Les statistiques sur les actes antisémites sont fluctuantes (Le Parisien).
Alors que pour l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, la violence à caractère antisémite aurait sensiblement reflué en 2013 par rapport à l’année précédente, en revanche, pour le Service de protection de la communauté juive, une très forte augmentation d’actes antisémites, souvent graves, a été constatée dans les sept premiers mois de cette année.
La dramatique agression commise le premier décembre à Créteil – avec ces qualifications pénales : vols avec armes, extorsion accompagnée de violence et en raison de l’appartenance religieuse de la victime, séquestration et viol en réunion et trois mises en examen de jeunes hommes âgés de 18 à 20 ans – est venue tragiquement démontrer ce que la globalité des chiffres laisse entrevoir sur un plan général.
Le ressort antisémite de ces malfaisances semble acquis si on s’en tient à la déclaration de l’une des victimes : « Ils m’ont dit : vu que vous êtes une famille juive, vous avez de l’argent » (Le Monde).
Ce même trio est également soupçonné de « violences aggravées en raison de l’appartenance à une religion » perpétrées sur un septuagénaire juif le 10 novembre, toujours à Créteil (Le Figaro).
Même si on ne peut qu’approuver Me Marie Dosé, conseil de l’un des mis en examen, quand elle craint « une absence de sérénité et un emballement médiatique », le ministre de l’Intérieur, sans exacerber d’ailleurs, était fondé à considérer comme probable le caractère antisémite pour les faits de décembre.
Force est d’admettre que la manière dont le racisme et l’antisémitisme sont combattus dans notre pays n’est pas couronnée de succès. J’entends bien qu’on ne parviendra jamais à éradiquer absolument ces fléaux mais on pourrait espérer une évolution favorable. Il n’en est rien. Plus on condamne verbalement, politiquement, médiatiquement et parfois judiciairement, moins une décrue éthique et républicaine se manifeste. Il y a une corrélation entre la dénonciation frénétique et pas toujours opportune et le triste bilan que la réalité inflige.
Dans l’excellent journal de Wendy Bouchard sur Europe 1, j’ai été amené à répondre à la pertinente observation d’une auditrice soulignant en substance que le racisme et l’antisémitisme étaient l’un des masques que prenait la libération de la haine et de la violence en France. Ce qui est premier n’est pas le ressort raciste mais la propension, qui s’accroît, à laisser aller le pire de soi. Ensuite, on déguise.
Il ne faut pas oublier, dans l’antisémitisme qui ramasse les stéréotypes éculés – les juifs, l’argent et le pouvoir – l’infinie bêtise de jeunes gens qui mêlent le lucre et les clichés et vont vers l’antisémitisme comme vers un trésor fantasmé. Des Fofana du pauvre, si j’ose dire.
Il y a autre chose, qui n’est pas seulement l’incidence sur notre communauté nationale de tensions et de haines internationales qui, pour une minorité, rendraient politiques et donc plus acceptables des antagonismes de pure détestation de l’autre et de sa religion.
Dans la montée de l’antisémitisme au quotidien, dans cette banalisation qui fait de l’intolérable d’hier une liberté douteuse aujourd’hui, il y a évidemment les défaillances de l’éducation familiale, de l’autorité et de la transmission scolaires.
Mais je souhaiterais attirer l’attention sur ce qui n’est pas assez perçu dans sa nocivité. En France, la loi est une menace et elle attire plus par ses lacunes qu’elle n’est respectée pour sa cohérence. En même temps que politiques, médias et moralistes expriment leur opprobre trop souvent stérile contre le racisme, se développe, à cause de cette indignation même, une volonté perverse de faire autrement, de penser mal et de s’en prendre à ceux que l’éthique, la loi et la démocratie protègent.
Le racisme devient alors une tentation, une aubaine et l’antisémitisme, une rupture, une opposition virile. Trop parler de la malfaisance, même pour la bonne cause, subtilement instille le poison qu’on prétend éradiquer. Les imbéciles odieux s’engouffrent dans la violation des règles parce qu’elles sont, à la fois, trop convenables et qu’ils refusent de voir brimer leur instinct. Racistes et antisémites pour montrer de quoi ils sont capables !
Enfin, ces perversions ne constituent pas un monde à part mais sont liées, connectées à une infinité de transgressions, d’indélicatesses et d’immoralités à cause desquelles la France du pouvoir et des élites représente un déplorable exemple pour la France qui ne travaille pas, qui souffre, qui se morfond, qui dérive et qui se sent frustrée et abandonnée.
Elles sont aussi les conséquences déplorables, les fruits pervers d’une morale publique en déconfiture. Pour pouvoir donner des leçons, il faut être digne d’être maître. François Hollande n’est plus crédible comme dispensateur de préceptes civiques. Ses propos répétés sur ce plan n’ont plus la moindre efficacité car sa légitimité est plus que battue en brèche.
Le Crif, s’il est dans son rôle d’alerte et de vigilance, reste tout de même dans un registre guère opératoire et trop classique quand il réclame « qu’un plan spécifique d’urgence soit mis en place avec des moyens judiciaires et policiers sans précédent pour inverser cette tendance ».
De haut en bas, il faut inventer un humanisme moins verbeux et plus exemplaire.
Car l’antisémitisme du crime, à Créteil, est venu, sur le visage de la République, afficher sans détour sa débilité odieuse.
Cher Philippe,
Peut-être…
Entre le silence et l’intelligence…
Ce poème de Théophile Gautier qui permet à l’âme de se réchauffer en tremblant :
« Noël » de Théophile Gautier
« Le ciel est noir, la terre est blanche ;
– Cloches, carillonnez gaîment ! –
Jésus est né ; – la Vierge penche
Sur lui son visage charmant.
Pas de courtines festonnées
Pour préserver l’enfant du froid ;
Rien que les toiles d’araignées
Qui pendent des poutres du toit.
Il tremble sur la paille fraîche,
Ce cher petit enfant Jésus,
Et pour l’échauffer dans sa crèche
L’âne et le boeuf soufflent dessus.
La neige au chaume coud ses franges,
Mais sur le toit s’ouvre le ciel
Et, tout en blanc, le choeur des anges
Chante aux bergers : ” Noël ! Noël ! »
françoise et karell Semtob
Une question qui va faire hurler: est-il correct de parler de crime antisémite si le fait que la victime soit juive n’a joué qu’à cause du préjugé que les juifs sont tous riches ?
Entendez-moi bien: je ne sais pas si c’est le cas ici, je ne connais pas bien le dossier.
Mais en quoi le fait de choisir sa victime en fonction d’un préjugé change-t-il tant que ça la portée du crime ?
Ils pourraient avoir choisi leur victime en voyant les sièges de la voiture, en pensant que les gens qui ont un intérieur cuir sont forcément pleins aux as.
Quel est le poids de cette bêtise crasse – dont les criminels n’ont pas le monopole – comparé à celui de la séquestration, de la torture, du viol.
Parce que j’ai un peu l’impression que l’on ne parle de ce fait divers que parce qu’il est teinté d’antisémitisme.
En gros, torture, viol, séquestration, c’est devenu le détail et le cliché antisémite le gros de l’affaire.
Je ne comprends pas.
D’ailleurs Le Gorafi l’explique très bien, la plupart des gens légèrement racistes ne sont pas profondément mauvais: « Certes, ils sont souvent un peu durs, mais à côté de ça on peut compter sur eux pour un déménagement ou pour surveiller les enfants »
http://www.legorafi.fr/2014/12/03/plus-dun-francais-sur-trois-a-une-bonne-opinion-de-quelquun-dun-peu-raciste/
Bonjour Philippe Bilger,
« Il ne faut pas oublier, dans l’antisémitisme qui ramasse les stéréotypes éculés – les juifs, l’argent et le pouvoir – l’infinie bêtise de jeunes gens qui mêlent le lucre et les clichés et vont vers l’antisémitisme comme vers un trésor fantasmé. Des Fofana du pauvre, si j’ose dire. »
Le journaliste Dominique Reynié a dit dernièrement sur une radio la chose suivante, je cite :
« On peut dire que la société française dans son ensemble est relativement préservée des préjugés antisémites, à l’exclusion de quatre points d’incandescence : l’électorat du Front national, les Français musulmans, les proches du Front de Gauche et les sites de vidéo YouTube et Dailymotion où l’on retrouve de l’antisémitisme, contrairement aux autres médias », explique Dominique Reynié, directeur de Fondapol.
En somme, si l’on observe bien, ce sont essentiellement des individus guidés par des pensées extrémistes, bourrés de préjugés acquis généralement sur les réseaux sociaux et qui n’ont jamais osé franchir les limites intellectuelles de leur cerveaux reptiliens.
