Il n’y a pas de quoi rire.
Pourtant les dérives de notre société sont telles, sur le plan des agressions et de l’insécurité, qu’on est presque fondé à imaginer un monde délirant où tous ceux chargés d’assurer l’ordre, de dispenser un enseignement ou d’éteindre les incendies devront être eux-mêmes protégés et défendus. De sorte qu’on peut à l’infini disserter sur les protecteurs de ces défenseurs et les défenseurs de ces protecteurs sans que jamais cette chaîne absurde soit interrompue.
On s’était moqué de Ségolène Royal – et son contradicteur le premier – parce que lors de son débat avec Nicolas Sarkozy en 2007 elle avait suggéré l’idée de faire raccompagner le soir chaque femme policier par un policier.
Pourtant, quand on voit la révolte des pompiers, un corps très aimé des Français littéralement « aux abois » à cause de la multiplication des agressions dont ils sont victimes, il est clair qu’un point limite a été atteint puisque – on oscille entre accablement ou indignation – « ils demandent désormais le soutien des forces de l’ordre lors de leurs interventions à risques » (Le Figaro).
Déjà, quand dans des cités les pompiers avaient été mal accueillis parce qu’ils représentaient l’Etat et la France officielle alors que leur mission aurait dû susciter reconnaissance et admiration, il avait été facile de comprendre qu’on avait changé de monde et qu’une part de notre pays – des voyous, parlons net – s’en prenait à nos « anges gardiens », comme les pompiers se sont si justement qualifiés.
Maintenant c’est pire. Trop de violences, trop de désordres, trop d’hostilité et d’entraves, trop de haine même. Pour qu’on soit obligé de demander le soutien de la police pour accomplir son métier au service de tous et afin que la sauvegarde du protecteur soit elle-même assurée, inutile de se leurrer : on est confronté dorénavant à un univers qui a totalement perdu ses repères.
Allons plus loin, poussons jusqu’à l’absurde ces désastres du quotidien riches d’enseignement. Le pompier devra être en sécurité grâce à la police, l’enseignant devra être préservé de la violence de certains élèves et de quelques parents, toutes les forces d’ordre et d’autorité de moins en moins respectées n’auront que la ressource, pour intervenir, de se faire accompagner.
La police elle-même soumise à mille rébellions, outrages et résistances, subissant des atteintes parfois infiniment graves, n’aura pas le choix : pour interpeller les auteurs de violences et favoriser la paix publique, elle sera contrainte de se faire accompagner pour avoir une chance d’être opératoire.
Je plaisante à peine. Dès lors qu’à cause de la faiblesse du pouvoir politique et du poison qui au quotidien conduit des citoyens à se payer du « flic » ou tout ce qui ressemble de près ou de loin aux services et aux armes de la République, il n’y a aucune raison pour que cette aberration de pompiers mis à l’abri par la police ne se reproduise pas ailleurs.
Mais ces gardiens, qui les gardera ? Qui gardera nos protecteurs naturels ? Qui viendra au secours de ceux qui, nous défendant, nous sauvant, sont pris à partie, malmenés et souvent rendus impuissants, désarmés et perdus ?
On en est là.
Quand un Etat n’est plus capable sans tomber dans Ubu en République de faire respecter l’accomplissement de ses missions régaliennes et l’activité des corps et des services qui devraient être chez eux partout, sans craindre pour leur intégrité ou même leur vie, il y a du déclin, du désastre et de la mort dans l’air.
Il faudrait un authentique pompier pour une France dont l’état inspire de l’inquiétude.
Il y a le feu mais rien apparemment ne presse. L’urgence et la démocratie ne font pas bon ménage.
« Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants,
« Lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles,
« Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter,
« Lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus, au-dessus d’eux, l’autorité de rien et de personne, alors, c’est là, le début de la tyrannie. »
Platon
Bravo pour cet article, vous avez réussi à parler pour ne rien dire.
Aborder ce sujet sans même évoquer l’islam, ou l’immigration africaine, je ne dirai pas que c’est une prouesse, puisqu’elle est tellement commune, mais dirai ceci : Dieu se moque des hommes qui se plaignent des conséquences dont ils chérissent les causes.
Allez faire un tour dans les régions les plus pauvres de France, l’Ariège ou la Creuse, là où il y a le moins de chances de réussir possibles (lycées pourris, mentalité de m…, pas d’emplois, éloigné de tout), mais là où il y a encore peu d’islam et d’immigration. Allez y faire un tour pour voir si la police ou les pompiers doivent se faire accompagner.
Allez dans les quartiers d’immigration post-coloniale asiatique, là où il n’y a pas d’islam ou d’Africains, pour voir si les pompiers se font caillasser.
Par contre dans les « cités » comme vous dites, où des dizaines de milliards ont été déversés, c’est-à-dire des endroits proche des centres universitaires et des bassins d’emplois, des endroits parfaitement desservis en transports en commun, mais plein d’islam et d’Africains, allez y faire un tour. Allez y faire un tour surtout en vieux mâle blanc bourgeois français…
Et peut-être comprendrez-vous ce qui se trame en France si vous ne baissez pas trop les yeux.
Et peut-être que si vous n’y allez pas, vous savez inconsciemment déjà pourquoi, et vous savez aussi pourquoi vous n’osez pas dire pourquoi, et vous savez pourquoi il ne vous reste plus qu’une indignation de façade pour habiller la soumission.
Islam signifie soumission. Ça tombe bien.
Tout ça ne date pas d’hier. Ça fait 1 400 ans que ça dure. Mais bizarrement, on fait comme si c’était nouveau « Ah mais je savais pas moi, personne ne m’a dit ».
Mais bon ici c’est la France, on ne stigmatise pas, on ne discrimine pas. Surtout des gens de classe sociale inférieure. La hiérarchie victimaire est un impensable pour les droitdelhommistes. C’est la faute aux racistes qui empêchent les weshwesh de trouver des jobs d’ingénieurs nucléaires, ou de chirurgiens neuronaux (métiers comme on sait réservés aux membres du patriarcat blanc). Ou bien aux chefs d’entreprise qui préfèrent saboter le rendement économique de leur boîte par racisme plutôt que d’embaucher des cohortes de jeunes surdiplômés, dociles et sous-payés, venant des banlieues. Alors que, comme chacun sait, ils sont une chance pour la France.
Bien sûr, tous les rapports sur le bor*** que met l’islam dans les écoles ou les entreprises ne sont que l’expression d’une islamophobie d’Etat. Comme la loi anti-voile et tout le reste.
Tout ça « silisiounistes » qui veulent pas que la religion de paix et d’amour se répande. On sait bien tout ça en France, heureusement, personne n’est dupe et ne tombe dans le conflit de civilisation que le méchant Zemmour, à lui tout seul, essaye d’imposer à la France pour la détruire. Tout le monde sait que Zemmour déteste la France.
Alors oui, surtout parlons pour ne rien dire. Ça fait passer le temps. Et puis ça fait comme si on s’intéressait au sort des pompiers. Ça donne bonne conscience.
L’autre jour, dans Le Parisien, article d’ouverture sur la façon dont les camions se font piller systématiquement leur essence sur les routes françaises.
L’un des coupables a été arrêté par la police. Il avait volé 300 litres de gas-oil, et « vivait dans un camp de Roms », nous précise obligeamment le journaliste. Comprendre : il s’appelle Théodule de la Tour du Pin, et a loué un Airbnb dans un camp de Roms pour se changer de son château du XVIIIe siècle.
La, euh… « justice » l’a condamné à deux mois et demi de prison avec sursis. Sachant qu’aux dernières nouvelles, jusqu’à deux ans de prison « ferme », c’est de la prison pour rire : vous ressortez libre du tribunal, avec une mention à l’encre rouge sur votre carnet de notes.
Dans les westerns, on m’a appris que le vol de chevaux, au Far-West, c’était la corde assurée. Il me semble qu’une politique centriste de bon aloi consisterait à imposer la peine de mort pour le pillage d’essence sur les routes.
Mais on peut aussi faire de « l’ouverture à l’Autre », hein. C’est vous qui voyez.
« La police elle-même soumise à mille rébellions, outrages et résistances, subissant des atteintes parfois infiniment graves, n’aura pas le choix : pour interpeller les auteurs de violences et favoriser la paix publique, elle sera contrainte de se faire accompagner pour avoir une chance d’être opératoire. […] Mais ces gardiens, qui les gardera ? »
Alexandre Benalla, qui fera du nursing en donnant des ordres aux policiers.
« Qui gardera nos protecteurs naturels ? Qui viendra au secours de ceux qui, nous défendant, nous sauvant, sont pris à partie, malmenés et souvent rendus impuissants, désarmés et perdus ? »
Certainement pas Emmanuel Macron, qui gouverne mal, mais se défend bien, qui n’allège pas le quotidien administratif des forces de l’ordre, qui envisage de déléguer aux communes non dotées (la décentralisation est une vaste extorsion de dotations qui n’a jamais fertilisé les déserts médicaux ou culturels de la ruralité ou des provinces reculées), le soin d’armer à leurs frais leur police municipale sans recruter les 16 000 policiers nationaux nécessaires pour assurer, non pas la sécurité du quotidien ni l’îlotage des « quartiers sensibles » c’est-à-dire perdus et menaçants, mais la sécurité tout court.
Macron se garde bien, mais ne garde pas bien les gardiens de la paix, pas plus qu’il ne se porte le garant de l’honneur des hommes de guerre dont ce blanc-bec aime à rappeler qu’il est le chef. Soixante et un ans après les faits et sans que personne ne songe à l’en créditer autrement qu’en justifiant, ici, la guerre civile au nom du mépris colonial d’antan et en jugeant, là-bas, que c’est un bon début, mais que la France n’en fera jamais assez dans la repentance, cette France dans laquelle les Algériens n’ont cessé depuis l’Indépendance de chercher refuge, le chef de l’Etat réveille une vieille bavure des temps de guerre civile, de l’autre côté de la Méditerranée, une vieille bavure de l’armée à qui il renvoie ce crachat, comme si cette armée avait été la seule à faillir, à « baver », à torturer.
Mais un complexe tenace de supériorité nous fait banaliser la torture du FLN, tandis que la nôtre serait impardonnable et toujours à réveiller pour que les Français issus de la deuxième ou de la troisième génération de l’émigration algérienne, qui fuyait les tortures et l’incapacité de son pays tout nouvellement indépendant et regorgeant de richesses naturelles à la mettre au travail, ne puisse nous être en rien reconnaissants.
Comme l’anniversaire des émeutes de banlieue de 2005 doit être célébré chaque année, ravivé par Jean-Pierre Mignard ou Edwy Plenel, qui se rengorgeait ce matin, caressé dans sa vieille passion militante anti-Algérie française, déjà anachronique dans sa jeunesse : « Enfin ! », soupira-t-il, quand Macron annonça à la veuve de Maurice Audin que la France reconnaissait avoir assassiné son mari, parce qu’il s’opposait à sa politique et que ce militant du parti communiste algérien (PCA) « soutenait les terroristes de l’époque », réagissait Wallerand de Saint-Just sur BFMTV, tandis qu’Edwy Plenel en aurait presque oublié de dénoncer le « plan pauvreté » de son ennemi de position de fou du roi, le président de la République qu’il n’en aime pas moins fréquenter, comme Mélenchon dans ses escapades marseillaises.
« J’ai un plan… pour le pauvre ancien combattant Maurice Audin, que nous n’avons pas indemnisé comme il fallait », fit diversion le rusé Macron en plein impact médiatique du « plan pauvreté », dont l’annonce avait déjà été différée pour ne pas distraire les pauvres de la victoire de l’équipe de France de football à la coupe du monde. Quant à ces téléspectateurs chevronnés, qui se nourrissaient mal, mais avaient de beaux écrans plats, on leur offrirait des petits déjeuners gratuits, ce qui pourrait se décliner en aide aux établissements scolaires pour assurer des cours de « prévention alimentaire ». On pourrait aussi doter les communes, qui devraient allonger un apport de 10 %, pour construire des crèches. Pas de logements, des crèches. Et comme rien n’importe davantage que d’éloigner les enfants pauvres de la vermine qui a engendré cette progéniture, on prononcera une obligation scolaire qui s’étendra de trois à dix-huit ans pour les décrocheurs, qu’on ira chercher dans la nature pour les former de force, ou plus exactement pour leur proposer une formation avant de hausser les épaules en les déclarant irrécupérables : « Nous avons fait tout ce que nous avons pu. » Parce qu’on le sait bien, l’école est tellement plus efficace que les parents pauvres, et est tellement incontestée par les plus défavorisés… Il faut dire que l’école se propose, depuis un certain rapport Pécresse-Bloche (mais Valérie Pécresse fait partie de la droite humaniste) de repérer la mauvaise graine de délinquance dès l’école maternelle :
http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-info/i2832.asp
« Bravo », s’enflamme le chœur irreprésentatif des associations dévouées à la pauvreté au nom de leurs protégés, d' »ATD quart monde » que Macron s’est mis dans la poche en allant les visiter trois jours avant de présenter son plan, au « Secours catholique ». Les dames patronnesses ont la vie dure. « Quel visionnaire ! Monsieur le Président de la République et de l’armée bafouée, votre plan pauvreté est merveilleux ! Avec vous, la pauvreté sera éradiquée, c’est certain. »
« Quand un Etat n’est plus capable sans tomber dans Ubu en République de faire respecter l’accomplissement de ses missions régaliennes(…), il y a du déclin, du désastre et de la mort dans l’air. »
Quand un président de la République rend hommage à un traître, au sens littéral du mot, Maurice Audin, il y a plus que de la mort dans l’air, il y a déjà l’odeur de la décomposition et de la pourriture.
Faudra-t-il effacer, en les martelant, les noms de ceux qui sont morts pour la France en Algérie sur les monuments aux morts ?
Et tant qu’à faire, démolir ces monuments qui empêchent de voir l’avenir orwellien qu’on nous promet, ils pourraient rappeler que la France fut une nation indépendante, alors qu’elle doit devenir au mieux une région de l’UE ou au pire un land allemand.
Il n’y a pas de culture française avait-il dit, il persiste et signe, il n’y pas de France qui vaille la peine de la défendre.
Alors les pompiers vous pensez, c’est le cadet de ses soucis, qu’importe la sécurité pourvu qu’il ait les voix des banlieues algérianisées, à moins que…
À moins qu’il ne trouve là une façon de recycler les compétences de Benalla, le futur garde du corps des pompiers.
Et la boucle sera bouclée !
Tout un art, de ne pas évoquer les causes.
Serait-ce des individus de souche européenne ou africaine qui attaquent pompiers et policiers ?
Nous voulons bien entendre que les jeunes issus de l’immigration africaine se révoltent contre un état de fait qui les prive de leurs racines et les voue à n’être qu’une classe inférieure en attendant le grand remplacement, mais disons les choses.
Mais Ubu va tout arranger en rendant hommage à un jeune communiste qui se battait pour le FLN.
Comme j’anticipe probablement un prochain billet, je me cantonnerai à dire que ça a été beau, le communisme.
Bonjour,
Lors de la campagne électorale de 1995, Jacques Chirac avait centré son programme sur la fracture sociale. Cela fait 23 ans déjà et cette fameuse fracture n’a cessé de s’agrandir. Aujourd’hui, elle a atteint son point critique, si rien n’est fait ce sera le point de non retour et alors il faut s’attendre à une insécurité non maîtrisée, avec tout ce que cela implique comme réactions dans la population.
Emmanuel Macron a présenté hier son plan de lutte contre la pauvreté. Cette pauvreté des « gens qui ne sont rien » et qui est une des causes principales des agressions toujours plus graves que subissent non seulement les citoyens, mais aussi les pouvoirs publics, sans oublier bien sûr les pompiers et les personnels soignants qui se déplacent dans les cités sensibles en vue de secourir des habitants qui en ont besoin.
Ces mesures (8 milliards en quatre ans) permettront-elles de juguler ce flot de violence ? Encore faut-il que cet argent soit judicieusement utilisé et non pas distribué sans véritable contrôle à des associations humanitaires qui ont bien du mal à donner un état de leurs dépenses.
– des voyous, parlons net –
Des voyous, mais encore ?
Parlons encore un peu plus net et tentons de décrire le profil de ces voyous.
Des galopins en culottes courtes ? Des émules de François Villon ? Des successeurs des Apaches anarchistes de 1907, dont certains s’en prenaient aux lances à incendie des pompiers ?
Non, nous savons très bien que ces voyous-là qui encombrent désormais et saturent la rubrique des faits divers étaient quasiment inconnus il y a une cinquantaine d’années et qu’ils ont proliféré depuis qu’une folle politique d’importation de populations ne partageant en rien nos mœurs a été menée par des irresponsables et par leurs successeurs qui ont tous diaboliquement persisté dans l’erreur, jusqu’à aujourd’hui.
Et ce n’est pas avec des phrases nunuches du genre « il faudrait que les parents éduquent leurs enfants » (quels parents, dans une famille que le père a désertée et dont la mère est privée de toute autorité pour des raisons culturelles quand ses fils atteignent l’âge de l’adolescence ?) que nous arriverons à inverser le cours des choses.
Et par pitié que l’on nous épargne aussi le rôle de l’école qui devrait former des « citoyens », sachant que cette école, souvent gauchie à l’extrême, a été la première à jeter de l’huile sur le feu en ayant entretenu chez les nouveaux arrivants le ressentiment anti-français qui souvent les animait déjà dans leur pays d’origine.
Il faudrait un authentique pompier pour une France dont l’état inspire de l’inquiétude.
Il faudrait effectivement un authentique pompier qui commence tout simplement par appeler un chat un chat en envoyant valser tous ces discours dégoulinants de droits-de-l-hommisme égalitariste à prétention anti-colonialiste, anti-raciste et autres calembredaines sur fond de vivre-ensemble fantasmé, pour plutôt faire face à la réalité, dans une approche urgemment prioritaire de salut public, dans l’intérêt de tous et de ce qui reste de France.
Mais soyez sûrs qu’un tel pompier – il en existe potentiellement – serait immédiatement pris à partie par les supporteurs des voyous et souvent voyous eux-mêmes que sont les zintellectuels et par la gauche dans son ensemble qui ne vaut pas mieux, sans oublier leurs collaborateurs de la fausse droite et l’anti-justice perverse, toutes gens qui tiennent absolument à nous faire entrer dans le mur dans une démarche suicidaire relevant de la haine de soi.
Comme il n’y a plus de terrorisme en France, c’est simplement de la guerre civile.
Marine Le Pen, élue de la République, attaquée à coups d’engins de chantier dans un petit village pour que certains assurent l’implantation de migrants, c’est de la guerre civile. Certains s’en réjouissent.
Une voiture folle fonce sur la foule ce matin à la féria de Nîmes, blesse deux personnes, mais le motif terroriste n’est pas envisagé.
De même, un réfugié afghan attaque et blesse sept personnes à l’arme blanche dont deux gravement, en plein Paris, mais ce n’est pas du terrorisme.
Emmanuel Macron Père Ubu sans le savoir, par ses actions de repentance, masque la guerre civile qui a lieu en France, tout en s’empressant d’ajouter la Croix de Lorraine dans les armoiries de l’Elysée pour faire croire que sa politique est d’inspiration gaulliste, puis va se détendre à un concert de U2.
Mais Emmanuel Macron, seul contre ces populistes qui envahissent l’Europe, utilise le populisme pour lutter contre le populisme, tout en instaurant la guerre civile en France.
On comprend pourquoi Manuel Valls cherche refuge en Catalogne.
Je souhaitais écrire un commentaire sur ce grave sujet qui me semble décrit de façon très apocalyptique par notre hôte. Mais j’ai lu le commentaire de yoananda et j’ai éprouvé une forte nausée. Je préfère donc m’abstenir.
PS : Hello Giuseppe tout va bien ? Et la 4L, au top ? Je reviens de Toscane : les pâtes au truffes de notre petit resto en terrasse à Volpaia… oulala ! 🙂 Chaleureux salut à votre voisin… cela va de soi. Ciao.
@ Robert Marchenoir
« L’un des coupables a été arrêté par la police. Il avait volé 300 litres de gas-oil, et « vivait dans un camp de Roms », nous précise obligeamment le journaliste. Comprendre : il s’appelle Théodule de la Tour du Pin, et a loué un Airbnb dans un camp de Roms pour se changer de son château du XVIIIe siècle. »
J’ai lu votre rubrique des chiens écrasés, et suis maintenant complètement démaquillée, ce dont je ne vous sais pas du tout gré !
Je dois, cependant, vous donner une précision qui peut vous être utile, j’ai rencontré fortuitement Théodule de la Tour du Pin, qui m’affirme que ce que vous laissez entendre sur ses pratiques fut en effet, très en vogue et très prisé par lui et son engeance, MAIS, et c’est là où vous êtes parfaitement injuste, qu’il les a abondonnées car comme tout un chacun il a du savoir-vivre !
En outre, il avait une excellente raison pour abandonner cette occupation ou plutôt ce passe-temps, disons, ce violon d’Ingres, en effet, il a fait installer l’eau courante dans son château XVIIIe.
Nous pouvons dire sans crainte qu’il a considérablement amélioré et pourquoi ne pas l’avouer de façon somptueuse sa majestueuse et ancestrale demeure.
C’est pourquoi sa mère Marguerite de Monte Ladessus Tuverras Montmartre, l’a serré furieusement dans ses bras en s’écriant : « Quo non ascendet !! »
Il faut dire que ce nouvel ami, cher à mon coeur, a pour ancêtres quelques infâmes affranchis et autres ordures, venant de Subure, qui a vu naître César…
Fugace, je vous salue au passage !
De ce billet, Monsieur Bilger, je retiens ces deux alinéas de presque conclusion : « Dès lors qu’à cause de la faiblesse du pouvoir politique et du poison qui au quotidien conduit des citoyens à se payer du « flic » ou tout ce qui ressemble de près ou de loin aux services et aux armes de la République, il n’y a aucune raison pour que cette aberration de pompiers mis à l’abri par la police ne se reproduise pas ailleurs.
Mais ces gardiens, qui les gardera ? Qui gardera nos protecteurs naturels ? Qui viendra au secours de ceux qui, nous défendant, nous sauvant, sont pris à partie, malmenés et souvent rendus impuissants, désarmés et perdus ? »
Une réponse avait été envisagée par une sénatrice de Marseille : l’armée ! Mais avec les effectifs dont elle dispose, elle en est bien incapable. Sans compter que les moyens législatifs et techniques à mettre en œuvre sont à l’opposé de l’idéologie dominante, tant en France qu’à l’échelon européen, voire onusien. Et si c’est pour rééditer la bataille d’Alger que j’ai évoquée dans mes commentaires du billet précédent, je ne pense pas que qui que ce soit de sensé puisse y songer un seul instant !
Donc nous assistons et assisterons à une lente décomposition de la France, voulue par nos idéologues au pouvoir. Les Français seront-ils capables d’un sursaut de « citoyens », alors qu’ils ne sont devenus que des consommateurs et adeptes du tout festif dans cette société de la marchandisation généralisée, y compris de la vie humaine comme animale !
Pour le reste, Julien WEINZAEPFLEN et anne-marie marson traduisent une grande partie de ce que je ressens.
« Dès lors qu’à cause de la faiblesse du pouvoir politique et du poison qui au quotidien conduit des citoyens à se payer du flic »
ET
« Il y a du déclin, du désastre et de la mort dans l’air. »
Le Figaro a publié il y a peu de temps un article sur la démasculinisation des mâles français. Ce qui se passe en est la preuve.
Les citoyens, mâles, au nom de l’égalité des sexes semblent croire qu’ils doivent ajuster leur force physique à celle des femmes. Ce qui semble vrai puisque les jeunes femmes françaises pratiquent de plus en plus les sports de combat pour se défendre.
Le phénomène est évident dans l’attitude de nos politiciens et journalistes.
Il se manifeste bruyamment avec l’affaire Benalla : un citoyen français réagit contre des manifestants insolents connus et tous, politiciens et journalistes se révoltent alors qu’ils devraient lui donner une médaille, il faisait son devoir de citoyen, au moins celui d’autrefois, d’avant 1968.
Ailleurs sur cette merveilleuse Terre, n’ayant heureusement pas subi pendant 54 ans le lavage et matraquage mental dévoyé qu’on a imposé à mes concitoyens c’est une des nombreuses choses que j’ai remarquées à mon retour, les Français sont devenus ce que les Italiens appellent des ‘femminuccie » et ce n’est pas flatteur.
Est-ce la fin du service militaire qui a finalement fait perdre au Français la notion de citoyen qu’avait initiée les crétins de 1968 ? De comprendre qu’il s’agit de leur pays et qu’il est de leur devoir de le défendre physiquement puisque les bulletins de vote ne suffisent pas ?
Les Français ne sont plus des citoyens ils sont des observateurs neutres, apeurés et timides.
Le temps de se révolter est là ! De passer aux actes, de ne pas se contenter des paroles.
Assistons la police, le SAMU et les pompiers !
C’est à nous de les aider, nous avons des poings, des pieds, des parapluies, de chaises et autres gadgets pour le faire sans compter la grande gueule gauloise qui devrait servir aussi dans ces occasions.
L’état de droit n’est pas là seulement pour punir et limiter la vitesse des véhicules il est là aussi pour nous permettre de faire régner l’ordre chez nous, nous avons le droit citoyen d’arrêter des délinquants à ma connaissance.
En deux occasions, dans des supermarchés, j’ai assisté à des scènes qui ne sont pas à l’honneur de nos frères concitoyens :
– il y a quelques mois un solide jeune homme noir malmenait verbalement une petite femme blanche d’une cinquante d’années, elle s’est tourné vers un employé du magasin qui a fait comprendre qu’il ne pouvait rien faire. Elle est venue spontanément me demander de l’aide, sans doute parce j’étais le plus âgé à proximité, il ne m’a fallu que quelques mots.
Il s’agissait de la mère et du fils, elle était mariée à un Malien, blanche son fils était noir. J’ai demandé l’âge du jeune homme noir il m’a répliqué insolemment 20 ans. Je lui ai demandé où il était né et avait grandi, en France fut sa réponse. Haussant le ton je lui ai expliqué que j’avais passé 21 ans de mes 88 en Afrique noire et donc que j’étais le plus africain de nous deux ! Puis je lui ai expliqué, renversant les races, que « chez nous en Afrique » on respecte les anciens et les femmes, surtout sa mère et ses grand-mères, et qu’ici, en France, « chez lui », comme citoyen j’avais le droit de l’arrêter pour violence verbale contre une femme. Sa mère et les quelques curieux qui avaient suivi la scène ont éclaté de rire. Pris complètement par surprise, humilié, piteusement il s’est excusé, sur quoi je lui ai ordonné de ne pas recommencer.
