A cause de la catastrophe de Puisseguin et des quarante-trois morts, la France s’est retrouvée émue, effondrée comme si elle faisait partie de leurs familles.
La ruée des politiques sur le lieu du malheur, les interventions multiples pour exprimer compassion et solidarité, le traitement médiatique opéré avec tenue et dignité (TF1), pour une fois, ne peuvent pas être suspectés d’une volonté perverse d’instrumentalisation.
Il est terrible d’avoir à le dire mais grâce à cette immense tragédie, l’unité d’un pays fracturé, écartelé s’est fragilement restaurée.
Et a relégué heureusement les ridicules de ces derniers jours où l’émission Des paroles et des actes sur France 2, qui aurait dû avoir pour invitée Marine Le Pen, a tourné à la pantalonnade parce que son animateur David Pujadas, coincé entre conformisme politique et indépendance, à l’écoute de l’alliance dévastatrice pour le pire de LR et du PS, a imaginé une usine à gaz en espérant que l’appétence médiatique la ferait accepter dans n’importe quelle condition.
Ce qui s’est déroulé à cette occasion, les tractations, les combines, la République réduite à sa plus simple et vulgaire expression, les rapports troubles et complaisants entre les élites politiques et médiatiques – ce n’est pas nouveau mais quel formidable révélateur que cette dernière mascarade ! – ont plongé tous ceux qui se passionnent pour la chose publique au mieux dans la stupéfaction, au pire dans l’indignation.
Qu’on approuve ou non la décision d’annulation de sa venue par Marine Le Pen, ce décret brutal, fondé selon elle par son refus de l’impérialisme médiatique, a mis de la netteté et de la clarté dans un indécent embrouillamini.
Le malheur, le ridicule.
Et le sérieux.
Cela fait du bien, en effet, de lire que pour Alain Juppé auquel Le Point consacre une enquête fouillée et éclairante, l’essentiel, pour demain, est « l’emploi, l’emploi, l’emploi. Et la sécurité, la sécurité, la sécurité ».
A première vue, rien de bouleversant dans cette double exigence. Mais, depuis des lustres, on n’entend plus une personnalité politique affirmer aussi simplement, avec une évidence aussi tranquille, qu’il y a là la matrice fondamentale de l’avenir français, l’emploi et la sécurité étant au demeurant liés par une relation incontestable même si on estime qu’aucune transgression individuelle n’est noyée dans le déterminisme social.
Le chômage est une plaie qui ne cesse de s’aggraver à proportion des promesses inconsidérées sur sa diminution. Parce que n’est jamais envisagée une autre politique vraiment libérale qui permettrait de vaincre sa résistible ascension.
La sécurité au sens large, c’est le couple qui devrait être indissociable, en tout cas complémentaire entre elle et la justice. On sait qu’aujourd’hui Bernard Cazeneuve doit être vigilant et rigoureux pour deux.
Les manifestations des policiers et des surveillants de prison, la fronde des avocats démontrent que la coupe est pleine et que maintenir Christiane Taubira revient à casser l’efficacité de la lutte solidaire contre toutes les formes de délinquance et de criminalité.
Cette focalisation d’Alain Juppé sur l’essentiel véritable a aussi pour mérite de chasser des problématiques non négligeables certes mais tout de même secondaires par rapport à ces deux impératifs : le travail et la sûreté. Je songe à l’identité, aux discussions sur l’islam, à la manière d’être français, au FN obsessionnel dans le discours politique et à la chasse aux intellectuels qui ne seraient pas de gauche avec une incongruité provocatrice.
Il n’empêche que je me réjouis de pouvoir débattre à Arcachon sur ces thèmes et d’autres, sous l’égide du Grand Débat de Philippe Lapousterle, avec Laurent Joffrin et Jérôme Sainte-Marie. J’éprouve une infinie curiosité et une impatience à l’idée de cette confrontation.
Comment ne pas faire allusion à un livre de Bernard Plasait, reçu il y a peu sur « Le Discours, une passion française » avec cette phrase d’Oscar Wilde en couverture : « Je déteste les discussions. Elles vous font parfois changer d’avis ».
C’est à cause de cela que je les aime.
Mais qu’allez-vous faire dans cette galère de la compassion pour la tragédie de l’accident d’un car ? Une radio (France Inter) qui s’étale pendant presqu’une demi-heure dans le journal du matin sur l’accident pour nous expliquer sans relâche que la route était étroite et sinueuse ; elle n’avait rien à dire d’autre puisque personne ne connaissait encore les circonstances du drame, mais rien ne l’arrête lorsqu’il s’agit de broder sur le malheur : et on interroge Noël Mamère qui s’indigne du sous-entretien des routes du département, et les criailleries d’un voisin qui « savait que cela allait arriver », et les obscénités de Madame Perrichon qui s’indigne sur les excès de vitesse, et le malheur des parents des jeunes accidentés. Mais le pire allait arriver avec le débarquement séance tenante du Premier ministre accompagné de deux séides du gouvernement, qui proclame que la France est en deuil : premièrement sa présence sur les lieux est parfaitement inutile, voire encombrante, deuxièmement de telles pantomimes ridiculisent la parole publique par ses exagérations, troisièmement perdre leur temps dans de tels déplacements est une insulte à ceux qui leur ont confié des tâches autrement plus importantes à traiter.
La quête de l’audience des uns, d’un sursaut de popularité des autres aboutit à noyer les Français dans un torrent de larmes de crocodiles.
L’emploi et la sécurité : les deux conséquences des politiques que LRPS appliquent depuis trente ans…
L’emploi ne repartira pas pour deux raisons : fonction publique pachydermique, et Euro.
Que propose Juppé ? de continuer.
La sécurité ne sera pas rétablie pour deux raisons : immigration et islam.
Que propose Juppé ? de continuer.
Désolé, mais Juppé n’a rien, strictement rien, pour agir. Il n’est qu’un vassal de Bruxelles et des Américains et de leur idéologie libérale-libertaire qui est précisément faite pour les marchés, pas les peuples.
L’immigration continuera parce que le marché commande. L’Islam sera subventionné parce que Juppé n’a pas lu le Coran, ni les Hadith, ni la Syrah, et ne sait pas de quoi il parle. Le gabegie publique continuera parce que réformer est trop compliqué. Et la mise en concurrence des peuples par la monnaie unique continuera parce que Juppé n’a pas d’autre idéologie de rechange que continuer dans la mondialisation et TAFTA.
Juppé se moque de nous.
S’agissant de la tragédie de Puisseguin, si la plupart des politiques ont respecté le temps du recueillement il a fallu qu’un député local, le moustachu de Bègles, mette en cause dans l’instant le ministre Macron qui vient de libérer le trafic d’autocars. Une polémique qui lui vaut une volée de bois vert bien méritée. Si des questions légitimes peuvent se poser, il était quand même décent d’attendre les conclusions de l’enquête en cours.
À propos de Puisseguin, je comprends qu’on en parle, qu’on ne donne plus de nouvelles autres que relatives à des commentaires sur la catastrophe et des élucubrations sur pourquoi ça s’est enflammé aussi vite, je comprends que des ministres – dont le Premier – soient venus sur place, je comprends que le président de la République offre ses condoléances aux familles, bref, pourquoi pas ?
Mais il y a par jour dans les hôpitaux 21 à 22 morts d’infections nosocomiales, c’est-à-dire qu’en deux jours, on atteint presque le bilan de Puisseguin et qu’en un mois on le multiplie au moins par dix. Ce sont souvent des personnes âgées qui en font les frais, et les conditions de leur agonie ne sont pas spécialement drôles non plus, les hôpitaux étant plutôt regardants sur les antidouleur, comparés à certains pays étrangers. Mais pour ça, pas de drapeaux en berne aux frontons des mairies, ni de condoléances gouvernementales. Pas d’enquêtes, pas de nouvelles réglementations. Les chaînes d’info n’en parlent que de temps en temps, entre la météo et un commentaire sur le football.
Allez y comprendre quelque chose !
http://www.planetoscope.com/Maladie/1729-deces-dus-a-des-infections-nosocomiales-en-hopital-en-france.html
Juppé : « L’emploi, l’emploi, l’emploi… »
C’est vrai qu’en terme d’emploi Juppé s’y connaît.
« Il est considéré comme un élément clé d’un système de financement occulte d’emplois au sein du RPR financés par la mairie de Paris et des entreprises désireuses de passer des contrats publics (sa secrétaire personnelle au RPR fut elle-même rémunérée par une entreprise, le groupe immobilier Ségur, puis par la ville de Paris). »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Jupp%C3%A9#Affaire_des_emplois_fictifs_de_la_mairie_de_Paris
Après DSK le malade du c.., Hollande sur son scooter rue du Cirque, voici le « nouveau » (un vrai perdreau de l’année celui-là aussi, 72 ans en 2017…) visage du peuple français à l’étranger.
On imagine déjà les gros titres de la presse étrangère après l’élection de ce type comme président de la République française.
« Après DSK l’agresseur sexuel, Hollande et ses maîtresses, les Français élisent un président condamné pour magouilles ». Sans parler du fait qu’après sa condamnation il avait juré la main sur le coeur qu’il se consacrerait exclusivement à Bordeaux.
Mais bon, l’image de la France n’est plus à ça près, c’est sûr…
Entièrement d’accord avec vous.
Seule note vraiment discordante à propos de l’accident de Puisseguin, la stupide réflexion de Noël Mamère qui impute la responsabilité de d’accident à… Emmanuel Macron, à cause de « sa » loi sur les autocars ! Difficile de faire pire dans la mauvaise foi et l’exploitation d’une catastrophe à des fins bassement politiques.
Quant à la mascarade, la pantalonnade de l’épisode Marine Le Pen contre France 2, elle n’est due qu’à la veulerie de Pujadas qui a voulu changer les règles au tout dernier moment en lui imposant des contradicteurs supplémentaires. Elle n’est pas tombée dans le piège et c’est une preuve de maturité. Avantage à MLP.
Pujadas est de plus en plus répugnant à cause de son à-plat-ventrisme devant la « voix de son maître ». Le meilleur client des marchands de soupe.
Enfin, dernière surprise (?) de la semaine, l’alliance contre-nature de Sarkozy avec Cambadélis (encore des points en plus pour MLP !). Comme on dit au « Canard », le mur du çon a explosé. Aux dernières nouvelles, ils sont toujours vivants.
Juppé. Ah… cette bourgeoise attirance pour les mous.
On vous connaît, alors on s’habitue (sans cesser de désapprouver, bien entendu).
@olivier seutet
Eh oui, ils ne savent pas quoi faire pour faire parler d’eux !
Et pendant ce temps-là on ne parle pas des choses qui fâchent. C’est bien de la politique-spectacle dont il s’agit, mais ce n’est pas nouveau.
Les propos de Noël Mamère sont à vomir, rendre Emmanuel Macron responsable de cette tragédie est indigne.
A chaque fois c’est la récupération politique, les ministres déboulent ils gênent, ils encombrent, ils dérangent les équipes de sauvetage… quant à Hollande qui a annoncé sa venue mardi prochain lors d’une cérémonie en hommage aux victimes, tout ce cirque me paraît d’une indignité absolue parce que désormais nous savons fort bien que d’ici à quelques jours, les caméras, les journalistes et officiels seront partis et les familles seront délaissées, oubliées, laissées à elles-mêmes, à part la trop fameuse cellule psy, il n’y aura plus personne pour les aider administrativement.
Cet accident est une horrible tragédie, pour un village c’est une génération d’Anciens qui est morte, c’est l’âme et la mémoire de ce village qui sont parties, envolées !
La France noyée dans les larmes de crocodile…
Certes, cet accident est dramatique, mais l’affectation des Français ne va pas au-delà de la tristesse et de l’effroi à penser que la vie ne tient qu’aux circonstances. Tout le reste relève du faux semblant, de l’hypocrisie et de l’abjection politicarde. Que faisait donc Juppé, sinon se montrer ?
Mais il y a un élément qui semble échapper à tout le monde : l’acharnement athéiste à interdire de fait la présence d’un prêtre.
Or, s’agissant de personnes âgées, toujours plus croyantes que les « jeunes », une majorité devait être des catholiques, sinon fervents, du moins au fond de leur coeur.
Alors où est le prêtre pour prier pour le salut des âmes des défunts et organiser une présence religieuse ? Je n’ai même pas vu une croix.
Par contre un lamentable simulacre de cérémonie athée avec des bougies sur des tonneaux dont on saisit mal l’essence.
Ce que le tas de nases ne sait pas, c’est que la flamme près du corps du défunt, c’est pour attirer vers elle l’âme attirée par la forme matérielle inanimée, et ainsi lui permettre de s’en délivrer.
C’est que les bougies, c’est donc près du bus qu’il fallait les mettre, et la prière pour les morts, c’est pour apaiser l’âme et l’aider à trouver le chemin. L’encens de même en élevant le niveau vibratoire, etc.