On peut parfaitement comprendre que le Crif, suivi immédiatement par François Hollande et Manuel Valls, s’indigne de cette agression à caractère certes antisémite, mais pas seulement. Cependant il ne faudrait pas oublier les autres victimes d’actes odieux de ce genre mais qui n’ont pas l’heur d’être juives.
Ces victimes-là n’ont pas d’association, de « conseil représentatif » pour les représenter. Elle n’ont que les pouvoirs publics et la Justice à leur disposition et leur agression fait partie des faits divers en troisième page des journaux.
Ainsi que le fait remarquer Dominique Reynié, « la France est relativement préservée des préjugés antisémites ». En clair il n’y en a pas plus que dans les autres pays dits civilisés.
Je ne pense pas qu’en faisant des Juifs des Français à part, les actes antisémites disparaîtront.
Comme dit un proverbe : Il ne faut pas que l’arbre cache la forêt.
Vu de ma petite fenêtre virtuelle, ouverte sur l’immense monde réel, les actes antisémites résultent de l’application de la loi du plus fort décrétée par le plus grand nombre.
Mes statistiques approximatives englobent sur Terre actuellement :
+ 6 000 000 juifs;
+ 2 500 000 000 chrétiens;
+ 2 000 000 000 musulmans;
+ 2 500 000 000 boudhistes;
+ Quantité suffisante d’athée et autres sectes.
« Le racisme devient alors une tentation, une aubaine… » Philippe Bilger.
Ce n’est pas le même racisme… mais dans le cadre de l’affaire de la non livraison des navires Mistral par la France à la Russie, il commence à y avoir un racisme anti-russe de la part des pays occidentaux. Le pouvoir outre-Atlantique a peut-être trouvé le moyen d’inciter la France à se dédire de sa promesse commerciale en raison du conflit ukrainien où la Russie, bien que le démentant contre toute évidence, se comporte comme un envahisseur patenté.
L’annonce ce jour de la pré-commande par la Royal Caribbean Cruises Ltd (RCCL) de deux navires de grand luxe, accueillant 2.900 passagers chacun, destinés à sa filiale Celebritry Cruise pour un montant d’1,2 milliard d’euros aux chantiers navals de Saint-Nazaire STX France, apporte l’utile compensation du dédit. Ces deux navires s’ajouteront aux deux paquebots géants de classe Oasis déjà commandés par RCCL aux chantiers.
Il en ira éventuellement de même si le groupe Dassault parvient à vendre ses 126 avions de combat Rafale à l’Inde. Cela signifiera que le lobbying américain aura donné son feu vert pour cette transaction contre toutes les habitudes antérieures de concurrence pour d’aussi gros marchés de l’armement.
Deux manières de remercier la France pour sa solidarité dans les mesures communes de rétorsion contre la Russie.
La non livraison des navires Mistral à la Russie étant une icône majeure…
Bof. Personnellement, je ne peux pas vous prendre au sérieux sur le racisme car vous soutenez systématiquement la liberté d’expression des racistes.
Les médias nous ont battu, rebattu et ressassé les oreilles au sujet de la religion des victimes de l’agression à Créteil. C’étaient des juifs, les malheureux.
Par contre je n’ai pas entendu une seule fois l’appartenance des bourreaux à une religion, une ethnie, que sais-je encore.
Pas même leur statut social, RMI, RSA, Chances de la République ??
À croire que c’étaient des êtres désincarnés, de pures abstractions, contrairement aux victimes.
« Selon que vous serez puissants ou misérables… » était la morale de la fable « Les animaux atteints de la peste ».
On devrait changer cette morale, s’il existe encore une morale, par :
«Selon que vous serez de la diversité ou pas… »
Ceci dit, je n’écoute pas la radio et la télé en boucle, il se peut que l’information ait été donnée.
Incroyable mais vrai, la Licra via son président a osé affirmer que Zemmour était responsable…
« Il y a une corrélation entre la dénonciation frénétique et pas toujours opportune et le triste bilan que la réalité inflige. »
Etrange phrase que voilà. Je ne suis pas sûr, cher Philippe, que vous maîtrisiez bien les notions de coïncidence, de corrélation et de causalité. Que voulez-vous dire ? Que plus on dénonce l’antisémitisme plus on le favorise ? D’où tenez-vous cette « dénonciation frénétique » ? Et même si vous étiez en mesure de montrer un parallélisme ente les dénonciations et la réalité, rien d’un point de vue logique ne vous autoriserait à conclure à une relation de cause à effet.
Bien sûr, il serait hautement souhaitable que ceux qui, au plus haut niveau de la vie publique, ont le devoir de dénoncer de tels actes soient à tous égards exemplaires pour être parfaitement crédibles. Mais je ne partage pas votre appréciation sur la France du pouvoir et des élites qui serait plus immorale qu’avant. Les affaires financières ont malheureusement toujours existé et faut-il rappeler qu’il fut une époque où des ministres en exercice mouraient dans des conditions mystérieuses : Jean de Broglie, Joseph Fontanet (n’étant pourtant mêlé à aucune affaire douteuse), Robert Boulin… Faut-il rappeler l’ignoble affaire Markovic où plusieurs hommes politiques se sont déshonorés ?
Pour ma part je ne pense pas que notre époque soit plus immorale que les précédentes mais sûrement de plus en plus transparente.
En revanche, je crois, sans pour autant pouvoir en apporter une démonstration mathématique, que la banalisation de propos racistes ou l’indulgence dont certains peuvent faire preuve à leur égard favorisent des passages à l’acte.
Bonjour.
Vous dites: « Il y a une corrélation entre la dénonciation frénétique et pas toujours opportune et le triste bilan que la réalité inflige. »
Voici une curieuse affirmation. Elle pourrait donner le sentiment que vous disqualifiez la dénonciation (puisque frénétique et parfois inopportune) tout en lui attribuant un rôle moteur dans la multiplication des agressions racistes.
Ce serait croire que les paroles (politiques et/ou d’associations) aient une quelconque portée sur cette fange de l’humanité pour qui la violence est raison d’être et l’inculture un bien/bain quotidien.
Une population par contre fort sensible à tout argument ou rumeur lui faisant espérer l’appropriation de gains faciles et abondants, quels qu’en soient les moyens, au détriment de cibles pressenties lucratives.
Cela a existé de tout temps sous tous les cieux.
Rapproché au poncif à la peau dure du juif riche et pleutre, cela donne des Fofana en puissance bien plus nombreux qu’on ne le croit.
@Alex paulista
Pratiquez-vous l’humour au troisième degré ou êtes-vous victime, comme C.Boutin il y a quelques mois, du facétieux Le Gorafi (anagramme de : Le Figaro), média satirique qui annonce avec le plus grand sérieux des informations complètement bidon ?
Le sondage auquel vous faites allusion et les commentaires qui l’accompagnent sont pure invention.
Voilà une société de rêve !!
Il faut à toutes forces parler des hommes en les rangeant bien proprement dans des groupes.
De cette façon intelligente, il sera fait en sorte que la réflexion soit elle aussi en fonction d’un groupe.
D’ailleurs, il sera trouvée la solution stupide qui fera se haïr les uns les autres…
Un jeu dangereux toujours relayé par la presse affligeante d’inconséquence. Ici les noirs, là les juifs, ailleurs les ceci et les cela !! Que de tristesse et d’inhumanité, pourtant tous s’en gargarisent. L’agression d’un homme est l’agression de tous les hommes. Il n’est pas utile d’en savoir davantage, et il n’est pas sain de colporter les propos sans à-propos, de ces agresseurs dont on ne sait rien mais dont on imagine qu’ils ne représentent pas tous les jeunes, ni tous les hommes, ni tous les ceci, ni tous les cela ! Il est difficile d’échapper à la pensée prédigérée, qui infecte des hommes de peu de foi, mais c’est un devoir pour un homme libre et digne que de réfléchir sans haine et sans préjugés.
Le CRIF se trompe en exigeant des mesures de protection massive pour les juifs de France.
La synagogue de Frankfurt a.m. est gardée jour et nuit, 365/365jours. Le voisinage – et pas seulement ceci – est très remonté par cette mesure. Ce sont leur impôts qui payent cette sécurité.
Vol à main désarmées. Animosité garantie.
A force de faire des juifs des êtres à part, les écervelés de tout pays voudront un jour ou l’autre, d’une manière ou d’une autre, leur faire du mal.
Pour Créteil, NO COMMENT.
