Notre démocratie impuissante par principe ou par incompétence ?

J’ai encore dans l’oreille la pétition de principe du président de la République salle Wagram. La démocratie sera la plus forte, la démocratie vaincra.

Pour lutter contre le terrorisme, on avait le droit de douter de ce volontarisme du verbe destiné à tenir pour établi ce qui était justement problématique.

Depuis quelques semaines, l’inquiétude du citoyen s’est déplacée parce que des événements, des manifestations, des agressions, des attaques, un changement radical de la nature du désordre et de la violence ont fait apparaître des bouleversements inédits. Il est clair que, sous ce quinquennat, nous sommes sortis de la normalité évidemment contrastée d’un pays même bien gouverné pour entrer dans la crainte de plus en plus stressante d’une impuissance de la République, d’une faiblesse de notre démocratie.

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Les violences massives, organisées et parfois criminelles, qui s’en prennent notamment aux fonctionnaires de police comme dans l’Essonne, les attaques d’établissements scolaires, les agressions quotidiennes contre le corps enseignant, même un proviseur molesté, la fin de l’impunité des médecins et des pompiers ne relèvent plus des transgressions ordinaires mais mettent directement en cause la capacité de résistance de l’Etat, testent ses aptitudes à la fermeté ou sa propension à laisser s’accomplir ce qu’il ne sait plus, ne peut plus empêcher (Le Figaro).

Qu’on cesse également de se tromper d’ennemi, par exemple en se demandant « où sont passés les profs » alors que l’une des tragédies actuelles est de les voir si peu respectés et même frappés ! (Le Parisien)

Qu’une manifestation de 500 policiers sur les Champs-Elysées au cours de la nuit du 17 au 18 octobre se soit déroulée dans l’urgence et l’exaspération est l’un des signes les plus éclatants de cette modification d’atmosphère comme les rassemblements de solidarité et de soutien, à Evry, Paris et Marseille, qui l’ont suivie. Ce n’est plus une simple fronde mais il y a là comme un parfum de révolution (Le Point).

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Il y a des enseignements à tirer de ce qui se dégage des échanges les plus chaleureux comme des controverses les plus vives. Pour les premiers je me rappelle un couple d’amis très chers qui, face au constat accablant d’une réalité nationale angoissante et déprimante, semblait considérer qu’il suffirait d’une exemplaire autorité de l’Etat et d’une implacable et constante sévérité ne laissant rien sans sanction nulle part pour que le redressement s’opère et que la France retrouve la paix.

Leur intelligence ne s’arrêtait pas à la facilité des « il n’y a qu’à » et ne sous-estimait pas les difficultés de la tâche mais je ne parvenais pas à les approuver tant leur fermeté abstraite semblait oublier tous les obstacles qu’une démocratie représentative accumule sur le chemin d’une rigueur efficace à tout coup et partout.

Sans même rêver d’un monde d’où toute transgression serait éradiquée, en demeurant forcément dans le cadre imparfait du nôtre, je suis persuadé que pour les agressions récentes les plus graves, les enquêtes et instructions aboutiront à des interpellations puis, ultérieurement, à certaines condamnations ; mais cet optimisme suppose, outre l’existence de preuves suffisamment précises, une collaboration police-magistrature rien moins qu’assurée, le seconde étant si peu en empathie avec le dur et éprouvant métier de la première prenant le réel de plein fouet.

Il implique aussi que les oppositions politiques et les doléances médiatiques ne viennent pas sans cesse troubler la vigueur de la chaîne pénale.

J’admets que ponctuellement un Etat, si beaucoup de conditions sont réunies, a la possibilité de manifester sa force et de réprimer les délits, les crimes ou même les incivilités, terme délicieux donnant l’impression que le vocabulaire est capable de civiliser la réalité brute. Ainsi le Premier ministre est-il dans son rôle quand il affirme que « l’Etat poursuivra sans relâche les auteurs ». Bien le moins !

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Il y aura des avancées qui rassureront temporairement mais quand, avec des malfaisances collectives, ici ou là on s’ébat dans la France comme si elle était un terrain de jeu livré à la folie destructrice et coupable de minorités qui n’ont plus peur de rien, que peut faire l’Etat ? Le plus souvent, constater, déplorer, bomber le torse, compter sur la police et sur les juges puis attendre la suite. Inéluctable, imprévisible, de la part de voyous et de bandes qui ont pour objectif de saper les moyens même de leur possible identification et de sauver leurs trafics.

Que pèse, face à ces impunités quasiment et fatalement obligatoires – ces groupes protégés par leur nombre même – l’autorité affichée de l’Etat ? Rien ou presque rien. Comment l’évoquer même au regard de ces cités de non-droit qui la narguent ?

La démocratie même la plus efficiente, active, réactive, ni naïve ni féroce, ne sera jamais à la hauteur de ce qu’exigerait notre pays. Les fauteurs de troubles, délinquants et criminels sont lestés, à chaque fois davantage, de l’impuissance des services régaliens de l’Etat à les mettre hors d’état de nuire.

La démocratie, dans la meilleure de ses définitions, est caractérisée par tout ce qu’elle peut se permettre pour se défendre, limitée par tout ce qu’elle doit s’interdire à cause de sa nature. On devine les piètres résultats d’une politique ainsi contrariée.

Pourtant, que proposer d’autre sinon une République qui offrirait moins de garanties aux transgresseurs mais plus de droits aux honnêtes gens ? Toujours dans l’espace démocratique avec ses valeurs, ses principes et son inévitable passif… Des gouvernants plus compétents, une police mieux armée, pourvue et défendue, une magistrature plus solidaire, des médias moins mécaniquement critiques.

Si j’osais, j’irais jusqu’à soutenir qu’une démocratie, face à un pire multiplié et multiforme de plus en plus violent, sans le moindre frein éthique et humain, est impuissante par principe parce qu’elle ne peut pas tout se permettre.

Mais que son contraire, un pouvoir totalitaire impitoyable serait un remède plus dommageable, plus insupportable que la rançon que nous payons pour avoir le bonheur de vivre en démocratie.

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Voir les Commentaires (129)
  1. M. Bilger,
    Vos deux paragraphes de conclusion sont limpides, un remède totalitaire ou même seulement autoritaire serait assurément pire que les maux de notre démocratie. Nos dirigeants ne pourraient faire mieux qu’à la marge, les moyens de l’Etat ne permettant pas de recruter un million de policiers, de magistrats et de gardiens de prison pour lutter efficacement contre la criminalité et le terrorisme. La situation actuelle n’ est fondamentalement pas nouvelle, nos banlieues les plus défavorisées étant le théâtre d’émeutes régulières depuis les années 90 ; nous n’en avons pas de surcroît l’exclusivité comme le montre l’exemple de l’Angleterre.
    Voulant être optimiste, je fais le pari d’une prise de conscience de la société qui portera ses fruits d’ici quelques années : les parents feront davantage attention à l’éducation de leurs enfants, les citoyens seront plus vigilants et plus exigeants vis-à-vis d’un pouvoir politique qui toutes tendances confondues ne trouve pas de solution à la crise structurelle que nous connaissons depuis la fin des Trente Glorieuses, les élites prendront conscience qu’une meilleure distribution des revenus est nécessaire pour conserver la cohésion de notre pays. Sans quoi nous irons bien sûr droit à la catastrophe en même temps peu ou prou que les autres pays européens.

  2. Pierre Blanchard

    « Si j’osais, j’irais jusqu’à soutenir qu’une démocratie, face à un pire multiplié et multiforme de plus en plus violent, sans le moindre frein éthique et humain, est impuissante par principe parce qu’elle ne peut pas tout se permettre.
    Mais que son contraire, un pouvoir totalitaire impitoyable serait un remède plus dommageable, plus insupportable que la rançon que nous payons pour avoir le bonheur de vivre en démocratie. »
    Votre conclusion me trouble, car quel devenir (solution) voyez-vous au dilemme que vous nous présentez ?
    Aucun(e) !
    Aucune solution alternative, vraiment ?
    Alors votre titre est trompeur.
    Reste le hara-kiri… quoique… je préférais (et préférerais) celui-là, de Georges Bernier et François Cavanna
    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/73/Hara-KiriLogo.png

  3. « Des gouvernants plus compétents, une police mieux armée, pourvue et défendue, une magistrature plus solidaire, des médias moins mécaniquement critiques. »
    Bien sûr !
    Il convient de regarder au-delà de nos frontières et voir si notre cas est unique en démocratie, non ?
    Les Etats-Unis connaissent ce genre de situation en permanence, l’Italie l’a connue avec une mafia toute-puissante qui n’hésitait pas à s’attaquer aux juges qui la traquaient, elle a existé en Espagne avec la violence des séparatistes basques.
    Comment les USA contiennent-ils, ou l’Italie et l’Espagne ont-elles contenu cette violence organisée ?
    Les premiers en donnant à leur police le droit de riposter, d’être renforcée par la garde nationale des Etats, et en armant ses citoyens.
    Les deux autres en organisant leurs carabiniers chez l’une et la Guardia Civil chez l’autre en une armée cohérente dotée des services nécessaires travaillant en étroite coopération avec des magistrats spécialisés.
    Organisation et coordination qui ont eu les effets que l’on sait.
    Ce qui manque en France est la volonté d’organiser le corps de gendarmerie en une armée unifiée comme leurs collègues carabiniers, de leur donner les moyens de se battre sous la conduite d’un état-major musclé doté des délégations de pouvoir nécessaires, travaillant en équipe avec des magistrats courageux, nous en avons.
    En Italie la tâche était terrible puisqu’en plus de la mafia, les Brigades rouges et l’extrême droite se sont aussi lancées dans la violence allant jusqu’à capturer puis assassiner Aldo Moro, le Premier ministre.
    L’ETA en Espagne a été maîtrisée par une organisation similaire qui, aujourd’hui, contrôle la violence djihadiste.
    Chez nous la volonté politique manque, la gendarmerie ne fonctionne pas comme une armée unifiée bien centralisée, organisée à l’échelle du territoire, appuyée par un corps de magistrats doués de droits de décision à la mesure du danger.
    Daech inclus, ce qui se passe en France est minime en comparaison de ce que maîtrisent les Américains, et de ce qu’ont maîtrisé carabiniers et Guardia Civil.
    Nous sommes gouvernés, ou plutôt ne sommes pas gouvernés, par des mous qui se cachent derrière l’Etat de droit pour ne rien faire.
    L’Etat de droit n’est pas fait pour protéger légalement délinquants et meurtriers, il est fait pour la sécurité de ceux qui respectent ce droit et ont le droit de vivre en paix.
    Pour une fois acceptons le fait que nous sommes le pays des droits de l’homme mais que nous sommes les seuls à ne pas savoir protéger ces droits.
    Journalistes et politicards ignares doivent comprendre qu’ils ne sont pas à la hauteur du drame et doivent s’arrêter de jouer les redresseurs de tort car ils le font dans le mauvais sens. Les journalistes doivent se professionnaliser, être rigoureusement sélectionnés comme toute autre corporation. Les politiciens doivent se taire quand ils ne dominent pas le sujet, la guerre est une chose tragique, les amateurs doivent l’admettre et quitter ce gouvernement au plus tôt.
    Valls semble avoir le punch nécessaire, il lui manque un Pasqua.
    On attaque nos enseignants et nos policiers pendant que se pavane un coquelet nommé Macron sans aucune expérience de conflit, même familial, sans programme, puisqu’il est arrivé là par la voie royale de l’ENA, pavée d’or par Rothschild.
    Les belles paroles ne sont pas comprises par les voyous qui s’en moquent d’ailleurs allègrement.
    Nous sommes en guerre en France, étudions ce qu’ont fait nos voisins qui se sont, eux, organisés pour faire respecter l’Etat de droit.
    Dans cette guerre-ci, comme dans toutes les autres, il y aura des victimes collatérales, c’est le prix à payer, mais cela ne veut pas dire que nous devons laisser nos compatriotes être massacrés par des fanatiques généralement ex-voyous.
    Avec une gendarmerie bien organisée, bien commandée, le drame de Nice n’aurait jamais dû avoir lieu. Les services de sécurité de Nice ont vu la camion se préparer à l’attentat deux jours avant sur leurs caméras de surveillance et n’ont rien fait, où était la prévention ? Il suffisait de passer un coup de fil au concierge du Carlton.
    C’est une indication claire d’un manque d’organisation, de discipline, de hiérarchie et de sens du devoir, un devoir qui ne s’arrête pas avec les sacro-saintes vacances.
    Il faut organiser nos gendarmes, leur donner des chefs à poigne, éliminer les préfets et leurs fonctionnaires du circuit décisionnel, renforcer le corps par des magistrats musclés et passer à l’attaque, c’est une guerre.
    Cessons de parler des Lumières et allons nettoyer l’Ombre où les délinquants végètent.
    Cessons de les attendre et passons à l’acte, en commençant par normaliser la vente du cannabis, leur couper cette ressource financière, qui leur sera encore plus nécessaire une fois Daech éliminé d’Irak et de Syrie. Leurs rangs sont faits en majorité d’ex-dealers de cannabis.
    A vouloir faire un gouvernement ethnique et de parité, Hollande nous a donné une façade de magasin exposant la belle diversité de nos concitoyens mais ignorant le besoin de professionnels capables de gérer ce pays avec compétence.
    La diversité ethnique et sexuelle doit se retrouver au Palais Bourbon pas dans les ministères.
    Nos ministres doivent être soumis à un contrôle personnel de compétence du Parlement, pas issu de la fantaisie du Président pour son image.
    La France est une grande entreprise qui a besoin de dirigeants expérimentés.

  4. Catherine JACOB

    « Ici ou là on s’ébat dans la France comme si elle était un terrain de jeu livré à la folie destructrice et coupable d’une minorité qui n’a plus peur de rien, que peut faire l’Etat ? »
    Tout le monde ne reste pas les bras croisés à compter les points. Par exemple, vous avez la création de trois centres de SMV (Service militaire volontaire) dont le but est de renforcer la cohésion nationale et de garantir l’insertion professionnelle des jeunes en grande précarité, en rupture avec le milieu social et/ou familial. Encadrés pendant les six à douze mois de leur formation conduite en partenariat avec de grandes entreprises publiques ou encore privées, nourris, blanchis, ces jeunes, également soumis à une remise à niveau de leurs connaissances scolaires en général conduite en alternance avec des périodes de formation en entreprise, doivent se plier à une discipline militaire. 107 volontaires se sont vus incorporés en 2015 et 350 le seront à compter du 1er septembre 2016.
    Le centre créé dans la proche banlieue de Metz, en zone de défense Est donc, est le centre pilote sur le plan national objet d’une expérimentation prévue pour une durée de deux ans.
    Ça a l’air d’une pub, c’en est une d’ailleurs qui a inspiré cette information, mais ce n’est pas du « il n’y a qu’à », c’est du « ça existe », et il faut laisser à ces centres le temps raisonnable nécessaire à faire leurs preuves avant de crier haro au délitement des forces démocratiques d’autorité et céder à la contagion du découragement qui paraît avoir envahi le corps des fonctionnaires de la police nationale et armer le peuple !
    Parce que là ce serait la fin des haricots comme on dit !
    Le premier droit des honnêtes gens et leur premier devoir est de rester des honnêtes gens et ne pas rentrer dans la spirale de violence d’Orange mécanique et, le premier droit des jeunes en rupture de ban avec la société est de savoir qu’il existe des lieux pour réapprendre à se tenir debout avec une chance de s’en sortir.

  5. Marc GHINSBERG

    « Pourtant, que proposer d’autre sinon une République qui offrirait moins de garanties aux transgresseurs mais plus de droits aux honnêtes gens ? » nous dit Philippe Bilger.
    Peut-on imaginer une affirmation en forme de question davantage frappée au coin du bon sens ? Et pourtant les garanties qu’offre une démocratie ne bénéficient pas seulement et d’abord aux transgresseurs. Elles sont conçues pour protéger le citoyen ordinaire. Chacun de nous peut se trouver un jour par un jeu de circonstances en position de suspect. Ce jour-là on appréciera les garanties qu’offre la démocratie. Les garanties accordées aux transgresseurs sont l’autre face des droits dont bénéficient les honnêtes gens.
    Quelle est l’alternative à la démocratie ? La dictature ? Est-on assuré que la délinquance y soit moins répandue ? Est-ce un hasard si dictature et pègre font si bon ménage ?
    La démocratie n’est pas par nature incompatible avec la fermeté, elle est en revanche incompatible avec l’arbitraire.

  6. Bonjour,
    Les mots ont un sens et il semblerait que Bernard Cazeneuve, qui jusqu’à ces derniers temps s’était montré plutôt bon dans sa charge de ministre de l’Intérieur, connaisse un petit passage à vide.
    Oser parler de « sauvageons » concernant des individus qui ont lancé un cocktail Molotov sur le véhicule de policiers dans l’intention de tuer, constitue plus qu’une maladresse, c’est être totalement en dehors de la réalité.
    Que le directeur général de la police nationale menace de sanctions les policiers qui ont manifesté pour exprimer leur ras-le-bol face aux agressions incessantes dont ils sont victimes depuis quelque temps, est une attitude indigne d’un haut responsable.
    Un comportement digne des méthodes du sergent-instructeur Hartman dans le film de Stanley Kubrick Full Metal Jacket (« On dit Chef ! Oui Chef ! »). Un chef c’est fait pour cheffer disait J. Chirac mais certainement pas comme ça.
    Un vrai chef doit d’abord défendre ses troupes et se faire respecter par elles et ce n’est certainement pas en menaçant de sanctions ses hommes qui sont désemparés par la violence de petits voyous haineux dont certains ont à peine 14 ans qu’il donnera aux policiers la motivation dont ils ont besoin pour accomplir leur difficile mission.
    A noter que les policiers ne sont pas les seules professions à être agressées. C’est le cas également du personnel soignant aux urgences, des professeurs dans les écoles et lycées, des médecins et des pompiers qui se rendent dans les cités sensibles pour porter secours à leurs habitants.
    Il règne en ce moment une atmosphère de guerre civile dans notre pays et ce n’est certainement pas en mettant de l’huile sur le feu que les autorités compétentes parviendront à restaurer l’ordre public.

  7. …ce qu’il ne sait plus, ne peut plus empêcher.
    Et ne veut empêcher.
    En fait, il n’a jamais voulu l’empêcher, car cela l’aurait obligé à admettre que les aberrations idéologiques suivies aveuglément et avec obstination par la vraie gauche et par la fausse droite dans une folle fuite en avant au nom de grands principes dévoyés et en déni des réalités étaient destructrices et ne pouvaient que conduire à une catastrophe.

  8. Entre démocratie et autoritarisme, est-ce ainsi que se pose le problème ? Une démocratie a besoin, autant qu’un régime autoritaire, d’avoir les moyens d’imposer son autorité sur ceux qui veulent sa destruction, à l’intérieur comme à l’extérieur. Réaliser leur projet n’est certainement pas la bonne réponse.
    Des domaines essentiels doivent échapper au clivage droite(s)/gauche(s). Il est désolant de voir, ce n’est qu’un exemple entre autres, Messieurs Estrosi et Cazeneuve être en situation d’éventuellement s’affronter alors que tous deux veulent exactement la même chose et sont d’une même sincérité dans leurs intentions. Le temps perdu ne se rattrape pas et surtout profite à ceux qui veulent nous déstabiliser.
    Les parlementaires pourraient peut-être peser de tout leur poids pour faire en sorte que les domaines de la sécurité (intérieure et extérieure) cessent de construire la division, car plus le pays s’affaiblira, plus les puissances étrangères tenteront d’en profiter.
    Il est bon parfois de déplacer le centre de gravité de la problématique pour trouver des solutions nouvelles. Le spectacle des querelles d’ego est triste car chacun détient une partie de la vérité. De la division ne sortira aucune victoire mais au contraire une défaite qui mettra tout le monde par terre, même ceux qui n’ont que leur ego et leurs certitudes à la bouche.

  9. Cela fait trente ans, voire plus, qu’il y a des zones de « non droit » en France… Il est comique de voir en ce moment journalistes et politiques sortir tout à coup de leurs trous d’autruche… C’est sans doute trop tard…

  10. …la rançon que nous payons pour avoir le bonheur de vivre en démocratie.
    Ah ! Qu’il est doux ce bonheur ineffable de vivre dans une démocratie qui vous envoie aux urgences des hôpitaux ou au cimetière, sous les ricanements des cyniques et sous l’œil bovin des Archontes !

