en tant qu’objet d’attention médicale poussive, j’ai un intérêt personnel à pousser la notion de logique et de rationalité pour que ce sujet-là, en lien, soit enfin traité rationnellement. Et il est masqué par à peu près toutes les théories du complot sur tous les sujets médicaux. Tous. Je me trouve donc au neuvième cercle des Enfers, et je n’ai plus d’autres choix que de vitupérer les humains qui s’acharnent à se trouver toutes les excuses pour ne traiter aucun de leurs problèmes et même choisir de les aggraver. Puis s’en plaindre. À moi… Il y a quand même quelques pendules à remettre à l’heure, je trouve…
    « Moi, par exemple, je ne suis pas complotiste, pas antisémite, pas nazie, pas ceci et pas cela, pourtant, pour me vacciner il faudra attendre que mon corps soit mort… »
    Oui. Vous êtes égoïste et défiante envers quiconque impose quoi que ce soit. Je n’ai que très peu de problèmes avec votre positionnement. Le jour où vous jouerez au Chevalier blanc qui vient au secours de la veuve et de l’orphelin avec les théories anti-vaccins, j’aurai un problème nettement plus sérieux avec vous. Pour l’instant, je n’en ai pas particulièrement. Je n’ai pas pour objectif de vous convaincre que votre égoïsme est le mal incarné. Il y a bien plus néfaste que cela.
    « Par ailleurs, comment pouvez-vous croire qu’il suffit de dire que ceci est utile, ceci est bon, ceci est statistiquement prouvé, ceci est dans l’intérêt de tous, ceci est scientifiquement pur… »
    Eh bien, ce n’est pas ce que je dis. Je dis:
    1. Que c’est une décision qui est démocratique et qui doit in fine revenir à la société civile, idéalement au moyen de votations, pour que les gens fassent le choix d’aller dans le droit chemin ou d’errer à leur convenance, et qu’ils n’aient qu’eux-même à blâmer pour leurs décisions. En l’absence de votations, ils trouveront toujours quelqu’un à blâmer. Mais qui ?? Coupons donc court à ce jeu macabre en autorisant les Français à errer si tel est leur stupide choix.
    2. Que, oui, il convient de comprendre que le Vrai importe quand on prend des décisions. Et donc, je développe ici ou ailleurs à l’attention d’autrui les différentes techniques pour discriminer le Vrai du Faux. Que ce soit en médecine, en science, en logique informelle, en morale, en philosophie ou en théologie. Je ne suis pas particulièrement axé sur les vaccins. Tous ces sujets peuvent faire l’objet d’analyses rationnelles.
    3. Je ne cherche pas à convaincre autrui, contrairement aux médecins, qu’ils doivent obéissance à une autorité médicale et/ou scientifique. J’en ai trop souffert dans ma chair. Par contre, je cherche bien à convaincre autrui qu’il existe des moyens qui permettent qu’il se convainque lui-même correctement du Vrai et du Faux. Des trucs. Des astuces. Des méthodes. Une rationalité dite abusivement scientifique.
    4. Ensuite, ce qu’autrui en fait de ces trucs et astuces, ce n’est pas mon problème. Ce qui est mon problème est qu’autrui s’oppose, par ses discours absurdes et manipulateurs, à ce qu’un autre tiers puisse s’accaparer ces outils. Qui sont, je pèse mes mots, très probablement le bien le plus précieux de l’humanité.
    Je peux discuter les points 5, 6, 7 et ainsi de suite si vous le souhaitez, mais je crois qu’il est inutile de faire trop long. Je suis quand même à peu près certain que vous avez saisi l’idée. À défaut d’y adhérer.
    « …pour que des quidams dans mon genre qui peuplent les nations trouvent délicieuse une proposition qui depuis un certain temps est devenue une imposition… »
    S’il y avait une votation et une pratique régulière de la votation, vous auriez de la peine à tenir ce discours. En Suisse, même les anarchistes enlèvent leurs cagoules quand le pouvoir le décide. Ils n’arrivent pas à ne pas respecter ce genre de décisions trop adossées à la légitimité populaire.
    « Pour faire court, et pour que le débat ne soit pas biaisé par des niaiseries de tout poil, je vous le dis tout net, toutes les statistiques du monde et de l’univers, tous les savants de la planète y compris les aliens, ne feront pas de moi une vaccinée, ils auront plus vite fait de moi une défunte qui avait de l’intérêt… »
    Et vous croyez que tout ce que je lis dans mes dossiers médicaux ont réussi à me convaincre que j’étais un terroriste parce que la Science le dit et qu’être normalien relève de l’échec scolaire parce que la Science le dit ?? Cessez de vous moquer (involontairement) de moi. Cela devient vexant. Ce n’est en effet pas vous qui avez été menacée par la police d’internement psychiatrique à vie parce que vous refusiez des soins…
    Merci pour votre morceau de Beethoven. Un peu trop fin pour moi: il faudra que je réécoute. J’espère simplement que vous ne tomberez pas dans le piège qui consiste à opposer rationalité scientifique et importance de l’art. Rien ne serait plus faux.

  79. @ F68.10 | 15 août 2021 à 14:40
    « Je suis anti-humanité. »
    Ça doit être dur pour vous car il y a beaucoup de monde et même de plus en plus, malgré la Covid-19… 🙂
    ———————————
    @ Exilé | 15 août 2021 à 13:03
    « Idem en France, si les gens qui « pensent bien » ou appartenant à une caste supposée intouchable peuvent tout se permettre, les dissidents – ou même des gens ordinaires – peuvent se voir réduits au silence sous des prétextes plus ou moins spécieux, comme par exemple l’accusation en sorcellerie dite « antisémite » (qui a été inventée pour ça), y compris en faisant des rapprochements abracadabrants tirés par les cheveux quand il n’y a pas de manifestation d’antisémitisme flagrant dans l’affaire. »
    À chaque changement de régime il y a des purges. On a pu le voir lors de toutes les passations de pouvoir de la droite vers la gauche et réciproquement. De ce côté-là rien de nouveau sous le soleil. Ceci que ce soit dans les administrations, dans les médias et plus généralement les postes dits « sensibles ».
    Souvenons-nous de la grande purge de Mai 68 à la radio et la télévision. Une époque où il y avait même un ministre de l’Information (Alain Peyrefitte).
    C’était le bon temps du gaullisme dont tous les élus de droite se réclament de nos jours et qui si de Gaulle était au pouvoir le traiteraient de dictateur, comme ils le font pour Emmanuel Macron aujourd’hui.
    Quant à l’antisémitisme, ne me dites pas qu’il n’existe pas dans certaines manifs qui font référence à l’étoile jaune et dont certains noms à consonance juive figurent sur des pancartes.
    Au fait, la stèle de Simone Veil a été vandalisée quatre fois en une semaine. Cela ressemble fort à des remugles des années 30 du siècle dernier, vous ne trouvez pas ?

  80. @ F68.10 | 15 août 2021 à 17:13
    « J’espère simplement que vous ne tomberez pas dans le piège qui consiste à opposer rationalité scientifique et importance de l’art. »
    Pourquoi cela arriverait-il ?
    Faut-il tout opposer et de la façon la plus artificielle qui soit, pour bien distinguer les ennemis des amis ?
    Je ne distingue ni ne classe ni ne divise ni n’additionne ni soustrais, je ne suis pas tenue de réussir l’exercice.
    Je ne fais pas de catégorie, et ne discerne ni les hommes des femmes, ni les beaux des laids, ni les grands des petits, ni les noirs des blancs, ni les vieux des jeunes, je distingue uniquement ceux que la bêtise matelasse aussi bien que le doute me comble entièrement.
    Obiter dictum, je ne me moquais pas, même involontairement…

  81. Si on est tenté de nuancer, de rappeler que cette banalisation des mots et de l’Histoire, ces comparaisons absurdes et choquantes, cette référence odieuse et offensante au nazisme et aux camps ne datent pas d’aujourd’hui, il faut se garder de cette tentation.
    Il est tout de même piquant de constater que nombre de ceux qui s’offusquent de ce genre de parallèle ont souvent été les mêmes – ou le sont encore – que ceux qui ont systématiquement collé cette étiquette sur le RN/FN, quoi que ses représentants aient pu dire ou pas, faire ou pas, sans se rendre compte du ridicule de telles comparaisons fantasmées, alors que dans le cas présent, nous pouvons juger une situation sur pièces et en relever les aspects caractéristiques au moins d’une tendance totalitaire.
    Encore un exemple de deux poids deux mesures ?
    Allez, un petit aphorisme de Montesquieu à méditer, avant la prière du soir:
    « Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle qui l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice. »

  82. hameau dans les nuages

    @ Jean sans Terre | 15 août 2021 à 13:03
    Vos liens apparemment ne leur suffisent pas. Il est vrai qu’il est difficile de remonter dans l’avion une fois qu’on a sauté.
    Je rajoute celui-ci, n’ayant pas fait le détail de ceux que vous avez mis:
    https://dailyexpose.co.uk/2021/08/15/sore-arm-headache-miscarriage-blindness-stroke-death-uk-gov-release-28th-report-on-adverse-reactions-to-the-covid-19-vaccines/
    Avec à la fin de ce lien le calvaire d’une femme venant d’être vaccinée, laquelle dans sa voiture, les enfants derrière assistant à la scène, attend l’arrivée des pompiers.
    Ne touchez pas à nos gosses (1e et 2e génération pour les mal-comprenants) !

  83. @ Ellen 13 août 20:35
    De passage j’ai lu votre post. Totalement d’accord avec vous. Macron c’est Manu l’embrouille.
    Vivement 2022 et le droit de voter (sans pass sanitaire of course ;))
    Adéo Ellen

  84. @ hameau dans les nuages (@ Jean sans Terre)
    « Vos liens apparemment ne leur suffisent pas. »
    Ben évidemment… c’est le type de lien qu’on voit tourner en boucle dans la bouche des anti-vaccins avec les mêmes réfutations qui leur sont opposées à répétition jusqu’à la nausée. PRATT.
    Les pro-vaccins traitent les « arguments » des anti-vaccins. Mais l’inverse n’arrive quasiment jamais. On est rodé à cela.
    « Il est vrai qu’il est difficile de remonter dans l’avion une fois qu’on a sauté. »
    Pas vraiment. On pèse les arguments. Et la balance penche dans un sens. Et pas dans l’autre. Navré.
    Je vais reprendre le pre-print proposé par Jean sans Terre. (Je n’ai pas le temps et l’espace ici de traiter le nouveau lien de hameau dans les nuages…). Le voici:
    Analysis of COVID-19 vaccine death reports from the Vaccine Adverse Events Reporting System (VAERS) Database Interim Results and Analysis, Juin 2021, publié en pre-print sur ResearchGate.
    Je cite et traduit son résumé (abstract):
    « Des examinateurs formés cliniquement ont entrepris une analyse détaillée d’un échantillon des décès précoces signalés dans le VAERS (250 sur les 1644 décès enregistrés jusqu’en avril 2021). Nous nous focalisons sur la question de savoir dans quelle mesure les rapports nous permettent de comprendre si le vaccin a réellement causé ou contribué aux décès. Contrairement aux affirmations selon lesquelles la plupart de ces rapports sont rédigés par des profanes et sont donc cliniquement peu fiables, nous avons identifié les employés des services de santé comme déclarants dans au moins 67 %. L’échantillon ne contient que des personnes vaccinées au début du programme et est donc principalement composé de personnes âgées ou ayant des problèmes de santé importants. Malgré cela, il n’y avait que 14 % des cas pour lesquels une réaction vaccinale pouvait être exclue comme facteur contributif de leur décès. »
    Soyons très généreux, et supposons que tout est parfait dans cette étude. Que les examinateurs sont bien formés, font bien leur boulot, et que le protocole qu’ils suivent est nickel chrome. Que toutes les données sont OK. Que l’échantillonnage est correct. Que les auteurs du papier ne massacrent pas l’analyse. Ce qui est une position extrêmement généreuse.
    De quoi ce résumé nous informe-t-il quant à la teneur de l’article ?
    Il nous informe que deux rapports sur trois sont remplis par des employés des services de santé. Donc que un sur trois est rempli par le premier péquin qui passe et qui a à se plaindre des vaccins pour un motif X ou Y. Que les deux tiers restant sont remplis par des « employés des services de santé ». Des aides-soignantes ? Des médecins ? Des médecins anti-vaccins ? Ce n’est pas dit.
    Même si c’est rempli par des médecins pro-vaccins, ce ne sont que des rapports qui racontent ce que dans le jargon on appelle des « anecdotes ». Non que ce ne soit pas arrivé. Simplement que ces données encapsulent ce que les gens rapportent, sans vérification. Il n’est pas possible de prendre cela pour argent comptant.
    Ce qu’il est possible de faire, et c’est pour cela que VAERS a été conçu (et non pas pour servir de support aux délires anti-vaccins à travers les décennies et les âges) c’est de capitaliser sur son contenu pour élaborer des hypothèses dans le but de formaliser des théories à tester de manière rigoureuse après. CE SYSTÈME N’EST PAS CENSÉ SERVIR À AUTRE CHOSE.
    C’est ainsi que fonctionne la science: 1. On collecte des données via VAERS en y encapsulant tous les biais existant (car il est difficile que des rapports d’accidents médicaux et en particulier vaccinaux soient sans biais). 2. Puis ces données servent à établir des hypothèses. Des théories. 3. Puis on formalise des critères de tests visant à rendre ces théories réfutables au sens de Popper. 4. Puis on dégage des fonds pour implémenter ce test. 5. Et c’est alors que la théorie est réfutée. Ou qu’elle n’est pas réfutée (mais pas pour autant validée !!) et 6. qu’on affine alors les critères de test pour répondre à d’autres questions similaires. 7. Ce qui reste, au sens de ce qui n’a pas pu être réfuté, c’est cela qu’on appelle « l’état de la science ».
    Le paragraphe précédent vous expose la procédure noir sur blanc. Mais, évidemment, comme toute étude anti-vaccinale, l’étude de Jean sans Terre prétend « se focaliser sur la question de savoir dans quelle mesure les rapports [dans VAERS] nous permettent de comprendre si le vaccin a réellement causé ou contribué aux décès. » La réponse est bien évidemment que ce n’est pas possible d’utiliser VAERS pour cela. Le praragraphe précédent vous explique les contraintes méthodologiques qui font qu’on n’a pas besoin de lire le papier pour répondre catégoriquement « NON !! » à cette question. Le site de VAERS contient même un disclaimer explicitant que VAERS n’a pas à être utilisé pour cela, car on est bel et bien confronté aux répétitives manœuvres de ce type en provenance des anti-vaccins. Lisez très attentivement le « Guide d’interprétation des données de VAERS » sur le site même de VAERS. Tenez, je vous en traduis le premier paragraphe:
    « Lors de l’évaluation des données du VAERS, il est important de noter que pour tout événement signalé, aucune relation de cause à effet n’a été établie. Les rapports de toutes les associations possibles entre les vaccins et les événements indésirables (effets secondaires possibles) sont déposés dans VAERS. Par conséquent, VAERS collecte des données sur tout événement indésirable consécutif à la vaccination, qu’il soit fortuit ou réellement causé par un vaccin. Le rapport d’un événement indésirable dans VAERS ne constitue pas une documentation indiquant qu’un vaccin a causé l’événement. »
    Cela pose sa base de données en terme de fiabilité, non ?? Ben ouais: ce n’est pas une base de données d’accidents vaccinaux, contrairement à ce que les anti-vaccins veulent faire croire. C’est une base de données visant à détecter des signaux faibles et faire de la surveillance pro-active et sur le long cours de la sécurité des vaccins. Ni plus ni moins. Donc pas fiable pour un sou. Seul but: permettre aux autorités de santé de se faire peur et de réagir quand des trucs chelou arrivent. Et si cette base se retrouve polluée par les délires anti-vaccinaux et le militantisme anti-vaccinal, il n’y aura pas moyen qu’elle serve cette fonction. Bravo, les anti-vaccins !!
    Mais revenons à notre article: « Malgré cela, il n’y avait que 14 % des cas pour lesquels une réaction vaccinale pouvait être exclue comme facteur contributif de leur décès. »
    Vous avez remarqué la pirouette ? Non ? Vous n’avez pas remarqué ?
    14 % de cas pour laquelle une réaction vaccinale pouvait être exclue. Kezako ?? 86 % de cas pour laquelle une réaction vaccinale ne pouvait pas être exclue ??
    C’est très différent de 86 % de cas pour laquelle une réaction vaccinale pouvait être tenue responsable du décès. Là, on a 86 % de cas pour lesquels on ne peut pas affirmer que le vaccin n’est pas l’assassin. C’est donc qu’il est coupable !! Mort de rire… On peut continuer longtemps comme cela. Vous ne pouvez strictement rien tirer d’exploitable en matière d’anti-vaccionalisme de cette base. Jetez l’éponge…
    Et franchement, je suis extrêmement généreux dans mon analyse ne serait-ce que du résumé de cet article. Allez sur le blog de Gorski avec ce papier, et préparez-vous au carnage quand vous essaierez de le défendre. Vous n’êtes pas au bout de vos peines.
    La morale est simple: il est impossible que VAERS puisse faire dire quoi que ce soit que les anti-vaccins souhaitent lui faire dire. Et cet article n’est visiblement pas une exception à en juger par son résumé. Et c’est ainsi depuis des années et des années… Le mépris de cet argument fourni par Jean sans Terre à base de VAERS est donc total, et ce proportionnellement à l’effort dantesque que les pro-vaccins entreprennent pour déboucher les oreilles aux anti-vaccins qui sont purement et simplement sourds comme des pots. Car ils ne comprennent pas le début d’une queue de cerise aux méthodologies scientifiques en vigueur, et encore moins les raisons historiques qui ont abouti à ce qu’on adopte cette méthodologie. La preuve: ils ramènent toujours, encore et encore, VAERS sur le tapis. Et les mêmes arguments qu’on leur sert tombent dans un puit sans fond d’incompréhension. Affligeant.