Tout ce que j’ai vu c’est la paire de baskets de l’agressé, tout ce que j’ai entendu c’est qu’il appuie bien sur le fait qu’il soit juif.
Crime crapuleux, un de plus, ne vous suffit-il pas ?
L’Islaïcité va bientôt détrôner notre mollaïcité :
L’Islaïcité progresse à pas de géant, sournoisement , insidieusement : les multiples provocs orchestrées dans les lieux publics, mairies, écoles : interdictions de sapins de Noël, les accompagnements scolaires avec les mamans de nos chères petites têtes « blondes » LOL futures chances pour la Ceufran, voilées de la tête aux pieds, les défilés de mannequins emburkinés dans les supermarchés avec les grands frères se tenant à distance pour observer nos réactions, etc. etc.
Le test islamique de la crèche Baby Loup a été un semi-succès, un premier pas pour enfoncer le clou encore plus profond dans notre mollesse républicaine ; voilà maintenant qu’en Vendée et même ailleurs sur tout le territoire, des recteurs d’académie sont obligés de se soumettre aux diktats de nos futurs nouveaux maîtres religieux qui à l’avenir s’empresseront d’afficher sur les murs de tous nos lieux publics leurs signes religieux, sous prétexte que dans les pays musulmans, l’islam est une religion d’Etat donc, après quelques ruades vaines de nos autorités laxistes, inertes et lâches et de quelques réfractaires taxés de réacs fascistes droitiers par les belles âmes de gauche, leur supercherie sera déclarée recevable avec les inévitables slogans gauchistes droits de l’hommiste : tissu social, paix sociale, ouverture d’esprit, avant-gardisme, modernisme…
Bien entendu, la réponse à la question rituelle : « Ki ki est coupââââble ?? » je donne en mille ma langue à vos chats : « SARKOOOOO » ce pelé ce gâleux !
« Enfin, ces perversions ne constituent pas un monde à part mais sont liées, connectées à une infinité de transgressions, d’indélicatesses et d’immoralités à cause desquelles la France du pouvoir et des élites représente un déplorable exemple pour la France qui ne travaille pas, qui souffre, qui se morfond, qui dérive et qui se sent frustrée et abandonnée. »
Je suis d’accord avec ce propos mais je regrette que vous y associez François Hollande. En termes de transgression ce n’est pas lui qu’il faut nommer. Dans son entourage les personnes concernées ont été renvoyées. Ailleurs elles sont réembauchées.
@Mary Preud’homme
Qui songerait à vous affubler d’acariâtreté. En outre, l’humour, chez une femme, est la plupart du temps un peu rosse mais très drôle. Bon, passons.
Quel machin magnifique que le racisme. On a tellement dit là-dessus qu’un esprit un peu pudique se refuse à oser en écrire le moindre iota supplémentaire.
Ces associations gardiennes de la Loi sont sans doute aussi, par la porte de derrière, des fonds de commerce et démontrent tout à la fois leur relative utilité et leur pragmatisme. Je me souviens d’un avocat, charmant garçon qui défendait l’association FO de défense des consommateurs, présent à toutes les instances de délinquance de la consommation, il disait : « C’est ma mangeoire », avec un cynisme désarmant autant qu’affable, en empochant les articles 700 du Code de Procédure…
Les affaires de crèche témoignent d’un certain racisme antireligieux, où le terme même de racisme est tellement éculé qu’on en fait une serpillière pour les haines inavouées. Défendre la laïcité dans ces conditions devient un véritable acte religieux, mais l’oxymore est ressassé depuis des décennies et porte en lui autant de diffusion de l’humeur atrabilaire que le plus strict des intégrismes.
Hier soir, par hasard, j’ai regardé quelques minutes de l’émission « Des paroles et des actes », animée, il est vrai par trois ténors de l’échec : Mélenchon, Duflot et Hamon, d’autant plus verbeux qu’ils sont de peu d’importance. La réception de R.Ménard a été assortie d’une jeune dame noire (v.slalom infra), qui a fait de telle sorte de donner l’impression d’un véritable racisme antiblanc, se tenant à la limite du propos guerrier sur le déclin et le remplacement. C’était consternant et desservait la cause, s’il en est, de la branche humaine de coloration spécifique (oh la la le slalom), en renforçant l’idée du danger chez les pleutres.
Tout le monde attend que le peuple, « libéré », selon Ménard, se lève et marche, mais contre qui ? Mohamed ? Il est vaguement musulman, et préfère apprendre l’anglais. Isaac ? Il lit depuis 3000 ans et bien que minoritaire s’est assuré dans la société une place intéressante, sans gêner personne. Yi Djon ? L’avez-vous vu ? Il travaille dans des magasins non ouverts au public et ne fait aucun bruit. La masse des pauvres gars qui saignent leur famille pour gagner l’Europe ? Il faudrait faire la part des vrais immigrés et des troupes djihadistes d’armée secrète et nous n’en avons pas les moyens, puis, il y a des chrétiens parmi eux, et l’Etat est laïc, il n’a pas à discerner les martyrs des victimes..
Le risque c’est donc l’indistinct, l’amalgame, à la terroriste islamiste, à la Pleven, à la Gayssot, à la Taubira. Hélas, à la Loi. Le raisonnement est retiré au juge, on condamne l’intention, en première instance ; par un sursaut de fierté on relaxe en appel, mais le mal est fait.
Il n’y a certainement pas de côté lumineux dans cette affaire, sauf le poème des soeurs Semtob, que je salue. C’est bien sûr une belle histoire mais encore faut-il avoir une âme pour l’apprécier.
Les laïcs ont-ils une âme ? Et n’est-ce pas Satan qui décrit le mieux le paradis ?
Systématiquement pour ce type d’agression, on ne peut que penser quelle punition, quel châtiment, et de revoir les images du film « Dans ses yeux », le dénouement final.
Après, toutes les explications du monde paraissent bien dérisoires.
Film de Juan José Campanella qui avait obtenu le prix du Meilleur film étranger.
« …absence de sérénité… »
@gone with…
Courage c’est beaucoup, tenace sûrement.
Je ne vois rien d’antisémite dans ces propos : « Ils sont juifs donc ils ont du fric ». La personne qui les prononce ne souhaite pas éradiquer le peuple juif (il est évident qu’il ne sait même pas ce que c’est, même si « peuple juif » avait un sens), il souhaite juste se faire du fric en allant là où, selon lui, il y en a, ce qui relève de la logique la plus élémentaire. De la même façon on note que les commerçants sont plus attaqués que les femmes de ménage, ce qui relève toujours de la même logique élémentaire. Voir (ou feindre de voir) un acte antisémite dans cette agression est une grossière erreur ou une puante manœuvre (je penche pour la puante manœuvre), ces malfrats ne sont pas plus antisémites que les gangsters qui s’en prennent aux banques ne sont anticapitalistes… Voilà un avis que vous ne verrez nulle part ailleurs mais qu’il était indispensable de donner. Désolé pour les chantres de l’antisémitisme, mais il va falloir trouver autre chose pour perpétrer la victimisation du « peuple » juif. Disons pour résumer que la ficelle est aussi grosse qu’usée.
A l’époque on servait à la victime un steak pommes sautées… ça avait une autre gueule :
http://www.lemonde.fr/ete-2007/article/2006/07/11/l-enlevement-de-madeleine-dassault-une-rancon-de-4-millions-pour-l-epouse-de-l-industriel_794329_781732.html
Et puis on a commencé à couper le petit doigt des barons belges…
Voilà : on met le doigt dans l’engrenage et on se retrouve un jour avec des Fofana…
Me souviens avoir un jour défendu une victime saucissonnée… L’auteur se défendait en disant que les bougnats tenanciers de bistrot cachaient leur black (attention, je parle du noir, enfin, du dissimulé, arrêtez de me prêter de noires pensées…) dans la pile de linge… L’avocat général (ce n’était pas PB) s’était vivement élevé contre cette stigmatisation d’une de nos belles provinces… j’avais embrayé… même si je savais que c’était vrai.
PS : Madame Jacob, restons simples, je ne visais que maître Capello… quand je pense que vous pouviez m’imaginer en historien de la Renaissance !
Espérons qu’il ne s’agisse pas d’une nouvelle affaire Lola (inoubliable « Je pense à Lola »…)
Au moment où la France s’apprête à reconnaître la Palestine, espérons que des officines, bien installées en France, ne vont pas nous enfumer avec des agressions et viols en série dans notre communauté juive.
Un Carpentras ça va, deux Carpentras bonjour les dégâts…
On peut d’ailleurs s’étonner de n’avoir pas vu surgir nos ténors du barreau, où sont donc les Dupond-Moretti ? les Temime ? les Koubbi ?