Ce fut une scène ubuesque, d’un autre type.
– hier dans un autre supermarché, à court de caissières comme toujours, un jeune blanc cette fois-ci, maghrébin, long et mince mais doté d’une tignasse spectaculaire, naviguait dans les deux files de clients en sautant son tour sans que personne ne proteste lorsqu’il a voulu me doubler je le lui barré la route avec mon Caddie contre ses jambes en lui disant simplement « pas moi ». Il est resté derrière moi en ronchonnant je ne sais quoi !
Pas de bravoure, un simple rappel verbal des règles de la courtoisie dans les deux cas. Je sors quand même toujours par prudence avec un parapluie.
Il est temps que dans ce pays les Français redeviennent des Français ! Ou les hommes ont-ils accepté mentalement, avant même qu’il ait commencé, le supposé grand remplacement de Renaud Camus ?
Le Français était frondeur et savait se servir de ses poings, es-il devenu vraiment un « femminuccia » ?
Ou y aurait-il vraiment « du déclin, du désastre » mais seulement entre les jambes des mâles français ?
« La faiblesse du pouvoir politique ? »
C’est notre pays, ce sont nos élus, nous les payons, à nous de leur botter l’arrière-train !
Nous avons aussi le droit et même le devoir de critiquer les élus dans un état de droit, il faut leur dire, leur écrire, les bombarder de SMS.
Ou le citoyen a-t-il aussi peur des élus devenus tout-puissants parce qu’énarques ou sortis de Sciences Po ?
Un diplôme de l’ENA et un doctorat de Sciences Po ne sont pas des armures, ce ne sont que des bouts de papier qui ne certifient en rien du courage et de l’intelligence du titulaire, seulement de sa vanité !
Les voyous et les casseurs attaquent nos policiers et nos pompiers, harassons nos élus, ne leur laissons pas un moment de paix !
Refusons de payer nos impôts si besoin est, c’est notre République pas la leur.
Car tout cela n’est qu’une question de discipline et de volonté, de citoyenneté.
Commençons par exiger le sport universel dans nos écoles et universités pour donner à nos gamins une chance de redonner sa dignité à ce pays.
Le rugby en particulier, comme les Britanniques, on y apprend la discipline, la camaraderie, à prendre des coups et à en donner très sportivement sans haine !
Il ne s’agit pas de faire du pays un vaste pugilat, il s’agit seulement d’y mettre de l’ordre car au train où vont les choses il va nous falloir d’autres généraux pour le faire, genre Charles de Gaulle et son ami Jacques Massu.
En 1957 nous avions un gouvernement qui a dû rappeler Charles de Gaulle, curieuse coïncidence.
Emmanuel Macron vient de nous ramener à 1957 et l’Algérie, apparemment parce que nous avons élu un mathématicien boutonneux au coeur sensible portant lavallière autour du cou. Perdu dans l’algèbre il en a oublié l’arithmétique.
Il veut la vérité sur la mort de 1 mathématicien ? Bien !
Après il faudra qu’il demande aussi la vérité sur les raisons de la mort en Algérie des 25 000 pékins métropolitains, probablement nuls en maths, mobilisés pour cette « opération de police » et de tous les civils français, ni mathématiciens, ni communistes, et harkis compris, aussi disparus en Algérie sans laisser de trace.
Il va falloir aussi demander et consulter les archives du gouvernement algérien à ce sujet.
Refaisons l’histoire, soixante ans plus tard, remobilisons les Français pour faire une « nouvelle opération de police » mais en France cette fois-ci.
Le FLN voulait son pays, il l’a !
Faisons de même, récupérons le nôtre.
« L’insécurité ou Ubu en République »
Du Philippe Bilger comme on l’aime !
Quoique, dans certains quartiers, vous êtes en dessous de la réalité.
Que voulez-vous qu’il soit répondu après ce constat ? Des lieux communs ? Aucun des assidus de ce blog n’a la moindre réponse responsable puisque le pouvoir lui-même s’en désintéresse.
Simplement la phrase prémonitoire de Jacques Chirac : « La maison brûle et nous regardons ailleurs ».
Quand, sur ce blog, d’autres et moi-même annoncions cette situation il y a des mois et des mois, certaines réponses fusaient : racistes, fascistes, amalgames, etc. etc.
« E la nave va » (Federico Fellini)
Dernier sondage ODOXA : 71% des Français interrogés mécontents de Macron ! Bof : réponse officieuse aux Français des conseillers en communication élyséens : « Pour l’instant, tout va bien ! »
« Il n’y a pas de quoi rire » dites-vous cher P. Bilger, mais dans ce monde d’impuissance, appliquons la méthode Candide : « Cultivons notre jardin ».
Et ma partie Candide m’a fait dresser une liste des impétrants de ce blog à la classification des Sept Nains :
Doc : prof
Sweepy : atchoum
Sleepy : dormeur
Grunpy : grincheux
Happy : joyeux
Bashful : timide
Dopey : simplet
et bien sûr… Blanche-Neige et… la sorcière.
Chacun reconnaîtra son personnage, puisque les sociologues nous confirment que la personnalité de ces petits nains correspond à un caractère type humain.
Cordialement.
Bien sûr, ce n’est plus de la colère, c’est de la tristesse. On peut entonner le requiem de la civilisation européenne, encore que ces dégradations et attaques durent depuis toujours, mais alors, la police était rossable à merci et l’équilibre des forces pas encore réalisé : « rosser le guet ».
La tristesse, c’est la révélation de la méchanceté arrogante au sommet de l’Etat. On aurait voulu autre chose de cet homme jeune, prometteur. Bah ! ses antécédents n’éveillaient que la curiosité, pas la méfiance. Et voilà qu’en quinze mois, quelques luttes contre de vieux mythes ayant abouti, mais sans attendre le résultat, ni réglé la finance si ce n’est aux dépens du « mec d’en bas », on verse dans le baragouin, la mine conquérante, on frappe de grands coups dans le vide. Passait par là une vieille bavure, regrettable, on en fait un emblème en oubliant, là aussi, que la victime fut, avant tout, un complice de l’ennemi.
L’aliénation des auteurs d’attentats, souvent maghrébins, toujours islamistes, est systématiquement invoquée, et personne n’y croit.
Le pompier cabossé, le policier poignardé, le médecin incendié, le travailleur social insulté sont tristes, parce qu' »avant, c’était incontestablement mieux ».
Le président avait tout pour lui, mais sa constance à mépriser la France et les Français, celle de son ministre, vulgaire jusqu’à la coprolâtrie dans ses déclarations, est en train de réussir ce que son esprit fonctionnaire méditait : tout par l’Etat, tout pour l’Etat, en formules et en déclarations qui, ne voulant rien dire, sont argumentées à l’infini.
Par bonheur, la bonne volonté s’étiole : les écoles utiles, les restos du coeur voient les dons baisser, les appels au secours se multiplient. L’Etat, mauvais gestionnaire, est désigné par sa voracité et son imprévoyance. Il avait encore la force publique, ce cache-sexe des pirates de Saint-Augustin, elle commence à s’éloigner.
Il me semble que, dans la plaine, sous Elseneur, les buissons s’agitent.
@ Robert
« Une réponse avait été envisagée par une sénatrice de Marseille : l’armée ! »
Non, et ce n’est pas une question de nombre, d’effectif comme vous le pensez, c’est une question d’entrisme, de 5ème colonne.
Et pas que de l’armée d’ailleurs. Les services de renseignement sont aussi à la ramasse. Les nôtres du moins.
Si la situation n’est pas pire c’est parce que ce sont les services secrets d’autres pays qui font le job…
Autant dire que ça ne tient qu’à un fil tout ça.
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@ anne marie-marson
« Comme il n’y a plus de terrorisme en France, c’est simplement de la guerre civile. »
Tout à fait, une guerre civile « à l’étouffée ».
Etouffée par les politiques, les médias stipendiés (donc l’ensemble des médias de masse), et par l’intellosphère retranchée dans ses beaux quartiers (sans mixité ni sociale, ni ethnique, ce qui est pratique pour afficher une supériorité morale).
Ça peut tenir encore quelques années comme ça, le temps que le rapport de force démographique finisse sa bascule.
http://www.europe-israel.org/2015/02/la-liste-des-quartiers-sensibles-de-france-ou-regnent-la-delinquance-les-dealers-les-armes-et-les-islamistes-les-zones-de-non-droit/
Sans commentaire.
« Dès lors qu’à cause de la faiblesse du pouvoir politique et du poison qui au quotidien conduit des citoyens à se payer du flic ou tout ce qui ressemble de près ou de loin aux services et aux armes de la République, il n’y a aucune raison pour que cette aberration de pompiers mis à l’abri par la police ne se reproduise pas ailleurs »
Des citoyens ?
Sans doute pourriez-vous préciser, Philippe Bilger, ce que vous entendez par citoyens…
Sarkozy avait employé le terme de « racaille » qu’il voulait « kärchériser ». C’était en 2005 et il s’exprimait comme ministre de l’Intérieur sur la dalle d’Argenteuil.
Ses propos ont indigné la classe médiatique et la gauche qui était dans l’opposition… et dans le déni de réalité.
Depuis tout ce temps qu’a-t-on fait ?
Rénover, repeindre, construire des équipements, subventionner des associations de quartiers, recruter des animateurs, mieux payer les enseignants affectés dans ces zones, etc., etc.
Pour quel résultat ?
Le résultat est celui que vous décrivez sans oser mettre des mots sur la réalité.
Yoananda a stigmatisé la responsabilité des enfants de l’immigration sahélienne et nord-africaine, des enfants auxquels la République offre l’école gratuite, des centres de loisirs gratuits, des médiathèques gratuites et des transports quasi gratuits… La cause est entendue : c’est pour des raisons anthropologiques (valeurs, culture, éducation parentale, religion musulmane) que ces populations désintègrent les territoires qu’ils ont envahis avec notre bénédiction.
La réponse des habitants d’origine : fuir le plus loin possible pour éviter la confrontation avec des hordes de barbares…
Pour avoir écrit et dit la vérité, Zemmour a été exécuté.
Plus dure sera la poursuite de la désintégration de notre société si un courageux ou une courageuse ne se dévoue pas pour résoudre cette question avec un gant de fer !
Bonjour Monsieur Bilger
Je m’apprêtais à commenter votre billet, mais j’ai lu les commentaires de :
– yoananda | 14 septembre 2018 à 03:34
– Tipaza | 14 septembre 2018 à 06:26
– Exilé | 14 septembre 2018 à 09:35
Il se trouve que je n’ai rien à ajouter ni à retrancher.
@ anne-marie marson, 14 septembre 2018 à 11:09
« Emmanuel Macron Père Ubu sans le savoir, par ses actions de repentance, masque la guerre civile qui a lieu en France ».
Il la masque et il l’attise.
@ Exilé | 14 septembre 2018 à 09:35
« Quels parents, dans une famille que le père a désertée et dont la mère est privée de toute autorité pour des raisons culturelles quand ses fils atteignent l’âge de l’adolescence ? »
Je ne crois pas que ce soit en banlieue qu’il y ait en proportion le plus de familles monoparentales. Mais les parents ne peuvent qu’être démissionnaires parce qu’ils ne peuvent rien, à deux ou a fortiori si c’est un parent solo et une mère divorcée ou célibataire, contre la loi de la bande et de l’imitation, qui inféode la petite minorité, comme on dit, aux caprices et au charisme du caïd, de sorte que c’est au sens propre qu’on peut faire ce jeu de mot dramatique auquel je me suis déjà livré ici : les parents ne peuvent rien contre Al-Qaïda, car la cité est dirigée et livrée à Al-Qaïda. La cité est terrorisée, le terrorisme n’étant que le nom de la guérilla qui précède la guerre civile.
@ Achille | 14 septembre 2018 à 08:14
La « fracture sociale » n’était qu’un slogan qui annonçait qu’il était creux parce qu’il était assorti de l’antienne qu’il fallait faire une « autre politique », sans que jamais le Grand ne nous dise quelle autre politique il envisageait, et qu’il fallait « manger des pommes », slogan qui avait été mûrement réfléchi par des communicants de l’entourage d’Alain Juppé, ai-je appris par des étudiants du RPR qui fréquentaient le QG de Chirac.
Ce n’est pas la fracture sociale qui s’agrandit. C’est beaucoup plus simplement, au choix ou cumulativement :
– L’immigration musulmane de deuxième et de troisième génération qui a atteint une masse critique,
– ou ce sont des guerres contre des pays arabes qu’il ne fallait pas nous permettre, et ce dès 1991, parce que nous comptions en France une immigration musulmane qui ne pourrait pas nous le pardonner au cas où la nation arabe ou, plus grave, la oumma, parviendraient à se réunir, ou au cas plus probable où la conscience de la nation arabo-musulmane opprimée se développerait contre les actions des puissances occidentales, actions qui entraient d’autre part en contradiction directe avec la politique arabe de la France, qui l’enrôlaient sans besoin dans l’atlantisme reagano-mitterrandien (je n’ignore pas que la première guerre du golfe fut menée sous l’égide de George Bush senior), et plus généralement dans le néo-conservatisme instinctif cher aux socialistes français, chez qui la chose existait avant que le mot fût forgé, savoir depuis Guy Mollet, néo-conservatisme busho-molletiste dans lequel Hollande a versé lui aussi, dont seul s’est affranchi Jospin, inventeur du « pas d’amalgame », injonction comminatoire et pacifique qui était pertinente après le 11 septembre 2001, mais qui est devenue difficile à assumer, sinon une forme d’aveuglement volontaire, depuis que le 11 septembre s’est exporté chez nous, entretenu par la réplique hollandiste du : « Puisque vous vous attaquez au Bataclan parce que je fais la guerre en Syrie, je vais faire encore plus la guerre en Syrie, na ! Autrement dit, ma réponse de Président du deuil national sera de jeter de l’huile sur le feu », cependant que Manuel Valls satisfaisait son penchant autoritariste en préparant un « Patriot Act » à la française.
Remarquez qu’on incrimine nos jeunes djihadistes d’être partis faire le djihad en Syrie. On aurait été bien en peine de les incriminer si nous-mêmes ayant pu faire des frappes contre Bachar el-Assad avec la bénédiction d’Obama et du Congrès états-uniens, nous nous étions retrouvés du même côté que nos djihadistes. C’est une chose qu’on ne dira jamais assez, y compris contre notre rigorisme à vouloir punir les djihadistes sur le retour et pourquoi pas leurs parents, comme mon ex-amie Nathalie Haddadi, avec qui je me suis brouillé pour des motifs d’incompréhension mutuelle qui étaient totalement étrangers à son procès. Tout mon soutien lui demeure assuré.
Triste société effectivement que celle qui fait de ceux qui ont choisi d’être à son service, de la protéger, de la secourir, les cibles privilégiées des défoulements de certains.
Est-il acceptable que des pompiers, des policiers, des médecins, des infirmières ne puissent plus exercer leur mission sans se demander s’ils ne vont pas tomber dans un traquenard, être attirés dans un guet-apens, voire risquer leur propre vie et s’il n’est pas alors nécessaire qu’ils sollicitent la protection d’une compagnie de CRS ?
Certes, cette inquiétante et coupable dérive s’explique depuis de nombreuses années par une perte manifeste d’autorité de l’Etat qui se montre incapable d’assurer avec fermeté ses fonctions régaliennes au service de la protection de la grande majorité de ses concitoyens, laissant ainsi de plus en plus le champ libre à une minorité de délinquants pour lesquels la transgression de la loi et la destruction de tout ce qui incarne l’Etat, hommes ou biens, ne sont que des faits d’armes dont ils s’enorgueillissent. Le renoncement de l’Etat a été le ferment de cette dérive.
Mais cette perte d’autorité est loin d’être la seule cause de ce mal qui gangrène notre société. Aucune réelle amélioration ne pourra être envisagée aussi longtemps que les problèmes touchant à l’économie, à l’immigration et à son corollaire l’intégration, à la politique de la ville, à l’éducation ne seront pas résolus. Aussi indispensable que soit la politique répressive, elle ne suffira pas si elle n’est pas accompagnée d’une efficace politique préventive.
@ Giuseppe
Re-hello:) J’ai encore une fois besoin de vous. Une fois encore il y a des commentaires qui m’échappent. Par exemple : « Tout ça « silisiounistes » qui veulent pas que la religion de paix et d’amour se répande » écrit yoananda. Pouvez-vous m’expliquer cette phrase si vous la comprenez ? Ou l’un des lecteurs de ce blog naturellement. Merci.
@ Mary Preud’homme
Chère Mary, vous avez cité un texte de Platon faisant référence aux mauvais comportements de fils par rapport à leurs pères, mais il me semble que même si ce jugement reste toujours valable, la situation inquiétante est tout autre et relève plutôt de celle prévue par Aristote :
« L’absence de communauté nationale est facteur de guerre civile, tant que les citoyens ne partagent pas les mêmes valeurs de civilisation. Une cité ne se forme pas à partir de gens pris au hasard, et elle a besoin de temps pour se coaguler. C’est pourquoi, parmi ceux qui ont accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux, et pour les intégrer à la cité, la plupart ont connu des guerres civiles. Par exemple, les tyrans de Syracuse, en ayant naturalisé les immigrés, ont dû subir des révoltes. Citoyens et étrangers en sont venus à se combattre. »
Note : certains contestent la traduction jugée trop « moderne » de cet extrait du Chapitre II du Livre VIII.
Nous pouvons toujours chercher la petite bête, il n’empêche que le fond est là.
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@ Claude Luçon
« C’est à nous de les aider, nous avons des poings, des pieds, des parapluies, de chaises et autres gadgets pour le faire sans compter la grande gueule gauloise qui devrait servir aussi dans ces occasions. »
Allez expliquer ça au juge du coin.
Il vous mettra immédiatement à l’ombre, alors que les agresseurs, en liberté, rigoleront bien…
@ yoananda | 14 septembre 2018 à 03:34
« Mais bon ici c’est la France, on ne stigmatise pas, on ne discrimine pas. »
Ah ! mais il n’y a pas qu’en France. Reconnaissons que c’est une tendance qui affecte tout l’Occident. Et c’est parfois pire qu’en France. Tenez ! Pendant que la police et la justice baissent les bras devant la criminalité, la vraie, celle qui porte atteinte aux biens et aux personnes, elles s’ingénient à inventer des délits inexistants pour les poursuivre à qui mieux mieux.
Ainsi, de la fameuse haine. Je vous conseille cette vidéo indignée d’un citoyen britannique, qui commence par un clip de propagande de la police du Yorkshire du Sud. Un clip tellement hallucinant qu’il aurait pu être une parodie tournée par un farceur, mais non, hélas ! il est tout à fait authentique.
On connaît la notion de « hate crime », désormais imposée par le politiquement correct aux États-Unis et en Grande-Bretagne, qui a été déclinée à travers la plupart des pays occidentaux.
Quelques précisions à ce sujet sont nécessaires. Un « hate crime » n’est pas un crime de haine. « Crime » veut simplement dire délit, acte contraire à la loi.
Mais un « hate crime » n’est pas, exclusivement, un véritable délit accompli avec un supplément de haine, qui le rendrait justiciable d’une peine encore plus sévère. (Parce que les délits ordinaires contre les personnes sont en général commis avec amour et gentillesse, c’est bien connu.)
Un « hate crime » n’est pas seulement un vol, une agression, une tentative de meurtre accompagnée d’insultes de type « sale plombier auvergnat spécialisé dans les canalisations plastique » — incidents de plus en plus fréquents, hélas ! témoignant de la haine qui se déchaîne contre les plombiers auvergnats spécialisés dans les canalisations plastique.
Se contenter d’écrire, sur Twitter, que les plombiers auvergnats spécialisés dans les canalisations plastique sont de sales types (et qui puent des pieds, en plus), est, déjà, un « hate crime ». D’innombrables personnes ont déjà été condamnées par la justice pour de tels faits.
Eh bien ! la police du Yorkshire du Sud vient de pondre une vidéo (avec l’argent du contribuable, bien entendu), pour appeler la population à dénoncer la « non-crime hate ». Ce n’est pas une blague : la police anglaise (qui, comme toutes les polices du monde, se prétend « débordée » et assure qu’elle manque de « moyens »), somme la population de téléphoner aux commissariats pour dénoncer des faits… non punis par la loi.
Cela ne suffit pas d’avoir inventé cette monstruosité juridique qu’est le « délit de haine », comme si la haine était un délit, comme si tout un chacun n’était pas parfaitement libre d’aimer ou de haïr qui il veut — et en particulier les politiciens véreux qui nous imposent cette perversion de la démocratie.
Encore faut-il inciter à la dénonciation de ceux qui font preuve de haine modérée, d’une haine si gentille qu’elle échappe, hélas ! au filtre des lois facho-communistes qui font déjà la chasse aux opinions divergentes et aux sentiments mal orientés.
Quant au slogan inventé par ces gens qu’on hésite à qualifier de policiers, on se pince pour vérifier qu’on ne rêve pas : « Hate hurts ». La haine, ça fait bobo.
Voilà où l’on en est, messieurs-dames. Pendant que des barbares nous exterminent au fusil-mitrailleur, à la ceinture d’explosifs et au couteau, les gens que nous payons pour nous protéger jouent les nounous de maternelle en poupougnant les assassins qui s’attirent des réflexions désagréables.
Car la haine de la haine est singulièrement sélective, ce qui ne surprendra personne. Les « victimes » de la « haine non délictuelle » (mais qu’il faut néanmoins rapporter à la police) appartiennent exclusivement aux fameuses « minorités ». Les visages choisis par la police du Yorkshire du Sud pour illustrer son clip communiste sont, dans l’ordre, noir, musulman et féminin (deux jokers au lieu d’un seul), homosexuel et féminin (les homosexuels masculins sont déjà démonétisés), handicapé, etc.
Les gens normaux sont ostensiblement absents de cette galerie de portraits, et, bien sûr, le haineux en chef, le méchant dont vient tout le mal, l’homme blanc autochtone, ni plombier ni pédéraste, celui-là, il n’a aucun droit à la bobologie officielle.
Bien entendu, la vidéo est présentée par une femme policier, dont on dira charitablement qu’elle n’a pas dû faire tourner les têtes.
Je vous conseille, aussi, ce passage de la vidéo où une animatrice de radio rentre littéralement dans le lard du chef de la police du comté en question, responsable, donc, de cette campagne de propagande orwellienne (et, comme par hasard, membre du parti travailliste, dirigé par le marxiste enragé Jeremy Corbyn).
Je ne crois pas qu’aucun journaliste, en France, ait jamais démoli de la sorte, face à face, l’un des représentants officiels de la subversion politiquement correcte.
La situation est très simple : c’est eux, ou nous. Les gouvernements des pays occidentaux (la plupart d’entre eux, mais c’est en train de changer), ont décidé de nous remplacer par des populations immigrées, parce qu’importer leurs propres électeurs est la façon la plus simple pour eux de rester au pouvoir.
Le mécanisme a été avoué dès 1964, par le président Démocrate américain Lyndon Johnson (représentant de la gauche, donc), pour défendre sa loi instaurant les « droits civiques » (c’est-à-dire les droits des Noirs) : il s’agissait bien de motivations cyniques et électorales (lisez tout l’article : il contredit pratiquement le titre).
Le calcul s’est révélé juste. Une fois que la gauche a découvert la pierre philosophale lui permettant de fabriquer l’or électoral à volonté, eh bien ! elle a continué. Les Noirs locaux ne lui ont pas suffi ; il a fallu qu’elle importe la terre entière.
Et non seulement nos pompiers, nos femmes et nos enfants, nous-mêmes, devons accepter de nous faire cracher dessus et de nous faire trucider, mais en plus, il faudrait le faire avec le sourire, sans haine ni animosité aucune.
Le moquage de figure qu’on nous inflige est véritablement exceptionnel.
Les zones de non droit existent. Les pouvoirs publics savent le danger latent dans les cités. La moindre étincelle est capable de mettre le feu aux banlieues qui vivent grâce aux trafics en tous genres et notamment la drogue. Le mot d’ordre c’est « pas de vagues » car on redoute l’incendie.
Et dans ce domaine les demi-mesures n’existent pas.
Les pompiers passent à la moulinette de l’insécurité. Il en va de même pour les professions de santé.
On sait que les hôpitaux vont mal. On a aussi conscience que les services d’urgence sont saturés. On n’ignore pas, non plus, qu’au sein de ces services, l’attente des malades s’est considérablement allongée—par rapport à il y a quelques années—au détriment de la sécurité des soins. On réalise que cette attente peut générer de la colère de la part d’accompagnants outrés que leurs proches soient laissés en rade, sans soins, par l’équipe médicale.
Au mois de décembre 2017, une patiente d’une soixantaine d’années est ainsi arrivée vers 23 heures aux urgences d’un CHU de province. Elle présentait une poussée hypertensive sévère à 23 de systolique, 13 de diastolique avec une fréquence cardiaque à 85. Elle a été mise, par un infirmier, sous perfusion d’attente, simple goutte à goutte vide de médicaments. Cinq heures après, laissée pour compte, elle n’avait toujours pas vu l’ombre d’un médecin. Lassée, elle se débrancha elle-même du cathéter qui l’immobilisait inutilement sur un brancard. Elle jeta la poche et la tubulure dans une poubelle et sortit du service des urgences sans que quiconque s’en aperçoive. Devant cette gabegie, elle avait tout simplement décidé d’aller voir son cardiologue de ville le lendemain matin en priant le ciel pour qu’il n’arrive rien de fâcheux d’ici là (AVC, etc.). Heureusement, ce soir-là, aucune famille véhémente ne l’accompagnait qui aurait pu agresser un personnel hospitalier jugé d’un laxisme coupable.
Mais dans d’autres cas, cela ne se passe pas ainsi, en douceur. Ces dysfonctionnements hospitaliers génèrent volontiers des agressions contre les soignants parce que le système de santé (pas seulement les services d’urgence…) est maintenant à bout de souffle, comme l’a dit l’actuel président du conseil national de l’Ordre des médecins dans un livre sorti récemment.
En médecine de ville, les cabinets médicaux ne sont pas, non plus, à l’abri de cette menace. On ne compte plus les agressions contre les médecins de quartier allant parfois jusqu’à l’homicide. Il ne faut pas s’étonner après, de se retrouver face à des déserts médicaux. L’insécurité est une des causes de cette désaffection. Elle agit comme un puissant repoussoir. On ne respecte, maintenant, pas plus le médecin que le pompier.
L’Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS) recensait, en 2014, une victime toutes les 30 minutes parmi les personnels.
L’Observatoire de la sécurité des médecins a relevé 924 cas de violences contre les médecins en 2015, 968 en 2016.