  11. Conclusion très jolie en effet, qui ne serait pas d’accord ?
    Mais est-ce pour autant réaliste ?
    Si le désordre devient trop grand, par effet de balancier l’ordre qui suivra sera aussi trop grand. Cela fait vingt ans que je me tue à le dire. Tout ce délitement nous amènera à la dictature, et cela ne me fait pas plus plaisir que ça.
    L’Etat est dans un tel état de faiblesse que je crains que cela ne dégénère très vite. Tout peut s’embraser. Cela n’est heureusement pas certain à court terme mais cela devient de plus en plus probable. Laisser filer ne servira qu’à amplifier le problème. Il est temps, plus que temps d’arrêter le balancier avant que ce dernier ne parte à toute vitesse vers la dictature.
    Il y a urgence mais ce n’est pas avec une bande de planqués que cela se fera.

  12. La démocratie, dans la meilleure de ses définitions, est caractérisée par tout ce qu’elle peut se permettre pour se défendre, limitée par tout ce qu’elle doit s’interdire à cause de sa nature.
    Ça, c’est la vision d’une démocratie idéale.
    Mais la démocratie d’une certaine république digne des républiques bananières léninistes d’Amérique centrale ne s’interdit rien du tout quand ça l’arrange, les exemples sont innombrables, à commencer par le recours fréquent au deux poids deux mesures, y compris dans le domaine judiciaire.
    Les « droits de l’homme » ne s’y appliquent avec scrupules qu’aux malfrats et aux criminels.
    Nous l’avons par exemple constaté à l’occasion des manifestations monstres de la Manif pour Tous de 2013, au cours desquelles des braves gens ont été malmenés comme s’ils avaient été des voyous et qui pour plusieurs ont fait l’objet de gardes à vue dans des conditions d’illégalité manifeste.
    Pendant ce temps-là, les islamistes dont des auteurs des attentats de 2015 gambadaient joyeusement dans la nature, parfois aux frais de cette idiote de princesse, complice de fait…

  13. Signe des temps : dans l’émission de Calvi sur LCI hier on a pu entendre un journaliste relativement connu (Valdiguié, JDD) considérer qu »il était bien que les policiers qui ont risqué d’être brûlés vifs n’aient pas utilisé leur arme pour se dégager et que le comportement des policiers devrait être celui-là en toute toute circonstance « pour éviter l’escalade » (sic)… C’est beau le courage des journalistes prêts à se battre jusqu’au dernier policier…!

  14. Le schéma habituel binaire ne marche plus. Nous n’avons pas d’un côté la démocratie et de l’autre le totalitarisme.
    Nous avons des politiciens, des conseillers, des journalistes, des syndicalistes ou encore des membres d’associations qui sont imprégnés d’une idéologie dangereuse.
    Les trotskistes et les marxistes ont instillé dans nos écoles une nécessité de révolution permanente qui conduit au nihilisme le plus pervers.
    Les associations qui surveillent les paroles, les faits et gestes de nos policiers et de nos élus de droite se gardent bien de tout commentaire quand il s’agit de dénoncer les exactions criminelles de ceux qui s’en prennent aux forces de l’ordre.
    Ces membres d’associations subventionnées par nos impôts et par des personnalités richissimes sont concentrées sur leur coeur de métier qui est de se maintenir dans une logique de quête aux subventions.
    Je ne sais plus qui avait dit : « SOS baleines et SOS Racisme ont un point commun, dans un cas il s’agit de sauver les baleines et dans l’autre le… racisme ».
    Tant que notre pays sera gangréné par l’idéologie trotskiste de la révolution permanente, nous n’avancerons pas vers le progrès, mais vers le néant.

  15. Notre démocratie peut fort bien être impuissante par principe, la démocratie ne saurait tout se permettre, et incompétence, face à de nouveaux défis, il faut un temps d’apprentissage.
    Aussi, il ne faut ni trop croire ni trop douter de futurs progrès… Dans tous les cas, il importe de ne tomber ni dans la démagogie du tout sécuritaire, ni dans celle du non sécuritaire.

  16. Certains exagerent tout de meme. Guerre civile en France ? Il faut ne pas connaitre l’histoire, les guerres civiles font des centaines (Espagne) ou des dizaines de milliers de morts (ex-Yougoslavie) et opposent deux camps politiques ou des ethnies differentes mais bien identifiees sur le meme sol. Que je sache, notre pays n’est pas dans cette situation, il n’y a pas deux France irreconciliables et pas une « minorite musulmane » unifiee. Aussi choquants que puissent etre les attentats et les attaques contre la police, ces evenements sont sans commune mesure avec la violence que notre continent a connue au XXe siècle.
    Je ne suis pas sur que les Etats-Unis, l’Espagne et l’Italie aient vraiment trouve les solutions magiques pour regler le probleme de la violence politique et de la delinquance extreme :
    – Les Etats-Unis restent une societe tres violente (en temoigne le taux d’homicide bien plus eleve que chez nous, la peine de mort en vigueur et le nombre effroyablement eleve de detenus), ou il y a aussi des attentats.
    – la fin de la violence d’extreme gauche et d’extreme droite en Italie doit davantage a l’usure du modele communiste qu’a autre chose.
    – l’ETA a obtenu a peu pres tout ce qu’elle voulait sauf l’independance mais s’il le faut, elle pourra reconstituer sans difficulte son potentiel. La solution a ete aussi politique, comme en Irlande du Nord.
    Apres oui on peut toujours ameliorer le fonctionnement de la police, je suis d’accord, la notre n’est pas exemple de dysfonctionnements graves qui ont d’ailleurs contribue a provoquer la situation actuelle dans les banlieues : trafics de drogue couverts par les stups, controles au facies et humiliation des controles (tutoiement, insultes, remarques, toutes choses auxquelles n’ont pas droit les petits Blancs bien habilles qui d’aventure se font controler). La suppression de la police de proximite en 2002 a egalement contribue a eloigner la police du terrain et a la priver d’une precieuse source d’information en meme temps que d’un outil de prevention.

  17. Alex paulista

    « …l’impunité des médecins et des pompiers »
    L’immunité, plutôt, non ?
    Aujourd’hui avec un bon réseau de caméras et des logiciels de reconnaissance d’images, il y a de quoi épingler les « sauvageons » apprentis assassins.
    On pourrait mettre un commissariat avec des fonctionnaires bien équipés au centre de chacune de ces cités, car c’est là que sont la plupart de leurs « clients », malheureusement.
    Et pour le futur, promouvoir la mixité sociale. L’État aurait plus intérêt à gérer un parc d’appartements normaux répartis dans de multiples quartiers, que de construire des barres d’immeubles pour y concentrer les cas sociaux. C’est peut-être moins cher à acquérir mais la dépréciation est bien plus rapide. Mieux vaut utiliser les taux d’intérêts à bas prix pour acheter des appartements dans les beaux quartiers. En plus, il y a là un vrai besoin en services de proximité.

  18. Puis-je dire que j’ai souri à la fin de la lecture du billet.
    Oh pas un sourire ironique, non, mais un sourire désabusé, un sourire un peu triste, mais un sourire quand même tellement ce billet est la preuve de la supercherie qui constitue la politique de ce gouvernement.
    Car enfin nous sommes en principe sous « état d’urgence », jusqu’en janvier 2017, et vous n’y faites pas allusion une seule fois.
    Remarquez personne n’y fait allusion, même pas vous !
    Ça en dit long sur l’état de décomposition de la société, de la politique, des « responsables » irresponsables.
    Un état d’urgence d’opérette, même pas, ce serait trop flatteur pour les nullités qui nous gouvernent.
    Non un « simple » état d’urgence électoraliste, pour grappiller quelques voix au centre ou à droite, mais un état d’urgence à ne pas mettre en œuvre de crainte de perdre quelques voix dans les zones qui bien que n’appartenant plus à la République, votent malgré tout.
    Le Titanic nommé France coule, gageons que le capitaine de pédalo trouvera une île au bout du monde où il sera tranquille.

  19. Michelle D-LEROY

    Quel Européen ne voudrait pas être de nos jours pour une démocratie, après le joug soviétique et un régime nazi abominable ?
    Mais une démocratie n’est pas un « foutoir » organisé. Parce que la France représentait la douceur de vivre, voilà quarante ans que nous sommes non pas cléments mais laxistes. Tout ceci ayant empiré depuis quatre ans à grande vitesse, et nous sommes au bout du bout. Il y a et chacun le sait, des zones de non-droit en France, partout, autour de nos grandes villes mais aussi dans de petites bourgades jadis bien tranquilles et ce sont des bombes à retardement. Nos hommes politiques ont fermé les yeux tour à tour pour avoir la paix. Police, pompiers, médecins, enseignants de la République n’y sont plus les bienvenus.
    Certains parlent de territoires perdus de la République, ils ont raison.
    Si on nous dit qu’on ne peut rien faire au nom de la démocratie, de l’Etat de droit, c’est extrêmement grave et très inquiétant. D’autant qu’à cela s’ajoutent des problèmes culturels et religieux et qu’encore pire nous continuons à faire venir une population qui va grossir les rangs de ces zones où règnent le communautarisme et la haine du Français et de ses institutions.
    Sans être politisé, sans être pessimiste à outrance, on voit la violence monter. Et encore la presse nationale ne remonte pas toutes les affaires. Dans la presse locale il y a aussi des tas de faits divers graves qui ne sont pas divulgués.
    Si au nom de la démocratie nous ne pouvons rien faire, si nous continuons à fermer les yeux pour se leurrer sur l’avenir, alors inutile d’aller voter pour quiconque, restons avec les bras cassés actuels et attendons la guerre civile… car elle vient tranquillement. Et si cette guérilla vient je ne suis pas sûre que l’Etat de droit ne sera pas bafoué.
    Et ce n’est ni avec des petites pirouettes verbales ou des petites blagues, ni avec des mots comme « inacceptables » que nous remettrons de l’ordre dans le pays. Il y a lieu de commencer par des discours un peu plus fermes et les candidats à la présidentielle, forcément clientélistes, ne pourront se contenter de discours de repentance, de victimisation quant au chômage, au manque de formation, et autres billevesées auxquelles plus personne ne croit et là je pense à l’entourage de M. Juppé.
    Les policiers en ont ras la casquette. Un Etat où les policiers se rebellent est plutôt mal parti. Une fin de règne.
    Mais il suffit de bavarder avec les gens qui nous entourent, toutes les catégories en ont marre de cette chienlit et le disent sans détour. D’autant qu’on punit un pauvre individu, parfois sévèrement, lorsqu’il enfreint la loi sans pour autant être dangereux et qu’on va remettre en liberté celui qui brûle des voitures ou vandalise les lieux publics.
    Une société qui s’interroge mais qui est de plus en plus désabusée, et pire aujourd’hui écoeurée.
    Ecoeurée car elle voit l’inaction totale du Président, du ministre de l’Intérieur et autres ministres qui se contentent de petites phrases sans lendemain, de se déplacer pour constater les dégâts, de discourir avec les journalistes… et même de traiter de fascistes ceux qui regimbent et s’interrogent fort.

  20. @Florence
    Tout ce délitement nous amènera à la dictature, et cela ne me fait pas plus plaisir que ça.
    Le terme dictature a mauvaise presse de nos jours, mais il n’en a pas été toujours ainsi.
    Une dictature ne vaut que ce que vaut le dictateur qui l’incarne.
    La dictature a même relevé sous la Rome antique d’une démarche parfaitement légitime, un dictateur ayant pu se voir attribuer tous les pouvoirs pour une durée de six mois, afin de faire face à une situation de grand danger.
    L’exemple classique de dictateur modèle est donné par Cincinnatus, un dictateur qui aurait surclassé plusieurs de « nos » présidents et autres démocrates de pacotille :
    http://www.apophtegme.com/POLITIQUE/cincinnatus.htm

  21. Avec le pouvoir actuel, notre démocratie impuissante l’est à la fois par principe, par manque de courage et par incompétence.
    Il est grand temps qu’elle face son mea culpa et laisse la place à une alternance salvatrice. Quand je lis que le chef de l’Etat s’est vanté d’avoir donné le feu vert à quatre assassinats ciblés de terroristes, on se demande s’il était dans son état normal lors de ce conciliabule avec ses deux journalistes. De tout temps il y a eu des décisions de cette nature mais elles restaient secrètes et il est nécessaire qu’elles le restent. C’est ce qui s’appelle la raison d’Etat pour le bien comme pour le pire.
    @Achille
    Je suis sidéré quand j’entends sur les plateaux de « C dans l’air » et de LCI des syndicalistes de la police déplorer que lors de multiples manifestations très agressives la hiérarchie policière n’a pas donné l’ordre de charger les fauteurs de troubles qui jetaient des cocktails Molotov sur les policiers et que très peu de manifestants ont été mis en garde à vue. Des forces de l’ordre obligées de subir et empêchées d’intervenir, c’est quand même un scandale !
    Alors quand on entend des discours guerriers du style « nous poursuivrons les auteurs d’exactions sans relâche » on nous prend manifestement pour des imbéciles et c’est bien ce qui explique le ras-le-bol de nos forces de sécurité qui prennent les coups et auxquelles on ne passe rien. Le discours du ministre de l’Intérieur devient inaudible tellement il est contradictoire avec la réalité. Que les politiques se méfient car une police, au sens large, qui est au bord de l’exaspération c’est le pays, la population et la démocratie qui sont en péril. Il est temps de remettre de l’ordre et le pouvoir n’en a manifestement pas la volonté. C’est la chienlit, celle qu’avait dénoncée le Général en son temps.

  22. Des sanctions sévères vont être prises contre les policiers grévistes qui pourront continuer à ne pas compter sur leur hiérarchie haineuse revancharde couchée soumise carriériste pour les soutenir face aux racailles impunies voire encouragées par la justice gauchiste à continuer à casser et brûler du flic.
    Les policiers ont désormais le monde entier contre eux : les délinquants, criminels, leur hiérarchie, leur ministre, la justice et les rebuts sociaux de cette gauche vérolée soixante-huitarde antiflic.
    @Tomas | 19 octobre 2016 à 11:45
    Au moins là c est clair net et précis, Tomas, le Gaspary bis, a pris fait et causes pour les dealers, les casseurs, les délinquants, les criminels, contre l’Etat de droit, la police et les autorités ; bravo pour votre courage et merci de me laisser vous rajouter sur la liste des futurs tondus à la Libération !

  23. Philippe Dubois

    Bonjour,
    Démocratie signifie gouvernement par le peuple, cela ne veut pas dire la possibilité pour les racailles de casser du flic ou de la face de craie en toute impunité.
    Et le premier droit des citoyens, c’est de vivre en sécurité : l’Etat a justement été créé pour assurer cette fonction.
    Aujourd’hui, il est déficient dans son rôle premier, mais vient vous casser les pieds en se mêlant de ce que vous mangez, etc.
    Quelques pistes qui permettraient de rester en démocratie tout en améliorant sensiblement la sécurité des honnêtes gens (celle des voyous, je m’en contrefiche) :
    – autoriser les policiers et gendarmes à faire usage de leur arme lorsqu’ils sont gravement menacés ; comme par exemple lorsqu’ils font l’objet d’une tentative de meurtre au cocktail Molotov ou qu’ils se retrouvent à deux ou trois contre une bande de racailles armées de battes de baseball.
    – réformer le code de procédure pénale
    – rendre les juges personnellement responsables de leurs erreurs : je pense en particulier à celui ou celle qui a remis en liberté le sauvageon qui a égorgé le père Hamel
    – sanctionner sévèrement les juges du mur des cons
    – construire des prisons et y enfermer tous ceux qui présentent un danger pour la société, mais uniquement ceux-là (vaste débat)
    – revoir les règles de légitime défense pour le simple citoyen : cela permettra peut-être de ne plus voir quelqu’un se faire agresser sans que personne ne lève le petit doigt par crainte d’être lourdement condamné si l’un des agresseurs se casse un ongle dans l’affaire ; et la peur pourrait aussi changer de camp.
    @ jlm | 19 octobre 2016 à 10:27
    « Messieurs Estrosi et Cazeneuve être en situation d’éventuellement s’affronter alors que tous deux veulent exactement la même chose et sont d’une même sincérité dans leurs intentions »
    Je n’ose pas croire que vous êtes sérieuse quand vous écrivez cette plaisanterie.
    @ Exilé | 19 octobre 2016 à 10:10 et 11:24
    Entièrement d’accord avec vous.
    La bande de bras cassés idéologues qui nous sert de gouvernement ne saurait être trop sévère avec les socialement proches.
    Par contre, avec les ennemis du peuple, on peut s’en donner à coeur joie.
    @ Tomas | 19 octobre 2016 à 06:37
    Toujours cette excuse sociale.
    Les départements les plus pauvres de France sont le Cantal, la Creuse et la Lozère ; leurs habitants ne crament ni policiers, ni voitures, ni écoles.
    Les sauvageons sont pétés de thunes grâce au trafic de drogue.
    Par ailleurs, ils conchient notre pays, ses lois, ses moeurs et ses habitants, babtous, kouffars ou autres faces de craie.
    Les émeutes auxquelles vous faites allusion ne sont qu’une forme « soft » du djihad : il s’agit de prendre le contrôle d’un quartier et d’y faire appliquer une loi qui n’est pas celle de la République.

  24. Michelle D-LEROY

    @Tipaza
    Vous avez raison de parler de l’état d’urgence dont plus personne ne se souvient. Et voir une rébellion de la police pendant ce même état d’urgence prouve à quel point la parole du gouvernement est dévalorisée et insignifiante.

  25. Je suis persuadé que pour les agressions récentes les plus graves, les enquêtes et instructions aboutiront à des interpellations puis, ultérieurement, à certaines condamnations !!
    Dieu vous entende mais quand trente, soixante individus masqués sont en cause… à supposer que l’on en appréhende ne serait-ce qu’un, a posteriori, les vidéos, les traces d’ADN, autant de preuves qui seront vite balayées par les avocats.
    Dans ces affaires, il faudrait :
    Une autorisation de riposter en légitime défense
    Un abaissement de l’âge de la majorité à 15 ans
    L’armement des pompiers (qui sont des militaires)
    La participation de l’armée lors de ces émeutes, le nombre de policiers se révélant insuffisant.
    Quant au futur président :
    La victoire de Juppé préjuge mal de « l’immaculé » et on devrait pouvoir écarter de la compétition les hommes condamnés pour des délits assez graves. Ils passeraient à autre chose et n’en mourraient pas, le nombre de candidats ne manque pas.

  26. @ Guzet | 19 octobre 2016 à 11:41
    Vous avez parfaitement raison. Il est vrai que les journalistes n’ont guère d’états d’âme à sortir leurs micros ou leurs caméras cachées, et quand ils sont trop cernés par quelques provoqués ils font le 17.
    @ sylvain | 19 octobre 2016 à 14:08
    « Des sanctions sévères vont être prises contre les policiers grévistes (…) »
    Du coup s’ils sont mis à pied (ces 400++ policiers grévistes) QUI va s’occuper de « l’état d’urgence » ?

  27. Michel Deluré

    Un des maux dont souffre notre démocratie est un déficit d’autorité, autorité allant de pair avec le respect. Toute autorité, dans le cadre démocratique légalement défini, ne peut se concevoir que si celui qui l’exerce et qui doit en avoir la capacité respecte ceux qui y sont soumis, condition sine qua non pour qu’à l’inverse ces derniers respectent le premier.
    Au fil des décennies, l’évolution de notre société démontre malheureusement qu’il est loin d’en être ainsi et que la situation de ce point de vue va en se dégradant.
    De reculades en abandons, par facilité, laxisme, voire incompétence, en s’abritant parfois derrière de faux alibis, l’autorité pourtant indispensable au maintien de la démocratie et de la liberté cède du terrain.
    Cette question de l’autorité se pose concernant aussi bien le domaine parental que celui de notre système éducatif, de l’entreprise et bien évidemment de l’Etat.
    Sur ce dernier point, existe-t-il encore une autorité de l’Etat ? Plus particulièrement depuis ces deux derniers quinquennats, celle-ci n’a cessé d’être mise à mal par ceux qui étaient justement en charge de la faire respecter. Abaissement de la fonction présidentielle, échec des différentes politiques engagées, absence de courage politique au service de l’intérêt général, déclin de la France, affaires, sont autant d’éléments qui peuvent expliquer le manque de respect à l’égard de l’Etat, ce qui ne peut qu’être dommageable pour la démocratie.