Ou sont donc ces matamores du prétoire ? ces sublissimes orateurs ? ces rois du non-lieu ?
Ça branle dans le manche ?
Curieux.
« François Hollande n’est plus crédible comme dispensateur de préceptes civiques »
Comme l’Education nationale et la plupart des professeurs d’aujourd’hui ; ceci étant dû à la déculturation toujours plus exponentielle. Aujourd’hui les cours d’instruction civique sont justement les cours qui tournent en vaste blague dans des classes de collèges et lycées où les professeurs n’arrivent plus à tenir les rênes, alors que cela devrait être, par les temps qui courent, les cours les plus importants à dispenser.
Sans instruction civique, c’est comme cela qu’éclosent les actes antisémites et racistes. Dans certains milieux scolaires, c’est comme cela que l’on ne peut même plus parler de la Shoah et des temps du colonialisme entre autres beaucoup de choses. Un film comme Entre les murs de Laurent Cantet ne montre que la pure vérité.
Les soeurs Semtob citent Théophile Gautier, curieuse façon d’aborder ce douloureux fait divers de Créteil…
Théophile Gautier est connu pour son « antisémitisme romantique », grand voyageur il a publié un bon nombre de guides du routard de l’époque, voyez le style :
« Voici un exemple frappant. Gautier, à propos de Balata, le quartier juif de Constantinople, écrit une page terrible d’un antisémitisme dont la violence semble annoncer le discours de la fin du XIXe siècle sur l’image du Juif comme « maladie ». Je n’en citerai ici qu’un extrait :
« Les toits semblaient avoir la teigne et les murailles la lèpre ; les écailles de l’enduit grisâtre se détachaient comme les pellicules d’une peau dartreuse. […] nous découvrions des têtes bizarres d’une lividité maladive […] ; des yeux mornes, atones […]. On imaginerait difficilement quelque chose de plus immonde, de plus infect et de plus purulent : la plique, les scrofules, la gale, la lèpre et toutes les impuretés bibliques, dont il ne s’est pas guéri depuis Moïse, le dévorent sans qu’il s’y oppose, tant l’idée du lucre le travaille exclusivement ; il ne fait même pas attention à la peste s’il peut faire un petit commerce sur les habits des morts. » »
Trois noirs abattus en une semaine par la police aux USA, nos communicants chercheraient-ils à importer en France une fantasia délirante pour masquer et mettre une fleur de vigne sur la calamité Hollande et ses 10% de chômeurs ? La question demeure.
Nul, même s’il s’en défend, n’est à l’abri de préjugés et de stéréotypes de tous ordres. Et l’on peut avoir des préjugés sans être pour autant raciste. J’en veux pour preuve l’attitude de mes proches qui m’ont longtemps tenue à l’écart en raison de mon union avec un Haïtien, mais qui ne veulent même plus s’en souvenir.
Or l’on voit trop souvent les tenants du « tous pareils », les chasseurs de petites phrases ou de noms d’oiseaux à la Tintin au Congo (*), bref les antiracistes compulsifs des manifs bobos, assimiler au racisme l’instinct grégaire commun à tous les groupes, et stigmatisant sans discernement la banale intolérance, prétendant la combattre par d’autres intolérances, nourrissant de ce fait la peur inconsciente et le racisme latent de quelques authentiques racistes qui eux sont des guerriers. Car outre les préjugés rédhibitoires (mais plus bêtes que méchants) spécifiques aux précédents, ils pratiquent eux le rejet et la haine à grande échelle (en paroles et en actes) pouvant aller jusqu’à l’extermination vis-à-vis de ceux qu’ils ont jugés différents une fois pour toutes (en raison de leur origine ethnique, leur culture, leur religion, etc.).
—
* A ce propos, il me revient l’histoire de cette jeune Batéké avec qui je fus en classe dans mes jeunes années, elle-même snobée par ses compatriotes bakongos (qui parlent le lingala) en raison de ses origines et se moquant à son tour ouvertement des négresses à plateau du Tchad qualifiées de « sauvages ». Une Guadeloupéenne s’étant permis de les qualifier toutes ensemble de racistes, ce fut même mon premier arbitrage qui se termina dans la rigolade générale après un mime improvisé de ma part en toubabesse coincée, ventilateur en panne et se risquant à danser la rumba congolaise très en vogue à Brazzaville au lendemain de l’indépendance !
@ Marc GHINSBERG | 05 décembre 2014 à 10:52
Merci pour cette information.
Bon, j’arrête, parce que vous ne comprenez ni le premier, ni le second degré.
Relisez le Gorafi, mais avec un peu plus de légèreté. Cet article en particulier aurait très bien pu répondre avec humour au billet
Faut-il détester l’autre ET ses pensées ?
La question se pose toujours.
À vous aussi.
@ Savonarole | 05 décembre 2014 à 16:13
Commanditer des homicides, organiser des émeutes et décider de l’ordre du jour de tous les médias US… ils sont forts ces communicants de Hollande !
Vous écrivez, Monsieur Bilger :
« ces perversions ne constituent pas un monde à part mais sont liées, connectées à une infinité de transgressions, d’indélicatesses et d’immoralités à cause desquelles la France du pouvoir et des élites représente un déplorable exemple pour la France qui ne travaille pas, qui souffre, qui se morfond, qui dérive et qui se sent frustrée et abandonnée ».
Là se trouve à mon sens le fond du problème. C’est en premier la faillite de l’école qui n’est, et depuis longtemps, plus républicaine. Elle est ce que nos élites mondialisées en ont fait : incapable de former des citoyens en inculquant aux élèves les notions de base nécessaires à la formation de l’esprit civique. On en retrouve le résultat dans les bilans qui sont faits et qui montrent que les élèves ne possèdent plus leur langue, le français (du moins théoriquement alors que la langue des banlieues est encensée dans le rap et jusque sur les ondes de France Inter le dimanche matin, avant 7 heures il est vrai), pas plus que le calcul mental.
Le pédagogisme à l’œuvre depuis plus de trente ans a abouti à cette monstruosité d’une violence qui n’est réfrénée par rien et où toute opposition aux règles établies, singulièrement à la loi parce qu’elle dérange, est reconnue comme systématiquement légitime.
Et où la parole des services officiels n’a plus aucune valeur. Il suffit pour s’en convaincre de voir le sort médiatique réservé au rapport de l’inspection générale de la gendarmerie sur les graves incidents de Sivens. En oubliant que les rédacteurs, suspectés de corporatisme, sont assermentés, tandis que les zadistes, gentils romantiques, sont censés être plus légitimes dans leur expression publique… Ce que la commission d’enquête parlementaire présidée par Monsieur Mamère ne manquera pas de tenter de confirmer, puisque les fauteurs de troubles sont de sa mouvance idéologique. On assiste ici à une forme d’instrumentalisation de la représentation nationale à des fins idéologiques sans que cela ne semble nullement choquer nos bonnes âmes qui font systématiquement la morale à qui ne pense pas comme eux.
Tout comme Tipaza, je m’interroge quant au silence fait sur la nature des auteurs. J’ignore qui ils sont. Mais s’ils avaient été suspects d’opinions d’extrême droite, nul doute que le CRIF et autres organisations du même acabit auraient orchestré une « mayonnaise médiatique » de grande ampleur avec manifestations à la clé.
Là, rien. Sans doute pour ne pas stigmatiser les auteurs de ce crime sur qui pour l’instant j’ai peu entendu quant à leur personnalité.
En un mot, ce fait divers, au sens journalistique, montre s’il en était besoin l’absence de culture et de respect de l’autre qui règnent en maître dans notre société marchande. C’est bien l’effet du culte du veau d’or, je crois ?
Pour ne pas stigmatiser les uns, ostraciser les autres, contrarier les enfants, priver de liberté quiconque, dans la France d’aujourd’hui, dès l’école, on a supprimé l’enseignement de toute morale et la plus élémentaire, celle du respect des autres. Parce qu’aussi ce serait des valeurs à connotations chrétiennes. En conséquence, nous avons une société qui va à vau-l’eau où chacun fait ce qu’il veut, ce qui lui plaît même au détriment du voisin. Pourtant la liberté des uns s’arrête bien là où commence celle des autres.
« les fruits pervers d’une morale en déconfiture ».