  85. Robert Marchenoir

    @ Jean sans Terre | 15 août 2021 à 00:29
    Comme tous les complotistes, lorsque vos assertions sont contestées, vous les remplacez par d’autres et vous noyez les gens sous les sources. C’est une méthode bien rodée par les faussaires.
    Mais vous allez un peu vite en besogne : je ne vois nulle part, dans votre réponse, de justification de votre affirmation mensongère, grotesque, insultante pour les malades et ceux qui les soignent, criminelle à l’encontre de tous ceux que le virus menace, que l’explosion de Covid à laquelle nous assistons en ce moment, en Martinique et en Guadeloupe, n’est pas due au taux dramatiquement faible de vaccination dans ces territoires, mais au contraire au vaccin lui-même.
    Je vous conseille d’écouter, du début à la fin, l’interview de Gérard Cotellon, le directeur du CHU de Guadeloupe à la chaîne de télévision locale Éclair TV, qui explique ce à quoi il est confronté dans son établissement. Et avertit les diffuseurs de fausses informations sur le vaccin qu’ils porteront une lourde responsabilité devant l’histoire. Peut-être aurez-vous, alors, honte de vos allégations.
    En Martinique, dit-il, les médecins ont déjà dû refuser des soins. Un jour, il ne restait plus qu’un lit de réanimation pour deux candidats : un homme de 37 ans, et une femme enceinte. Gérard Cotellon s’arrête là, mais il n’est pas bien difficile de deviner la suite. Vous, Jean sans Terre, êtes co-responsable de la mort de cet homme : par la grâce d’Internet, les balivernes anti-vaccin que vous répandez ici contribuent directement à alimenter la défiance des Martiniquais et des Guadeloupéens qui refusent l’injection salvatrice.
    Afin de dissimuler ces faits bien concrets, vous tentez maintenant de nous enfumer avec un déluge de statistiques, que vous êtes complètement incompétent pour interpréter.
    Vous prétendez, maintenant, que les vaccins anti-Covid auraient provoqué 6 000 morts aux États-Unis. C’est un nouveau mensonge.
    Ni l’étude de Scott McLachlan dont vous donnez le lien, ni la base de données VAERS à laquelle vous renvoyez, ne disent cela.
    Comme tous ceux qui prétendent que les vaccins tuent, vous vous appuyez sur les bases de données pharmacologiques qui recensent les incidents après vaccination. Et vous reprenez le nombre de décès signalés dans ces bases.
    Mais ce chiffre ne veut rien dire. Les incidents relevés signifient simplement qu’il s’est passé quelque chose un certain temps après la vaccination. Pas que la vaccination en est la cause.
    Ces bases de données sont justement faites pour recueillir le plus grand nombre de signalements possible, afin de ne laisser passer aucun effet négatif possible des vaccins. Ce n’est que par la suite que les autorités de santé se penchent sur les événements rapportés, et les analysent pour savoir s’ils ont été causés par le vaccin.
    Lorsqu’on vaccine des centaines de millions de personnes dans le monde, bien sûr qu’un certain nombre vont mourir peu après la vaccination ! De même qu’elles seraient mortes sans vaccination…
    Vous citez, en particulier, la base de données américaine VAERS. Bien avant le Covid, les faussaires anti-vaccin ont malhonnêtement exploité cette base, dont l’accès est public.
    Non seulement n’importe qui peut la consulter, mais n’importe qui peut l’alimenter ! Il n’est même pas nécessaire d’être médecin pour cela.
    David Gorski, le chirurgien américain spécialisé dans la réfutation de la fausse médecine, l’a expliqué à de nombreuses reprises. Par exemple, dans cet article, intitulé « Le détournement de la base de données VAERS : un vieux bobard des anti-vaccin, recyclé pour répandre la peur des vaccins anti-Covid ».
    Pour démontrer l’insignifiance des données brutes contenues dans VAERS, un médecin a, un jour, signalé que le vaccin anti-grippe l’avait transformé en Hulk (un monstre de bande dessinée). Le signalement a été accepté…
    Une autre de vos fameuses « sources » est, dites-vous, une « étude de chercheurs anglais qui montre 6 000 décès liés aux vaccins anti-Covid aux USA ».
    Mensonge, encore. Non seulement cet article ne prétend nullement démontrer un tel lien de cause à effet, mais il ne mentionne même pas le chiffre de 6 000 décès ! Avez-vous seulement lu ce texte ?
    Les auteurs se sont penchés sur les signalements de décès faits à la base VAERS jusqu’en avril, qui étaient alors au nombre de 1 644 ; et sur ce nombre, ils en ont étudié… 250 seulement !
    Autrement dit, dès le départ, on peut en conclure que l’étude ne vaut rien. D’ailleurs, les auteurs le disent eux-mêmes : il ne s’agit que « d’un rapport intermédiaire » basé sur des résultats très partiels ; et l’échantillon, non seulement n’est pas sélectionné au hasard, mais il est « lourdement biaisé », car composé de patients injectés au tout début de la campagne de vaccination ; donc très âgés, et par conséquent plus susceptibles d’être morts d’autre chose que du vaccin !
    Pas étonnant que cette étude n’ait pas encore été validée par d’autres savants, comme vous l’a fait remarquer F68.10 : c’est seulement un « pré-print », dans le jargon de la recherche, c’est à dire qu’aucune revue scientifique ne l’a encore jugée digne de publication.
    Il y a plusieurs autres raisons d’accorder un crédit très limité à ce travail.
    Il n’explique pas clairement la méthode employée pour décider si un décès doit être attribué au vaccin ou non (ce seul fait suffirait à l’invalider).
    Un long chapitre, intitulé « le récit des médias et le fact-checking », est consacré aux déclarations de Tucker Carlson, un animateur-vedette de Fox News, militant trumpiste et propagateur de thèses conspirationnistes, y compris sur le Covid.
    Il cite longuement les insinuations de l’intéressé suggérant une dangerosité des vaccins, et il le fait d’une façon complaisante, donnant manifestement du crédit à ses assertions.
    D’un autre côté, il évoque le travail des « fact-checkers » des médias, ces journalistes qui s’attachent à vérifier, et à réfuter, les allégations des complotistes sur la pandémie. Eux, bien sûr, sont dénigrés, et le doute est jeté sur leur travail !
    Le tout, dans un style qui relève plus du billet de blog sur Boulevard Voltaire, que d’un article scientifique.
    Qu’est-ce que Tucker Carlson et les « fact-checkers » viennent faire dans un article de recherche médicale ? La présence même de ce chapitre suffit à discréditer l’ensemble.
    Finalement, qui donc a réalisé cette « étude » ? Des experts de la vaccination ? des virologues ? des épidémiologistes ? Pas du tout ! Il n’y a même pas un seul médecin parmi les auteurs !
    Scott McLachlan et Kudakwashe Dube sont tous deux informaticiens, Magda Osman est psychologue, et Patience Penny Chiketero travaille, tenez-vous bien, à Network Rail, l’agence britannique qui gère le réseau de chemin de fer, où elle est directrice du bien-être et de la santé au travail !
    Et c’est sur cette bande d’amateurs que vous vous appuyez pour nous annoncer que les vaccins tuent ?
    Mais voyons tout de même la conclusion de l’étude : ce n’est que pour 5 % des 250 cas étudiés, que le vaccin est « la cause la plus probable du décès ». Soit 13 morts seulement ! D’après les auteurs eux-mêmes…
    En bon français : si cette étude prouve quelque chose, c’est que les vaccins anti-Covid ne tuent pas.
    Et en termes scientifiques plus précis : absolument rien, dans cette étude, ne permet de conclure que les vaccins anti-Covid tuent.
    Je serais curieux de savoir chez quel politicien corrompu ou blogueur malhonnête vous avez récupéré ce lien.
    En réalité, les autorités sanitaires américaines annoncent, sans la moindre dissimulation, contrairement à vos allégations, 6 631 décès intervenus après la vaccination, entre le 14 décembre 2020 et le 9 août 2021 (par simple succession chronologique, donc, sans aucune présomption que le vaccin ait causé la mort).
    Même si la totalité de ces décès avaient été provoqués par le vaccin (ce qui, nous le savons, est très loin de la réalité), les chances de mourir du vaccin seraient aussi faibles que celles d’être tué par la foudre.
    Bien entendu, vous avez infiniment plus de chances d’être tué par le Covid — ou par une crise cardiaque, ou en glissant sur votre savonnette sous la douche.
    De mémoire, les seuls décès dont on sait qu’il ont été provoqués par le vaccin sont en nombre extraordinairement faible, au regard des doses injectées ; de l’ordre de grandeur de la dizaine. Janssen (Johnson & Johnson) et AstraZeneca ont ainsi provoqué quelques accidents mortels. Dans les deux cas, ce sont les femmes en dessous d’un certain âge qui ont été touchées, raison pour laquelle ces deux vaccins sont désormais réservés aux personnes au-dessus de cet âge.
    Mais vous ne vous contentez pas d’un mépris souverain pour les faits ; vous y ajoutez un mépris souverain pour les personnes.
    « Vous êtes un vieux et vous avez peur pour vous », me dites-vous.
    Vous n’avez pas la moindre idée de mon âge. Je ne l’ai jamais mentionné ici. De même que personne ne peut connaître le vôtre.
    En revanche, cette petite phrase que vous lâchez, entre deux statistiques bidon, confirme votre ignominie.
    Elle est dans la droite ligne de la désinformation que vous nous avez tartinée en couches épaisses, à l’instar des autres négationnistes du Covid : la pandémie ne toucherait que les vieux, donc ce n’est pas grave, qu’ils crèvent.
    Non seulement vous êtes un communiste, car vous remplacez la lutte des classes par la lutte des âges, et vous voudriez instaurer la responsabilité collective (« votre génération », etc.) mais vous êtes, en plus, un nazi. C’est Hitler qui a procédé au meurtre de masse des handicapés, parce qu’ils étaient inutiles.
    Vous, vous êtes un nazi gentil, mignon, qui pousse les enfants devant lui en affectant de se préoccuper de leur sort. Mais c’est en réalité pour massacrer les vieux. Ce n’est pas vous qui ferez le boulot : vous garderez les mains propres.
    Et tout ça pour quoi ? Pour aller au restaurant. Pour le ventre.
    Vous piétinez ouvertement la vérité. Dans le même instant où vous invoquez les vrais chiffres, la réalité qu’on nous cache, vous concédez, sitôt démasqué : « Le but de mes liens n’est pas de dire : ceci est la stricte vérité ».
    Dans le même instant où vous hurlez au danger du vaccin et à la bénignité de l’épidémie, vous prétendez, vous-même, vous être fait vacciner.
    Et vous voudriez que l’on vous croie, mieux : que l’on vous respecte. Votre petit numéro de déboutonnage nous offre un saisissant exercice de nihilisme. C’est franchement pas joli à voir…

  86. Si le chiffre cède à la violence réciproque, il devient aussi subjectif que les superstitions qu’il combat, là est exactement la frontière totalitaire.
    Il ne s’agit ni de câlins, ni de bisous, mais de convaincre une majorité de citoyens à ne pas céder aux mouvements réciproques, le « non, ne les sifflez pas » de Macron en 2017, qui permet d’apaiser un débat au bénéfice de la qualité de celui-ci, sans jamais céder à l’invective ni à l’injonction, permettant de ne jamais enflammer ce qui déjà est à un point d’incandescence.
    Il est possible de déterminer les raisons que ce qui permit l’élection n’a pas permis la juste gouvernance, c’est un autre sujet.
    La vraie force rationnelle est là, consciente de ses propres faiblesses en sa tentation violente, base d’une position de maintien de l’ordre intraitable, maintenant pro et anti de tous bords sous le coup de la loi s’ils cèdent à la violence, la priorité étant au climat qui permet l’apaisement du débat, favorable naturellement au juste, qui toujours sera consensus.
    Sinon, les arguments rationnels comme les anti-tout superstitieux se retrouvent tels les héros grecs, cadavres réunis à la poussière de leur désastre commun, vérité religieuse du comportement social humain qui jamais ne s’impose car elle exige une adhésion radicale à cette subversion intérieure et personnelle de chaque citoyen, sans laquelle elle est irrémédiablement rejetée et incomprise, exactement comme l’est la vérité scientifique par la superstition.
    Si la vérité scientifique ne tient pas compte de cette réalité, elle est irrémédiablement associée à la superstition par réciprocité violente, ne pas tenir compte de cela est parfaitement désespérant de la part de ceux qui ont une pensée magnifiquement construite mais à qui il manque l’appréciation de ce ressort qui ne concerne pas les idées, mais le comportement.
    On ne peut qu’inviter à la miséricorde plutôt qu’au sacrifice, à la démocratie plutôt qu’à la tyrannie, le sujet vaccinal est un condensé de cette réalité, obliger à la vaccination est en ce sens une défaite démocratique de la raison, donnant quitus à tous ceux qui alors auront beau jeu de justifier leurs craintes et leurs manquements à cet apprentissage subversif indispensable, désignant le responsable à cornes de bouc qui aujourd’hui a le visage du président avant que l’élection ne désigne un autre responsable, pour mieux continuer sempiternellement à ne pas eux-mêmes s’envisager en leur dérive atavique, et refuser la réforme sans laquelle l’humanité en restera à ses violents balbutiements.

