Larmes, tweets, hommages… et après ?

C’est toujours pareil.

Le père Olivier Maire était le supérieur provincial de France des Pères Montfortains. Il a été assassiné par un Rwandais, lundi 9 août, à Saint-Laurent-sur-Sèvre en Vendée. L’état psychologique de ce dernier apparaissant incompatible avec la garde à vue, il est hospitalisé en psychiatrie.

Le 18 juillet 2020, ce même individu avait déjà été l’auteur d’un incendie dans la cathédrale de Nantes où il était employé officieusement comme sacristain. Mis en examen, il était seulement placé sous contrôle judiciaire. Accueilli par la communauté au sein de laquelle, au bout de quelques mois, il allait tuer.

Illégalement en France depuis 2012, débouté de l’asile, il a fait l’objet de trois obligations de quitter le territoire, deux annulées administrativement et la dernière valide pour 2019 (Morandini).

L’aberration absolue résulte du cumul de deux dysfonctionnements gravissimes : il n’est pas expulsé en 2019 et son placement laxiste sous contrôle judiciaire en 2020 interdisait que la première prescription soit mise en oeuvre, même avec retard. On est contraint de considérer que deux faillites – étatique et judiciaire – se sont épaulées l’une l’autre pour empêcher une solution de bon sens.

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La tragédie de la mort du supérieur est d’autant plus intolérable et scandaleuse qu’elle résulte d’une double responsabilité montrant le caractère surréaliste de notre Etat de droit.

Un sénateur de Vendée a dénoncé lucidement et avec mesure cette situation mais souligné qu’il ne fallait pas chercher de « responsables ni jeter l’opprobre ».

Précisément si.

Le ministre de l’Intérieur a tweeté en adressant ses pensées émues à tous les catholiques.

Le président de la République a fait de même en rendant hommage au prêtre assassiné.

Le garde des Sceaux s’est engouffré dans le même processus de compassion et de solidarité avec les catholiques.

Le Conseil français du culte musulman a exprimé son indignation.

Ce n’est pas rien mais, parlons net, tout cela est parfaitement inutile. Cette unité, ces larmes, ces tweets et ces hommages, quand le pire a été perpétré et qu’il aurait dû et pu être évité, relève d’un mélodrame politique certes sincère mais indécent.

Cette apparente concorde n’est destinée qu’à occulter le fait qu’on n’ira pas à l’essentiel, pas plus que pour les autres catastrophes, essentiel qui serait d’incriminer et de sanctionner les responsables ayant en amont permis la réalisation de cette atrocité.

Comme citoyen, je n’en peux plus de cet intolérable jeu de rôles : le tueur jouant le sien, les ministres le leur et l’émotion dissimulant que les tragédies ne naissent pas de rien mais de structures négligentes mêlées à une malfaisance personnelle.

La palme de la bêtise revient une fois de plus à Christophe Castaner qui affirme qu’avoir commis ce crime était « s’en prendre à la République laïque ». Je ne vois pas le rapport. Se tromper à ce point de diagnostic est favoriser les tragédies du futur.

Larmes, tweets, hommages… J’ai le droit, sans aucune illusion mais par pur volontarisme, de questionner : et après ?

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Voir les Commentaires (81)
  1. « La palme de la bêtise revient une fois de plus à Christophe Castaner qui affirme qu’avoir commis ce crime était « s’en prendre à la République laïque ». Je ne vois pas le rapport. Se tromper à ce point de diagnostic est favoriser les tragédies du futur. »
    Comme il fallait s’y attendre La droite dénonce unanimement « les manques de l’État » .
    Je pense pour ma part que la palme de la bêtise revient à MLP et Philippe de Villiers qui ont tenu des propos outranciers suite à l’assassinat de ce prêtre par un ressortissant rwandais.
    La première parlant de faillite de l’Etat et accusant le ministre de l’Intérieur de laxisme.
    Philippe de Villers accusant carrément le président d’être responsable de ce drame.
    Et bien sûr ils ont été immédiatement suivis par toute la meute des seconds couteaux de la droite réac : Ciotti Retailleau, Larrivé, Jacob et compagnie, prêts à bondir dès qu’un drame se joue pour en jeter la responsabilité sur le gouvernement et bien sûr le président.
    Ces gens avant de raconter des énormités feraient bien de revoir les procédures pénales applicables dans notre pays qu’ils prétendent vouloir diriger un jour.
    Ainsi que le souligne Gerald Darmanin, cet étranger n’était pas expulsable malgré son arrêté d’expulsion tant que son contrôle judiciaire n’était pas levé. Quant à l’Etat il n’a pas à s’immiscer dans une affaire judiciaire en cour.
    Nous sommes revenus à l’époque de la droite la plus bête du monde. Consternant !

  2. Denis Monod-Broca

    Pas d’accord avec vous, M. Bilger. Un coup de folie est un coup de folie. Ni l’Etat, ni le gouvernement, ni la Justice ne peuvent empêcher les coups de folie.
    Le coupable est l’assassin, pas le ministre de l’Intérieur, ni le président de la République. Dont la politique en matière d’immigration n’est déjà que trop semblable à celle que mènerait le RN s’il était au pouvoir.

  3. Bravo à MLP, la seule à avoir une réaction saine et salutaire. Ce crime doit être imputé en priorité à ce gouvernement de criminels qui laissent se répandre délinquance, crimes, assassinats de citoyens afin de régner par la peur, la meilleure tactique machiavélique pour diviser son peuple.
    Mais il y a plus important et plus fastoche à combattre : la pancarte « antisémite », vous allez voir ce que vous allez voir, nous allons être très fermes contre cette manifestante du « RN », non mais !!

  4. Ce qui est proprement démoralisant, c’est que quiconque ne serait-ce qu’un tout petit peu renseigné sur les formes de criminalité liées à l’immigration clandestine sait que ce n’est pas un cas exceptionnel.
    Il fait l’actualité par l’enchaînement et le profil des victimes.
    Mais c’est sinon un cas banal. La France héberge contre son gré et ses lois un nombre sans cesse croissant d’ingérables ; fous à lier au sens propre ou désoeuvrés orange-mécanique sans aucune perspective autre que l’appropriation des biens d’autrui.
    Lorsque Nicolas Sarkozy, en son temps, semblait s’obséder sur l’immigration clandestine, il me semblait alors qu’il inversait des priorités. Il était en fait visionnaire.
    Non content d’être incapable de lutter efficacement contre la criminalité de ressortissants nationaux, on en importe. N’importe quelle petite ville de France trouve désormais groupés sur des bancs les auteurs des faits divers de demain, des clandestins dont la présence nous est présentée comme inévitable, alors que notre droit, pourtant plutôt accueillant, en dispose autrement.
    Nul besoin d’être devin pour faire des prédictions. Il suffit de tirer les conclusions des motifs de refus de titre de séjour pour comprendre les conséquences du maintien en France de ces déboutés.

  5. Oui, d’accord avec vous, mais toute la communication est faite pour mettre en exergue qu’il s’agit d’une personne « isolée » et « malade mental ». C’est peut-être vrai cette fois-ci. Cette forme de communication permet d’occulter d’autres réalités. Vous voyez lesquelles n’est-ce pas ?

  6. Larmes, tweets, hommages… J’ai le droit, sans aucune illusion mais par pur volontarisme, de questionner : et après ?
    Au suivant.

  7. Mary Preud'homme

    Un drame qui aurait pu être évité si si si si si !
    Que de si et de mots pour couvrir les maux et les manques…
    Et si l’on faisait silence !
    Un grand Silence
    Pour écouter et rendre hommage à ce prêtre courageux assassiné pour cause de charité chrétienne !

  8. @ Denis Monod-Broca | 10 août 2021 à 08:33
    J’adore votre message, tout y est : caricature, démagogie, calomnie, soumission, collaboration, négationnisme, excusisme, repentisme, agenouillisme, suivisme, panurgisme…
    Même si je pense que vous trollez ou que c’est du second degré je vous dis bravo pour ces bons moments que vous nous offrez de temps en temps, je vous encourage à persévérer, ça alimente mon ouvrage sur « la Collaboration pour les nuls ».

  9. @ Achille 00:54
    « Ces gens avant de raconter des énormités feraient bien de revoir les procédures pénales applicables dans notre pays qu’ils prétendent vouloir diriger un jour. »
    Quand on veut prendre le pouvoir et rétablir un commencement de sérénité dans les problèmes posés par les migrations incontrôlées, il faut proposer des modifications substantielles dans un dispositif, le contrôle judiciaire, qui ne donne pas satisfaction.
    Beaucoup se sont étonnés, et moi le premier, que ce Rwandais clandestin qui a cramé une partie de la cathédrale de Nantes ainsi que son grand orgue datant du XVIIIe siècle pour partie, soit en mesure de sévir à nouveau en France.
    À vrai dire on pourrait estimer qu’un contrôle judiciaire sur le territoire n’est pas nécessaire après la peine exécutée, ni qu’une libération conditionnelle soit possible pour des personnes qui n’ont rien à faire dans notre pays.
    Que des gens de droite, comme vous dites, s’emparent du sujet n’a rien de déshonorant. Ce qui est infâme c’est d’assister aux sempiternelles réactions gouvernementales (c’est inacceptable, toutes mes condoléances, etc.) démontrant l’impuissance de ceux qui sont chargés de nous protéger.

  10. hameau dans les nuages

    Mais après ?
    Mais après rien ! Le représentant des évêques de France ce matin sur le petit écran (enfin c’est une expression quand je vois certaines télévisions trôner dans les pièces communes, c’est effarant) parle « d’incident » ne remettant pas en cause l’accueil. Même le journaliste en était gêné.
    De l’indulgence on passe à la bêtise et de la bêtise à la complicité.