Et enfin, pour cacher toutes ces incivilités, toutes ces misères, ces vexations allant comme à Créteil jusqu’à l’agression sordide assortie d’un antisémitisme primaire, un nouvel antisémitisme (le duel israélo-palestinien qui s’est déplacé), nos autorités, nos politiques, nos médias préfèrent taire le mal qui ronge la société. Le cacher sous le tapis soi-disant pour ne pas envenimer, alors qu’il faudrait en parler pour l’éradiquer et faire prendre conscience que la vie en société entre êtres humains civilisés, pour être vivable et supportable doit être assortie d’un minimum de courtoisie.
Courtoisie, un mot en lui-même obsolète et désuet… qui sentirait le moisi comme dirait ce cher Jacques Attali. Car seuls les vieux réacs peuvent parler de morale, politesse, courtoisie ou respect, des mots vides de sens.
En attendant on ne peut à la fois s’indigner sur un fait divers et laisser faire sans prendre de mesures ni contre les délinquants, ni contre le communautarisme… Pourtant, nous payons, et fort bien, des élus pour s’occuper de cela.
Tous le font, tous autant que nous sommes nous le faisons, montrer du doigt, accuser, condamner, punir ou appeler à la punition… quand ce n’est pas diaboliser, voter des sanctions, bombarder, rejeter dans les ténèbres de la barbarie…
Alors forcément des jeunes, pas très malins, eh bien ils font pareil.
Et quand on proteste on est accusé à son tour de pacifisme bêlant, d’angélisme, d’irréalisme.
La violence entraîne la violence, on le sait.
Mondialisation, Europe, nos princes veulent changer la société, de gré ou de force. Alors forcément, des jeunes se disent qu’ils vont la changer, eux, à leur manière, la société…
Quand une crèche, un nouveau-né couché dans la paille, un message de frugalité, de paix, d’amour… fait scandale, on peut s’attendre au pire.
Les juifs de France sont-ils des Français de confession juive ou bien sont-ils des Français aux lointaines origines de Judée ou de Palestine ?
Si l’on parle de Français aux origines lointaines de Judée ou Palestine, je ne vois pas pourquoi l’on fait toute une histoire autour de ces territoires.
Quand je rencontre d’autres gens je ne suis pas sans arrêt en train de leur rappeler que je suis Bretonne ou Alsacienne alors que, d’après moi, ces régions ont apporté autant au monde que la Judée et la Palestine réunies.
Question d’appréciation bien sûr, mais à force de nous rappeler sans cesse et sans vergogne que ces peuplades sont les élues de Dieu et doivent sauver le monde, en fin de compte j’ai le sentiment qu’avec cette position prétentieuse, arrogante, le peuple élu de Dieu est à l’origine d’une xénophobie et d’un sectarisme qu’il nous reproche sans cesse.
Ceci dit ce n’est pas une raison pour faire une fixette sur leur cassette, vu que, en dehors du Shabbat, ils mettent comme tout le monde leur paye au Crédit agricole 😀
Une indemnité substantielle (100.000 dollars, je crois) accordée aux descendants américains de juifs déportés pendant l’occupation par les chemins de fer français, va sûrement faire taire la rumeur selon laquelle les juifs sont riches et bénéficient de privilèges particuliers – réflexion à prendre au degré que vous souhaitez.
« De haut en bas, il faut inventer un humanisme moins verbeux et plus exemplaire », dites-vous en conclusion, cher Monsieur Bilger.
Permettez-moi une pirouette facile (mais juste) : en matière d’humanisme verbeux, vous ne craignez personne.
Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire, inventer un humanisme plus exemplaire de haut en bas ? Ni en français, ni dans l’ordre politique, ni dans l’ordre judiciaire, cela n’a le moindre sens. Ne parlons pas d’efficacité…
Que de tortillages intellectuels pour tourner autour de ce mot, jamais prononcé : immigration !
Les trois home-jackers et violeurs antisémites de Créteil (je dis trois car ils sont tous complices, sinon acteurs) s’appellent respectivement : Ladji, Yacine et Omar. Trois prénoms musulmans. L’un au moins des trois est noir.
Le chef de la bande antisémite qui a tué Ilan Halimi s’appelle Youssouf Fofana, il est d’origine ivoirienne. Parmi les coupables les plus lourdement condamnés, dans cette affaire, on trouve Samir Aït Abdelmalek et Jean-Christophe Soumbou. La femme qui a servi d’appât s’appelle Sorour Arbabzadeh.
Même les organisations juives, jadis bâillonnées par leurs propres mensonges politiquement corrects, immigrationnistes et prétendument « antiracistes », sont obligées de le reconnaître désormais : la recrudescence des actes antisémites en France et en Europe, et certainement la quasi-totalité des violences antisémites, est le fait de l’immigration musulmane.
Ce n’est donc pas un quelconque humanisme, verbeux ou pas, qui en viendra à bout : c’est l’arrêt de l’immigration de masse et l’inversion des flux migratoires.
Et, accessoirement, une répression beaucoup plus sévère pour les crimes et délits de toute sorte. Les trois suspects arrêtés étaient tous « connus des services de police », comme on dit pudiquement.
L’humanisme, on a déjà essayé. Ca fait un bon demi-siècle qu’on essaye. Au bout de cinquante ans d’échecs, il serait peut-être temps de passer à autre chose ?
Quant à suggérer que des Noirs musulmans et décérébrés pourraient être incités à procéder à des home-jackings de Juifs, assortis de viols, parce que Cahuzac avait un compte en Suisse et que Sarkozy a triché sur ses comptes de campagne, c’est confondant de déni.
(Je dis décérébrés, parce que pour se faire arrêter en quelques heures grâce à la caméra du distributeur de billets où ils ont utilisé la carte bleue volée, le tout après avoir procédé à une agression similaire quelques jours auparavant, il faut vraiment ne pas avoir la lumière dans les étages…)
@Alex paulista
« Commanditer des homicides, organiser des émeutes et décider de l’ordre du jour de tous les médias US… ils sont forts ces communicants de Hollande ! »
J’ai parlé de « fantasia » au sens rodéo médiatique voyons ! Vous pinaillez.
Et comme le dit un commentateur (Robert), si les agresseurs avaient été d’extrême droite on aurait eu le Cirque Pinder dans toutes les villes de France.
@ Mary
Une Guadeloupéenne s’étant permis de les qualifier toutes ensemble de racistes, ce fut même mon premier arbitrage qui se termina dans la rigolade générale après un mime improvisé de ma part en toubabesse coincée, ventilateur en panne et se risquant à danser la rumba congolaise très en vogue à Brazzaville au lendemain de l’indépendance !
C’est rare de nos jours de croiser une nostalgique de Franco. J’adore moi aussi.
Très cher sbriglia,
« Me souviens avoir un jour défendu une victime saucissonnée… L’auteur se défendait en disant que les bougnats tenanciers de bistrot cachaient leur black (attention, je parle du noir, enfin, du dissimulé, arrêtez de me prêter de noires pensées…) dans la pile de linge… »
Me souviens également qu’il y a 60 ans, en Europe, des assassins, des tortionnaires, des bourreaux ont conçu et mis en oeuvre une gigantesque entreprise d’extorsion de fonds, à l’échelle d’un continent, visant à exterminer nos frères juifs.
N’ai pas le souvenir qu’une entreprise équivalente d’extorsion de fonds et d’extermination ait été conçue et mise en oeuvre contre les Auvergnats, les Bretons, les Parisiens, les Limousins, les Poitevins, les Provençaux, etc., etc.
Le Crif, s’il est dans son rôle d’alerte et de vigilance, reste tout de même dans un registre guère opératoire et trop classique quand il réclame « qu’un plan spécifique d’urgence soit mis en place avec des moyens judiciaires et policiers sans précédent pour inverser cette tendance ».
Il y a des jours où nous pouvons nous demander à quel jeu joue le Crif dont la fixation paranoïaque depuis plusieurs dizaines d’années sur une « extrême droite » fantasmée qui n’existe que dans son imagination lui fait perdre de vue les véritables origines des agressions dites antisémites.
Trois jeunes de 18 à 20 ans. Ils s’appellent Ladji, Yacine et Omar et habitent tous dans le même périmètre à Créteil, à moins de 200 m de leurs victimes, ou dans la ville voisine de Bonneuil-sur-Marne. Ils sont âgés de 18 à 20 ans et sont tous plus ou moins connus de la police pour de petits délits et une affaire de drogue. (Europe 1)
Ces jeunes seraient-ils affiliés à des réseaux d’extrême droite ?
Les clichés durent et dureront. Après tout est contre-productif. Dans les faits chacun chacune traite l’autre en fonction de ses intérêts. J’assiste chaque jour au tribunal aux manoeuvres d’avocats qui s’arrangent pour avoir un juge au patronyme identique à leurs clients de confession juive. Et par pitié ne soyez pas choqués par cette réalité.