  87. C’est arrivé ce week-end, lors d’un dîner : j’ai rencontré un complotiste !
    Septuagénaire, vivant avec sa femme à la campagne, entouré d’animaux domestiques, nourri des productions potagères de sa propriété, il écoute et lit Silvano Trotta (https://www.conspiracywatch.info/silvano-trotta?gclid=CjwKCAjwmeiIBhA6EiwA-uaeFa1lTdsvEHw9LOlCp7SFWKDUT0ZjoTDEQxqf-xzfMJTXwgdBh_TFrxoCwm4QAvD_BwE) et nombre de documents, surtout américains, qui le confortent dans son attitude initiale : « Je refuse le vaccin, car je ne suis pas un cobaye ».
    Faisant référence à son âge je lui ai rétorqué qu’étant plus proche de la tombe que du berceau, les risques qu’il encourait par la double injection paraissaient bien faibles… À ce moment, il m’a assené les mêmes chiffres connus de lui par cœur et diffusés ici par Jean sans Terre et la conversation a commencé à vriller. En réalité ce monsieur croit également que Trump a été victime d’une fraude électorale massive et qu’il reviendra au pouvoir vers la mi-novembre. Il estime que LFI pose les bons problèmes tout en reconnaissant que Mélenchon dans sa quête du pouvoir inquiète ses sympathisants.
    Mais l’objet de sa haine est localisé à l’Elysée, à tel point qu’il a voté MLP en 2017 pour ne pas cautionner un « type » de la finance internationale dont le dessein est de matraquer les Français au sens propre et au sens figuré.
    À ce repas, nous avions devant nous un « extrait sec » de Gilet jaune, antivax, anti-pass insensible à des arguments contraires. La flambée de Covid grave en Tunisie et en Martinique due au faible nombre de personnes vaccinées ? : les chiffres sont pipeautés par les ARS pour faire peur.
    Vous me direz que son faible bagage intellectuel le dispose à ingurgiter ces salades grotesques ?
    Eh non, il est ingénieur, agrégé de mathématiques, titulaire d’un PHD en philosophie.
    Qu’en déduire sinon que nos gouvernants ne sont pas sortis d’affaire !

  88. @ caroff
    « Vous me direz que son faible bagage intellectuel le dispose à ingurgiter ces salades grotesques ?
    Eh non, il est ingénieur, agrégé de mathématiques, titulaire d’un PHD en philosophie.
    Qu’en déduire sinon que nos gouvernants ne sont pas sortis d’affaire ! »
    Vous ne faites que nous apporter la preuve, s’il en était besoin, que le bagage intellectuel, si impressionnant soit-il, n’a rien à voir avec une intelligence saine qui repose d’abord sur le simple bon sens permettant une analyse dépassionnée des événements
    Nicolas Dupont-Aignan, Florian Philippot, sans oublier François Asselineau qui n’existe que les quelques semaines avant les élections présidentielles avant de retomber dans l’oubli pendant cinq ans, sont énarques. Cette école qui symbolise, bien à tort, l’élite de notre beau pays.
    Ces gens-là aussi, sans tomber dans les délires de votre compagnon de banquet, racontent de grosses bêtises.
    En fait il y a décorrélation, chez ces brillants cerveaux, entre la capacité à emmagasiner des connaissances, même complexes pour le commun des mortels, et l’analyse pragmatique des faits.
    Le cœur a sa raison que la raison ignore, a dit Pascal. Mais il en est de même des convictions politiques qui émanent du même lobe de cerveau : le siège de la passion.

  89. @ Achille
    « Souvenons-nous de la grande purge de Mai 68 à la radio et la télévision. Une époque où il y avait même un ministre de l’Information (Alain Peyrefitte). »
    En fait, contrairement à ce que vous affirmez, c’est la seule et unique vraie purge qui ait pu avoir lieu en une cinquantaine d’années, la « droite » n’ayant jamais tenté de revenir en arrière.
    À l’exception de divers départs pour cause de retraite et à part quelques nominations à la tête des organismes médiatiques – qui n’ont en rien bouleversé la façon de traiter l’information – le gros des rédactions est à gauche toute, de gré ou de force, les récalcitrants étant vite éjectés.
    C’est une des raisons pour lesquelles, sous un climat de type soviétique qui dépasse le cadre de ce qui devrait être l’information pour virer plutôt à la propagande et au formatage de l’opinion dans tous les domaines, il ne fait pas si bon que cela vivre en France.

  90. Denis Monod-Broca

    @ caroff
    Nous sommes, comme déjà dit, dans une guerre des doubles. L’intelligence s’évanouit en pareil cas. Et difficile de ne pas prendre parti soi-même, et d’y perdre son propre discernement.
    Les provax contre les antivax, le « chef » contre la « rue », la radicalité d’un camp nourrissant celle de l’autre, en une parfaite symétrie, c’est cela une guerre des doubles, c’est-à-dire une guerre pour rien, mais avec montée aux extrêmes, à responsabilités partagées.
    C’est vieux comme le monde.
    Ce fichu virus est décidément révélateur. Comme la vérité, il doit être éliminé… Ne vaudrait-il pas mieux apprendre à vivre avec ?
    P.-S.: les antivax ont tort, les vaccins protègent ; les provax ont tort, les vaccins sont incapables d’assurer l’immunité collective.

  91. @ Aliocha
    « Il ne s’agit ni de câlins, ni de bisous, mais de convaincre une majorité de citoyens à ne pas céder aux mouvements réciproques, le « non, ne les sifflez pas » de Macron en 2017, qui permet d’apaiser un débat au bénéfice de la qualité de celui-ci, sans jamais céder à l’invective ni à l’injonction, permettant de ne jamais enflammer ce qui déjà est à un point d’incandescence. »
    Non. Ce n’est pas réaliste. Il existe des gens qui viennent avec des thèses desquelles il n’est pas possible de les faire démordre par le débat civilisé, qui reste pourtant souhaitable.
    Quand cela arrive, il convient de ne pas céder sur le point en débat sous prétexte d’être poli. Et le simple fait de ne pas céder, même si on reste poli, est vécu comme une impolitesse. Donc, non, il n’est pas acceptable de tolérer intellectuellement cette fallacieuse immunisation à la critique que pratiquent ces gens en se cachant derrière leur conception de la politesse.
    Mon critère est simple: je ne cède pas à l’injonction à la politesse, et je me permets le même niveau d’impolitesse (juste un peu moins, en fait) que mon interlocuteur. La raison en est qu’il n’est pas acceptable de tolérer de tels passages en force.
    Par exemple, quand X me traite d’islamo-gauchiste et partage des idéaux programmatiques de Daech en souhaitant interdire le blasphème, je ne vois aucune raison de ne pas le traiter d’islamo-droitard. S’il n’accepte pas cette insulte, je lui fais remarquer qu’il n’avait pas à me traiter d’islamo-gauchiste. Si on ne se permet pas cela, il n’y a pas moyen d’imposer un minimum de règles en débat ouvert, comme c’est le cas sur le net.
    Maintenant, il se trouve que ce chantage à la politesse est une arme favorite des religieux. Et que, oui, on constate que c’est un argument favori des religieux que de prétendre que la critique des religions est un instrument totalitaire. Et on voit, à de nombreuses reprises, les pires fondamentalistes violents affirmer que la raison est totalitaire au prétexte qu’elle les confronte sur leurs fondamentaux. Qu’elle est même, au fond, raciste.
    Ces gens n’ont aucune honte à mettre sur le même plan la violence physique qu’ils exercent et la confrontation des idées. Ce n’est d’ailleurs pas spécifique à la religion au sens strict: on voit le même phénomène quand on critique la psychiatrie: la violence physique de l’institution en réponse à une critique sérieuse qu’on lui fait.
    Mais ce qui n’est pas acceptable, c’est que des religieux dits modérés avalisent cette fallacieuse symétrie entre violence verbale et violence physique, qui est pourtant parfaitement ridicule dans la bouche de Daech, pour défendre leur propre foi de modérés, et, de ce fait, couvrent et cautionnent plus ou moins inconsciemment la violence politique des intégristes.
    Et c’est bien ce que vous faites, Aliocha.
    Et c’est bien pour cela que je considère qu’il n’y a pas à laisser passer de tels propos de votre part. Que je les confronte donc sur le fond sans complexes, et que je ne me laisserai pas attendrir par vos implorations éplorées à la concorde. En effet, je ne vous persécute nullement. Je vous confronte à mes idées, et ce publiquement. Nulle entourloupe ou irrégularité là-dedans.
    C’est à cela que sert l’expression publique, et c’est à cette fin qu’elle est considérée comme un fondement des démocraties libérales: permettre d’imposer les problèmes dans le débat public, permettre de s’opposer à des idées, et confronter autrui jusque dans ses croyances fondamentales. Sans recourir à la violence physique, mais en s’autorisant le même niveau d’incivilité que l’interlocuteur en question.
    Et devant la masse d’attaques personnelles que vous avez pratiquées et le niveau conséquent d’épithètes dénigrants que vous m’avez accolés, estimez-vous heureux que je ne vous repeigne pas davantage de mots insultants. Ce qui n’est malheureusement pas exactement dans ma nature. Mais la violence de propos sur le fond qui se drape dans la politesse, je ne la laisse pas passer pour autant.
    En résumé: je reste droit dans mes bottes à ce sujet, et enfonce mes talons dans le sol. En toute sérénité.

  92. Patrice Charoulet

    @ caroff
    Votre portrait de complotiste est plein d’intérêt.
    Je connais, par les hasards de la vie, deux complotistes en chair et en os. Refus d’avoir une télé, haine totale de Macron, refus total de la vaccination (c’est très dangereux et ça tue), admiration pour Trump et pour Poutine, thèse des démocrates américains satanistes pédophiles, antisémitisme, consultation de sites qui seraient censés fournir les vraies informations…L’un d’eux attendait Marine, est passé à Asselineau, préfère aux dernières nouvelles Philippot et pense que des militaires sont prêts à rétablir la situation française. Je crois qu’il s’est procuré un revolver, au cas où. L’autre ne veut plus voter et ne votera pas dans un an.

  93. Robert Marchenoir

    @ caroff | 16 août 2021 à 10:05
    Votre agrégé de maths complotiste est un symptôme de l’inflation universitaire, tout comme l’est la non-étude sur les non-morts du vaccin que F68.10 et moi-même avons réfutée.
    Il y a désormais trop d’universités, trop d’étudiants, trop de diplômés inutiles et trop de prestige attaché à « l’éducation ».
    Il est manifeste que Scott McLachlan et ses camarades de « recherche » ne servent à rien, qu’ils pédalent dans le vide pour faire du bruit, qu’ils arriveront, au mieux, à tenir des « bullshit jobs », financés par le contribuable, dont personne n’a besoin.
    Je n’ai pas assez souligné que leur étude n’est pas seulement contestable, douteuse, de faible qualité. Ce n’est pas une étude scientifique du tout. Elle n’a pas plus de valeur qu’un commentaire de blog complotiste.
    Et pourtant, elle présente les apparences d’un véritable article scientifique, publié sur Research Gate, un important réseau social universitaire. On peut la citer, elle singe les us et coutumes de la recherche.
    Mais elle est, en réalité, uniquement destinée à faire parler de ses auteurs, de sombres anonymes qui n’auraient jamais suscité le moindre intérêt s’ils n’avaient pas pris le train de la contestation frauduleuse du consensus scientifique concernant une pandémie en cours.
    N’importe quel honnête homme doté d’un minimum de culture générale peut la réfuter en un rien de temps. Nul besoin d’agrégation pour cela. Encore faut-il la lire.
    Encore faut-il remarquer que la présentation même des résultats (si tant est qu’on leur accorde une quelconque valeur) est délibérément biaisée, afin de leur faire dire ce qu’ils ne disent pas.
    F68.10 a cité la conclusion mise en avant par les auteurs, celle qui figure dans le résumé : seuls 14 % des décès étudiés peuvent être, de façon certaine, attribués à une autre cause que le vaccin.
    Évidemment, cette présentation est hautement manipulatoire, puisqu’elle suggère que 86 % des décès sont sans doute provoqués par le vaccin.
    J’ai, pour ma part, cité la véritable conclusion de l’étude — mais elle est enterrée dans le corps de l’article, et absente du résumé : seuls 5 % des décès étudiés ont, pour cause la plus probable, le vaccin.
    Et il faut se cogner tout le texte (confus, abominable à lire) pour découvrir la troisième catégorie créée par les auteurs : celle où le vaccin « peut » avoir été une cause du décès — en bon français, on n’en sait rien, on n’a pas le moindre indice dans un sens ou dans un autre. Cela recouvre… 81 % des décès étudiés !
    Il est donc clair que cette étude a été délibérément conçue pour être reprise par les complotistes, tandis que leurs auteurs se couvrent en admettant, en tout petits caractères, qu’elle ne démontre rien, et sûrement pas ce qu’ils suggèrent.
    Quelque chose me dit que les « informaticiens » auxquels nous devons ce phare de la recherche ne créeront jamais le Google de demain, et que la « psychologue » qui le signe ne soulagera jamais les tourments de l’humanité.
    Imaginez le nombre « d’études » de ce type qui sont en circulation, et le nombre de « professeurs d’université » qui les produisent…
    J’espère au moins que votre agrégé de maths vous a sorti une bonne bouteille.