La charité chrétienne, ce n’est pas faire semblant d’être affligé, mais prier pour aider les âmes égarées qui grouillent dans ce bus ou autour.
Et ce n’est facile. On demande un prêtre, et qui sache pourquoi il est prêtre, de préférence.
S’il est une chose qui m’horripile, c’est de voir Monsieur le Président de la République se comporter comme un présentateur du journal télévisé… accident bla bla bla terrible gnan gnan gnan… le plan Orsec a été déclenché bêh bêh bêh
C’est ça un président de la République ?
Monsieur commente l’actualité il traite de l’affaire de la petite Roumaine expulsée lui-même devant les caméras en l’appelant par son prénom. Non mais quel clown ! Plus sympathique que l’homme au Kärcher inutile du « kastoapofcon », mais quel niveau !
Cher Philippe,
Avez-vous songé en participant à cette conférence que vous mettiez un pied dans la marmite des crabes ?
La baie d’Arcachon est splendide malgré l’abondance de requins.
Et où se cache l’exigence de neutralité et de vérification des faits dans l’info et dans la justice ?
Très bien, cette nasse avec le CSA de gauche et l’intime de Rocard en la personne de Jérôme Sainte-Marie.
Très bien la famille Mouchard très proche du père du FN.
Très bien la compagnie de Philippe Lapousterle qui a travaillé pour Bayrou autant que pour feu Frêche.
Nous cherchons les journalistes bleus et même du centre dans ce cérémonial et c’est le grand vide.
Profitez de l’air du grand large et ramenez-nous des perles bleues, non cuites et recuites par les cuisiniers de la vieille politique, sauce rouille qui elle est délicieuse.
Comment croire aux activités du CSA, à la droiture de François Bayrou et à ses affinités d’extrême gauche et d’extrême droite ?
Merci pour votre éclairage lucide et franc.
Il est peut-être ridicule de dire que ce terrible accident nous a fait beaucoup de peine.
françoise et karell Semtob
@ olivier seutet | 24 octobre 2015 à 11:47
Vous avez raison, un Premier ministre en exercice a autre chose à faire, sans doute, que d’aller en cortège sur les lieux de cet accident. Peut-être se croit-il encore ministre de l’Intérieur… Dans ce gouvernement ils ne savent plus trop où ils en sont 😉
Comme disait Boris Cyrulnik ce matin dans une radio, « le carnaval politique qui se déplace n’apporte rien aux endeuillés. A la rigueur seul le ministre des Transports aurait pu représenter l’Etat dans ces circonstances ».
@ M. Bilger
« Alain Juppé auquel Le Point consacre une enquête fouillée et éclairante, l’essentiel, pour demain, est « l’emploi, l’emploi, l’emploi. Et la sécurité, la sécurité, la sécurité ».
Je sens que Ph. Bilger a un nouveau coup de coeur pour ce vieux briscard de Juppé qui nous fait des sauts de cabri en fredonnant : l’emploi, l’emploi, l’emploi, la sécurité, la sécurité, la sécurité… pour mon job de dans deux ans.
Cet ancien Premier ministre, également retraité de l’Inspection des finances, des affaires étranges 🙁 et de la défense, depuis plus de dix ans, a certes de l’expérience mais comme disait je ne sais plus trop qui d’intelligent : « l’expérience est une lanterne que l’on porte sur le dos et qui n’éclaire que le chemin parcouru ».
Je crains que pour les emplois des prochaines générations les postulants aient tous besoin de l’éclairage du Stade de France.
Il est des circonstances où la dignité réside dans le silence.
Ce n’est pas de la superstition, plutôt un sentiment d’accablement. En voyant les images de cet accident, des condoléances du président et du ministre de l’Intérieur, j’ai pensé : « Revoilà les fossoyeurs. » Quelques semaines après les inondations meurtrières de la Côte d’Azur, quelques mois après le crash de la Germanwings, moins d’un an après Charlie, même si ces drames sont sans rapport les uns avec les autres, ça vous a un fort parfum de poisse ces gouvernants qui présentent leurs condoléances tous les trimestres.
Marine Le Pen est tête de liste aux élections régionales. Elle est, de plus, l’unique représentante du FN à s’imposer à l’émission DPDA, ce qui en fait la personnalité politique la plus présente sur ce plateau. L’intervention PS et LR était donc fondée dans un contexte de campagne électorale : il y a tout de même des règles minimales à respecter. Ce qui était moins fondé a été l’obsession d’audience de Pujadas qui n’a accepté d’organiser une confrontation sur le thème régional du Nord-Pas-de-Calais qu’à la condition de maintenir une confrontation sur le plan national. Parce que parler des enjeux régionaux des Ch’tis, ça plombe l’audience. Maintenir la durée de l’émission revenait à écourter le temps d’expression initial de MLP pour pouvoir la confronter dans deux débats au lieu d’un seul. PS et LR étaient d’accord sur les conditions d’un débat consacré au Nord, le FN aussi. Mais il aurait fallu sacrifier la confrontation nationale, ce dont l’équipe Pujadas n’a pas voulu pour l’unique raison de l’audimat.
Juppé peut sauter sur sa chaise comme un cabri en criant « Emploi, emploi, emploi » et « Sécurité, sécurité, sécurité », sur le premier, il n’a aucun levier, sur la deuxième, l’ampleur des menaces à venir n’est pas mesurable aujourd’hui. On attend du contenu, du concret, du vérifiable et il n’y a rien. La stérilité saharienne du débat politique est effrayante : face au mur, personne n’a le moindre escabeau et Juppé sans doute moins qu’un autre. Il faut renoncer à considérer qu’il puisse y avoir aujourd’hui la moindre action politique, c’est devenu un concept creux. Seul ou organisé au sein de groupements citoyens ou professionnels, il faut se débrouiller par soi-même, oublier ce que l’on a cru de l’action politique, agir sans attendre là où on est pour sauver et redresser ce qui peut l’être. Il ne s’agit pas de pester contre la classe politique, il s’agit de l’oublier et de reprendre les rênes de notre attelage.
Cela dit, Juppé présente bien et tellement mieux que d’aucun dans son camp : pour faire joli pendant cinq ans à l’Elysée, il fera l’affaire. Ne lui en demandons pas plus, il ne le pourrait pas.
Cet accident est grave mais comme le dit le patron d’une boîte d’autocars interrogé au journal de France 3 « ça jette un froid… » Oui, bon, enfin, passons, et que personne ne bouge un cil.
Ce qui est plus étrange encore c’est la rapacité charognarde des politiques, qui y vont tous d’un hommage, ou d’une critique, sans compter l’impayable Mamère qui surveille les vols de c..ies, pour être sûr d’en saisir une au passage.
Tout sonne faux, alors que F.Mitterrand présent à la cérémonie de Beaune remuait les lèvres, peut-être priait-il, peut-être marmonnait-il mais il était présent au juste moment dans une attitude juste.
On ne peut pas imaginer Valls dans une cérémonie chrétienne, mais musulmane peut-être, alors ces pauvres gens essaient de construire une déesse de la raison sauce hollandaise, en biaisant, exagérant le discours, faisant des effets de tristesse, mais non, la France n’est pas en deuil, certains d’entre les Français sont tristes pour leurs compatriotes, mais sans l’enflure politique.
Comment peut-on avoir tout faux en permanence comme ces gens-là ? Ils ressemblent à des soviétiques, figés sur leur balcon du Kremlin.
Alors comme ça, M.Bilger, vous allez participer à un raout à Arcachon, dommage, ce n’est pas télévisé, mais je ne comprendrais jamais que vous y alliez si vous ne nous aviez pas démontré, depuis tarares et chansons, que vous êtes passionné par le débat en tant que facteur de paroles. Aviso-te coumpaïre sioun maï cativiai que vergognous.
En France, au bout de 45 minutes tout drame ou catastrophe se transforme en nausée, sauf pour Charlie Hebdo où au bout de 10 minutes j’en pouvais déjà plus en regardant BFMTV.
Dès l’enfance on nous formate à apprendre à chialer avec des contes d’orphelins abandonnés, des Bambi et autres Cosette. J’ai épargné toute cette quincaillerie à mes enfants, je ne leur ai raconté que des histoires d’héroïsme, de dépassement de soi, la charge d’Eylau, Camerone, le principe du carré d’infanterie, aujourd’hui, à moins de 50 000 morts ils restent imperturbables.
Juppé, c’est pas pareil, dès qu’il apparaît à l’écran j’en ai déjà marre avant même qu’il commence à pérorer.
Imaginez-vous Pujadas consacrant un DPDA à Juppé ? Deux heures avec ce croque-mort ? Hiroshima dans mon salon.
Dans cette bousculade de ministres auprès des familles des victimes on remarque l’absence de Marisol Touraine. Après toutes ces campagnes médiatiques de nos ministres contre l’alcool au volant, le cannabis, la vitesse excessive, la cigarette au volant, le portable au volant, voilà qu’un ahuri conduit un 38 tonnes avec son gamin de trois ans sur les genoux.
Il serait bien plus simple et moins onéreux de faire d’emblée et tout simplement une loi contre la c..rie.
Mais elle ne le fera pas, craignant d’être un jour sous le coup de cette loi.
Puisseguin, Puisseguin, Puisseguin… 14 articles sur cet accident en première page du site du journal Sud Ouest.
http://www.sudouest.fr/
Et tous ces politiques avec leurs visages de chiens battus, faussement contrits devant les caméras de BFMWC alors que l’on a pas extrait les victimes carbonisées encore entremêlées…
« Alors tu y vas ? »
« Oui bien sûr mais il faut que je sois à Moirans à 14 heures alors que je devais aller à Calais… là je suis à flux tendu, si par malheur un avion de ligne s’écrase je vais être obligé de déléguer… »
Tous en grandes pompes funèbres.
C’est d’un lamentable…
« Il est des circonstances où la dignité réside dans le silence. »
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 24 octobre 2015 à 23:31
Vous nous gâtez ce soir ! On apprécie votre silence !…
@ S Carioca | 24 octobre 2015 à 23:24
On reproche aux politiques une baisse de niveau, mais il faut reconnaître qu’avant que la télévision n’existe ou quand elle était moins présente, ils avaient plus de temps pour bosser.
Aujourd’hui la communication occupe bien la moitié de leur temps, et les préoccupe durant l’autre moitié.
@Xavier NEBOUT
« Mais il y a un élément qui semble échapper à tout le monde : l’acharnement athéiste à interdire de fait la présence d’un prêtre. »
Tout un commentaire pour rien, quel gâchis Xavier ! Ce qui n’a échappé à personne sauf à vous, c’est qu’une chapelle ardente symbolique (en attendant l’identification des corps) a été immédiatement dressée dans le foyer rural de Puisseguin. J’ai aperçu sur BFMTV le curé en soutane sur les marches dudit foyer rural. Dès lors, à quoi sert un commentaire quand celui qui le rédige ne sait pas ce qu’il dit ?
Le paradoxe démocratique est bien connu : les qualités (au sens neutre. Ce sont souvent des vices) pour être élu sont le contraire des qualités pour gouverner.
La télévision, en monopolisant la place pour les baratineurs, a élevé cet inconvénient de la démocratie au rang d’obstacle rhédibitoire. C’est pourquoi je suis très peu démocrate, tout au moins sous les formes qui ont cours aujourd’hui.
J’en viens à me dire qu’un bon dictateur serait meilleur qu’un mauvais président, ce qui est assez naturel, mais aussi, ce qui est plus navrant, qu’un mauvais dictateur serait meilleur qu’un mauvais président (étant entendu que c’est une illusion puérile et néfaste de croire que nous pourrions avoir un bon président avec notre système qui favorise les vicieux).
Le système idéal varie suivant la taille du pays. Système suisse pour petits pays, monarchie héréditaire pour grands pays. C’est Montesquieu et son orchestre.
Bientôt sur vos écrans : comment Alain Juppé a su écouter les conseils de sa moitié qui lui a soufflé à l’oreille que le monde n’était pas exactement comme il l’imaginait, lui, le plus jeune maire d’un arrondissement de la capitale, il y a de ça quelques plombes…
S’il s’inspire de son ancien mentor… mdr !
@hameau dans les nuages
Depuis Xynthia et ses presque soixante personnes
décédées et, compte tenu du fait que nous connaissions l’état de la digue, patrimoine qui est nécessaire aux vivants, le « lamentable » ainsi que vous le nommez est de mise.
Sortir les mouchoirs sur les cadavres de passe-droits ici, là et ailleurs… doit dispenser de prévention et de suivi !
Maintenant vous apprendrez ces jours prochains que l’abattage des arbres sera nécessaire pour éviter les accidents !
L’irresponsabilité républicaine dans toute sa splendeur.