@ marie dumont | 05 décembre 2014 à 21:43
On vous dira qu’on ne prête qu’aux riches !
Ou encore :
« Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. »
Matthieu 25 :29
Réflexions à prendre au degré que vous souhaitez.
De toutes façons, qui veut tuer son chien, dit qu’il a la rage.
sbriglia | 05 décembre 2014 à 15:18
« PS : Madame Jacob, restons simples, je ne visais que maître Capello… quand je pense que vous pouviez m’imaginer en historien de la Renaissance !
Merci maître, je préfère en effet être comparée à un empêcheur d’inculture en rond, plutôt qu’à la victime d’un empoisonnement non accidentel à l’arsenic.
@ Patrick EMIN | 05 décembre 2014 à 14:08
Je suis tout à fait d’accord avec vous car aujourd’hui quoi que vous fassiez vos actes sont classifiés :
antimusulmans parce que ça vous fait marrer de les voir prier les fesses en l’air ;
ou, si par malheur vous aimez l’humour de Dieudonné, vous êtes – forcément – antisémite ;
et si vous faites une blagues sur vos potes africains (du nord ou du sud) vous êtes raciste.
Bref, bienvenue dans le monde des trois petits singes.
Mais qu’un conseil général ou une mairie dresse une crèche et tout ce petit monde stigmatisé devient pro-laïque !
Nous avons réussi ce tour de force de faire respecter la loi sur la laïcité dans les lieux publics pour un « problème » de crèche 🙁 mais à ne pas la faire respecter contre les prières des rues (dont on ne parle plus…) ou les subventions données aux associations dites culturelles communautaristes… Magique !
Un jour viendra où un braqueur de fourgon sera pointé du doigt pour antisémitisme parce que ledit fourgon aura été financé par la banque Rothschild 😀
Appel à la résistance !
Soutien total aux maires de Vendée et de Béziers victimes de l’inquisition odieuse des djihadistes intégristes laïcs gauchistes qui veulent supprimer les crèches de Noël dans les mairies ; chez nous on a prévenu ceux qui oseraient venir nous menacer qu’ils risquent des retours de bâtons musclés ; à bons entendeurs…!
Tiens tiens !
Monsieur sylvain commence à montrer l’exemple, en l’écrivant, du comment on doit faire si on ne respecte pas nos décisions…
Mais cela reste facile d’imposer un symbole que les autres religions ne partagent pas.
Par contre, on devra subir les leurs ? de symboles ?
Ces jours, je vais me faire arrêter par les féroces de l’ordre parce que je commence à rouler sur le moyeu… et que, paraît-il, cela fait un de ces boucans !? )-
@Véronique Raffeneau | 06 décembre 2014 à 08:02
A propos d’extorsion :
Ma chère Véronique, je ne vous apprendrai toutefois pas, je pense, que lorsque les Alsaciens et les Lorrains de Moselle ont été mis en demeure de choisir entre la France et le Reich, ceux qui ont choisi la France se sont vu contraints de partir avec leur seule chemise sur le dos.
« Environ 130.000 Alsaciens et Mosellans ont opté pour la nationalité française mais en réalité env 50.000 ont réellement quitté leurs foyers et leur pays et moins de 3.000 ont opté pour la nationalité allemande.
Les Alsaciens-Lorrains qui n’ont pas opté dans les délais fixés par la loi ont été « déchus » de la nationalité française et sont devenus, conformément aux dispositions de cette convention « de nationalité allemande ». »
Les délais sont une disposition certes d’ordre public, certes susceptibles de relevé de forclusion en fonction des circonstances, mais vraiment très peu de temps a été laissé aux malheureux pour choisir de tout abandonner pour un idéal démocratique qui, et je ne vous apprendrai rien non plus, a sur certains plans répondu à leurs attentes, comme Hollande, acharné de nos jours à détruire l’identité régionale, a inversé la courbe du chômage.
Parmi eux des descendants de ces Lorrains qui ont voté « la pleine égalité de droits aux Juifs accordée par l’Assemblée constituante en 1791, au début de la Révolution française; ce processus d’émancipation ayant débuté juridiquement, n’en déplaise aux détracteurs d’une Autriche réputée d’extrême droite, avec l’Édit de tolérance de Joseph II d’Autriche (1781) qui accorde la liberté de culte aux Protestants comme aux Juifs, l’Édit de tolérance de Louis XVI (1787) et en Allemagne avec la conjonction de la philosophie des Lumières et de la Haskalah (ce mouvement de pensée juif qui s’en est inspiré et dont le plus illustre représentant est le philosophe Moïse Mendelssohn, grand-père du sublime compositeur Felix Mendelssohn). […] égalité de droits confirmée sous Napoléon Ier », lequel a cependant rétabli – dans les colonies – cet esclavage dont le premier texte l’interdisant en France – lequel pays n’avait pas encore de colonies à l’époque, certes – a été prononcé par Louis X – dynastie capétienne, donc franque (Hugues Capet ayant hérité vers l’an mil du titre de duc des Francs obtenu par son père) ; il s’agit de l’édit du 3 juillet 1315. »
« Après la guerre de 1914-1918 et le retour de l’Alsace-Lorraine à France après presque 50 ans d’annexion par l’Allemagne (1870-1918), l’administration française, toujours ignorante des spécificités de l’Alsace et de son histoire, décida à Paris de classer les Alsaciens en quatre catégories !, chacune ayant une carte d’identité distincte :
Modèle A : réservé aux Français ou à ceux qui le seraient restés, si le traité de Francfort ne leur avait pas ravi cette nationalité.
Modèle B : réservé à ceux dont un des ascendants n’était pas français de souche.
Modèle C : réservé à ceux dont les deux parents étaient nés dans les pays alliés ou neutres.
Modèle D : réservé aux « émigrés » provenant de pays ennemis, Allemagne, Autriche, Hongrie, ainsi qu’à leurs enfants bien que née en Alsace. »
Autrement dit, il y aurait eu là du boulot pour la version black de Caroline Fourest et sa conception de l’égalité citoyenne dans notre République.
« Il faut savoir par exemple que les détenteurs d’une carte d’identité de catégorie D étaient obligés de solliciter un permis de circulation pour pouvoir exercer leur activité professionnelle en Alsace.
Certains Alsaciens, nés en Alsace mais dont un parent était par exemple d’origine allemande, ont été expulsés dans ce pays. »
Etc. etc.
Un peu de considération pour ces réelles souffrances là aussi, qui ont fait cette France telle que celle dont l’ouverture à l’Autre qui autorise même de nos jours ce que certains appellent « la dictature des minorités » et d’un certain type de discours très agressif et égoïstement culpabilisateur, ne serait pas malvenue en lieu et place de la nouvelle philosophie de l’Histoire selon Attali qui prêche l’étymologie du nom de notre pays de la façon partiale et réductrice suivante : « Pays d’un peuple d’envahisseurs ».
Or, les Francs ne sont pas un peuple, mais une confédération de tribus réputée au VIe siècle être originaire d’Europe centrale. Autrement dit, des peuplades indo-européennes apparentées aux Illyriens et aux Vénètes, qui avaient été envahies dans leur région de développement initial au IVe siècle av. J.-C. par les Celtes et les Boïens et qui ayant remonté le Danube, s’étant installées ensuite sur les bords du Rhin, les réenvahissent par un autre bout, la Gaule, région d’implantation des Celtes sous domination romaine. Voilà.
Il existe bien sûr bien d’autres légendes et thèses, contestées, abandonnées ou ne résistant pas à la critique contemporaine, mais bon, les choses se discutant également à partir par ex. de la distinction entre une Francia, Terre des ‘porteurs de javelots’ semble-t-il (peut-être à l’origine du symbole héraldique du lys??), et une Alemania que ses « membres nomment la ligue de tous les hommes ( en langue germanique), et qui apparaît pour la première fois en 213 dans les textes romains sous la forme Allamannicus qui a donné Alamans. Elle avait initialement pour pour but de résister à ses voisins. »
« À la même époque, une autre ligue, elle aussi dégagée de tout assujettissement à l’Empire, se forme plus au nord, le long du Rhin et en Germanie inférieure. Il s’agit de la Ligue franque, d’abord constituée des peuples Chamaves, Chattuaires, Bructères et Saliens, et après que ces derniers eurent traversé le Rhin, des Tongres déjà installés en Belgique, auxquels contribuent les Sicambres. Ils seront rejoints par la suite par les Ampsivariens, les Tenctères, les Tubantes et les Usipètes. »
Donc, on peut tout aussi bien alléguer qu’on n’a pas là affaire à des envahisseurs, mais tout autant à des résistants aux envahisseurs, autrement dit, à un retour de bâton.