En septembre 2016, un médecin des urgences de Saint-Denis a eu les mains fracturées—nécessitant d’être opérées—suite à de violents coups de pied délivrés par l’accompagnant d’un patient.
En octobre 2016, des membres du personnel soignant des urgences de Tourcoing ont été victimes d’une agression violente. Les proches du malade s’étaient rebellés contre le délai d’attente jugé trop long avant la prise en charge.
En février 2017, un médecin généraliste de Nogent-le-Rotrou a été retrouvé tué dans son cabinet, lardé d’une trentaine de coups par arme blanche au cou et au visage. L’auteur du crime aurait été un de ses patients.
En mai 2017, un patient a asséné un coup de poing puis un coup de pied à la tête, à terre, à une infirmière du CHU de Nantes.
En juillet 2017, un homme blessé par balle ayant refusé de se soumettre à un contrôle de police belge, s’est réfugié à l’hôpital de Dron où il a été opéré. Dans la foulée, une quinzaine d’individus ont débarqué dans le centre hospitalier, à sa recherche, y semant la panique. Il a fallu l’intervention de la police pour calmer les esprits.
Toujours en juillet 2017, à Marseille, deux internes en médecine ont été victimes d’une tentative de viol dans les locaux de l’internat de l’hôpital de la Timone.
Les médecins protestent, comme les pompiers, contre cet état de fait. Ils demeurent néanmoins confrontés à une insécurité croissante, toujours plus inquiétante, qui rend le métier pénible, périlleux. Ils assument à l’identique une mission d’assistance noble et d’intérêt général.
la France officielle
Mais en quoi consiste au juste cette « France officielle » ?
Il me semblait que la France existait par elle-même sans avoir à être définie par le régime qu’elle avait à subir ou bien à bénir…
Au train où vont les choses et de sa propre faute, cette « France officielle » composée par pans entiers de gens qui pactisent de façon obséquieuse et honteuse avec un ennemi qui méprise, hait, injurie, maltraite, frappe, vole, viole, dépouille, pille, agresse, asservit, violente, assassine, torture et massacre même des Français s’effondrera plus tôt que nous le pensons, éventuellement à l’occasion d’un événement dramatique qui fera déborder le vase.
Et quand cette « France officielle » aura disparu des écrans radar, la France, la vraie, restera.
Du moins espérons-le.
@ Exilé | 14 septembre 2018 à 16:48
Aristote était aussi dans le vrai.
Cependant je maintiens qu’une société qui a perdu ses repères et bafoue l’autorité est vouée à l’échec, voire à disparaître laissant la porte ouverte à tous les abus et tragédies. C’est en ce sens que j’avais cité Platon.
Et si ladite autorité n’avait pas été systématiquement contestée et minée à tous les niveaux depuis les années soixante, les « nuisibles » que nous connaissons n’auraient pas pu faire aussi facilement leur nid chez nous. Des « nuisibles » dont on a la liste et que ce pouvoir préfère garder au chaud pour se faire un matelas de précaution d’électeurs paumés. Révoltant !
Par ailleurs, une intervenante (yoananda je crois) critiquait vertement nos services de renseignement (mauvais d’après elle) mais qui figurent néanmoins parmi les dix meilleurs (au niveau mondial). Alors que ce qui cloche dans ce pays est moins la qualité ou la détermination, souvent exemplaire, de nombre de nos compatriotes (qu’ils soient policiers, gendarmes, agents de renseignement, magistrats, douaniers, enseignants, pompiers, urgentistes etc.) que la façon dont est exploité ou démoli leur travail de fourmi par des politiciens sans scrupules qui ne pensent qu’à conserver leurs prébendes. Une racaille en col blanc qui ne vaut pas mieux que celle qui se la coule douce et vit d’assistanats et de combines dans des centaines de zones ghettoïsées de notre pays.
@ Robert Marchenoir | 14 septembre 2018 à 17:19
Terrifiant. Qui aurait pu croire qu’on en arriverait là, c’est insensé.
Tout cela va mal finir. Espérons qu’il s’agit là d’une folie passagère, mais il est à craindre que nous soyons déjà sur une pente savonneuse.
Pourquoi envoyer les pompiers lorsqu’il y a le feu dans ces quartiers ?
Nos gouvernants ont renoncé à la sécurité, en ouvrant les frontières.
La population des banlieues musulmanes (*) n’est pas miscible dans les règles de vie qui sont les nôtres, et elle impose ses propres règles par des incivilités qui vont jusqu’aux attaques au couteau ou à la voiture bélier.
Les médias ont beau dire que ces attaques sont le fait de déséquilibrés, le mensonge est bien gros pour être crédible.
Au train où vont les choses, la baisse des morts sur la route par la limitation de la vitesse sera largement compensée par l’augmentation des morts sur les trottoirs.
Il faudrait l’expliquer à É. Philippe qui considère qu’il est plus facile de verbaliser un conducteur en excès de vitesse que d’arrêter un Afghan, fou forcément donc excusable, qui fonce dans la foule pour tuer.
Je vais demander une expertise psychiatrique pour faire sauter mes contraventions.
(*) Vous remarquerez que j’ai dit la population des banlieues musulmanes et non pas la population musulmane des banlieues.
Je tiens à la nuance sémantique, elle est fondamentale, hélas, je dirais même plus, elle est radicale !
Cher Philippe,
Merdre de merdre !
Oh, le pouvoir de France serait désacralisé !
Ah, c’est peut-être qu’il faudrait faire quelque chose !
Eh, c’est bien la meilleure de la journée !
Ces agressions, ces violences ne sont pas toutes de la faute de Jarry, ni de Ionesco pas plus que de Shakespeare. Certes, la mère Ubu voulait convaincre le père Ubu de prendre le pouvoir par le sang, mais c’était pour désacraliser le théâtre, pour provoquer.
C’est Dick Annegarn qui nous conseille de revisiter l’absurde parce que se confronter à la réalité devient trop morbide et pesant.
Le Père UBU de Dick Annegarn
https://www.youtube.com/watch?v=4Q8OoIZOyG8
Sa peinture d’un pays sans loi n’est plus du domaine de l’absurde.
La solution : le pince-nez ou la pince à linge pour éviter la pollution en pédalant pendant que la cour s’adonne au pince-fesses et les talons plats pour éviter de se faire suriner.
françoise et karell Semtob
A mon avis, on n’a pas fini de payer le « je suis votre chef » de Macron. Tout le pouvoir au chef aggrave le manque d’autorité des autres autorités.
Plus fondamentalement…
La légitime défense est très peu légitime, en France. Je ne crois pas que ce soit par complaisance envers, selon les cas, les bandits, les arabo-musulmans ou éventuel autre groupe.
C’est plus fondamental. C’est l’amour de la masse et la haine de l’individu marié à l’angélisme.
Joie, je viens d’avoir cette idée, mais elle est évidente… Dans semble-t-il tous les pays, des élèves sont harcelés.
Dans le nôtre, il paraît qu’on finit par en avoir une vague conscience… Mais avant, quand un élève maltraité rendait coup pour coup, c’est lui qui était blâmé par les professeurs et autres adultes.
C’est le comportement de l’autorité face à qui elle doit protéger… Je suppose que les brutes en déduisent qu’il est juste et bon de brutaliser, les plus faibles rampent, et les tabassés qui ne cèdent pas ou les élèves qui regardent autour d’eux un mépris égal, pas du tout hémiplégique, pour les vrais mauvais et les faux bons !
Non, l’Homme n’est pas bon*, il y a de l’agression, et la brutalité n’est pas toujours mauvaise, elle est même justifiée face à celui qui a commencé… Eh oui, ce n’est pas un match en cinq sept, qui agresse l’autre enclenche le droit à rétorsion et le devoir envers soi-même de le faire pour se défendre.
Si on est vraiment bon, de risquer pour l’autre :
– Les coups de l’agresseur.
– L’agression de l’autorité.
– L’ingratitude du secouru.
*Ni mauvais, il n’est rien.
Je ne connaissais pas l’histoire de ce Maurice Audin, communiste, ayant fait parti du FLN, ayant donc rejoint le clan des anti-Français lors de la guerre d’Algérie.
Un de mes frères « appelé sous les drapeaux » comme on disait, est mort en Algérie en 62, tué avec d’autres camarades dans une embuscade. Il était né en mai 42.
Alors, je vais vous dire : célébrer ce terroriste à cause de sa mort m’a donné un haut-le-coeur.
Un jour viendra où quelqu’un comme Macron trouvera un prétexte pour honorer les terroristes du Bataclan. J’espère que je ne serai plus de ce monde, du moins je le souhaite.
@ finch
« Les médecins protestent, comme les pompiers, contre cet état de fait. Ils demeurent néanmoins confrontés à une insécurité croissante, toujours plus inquiétante, qui rend le métier pénible, périlleux. Ils assument à l’identique une mission d’assistance noble et d’intérêt général. »
Mais tant que ces médecins, pompiers, intervenants techniques et autres, que j’estime, que j’admire, que je soutiens, que je plains, avec qui je compatis (de compassion, souffrir avec) ne nommeront pas la véritable cause du mal en reportant la question de l’insécurité sur l’ensemble de la population française en général (« les patients », « les accompagnants ») en faisant abstraction de la partie caractéristique qui en est la cause, un peu comme ces courtisans qui refusaient de reconnaître en dépit de l’évidence criante que le roi était nu, ils ne pourront que continuer de subir toutes ces avanies sans espoir de ne rien y changer.
Et là, nous ne pouvons pas les aider s’ils se refusent à le faire eux-mêmes.
Voilà un billet qui paraît bien pessimiste et pourtant tellement réaliste.
Même les campagnes reculées ne sont plus épargnées.
« Un univers qui a perdu ses repères » : tout est dit dans ces quelques mots. Aucun domaine n’est épargné, qu’il s’agisse de la famille, du travail – ou du non emploi -, de l’école, des banlieues où circulent dealers et islamistes, bandes rivales, etc. C’est notre société qui est très malade.
Lorsqu’une agression survient – et c’est quasi quotidiennement – on nous dit « rien à voir avec le terrorisme il s’agissait d’un déséquilibré ».
Faudrait-il alors construire plus d’hôpitaux psychiatriques que de prisons ? Notre monde devient-il fou ? A moins que nos dirigeants soient dans un déni complet d’une situation qui leur échappe. D’autant que ne voulant pas de vagues, ils préfèrent depuis longtemps déjà fermer les yeux sur les zones de non droit, sur les voyous en tout genre, préférant laisser proliférer cette gangrène. Les pompiers, les policiers et même les médecins du SAMU sont caillassés ou agressés régulièrement, parce qu’ils représentent l’ordre.
Ce qui est inquiétant c’est la prolifération de cette délinquance qui commence dès le collège avec une violence qui n’a plus de limites où s’entremêlent sexe, drogue, violence, argent avec l’aide des réseaux Internet.
Fermer les yeux n’est pourtant pas la solution, même si le spectre d’une banlieue qui déferle violemment vers nos villes est un peu effrayant. « Pas de vagues, pas de vagues », sauf qu’à force on repousse l’échéance d’une remise en ordre. Une députée de Marseille avait demandé l’aide de l’armée, dans certains quartiers, ce serait peut-être nécessaire… sauf que cela ferait trop penser à un début de guerre civile.
A l’heure où j’écris ces lignes, ni M. Bilger ni un seul des intervenants n’a évoqué une des raisons du chaos qui s’installe : l’absence d’une justice ferme qui soutienne nos forces de l’ordre et condamne rigoureusement les délinquants et les criminels.
Tous les jours, on assiste à une parodie de justice où violents, violeurs, voleurs sont condamnés à des peines de principe ou de simples rappels à la loi. En revanche, les victimes qui se défendent sont sévèrement châtiées et montrées du doigt comme de mauvais citoyens. Ubuesque. Frustrant, et ça s’accumule. Pompiers, forces de l’ordre sont à bout de nerfs. Les Français ne comprennent plus rien aux priorités choisies par le micronisé de l’Elysée.
Macron est tombé sur la tête. Etait-il vraiment nécessaire de ramener l’affaire Audin sur le tapis, soixante et un an après, ce traître communiste anti-français liquidé sans jugement, comme de nombreux autres ‘’collabos’’ à la Libération pour lesquels on a fait moins de tapage ?
Curieuse tendance des présidents de la République : souvenez-vous de Sarkozy, à peine sorti du Fouquet’s, qui n’eut rien de plus pressé que d’exiger la lecture dans les écoles de la lettre de Guy Môquet, ce jeune militant communiste de 1939 – époque ou l’Allemagne était l’alliée de la Russie soviétique – condamné à la prison par la justice française du Front Populaire pour menées antinationales. En dehors de la charge émotionnelle que contient la lettre d’un jeune homme à ses parents la veille de son exécution (par les Allemands) à titre d’otage, cette lettre ne contient pas une seule fois les termes honneur, résistance, France, République, Patrie…
Alors, on tartine sur le ‘’grand projet ‘’ de lutte contre la pauvreté. Ce n’est pas nouveau, déjà Napoléon III avait écrit un ouvrage sur « L’Extinction du paupérisme », c’était il y a 170 ans…Toujours des promesses…
On tartine aussi sur le cancer (demain on sera tous guéris !) parce que malgré les centaines de milliards dépensés aussi bien en dons qu’en subventions depuis des décennies, le cancer ne recule pas. C’est bien connu, le cancer, il y a plus de gens qui en vivent que de gens qui en meurent.
On nous distrait avec la nouvelle bimbeloterie (tasses de thé, montres tricolores) qui va être vendue par l’Elysée, l’enseignement de l’arabe dans le primaire, et le Sénat qui n’en finit pas de grossir une ‘’affaire Benalla ‘’ qui ne mérite vraiment pas tout ce tintouin…
A demain les affaires sérieuses ?
@ Hope
Je connais très bien la 4L de Giuseppe, et pas du tout celui-ci, c’est pourquoi après votre invitation, je m’en vais éclairer votre lanterne.
Ainsi donc cette phrase sibylline est en effet, mystérieuse, seuls les initiés comme Giuseppe et moi-même pouvons percer le mystère…
Il est vrai que la pensée subtilement idiote dont je crois pouvoir vous annoncer que vous pouvez en toute quiétude vous passer de connaître la grande vacuité, avait été en son temps étudiée par Zoroastre, Zarathoustra et Zorro ce qui lui a fait une publicité non égalée à ce jour.
Mais enfin, dans le titre du billet il est mentionné Ubu, n’est-ce pas ?
Maurice Audin et la rencontre Mélenchon/Macron vont servir pour les élections européennes de 2019. Macron s’y emploie. Dénaturer le vote nationaliste.
Avec Maurice Audin on va voir ressurgir le fantôme de Jean-Marie Le Pen de ces années-là, sa gégène et son couteau, son béret et ses Rangers.
Vous verrez que Maurice Szafran va en parler et tout BFMTV avec, en choeur.
Macron n’a que faire du prestige de l’Armée française, il lui marchera sur la figure pour gagner une élection.
Les condamnations dans l’affaire Méric sont de la même eau, ici même Philippe Bilger nous disait que « la justice est enfin libre depuis l’élection de Hollande ». On rigole aujourd’hui avec cette peine de 11 ans de prison, une justice qui rend ses verdicts sur coup de téléphone, « allez-y les gars, il faut absolument que je gagne les élections européennes ! »…
À poil, avec sa feuille de vigne, Macron n’a plus que ses députés LREM qui ne tiennent pas la route, leur casting est catastrophique, sur les marchés provinciaux ils se font insulter. La déroute approche.
Ubuesque aussi, mais là rien de dramatique.
J’ai entendu ce matin à la radio alors que j’étais en voiture, que demain pour la journée du patrimoine seront vendus des objets en relation avec le patrimoine et au bénéfice du patrimoine, dont des sacs à l’effigie du « Président et de la Première Dame ». Ils se prennent pour le Roi et la Reine d’Angleterre (en Angleterre, les personnalités politiques n’apparaissent pas sur les sacs, les torchons, les plateaux et les tasses). Ça n’avait pas l’air d’une fake news, ni d’une blague. J’espère que si tout de même.
J’avais bien compris que la boutique prévue au fort de Brégançon commercialiserait ce genre d’objets hautement culturels (pour financer la piscine disait-on). Bizarre, bizarre.
@ Mitsahne | 14 septembre 2018 à 20:10
« A l’heure où j’écris ces lignes, ni M. Bilger ni un seul des intervenants n’a évoqué une des raisons du chaos qui s’installe : l’absence d’une justice ferme qui soutienne nos forces de l’ordre et condamne rigoureusement les délinquants et les criminels »
A l’inverse de vous j’ai constaté plus d’une fois le soutien et l’hommage appuyé de Philippe Bilger à nos forces de l’ordre, de même que celle de nombre de commentateurs dont la lucidité sur la question n’est pas moindre que la vôtre.
@ Michel Deluré
« Aucune réelle amélioration ne pourra être envisagée aussi longtemps que les problèmes touchant à l’économie, à l’immigration et à son corollaire l’intégration, à la politique de la ville, à l’éducation ne seront pas résolus. »
Cher Michel, c’est bien gentillet, tout ça, ça me rappelle un peu la bouillie pour chat débitée par les médias et les politiciens conformistes pour endormir les gens, mais je crains que vous n’ayez pas encore pris la mesure de ce qui se passe réellement en France.
Peut-être n’avez-vous jamais été jusqu’ici exposé personnellement à un certain nombre de situations pénibles voire dangereuses. Tant mieux pour vous, pourvu que ça dure.
Et l’économie (qui ne joue aucun rôle ici, les problèmes seraient identiques si l’économie était florissante), l’intégration (en toute rigueur nous devrions plutôt exiger l’assimilation, de toute manière rejetée), la « politique de la ville » (en français l’achat d’une paix sociale illusoire à coups de milliards extorqués aux Français dont les retraités), « l’éducation » (de gens qui la vomissent par principe) ne permettraient en aucun cas de changer strictement quoi que ce soit.
@ breizmabro | 14 septembre 2018 à 19:51
« Un de mes frères « appelé sous les drapeaux » comme on disait, est mort en Algérie en 62, tué avec d’autres camarades dans une embuscade. Il était né en mai 42. »
Un témoignage fort qui mérite le respect.
Ceux qui n’ont pas connu comme nous (et vécu de près) ces années-là ne peuvent comprendre ce que nous ressentons en voyant célébré ou réhabilité ceux qui ont trahi ou prêté la main à l’assassinat d’un frère, d’un parent, d’un ami…
@ Hope | 14 septembre 2018 à 11:22
@ duvent | 14 septembre 2018 à 20:21
Voyez tout arrive à point, avec l’un je revis l’Italie, un voyage escamoté mais pas que, avec l’autre ma 3e et la traduction du latin au français de l’Anneau de Gygès – le but était de nous faire découvrir le participe passé en plus du message.
En principe j’invite à l’estaminet du coin, mais cette fois ce sera à l’Auberge des fées, champagne brut pour moi, mais le blanc sec y est excellent et la table locale savoureuse, salmis de palombe compris.
Pour moi l’addition, vous êtes mes invités.
Quant au reste « il est vrai que la pensée subtilement idiote dont je crois pouvoir vous annoncer que vous pouvez en toute quiétude vous passer de connaître la grande vacuité », ne perdons donc pas de temps tout est à température.
@ Exilé | 14 septembre 2018 à 19:51
…Et même s’ils identifient la véritable cause du mal en reportant la question de l’insécurité sur l’ensemble de la population française, ils n’auront pas plus de pouvoir pour la faire disparaître. Ils ne sont que contemplateurs, enclavés dans leur fonction, condamnés à en subir les aléas, attendant impatiemment que tout cela cesse par l’atteinte du bout du chemin. Désabusés, ils n’ont plus aucune confiance en les seuls qui ont levier d’agir… les politiques.
@ duvent
Merci ! Merci vraiment pour l’intelligence et la subtilité de votre non-réponse. Il s’avère que je connais parfaitement ce que vous appelez très délicatement la « pensée subtilement idiote ». Bel euphémisme ! Je préfère m’arrêter là… Je vais plutôt écouter « En passant » de Goldman. Musique (fabuleux duo de guitare) et paroles magnifiques. Etonnant, il y dit « tout ».
Merci encore. Portez-vous bien 😊
Emmanuel Macron me met de plus en plus mal à l’aise, sans doute des casseroles que l’on ne pensait plus entendre, la bêtise crasse de communicants – je pense à Sibeth N’Diaye, la conseillère presse de l’Elysée, épinglée par le Canard enchaîné pour avoir envoyé un texto qui puise dans l’inculture la plus profonde aussi, meurtrir gratuitement, sans doute sans le vouloir, une génération pour faire genre, la pire des communications.
Aujourd’hui il est facile de dérouler une liste de personnages qui ne sont pas faits pour éclairer l’image d’un sans faute souhaité avant son élection.
Petits arrangements, laxisme d’édition de permis de construire, enfin tout le courant des années d’avant.
Triste vision, éphémère luciole, tout pour enrager devant finalement beaucoup de superficialité.
Le bâti de la Macronie a besoin plus que jamais de reprises en sous-oeuvre, les lézardes sont trop voyantes pour ne faire qu’un simple ravalement.
L’année à venir devrait être décisive, la maison souffre, les locataires prennent peur et pourtant l’achat sur plan paraissait séduisant.
Bonsoir,
Soyons lucide. Je me suis égaré pendant ces deux derniers mois dans tout l’ouest et le sud-ouest.
Le climat ressenti par 90% de la population est franchement angoissant, même dans le moindre village de cent habitants.
J’ai deux enfants, qui ont la quarantaine, un fils installé à Gatineau, province du Québec, banlieue d’Ottawa, ma fille à Montréal. Ils y sont installés définitivement.
Quant à nous ? Je vois la solution… les rejoindre.
Alors ? Adieu ma belle Touraine.
Jean-Paul Garraud, directeur adjoint de l’École nationale de la magistrature en 2001 et 2002.
« Je partage la philosophie et les orientations du Rassemblement national », explique Jean-Paul Garraud à l’Opinion, « parce qu’il y a des choses que je ressens profondément, comme l’identité et la souveraineté. C’est par la politique qu’on peut agir. Dans l’urgence, je suis prêt à aller au bout de la démarche ».
Le magistrat tient toutefois à préciser qu’il « ne recherche pas à tout prix un mandat ».
Son ralliement serait en tout cas une belle prise pour Marine Le Pen.
@ Mary Preud’homme | 14 septembre 2018 à 01:42
« Lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus, au-dessus d’eux, l’autorité de rien et de personne, alors, c’est là, le début de la tyrannie. »
Aujourd’hui, Platon aurait remplacé le terme jeunes par quoi ?
Parce que moi comme vous je n’en doute pas, les jeunes que nous connaissons ne méprisent pas les lois.
Le fond des désordres de nos société occidentales est le suivant :
« La multitude des lois est une marque du dérèglement d’un État. Le bonheur d’un État dépend de l’observation des lois, et non pas de leur multiplication. » (Étienne-François de Vernage)
Certes d’autres l’ont dit autrement avant lui.
La bascule pourrait se faire par une dictature européenne de fait, mais inévitablement accompagnée de nouvelles religions, qu’on le veuille ou non, c’est bien le sens du vent au doigt mouillé.
Rendez-vous dans deux générations, en 2058. Pourquoi 2058 me direz-vous ?
Notre Constitution aura 100 ans.
A quoi ressemblera-t-elle ?
@ Robert Marchenoir
« Le moquage de figure qu’on nous inflige est véritablement exceptionnel. »
On serait dans un film de SF que les gens rigoleraient en disant que ce n’est pas crédible tellement c’est gros.
Mais non, la dystopie c’est maintenant, avec l’argent pas cher du contribuable, et « c’est moi le chef » en responsable que personne ne va chercher.
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@ Tipaza
Nuance sémantique importante en effet.
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@ Mitsahne
« A l’heure où j’écris ces lignes, ni M. Bilger ni un seul des intervenants n’a évoqué une des raisons du chaos qui s’installe : l’absence d’une justice ferme qui soutienne nos forces de l’ordre et condamne rigoureusement les délinquants et les criminels.
Tous les jours, on assiste à une parodie de justice »
Vous avez parfaitement raison. Il y a de nombreux aspects connexes à cette affaire. Et, comme je le disais en préambule, le mérite de ce billet est d’avoir réussi à en n’aborder aucun.
Comme disait Camus, « mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde ».
Pour la justice, c’est simple. Je ne connais pas les détails exacts, mais les juges sont simplement soumis (pour des questions d’avancement je suppose) à des notations, et dès que la tribu de la cité locale vient mettre le désordre au jugement d’un déséquilibré (toujours solitaire bien sûr selon les médias), les juges sont mal notés et ça nuit à leur carrière. Donc ils ne font pas de vagues. Après tout, ce ne sont que des notables, pas des héros de guerre.
Il y a bien sûr l’idéologie bien rouge qui sert à habiller ces petites lâchetés quotidiennes : il faut bien qu’on s’invente un truc pour pouvoir dormir tranquille le soir, se regarder le matin dans la glace et raconter des salades à ses gosses.
Dans les sujets non évoqués, on pourrait aller un peu plus dans les détails de l’islamisation par exemple. L’ignorance de ce que contient le livre saint (ainsi que les hadiths et la sira) des musulmans par les Français est simplement abyssale. On est à l’heure d’Internet, de l’école obligatoire, de SpaceX, et pourtant, je suis à peu près sûr que le français moyen en sait moins sur l’islam qu’un paysan moyenâgeux analphabète. Alors que le sujet fait régulièrement la une des journaux…
On pourrait évoquer la situation démographique subsaharienne. Sujet que j’ai déjà tenté d’amener ici mais qui en touche une sans faire bouger l’autre à la majorité des intervenants ici alors qu’il y a de quoi avoir des sueurs froides.
On pourrait évoquer différentes situations actuelles dans les pays musulmans, savamment maquillées ou mises de côté par nos médias (qui se sont fait de la dissimulation d’information une spécialité).
On pourrait évoquer les raisons sous-jacentes à cette immigration (je vais dévoiler un secret : non ce n’est pas la générosité des bien-pensants qui en est la cause ! lol), et la aussi, il y aurait beaucoup à dire.
Et tellement d’autres choses autour de ce sujet. Tellement.
Je crois que les gens ne veulent pas savoir dans le fond.
Quand vous regardez l’abysse, l’abysse vous regarde.
Il est temps que le pays se lève.
Oui, dans la plaine la forêt avance et détruira tout, sauf si, par le plus grand des hasards, le peuple enfin réveillé comprend qu’il est en démocratie, et qu’au lieu d’accuser sempiternellement l’État, il exercera sa souveraineté autrement que par l’usage de la guillotine et son goût du sang pour satisfaire les désirs de vengeance de sa frustration.