  11. Michel Deluré

    Voilà un individu qui a tout de même déjà commis un délit et qui récidive cette fois en tuant un innocent, là où il lui était offert un toit.
    Alors, même si on nous explique que cet individu en situation irrégulière n’était pas, pour des raisons toujours aussi difficiles à comprendre et dépassant notre entendement, expulsable, même si on pousse la provocation à l’excuser de ses gestes au motif qu’au moment de leur commission il n’était pas en possession de toutes ses facultés mentales, il faut bien avouer que ces arguments avancés exaspèrent plus qu’ils ne justifient ces actes et qu’ils sont une nouvelle preuve des failles et des faiblesses de notre système.
    Il y a aujourd’hui une victime innocente mais elle peut reposer en paix et les siens être rassurés. Il n’y a à rechercher aucune responsabilité ni à jeter l’opprobre sur quiconque !
    Une question cependant reste posée : cet individu, vivant irrégulièrement sur notre territoire, ne pouvant apparemment être expulsé, ne pouvant être jugé puisque mentalement irresponsable de ses actes, actuellement interné mais pour combien de temps, se retrouvera-t-il demain à nouveau libre de ses mouvements et alors parfaitement apte, sous l’emprise de quelques nouvelles pulsions, à récidiver et à commettre encore l’irréparable ?

  12. Oui ! Bon, d’accord.
    Mais il n’est pas nécessaire dés le premier commentaire de se complaire dans le rôle du Gobi de service et d’engamer tout ce qui tombe de l’Olympe.
    Cet individu entré illégalement sur le territoire s’y est maintenu en profitant odieusement de toutes les possibilités laxistes qui lui ont été offertes par des institutions aveugles et irresponsables.
    Il apparaîtrait donc que ceux qui en sont les dirigeants ont leur part de responsabilité dans les crimes commis par ce ‘’jobastre‘’ qui aurait dû être interné dés le premier forfait.
    Mieux encore, expulsé manu militari sans autre forme de procès.
    Mais il est vrai que cela aurait nui à l’économie de l’industrie judiciaire.

  13. Xavier NEBOUT

    Comme toujours, P. Bilger n’est jamais aussi bon que lorsqu’il ne se retient pas.
    Ceci dit, la question générale qui se pose est celle de la responsabilité personnelle des fonctionnaires et magistrats dans l’exercice de leur fonction.
    Que risquent-ils lorsqu’ils rendent une décision illégale en raison de motifs idéologiques ? rien ! Alors pourquoi s’en priver ?
    Plus particulièrement, la question se pose de savoir si la mission de l’Eglise est de prêter assistance à l’invasion africaine.
    Est-elle libre de se suicider en étant au cœur de notre civilisation ?
    Il nous faut une Eglise traditionnelle indépendante du Vatican. Elle existe, c’est la fraternité Saint Pie X, dont Marion n’est pas éloignée…

  14. Toutes nos dérives sont dorénavant inarrêtables, que ce soit pour le climat, pour l’immigration, et pour toutes les autres catastrophes semblables qui prolifèrent désormais. La terre était vivable avec un ou deux milliards d’habitants. On en est à 8 milliards et personne ne parle de fermer le robinet. C’est la catastrophe inévitable. La petite Greta Thunberg a raison. Les vieux, nous avons de la chance, nous ne verrons pas tout ça. Cousteau, dans le temps, s’était hasardé à calculer l’épurement qu’il faudrait faire pour revenir à un monde vivable. Mais les résultats auxquels il était arrivé étaient impubliables On n’en a plus parlé.

  15. sbriglia@Achille

    « Il n’y a pas de texte qui interdise d’expulser une personne sous contrôle judiciaire, souligne Céline Mamelin, vice-présidente de l’USM, l’Union syndicale des magistrats. Seule la détention ne permet pas l’expulsion. »
    Renseignez-vous Achille avant de pondre vos petits œufs quotidiens.

  16. Denis Monod-Broca

    On peut reprocher à l’Exécutif son laxisme envers les immigrés mais, pour empêcher les sans-papiers de régulariser leur situation, il serait absolument impossible de faire plus que ce qu’il fait puisque c’est déjà, aujourd’hui, strictement impossible !
    Quand un étranger est en France sans titre de séjour et qu’il veut en obtenir un, il va à la Préfecture où on lui dit que la Préfecture ne reçoit que sur rendez-vous et que les rendez-vous ne se prennent que sur Internet, alors il va sur Internet où il tombe immanquablement sur une page qui dit : « Il n’existe plus de plage horaire libre pour votre demande de rendez-vous. Veuillez recommencer ultérieurement. » Alors il recommence ultérieurement, et ultérieurement, et ultérieurement, sans fin. Sans fin. Il y a de quoi devenir fou.
    Bien sûr dans un monde « parfait » il n’y aurait pas, en France, d’étranger sans titre de séjour… Il est à craindre cependant qu’un tel monde ressemblerait fort à un enfer totalitaire.

  17. Bonjour Philippe,
    Évacuons d’emblée mes « irritations ». Castaner est un c*n fini.
    Not’bon président a encore fourché dans sa hâte en soulignant que protéger les gens qui croient est une priorité.
    Et les incroyants ? Ils ont vendu du beurre aux Boches ?
    Quelqu’un est expulsable, il faut pouvoir l’expulser. J’écris, pouvoir, pas il faut, parce que je ne connais pas les voies de recours et à un instant T on peut être expulsable mais, peut-être, je ne suis pas spécialiste, bénéficier de délais en fonction des recours déposés.
    Il ne faudrait pas monter en épingle cette histoire de probable faillite mentale chez quelqu’un, en laissant croire que ça aurait un rapport avec la violence ordinaire qui se développe.
    L’emploi du terme tueur, il en est factuellement un puisqu’il a tué quelqu’un, j’ai fait tautologie+5 à l’université des évidences, selon la manière dont il est employé, peut aussi laisser à penser que cette personne serait par essence un tueur compte tenu de ses propriétés. Les raccourcis seront vite fait par les bas du Front, je ne vois pas que vous le fassiez mais à l’écoute des journalistes et des intervenants sur les plateaux télé …
    Noir, clandestin, expulsable = tueur potentiel.
    Catho intégriste, blanc, père de famille = assassin d’enfants ? cf Xavier Dupont de Ligonnès.
    Évitons les emballements inutiles et posturaux.

  18. Olivier Seutet

    Je suis d’accord avec vous Monsieur Bilger. Le présumé criminel est coupable et irresponsable s’il est fou. Monsieur Macron n’est pas coupable mais responsable parce qu’il n’a pas fait expulser l’immigré en cause quand il était temps et parce qu’il n’a pas soumis au parlement les lois nécessaires pour qu’une pareille absurdie ne puisse survenir.
    Quant à ses séïdes qui se tordent de compassion, ils feraient mieux d’agir que gémir ; le sinistre Castaner, ancien commensal de la pègre marseillaise, en rajoute dans le ridicule quand il mélange l’Église, un prêtre avec sa République et sa laïcité ; digne incarnation de son absurde idole !

  19. Claude Luçon

    Coup de folie, mais bien sûr, logique pour nos bleeding hearts et nos fonctionnaires !
    Sa psychiatrie est peut-être plus simple que l’on pense !
    Il est clair qu’il a SA logique : la prison en France plutôt que le Rwanda !
    Il faut penser africain parfois !
    En France il vivra relativement confortablement en prison, et dehors périodiquement, jusqu’à son décès de cause naturelle !
    Au Rwanda il décédera à son retour et ira rapidement rejoindre ses ancêtres grâce à l’aide de quelques de ses compatriotes !
    C’est tout simplement un cas de : La vie ou la mort !
    Il recommencera si nous le gardons libre en France !
    C’est clairement un plan, pas une dérive mentale !
    Un jour viendra en France où nous, psychiatres compris, comprendrons que tout le monde ne pense pas nécessairement comme un quelconque pékin français !

  20. @ sbriglia@Achille | 10 août 2021 à 12:57
    « Il n’y a pas de texte qui interdise d’expulser une personne sous contrôle judiciaire, souligne Céline Mamelin, vice-présidente de l’USM, l’Union syndicale des magistrats. Seule la détention ne permet pas l’expulsion. »
    C’est quand même curieux les interprétations des textes de loi qui disent tout et son contraire que l’on peut entendre dans la bouche des juristes.
    Heureusement qu’il n’en est pas de même avec les lois des mathématiques sinon nous n’aurions jamais pu faire décoller une fusée pour conquérir les planètes du système solaire. 🙂

  21. @ Xavier NEBOUT | 10 août 2021 à 11:38
    J’ignore si la fraternité Saint Pie X refuse d’accueillir les malheureux, les nécessiteux… s’ils font partie de « l’invasion africaine » dont vous avez plein la bouche. Ce qui est certain en revanche c’est que cette belle fraternité a su cacher le charmant Paul Touvier pour le soustraire à la justice. Bel exemple en effet.

  22. @ caroff | 10 août 2021 à 10:47
    Il est bon de rappeler que ce ressortissant rwandais n’était pas fiché S, tout comme il n’était pas un intégriste islamiste.
    Emmanuel Abayisenga a grandi dans une famille très catholique avec ses parents et ses douze frères et sœurs. Puis, dans les années 1990, survient le génocide. Selon La Croix, certains membres de sa famille participent au génocide des Tutsis.
    Son père a été assassiné de manière sommaire. Après sa mort, il sera jugé et condamné comme génocidaire par les tribunaux populaires du pays.
    Car dans ce pays on exécute d’abord et on juge ensuite.
    C’est donc un individu qui a été traumatisé par les horreurs qu’il a vécu dans son pays. Il en a gardé des séquelles psychologiques que l’on peut facilement comprendre.
    Il n’a pas obtenu de droit d’asile vu que son père était dans le camp des génocidaires, ce qui peut, là aussi, se comprendre.
    Il était certes Rwandais, mais il était surtout un malade mental comme on peut en trouver même chez les Français de souche. Son cas ne relève donc pas spécifiquement d’un problème d’immigration, mais il est d’ordre psychiatrique.
    Et donc l’amalgame qui est fait par la droite et l’extrême droite est parfaitement malhonnête.