——
Ce que je veux dire par là, c’est qu’il faut arrêter de se lancer tout et n’importe quoi à la tête sur la scène du débat télévisé ou public en général de façon sommaire et réductrice, dans la valorisation à la fois ignorante, partiale et partielle, de l’ensemble des souffrances sur lesquelles s’est bâti un État de droit qu’il nous faut tout faire pour préserver, et notamment de ceux que vise l’ouvrage du linguiste enseignant de Paris-Descartes, Alain Bentolila, Comment sommes-nous devenus si cons ?, lequel défend la tête bien faite contre la tête mal pleine.
« C’est rare de nos jours de croiser une nostalgique de Franco » (scoubab00)
—
No entiendo nada. Explicaciones por favor.
Il y aurait beaucoup moins d’antisémitisme en France s’il y avait moins d’immigrés d’outre-Méditerranée.
Ah, zut ! Il ne faut pas le dire.
Je n’avais pas lu le commentaire de l’ami Bob.
Evidemment, j’y souscris sans réserve.
On cause beaucoup sur « Justice au singulier ». On cause, on cause, on cause. Mais les mesures à prendre sont simples et faciles (elles apparaissent difficiles parce qu’on n’a pas la volonté).
Chère Catherine,
sbriglia a sans doute bien compris que l’objet de mon post n’était pas de lui lancer tout et n’importe quoi à la tête, surtout pas à lui ; il a compris, j’en suis sûre, que mon propos était simplement de discuter son commentaire.
Humanisme et prévention :
http://www.laprovence.com/article/actualites/3163949/marseille-une-fillette-de-2-ans-violee-et-hospitalisee.html
« La prison, école du crime ». Ah non, pardon : peine de substitution, école du crime.
D’origine camerounaise : check.
Condamné pour violence à agents : check.
En liberté avec bracelet électronique : check.
Violeur d’enfant : check.
On ignore si le suspect a été traumatisé par le compte en Suisse de Cahuzac ou le montant de la retraite de Hollande. Des vérifications sont en cours.
CE DÉCHAÎNEMENT de violences fait froid dans le dos. À Fesches-le-Châtel, le 7 juillet 2012, la victime, 17 ans, a été prise pour « un sac de frappe », comme le souligne la représentante des parties civiles, Mireille Thomas.
« L’auteur ne lui a laissé aucune chance. Il a enchaîné les crochets. Il faisait de la boxe, du kick-boxing. On a affaire à quelqu’un qui maîtrisait parfaitement la technique », note l’avocate du mineur agressé qui a perdu une grande partie de la vision de son œil gauche. L’auteur, Muhamed Gogebakan, un Alsacien de 20 ans, n’est pas présent.
http://www.estrepublicain.fr/justice/2014/12/05/pris-pour-un-sac-de-frappe
On a dû manquer d’humanisme à un moment donné. Je ne vois que ça.
(…) j’ai été amené à répondre à la pertinente observation d’une auditrice soulignant en substance que le racisme et l’antisémitisme étaient l’un des masques que prenait la libération de la haine et de la violence en France. Ce qui est premier n’est pas le ressort raciste mais la propension, qui s’accroît, à laisser aller le pire de soi. Ensuite, on déguise.
Mais pourrons-nous continuer longtemps de supporter qu’en France de véritables agressions racistes d’après leur contexte telles que les agressions sous un motif futile « pour un regard » ou bien « pour une cigarette » ne soient considérées par la « justice » et par un monde politico-médiatique indigne, en dépit parfois des aveux des auteurs eux-mêmes, que pour des agressions ou bien des crimes « gratuits » inexplicables par l’antienne du seul prétexte passe-partout que serait le chômage?
Oui ou non sommes-nous confrontés à des actes criminels nouveaux inconnus il y a une quarantaine d’années alors que notre pays n’avait pas encore subi de transition démographique notable ?
Pouvons-nous continuer de nous faire agresser voire massacrer en silence et sans avoir le droit de dire qui sont nos bourreaux ?
Les partisans du Système pourront toujours se livrer à leurs contorsions acrobatiques et à leurs assauts de mauvaise foi afin de tenter d’occulter la vérité, ils ne pourront pas empêcher les innombrables Français qui en ont été les victimes d’avoir parfaitement compris à leurs dépens et à l’encontre de la propagande officielle que le principal racisme à exercer des ravages en France est en réalité le racisme anti-gallique.
Le 26 octobre, deux soldats français en poste en Guyane ont été volontairement écrasés par des autochtones ; un des deux soldats, père de deux enfants, le thorax enfoncé, est décédé.
Je n’ai guère lus d’indignés à ce sujet.
Cette gauche intolérante continue à nous les briser menu. Mais quel monde veulent-ils donc nous imposer ?
Mary Preud’homme (No pasaran) | 6 décembre 2014 à 12:04
Oui en effet ce scoubidou m’a l’air d’un ignare.
On se jette à la figure les dictateurs qu’on peut.
Franco était d’origine juive par sa mère Bahamonde, et Salazar, dans le rayon d’à côté, avait fait restaurer la plus vieille synagogue d’Europe à Tomar en 1933 alors que ça « gueulait » à tout rompre dans les brasseries de Munich. Ces deux « dictateurs » ont roulé Hitler et leur sol n’a jamais été foulé par la soldatesque allemande (mis à part un petit raid aérien de rien du tout, une parade, au-dessus de Guernica).
@ Claggart
Encore eût-il fallu que nous le sachions, car les infos laissent bien filtrer ce qu’elles veulent, y compris les prénoms des délinquants… pas de vague !
Nous les briser menu passe très bien chez Jabiru, mais j’ai droit à des guillemets quand j’écris « gueulait », c’est le Couvent des Oiseaux ici ou quoi ?…
@ Savonarole
Très juste votre propos. J’avoue néanmoins n’avoir toujours pas compris le rapport entre mon commentaire et la réaction tranchée du scoubidou en question. Mais peut-être est-il lui-même bien incapable de s’expliquer. Ah ces petits sectaires qui s’ignorent et se projettent sans vergogne en faisant erreur sur la personne !
@ Franck Boizard qui a écrit :
« Il y aurait beaucoup moins d’antisémitisme en France s’il y avait moins d’immigrés d’outre-Méditerranée. »
N’est pas Pierre Desproges qui veut, Franck Boizard…
Pour mémoire quelques morceaux choisis ou comment faire passer un message grinçant sur le racisme avec un humour savoureux et subliminal :
« Xénophobe même avec les étrangers, masquant tant bien que mal un antisémitisme de garçon de bain poujadiste sous le masque ambigu de l’antisionisme propalestinien »
« Les chiffres sont accablants, il y a de plus en plus d’étrangers dans le monde »
« Nous les briser menu passe très bien chez Jabiru, mais j’ai droit à des guillemets quand j’écris « gueulait », c’est le Couvent des Oiseaux ici ou quoi ?… »
Rédigé par : Savonarole | 06 décembre 2014 à 15:14
L’anagramme de « Le couvent des oiseaux », c’est :
« Le vœu des ciseaux ».
Il reste trois lettres, t, n, o que je n’ai pas réussi à caser ;-))
Il n’est pas interdit d’essayer de faire mieux !!
« Pour des raisons essentiellement idéologiques, la justice semble plus soucieuse de la rédemption des coupables que de la réparation due aux victimes » dit Elisabeth Lévy dans un article du dernier Causeur qui s’intitule : Police nulle part Justice nulle part.
Il faut espérer que dans cette affaire, justice sera rendue à la hauteur du délit ignominieusement commis.
Je ne fais pas d’humour et je me contrefiche de Desproges.
J’adore Audiard.
Ses dialogues donnent du piment aux récits.
@ Tipaza | 06 décembre 2014 à 16:52
« Il n’est pas interdit d’essayer de faire mieux !! »
«Le cou des oies au vent»; reste x. Une lettre qui cependant compte pour dix points au scrabble. Donc, pas vraiment mieux. A moins que ça ne compte phonétiquement. Dans ce cas, carton plein.
@Tipaza 16.52
Ne pas confondre conservatoire et couvent des oiseaux pour devenir artiste lyrique, car, si on en croit l’anagramme…
« couvent des oiseaux » >> « Usa cent voix douées ».
@Franck Boizard
Il n’est pas faux de dire que Desproges nous bombe la guérite, apparu un quart d’heure avant la phalange fasciste du politiquement correct, il conviendrait tout de même de ne pas le ranger dans la même étagère que Voltaire.
