Si Le Canard enchaîné et Mediapart n’existaient pas, il faudrait les inventer.
On sait ce que je pense du formidable apport, pour la démocratie, la vérité et la justice, du site créé par Edwy Plenel.
Toutes proportions gardées, je le considère comme beaucoup ont lu et admiré les romans de Balzac. Le talent et le génie de celui-ci étaient plus forts que le bric-à-brac fumeux dont il prétendait s’inspirer. Mediapart, pour l’enquête et l’investigation, réunit bien au-delà de l’idéologie de Plenel.
Si on peut regretter un point de vue parfois hémiplégique – par exemple, ce qui importe, ce ne sont jamais les blessures et les violences dont gendarmes et policiers sont victimes mais les seules atteintes causées à des manifestants forcément irréprochables ! -, reste que je n’ose imaginer ce que serait devenue notre République, toutes latitudes politiques confondues, sans l’action obstinée et efficace de ce journalisme qui n’a pour ambition que de laisser rapidement le judiciaire prendre sa relève.
Il est honteux de prétendre que Mediapart a été condamné pour fraude fiscale avec la connotation dégradante qui s’attache à cette qualification alors que personne n’ignore qu’il s’est agi d’un débat de principe ouvert et transparent sur l’application du même taux de TVA que celui de la presse aux sites d’information, conclu par une victoire de l’Etat. Une anticipation honorablement provocatrice. Rien d’indigne donc.
Longtemps, tout en lisant chaque mercredi Le Canard enchaîné, j’ai éprouvé comme une sensation d’insignifiance et d’impudeur, comme si l’on me permettait de regarder par le trou de la serrure des scènes sans réelle portée ni incidence.
Je ne le pense plus du tout aujourd’hui parce que si cet hebdomadaire demeure avec esprit l’espace privilégié pour les anecdotes et les saillies politiques, culturelles et médiatiques, il serait absurde de ne pas admettre que cette part qu’il assume et incarne avec une verve souvent sarcastique et pertinente est constitutive d’une appréhension plus vaste de l’univers et des personnalités publiques.
Il est clair que dorénavant les grandes idées ne sont pas exclusives des petits gestes et que les petites phrases ne jurent pas forcément avec les grands desseins. La personne privée et l’être politique, l’officiel des propos et l’officieux des confidences ne sont plus séparés par un gouffre et éclairent, à leur manière, le citoyen, le lecteur.
Aussi, il est étrangement voluptueux de lire que des ministres se laissent aller à déclarer, au sujet de l’affaire Jouyet : « C’est un coup supplémentaire porté au système hollandais…Tout ça a un côté Pieds Nickelés…On ne sait pas sur quoi ça peut déboucher…Il va rester de toute cette affaire un pouvoir un peu plus déstabilisé… », avec ce résumé cinglant par l’un d’eux : « Pour la plupart d’entre nous, Jouyet est un irresponsable, Hollande un rigolo, Sarkozy un truand, et les journalistes (du Monde) des dingues » et, pour tel autre, cette charge : « Le résumé de la situation est simple : il y a un traître à l’UMP, Fillon ; des amateurs, les socialos ; un branquignol, Hollande ; et un Sarko aux anges ».
Le reste qui serait trop long à citer nous annonce tout de même, de la part d’un pessimiste clairvoyant : « Si l’élection présidentielle avait lieu aujourd’hui, Marine Le Pen serait à 30%. Tout cela va mal finir ».
Pourquoi ai-je évoqué une « étrange volupté » ? Parce que percevoir, derrière la façade des mots creux et de la langue de bois, des soutiens et des apologies mécaniques, de la part d’un camp – en l’occurrence celui de la gauche -, une lucidité amère, une cruauté d’autant plus acide qu’elle accable d’abord ce à quoi on a cru et ceux qu’on a surestimés, représente un plaisir intellectuel pour un citoyen qui place au-dessus de tout sincérité et vérité, le contraire donc de l’attitude présidentielle à l’égard du démenti démenti de Jean-Pierre Jouyet et de l’entêtement à le maintenir à son poste comme si de rien n’était.
Je sais bien que ces aperçus dévastateurs ne seront jamais confirmés publiquement mais cela fait du bien de pouvoir considérer qu’il y a une entente des intelligences, des analyses et des dérisions sous le velours lassant et conventionnel des cocoricos partisans, des affrontements de comédie.
Sous la guerre affichée, le consensus obligatoire qu’impose, dans une discrétion prudente, l’attention au réel. Le caractère univoque du désastre. Il y a des connivences qui dament le pion, en profondeur, aux proclamations. Pourquoi l’officieux, en politique, n’ose-t-il jamais venir à la surface pour enrichir l’officiel et lui donner sens et authenticité ?
Le Canard enchaîné, dont sa longue histoire, démontre qu’il a été très rarement poursuivi et encore moins condamné, en offrant ces phrases à notre réflexion civique participe, sur son registre qui n’est pas mince, à l’émergence décapante d’un sentiment de plus en plus vif, de plus en plus inquiétant : un désabusement partout et de la part de tous.