Bonjour Philippe,
« A cause de la catastrophe de Puisseguin et des quarante-trois morts, la France s’est retrouvée émue, effondrée comme si elle faisait partie de leurs familles. »
Concernant cet horrible drame, il n’aurait, dans le pire des cas, dû provoquer que quelques blessés et des dégâts matériels, quelle que soit la responsabilité des chauffeurs du camion ou du bus. C’est l’embrasement incompréhensible des deux véhicules qui est responsable des 43 morts.
Espérons que l’enquête trouvera rapidement comment cet incendie a pu se produire afin qu’à l’avenir une telle catastrophe ne puisse plus arriver.
Quant au pauvre Noël Mamère, il n’a pas raté l’occasion de montrer sa veulerie et sa stupidité. Il devrait se souvenir de ce vieil adage chinois : « Si ce que tu as à dire vaut moins que le silence, ferme-la, ça t’évitera de passer pour un crétin. »
Mais je crains qu’en ce qui le concerne l’opinion de la grande majorité des Français ne soit déjà faite.
@Savonarole 25.10.15 00.26
Où avez-vous lu, entendu qu’il conduisait avec son fils de 3 ans sur les genoux ? Je redoutais ce genre de commentaire, mais pas de vous !
Vous auriez dû vous appliquer votre recommandation : un commentaire ne doit pas excéder 5 lignes, ça vous aurait évité d’écrire des sottises !
Certains pères ont des métiers qui les contraignent à partir tôt et rentrer tard, « à ne pas voir leurs enfants grandir, à ne pas profiter de leurs enfants, surtout lorsque ce sont des garçons – Tu seras un homme mon fils ». Tous les pères n’ont pas des horaires de fonctionnaires, de ronds-de-cuir de 9h à 12h et 14h à 18h = 35h/semaine. Ce chauffeur routier ? travaillait dans l’entreprise familiale, les garçons sont souvent fascinés par les camions, tous ces trucs motorisés ; que ce jeune père ait voulu pour une journée faire « goûter à son fils le sirop de son métier » ne me choque pas. Lorsqu’un père de par sa fonction voyage loin/beaucoup vous ne connaissez pas les pleurs (qui s’apaisent rapidement je vous le concède) de son petit garçon lorsqu’il part : éviter de juger ce que manifestement on ne connaît pas, ou ce qu’on n’a pas vécu, est une bonne attitude !
Je trouve assez détestable que certains aient déjà tiré des conclusions de cette tragédie, aient déjà identifié des coupables, alors que les experts eux ne savent rien…
La e-parole est d’argent, le silence est d’or… une nouvelle fois cet adage devrait être respecté par certains !
Puisque quelqu’un a fait allusion aux autocars, brillante idée de monsieur Macron qui favorise leur développement, je voudrais dire qu’à ce sujet, les propos de monsieur Mamère ne sont pas dénués de bon sens malgré l’hypocrisie qu’on lui connaît, les cars vont envahir les villes, ils sont moches, polluent, enlaidissent le paysage, bref, ils sont extrêmement bruyants. C’est une régression à tous les niveaux : esthétique, sonore, écologique, sécuritaire.
@eileen
En effet vous avez raison, mais n’ayant ici que mon iPad et Google News, j’ai bien lu ce flash qui m’a fait bondir.
Quelques heures plus tard le père est devenu un « chauffeur expérimenté », le camion était révisé et impeccable, et toute la société de transport lui rendait hommage, la précipitation des médias s’est engouffré dans un labyrinthe de suppositions, dont j’ai été victime à 1200 km de la France. D’autres en France y ont vu la main d’Emmanuel Macron sur l’accélérateur…
Je me suis gouré.
Une fois encore, je suis en désaccord avec vous. Vous écrivez notamment :
La ruée des politiques sur le lieu du malheur, les interventions multiples pour exprimer compassion et solidarité, le traitement médiatique opéré avec tenue et dignité (TF1), pour une fois, ne peuvent pas être suspectés d’une volonté perverse d’instrumentalisation.
Si ce n’est pas de l’instrumentalisation, c’est du moins une théâtralisation permanente de la vie publique dont la potion compassionnelle me paraît des plus frelatées. L’excès finit par devenir indécent d’autant plus qu’on n’a pas fait tant de cinéma pour les milliers de morts de l’amiante, qui ont disparu dans le silence et l’indifférence quasi-générale. Il est vrai que pour ces sans-dents, le show eût été moins rentable, tant pour les hommes politiques que pour les médias.
Il est terrible d’avoir à le dire mais grâce à cette immense tragédie, l’unité d’un pays fracturé, écartelé s’est fragilement restaurée.
Vous vous bercez encore une fois d’illusions.
En ce qui concerne Juppé, l’interview est d’un vide sidéral et, mis à part les deux termes répétés de manière burlesque, il n’y a rien, ni l’ombre d’un programme ni le commencement d’une vision pour la France. En outre, la question de l’identité n’est pas du tout secondaire selon moi et devrait être traitée au même rang que d’autres priorités. Je suis par ailleurs consterné de constater que la question primordiale de la destruction de notre planète n’est même pas jugée digne d’une simple allusion, non pas sous votre plume, car je sais que le sujet ne vous intéresse absolument pas, mais sous celle d’un homme qui annonçait vouloir en faire LA priorité de son gouvernement. Il ne faut pas se plaindre après cela que l’écologie demeure le quasi-monopole d’une extrême gauche qui a eu l’habileté de recycler ses idéologies criminelles du XXe siècle dans cette nouvelle imposture électorale et politique. Pour autant, il existe au sein d’EELV des hommes et des femmes dont je partage certaines convictions.
A ce propos, je ne participe nullement à la levée de boucliers qu’ont suscité les propos de Noël Mamère dont j’ai entendu les déclarations sur BFM. Il a soulevé de réels problèmes et n’a jamais rendu responsable E. Macron du désastre mais l’a seulement mis en garde pour l’avenir. Noël Mamère a absolument raison. Il fut d’ailleurs le seul écologiste à montrer toute la supercherie de ce pouvoir en matière d’écologie, dès le début du mandat de François Hollande. Que d’autres se chargent de jouer les pleureuses hypocrites, cela fait partie malheureusement du caractère de notre époque, mais il nous faut aussi des lanceurs d’alerte tels que lui. Qu’il soit sympathique ou pas, qu’on soit d’accord ou non avec sa position sur le mariage pour tous est une autre affaire. On ne lui demande d’ailleurs pas d’être sympathique, bien que ce genre de mièvrerie soit devenu l’un des critères indépassables de la foule médiatico-politico-compassionnelle.
Il eût été d’autant plus urgent de parler de la planète que la situation se détériore, non plus d’année en année, mais de mois en mois, de semaine en semaine. Une partie de l’Asie est ainsi littéralement asphyxiée par les incendies gigantesques de la forêt primaire que les industriels font régulièrement allumer pour que vous achetiez vos pizzas pourries et autre nourriture dégu… à l’huile de palme et, par conséquent, afin que les grandes entreprises puissent continuer à augmenter leurs marges. Après tout, pourquoi s’en faire ? Qu’importe que la biodiversité disparaisse à une vitesse vertigineuse et que nous accentuions constamment le réchauffement climatique, tant que le beauf ira dans son supermarché sans se poser de question et que le producteur et le distributeur continueront de s’enrichir…
Voyez encore la Chine, qui est notre fournisseur essentiel depuis tant d’années, les riches commencent à la déserter parce que 80% des villes y sont tellement polluées qu’on ne peut même plus y respirer. Est-ce cela la réussite ? Est-cela le progrès ? Faire de toute une planète le royaume d’Ubu roi ?
@ mariane | 25 octobre 2015 à 08:58
Si les billets de train SNCF étaient délivrés à un prix compétitif la solution Macron n’aurait jamais pu voir le jour. Il faut croire que l’entretien des voies ferrées coûte beaucoup plus cher que les voies routières, et pour cause c’est l’Etat qui entretient ces dernières.
Ajoutons à cela le ferroutage des camions qui n’a jamais pu être mis en place pour des raisons qu’il reste à déterminer et qui permettraient de réduire considérablement le trafic routier.
Quant aux nouveaux moteurs Diesel, ils polluent très peu, ils émettent beaucoup moins de CO² que les moteurs à essence et surtout le gasoil ne peut s’enflammer qu’à une température supérieure à 450C°, ce qui n’est pas le cas des moteurs à essence qui s’enflamment à la moindre étincelle.
@Savonarole 25.10.15 9:16
Bien singulière excuse que la vôtre, être à 1200 km n’excuse pas cette bévue, cette distance kilométrique aurait dû vous permettre de prendre du recul ahaha. Vous et moi et tant d’autres savons que les reporters et autres envoyés spéciaux, et les journaleux camelots doivent avant tout occuper l’antenne… tous commentent les symptômes ce qui est une hérésie, une faute professionnelle, mais ils ne sont pas des professionnels, ils sont juste des camelots qui commentent l’instant sur des sujets dont ils ignorent tout, pour eux la seule faute professionnelle serait de dire ‘nous ne savons pas encore’, dire une idiotie n’est pas une faute, leur raison d’être est d’occuper l’espace… c’est donc à nous d’utiliser notre intelligence et notre bon sens, et d’attendre un peu que les choses se décantent.
Accabler les victimes est inutile, elles le sont déjà suffisamment, inutile d’y ajouter une couche, les faits sont têtus et suffisants !
Agir sous le coup de l’émotion est nocif, on ne peut que déplorer et s’apitoyer, avoir de la compassion et de l’empathie pour toutes les victimes, rien de plus !
Les experts disent tous que les résultats seront connus d’ici trois semaines, mais dans trois semaines, il suffira que Fleur Pellerin ou une autre se soit cassé un ongle pour que tout le monde ait oublié cette tragique catastrophe !
Où que vous soyez bon dimanche quand même et désintoxiquez-vous un peu de l’actu à la française ahaha
A propos de Puisseguin que je connais intimement puisque une proche y avait une belle maison, j’ai été, comme beaucoup ici, incommodé par l’empressement des politiques à ânonner sur place trois phrases plutôt creuses dans un contexte où le recueillement s’imposait avant tout.
C’est vraiment une maladie que de croire que leur présence allait réconforter tous ceux qui sont plongés dans l’affliction.
Surtout Valls qui semble commenter constamment sa propre impuissance d’une voix grave !!
Jusqu’à Juppé qui est allé proposer au maire de Puisseguin une aide de la ville de Bordeaux ! Tout cela se fracasse contre le mur du ridicule et de l’indécence, le comble étant atteint par ce bougre de Mamère, local de l’étape puisque ses parents avaient une boutique de chaussures à Libourne.
Juppé, donc, qui énonce son programme tenant en ces deux mots cités par notre hôte : sécurité et emploi, sans y mettre le moindre contenu. Son logiciel cortical modèle Pompidou-Chirac est obsolète : il prône les grands travaux pour relancer l’économie alors que ces investissements plombent les finances publiques et sabotent l’environnement et les paysages.
Son dernier exploit : se prononcer pour la continuation de la LGVSO vers Toulouse dont la construction endommagerait gravement les vignobles de Sauternes…
Bref, Juppé devenu le héros de ceux qui craignent que le système actuel et ses épouvantables défauts : endettement, faillite de la Justice et de l’EN, crise environnementale, immigration incontrôlée, etc. soit remis un jour en question…
@Jean-Dominique Reffait
Tant mieux s’il y avait un prêtre, mais le moins qu’on puisse dire est qu’il n’a pas encombré les écrans.
Quant à l’utilité de mon commentaire, c’est que contrairement à vous, je m’efforce d’apporter autre chose à ceux qui me lisent que de la tarte à la crème.
Il est douteux que beaucoup connaissaient ce dont j’ai parlé, et parmi eux, les athées – « cherchants souffrants » comme disent les francs-macs – ou les chrétiens à la foi fragile auront été heureux de trouver dans mes propos des éléments qui éclairent les mystères de la religion.
Il est même probable que vous en tiriez vous-même un grand profit.
Concernant plus précisément votre lénifiant rappel qu’on a entendu cent fois, il est remarquable que vous ignoriez la solution bien connue pour diminuer le chômage.
Cela a été rappelé par Pierre Gattaz, je le dis ici depuis longtemps :
Des centaines de milliers de micro et petites entreprises n’embauchent pas parce que la débauche est synonyme de ruine.
Lorsqu’on pourra débaucher, on embauchera, messieurs les abrutis de gauche, les bouchés à l’émeri.
@ Savonarole | 25 octobre 2015 à 09:16
C’est bien de reconnaître quand on écrit trop vite sans réfléchir. La prochaine fois vous tournerez dix fois vos doigts au-dessus du clavier avant d’écrire… 😀
Ceci dit je vous comprends car il faut sans cesse être en éveil face aux médias qui inondent nos écrans divers et variés, et quand un instant de somnolence nous surprend, toc, notre subconscient a capté la désinformation.
C’est sans doute ce qui vient d’arriver à M. Bilger nous parlant de Juppé, un manque de vigilance.