  23. Denis Monod-Broca

    @ lucterius
    Si toute l’humanité, 8 milliards de personnes, se regroupait en Europe (l’Europe géographique, le continent, pas l’UE) dont la surface est de 10 millions de km², 7 % du total des terres émergées de la planète, la densité y serait de 800 habitants par km², à comparer aux 420 hab/km² des Pays-Bas, aux 660 hab/m² de Taïwan, aux 860 hab/km² de l’île de Guernesey, aux 1 100 hab/m² du Bangladesh, aux 1 450 hab/m² de Malte, etc. Ça laisse de la marge.
    Que ce soit en matière d’immigration ou en matière de climat, le problème n’est pas l’excès de population en général, il est l’excès extravagant de consommation et d’inégalités dont est responsable et dont profite une petite partie de la population, la plus riche, nous !
    ——————————————————-
    @ sylvain
    La collaboration est condamnable quand elle est collaboration avec les puissants du moment. Le suivisme est condamnable quand il est suivisme de la foule. Mon commentaire, que vous moquez, ne me place dans aucun de ces deux cas.

  24. Le père Olivier Maire a payé le prix fort pour rester en phase avec l’un des principes fondamentaux de la religion catholique.
    La prière fondamentale qui est « Notre Père » contient deux strophes qui résument bien la doctrine catholique :
    Pardonne-nous nos offenses,
    comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
    L’innommable a incendié la cathédrale de Nantes, mais le père Olivier Maire lui a pardonné, donné le gîte et le couvert.
    La République dite laïque se comporte à l’égard des contrevenants aux lois d’une manière de plus en plus en adéquation avec le principe du pardon.
    Des voyous sont laissés en liberté. Des expulsions ne sont pas effectuées. Des assassins sont déclarés irresponsables.
    J’arrête l’énumération qui pourrait continuer longtemps, pour constater que la République fournit la même réponse que l’Eglise catholique qui pardonne. Mais la République ne pardonne pas, c’est plus simple, elle laisse faire, laxiste, permissive au-delà de l’impensable.
    Pour conclure, voici le début de la prière en français telle que je l’avais apprise en 1963. On commençait à tutoyer Dieu, mes grands-parents avaient des difficultés à l’admettre. Je les comprends mieux aujourd’hui.
    Le texte évolue mais les concepts restent les mêmes.
    Notre Père, qui êtes aux cieux,
    que ton nom soit sanctifié,
    que ton règne vienne,
    que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
    Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
    Pardonne-nous nos offenses,
    comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
    Et ne nous soumets pas à la tentation
    mais délivre-nous du Mal.

  25. Aucun ressentiment envers Achille qui a une opinion fondée, à mon sens erronée, mais parfaitement défendable, sauf peut-être ce qui concerne la procédure pénale, mais il aurait fallu une coordination impensable dans notre régime algorithenarchique.
    Malgré tous mes efforts, je ne vois pas ce qui interdit l’expulsion d’une personne sous contrôle judiciaire. C’est une autre affaire, une autre infraction, indépendante juridiquement de la première. Il y a des quantités de passerelles, comme la révocation du contrôle judiciaire du contrevenant en raison même des attitudes fuyardes de ses obligations, indépendamment du crime sur le prêtre.
    Mais enfin, nous sommes habitués, une certaine Mme Halimi a déjà pâti de ce type de bouffée délirante.
    Il serait bon d’instaurer une excuse absolutoire: la migratophobie comme autre fois l’adultère commis dans le lit conjugal.
    Il y a infinité de criminels différents, mais il y a une catégorie bien présente et revendicative: celle des migrants, car, le saviez-vous, il y a des migrants criminels, délinquants, ben oui, qu’ils viennent de Tchétchénie ou d’Algérie etc. et à cet égard, un empilement de textes, depuis la Loi jusqu’au papier torchon de l’opinion d’un ministre. On s’embrouille, on ne sait pas, on pense que…. on exige que… on s’indigne de… on ploure comme une vache, disait Pantagruel, on manifeste, mais surtout on ne sait pas. La porte est ouverte à tous les journaleux fulminants ou aux associations violemment humanistes.
    Pourquoi nous dit-on que ce monsieur hutu était du mauvais côté de la barrière ? Mais non, c’est un Africain, donc, bon, juste, digne en regard des vilains Français, laids, sales, et partisans, qui ont laissé s’accomplir les « incidents » connus. Je vous affirme, moi, ignorant, que cet assassin est un « chic type » et qu’il entendait mal à cause de problèmes d’audition (sic) qui l’ont agacé.
    En revanche, pour la pancarte, là, on sait, c’est manifeste, évident, répugnant, inacceptable, mais on ne sait toujours pas. C’est la femme tondue. Un bûcher déjà se forme, l’échafaud est dressé.
    On peut détester les juifs sans être antisémite, et rappelez-vous que nous sommes tous des fils de Sem (relire Dumézil). Ceci n’implique pas qu’on soit partisan ou zélateur de la persécution des Juifs.
    Il est certain que la dame, un peu zinzin, est brute de décoffrage, mais faut-il suivre cette harpie qui, sur CNews, s’indignait à midi que les gens, dans la manif, ne se soient pas éloignés de l’auteur des faits. La pestiférée, ô indignation vertueuse, fuyons, mes frères, le diable est parmi nous, voici les convulsionnaires de Saint Médard, les sorcières du carroi de Marlou. Rangeons-nous sous la bannière de la République qui aimait tant les Vendéens, les harkis, et tous les tonneliers Baltard de 14 et de 40, envoyés dans la boue des tranchées ou les chemins des stalags, faute de courage des politiques.
    Savonarole en chaire. Une petite prof sans envergure, c’est bon pour la route antique des hommes pervers, on peut la saquer: un migrant, c’est plus délicat, il y a la « bouée » délirante.
    De cercle concentrique en cercle concentrique, l’intervenante de CNews va se transformer en « commissaire politique », avec une auréole carrée.
    Gageons que les juges arrêteront de délirer et rendront une décision sage.
    S’il n’y avait pas encore quelques forêts pour s’isoler, nous serions une nation de sycophantes, comme en 1940 auprès de la Gestapo, comme en 1945 auprès des (résistants), comme auprès du fisc encore aujourd’hui.
    N-B: avis aux sycophantes, je n’ai pas écrit migrantophobie, il manque le « n » c’est intentionnel.

  26. @ Michel Deluré
    « Voilà un individu qui a tout de même déjà commis un délit (…) »
    Un incendie volontaire est un crime.
    —————————————————
    @ Mary Preud’homme
    « Pour écouter et rendre hommage à ce prêtre courageux assassiné pour cause de charité chrétienne ! »
    Il me semble que la vertu de charité ne saurait marcher seule sans s’appuyer sur la vertu de prudence…

  27. Où l’on voit qu’il est criminel de mettre le feu à des broussailles et délictuel d’incendier une cathédrale :
    Article 322-6 Code Pénal :
    La destruction, la dégradation ou la détérioration d’un bien appartenant à autrui par l’effet d’une substance explosive, d’un incendie ou de tout autre moyen de nature à créer un danger pour les personnes est punie de dix ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende.
    Lorsqu’il s’agit de l’incendie de bois, forêts, landes, maquis, plantations ou reboisements d’autrui intervenu dans des conditions de nature à exposer les personnes à un dommage corporel ou à créer un dommage irréversible à l’environnement, les peines sont portées à quinze ans de réclusion criminelle et à 150 000 euros d’amende.

  28. Mary Preud'homme

    Arrêt sur image :
    Quel beau visage que celui de ce prêtre rayonnant de bonté et de sérénité !
    En observant cet homme où l’amour à l’oeuvre affleure, je ne pouvais m’empêcher de penser à Maurice Zundel qui avait terminé ainsi l’un de ses essais « A l’écoute du silence » par la phrase suivante : « L’Amour ne se révèle qu’à l’Amour ».
    Ce que peut-être a découvert le père Olivier Maire en allant jusqu’au bout de ses convictions au péril de sa vie.

  29. @ Denis Monod-Broca
    « On peut reprocher à l’Exécutif son laxisme envers les immigrés mais, pour empêcher les sans-papiers de régulariser leur situation, il serait absolument impossible de faire plus que ce qu’il fait puisque c’est déjà, aujourd’hui, strictement impossible ! »
    Un clandestin – un « sans-papier » – comme vous dites a un moyen simple de régulariser sa situation : il prend l’avion et il rentre dans son pays.
    En Australie – mais non en France – c’est d’ailleurs le seul moyen qu’il a de le faire.

  30. @ Achille 17h45
    « Il est bon de rappeler que ce ressortissant rwandais n’était pas fiché S, tout comme il n’était pas un intégriste islamiste. »
    Et alors, c’est une excuse sans doute ?
    « il était certes Rwandais, mais il était surtout un malade mental comme on peut en trouver même chez les Français de souche. Son cas ne relève donc pas spécifiquement d’un problème d’immigration, mais il est d’ordre psychiatrique. »
    Et à votre avis la France doit engager des moyens lourds pour soigner les malades mentaux sous le coup d’une OQTF qui commettent des crimes sur son territoire ?
    Il s’agit donc bien d’un événement relevant d’une immigration non contrôlée qui s’ajoute à tous ceux qui ont endeuillé notre pays. Comme contribuable j’en ai assez de payer pour des gens qui n’ont pas obtenu le droit d’asile, trop souvent dévoyé, et/ou qui se sont introduits en France illégalement.
    « Et donc l’amalgame qui est fait par la droite et l’extrême droite est parfaitement malhonnête. »
    Je vous ai expliqué la légitimité d’une action politique, quelle qu’en soit la couleur, pour que ce genre de situation ubuesque ne se reproduise plus !

  31. Denis Monod-Broca

    @ Jovien
    Je ne sais pas quelle est la politique australienne en matière d’immigration aujourd’hui mais la population australienne est presque entièrement immigrée, si je ne me trompe.
    Rentrer chez soi plutôt que régulariser sa situation en France ? Oui, c’est une solution, mais si on est en France depuis 20 ou 30 ans, qu’on a des enfants français, parfois des petits-enfants français, et plus la moindre famille au pays, on peut hésiter tout de même… non ?

  32. @ Denis Monod-Broca | 10 août 2021 à 23:46
    LOL ! Deuxième bouffée délirante depuis hier, merci de nous amuser et d’avoir accepté de me fournir des gags pour mon recueil sur l’islamogauchisme.
    Vous avez fait bondir tous les Australiens, surtout les kangourous 🦘.
    Un par jour ? Vais-je tenir le rythme ?