Il prendra alors en main son destin, exigera de la représentation qu’elle soit à son image et pour cela s’imposera à lui-même l’exemplarité, chacun en sa sphère locale sans attendre des hiérarchies antiques qu’elles faillissent, offrant alibi pour mieux se délasser le réflexe dans l’entraînement des erreurs ataviques, et pourra hautement affirmer à l’abri du seul mur efficient qu’est la Loi : L’État, c’est nous !
Si le peuple de France sait comprendre cela, et il le peut, il pourra offrir l’architecture qui manque à l’Europe pour affirmer au monde que l’apocalypse vers laquelle il se dirige et que toutes les œuvres de génie décrivent, porte en la destruction de l’accessoire qui le mène à sa perte, la révélation de l’essentiel qui le mènera à sa rédemption.
Le peuple des arbres alors n’aura plus besoin d’assassiner son roi, n’aura plus besoin de déguiser la vengeance en justice, car ce jour, le Juste règnera !
Au boulot, citoyen !
@ Michelle D-LEROY
« Une députée de Marseille avait demandé l’aide de l’armée, dans certains quartiers, ce serait peut-être nécessaire… sauf que cela ferait trop penser à un début de guerre civile. »
On dit que l’armée française au grand complet tiendrait sur un terrain de football.
Mais si l’on retire les unités en OPEX, les généraux mexicains du ministère, les militaires en repos ou à l’hôpital etc. il ne resterait guère plus que l’équivalent d’un gardien de but, d’un ailier et d’un avant-centre pour faire face à une émeute de quartier.
Un peu juste.
@ Robert Marchenoir | 14 septembre 2018 à 17:19
J’ai tout lu 😉 et j’ai trouvé TOUT très bien.
Adéo Robert M.
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@ Mary Preud’homme 14 septembre 2018 à 21:48
En plus l’armée n’a jamais dit à nos parents COMMENT étaient morts tous ces jeunes gens… et dans quelque temps Médine le poète viendra rapper au Bataclan, comme en 2015, « Crucifions les laïcards comme à Golgotha / Le polygame vaut bien mieux que l’ami Strauss-Kahn. J’mets des fatwas sur la tête des cons ».
Après avoir entendu ce joli poème, personne n’a plus chanté « Douce France, cher pays de mon enfance, bercée de tendre insouciance… »
Adéo Mary
Parmi les multiples formes d’insécurité, l’une d’entre elles semble tenir à cœur au Premier ministre, l’homme à la triste figure.
C’est celle de la sécurité routière.
Après la limitation de la vitesse et l’augmentation du nombre de radars, qui ont le double avantage d’éviter de se pencher sur l’état des routes et de rapporter de l’argent à l’État, une sorte d’impôt supplémentaire.
Voilà que ce prestigieux personnage à l’humour froid dévoile le plan maximo, celui auquel même Fidel Castro n’avait pas pensé, le plan vélo !
Pince-sans-rire, É. Philippe déclare :
« D’ici 2022, nous généraliserons le dispositif « Savoir rouler » qui existe déjà dans certaines académies et qui consiste à s’assurer que les enfants qui entrent en sixième sachent pratiquer le vélo de manière autonome et en toute sécurité. » (sic)
Vous remarquerez qu’il insiste sur le mot sécurité !
Pour ce qui est de s’assurer que lesdits enfants sachent pratiquer la langue française, il laisse le problème à Blanquer qui le résoudra en enseignant l’arabe, langue qui présente, par rapport au français, l’avantage simplificateur de s’écrire en omettant les voyelles.
Plus que réformateur et simplificateur, ce nouveau monde est sidérant au sens propre à défaut d’être sécurisant !
@ Exilé 14/04 21:36
Vous me paraissez bien résigné et fataliste !
Je n’ai point la prétention de détenir de solution miracle mais je pense que les actions que j’ai énoncées et dont j’ai bien précisé qu’elles ne sont que partie d’un tout sont nécessaires mais, j’en conviens, non suffisantes pour participer à la solution du problème soulevé par le billet de notre hôte.
Sortir de l’oisiveté et donner un emploi et donc les moyens de vivre sans assistanat à une majorité de citoyens, n’est-ce pas contribuer à agir sur la délinquance ?
Maîtriser l’immigration et intégrer ceux que nous avons acceptés sur notre territoire, en leur inculquant les droits auxquels ils peuvent certes prétendre mais aussi les devoirs qui leur incombent, avec les conséquences que le non respect de ces derniers entraînera, n’est-ce pas contribuer à agir sur la délinquance ?
Faire disparaître progressivement de nos villes ces grands ensembles où se retrouvent concentrées des populations de même origine, renouant avec les us et coutumes des contrées dont elles sont issues, et qui constituent autant de nids où éclosent trafics et radicalisme, n’est-ce pas contribuer à agir sur la délinquance ?
Donner une instruction et une éducation dignes de ce nom à tous les jeunes, quelle que soit leur origine sociale ou ethnique, n’est-ce pas contribuer à agir sur la délinquance ?
Il ne s’agit là que de quelques exemples et je n’ai pas la naïveté de penser qu’ils garantissent une efficacité à cent pour cent. Mais je crois sincèrement qu’ils peuvent participer à l’amélioration de notre société.
@ Hope
J’ai en stock une grande quantité de « non réponses » ce qui permet de tenter l’équilibre, car il existe chez d’autres un stock étonnamment important de « réponses à tout »…
@ Giuseppe
Je ne viendra qu’à la condition dangereuse qu’il soit servi des ortolans… Il faut vivre dangereusement c’est-à-dire rouler en 4L, boire et manger, rire et deviser… Nunc est bibendum !
Ce qui arrive maintenant est le résultat d’une idéologie politique et morale enseignée et appliquée depuis un nombre maintenant important de décennies.
Nous en subissons les conséquences, avec une stupeur naïve, en continuant à vouloir croire que cette idéologie est morale, que ses effets pervers n’ont rien à voir avec elle, alors que les fauteurs de trouble ne font qu’appliquer les principes qui leur ont été inculqués jour après jour par les faiseurs d’opinion : toutes les cultures se valent, il est normal et juste que les minorités opprimées prennent leur revanche, les êtres asociaux sont les victimes de la société, les autres sont des oppresseurs, compassion pour les uns, détestation des autres, la loi doit être protectrice pour certains, inflexible pour d’autres, nous n’avons d’appartenance ni au passé, ni à notre ville, ni à notre pays, seule compte l’humanité dans son ensemble, les frontières sont désuètes, ou immorales, l’argent coule à flots, peu importe d’où il vient, il en faut toujours plus, on peut détruire et saccager, c’est l’État qui paye, empruntons, on ne payera pas nos dettes, et puis, les vieux sont un fardeau pour la société.
« Ne suivez pas les règles » conseille notre président de la République à des étudiants, et la presse ravie rapporte cette parole d’or, sésame du succès. Or nous sommes soumis aux règles de notre espèce, aux règles de la réalité, et la colère destructrice des voyous comme la colère rentrée des citoyens qui se rongent eux-mêmes faute de pouvoir protester, ne sont que les retombées de cette transformation artificielle de la nature humaine que tentent sur nous ceux que nous avons élus, et une partie de l’intelligentsia. Le malheur est que cette intelligentsia très longtemps dominante ne voit rien, n’analyse rien, ne comprend rien, et ne paraît capable que de persévérer hargneusement dans ses projets de transformation de la nature humaine. Mieux, ne se contentant pas de discréditer ses contradicteurs, elle cherche à les faire taire.
Notre gouvernement actuel est passé maître dans l’art de multiplier les déclarations et les gestes contradictoires, petit calcul lâche si c’est voulu, à moins que ce ne soit le reflet de sa propre ambivalence. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas ce dont nous avons besoin, au contraire.
L’accès « de droit » aux universités prôné par la gauche induit le refus d’exercer un métier qui ne soit pas à la hauteur des aspirations intellectuelles.
Si bien qu’il faut d’ores et déjà payer les diplômés de pacotille à ne rien faire, et employer des immigrés à faire ce qu’ils ne veulent pas faire.
Tout cela fait de bons Français qui votent à gauche, mais pour ceux qui ne trouvent pas leur place dans ce système, reste la dope et la mainmise sur les quartiers.
La solution est d’abord d’éradiquer notre pays de la pensée de gauche qui est la cause de tous nos maux.
@ Michel Deluré | 15 septembre 2018 à 09:32
Tout ce que vous dites est bel et bon, car tout simplement frappé au coin du bon sens. Mais vous trouverez toujours face à vous un « intellectuel » échevelé (généralement de La France Insoumise) qui vous sortira :
• Un texte du Code du travail qui stipule qu’un chômeur peut refuser un travail qu’il considère indigne de sa qualification quand bien même il aura obtenu son bac au rabais comme c’est le cas actuellement.
• Un article de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui rappelle qu’un migrant, régularisé ou non, a le droit de pratiquer sa religion et ses coutumes, même si cela peut causer quelques désagréments à son entourage.
• Un article du Code pénal qui mentionne qu’un délinquant ou un djihadiste a le droit d’être défendu quel que soit le délit ou le crime qu’il a commis et même, comme c’est le cas bien souvent, par un ténor du barreau.
• Et pour finir il vous fera remarquer que les grands ensembles présentent certes quelques inconvénients, mais qu’ils ont le mérite de regrouper une population que les bons citoyens ne veulent pas voir habiter à côté de chez eux.
A noter que les mesures de bons sens que vous évoquez se retrouvent dans pratiquement tous les programmes des candidats à la présidentielle, sous une forme ou sous une autre, elles ne sont jamais appliquées et ceci quel que soit le parti politique au pouvoir.
En politique le bon sens n’existe pas car il peut très vite apparaître comme antidémocratique. On en est là aujourd’hui.
@ Michel Deluré | 15 septembre 2018 à 09:32
En réponse à Exilé, vous écrivez : « Faire disparaître progressivement de nos villes ces grands ensembles où se retrouvent concentrées des populations de même origine, renouant avec les us et coutumes des contrées dont elles sont issues, et qui constituent autant de nids où éclosent trafics et radicalisme, n’est-ce pas contribuer à agir sur la délinquance ? »
Vous faites remonter à ma mémoire la réunion à laquelle j’avais participé lorsque monsieur Sarkozy avait remis d’actualité l’identité nationale, sous l’égide d’Eric Besson, son ministre.
J’avais évoqué auprès de notre préfète de l’époque, qui présidait cette réunion publique, la nécessité de faire disparaître ces ghettos. Mais nous nous heurtons à un fait incontestable : lorsque ces immigrés sont arrivés dans ces cités nouvelles à l’époque, ils se sont trouvés intégrés à des ensembles où vivaient déjà des Européens. Le problème est que, une fois dépassé un certain pourcentage de cette nouvelle population, les Européens se sont mis à quitter ces ensembles à cause des nuisances, puis de l’insécurité qu’ils subissaient ! Avec en corollaire l’africanisation (Maghreb et Afrique subsaharienne) de ces quartiers pour aboutir à la situation de ghettos que nous connaissons. Par voie de conséquence, une nouvelle répartition des populations immigrées risque fort d’aboutir à terme aux mêmes difficultés, cette fois sur l’ensemble du territoire.
Lors de cette même réunion j’avais évoqué avec un universitaire toulousain, qui avait avant le débat traité de cette identité nationale, la notion de nation définie par Michelet ou Renan que j’ai toujours fait mienne : un peuple, sur un territoire donné, ayant une langue, une histoire communes, etc. Pour toute réponse, je me suis attiré la réflexion suivante : il y a d’autres définitions de la nation…
Donc, à mon sens, le problème n’est pas près d’être résolu !
Extraordinaire Etat de droit qui est d’un côté, l’insécurité la plus désastreuse et toute sa panoplie, dont rien ne semble pouvoir l’enrayer, et puis d’un autre, une affaire Benalla qui monte en mayonnaise et que rien ne semble arrêter non plus et dont on voit les recours arriver à grands pas pour le plus grand bonheur de médias et de spécialistes turlutu en mal de papiers.
Il faudrait signaler à la justice que le turbo existe et que nous en sommes restés pour certaines affaires à l’aire du Pétrole lampant.
@ Tipaza 15 septembre 2018 à 09:26
« Voilà que ce prestigieux personnage à l’humour froid dévoile le plan maximo, celui auquel même Fidel Castro n’avait pas pensé, le plan vélo ! »
Drôôôle. En même temps Doudou ne fait que copier « Manu et Bribri au Touquet ». J’espère que dans l’album à colorier vendu à la journée du patrimoine nous aurons cet extrait de notre monarchie avec les images de : Manu joue au tennis en fauteuil roulant, Manu hélitreuillé, Manu dans un sous-marin, Manu premier de cordée entamant la face nord de sa popularité… etc. ;)).
A croire que ce Premier ministre (qui nous coûte un pognon de dingue) n’a rien d’autre à faire que du vélo (sur les trottoirs (!)) entouré de ses groupies aux ordres.
Je m’interroge : ceux qui ne savent pas faire du vélo chez les LREM seront-ils virés ?
« Ne me secouez pas. Je suis plein de larmes »
@ Michel Deluré à 09:32
« Sortir de l’oisiveté et donner un emploi et donc les moyens de vivre sans assistanat à une majorité de citoyens, n’est-ce pas contribuer à agir sur la délinquance ? »
Certes, vous avez raison, mais ces caïds importés depuis deux générations qui dealent toutes sortes de drogue dans leurs cités vous répondront qu’avec 400 euros par jour net, qu’ils se font sans payer d’impôts, ils ne sont pas intéressés par un travail payé au SMIC.
Une des solutions à imposer : leur couper toutes les allocations et les obliger à prendre le boulot qu’on leur offre quitte à faire le ménage dans leur immeuble et nettoyer les rues. S’ils refusent, les expédier dans une maison de correction gardée par les militaires pour les mettre au pas dès 5h du matin au premier son du clairon.
@ duvent | 15 septembre 2018 à 10:29
« … qu’il soit servi des ortolans »
http://next.liberation.fr/vous/1997/01/09/le-paradoxe-de-l-ortolan-apprecie-de-juppe-et-mitterrand-l-oiseau-n-est-ni-chassable-ni-protege_194679
Jamais ! D’ailleurs je n’en ai jamais mangé et ne le ferai pas. Tant pis.
Seuls les roitelets, les princes du pouvoir se permettent ces transgressions honnies, c’est moi le roi… éphémère quand même.
Pulvis es et in pulverem reverteris.
@ Exilé | 14 septembre 2018 à 16:48
Extrait de Wikipédia !
On pense souvent qu’en France, l’arrestation d’un individu est uniquement réservée aux forces de l’ordre. Mais selon l’article 73 du code de procédure pénale, toute personne peut arrêter quelqu’un en cas de crime ou délit flagrant passible d’une peine d’emprisonnement (vol, agression, etc.). L’article précise qu’une fois arrêté, on doit conduire l’individu sans délai à un officier de police judiciaire.
C’est exactement ce qu’a fait Benalla.
Je réciterais donc ce qui précède au juge en lui suggérant qu’un bon citoyen comme lui le fasse aussi.
Je lui signalerais qu’un officier de la Royale était, depuis Richelieu, aussi un officier de police, et l’est peut-être toujours. A mon époque pour la plus grande joie de la Police nationale de Toulon qui nous laissait le soin de faire la police dans les bas quartiers de Toulon.
Enfin, si tous les Français, magistrats compris, se chargeaient de cette tâche citoyenne, les juges comprendraient peut-être que les délinquants ne doivent pas être relâchés immédiatement dans la nature.
Puis, casse-pieds de nature, avec quelques autres, la France en est pleine, je ferais pression sur nos députés pour qu’ils votent un amendement de la Constitution prévoyant l’élection des juges pour qu’ils soient enfin responsables devant les citoyens, pas devant leur hiérarchie.
C’est d’ailleurs urgent, ils veulent même se libérer de nous comme jurés.
Etre élus leur évitera de louvoyer en bons fonctionnaires pour obtenir des promotions puis la Légion d’honneur pour bons et loyaux fayotages.
Au passage ce sera aussi une autre façon de défendre nos policiers en leur donnant des juges qui ne pourront plus les ignorer.
Il y a sûrement des officiers de réserve sur ce blog, ex sans doute, vous peut-être, dont quelques-uns sont allés travailler à l’étranger comme expatriés, si ce n’est pas votre cas vous seriez étonné de savoir ce qu’au titre de la Patrie nos gouvernements leur demandent de faire dans le genre police.
J’expliquerais aussi cela au juge !
Cher Exilé, il faut que les indigènes de ce pays réapprennent à être des citoyens, il fut un temps où nos pères et nos instituteurs nous l’enseignaient.
Gamins, nous avions nos exercices pratiques, la Guerre des Boutons de Louis Pergaud en est une parodie, une sorte de témoignage, personne ne mourait, les comptes se réglaient, l’ordre régnait et pourtant il y avait déjà des musulmans maghrébins en France 🙂
@ Michel Deluré
« Vous me paraissez bien résigné et fataliste ! »
Non, simplement réaliste et informé. Même avant que la question de la violence d’importation – pourtant prévisible – n’ait explosé au grand jour.
Bien sûr, un certain nombre de propositions sont toujours dignes d’intérêt pour sauver les enfants et les jeunes gens issus de l’immigration qui aiment sincèrement la France et qui souhaitent s’élever socialement et se faire respecter par leur travail, comme cela a été aussi le cas pour la plupart des immigrés d’origine européenne que la France a accueillis avant et après les années quarante et qui, sans avoir renié leurs origines, se sont assimilés, à commencer par le recours à des prénoms français.
Le fait que cette assimilation ait trop bien marché a malheureusement fait que des théoriciens à la petite semaine se sont cru autorisés à en reprendre le schéma sans aucune adaptation pour recevoir une immigration extra-européenne de nature différente, avec toutes les conséquences désastreuses qui en ont découlé.
Ainsi, que voulez-vous faire avec des gens qui, à la troisième génération, affirment encore haut et fort que leur pays est celui de leurs grands-parents et qui crachent ostensiblement sur la France et sur les Français en arborant le drapeau du pays concerné à chaque occasion ?
Dans le domaine de l’oisiveté, comment voulez-vous que des gens qui gagnent en une journée ce qu’un Franco-Français moyen gagne en un mois ne vous rient pas au nez si vous leur proposez de leur donner un « emploi » ?
(Au passage, ce terme « emploi », utilisé par les apparatchiks, est un mot piégé destiné à gommer la dignité du travail.)
La rengaine de la lutte contre le « chômage » mise en avant par les politiciens comme remède miracle aux problèmes de violence dans les milieux de l’immigration est particulièrement stupide et montre qu’ils n’ont rien compris à la situation actuelle, même si bien entendu il vaudrait mieux que chacun puisse travailler en fonction de ses compétences.
Plusieurs des auteurs d’actes de violence extrême y compris d’attentats ont été des gens disposant d’un métier et parfois « intégrés ».
Idem pour la délinquance « ordinaire ».
Par ailleurs, les grands ensembles offrent certes souvent un cadre peu propice à l’assimilation de populations étrangères, mais ils ne suffisent pas à tout expliquer, même des immeubles à taille humaine construits depuis y rencontrent les mêmes problèmes.
A ce sujet il faut insister sur le fait que le mantra répandu par les gauchistes : « on parque les immigrés dans des ghettos » est particulièrement faux car ces « ghettos » ont souvent été habités avant eux, par exemple à Sarcelles, par des Franco-Français qui étaient heureux d’y trouver un toit.
Mais qui, ensuite, par la répétition de dégradations, a transformé des lieux parfois agréables voire coquets comme l’ex-cité olympique de Villeneuve, près de Grenoble, habitée à une époque par des gens aisés de la région, en véritable ghetto avec ses trafics et sa pègre ?
Vous aurez toujours beau faire, par exemple en disséminant des allogènes dans la France profonde, sous l’égide de préfets menaçants plaçant les populations locales à commencer par leurs maires devant le fait accompli, de petites communautés se reformeront immanquablement et les problèmes connus ailleurs y réapparaîtront de façon inéluctable.
Même des centres-villes de petites ou moyennes villes sont parfois colonisés et ces dernières sont devenues invivables pour les habitants historiques, comme par exemple Villeneuve-sur-Lot qui a été forcée de recevoir une partie de la population périphérique de Toulouse pour désengorger cette ville.
Pour l’instruction et l’éducation (« éducation », vaste programme…) elles ne sont possibles que vis-à-vis de gens qui sont aptes à les recevoir de bonne volonté sans agresser enseignants et condisciples (les benêts disent : camarades) pour un oui et pour un non, au nom d’une culture de l’affrontement et de la domination ne reconnaissant que la loi du plus fort, y compris physiquement.
Ce qui pose aussi au passage la question du mépris de la part de nouveaux arrivants d’une société telle que la société française, vue comme dégénérée pour attribuer des rôles considérés comme « dominants » à des femmes, comme les professeurs par exemple.
Avec une vision du monde basée d’un côté sur la loi du plus fort et du mâle dominant dictant sa loi et de l’autre sur les lâches reculades, sur les concessions honteuses, sur la repentance rampante et l’autoflagellation pleurnicharde sans oublier les fleurs et les petites bougies, quel sera là votre avis le résultat du match ?
Donc une telle approche de papa à la Jules Ferry ne peut absolument pas fonctionner si l’on ignore le contexte général, à savoir que nous ne sommes plus en 1880 dans une France globalement homogène dans sa conscience nationale, mais à l’interface de deux mondes totalement différents, opposés et non miscibles, parfois pour des raisons culturelles et historique séculaires que nous avons grand tort de sous-estimer.
C’est le fond du problème.
C’est peut-être regrettable, mais c’est comme ça et refuser de le reconnaître aux nom de vrais faux grands principes comme le font les idéologues bornés déconnectés des réalités ne peut que nous conduire à une catastrophe, qui fait d’ailleurs plus que se profiler à l’horizon.
@ Claude Luçon 15 septembre 2018 à 14:57
« C’est exactement ce qu’a fait Benalla »
En même temps, comme dit l’autre, avant que le civil Benalla, casqué et portant un brassard de police n’intervienne, il y avait déjà des équipes de l’Etat spécialisées dans le maintien de l’ordre (CRS) sur place.
Du coup je ne vois pas en quoi la référence à l’article 73 du code de procédure pénale est opportune, ou alors les personnes circulant librement dans le Jardin des Plantes, en dehors d’une manifestation, devaient aussi être neutralisées par un individu non policier MAIS portant, en toute illégalité, un brassard de police, sous couvert des dispositions de l’article 73 du CPP ?
Je rêve ou quoi ?
@ Claude Luçon | 15 septembre 2018 à 14:57
Vous parlez d’une époque que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître. La chanson dit les moins de vingt ans.
Un commentateur vous l’a fait remarquer. Les marges de manœuvre des individus sont devenues étroites tant les lois sont à chaque instant un piège pour celui ou celle qui risque une simple observation dans la vie courante. Les parkings et les files aux caisses dans les centres commerciaux étant des lieux privilégiés pour en faire le simple constat. Un dérapage est donc vite arrivé si vous n’adoptez pas une position opportune.
Vous nous avez récemment donné un tout petit échantillon de ce qui se rencontre au quotidien à la puissance 1000, dans le domaine du respect mutuel et donc du savoir-vivre en société.
Bien mal m’en a pris il y a quelques jours, dans justement un centre commercial, lorsque je me suis permis de faire une réflexion à une personne de la quarantaine mangeant sur place en se servant dans des emballages fermés à la vente. La situation a failli dégénérer. De quoi je me mêle en effet ?
En attendant, souvenir, souvenir, que reste-t-il de Chicago, à partir de la 8ème minute : Thalassa 2012
https://vimeo.com/42158885 /
@ Giuseppe
Quelle excellente nouvelle !
Voilà les oiseaux dans la charmille.
https://www.youtube.com/watch?v=mVUpKIFHqZk
@ Lucile | 15 septembre 2018 à 10:46
Votre commentaire débute par : « Ce qui arrive maintenant est le résultat d’une idéologie politique et morale enseignée et appliquée depuis un nombre maintenant important de décennies. »
Vous avez parfaitement raison, car le progressisme de monsieur Macron et de ses mentors (autres que l’alibi humaniste Paul Ricœur) sont ceux qui ont voulu et veulent toujours déconstruire les nations et les États, dès lors que ces États servent l’intérêt général des peuples.
Au plan économique, la financiarisation à outrance et les Marchés déifiés (la fameuse Main invisible) liée à une ouverture permanente à la circulation sans contrôle des capitaux a fait perdre à la France toute son industrie au profit de pays à bas coûts de main-d’œuvre, en premier lieu la Chine. Toute notre industrie lourde (y compris nos aciéries « dépaysées » au Luxembourg !) a été bradée à des intérêts privés étrangers pour la plupart, avec en conséquence une disparition des emplois associés et un chômage impossible à juguler.
Au plan des idées, notamment au plan sociétal, on nous a gavés de théories diverses (c’est la modernité et le progressisme, donc le nouveau monde selon monsieur Macron) venues des États-Unis, pôle de la pensée moderne et de la morale du Bien et du Mal. Sur ce point, va paraître aux éditions Grasset un essai roboratif de Jean-François Braunstein intitulé « La Philosophie devenue folle », « essai décisif qui met au jour, derrière les bons sentiments affichés, les conséquences terrifiantes des théories abstraites » selon le chapeau de l’article que lui a consacré cette fin de semaine Le Figaro Magazine.
Son texte déconstruit toutes ces théories fumeuses que vous dénoncez dans votre commentaire. Sans aucun doute à acheter et à lire.
@ Robert
« Par voie de conséquence, une nouvelle répartition des populations immigrées risque fort d’aboutir à terme aux mêmes difficultés, cette fois sur l’ensemble du territoire. »
C’est vrai déjà dans certains quartiers de nos villes les plus importantes, mais aussi de villes de moyenne importance. Peu à peu certaines rues sont complètement ghettoïsées. Le foncier dévalorisé. C’est déjà vrai dans ma ville.
Il se trouve qu’en ce moment même, je regarde la saison 6 d’une série télévisée « Engrenages« . Très bien faite. Sachant que cette série (et peut-être d’autres) est scénarisée grâce à des faits divers existants, mixés et mélangés pour arriver à une histoire bien menée, on peut comprendre comment s’articulent les services de police qui se font parfois la guéguerre au détriment des résultats, les rouages de la justice pas toujours avec la rigueur qu’on pourrait attendre, les élus qui recherchent la paix dans les quartiers difficiles et qui parfois finissent par avoir peur de leur laxisme et de leur générosité lorsqu’ils prennent conscience de la réalité, et par ailleurs toute cette délinquance qui monte en puissance et en violence… câlinée grâce à la trouille des décideurs. Ces quartiers sont des bombes à retardement d’autant que les habitants parfois en bisbille entre eux mais solidaires contre les services de l’Etat français. A l’intérieur de ces cités, petits caïds, imams radicaux et meneurs développent une ville dans la ville avec un fort sentiment anti-français avec leurs propres codes, leurs propres règles.