Ou du flou dans la mémoire… 😉
Et comme disait la grand-mère de l’autre « quand ya du flou… »
@S Carioca
Il me semble que l’adolescente à laquelle vous faites référence, ceci vous procurant une certaine jubilation, n’est pas Roumaine. Il me semble qu’elle était de nationalité kosavare, et d’ethnie Rom.
Pour le reste, c’est-à-dire les choses importantes, hier soir, vers 20h, j’ai posté sur la page personnelle facebook de Federica Moreghini, cheffe de la diplomatie européenne, le texte suivant: Since apparently no one can overstep the Russian position on maintaining Bachar El-Assad during a transition period, Russia should be attached to the responsibility it has taken on the fate of Syria and its people.
Putin urged the responsibility of Russia.
Syria stronger, more democratic, should rise from the ashes and the issue here is the only one able to support, as appropriate, maintaining Bachar El-Assad.
The most important is to establish the conditions of the transition and, particularly, on this occasion, the possibility of return of refugees, whatever the country where their journey has led them.
A vote must be able to achieve civil concord in Syria. This is a unique opportunity to ensure that the return of millions of exiles can have a sense and be sustainable.
The European Union, but beyond regional powers interested in the integrity and the Syrian renewal, must allow a genuine ballot and open to those wanting to legitimately influence on the destiny of the country that the war forced him to flee.
This requirement that must involve the United Nations is the only salvation for Syria , its only issue of any guardianship and its only source of independence. Otherwise, we see through the Lebanese experience and the hegemony of Hezbollah , Syria will remain the plaything of external hands.
In welcoming so many refugees on its soil, including his partner in Turkey , Europe, but also Jordany and the countries who bear this burden, hold an asset in democracy and transparency. Can Russia be over the will of syrian people? Bests regards.
Je ne m’exprime pas très bien en anglais.
J’ai développé la même idée sur la page facebook d’Alain Juppé, qui évoquait le chaos syrien.
A mon réveil, ce matin, je découvre qu’Assad, selon Le Figaro, pose ses conditions à un vote. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/10/25/97001-20151025FILWWW00020-assad-pose-ses-conditions-a-une-election.php
Je n’ai pas d’informateurs ni de micros et ne suis pas un hackeur.
Je m’excuse auprès de M. Bilger comme de ses commentateurs, de ne pas être dans le scope.
Bien à vous
La France serait donc unie grâce à un accident de la route ? Allons donc. Il faut éteindre la télé pendant un mois, cher Monsieur Bilger. A force de vivre au rythme médiatique, on en perd tout sens des proportions.
De même, la fonction d’un président de la République (ou d’un homme politique quel qu’il soit) n’est pas de sillonner la France pour se montrer sur les lieux des catastrophes. J’attends avec impatience le politicien qui saisira le prochain fait divers pour déclarer que, non, il n’est pas spécialement ému par ces victimes, que cela ne le regarde pas vraiment, et qu’il n’a pas été élu pour kidnapper du temps d’antenne gratuit sur le dos des morts.
Quand on y réfléchit deux secondes, il est particulièrement consternant que l’opinion publique en soit à guetter les faux pas de ses élus pour leur reprocher de ne pas suffisamment pleurnicher sur des accidents qui ne les concernent en rien, alors qu’elle devrait, au contraire, se scandaliser de cette honteuse exploitation du malheur d’autrui.
Mais il y en a beaucoup, apparemment, pour aimer leur servitude, et même pour trouver que leurs chaînes ne sont pas assez pesantes. Quelle autre conclusion peut-on tirer de l’attrait croissant des « anti-système » pour les régimes autoritaires, de leur recherche éperdue du Chef charismatique, de la popularité irrationnelle de Vladimir Poutine et de la haine largement partagée du libéralisme ?
Même Philippe de Villiers, l’autre jour sur Radio Courtoisie, reprochait aux hommes politiques issus de Mai 68 de ne pas se soucier du « prolétariat », et d’être un ramassis de « bourgeois ». Un nobliau d’extrême droite qui prend des postures marxistes, on aura décidément tout vu dans ce pays…
Plus j’observe les événements courants, et plus je trouve de ressemblance avec les années 30, pour ne pas dire les années 40.
Non pas parce que nos idéologues actuels seraient particulièrement des nazis. La leçon de cette époque comme de la nôtre, c’est que le communisme, le fascisme, le pétainisme et le nazisme, c’est la même chose. L’européisme aussi, d’ailleurs, quoique sur un registre plus feutré. C’est la célèbre maxime « républicaine » du : « Que vous le vouliez ou non ». Combien de fois n’avez-vous pas entendu cette phrase, chez des gens qui font pourtant figure de parfaits modérés ?
Hier comme aujourd’hui, ce qui rapproche tous ces gens-là, c’est l’appel à un régime autoritaire, apte à régénérer moralement la société. Les hasards de l’histoire et des parcours individuels firent qu’untel fut nazi, un autre communiste… Certains furent tout cela à la fois, ou successivement.
De nos jours, nous avons des mélenchonistes et des lepénistes. Mais les uns et les autres, de façon révélatrice, sont poutinistes. Et anti-Américains, bien sûr… En Grèce, l’extrême droite et l’extrême gauche se sont alliées au sein du même gouvernement. Au Parlement européen, l’extrême droite et l’extrême gauche votent Poutine avec un bel ensemble.
Bien sûr, la politique réelle des Etats-Unis, comme celle de la Russie, n’ont aucune importance en cette matière. Ce qui compte, c’est ce que symbolisent les uns et les autres : la Russie rallie les nostalgiques de l’autoritarisme, les Etats-Unis ceux de la liberté.
La liberté n’est pas en haut du hit-parade, en ce moment.
Pourtant, la moralité et la prospérité de la race (mettons-nous un moment dans l’ambiance des années 30) reposent avant tout sur la liberté.
@Laurent Dingli
Les politiques étant en campagne quasi permanente il leur faut se montrer et tout événement tragique ou non en est un prétexte.
Un selfie, une poignée de main c’est l’espoir d’un bulletin et c’est cette course au bulletin qui les fait saliver. Et pour eux c’est vital.
yoananda | 24 octobre 2015 à 12:09
Juppé n’a pas lu la Syrah.
Très joli ! Juppé a une obligation politique, en tant que maire de Bordeaux, de ne rien avoir à faire avec la syrah. En revanche, le merlot, il connaît par coeur…
@Achille
Merci pour ces explications intéressantes.
La bienveillance naturelle de Philippe Bilger l’incline à ne voir nulle instrumentalisation par les politiques du brasier de Puisseguin. Personnellement, je me demande si le gouvernement n’y voit pas l’occasion de nous refaire le coup de Charlie, sur un mode mineur bien sûr, comme par une petite piqûre de rappel bienvenue en ces temps difficiles. Car, paraît-il, « la France est en deuil » ; mais à ce compte-là, elle l’est tous les jours et toutes les nuits.
Le morbide frappe les esprits à coup sûr. La mort apporte de la solennité, et quand elle est spectaculaire, son éclairage donne une signification différente au reste des événements qui se produisent en même temps, même si leur unique rapport avec le drame est de survenir à la même période. Les commentaires successifs des responsables politiques, relayés par les diverses chaînes d’information, font communier la population à la même grand-messe interminable et grave, et donnent aux grands-prêtres qui la disent l’illusion de rassembler le peuple sous leur houlette. Tout d’un coup nous nous serrons les coudes – avec dignité – et nous changeons l’effroi en compassion. C’est si doux, surtout quand on ne fait pas partie des gens directement touchés par l’accident. Il y avait autrefois une chanson qui disait « Je veux pleurer comme Soraya »… Désolée de grincer, mais la représentation a trop duré à mon goût, et les célébrations publiques, déjà indigestes à chaud, ressemblent de plus en plus à du réchauffé.
@Laurent Dingli | 25 octobre 2015 à 09:44
« …tant que le beauf ira dans son supermarché sans se poser de question et que le producteur et le distributeur continueront de s’enrichir… »
Air connu : le beauf va chez Leclerc, Auchan ou autres supermarchés, alors que M. Dingli, qui n’est pas un beauf va, lui, chez Fauchon. Et tout le monde sait que Fauchon ne s’enrichit pas.
Le plus gros beauf n’est peut-être pas celui qu’on pense en fait.
@ Savonarole à 09:16
Puisque vous êtes l’un des nôtres, « embedded » à 1200 km de la France – au sud, je suppose, donc plus près de Lampedusa que nous – pouvez-nous dire s’il y a toujours de nouveaux migrants qui arrivent ? Depuis trois semaines, nous n’avons plus d’informations là-dessus en France. Ceux qui traversent actuellement les Balkans à pied sont-ils les derniers ?
@breizmabro 25.10.15 11.23
Vous avez oublié le Lafayette Gourmet, il faut bien à un moment acheter de la lessive et autres produits d’entretien et se faire livrer, et de l’autre côté de la Seine, celui du même âge que Fauchon, Le Bon Marché !
@Jean le Cauchois | 25 octobre 2015 à 12:03
« Savonarole, puisque vous êtes l’un des nôtres, « embedded » à 1200 km de la France – au sud, je suppose, donc plus près de Lampedusa que nous – pouvez-nous dire s’il y a toujours de nouveaux migrants qui arrivent ? Depuis trois semaines, nous n’avons plus d’informations là-dessus en France. Ceux qui traversent actuellement les Balkans à pied sont-ils les derniers ? »
Facile ! un bateau accoste en Grèce toutes les dix minutes mais chut ! Puisseguin…
http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/ile-de-lesbos-les-migrants-continuent-d-arriver-massivement_1141185.html
Un blogueur a écrit que le gouvernement était en « flux tendu »… c’est faux, c’est tout le contraire, il fonctionne au fil de l’eau, au fur et à mesure que les événements surviennent. Ce concept de « flux tendu » est un concept industriel, de production, il a été créé justement pour gérer et éviter les embouteillages de production, pour faciliter et fluidifier la production et réduire les stocks coûteux et inutiles…
Le « flux tendu » suppose obligatoirement que l’on peut agir sur l’amont… ce qui n’est pas le cas qui nous préoccupe, personne ne peut agir sur les catastrophes, elles surviennent, sans prévenir.
@ eileen | 25 octobre 2015 à 12:05
Il est vrai que le café du Nicaragua si savoureux, une mêêêrrrrveille pour le palais, que l’on trouve dans ces magasins de proximité (sic) que sont Fauchon ou Lafayette Gourmet, vient par pirogues jusque sur la Seine et est livré par triporteurs (j’ai mis un « r » ;)) sur le pas de leur(s) porte(s). Et ça, ça change tout pour la planète. On n’y pense pas assez :-D.
Merci qui ? Merci Monsieur Dingli !
@Jean le Cauchois | 25 octobre 2015 à 12:03
Je suis à 40 km de Barcelone, à Sitges. Très loin de Lampedusa.
Il faut dire que ce sujet ne fait plus la une des gazettes, les gardes-côtes doivent organiser un cordon sanitaire de ce côté.
La maire de Barcelone (Podemos) organise l’arrivée de son quota de réfugiés avec beaucoup de démagogie, mais c’est sans compter avec les Catalans qui n’aiment qu’eux-mêmes et méprisent tout étranger, ici il y a des manifestations contre l’envahissement touristique (un comble !), les vendeurs africains à la sauvette, les cirques ambulants gitans, et les autres se tiennent à carreau…
Ça m’enchante, personnellement…
@Savonarole
Deuxième mission pour notre « embedded » au sud. Pour mieux savoir ce qui se passe sur les rivages sud de notre Méditerranée commune, je viens de lire dans El Watan (journal d’Oran) : « La ministre française de l’Education nationale, Najat Valaud-Belkacem, effectuera à partir d’aujourd’hui une visite de travail en Algérie » – avec un entretien réalisé par Fatima Aït Khaldoun Arab. J’ai voulu connaître les réactions des lecteurs, mais elles ne sont pas publiées car El Watan a décidé de suspendre provisoirement l’espace réservé aux réactions des lecteurs, en raison de la multiplication des commentaires extrémistes, racistes et insultants. Si vous avez des nouvelles avec votre Google News du coin, je suis lecteur.
Ces derniers temps, Philippe Bilger nous offre des billets inspirés par le comportement du pouvoir : l’apaisement, la liberté d’expression [billet : On peut encore débattre en France !]), etc.
Le cas Philippe Verdier est particulièrement évocateur de la fourberie du pouvoir : place aux leurres de politique politicienne, et fi des défis à affronter pour rendre service au pays. Philippe Verdier a bien été victime d’un « malheur » provoqué par un mobile « ridicule », pour ne pas dire immonde.
La stratégie d’ « apaisement » (objet du précèdent billet de P.B.) n’est qu’un leurre stratégique pour se positionner confortablement à la prochaine présidentielle. Qui est dupe ? Hollande rêve d’avoir Sarkozy comme adversaire au premier tour de la présidentielle. Il adopte donc, intelligemment, la même stratégie qu’en 2012. En 2012, il est était l’« homme normal ». Bis repetita pour 2017 : L’homme normal est devenu : « l’homme apaisé ».