  33. @ caroff | 10 août 2021 à 22:25
    On découvre quand même, au détour de l’histoire de ce ressortissant rwandais, que des catholiques ont participé au massacre des Tutsis dont son père.
    Suite à ce massacre, le pape François a «imploré à nouveau le pardon de Dieu pour les péchés et manquements de l’Eglise et ses membres» durant le génocide rwandais de 1994.
    Une ténébreuse affaire pour tous les catholiques, en particulier ceux qui, en France, sont les premiers à donner des leçons de morale.

  34. Michel Deluré

    @ Achille 10/08 17:45
    On ne peut nier que cet individu fut traumatisé par son passé et que son cas relève de la psychiatrie.
    Mais alors, après déjà un premier forfait et non des moindres, pourquoi cet individu fragile psychologiquement, en situation irrégulière, était-il encore libre de ses mouvements, parfaitement en mesure de récidiver ?
    Sans vouloir faire une quelconque récupération politique, pouvons-nous pour autant accepter que cet ecclésiastique soit mort simplement parce que c’est la faute à pas de chance et que personne n’est responsable du fait qu’administrativement, judiciairement, il n’était possible de rien faire ?
    Au-delà d’une réaction politique, ne doit-il pas y avoir une réaction simplement humaine et donc émotionnelle, faite de colère, d’exaspération, de révolte, face à une telle situation qui n’est pourtant pas exceptionnelle ? Quand tirerons-nous enfin les leçons de ces faits ?
    ———————————————–
    @ Exilé 10/08 18:42
    Sauf erreur de ma part et selon l’art. 322-6 du code pénal, la destruction volontaire par incendie d’un bien appartenant à autrui est considérée comme un délit et non comme un crime.
    Est en revanche considérée comme un crime la destruction volontaire par incendie d’une forêt par exemple.

  35. @ Denis Monod-Broca
    « Il est à craindre cependant qu’un tel monde ressemblerait fort à un enfer totalitaire. »
    Ce système ubuesque de prise de rendez-vous par Internet sans aucune possibilité de dialogue humain se rencontre aussi parfois avec certains cabinets médicaux.
    Que faire alors quand, étant intransportable et affecté d’un mal qui pourrait être inquiétant, on ne peut que se voir proposer une date de consultation seulement (consultation n’est pas soin), proche de la saint-glinglin ?
    Si la France n’est pas encore tout à fait un État totalitaire au sens propre, par le travail de sape du monde politique et d’autres corps de métiers elle s’en rapproche dangereusement.
    « …dont la politique en matière d’immigration n’est déjà que trop semblable à celle que mènerait le RN s’il était au pouvoir. »
    Comme si le fait d’appliquer des mesures intelligentes et de bon sens en fonction des lois devait obligatoirement être assimilable à ce qu’un RN fantasmé serait supposé faire…
    Mais à part ça, que souhaitez-vous ?
    Ouvrir en grand les portes de la bergerie afin d’offrir les agneaux les plus tendres et les plus belles brebis aux crocs sanglants de loups venus de partout ?

  36. « Illégalement en France depuis 2012, débouté de l’asile, il a fait l’objet de trois obligations de quitter le territoire, deux annulées administrativement et la dernière valide pour 2019. »
    Ce n’est donc pas la faute du gouvernement si les deux obligations de quitter le territoire ont été cassées par le Tribunal administratif, mais des juges qui ont pris cette décision.
    Quant à la troisième, elle peut se concevoir dans la mesure où un procès était en cours concernant l’incendie de la cathédrale de Nantes et que le prévenu devait être préalablement jugé avant d’être expulsé, car tout accusé non jugé est présumé innocent.

  37. Cette apparente concorde n’est destinée qu’à occulter le fait qu’on n’ira pas à l’essentiel, pas plus que pour les autres catastrophes, essentiel qui serait d’incriminer et de sanctionner les responsables ayant en amont permis la réalisation de cette atrocité.
    Oui, dans toutes les catastrophes du même genre, en parallèle avec les incohérences du tissu législatif et juridique, des dysfonctionnements humains ont été la cause finale du drame, comme par exemple en ce qui concerne le meurtre de deux jeunes filles devant la gare Saint-Charles à Marseille.
    Il ne s’agit pas forcément de réclamer l’application d’une vengeance primitive mais de pointer du doigt des comportements négligents.
    Si à certaines occasions l’État décore bien à tire-larigot certains de ses serviteurs qui souvent n’ont eu aucun mérite particulier, ne serait-il pas logique que de façon opposée il marque d’un blâme publique ceux qui ont failli dans l’exécution de leur mission ?
    Enfin, de façon plus pragmatique, ne pourrions-nous pas imaginer la mise en place de procédures d’analyse des dysfonctionnements ayant conduit au drame, selon les retours d’expérience acquis (proches de ce que les militaires appellent « Retex »), pour en éviter la répétition ?

  38. Denis Monod-Broca

    @ sylvain
    Ça se confirme une fois de plus, vous avez du mal à admettre qu’on puisse ne pas penser comme vous, ni partager vos certitudes et obsessions.

  39. Mary Preud'homme

    Selon l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (article du 20/11/2020)
    « Environ 900 000 étrangers séjourneraient illégalement sur le territoire français, selon Patrick Stefanini (ancien secrétaire général du ministère de l’Immigration)
    • Une tendance fortement haussière est perceptible : par exemple, le nombre de bénéficiaires de l’aide médicale d’Etat (dispositif réservé aux étrangers en situation irrégulière) ; elle a augmenté de 128 % entre 2001 et 2018
    • L’immigration clandestine se fonde largement sur le détournement de procédures légales notamment l’asile : 62 % des demandes ont abouti à une décision négative en 2017, mais uniquement 17,5 % des mesures d’éloignement ont été exécutées, générant un stock de “déboutés” qui restent sur le territoire
    • L’immigration illégale est un vecteur essentiel du trafic des êtres humains, des déséquilibres territoriaux et du contournement des normes sociales
    • Les prestations et les perspectives de régularisation qui lui sont attachées doivent être revues, afin de créer un “climat hostile” permettant d’endiguer sa dynamique… »

  40. @ Michel Deluré | 11 août 2021 à 09:20
    « Au-delà d’une réaction politique, ne doit-il pas y avoir une réaction simplement humaine et donc émotionnelle, faite de colère, d’exaspération, de révolte, face à une telle situation qui n’est pourtant pas exceptionnelle ? Quand tirerons-nous enfin les leçons de ces faits ? »
    C’est aux juges du tribunal administratif qui ont cassé par deux fois l’arrêté d’expulsion qu’il faut poser la question.

  41. anne-marie marson

    @ Achille | 11 août 2021 à 09:02
    Je sais que vous trollez, vous l’avez dit un jour sur ce blog, et ceci pour énerver les gens.
    Je trouve qu’en ce moment vous vous surpassez, et que ce que vous écrivez est assez réussi.

  42. @ sbriglia | 10 août 2021 à 19:39
    Je pense qu’il faut durcir et homogénéiser toutes les peines contre les incendiaires.
    Pourquoi ? À cause de la gravité de la chose en soi, et parce que les atteintes par le feu sont appelées à une aggravation.
    Aggravation à cause de la malveillance : les terroristes ont découvert le véhicule comme arme d’attaque, en copiant sur les voleurs, ils peuvent aussi imiter les incendiaires.
    Aggravation par les effets du crime : avec le réchauffement climatique, le moindre feu aura des conséquences pires que par le passé.
    Mais ne dénigrez pas la beauté vivante du monde :
    Correspondances
    La Nature est un temple où de vivants piliers
    Laissent parfois sortir de confuses paroles;
    L’homme y passe à travers des forêts de symboles
    Qui l’observent avec des regards familiers.
    Comme de longs échos qui de loin se confondent
    Dans une ténébreuse et profonde unité,
    Vaste comme la nuit et comme la clarté,
    Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
    II est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
    Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
    — Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,
    Ayant l’expansion des choses infinies,
    Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,
    Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.
    de Charles Baudelaire
    Je précise que je suis pas de ces gens sacrifiant la culture à la nature en réaction de l’excès précédant celui de trop d’écologistes actuels.
    Donc, sur les églises, il est pour moi évident que Notre-Dame sera rebâtie et toujours mieux protégée :
     » Les grands édifices, comme les grandes montagnes, sont l’ouvrage des siècles. Souvent l’art se transforme qu’ils pendent encore : pendent opera interrupta; ils se continuent paisiblement selon l’art transformé. L’art nouveau prend le monument où il le trouve, s’y incruste, se l’assimile, le développe à sa fantaisie et l’achève s’il peut. La chose s’accomplit sans trouble, sans effort, sans réaction, suivant une loi naturelle et tranquille. C’est une greffe qui survient, une sève qui circule, une végétation qui reprend. Certes, il y a matière à bien gros livres, et souvent histoire universelle de l’humanité, dans ces soudures successives de plusieurs arts à plusieurs hauteurs sur le même monument. L’homme, l’artiste, l’individu s’effacent sur ces grandes masses sans nom d’auteur; l’intelligence humaine s’y résume et s’y totalise. Le temps est l’architecte, le peuple est le maçon.  »
    Comme le dit Victor Hugo, le temps et le peuple ont fait Notre-Dame : les réactions à la suite de l’incendie ont bien montré qu’on veillerait dessus. Enfin, le peuple !
    C’est vrai, mais je n’oublie pas les généreux donateurs étrangers s’étant joints à l’effort national : merci donc.
    Et les églises ne font pas qu’être conservées, quand elles sont chères au cœur du peuple, elles inspirent, ainsi que le montre ce très beau livre :
    https://www.decitre.fr/livres/paris-vu-des-clochers-9782866654443.html
    L’Homme ne serait rien sans le feu mais hélas, certains le pervertissent ! C’est trop triste.
    Aussi, mieux vaut rire d’un maître du feu plus sympathique :
    https://www.dailymotion.com/video/xfkiat
    Puis durcir l’arsenal législatif et mieux organiser la lutte contre l’incendie. Après quoi, on peut faire la « part du feu » de la fascination pour les flammes motivant certains incendiaires avec les peintures de feu et de ruines :
    https://www.wikiart.org/fr/hubert-robert/lincendie-de-rome-1785

  43. @ anne-marie marson | 11 août 2021 à 11:51
    « Je sais que vous trollez, vous l’avez dit un jour sur ce blog, et ceci pour énerver les gens. »
    Ah bon j’aurais dit que je trollais sur ce blog ? Je n’en ai pas souvenance, mais peut-être pouvez-vous me retrouver le post où j’aurais écrit cela.
    Ceci étant, je suis conscient d’énerver quelques intervenants. Vous en particulier. Je l’avais remarqué. Croyez bien que j’en suis désolé.
    Le mieux est encore de ne pas lire mes commentaires. Je ne m’en formaliserai pas, soyez-en sûre.