  94. @ Exilé | 16 août 2021 à 11:44
    « À l’exception de divers départs pour cause de retraite et à part quelques nominations à la tête des organismes médiatiques – qui n’ont en rien bouleversé la façon de traiter l’information – le gros des rédactions est à gauche toute, de gré ou de force, les récalcitrants étant vite éjecté. »
    Je n’ai pas vraiment remarqué que les rédactions des journaux Causeur, Valeurs actuelles, le Figaro, celles des radios Sud Radio, Radio Courtoisie, RMC et maintenant Europe 1 où Bolloré est en train à procéder à une grande purge au grand dam des journalistes de la station, sans oublier bien sûr les chaînes TF1, CNews, et le site Boulevard Voltaire, étaient de gauche.
    Ou alors ma conception de la notion de gauche a bien changé, ce qui au demeurant est un peu vrai car je ne me reconnais plus du tout dans la gauche actuelle.
    Mais rassurez-vous, je ne suis pas de droite. Faut pas non plus exagérer ! 🙂

  95. @ F68.10
    Droit dans vos bottes, vous continuez à me dépeindre en religieux, alors que je vous propose la connaissance du phénomène religieux.
    Peut-être n’êtes-vous pas assez armé culturellement pour l’entendre, mais j’en doute. C’est néanmoins, ignorance ou hypocrisie, pénible de toujours vous répéter les mêmes choses que vous repeignez à votre sauce pour rester planté en vos certitudes, à les enfermer par incapacité à ne pas céder aux violences réciproques.
    Bon vent.

  96. anne-marie marson

    @ Patrice Charoulet | 16 août 2021 à 16:17
    Pour avoir fait partie d’un CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) en relation étroite avec les médecins du travail, j’ai appris beaucoup de choses.
    Je ne supporte pas votre liste des immondes, desquels vous vous excluez.
    Simone Veil n’était pas une femme remarquable ni une héroïne.
    Ce n’est pas parce qu’on pleurniche dans un parlement qu’on est une héroïne, et qu’on insinue qu’un foetus n’est pas vivant, qu’on est une héroïne.

  97. Ci-joint une courte interview de Marc Menant . Un des mousquetaires de Christine Kelly qui nous enchante par ses anecdotes historiques, dans Face à l’Info sur CNews à 19 h.
    Il faisait partie des manifestants de samedi dernier, ce qui en soi n’est pas vraiment étonnant. Il avait dû recevoir un carton d’invitation de Florian Philippot avec qui il partage sa vision de la liberté à la Voltaire.
    À la différence toutefois que Voltaire lui, vivait dans une dictature appelée monarchie de droit divin.
    Pour Marc Menant, santé et liberté sont deux domaines différents qui ne sauraient être liés, quelles que soient les circonstances. Y compris quand la liberté individuelle non maîtrisée peut provoquer un risque mortel dans son entourage.
    Monsieur nous dit tranquillement qu’il n’est pas responsable de la santé des autres. Si les autres sont malades, obèses, affectés de comorbidités diverses, c’est leur problème.
    Sa liberté n’est pas négociable, se référant pour cela à la devise qui est affichée sur tous les frontons des mairies de France : Liberté, Egalité, Fraternité.
    Il a juste oublié que la fraternité est un principe républicain qui veut que l’on ne pense pas seulement à sa propre liberté mais aussi de s’efforcer à être solidaire, en particulier quand la situation l’exige.
    Marc Menant joue les Voltaire. Il a juste oublié que le « prince des Lumières »
    avait aussi sa part d’ombre .
    Enfin, personne n’est parfait… Mais sur ce coup-là Marc Menant m’a terriblement déçu.

  98. @ Robert Marchenoir 20h42
    « J’espère au moins que votre agrégé de maths vous a sorti une bonne bouteille. »
    Non, c’est moi qui régalais !!
    Pour le reste, les diplômes ne constituent pas une armure contre l’idéologie complotiste. Lui comme d’autres éloignent les résultats ou les études qui pourraient les contrarier…

  99. Robert Marchenoir

    @ Achille | 17 août 2021 à 07:37
    Vous avez l’honnêteté de dire votre déception quant à Marc Menant. Cette interview est en effet consternante, et instructive.
    Mais ne vous sentez pas déçu : vous aimiez Marc Menant parce qu’il vous racontait de belles histoires à la télé. C’est exactement ce qu’il fait dans cette interview : il baratine à fond la caisse.
    Je me permets toutefois de vous faire remarquer qu’il n’a pas tort parce qu’il rejetterait la fraternité ; il a tort parce qu’il dit des bêtises sur la liberté.
    Il tient ce discours absolutiste et idiot qui a cours en ce moment chez les opposants au pass sanitaire : la liberté ne souffre aucune restriction.
    Il est très facile de réfuter cette assertion : il suffit de mettre son poing dans la figure à Marc Menant, et de lui faire remarquer que la liberté de casser les dents aux abrutis ne souffre aucune limitation. C’est « philosophique », comme dit Marc Menant.
    Vous remarquerez qu’il ne se limite pas à des sottises logiques et morales que des enfants de huit ans sauraient éviter. Il glisse carrément dans le conspirationnisme, en mettant en cause la « la médecine allopathique prescrite par la Faculté ».
    Et il n’oublie pas de se réclamer de son grand-père résistant, « qui n’a pas hésité à risquer sa situation sociale » pour défendre ses convictions.
    En effet. Les résistants, pendant l’Occupation, risquaient essentiellement de se faire mal voir par les Allemands, et de se voir refuser l’accès à des emplois prestigieux dans le journalisme.
    L’obscénité de ce braillard est consternante. Sa présence dans l’une des émissions de télévision les plus populaires du moment dit assez la déchéance morale et intellectuelle du pays.
    Sur un point plus mineur, on remarquera le caractère déplaisant du bonhomme. Il est arrêté dans la rue par un journaliste amateur. Ce jeune homme, tout à sa joie de tenir une vedette, s’éternise quelque peu sur son interview.
    Et que fait l’autre gros bourrin ? Au lieu de traiter avec bienveillance un débutant qui lui passe abondamment la brosse à reluire, il se plaint d’être « pris en otage » alors « qu’il manifeste pour la liberté »

  100. Jean sans Terre

    @ Robert Marchenoir
    @ F68.10
    Messieurs, vous me faites une sorte de procès en complotisme. Robert Marchenoir, outre cela, m’attribue quelques qualificatifs aimables : gauchiste, communiste, nazi. Je lui suggérerai encore d’ajouter antisémite, homophobe, antiscience, antitout, pédophile, scatophile, gérontophobe ou phile s’il préfère, populeux, etc. La liste est longue et il pourra choisir en icelle.
    Reprenons une de mes premières énonciations afin de me disculper aussitôt dans le procès en complotisme que vous me faites de façon cavalière. Je ne suis pas contre les vaccins, étant moi-même vacciné et considérant en règle générale que les personnes fragiles, ou si vous préférez atteintes de comorbidités nettes, ainsi que les personnes d’âge supérieur à 65 ans, ont un intérêt évident à l’être. En deçà, l’intérêt individuel me paraît moins évident pour devenir carrément préjudiciable et défavorable avant 45 ans et plus encore lors de plus jeune âge. Partant de ces considérations, je vous prie de m’éviter cette accusation mal fondée.
    Vous noyez l’ensemble de mes observations en ne répliquant qu’aux arguments se rapportant à la base de données VAERS. Admettons que vous ayez raison sur cette dernière. J’en avance maintes autres toutefois qui sont extraites des données sanitaires établies par les autorités sanitaires françaises et européennes. Vous gênent-elles ? En tous les cas vous n’y répondez pas. C’est bien dommage car y répondre aurait permis un débat moins biaisé et plus équitable. Je vous les reformule plus directement afin que vous puissiez y répondre sans vous disperser dans des considérations plus anecdotiques.
    Est-il vrai, oui ou non, qu’aucun enfant de moins de 14 ans et en bonne santé n’est mort de la covid depuis le début de l’épidémie ?
    Est-il vrai, oui ou non, que seuls 6 enfants de moins de 14 ans et souffrants de comorbidités sont morts de la covid depuis le début de l’épidémie ?
    Est-il vrai, oui ou non, qu’à début juin de cette année, seuls un peu plus de 600 personnes âgées de moins de 44 ans sont mortes de la covid, dont seulement un tiers ne souffrant pas de comorbidités et et en bonne santé ?
    Est-il vrai, oui ou non, qu’à début juin de cette année, 93 % des décès concernent des personnes âgées de plus de 65 ans et 80 % des personnes de plus de 75 ans ?
    Est-il vrai, oui ou non, que les 4 vaccins mis sur le marché français ont provoqué la mort d’environ 1 000 personnes en France (NB : étonnamment et proportionnellement ce chiffre est à rapporté aux 6 000 cas mortels que je cite pour les Etats-Unis) ?
    Est-il vrai, oui ou non, que les effets à moyen et long terme des vaccins sont reconnus comme tout à fait inconnus et non évaluables par les fabricants de vaccins ?
    Est-il vrai, oui ou non, que plusieurs vaccins ces 20 dernières années (dont par exemple vaccins contre la dengue et contre H1N1) ont montré des effets à moyen et long terme très clairement nocifs et pernicieux au point que s’ils avaient été connus au moment de leur délivrance, la considération d’un rapport risque/bénéfice défavorable les aurait amené à être retirés ?
    Est-il vrai, oui ou non, que les enfants et les jeunes personnes présentant un risque quasiment nul de pâtir ou de mourir de la covid, ont un intérêt individuel quasiment nul à être exposés à des vaccins dont on ignore tout des effets à moyen et long terme et qui provoque à court terme des décès dans une proportion considérablement supérieure à des vaccins éprouvés ?
    Est-il vrai, oui ou non, que l’argument avançant que 3 ou 4 milliards de personnes ont été vaccinées sans dommages importants constatés est spécieux pour affirmer que la vaccination serait sûre à moyen et long terme, c’est-à-dire au-delà de deux ans ?
    Est-il vrai, oui ou non, que alors que les vaccins ne présentent aucun intérêt individuel pour les enfants et un intérêt infime pour les jeunes personnes, le seul intérêt à les vacciner est collectif pour parvenir à l’immunité collective ?
    Est-il vrai, oui ou non, que les pays ou provinces fortement vaccinés (Islande, Gibraltar, Israël, etc), malgré un taux élevé de vaccination ne discernent pas un effet « immunité collective » et subissent toujours des vagues de contamination, au point que leur autorité sanitaire remet en cause la pertinence du pari de l’immunité collective par la vaccination ?
    Est-il vrai, oui ou non, que jusqu’à présent les spécialistes ayant misé sur l’immunité collective par la vaccination, n’ont cessé de se tromper, parlant d’abord de seuil à 60 % de population vaccinée pour le relever à 80 % puis 90 % jusqu’à désormais en douter ?
    Est-il vrai, oui ou non, que à l’égal des personnes non vaccinées les personnes vaccinées et malades sont autant porteuses du virus et facteurs de contagiosité dans la population ?
    Est-il vrai, oui ou non, que l’efficacité des vaccins dans le portage de la maladie est largement abaissée avec le variant Delta ?
    Est-il vrai, oui ou non, que le pass sanitaire en sous-évaluant la possibilité de contamination des personnes vaccinées et donc de contagiosité des porteurs vaccinés pourrait être vecteur de regain de l’épidémie ?
    Est-il vrai, oui ou non, que le virus n’étant pas un être doté de conscience et de volonté ne peut être liberticide en soi, mais par contre que le sont seulement mesures politiques prises par les gouvernements (je parle ici de confinement et de couvre-feu) pour y faire face ?
    Est-il vrai, oui ou non, que les mesures de confinement et de restriction des libertés n’ont pas eu d’effets scientifiquement prouvés ?
    Est-il vrai, oui ou non, que les dettes financières accumulées pour payer les effets de l’épidémie et les mesures prises pour soutenir l’économie, seront payées principalement par les jeunes générations ?
    Est-il vrai, oui ou non, qu’un déficit scolaire et culturel grave s’accumule parce que l’enseignement depuis près de deux années ne peut être correctement dispensé et ce déficit se paiera dans l’avenir en perte de compétitivité des jeunes générations sur la scène mondiale ?
    Est-il vrai, oui ou non, que les chiffres avancés il y a peu par les autorités sanitaires françaises d’une protection des vaccins à hauteur de 95 % étaient faux et d’une certaine manière mensongers puisqu’infirmés déjà par plusieurs autorités sanitaires de pays étrangers peu douteux ?
    Est-il vrai, oui ou non, que les autorités politiques françaises se sont dédites sur les droits individuels qui ne seraient pas remis en cause ?
    Peut-on avoir confiance dans des autorités qui reviennent régulièrement sur leurs engagements et leurs promesses ?
    Est-il moral d’exposer des enfants à un risque dont ils n’ont nul moyen de se défendre, pour un bénéfice douteux et plus qu’incertain ?
    Voilà, Messieurs, quelques interrogations d’importance qui ont pour la plupart des réponses déjà connues mais non pas reconnues ni non plus débattues. Ainsi, elles ne sont guère soulevées, ni par l’autorité politique, ni par les observateurs médiatiques. Aucunes n’ont de connotations antiscientifiques, complotistes, obscurantistes, antisémites, extrémistes, meurtrières même puisqu’on entend ce genre d’argument très intelligent, fin et perspicace. Et pourtant on les dénie. Pourtant on les empêche d’avoir voix au chapitre. Bien. Les autorités décident. Et elles décident pour notre bien. J’aurais tendance à dire que je préférerais qu’elles ne s’occupent pas de mon bien, que je suis assez doué de raison pour le faire tout seul, et que d’ailleurs jusqu’à présent elles n’ont pas fait montre d’une flagrante supériorité dans le domaine qui leur donne la légitimité de contraindre ma conscience et d’empiéter sur des droits jusqu’alors considérés comme acquis et définitifs.
    Il y a de quoi se poser beaucoup de questions. C’est ce que font ceux que vous nommez péjorativement comme antivax avec la cohorte de qualificatifs dénigrants. Peut-être pensez-vous, comme on entend souvent, qu’il faudrait plus de pédagogie, le fameux art d’enseigner aux enfants ? Il y a un problème : on ne s’adresse pas à des enfants mais à des hommes et des femmes doués de raison.
    Avant de finir, je reviens sur la dispute que m’oppose Marchenoir au sujet des territoires outremarins subissant une nouvelle vague épidémique. Je lui ferai d’abord observer que faire dans l’émotionnel n’est pas un argument. Ainsi, avec 45 lits de réanimation pour La Réunion et 23 pour la Guadeloupe, on peut facilement montrer que la situation est critique et s’en lamenter, puis dire « Ô misère c’est la faute aux non vaccinés ». C’est un peu simple et nous évite de nous poser de bonnes questions. Je n’en dirai pas plus sur l’aspect émotionnel de sa considération. Mais je lui ferai observer que l’an dernier et avant l’arrivée des vaccins, des îles aussi grandes que l’Australie et la Nouvelle-Zélande avaient superbement réussi à circonscrire le risque de propagation de l’épidémie chez elles par des mesures drastiques de contrôle aux aéroports et par l’application de mesures de quarantaines strictes. Cela avait très bien marché. Cela aurait pu aussi très bien marché dans nos territoires d’outre-marins. Aussi, je réaffirme que le virus a été importé dans ces îles de l’extérieur en raison de mesures de contrôle aux arrivées insuffisantes et que c’est la cause première de la vague actuelle. L’insuffisance de la vaccination et les effets que l’on en constate surviennent dans un second temps. Et je répète que je ne serai absolument pas surpris que l’erreur fondamentale originelle a été de supposer a priori que les dispositions sanitaires se contentant surtout de la double vaccination ont été suffisantes pour empêcher la pénétration du virus sur ces territoires. Non, il est bien possible que le virus ait été importé par des personnes vaccinées. C’est tellement envisageable que les autorités sanitaires israéliennes exigent pour pénétrer leur territoire, qu’outre la vaccination, les entrants fassent une quarantaine. Les choses ne sont sans doute pas si simples, Marchenoir, que ce que vous en persuadent vos certitudes.