  28. Je ne suis pas certaine que l’on puisse opposer dos à dos la démocratie à la diminution de la criminalité, comme si la démocratie laissait par nature le champ libre à la violence. La lutte contre la criminalité et la démocratie sont allées de pair pendant des centaines d’années dans les grandes démocraties. L’augmentation de l’insécurité n’est pas due à une plus grande démocratisation de la société. Ce sont le rapport à l’autorité, à la chose publique et la loi qui ont changé, et la manière de traiter les délits, en même temps que la démographie, et l’économie. On pourrait même avancer que l’augmentation de la criminalité nuit à la démocratie, dans la mesure où l’insécurité et la peur face à la violence ne nous rendent pas égaux, et où le haut du panier, c’est-à-dire les personnes ayant fortune et pouvoir ont plus que les autres les moyens d’échapper à la violence.
    Ce que nous hésitons à faire et que nos ancêtres faisaient plus facilement que nous, c’est punir le crime de manière drastique, tant pis pour les bavures. Le droit et la sécurité du groupe s’effacent maintenant devant les droits de l’individu, en particulier le droit à la liberté même pour ceux qui ont déjà largement prouvé leurs penchants anti-sociaux. Est-ce un bien, est-ce un mal, cela dépend de quel côté l’on se trouve, c’est un bien pour les délinquants, en tout cas. Mais à force d’être humains avec eux, on devient inhumains avec d’autres.
    La comparaison avec les États-Unis n’est pas forcément la meilleure, étant donnée l’histoire du pays. Si l’on doit comparer la criminalité des USA avec celle d’un autre pays, on pourrait le faire par rapport à celle du Brésil par exemple, qui est aussi un pays « neuf », multiculturel et largement peuplé au départ par l’émigration européenne. Il vaut mieux comparer les pays européens entre eux avec leur peuplement et leur droit très ancien.
    En Europe, avant que nous révisions notre façon de traiter le problème, il faudra que la situation empire encore beaucoup, comme aux alentours de Calais où les migrants provoquent en groupes impressionnants tous les jours des accidents graves pour prendre d’assaut les camions anglais. Leur rébellion par rapport aux forces de l’ordre aurait été considérée comme séditieuse et digne d’un traitement adapté il y a un siècle, on les aurait empêchés d’agir en leur opposant des forces de l’ordre armées et nombreuses. Maintenant, on laisse faire pour des raisons tout aussi « morales » et tout aussi « justifiées » que lorsqu’ils étaient traités sans ménagement. La solution n’est pas simple, car dans les deux cas de figure, il y a des dégâts humains.
    De toutes façons, l’Europe nous rappellera à l’ordre si nous employons la manière forte. On voit la réprobation morale que suscite chez nous la politique pénale aux USA.

  29. Les profs qui se plaignent d’être agressés violemment, les enseignants, les personnels de l’EN, sont viscéralement de gauche, ils sont anti-flics, anti-patrons, anti-autorité ; depuis l’époque des soixante-huitards attardés gauchistes ils ont toujours enseigné la contestation, la désobéissance civile, le refus de réformes, et sont plus préoccupés par les plannings des manifs et la confection des banderoles que par l’avenir de leurs élèves dont ils se fichent éperdument. Donc ce qui leur arrive aujourd’hui n’est qu’un retour de manivelle, un boomerang, ils n’ont qu’à assumer leurs délires gauchistes, ils ne s’attendaient pas à ce que les racailles qu’ils ont formées s’en prennent à eux ; il y a toujours une justice du destin ! Qu’ils assument ! Et qu’ils s’en prennent plein la tronche, ça m’en bouge une… etc. !

  30. Michelle D-LEROY

    Cette manifestation policière assez minime en réalité démontre bien sûr le ras-le-bol de la police face au gouvernement. Un gouvernement qui les soutient en façade tandis qu’il impose par ailleurs un « pasdevagues » permanent. Une modération qui dément le soutien affiché.
    Mais cette rébellion organisée sans le soutien d’aucun des syndicats censés s’occuper de la défense des salariés de ce secteur, démontre également une défiance envers cette vieille institution syndicale, il y a peu de temps encore toute-puissante et incontournable.
    Avec cette manif surprise, il s’est réellement passé quelque chose de révélateur dans notre belle démocratie. Une démocratie fragilisée par un pouvoir aux abois. Quelques mesures d’exception et temporaires pourraient pourtant protéger cette même démocratie, sauf qu’il est sans doute déjà trop tard et que pendant six mois, au motif de campagne électorale, le pourrissement de la situation va bel et bien progresser, laissant au gouvernement suivant le soin de régler le problème.

  31. @Philippe Dubois
    « Je n’ose pas croire que vous êtes sérieuse quand vous écrivez cette plaisanterie »
    Bien sûr que si. Cela n’empêche pas qu’il puisse y avoir en arrière-plan des calculs politiques mais qu’il faut mettre à distance lorsque l’intérêt et la sécurité du pays sont en jeu. Si l’on constate l’émotion tant de l’un comme de l’autre lors des commémorations, on ne peut douter de leur sincérité. Il ne faut pas se tromper d’ennemi en ce moment, ne croyez-vous pas ? Nous ne devons pas confondre ennemi politique et ennemi du pays, même si la tentation pour certains est de jouer sur les deux tableaux.

  32. En somme, Monsieur Bilger, vous ne nous laissez le choix qu’entre une démocratie « qui ne peut pas tout se permettre » et un « pouvoir totalitaire impitoyable » dans vos deux aimables derniers paragraphes ?
    Et si on nuançait en proposant une démocratie impitoyable et/ou un pouvoir totalitaire qui ne pourrait pas tout se permettre ?
    La démocratie, c’est comme une immense vitrine de magasin qui regorgerait d’articles les plus alléchants et les plus variables à des prix abordables par tout le monde. On en bave d’admiration. Il y a bien de temps à autre un vieux râleur prénommé Winston qui vous déclare que « la démocratie est le plus mauvais système de gouvernance, à l’exception de tous les autres » sans jamais avoir été démenti. Oui, mais quand on entre dans le magasin pour acheter, l’accueil est déjà un peu plus réservé, il y a des « manquants », des ruptures de stock dont ne sait trop si elles sont dues à la négligence ou à l’incompétence (les deux ?) ; on s’aperçoit que les fonctionnaires-vendeurs connaissent mal leurs marchandises ; que les cadres-ministres, interchangeables d’un rayon à l’autre sont prêts à vous promettre la lune pour vous satisfaire et même un garage pour la mettre dedans si vous insistez (n’est-ce pas les vieux Alsaciens ?). Curieux, vous vous adressez alors au « pacha », le GP (grand patron), élu tous les cinq ans après des campagnes qui durent quatre ans et demi, et là, c’est tant pis pour vous parce que vous changez de monde pour entrer dans celui de l’irréel revu par l’inconsistant, le monde du moindre-tout conçu dans l’à-peu-près un jour de tergiversations, façon ectoplasme avec plein de bémols à la clé. Sa devise : « Hésiterais-je ? » dit bien ce qu’elle veut dire : j’hésite à hésiter, qui n’a évidemment rien à voir avec un certain « je décide, il exécute » qui fut le plus grand moment de démocratie démonstrative de ces cinquante dernières années.
    (En discutant discrètement avec les vendeurs, vous apprenez que le GP n’est qu’un ancien petit secrétaire de bazar appelé « le Vent de Solférino » où il a pantouflé pendant onze ans en rêvant à des cérémonies grandioses, des voyages à l’étranger et un coiffeur rien qu’à lui)
    Désir de totalitaire ? Quand on voit dans quel… lupanar la France dite démocratique est tombée, on a le droit de se demander si une once de fermeté accompagnant quelques mesures de bon sens décidées sans l’arrière-ban des questions de constitutionnalité ne serait pas préférable. La France croule sous des tonnes de lois, règlements, applications, modifications, annulations, ajouts qui deviennent illisibles sauf pour quelques très rares spécialistes et qui sont des freins plus que des moteurs. Il appartiendra à la prochaine législature de mettre la France en « Régence » et, par référendum, de demander aux Français la permission de pouvoir suspendre (ou surseoir à) telle ou telle décision des DEUX DERNIERS QUINQUENNATS qui pourrait nuire à une sérieuse reprise en mains des affaires.
    Y’a du grain à moudre…
    Mais les maîtres-meuniers sont rares.

  33. @ Jabiru | 19 octobre 2016 à 13:41
    La chienlit dénoncée par le Général était d’une autre nature que celle que nous subissons actuellement. Elle était essentiellement basée sur des théories de philosophie politique (trotskisme, marxisme, maoïsme, etc.) qui se voulaient avant-gardistes à l’époque et qui ont vite montré leurs limites.
    Les leaders étaient, pour la plupart, des fils à papa en mal d’identité qui dénonçait un système dont ils bénéficiaient plein pot. Raison pour laquelle d’ailleurs les syndicats d’ouvriers n’ont jamais adhéré à leur vision de la société du genre « peace and love ».
    D’ailleurs la plupart des meneurs soixante-huitards sont aujourd’hui de bons petits bourgeois bien pépères. Certains ont été ministres et même Premier ministre (Jospin), député européen (Cohn-Bendit), chef de parti (Cambadélis), journalistes de grands médias, écrivains et philosophes célèbres.
    Leur révolution qui en fait n’était qu’une révolte d’enfants gâtés, n’a duré que quelques semaines, puis tous ces braves gamins sont retournés à leurs chères études et ont passé leurs diplômes.
    Aujourd’hui, la chienlit est d’une autre nature. Ce sont des fanatiques qui prétendent agir au nom d’un Allah conquérant en se basant sur des versets du Coran dont ils ont dénaturé la signification. Il s’agit non plus d’une révolution mais bel et bien d’une guerre de civilisation qui est née des conflits du Proche et du Moyen-Orient et qui se répand progressivement dans tous les pays dits industrialisés de culture essentiellement judéo-chrétienne.
    Bilan des courses : montée du communautarisme, repli identitaire et remise en cause des fondements de la démocratie. Et là c’est beaucoup plus grave.

  34. « Il est juste que ce qui est juste soit suivi ; il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi.
    La justice sans la force est impuissante ; la force sans la justice est tyrannique.
    La justice sans force est contredite, parce qu’il y a toujours des méchants. La force sans la justice est accusée. Il faut donc mettre ensemble la justice et la force, et pour cela faire que ce qui est juste soit fort ou que ce qui est fort soit juste. »
    (Pascal)
    Il avait fondé sa doctrine en grande partie de son expérience de La Fronde, guerre civile violente.

  35. …les agressions quotidiennes contre le corps enseignant, même un proviseur molesté (…)
    « Nos » députés, qui ne savent plus quoi faire pour justifier leur existence, ont voté une loi interdisant la fessée en ayant cru intelligent d’imiter en cela les Suédois qui, avec le recul du temps, se sont aperçus que cette interdiction avait permis l’émergence d’une jeunesse qui de façon statistique avait tendance à commettre davantage d’actes de violence qu’auparavant.
    Au fait, quand ces mêmes députés concocteront-ils une loi interdisant à ces chères têtes blondes exemptées de fessée de fracasser la mâchoire de leur professeur, en faisant sauter par la même occasion les dents qui y sont implantées ?
    Il y aura des avancées qui rassureront temporairement mais quand, avec des malfaisances collectives, ici ou là on s’ébat dans la France comme si elle était un terrain de jeu livré à la folie destructrice et coupable de minorités qui n’ont plus peur de rien, que peut faire l’État ?
    Pour commencer, reconnaître qu’il s’est trompé sur toute la ligne.
    Ensuite, et sans entrer dans un débat trop complexe mais qu’il faudra bien aborder un jour dans une démocratie, du moins en principe, il lui faudrait au minimum cesser de faire croître de façon démesurée le volume de ces minorités qui posent problème – qui dans certains cas ont atteint le statut de majorités – de même que quand nous sommes victimes d’une inondation domestique notre premier geste doit être de fermer le robinet.
    Or cet État fait justement l’exact contraire de ce que le bon sens commande.
    A quel jeu joue-t-il ?

  36. @ Michelle D-LEROY | 19 octobre 2016 à 13:34
    Très bien, je propose que nous demandions des comptes à Hollande, Valls et Cazeneuve à leur sortie en 2017… Pourquoi n’y aurait-il que les simples citoyens qui soient condamnables ?
    Et pas de tendresse ou de longueur de procédure pour les traîtres à la patrie !

  37. Denis Monod-Broca

    « Pourtant, que proposer d’autre sinon une République qui offrirait moins de garanties aux transgresseurs mais plus de droits aux honnêtes gens ? »
    Et surtout moins de publicité aux transgresseurs ! Car enfin cela fait des années et des années que, sur les plateaux télé, dans les films, dans les livres, etc., la mode est à la transgression, que la rébellion est du dernier chic, que le fin du fin est de se vanter des derniers tabous qu’on a héroïquement abattus…
    Quand on efface systématiquement tous les repères, chacun trouvera des exemples, peut-on s’étonner, peut-on se plaindre qu’il n’y ait plus de repères ?
    Inutile de montrer du doigts tels « sauvageons », telles « racailles » ou tels voyous.
    Il est très possible que nous soyons dans une situation pré-révolutionnaire ou pré-insurrectionnelle. Nous ne pouvons, collectivement, que nous en prendre à nous-mêmes. Et, pour éviter le pire, sachons voir les choses, le monde, la France, nous-mêmes… en face.
    Quand l’idéologie dominante vante le triomphe du plus fort et du plus riche, comment s’étonner que cela débouche sur la violence de tous contre tous !?!?…
    Le moment de la révision déchirante, sinon de la conversion, intellectuellement parlant, idéologiquement parlant, sinon spirituellement parlant, est venu. Au moins si nous voulons éviter le pire.

  38. Franck Boizard

    @ Exilé
    Il faut distinguer la dictature légitime parce qu’encadrée, temporaire et fruit d’une urgente et vitale nécessité, bref l’esprit de notre article 16 ancienne version, et la tyrannie, indéfinie, cupide et oppressive.
    On remarquera que les dictateurs sont plutôt à droite (Pinochet et Franco ont quitté volontairement le pouvoir) et les tyrans à gauche (Castro et Staline n’ont rien quitté).
    Sieyès : « Tout cela finira en dictature militaire ».
    La dictature militaire ne m’effraie pas, elle vaut mieux que le chaos et la guerre civile. Le problème, c’est qu’il n’y a plus de dictateur militaire : nos généraux sont devenus des technocrates en uniforme.

  39. Quand on quitte le bateau avant l’accostage c’est bien que notre démocratie est bien mal soutenue.
    Nous n’avons affaire, pour la plupart, qu’à des mercenaires avides de carrières et de prébendes.
    Ils s’en vont tous (ou presque) les uns après les autres, sans penser à sauver ce qui pourrait encore l’être.
    On est loin, mais très loin du 18 juin, les bras m’en tombent aurait pu dire Mongénéral.
    Ils s’en vont un à un pantoufler, se recaser, élevés au biberon des partis, aucune vergogne, du sang de navet pour certains, pendant ce temps les citoyens souffrent et espèrent.
    La démocratie ce sont les hommes qui la font, le bateau écope, le capitaine perce encore des trous sous la ligne de flottaison, forcément il a fait l’ENA alors les bateaux il a du mal à les comprendre.

  40. « Titanic qui coule », « Etat dans une telle situation de faiblesse », « chienlit depuis quarante ans »…
    Devant une telle avalanche de commentaires désespérés, les bras m’en tombent. Même en déclin relatif, la France reste un pays où les impôts sont perçus, qui a quelques 200 000 policiers et gendarmes, des TGV et le meilleur réseau autoroutier d’Europe, des prix Nobel, des bombes nucléaires et des avions et des sous-marins pour les balancer, un porte-avion nucléaire, Internet haut début accessible à peu près partout. Quels que soit leurs malheurs matériels et existentiels, les Français ont dans leur écrasante majorité un toit, de l’eau courante potable, l’électricité, savent tous lire et écrire et peuvent se faire soigner à peu près gratuitement par un des meilleurs systèmes de santé au monde. Il faut ne pas avoir voyagé et ne pas connaître notre histoire récente pour s’imaginer que tout cela est un dû naturel. Non, c’est un luxe par rapport à l’écrasante majorité des Etats de la planète, il suffit de voyager un peu pour s’en rendre compte, pour ma part après quelques voyages dans des pays pas très riches sans être les plus pauvres de la planète (Maroc, Roumanie, Russie) j’ai réalisé à quel point les Français avaient tort de passer leur temps à se plaindre.
    Ce n’est pas un raison pour ne rien faire, certains de nos voisins vivent bien mieux que nous (enfin un de nos voisins, la Suisse, peut-être l’Allemagne, sinon je ne vois pas) et il est vrai que la compétitivité économique de notre pays et la qualité de ses services publics se sont dégradés ces quinze dernières années, ce qui doit nous inciter à nous reprendre, sans doute. Mais de là à prédire l’apocalypse pour demain, il y a un monde. Rappelez-vous que Spengler a écrit « Le déclin de l’Occident » en 1927, à ce rythme-là il reste encore de belles années à vivre tant pour nous que pour notre descendance.
    Il est facile de mettre tout cela sur le compte de « la propagande trotskiste » ou du « complot gauchiste », cette pose rhétorique finit par être fatigante. La droite a gouverné sans partage de 1958 à 1981, et les fameuses quatorze années de socialisme mitterrandien qui ont ruiné la France ont compté quatre années de cohabitation. Ensuite, sur les vingt dernières années, la droite a été au pouvoir onze ans, si l’on compte la cohabitation de 1997 comme un mandat socialiste. La droite aussi a sa part dans la situation du pays (pas si mauvaise si on sort d’un point de vue francocentré, c’est donc qu’elle a à peu près correctement gouverné), tout n’est pas à mettre sur le dos des infâmes gauchistes qui auraient prétendument ruiné la France, je suis désolé.
    Que ceux qui veulent voir de nouveau l’étoile de notre pays briller au firmament des nations par nostalgie napoléonienne se fassent une raison, notre temps de passage sur la scène de l’histoire est passé, nous ne serons plus qu’un brillant soliste dans l’orchestre européen désormais, tel sera notre rôle dans l’histoire, nous ne sommes plus le phare de l’humanité. Mais est-ce si grave ? Nous avons eu au moins la chance d’avoir le beau rôle, tous les pays d’Europe et du monde ne peuvent pas en dire autant. Halte à a la sinistrose, le pire n’est jamais sûr !
    @ Philippe Dubois
    C’est faux ce que vous dites : la Seine-Saint-Denis a un taux de pauvreté de 27% et caracole donc en tête du classement. Et le Val-de-Marne (15,8%) a plus de pauvres que la Lozère (15,7%), même s’il en a moins que la Creuse (19,5%) et le Cantal (16,4%).
    Le taux élevé de ces départements ruraux s’explique par la forte proportion de retraites agricoles dans leur population. Dans les banlieues la pauvreté touche surtout les jeunes, qui ne sont pas « pétés de thunes » grâce au trafic de drogue qui permet juste à ceux qui s’y adonnent d’avoir un salaire décent, on va dire. Ils ne nous aiment pas tellement c’est vrai, mais que voulez-vous, quand vous êtes jeune, marginalisé et bronzé vous avez tendance à ne pas aimer les Blancs qui ont de l’argent, c’est hélas humain. Permettez-moi aussi de vous dire que vous généralisez un peu vite, tous les habitants des banlieues ne sont pas les voyous sanguinaires et brutaux qu’on a vu a l’oeuvre à la Grande Borne ou à Mantes-la-Jolie, il ne faut pas se faire son opinion rien qu’en regardant BFM.
    Ne cherchez donc pas d’excuses à votre racisme et assumez-le sans honte. Vos solutions n’en sont pas, elles grèveront notre budget encore plus et sont mal ficelées sur le plan juridique, c’est du yakafokon typique !
    @ sylvain
    Vous auriez fait un remarquable milicien en 1941, et un résistant exemplaire en 1944. Mais continuez vos messages subtils qui montrent que le parti que je présume que vous soutenez est celui de la force brute et de l’arbitraire. Avec vous je n’ai pas besoin d’aller chercher beaucoup d’arguments contre les électeurs du FN !
    Dois-je sinon comprendre que notre police est exemplaire et sans défaut ? Les scandales de la BAC de Marseille et de Stains qui rackettaient les dealers, ou celle du directeur adjoint de l’OCTRIS qui couvrait un grossiste soi-disant parce que c’était son indic, ça vous dit quelque chose ? Ce n’est pas prendre le parti des voyous que de dénoncer les travers de la police, où il y a aussi beaucoup de gens exemplaires, heureusement, sinon on serait au Chili dans les années 70 déjà.

  41. Jean-Paul Ledun

    Ach… il était colère M.Casse-Neuve hier à l’AN !
    Fâché contre les policiers qui ont osé manifester trois secondes hier soir.
    J’aurais aimé que le ministre ait le ton hargneux et colérique contre les agresseurs et délinquants de toute sorte plutôt que contre les forces de l’ordre !
    Il a beau jeu de recevoir leurs syndicats au ministère…
    Le FN dit merci et moi j’applaudis des deux mains pour le cadeau de Camba qui voit dans la manif d’hier « la patte du FN ».
    Résultat, les policiers sont encore plus remontés…
    Cazeneuve a dépensé les petits fours et le vin blanc pour rien. Une fois de plus.
    Goodyear : peine revue à la baisse face aux syndicats devant le tribunal.
    Magistrats toujours pas lâches ?