  44. sbriglia@Achille

    Des recours contre la mesure d’expulsion sont possibles, mais ils n’empêchent pas l’expulsion d’être exécutée. À condition d’en avoir la volonté politique, bien sûr !
    Et l’étranger qui commet un délit peut être expulsé avant d’être jugé, contrairement à ce que vous affirmez péremptoirement en juriste amateur…
    « Cordonnier, pas plus haut que la chaussure », Achille…

  45. @ anne-marie marson
    Vous avez raison.
    Depuis le temps que je lis le blog de M. Bilger, je m’amuse des commentaires d’Achille concernant M. Macron. Je ne pense pas qu’il trolle, mais on le sent si énamouré de ce président qu’il vole à son secours dès que celui-ci subit quelques critiques pourtant souvent méritées, surtout en ces moments de Covid.
    Je me souviens de la réflexion d’un de chez Rothschild qui, après avoir étudié la personnalité de ce « jeune loup », en avait conclu qu’il n’était qu’un séducteur de vieux (sic).
    Il en faut bien un sur ce blog à défendre le président quitte à en devenir pathétique.
    Mais, à sa décharge et avec tout le respect que je lui dois, je crois Achille sincère.
    ————————————————-
    @ Mary Preud’homme | 11 août 2021 à 11:12
    Merci de rappeler ces chiffres qui nous font mesurer l’énorme difficulté, et c’est un euphémisme, pour repenser notre politique d’immigration.

  46. Xavier NEBOUT

    @ Achille
    Comme il faut être fou pour commettre la plupart des délits ayant conduit les délinquants et criminels en prison, les prisons sont remplies de fous.
    On pourrait en outre poser la question de savoir si l’intrusion dans le psychisme des criminel au prétexte de les absoudre, ne relève pas du crime contre la dignité de l’homme et donc contre l’humanité.
    Enfin, que vaut une vie due à un statut de fou ?

  47. @ sbriglia@Achille | 11 août 2021 à 12:54
    « Et l’étranger qui commet un délit peut être expulsé avant d’être jugé, contrairement à ce que vous affirmez péremptoirement en juriste amateur… »
    Je n’ai pas la prétention de me poser en juriste, rassurez-vous. Je n’ai fait que reprendre ce qu’a dit Gérald Darmanin ainsi que des juristes patentés que j’ai pu entendre concernant cette affaire.
    Chacun son métier, mais encore faut-il que les « experts » disent la même chose et soient capables d’étayer leurs affirmations.
    Peut-être que Philippe Bilger a un avis éclairé sur le sujet…

  48. @ Joséphyne | 11 août 2021 à 14:33
    « Il en faut bien un sur ce blog à défendre le président quitte à en devenir pathétique.
    Mais, à sa décharge et avec tout le respect que je lui dois, je crois Achille sincère. »
    Il est vrai que sur ce blog nous ne sommes pas nombreux à défendre Emmanuel Macron. Si je le fais c’est un peu en désespoir de cause, vu les prétendants pour la prochaine élection présidentielle, de droite comme de gauche, qui rivalisent en médiocrité.
    On est toujours le pathétique de ceux dont on ne partage pas les opinions. En ce qui me concerne j’avoue avoir la même tendance concernant ceux qui ne partagent pas la mienne. C’est humain, finalement.
    Je vous remercie toutefois du respect que vous m’accordez pour mon grand âge, même si celui-ci est accompagné d’une condescendance affectée.
    Ici j’en ai pris l’habitude et cela m’amuse plutôt.
    Bonne soirée !

  49. La tragédie de la mort du supérieur est d’autant plus intolérable et scandaleuse qu’elle résulte d’une double responsabilité montrant le caractère surréaliste de notre Etat de droit.
    L’ironie du sort veut que ce soit dans le pays même où l’état de droit est encadré d’un corpus législatif et juridique probablement le plus complexe au monde, ce qui devrait garantir dans les faits une sécurité des personnes et des biens remarquable, que se produisent à répétition des crimes et délits impensables sous d’autres cieux où l’équivalent juridique est des plus sommaires.
    Il faut aussi reconnaître que depuis la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui en dépit de sa prétention à l’universalité était tout de même franco-centrée, un glissement s’est effectué selon lequel l’homme – citoyen ou pas – a été remplacé de façon non-dite par l’Autre , cet Autre , à qui il faut s’ouvrir ainsi qu’à sa culture qui ne peut être que merveilleuse, cet Autre  qui, étranger, immigré, réfugié, ancien colonisé, de couleur, etc. ne peut être considéré que comme un être malheureux, pauvre, opprimé, victime du racisme etc.
    Bref, cet Autre , quels que soient les crimes qu’il puisse commettre en nombre et en gravité, quelle que soit la violence du racisme dont il est lui-même capable de faire preuve parfois à l’encontre de ses hôtes forcés, bénéficie d’office de toutes les excuses possibles et imaginables, même si aucun texte de loi ne le précise de façon formelle.
    Nous arrivons donc à une société de type inversé dans laquelle seul l’Autre  peut revendiquer à son égard l’application des droits de l’homme, alors que les naturels et leurs semblables du pays dans lequel il s’est introduit souvent illégalement et qu’il tend à dominer, n’ont plus que le droit de payer, de se taire et trop souvent de se faire tuer…

  50. « Illégalement en France depuis 2012, débouté de l’asile, il a fait l’objet de trois obligations de quitter le territoire, deux annulées administrativement et la dernière valide pour 2019 » (PB)
    Les noms des responsables de cette débâcle administrative nous aideraient à comprendre pourquoi ils sont toujours maintenus à leur poste. Considérons que se sont des fautes professionnelles majeures et qu’un licenciement sans indemnités doit âtre appliqué. À leur place, je n’aurais pas la conscience tranquille jusqu’à la fin de mes jours.

  51. Mary Preud'homme

    @ anne-marie marson
    Franchement, imaginer Achille en troll, lui fidèle parmi les fidèles de ce blog depuis plus de dix ans et dont les réactions sont hautement prévisibles quand on vient le titiller, il fallait oser.
    C’est un gag ou quoi ?!