  101. @ Jean sans Terre
    « Messieurs, vous me faites une sorte de procès en complotisme. »
    Il y a différents types de « complotistes ». Je ne les mets pas tous sur le même plan. Vous venez vers moi avec des données. Je les traite. Certes avec sarcasme. Mais le sarcasme est bien plus dirigée vers l’étude dont vous nous avez gratifiés que vers vous en personne. Beaucoup de personnes bien intentionnées tombent actuellement dans ces pièges. Il n’y a donc là rien en soi de honteux. Le seul problème est la façon dont les gens restent collés ou pas à ces théories bancales.
    Si cela peut vous rassurer: je trouve la Terre bien plate.
    « Je ne suis pas contre les vaccins, étant moi-même vacciné… »
    Cela n’a rien à voir avec la choucroute. Mon ex est partie dans l’ayurvéda après avoir été traumatisée par mes histoires médicales ; ma fille n’est pas vaccinée (à ma connaissance) ; et je n’ai toujours pas de deuxième dose. Car la seule vue du personnel soignant me file un urticaire que vous ne pouvez même pas commencer à imaginer. Mais… je ne fais simplement pas dire aux études ce qu’elles ne veulent pas dire. Et je défends le droit des fumeurs de fumer même s’ils savent que la cigarette tue. Je leur nie simplement le droit de raconter n’importe quoi. Je ne suis, par contre, pas leur maman, et leur santé ne me concerne pas. Pas plus que ne me concerne le fait que vous soyez vacciné ou pas. Seul m’importe le droit de l’État de vous imposer des vaccins s’il le décide démocratiquement, ainsi que m’importe le respect de telles décisions par la population. Ce qui s’appelle le civisme.
    « En deçà, l’intérêt individuel me paraît moins évident pour devenir carrément préjudiciable et défavorable avant 45 ans et plus encore lors de plus jeune âge. »
    Primo: l’intérêt est avant tout un effet d’immunisation collective à l’échelle mondiale. Ce n’est pas un problème individuel. Deuxio: quels sont les éléments attestant d’un risque suffisamment massif et d’un aléa moral suffisamment conséquent pour récuser que l’intérêt collectif prime dans ce cas d’espèce ??
    « Partant de ces considérations, je vous prie de m’éviter cette accusation mal fondée. »
    Rien qu’avec cette position, vous pouvez sans trop de complexes écoper de l’accusation de complotisme anti-vaccin. À 100 %.
    « Vous noyez l’ensemble de mes observations en ne répliquant qu’aux arguments se rapportant à la base de données VAERS. »
    Non. J’ai déjà passé deux commentaires à traiter ce point précis et à le démonter en long, en large, et travers. Car c’est nécessaire. C’est en effet ce qu’impose la rhétorique anti-vaccin: de prendre le temps de démonter le tissu de sophismes. Vous balancez un lien, et nous devons pondre 80 paragraphes pour expliquer tout ce qui ne va pas dans votre lien.
    Maintenant, soit on continue sur VAERS. Soit vous nous présentez votre prochain argument.
    « J’en avance maintes autres toutefois qui sont extraites des données sanitaires établies par les autorités sanitaires françaises et européennes. Vous gênent-elles ? »
    Ce qui me gêne, c’est que, en toute politesse, vous essayez de nous imposer votre pratique du Gish Gallop.
    « Le Gish Galop est un terme désignant une technique éristique dans laquelle un débatteur tente de submerger un adversaire par un nombre excessif d’arguments, sans tenir compte de l’exactitude ou de la force de ces arguments. Le terme a été inventé par Eugenie Scott; il porte le nom du créationniste Duane Gish, qui a fréquemment utilisé la technique contre les scientifiques et autres défenseurs du fait scientifique de l’évolution. […] Au cours d’un Gish Galop, un débatteur confronte un adversaire à une série rapide de nombreux arguments spécieux, de demi-vérités et de déclarations fallacieuses dans un court laps de temps, ce qui rend impossible pour l’adversaire de les réfuter tous dans le format d’un débat. En pratique, chaque point soulevé par le « Gish galopeur » prend considérablement plus de temps à réfuter ou à vérifier qu’il n’en a fallu pour l’énoncer en premier lieu. La technique fait perdre du temps à un adversaire et peut jeter le doute sur sa capacité à débattre pour un public peu familier avec la technique, surtout si aucune vérification indépendante des faits n’est impliquée ou si le public a une connaissance limitée des sujets. » — wiki
    Voilà ce qui me gêne, pour tout vous dire. En toute honnêteté.
    « En tous les cas vous n’y répondez pas. C’est bien dommage car y répondre aurait permis un débat moins biaisé et plus équitable. »
    Eh bien, ciblez-nous votre prochain argument, que nous le traitions. Vous trouvez vraiment qu’on fait trop court, en vous répondant ? Parce que, là, je suis au max de caractères que je m’autorise pour vous répondre. Donc: on répondra à votre avalanche d’assertions (21 !! Rien que cela !!) fallacieusement posées en format question (Just Asking Questions, ou la technique méprisable du JAQing off…) commençant par « est-il vrai, oui ou non » dans un prochain commentaire. Ayez l’obligeance d’en cibler une en particulier, pour que nous n’ayons pas à nous « disperser dans des considérations plus anecdotiques », comme vous le dites si bien.
    (Et entre nous, il y a quand même des limites au f**tage de g***le.)

  102. Mieux vaut prévenir que guérir, gouverner c’est prévoir… Evidemment. Mais je sens que bien des gens ne daigneront vacciner leurs enfants – et eux-mêmes, sac à virus ! – que quand il y aura assez de morts.
    Un peu comme pour les accidents de la route dans des endroits où il faut faire des travaux. Et pourtant ! Leur responsabilité envers leurs enfants est plus grande que celle de gouvernant à gouverné, et en France, le vaccin est gratuit.
    Enfin, il faut peut-être qu’on les paie pour ne pas être des dangers publics ? Va savoir.
    En attendant, hélas et bien évidemment, il y a des enfants morts. Parce qu’à supposer qu’un virus ne mange pas tout de suite les enfants, il est dans la nature du vivant de muter…
    Si, si !
    Bref et hélas, la Faucheuse a déjà quelque peu sali sa lame avec des enfants :
    https://www.bbc.com/afrique/monde-56760949
    https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20210813-en-indon%C3%A9sie-de-nombreux-enfants-succombent-au-covid-laissant-des-parents-effondr%C3%A9s
    Donc demander si le covid tue les enfants montre qu’on ne s’intéresse pas vraiment à la question tout en défendant une position d’imprudence : dans le doute, on devrait faire comme normalement, vacciner !
    En plus cela montre qu’on s’intéresse peu à l’étranger. Car en France, il y a moins de morts :
    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/covid-19-les-deces-d-enfants-tres-rares-selon-une-etude-europeenne-6883273
    Pourquoi cette différence entre la France et des pays moins riches ? À mon avis parce que la France est riche, justement, donc les enfants sont plus forts et mieux soignés en cas de besoin.
    Oui mais :
    – Si on est un parent responsable, on tient compte du moindre mal, il vaut mieux vacciner que pas.
    – La situation va sans doute évoluer en pire à cause du virus. Si des gens ne trouvent pas de travail grâce au virus, la collectivité ne compense pas forcément. Le quoi qu’il en coûte peut un jour trouver ses limites. Celles du système hospitalier arriveront forcément encore plus vite et on ne va pas confiner jusqu’à la fin des temps pour le ménager. Les « résistants » au vaccin jouent avec la vie des autres par la vie, en infectant, et ensuite, par l’économie, en la fragilisant.
    Evidemment, si les morts d’enfants se multipliaient, ils ne s’accuseraient pas eux-mêmes, jamais ! Mais Macron, Big Pharma, et que sais-je encore ? Et les pauvres qui le seraient par leur faute ? Eh bien non, ils culpabiliseraient encore Macron ou les pauvres qui en tant que pauvres ne pourront jamais répliquer, comme le disait notre hôte, le pouvoir n’est rien sans l’abus. Ou du moins la question était posée, je ne sais plus. Mais bref, plus on domine, plus on a le sentiment délicieux de la puissance et de la grandeur, l’ivresse du pouvoir monte. Et il est pour certains le plaisir de faire une chose parce qu’interdite moralement comme abuser d’innocents, par exemple… Donc quand le mal sera arrivé, pour certains, ce sera un véritable festival.
    Mais laissons là les pervers. Revenons au Français plus lambda qui se méfie du gouvernement.
    Eh bien, il n’est pas aussi intelligent que des Indiens s’étant vite fait vacciner, alors que les Indiens ont de vrais raisons de se méfier des gouvernements, du pouvoir en général, des Blancs… Ce n’est pas être parano, dans leur cas, après tout, grâce à nos coups de fusils, et nos… virus, ils sont vaincus, ramassis de peuples qui ne gouvernent pas le pays fait sur leurs décombres !
    Donc, mon peuple où il y a des cerveaux face aux « résistants » au vaccin, où il y a des prétentions intellectuelles :
    https://www.bbc.com/afrique/monde-56522378
    Notons que les Indiens ont su repousser une offre car cherchant avec efficacité des renseignements, ils avaient vu qu’elle n’était pas valable.
    Autre chose, Sarkozy avait dit quelque chose comme l’Homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire ?
    En tout cas, des Indiens y sont plus que les antivax de France, les Indiens en question n’ont pas oublié… Tandis que les antivax zappent l’éradication de la polio, et plus dramatique, la peste, pourtant une très grande secousse historique qui est restée dans la culture.
    C’est bien la peine de se vanter d’être rationnels, par Descartes ! Et de prétendre apporter nos lumières au monde.
    C’est plutôt les Indiens en question qui pourraient nous faire la leçon…
    Non ?

  103. @ Robert Marchenoir | 18 août 2021 à 00:04
    « Vous avez l’honnêteté de dire votre déception quant à Marc Menant »
    Curieux, cette cohabitation de l’érudition et de la bêtise chez ce personnage. Un peu comme chez l’agrégé de mathématiques de caroff.
    La nature humaine est décidément bien complexe…

  104. Denis Monod-Broca

    @ Jean sans Terre
    « Est-il vrai, oui ou non, que les 4 vaccins mis sur le marché français ont provoqué la mort d’environ 1 000 personnes en France ? »
    Non, ce n’est pas vrai !!
    Ceux qui affirment cela confondent signalements pour enquête et cas avérés après enquête.
    Des troubles, des troubles graves, sans doute, quelques-uns, mais je ne crois pas qu’il y ait eu en France un seul cas avéré de décès dû à l’un des vaccins anti-covid utilisés.
    Je pense comme vous que l’immunité collective par la vaccination est un objectif illusoire mais vous affaiblissez votre position en utilisant des chiffres faux.

  105. anne-marie marson

    Je pense quand même que nous sommes en dictature :
    – je devais passer une radio il y a quelques semaines: je n’ai pas pu, le médecin était bloqué dans les embouteillages parisiens
    – le confinement a mis mon dos en compote, mon médecin a hésité à me donner de la morphine
    – je devais passer une IRM depuis un mois: je ne pourrai pas, le pass sanitaire est obligatoire depuis hier. La secrétaire appelle tous les patients pour reporter les rendez-vous
    Certains disent que ce n’est pas une vaccination obligatoire.
    Ce gouvernement nous rend malade et ne nous permet pas de nous soigner.
    C’est la victoire des Achille, des Charoulet, des Giuseppe, des collabos…

  106. hameau dans les nuages

    @ Lodi | 18 août 2021 à 07:02
    « Non ? »
    Non.
    Les enfants réservoirs à virus ? Bien sûr ! C’est ainsi que se construit leur immunité naturelle ! L’hygiénisme actuel est une véritable catastrophe et rend les gosses extrêmement sensibles « à tout ce qui passe ». On le voit avec l’explosion des allergies. Pour un simple rhume les services d’urgences des hôpitaux voient arriver des parents affolés alors qu’il n’y a même pas vingt ans, au moins dans les campagnes, les gosses étaient encore appelés morveux car ils avaient souvent la mouquire qui pendait au nez et le mouchoir en tissu cantonné dans la poche.
    Il fallait simplement surveiller la température. Nous le faisions avec le même thermomètre que celui des vaches. Thermomètre à mercure, le meilleur selon notre docteur.
    Dorénavant vieux croûton du village, j’observe les comportements des gens et notamment des gosses assis sur la pierre des anciens, la tasse de café à la main devant le porche de ma ferme.
    C’est hallucinant de voir les gosses équipés sur leurs vélos comme s’ils engageaient une partie de hockey sur glace. La peur ! LA PEUR ! Alors forcément avec un virus qui passe en pleine cambrousse le masque leur paraît une évidence et encore plus un vaccin « aucasou ». La télé étant parole d’évangile. Vous vous souvenez de l’imprimé de pub que l’on recevait sur lequel était barré dans un angle l’inscription: « vu à la télé » ?
    Je note une réflexion qu’une personne m’a faite, montrant le niveau de co***rie de ce pays: « Oui ben n’empêche qu’avant on n’avait pas tous ces virus ! »
    Je suis environné de gens (pas dans ma famille proche) qui ont vacciné leurs gosses pour pouvoir partir en vacances. Moi qui croyais que c’était pour se protéger d’un monstre viral pestoïde…
    Pauvre pays.