  42. Il y avait à New York des « zones de non droit » où il ne fallait pas s’aventurer sous peine de mort… Quelques années de tolérance zéro ont remis beaucoup d’ordre…
    Par contre quand beaucoup de ministres et de gouvernants ont des familles où les trafiquants, escrocs et autres délinquants ont grand besoin d’être protégés…

  43. @ Tipaza | 19 octobre 2016 à 12:47
    « Le Titanic nommé France coule, gageons que le capitaine de pédalo trouvera une île au bout du monde où il sera tranquille. »
    Jean Dutourd qui a fait les heures de gloire des Grosses Têtes à une certaine époque (celle de Philippe Bouvard) et dont l’érudition impressionnait tous les auditeurs, a dit un jour :
    « Dans les situations désespérées, la seule sagesse est l’optimisme aveugle. »
    Je pense que le moment est venu !

  44. hameau dans les nuages

    Tomas nous décrit la France comme un pays de cocagne lui qui a beaucoup voyagé. Et c’est pour ça qu’il veut que la terre entière en profite. Il est comme ça Tomas.
    « Prenez et croquez-en tous car ceci est leur pognon » .
    Mais ce n’est pas encore Saint Thomas. Lui il ne doute de rien.

  45. Jean-Dominique Reffait

    La démocratie n’est pas un concept creux et n’existe que dans une réalité quotidienne sur le terrain. En France, la légitimité démocratique est bien plus forte sur le plan local qu’au niveau national et c’est pourtant au seul échelon national qu’on reproche ses faiblesses, lesquelles soit dit en passant, ne datent pas d’hier : les manifestations de policiers sont rares mais on déjà existé, y compris sous des gouvernements de droite et j’ai bien en tête les émeutes de 2005 qui ne devaient rien à F. Hollande. Profs, policiers ou personnels hospitaliers agressés, ce n’est pas nouveau même si ce gouvernement s’est montré bien absent sur le traitement local de ces questions.
    L’échelon local est celui de la démocratie réelle et c’est malheureusement le plus déficient. Combien de maires, de gauche comme de droite, en Seine-Saint-Denis comme dans le Val d’Oise, se compromettent gravement avec les associations salafistes locales en les laissant déverser leur discours en échange d’une très maigre tranquillité ? Combien, comme jadis Serge Dassault, fricotent avec des petits caïds pour ramener des voix ? Céline Pina (« Silence coupable » Editions Kero) dénonce ce clientélisme qui permet le grignotage progressif de la démocratie au profit d’idéologies liberticides. Les yeux braqués sur le pouvoir central qui n’en peut mais, nous oublions d’observer les mille évidences à notre porte. Sitôt qu’une série d’incidents se produit, on demande des comptes au gouvernement en oubliant de pointer l’écrasante responsabilité d’élus locaux dans le délitement des comportements sociaux.
    La démocratie est une affaire collective et ne peut être forte que par l’engagement du plus grand nombre, principalement au niveau local. Mais les Français ont déserté, le plus souvent par égoïsme et goût de sa propre tranquillité, les instances démocratiques de terrain. Dans un collège populaire que je connais bien, il y a eu dernièrement 68 votants aux élections des représentants de parents d’élèves sur plus de 1000 inscrits. De quelle légitimité disposons-nous, dès lors, pour ériger un mur de citoyens entre le collège et l’extérieur ? Pire, les pères ont complètement disparu et le seul « homme » qui pointe le nez aux abords de l’établissement est la racaille qui vient tabasser qui un proviseur, qui un instituteur. Le père ayant tout abandonné, c’est le policier qui se prend le cocktail Molotov, quand il est trop tard pour donner la fessée à un gamin qui a grandi dans une jungle morale. A Argenteuil, un instituteur a été agressé par un homme qui l’a qualifié de raciste parce qu’il réprimandait l’une de ses élèves turbulentes. On a vu Georges Mothron, maire LR, rendre visite à l’enseignant et conclure benoîtement au micro de BFMTV : « Ça ne se fait pas ». C’est ce Georges Mothron, jadis Droite Populaire, qui s’entoure, en mairie, de musulmans intégristes, d’adjointe voilée, qui racole les voix mêlées de l’islam radical et du banditisme et qui ne veut surtout pas mécontenter cet électorat en allant mettre de l’ordre dans les quartiers confiés aux caïds. Sabotage quotidien de la part d’un élu, pente vertigineuse qu’un gouvernement ne peut remonter seul.
    Lorsque la démocratie ne peut plus se manifester que par la matraque et le tribunal – ce qui est évidemment indispensable en de telles situations – c’est qu’il est trop tard pour elle. La démocratie n’est jamais forte, ne l’a jamais été, elle s’évanouit très vite et c’est une grave erreur que de penser le contraire, c’est le meilleur moyen de la tuer. Elle ne peut s’épanouir que dans un environnement protecteur, par l’engagement de tous chaque jour, sur le terrain. Sinon, c’est une chimère.

  46. Il me semble que la justice ne sait plus punir. Trop, ou pas assez, c’est selon. Pour Kant, la punition est non seulement un droit, mais un impératif : le délinquant nie les droits d’un autre, il détruit le lien social ; la punition, fixée par la justice, est nécessaire pour rétablir le droit et le lien social.
    L’effet dissuasif ne tient pas tant à la sévérité de la peine, qu’à la quasi certitude pour le délinquant de se faire prendre. En France, les peines sont sévères, mais peu de gens se font prendre, et on ferme l’œil sur ce qu’on appelle la petite délinquance, en toute connaissance de cause. On se facilite la tâche. Par incompétence, oui, par facilité aussi.
    Et certainement par principe, les trois à la fois. On tient pour acquis un ensemble de croyances dont on est persuadé qu’elles constituent le summum de l’humanisme, mais qui, multipliées et généralisées, appliquées à l’éducation, par exemple, transforment des enfants inéduqués en adolescents brutaux, destructeurs et désespérés. Ces croyances transmises et adoptées passivement tournent le dos à ce qui a permis à la société de se cultiver et de se civiliser, elles déresponsabilisent les individus, mais leur inventent en même temps de nouveaux devoirs collectifs chimériques, et dangereux, comme celui de supprimer les frontières, de laisser entrer dans le pays, de nourrir, de loger et d’éduquer tous les clandestins qui en ont envie, sans même les obliger à respecter nos lois. Cet idéal sacrificiel qui nous est imposé collectivement sur fond d’improvisation et de laisser-faire enrage les citoyens les plus paisibles.
    Tomas, si vous trouvez que tout va bien et que tout le monde est content, vous planez.

  47. Robert Marchenoir

    Cher Monsieur Bilger,
    Vous semblez croire que l’alternative se résume à démocratie ou dictature. Mais il manque le principal dans votre analyse : une société ne peut être policée que si chacun de ses membres fait la police, et que tous sont d’accord sur les principes à appliquer.
    Ni la dictature ni la démocratie ne peuvent être efficaces contre la délinquance si les citoyens ne respectent pas par eux-mêmes, spontanément, et dans leur immense majorité, les lois et règles de la vie en commun. Et même s’ils ne sont pas d’accord sur ces dernières.
    C’est ce que les gauchistes appellent, dans leur infinie perversité, le vivre-ensemble. Car il n’est nécessaire d’imposer le vivre-ensemble par la contrainte étatique que lorsqu’il a été détruit auparavant… par ces mêmes gauchistes qui prétendent aujourd’hui lui vouer un culte.
    Il va de soi qu’il est absolument impossible, quel que soit le régime politique, de maintenir l’ordre si, pour cela, il faut placer un policier derrière chaque citoyen. Surtout si cet unique policier voit se retourner contre lui, non pas seulement le citoyen qu’il serait par hypothèse chargé de surveiller, mais les cent amis dont ce dernier sait disposer alentour à tout instant.
    En sorte que la seule solution réside dans l’arrêt immédiat de l’immigration de masse, l’expulsion des immigrés illégaux, et la mise en place de politiques fortement dissuasives et vexatoires envers l’islam (que les imbéciles, les communistes et les musulmans appelleraient « islamophobes »), afin de provoquer la remigration spontanée des musulmans.
    Il faut rendre l’air irrespirable aux musulmans. C’est assez simple. Nous ne manquons pas de tripotées d’énarques, de fonctionnaires et de partisans de « l’Etat fort et stratège » qui s’y entendent très bien pour inventer des kilomètres de mesures (et de pratiques) qui rendent l’air irrespirable aux riches et aux chefs d’entreprise.
    Personne n’a forcé les riches et les chefs d’entreprise à porter d’étoile jaune, personne ne les a mis dans des chambres à gaz, et pourtant ils quittent le pays en masse. Ne me dites pas qu’un savoir-faire aussi précieux ne pourrait pas être appliqué aux musulmans, et de façon générale à tous les immigrés des pays sous-développés qui viennent ici avec des intentions hostiles, la haine au coeur envers les indigènes, et l’intention bien ancrée de piller la France à leur profit via l’assistanat, la délinquance et « l’anti-racisme ».
    N’importe quel commentateur, ici, peut vous écrire dix pages de mesures parfaitement pacifiques et non violentes, dont chacune serait propre à dégoûter un fort contingent d’indésirables de mettre le pied chez nous, voire d’y rester. Je vous promets que vous n’y trouverez nulle part les expressions « fours crématoires », « wagons à bestiaux », « torture » ou « extermination par la faim ».
    Ou alors, on peut instaurer la dictature, mais qui vous dit que cette dictature défendra vos intérêts, et non ceux de la racaille, des immigrés et des musulmans ? En fait, c’est bien ce qui est en train de se produire. C’est la dictature de Frônce qui impose l’implantation de contingents d’envahisseurs (pardon : d’immigrés illégaux) aux communes de la France profonde qui n’en veulent pas.
    C’est la dictature islamique qui met à la mairie de Londres un musulman revanchard et « moderne », dont les premiers mots officiels sont : « Je m’appelle Sadiq Khan, et je suis maire de Londres ». Dictateur musulman que la dictactrice socialiste Anne Hidalgo s’empresse de recevoir en sa mairie parisienne avec le tapis rouge (du sang des Français massacrés par les immigrés musulmans).
    J’ajoute que je suis fort surpris de cette indignation soudaine à l’égard des attaques de policiers, de professeurs, etc. Ces attaques se produisent depuis la nuit des temps. Les derniers faits divers n’ont absolument rien de nouveau. Ce qui est nouveau, c’est leur couverture par la presse nationale, et l’attention qui leur est portée. C’est une bonne chose, bien évidemment. Mais cela fait des décennies que ces choses-là se produisent.
    La « guerre civile », ou plus exactement, la guerre subversive qui nous est livrée par les colonnes étrangères implantées chez nous, est commencée depuis bien longtemps. Les çavapétistes ont tort, parce que ça ne va pas « péter » : il y a bien longtemps que ça a « pété », et que ça « pète » tous les jours. La différence est qu’aujourd’hui, ça passe à la télé.

  48. Sur le long terme, les problèmes ne disparaissent pas en se contentant de les résoudre par des lois ou une police plus forte. Une telle approche est patente d’une société où les problèmes sont condamnés à se multiplier.
    Ce que l’on peut avoir du mal à comprendre, c’est qu’il ne faut pas résoudre les problèmes ! Il disparaissent dans une société en mouvement qui innove à tout point de vue.
    Si on a le choix entre une société avec une vie passionnante et la possibilité de réaliser ses projets, et une société en perte de sens, soit une démocratie où l’on a le droit de ne rien faire et où l’accès à la justice est pour les VIP, que choisit-on ?!
    Il n’y a pas photos, avec une société dynamique, il n’y aurait pas de délinquants !
    Croire en l’avenir économiquement, c’est lorsque l’on est endetté comme la France et qu’on choisit quand même d’investir dans l’avenir. Aussi, une démocratie qui croit en l’avenir et en ses valeurs devrait supprimer plus de lois qu’elle n’en crée.
    Le problème de la France est caricaturé par la Justice, avec cette logique d’avocat du diable où l’on bloque des projets pour des détails, où des lois sont faites pour des cas particuliers plutôt que de s’intéresser aux grands enjeux.
    Le terrorisme n’a qu’une seule chance de gagner contre la France, c’est de créer la division à un point tel que l’on se retrouve dans une situation où la violence s’installe. Lutter contre le terrorisme sur le long terme, c’est donc simplement aller de l’avant.
    Et que notre classe politique ne bloque pas le renouvellement démocratique avant que cela ne se fasse dans la violence ; comment se fait-il que ces politiques soient carriéristes tandis que la Constitution ne prévoit que la fonction d’être « temporaire » ? Un problème que la Justice a mis de côté ?

  49. calamity jane

    Arrêtons avec « les petits bourgeois pépères » soixante-huitards de surcroît, qui fument le cigare en loucédé ! M. Papon qui avait laissé faire le massacre du 17 Octobre 1961 n’était pas dans cette catégorie.
    Aujourd’hui nous avons des ministres interchangeables qui ont de grandes responsabilités mais font partie de la diversité visible et qui se fichent de leur rôle… Les incompétents qui s’imaginent compétents parce qu’ils n’auront qu’à parler dans un micro, les conseillers faisant
    le boulot, n’avaient jamais réfléchi à la complexité d’aider à gouverner un pays…
    Mais plus grave, c’est où est passé tout l’argent qui ne serait plus dans les caisses de retraite ? ni dans celles des complémentaires ?
    Cela va forcément quelque part de pareilles sommes qui disparaissent, d’autant que le plein emploi des années dites glorieuses a engrangé des sommes astronomiques et que les bénéficiaires dans ce même temps étaient beaucoup moins nombreux ?
    Un peuple qu’on laisse mourir indignement en lui demandant de se déplacer aux urnes…
    Quand le premier coq chante et que l’air du matin est encore pur on se dit que le jour sera meilleur ! On revient vite à la désillusion en cours de journée.

  50. Jean-Yves BOUCHICOT

    Allons… Il ne faut pas être pessimiste comme ça. Notre démocratie formelle fonctionne très bien : elle protège les quelques nantis qui sont censés la faire fonctionner, et les met à l’abri des autres, les inutiles, les sans-dents et les consommateurs de base. C’est une grande garderie pour adultes et adolescents (avec réserves, comme on dit à Télérama). Il y a bien quelques puériculteurs un peu soupe-au-lait, mais l’Institut de la Parole veille, heureusement.

  51. Catherine JACOB

    @Tomas | 19 octobre 2016 à 20:39
    « Ce n’est pas prendre le parti des voyous que de dénoncer les travers de la police, où il y a aussi beaucoup de gens exemplaires, heureusement, sinon on serait au Chili dans les années 70 déjà. »
    Le Chili en bleu, blanc, rouge lui aussi mais étoilé. .
    Ah les moaï de l’île de Pâques, le manchot empereur, le condor des Andes, la Fleur de copihue qui dépasse les dix mètres de haut et permet de se souvenir des esprits des soldats morts, la cathédrale de Santiago, el Vampiro del Tennis Nicolás Massú… et le poète Pablo Neruda.
    Ceci étant, « Henry Kissinger, le Secrétaire d’État de Richard Nixon, avait fait étalage d’une curieuse conception de la démocratie dans un discours prononcé à l’occasion de l’élection de Salvador Allende : « Je ne vois pas pourquoi il faudrait s’arrêter et regarder un pays devenir communiste à cause de (due to the) l’irresponsabilité de son peuple.  » »The problem with Bush’s pursuit of democracy. – By Michael Kinsley – Slate Magazine.
    D’où, le 11/09/73, coup d’Etat. La junte dissout le Congrès national, les conseils municipaux, les syndicats et les partis politiques. La liberté de la presse est abolie, le couvre-feu instauré. Tout ce qui est littérature de gauche est interdit, des centaines de milliers d’autodafés ont lieu. Les opposants sont arrêtés, torturés, déportés ou exécutés.
    En 1988 le putschiste Pinochet demande la prolongation de son mandat par référendum mais n’obtient que 44,01 % d’approbation, contre 55,99 % de votants qui demandent son départ et la fin de la dictature. Il organise alors une transition progressive vers la démocratie (tout en se garantissant une immunité constitutionnelle – on en connaît d’autres…). Il sera arrêté à Londres le 18 octobre 1998 à la suite d’une plainte internationale déposée en Espagne pour « génocide, terrorisme et tortures » mais décèdera en décembre 2006 âgé de 91 ans avant que les procédures judiciaires engagées contre lui n’aient abouti.
    En 2005, la socialiste Michelle Bachelet l’avait emporté sur Sebastian Piñera, parti de la Rénovation Nationale, avec 53,5 % des suffrages. Parmi les réformes enfin promulguées : le président est compétent à mettre à la retraite les commandants en chef des forces armées ! Comme quoi tout vient à point, même si trop nombreux sont ceux qui ne sont plus là pour le voir…

  52. Claude Luçon

    Incompétence !
    Seulement et uniquement incompétence du Président et de ses ministres dont aucun n’est professionnel mais tous amateurs.

  53. @Achille | 19 octobre 2016 à 23:37
    « Dans les situations désespérées, la seule sagesse est l’optimisme aveugle »
    En plus d’être aveugle il faudrait aussi être sourd.
    Vous avez certainement vu la prestation de Cazeneuve sur TF1 hier soir.
    Quelle nullité, c’est effrayant.
    Non content d’être nul, il en rajoute une couche de mauvaise foi, mais c’est souvent le cas des nuls.
    D’ailleurs c’est pire que de la mauvaise foi, c’est une tentative désespérée de ne pas voir ce qui se passe, et de ne pas entendre le bruit et la fureur qui montent.
    Encore et toujours le déni de réalité, ces gens-là sont irrécupérables.
    L’optimisme consiste à être lucide et à avoir confiance en soi, et aussi en la Providence.
    Aucune de ces conditions n’est respectée chez nos gouvernants.
    Pas de lucidité, ou alors seulement dans les dîners en ville avec les journalistes, mais pas dans l’action.
    La confiance en soi consiste d’abord à assumer les problèmes.
    Cazeneuve rejetant le problème des sous-effectifs sur Sarkozy, il y a presque cinq ans. Pas sérieux, et trop facile de lui dire mais qu’avez-vous fait en cinq ans ?
    Cambadélis voyant la main du FN partout. En faisant un peu d’ironie je pourrais dire qu’il y a du progrès, autrefois c’était la main de Moscou ou de la CIA. Mais on a envie de lui balancer la main sur la figure.
    Quant à la Providence, elle doit considérer que nous sommes irrécupérables et est allée voir ailleurs, en nous laissant ce message : « Aide-toi, et le ciel t’aidera ».
    Cerise sur le gâteau, on nous promet Juppé pour redresser la barre. Juppé qui a fait du Canada son modèle de société.
    Si j’osais, je dirais un Trudeau qui a dépassé la date limite de quarante ans. À jeter sans ouvrir l’emballage.
    Et en plus c’est l’automne, les jours raccourcissent et j’ai horreur de ça !
    @Jean-Dominique Reffait | 20 octobre 2016 à 00:31
    «La démocratie n’est pas un concept creux et n’existe que dans une réalité quotidienne sur le terrain. En France, la légitimité démocratique est bien plus forte sur le plan local qu’au niveau national… »
    Je reprends l’incipit de votre commentaire, parce qu’il pourrait ouvrir le débat sur un niveau plus général, un niveau historique.
    Puisque vous êtes historien, pourquoi ne pas nous faire un condensé du concept de démocratie, associé à celui de peuple et de souveraineté, au lieu de vous en tenir à un maire LR Droite Populaire ?
    Si la légitimité démocratique est plus forte au niveau local, c’est qu’il n’y a de démocratie que s’il y a un peuple et la souveraineté qui l’accompagne.
    Par exemple vous pourriez nous expliquer pourquoi la démocratie est née dans les cités grecques, dans un espace réduit avec une population concentrée, ne laissant pas à d’autres le soin de décider pour elles, et pourquoi cette démocratie s’est délitée par l’extension de son domaine d’application.
    Un peu ce qui se fait ici et maintenant où il ne peut y avoir de démocratie, dès lors qu’il faut rentrer dans le moule de décisions communautaires de l’U.E. trop loin du terrain.
    L’abstention n’est pas seulement l’abstention locale, mais aussi nationale, sauf pour la présidentielle où les électeurs ont encore l‘illusion que cette élection pourra changer leur vie.
    Vous terminez par : « Elle ( la démocratie) ne peut s’épanouir que dans un environnement protecteur, par l’engagement de tous chaque jour, sur le terrain. Sinon, c’est une chimère. »
    Finalement je suis d’accord avec le début et la fin de votre commentaire, c’est tout le reste qui ne me plaît pas, je le dis simplement.
    L’environnement protecteur n’existe plus dès lors qu’on loue en permanence une mondialisation hétérogène et une migration de population au nom d’une soi-disant liberté de circulation, détournée de ses généreux principes.
    Votre conclusion me paraît une belle réfutation de l’action de la social-démocratie qui a fait l’U.E.