On a beau savoir que tout cela existe, avec ce film, on en prend la vraie dimension… et cela fait peur pour l’avenir proche.
Car au lieu de s’apaiser, de gommer les différences, le « vivre-ensemble » n’est qu’un leurre. Nous savons qu’à cela s’ajoute une immigration continue non contrôlée, souvent clandestine, oisive et par conséquent facile à enrôler.
Personnellement je pense qu’il est déjà trop tard pour changer et faire régresser tout cela. J’espère comme un vœu pieu que tout cela ne nous mène pas à quelque grave désastre dans les années à venir.
Quelques mots sur l’increvable bobard gauchiste « des grands ensembles qui sont inhumains, et donc ceux qui les habitent ne peuvent s’empêcher d’incendier les voitures et de jeter des machines à laver sur la police, c’est plus fort qu’eux ».
Il existe un contre-exemple éclatant, que personne ne mentionne jamais, parce qu’il va à l’encontre de tous les clichés en vogue : Le Corbusier.
Le Corbusier, qu’il est convenu de vilipender comme parangon de l’architecte dictatorial, promoteur du gigantisme urbanistique et créateur d’immeubles invivables.
Eh bien ! Le Corbusier, comme chacun sait, est l’auteur d’une « barre » en béton célèbre, la Cité radieuse à Marseille, mentionnée dans toutes les encyclopédies d’architecture.
Ce qu’on sait moins, c’est que la Cité radieuse a été reproduite, en plusieurs exemplaires, dans différentes régions de France. Le Corbusier a échafaudé toute une théorie de la maison reproductible, conçue selon des normes scientifiques pour être rationnelle et agréable à habiter. La Cité radieuse est l’application de cette théorie, mise en musique par le Maître lui-même.
Ses fortes convictions, et sa personnalité effectivement dictatoriale (qui est plus ou moins celle de n’importe quel architecte, au passage) font que les Cités radieuses construites à travers le pays (autrement appelées machines à habiter, je dis ça pour nourrir le cliché), constituent un matériau de choix pour une expérimentation scientifique en vraie grandeur.
Si c’étaient la « barre », la « tour » et le « bétonnage » qui créaient le trafic de drogue, la haine de la « poulice » et la propension à brûler vives les jeunes filles, eh bien, on devrait les retrouver, à l’identique, dans toutes les Cités radieuses de France. Correct ?
Bien entendu, la vérité est à l’opposé. La Cité radieuse de Marseille est plébiscitée par ses habitants. Il y a une liste d’attente pour y rentrer. Les appartements s’échangent à des prix tout à fait respectables. Les occupants des lieux sont des cité-radieusistes fanatiques, qui entretenaient, à une époque, le culte de « leur » architecte.
En revanche, les autres Cités radieuses de France, qui vivent loin des sunlights de la renommée, sont affectées de tous les maux qu’on attribue aux « banlieues inhumaines construites par des architectes fous ».
La raison en est simple : la machine à habiter de Marseille est peuplée de Français autochtones de la classe moyenne. Les autres machines, construites sur le même moule, sous la surveillance scrupuleuse du Maître attaché à préserver l’Esprit de son Œuvre, sont habitées par des Arabes.
C’est « raciste » ? Peut-être, mais ce sont des faits comme celui-là qui montrent que « raciste » est synonyme de « vrai ».
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@ yoananda | 15 septembre 2018 à 01:38
« L’ignorance de ce que contient le livre saint (ainsi que les hadiths et la sira) des musulmans par les Français est simplement abyssale. On est à l’heure d’Internet, de l’école obligatoire, de SpaceX, et pourtant, je suis à peu près sûr que le français moyen en sait moins sur l’islam qu’un paysan moyenâgeux analphabète. »
Soyons justes. L’islam est extrêmement difficile à connaître. Il ne suffit pas de « lire le coran », mise en demeure trop facile et permettant d’engranger des points polémiques à bon compte. En fait, je conseillerais, à quiconque veut connaître l’islam, de ne surtout pas commencer par lire le coran (ennuyeux et incompréhensible).
L’islam est d’une étrangeté radicale par rapport à notre monde, et il faut beaucoup l’étudier pour le comprendre. A défaut, bien sûr, on peut aussi constater ses effets maléfiques, et faire preuve de bon sens. C’est beaucoup plus rapide. Hélas, le bon sens étant une denrée en voie de raréfaction rapide…
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@ Aliocha | 15 septembre 2018 à 08:30
Et concrètement, ça veut dire quoi ? Parce que la poésie, c’est joli, mais nous parlons de politique.
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@ Exilé | 15 septembre 2018 à 15:07
Bonne synthèse de la situation.
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@ breizmabro | 15 septembre 2018 à 08:57
Je prends un ticket pour les huîtres.
@ Claude Luçon
Je suis entièrement d’accord avec vous sur les diverses dispositions légales reconnaissant aux citoyens (pour parler pompeusement) un certain nombre de fonctions de police dans certains cas, tels qu’exposés par l’article 73.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000023876609&cidTexte=LEGITEXT000006071154
Louis Mélennec, docteur en médecine, docteur en droit, expert auprès des tribunaux (https://bretaigne.wordpress.com/louis-melennec/), a traité de l’affaire Gruarin ayant concerné deux anciens rugbymen, le père et le fils qui ont été mis en examen pour avoir arrêté un voleur pris en flagrant délit.
Louis Mélennec a aussi évoqué la notion de « fonctionnaire par défaut ».
http://www.site.louis-melennec.fr/affaire_gruarin.htm
Le problème est qu’en France nous ne vivons plus sous un état de droit dans la mesure où certaines composantes de la magistrature s’arrogent le droit d’interpréter la loi à leur guise quitte à la tordre pour lui faire dire ce qui les arrange, en fonction d’une ligne idéologique et non pas en fonction des faits et des textes.
« La loi, nous la violons, ce qui nous permet de la faire avancer. »
(Louis Joinet, ex-secrétaire général du syndicat de la magistrature)
« La loi s’interprète. Elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides «attendus» du monde, donner raison à l’un ou à l’autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. »
(Harangue d’Oswald Baudot, 1974)
Tant que la Justice pourra être impunément et cyniquement inversée en France et donner dans ce qu’il faut bien appeler l’arbitraire, avec la complicité passive des magistrats qui réprouvent pourtant cette dérive et des autorités en principe compétentes, l’insécurité ne pourra que croître et prospérer.
Les commentaires de ce billet valent bien une carmagnole !
Nos ministres sont bêtes à manger du foin et ils n’en n’ont pas honte. Une moins que rien, ministre par hasard avec pour chef un homme qui a un petit vélo dans la tête et qui est aux ordres d’un traître, déclare :
« Après avoir dénoncé une « instrumentalisation politique » de l’affaire Benalla, Nicole Belloubet, la ministre de la Justice, a lancé un avertissement aux sénateurs de la commission d’enquête en rappelant, dans une tribune publiée dans le journal Le Monde samedi 15 septembre, que le Parlement « ne peut pas empiéter sur le domaine judiciaire ». Actualité Orange du 15.09.2018″
Alors, si nos actes devaient être en conformité avec nos pensées, il faudrait pour commencer nous débarrasser de Macron qui trahit en permanence la France et qui n’est plus que le mandataire d’un faible pourcentage de bachibouzouks profiteurs
Quand les princes des traders mangent l’ortolan à New York, que le cuisinier leur dit qu’en manger un est une bénédiction, deux de la gloutonnerie, ils en réclament un troisième :
https://www.youtube.com/watch?v=w7fLsPWSZ7U
Miam miam, goudi-gouli…
@ Robert Marchenoir
« Encore faut-il inciter à la dénonciation de ceux qui font preuve de haine modérée, d’une haine si gentille qu’elle échappe, hélas ! au filtre des lois facho-communistes qui font déjà la chasse aux opinions divergentes et aux sentiments mal orientés. »
La haine n’est même plus nécessaire.
A Scotland Yard, la seule utilisation du mot « blanc » vous condamne.
Peu importe le contexte, peu importe l’intention.
Ainsi, un officier supérieur de cette autrefois prestigieuse institution a été mis à pied et encourt les foudres de la justice pour avoir employé l’expression « plus blanc que blanc » dans un briefing avec ses collègues, leur demandant d’être irréprochables dans leur conduite, bref, d’être « whiter than white ».
Comme jadis les accusés des procès staliniens, l’officier coopère pleinement à l’enquête…
@ Claude Luçon | 15 septembre 2018 à 14:57
Bien sûr que tout citoyen peut faire œuvre de police dans le cadre de légitime défense ou d’assistance à personne en danger, notamment en l’absence de ladite police et sans s’attribuer des titres ou des insignes auxquels ils n’ont pas droit. Ce qui n’était pas le cas…
Or que constatons-nous en l’espèce, un quidam qui a pris la grosse tête du fait de sa « proximité » avec le chef de l’Etat et qui va jusqu’à commander des hauts fonctionnaires de la police et arborer des insignes et une arme auxquels il n’a pas droit, aux fins, prétendument, de venir en aide à des CRS qui par leur formation et leur expérience de terrain sont cent fois plus qualifiés que ce guignol ! Autant dire un nain de jardin au secours de géants !
On se moque de qui là pour faire gober ce genre d’explication totalement ubuesque ?
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@ Robert | 15 septembre 2018 à 12:26
D’où il ressort de votre propos que je partage comme beaucoup, que pour être écouté, tenir un langage réaliste et de bon sens non seulement ne suffit pas mais est même suspect dans une société présidée par des technocrates mous qui se complaisent dans l’illusion, le mensonge et les doxas à la mode.
Jusqu’au retour de bâton où les mêmes qui nous ont enfoncés et ont contribué par leur frilosité et leurs atermoiements à retarder la prise de conscience des masses vont venir sans vergogne nous donner des leçons et proclamer l’état d’urgence !
@ Breizmabro | 15 septembre 2018 à 15:57
Vous rêvez chère Breizmabro !
Je parlais aux citoyens, pas aux citoyennes, et pas seulement ceux de ma Vallée de la Loire, les autres aussi y compris les Bretons.
Bon, d’accord, il nous a fallu une Jeanne d’Arc pour libérer Orléans mais c’est un cas unique, et il y a très longtemps, la preuve nous en paradons une copie tous les ans le 8 Mai même si nous n’exigeons plus depuis 1968 qu’elle soit vierge 🙂
Tournez-le comme vous voulez, j’insiste ! Benalla n’a rien fait d’illégal, il a seulement eu le tort de donner une chance à l’opposition d’attaquer Macron lâchement ce que je désapprouve, même si ce n’est pas moi qui l’ai élu, je voulais Fillon.
D’ailleurs si les Français m’avaient écouté il n’y aurait pas eu d’affaire Benalla, donc j’avais raison si l’affaire Benalla est une telle tragédie. Mais ils ont écouté nos journalistes qui, en bon disciples de Cohn-Bendit (voir plus bas), se sont attaqués à Penelope, pas à François.
Le fait qu’il portait un brassard de la police justifiait encore plus son intervention citoyenne. Il avait une délégation de pouvoir de mon point de vue.
Je sais que le temps s’est écoulé mais je suis du genre qui pense toujours qu’il appartient aux citoyens de protéger femmes et enfants. Dieu, ou la nature, suivant vos croyances, ne nous a pas fait plus intelligents, loin s’en faut, mais il nous a fait plus grands et plus musclés que nos Eve.
Ce que confirmait la République pré-Chirac en n’appliquant le service militaire qu’aux hommes, et en ne mobilisant que les hommes pour les envoyer se coltiner avec d’autres hommes.
Considérant ce qui se passe en France il est temps que nous retrouvions quelques vieilles habitudes oubliées. Je sais que depuis et suivant Cohn-Bendit il est « cool » d’être lâche, une mode qui ne me convient pas !
Paragraphe chiffré (mon obsession) : quand nous avons des élus qui pinaillent pour décider s’il faut armer tous les 20 000 policiers municipaux en France parce que seulement 44 % le sont à ce jour, mais que ces mêmes élus sont bien heureux d’accorder 1 300 000 permis de chasse (pour armes à feu) à leurs électeurs, et pour cause, et savent qu’il y a en plus un minimum de 1 000 000 d’armes illégalement en France (sans compter les couteaux mais avec les kalachnikovs), on est en droit de se dire qu’il temps que tous les citoyens redescendent sur terre et se soucient de la sécurité en France, pas seulement celle des pompiers et des policiers.
Tout ce que nos élus éludent.
Et si le gouvernement décide de former des cohortes d’octogénaires pour aller semer le bazar dans les rangs des mal élevés des supermarchés avec un seul parapluie comme arme, et sans brassard de la police, je suis volontaire.
Vous ne rêvez plus 🙂
@ Claude Luçon | 15 septembre 2018 à 14:57
Il y avait déjà de l’immigration maghrébine du temps de La Guerre des boutons ? J’en doute. En tout cas il n’y paraît pas dans l’ouvrage. Les bagarres carabinées qu’on s’y donnait avaient lieu entre des tribus homogènes où il n’était pas rare que le père batte ses enfants comme plâtre, ce dont, rassurez-vous, je n’éprouve aucune nostalgie.
L’article 73 du code pénal que vous dénichez prouve qu’il n’y a pas d’affaire Benalla, comme j’en ai eu l’intuition dès qu’elle a commencé de défrayer la chronique. Et pourtant il faudrait abroger cet article, il est malsain. Il induit le citoyen dans la tentation de constituer une milice publique ou privée, avec cette différence notable que la milice arrêtait et torturait ; l’article 73 dispose que l’on remette à la police les personnes surprises dans la commission d’une voie de fait qu’on se sera chargé d’arrêter.
Cet article 73 doit être méconnu des juges qui l’appliquent si peu que certains commerçants braqués se sont retrouvés condamnés pour avoir simplement neutralisé leur braqueur, lequel fut acquitté. Ils furent donc condamnés en infraction de l’article 73 du Code pénal et de principe de légitime défense, dont j’ignore si elle est légitime en réalité.
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@ Robert | 15 septembre 2018 à 12:26
La meilleure définition de la nation qu’il m’ait été donné de lire a été formulée par Henry de Lesquen, personnage fort contestable par ailleurs :
« Une nation est une communauté de destin historique constituée autour d’une ethnie prépondérante sur un territoire continu. »
https://henrydelesquen.fr/le-national-liberalisme/quest-ce-que-la-nation/
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@ breizmabro | 14 septembre 2018 à 19:51
« Un jour viendra où quelqu’un comme Macron trouvera un prétexte pour honorer les terroristes du Bataclan. »
Ce jour est venu malheureusement, et ce quelqu’un s’est incarné dans le programmateur du Bataclan, qui offre une scène à Médine à l’endroit même et pas même trois ans après que les terroristes ont perpétré leur massacre, partiellement à l’arme blanche, ce qui a été soigneusement occulté. J’espère que vous serez de ce monde pour y résister avec moi, par exemple en soutenant Patrick Jardin, dont la fille Nathalie (qui portait le plus beau prénom du monde) fut une des victimes de ces monstres, terme que je n’emploie pas volontiers, car j’estime que le monstre est dans l’homme. Le devoir de l’homme est de combattre et d’humaniser le monstre qui rôde en lui.
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@ Savonarole | 14 septembre 2018 à 19:13
« Pourquoi envoyer les pompiers lorsqu’il y a le feu dans ces quartiers ? »
Parce qu’il y a des innocents qui brûlent. Je me souviens de nos visites à Trappes chez la regrettée tante de mon ancienne compagne et néanmoins toujours amie, plus que jamais. À la fin de ses jours, elle était paralysée et ne pouvait plus sortir de chez elle. Cela valait mieux, cela lui évitait une angoisse, car chaque fois qu’elle sortait, que ce soit pour faire le ménage dans l’usine où elle travaillait ou pour faire ses courses, elle avait peur d’être agressée en rentrant, en devant fendre la bande qui faisait le siège de son immeuble. La mère de mon amie habitait non loin de sa sœur qu’elle ne voyait plus. Elle composait avec ces jeunes et ne les craignait pas. L’immeuble dans lequel elle habitait était flambant neuf. Il fut détruit sur ordre de l’ANRU dans le cadre de la politique de la ville. L’État fait ce qui ne s’impose pas et ne fait pas ce qu’il faut. Je suis comme vous, assez surpris du reste de me trouver pour une fois d’accord avec vous, j’attends la déroute de ce sinistre roi cynique qui est le paroxysme du système dont il prétend ne pas venir, et qui ne se dit du « nouveau monde » que pour appliquer le pire de la politique, des impasses, et des non solutions de l’ancien.
Hollande était insaisissable parce que fuyant. Macron organise son incessibilité en disant tout et son contraire. Mais il tombera du côté où il penche. Et sa chute sera celle de cette forme de mensonge au pouvoir. L’homme étant l’homme, au mensonge ne succédera pas la vérité. La vérité comme le Royaume n’est pas de ce monde. Désolé, Aliocha ! Et pourtant vous avez raison de dire : « L’État, c’est nous », quoiqu’Elusen ait eu aussi raison de tempérer qu’il n’existe pas de vrai pouvoir du peuple.
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@ finch | 14 septembre 2018 à 17:39
Les urgences sont engorgées parce qu’il n’y a plus de médecins de ville qui viennent visiter leurs patients et qu’on entre à l’hôpital par les urgences, même si on sait très bien de quel service on relève. Les médecins de ville ne font plus de visites à domicile au double motif qu’ils ne sont plus assez nombreux et qu’ils sont moins disponibles et plus mercantiles, exercent moins ce métier par vocation et considèrent que leurs honoraires, non seulement leur sont dus (ce qui ne va pas de soi et va contre le sens littéral du mot honoraires, et ce qui n’était pas toujours le cas du temps des médecins de campagne, disponibles vingt-quatre heures sur vingt-quatre et qui ne faisaient pas payer les pauvres, sans qu’il faille inventer la couverture maladie universelle), mais doivent être augmentés. Les médecins ne sont plus assez nombreux parce que les chargés de prospectives devant fixer le numerus clausus ne savaient pas lire une pyramide des âges. Agnès Buzyn reconnaît ce déficit et ce défi démographique et promet de le relever. Elle commence à le faire et prévoit d’abroger le numerus clausus, mais les effets s’en feront sentir dans une dizaine d’années. En rigueur temporelle et non en fantasmagorie de qui se croit le maître des horloges et du calendrier, il faudrait attendre l’effet de l’abrogation du numerus clausus pour lancer un plan dont on connaît l’esprit sinon la lettre, qui est de renvoyer les malades vers la médecine de ville pour désengorger les hôpitaux et d’hospitaliser à domicile pour vider les lits qui manquent. Il est fou qu’il existe un Observatoire national des violences en milieu de santé ou un Observatoire de la sécurité des médecins pour compter les blessés et les morts, comme il est fou que l’ONIAM existe par anticipation des maladies nosocomiales et autres erreurs ou « accidents médicaux ».
http://www.oniam.fr/
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@ Robert Marchenoir 14 septembre 2018 à 17:19,
Dans nos démocraties des Lumières qui prétendent éclairer les sentiments par la raison, il y a des délits d’opinion et des crimes de haine – pardonnez-moi de préférer la traduction littérale pour les besoins du mot. On n’est pas tout à fait dans le monde orwellien de la minute de la haine. La subtilité veut qu’on haïsse les haïsseurs sans avouer qu’on les hait, car l’amour n’est pas le contraire de la haine, l’amour ne connaît pas la haine. Je parle bien sûr de l’amour lumineux, évident, émotionnel, sentimental, qui ne se travaille pas et n’est pas affaire de volonté, de l’amour bisounours comme on dit trop à mon gré.
« Les gens que nous payons pour nous protéger jouent les nounous de maternelle en poupougnant les assassins qui s’attirent des réflexions désagréables. »
Voyez ce que Le Figaro relate de la détention de Salah Abdeslam.
Non, vraiment, l’Occident n’est pas raciste, puisque les Blancs d’Europe se permettent de détester les Roms blancs, et que les Blancs d’Amérique du Nord s’arrogent le droit de détester les Blancs d’Espagne et d’Hispanie.
Fil de commentaires d’un excellent millésime, dont je crois qu’il est allé au fond de l’analyse.
@ yoananda | 15 septembre 2018 à 01:38
« On pourrait évoquer la situation démographique subsaharienne. Sujet que j’ai déjà tenté d’amener ici mais qui en touche une sans faire bouger l’autre à la majorité des intervenants ici alors qu’il y a de quoi avoir des sueurs froides. »
Totalement d’accord avec votre propos car l’ayant abordé moi aussi à plusieurs reprises, ce sujet n’a suscité aucune réaction chez les autres intervenants, et cela bien qu’il soit un des principaux facteurs de l’immigration subsaharienne.
La progression démographique dans cette partie du continent est telle que jamais son actuelle croissance économique ne pourra l’égaler. D’ailleurs Bernard Lugan – gauchiste bien connu – convient que la maîtrise de sa démographie est la clé de tout, cela avant même son développement économique, la cessation de ses multiples conflits internes, la réforme de ses systèmes politiques et frontières…
@ Robert Marchenoir
« Soyons justes. L’islam est extrêmement difficile à connaître. Il ne suffit pas de « lire le coran » »
Ce n’est pas faux, même si ça se discute. Ceci dit, ce que je voulais dire c’est que de trop nombreuses personnes qui n’y pipent rien et qui n’ont même pas un début de connaissance du sujet s’improvisent spécialistes de l’islam, comme si le sujet n’était qu’un appendice de l’antiracisme. Comme si forcément, l’islam était une sorte de catholicisme exotique pour amateurs de danse du ventre.
@ Trekker
« Totalement d’accord avec votre propos car l’ayant abordé moi aussi à plusieurs reprises, ce sujet n’a suscité aucune réaction chez les autres intervenants, et cela bien qu’il soit un des principaux facteurs de l’immigration subsaharienne. »
Avec 1,2 milliard d’habitants en 2050 la population aura doublé, et atteindra 2,5 milliards d’habitants, soit 1/4 des habitants de la planète.
Les populations de dix pays africains, à savoir l’Angola, le Burundi, la République démocratique du Congo, le Malawi, le Mali, le Niger, la Somalie, l’Ouganda, la Tanzanie et la Zambie pourraient être multipliées par cinq à la fin du siècle.
L’Afrique noire n’est PAS en train de faire sa transition démographique. Les démographes sont en train de revoir leur position à ce sujet. Ils pensaient que l’Afrique allait suivre le trajet de tous les autres pays du monde. Que nenni.
En l’occurrence la situation au Nigeria est particulièrement intéressante. Le Nigeria est aujourd’hui dans les dix pays les plus peuplés au monde, à la septième place avec 182 millions d’habitants. En 2050, il passera à la troisième place, avec presque 400 millions d’habitants.
Mais là où c’est intéressant, c’est sur sa situation religieuse. Le Nigeria est à 50% chrétien, 50% musulman. Les musulmans sont au nord, et donc les chrétiens au sud. Comme par hasard, c’est dans ce pays que sévit Boko Haram. Les terres fertiles sont au sud, et on peut supposer que les musulmans lorgnent sur ces richesses. Le pétrole est aussi au sud proche des côtes.
Si on regarde une carte religieuse de l’Afrique on peut voir qu’avec la démographie actuelle, insoutenable, on va avoir de plus en plus de conflits et que les chrétiens persécutés ne pourront jamais franchir la barrière islamique.
https://www.info-afrique.com/wp-content/uploads/2014/06/carte-religions-afrique.jpg
Nous aurons donc forcément des lots de « réfugiés » de guerre, forcément musulmans, forcément qui en profiteront pour aller « repeupler » l’Europe. Non pas à cause de la guerre dans leur pays, puisqu’ils veulent déjà venir chez nous en nombre, mais parce qu’ils auront une excuse pour le faire.
Les membres de l’ONU (sauf les USA) s’apprêtent à signer un « Migration Pact » pour faciliter les migrations, et pour criminaliser ses opposants.
La population noire, par effet de vase communicant, pousse les autres populations alentour. Malgré le fait que le Maghreb fasse sa transition démographique, ça ne change rien.
Les poncifs « il faut aider l’Afrique à se développer » ne sont que des discours d’arracheurs de dents. Tout le monde sait que ça ne fonctionne pas ainsi. L’aide est détournée par les tyrans. Et si l’aide parvient à toucher la population, elle ne fera que donner les moyens à plus de personnes de venir chez nous pour échapper à la misère locale.
Ce sont des populations à très faible QI. Il y a un terreau fertile pour la haine du blanc post-coloniale. L’Islam peut servir de facteur d’unification des tribus.
Avec la fin du verrou libyen, les portes se sont ouvertes.
Et… la situation en Algérie est ultra-critique. Ce qui pourrait ouvrir un nouveau front migratoire d’ici peu.
Autant dire que ça ne se présente pas très bien.
Surtout qu’en France on est déjà en guerre civile larvée et que les baptous n’osent même pas parler des causes, comme ce billet en est la preuve. On en est encore à s’excuser d’exister auprès de la clique gauchiste pétrie de ses grands sentiments hypocrites.
En France, la hiérarchie victimaire marxiste rend complètement tabou le sujet. Impossible qu’une invasion soit mauvaise si elle est faite par des pauvres. Impossible qu’un viol soit un délit s’il est commis par un plus pauvre que soi, c’est forcément lui la victime, ontologiquement. Son acte n’étant que réparation.
La haine de soi érigée en vertu.
@ Claude Luçon 14h57
« On pense souvent qu’en France, l’arrestation d’un individu est uniquement réservée aux forces de l’ordre. Mais selon l’article 73 du code de procédure pénale, toute personne peut arrêter quelqu’un en cas de crime ou délit flagrant passible d’une peine d’emprisonnement (vol, agression, etc.). L’article précise qu’une fois arrêté, on doit conduire l’individu sans délai à un officier de police judiciaire »
Si Benalla était intervenu hors la nombreuse présence policière, alors, éventuellement, l’évocation de l’article 73 pourrait se tenir. Mais selon les images dont nous disposons il est intervenu deux fois : d’abord au Jardin des Plantes pour interdire à de présumés manifestants d’aller plus loin, et ensuite, place de la Contrescarpe, non pas en simple citoyen mais bien en supplétif des forces de l’ordre (casque, brassard) avec la ferme intention de régler des comptes avec des opposants à son Emmanuel préféré…
Concrètement, Marchenoir, cela signifie que c’est à chacun à se prendre en main, et à se gouverner soi-même par la connaissance des lois profondes qui nous régissent, à défaut de quoi, on est manipulé par des systèmes qui nous livrent à la violence et à la haine.