  107. @ hameau dans les nuages | 18 août 2021 à 10:12
    Hé hameau de plus en plus dans les nuages, ci-joint une petite vidéo intéressante sur
    l’ivermectine .
    Faudra en parler aux amis de votre village. Ça peut les intéresser.
    J’espère que vous ne faites pas d’élevage de hamsters ! 🙂

  108. hameau dans les nuages

    @ Achille | 18 août 2021 à 11:03
    Voilà c’est ça exactement: « vu à la télé »
    Je vous assure, quittez vos charentaises et éteignez votre télé.
    Si vous saviez le nombre de sachants qui se soignent à l’ivermectine en loucedé ou qui pour leurs amis déclarent subitement une attaque de gale…
    https://www.pasteur.fr/fr/espace-presse/documents-presse/ivermectine-attenue-symptomes-covid-19-modele-animal.
    Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi des médicaments vieux de plusieurs dizaines d’années ont été déclarés nocifs juste avant la sortie de vos vaccins ?
    Je me demande à propos de hamsters si ce ne sont pas des gens comme vous qui tournez dans la roue dans la cage.
    https://www.youtube.com/watch?v=7nsd8S9Duro&ab_channel=InaChansons

    Si je peux me permettre, l’actualité étant de plus en rapide.
    Vous vous souvenez du faux charnier de Timisoara. Je vois encore mon beau-père scotché devant la télévision et moi de douter et lui de s’énerver: « Enfin, arrêtez ! Vous voyez bien les morts quand même ! »
    Oui je voyais bien des morts mais pour beaucoup ils étaient très grossièrement recousus du thorax au pubis.
    https://www.youtube.com/watch?v=yR7AYaL3vyM&ab_channel=INAActu
    Le rapport avec le covid vous allez me dire ?
    Vous avez la réponse là sous vos yeux. Non ! Non ! Ne pianotez pas sur votre télécommande vous ne le trouverez pas: faux cadavres alignés devant les caméras, remorque de camions pleines de ces faux morts.
    https://t.me/trottasilvano/5507
    À défaut d’être un hamster, soyez une petite souris et posez-vous la question: pourquoi ?
    Je n’ai pas encore de réponse.

  109. Patrice Charoulet

    J’avais écrit ici même le 13 août à 7h22, sept mots « Les manifs, basta ! Vaccination obligatoire ! Point final. »
    Les mêmes mots sur Facebook ont déclenché 58 approbations par petite image et 73 commentaires.

  110. anne-marie marson

    @ Achille | 18 août 2021 à 10:30
    « On a perdu Elisabeth, mais anne-marie marson a pris la relève de main de maître ! 😊 »
    Ah, enfin un compliment !

  111. @ hameau dans les nuages
    Ne confondons pas hygiénisme débridé type par exemple interdire aux enfants de gratter la terre ou se manger les croûtes de leurs écorchures avec la vaccination.
    D’un côté, on a le vaccin, une des avancées qui a le plus sauvé de vies humaines, et de l’autre, quelque chose qui gâche bêtement la vie des enfants tout en les fragilisant.
    Comment peut-on tout mélanger ?
    Et nier que contrairement à ce qui est dit, il y a des enfants morts du virus… J’ai pourtant envoyé des liens qui le prouvent.
    Vous n’avez pas honte, Français, à savoir d’un pays riche et démocratique, même si avec moins de brillant et de constance que dans les pays anglo-saxons… Vous n’avez pas honte d’être moins avancés que les gens d’une tribu indienne que j’ai évoquée ?
    Moi, j’ai honte que notre pays s’illustre par son opposition au vaccin et l’impudence des « résistants » à se confondre avec les héros dont ils usurpent le nom.
    « Si j’étais chargé de gouverner, je commencerais par rétablir le sens des mots. »
    Confucius – 551-479 av. JC
    Honte que les parents mettent en danger la vie de leurs enfants en refusant le vaccin, honte d’éventuels parents qui vaccineraient pour être tranquilles en vacances. Ce n’est pas avec ces gens qu’on peut espérer donner l’exemple de la vertu à quiconque, mais franchement, qui aurait cru que pour un acte demandant aussi peu de courage que le vaccin, il fallait des modèles ?
    Enfin, ça va avec l’enflure des références: on est « résistants » car on ne se vaccine pas. La mise en danger de le vie d’autrui comme haut fait, on aura tout vu.
    Vous critiquez les peurs excessives de certains mais elles s’expliquent face à un double danger: du virus, qu’on ne voit pas, et des irresponsables refusant de se vacciner, qu’on voit de façon récurrente manifester pour le droit d’infester les espaces publics.
    Chacun a les émotions qu’il peut face à des gens sacrifiant les vieux d’un trait de plume, disant qu’il allaient bientôt mourir, alors on s’en moque, les enfants, parce qu’on nie que certains meurent et qu’il y en aura de plus en plus, et des gens en général.
    Certains ont peur… D’autres méprisent et n’oublieront pas, ne pardonneront pas, et ils auront bien raison.
    « Rien n’est jamais sans conséquence ; en conséquence, rien n’est jamais gratuit. »
    Confucius – 551-479 av. JC

  112. @ hameau dans les nuages
    « Les enfants réservoirs à virus ? Bien sûr ! C’est ainsi que se construit leur immunité naturelle ! »
    Grand Dieu… Non. Pas avec la rougeole. Pas avec le tétanos. Bref…
    « L’hygiénisme actuel est une véritable catastrophe et rend les gosses extrêmement sensibles « à tout ce qui passe ». On le voit avec l’explosion des allergies. Pour un simple rhume les services d’urgences des hôpitaux voient arriver des parents affolés alors qu’il n’y a même pas vingt ans, au moins dans les campagnes, les gosses étaient encore appelés morveux car ils avaient souvent la mouquire qui pendait au nez et le mouchoir en tissu cantonné dans la poche. »
    Je ne peux qu’acquiescer à cela.
    Mais c’est vraiment triste que vous n’arriviez pas à faire la part des choses.
    —————————————————–
    @ Jean sans Terre
    1. « Est-il vrai, oui ou non, qu’aucun enfant de moins de 14 ans et en bonne santé n’est mort de la covid depuis le début de l’épidémie ? »
    À peu près certain que c’est faux.
    2. « Est-il vrai, oui ou non, que seuls 6 enfants de moins de 14 ans et souffrants de comorbidités sont morts de la covid depuis le début de l’épidémie ? »
    Je n’en sais rien, mais je suis à peu près certain que c’est faux.
    3. « Est-il vrai, oui ou non, qu’à début juin de cette année, seuls un peu plus de 600 personnes âgées de moins de 44 ans sont mortes de la covid, dont seulement un tiers ne souffrant pas de comorbidités et et en bonne santé ? »
    Je ne comprends pas la formulation de votre question. Mais surtout je n’en vois pas l’intérêt. Elle ne remet pas en cause l’intérêt de la vaccination, à supposer que cela soit vrai.
    4. « Est-il vrai, oui ou non, qu’à début juin de cette année, 93 % des décès concernent des personnes âgées de plus de 65 ans et 80 % des personnes de plus de 75 ans ? »
    Question sans intérêt. Comme précédemment.
    5. « Est-il vrai, oui ou non, que les 4 vaccins mis sur le marché français ont provoqué la mort d’environ 1 000 personnes en France (NB : étonnamment et proportionnellement ce chiffre est à rapporté aux 6 000 cas mortels que je cite pour les Etats-Unis) ? »
    Je n’ai aucune idée d’où vous tirez ce chiffre. Je pense qu’il est faux. Et, quoi qu’il en soit, je ne fais pas la chochotte pour quelques morts dus au vaccin.
    6. « Est-il vrai, oui ou non, que les effets à moyen et long terme des vaccins sont reconnus comme tout à fait inconnus et non évaluables par les fabricants de vaccins ? »
    Non. Alors oui, ils feront un disclaimer légal. Cela, vous pourrez y compter. Mais, non. Nous avons quand même une assez bonne idée de la sécurité de ces vaccins… (Quand même, vous avez pas l’impression de pousser le bouchon avec ce type de questions extrêmement fallacieuses ??)
    7. « Est-il vrai, oui ou non, que plusieurs vaccins ces 20 dernières années (dont par exemple vaccins contre la dengue et contre H1N1) ont montré des effets à moyen et long terme très clairement nocifs et pernicieux au point que s’ils avaient été connus au moment de leur délivrance, la considération d’un rapport risque/bénéfice défavorable les aurait amené à être retirés ? »
    Le problème d’un vaccin contre la dengue est le profil de fonctionnement immunitaire de la dengue. C’est effectivement le seul type de question de sécurité qui inquiète sérieusement les scientifiques quand à la sécurité des vaccins. La dengue a une particularité, qu’on a pu observer notamment sur les femmes enceintes touchées par la dengue. Problème: l’organisme résiste assez bien à la première infection de dengue. Et développe une réaction immunitaire. Qui, pour des raisons biomoléculaires, se trouve en fait favoriser la seconde infection. Qui est celle qui se retrouve mortelle. Tout vaccin qui vise la dengue (je connais la dengue, pas les vaccins de la dengue) doit gérer ce problème, car il correspond à une première immunisation qui ne doit pas rendre la réelle seconde infection mortelle. Et il se trouve que ce problème est connu et surveillé sur tous les vaccins. C’est le principal risque si un vaccin s’avère foireux. Et, compte tenu du nombre de personnes actuellement vaccinées, si ce problème se posait réellement, nous en serions informés à l’heure actuelle.
    Donc, non: faux problème. Comme toujours avec les anti-vaccins.
    Bon: 7 réponses à 21 « questions ». Le joie des Gish Gallop: je viens d’arriver à la limite de caractères que je m’impose. On reprendra les autres « questions » ultérieurement…

  113. Jean sans Terre

    @ Denis Monod-Broca
    Monsieur, vous avez raison. Le millier de morts que j’évoque comme une conséquence de la vaccination n’est pas avéré. Il s’agit effectivement de morts survenus après la vaccination mais sans que soit établi un lien de causalité certain. Je me suis trompé à la suite d’une lecture hâtive des rapports de pharmacovigilance.
    Toutefois, il est à observer dans le rapport concernant le vaccin de Pfizer – trois quarts des décès rapportés et près de 90 % des diagnostics vitaux engagés – que les décès pour les personnes de plus de 50 ans (soit 98 % des cas) ne font plus l’objet d’un examen approfondi depuis mai.
    Néanmoins, pour aller dans le sens de F68.10, il convient d’admettre que les décès survenus par rapport aux attendus sont très largement favorables à la vaccination. D’autre part aussi, il faut concéder que les décès de personnes jeunes y sont très rares. Les personnes décédées, le plus souvent, souffraient de pathologies chroniques préexistantes.
    Votre remarque est par conséquent fort appropriée, mais plus encore suggestive. Car s’il est vrai que les décès que j’ai évoqués n’ont pas un lien de causalité établi avec la vaccination, il est, pour les mêmes raisons de méthode, possible que les décès attribués au covid ne résultent pas forcément de celui-ci. SPF a constaté, en 2020, 70 000 morts du covid. L’INSEE observe une augmentation du nombre de morts de 55 000. C’est intéressant car la mortalité attribuée au covid pourrait se trouver inférieure d’environ 20 %.
    On pourrait par ailleurs pousser la réflexion plus loin et ne pas considérer les choses sur une période aussi courte mais sur plusieurs années. Par analogie, on pourrait se souvenir des 15 000 personnes âgées décédées de la canicule en 2003. Ce qui s’observa, les deux-trois années suivantes, ce fut un abaissement du nombre de morts. Au lieu du nombre de morts à peu près stable d’une année sur l’autre, on observa un nombre de morts semblable mais étalés sur deux-trois ans.
    Pour de mêmes raisons, une reproduction d’un même scénario est envisageable. Il est ordinairement admis que l’espérance de vie des personnes décédées a été abaissée de trois années avec le covid. On pourrait très bien avoir une baisse de la mortalité les années suivantes. Cette remarque est intéressante car si elle devait être vérifiée, on serait bien obligé de reconnaître une assez grande disproportion dans les mesures politiques prises.
    On ne dira jamais assez qu’au vu de la typologie des personnes décédées, surtout pour la grande majorité déjà bien avancée en âge, celles-ci ne sont pas mortes du covid mais du covid et de leurs comorbidités. Si le covid n’avait pas été présent, elles seraient mortes tout de même mais de leurs comorbidités deux-trois ans plus tard, pour la très grande majorité.
    Ce point de vue, j’en conviens, froidement statistique et dénué de compassion, lui aussi atténue grandement la gravité de cette pandémie qui inquiète tant. Gardons à l’esprit que la mortalité globale n’est en hausse que de 8 %, ce qui est très peu significatif statistiquement, et que la tendance récente ainsi que les suppositions faites par les épidémiologistes, inclinent à croire que l’excès de mortalité aura tendance à s’infléchir progressivement.
    ——————————————–
    @ F18.10
    Une petite remarque rigolote juste pour plaisanter et vous taquiner: si vous défendez le droit des fumeurs à fumer bien qu’ils sachent que fumer risque de les tuer, vous devez aussi défendre le droit de ceux qui refusent le vaccin à ne pas être vaccinés. Certes, la différence tient dans ce que le fumeur se tue lui tandis que dans le cas du non-vacciné, il tuerait les autres.
    Enfin, on sait désormais aussi que les vaccinés imprudents tuent aussi les autres. Je dis cela pour agacer Marchenoir. Mais ce n’est pas tout à fait faux, tant que c’est précisément à l’heure actuelle dans les lieux où le pass et la vaccination sont le plus imposés (je parle des lieux de vacances estivales) que l’épidémie reprend le plus.
    Et puis, avec un tel raisonnement, si j’étais chef de l’État, je vous interdirais de conduire votre automobile car vous risqueriez bien de tuer quelqu’un par imprudence. J’interdirais cela plus encore à nos jeunes majeurs, car tout de même, ils se tuent bien plus sur la route, et en plus en tuent d’autres, qu’ils ne meurent du covid. J’interdirais encore les vols aériens pour le tourisme car tout de même il y a le réchauffement climatique et toutes les catastrophes qui s’ensuivront et aussi ces 5 000 morts annuels dus à la pollution de l’air.
    Et, à nouveau pour agacer Marchenoir, j’aurais interdit dès mars tous les vols vers la Guadeloupe et La Réunion, car tout de même c’est sacrément immoral en contexte de crise sanitaire mondiale de songer à ces petites vacances d’été à l’autre bout de la terre et à cause d’elles de risquer d’importer la maladie chez ces malheureux récalcitrants à l’intelligence d’huître. Pour le coup, disant cela, je ferais plaisir à Marchenoir avec ses idées racialistes.
    Revenons aux fumeurs que vous défendez. Par là même, vous défendez ceux qui refusent le vaccin. Je ne vous savais pas antivax !
    « Seul m’importe le droit de l’État de vous imposer des vaccins s’il le décide démocratiquement »
    Oh, que ce n’est pas beau tout cela. Le nombre fait la démocratie ! Étonnant que vous n’ayez pas fait le parallèle avec votre enfance et votre mère qui décidait pour vous et pour votre bien. Pourtant, elle aussi, l’État démocratique avec ses lois lui donnait la légitimité de vous imposer les mauvais traitements que vous avez subis.
    « Primo: l’intérêt est avant tout un effet d’immunisation collective à l’échelle mondiale. Ce n’est pas un problème individuel »
    C’est bien là que le bât blesse. Si la base est fausse, le développement le sera plus encore. Est-ce que l’idée de l’immunité collective par la vaccination, et plus encore au niveau mondial, est valable ? J’en vois beaucoup d’intelligents qui l’affirment et le croient. Cela reste une hypothèse que les faits pour lors démentent.
    « Gish gallop ». Alors là, vous êtes gonflé. Il me semble qu’il y a deux spécialistes en la matière sur ce blog, vous et Marchenoir. Je doute que les autres intervenants me démentiront. Mais à lire la conclusion de votre dernier commentaire, j’éprouve une certaine fierté. Je me dis qu’en matière de Gish gallop, j’ai pour l’occasion dépassé mes maîtres !
    Hé F18.10, mon commentaire du jour à votre égard n’est pas une moquerie mais juste une envie subite de deviser jovialement et sans acrimonie.