Juppé procède comme Hollande. Obligé de battre Sarkozy aux primaires Les Républicains, il adopte le profil de l’homme calme (alors que cela bout à l’intérieur). Philippe Bilger n’a-t-il pas insisté sur ce point lors d’un précédent billet : « Nicolas Sarkozy prêchant la retenue et la maîtrise, c’est à peu près aussi plausible que si on prenait […] Alain Juppé pour un excité ! » ? Ainsi, Juppé, depuis un an, s’est-il abstenu de critiquer frontalement le pouvoir à coups d’invectives explosives comme Sarkozy. Sa position centre-gauche participe d’un processus stratégique voisin. L’« apaisement » de Hollande n’est en fait qu’un « remake »- avec un autre terme – du positionnement de 2012.
Autre ficelle stratégique utilisée par Hollande, la promesse : « Je ne me représenterai pas à la présidentielle 2017 si j’échoue sur le front du chômage » est la pendante d’une autre de mars 2011 : « Je ne me présenterai pas aux primaires du parti socialiste si je ne suis pas reconduit à la présidence du Conseil général de Corrèze. ». La légitimité est acquise sur le fondement d’un succès au service des citoyens. C’est assez habile, somme toute… Cela lui avait plutôt réussi en 2011.
Autre étage de la fusée stratégique de Hollande (avec la baisse téléphonée de l’impôt sur le revenu juste avant la présidentielle), l’organisation de la Cop21.
Objectif : (1) se faire mousser en tant qu’organisateur d’un évènement planétaire rassemblant le gratin mondial pour une oeuvre d’une noblesse éclatante : sauver (pas moins) la planète de la pollution causée par l’homme ; (2) se rabibocher avec les écologistes (qui ne pourront que se prosterner devant pareil service rendu sur l’autel de leur cause) afin de présenter front commun (autrement dit : son unique candidature) à la présidentielle de 2017.
On a compris les ressorts sous-tendus. Et le service rendu au pays pendant ce temps, s’il vous plaît ? Circulez… y’a rien à voir…
L’affaire Philippe Verdier (auteur d’un livre partiellement et involontairement anti-Hollande : Climat Investigation) plante ce décor peu reluisant qui voit privilégier les intérêts d’un au détriment de l’intérêt de tous. Elle est significative du cynisme hallucinant des hommes politiques que vraiment rien ne rebute dans la perversité pour éviter que la stratégie électorale ne soit dévoilée trop tôt avant une échéance fatidique. P. Verdier s’était affranchi le 1er octobre dans Le Point d’une lettre ouverte à F. Hollande qui a certainement fortement déplu en haut lieu : « Dans deux mois, la France accueille la Cop 21, conférence des nations Unies sur le climat. Vos services de stratégie vous ont informé qu’elle ne servira à rien comme les vingt précédentes. Alors pourquoi continuer à feindre un sauvetage de la planète ? Vous, président de la République, ne pouvez pas cautionner les scientifiques ultra-politisés du GIEC, les lobbies d’entreprises, les ONG gouvernementales, ni les chefs religieux autoproclamés nouveaux apôtres du climat. »
Le crime de Philippe Verdier est d’avoir appuyé là où cela faisait mal pour F. Hollande. Il a osé dévoiler son plan électoraliste et dénoncer des postures hypocrites calculatrices sous couvert d’objectif bidon (sauver la planète). Il est devenu un trublion à punir sévèrement pour n’avoir pas su se taire comme sa fonction l’imposait.
Allant contre le mainstream élyséen, P. Verdier a pourtant raison : cette fameuse conférence Cop21 n’est qu’une farce électoraliste destinée à asseoir la propagande de F. Hollande.
Philippe Verdier confirme l’ostracisme dont il a été victime et sa mise à pied – à son corps défendant – par France 2 : « J’étais en congé jusqu’à vendredi dernier [le 9] et, normalement, je devrais être à l’antenne depuis lundi [le 12]. À l’heure qu’il est, je devrais préparer le bulletin de ce soir […]. [La mise à l’écart…] n’est pas une décision de ma part. »
Philippe Vial, délégué syndical de Force Ouvrière abonde dans le même sens : « sa mise à l’écart de l’antenne résulte d’une décision politique ».
Hervé Marmiton a également protesté : « Nous ne souhaitons pas nous immiscer anormalement dans la gestion de votre entreprise [France 2], mais les menaces qui pèsent sur Philippe Verdier sont incompréhensibles. Elle portent atteinte à la liberté d’opinion et d’expression. Il ne nous apparaît pas que Philippe Verdier ait abusé de sa liberté d’auteur. Si vous deviez sanctionner tout journaliste s’exprimant sur un ton vif et polémique, vous risqueriez de désarmer une bonne partie de vos rédactions. »… et d’ajouter : « on peut ne pas être d’accord avec certains des points de vue de Philippe Verdier, nous trouvons cependant très utile de distinguer météo et climat, de dénoncer les risques d’instrumentalisation de la météo, de décrire le conditionnement et les arrière-pensées qui accompagnent la préparation de la Cop21« .
@ Daniel Ciccia | 25 octobre 2015 à 10:39
Maintenant en plus de la confiture française on nous fourgue la marmelade des rosebeefs 🙁
Arrêtez, on va devenir diabétique du cerveau à lire ce blog…!
@ Savonarole | 25 octobre 2015 à 12:35
« …sans compter avec les Catalans qui n’aiment qu’eux-mêmes… »
…ça je vais le répéter à Valls !
@Jean le Cauchois | 25 octobre 2015 à 12:45
Notre ministre est marocaine, ceci explique la haine des Algériens pour elle.
On compte peu d’Algériens d’origine dans nos divers gouvernements, de droite ou de gauche.
Le Maroc est le chouchou de la France, on y compte plus de ressortissants que de Guyanais indépendantistes, suivez mon regard… ou de bras cassés antillais, c’est une curiosité qu’Hervé Le Bras et Emmanuel Todd n’ont pas encore repérée dans leurs cartes géographiques et autres « structures familiales ».
Les Algériens le ressentent très fortement. Il faut qu’ils comprennent que la France ce n’est pas l’Arche de Noé.
@ eileen | 25 octobre 2015 à 08:29
C’est clair, on peut mettre sa main à couper que le gamin était dans son siège enfant accroché à la banquette arrière…
Et que dire de votre couplet sur les 35h pour susciter l’adhésion ?
Quand on conduit un camion ou un bus sur une route dangereuse, ce n’est pas seulement sa vie que l’on a entre ses mains.
Bref, je trouve votre commentaire autant déplacé que celui de Savonarole : on ne sait rien et c’est très grave, alors autant éviter de désigner des coupables comme d’exonérer certains acteurs du drame.
Même si on découvrait que le chauffeur du poids lourd était alcoolique, fumeur de cannabis avec son bambin sur les épaules, cela ne prouverait pas qu’il a causé l’accident.
D’ailleurs on ne saura probablement jamais ce qu’il s’est passé exactement. Peut-être est-ce dû au positionnement du soleil à cet instant précis. C’était le cas pour un bon ami à moi qui est mort à moto : son père a mis un an à le comprendre, en traversant la France régulièrement pour refaire le trajet au même endroit à la même heure et finalement à la même date.
@Xavier Nebout
« Tant mieux s’il y avait un prêtre, mais le moins qu’on puisse dire est qu’il n’a pas encombré les écrans. »
Ah, il est là votre problème ? Que le curé ait loupé les interviews de BFM et iTélé en préférant se consacrer aux victimes et aux familles ? Mystère insondable de la foi de Xavier Nebout !
« Quant à l’utilité de mon commentaire, c’est que contrairement à vous, je m’efforce d’apporter autre chose à ceux qui me lisent que de la tarte à la crème. »
Je préfère cent fois une tarte à la crème fraîche et gourmande qu’un gros mensonge venimeux.
« les athées – « cherchants souffrants » comme disent les francs-macs – ou les chrétiens à la foi fragile auront été heureux de trouver dans mes propos des éléments qui éclairent les mystères de la religion.
Il est même probable que vous en tiriez vous-même un grand profit. »
Merci mon Père, mais en matière de théologie, j’ai quelques sources directes qui me semblent plus sûres. « Cherchants souffrants comme disent les francs-macs » : vous vous trompez de secte diabolique mon ami, expression inconnue de ce côté-ci de Lucifer.
« Lorsqu’on pourra débaucher, on embauchera, messieurs les abrutis de gauche, les bouchés à l’émeri. »
Dois-je également tirer grand profit de votre charité chrétienne ?
@Alex paulista 25.10.15 – 13.24
Vous m’appréciez pas mon point de vue soit, il n’était pas fait pour vous plaire, vous lisez de travers, je n’ai accusé personne… pas plus que je ne souhaite l’adhésion de personne.
Je trouve votre commentaire lamentable et pitoyable : avec des propos acides vous me faites un procès d’intention ceci pour vous permettre d’évoquer le drame douloureux de votre ami, sa douleur n’est pas la vôtre, se servir de la douleur d’autrui pour étayer un propos est intolérable. Vous ne savez rien de la douleur d’un parent qui perd un enfant, la décence et le respect obligent au silence !
« Il n’empêche que je me réjouis de pouvoir débattre à Arcachon sur ces thèmes et d’autres, sous l’égide du Grand Débat de Philippe Lapousterle, avec Laurent Joffrin et Jérôme Sainte-Marie. J’éprouve une infinie curiosité et une impatience à l’idée de cette confrontation. »
On aurait pu choisir pire comme lieu de confrontation, sa dune, ses huîtres, son lieu exceptionnel, en fait tout est propice pour la lutte intellectuelle, pas trop n’en faut non plus, la troisième mi-temps pour l’apaisement.
Le titre sonne un peu comme « Le bon, la brute, et le truand », espérons que ce débat sera éclairé, le citoyen veut du juste, de la vertu, je termine le livre de F. Fressoz, tout est dit… pour l’instant.
Et de fait elle me conforte dans mes positions, terrible bilan, pour une démocratie en lambeaux dirigée par des pusillanimes étriqués dans des costumes trop grands pour eux, et plus proches de leurs intérêts que celui des citoyens.
@ Alex paulista | 25 octobre 2015 à 13:24
Il y a quelque temps la mère d’une de mes copines (j’en ai plusieurs) qui vivait de façon apaisée dans sa cambrousse, est « montée en ville » pour faire sa mammographie gratuite (pour elle) bi-annuelle. Elle avait 70 ans.
Traversant en toute sécurité sur un passage piétons, elle a été renversée par un bus qui a freiné un peu tard (ce n’est pas aux intellos de ce blog que je vais apprendre la force de l’inertie), puis est morte des suites de cet accident dans l’ambulance.
Le chauffeur du bus (et certains de ses passagers) étaient effondrés mais il s’est avéré que le chauffeur n’avait ni bu ni consommé quoi que ce soit de répréhensible. Bref un accident « à la con » (si madame Bilger me supprime deux lettres ce n’est plus lisible ;-))
Cette petite dame était venue sur les conseils de la sécurité sociale pour prévenir d’un éventuel cancer, et elle est morte d’un accident urbain 🙁
A son enterrement ni BFM, ni LCI, ni Valls, ni Marisol Touraine ni même Ouest France n’étaient présents, et encore moins l’ami des chasseurs français élevé près des vaches de son papa médecin 😉
En même temps, sans eux, globalement ma copine, son mari, ses enfants… et moi on s’en est assez bien sorti (même si « c’était très dur car c’était la mémoire de la famille » ;-))
Conclusion : pour que le carnaval politique défile (à nos frais) quel est le quota de morts à atteindre, ou à quel grade faut-il mourir ?
Tout ça pour répondre au titre du blog : « Le malheur, le ridicule et le sérieux… »
@Jean-Dominique Reffait
Enrichissants, vos commentaires… On se sent plus intelligent après les avoir lus.
@breizmabro
Je me suis aussi posé la question ; des morts tous les jours sur les routes ne font pas tant de remous médiatique. Là, le voyeurisme ajouté à la bougeotte actuelle du président – qui a compris qu’il lui fallait devancer Valls Premier sur les écrans s’il voulait se positionner dans les starting-blocks de 2017 – sont d’une indécence complète : c’est le rôle du ministre des Transports de représenter la France sur les lieux d’une tragédie routière. Que le Président s’occupe des morts syriens qu’il va provoquer avec les tirs aériens, c’est déjà bien assez.
Et puis, il fallait surtout ne pas laisser le maire de Bordeaux être devant sur la photo !
@ breizmabro | 25 octobre 2015 à 14:18
Oui, en même temps, passé un certain âge si on ne sort plus de chez soi on est déjà mort.
Et puis ça ou mourir d’une maladie bien moche…
Sans transition, et pour revenir au billet sur un détail de forme, je trouve que Philippe Bilger aurait pu omettre la dernière phrase.