Peut-être êtes-vous contre cela, et nous avouerez-vous finalement votre côté gauchiste.
@ Claude Luçon
« Dieu, ou la nature, suivant vos croyances, ne nous a pas fait plus intelligents, loin s’en faut, mais il nous a fait plus grands et plus musclés que nos Eve. »
Mais reconnaissons que c’est bien mamie Eve qui nous a mis dans la panade par son complot, le premier de l’histoire, avec le serpent.
Bon j’arrête là, je sens que je vais me faire traiter à la fois de complotiste, de sexiste et d’ophiophobe…
Et pourtant j’ai ri bêtement :
« …Le butin est évalué à 15 000 euros. Il s’est en très grande partie volatilisé dans les poches des riverains en question : « Le butin a été en grande partie pillé, ça grouillait de partout quand nous sommes arrivés, tout le monde s’est servi », précise une source policière… »
« …et un papy touché d’un coup de crosse à la tête… » (Je sais que ce n’est pas notre doyen.)
Marseille : ils ratent leur braquage et se font tabasser par les jeunes du quartier :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/marseille-ils-ratent-leur-braquage-et-se-font-tabasser-16-09-2018-7890258.php
@ yoananda
« Comme si forcément, l’islam était une sorte de catholicisme exotique pour amateurs de danse du ventre. »
Vous avez l’air expert en danse du ventre, islam et catholicisme…
Comme si votre phrase avait du sens ?
Je présume que c’était pour placer danse du ventre… C’est du plus bel effet !
Historiquement parlant le catholicisme est un peu plus… comment dire ?
Je vous propose le choix entre « danse du ventre » et « emprise de la confrérie sur le métier »… ou « tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse » !
@ Julien WEINZAEPFLEN | 15 septembre 2018 à 21:57
Décidément, vous n’aimez pas les médecins. Ou du moins vous ne voyez pas l’origine des difficultés de notre système de santé avec bienveillance en ce qui les concerne.
Tout d’abord l’ONIAM est indispensable car le fond est une garantie de dédommagement pour les patients victimes d’erreurs médicales. Le fait qu’il fasse, en plus, l’inventaire de ces erreurs est une prestation supplémentaire qu’il ne faut pas condamner mais au contraire approuver, car elle est un indicateur indispensable de la tendance évolutive et souligne les secteurs à risque. Du reste, les assureurs professionnels l’utilisent pour fixer des primes très élevées si les branches concernées sont de fortes pourvoyeuses.
Ensuite, comment condamner l’observatoire de violence des professions de santé et autres organismes apparentés, alors qu’ils ont pour mission de mesurer l’insécurité et, le cas échéant, de permettre d’adopter des mesures (autant que faire se peut) correctrices ?
En ce qui concerne les déserts médicaux et l’accès aux soins, on n’a plus—de très loin—la médecine qu’on pouvait qualifier naguère de meilleure du monde. Le système est vicié, et là encore on a beau jeu d’accuser les médecins de tous les maux comme vous le faites avec beaucoup de violence en les taxant notamment méchamment de « mercantiles ». Ce métier est un sacerdoce, pas un commerce. Les médecins connaissent par coeur et s’imprègnent des lignes concernées du serment d’Hippocrate.
Pour bien critiquer ou proposer, il faut avoir vécu ce qu’ils vivent. Je reproduis ci-dessous les propos d’une médecin généraliste confrontée à la dégradation de ses conditions d’exercice :
« Médecin généraliste installée en libéral, je consacre depuis près de 29 ans ma vie professionnelle à mes patients. Mais comme beaucoup de Françaises, en tant que mère de trois enfants, j’ai aussi un second métier, celui de mère de famille. Souvent, j’ai dû opter pour le sacrifice de ce dernier par obligation comptable.
Lorsque je me suis installée à l’âge de 28 ans dans un quartier de banlieue peu favorisé, une des premières de ma promotion à visser sa plaque après dix ans d’études environ, j’étais portée par l’espoir que le meilleur était à venir dans ce métier difficile encore peu prisé des femmes, que les sacrifices de mes jeunes années intégralement dédiées à mon apprentissage m’offrirait, outre la passion d’accomplir ma vocation, un statut social et financier à hauteur de mes compétences, de mes responsabilités et de mes horaires de travail. Je pensais que l’expérience me donnerait raison en me procurant les avantages que j’étais en droit d’espérer en retour de cet investissement passionné mais intense de mes jeunes années.
Espoir déçu aujourd’hui quand je vois que pour maintenir un revenu correct (mais pas mirobolant), je dois augmenter mon chiffre d’affaires et travailler davantage (c’est épuisant, mais facile vu les sollicitations quotidiennes de patients en recherche de médecins dans une France médicalement désertée). Espoir déçu aussi quand je constate le manque de respect pour notre profession et le mépris des politiques devant notre engagement. Quand je constate que l’on me dicte ma façon d’exercer et que je risque amendes, tribunal d’exception ou moindres rémunérations. Quand je fulmine devant les retours d’actes en tiers payant impayés par la CPAM. Quand l’on m’enjoint de travailler jusqu’à 69 ans pour 1 900 € par mois de retraite lorsque je pourrai la prendre (et encore moins si l’on décide de la minorer des 10% auxquels me donnent encore droit mes trois enfants)… Quand je pressens qu’aucun repreneur de mon cabinet ne viendra poursuivre les soins à mes fidèles patients… Et je suis encore plus écœurée quand ceux qui me commandent sont emplis d’arrogance vis-à-vis de leurs propres compétences, m’enjoignent des procédures administratives aussi absurdes qu’inutiles et me méprisent. Docteur I. »
Extrait du livre : Médecine en danger. Qui pour nous soigner demain ? Seznec J-C, Rohant S (2013).
La Docteur I. n’en peut plus du stress pointilleux imposé par la tutelle et d’un tarif de consultation au ras des pâquerettes—le plus bas d’Europe—non réévalué depuis des décennies. Ne pas faire l’aumône pour recevoir des queues de cerise est tout de même le minimum exigible pour la dignité. Les gouvernements—qui se sont succédé depuis 30 à 40 ans—ont enchaîné plans de santé sur plans de santé, instaurant notamment la tarification à l’activité (T2A), et un transfert exorbitant de pouvoir au profit des personnels administratifs au détriment des médecins victimes—de la part des premiers—de stress, maltraitance et harcèlement. On ne compte plus le nombre de suicides induits.
Résultat de cette politique au long cours : les déserts médicaux qui, comme vous l’avez dit, engorgent les urgences des hôpitaux car nombre de pathologies bénignes ne sont plus triées et écartées en amont. Les politiques sont les pompiers pyromanes, qui se plaignent et prétendent corriger les conséquences alors qu’ils sont à l’amont des causes.
Les médecins sont d’un dévouement exemplaire et gèrent, du mieux qu’ils peuvent, la situation dépréciée qu’ils sont condamnés à affronter. Ils sont injustement les lampistes désignés à la vindicte. La santé a un coût mais elle n’a pas de prix. La logique comptable ne doit pas prévaloir sur la sécurité et la qualité des soins. On entre pourtant, à grands pas, dans cette ère d’insécurité de système où le patient paie, scandaleusement et comme d’habitude, les pots cassés.
Jeudi 13 septembre, un adolescent « aurait traversé de manière dangereuse la route devant le bus », le forçant à « piler pour éviter de le percuter, mettant par la même occasion en danger les voyageurs », a expliqué la RATP après avoir entendu le chauffeur.
Ce dernier explique au collégien « qu’il est très dangereux de traverser dans ces conditions ». L’adolescent aurait répondu par des insultes avant de recevoir une gifle de la part du chauffeur.
Le conducteur a « agi sous le coup de l’émotion, regrettant son geste ».
(Orange avec AFP)
Pauvre chauffeur, obligé de faire des excuses alors qu’un bon coup de pied aux fesses aurait été la légitime récompense de l’adolescent.
Tout est dit, la bêtise en carbone pur, cela va faire la une des médias, la preuve. En d’autres temps les parents auraient félicité le chauffeur, aujourd’hui il risque peut-être pour une gifle un procès pour coups et blessures involontaires (?). Ubu est là tous les jours, partout dans les crânes, et demain sera encore pire, pourtant après Ubu il n’existe plus rien.
@ Giuseppe
« Pauvre chauffeur, obligé de faire des excuses »
Je ne suis pas certain qu’un chauffeur arabe ou noir aurait fait des excuses. Je ne suis pas certain non plus que si le jeune en question était blanc, des excuses lui auraient été demandées.
Il y a toujours des exceptions c’est sûr, mais cette histoire d’excuse ça sent l’accusation de micro-racisme à plein nez.
A chaque fois que j’ai eu les infos pour vérifier ce genre d’article, ça ne loupait pas.
@ yoananda | 16 septembre 2018 à 09:47
« De trop nombreuses personnes qui n’y pipent rien et qui n’ont même pas un début de connaissance du sujet s’improvisent spécialistes de l’islam, comme si le sujet n’était qu’un appendice de l’antiracisme. Comme si forcément, l’islam était une sorte de catholicisme exotique pour amateurs de danse du ventre. »
Nous sommes bien d’accord : ce sont tous les spécialistes du cépaçalislam. Au premier rang desquels figurait George W. Bush, au passage. Ce deubeul-youbouche si honni de nos braves « anti-racistes ».
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@ Julien WEINZAEPFLEN | 15 septembre 2018 à 21:57
« Fil de commentaires d’un excellent millésime, dont je crois qu’il est allé au fond de l’analyse. »
Oui, et je dirais que le fait que Philippe Bilger ait mangé du lion en ouverture n’y est pas pour rien.
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@ Aliocha | 16 septembre 2018 à 10:34
« C’est à chacun à se prendre en main. Peut-être êtes-vous contre cela, et nous avouerez-vous finalement votre côté gauchiste. »
Vous êtes toujours aussi menteur et malveillant — donc faux chrétien, à ce que je vois.
Vous commencez par lâcher une banalité de gros calibre, un cliché éculé, un proverbe de grand’mère, sans le moindre rapport avec le sujet en débat. Une phrase bouche-trou qui ne peut que recueillir l’assentiment de tout le monde — et n’a donc aucune valeur.
Bah oué. C’est à chacun de se prendre en main, comme on fait son lit on se couche, un tiens vaut mieux que deux tu l’auras, etc.
Fabuleuse découverte, prodigieux éclair de lucidité, énorme apport à la discussion en cours — et solution manifeste au problème des pompiers qui se font attaquer à chaque fois qu’ils interviennent dans les quartiers d’immigrés.
Je suis sûr que dans toutes les brigades de France, on est en train de déboucher le champagne en votre honneur : punaise ! bon sang, mais c’est bien sûr ! il suffit que nous nous prenions en main, et nous cesserons de nous prendre des pavés dans la figure en tentant de sauver la vie des gens !
Après quoi, il vous suffit de mettre dans la bouche de vos adversaires des propos qu’ils n’ont jamais tenus, de leur attribuer des pensées sans leur demander leur avis ; des pensées dont tout montre, au contraire, qu’elles sont à l’opposé de leurs opinions.
Et hop ! vous voilà juché sur le podium centimétrique de la supériorité morale auto-proclamée. Posture habituelle du gauchiste moyen.
Ici, c’est moi qui prône les solutions libérales, et c’est vous le socialiste : c’est vous qui passez votre temps à nous dire que l’État doit réguler tant et plus, parce que sinon, les gens, y feraient n’importe quoi.
Et maintenant, vous prétendez que « les gens doivent se prendre en main ».
Donc quand il s’agit d’économie, l’État doit absolument peser de tout son poids, comme vous le souteniez sur un fil précédent, car les actionnaires et les financiers sont des serpents visqueux qui ont le mal en eux. L’État doit obliger les banques à prêter aux entreprises, parce que les banques, c’est le diable.
Mais lorsqu’il s’agit de réprimer la délinquance systématique, subversive, révolutionnaire des descendants d’immigrés, lorsqu’il s’agit de protéger des pompiers désarmés qui se font lâchement attaquer alors qu’ils risquent leur vie pour sauver celle des autres, alors il suffit que « chacun se prenne en main ».
Les voyous arabes, comme les pompiers français de souche. Les agresseurs comme les agressés. Les victimes ont certainement, elles aussi, quelque chose à se reprocher. Vous ne m’ôterez pas de l’idée que, parmi tous ces pompiers caillassés, il doit bien s’en trouver quelques-uns qui abritent en secret des pensées un peu « racistes ». Qui pensent que les « enfants de l’immigration » ne sont pas précisément le sel de la terre. C’est un peu leur faute, aussi, à la fin. A eux de « s’ouvrir à l’Autre », et de faire un pas vers l’abruti muni d’une barre de fer qui cherche à les tuer.
Quant à l’abruti en question, eh bien ! qu’il se prenne en main, lui aussi. Ce n’est pas nous qui appellerons à une répression accrue de la part de l’État. L’État, il a bien assez à faire pour « réguler » ces ordures de banquiers. La « délinquance en col blanc », voilà le véritable ennemi, celui sur lequel doit s’abattre toute la rigueur des autorités.
La délinquance en col noir ou marron, elle, qu’elle « se prenne en main », et tout ira bien dans le meilleur des mondes de gauche.
Mais à part ça, vous êtes un libéral. Et un chrétien.
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@ Robert | 15 septembre 2018 à 17:51
« Au plan économique, la financiarisation à outrance et les Marchés déifiés (la fameuse Main invisible) liée à une ouverture permanente à la circulation sans contrôle des capitaux a fait perdre à la France toute son industrie au profit de pays à bas coûts de main-d’œuvre, en premier lieu la Chine. Toute notre industrie lourde (y compris nos aciéries ‘dépaysées’ au Luxembourg !) a été bradée à des intérêts privés étrangers pour la plupart, avec en conséquence une disparition des emplois associés et un chômage impossible à juguler. »
Bien sûr. Notre industrie a été bradée à des intérêts privés étrangers. Votre communisme se voit un peu trop, je trouve. Ce serait tellement mieux si notre industrie était nationalisée !… Nos aciéries ont été dépaysées au Luxembourg, pays à très bas coût de main-d’œuvre, comme chacun sait. Pays où les normes environnementâââl’ et sociâââl’ sont dramatiquement basses, à l’évidence…
Vous prétendez que le chômage est impossible à juguler, mais il n’y a qu’en France communiste qu’il est impossible à juguler, avec un taux de 9,2 %, désespérément élevé depuis quarante ans.
La République tchèque, qui a le tort d’être anti-communiste (2,3 %), la Suisse « ultra-libérale » (2,6 %), l’Allemagne détruite en 1945 (3,4%), la Pologne anti-poutiniste (3,5 %), les Pays-Bas qui ne sont pas une puissance militaire, et qui n’existent donc pas, vus de France (3,8 %), la Norvège qui ne compte pas, parce qu’il y fait trop froid (3,9 %), la Grande-Bretagne libérée du socialisme par Margaret Thatcher (4 %), l’Autriche membre de la méchante Union européenne (4,9 %), pour ne pas parler des États-Unis, qui ont eux aussi « perdu leur industrie au profit de la Chine » (3,9 %), tous ces pays ont largement « jugulé le chômage ».
Il n’y a que la France qui n’y parvienne pas (*). Pourquoi ? Eh bien parce que la France est un pays communiste, contrairement à ceux que je viens de citer. Et vous, vous nous dites : il faut encore plus de communisme, pour remédier aux maux du communisme.
La « main invisible » que vous méprisez tant, c’est elle qui réduit le chômage et procure du travail, comme les chiffres que je viens de présenter le montrent de façon irréfutable. Mais ça n’empêchera pas un certain provincialisme français, incapable d’observer ce qui se passe au-delà des frontières autrement qu’à travers des lunettes roses à rouge vif, de continuer à prétendre le contraire.
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(*) Avec l’Italie, l’Espagne et la Grèce : glorieuse compagnie ! Le tiers-monde de l’Europe ! Même le Portugal, qui nous envoyait jadis ses concierges et ses peintres en bâtiment, nous fait honte aujourd’hui avec son chômage à 6,8 % seulement. Aujourd’hui, ce sont nos retraités qui se réfugient là-bas. Demain, ce seront peut-être les jeunes Français qui iront faire vigile ou serveur de restaurant au Portugal…
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@ Giuseppe | 16 septembre 2018 à 16:21
« Jeudi 13 septembre, un adolescent ‘aurait traversé de manière dangereuse la route devant le bus’, le forçant à ‘piler pour éviter de le percuter, mettant par la même occasion en danger les voyageurs’, a expliqué la RATP après avoir entendu le chauffeur. »
Il y a 100 % de chances (moins quelques pouïèmes) pour que cet adolescent soit noir ou arabe. Cette pratique est typique des Noirs américains : traverser leeeentement, sans se presser, juste au moment où une voiture arrive, sachant fort bien que le chauffeur va piler pour les éviter. C’est l’un de leurs sports favoris. C’est une façon de faire un doigt d’honneur à la société et aux Blancs.
De même, en Europe, l’une des manifestations du djihad à bas bruit consiste, pour des Arabes, à bloquer ostensiblement et longuement la circulation au volant de leur voiture, en s’arrêtant, au milieu de la rue, pour discuter avec leurs potes.
Dans un cas comme dans l’autre, si vous n’avez pas compris le message, c’est que vous êtes bouché à l’émeri.
@ Robert Marchenoir | 16 septembre 2018 à 18:37
Bob – je me permets – vous seriez sans aucun doute un grand scénariste, je retiens votre vision de l’événement, alors on pourrait s’interroger aussi au lieu de leur botter les fesses, les conducteurs devraient appuyer d’un seul coup sur l’accélérateur au moins ils auraient une raison d’être lynchés… Bizarre comme raisonnement…
Mais vous savez, chez nous les voitures et les autobus ne sont pas légion, nous vivons un peu retirés de tout alors nous avons des réactions simples, nous pouvons encore prendre le temps d’emprunter les passages cloutés sans se dire que nous sommes dans une enceinte de corrida, même prendre le risque énorme de passer au feu qui ne nous y engage pas, la plupart du temps pas de voitures sur la ligne de départ.
Bob, je retiens votre version, elle existe sans doute, mais n’ayant pas la force d’aller chercher la raison de cet incident je me contenterai du simple morveux qui mérite qu’on le mouche.
« …Ce sont des populations à très faible QI. Il y a un terreau fertile pour la haine du blanc post-coloniale. L’Islam peut servir de facteur d’unification des tribus. »
(Rédigé par : yoananda | 16 septembre 2018 à 09:47)
Un triptyque d’ignorance sinon de bêtise émanant d’une personne qui n’a manifestement jamais mis les pieds en Afrique et ne connaît rien de son histoire, de sa culture, de ses auteurs et créateurs capables d’écrire dans une langue qui n’est pas la leur des textes de grande qualité, inspirés et aboutis et n’ayant rien à envier aux oeuvres de nos meilleurs écrivains.
Encore un qui s’imagine avoir un QI extraordinaire et nous assomme de ses poncifs archi-usés sur l’A fric… Pathétique !
Et voilà, Marchenoir, qu’à nouveau vous dérapez, et nous prouvez votre désir tyrannique, voulant gagner vos olympiades des poulpes.
La loi dans son fondement est la même pour tous, caillasseurs ou banquiers, qu’importe qu’ils soient noirs, arabes ou blancs, et qu’il est normal et même souhaitable que si le banquier caillasse l’esprit des lois, il soit rattrapé par la patrouille au même titre que la racaille à laquelle il ressemble dans sa transgression.
Vous êtes à ce titre édifiant tellement vous ressemblez aux gauchistes que vous dénoncez à force, comme eux, de définir la transgression comme règle par vos provocations. Du coup, votre idéologie comme la leur disparaît, et ne reste que l’olympiade, la course effrénée des ados qui veulent gagner à celui qui se jettera le plus vite dans le vide.
Pour moi, et cela ne concerne que moi et je ne veux sauver aucune âme et ne fonde aucun parti, être chrétien c’est renoncer à cette course absurde, m’asseoir tel le possédé libéré de son obsession de victoire au pied du crucifié, pour mieux observer le spectacle de la réalité et en comprendre les lois, vous laissant à la victoire de votre destruction :
https://www.universdelabible.net/lire-la-segond-21-en-ligne/luc/8.22-39/
@ Aliocha | 17 septembre 2018 à 08:42
« …m’asseoir tel le possédé libéré de son obsession de victoire au pied du crucifié »
En lisant cette profession de foi, qui est celle d’un homme de peu de foi, mon sang n’a fait qu’un tour me souvenant des paroles de l’Enseigneur :
« Ayant dit cela, Il cria d’une voix forte : « Aliocha, sors et bouge-toi un peu, vis le monde que le Père a créé, c’est la seule prière qui vaille ! » (pcc Jean 11-42, et aussi Luc 22)
Et plus près de nous Audiard, un fils de Dieu comme chacun de nous, a dit « un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche ».
On peut aussi penser en marchant, mais ça c’est l’école péripatéticienne, vous connaissez ?
Elle a mauvaise presse en ces temps de morale de chaisières gauchistes, je ne sais pas pourquoi mais je le devine, et pourtant elle va loin.
@ Giuseppe
« Bob, je retiens votre version, elle existe sans doute, mais n’ayant pas la force d’aller chercher la raison de cet incident je me contenterai du simple morveux qui mérite qu’on le mouche. »
Voyez-vous, c’est là, ICI, précisément, et pas ailleurs, que se trouve le noeud gordien du problème.
Les gens (vous et beaucoup d’autres) ne font pas l’effort d’aller chercher l’information, avec les dents s’il le faut, de l’exiger.
Je dis ça parce qu’on est dans un phénomène systémique et systématique. Les médias (du moins nationaux) adeptes de la religion du « padamalgame » se gardent bien de préciser l’origine ethnique des voyous à chaque fois qu’ils le peuvent.
Si ce n’était pas le cas, les gens se rendraient compte de ce qui se passe dans ce pays et à quel point le terrorisme n’est que la partie émergée des « incivilités ».
Prenons par exemple ces fameuses attaques contre les pompiers et par extension les forces de l’ordre. Après les attentats charliesques, je m’étais « amusé » à recenser les caillassages et autres agressions festives. En moyenne, on y avait droit une fois par jour, pendant 8 mois. Puis le 9ème mois, la moyenne était passée à trois fois par jour, et à la fin du 9ème mois, dix attaques par jour sur les trois dernier jours. Factoid rigolo, le 9ème mois en question était le ramadan cette année-là, et les trois derniers jours, les festivités de clôture dudit mois.
Depuis la situation s’est sans doute aggravée. On peut dire, pour résumer, que le « merdier » a débordé des cités. Les baptous se font tuer pour une clope ou un regard.
L’antiracisme tue.
Et face à ça, on a des gens qui baissent le regard, qui détournent les yeux dans la rue, ou face à l’information « qui pue ».
La 4L et la deuche péniblement arrivent au col de toutes les contemplations. Certains d’avoir perdu la course, quelle ne fut pas la surprise des conducteurs et de leurs passagers de s’apercevoir à l’arrivée que les volutes, en bas dans la vallée, n’était que les restes du Hummer qui au matin les avait doublés dans les rugissements de la domination de son moteur surpuissant mais qui apparemment, ne l’avait pas empêché de mal négocier la traîtrise des virages délicats qui nécessitent doigté plutôt qu’excès de cheval-vapeur.
Tout le monde en fut désolé et associa à la prière du crépuscule une pensée pour tous ceux qui, oubliant l’essence des lois, se retrouvent au fossé et ratent le spectacle mirifique que nous offre la vie, et l’exigence absolue de la solidarité du travail bien fait.
Dans le silence du soir qui, comme toujours, compte les victimes du jour, l’écho en réminiscence leur ramène le souffle, l’esprit du vrai :
https://www.youtube.com/watch?v=hId_vrY9pdA
Ah la la, Tipaza, vous voudriez que je sorte alors que vous m’excluez !
Il est bon de parfois s’asseoir et s’arrêter sous la lanterne plutôt qu’au gouffre des vessies aller se précipiter. Mais je vous laisse à votre expérience de foi car, vous avez raison, on ne l’a jamais assez.
@ Tipaza
« Et plus près de nous Audiard, un fils de Dieu comme chacun de nous, a dit « un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche ». »
Oui, mais ! Car il y a un MAIS !
Un con qui marche va toujours trop loin…
Savez-vous pourquoi ?
Interrogeons Saint Jérôme, qui dans un songe se voit le jour du jugement dernier :
« – Interrogatus condicionem, Christianum me esse respondi. Et ille qui residebat : mentiris, ait, Ciceronianus es, non Christianus, ubi thesaurus tuus, ibi et cor tuum. »
(Interrogé sur ma condition, je répondis que j’étais chrétien. Et celui qui siégeait dit : tu mens, tu es cicéronien, pas chrétien ; là où est ton trésor, là est ton cœur.)
Les lectures profanes troublent le coeur de Saint Jérôme.
Il me semble qu’il y a entre vous et Saint Jérôme une proximité…
La crainte de ce que nous sommes réellement, ce n’est pas rien, n’est-ce pas ?
Moi par exemple, j’ai une peur intense d’être bête, c’est pourquoi je fréquente l’école péripatéticienne…
@ yoananda | 17 septembre 2018 à 09:44
« Et face à ça, on a des gens qui baissent le regard, qui détournent les yeux dans la rue, ou face à l’information « qui pue ». »
C’est vrai mais que faire ?
Un ami allant faire une visite dans une clinique toulousaine a dû traverser sous un jet de mégots incandescents la place des Arènes.
Il a fait profil bas mais que pouvait-il faire en ce cas ?
Il n’avait pas d’armes à portée de main, Clint Eastwood n’était pas dans les parages non plus.
@ Aliocha | 17 septembre 2018 à 09:57
Version magnifique inégalée sans doute, snobé il a été mais pas par les dieux, Pavarotti aussi grand.
« Le plus grand ! » dans une des réponses, c’est vrai il tutoie le ciel.
Il s’était comparé pour la taille à Caruso qui était légèrement plus petit et qui transposait le ton original souvent en dessous.
Dans un autre registre, écoutez le final et la vocalise crescendo, nul autre n’était capable de le faire, là il tutoie les anges.
Je l’ai déjà mis en lien mais toujours plus beau toujours aussi magnifique.
https://youtu.be/QIvh1fr5GBw
Le latiniste que je suis remercie Madame duvent d’avoir eu la gentillesse de compléter sa citation latine de ce jour d’une traduction, ce qui permet aux non-latinistes de comprendre ses réflexions.