  114. @ Jean sans Terre
    « Une petite remarque rigolote juste pour plaisanter et vous taquiner: si vous défendez le droit des fumeurs à fumer bien qu’ils sachent que fumer risque de les tuer, vous devez aussi défendre le droit de ceux qui refusent le vaccin à ne pas être vaccinés. »
    Ben non. La vaccination, compte tenu des enjeux, prime sur la liberté individuelle.
    « Certes, la différence tient dans ce que le fumeur se tue lui tandis que dans le cas du non-vacciné. »
    Ben vous voyez, quand vous voulez comprendre, vous y arrivez. Cela étant, je défends bien le droit de l’État d’imposer des mesures comme la prison ferme pour les fumeurs. Le seul détail, c’est que c’est là complètement improductif comparativement aux vaccins, et que défendre le droit de l’État de prendre une telle décision n’est aucunement cautionner que c’est là chose intelligente. Et c’est pour cela que des garde-fous existent dans le droit et par le vote.
    « Enfin, on sait désormais aussi que les vaccinés imprudents tuent aussi les autres. »
    C’est là que vous étalez votre crétinerie. Un vacciné, qu’il soit imprudent ou pas, ou même un non-vacciné, n’est aucunement en mesure de percevoir par lui-même si telle ou telle action est nuisible. Il n’est pas capable d’en juger.
    Ce que nous sommes par contre capables collectivement de juger, c’est si, oui ou non, une politique publique (et non pas une action individuelle) a tel ou tel effet positif ou négatif prise en gros. Et c’est pour cela qu’il est légitime de considérer immoral que de ne pas vacciner, tandis qu’il est parfaitement crétin de prétendre pouvoir prendre en chasse les vaccinés qui pètent de travers sans même s’en rendre compte.
    C’est d’ailleurs pour cela que les politiques publiques existent. Si la morale pouvait se réduire à une responsabilité purement individuelle, il n’y aurait aucun besoin d’une quelconque politique publique.
    « Je dis cela pour agacer Marchenoir. Mais ce n’est pas tout à fait faux, tant que c’est précisément à l’heure actuelle dans les lieux où le pass et la vaccination sont le plus imposés (je parle des lieux de vacances estivales) que l’épidémie reprend le plus. »
    C’est complètement crétin de votre part. Une ratiocination oiseuse: si on impose le pass, c’est justement pour permettre aux gens de ne pas interrompre leurs vies…
    « Et puis, avec un tel raisonnement, si j’étais chef de l’État, je vous interdirais de conduire votre automobile car vous risqueriez bien de tuer quelqu’un par imprudence. »
    Et c’est pour cela que vous ne serez jamais chef de l’État (qui, je vous le rappelle, n’est pas le législateur, ce qui a l’air un peu compliqué à comprendre pour un Français.)
    Effectivement, l’État, s’il montre que c’est trop dangereux de prendre la voiture en terme de ratio bénéfices / risques a la légitimité d’interdire la voiture. Le seul détail est que vous omettez tous les bénéfices qu’implique de pouvoir se déplacer en voiture au profit de risques que vous exagérez au-delà de toute mesure. Et c’est pour cela que votre raisonnement n’est qu’un condensé de crétinerie.
    « J’interdirais cela plus encore à nos jeunes majeurs, car tout de même, ils se tuent bien plus sur la route, et en plus en tuent d’autres, qu’ils ne meurent du covid. »
    Il y a bien une large bande de crétins qui raisonnent comme cela. Je vous le confirme. Et c’est pour cela qu’il convient de leur rappeler que ce n’est pas en infantilisant ceux qu’ils appellent les « jeunes » (ce qui en France doit signifier quelque chose comme « moins de 40 ans ») qu’on développe une confiance en soi et un goût d’entreprendre. C’est pour cela qu’il faut expliquer aux vieux schnoks qui tiennent ce type de raisonnements que ce sont des vieux schnoks.
    « J’interdirai encore les vols aériens pour le tourisme car tout de même il y a le réchauffement climatique… »
    Ce sont bien des questions qui se posent. Pas dans les termes que vous exposez caricaturalement, mais oui, cette question se pose.
    « …et toutes les catastrophes qui s’ensuivront et aussi ces 5 000 morts annuels dus à la pollution de l’air. »
    On ne légifère pas sur l’inévitable. Cessez de prendre vos interlocuteurs pour des billes.
    « Et, à nouveau pour agacer Marchenoir, j’aurais interdit dès mars tous les vols vers la Guadeloupe et La Réunion, car tout de même c’est sacrément immoral en contexte de crise sanitaire mondiale de songer à ces petites vacances d’été à l’autre bout de la terre et à cause d’elles de risquer d’importer la maladie chez ces malheureux récalcitrants à l’intelligence d’huître. Pour le coup, disant cela, je ferais plaisir à Marchenoir avec ses idées racialistes. »
    Vous êtes au courant qu’il existe nombre de restrictions sur les voyages internationaux, à l’heure actuelle ?? On ne dirait pas. C’est d’ailleurs un des enjeux de la vaccination: pouvoir rétablir le plus vite possible la circulation entre pays suffisamment vaccinés par voie aérienne. Un système à deux vitesses se met bel et bien en place à l’heure actuelle selon les taux de vaccination des pays.
    « Revenons aux fumeurs que vous défendez. Par là même, vous défendez ceux qui refusent le vaccin. Je ne vous savais pas antivax ! »
    Non. Je défends le droit des fumeurs de ne pas se faire emmer*er avec « la science » au prétexte qu’ils souhaitent calciner des tiges. Je défends par contre le droit de l’État de mettre en place des politiques publiques en matière de tabac, comme par exemple une carte nominative couplée à un rationnement à l’achat. Mais je refuse à 100 % qu’on prétendent qu’ils sont anti-science sous prétexte qu’ils ne veulent pas arrêter de fumer. De la même manière que je refuse qu’on fasse chanter une personne qui ne souhaite pas se vacciner en la traitant d’anti-science, comme je l’ai explicitement affirmé à duvent.
    Ceux que j’appelle anti-vaccin sont ceux qui s’opposent à la légitimité que l’État aurait à imposer la vaccination. Ceux que j’appelle anti-science sont ceux qui nient à la science la capacité à discriminer le vrai du faux. Ceux que j’appelle complotistes sont ceux qui pratiquent la cueillette de cerises et les appels à l’autorité à géométrie variable pour s’autoriser à ne jamais prendre en compte les arguments qu’on leur oppose. Ce sont là des termes avec un sens précis.
    En général, anti-vaccin = anti-science = complotiste. Mais pas toujours. duvent n’a coché (pour l’instant) aucune de ces cases. Vous cochez surtout les cases anti-vaccin et complotiste. D’autres sur ce blog cochent explicitement la case anti-science sans autres fioritures.
    On va arrêter là. Mais le reste de votre propos reste complètement fallacieux sur de nombreux points. Si vous tenez à ce que je vous parle de ma môman ou plus précisément du Gish gallop, je peux, mais vous allez y laisser des plumes.

  115. Denis Monod-Broca

    @ Jean sans Terre
    C’est toujours bien de reconnaître qu’on s’est trompé.
    8 % d’augmentation de la mortalité ce n’est pas grand-chose ? Comme vous y allez !! La Covid n’est certes pas la peste bubonique (ou Ebola) mais n’est pas non plus une banale grippe saisonnière. C’est bien ce degré intermédiaire de gravité qui complique les décisions et alimente nos interminables discussions.
    Au temps jadis nous n’avions ni la connaissance des maladies ni les remèdes que nous avons aujourd’hui, il y avait bien l’isolement et la quarantaine mais rien de plus, alors l’agent pathogène vivait sa vie, les populations lui payaient son tribut puis, immunité collective ou disparition du mal, les choses reprenaient leur cours.
    Aujourd’hui, tout a changé, nous avons les connaissances et les moyens, pouvons-nous faire comme si nous ne les avions pas et laisser faire le virus ? Non, connaissances et moyens nous obligent. Les malades sont hospitalisés et soignés, remèdes et vaccins sont cherchés et parfois trouvés. C’est ainsi. La parole publique est décrédibilisée, c’est vrai et c’est fort regrettable, mais des vaccins efficaces et aux effets secondaires minimes n’en ont pas moins été trouvés. Les rendre obligatoires ou quasi obligatoires n’est sans doute pas une bonne idée, ils ne sont pas une panacée magique, peut-être même exercent-ils une pression de sélection néfaste sur le virus, il semble tout de même raisonnable de chercher à être aussi nombreux que possible à être vaccinés.

  116. anne-marie marson

    @ Jérôme | 16 août 2021 à 08:36
    Allez, une petite parodie, ça m’a fait rire en allant au boulot, c’est déjà ça.
    https://youtu.be/Z-tpsuBRJ3Q
    C’est effectivement très drôle, beaucoup plus drôle qu’un commentaire de Robert Marchenoir.
    Il y a aussi la suite
    https://www.youtube.com/watch?v=1JIzowuY3Dg
    avec le choeur des anti-complotistes parmi lesquels je reconnais certains intervenants de ce blog.
    J’imagine Robert Marchenoir en train de se rouler par terre de rage.
    Il faut vous ménager, Marchenoir, la médecine va traverser une ère glaciaire et la santé va devenir un bien précieux.

  117. @ hameau dans les nuages | 18 août 2021 à 12:07
    Mais vous vous rendez compte des sottises que vous divulguez avec la vidéo de Silvano Trotta ? Et vous vous flattez d’avoir un esprit critique ?

  118. @ anne-marie marson | 19 août 2021 à 09:15
    Pas mal la seconde vidéo. C’était vous avec votre copain ? 🙂

  119. @ anne-marie marson
    « …le choeur des anti-complotistes parmi lesquels je reconnais certains intervenants de ce blog. J’imagine Robert Marchenoir en train de se rouler par terre de rage. »
    Je ne me roule pas de rage. Je suis affligé par le manque de civisme des Français. Et pas que sur la question de la vaccination.
    Pour qu’une vidéo comme la vôtre soit drôle, encore faut-il qu’elle s’appuie sur le réel pour en faire ressortir le côté cocasse.
    Si elle vous faire rire, c’est que vous êtes d’accord avec la vision du monde qu’elle véhicule pour y voir la réalité qui vous déclenche l’hilarité. Malheureusement, vu qu’elle se trompe sur la réalité, elle n’est simplement pas drôle. N’est pas Dieudonné qui veut, hein…
    La seule chose qui est drôle dans ces vidéos, c’est de voir des gens pro-mort (i.e. les anti-vaccins) s’imaginer défendre les gens et même s’imaginer les défendre au nom du droit à la vie. Mais continuez à porter votre étoile jaune: nous ne rions effectivement pas pour les mêmes raisons…
    C’est d’ailleurs très drôle de voir les antivaccins mourir du coronavirus en continuant de faire des blagues pourries pendant tout le chemin jusqu’à sa tombe. Comme Stephen Harmon.
    Ça, c’est drôle. Ça, c’est vraiment drôle.
    Malheureusement, tout le monde n’a pas un goût de l’humour très développé dans le domaine du macabre.

  120. @ hameau dans les nuages (@ Gavot)
    « Où sont les 500 000 morts en France ? »
    Votre vidéo ne mentionne aucunement le chiffre d’un demi-million de morts en France.
    Si on ne sait pas de quels chiffres vous parlez, c’est très difficile de vous répondre.

  121. @ hameau dans les nuages | 19 août 2021 à 19:55
    Je crains que vous ne soyez en train de subir une bouffée délirante.
    Vous diffusez une vidéo du désinformateur fou Silvano Trotta, je pointe votre légèreté et vous me répondez en parlant de 500 00 morts (vrais ou faux ?) en France. Impossible de vous répondre faute de construction logique de votre part.

  122. anne-marie marson

    @ F68.10 | 19 août 2021 à 13:48
    Je ne vois pas ce que vous avez contre les blagues pourries. Si les blagues n’étaient pas pourries, elles ne feraient pas rire.
    Vous êtes de l’avis du Dr Mathias Wargon sur les antivax: c*ns et alcoolos.
    Je suis quand même étonnée qu’il faille prouver par un pass sanitaire que l’on n’est pas malade avant de passer un examen qui montrera qu’on est malade, ou pas.
    Je pense que c’est la fin de la médecine libérale à la française, et la fin des soins pour tous.
    Macron et sa clique de médecins jaunes citron ont réussi le pass du siècle sur la médecine française, en un clic.
    —————————————-
    @ Achille 19 août 2021 à 09:15
    Malgré ce que persiste à penser Achille sur mon niveau intellectuel, je ne suis pas blonde, je suis brune. Un indice:
    Lui: tu as les yeux verts, c’est bien ça ?
    Elle: Oh je crois oui, je crois qu’ils sont verts.
    (Hiroshima mon amour, Alain Resnais, Marguerite Duras, 1959).
    Japon mon amour.