  54. L’incompétence finit toujours par être sanctionnée !
    Duflot vient de couler, par les temps qui courent difficile de se Placé.

  55. Garry Gaspary

    @ Philippe Dubois
    Et le premier droit des citoyens, c’est de vivre en sécurité : l’Etat a justement été créé pour assurer cette fonction.
    Comme le démontrent ces grèves policières, l’Etat n’a plus ni l’envie, ni les moyens de protéger des citoyens qui créent de l’insécurité – en publiant, pour l’exemple, des commentaires ouvertement racistes et xénophobes sur leur blog – pour mieux ensuite s’en plaindre.
    Quand on appartient à la droite la plus bête du monde et que l’on souhaite aujourd’hui être en sécurité, il est effectivement vain de se fier à l’Etat, mieux vaut parler comme Zemmour et dire que les seuls musulmans respectables sont les terroristes.
    Et ne surtout pas oublier de prier pour qu’Allah soit aussi miséricordieux qu’on le dit.
    L’hiver vient et il porte avec lui sa vague des néocons, des nouvelles conversions à l’islam de sans-dents christianisés, c’est-à-dire de tout ce que la France a de plus lâche et de plus faible.

  56. @ Lucile
    Je n’ai pas dit que tout allait bien, juste que la situation n’est pas aussi pire que certains semblent le penser. Nuance !
    Je vois bien qu’il y a beaucoup de mecontents et je ne nie pas les problemes que nous avons. Je dis simplement que par rapport a ce que connaissent beaucoup de pays, ils sont mineurs. Je rappelle que la France est 22e a l’indice de developpement humain etabli par l’ONU, que son taux de mortalite infantile est l’un des plus bas du monde, que son esperance de vie fait aussi partie des plus elevees, que le nombre d’assassinats y baisse regulierement et qu’elle est la 5e ou 6e economie mondiale. Cela devrait inciter les uns et les autres a relativiser la situation de notre pays. Je suis par ailleurs a peu pres certains que la grande majorite de ceux qui ecrivent ici jouissent d’un niveau de vie que leur envierait le Russe ou le Bulgare moyen, pour vous epargner la comparaison avec des pays comme la Somalie ou le Bangladesh.
    Peut-etre qu’apres tout celui-ci traverse tout betement une crise massive de la quarantaine, son age moyen etant de 41 ans et son age median de 40 ans. Je ne comprends pas cette insatisfaction permanente alors que nos besoins essentiels sont depuis longtemps satisfaits, ni cette attente d’un sauveur qui ne viendra pas, comme le dit tres justement Jean-Dominique Reffait ; il ne faut pas s’etonner qu’on en arrive la vu le desinteret massif de nos concitoyens pour la chose publique.
    Apres c’est sur qu’on peut comme hameau dans les nuages prendre son cas pour une generalite en se refugiant derriere des formules creuses, mais franchement un pays ou les gens passent leur temps a debattre de leurs problemes est un pays qui s’ennuie plus qu’autre chose !

  57. @Jean-Dominique Reffait
    L’échelon local est celui de la démocratie réelle et c’est malheureusement le plus déficient. Combien de maires, de gauche comme de droite, en Seine-Saint-Denis comme dans le Val d’Oise, se compromettent gravement avec les associations salafistes locales en les laissant déverser leur discours en échange d’une très maigre tranquillité ? Combien, comme jadis Serge Dassault, fricotent avec des petits caïds pour ramener des voix ?
    J’allais aussi développer cette question de mon côté, mais vous m’avez devancé.
    En réalité, le mal est encore plus profond, des municipalités de centre et de gauche sont aussi contaminées par ce clientélisme qui n’est pas uniquement d’ordre électoraliste mais qui revêt également une fonction de contrôle social, d’une part en achetant la paix sociale (par exemple Marseille a été épargnée en 2005 par les émeutes, les trafiquants ayant été laissés tranquilles), d’autre part, surtout dans certaines municipalités de gauche, afin d’intimider l’opposition, par exemple pour surveiller les conseillers municipaux qui seraient tentés de voter de travers, ou bien pour occuper les bureaux de votes afin que les scrutins puissent s’y dérouler de façon disons folklorique, sachant bien entendu que les colleurs d’affiches contestataires auront été préalablement interdits de séjour et que les petits vieux s’apprêtant à aller voter auront été interceptés par le comité d’accueil placé en bas de leur immeuble…
    Mais nous touchons là du doigt, à travers l’utilisation de groupes constitués communautarisés appartenant parfois à la pègre, à la volonté d’hommes de pouvoir de consolider ce dernier, afin d’échapper à la révolte de leurs propres concitoyens.
    C’est vieux comme le monde : les tyrans de Syracuse s’entouraient de mercenaires étrangers pour éviter de se faire chasser par le peuple.
    Mais au-delà de l’échelon local, la fragmentation multiculturelle arrange aussi les affaires des hommes de pouvoir à l’échelon national :
    « Un État multiculturel balkanisé est beaucoup plus facilement gérable qu’un état culturellement homogène non-balkanisé. Un peuple organiquement Un (ce qu’était autrefois l’Etat-nation) est capable de tenir tête à ses dirigeants, de leur résister et de leur faire front. » Il ne faut pas être naïf car les « dirigeants européens sont naturellement au fait de l’évolution démographique », ils savent que « la population d’origine extra-européenne a toute chance de devenir à relativement brève échéance majoritaire en Europe. » Pour maintenir leur hégémonie, « il leur suffira d’adapter leur stratégie traditionnelle aux nouvelles données de la société “multiculturelle”, en jouant telle ethnie contre telle autre. » (Eric Werner, in « L’avant-guerre civile »)

  58. @ Garry Gaspary | 20 octobre 2016 à 09:07
    « …ne surtout pas oublier de prier pour qu’Allah soit aussi miséricordieux qu’on le dit »
    Abderhamane, Martin, David
    Et si le ciel était vide
    Tant de processions, tant de têtes inclinées
    Tant de capuchons, tant de peur souhaitées
    Tant de démagogues, de Temples de Synagogues
    Tant de mains pressées, de prières empressées.
    […]
    Abderhamane, Martin, David
    Et si le ciel était vide
    Si toutes les balles traçantes
    Toutes les armes de poing
    Toutes ces femmes ignorantes
    Ces enfants orphelins
    Si ces vies qui chavirent
    Ces yeux mouillés
    Ce n’était que le plaisir
    De zigouiller.
    (Alain Souchon)

  59. Philippe Dubois

    @ Tomas | 19 octobre 2016 à 20:39
    « Vos solutions n’en sont pas, elles grèveront notre budget encore plus et sont mal ficelées sur le plan juridique »
    Les lois peuvent être changées ; ainsi les solutions seront correctement ficelées sur le plan juridique.
    A part la construction de prisons, dont même Monsieur Urvoas reconnaît la nécessité, mes solutions ne coûtent pas un kopeck.
    « …trafic de drogue qui permet juste à ceux qui s’y adonnent d’avoir un salaire décent »
    Vu les bagnoles qu’ils arrivent à s’offrir, cela semble nettement plus élevé qu’une retraite d’artisan ou que l’aumône qui permet à peine aux veuves d’agriculteurs de ne pas crever de faim.
    Quant au taux officiel de pauvreté, il s’agit d’un cache-misère.
    Les départements de banlieue parisienne étant le réceptacle de toute la misère du monde qui arrive à flots continus sur notre territoire, il est logique que ce taux soit élevé. Vous oubliez toutefois de préciser que ces « pauvres » bénéficient de toutes les aides possibles et de toutes les infrastructures de l’Ile-de-France ainsi que des possibilités économiques offertes.
    Dans les départements ruraux que j’ai cités, il n’y a rien ; l’hosto le plus proche est à plus d’une heure de voiture…
    Lisez Christophe Guilluy pour plus de détails.
    Par ailleurs, je ne regarde pratiquement jamais la télé.
    @ Robert Marchenoir | 20 octobre 2016 à 02:40
    Entièrement d’accord avec vos deux derniers paragraphes, même si la situation s’aggrave de jour en jour ; c’est peut-être pour ça que la télé en parle : il devient impossible de cacher la poussière sous le tapis.

  60. @Tomas
    « La droite aussi a sa part dans la situation du pays (pas si mauvaise si on sort d’un point de vue francocentré, c’est donc qu’elle a à peu près correctement gouverné), tout n’est pas à mettre sur le dos des infâmes gauchistes qui auraient prétendument ruiné la France, je suis désolé. »
    Le problème est que vous appelez « droite » des gouvernants qui, grosso modo, n’ont jamais voulu déplaire à la gauche !
    « …quand vous êtes jeune, marginalisé et bronzé vous avez tendance à ne pas aimer les Blancs qui ont de l’argent, c’est hélas humain. »
    Non, c’est inhumain !! Que faites-vous des Asiatiques qui eux préfèrent bosser et qui n’ont d’autres revendications que celles de vivre sans être dérangés par la racaille (cf les épisodes récents d’Aubervilliers) ?
    Aiguisez votre esprit critique, tentez de réfléchir !!

  61. Claude Luçon

    @ Garry Gaspary | 20 octobre 2016 à 09:07
    Vous êtes vraiment le maître de la désinformation :
    – Grèves au lieu de manifestations ;
    – En accusant cette droite la plus bête du monde alors que ce sont les socialistes qui gouvernent ;
    – En accusant le blog des policiers de racisme alors que c’est Cambadélis qui accuse le FN d’être derrière ces manifs ;
    – Faire dire à Zemmour le contraire de ce qu’il a toujours dit ;
    – Ce n’est pas Allah qui devrait être miséricordieux, mais vous avec la vérité et la réalité ;
    – Vous vous placez dans quelle catégorie ? Les néocons, les sans dents, les lâches ou les faibles ? J’ai une idée mais la garde pour moi.
    On vous aime bien quand même !
    Vous secouez des cocotiers mais pas les bons, secouez surtout ceux de la cour de l’ENA, si toutefois il y en a. Mais attention les noix risquent là aussi de vous tomber sur la tête.

  62. Quand on se paie un coiffeur à 9895 euros par mois alors que certains fonctionnaires de police sont sous-équipés et mis en danger. Quand on passe beaucoup trop de temps à s’auto-contempler avec les journalistes qui préparent des chausse-trapes alors qu’il y a le feu dans des zones de non-droit, on peut effectivement se demander si la démocratie n’est pas en train d’être submergée.

  63. @breizmabro | 20 octobre 2016 à 09:40
    Ayez pitié du lèche-babouches Gaspary siouplé, depuis un moment, sur les conseils de son proctologue, il est obligé de mettre une culotte blindée quand il fait sa prière de rue sur son tapis, il a déjà assez « donné » de sa personne avec les curés chrétiens dans le « presse-bitère » de sa paroisse.
    Quant à Tomas il a trouvé la cause des caillassages et des crémations de flics : c’est la fôôôte aux quelques flics ripoux qui gangrènent la police ; comme pirouette gauchiste on ne fait pas mieux ; MDR !

  64. @Tomas | 20 octobre 2016 à 09:14
    Vous citez des statistiques pour montrer que nous faisons partie des pays où le niveau de vie est élevé, et la médecine performante. J’en suis d’accord. Mais il n’y a pas que le rang, il y a, beaucoup plus significatif, le fait que les courbes sont descendantes, avec une accélération perceptible de la chute. Illettrisme, malaise dans les hôpitaux, délinquance, chômage, dette, les indicateurs sont loin d’être au vert. Ce rang que vous citez, atteint lentement par le travail, l’organisation, la volonté et la prévoyance de ceux qui nous ont précédés, est loin d’être immuable, il a même pour caractéristique de bouger constamment. Nous sommes comme des fils de famille, qui croyons que parce que nos pères ont assuré par leur travail et leur saine gestion le bien-être de la maisonnée, nous pouvons dilapider les biens, régaler tout le monde, et qu’en plus ça gaze pour nous. Les créanciers se préparent à sonner à nos portes.
    Vous vous dites optimiste, c’est un choix ; quand il n’y a plus rien à faire, c’est le bon. Mais s’il y a encore des leviers sur lesquels on peut agir, mieux vaut ôter les lunettes roses. Et si l’on peut espérer, c’est parce que les infrastructures méritent d’être sauvées.

  65. Tout cela c’est du bla bla bla qui ne servira à rien. La République c’est comme l’Europe : inefficace, ingérable.
    Le navire coule, nous assistons à quelques soubresauts. Nous sommes déjà dans une dictature, celle du chaos !
    Il n’y a qu’à regarder l’offre politique pour les présidentielles, c’est effrayant ! J’ai regardé les 7 mercenaires des LR : sidérant. A gauche, c’est encore pire, regardez le guignol « Moi Président » ! La démocratie produit des parasites au plus haut niveau. Pauvre France où vas-tu ? ce qu’ils appellent la République « t’a tuer » !

  66. « Ce n’est plus une simple fronde mais il y a là comme un parfum de révolution »
    M. Bilger il ne faut pas citer aussi les imbéciles…
    C’est certain, nous voilà à la merci des imposteurs, des couards, des intrigants, des revanchards, des incompétents, des bellâtres, des Don Juan, des bavards, des plumitifs, et autres nantis futurs révolutionnaires.
    Il se dit dans les salons parisiens que l’action doit être forte et remarquable, mais qu’il convient pour l’heure d’attendre.
    Il est évident que pour justifier une dictature, il est utile que celle-ci s’installe sans résistance et mieux, qu’elle soit appelée des voeux de tous.
    Donc, logiquement, tout ce qui pourra arriver de tragique pour alimenter ce besoin du dictateur est bienvenu.
    Il faut aussi que ce peuple ingérable soit rempli d’effroi et de toutes sortes d’idées stupides mais plantées au plus profond de l’être « pensant », il faut si nécessaire déverser quelques contre-vérités, hérésies, et autres folies (qu’Erasme n’a pas considéré dans son Eloge de la folie).
    Il faut également que chacun se sente spolié, volé, violé, trahi, avili, méprisé, et c’est une chose assez facile que celle-là.
    Il faut bien évidemment que les fonctionnaires se sentent exploités au dernier degré, que les militaires se sentent mis excessivement en danger, que les policiers se sentent totalement surexposés, que les magistrats se sentent offensés, que les minorités se sentent minorisées, que les femmes se sentent humiliées, que les vieux se sentent offensés, que les animaux (les pauvres) soient sentis comme martyrisés, que la nature (la pauvre) soit sentie comme dépouillée, etc.
    Pendant ce temps, M. et Mme Bidochon regardent leurs écrans TV, ordi, portable, tablette, DAB, micro-ondes, etc. et qu’ils se fassent une petite idée de la France et de ce qu’elle mérite !
    Voilà que M. et Mme Bidochon et leurs amis rêvent le sourire aux lèvres d’une bonne grosse dictature !
    Avec ce magnifique résultat, les intellectuels français doivent bomber le torse, car ils ont accompli leur oeuvre et il y a de quoi être fier, n’est-ce pas ?

  67. Juste une observation qui vaut ce qu’elle vaut, et peut-être rien !
    Nous avions sur le blog Christian C, socialiste patenté, défenseur de toutes les options PS, y compris dans les postures les plus difficiles. Il avait l’avantage d’être au début de la traversée du désert rose de Hollande.
    Puis Christian C s’est évaporé lentement et nous avons vu arriver Marc Ghinsberg, sérieux, imperturbable défenseur du peuple de gauche puisque banquier et donc bien au fait des découverts bancaires et des fins de mois dudit peuple.
    Marc est moins présent à mesure que Tomas a pris le relais de la parole de gauche.
    Un passage de relais, à mesure de l’épuisement des défenseurs de l’indéfendable ?

  68. Est-ce que ce monde est sérieux ? Voici donc notre peuple des niais de droite et de gauche qui se prend des baffes depuis trente ans et qui va courir voter « Front Républicain » en 2017. Non,décidément, il ne sert à rien de vouloir mourir pour un pays qui refuse de se défendre.

  69. Marc GHINSBERG

    @Tipaza
    « Juste une observation qui vaut ce qu’elle vaut, et peut-être rien ! »
    Si on enlève « et peut-être », je suis tout à fait d’accord avec vous.

  70. Cazeneuve, Valls, Hollande traîtres à la patrie ? Alors en prison à vie et biens confisqués ! Et si nous ne le faisons pas, nous méritons d’être des esclaves !

  71. Aux armes citoyens !
    Formez vos bataillons !
    Et que l’on donne le droit aux policiers et gendarmes de se défendre et mettre hors d’état de nuire « les sauvageons de Monsieur Valls » par tous moyens appropriés…

  72. Notre démocratie impuissante par principe ou par incompétence ?
    Les deux.
    Par principe :
    Cette démocratie se lie les mains par une interprétation dévoyée des droits de l’homme en plaçant l’étranger, le voyou voire le voyou étranger sur le même plan que le citoyen, au nom d’une « égalité » déplacée voire d’une « solidarité » qui ne repose sur rien en la matière.
    Qu’on le veuille ou non, le fait d’être un citoyen relève par définition d’une inégalité ainsi que d’une discrimination par rapport au reste du monde, c’est comme cela partout et il n’y a rien de mal à cela.
    La vie est faite de limites, de distinctions, de séparations, de cloisonnements, à commencer par la cellule élémentaire du corps humain qui est séparée de ses voisines par une membrane.
    De même, ainsi que le corps humain possède une peau qui lui permet de respirer tout en bloquant les corps étrangers nocifs, un pays possède normalement des frontières qui lui permettent de réguler ses échanges avec l’extérieur.
    Le fait que notre pays accorde par pure bêtise (ou par calcul cynique) à des étrangers des avantages qu’elle refuse à ses propres nationaux a fini par se savoir dans les contrées les plus reculées qui nous envoient parfois certains de leurs ressortissants qui ne sont pas toujours les meilleurs et qui sont trop souvent la cause de certains troubles, ce dont ils auraient tort de se priver puisqu’ils se sentent encouragés dans cette voie par la politique « accueillante » menée par des politiciens aux arrière-pensées troubles.
    Quand un étranger viole ses frontières, ce qui est un délit, une démocratie se doit de le refouler.
    Quand des étrangers se réunissent pour pénétrer en force sur un territoire, ce qui relève d’une agression, des moyens proportionnés doivent être employés, cela s’est par exemple traduit entre 1914 et 1918 par une guerre au cours de laquelle nos aïeux – qui seraient effarés du comportement irresponsable de leurs descendants – se sont battus dans des conditions effroyables pour reconquérir mètre par mètre le territoire envahi…
    Par incompétence :
    Les Hommes du Régime ne font pas leur travail.
    Par exemple, pourquoi n’expulsent-ils pas tous les irréguliers qui auraient déjà dû l’être depuis longtemps ?
    Robert Ménard, le maire de Béziers à qui l’État impose de recevoir un quota de migrants (camouflés en « réfugiés »), a indiqué récemment qu’en tant que maire (d’une ville pauvre) il était déjà responsable d’un centre en comportant plusieurs centaines dont plusieurs auraient dû être expulsés…
    De même, ils ont ignoré les signaux d’alerte ayant annoncé les divers attentats que notre pays a subis, sachant que ces signaux d’alerte remontaient pour certains à une vingtaine d’années.
    Et même quand un attentat venait de se produire, à part quelques discours et quelques mesurettes dilatoires, ils n’ont rien fait, en refusant d’attaquer le mal à la racine et en se voilant la face pour ne surtout pas le nommer.
    Pis encore, ils augmentent encore les facteurs de risques, pour la prochaine fois…

  73. Michel Deluré

    @ Tomas 20/10 09:14
    A lire votre réponse à Lucile, j’en déduis donc que la grande majorité de nos concitoyens qui témoignent de leur insatisfaction se méprennent lourdement alors que selon vous les choses ne vont finalement pas aussi mal que nous le prétendons.
    Certes, il n’est pas difficile de trouver toujours plus mal loti que soi.
    Mais qu’il existe des situations pires que la sienne, est-ce là une raison suffisante pour se satisfaire de son sort ?
    Les maux dont se plaignent nombre de nos concitoyens ne trouvent pas leur origine uniquement dans des problèmes d’ordre économique et financier qui d’ailleurs selon vous épargneraient la majorité des intervenants sur ce blog !
    Le malaise est souvent beaucoup plus profond, lié entre autres à un déficit d’autorité que j’évoquais plus avant dans ces commentaires et qui soulève le problème du moindre respect porté à nos institutions.

  74. Lorsqu’un ministre repris de justice est toujours en poste, lorsqu’une promotion de l’ENA se partage les leviers du pouvoir, lorsque les médias publics et privés savent ce qui est bon pour le pouvoir donc bon pour nous. Peut-on parler de démocratie ?