@Tipaza
Loin de moi l’idée d’avoir voulu faire une contrepèterie savante, je suis innocent comme l’agneau Pascale… sans jeu de mots…
Pour avoir entendu in situ des élites de tel pays central du Maghreb juger les juifs en général et les Israéliens en particulier, je sais ce que sont d’authentiques propos de haine antisémite, annonciateurs de violences.
La France a laissé venir une immigration de masse et avec elle un peu de cette « culture » partagée par peu mais avec une telle intensité !
On peut lire ici ou là que des malfaisants, s’appelleraient-ils Omar ou Jacques, malmenant des victimes, se nommeraient-elles Lévy ou Martin, ne sont que des délinquants banals, sélectionnant leurs victimes pour de seules raisons techniques, nullement mûs par des ressorts racistes.
Je crains le pire : que les voleurs – frappeurs – violeurs aient en définitive bonne conscience, celle d’avoir agi en justicier de la salubrité publique.
Face à cela, l’attitude de certains est déconcertante : il y a deux jours seulement, Jacques Attali trouvait qu’il n’y avait pas tellement de musulmans en France, que l’immigration était une chance pour notre pays et qu’il fallait ouvrir les bras…
Inconscience ou plaidoyer ?
Je pense à Churchill :
« An appeaser is one who feeds the crocodile, hoping it will eat him last »
Halte au feu, aux digressions aussi biscornues qu’irréelles, j’ai lu dans un billet sur Mediapart « petites frappes » et « sa******s », tout le reste est discourir pour discourir.
Reprenons les termes de notre hôte : « moins verbeux et plus exemplaire » et « débilité odieuse ». Le raccourci me convient, quelle sanction alors, soit ils relèvent de la psychiatrie, soit alors ils sont coupables.
Ils ne valent certainement pas la corde pour les pendre, comme l’on dit, mais alors que faire ; et si cela nous était arrivé en tant que victimes ?
Mais on ne sera jamais, c’est à souhaiter, dans la chair et l’âme de ceux à qui cela est arrivé.
Oui odieux et désespérant, que risquent-ils, jamais assez sans doute, mais la pire des punitions serait peut-être que ces agresseurs sachent un jour la monstruosité à laquelle ils ont participé.
Et le juge du film « Dans ses yeux » s’en est allé apaisé… Sans juger.
@Catherine JACOB et Yves
Très bien, bravo.
Mais j’avais essayé de rester sur le sujet qui tracassait Savonarole, celui de la « modération » !
@ Mary et Savo
Ah ah, vous êtes tombés dans le panneau. Il ne s’agit pas de Francisco, mais du Jaaaames Brown de l’Afrique équatoriale, souvent flanqué de son TPOK Jazz. Je suis à peu près sûr que Mary s’est déhanchée sur ses rythmes. A recommander chaudement, surtout en période de frimas. Hélas, Franco aurait été selon la rumeur une des premières célébrités à décéder du sida, RIP.
@ Savonarole
« Desproges nous bombe la guérite »
Pour moi, « bomber la guérite » date du temps de l’OAS : c’est faire sauter une guérite avec la sentinelle dedans, acte violent mais pas très courageux. Cela a fini par signifier « se faire défoncer le portrait », en général par une bande plus nombreuse que la victime.
Est-ce exact ? Et, dans ce cas, quel rapport avec Desproges ?
Peut-être voulez-vous dire que Desproges fut de ceux qui participèrent au trio infernal « dérision, déconstruction, destruction » ? Bien qu’il m’arrive d’apprécier son style, j’ai beaucoup de distance avec lui.
Il suffit de comparer les sketchs de Fernand Raynaud, Bourvil ou Pierre Dac, dont on ne peut pas dire qu’ils furent sans talent, avec ceux de Desproges et Coluche (ou « l’humour Canal », qui n’est pas de l’humour) pour comprendre la différence radicale d’esprit.
—————————–
La modératrice du blog a vis-à-vis du vocabulaire français des pudeurs de dame d’oeuvre. C’est dommage. La richesse de la langue française est aussi de ce côté. Autant je ne supporte pas les expressions modernes de certains (LOL par exemple), autant des insultes bien balancées pimentent le débat. J’ai été tenté plusieurs fois d’essayer de me faufiler sous la censure. Je doute que si j’avais employé « faire les tasses », qui signifie « draguer dans les pissotières » (pour les pédérastes), j’aurais été arrêté. Il y aussi les contrepèteries. Mais, par respect pour notre hôte, je me suis abstenu. Bien sûr, on peut être assassin sans insulter mais c’est plus difficile (Churchill est hors catégorie : « Un taxi vide s’arrête devant le 10 Downing Street. M. Atlee en descend » ou « M. Atlee est modeste. Il a toutes les raisons pour cela »).
@Robert Marchenoir du 6.12.
Appelons un chat un chat, on est bien d’accord, les circonvolutions dans ce genre d’affaire paraissent bien dérisoires et inutiles.
Ce qui s’est passé, dans toutes les cités, ne s’analyse pas, c’est du brutal, de l’inquiétant, de l’ignoble à traiter comme tel.
Tout le reste et les analyses s’y rapportant ne valent pas un courant d’air. Croyez-vous que ces décérébrés ont été chercher aussi loin ce que certains pensent, et ce que leurs pensées imaginent ?
Qui sème le vent récolte la tempête.
La France n’était pas faite, et n’est toujours pas faite, pour la société multiculturelle.
Les crimes d’aujourd’hui sont la conséquence directe des crimes commis par nos dirigeants contre notre nation.
C’est comme cela et pas autrement qu’il faut à mon avis interpréter le mal-être, le malaise, français.
« …à propos de Balata, le quartier juif de Constantinople. » Th. Gautier
Je pense qu’il s’agit de Galata.
Mais je peux me tromper..
Bonsoir scoubab00
Merci pour vos précisions.
Quant à tomber dans le panneau, pas vraiment, car je n’avais pas du tout saisi le rapport entre mes souvenirs (d’étudiante) datant du début des années soixante (ayant bien précisé dans mon précédent commentaire qu’il s’agissait du lendemain de l’indépendance) avec ce Franco (Luambo) là qui ne commença à être connu dans la sphère congolaise qu’à partir des années 70. Epoque où je me trouvais depuis 1965 du côté des Amériques du Nord puis des Caraïbes.
Franck Boizard | 07 décembre 2014 à 13:09
Je ne connaissais pas l’origine de cette expression « bomber la guérite », je ne l’emploierai plus croyez-moi. Laurent Gerra l’utilise souvent, je me demande s’il en connaît la signification. Merci en tout cas pour cet éclairage.
Pour le reste, tout à fait d’accord, l’humour Canal + est une plaie et l’effondrement de l’audience d’Antoine de Caunes révèle l’exaspération des Français à l’encontre de ces millionnaires du rire, ce que Finkielkraut appelait « la catastrophe du rire ».
@scoubab00
Franco Luambo ! Fallait le trouver ! On comprend l’étonnement de Mary. Excellent chanteur, je viens de regarder quelques clips sur YouTube. Vous êtes pardonné, allez en paix…
@Jean-Paul Ledun
Exact !
Créateur du Club des Hashischins et adepte du cannabis, il lui arrivait de bafouiller.
J’aimerais que l’on n’oublie pas non plus cette jeune française violée et torturée en sortant du RER il y a quelque temps déjà vers Evry, où lors du procès le juge a retenu les circonstances aggravantes de racisme car certains des prévenus ont affirmé que les françaises étaient des putes…
J’aimerais que l’on n’oublie pas la brute en liberté conditionnelle qui a agressé deux femmes et dans un des deux cas au moins aurait cité le coran pendant son acte…
Je me souviens aussi des manifestations des asiatiques à Paris dénonçant des agressions fort ciblées.
Dans tous ces cas, peu ou point de ministre de l’Intérieur, point de Premier ministre. J’en prends bonne note.
Attention donc à ne pas donner le message que seules certaines communautés peuvent être victimes de racisme… et non toutes ce qui est hélas le cas. Car alors les conséquences se feraient sentir douloureusement dans les urnes… et au passage la cause désormais nationale se verrait tronquée.
Je ne vois ici pas de lutte contre le racisme au sens large mais juste des défenses soit des uns soit des autres et jamais pour défendre certains cas (plus rares nous dit-on, paraît-il)… Le communautarisme a encore de beaux jours devant lui.
Rédigé par : Franck Boizard | 07 décembre 2014 à 13:09
Il n’y a pas de mal à contrepéter.