  123. @ anne-marie marson
    « Je ne vois pas ce que vous avez contre les blagues pourries. »
    Je n’ai rien contre les blagues pourries a priori. Même si je préfère l’humour anglais à la gaudriole française. (Le mot « humour » est d’ailleurs d’importation anglaise, les vocables y préexistant en français étant plutôt « esprit » et « farce », ce qui résume un peu tout…)
    Cela étant, puisque qu’il convient de s’engager dans une analyse aristotélicienne des blagues pourries pour vous expliquer l’humour par A + B, je me permets de me répéter: l’effet comique d’une telle vidéo résulte essentiellement d’un prisme décalé sur la réalité. Pour qu’elle soit drôle, il faut donc que ce que fasse Véran (ou Variant pour vous faire plaisir) soit réellement déconnant. C’est cela qui génère l’effet comique chez vous. Mais, petit hic, ce que fait Véran n’est pas déconnant (malgré les pénibles particularités françaises typiques de sa politique et de son administration). Ce qui implique que si vous n’êtes pas anti-vaccin, l’effet comique de cette vidéo tombe complètement à plat.
    Je vous informe, là, c’est tout.
    « Si les blagues n’étaient pas pourries, elles ne feraient pas rire. »
    Navré, mais je suis quand même plus John Cleese, dans mon type d’humour. John Cleese est quand même le Messie Comique. Visez ses initiales pour vous en convaincre. On peut donc faire mieux que les blagues pourries et la gaudriole.
    « Vous êtes de l’avis du Dr.Mathias Wargon sur les antivax: c*ns et alcoolos. »
    Je ne sais pas qui est Mathias Wargon, mais, en fait, pas du tout. Vraiment pas du tout. Nombre d’anti-vaccins sont des gens tout à fait obsédés par la santé, et même parfois hautement diplômés. Mark Sircus, aficionado de la médecine traditionnelle chinoise, n’est pas un alcoolo et pas a priori c*n au sens classique du terme. Mike Adams, de même. D’autres noms: Lauray Libby, Heidi Sampson, Del Bigtree, Dr. Palevsky, Dr. Robert Sears, Dr. Bob Zajac, Mark et David Geier, Eric Clapton, Van Morrison, Naomi Wolf, Joe Mercola, Robert F. Kennedy Jr., entre autres. Tous ces gens sont beaucoup trop concernés par la santé pour rentrer dans la catégorie bourrin-alcoolo.
    Et entre nous, je n’ai rien contre les bourrins-alcoolos. Bien moins que contres les anti-vaccins et en particulier leurs têtes pensantes. J’aime bien décapsuler des bières avec les dents moi-même de temps en temps (au détail près que je n’aime pas boire…).
    « Je suis quand même étonnée qu’il faille prouver par un pass sanitaire que l’on n’est pas malade avant de passer un examen qui montrera qu’on est malade, ou pas. »
    En pandémie ? Non. Rien d’anormal.
    Et si vous trouvez cela abusif, qu’est-ce que c’est que d’être le rejeton d’une psychiatre un peu trop focalisée sur ses gosses, à votre avis ? Ce genre de chouineries de votre part commence à m’exaspérer. Vous n’êtes pas une victime. Vous n’êtes pas Mary Typhoïde.
    « Je pense que c’est la fin de la médecine libérale à la française, et la fin des soins pour tous. »
    Bull. Shit. La « fin des soins pour tous » ?? Avec une vaccination gratuite ? Vous n’avez pas l’impression de tordre le sens des mots ? Quant à la médecine libérale française, au-delà du fait qu’avoir un désaccord avec votre prise en charge en hôpital vous confronte assez vite aux tribunaux administratifs (qui n’ont rien de « libéraux » ou de « contractuels »), au-delà du fait que le paternalisme médical est une particularité française qui n’a rien de libérale et est structurée de manière à nier aux patients leur liberté de consentir ou de ne pas consentir aux soins, au-delà du fait que les médecins français mentent plus à leurs patients que les médecins américains (40 % contre 20 % reconnaissent mentir à leurs patients), au-delà du fait que la médecine « libérale » est l’excuse que les charlatans ont pour consensuellement maltraiter leurs patients sous couvert du secret médical… bref… vivement la fin de la médecine « libérale » à la française.
    Je vous rappelle que le but de la médecine est de soigner. Et si la médecine « libérale » cautionne et protège les charlatans sous prétexte de « libéralisme », elle devient un danger pour la santé. Et, si on prend la question des enfants, il importe qu’un médecin puisse inconditionnellement s’opposer aux desiderata des parents, et la médecine « libérale » ne doit en aucun cas servir de prétexte et de paravent à des pratiques maltraitantes sur des enfants. Problème identifié par R. Boum.

    « Macron et sa clique de médecins jaunes citron ont réussi le pass du siècle sur la médecine française, en un clic. »
    Avec le vaccin ? Non. Absolument pas. C’est dans les canons de la médecine française que d’avoir une politique autoritaire sur les vaccins. Nous sommes le pays avec le plus fort taux de défiance vaccinale en Europe occidentale, et celui où les vaccins sont le plus imposés. Ne nous prenez pas pour des billes: il n’y a absolument rien de changé, dans cette histoire. Tout le monde savait que cela allait se passer comme cela.
    Et oui, il convient de marteler aux Français, à 100 %, que 1. la médecine doit suivre la science et 2. leur médecin traitant n’est pas la science mais que 3. la littérature est la science. Si le concept de médecine libérale autorise à nier un quelconque de ces points, il doit brutalement être recadré. Brutalement. Et cela n’a que trop tardé. C’est justement parce qu’il n’y a pas eu de recadrement que les gens jugent Raoult comme s’il était un médecin traitant à leur chevet, et non pas une personne ayant des responsabilités hospitalières et scientifiques. Il jouait sur les deux tableaux, et les Français sont tombés dans le panneau.
    La raison pour laquelle vous conserverez une médecine « libérale » et paternaliste en France est que vous avez un des plus forts taux de parlementaires en Europe qui soient des médecins. Si ce n’est le plus fort taux. Vous ne craignez donc rien: votre république bananière aux mains de notables et en particulier de notables médicaux vous préservera de tout excès de scientisme. Philippe Douste-Blabla est là pour vous protéger. Dormez donc tranquille. Mais sous prétexte de récuser le scientisme, vous aurez des politiques médicales autoritaires décidées par ces mêmes notables (ben oui, puisque ce sont eux qui détiennent le pouvoir législatif sur le médical…). Des politiques médicales autoritaires comme vous l’avez toujours eu et comme vous l’avez toujours voulu.
    Arrêtez donc de vous moquer du monde trente secondes. Votre numéro d’auto-sado-masochisme médical commence à être lassant.

  124. hameau dans les nuages

    @ Gavot | 20 août 2021 à 09:15
    @ F68.10 | 20 août 2021 à 02:17
    Non mais vous vivez sur quelle planète ? C’est proprement hallucinant !
    Modélisation de Neil Ferguson, la peste selon monsieur Salomon !
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/15/coronavirus-les-simulations-alarmantes-des-epidemiologistes-pour-la-france_6033149_3244.html
    https://www.unitheque.com/covid-retour-peste/harmattan/Livre/354147
    Maintenant on nous parle de peste bubonique:
    https://video.lefigaro.fr/figaro/video/apres-le-covid-19-la-peste-bubonique-provoquera-t-elle-la-prochaine-pandemie/
    Vous en voulez d’autres ?
    Et maintenant, calmement, décortiquez les 110 000 morts en prenant en compte la pyramide des âges, le vieillissement des baby-boomers, le confinement avec du Doliprane des gens isolés, ceux finis au Rivotril, les gens décédés AVEC le covid… et tutti quanti. On en revient aux chiffres de la grippe de 1969 à population égale.
    Vous êtes sûrement vaccinés ? C’est bien cool ! J’attends. Un participant à un forum agricole sur lequel je commente vient de décéder subitement d’une rupture d’anévrisme. Il défendait hargneusement le vaccin.
    Moi j’attends. Et demain matin je serai avec mon épouse à Pau pour défendre nos petits-enfants.
    https://www.businessbourse.com/2021/08/20/le-dr-shawn-brooks-fait-des-revelations-glacantes-sur-la-vaccination-pourquoi-aucun-specialiste-hors-plateaux-tv-ne-sexprime-sur-ces-affirmations-terrifiantes-sil-vous-plait-rassurez-nous/

  125. @ hameau dans les nuages | 21 août 2021 à 00:07
    1- Vous donnez un article du Monde qui date du 16 mars 2020. C’était encore Edouard Philippe qui était le Premier ministre et le vaccin contre la Covid-19 n’avait pas encore été validé par les instances autorisées.
    2- Pour ceux qui sont réfractaires aux vaccins à ARN messager (Pfizer et Moderna), il existe des vaccins contre la Covid-19 (Janssen et AstraZeneca) qui utilisent le procédé du vecteur viral, qui est la solution de tous les autres vaccins classiques.
    À noter que le vaccin Janssen ne nécessite qu’une seule dose ce qui fait gagner quinze jours pour les gens pressés.
    Par ailleurs, parmi les milliers d’experts qui donnent leur avis dans les médias et les réseaux sociaux, en profitant pour se contredire en permanence, vous en trouverez toujours quelques-uns comme ce docteur Shawn Brooks pour jouer les prophètes de malheur.
    Ils sont une infime minorité et donc statistiquement leur avis est marginal.

  126. anne-marie marson

    @ F68.10
    Je ne suis ni victime, ni sado-maso. Je ne suis juste pas de votre avis.
    Et puis ce n’est pas moi qui parle des malheurs que votre maman vous a infligés, que vous devriez avoir résiliés si vous étiez un adulte responsable, mais que vous préférez nous infliger, ce dont on se moque complètement.
    Et puis pour traiter le Pr Raoult d’imbécile comme vous le faites, franchement il ne faut pas être très clair au niveau cérébral.
    Et je ne vois pas pourquoi vous me répondez de façon aussi agressive. Philippe Bilger nous donne la parole bien aimablement, le blog est libre, on a le droit de s’amuser sans se faire insulter.
    Et moi je préfère les blagues pourries à vos discours. Au moins c’est drôle.
    P.-S.: il y a au moins une réplique culte sur cette vidéo, c’est « T’as pris la crème solaire ? ».

  127. @ anne-marie marson
    « Je ne suis ni victime, ni sado-maso. Je ne suis juste pas de votre avis. »
    Vous n’êtes pas de mon avis. Et vous avez tort.
    Quant à l’auto-sado-masochisme, je fais ici référence à cette volonté de votre part de défendre la « médecine libérale » en donnant tout pouvoir aux médecins traitants. C’est justement parce qu’ils sont supervisés ou censés l’être que ce privilège des médecins est censé être contrôlé au bénéfice des patients. Dans un monde parfait…
    Donc, non, vous ne militez pas pour une médecine libérale, mais préparez une médecine où le pouvoir du médecin n’est pas contrôlé par les autorités publiques ! C’est là une approche très sado-maso de la défense de la médecine libérale… puisqu’elle cautionne la toute-puissance du médecin sur son patient.
    « Et puis ce n’est pas moi qui parle des malheurs que votre maman vous a infligés, que vous devriez avoir résiliés si vous étiez un adulte responsable, mais que vous préférez nous infliger, ce dont on se moque complètement. »
    Il y a des choses qui ne sont pas résiliables. Si on vous coupe une jambe, elle ne repousse pas, par exemple. Cet exemple a simplement pour but de vous expliquer que, non, les médecins ont un pouvoir de contrainte très important, garanti par le cadre légal. Et que la médecine « libérale », c’est de pouvoir choisir son médecin – et comme vous semblez ignorer que ce n’est pas donné à tout le monde, je me permets de mettre mon exemple noir sur blanc, même si cela vous gêne: mes fiches d’hospitalisations sous contrainte par ma mère ont la mention « médecin traitant: mère » et je n’ai jamais réussi à contester cela par voie légale – et, une fois le médecin traitant choisi, de pouvoir compter sur des institutions comme la Haute Autorité de la Santé, le Conseil de l’Ordre et la Miviludes pour que le médecin n’abuse pas de la confiance que la société estime qu’il est en droit d’exiger de ses patients.
    Défendre la médecine libérale ne peut en aucune façon être compatible avec la défense d’un modèle de toute-puissance des médecins face à leurs patients. En France, la large confiance des Français dans leurs médecins traitants est justement une donnée sociétale que les médecins ont tendance à instrumentaliser pour politiquement tenter de s’affranchir des contraintes institutionnelles. Ces dernières sont absolument nécessaires. Sans elles, la médecine n’est pas libérale, mais paternaliste: elle se fait « à la confiance », et, quand le médecin le décide, vous n’avez pas le droit de ne pas faire confiance. C’est là l’escroquerie, sur le fond, de cette hypocrisie qui vise à faire passer le modèle paternaliste en vigueur en France pour de la médecine « libérale ». Ce sont des notions antithétiques.
    « Et puis pour traiter le Pr Raoult d’imbécile comme vous le faites, franchement il ne faut pas être très clair au niveau cérébral. »
    Didier Raoult est un danger public qui devrait être viré. Les éléments abondent pour soutenir cette thèse. Il se comporte comme un sauvage qui cherche à faire taire, par la guérilla juridique, tous les gens qui le critiquent. Tous. Collectif FakeMed, Citizens4Science, Leonid Schneider, tous ont fait l’objet de menaces juridiques.
    Comme si la dispute scientifique se réglait devant les tribunaux sous prétexte que Môssieur aurait un gros diplôme. Encore une fois: un premier amendement est nécessaire en France, car la critique de la médecine est absolument nécessaire. Il y a en effet beaucoup trop de situations de chantage où il n’est pas possible de dénoncer des maltraitances médicales sans se voir brutaliser. Cette mentalité doit changer, et les médecins, y compris les mandarins diplômés et patentés en France doivent accepter que les critiques scientifiques sont légitimes, qu’elles viennent du monde entier, qu’elles sont publiées dans des journaux respectés qui démontent Raoult régulièrement, et qu’il n’est pas légitime de faire obstruction à ce processus de débat et, oui, de condamnation morale de Raoult, au prétexte que Môssieur Raoult serait offensé. Non mais !!
    « Et je ne vois pas pourquoi vous me répondez de façon aussi agressive. »
    Qu’y a-t-il d’agressif dans mes derniers propos ? Le fait que je sois exaspéré par les chouineries des anti-vaccins ? Il convient quand même de le dire qu’ils sont exaspérants, non ? On n’a pas le droit ? Il faudrait trouver normal de les entendre beugler « Libertééééé ! » et faire des comparaisons H24 du type Macron = Nazi ?? Non. C’est normal d’être exaspéré les chouineries des victimes en peau de lapin. Quoi d’autre d’agressif ? Le « Bull. Shit » quand j’exprime un déni total, carré et carabiné de votre position ? Si je l’exprimais plus poliment, vous ne comprendriez probablement pas à quel point mon désaccord est profond. Il est quand même parfois nécessaire d’être clair, hein… Quoi d’autre ? Ma demande qu’on arrête de se moquer du monde ? Les arguments anti-vaccins sont, encore une fois, tellement caricaturaux et autocentrés qu’il convient de le dire. Donc, non, je ne vois pas l’agressivité fondamentale de mes propos.
    C’est vous, par contre, qui m’accusez de prendre les anti-vaccins pour des alcoolos c*ns en marcel. Comment suis-je censé prendre ce genre de propos ? Placidement ? Quand vous en aurez assez de jouer la persécutée méprisée en accusant autrui, i.e. moi, de mépriser les c*ns, les alcoolos, les pauvres, les bourrins, on aura fait du progrès. En hôpital, c’est moi qui réconforte les prostituées en séchant leurs larmes. Ce n’est pas elles qui me réconfortent… donc, non, je ne méprise pas les moins que rien. Je sais par contre qu’ils ne sont guère plus que des moins que rien, en je ne m’en cache pas. Mais, oui, par contre, les baudruches enflées de prétention comme Didier Raoult ne bénéficient pas de la même estime que j’accorde volontiers aux sous-humains et au lumpenprolétariat que vous enfermez chez les fous et sur lesquels Raoult ironise en toute bonne conscience dans ses vidéos. Je ne vois donc franchement pas en quoi j’aurais à m’excuser d’être hautain, agressif ou irrespectueux dans ce type de contexte. Il y a simplement une baudruche à dégonfler. Sans pitié.
    Et ce sont tous ces rebelles d’antivaccins qui défendent la réputation d’un mandarin autoritaire comme lui ? C’est vachement rebelle et anti-système que de dire « comment osez-vous critiquer un grand professeur d’université ?!? ». Extrêmement rebelle.
    Au détail près qu’il n’y a rien de plus conformiste et moutonnier, et rien de plus « petit doigt sur la couture du pantalon quand le Grand Shaman parle. » Et après on fait un procès aux anti-Raoult en « pensée unique » ?? J’me marre.

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