  75. @ Tipaza
    Disons que parler dans le desert, ca va bien cinq minutes mais au bout d’un moment c’est usant, surtout quand il n’y a en majorite pas de repondant serieux en face. Pas vous en tout cas.
    @ Lucile
    Tout a fait d’accord avec vous, la tendance n’est pas bonne et les edifices les mieux construits s’ecroulent toujours un jours faute de soin. Mais il est trop facile de faire des jeunes des banlieues les boucs emissaires de notre crise de civilisation.
    Que voulez-vous, la mondialisation acceleree a l’oeuvre depuis la fin de la guerre froide a remis en cause beaucoup de certitudes sur notre place dans le monde. La revolution Internet et la multiplication de chaines infos superficielle nous a detournes de l’analyse en profondeur des choses pour lui preferer des reactions emotionnelles immediates. La financiarisation accrue de l’economie a fait miroiter l’argent facile sans travailler. Et notre individualisme est devenu narcissisme, il n’y a qu’a voir la multiplication des telerealites, des comptes Instagram et des perches a selfie pour s’en convaincre. Le tout, j’insiste la-dessus, dans un contexte de rarefaction generale des matieres premieres disponibles au bon fonctionnement de notre economie capitaliste et de degradation acceleree de notre environnement. Il faudra digerer tout cela pour trier le bon grain de l’ivraie, apres quoi nous pourrons peut-etre repartir d’un meilleur pied vers des lendemains qui chantent.
    Mais l’histoire de notre pays depuis 1870 (c’est-à-dire depuis le moment ou la France n’a plus ete capable de mener des guerres contre ses voisins toute seule) est une longue succession de propos declinistes, dont nous nous sommes toujours remis !

  76. Nos policiers de base, ceux qui vont au charbon, qui se frottent aux malfrats et aux assassins en herbe ne réclament qu’un peu plus de considération de la part de leur hiérarchie et des moyens pour être plus efficaces. Ce n’est quand même pas la mer à boire ! Le mouvement de contestation se propage, il est à espérer qu’on ne leur envoie pas les gardes mobiles ceux-là mêmes qui sont en première ligne et qui subissent les mêmes dangers. Qui va servir de fusible en cas de grabuge, un haut fonctionnaire ou un politique ? Je n’ai jamais manifesté mais j’ai bien l’intention d’y participer pour faire savoir à ceux qui nous protègent qu’ils peuvent compter sur mon modeste soutien.

  77. Claude Luçon

    Nous avons des services d’eau, d’électricité et de gaz qui fonctionnent bien.
    Nous avons des trains, des autoroutes et des services aériens qui fonctionnent non moins bien.
    Nous fabriquons des automobiles, des avions, des fusées… d’excellente qualité.
    Nous cultivons, élevons et produisons la meilleure nourriture au monde.
    Nous dictons la mode et la qualité qui va avec même aux Chinois.
    Nous avons des forces armées qui font très bien leur métier au Mali comme au Levant.
    Nous avons des Forces de Police dont même les Saoudiens nous empruntent l’élite, le GIGN, quand ils ont des problèmes.
    Nos scientifiques et ingénieurs sont à la pointe de toutes les sciences et technologies.
    Nous avons un service de protection de santé que nous envient bien des pays.
    Nous avons des patrimoines naturel, artistique et architectural exceptionnels.
    Nous avons même d’excellents footballeurs que nous fauchent les Britanniques, Italiens, Allemands et Espagnols.
    Etc., etc. !
    Nous sommes le symbole mondial des Droits de l’Homme.
    Nous avons tous les professionnels et tout ce qu’il nous faut pour bien vivre et vivre en paix !
    Mais hélas nous avons l’ENA et Sciences Po qui nous produisent une catégorie de mafieux incapables de gérer quoi que ce soit et surtout pas la France, plus la CGT qui s’occupe à mettre le bazar en guise de jeu d’échec, confondant échec et échecs.
    Vidons tout ce triste monde-là et cherchons-nous des professionnels pour nous gouverner. De nouveaux professionnels, pas ceux d’avant.

  78. @Michel Deluré
    A lire votre réponse à Lucile, j’en déduis donc que la grande majorité de nos concitoyens qui témoignent de leur insatisfaction se méprennent lourdement alors que selon vous les choses ne vont finalement pas aussi mal que nous le prétendons.
    Après tout, dans le pire des camps de concentration, il y a toujours au moins un gars qui trouve que tout va très bien.
    Celui qui se trouve dans le mirador.

  79. catherine A. Donc finalement...

    …tout va bien. Ou pour le mieux.
    Comme l’écrivait Churchill, homme d’Etat et très belle plume : « La démocratie est le pire des régimes à l’exception de tous les autres déjà essayés par le passé ».

  80. Quand les servants de la démocratie inspirent une large incrédulité, la démocratie vacille.
    Prenons le dernier livre du duo Dame Lovée sur notre président. Ce dernier a trop parlé, souvent dit le contraire des paroles publiques, dévoilé inconsidérément des secrets d’État, méprisé à haute voix quelques amis et relations…
    Pour sa défense (?) on nous explique que le bavard s’était engagé à ne pas relire les interviews, et que le livre devait être publié après le quinquennat.
    Ne voit-on pas que l’explication est pire que le dommage initial ?
    Voici un personnage à qui la Constitution confie des responsabilités étendues et qui, par contrat, se lie les mains et laisse écrire n’importe quel propos, inopportun à l’origine ou qui le deviendra, bien ou mal compris par les duettistes, et, dans ce même contrat, omet de se protéger sur la date de parution.
    En d’autres termes, l’engagement éditorial de François Hollande était si calamiteux qu’il n’y a rien d’étonnant à ce qu’à lui seul il interdise la réélection.
    Plus grave, c’est cet homme qui, avec le même talent, a conduit les négociations engageant la France avec les co-Européens, avec Poutine, avec les Américains !

  81. Franck Boizard

    @ Robert Marchenoir | 20 octobre 2016 à 02:40
    Je suis d’accord avec vous.
    Pour la suite, je me heurte à la célèbre « barrière de Dac » : les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu’elles concernent l’avenir.
    > verre à moitié plein : on (les medias) en (du foutoir français) parle enfin, les choses bougent petit à petit.
    > verre à moitié vide : on en parle parce que ce n’est plus dangereux d’en parler, les de-souche sont déjà vaincus.

  82. MAY DAY MAY DAY !
    Appel urgent aux gentils de gauche qui accueillent des migrants et veulent nous forcer à en accueillir !
    S’il vous plaît soyez généreux chers de gauche gauchistes gauchieurs gauchouillards gauchiants gauchiures gauchislamistes socialopitres, soyez gentils, prenez les nôtres, qu’on nous a imposés de force, on vous en fait cadeau. Allez, un petit effort, vous êtes humanistes, solidaires, partageurs, vous les Degauche ; nous on n’en veut pas, on est des droitistes fachos réacs égoïstes christianisés, pas partageurs pas solidaires, on vote FN !! Vous voudriez pas qu’ils souffrent le martyre dans des communes FN ? Alors, prenez-les, je vous en supplie ! Sauvez-les de nos griffes de méchants vampires assoiffés de sang !

  83. @ Florence | 19 octobre 2016 à 11:13
    Je le re re redis. Il faut que le peuple trouve le chemin lui-même, afin que le dérapage démocratique en cours n’aille pas dans le décor. La grande comédie dure depuis trop de décennies désormais. Seule solution dans cette situation, accélérer ! (les motards connaissent).
    Inutile d’attendre un despote éclairé, courage et audace ont disparu des radars des politiciens qui en font leur métier en priorité. Trop facile d’accuser les autres.
    Une dictature momentanée existe déjà de fait ne serait-ce que dans la liberté d’expression (sauf ICI, c’est l’exception qui confirme la règle) qui est largement entamée en de nombreux lieux de la presse.
    L’Etat d’urgence n’est-il pas en soi un début du commencement ?
    La prochaine marche va apparaître bientôt. A suivre.

  84. @Yves
    « En d’autres termes, l’engagement éditorial de François Hollande était si calamiteux qu’il n’y a rien d’étonnant à ce qu’à lui seul il interdise la réélection.
    Plus grave, c’est cet homme qui, avec le même talent, a conduit les négociations engageant la France avec les co- Européens, avec Poutine, avec les Américains ! »
    Incompétent, stupide, fourbe, faux, dangereux et profiteur c’est-à-dire une calamité humaine et premier magistrat d’un pays vendu et subordonné à d’autres puissances… si la trahison ne se justifie pas dans cela, elle n’aura jamais existé dans l’histoire de l’humanité !
    Merci « Yves ».

  85. Inspirée par le sujet et ayant fait quelques lectures, je me dis que c’est la nation plutôt que la démocratie qui a un rapport direct à la loi. La nation est un ensemble d’individus associés sous la même loi (toujours Kant, ennuyeux+++, mais indispensable). Les groupes de pression, les lobbies, le communautarisme, sont aussi dangereux pour la survie de la démocratie que la délinquance, ils en sont une variété dans la mesure où ils bafouent la Constitution sous laquelle nous prétendons vivre ensemble, et font prévaloir le particulier sur le général.
    @charles
    À propos de Blaise Pascal, je crois me souvenir qu’il a écrit un texte digne de Machiavel, où il explique que dès que la force l’a emporté, elle se pare du bon droit, je ne parviens pas à le retrouver. Il veut montrer la relativité de la justice, sous-entendu si elle n’est pas d’essence divine, elle n’a pas d’assise, alors que Kant fait le contraire, il montre que la morale et la justice sont inscrites dans nos cœurs, que nous soyons croyants ou pas. Je suis davantage attirée par le style de Pascal, mais je trouve Kant très fort, surtout à notre époque où la laïcité en prend un vieux coup. Il peut réconcilier les croyants (du moins chrétiens) et les incroyants, en plus je pense qu’il n’a pas tort. On doit pouvoir se débrouiller pour organiser une société juste sans faire appel à Dieu, qui n’en est peut-être que plus content après tout qu’on parvienne à vivre moralement. « Qui n’est pas contre nous est pour nous » (Marc)
    @Tomas
    « Mais l’histoire de notre pays depuis 1870… est une longue succession de propos déclinistes, dont nous nous sommes toujours remis ! »
    C’est un symptôme, la maladie elle-même ne se résume pas aux propos, et ce n’est pas en les soignant que vous soignerez la maladie.
    Personne n’attribue tous nos problèmes aux jeunes de banlieue. On voudrait bien qu’il n’y ait pas de trafic de drogue ou d’armes dans les banlieues, ce qui n’a rien d’étrange, mais personne ne ramène le problème à cela.

  86. « Le crime se prépare et la révolte gronde… » chanté par Jean Ferrat, nous n’en sommes certes pas encore là.
    Mais lorsque les gardiens du troupeau sont en colère, le troupeau paniquera à coup sûr. Plus de berger.
    Jamais gouvernement n’aura subi autant de camouflets, recevoir des journalistes n’est pas gouverner, FH n’a jamais compris qu’il était Président de la République, le Président, la même chose que Mongénéral, pas le pékin moyen qui distribue des sucettes.
    Lutter, résister, se battre, comment peut-on imaginer l’homme de la rue du Cirque en combattant. Comment a-t-on pu penser qu’il avait l’envergure de soulever des montagnes avec des personnages plus attachés à cirer leurs bottines qu’à conduire le pays. Comment penser qu’un capitaine de pédalo pouvait concourir au Vendée Globe, comment Pépère pouvait-il instruire une volonté et non une synthèse pour bronchiteux, comment Flanby pouvait-il être transformé de bourgeois repu à roturier combatif, comment, comment, comment… La pire des réflexions, celle de Montebourg, il est le handicap de S. Royal.
    Tant qu’il s’agit de manier du papier et des mots à peu près ajustés, FH est conforme à l’apprentissage de l’ENA, la vie ne s’apprend pas sur les bancs de l’école et encore moins dans les couloirs de tissu tendu des partis ou dans une officine provinciale.
    On a perdu le cap, on a perdu la notion de politique, on a multiplié les étages et de s’éloigner encore plus du terrain.
    Vite supprimons tous ces sénateurs, il y en a trop, trop de parlementaires, aucun équilibre des ressources entre les communes et les communautés, le courage fait défaut partout, la dette augmente, la lassitude du citoyen enfle.
    Larcher repu de son ministère qu’il défend bec et ongles… Quand on connaît les lieux on peut le comprendre, bien sûr ce n’est pas pour lui c’est pour les autres… bien entendu.
    Je voudrais savoir combien de citoyens ont posé les pieds dans un bâtiment du Conseil départemental à part pour renouveler la carte grise.
    Il faut en finir avec ces petits marquis, ces pantouflages dignes d’une république bananière, tous nos parlementaires ont le « c.. dans la graisse » comme dit mon voisin.
    Chaban-Delmas ricanait auprès des journalistes repus en leur disant d’un air désinvolte que lui, en sortant d’un repas il avait encore un peu faim : frugalité, combat, étaient nécessaires, il était un sacré résistant, nous avons des combattants aux pieds d’argile.
    Nous avons aujourd’hui les nôtres élevés au tout aliment de l’ENA et de ces écoles qui forment des poulets en batterie : même pensée, même vision, même médiocrité.
    Nous sommes fichus, rien de poindre à l’horizon, et pourtant, les soubresauts sont inquiétants et personne pour les atténuer.
    Le pays est malade de ses dirigeants, comme les animaux malade de la peste, il s’agit de trouver les bons médecins, et pourtant on supprime toujours plus d’hôpitaux.

  87. @Jean-Dominique Reffait
    A Argenteuil, un instituteur a été agressé par un homme qui l’a qualifié de raciste parce qu’il réprimandait l’une de ses élèves turbulentes.
    Ce recours au joker « raciste ! », utilisé par certains pour tout se permettre et pour tétaniser ceux à qui ils lancent ce qui est devenu une invective à la mode, souvent reprise pour un oui ou pour un non et hors de propos, éclaire à lui seul le contexte de l’agression.
    Voila comment en France, un des pays les moins racistes au monde du fait de son rayonnement mondial séculaire, d’aucuns ont artificiellement créé sous de faux bons prétextes instrumentalisés à des fins de basse politique un problème qui n’existait pas avant eux et qui finit par rendre l’atmosphère irrespirable pour tout le monde.

  88. @ breizmabro | 20 octobre 2016 à 09:40
    Effectivement le ciel est vide et il n’y a que des c… pour vouloir le remplir de purgatoire, d’enfer et de paradis !
    Et puis comment « culbuter » des vierges lorsqu’on n’a plus qu’une âme fluide, invisible, immatérielle et de plus ces vierges ont probablement mille ans, voyez un peu les ruines !

  89. @agecanonix | 20 octobre 2016 à 14:05
    « Incompétent, stupide, fourbe, faux, dangereux et profiteur c’est-à-dire une calamité », etc.
    Oui, mais enfin quoi, tout de même, on le savait depuis 2012…
    S’il y en a qui mordent l’oreiller faut pas qu’ils se plaignent…
    Un mauvais moment à passer…

  90. La meilleure définition de la démocratie est dans le Préambule de notre Constitution : c’est, pour un peuple, « la liberté de s’administrer lui-même et de gérer démocratiquement ses propres affaires. » Ce qui se traduit par le suffrage universel et ne présuppose en aucun cas de renoncer à une organisation structurée, au respect des autres et à l’autorité de l’Etat. A la limite, dès lors que le peuple le souhaite, un régime autoritaire est concevable.
    Le problème de notre pays est aujourd’hui une question de singulier ou de pluriel.
    Faut-il privilégier le droit (sans s) ? Ou les droits, de l’homme, des minorités, des uns et des autres. Au point de laisser se déliter le droit… indissociable de la vie en société. Sacrifier le groupe ou sacrifier l’individu ? Il va de soi qu’il faut trouver un équilibre mais qu’on ne pourra indéfiniment privilégier indûment l’individu par rapport au groupe.
    Dans ce contexte, on sait bien que le bâton ne résoudra rien à lui seul. Mais quelques coups bien appliqués ne messiéraient point.

  91. Michel Deluré

    @ Exilé
    Vous avez certes raison, mais celui qui est dans le mirador a-t-il pour autant la conscience tranquille ?

  92. Michelle D-LEROY

    En lisant les commentaires plein de bon sens sur ce blog, je me dis que les tabous tombent et que les langues se délient. Tout se qui se disait tout bas, se dit aujourd’hui tout haut. La rébellion s’installe et pour une fois une rébellion à contre-courant de ce qu’on connaissait jusqu’à présent.
    @ Jabiru
    Beau jeu de mot concernant Mme Duflot.
    Et moi aussi j’ai envie de manifester au côté des policiers, comme un devoir en réalité.
    @ Achille
    Votre analyse qui compare les enfants gâtés de Mai 68 et les jeunes qui ont la haine de la France maintenant est parfaite, c’est exactement en lisant cela qu’on peut mesurer la gravité de la situation.
    @ Claude Luçon & Jean-Yves Bouchicot
    C’est vrai que normalement nous avons tous les atouts pour que notre pays fonctionne au mieux même dans la mondialisation, et pourtant nos têtes pensantes nous font aller dans le mur.
    Aujourd’hui M. Cazeneuve et Mme Cosse :
    « En France, les deux ministres appellent chaque région et département à accueillir « selon ses capacités, quelques dizaines ou centaines de migrants venus de Calais ». « Les équilibres de notre pays ne sont pas mis en danger parce que quelques milliers de places supplémentaires seront créées sur l’ensemble du territoire national », affirment-ils en cherchant à répondre aux craintes soulevées, notamment à droite, par l’accueil de ces migrants.
    Et pourtant nous savons qu’aujourd’hui ce sera trente migrants par ci par là et demain trente autres et que déjà le visage de la France a changé depuis trente ans par une immigration musulmane incontrôlée et que ces nouvelles arrivées amplifieront le phénomène et pire même puisqu’en disséminant partout sur le territoire une nouvelle culture. Qui peut croire en effet, que ces trente ou cent migrants ne feront pas venir leurs familles, puis leurs amis ? Sachant que ces « migrants » la plupart du temps ne sont que des immigrants économiques et non de simples réfugiés fuyant la guerre. Et que l’aide apportée à tous ces nouveaux venus se fera automatiquement au détriment de la classe moyenne (emplois, santé, impôts, logements…) dont le pouvoir d’achat a déjà beaucoup perdu ces dernières années. Et le problème culturel en supplément.
    Du bla-bla de ministres pour culpabiliser les Français sur leur sens de l’hospitalité.

  93. « J’ai un plan : il faut remédier à la situation par des moyens appropriés… »
    Non, ce n’est pas d’ Alain Juppé, c’est de Ferdinand Lop.

  94. @catherine A
    Comme l’écrivait Churchill, homme d’Etat et très belle plume : « La démocratie est le pire des régimes à l’exception de tous les autres déjà essayés par le passé ».
    Veuillez me permettre de vous faire remarquer que Winston a évoqué la démocratie dans ce qui n’est qu’un aphorisme plein d’humour et non une vérité première.
    Je vous serais reconnaissant de bien vouloir m’indiquer où nous pourrions trouver une once de démocratie sous ce régime qui nous opprime.

  95. @Claude Luçon 20/10 à 13h02
    Vous citez fort à propos une douzaine de services ou productions qui sont, dites-vous, l’orgueil de la France, mais vous passez un peu vite sur l’envers du décor, les ratés, les échecs, les déficits qui eux, sont tous le lamentable étalage de la gestion socialiste et de la non-politique du président.
    – avions, fusées, autos : déplorable affaire des frégates non livrées à la Russie qui a empoisonné nos relations avec V. Poutine
    – n’oublions pas nos agriculteurs qui se suicident à raison d’un tous les deux jours parce nos élites gouvernementales ont décidé l’embargo alimentaire à destination de la Russie
    – les Chinois ? ils nous inondent de leurs infectes cochonneries à vils prix mais nous leur livrons tous les secrets de fabrication de nos fleurons techniques
    – nos Armées : il serait intéressant de savoir avec quelle perte nous vendons nos Rafale et pourquoi nous achetons aux Allemands nos fusils d’assaut. Et surtout pourquoi nous armons certains pays arabes qui soutiennent Daech que nous combattons par ailleurs. Allo, père Ubu ?
    – la Police : la réponse vous est donnée par les événements actuels. J’ai un petit-fils qui a dix ans de police à Paris, il est écoeuré et, croyez-moi, c’est bien pire que ce que la presse nous dit.
    – savants et ingénieurs : pourquoi partent-ils si nombreux à l’étranger ?
    – la Santé, le Social : certes, le monde entier se précipite à nos portes pour bénéficier des extraordinaires prestations de la République, à tel point que des dizaines de milliers de gens âgés français sont beaucoup moins favorisés que les CLANDESTINS (j’insiste) qui, en principe, ne devraient pas rester sur notre sol.
    – Patrimoine : socialistes et président ne sont strictement pour rien dans la valeur de notre riche patrimoine, en revanche ils font tout pour le dévaloriser (ex : place Vendôme et jardins de Versailles).
    – Quant au football, nous avons toujours eu d’excellentes individualités, mais pas forcément des modèles de conduite.
    Dans tous les cas, vous avez raison de tirer à vue sur l’ENA où l’on n’apprend qu’une seule chose : l’art de répondre en toutes circonstances à une objection vacharde pour toujours avoir raison même contre l’évidence. Mince résultat pour trois ans d’études, qui font que tout le monde pense FOUTRIQUET quand on lui dit ENARQUE !
    Quant à la CGT, elle continue de détruire tout ce qu’elle touche, comme en 1939, quand elle sabotait l’armement de l’armée française sur les ordres du camarade Staline, ami du Führer ! De toutes les institutions, la plus néfaste est bien celle-là, et si FH avait eu une once de flair, au lieu d’accuser les magistrats de déshonneur, il aurait mieux fait d’utiliser ses piques contre cet Etat dans l’Etat qu’est le fléau cégétiste. Mais comme il s’agit d’un héritage du Général (1944, Staline exige un poste de ministre d’Etat pour le déserteur Maurice Thorez), on s’écrase.