  52. Robert Marchenoir

    Lorsque l’incurie a des conséquences encore plus insupportables que d’habitude, Philippe Bilger laisse tomber la nuance et parle carré.
    Ajoutons qu’il ne faudrait pas s’en tenir aux responsabilités individuelles et à ce cas précis. Il y a eu, et il y aura encore des crimes aussi intolérables que celui-là.
    Rien ne changera à moins de fermer le robinet, et de vider la baignoire.
    Fermer le robinet, c’est suspendre totalement le droit d’asile, en attendant une réforme qui le limiterait à, mettons, 50 personnes par an. Triées sur le volet. Du Soljenitsyne. Du Wernher von Braun. C’est ça, le droit d’asile. Au-dessus, c’est une invasion, ce sont toutes les poubelles du monde qui se déversent sur la France.
    C’est aussi, bien sûr, suspendre l’immigration légale, en attendant que nous soyons capables de gérer le strict nécessaire et le strict supportable. Même un centriste ultra-mou tel que Michel Barnier le réclame. Si un gnome de Bruxelles, un ultra-libéral aux ordres de la finance cosmopolite tel que Barnier se met à virer nazi, c’est que la situation est grave.
    Vider la baignoire, c’est expulser en masse les immigrés qui n’ont pas le droit d’être là. C’est, en bon français, les déporter. Ce qu’a fait Eisenhower en 1954, pour plus d’un million de Mexicains.
    Un autre monde est possible. Plus près de nous, l’Australie déporte les siens sur une île déserte, les gouvernements de Donald Trump et Boris Johnson refusent des visas aux pays qui refusent de reprendre leurs illégaux et leur criminels. Ce ne sont pas les moyens de pression qui manquent. Il suffit de les employer.
    La minuscule Lituanie, envahie par des Irakiens envoyés par le dictateur biélorusse Loukachenko pour se venger des sanctions européennes, n’a fait ni une ni deux. Il lui a suffi de quelques semaines de cette guerre hybride pour décider de construire, à sa frontière, un mur, un beau grand mur à la Donald Trump.
    Et puis elle a pris attache avec le gouvernement irakien, qui a accepté de suspendre la liaison aérienne entre Bagdad et Minsk, suite aux pressions de l’Union européenne, de la République tchèque et d’autres.
    Et pourtant, la Lituanie n’a pas l’arme nucléaire, elle n’a pas de siège au Conseil de sécurité, elle n’a pas eu le bonheur d’être dirigée par Napoléon, de Gaulle puis Zemmour, elle compte trois millions d’habitants tout mouillés, et d’ailleurs, « T’en connais, toi, des Lituaniens ? qu’ils aillent se faire foutre ! » (selon la célèbre interpellation raciste de l’anti-raciste Jean-Luc Mélenchon).
    Un autre monde est possible. On peut se sortir les doigts. On n’est pas obligés de se contenter de mettre les violons à chaque fois que l’un de nos prêtres se fait buter par un bronzé venu d’ailleurs.
    Ce qui arrive souvent, je vous ferai remarquer. Et pas seulement en France. Dans toute l’Europe. Par des musulmans, souvent, mais aussi par des chrétiens, comme on le voit dans ce nouveau scandale. Enfin, des « chrétiens » avec beaucoup de guillemets… comme quoi le christianisme africain, hein… de même que l’islam, d’ailleurs.
    Lorsqu’on rapproche toutes ces affaires, on voit bien que c’est l’immigration qui est en cause, plus que la religion. Que c’est la race qui est le facteur premier, avant l’idéologie religieuse dont chacun peut se saisir. Que c’est la sauvagerie, le ressentiment et la haine à l’égard des Blancs qui prédominent.
    Car le plus révoltant, dans l’assassinat qui vient de se produire comme dans d’autres, c’est que l’Église et ses prêtres ont été attaqués par des gens qui avaient trouvé aide et assistance auprès d’elle.
    C’est déjà assez inadmissible que les responsables de la cathédrale de Nantes aient confié le soin de sa garde à un Africain violeur de la loi, car immigré sans titre, permettant à ce dernier de perpétrer l’abominable incendie que l’on sait.
    De quel droit les autorités religieuses donnent-elles les moyens aux délinquants de continuer à piétiner la loi ?
    Mais le summum du scandale est atteint lorsqu’on apprend qu’après avoir constaté la traîtrise de cet homme, les responsables d’une congrégation catholique ont récidivé en l’accueillant sous leur toit.
    C’est très bien, la charité, mais n’y a-t-il pas des millions de nécessiteux, dont la plupart sont infiniment plus méritants qu’Emmanuel Abayisenga ? (Dites son nom, afin qu’on comprenne bien que c’est un « chrétien », et un Africain.)
    Au-delà de quel point la compassion cesse-t-elle d’être une vertu chrétienne, pour devenir la marque d’une imbécillité profonde, une mauvaise action, et le signe d’une volonté de suicide ?
    Qu’on ne se mêle pas de nous attendrir en prétendant que le père Olivier Maire est un martyr, ce qu’il est en effet. Je croyais que le suicide était un péché, dans la religion catholique ? Celui qu’on s’inflige à soi-même, mais aussi celui qu’on impose aux autres, car abriter un incendiaire qui crache à la figure de ceux qui lui portent secours, qu’est-ce d’autre, sinon faire courir un risque mortel à quiconque pourrait croiser ce rebut de l’humanité ?
    Un évêque quelconque s’est traîné devant les caméras, l’autre jour, en disant en substance : ben… on peupa… on est obligés de s’exposer… le risque zéro n’existe pas…
    Espèce d’abruti congénital… un type fait la démonstration qu’il est indigne de la confiance qu’on lui accorde, il profane et détruit une église millénaire qu’il est chargé de protéger, et tu peupas additionner deux et deux, et en conclure qu’il risque évidemment de recommencer ? En pire ?
    Je ne comprends pas : il manque de chrétiens en détresse, dépourvus de toit et de moyens d’existence, qui mériteraient d’être accueillis par les missionnaires montfortains, sans avoir pour autant incendié une cathédrale ? Ou alors, ce sont les Blancs qui sentent des pieds ?
    Curieusement, un journaliste écrit : « Contactés par Le Figaro, les missionnaires montfortains n’ont pas souhaité s’exprimer, soulignant que ‘la folie’ règne actuellement au sein du monastère. » Euh… oui. C’est le mot qui convient. Et la folie n’est certainement pas une vertu chrétienne.

  53. @ Robert Marchenoir | 11 août 2021 à 21:20
    C’est parfait ! Rien de plus vrai quand c’est la colère légitime qui s’exprime. Je n’ai rien d’autre à rajouter. Merci

  54. Denis Monod-Broca

    @ Robert Marchenoir
    « Fermer le robinet et vider la baignoire » : on comprend que vous voudriez que la France se défende, mais à quoi bon si elle y perd son âme ?

  55. Mary Preud'homme

    @ Robert Marchenoir
    « C’est déjà assez inadmissible que les responsables de la cathédrale de Nantes aient confié le soin de sa garde à un Africain violeur de la loi, car immigré sans titre, permettant à ce dernier de perpétrer l’abominable incendie que l’on sait.
    De quel droit les autorités religieuses donnent-elles les moyens aux délinquants de continuer à piétiner la loi ? »
    Entièrement d’accord avec Robert Marchenoir. Voilà deux jours que j’attendais ce genre de réaction que je partage à 100 %.
    Marre de ces chrétiens politisés façon progressistes, pape François en tête et pour qui les migrants (réels ou simulés) sont devenus les seules personnes dignes d’être secourues et aidées, la plupart du temps au détriment des nationaux qui eux (eu égard à une élémentaire dignité) n’ont rien demandé quoique vivant parfois des situations tout aussi dramatiques voire bien pires.
    À commencer par les centaines de milliers de SDF et sans-abris dont ces bons chrétiens se contrefichent. Trop attachés sans doute à leurs oeuvres d’accueil ultra-prioritaires de l’étranger et du migrant, de préférence clandestin et hors la loi, prônées par le pape François qui comme on le sait vit dans les ors vaticanesques sans trop se poser de questions, lui, concernant son confort et sa survie. Quant à sa crédibilité, c’est l’enfer !
    J’ajoute et j’en termine que mon propos ne saurait être de nature à jeter un quelconque discrédit sur la personnalité et l’oeuvre du père Olivier Maire, qui était manifestement un homme de bien ayant été jusqu’au bout de ses convictions et ne connaissant rien de plus de son assassin que ce qu’on avait bien voulu lui dire, à savoir suivant l’avocat de cet imposteur qu’il s’agissait d’un repenti, catholique pratiquant, désireux de se racheter et qui méritait qu’on lui laisse une chance…
    Amen !

  56. @ Robert Marchenoir
    Sur le site ChurchMilitant.com que vous avez mis en lien (qui pourtant n’est pas ma tasse de thé…):
    « La police a catégoriquement rejeté les assertions des évêques italiens comme quoi l’immigrant musulman illégal qui assassina un prêtre italien relevait de la psychiatrie. »
    Enfin !! Quand aura-t-on le courage de cesser de mettre des choses de ce style sous le registre de la psychiatrie ?? Merci la police italienne !!
    Ces dégoulinades perpétuelles qualifiant de « psychiatrique » quiconque bute quelqu’un, je commençais à vraiment en avoir ma claque.
    Le seul hic, quand on refuse de qualifier X ou Y de psychiatrique, c’est qu’on n’a alors plus cette excuse de ne pas avoir à écouter ses propos. Le vocable « psy » permet de dire « circulez, y a rien à voir, de toutes manières il comprend même pas ce qu’il dit. » C’est à cela que sert le vocable « psy »: se dispenser d’avoir à creuser.
    Et c’est vraiment se donner une bonne conscience à peu de frais que de qualifier ce genre de choses de « psy ». On se sent généreux, bon, compatissant, et ce en réduisant autrui à… rien. À néant. Une fausse bonne action, en somme. Une mauvaise action, même, qu’on refuse délibérément de ne pas voir comme une bonne action.
    Quand un meurtrier bute un prêtre, qu’on lui donne la parole. Qu’on enregistre de A à Z sa « justification ». L’Internet n’oublie jamais.
    Si on ne lui donne pas la parole, Internet n’aura rien à oublier puisqu’il n’aura rien enregistré… C’est pratique, la psychiatrie, hein…
    Le miracle, c’est qu’en France, on décrète que X ou Y est « psy ». Dans un monde normal, ce serait à l’avocat de Monsieur Emmanuel Abayisenga de tenter une défense avec la carte « psy ». Mais là, même pas… l’affaire est déjà pliée.
    Et, en France, on se gausse avec la présomption d’innocence quand la présomption d’insanité bat son plein ? J’me bidonne…
    N.-B.: Pour tous ceux qui pensent que les athées ont tous des couteaux entre les dents, je tiens à préciser que je ne cautionne pas le meurtre de prêtres, hein… (des fois que cela s’avère nécessaire, je me permets de prendre les devants.)

  57. anne-marie marson

    @ Mary Preud’homme | 10 août 2021 à 19:53
    Je regrette mais je ne suis pas d’accord avec vous.
    Les religieuses de l’Assomption qui nous ont éduquées mes soeurs et moi-même (avec nos parents), soeurs infirmières qui ont formé des générations de jeunes par exemple au BAFA et ont formé notre conscience sociale, nous ont toujours dit que dans la vie il fallait être bon mais pas poire.
    Est-ce que le père Olivier Maire a été poire ? Peut-être pas, mais je partage entièrement le commentaire de Robert Marchenoir | 11 août 2021 à 21:20.
    La cathédrale de Nantes est une cathédrale millénaire qui abrite les tombeaux des Ducs de Bretagne.
    Nous avons dû, les Nantais en particulier, en accepter la destruction (20 millions d’euros de dégâts), qui est passée crème comme on dit, au nom de la protection d’un immigré clandestin rwandais, au nom de notre repentance au sujet du génocide rwandais.
    La destruction de la cathédrale de Nantes et l’assassinat du père Olivier Maire sont liés.
    Je pense que depuis quelques années, depuis les attentats du Bataclan, l’élection de Macron et de Hidalgo, les jeux olympiques et le covid, nous avons franchi la porte de l’Enfer, puis un à un la succession de tous les cercles, pour arriver avec ces dernières horreurs au 8e cercle, ou au 9e peut-être pour l’année prochaine.
    ———————————-
    @ genau | 10 août 2021 à 18:05
    J’ai regardé la pancarte brandie lors de la manifestation. Je m’attendais à des slogans antisémites.
    Je n’ai vu qu’une liste de noms, dont certains ne sont pas juifs, tous reliés de près de loin à la crise sanitaire. Je ne vois pas en quoi cette liste a affolé Darmanin, probablement pour masquer l’assassinat du père Olivier Maire.

  58. Mary Preud'homme

    @ anne-marie marson | 12 août 2021 à 00:25
    Relisez mes deux posts avant de grimper aux rideaux.
    Et vous comprendrez (peut-être) que le père Olivier Maire n’a pas été poire comme vous le dites mais a sans doute cru de bonne foi pouvoir accueillir un « repenti sincère » et par conséquent faire oeuvre de charité.