@ Giuseppe
« C’est vrai mais que faire ? »
Je ne pense pas qu’il pouvait faire autre chose que faire profil bas. S’il n’avait pas fait profil bas, il mettait sa vie en jeu. Je n’exagère pas. En 2018, le pire qu’on risque face à la racaille n’est pas un bourre-pif, mais sa vie. Si jamais il avait sauvé sa vie au cours d’une confrontation, il aurait fallu qu’il le fasse dans les règles de l’art (autant dire que c’est impossible) sinon les juges lui seraient tombés dessus pour détruire sa vie sociale. Si, une fois rentré chez lui, il décide que « quand ça suffit ça suffit » et qu’il faut agir à rebours, et que, disons, il décide de contacter quelques amis pour voir ce qui peut être fait… ben là, il est quasi sûr d’avoir les services secrets sur le dos, et à la moindre réunion un poil ostentatoire, les flic vont débouler et intimider les personnes présentes, sans parler de la terreur fiscale qui peut s’abattre sur vous « au hasard » à tout moment. Si, conscient de tout ça, il décide qu’il faut changer les choses au niveau politique, ben là, il se retrouvera parqué au FN qui n’a pas d’autre rôle : canaliser les mécontents. Et s’il y a trop de mécontents ? il ne se passera rien, l’ingénierie sociale est trop avancée pour que le système politique soit perturbé, les mécontents sont utilisés comme carburant de certaines politiques « sécuritaires » (retour à la case départ). Du moins en France. Ailleurs, je ne sais pas.
Voilà où on en est.
Vous savez ce que font les gens qui veulent vraiment agir ? ils quittent le pays. C’est la conclusion à laquelle beaucoup arrivent. Et ceux qui témoignent de l’avoir fait racontent un vrai soulagement.
J’aurais sincèrement aimé avoir mieux à vous dire.
@ finch 16 septembre 2018 à 15:57
Votre post est éloquent dans sa globalité.
Quand je vois mon médecin dans son cabinet qui me délivre une ordonnance pour 3 mois, voire 6 mois, je lui donne 35 euros.
Quand j’appelle mon plombier il me réclame d’abord 50 euros pour le déplacement avant d’ouvrir sa boîte à outils.
Moralité :
Médecin : bac + 8 = 35 euros la consultation
Plombier : BTS = on s’en sort pour le remplacement d’un robinet avec 100 euros minimum (déplacement et temps passé).
Y a comme un défaut comme disait Fernand Raynaud.
@ yoananda | 17 septembre 2018 à 09:44
« L’anti-racisme tue. »
Exactement. Ce n’est pas seulement qu’il exagère, ce n’est pas seulement qu’il convient d’y apporter des nuances, ce n’est pas seulement qu’il est insuffisant pour appréhender la situation : c’est que c’est une doctrine néfaste, une machine de guerre contre notre civilisation.
« L’anti-racisme », c’est la forme moderne du communisme. Pour ceux qui en douteraient, il suffit de considérer la façon dont l’URSS s’est servie de ce concept pour diffamer les Etats-Unis — et dont la Russie continue à le faire.
Il suffit, aussi, de voir la place prépondérante qu’a tenue cette doctrine chez tous les communistes. Place que les rouges-bruns tentent de dissimuler, aujourd’hui, en nous faisant croire que « Georges Marchais » était opposé à l’immigration. Le triste personnage en question a utilisé la légitime aspiration identitaire du peuple français durant cinq minutes, dans sa carrière politique, et ça suffit aux tripatouilleurs de l’histoire, aujourd’hui, pour entretenir la nostalgie du communisme, « qui, lui, au moins… ». Ce qui rappelle furieusement « Poutine, qui, certes, n’est pas un ange, mais… ».
« Les médias (du moins nationaux) adeptes de la religion du ‘padamalgame’ se gardent bien de préciser l’origine ethnique des voyous à chaque fois qu’ils le peuvent. »
En revanche, les médias seront contraints (par la force des choses) de publier les noms des fraudeurs fiscaux. C’est nouveau, ça vient de sortir. Il est fort instructif de comparer la façon dont est traitée la délinquance systématique, organisée et subversive des voyous issus de l’immigration, et la façon dont sont traités les fraudeurs du fisc.
Le gouvernement vient d’annoncer la création d’une police fiscale, au milieu d’un train de mesures destinées à lutter contre la fraude.
Parmi elles, nous dit Le Figaro, « le ‘name and shame’, qui consiste à publier le nom des fraudeurs à des fins dissuasives, via les journaux ou internet, sera développé pour les cas les plus graves. Il deviendra obligatoire en cas de condamnation pénale, sauf décision expresse du juge, et possible pour certaines fraudes sanctionnées par l’administration. Bercy évoque un ‘potentiel de plusieurs centaines de publications par an’. »
Une première promotion d’agents de la police fiscale sera recrutée et formée l’année prochaine. Quinze millions d’euros seront consacrés à un logiciel de « data-mining » pour détecter les fraudes.
En revanche, pas trace de création d’une police anti-islamique, anti-djihad, anti-délinquance immigrée. Pas de « data-mining » pour retrouver les responsables des 44 000 incendies de voiture volontaires recensés tous les ans.
Pas trace de « name and shame », avec « plusieurs centaines de publications par an », pour ceux qui caillassent les pompiers, harcèlent les femmes, insultent les Français, agressent et tuent.
Mais les avocats qui auront contribué à des montages fiscaux « frauduleux ou abusifs » pourront se voir confisquer la moitié de leurs honoraires. Notez le mot qui tue : abusifs. Abusif veut dire : légal, mais jugé illégitime par le fisc. C’est la porte ouverte à l’arbitraire. Le voleur décide quand il est « légitime » que vous lui cédiez votre argent.
Afin que tout le monde comprenne de quoi il retourne, Gérald Darmanin, le ministre des Comptes publics, a eu ces mots en annonçant le plan du gouvernement : « La fraude fiscale est toujours insupportable, moralement scandaleuse, financièrement dommageable. »
Moralement scandaleuse : rien de moins. Prêcher la haine anti-française dans des milliers de mosquées construites avec l’argent des impôts, ce n’est pas « moralement scandaleux ». En revanche, que les Français tentent de se soustraire à cet impôt, et cela devient, non seulement illégal, mais « moralement scandaleux ».
On voit quelles sont les priorités des gens qui nous gouvernent.
Afin de parachever l’opération d’endoctrinement étatiste, le ministre a eu cette phrase stupéfiante : « L’impôt est dû, et toute manœuvre d’évitement est une trahison envers la collectivité. »
Une trahison. Carrément. Une trahison, en bon français mais aussi en droit (ce droit auquel nous, libéraux, tenons tant), cela consiste à soutenir les intérêts d’une puissance étrangère hostile à son pays. C’est un crime grave. C’est un acte assimilé à une agression militaire.
Le gouvernement vient d’avouer que l’Etat, en France, était une puissance étrangère et hostile aux Français. Si vous ne lui payez pas le tribut qu’elle exige, elle considérera cela comme un acte aussi grave qu’une agression militaire.
Comment mieux reconnaître, malgré soi, que l’Etat n’est pas une administration au service des citoyens, mais une entité séparée, hostile et barricadée dans ses murs, qui tyrannise le peuple et se sent sans cesse menacée par lui ? (Un peu comme… comme… en Russie, voilà.)
Il n’y a pas que la fraude qui soit considérée comme une trahison, par nos chefs qui vivent, grassement, de l’impôt qu’ils nous extorquent. « Toute manoeuvre d’évitement » est une trahison, a dit le ministre. En bon français, cela veut dire que le pékin ouvrant un livret de Caisse d’épargne, exonéré d’impôts, est un traître : il procède à une « manoeuvre d’évitement ».
On ne va pas poursuivre les détenteurs de livrets A, bien entendu. Mais le message est clair : l’arbitraire règne, et il sera imposé par une police spécialisée.
En Suisse, pays libéral, la fraude fiscale est certes punie par la loi, mais elle est considérée, fort justement, comme un délit de second rang.
En déclarant que la fraude fiscale était « moralement scandaleuse » et que « toute manoeuvre d’évitement » représentait « une trahison envers la collectivité », le gouvernement vient de montrer son vrai visage, son visage anti-libéral.
La tyrannie étatique procède avec l’impôt comme elle procède avec l’immigration : non seulement on nous somme de ne pas faire preuve de sentiments « racistes », non seulement on nous somme de nous acquitter des impôts prodigieux que l’on exige de nous, mais en plus on nous ordonne de nous « ouvrir à l’Autre », de proclamer notre amour du métissage et des immigrés.
De la même façon, on nous ordonne de proclamer notre amour de l’impôt, de payer avec enthousiasme, de considérer cela comme un devoir moral, de nous porter volontaires pour payer plutôt trop que pas assez, afin que nul flic fiscal ne puisse nous accuser « d’abus » ou « d’évitement ».
Faute de quoi, la machine médiatique vous traînera dans la boue en vous traitant de « raciste » — ou de fraudeur fiscal. Dans les deux cas, non seulement vous serez réputé avoir violé la loi, mais en plus vous serez dénoncé comme une ordure sur le plan moral.
@ Giuseppe
Pour votre ami je ne sais pas. Je veux bien croire qu’il n’avait d’autre alternative que faire profil bas ou s’éloigner au plus vite.
Néanmoins, dans bien des circonstances, c’est en raison de la couardise et de la peur d’une écrasante majorité de personnes que de petites frappes très minoritaires continuent d’imposer leurs lois.
Notamment, ceux qui préfèrent mettre la tête lâchement dans leur journal quand deux ou trois racailles montent dans un train, fument du shit ostensiblement ou commencent à tagger les sièges. Les mêmes qui ne prêtent pas attention à des cris de terreur, lorsqu’un enfant se fait maltraiter ou une jeune fille molester et violer…
A voir ainsi se rétracter en grand nombre des hommes et femmes apparemment dotés de la parole et de moyens physiques normaux devant une poignée de minables braillards, l’on se demande quelle autorité, quels responsabilités ces « dégonflés » peuvent bien avoir auprès de leurs proches ou dans leurs métiers respectifs ?
Evidemment, devant ce genre de baudruches qui ne savent que geindre et appeler la police, sans même avoir le courage de porter assistance ou témoigner lorsque cela est nécessaire, les bras vous en tombent (des mains le long des cuisses !) pour paraphraser duvent, breizmabro ou sœur Thérèse, je ne sais plus !!
Il faut savoir que le voyou tel un animal mal dressé marche surtout à l’instinct. Quel que soit votre gabarit s’il découvre la peur dans vos yeux, vous êtes fichu !
Hélas, de nos jours, de plus en plus de gens ont peur et se conduisent en « collabos » sans même en avoir conscience, à en juger par leur prose « satisfaite et suffisante » où ils se trouvent toutes sortes de bonnes raisons pour esquiver l’obstacle, reculer et se mettre prudemment à l’abri au moindre coup de vent. Incapables qu’ils sont d’affronter la réalité et apporter soutien et concours à ceux qui agissent dans l’intérêt général. Aider, sans pour autant tomber dans la délation, l’excès, la xénophobie et la malveillance systématiques comme quelques intervenants haineux et phobiques de ce blog qui n’ont pour credo que la critique négative et destructive. Ce en quoi ils s’apparentent à la racaille qu’ils prétendent dénoncer…
Et que personne ne vienne me rétorquer qu’après avoir vécu, notamment, à Paris, 18ème, 19ème, 17ème, 5ème, 10ème, Levallois, Meudon, Villejuif, Londres, Harrow, Calais, Nantes, Alger, Brazzaville, Chicago (South side), Port-au-Prince, Saigon, Annecy, Pointe-à-Pitre, Lille, Nancy, Francfort etc. sans compter quelques villes et villages où j’ai passé mon enfance – je ne sais pas de quoi je parle et que je n’ai jamais pris des risques ou des coups pour défendre les miens, les valeurs auxquelles je crois et d’une façon générale mon pays, la France, dans ce qu’il a de plus beau, de plus sacré et de plus précieux à mes yeux.
@ M. Charoulet
Il est vrai que je ne le fais pas d’habitude, mais ici, ce n’est pas le latin qui m’a contraint à la traduction, c’est la complexité du sens.
Il m’a semblé qu’il convenait de préciser que Saint Jérome accusé (par lui-même) dans son rêve d’être cicéronien, souffrait de savoir par ses lectures profanes d’autres choses…
En effet, nous sommes tous (sauf Marchenoir bien entendu !) quelquefois inquiets de voir combien nous sommes en dessous de ce que nous prétendons, et combien il est difficile de se hausser au niveau de notre désir d’être quelqu’un de fréquentable (je n’écris pas « vertueux », ce mot est trop connoté…).
Il n’est pas donné à tout le monde de pouvoir se regarder au tréfonds de l’âme, et d’en être troublé au point d’en faire un cauchemar.
Celui qui lutte contre lui-même est déjà sur le chemin, celui qui croit que cette lutte est une vanité est égaré mais celui qui ne pense qu’à lutter contre les autres, sans repos, doit faire LE songe !
Ainsi, il ne convient pas de soutenir ce que Perse dit :
« Scire tuum nihil est nisi te scire hoc sciat alter. »
« Ton savoir n’est rien, si personne ne sait que tu sais… », mais plutôt de rechercher ce qui distinguera la vie d’un homme de celle d’un homoncule.
@ Robert Marchenoir 14h43
« Le gouvernement vient d’annoncer la création d’une police fiscale, au milieu d’un train de mesures destinées à lutter contre la fraude. »
J’applaudis votre diatribe !
Phillipe Nemo dans son admirable ouvrage « Philosophie de l’impôt » indique que le versement de l’impôt correspond à une relation contractuelle entre celui qui l’accepte (le contribuable) et celui qui le reçoit (l’Etat). En contrepartie de cette contribution l’Etat s’engage à protéger ses citoyens et à leur fournir les aménités minimales et pas plus.
La dérive qui existe depuis très longtemps c’est l’immixtion de l’hydre étatique dans la redistribution : on pique les sous à ceux qui ont les moyens d’être tondus pour les répartir selon des modalités opaques et changeantes. Il suffit de se trouver, comme hier et aujourd’hui, dans l’incapacité de diminuer la dépense publique car trop importante est son addiction pour taper encore plus fort sur les malheureux contribuables.
En cela Macron ne se démarque pas de « l’ancienne politique », il ne fait qu’ajouter une pierre dans le jardin de ceux qui pensent qu’il est le digne héritier de Jacques, Nicolas, François et les autres…
Notre salut ?
La fuite !
https://www.contrepoints.org/2018/09/09/307398-philosophie-impot-nemo-face-cachee-egalitarisme
@ Robert Marchenoir | 16 septembre 2018 à 18:37
Je vous avais prié de ne plus commenter mes commentaires. Vous aviez jusqu’ici respecté ce contrat. je constate que vous l’avez rompu et vous prie de vouloir bien le respecter de nouveau.
Quant à vos propos, quand on a l’idiotie de traiter de communiste l’anticommuniste que je suis, c’est vraiment à se tordre de rire. Gardez vos sarcasmes et votre ironie pour vous-même.
Pour rester un peu plus sérieux dans l’analyse, je retiens votre allégation : « La « main invisible » que vous méprisez tant, c’est elle qui réduit le chômage et procure du travail, comme les chiffres que je viens de présenter le montrent de façon irréfutable. Mais ça n’empêchera pas un certain provincialisme français, incapable d’observer ce qui se passe au-delà des frontières autrement qu’à travers des lunettes roses à rouge vif, de continuer à prétendre le contraire. »
Je m’en voudrais d’infliger à nos hôtes comme aux autres commentatrices et commentateurs un cours d’économie. Je soumets à l’appréciation de tous ce texte qui n’a pas pris une ride :
« L’Amérique, ce continent du rêve et du risque où chacun peut devenir Rockefeller, pourvu que se trouvent libérées les lois sacro-saintes de la libre entreprise ; pourvu aussi que chacun se souvienne qu’une « main invisible » – celle d’Adam Smith et des pères fondateurs du libéralisme – mettra l’enrichissement de chacun au service de tous. Enrichissez-vous ! Que les riches deviennent plus riches ! Que les pauvres se mettent au travail au lieu d’attendre de l’Etat tous ces secours et tous ces « programmes sociaux » qui ne sont jamais que l’alibi de la paresse ! Quant aux besoins élémentaires des plus démunis et des laissés-pour-compte, la charité y pourvoira. Ce n’est pas l’affaire de l’Etat.
[…] Reagan a surtout réformé en dérèglementant, en réduisant le rôle de l’Etat. Il y a un seul domaine où il a renforcé la puissance fédérale, donné à l’Amérique un vrai projet prioritaire pour le long terme, c’est la défense.
Retenons cette notion de long terme, car dans tous les autres domaines, l’Amérique de Reagan l’oubliait alors qu’elle constitue la force profonde des industries allemande et japonaise. »
Je voudrais auparavant rappeler le fameux « enrichissez-vous ! » attribué à François Guizot, ministre libéral de Louis-Philippe. Nous avons tous appris cela dans nos cours d’histoire du XIXe siècle. Et pourtant, s’il était effectivement libéral, il n’était ultra-libéral au sens actuel du mot (pour plus de précisions : https://liberalconservateurblog.wordpress.com/2018/01/06/guizot-et-son-enrichissez-vous/ . Mais la situation actuelle se rapproche furieusement de celle de cette époque, Balzac en a fait la démonstration. Notre Rastignac actuellement au pouvoir en est la plus parfaite illustration.
Quant au texte que j’ai cité, l’on voit qu’il n’a pas pris la moindre ride et que l’on reconnaît la situation que nous connaissons aujourd’hui. Ce texte est tiré du livre de Michel Albert, paru en 1991 et intitulé : « Capitalisme contre capitalisme ».
Ce bouquin est tellement actuel que, plus loin, on peut lire dans deux paragraphes :
« La double conversion de la France
Mais de quelle conversion s’agit-il au juste ? C’est difficile à dire car elle est fort ambiguë, empruntant à l’Allemagne pour la gestion monétaire et à l’Angleterre pour tout le reste.
Nouveaux riches et nouveaux pauvres
Nouveaux riches : un marché financier qui s’efforce de travailler à l’anglaise. Nouveaux pauvres : à l’autre bout de la société, une dérive des inégalités à l’américaine. »
Il est évident que vous nous abreuvez dans des commentaires sans fin de vos certitudes ultralibérales, notamment la main invisible comme les marxistes nous ont imposé leurs propres credo, le marxisme étant aussi une religion fondée sur un corpus idéologique mis en œuvre par une hiérarchie quasi religieuse. Et vous-même, dès lors qu’est évoquée la « Main invisible », vous réagissez comme le musulman intégriste dès que l’on met en cause son Coran.
Vous éludez par exemple que tous les observateurs sérieux constatent que la captation de la richesse au USA est à présent telle que 1% des plus fortunés possèdent plus que 50 % de la population américaine (noire comme blanche) dont on sait qu’elle ne souffre plus d’aucune pauvreté.
Quant à ce que nous connaissons en France, la tendance est la même, car monsieur Macron est un ardent adepte de cette religion ultralibérale. Avec une différence : nos politiques ne peuvent pas, sans risquer une explosion sociale majeure, supprimer d’un coup le fameux « amortisseur social », même s’il le rabotent de plus en plus. Comme la richesse nationale n’est pas en mesure de l’assumer, alors l’Etat, dirigé par des ultralibéraux comme des sociaux-libéraux de feu le PS, emprunte sur les marchés privés de quoi financer cette manne financière au prix d’un endettement devenu insupportable.
Lorsque des journalistes ont posé en 2017 la question à Jean-Claude Michéa de savoir ce qu’il pensait du Brexit et de la victoire de Donald Trump, voici ce qu’il a répondu :
« Si quelque chose peut nous réjouir dans ces deux événements, du reste très différents, c’est uniquement le fait que, dans les deux cas, les grands médias du système et leurs instituts de sondage – malgré les moyens de manipulation dignes de Big Brother dont ils disposent par définition – ont piteusement échoué dans leur tentative d’imposer aux électeurs, et notamment à ceux des classes populaires, la ligne politique qui correspondait le mieux aux intérêts des secteurs les plus modernistes de l’élite au pouvoir (ceux que représentait Hillary Clinton aux États-Unis et que continue à représenter Angela Merkel en Europe). De là, cette incroyable croisade médiatique qui vise aujourd’hui – du matin jusqu’au soir et sept jours sur sept – à nous présenter le Brexit et l’élection de Donald Trump comme une menace terrifiante pour le « monde libre » et le point de départ d’une nouvelle apocalypse « populiste ». Il y a même quelque chose de tout à fait surréaliste à voir ce même monde médiatique qui célèbre d’ordinaire sans le moindre état d’âme toutes les vertus de l’ordre capitaliste mondial (et que Marx appelait déjà la « presse aux ordres de la Bourse »), reprocher en même temps au nouveau président américain d’en incarner la figure la plus impitoyable ! Il reste que personne ne peut sérieusement croire que Donald Trump et Theresa May seraient subitement devenus des ennemis résolus de l’oligarchie financière et de la logique du profit ! C’est pourquoi il me semble beaucoup plus raisonnable de voir dans cette hallucinante croisade anti-Trump et anti-Brexit qu’orchestre en continu la fraction dominante des grands médias libéraux (celle dont le citoyennisme marchand de France-info représente en France la forme la plus caricaturale) l’un des signes les plus spectaculaires du fait que les classes dirigeantes de la planète sont aujourd’hui en plein désarroi et qu’elles éprouvent la plus grande difficulté – notre actuelle campagne présidentielle en offre chaque jour l’illustration – à s’accorder de manière cohérente sur la meilleure façon de sauver un système capitaliste mondial qui prend l’eau de toute part. C’est dire l’ampleur de la crise qui nous attend ! »
A mon grand regret, vous êtes en grande partie un représentant caricatural de cette comédie humaine.
Quant à Laurent Herblay, dans son blog il a en 2012 caractérisé ce qu’est le système d’anarchie que représente votre « Veau d’or » : http://www.gaullistelibre.com/2012/03/la-crise-de-lanarchie-neoliberale.html
dont j’extrais ce passage :
« Les trois conséquences de la déréglementation
La déréglementation a eu trois conséquences. La première a été un gonflement incontrôlé de l’endettement (des ménages et des États), permis par le manque d’encadrement des pratiques financières. Les institutions financières peuvent créer toujours plus de monnaie par rapport à leurs capitaux, que ce soit par l’effet de levier, qui permet de prêter ou placer davantage que ce qui est autorisé (par le hors bilan) ou la titrisation (qui permet de sortir le risque du bilan). Les excès de cette libéralisation sont particulièrement bien illustrés par les excès du marché de l’immobilier subprimes aux Etats-Unis, que Paul Jorion décrit si bien.
La deuxième conséquence est une amplification radicale du caractère cyclique de nos économies et la multiplication des crises. Nous vivons dans un monde économique de plus en plus instable : krach boursier en 1987, crise économique du début des années 90 (conséquence d’une bulle immobilière), crise asiatique de 1997, bulle Internet de 2001, subprimes en 2007. Et du fait de la libéralisation, la contagion est plus rapide et les crises sont plus violentes. Le repli de la régulation laisse mieux apparaître le caractère exagérément cyclique du marché, exubérant à la hausse comme à la baisse.
La troisième conséquence est une hausse des inégalités. Le libre-échange non régulé des pays développés avec les pays émergents provoque une déflation salariale et une hausse du chômage. Le système actuel ne profite au mieux qu’à 10% de la population. Et la hausse des inégalités se retrouve également dans la soumission accrue des entreprises au diktat du marché. Enfin, cette inégalité transparaît dans le rapport entre les entreprises et les citoyens puisque les premières s’accaparent une part toujours plus grande de la richesse au détriment des salaires, preuve que déréglementation ne rime pas forcément avec concurrence.»
S’agissant d’un gaulliste revendiqué, on ne sache pas qu’il serait lui aussi inféodé à l’idéologie communiste !
Enfin et pour terminer, faisant la recension d’un livre du même Michéa, il écrivait :
« Il souligne qu’une société qui n’est gouvernée que par des contrats n’engendre par elle-même « aucun lien social véritable ni aucune rencontre authentique et désintéressée ». Il critique aussi « la socialité de synthèse et les relations humaines préfabriquées », dont « Twitter et Facebook sont aujourd’hui, les paradigmes les plus connus ». Il dénonce la « mobilité incessante (ou ‘flexibilité’) des individus qu’elle contribue à déraciner » et note qu’elle est « la fonction la plus foncièrement enracinée au cœur de l’idéologie libre-échangiste » : c’est à l’homme de s’adapter à l’économie. Le marché veut que l’homme s’adapte à lui et s’attaque donc à tous les fondements du lien social qui pourraient entraver cette adaptation. »
Il me semble qu’ici se trouve ma conclusion, car je n’ai pas votre prétention à utiliser l’espace de liberté d’expression que nous concède monsieur Bilger pour satisfaire mon ego ou à faire la leçon aux commentateurs qui ont le droit de penser ce qu’il veulent, de l’exprimer sous le contrôle attentif de monsieur et madame Bilger sans passer sous les fourches caudines d’un censeur systématique, seul possesseur de La Vérité, nommé Robert Marchenoir.
@ Robert Marchenoir
Tout à fait, notre gouvernement se comporte comme une institution d’occupation. Il n’y a pas d’autre manière de comprendre ce qui se passe actuellement.
Les Anglais disent « pas d’impôt sans consentement » (suite aux Tea Parties), et le consentement est censé venir de la légitimité démocratique.
Les élus font comme s’ils représentaient la majorité, alors qu’ils ne sont qu’un choix par dépit pour les 3/4 des votants au moins.
De plus, en dehors de ces considérations, la plupart des gens supportent l’impôt parce qu’ils ont un retour via les services rendus par les institutions publiques. Mais, partout où on regarde, ces « services » sont en pleine dégradation, alors même que l’impôt augmente toujours, que chaque mandat rajoute des dizaines de nouvelles taxes et autres prélèvement « obligatoires », sans parler des amendes de plus en plus kafkaïennes.
Le niveau d’éducation baisse, l’insécurité se répand, les pompiers, policiers, infirmiers manquent de moyens pour faire leur job.
On est quand même des vaches à lait. Ca ne donne pas envie de travailler, à défaut de ne pouvoir feinter le fisc. Mais vu que personne ne moufte, vu que l’ingénierie sociale sait faire taire tous ceux qui pensent encore en dehors des clous et que les autres sont transis de peur… et vu que la colère est déviée ici ou là (suicide, médicaments psychotropes, porno, jeux), pourquoi se priveraient-ils ?
Finalement, les seuls qui souffrent sont les gens lucides.
@ Robert
Merci !
@ Robert | 17 septembre 2018 à 16:40
« Je vous avais prié de ne plus commenter mes commentaires. Vous aviez jusqu’ici respecté ce contrat. Je constate que vous l’avez rompu et vous prie de vouloir bien le respecter de nouveau. »
Alors celle-là, elle est magnifique. Le type m’ordonne de ne plus commenter ses commentaires, et il estime que c’est un « contrat ».