@ Alex paulista | 25 octobre 2015 à 15:48
« …en même temps, passé un certain âge si on ne sort plus de chez soi on est déjà mort ».
1. Définition de « un certain âge » (le vôtre visiblement)
2. « si on ne sort plus de chez soi on est déjà mort »
Sortir de chez soi ce serait : « aller en ville » pour une mammographie ? 🙁
Mais Monsieur Alex c’est pas parce qu’on vit à la cambrousse qu’on ne sort pas de chez soi. Bien au contraire ! OK ils/elles ne vont pas au musée Picasso ni au Louvre les week fun (au prix des retraites agricoles c’est impossible) mais elle allait régulièrement « aux » champignons (pour notre bonheur : girolles, pleurotes, parfois une truffe pour nos omelettes…) et cueillir des herbes aromatiques (pour nos salades). Ses enfants et elles allaient régulièrement faire de la rando (vous connaissez le mot ?).
Bref, d’après vous, si vous n’êtes pas urbanisé (une espèce de villotin en somme) c’est que vous ne sortez pas de chez vous.
C’est grave docteur Paulista ?
N’empêche qu’elle est morte et enterrée sans BFM, sans Valls et autres guignoleries MAIS avec tout notre amour.
Capito ?
« Et a relégué heureusement les ridicules de ces derniers jours où l’émission Des paroles et des actes sur France 2, qui aurait dû avoir pour invitée Marine Le Pen, a tourné à la pantalonnade parce que son animateur David Pujadas, coincé entre conformisme politique et indépendance, à l’écoute de l’alliance dévastatrice pour le pire de LR et du PS, a imaginé une usine à gaz en espérant que l’appétence médiatique la ferait accepter dans n’importe quelle condition. »
Dans ce genre de situation vouloir modifier le programme c’est à coup sûr choisir la plus mauvaise solution. Il suffisait de maintenir l’émission telle qu’elle était prévue initialement.
Ceci est tout simplement la démonstration de l’hystérisation des deux grands partis LR et PS face à la montée du FN. Montée due principalement à la gouvernance calamiteuse de ces deux partis lorsqu’ils ont été au pouvoir, à laquelle il faut ajouter les affaires politico-financières détestables qui éclaboussent nombre de personnalités de leurs rangs.
Personnellement j’ai préféré regarder l’excellente série d’Arte « Ainsi soit-il » qui nous plonge dans le monde en pleine effervescence de l’Eglise catholique. Vision particulièrement réaliste et d’actualité. Je pense que Garry Gaspary (G.G. pour les intimes) gagnerait à la regarder.
En tout cas cela était bien plus intéressant que la série américaine crétinisante qui a remplacé le débat sur France 2. Mais c’est juste mon avis.
@Laurent Dingli, 9:44
Paragraphe : « Il eût été d’autant plus urgent de parler de la planète […] Ubu roi ? »
Il est très agréable de vous voir aborder ce thème (dont chacun sait qu’il vous est cher). Combien vous avez raison !
Philippe Bilger devrait en faire un billet. Comme vous l’avez suggéré. La discussion serait passionnante, quoique dramatique.
On s’inquiète maintenant des nano-tubes de carbone inhalés dans les poumons des petits Parisiens, véritables « massifs coralliens » à fixation définitive de toxiques, devenus indélogeables par les moyens d’épuration physiologiques ordinaires : dramatique pour le futur sanitaire des enfants d’ores et déjà asthmatiques, et condamnés de surcroît sur le long terme !
Vous avez traité brièvement le thème de la toxic-bouffe, c’est-à-dire l’implication de Big Food et de son abominable nourriture multitransformée : autre sujet inépuisable et majeur en santé publique. Mais on pourrait aussi évoquer le problème posé par Big Pharma ou encore, dans un autre genre, par la firme chimique planétaire Monsanto. Sans oublier le cynisme des fabricants de tabac plus grands fossoyeurs mondiaux, le sachant parfaitement et en étant fiers pour le business généré.
Mais Philippe Bilger ira-t-il sur ces terrains mouvants pour lui ? Rien n’est moins sûr. Un texte introductif intelligent et court (comme sait si bien les faire P.B.) suffirait amplement et pourrait servir de rampe de lancement aux blogueurs les plus affûtés.
Une dimension supplémentaire au blog serait ainsi obtenue.
@ Jabiru
Vous avez raison, mais l’on espère toujours un peu en dépit de ce triste spectacle.
Le débat de ce soir sur BFM entre Malek Boutih et Alain Finkielkraut était un moment extra-ordinaire, au sens propre, qui nous a sortis un moment de la médiocrité ambiante.
Je signale qu’il sera rediffusé ce soir à 21h.
@Daniel Ciccia
« @S Carioca
Il me semble que l’adolescente à laquelle vous faites référence, ceci vous procurant une certaine jubilation, n’est pas Roumaine. Il me semble qu’elle était de nationalité kosavare, et d’ethnie Rom. »
En effet, Kosovare. Merci. L… de son prénom.
Mais pourquoi nom d’une pipe pensez-vous que j’y puise jubilation ?
« Les manifestations des policiers et des surveillants de prison, la fronde des avocats » dont chacun peut se rendre compte qu’elle constituent une première dans la République ne peuvent être que le fruit de la politique pénale de Taubira.
P. Bilger n’a jamais au grand jamais entendu parler de policiers qui manifestent à l’approche des élections nationales. Comme il n’a jamais vu des avocats mobilisés pour défendre leurs intérêts.
A ce niveau de mauvaise foi on peut sans risque parler de pathologie.
Ce serait risible si l’on ne se rendait pas compte que P. Bilger est mû par sa haine indicible de Madame Taubira. On l’a échappé belle, seulement deux blacks dans le gouvernement, l’autre est muette, ça la sauve.
Il n’est pas nécessaire d’être spécialiste des questions pénales pour comprendre que Monsieur Bilger nous raconte des blagues.
Il faut juste prendre les statistiques des peines de prison prononcées chaque année. En nombre et en durée moyenne, elles n’ont jamais été plus élevées. Et la ministre est, et elle seule, responsable du caractère « laxiste » de la politique pénale. Si l’on tient enfin compte du fait que des lois pénales préexistaient à Madame Taubira, il devient hasardeux voire malhonnête de lui faire porter la responsabilité de tout ce qui ne va pas. P.Bilger cache ses préjugés racistes derrières des pseudo-analyses et ça marche.
Le même P. Bilger expliquait il n’y a pas si longtemps que Madame Taubira avait été traitée de « guenon » non à cause de sa couleur de peau, mais à cause de sa politique pénale. Plus ridicule, tu meurs. Quand on pense à l’impact de cette « pensée » du gros intestin dans une partie de la population, ça fait froid dans le dos.
J’ai le droit de tout dire disait-il. Il le prouve.
@ Roger L
Absolument d’accord avec les exemples que vous donnez. Quant à convaincre Philippe Bilger d’évoquer ce sujet, si j’y parvenais, après huit années de fréquentation épisodique de ce blog, cela relèverait de l’exploit. Et après une telle victoire, je me sentirais presque capable de convertir une Ségolène Royal ou une Cécile Duflot à l’écologie ! Plus sérieusement, je vous remercie pour votre commentaire qui m’a bien fait plaisir.
Commenter ce billet reviendrait, Monsieur Bilger, à paraphraser nombre de ceux déjà écrits et donc il me semble inutile de répéter les mêmes choses sous une forme différente.
En revanche je suis resté confondu devant les énormités proférées par Xavier Nebout 24 octobre 2015 à 23:00.
De ce commentaire, il me semble utile d’extraire ces quelques alinéas :
« Alors où est le prêtre pour prier pour le salut des âmes des défunts et organiser une présence religieuse ? Je n’ai même pas vu une croix. Par contre un lamentable simulacre de cérémonie athée avec des bougies sur des tonneaux dont on saisit mal l’essence. Ce que le tas de nases ne sait pas, c’est que la flamme près du corps du défunt, c’est pour attirer vers elle l’âme attirée par la forme matérielle inanimée, et ainsi lui permettre de s’en délivrer. C’est que les bougies, c’est donc près du bus qu’il fallait les mettre, et la prière pour les morts, c’est pour apaiser l’âme et l’aider à trouver le chemin. L’encens de même en élevant le niveau vibratoire, etc. »
Ici, on se surprendrait presque à penser que Garry Gaspary trouverait la justification à ses imprécations contre les « christianisés »…
De fait Xavier Nebout, vous oubliez que la puissance publique se trouve devant quarante-trois cadavres, dont deux (le conducteur du poids-lourd et son fils de trois ans) sont a priori immédiatement identifiables. Il en reste quarante et un sur lesquels il faut mettre une identité pour que les familles récupèrent des corps qui soient les leurs. Les experts de l’institut de recherche criminelle de la gendarmerie n’ont en rien à se préoccuper du bien-être des âmes des défunts dans leurs investigations. Il leur importe seulement que la « scène », à l’instar de toute autre scène de crime, ne soit polluée d’aucune manière et donc un périmètre de sécurité a été défini et doit être respecté. Leur contrat moral est le respect des corps des personnes décédées et leur identification qui garantira que les familles inhumeront leurs vrais proches, sans confusion, ainsi que cela a été réalisé pour les passagers de la Germanwings.
Alors, dans ce contexte de haute technicité, la symbolique des flammes de bougies et leur distance des corps calcinés, le niveau vibratoire de l’encens ne sont en aucun cas la préoccupation des services judiciaires qui n’ont dans ce domaine pas à donner priorité à des croyances mais bien à utiliser les moyens que la science met à leur disposition pour les nécessités de l’enquête et pour apporter aux familles des victimes les certitudes dont elles auront besoin pour l’accomplissement de leur deuil. Le reste ne relève certainement pas de leur compétence.
@ breizmabro | 25 octobre 2015 à 16:54
On peut s’abstenir de sortir à la campagne aussi. Craindre de se faire renverser par un bus ou par une génisse.
C’est là qu’on devient vieux.
Charlie Hebdo,
Puisseguin,
Deux massacres.
La France a une drôle de façon de montrer sa solidarité !
BFMTV et i-Télé – complètement addicts aux miettes de ce qu’ils appellent des « informations » – confinent á l’indécence !
Apres deux jours d’abstinence TV pour cause d’indigestion journalistique « accidentogène », C dans l’air invite le jour même cet avocat de malheur, spécialiste pour attaquer l’Etat pour amendes abusives sur la voie publique. Quel bel exemple ! Je rallume le poste pour me retrouver nez à nez avec un gros plan de la carcasse du bus…
Donc j’éteins le poste.
Vous me préviendrez quand cela se sera calmé. Merci.
Nouvelles du front :
20 bus bondés de migrants me sont passés sous le nez hier. Impressionnant.
Chers Français, amis des marches blanches, si vous vous sentez des envies de solidarité c’est par ici :
https://at.images.search.yahoo.com/yhs/search;_ylt=A7x9UnlocS1WXwYApPVvMgx.;_ylu=X3oDMTBsYWhiN2NvBHNlYwNzYwRjb2xvA2lyMgR2dGlkAw–?_adv_prop=image&fr=yhs-iry-fullyhosted_003&va=spielfeld+helfen&hspart=iry&hsimp=yhs-fullyhosted_003
C’est à 30 km de Graz, une très jolie ville.
et ça c’est juste en face de mon boulot :
http://www.krone.at/Steiermark/Notquartiere_in_Graz_sperren_auf-Fluechtlinge_-Story-472019
« Un avenir meilleur est-il possible ? » thème du Grand Débat à Arcachon au Palais des Congrès ce samedi 26 octobre 2015, auquel vous avez participé… Laurent Joffrin pense que « oui » c’est le sujet de son livre « Le Réveil français » avec la méthode Coué comme colonne vertébrale… et vous Monsieur Bilger qu’en pensez-vous ? Peut-être allons-nous en savoir plus dans l’un de vos prochains billets !
@breizmabro 25.10.15
12.34 On peut aussi y préférer le Jamaica Blue Mountain, le meilleur café au monde
14.18 A raison de >500 000 décès par an, avec des pics à certaines périodes de l’année – à cause du froid, d’une canicule ou d’une grippe saisonnière – difficile pour le gouvernement et les chaînes en continu de satisfaire à votre demande… les potiches (pourtant nombreuses) du gouvernement n’y suffiraient pas : c’est l’équivalent de 1900 cérémonies/jour !… au besoin vous pouvez toujours demander la présence du préfet de région, au pire du maire. Ouest France n’a donc pas de rubrique nécrologique pour un fait divers douloureux tel que celui que vous rapportez !
Mammographie à 70 ans et + … ?? alors que les pubs rédactionnelles disent qu’elle est gratuite jusqu’à 65 ans !
—————————————
Une belle part de kouing amann* et une bolée? de chouchen et tout ira bien à nouveau !
*3 minutes en bouche, 3 heures dans l’estomac, 3 ans sur les hanches et cholestérol assuré ! mais tellement bon : pas de mal à se faire du bien !