  59. Julien WEINZAEPFLEN

    Ce que je ne comprends pas dans cette affaire où on veut faire du père Olivier Maire l’équivalent du père Jacques Hamel (et sa charité l’apparie volontiers à celui-ci, mais l’un a été tué par islamisme politique et l’autre non) est la raison pour laquelle la communauté des montfortains a décidé d’héberger un homme que son obsession avait déjà conduit à incendier la cathédrale de Nantes et qui devait avoir un tropisme sérieux et dangereux contre les églises et les ecclésiastiques.

  60. C’est l’Occident qui n’a plus de chrétien que le nom qu’il faudrait psychanalyser, après qu’il a exporté au nom de l’amour du prochain ses excès dominants, ayant, à 20 % de la population consommé 80 % des ressources après avoir par deux fois mis le monde à feu et à sang, puis mondialisé ses investissements en oubliant d’universaliser la protection sociale, Marchenoir est là à nous ramener sa science en démontrant que c’est la faute aux nègres, que bien sûr le meurtrier s’appelle Emmanuel mais que quand même la race est le facteur premier, ceci exprimé au nom du christianisme, bien entendu.
    À quand une église pauvre pour les pauvres ?
    Le rêve du pape François qui a fort à faire pour tenter de réformer la curie des banquiers mafieux homosexuels et homophobes est bien la seule cathédrale encore debout sur les flots du réel, les nôtres sont devenus les musées désertés de nos hypocrisies, symboles en flamme des mensonges du colonialisme capitaliste qui a voulu, au nom de l’amour du prochain, imposer sa domination par la force, pour se la voir en retour renvoyer dans la figure, Oenone flatteuse à baver devant les statues du pouvoir avant de s’apercevoir qu’elle a bien mérité de tout perdre, à confondre ainsi son émancipation avec la soumission à la force aveugle :
    OENONE, seule.
    Ah, dieux ! Pour la servir, j’ai tout fait, tout quitté.
    Et j’en reçois ce prix ? Je l’ai bien mérité.

  61. @ Ellen | 11 août 2021 à 22:29@ Robert Marchenoir
    « C’est parfait ! Rien de plus vrai quand c’est la colère légitime qui s’exprime. Je n’ai rien d’autre à rajouter. Merci »
    Si, si, il y a quelque chose à ajouter et d’importance !
    Il faut ajouter ce qu’écrit F68.10:
    « Et c’est vraiment se donner une bonne conscience à peu de frais que de qualifier ce genre de choses de « psy ». On se sent généreux, bon, compatissant, et ce en réduisant autrui à… rien. À néant. Une fausse bonne action, en somme. Une mauvaise action, même, qu’on refuse délibérément de ne pas voir comme une bonne action. »
    Ainsi, il n’est pas suffisant d’affirmer avec véhémence, ni de jeter à la tête des lecteurs des lapalissades, comme si elles étaient une découverte ultime et salvatrice…
    Non, ce n’est pas suffisant d’égrener à grosses poignées toutes sortes de truismes, il convient d’ajouter les précisions qui doivent permettre de trouver le remède à la sottise, et cette sottise repose principalement sur la nécessité des personnes vaines et remplies de fatuité de se croire comme le décrit F68.10, « bonnes » quand elles sont seulement débordantes de vanité et d’autosatisfaction.
    Je passerai sur la question PSY, dont je considère qu’elle est sans intérêt, puisque tout ce que contient la « PSY » n’est qu’ordures, pensées faisandées dont l’imposteur en chef a rempli des têtes vides, et il est très facile de remplir ce qui est vide…
    Mais, pour ceux qui ont lu L’empreinte d’Édouard Estaunié, il faut voir derrière la tenture lourde et sombre de l’obscure signature, scintiller la lumière tremblante de la vérité, dans cette fine et profonde brèche, il y a la trace secrète du futur…
    Pourtant, il ne faut pas être pressé de rencontrer l’espoir, non, il faut même dilapider sans conscience tout le temps, le nôtre et celui des autres, à la recherche de celui qui est perdu et sans doute à jamais disparu.
    Ces derniers mois, j’ai constaté un durcissement chez moi, je me demande s’il en est de même pour vous, je suis de moins en moins aimable, et je me trouve toutes sortes d’excuses lamentables et vraies, je n’ai pas de reproches à me faire, je me félicite de ma férocité, je la trouve justifiée et raisonnable, et par la faute des autres je n’apprécie que passablement ma compagnie… Je devrais aller à confesse, mais non ! Je n’ai plus d’empreinte, et sans empreinte on est vaguement perdu !
    Et c’est ainsi que perdue pour perdue, je joue, comme le chat avec la souris, à des jeux piteux, mais enfin, à l’impossible nul n’est tenu…
    Tenez, et pour vous distraire, je vais me confesser à vous !
    Hier, alors que je ne le voulais pas et pour plaire à une personne que j’aime, je me suis rendue à une petite sauterie, entre gens de bonne compagnie… Nous étions si peu, que c’en était répugnant ! Bref !
    L’hôtesse, une idiote vaniteuse, comme on en fait de plus en plus, s’est mise en tête de s’occuper de moi, pourquoi ? Nul ne le sait… Nous étions si peu…
    Cette idiote donc, m’offre une coupe de très bon champagne, une belle coupe mais ébréchée. Je lui fais remarquer que la coupe est ébréchée, c’est alors qu’elle regarde par-dessus mon épaule, en souriant, et me répond que ce n’est pas important, pourvu qu’on ait l’ivresse !
    Oui, en effet, ce n’était pas important, et c’est alors l’instant précis où pour le plaisir, je me saisis de la coupe et j’écarte gracieusement les bras en fracassant la coupe contre le majestueux tilleul, tout près de moi…
    L’hôtesse s’écrit : Mon dieu ! La coupe de Bonne-Maman !
    Je réponds : Mon dieu ! Ma robe !
    Les échanges en milieu tempéré sont souvent violents et sordides !
    Nota Bene : Mon seigneur et maître me trouve de plus en plus amusante…
    PS : Pour ceux que ça intéresse, je ne suis toujours pas vaccinée, et pas encore morte, quel dommage !!

  62. @ Julien WEINZAEPFLEN | 12 août 2021 à 03:21
    Hélas, trop souvent chez trop de chrétiens y compris chez leurs pasteurs, la charité est confondue avec la bêtise.
    Qui veut faire l’ange fait la bête.

  63. LE SHIVALINGAM DU JOUR
    Attribué [Or] à l’académicien Jean-Marie Rouart (Radio Classique 8h30) pour sa prestation sur le christianisme à travers les âges et les contrées.

  64. Mary Preud'homme

    @ Exilé
    @ Julien WEINZAEPFLEN
    @ anne-marie marson
    N’y aurait-il personne pour s’interroger sur le rôle (et la responsabilité) de l’avocat Quentin Chabert qui avait obtenu la libération anticipée de son client ? Ledit avocat n’avait-il pas dit de son client (placé simplement sous contrôle judiciaire) qu’il présentait à présent toutes les garanties de « fiabilité », ayant manifesté à maintes reprises un repentir qualifié de « sincère et profond », concernant l’incendie de la cathédrale de Nantes.
    En quelque sorte une brebis catholique égarée qui aurait fini par rentrer au bercail et méritait une seconde chance !
    Qui sait alors si le prêtre ayant fini par s’apercevoir de la véritable nature du Rwandais pyromane, et sur le point de lui signifier son renvoi, tout en en informant les autorités policières, n’a pas été assassiné pour cette raison.
    Ce que l’enquête démontrera peut-être…

  65. @ duvent
    « Je passerai sur la question PSY, dont je considère qu’elle est sans intérêt, puisque tout ce que contient la « PSY » n’est qu’ordures, pensées faisandées dont l’imposteur en chef a rempli des têtes vides, et il est très facile de remplir ce qui est vide… »
    Il existe malheureusement des gens qui souffrent réellement et qui parfois font des choses… bref. On ne peut pas oublier que c’est le rôle de la médecine que de tenter de soulager ou aider les gens qui souffrent. Et c’est un constat qu’il importe de faire qu’on soit d’accord ou pas avec le cadre de pensée « psy » actuellement en vigueur. Mais ce qui m’horripile n’est non pas qu’on cherche à aider les gens qui souffrent, c’est qu’on se permet n’importe quoi à ce prétexte. Et ce n’est pas aider quelqu’un que de systématiquement invoquer les trucs « psy » pour expliquer ou croire expliquer des choses, tout en se sentant bon et vaniteux jusqu’à l’indécence.

  66. @ duvent 12 août 9h16
    « Ces derniers mois j’ai constaté un durcissement chez moi… »
    Vous n’êtes pas dure mais sèche.

  67. Outre l’aggravation des peines contre les incendiaires volontaires, il faut en amont :
    – Ne pas laisser pénétrer des gens peu sûrs dans les bâtiments – et des gens peu sûrs en France. L’immigration est faite pour le pays et non le pays pour l’immigration, le garde pour ce qu’il garde et non l’inverse.
    – Des mesures de prudence dans les bois et aux abords de ces derniers :
    https://www.onf.fr/onf/+/757::protection-des-forets-contre-lincendie-la-campagne-estivale-2020-commence.html

  68. @ Bill Noir
    « LE SHIVALINGAM DU JOUR »
    Vous êtes toujours d’humeur aussi phallique ? Laissez-moi vous présenter les FALOPEs. Les Femmes Accomplies Laborieuses Organisées Productives et Entrepreneuses.