Après quoi, il se défend d’être communiste. Fasciste vous conviendrait mieux ?
Fabuleux spécimen atteint de franchouillardisme terminal, qui pense qu’il a non seulement le droit, mais la possibilité, de publier sottise sur sottise sur Internet, tout en exigeant, non pas de n’être pas attaqué en retour, non pas de n’être pas contredit, mais, tenez-vous bien, qu’on s’abstienne de dire quoi que ce soit sur les commentaires de Sa Seigneurie.
Merci de mettre en évidence, à votre tour, l’ahurissante prétention constitutive du vice français. Il va sans dire que la France ne pourra devenir un pays pacifique, prospère et souverain que lorsqu’elle se sera débarrassée de ce genre d’attitude.
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@ Mary Preud’homme | 17 septembre 2018 à 15:32
« Et que personne ne vienne me rétorquer qu’après avoir vécu, notamment, à […] je ne sais pas de quoi je parle. »
Je vous soupçonne, au contraire, de très bien savoir de quoi vous parlez. Dans un premier temps, vous faites une chasse obsessionnelle au prétendu « racisme », en diffamant ici ceux qui soulignent le lien de cause à effet entre l’immigration de masse, les races et les religions représentées parmi celle-ci, d’une part, et l’ampleur de la délinquance, d’autre part.
En réalité, il ne s’agit pas de diffamation (qui suppose l’imputation de faits attentatoires à l’honneur), mais d’insultes pures et simples. Vous n’avancez jamais aucun fait, ni aucun argument de nature à réfuter les nombreux faits et arguments présentés par vos adversaires. Vous vous contentez d’attaquer leur personnalité ou leur intelligence de la manière la plus basse.
Dans un second temps, vous insultez une deuxième fois les victimes de la délinquance immigrée, en prétendant tout d’abord qu’il ne s’agit que de peccadilles (usage de drogue, graffitis dans le métro), puis en affirmant que les victimes sont les coupables. Si elles avaient protesté, alors les méfaits auraient cessé aussitôt.
C’est à la fois ridicule, et offensant pour l’ensemble des Français victimes de ces exactions (dont les immigrés eux-mêmes, au passage). On recense des milliers d’incidents, à travers l’Europe, où une simple réflexion (quand ce n’est pas un refus de cigarette) a conduit ses auteurs à l’hôpital ou au cimetière.
Nous attendons également vos utiles instructions de spécialiste des techniques policières, sur la façon pour un citoyen désarmé de « porter assistance » à un homme en train de se faire décapiter par l’un de vos amis de race.
Vous n’oubliez pas de faire reluire votre belle âme, en nous précisant que vous, n’est-ce pas, vous avez pris des risques et des coups en pareille circonstance. Il ne vous vient pas à l’esprit que certains commentateurs, ici, dont vous dénoncez le « racisme », peuvent très bien s’être livrés à des actes similaires d’auto-défense. Ou de défense d’autrui. Sans éprouver le besoin de s’en vanter.
Il ne vous vient pas non plus à l’esprit que certains d’entre eux peuvent avoir eu des proches blessés ou tués par les pauvres victimes du « racisme » intolérable qui règne dans notre pays. Voire avoir subi, eux-mêmes, des agressions.
Je ne doute pas, cependant, que vous trouveriez le moyen, le cas échéant, de les traiter de « xénophobes », de « phobiques », « d’excessifs » et de « porteurs de critique non constructive », comme vous venez de le faire à l’instant. Encore heureux s’ils ne se découvrent pas « racistes », « nazis » ou « antisémites ».
En somme, vous mentez. Vous mentez comme un arracheur de dents. Vous prétendez être de droite et défendre la police, mais vous défendez bec et ongles l’un des credo fondamentaux de la gauche, celui de « l’anti-racisme ». Cette idéologie, prolongée d’un arsenal juridique et protégée par le soutien médiatique et universitaire, qui à la fois permet l’immigration de masse (y compris illégale), et confère une large impunité aux exactions consécutives. Parmi lesquelles figurent des attaques systématiques de policiers, allant jusqu’au meurtre.
Mais nous avons bien compris que vous, vous « savez de quoi vous parlez », que « vous avez pris des risques et des coups », tandis que les autres sont des « xénophobes » et des « couards » responsables de ce qui leur arrive.
Il est assez misérable de voir toutes ces personnes, arrivées au soir de leur vie, qui ont eu la chance de vivre le plus clair de leur existence à une époque où l’immigration n’avait pas encore causé les dégâts paroxystiques que nous connaissons aujourd’hui, se vanter qui de leur « anti-racisme », qui de leur « courage » face à une ou deux petites racailles sur lesquelles il leur a suffi de souffler pour qu’elles disparaissent, et manifester simultanément leur terrifiante indifférence au sort des jeunes Blancs d’aujourd’hui, qui, eux, connaissent le vrai racisme dès leurs tendres années — parce qu’ils en sont les premières victimes.
Racisme qui se manifeste à coups de pieds dans la tête, à coups de couteau et à coups d’explosifs. Et non par le biais d’analyses étayées sur des faits, des statistiques et des études scientifiques.
@ Mary Preud’homme | 17 septembre 2018 à 15:32
« Et que personne ne vienne me rétorquer qu’après avoir vécu, notamment, à Paris, 18ème, 19ème, 17ème, 5ème, 10ème, Levallois, Meudon, Villejuif, Londres, Harrow, Calais, Nantes, Alger, Brazzaville, Chicago (South side), Port-au-Prince, Saigon, Annecy, Pointe-à-Pitre, Lille, Nancy, Francfort etc. sans compter quelques villes et villages où j’ai passé mon… »
Si je compte le etc. vous en êtes à votre deuxième vie au moins… Allez je taquine.
Les conditions d’une altercation ont changé, les armes lourdes sont en liberté non surveillée, le coup de poing est la massue de l’homme de Cro-Magnon, alors même en groupe les profils se font bas, le combat est à armes inégales.
Un rugbyman – un rugueux – avait intercepté deux loubards, dont un qu’il avait plutôt cabossé ; ils volaient dans des villas dans un lotissement. Il s’est retrouvé avec un tournevis planté dans la main, pas gravement, et soigné par le médecin du coin.
Il a eu de la chance, à l’époque on bricolait – si on peut dire -, aujourd’hui qu’en serait-il ?
@ Robert Marchenoir | 17 septembre 2018 à 20:29
Diriez-vous à Philippe Bilger qu’il est au soir de sa vie et qu’il doit la boucler pour laisser discourir les vantards de votre espèce qui insultent à tout-va quand on a l’audace de les contredire ou de dénoncer leurs outrances ?
Fort heureusement de plus en plus nombreux sont ceux qui ne se laissent pas prendre à vos discours interminables et haineux sur ce blog ou ailleurs où vous vous faites régulièrement moucher ou exclure… Ce qui est le propre du mouchard, du vindicatif compulsif ou du fâcheux !
Mes recommandations : quel que soit votre âge, vous devriez faire du sport (vélo, natation, tennis, ski, dériveur, randonnée…), aller danser, écouter ou pratiquer la musique, rencontrer des jeunes, faire du bénévolat, voyager, vous occuper de vos petits-enfants si vous en avez (les miens m’adorent) : ce qui rajeunirait vos neurones qui me semblent beaucoup plus abîmés que les miens après beaucoup d’épreuves…
Cordialement
@ Giuseppe | 17 septembre 2018 à 21:45
Après relecture je m’aperçois que j’ai omis de citer quelques lieux chers à mon cœur comme Chambéry, Saint-Jean-de-Maurienne, Grenoble, Perpignan… (où j’ai gardé quelques bons amis).
Mais aussi San Antonio au Texas où j’ai subi ma première agression (raciste) en 1965 le jour de mes fiançailles…
Plus mon lieu de naissance et les sept déménagements de mes parents durant mon enfance que j’ai volontairement zappés par égard pour ma famille.
@ Mary Preud’homme | 17 septembre 2018 à 22:46
Comme vous avez pu le lire, j’avais anticipé la réponse c’est pour cela que j’avais compté le etc. Tout y était, une troisième vie aurait été pour le moins suspect.
Aujourd’hui j’ai l’esprit taquin.
Je parle de mensonge, et je mesure mes propos. Au-delà d’un certain point, on ne peut pas prétendre ne pas savoir. Surtout lorsqu’on se prévaut d’accointances dans la police. Tenez ! aujourd’hui même :
Tué à coups de poings pour une place de parking — sa fille de seize ans reçoit un coup de poing dans l’oeil
Moyennant quoi, Mary Preud’homme nous assure que nous sommes des « couards » qui n’osons pas intervenir en pareille circonstance, des « baudruches qui ne savent que geindre et appeler la police ». Bien sûr, c’est dû à notre « xénophobie » et à notre « malveillance ». Je ne parle même pas de notre « racisme », qui n’est plus à prouver (*).
Si Super-Mary avait été sur ce parking de Tours, il ne fait pas de doute qu’elle n’aurait pas « esquivé l’obstacle », ni ne se serait « mise prudemment à l’abri » lors de ce ridicule « petit coup de vent ». Elle aurait regardé les assaillants dans les yeux, et ceux-ci se seraient enfuis, épouvantés.
Car, nous enseigne sa longue expérience de policier de terrain, « Il faut savoir que le voyou, tel un animal mal dressé, marche surtout à l’instinct. Quel que soit votre gabarit, s’il découvre la peur dans vos yeux, vous êtes fichu. »
Hélas ! cette lavette d’Ali Unlu a manifestement eu peur, et c’est bien pourquoi les agresseurs se sont acharnés sur lui dans un déchaînement de violence.
Ah oui ! parce que, j’ai oublié de vous le dire, la victime est d’origine turque. Raison pour laquelle, je suppose, nous connaissons son nom.
En revanche, les autorités sont muettes sur le nom des meurtriers appréhendés, deux hommes de 21 et 24 ans. Non mineurs, donc. « Il s’agit de deux frères connus de la justice pour quelques affaires de vols et escroquerie », nous dit-on pourtant. « Ils font comme si ce n’était pas grave », rapporte le procureur. « Ils disent qu’ils étaient en colère, et qu’ils ne supportaient pas les insultes. »
Mais toujours pas de noms. A ce stade, on soupçonne que s’il s’était agi de Fred Laroche, responsable de la section Rassemblement National du coin, et de Kévin Delatour, militant de Génération Identitaire ayant manifesté contre la mosquée locale, nous aurions déjà leur CV au complet.
Nous sommes obligés de nous contenter de maigres indices. Les meurtriers avaient posté une jeune fille sur l’emplacement, pour « réserver » la place. Le couard xénophobe Ali Unlu, accompagné de ses trois enfants, a voulu passer outre. Est alors arrivée la Mercedes noire des « animaux mal dressés » (c’est pas un peu raciste, ça ?), et, de fil en aiguille, la discussion a mal tourné.
Hommes aux semelles de vent ? Jean Duvoillage ? Bandits albanais ? Racailles arabes ? Voyous africains ? Nous avons l’embarras du choix : ce sont les charmes du multiculturalisme. Et de son géniteur, « l’anti-racisme ».
______
(*) Si vous faites une réflexion à un Noir, vous êtes « raciste ». Mais si vous la bouclez, vous êtes « raciste » aussi. C’est pratique, l’être-de-gauche : on a toujours raison contre tout le monde, quelle que soit la tournure des événements.
@Jabiru | 17 septembre 2018 à 13:32
Par la comparaison que vous faites, théoriquement congrue, mais pratiquement caduque, entre le médecin et le plombier, vous ne démentez pas le mercantilisme dont, dans mon dialogue avec finch contenu dans mon commentaire posté le 15 septembre 2018 à 21:57, j’accusais les médecins, dans une remarque marginale et come motif secondaire de leur moindre disponibilité ou dévouement. Pourquoi caduque ? Parce que personne, que je sache, ne devient plombier par vocation, ni, à moins d’avoir le nez gâté et de n’être pas dégoûté, par passion de déboucher les canalisations, tandis que la médecine est un art noble. Incidemment, puisqu’il est beaucoup question en ce moment, notamment entre Robert et Robert Marchenoir, des mérites et des ravages comparés de la déréglementation libérale et de la réglementation socialiste, il ne serait peut-être pas mauvais que l’Etat jette un œil et mette un tour de vis aux prix que demandent les plombiers pour le débouchage des éviers, de même que la main invisible des spéculateurs n’a plus aucun effet bénéfique lorsque le prix de l’immobilier s’élève à un degré si vertigineux que la pierre est une matière convertie en valeur, un pur objet d’investissement où il n’est plus question de loger personne.
Combien de villes comme la mienne rénovent leur centre-ville en pure perte puisque les loyers exigés des commerçants, qui ne demandent pas mieux que de faire vivre ces nouveaux espaces et à en vivre, les font couler au bout de six mois ?
Mais c’est surtout à vous, @finch 16 septembre 2018 à 15:57, que je m’en serais voulu de ne pas répondre.
Où avez-vous pris que je n’aimais pas les médecins ? Les médecins, comme dans toutes les corporations, il y en a de bons et il y en a de mauvais. Et il y en a même de bons qui sont tellement débordés qu’ils font de mauvaises choses. Un exemple ? Lorsque ma compagne, aveugle comme moi, a commencé de perdre l’usage de ses jambes, notre médecin dont le cabinet était en face de chez nous l’a obligée à s’y rendre à pied et a refusé de venir la consulter à domicile. Ma pauvre amie s’est appuyée sur moi en redoutant et en menaçant de tomber tous les cinq ou dix mètres, ce qui m’a permis de me rendre compte de la gravité de son état. Elle souffrait d’une compression médullaire consécutive, en grande partie certainement, à une maladie génétique. Si elle avait fait un faux mouvement, ç’aurait pu être irréversible.
Mais dépaysons le propos. J’ai habité comme Mary Preud’homme dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Rue Custine, il y avait un excellent médecin que j’ai vu se mettre en quatre pour trouver dès le lendemain une femme de ménage à une de ses patientes âgées. Et rue Ramey, il y avait une doctoresse un peu plus mercantile qui prit la tête au plan national de la fronde anti-CMU.
Ma remarque sur le mercantilisme des médecins était, je le répète, incidente. Mais ce dont se plaint à jet quasi continu la femme médecin dont vous citez le témoignage concerne les atteintes du tourbillon médical sur ses revenus. Elle regrette une seule fois qu’elle n’aura probablement pas de successeurs. Elle ne se plaint pas de ses patients dont elle se dit aimée. Mais elle se plaint de la caisse primaire d’assurance maladie qui ne lui paye pas régulièrement ce qu’elle lui doit et qui commet beaucoup d’erreurs.
Je ferais plaisir à nos libéraux si je disais que la sécurité sociale a créé une insécurité sanitaire. Je ne le crois pas. L’insécurité sanitaire existe bien, mais elle ne vient pas de la sécurité sociale, elle vient comme toujours d’un excès de bureaucratie. De même que, si je reviens au débat sur le libéralisme et le socialisme, le mal ne vient pas de la réglementation, il vient d’une réglementation tatillonne et sans intelligence. L’Union européenne nous a montré ce que pouvait être une bureaucratie libérale. Loin de moi, du coup, finch, de ne pas comprendre que les médecins installent des observatoires pour mesurer la désagrégation des conditions d’exercice de leur beau métier. Ce qui m’ennuie est qu’on préfère observer que régler les problèmes.
Concernant les dépenses de santé, comment expliquer qu’on ne cesse de réduire le nombre des lits dans les hôpitaux et de démanteler, de déplacer, de détruire, de restructurer ces mêmes hôpitaux en dépensant dans toutes ces opérations « un pognon de dingue » ? Rien qu’entre Paris et Mulhouse où j’ai vécu l’essentiel de mon existence, j’ai vu détruire Saint-Vincent-de-Paul où je fus opéré enfant, Boucicaut, Laënnec qui se délabrait et jusqu’à Necker, et je ne suis pas sûr de ne pas en avoir oublié. À Mulhouse, c’étaient des déménagements complets des deux principales structures hospitalières qui se faisaient tous les dix ans sous des prétextes de rationalisation. On a peine à voir la forêt vierge qu’est devenu le beau jardin de l’hôpital du Hasenrain (ça dira quelque chose à mes pays), où on nous promet de transférer toute la gériatrie et toute la psychiatrie. Les autres services occupent cette ville dans la ville qu’est l’hôpital Emile Müller, dominant le quartier résidentiel, et qui est assez mal coté au point de vue médical. D’où vient la disparité entre pas d’argent du tout pour conserver des lits dans les services et une quantité d’argent phénoménale pour procéder à des restructurations incessantes ? Je me suis laissé dire qu’on ne puisait pas dans la même enveloppe selon qu’on soignait où qu’on déménageait. Simple jeu d’écritures ?
« La santé n’a pas de prix, mais elle a un coût ». C’est ce que m’ont dit les deux directrices d’hôpitaux avec qui le hasard m’a fait deviser deux longs brins de conversation à plusieurs années de distance. L’une était femme de médecin et l’autre m’assura que le commun des mortels se trompait en croyant qu’il y avait mésentente entre les médecins et ceux qui les administraient. Elle jurait être à leur écoute et se battre à leurs côtés contre les agences régionales de santé et que les médecins le savaient bien. Vous qui semblez être médecin me récitez la même formule que vos administratrices.
Et si la sécurité sociale était abondée par l’État lorsque le coût de la santé dépassait les prévisions rationnelles des ronds-de-cuir qui en prévoient l’évolution ? L’enveloppe de la sécurité sociale ne pourrait-elle pas être abondée par l’enveloppe où l’on puise de quoi jouer au Monopoly avec les hôpitaux ? Mon raisonnement doit vous paraître bien naïf, car je ne suis de la partie qu’au titre d’usager indirect.
Je ne connais pas le coût de la santé, mais je sais qu’elle n’a pas de prix. Vous devez savoir comme moi que les infirmières ne viennent plus à domicile que pour faire des soins médicaux. S’il ne s’agit que de faire la toilette, même d’une personne récemment impotente, il faut faire appel à des aides-soignantes dont les services ne sont pas remboursés par la sécurité sociale. Que se passe-t-il si un malade qui de surcroît a le malheur de se trouver seul n’a pas le premier sou pour payer une aide-soignante ? À moyen terme, une aide à la toilette peut être financée par l’APA si on est âgé, par la MDPH si on est handicapé. Mais dans les deux cas, il faut attendre une décision qui sera prise dans les trois à six mois. Que se passe-t-il dans l’intervalle ?
Une dame pas très âgée que je connais (soixante-dix ans), mais très cardiaque, s’est récemment cassé plusieurs côtes. On venait la laver le matin, mais pas la coucher le soir. Et comme elle n’avait personne, elle dormait dans son fauteuil.
Je reviens à mon amie. Elle tomba au bout de trois mois sur un neurochirurgien qui eut peur de l’opérer. Ill la fit rentrer à la maison en disant qu’elle n’avait aucun problème médullaire, ce que contredisaient les radios. Le jour même de son retour, elle fit une chute. Nous convînmes que le mieux était de la rapatrier vers la clinique qui avait promis d’organiser sa prise en charge et qui l’avait trop avancée. Comme le neurochirurgien était dans le déni, il refusa de la réadmettre. Or elle était incapable de marcher. Mais comme il n’y a pas de petit profit, on lui fit faire une radio du bassin. Elle ne se plaignait pas du tout du bassin. On voulut la ramener sur-le-champ pendant la nuit. Je protestai avec véhémence et nous subîmes une demi-heure d’insultes de l’urgentiste qui prétendait que nous n’étions là que pour profiter du système.
Nous étions dans une clinique où n’intervenaient que des chirurgiens libéraux. On n’était pas réadmis à la clinique si le chirurgien qui nous avait suivi ne voulait rien entendre. Nous nous trouvâmes dans cette situation ubuesque où, lui ne se montrant pas ni de la nuit ni du lendemain, nous faisions face à cinq cadres de santé diurnes et calmes, dont un médecin et la directrice des soins de la clinique, à ne savoir que faire. Au cours de l’heure et demie assez déchirante que nous passâmes entre gens de bonne volonté, je reçus le coup de fil du cabinet d’infirmières libérales qui s’était occupées de mon amie avant son hospitalisation et qui nous avertit qu’elles ne voulaient plus assumer cette prise en charge parce que c’était un cas trop lourd. Malgré cela, les cinq cadres de santé à qui j’avais tendu le téléphone pour que l’infirmière le leur confirme (celle que j’avais au bout du fil n’était autre que la femme de l’associé du chirurgien qui avait refusé d’opérer mon amie), ces cinq cadres de santé nous assurèrent, les larmes aux yeux, que nous n’avions pas d’autre solution que de rentrer chez nous, d’attendre une autre chute, éventuellement de la simuler, pour nous retrouver aux urgences de l’hôpital public en espérant qu’il prenne en compte notre situation.
Heureusement que, dans la soirée, je me suis souvenu dans un éclair d’une de nos relations qui se trouvait être le propriétaire des murs d’un cabinet d’infirmières libérales. Il fit de son mieux pour les persuader de nous prendre en charge quelques jours. En continuant de remuer ciel et terre, nous tombâmes sur un service absolument fabuleux, je puis le nommer, il s’appelle Handidom, mais qui ne pouvait intervenir que le matin et ne pouvait s’occuper que de cinquante patients. Nous avions, dans notre malheur, la chance qu’à ce moment-là, mon amie soit complètement alitée (comme ça il n’y avait pas besoin d’organiser un coucher) et de ne pas être les cinquante et unièmes patients.
Je pourrai raconter d’autres choses, mais je crois que je vais m’arrêter là. L’histoire que nous avons vécue se passe en France en 2018 et nous avions deux intelligences pour essayer de la résoudre. Elle comporte bien d’autres péripéties que je vous passe.
Je pourrais aussi parler de la chirurgie de l’obésité où, pour décider de faire un by-pass (opération dont une de mes connaissances est morte sur le billard), il fallait (j’ai compté) passer par vingt-quatre consultations médicales, moins pour évaluer la dangerosité de l’acte que pour s’assurer que la personne qu’on envisageait d’opérer n’était pas déprimée, sans quoi le spécialiste refusait de faire l’opération. Une chirurgie si aléatoire mérite-t-elle une telle frénésie d’actes médicaux ? And so on.
Aucun corps n’est mauvais dans ce système de santé à bout de souffle. Seulement tout le monde est débordé, à commencer par le malade qu’on renvoie à son domicile sans avoir préparé son retour en lui promettant benoîtement qu’il sera beaucoup mieux chez lui. Il le croit, puis il déchante.
Nous voilà prêt, au vu du tour de la discussion, à refonder l’Europe :
« …L’Europe seule peut, en un mot, assurer une souveraineté réelle, c’est-à-dire notre capacité à exister dans le monde actuel pour y défendre nos valeurs et nos intérêts. Il y a une souveraineté européenne à construire, et il y a la nécessité de la construire. Pourquoi ? Parce que ce qui constitue, ce qui forge notre identité profonde, cet équilibre de valeur, ce rapport à la liberté, aux Droits de l’Homme, à la justice est inédit sur la Planète. Cet attachement à une économie de marché, mais à la justice sociale l’est tout autant. Ce que l’Europe représente, nous ne pouvons pas le confier aveuglement, ni de l’autre côté de l’Atlantique, ni aux confins de l’Asie. C’est à nous de le défendre et de le construire dans cette mondialisation.
Et je le dis clairement : tous ceux qui ont peur de cela se sont trop habitués à l’idée qu’on construit les projets intelligents dans la complexité et l’opacité : ce n’est pas vrai. Tous ceux qui sont tombés dans le piège de ceux qui détestent l’Europe, allez interroger nombre des agriculteurs qui souffrent aujourd’hui, ils pourront vous dire : « L’Europe, je n’en veux plus ». Le Front national, en France, est nourri de cela ! Mais commencez à rentrer dans la discussion, « d’accord, alors qu’est-ce que tu veux ? Qu’est-ce qui va mieux te protéger ? ». Il veut parfois une autre Europe ! Mais il viendra lui-même à l’idée que l’Europe le protégerait mieux qu’une politique nationale absurde… »
Il serait peut-être temps pour les oppositions françaises d’envisager le cheminement commun proposé par son président, espérant, ensemble, prendre les décisions les moins imparfaites, car l’État, comme l’Europe, c’est nous, dans la mesure où nous acceptons l’effort démocratique, autant dire le respect du prochain, et que c’est exactement cela qui se joue maintenant.
@ Jabiru | 17 septembre 2018 à 13:32
« Moralité :
Médecin : bac + 8 = 35 euros la consultation
Plombier : BTS = on s’en sort pour le remplacement d’un robinet avec 100 euros minimum (déplacement et temps passé). »
Je sais bien que c’était pour rire… Quoique… J’imagine que vous le pensez vraiment, la comparaison était facile mais, car il existe toujours un mais.
Si c’était si facile d’être plombier et gagner beaucoup d’argent je vous invite à prendre la caisse à outils, si ce n’est pas pour le savoir-faire ce sera pour les billets.
Un plombier – au sens large ce sera plus simple – comme vous le dites c’est bac+2 et une bonne dizaine d’années de travail et formation pour maîtriser les technologies nouvelles, la domotique, le solaire, le voltaïque et la mécanique des fluides, et comme tout bon médecin il ausculte lui aussi des tuyaux et des chaudières qui toussent, sans compter les canalisations bouchées.
Bon, il est vrai qu’un tuyau qui fuit ne met pas en péril la vie humaine, quoiqu’une installation électrique mal faite et un pont mal réalisé…
Le médecin n’a pas que des patients à 23€ renouvelable, me semble-t-il, en général une visite moyenne dure un quart d’heure environ, mutualise une secrétaire et en guise de matériel vous voyez ce qu’il possède.
Le plombier a des frais de fonctionnement, un véhicule atelier, du matériel de pointe et adapté aux différentes marques, comme pour les voitures… Une secrétaire en propre et des locaux adaptés.
Tout cela pour dire que comparaison n’est pas raison, et je trouve même que la facture n’est pas élevée, 100€ pour tout le confort qu’il apporte au client, vous vous êtes fait arnaquer sur le robinet, quand on sait que l’excellence en la matière vous aurait coûté au bas mot plus de 200€ et là c’est tarif spécialiste et vous aurait duré une bonne dizaine d’années, cela ne fait pas cher la consultation ramenée à l’usage.
Je plaisante un peu mais vous aviez l’air sérieux.
Partir d’un terrain vierge et un an plus loin réaliser un ouvrage dessus apte à recevoir du public en nombre un an plus loin, c’est dix ans de formation et une vie d’apprentissage.
Vous avez mal vécu la venue d’un plombier.