  96. Tipaza @ Lucile

    @ Lucile | 20 octobre 2016 à 14:37
    Est-ce que c’est ce texte de Blaise Pascal que vous cherchez ?
    « Il est juste que ce qui est juste soit suivi ; il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi.
    La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique.
    La justice sans force est contredite, parce qu’il y a toujours des méchants. La force sans la justice est accusée.
    Il faut donc mettre ensemble la justice et la force, et pour cela faire que ce qui est juste soit fort ou que ce qui est fort soit juste.
    La justice est sujette à dispute. La force est très reconnaissable et sans dispute.
    Aussi on n’a pu donner la force à la justice, parce que la force a contredit la justice et a dit qu’elle était injuste, et a dit que c’était elle qui était juste.
    Et ainsi ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste. »

  97. @Claude Luçon
    Nous avons un service de protection de santé que nous envient bien des pays.
    Mais que ces pays se gardent bien d’imiter… Pas fous.
    Par ailleurs, puis-je vous demander comment faire pour accéder à ce mirobolant service de protection de santé qui me coûte si cher, afin que, bien que ne pouvant disposer de l’assistance d’une tribu imposante composée de gros bras capables d’user d’arguments frappants, les médecins puissent tout de même me recevoir dans des délais raisonnables et me traiter correctement en cas d’urgence ?

  98. Un coup de griffe bien mérité : notre démocratie n’est pas très démocratique. Elle est affligée d’une Constitution qui ne garantit pas l’équilibre des pouvoirs, et la loi diminue peu à peu la liberté d’expression.
    Mais les gens veulent-ils mieux ?
    Au lieu d’ambitionner la liberté d’expression, ils vantent la liberté d’expression à la française face à l’américaine qu’ils devraient réclamer pour eux-mêmes. Quand par hasard une liberté est octroyée, comme le mariage pour tous, il y a des défilés contre pour l’annuler. Quand un blog est plus libre qu’un autre, on parle de procès.
    Quand on a la démocratie, on se promet qu’une dictature sera plus efficace, prêt à sacrifier la liberté à la sécurité. Rassurons-nous, on ne l’évacue pas que pour ça, des fois c’est l’égalité. La liberté, au lieu d’avoir honte de l’avoir perdue plusieurs fois dans l’Histoire, on la regarde de haut, en se disant que mon Dieu, la démocratie n’est pas si miraculeuse que ça. D’ailleurs, il nous faut l’Homme miracle, l’Homme providentiel qui fera tomber la pluie, pardon, je veux dire, se contentera, sans la moindre augmentation des capacités humaines, de réconcilier tous les Hommes, en tout cas les Français, et multiplier les petits pains.

  99. Il faut en revenir toujours aux textes fondamentaux comme le fait Solon | 20 octobre 2016 à 17:33 pour répondre à la question-titre de ce billet.
    L’influence anglo-saxonne qui entrave l’esprit de la plupart des hommes et femmes politiques ou des journalistes qui distillent la pensée conforme met toujours en exergue la « démocratie ». En oubliant que la France est avant tout un régime politique qui s’appelle « La République » ainsi définie dans l’article 1er de la Constitution de 1958 : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances ».
    L’ordre et le sens de mots y est essentiel : indivisibilité, laïcité sont placés en tête d’énumération. Et en second, elle a un « caractère » démocratique et social. Elle n’est donc pas, à l’inverse des États-Unis ou d’autres une démocratie républicaine et ne saurait être fédérale. Or, nos politiciens de manière subreptice sont en train de fédéraliser la France pour mieux la fondre dans l’ensemble informe européen. La monarchie britannique qui, elle aussi est parfaitement démocratique, l’a bien compris qui, pour sauvegarder son identité a choisi le Brexit.
    Aussi, lorsque vous écrivez, Monsieur Bilger :
     » […]je me rappelle un couple d’amis très chers qui, face au constat accablant d’une réalité nationale angoissante et déprimante, semblait considérer qu’il suffirait d’une exemplaire autorité de l’Etat et d’une implacable et constante sévérité ne laissant rien sans sanction nulle part pour que le redressement s’opère et que la France retrouve la paix.
    Leur intelligence ne s’arrêtait pas à la facilité des « il n’y a qu’à » et ne sous-estimait pas les difficultés de la tâche mais je ne parvenais pas à les approuver tant leur fermeté abstraite semblait oublier tous les obstacles qu’une démocratie représentative accumule sur le chemin d’une rigueur efficace à tout coup et partout », je pense que vous aussi êtes victime de cette mollesse intellectuelle qui caractérise notre époque.
    Dans la chienlit que nous observons, se trouvent les démissions institutionnelles de l’Éducation nationale comme de la Justice qui ont instillé comme alpha et oméga de leur action l’aspect essentiellement « éducatif » de leurs modes d’action, au détriment de l’esprit d’exigence, de rigueur et de discipline. Le principe même d’autorité a été depuis des décennies jeté aux orties par nos sociologues influents qui ont ainsi empli les esprits d’une narcose mortifère face à des gens qui, à présent, se sentent totalement libres parce que les sanctions auxquelles ils s’exposent ne risquent aucunement de leur faire craindre les foudres de la justice.
    Du haut de leur piédestal, nombre de juges (beaucoup plus rarement les procureurs ou juges d’instruction) éprouvent une forme de mépris pour l’action policière parce qu’elle manie la pâte humaine, alors qu’eux-mêmes sont dans la manipulation plus noble des esprits éclairés ! Et leurs robes à hermine semblent former un écran à la violence des délinquants. Mais ils se trompent car, après s’être attaqués aux policiers, le tour des juges viendra pour ces délinquants qui ne respecteront sûrement pas le caractère sacré des enceintes de nos palais de justice (pas plus que de nos églises) et nous en serons réduits à l’Italie mafieuse des années sombres.
    Comme l’a dit une policière : nos politiques ne sont capables que de belles paroles. « Paroles, paroles… » dit la chanson. Mais à présent les sublimes discours de Monsieur Robert Badinter semblent se heurter à une réalité qui risque de mettre à bas tout notre édifice institutionnel et notre société « cul par-dessus tête ». Ce qui d’ailleurs, dans la hiérarchie des « valeurs sociales », est devenu la règle !
    Il y a aussi une autre nécessité : n’en déplaise à nos donneurs de leçons au peuple, il leur manque une seule qualité, la Morale, celle qui permet de ne pas se laisser corrompre ou acheter, alors que la plupart de nos ministres se laissent aller à accepter des cadeaux, singulièrement de la part de nos « amis » du Moyen-Orient. Sur ce sujet, le Canard d’hier est assez éclairant. Mais il faut se garder de généraliser…
    PS : un lien vers un excellent article de J-P Brighelli :
    http://blog.causeur.fr/bonnetdane/liberalisme-individualisme-communautarisme-001368.html

  100. @Robert
    …article 1er de la Constitution de 1958 : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances ».
    Premier Article violé avec brio quatre ans plus tard en 1962 avec l’amputation de la « République indivisible » de trois de ses départements…
    Tout ce reste est à l’avenant : nous ne faisons qu’entasser des chiffons de papier.

  101. Robert Marchenoir

    Nous sommes décidément bien seuls. Le dernier chef politique qui devait nous sauver, le bon Jean-Frédéric Poisson qui en a épaté tant, au cours du débat des primaires, par sa fraîcheur et son je ne sais quoi, s’avère être un antisémite du modèle catho-franchouille le plus ancien qui soit, et un cire-pompes à Poutine qui n’a rien de plus pressé que de nous livrer à la Russie.
    Interrogé sur l’élection américaine, il dit voter contre Hillary Clinton, au motif qu’elle serait « soumise aux lobbies sionistes ».
    http://www.francetvinfo.fr/politique/les-republicains/primaire-de-la-droite/primaire-a-droite-des-propos-juges-antisemites-de-jean-frederic-poisson-vont-etre-examines-par-la-commission-d-organisation_1881747.html
    Omettant le fait que Donald Trump, lui aussi, soutient, non pas le « lobby sioniste » qui n’existe pas, mais le lobby juif et pro-israélien qui existe tout à fait officiellement, comme le montre sa conférence devant l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) :
    http://time.com/4267058/donald-trump-aipac-speech-transcript/
    Ce soutien est naturellement une excellente chose, même si la prestation du Donald devant l’AIPAC portait toute les marques de la démagogie politicienne la plus professionnelle qui soit ; jusqu’à ce petit chef-d’oeuvre de l’annonce, par Trump, que sa fille allait prochainement donner naissance à un « beau bébé juif » (grossière approximation qui aurait pu être vraie, si c’était son fils qui avait épousé une juive).
    Plus « sioniste » que Trump lors de cette conférence, je vois mal comment ce serait possible ; donc pourquoi Poisson choisit-il de condamner Hillary Clinton pour le crime de « sionisme », et pas Donald Trump ? Une partie de la réponse se trouve dans l’association qu’il dénonce entre les « lobbies sionistes » et les « super financiers de Wall Street ».
    Le Salon Beige, qui ne rate pas une occasion de vaporiser son discret parfum d’antisémitisme de sacristie, ne s’y est pas trompé, et titre avec gourmandise : « Jean-Frédéric Poisson affole le CRIF ». Quand le CRIF n’est pas content, c’est, forcément, motif à se réjouir, n’est-ce pas ?
    http://www.lesalonbeige.fr/jean-frederic-poisson-affole-le-crif/
    L’autre partie de la réponse se trouve dans le fait que Trump peut dire n’importe quoi, lui, y compris manifester le soutien le plus inconditionnel à Israël : cela ne compte pas, puisque il est le candidat des Soviétiques (en réalité, Poutine est plus vicieux que ça, et il tient aussi Hillary Clinton — mais passons sur les détails).
    En effet, Jean-Frédéric Poisson ne saurait se limiter à raffermir l’identité de la France ; il réclame « un grand traité de coopération entre l’Europe et la Russie ». Quel genre de coopération ? Eh bien, celle qui entraînerait une sortie de la France du commandement intégré de l’OTAN… En somme, désarmer la France pour mieux la soumettre à la Russie.
    Jean-Frédéric Poisson vient ainsi rejoindre la longue liste des agents d’influence du Kremlin en France, puisqu’il donne une conférence à Moscou, dans une semaine, à la Chambre de commerce et d’industrie franco-russe. Le président de cette dernière a été décoré par le ministère russe des Affaires étrangères. C’est l’une des courroies de transmission de la propagande poutiniste en France.
    http://www.lesalonbeige.fr/jean-frederic-poisson-a-moscou/
    Thème de la conférence annoncée par le Salon Beige (autre membre du nouveau Komintern poutiniste) : « Russie-France, la convergence de deux grandes nations européennes ». Quelle convergence ? Celle qui met les deux pays sur une trajectoire de déclin remarquablement similaire ? Un déclin rythmé par la fuite des cerveaux, le refus d’assumer ses propres responsabilités dans ses difficultés, la nostalgie d’un passé impérial révolu, le rejet du libéralisme venu de l’étranger et accusé de tous les maux, et bien sûr l’anti-américanisme ?
    Le comité de soutien à Jean-Frédéric Poisson en Russie, précise Le Salon Beige, est dirigé par Xavier Moreau. L’ineffable Xavier Moreau, ce faux expert en russologie, ce pauvre raté hystérique, faux « chef d’entreprise français » résidant à Moscou, chargé par les autorités soviétiques de diffuser en France la propagande poutiniste la plus hargneuse, la plus extrémiste et la plus déjantée, au moyen de « livres », « d’émissions » et de « conférences » sans queue ni tête qui se contredisent d’un jour à l’autre.
    L’autre partie de son « travail » consistant à fournir un « toit » (au sens mafieux soviétique du terme) à des entreprises françaises souhaitant s’implanter en Russie, en échange d’une confortable commission dont une partie va aux apparatchiks qui contrôlent ce genre d’activités, et l’autre, bien sûr, atterrit dans sa poche.
    Tout cela est très désintéressé, bien sûr, et mû essentiellement par les valeurs spirituelles et l’histoire chrétienne partagée de la France et de la Russie…
    Dans le même club, s’exprimant dans les mêmes cercles, on trouve le « général » Didier Tauzin. Je mets général entre guillemets, parce que la vraie profession de ce monsieur est retraité. Quand un plombier est à la retraite, on ne dit pas Monsieur le Plombier, donc je ne vois pas pourquoi on donnerait du général à un grand-père en pull de cachemire qui tire sur sa pipe en nous donnant des conseils.
    http://www.lerougeetlenoir.org/opinions/les-inquisitoriales/General-Tauzin-il-est-evident-que-les-partis-politiques-ont-confisque-ce-qui-reste-de-democratie
    On trouvera, dans l’interview de ce « candidat à l’élection présidentielle », qui n’est pas plus candidat que Coluche ne le fut en son temps, une stupéfiante enfilade de banalités « feelgood » : le type qui ne dit absolument rien, mais qui d’une manière ou d’une autre arrive à vous convaincre, à l’aide d’un bruit agréable et discret, que c’est lui le dirigeant qu’il vous faut.
    Absolument rien, sauf, quand même : la France doit sortir de l’OTAN (décidément, c’est une manie…). C’est un peu curieux, pour un général. Et pourquoi donc, faudrait-il sortir de l’OTAN ? Parce qu’elle pourrait « nous entraîner dans des guerres aux résultats délétères ».
    Un général pusillanime à l’idée de faire la guerre ? Il y a arnaque sur la marchandise, je trouve… Ce que semble suggérer Tauzin, c’est que l’OTAN pourrait nous entraîner dans « les guerres de Bush » (et chacun sait bien que les guerres de Bush, c’est mal). Mais le général se moque de nous : l’Irak, puisque c’est de lui qu’il est question, nous n’y sommes pas allés, et pourtant nous faisions partie de l’OTAN, à l’époque comme aujourd’hui.
    La vérité est que le traité de l’Atlantique Nord ne nous oblige nullement à faire « les guerres de Bush »,contrairement à ce que voudraient nous faire croire les anti-américains ; en revanche, il nous oblige à nous porter au secours de l’un quelconque des membres de l’OTAN qui serait attaqué… Et qui, aujourd’hui, menace militairement les membres de l’OTAN, en Europe ? La Russie, bien entendu…
    En sorte que plaider pour une sortie de la France de l’OTAN, aujourd’hui, c’est dire aux pays baltes, à la Norvège, à la Pologne, à l’Allemagne, à la Slovénie, à la Bulgarie : ne comptez pas sur nous pour vous défendre contre les petits hommes verts de Poutine. Autrement dit, c’est donner les clés de l’Europe à la Russie, et céder à son chantage nucléaire. Mais au nom des « valeurs familiales », hein…
    Pour protéger l’Europe des homosexuels et des immigrés, il faut donner l’Ukraine, la Finlande, l’Estonie, la Lituanie et la Lettonie à Poutine. Voilà le genre de « logique » tordue et de pensée magique qui passent pour le summum de la lucidité et du courage, ces jours-ci.

  102. Claude Luçon

    @ Exilé | 20 octobre 2016 à 20:41
    Avec un pseudonyme pareil vous devez avoir voyagé ?
    J’ai vécu et travaillé, entre autres, en Italie, Grande-Bretagne, Canada et Etats-Unis et c’est précisément à eux que je faisais référence.
    Au cours de la campagne présidentielle US de 2008, FoxNews, en particulier Bill O’Reilly, qui soutenait McCain et critiquait Obama pour vouloir instituer un système de protection santé universel, démolissait quotidiennement les systèmes de santé britannique, italien et canadien mais n’a pas une seule fois parlé de notre Sécu et pourtant O’Reilly ne cachait pas ses sentiments anti-français, surtout après le discours de Villepin à l’ONU à propos de l’Irak.
    Mais je suis aussi passé par Nigeria, Iran, Algérie, Bahreïn, Ethiopie et Somalie, je pense que vous admettrez que ceux-là au moins envient notre système.
    Rentré en France en 2009 je n’ai jamais eu de problème pour trouver les soins dont j’avais besoin, j’ai dû avoir de la chance.
    @ Mitsahne | 20 octobre 2016 à 20:10
    Je disais la même chose que vous mais en regardant le côté face, pas le côté pile, ce qui existe, devrait être mais ne l’est pas parce que nous sommes mal gouvernés.
    J’aurais pu allonger la liste avec : héritage historique exceptionnel, qualité de nos artisans et ouvriers, construction de paquebots gigantesques, qualité de vie…
    Le titre du texte de Philippe Bilger est :
    « Notre démocratie impuissante par principe ou par incompétence ? »
    C’est à cette question que j’essayais de répondre.
    Lisez ce que j’écris ici à Exilé, c’est en fonction de cette expérience-là que je fondais mon argument.
    Ce qui nous manque est un besoin de compétence évident du gouvernement parce que nous avons un gouvernement ethnique incompétent plutôt qu’un gouvernement d’experts qualifiés.
    @ Robert Marchenoir | 20 octobre 2016 à 23:38
    Merci pour le site Tauzin.
    Vous avez l’air d’en vouloir à ce « général » Didier Tauzin.
    Seriez-vous antimilitariste ?
    Les titres en France sont importants. Si votre plombier à la retraite devient Président d’une association de pêcheurs et chasseurs ou du club de pétanque de son village on lui balancera du « Monsieur le Président » en toutes occasions.
    Didier Tauzin dit aussi :
    « Une fois le contrôle de nos frontières assuré, nous devons impérativement lancer un grand plan d’aide au développement de l’Afrique. Antithèse du colonialisme, ce plan doit permettre de créer des partenariats avec les pays africains afin de les aider, non pas à établir des démocraties à l’occidentale comme le veut la doxa universaliste actuelle, mais à pacifier et stabiliser leur sociétés, lancer leur économie et assurer la pérennité de leurs cultures. »
    Or rien n’est plus vrai si nous voulons arrêter le tsunami humain qui nous menace. Il faut aller aider ces gens à se développer tout en tenant compte que leurs coutumes et traditions, étouffées par la colonisation, ont réapparu et sont à prendre en compte dans leur reconstruction…
    S’il est un idéal pour les futures générations c’est précisément d’aider ces gens que l’on a décolonisés trop vite, avant de les avoir préparés à la complexité de la gestion des Etats modernes. Du jour au lendemain ils ont perdu les structures de gestion coloniale de leur nation et son devenus la proie du monde entier : USA, URSS, Allemagne, Chine, Japon, Grande-Bretagne, France, Brésil dans une concurrence effrénée à la fois politique et économique, des marchés devenus poires d’empoigne pour tous, des offres de financements mal contrôlées instituant une corruption officielle et débridée.
    Nous répétons les mêmes erreurs en allant leur imposer notre conception d’un mode de vie pour lequel ils ne sont pas faits ni prêts. Nous recolonisons sous une autre forme, BHL est aujourd’hui un colonisateur tout en se prenant pour un pourfendeur de dictateurs. Le droit d’ingérence humanitaire de Kouchner est une forme de colonisation.
    Ce que dit ce général est exprimé dans la Constitution américaine, à savoir que le citoyen est l’élément central de la République et qu’il appartient à lui seul de décider de son destin et avec ses concitoyens du destin de son pays. Une Constitution stable vieille de 240 ans parce que basée sur le citoyen, pas sur la politique. Nous ne pourrons pas en dire autant sur nos dernières 240 années.