  69. Julien WEINZAEPFLEN

    @ Mary Preud’homme | 12 août 2021 à 11:43,
    @ Philippe Bilger que j’interpelle ici, non pour que vous soyez notre juge de paix, mais en me rappelant votre billet en défense des experts qui avaient conclu à l’irresponsabilité de Kobili Traoré pour le meurtre de Sarah Halimy, affaire elle aussi emblématique, et qui vous êtes posé en défense de cette conclusion parce qu' »on ne juge pas les fous », dont vous faisiez la garantie d’une justice humaniste.
    Admettons, Mary, que votre hypothèse soit la bonne, que l’avocat ait manipulé l’institution judiciaire pour obtenir gain de cause pour son client, que la psychiatrie ait été dupe elle aussi et que Me Chabert n’ait fait qu’une bouchée d’un prêtre qui, par fonction, ne demande qu’à croire à l’amende honorable, mais qui aurait fini par pénétrer la vraie nature de celui qu’il hébergeait, menaçant de le dénoncer au JAP ou au juge des libertés et ravivant ses pulsions qui, d’incendiaires, devinrent meurtrières.
    Le problème n’est-il pas que notre droit, à tort, se glorifie qu' »on ne juge pas les fous » ?
    Imaginons que notre pyromane, soigné, ait effectivement présenté « un repentir sincère et profond » ; n’était-il pas temps pour lui de réparer son acte auprès de la justice des hommes, c’est-à-dire de passer de la case psychiatrie à la case prison puisqu’il était désormais en état d’être jugé, accessible à la peine, soucieux de réparer ?
    Mais au-delà du cas singulier de cet incendiaire de cathédrale et tueur de prêtre, ancien soldat dans le conflit rwandais, dixit Roland Hureau, pourquoi la justice des hommes ne sépare-t-elle pas l’acte de celui qui l’a commis et ne considère-t-elle pas que tout acte délictuel ou criminel mérite une sanction, que celui qui l’a commis ait été dément au moment des faits ou que notre psychopathe ait été si l’on peut dire « sain de corps et d’esprit » ?
    Pourquoi, après une obligation de soins qui se serait avérée fructueuse, de telle sorte que le dément serait devenue apte à mesurer la gravité des faits par lui commis, le prévenu convaincu d’avoir posé l’acte délictuel, serait-il dispensé de le réparer par une peine de prison qui est son dû à la société qui l’a jugé et soigné pour lui redonner conscience ?
    Et comment notre malade stabilisé peut-il se retrouver lâché dans la nature, sous prétexte qu’on ne juge pas les fous et qu’on le croit guéri, en ayant été enfermé moins longtemps que ne l’eût mérité la qualification de son délit ou de son crime ?
    On le croit guéri, il est dehors ; que ne paye-t-il d’abord le reste de sa peine ? Même en continuant de se targuer qu’on ne juge pas les fous, on pourrait estimer que l’acte de M. X lui vaut tant d’années d’enfermement, internement et incarcération cumulés, si guérison supposée après internement ?
    J’ai bien conscience de ne pas poser le problème en termes très juridiques, mais il me semble y avoir là une piste à creuser, qui accorderait toute sa valeur à la réparation d’un acte, prendrait en compte la maladie de celui qui l’a commis, mais éviterait qu’un malade au moment des faits soit moins puni que celui qui est censé les avoir commis en toute connaissance de cause et en pleine possession de ses moyens, et éviterait enfin que les malades psychiques puissent jouer la comédie à des psychiatres qui, moins qu’ailleurs en médecine, ne sont susceptibles de pratiquer une science exacte ? Car on ne peut émettre un jugement sans appel sur une intériorité sauf à sonder les reins et les coeurs autrement que par la radiologie. La médecine sait mesurer l’état physique d’un patient, elle ne peut assurer de son état moral.

  70. @ duvent | 12 août 2021 à 09:16
    « Ces derniers mois, j’ai constaté un durcissement chez moi, je me demande s’il en est de même pour vous, je suis de moins en moins aimable, et je me trouve toutes sortes d’excuses lamentables et vraies, je n’ai pas de reproches à me faire, je me félicite de ma férocité, je la trouve justifiée et raisonnable, et par la faute des autres je n’apprécie que passablement ma compagnie… Je devrais aller à confesse, mais non ! Je n’ai plus d’empreinte, et sans empreinte on est vaguement perdu ! »
    Ce n’est pas grave. Parlez-en à votre médecin traitant plutôt qu’à votre curé.
    Ce sont tous les symptômes de la ménopause. 😊

  71. @ Bill Noir | 12 août 2021 à 17:45
    « Vous n’êtes pas dure mais sèche. »
    Merci pour votre diagnostic livré gratis…
    Vous, docte et sage atrabilaire, avez oublié de me gratifier de la profilaxie ad hoc, que dois-je faire ?
    Voyez comme je suis désarmée par votre savant jugement, j’hésite entre « Ars longa, vita brevis » et « Ars amatoria »…
    Mais il est vrai qu’il convient de bien nommer les choses, et comme vous je m’insurge contre « l’à peu près », « l’approximatif », ou le « grosso modo » qui confine à l’erreur…
    Je suis donc pour l’usage du mot exact, qu’aucun autre ne peut remplacer, cela permettra aux esprits simples de saisir sans nuances le sens des choses ou de la vie ou du néant…
    Dès lors, et par esprit frondeur, je fomente une révolte contre ceux qui s’ils avaient de l’esprit seraient acquittés, utilisent des mots qu’ils ne comprennent, ni ne discernent.
    Je vous envoie cet avis et vous invite vivement à choisir votre combat.
    Avis à la populace !
    Sera condamné à 135 euros d’amende tout individu de vice qui emploiera un mot à la place d’un autre plus français.
    Sera engéôlé sans délai tout citoyen qui usera du mot « dressing » pour désigner une étagère mal fixée devant recevoir des « bordilles » (ce mot rare et précieux est marseillais, certains le croient d’origine sévillane…).
    Sera privé de son droit de vote toute personne se vantant d’être « architecte d’intérieur », et dont tout le monde sait qu’elle est à peine bonne à déposer des coussins, blancs, grège, ivoire, liliaux, crème, et autres dégradés dégradants, sur le sofa…
    Sera pendu haut et court tout imbécile qui exposera des ongles qui n’en sont pas, ou se tatouera un sourcil en lieu et place du sien, si par provocation il advenait que certains se tatouent une moustache brosse à dents, alors, la sentence sera commuée en lapidation illico presto !
    Sera exécuté sur-le-champ tout ignorant qui emploiera sans réfléchir le mot de « dictature », quand nous disposons du beau mot de « césarisme ».
    Sera mis au ban pour l’éternité tout fantaisiste qui croit que la vie est une partie de plaisir, par charité purement chrétienne, à celui-ci vivant dans l’erreur, il sera donné pour l’enjoindre à s’amender urgemment, une édition originale du Sapeur Camember ou des Mémoires contre Goezman au choix !
    Liste non exhaustive !
    Information capitale : les révoltés seront huilés, oui !
    Il faudra les oindre abondamment car l’avenir les oindra…

  72. @ Autant en emporte duvent
    « Pour ceux que ça intéresse, je ne suis toujours pas vaccinée, et pas encore morte, quel dommage !! »
    Ah que n’a-t-on… pensé, ah que n’a-t-on dit, ah que n’a-t-on écrit, avant, puis pendant, puis après !

  73. Mary Preud'homme

    @ Bill Noir, 12 août 17:45
    Une femme dotée d’un tel esprit de répartie ne saurait être sèche, bien au contraire !
    Comment pouvez-vous être aussi péremptoire et partisan dans vos jugements, sauf à être de mauvaise foi ou totalement dénué de sens de l’humour fin… Serait-ce votre cas ?
    J’ajoute que le fait d’en avoir pris parfois pour son grade, y compris moi-même et de bien meilleurs que moi sur ce blog, à commencer par notre hôte, ne retire rien à son talent de bretteuse de choc du verbe qui fait mouche à chaque coup ou presque…

  74. @ bernard | 13 août 2021 à 13:40
    « Ah que n’a-t-on… ah que n’a-t-on… ah que n’a-t-on… »
    Mais vous êtes excellent ! On dirait du sbriglia…
    ——————————————-
    @ Achille | 13 août 2021 à 07:46
    « Ce n’est pas grave. Parlez-en à votre médecin traitant plutôt qu’à votre curé. Ce sont tous les symptômes de la ménopause. »
    Je ne fréquente pas les médecins, exception faite du dentiste, et c’est uniquement parce que le créateur dans sa désinvolture, ne m’a pas dotée de plusieurs rangées de dents, ou de dents qui repoussent suivant le besoin…
    Non, le créateur m’a donné un petit sourire moqueur, qu’il a prévu de carier, et ça c’est vraiment dégue*lasse !
    Pour ce qui est de la ménopause, vous voulez parler je présume, de ce que l’on appelait bêtement « la vieillesse », dans ce cas il faut que je vous dise ce que j’en pense, suivant votre diagnostic superficiel et léger :
    – Ceux qui par un extraordinaire et splendide privilège rencontrent à la fin de leurs plus belles années la vieillesse peu fardée, ceux qui ont l’honneur de la connaître et la pratiquer, doivent l’embrasser sur la bouche, lui dire des mots doux, l’enlacer avec bonheur, puis la prendre par le bras et commencer la dernière et la plus longue conversation avec soi-même.
    Autrement dit ; ménopause : terra incognita, terra virgina, terra regina !

  75. @ duvent | 14 août 2021 à 09:22
    « « Ah que n’a-t-on… ah que n’a-t-on… ah que n’a-t-on… »
    Mais vous êtes excellent ! On dirait du sbriglia… »

    On dirait plutôt du Johnny version Laurent Gerra. Mais sbriglia peut en faire autant, c’est sûr ! 🙂

  76. Sèche, duvent, mon Dieu, elle qui toujours me désaltère de sa prose délicieuse, Zonzon divague toujours, pour finir !

  77. anne-marie marson

    @ Mary Preud’homme | 12 août 2021 à 11:43
    J’ai regardé les vidéos concernant les déclarations de Quentin Chabert sur cette affaire.
    Il se retranche derrière le secret de l’instruction, mais il parle quand même de repentance, d’Etat de droit et de ne pas alimenter la fachosphère, et de son ancien collègue D-M. Donc un avocat gauchiste.
    Déjà parler de repentance ce n’est pas son travail.
    De plus, parler de ne pas alimenter la fachosphère indique le côté politique de sa décision.
    Je ne suis pas juriste, mais peut-être qu’on peut s’adresser à l’Ordre des avocats concernant Quentin Chabert, pour savoir si il n’y a pas de faute professionnelle derrière sa décision.
    Philippe Bilger doit le savoir.

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