Ouvrons le ban !
Allez cher GG, faites-nous un couplet pur et dur bien christianisé pour expliquer l’accident de Puisseguin, on s’impatiente !
Kss kss !
@Alex paulista | 26 octobre 2015 à 00:08
En même temps les services publics ayant disparu (ou presque) dans les campagnes, à part l’aveugle ou le cul-de-jatte qui restent chez eux, il faut bien se déplacer ne serait-ce que pour déposer une lettre au bureau-de-tabac-bistro-épicerie-charcuterie-boulangerie-pâtisserie, qui sera « relevée » par la poste dans pffff, disons quarante-huit heures au mieux…
Sauf si, en plus des handicaps précités, l’habitant qui a pris le risque d’aller poster sa lettre est sourd, il peut c’est vrai, se faire renverser, non par le bus mais par le car, voire par une génisse indépendante. Du coup on comprend mieux pourquoi ni Vidalies, ni Le Foll ne se déplacent dans ces villages. Par crainte des émeutes sans doute 😀
@Diogène | 25 octobre 2015 à 20:52
« …seulement deux blacks dans le gouvernement »
Pourquoi « black » avec un « s » qui plus est, comme si c’était un mot français ? Vous ne pouvez pas dire « seulement deux noires dans le gouvernement dont une est muette » ?
(Je ne voudrais pas être votre prof de piano ;-))
Quand parfois certaines personnes ont des pensées sombres, il ne viendrait à l’idée de personne de leur dire « arrêtez de broyer du black » ! Dites-vous que les magistrats portent des robes blacks, et parfois reds ?
« Il n’est pas nécessaire d’être spécialiste des questions pénales pour comprendre que Monsieur Bilger nous raconte des blagues »
Par contre vous…
@ eileen | 26 octobre 2015 à 02:00
Vous aviez bien compris naturellement que ma prose était ironique et second degré, en miroir à la débauche d’infos (sic) qui se déversent dans tous les médias.
A une époque, dans certains pays (Italie par exemple), ou régions (Corse par exemple), les familles payaient des pleureuses pour « honorer » leur(s) mort(s). Maintenant on paye des abonnements télés pour la même chose… C’est sans doute pour cela que l’on appelle les réseaux sociaux et les télés « les autoroutes de l’information » 😀
En ce qui concerne la mammographie : « les pubs rédactionnelles disent qu’elle est gratuite jusqu’à 65 ans ! »
Vous avez lu (ou écouté) trop vite, c’est gratuit A PARTIR de 65 ans.
Pour le kouing amann vous avez mille fois raison. Quant au chouchen : non, merci. Beurk ! Ya que des touristes pour boire cette lie infecte qui saoule et donne la colique 😀
@Diogène 25.10.15 – 20.52 – breizmabro 26.10.15 – 9.50
…et pour renforcer le propos de breizmabro, black et red sont des adjectifs, en anglais un adjectif est toujours invariable.
Ce serait bien que ceux ou celles, et les autres*, qui n’ont pas une maîtrise convenable de l’anglais s’en tiennent au français : « Quand un peuple n’ose plus défendre sa langue, il est prêt pour l’esclavage » (Rémy de Gourmont disciple de B. Cendras)
*sur LCP une envoyée spéciale vient de parler de « tésing »… il a fallu quelques minutes pour comprendre qu’elle voulait dire « teasing »… qui se prononce « tising »…
breizmabro, vous avez omis d’indiquer qu’il était envisagé que la Poste gère aussi les ordonnances/médicaments, blanchisserie/pressing, etc.! Après le désenclavement de la Bretagne et autres régions on assiste à un repli sur soi, et c’est fort regrettable, c’est isoler un peu plus ceux/celles qui le sont déjà par manque de moyens de locomotion, alors que les régions devraient organiser – comme pour le ramassage scolaire – un service de mini-bus pour déplacer de manière bien adaptée ceux/celles qui sont isolées.
@breizmabro 26.10.15 – 11:12
Nos commentaires se sont croisés sur notre « autoroute de l’info » ahaha
Vous avez raison il y a des circonstances qui même douloureuses doivent être traitées avec une sorte de dérision/provocation de bon aloi ; la provocation est une façon de mettre la réalité sur ses pieds (Bertold Brecht).
Bien compris votre côté ironique, et vous de votre côté en réponse mon complément d’info. qui contiennent des info. réelles… mais l’accident mortel de la mère devvotre amie n’en fait pas partie, parce que j’ai sincèrement pris cette tragédie au premier degré, elle est hélas tellement vraisemblable.
Re. Mammographie, sur ce coup-là je n’étais pas du tout sûre de mon info, je savais dire une ânerie mais je ne savais pas où, merci d’avoir rectifié… et je vais jouer ma « crâneuse », « pas encore concernée par cette date » ahaha… pour les esprits chagrins, je sais ce n’est qu’une question de patience et de temps… ahaha !!
@Daniel Ciccia
Pourquoi ne pas poster vos réactions à la situation syrienne en commentaire de l’article Antigone n’a pas sa place en Syrie ? Poutine a probablement « gagné », comme le déclare Alain Juppé, mais cela n’interdit pas de critiquer l’alliance avec Bachar el-Assad ou Vladimir Poutine. En Russie, ceux qui s’y risquent finissent souvent en prison ou au cimetière. Il n’y a qu’un peuple repu de liberté et de démocrassouille pour plébisciter un tel personnage.
@ Aux amis de Vladimir Poutine
Voici l’extrait d’un article édifiant du Canard enchaîné (14 octobre 2015) qui en dit fort long sur l’hypocrisie de nos gouvernants ; en effet, Hollande, Valls et Taubira ont poussé l’ignominie jusqu’à livrer à la Russie le principal opposant au despote du Kazakhstan, Nazarbaïev :
La France juge Poutine pas assez fréquentable pour lui livrer ses Mistral mais ne voit aucun inconvénient à lui fourguer des opposants politiques. Le 17 septembre, Manuel Valls et Christiane Taubira ont signé le décret qui permet d’extrader le dissident kazakh Moukhtar Abliazov vers la Russie. (…) Or l’ex-ministre et opposant est ardemment recherché par son pays mais aussi par Moscou. Les deux Etats l’accusent d’avoir détourné des milliards de dollars, ce qu’il conteste énergiquement.
En paraphant les quatre pages du décret d’extradition, la France avale sans discuter les promesses de la Russie : un procès digne et équitable, des conditions de détention ni inhumaines ni dégradantes. Mais surtout, l’assurance qu’Abliazov ne sera pas remis aux Kazhaks.
Des bobards purs et simples pour les ONG comme l’Acat, Amnesty International et Human Rights Watch, qui rappellent que la Russie et le Kazakhstan ont signé des accords judiciaires bilatéraux. Au point que neuf Etats européens – pas moins – refusent toute extradition de Kazakhs vers la Russie !
Mais la France n’a pas ces pudeurs. Et ferme les yeux sur quelques facéties subies par les proches d’Abliazov dans toute l’Europe : kidnapping de sa femme et de sa fille en Italie, en 2014, tentative d’enlèvement de son garde du corps en Espagne, mort mystérieuse de l’ex-chef des renseignements kazakhs dans une prison autrichienne, espionnages et menaces permanentes envers ses avocats, etc.
Rien à voir, évidemment, avec la lune de miel entre la France et ce « Qatar des steppes » qu’est devenu le Kazakhstan, l’un de nos principaux fournisseurs de gaz et notre premier marchand d’uranium.
Il y a quelques mois, Hollande, en visite à Astana, coiffait la toque traditionnelle. Du 4 au 6 novembre, Nazarbaïev viendra lui rendre la politesse à l’Elysée.
Au fait, il n’aurait pas besoin d’un petit Mistral ou d’un Rafale ?
Voir aussi l’article paru dans Le Monde le 12 octobre 2015.
Tout cela n’est que du foin.
C’est surtout Apolline de Malherbe qui doit être pointée du doigt. C’est la geisha du PS.
« Bouh, fais-moi peur ! », on a vu l’excellent Boutih plus convaincant dans d’autres débats.
Quant à Finkielkraut, il faudrait qu’il prenne sa retraite et qu’il cesse de vouloir soigner sa neurasthénie aux frais du contribuable.
« De quoi je cause, et qu’est-ce que je raconte, Émile ? »
« En même temps », ne pourrait-on pas remplacer cette expression par « par ailleurs » ?…
Ça sonne terriblement trentenaire expat qui écluse des Guiness dans le quartier français de London ou Sao Paulo…
« Après », c’est encore pire, on peut dire « d’ailleurs »…
C’est curieux, ici on peut donner l’âge de chaque intervenant.
À proscrire totalement c’est le » Cher Philippe », qui annonce généralement une contradiction au billet du jour.
Fausse familiarité hypocrite. Relire tout Ghinsberg.
« PB » c’est ce qu’il y a de mieux, surtout quand il nous sonne le tocsin pour Sarkozy toutes les semaines.
@breizmabro
J’ai fait comme si j’écrivais deux « rockers », mais si vous m’expliquez que la règle ne joue pas dans ces cas-là, après tout, je vous concède tout ce que vous souhaitez. Ce n’est pas un souci.
Du reste, ma maîtrise de la langue est de très fraîche date.
Je suis né à la Martinique. Personne n’est parfait.
Au fait, qu’en est-il du fond, si on s’abstrait des broutilles pour enfants ?
@ eileen | 26 octobre 2015 à 11:19
« …mais l’accident mortel de la mère de votre amie n’en fait pas partie, parce que j’ai sincèrement pris cette tragédie au premier degré, elle est hélas tellement vraisemblable. »
L’histoire est réelle mais je l’ai traitée avec dérision pour faire le pendant à tout ce carnaval médiatique sur un accident de la route, certes triste pour les proches, mais qui ne mérite pas cette batterie (et trompettes télévisuelles) ridicule ; ça me fait fort penser (comme disent les Belges) aux aboyeurs d’une autre époque. Brrr, brrrr (roulement de tambour) : dormez tranquille braves gens, Hollande, Valls, Cazeneuve et Vidalies sont là. En pleurs.
La preuve c’est dans le journal ! (papier ET télé !)
@ Savonarole | 26 octobre 2015 à 13:24
Expats, Guiness, quartier français…
Els hi fotrem, els hi fotrem !
@ Diogène | 26 octobre 2015 à 14:00
« Au fait, qu’en est-il du fond… »
…du tonneau ? (j’dis ça parce que vous avez choisi comme pseudo Diogène, que Platon appelait « le cynique ». Rien n’est anodin n’est-il pas ?)
Revenons au sujet du jour : un dramatique accident de la route, honteusement exploité par divers politiciens pour leur publicité personnelle. Je pense en particulier à la stupéfiante sortie de Mamère sur les autocars Macron (alors que l’excursion de retraités au cours de laquelle le drame s’est produit n’a rien à voir avec les lignes de transport régulières autorisées — fort heureusement — par la loi Macron).
Rappelons à tous ces démagogues (et à ceux qu’ils réussissent à enfumer) qu’il n’y a pour ainsi dire aucun mort sur la route en France.
Ils ne sont qu’au nombre de 3 300 par an (en comptant les piétons).
Pour réaliser à quel point la voiture est dangereuse (et l’autocar, abominablement libéralisé par Monsieur Macron, et le camion…), il suffit de rappeler que c’est trois fois moins que le nombre de personnes qui se tuent chez elles en se prenant les pieds sur le tapis : 10 000 morts par an causés par des chutes à domicile.
Rappelons aussi qu’en 1972, il y avait eu 18 000 tués sur les routes. Le chiffre actuel a été divisé par six, et je vous laisse trouver de combien a augmenté la circulation automobile dans l’intervalle. Les fonctionnaires de la Sécurité routière, qui se tordent périodiquement les mains en hurlant à l’augmentation de la mortalité automobile, en sont réduits à publier des communiqués farcis de graphiques où l’on annonce gravement qu’il y a eu, en 2014, 12 cyclistes tués en plus par rapport à l’année précédente, ce qui représente une explosion de 8 % — une véritable hécatombe.
Evidemment, ces messieurs ne peuvent pas vous annoncer que leur mission est accomplie ; qu’ils ont réussi, depuis quarante ans — avec l’aide décisive des ingénieurs automobiles, il faut bien le dire — à éradiquer pratiquement la mortalité sur les routes, et que par conséquent leurs postes doivent être supprimés, eux doivent être licenciés et rendus à l’économie réelle en but d’accomplir un vrai travail.
Leurs chefs politiciens ne peuvent pas non plus vous dire que, comme ils se refusent à faire les réformes libérales qui, seules, pourraient faire baisser le chômage, et qu’ils se refusent à mettre fin à l’immigration, décision indispensable pour assurer la survie de la France, eh bien ils en sont réduits à « emmerder les Français » (dixit Pompidou) avec des radars et des points, seule manière pour eux de publier quelques communiqués de victoire, en faisant encore baisser de quelques unités une mortalité désormais largement imaginaire.