  103. @ Tipaza
    Oui, merci. Et cette phrase : « Et ainsi ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste ».
    Ça se confond dans mon souvenir avec un autre texte disant que la condition pour que la force se maintienne au pouvoir, est qu’elle se présente aussitôt comme une victoire du bon droit. Mais je ne sais plus qui en est l’auteur, peut-être Hegel ou Marx !! Dans un texte attribué à Pascal après sa mort, cette citation : « C’est pourquoi le plus sage des législateurs disait que, pour le bien des hommes, il faut souvent les piper. (…) Il ne faut pas qu’il (l’homme) sente la vérité de l’usurpation ; elle a été introduite autrefois sans raison, elle est devenue raisonnable ; il faut la faire regarder comme authentique, éternelle, et en cacher le commencement si on ne veut qu’elle ne prenne bientôt fin ». Le but de l’acceptation des lois étant la préservation de la paix.
    Nous idéalisons bien davantage la loi, de nos jours, en démocratie, que ne le faisaient des gens comme Montaigne, Pascal, Spinoza, qui la relativisaient mais estimaient raisonnable (et prudent) de s’y conformer, avec beaucoup de pragmatisme. Montaigne distingue, et parfois oppose, la conscience morale et l’obéissance à la loi. Spinoza et Machiavel faisaient appel à la raison du monarque pour l’inciter à ne soumettre le peuple qu’à des lois sensées. Le peuple s’y conforme mais en pense qu’il veut.
    Spinoza fait la différence entre le droit naturel de chacun et celui que nous accorde l’État : « Si chacun par un droit imprescriptible de la nature est le maître de ses pensées, n’en résulte-t-il pas qu’on ne pourra jamais dans un Etat essayer, sans les suites les plus déplorables, d’obliger les hommes dont les pensées et les sentiments sont si divers et même si opposés, à ne parler que conformément aux prescriptions du pouvoir suprême ? » (Traité théologico-politique. On établit que dans un état libre, chacun a le droit de penser ce qu’il veut et de dire ce qu’il pense. Chapitre XX). Il explique que « ce sera un gouvernement violent que celui qui refusera aux citoyens la liberté d’exprimer( …) leurs opinions… Chacun résigne le droit qu’il a d’agir mais non le droit qu’il a de raisonner et de juger… Les lois qui concernent les opinions s’adressent non pas à des coupables mais à des hommes libres, au lieu de réprimer et de punir les méchants, elles ne font qu’irriter les honnêtes gens ».
    Si les législateurs qui, en notre nom, mettent au point une nouvelle fournée de lois pouvaient en prendre de la graine.

  104. Cher Philippe,
    Ce n’est pas parce que notre démocratie est maltraitée par Hollande et sa bande d’incompétents que l’impuissance d’une démocratie est démontrée.
    Le manque d’anticipation et de clarté tue la démocratie.
    Toutes ces hésitations pour définir clairement les valeurs d’un pays ont fait perdre de vue et même de sens les priorités.
    La démocratie est devenu un jouet, observé dans un kaléidoscope.
    La réflexion a quitté le terrain. Idem pour l’action.
    Que veut dire par exemple rechercher l’unité, en ne cessant de cliver sur des territoires émotionnels ?
    A ce jour, l’unité ne vit que dans la sidération des Français devant les massacres.
    Peut-on continuer à supporter un individu installé dans le déni à un poste présidentiel, méprisant la justice, la police, les enseignants, les parlementaires, les sportifs, les syndicalistes et évoluant dans un jeu trouble de la séduction envers les journalistes et les associations communautaires ?
    françoise et karell Semtob

  105. Garry Gaspary

    @ breizmabro
    Si le ciel est vide, Allah serait au moins deux fois plus grand qu’on ne le dit.
    @ Claude Luçon
    Vous êtes vraiment le maître de la désinformation
    C’est clair que non puisque si tel était le cas, j’arriverais à redonner de l’intelligence même à quelqu’un comme vous.
    @ Franck Boizard
    les de-souche sont déjà vaincus.
    Pour être vaincus, il faut avoir eu le courage d’avoir jamais livré bataille…
    J’éprouve néanmoins aujourd’hui une pensée émue pour ceux qui, comme vous, étaient persuadés que les forces de l’ordre étaient prêtes à faire la sale besogne à leur place.
    Les policiers ont donc peur, presque autant que vous. Ils ont peur parce que le climat social est complètement pourri. Et il a été complètement pourri par les sans-dents de votre espèce trop faibles pour réussir à vivre dans une société pourtant encore bien trop christianisée et donc elle-même trop faible pour ne pas les laisser simplement mourir.
    Vous êtes en train de récolter les fruits de vos semailles : vous avez sapé l’ordre national et plus personne n’est là pour vous protéger.
    Priez, Franck Boizard, priez comme Zemmour pour qu’Allah soit plein de miséricorde !

  106. http://www.penseesdepascal.fr/Raisons/Raisons2-moderne.php
    « Les seules règles universelles sont les lois du pays aux choses ordinaires, et la pluralité aux autres. D’où vient cela ? De la force qui y est.
    Et de là vient que les rois, qui ont la force d’ailleurs, ne suivent pas la pluralité de leurs ministres.
    Sans doute l’égalité des biens est juste, mais ne pouvant faire qu’il soit force d’obéir à la justice, on a fait qu’il soit juste d’obéir à la force. Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force, afin que la justice et la force fussent ensemble et que la paix fût, qui est le souverain bien.
    La Sagesse nous envoie à l’enfance. Nisi efficiamini sicut parvuli. »
    Preuves de Jésus-Christ 11 (Laf. 308, Sel. 339) : « à l’inverse de ce monde, dans le royaume de Dieu, qui est l’ordre de la sagesse, la grandeur dépend de l’humilité et de la ressemblance à l’enfance.  »
    « Le génie n’est que l’enfance nettement formulée, douée maintenant, pour s’exprimer, d’organes virils et puissants. »
    Les Paradis artificiels (1860)
    Charles Baudelaire

  107. calamity jane

    … »les fruits de vos semailles »… (G. Gaspary)
    Ca, c’est du vocabulaire de christianisé Monsieur !
    Allé, allé, circulation.

  108. @Solon
    Le problème de notre pays est aujourd’hui une question de singulier ou de pluriel.
    Faut-il privilégier le droit (sans s) ? Ou les droits, de l’homme, des minorités, des uns et des autres.

    En fait, ce n’est pas uniquement une question de pluriel mais d’adaptation pratique d’un principe éthéré.
    Cet Homme porté au pinacle dans la déclaration éponyme, est un homme abstrait, générique, avec un petit côté adversaire de Dieu dont il se serait affranchi lors des sombres « Lumières » pour affirmer sa prétendue liberté.
    Mais il existe effectivement une différence entre les « droits de l’Homme » et les droits des hommes.
    En pratique, dans la vraie vie, ce sont les droits de l’homme Pierre qui s’opposent aux droits de l’homme Paul, et souvent de manière brutale et sauvage, surtout dans « notre démocratie ».

  109. @ Noblejoué | 20 octobre 2016 à 21:27
    « Il nous faut l’Homme miracle, l’Homme providentiel qui fera tomber la pluie »
    Alors vous l’avez trouvé ! Depuis que Hollande a été élu et que son aile gauche (d’avion) a été foudroyée (prémonition ?), il n’a jamais autant plu ses jours de sortie.
    Il faut revoir, sans rire, sa prestation à l’Ile de Sein (pourtant habituée aux grandes marrades (oups, je voulais dire : marée ;))

  110. @ Garry Gaspary | 21 octobre 2016 à 07:36
    Vous pouvez étayer votre pensée chancelante ?
    @ Robert Marchenoir | 20 octobre 2016 à 23:38
    Heureusement qu’il existe les traitements de textes ! Vous êtes décidément un incorrigible phraseur.

  111. Enfin une bonne nouvelle : après le LGBT, que mon beauf frontiste christianisé appelle : « La Grosse B… pour Tous », v’là que nos Degauche réclament sur le même modèle le LCPT : Le Cannabis Pour Tous !
    Bravo la gauche, grâce à vous la société a fait un grand bond en avant très progressiste avant-gardiste en faveur des communautés polysexuelles, multisexuelles, diversités sexuelles, de l’eugénisme des théoriciens du Genre et des camps de concentration de drogués camés shootés, futurs musées des horreurs socialistes, renommées pudiquement « salles de shoot ».
    Il faut vous empailler, chers de gauche, je ne sais pas si dans le futur on trouvera des citoyens aussi détraqués et pervers que vous.

  112. @ Robert Marchenoir | 20 octobre 2016 à 23:38
    Merci de toutes ces informations sur Monsieur Poisson ; ainsi on en apprend plus sur lui en lisant Justice au Singulier qu’en l’écoutant parler de son programme à la télé ! Je n’aurais pas voté pour lui. Il a plu parce qu’on ne le connaissait pas, et parce qu’il évitait de se mouiller.

  113. @ sylvain | 21 octobre 2016 à 10:01
    « Bravo la gauche, grâce à vous la société a fait un grand bond(…) »
    Ou, parodiant un certain Houphouët-Boigny ils disent (les socialos) « nous sommes au bord du gouffre, nous allons faire un grand pas en avant »…
    Vous, vous dites « un bond ». C’est mieux et ça leur ressemble plus 😀

  114. catherine A. Donc finalement... (2)

    @Exilé
    La faiblesse – ou la grandeur – des démocraties est me semble-t-il par essence de protéger ses propres ennemis ce qui parfois peut être incompréhensible, voire révoltant. Je pense souvent à ce dicton espagnol « cria cuervos y te sacaron los ojos » (élève des corbeaux et ils t’arracheront les yeux) mais faut-il pour autant flinguer tous les corbeaux ? En Corée du Nord la réponse est oui.

  115. @catherine A
    faut-il pour autant flinguer tous les corbeaux ?
    Entre flinguer tous les corbeaux et les surprotéger en les encourageant à arracher des yeux au détriment de la population, qui elle n’aurait donc pas le droit d’être protégée, il existe une marge de taille.

  116. @Jabiru | 20 octobre 2016 à 12:51
    Hier dans ma grande ville je me fais dépasser à grande vitesse par un véhicule de petite cylindrée, dépassements à suivre sur la voie de gauche face aux autres, passage au feu rouge avec gros risque pour les piétons…
    La voiture se dirige vers le centre ville et je suis à proximité du commissariat principal. Ayant relevé les numéros minéralogique et caractéristiques du véhicule, avec cinq personnes à bord et un chien, je m’empresse d’aller porter l’info au commissariat précité.
    Première porte, je sonne et attends que la précédente personne dans le sas l’évacue en entrant dans le commissariat. Je passe donc la première porte du sas, et sonne à la seconde porte. A ce moment on me crie dessus : « ATTENDS !! ». La voix venant du policier posté à l’intérieur. Etant entré je m’adresse à ce policer et lui tend le bout de papier en lui expliquant les raisons de ma venue. Après m’avoir ordonné d’ouvrir ma petite sacoche (ce que j’ai trouvé normal), il m’a prié d’aller faire la queue. En fait aller s’asseoir parmi la cinquantaine de personnes présentes. J’ai posé mon papier sur le dessus (ex-cendrier) d’une poubelle haute qui se trouvait là, et ai demandé à ressortir en priant ce monsieur de bien vouloir excuser ma naïveté.

  117. Patrice Charoulet

    « Les policiers ne sont pas assez payés pour les services qu’ils rendent » (Alain, philosophe français)
    Et selon un policier actuel : « On ne peut pas se laisser brûler pour 1300 euros par mois ».
    Se laisser brûler, ou recevoir des briques, des parpaings, des coups de barre de fer, des pluies de cailloux, des crachats agrémentés d’insultes, et entendre des gens qui viennent dire : « Ce sont les risques du métier »…

  118. @ catherine A. 21 octobre 2016 à 12:01
    « La faiblesse – ou la grandeur – des démocraties est me semble-t-il par essence de protéger ses propres ennemis »
    Une démocratie est gouvernée selon un mode qui permet à tous les citoyens de choisir leurs représentants par des élections où chacun a une voix. Ce type de gouvernement par le peuple n’est pas supposé protéger spécialement ses propres ennemis. La SDN et l’ONU ont édicté des règles internationales pour les temps de guerre, la façon de traiter les prisonniers, les populations civiles etc., avec un tribunal international pour juger les crimes de guerre.
    (Toutes les républiques ne sont pas des démocraties. Certaines sont des oligarchies, comme la Rome antique, ou des dictatures, comme Cuba. Et certaines démocraties ne sont pas des républiques comme la Belgique ou le Royaume-Uni)

  119. Claude Luçon

    @ Garry Gaspary | 21 octobre 2016 à 07:36
    A « Vous êtes vraiment le maître de la désinformation », vous répondez : « C’est clair que non puisque si tel était le cas, j’arriverais à redonner de l’intelligence même à quelqu’un comme vous. »
    Calmez-vous ! Détendez-vous !
    Recruté deux fois par des chasseurs de têtes, j’ai à chaque fois été soumis à une évaluation de mon QI, j’en connais donc exactement sa valeur.
    Je n’ai pas besoin de votre aide dans ce domaine, continuez à vous concentrez sur votre propre intelligence, ce sera plus utile.

  120. Robert Marchenoir

    @breizmabro | 21 octobre 2016 à 10:00
    « Heureusement qu’il existe les traitements de textes ! »
    Est-il possible de faire remarque plus stupide ?

  121. Robert Marchenoir

    Claude Luçon | 21 octobre 2016 à 00:44
    « Vous avez l’air d’en vouloir à ce « général » Didier Tauzin. Seriez-vous antimilitariste ? Les titres en France sont importants. Si votre plombier à la retraite devient Président d’une association de pêcheurs et chasseurs ou du club de pétanque de son village, on lui balancera du « Monsieur le Président » en toutes occasions. »
    Je n’ai pas l’air d’en vouloir à Tauzin. J’en veux à Tauzin, et j’ai raison de lui en vouloir : il me semble que je viens d’expliquer, en long et en large, pourquoi je lui en veux.
    Si vous n’en voulez pas à Tauzin, si vous en pincez pour Tauzin, si vous pensez que Tauzin est la meilleure chose qui nous soit arrivée depuis l’invention du pain grillé, il vous appartient d’expliquer pourquoi c’est un grand homme, au lieu de me sortir cette phraséologie gauchiste idiote qui commence par faire du psychologisme à la noix, puis qui sous-entend que votre interlocuteur est un imbécile mû avant tout par des passions irrationnelles voire suspectes, en sorte que les arguments qu’il apporte sur la table n’auraient pas à être pris en compte.
    Tauzin raconte des sottises aussi grosses que lui, et c’est pour cela que je lui en veux, à juste titre. N’inversez pas les causes et les conséquences.
    Je serais antimilitariste ? Et alors ? On n’aurait pas le droit d’être antimilitariste ? Et quel serait le rapport ? Je viens d’écrire que Tauzin est un faux général parce qu’il a peur de la guerre, et vous m’accusez d’être antimilitariste ?
    Je me méfie des sauveurs galonnés, c’est assez différent. Je suis opposé au fantasme du coup d’Etat militaire qui titille délicieusement les Français, parce que, n’est-ce pas, de Gaulle était un dieu vivant, et que si seulement l’armée pouvait nous nettoyer tout ça… Je suis aussi opposé aux traîtres dans l’armée, et à ce titre je constate avec inquiétude la profonde pénétration de l’espionnage russe au sein des officiers supérieurs (mais en semi-retraite). Peut-être, quitte à être vraiment réactionnaires, devrions-nous prendre exemple chez Erdogan, qui n’a pas hésité à mettre à la porte, pour déloyauté, des dizaines de milliers de responsables, civils et militaires ?
    Vous me dites que les titres en France sont importants. C’est bien le problème ! C’est justement pour ça qu’on est dans la mouise : parce que les Français se payent de mots, parce que le président de la société de pêche de Mézy-les-Farfougnettes serait insulté de ne pas être appelé Monsieur le Président, et parce que le réactionnariat se gargarise d’avoir des « généraux » dans sa manche, qui sont peut-être compétents dans leur spécialité, mais qui, lorsqu’il s’agit de politique, ont l’air fin comme une valise sans poignée.
    Maintenant, s’il y a un truc que j’ai raté dans la philosophie politique du « général » Tauzin, si quelque fulgurance cachée m’avait échappé, qu’est-ce qui vous empêche de la désigner à l’admiration des foules ?
    Ce n’est certainement pas son passage gauchiste et pleurnichard sur la nécessaire subvention de l’Afrique par le cochon de Blanc occidental qui serait à même de me faire changer d’avis. J’ai eu la charité de ne pas relever cette déclaration, vous jugez utile de la souligner, eh bien, allons-y : je ne crois pas que cela va relever le prestige de l’armée françouése à la retraite.
    Je rappelle quand même que le « général » Tauzin, pour fixer les idées, est un gros facho. Relativement. Par rapport à la carte politique française. Et il nous sort, sur l’Afrique, le couplet larmoyant du gauchiste de base ?
    Donc si je comprends bien, c’est toujours la faute de l’homme blanc : quand il colonise les Noirs, c’est sa faute, car la colonisation c’est mal. Et quand il décolonise, c’est sa faute aussi, parce qu’il décolonise trop vite ! En fait, il faudrait qu’il soit en Afrique, sans y être, tout en y étant. Il faudrait qu’il ouvre le robinet à pognon, mais sans être le maître, en acceptant d’être, lui, colonisé à domicile, et en plus en s’excusant.
    Je crois que ça ne va pas être possible. Celui qui paye, commande. Vous ne voulez pas qu’on commande ? Eh bien, on ne paye plus. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles nous avons accordé l’indépendance à l’Algérie : elle nous coûtait trop cher.
    Au demeurant, la subvention n’est pas, non plus, dans l’intérêt des Africains. Même les Africains commencent à le reconnaître. L’assistanat étranger encourage l’Afrique dans la paresse, dans l’économie de pillage, dans la corruption. Il nourrit une oligarchie qui vit dans un luxe insolent, il fait vivre une armée de parasites fonctionnaires de « l’humanitaire », il empêche le développement et la prise de responsabilité. Et de toutes façons, nous n’avons plus les moyens.
    D’ailleurs, cet argent, nous en avons besoin pour nous défendre des Africains : pour construire un mur à la Trump autour de l’Europe, et pour financer une marine destinée à empêcher les immigrés de nous envahir, au lieu de les y encourager. Que ces messieurs cultivent leur culture, chez eux, à l’abri de la funeste démocratie occidentale : je suis tout à fait d’accord. Qu’ils s’occupent de développer le népotisme, le tribalisme, la corruption, la superstition, le cannibalisme, la sorcellerie, la mutilation médicinale, le meurtre rituel… Aucun problème, à condition qu’ils ne s’avisent pas de nous en faire bénéficier.
    Les élucubrations crypto-soixante-huitardes du « général » Tauzin, selon lesquelles il faudrait que la France déverse, sur l’Afrique, un argent qu’elle n’a pas, afin de développer la « culture » africaine (?)…
    J’ai bien remarqué que le « général » Tauzin, lui, se dévoue corps et âme à de bonnes oeuvres envers les petits n’Africains. C’est beau. C’est grand. C’est son problème. Qu’il le fasse avec son pognon (qui est le nôtre, en passant : il est fonctionnaire, et pas trop mal loti sur le plan de la retraite). Qu’il ne nous demande pas, en plus, de soigner sa belle âme avec l’argent gratuit des autres.
    Il faudrait mettre de l’argent dans l’Afrique ? Peut-être, mais pour investir, alors. Pour que cela nous rapporte. Comme les Chinois. Et cela, c’est aux entreprises privées de le faire. Pas à l’Etat obèse, qui jette déjà de l’argent partout.
    Lisez donc cette interview de près. C’est tout de même fabuleux de prendre autant de place pour dire aussi peu de choses. Et les rares qu’il dit sont soit des banalités de comptoir de bistrot, soit des sottises kilométriques.

  122. Garry Gaspary

    @ breizmabro
    Si c’est un ciel vide qui nous amène l’hiver alors le néant vaut deux fois plus que l’être.
    @ Claude Luçon
    Vous êtes bien trop informé pour ne pas être complètement abruti.
    Regardez, moi, par exemple, n’ayant jamais ouvert un bouquin de P. Bilger, je n’ai ainsi aucun besoin d’un maître de la désinformation pour appréhender correctement le monde de la Justice ou de la police…

  123. @Garry Gaspary à 09:47
    Dites, ça vous dirait de faire un petit voyage en aller simple ? Je vous propose, billet offert, sur l’île des Gaspoury ou l’île des Abrutis. C’est à 10 000 kilomètres des christianisés intelligents.
    Bon voyage parmi vos semblables radislamisés.

  124. Combien de temps nous sera-t-il encore permis d’écouter « Le roi David » et « La danse des morts » d’Arthur Honegger ?

  125. Moi je pense que NKM fera une très bonne présidente parce qu’elle est très belle !
    Et puis elle n’a jamais dit de sottises comme par exemple que le mur des lamentations est musulman… ce qui est compris comme une insulte pour les arabes.

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