Ce qui présente le double avantage de faire comprendre à la population qui est le chef, et d’assurer aux hommes politiques de très confortables émoluments gagés, entre autres, sur le racket des amendes routières.
On pille le portefeuille des Français sous couvert de sécurité routière pour tapisser son compte en banque, et on pirate les enterrements de malheureux sous prétexte de compassion pour garnir le fond des urnes… ce qui permet de perpétuer la pompe à phynances « publiques », sous laquelle se douchent agréablement, à jet continu, les hommes qui prétendent nous gouverner.
Le système est décidément bien conçu. La puanteur qui s’en dégage est suffocante.
Sacré Robert Marchenoir !
Au concept éculé du tapis volant des méchants immigrés il substitue celui du tapis violent qui tuerait 10 000 personnes par an dans un pays peuplé de 66 millions de personnes. Bigre.
Et encore, sans parler des lits accidentogènes ou des cuisines gore. Home sweet home.
J’ai décortiqué le dernier commentaire de Robert Marchenoir et passé au peigne fin ses chiffres : il a raison sur toute la ligne et il aurait pu jeter en vrac les décès dus au tabac, à l’alcool, au sucre, aux graisses, etc., etc.
Mais c’est curieux combien certains ici sont manifestement brouillés avec les chiffres…
Marchenoir a parlé de « pieds dans le tapis », cela fait rire mais il aurait pu tout aussi bien parler de nombre de personnes âgées qui glissent dans leur salle de bains, se fracturent le col du fémur et décèdent quelques semaines plus tard…
Les accidents de la route c’est statistiquement, au regard des causes de décès en France, infinitésimal…
@ scoubab00
Robert Marchenoir a parfaitement raison On agite la muleta. Vous pouvez traverser la France sans voir un seul accident alors que dans les années 50-60, la voiture étant un luxe je me souviens qu’à chaque voyage pour se rendre dans les Pyrénées nous étions les spectateurs d’au moins un accident mortel s’étant produit peu de temps auparavant.
Séquence émotion : j’accompagnais mon père en hiver lorsqu’il se rendait sur la place de l’Institut quai Conti pour enlever les papiers journaux qui emballaient le moteur de la Traction pour lui faire faire le tour du quartier et retrouver ensuite exactement le même stationnement. Il n’y avait pas foule…
A quand une loi obligeant les retraités à s’équiper d’un monte-escalier sous peine de ne pas avoir les frais d’hospitalisation remboursés suite à une fracture du col de fémur ?
Nous sommes dans une société complétement schizophrène avec nos gosses arnachés comme des pilotes de formule 1 (à quand le casque ?) les yeux rivés sur le compteur (et Dieu sait que je ne suis pas un fan de vitesse) sous l’épée de Damoclès des poulets banalisés alors qu’ils étaient labellisés par leur tenue.
Et pendant ce temps :
https://www.youtube.com/watch?v=PKigzaY8YH8
@ hameau dans les nuages | 27 octobre 2015 à 09:47
« Nous sommes dans une société complétement schizophrène avec nos gosses arnachés comme des pilotes de formule 1 (à quand le casque ?) les yeux rivés sur le compteur … »
Les yeux rivés sur le compteur, aujourd’hui c’est totalement dépassé.
J’ai fait dernièrement l’acquisition d’un véhicule disposant de tourtes les dernières merveilles de la technologie : limiteur et régulateur de vitesse, aide à la conduite et au stationnement, information en cas de sous-gonflage des pneus, Bluetooth permettant de pouvoir prendre une communication téléphonique sans tenir son portable à la main, GPS, etc. (Je n’ai pas encore fini de lire la notice)
En fait désormais on a les yeux plus souvent rivés sur l’écran tactile que sur le bon vieux compteur kilométrique.
Je me demande si finalement ce n’est pas encore plus dangereux que de simplement regarder ce qui se passe sur la route.
@ hameau dans les nuages | 27 octobre 2015 à 09:47
Bien d’accord avec vous !
Il y a quelques années toutes une équipe de France 3 Bretagne de mes amis mourait dans un accident de la route en allant faire un reportage à Ouessant. Il ne serait venu à l’idée de personne d’attendre « l’hommage de la nation » à leur enterrement, pourtant ils étaient tous jeunes et pères de famille…
Dans quel monde vivons-nous, entre des enfants qui partent faire le djihad et qui reviennent tuer sur notre terre, et le cirque médiatique pour un accident de la route, certes important, mais qui reste une fatalité !
En relisant votre titre me vient une pensée pour nos dirigeants. En effet, ce métier doit accabler de tristesse, on doit se sentir ridicule ou au moins totalement dérisoire, et on doit garder son sérieux même quand un pigeon vous prend pour cible.
Le rire salvateur n’est même pas une ressource.
C’est un job à se flinguer.
@ Achille | 27 octobre 2015 à 10:43
« Je me demande si finalement ce n’est pas encore plus dangereux que de simplement regarder ce qui se passe sur la route »
D’après mon pote assureur les « froissages de tôles » en ville ont doublé depuis que les conducteurs ne conduisent que les yeux rivés sur leur GPS pour se diriger (y compris les taxis…). Mais les assureurs ayant inventé le génial bonus-malus les mêmes (entôlés/entôleurs) ne font plus de déclaration (sauf si grave ou cher) ils préfèrent régler le truc « en fraîche ».
Conclusion : à part quand vous shootez un p’tite vieille sur un passage piéton, ou un cycliste qui n’a pas mis son bras pour tourner à gauche, les statistiques sur les accidents en ville restent stables. Et c’est le principal 😀
@Achille | 27 octobre 2015 à 10:43
Tant mieux pour vous si vos moyens vous le permettent !
Moi je suis un « sans-dents ». Je roule en 106 datant de pfuiii ! Elle a encore les vignettes des vieux sur le pare-brise. Autant vous dire que je n’ai pas d’ordinateur de bord m’indiquant d’aller au garage le plus proche si j’ai une roue qui se dégonfle et tenez-vous bien ! le must ! en cas de crevaison j’ai une roue de secours aux dimensions standard sous le coffre que je peux changer moi-même sans avoir affaire à un homme en blouse blanche qui interviendrait avec sa valise électronique et ses outils spécifiques au modèle que l’on ne trouve pas dans le commerce.
Avec l’outil idoine qui va bien avec : une clef à pipe de 19, c’est magique, essayez : il suffit de l’enquiller dans chacun des écrous et de donner un grand coup de talon au bout dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
http://www.vartools.com/images/photos/produits/799_627_264_XL.PNG
Après, vous avez toutes les tailles si vous voulez vous équiper… 🙂
@ breizmabro | 27 octobre 2015 à 11:12
Mais que vient faire le terrorisme là-dedans ?
PB peut faire un billet sur un bus dans un ravin, le foot, le rugby, Isabelle Huppert ou le championnat d’Europe de volley, qu’au bout de trois commentaires certains reviendront à Daech (le « jihad » pouvant également désigner des choses nobles) qui vient égorger nos fils et nos compagnes.
Ils ont réussi à effrayer nos bigoudènes !
@scoubab00 | 27 octobre 2015 à 07:49
Vous pouvez faire le malin tant que vous voulez, les chiffres que j’ai cités sont les chiffres officiels.
Tout le monde aura compris que, lorsque je parle de se tuer après s’être pris les pieds dans le tapis, c’est une image, qui recouvre l’ensemble des chutes mortelles à domicile. Il n’y a pas, à ma connaissance, de sous-statistiques séparant les personnes qui sont mortes après s’être cognées dans une chaise de celles qui se sont pris les pieds dans le tapis, mais vu la façon dont se passe une grande partie de ces chutes (des personnes âgées perdant l’équilibre, et mourant seules chez elles), la loi des probabilités montre qu’en effet, une partie significative de ces décès est certainement due à des vieillards qui se sont pris les pieds dans le tapis.
Vous ne saviez pas que c’est une façon hélas fort courante de mourir en France ? Renseignez-vous, avant de vous lancer sur votre clavier pour dénigrer votre prochain. Il y a 10 000 décès annuels par chutes à domicile, et 20 000 décès par accidents domestiques.
Si les pouvoirs publics avaient vraiment à coeur le bien-être des Français, ils tenteraient de réduire le nombre de ces accidents-là, parfaitement évitables, au lieu de persécuter les automobilistes au-delà du raisonnable. Mais voilà, on ne peut pas dresser une contravention à une vieille dame parce qu’elle va trop vite du salon à la cuisine. Ca ne rapporte pas d’argent. Tous ces gens-là meurent donc dans l’indifférence.
@ Robert M., hameau, sbriglia…
Je n’arrête pas de dévisager mon tapis maghrébin depuis que vous avez annoncé ce nombre de 10 000. Il m’arrive aussi de réfléchir, pas tous les jours, faut pas exagérer non plus. Si l’on tient compte du temps passé à domicile, bien supérieur à celui passé au travail et dans les transports, le nombre n’est pas si important que ce que je croyais. En considérant que nous constituons une population vieillissante… et qu’il nous faut bien mourir un jour, pourquoi pas dans ses meubles ?
Ayant oeuvré en maison de retraite, je ne suis pas certain que les décès de ce type, pas du tout exceptionnels dans ce contexte, soient comptabilisés. Ils devraient, le plupart des personnes âgées s’y trouvant étant domiciliées dans ces établissements. Ce nombre de 10 000, j’ai regardé à l’instant, est selon certains organismes largement sous-évalué. Re-bigre.
Relax cool Robert, je ne suis pas un agent russe pour autant :)))
@ Alex paulista | 27 octobre 2015 à 13:40
« …au bout de trois commentaires certains reviendront à Daech »
Pauvre petit Alex qui ne sait que provoquer pour exister 😀
A la lumière du déplacement présidentiel en Gironde, votre texte, Monsieur Bilger, se trouve à mon sens pris en défaut :
« A cause de la catastrophe de Puisseguin et des quarante-trois morts, la France s’est retrouvée émue, effondrée comme si elle faisait partie de leurs familles.
La ruée des politiques sur le lieu du malheur, les interventions multiples pour exprimer compassion et solidarité, le traitement médiatique opéré avec tenue et dignité (TF1), pour une fois, ne peuvent pas être suspectés d’une volonté perverse d’instrumentalisation ».
Si les conditions du décès de ces malheureux passagers d’un car accidenté ne peuvent en effet qu’émouvoir profondément, en quoi ces mêmes décès ont-ils servi la France pour qu’un hommage national leur soit rendu ? Ce n’est qu’un très triste concours de circonstances et il n’y a eu aucun attentat qui eût pu justifier une telle cérémonie.
Alors, Monsieur Bilger, considérez-vous que seule la compassion présidentielle ait conduit Monsieur Hollande à faire organiser et à présider cette cérémonie ? Pour ma part, j’éprouve une certaine forme de nausée pour cette exploitation manifestement électoraliste de la part de notre président de la République qui n’a fait montre en l’espèce que d’une forme de démagogie peu ragoûtante.
Je comprends fort bien que les familles sur place soient sensibles à ce déplacement de hautes personnalités et que celles-ci aient pu éprouver profonde tristesse et volonté de compassion. Cela doit rester personnel et ne relève en aucun cas de l’autorité de l’État.
Confusion voulue des genres, propagande manifeste : décidément le sens de l’Etat n’est pas la qualité première de nos gouvernants actuels comme passés !
Sont-ils simplement idiots ou bien mal intentionnés? Assiste-t-on à une tentative de manipulation mentale, d’instrumentalisation de l’émotion sur le modèle du 11 janvier, ou bien à une sincère mièvrerie politicienne? Président de la République ; Premier ministre ; ministre de l’Intérieur ; ministre de l’Ecologie ; ministre de la Santé ; secrétaire d’Etat aux Transports ; secrétaire d’Etat à la Famille ; sans compter les députés, présidents de région, maires des communes alentours, tous réunis en Gironde pour communier.
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/10/27/31001-20151027ARTFIG00184-francois-hollande-a-puisseguin-l-indecence-de-la-politique-du-fait-divers.php
Le malheur, c’est la situation en Syrie, celle des réfugiés de guerre, celle des migrants ; le ridicule mais aussi l’indigne, ce sont ces députés qui vont pactiser avec le criminel Assad, c’est François Hollande et Barack Obama qui ont laissé pourrir la situation de manière irresponsable – érigeant eux-mêmes le piédestal sur lequel allait s’élever Vladimir Poutine -, c’est cette Europe incapable de régler la moindre crise politique internationale, c’est Nicolas Sarkozy, qui met en place une diplomatie parallèle au mépris de nos institutions, c’est enfin le député chrétien démocrate des Yvelines, Jean-Frédéric Poisson qui, rentrant de Damas et interrogé ce matin sur RTL par Olivier Mazerolle sur les crimes d’Assad, se contente de répondre : Et alors ?