Que la lucidité soit aussi à gauche ne console pas de ce sombre tableau. On va vers le pire mais, progrès, on le sait de plus en plus et de mieux en mieux.
Cher Philippe,
Journalistes d’investigation au service du FNPS et cela semble vous charmer.
Des journalistes qui sont les relais entre les magistrats et les politiques, pour lancer des bombinettes que personne ne peut croire, c’est beaucoup de subventions d’Etat pour des récits inintéressants.
Le but est de dégrader les institutions de la Cinquième République et ce but serait atteint si les Français ne comprenaient pas les finalités de ces écrits.
Hollande, c’est après moi le déluge et par tous moyens.
Les enfants d’une dizaine d’années ont fait un meilleur discours sur Rosetta que le président a fait, en ne pouvant s’empêcher de coller « Moi » dans un récit minable et pas en accord avec les attentes de sa fonction.
Qu’il s’entoure de ses copains de chambrée, d’imbéciles heureux comme Sapin et compagnie, de petits journalistes qui devraient ne plus avoir le droit de mettre les pieds ni à l’Elysée ni dans le milieu judiciaire et cela serait un bienfait pour tous.
Votre admiration pour un ami du président rend vos propos sous influence et altère gravement votre jugement.
La rumeur c’est le chancre du journalisme. C’est l’arme la plus pourrie de la justice et d’un gouvernement.
Hollande est cuit, fait comme chat crevé et tout le monde le sait. Hollande s’est cru tellement futé que le voilà démasqué et toutes les personnes qui ont manigancé ces dires grotesques n’ont pas d’éthique.
Hollande prend les journalistes et les Français pour des c… et le plus gros c.. qu’on va pouvoir détrôner c’est cet affreux politique qui va pouvoir reprendre son rôle de pilier de bar.
La BPI était royale, joyeuse et symbolique.
Un livre de destruction de notre président et de propagande sur Hollande à la suite par les mêmes journaleux dont on nous rebat les oreilles, une compilation de mensonges, de calomnies, d’inventions, de ragots.
Heureusement que le Sénat est repassé à droite parce que c’est malsain, c’est pitoyable, c’est triste et à vomir.
Les journalistes ne sont pas des mouchards à la botte du chat botté, et doivent retrouver l’éthique de leur profession.
Rémi est mort pour la planète et le futur l’immortalisera.
françoise et karell Semtob
Bonjour Philippe Bilger,
« Que la lucidité soit aussi à gauche ne console pas de ce sombre tableau. On va vers le pire mais, progrès, on le sait de plus en plus et de mieux en mieux. »
La lucidité n’est pas le privilège des gens de droite, même si ceux-ci ont donné l’exemple en 2012 en préférant donner leur vote à François Hollande alors qu’ils avaient voté Nicolas Sarkozy en 2007.
Si l’on se fie à la cote de popularité du président en exercice, tout laisse à penser que bon nombre d’électeurs de gauche auront la même réaction en mai 2017.
La lucidité est souvent provoquée par la déception envers celui (ou celle) en qui on avait placé ses espoirs. Lorsque le contrat passé avec un candidat n’est pas respecté, il est normal de ne pas le renouveler et de se tourner vers quelqu’un de plus respectueux de ses engagements, même si son programme n’est pas vraiment celui qui nous convient.
Il y a deux aspects bien distincts dans une élection présidentielle : le programme bien sûr, mais aussi et surtout la personnalité de celui ou celle qui est chargé(e) de l’appliquer.
L’expérience tend à prouver que la personnalité compte bien plus que le programme vu que ce dernier, depuis une bonne dizaine d’années, n’est que très partiellement respecté.
Finalement j’ai été très lucide en 2012 en revotant pour Sarkozy car je savais que la France allait connaître une bérézina sociale, sociétale et économique d’une ampleur telle qu’il faudrait une dizaine de mandats pour Sarkozy afin de la redresser.
Mais tout le monde sait maintenant que la gauche n’est pas lucide, pire elle est prête à se suicider et tout détruire autour d’elle juste pour satisfaire sa paranoïa de vengeance haineuse antisarkozyste.
Les faits me donnent raison.
« On va vers le pire mais, progrès, on le sait de plus en plus et de mieux en mieux. »
Cette conclusion m’a rappelé quelques vers d’une poétesse que j’aime bien, Andrée Chedid, les voici :
« Tantôt profanes tantôt magiques
Perclus d’ombres et d’élans
Equipés pour l’ascension
Comme pour la chute
Nous cheminons
Nous nous acheminons. »
La question est vers quoi nous nous acheminons.
À lire les revues de la bobocratie, il me semble qu’à partir des emplois d’avenir de François Hollande, nous nous acheminons vers les emplois fictifs d’Alain Juppé.
On dit que le passé est garant de l’avenir.
F. Hollande avait l’avantage de ne pas avoir de passé de gouvernement. On a vu ce que ça a donné.
A. Juppé a un passé, et il n’est pas si glorieux.
On verra ce qu’il fera, s’il est en situation de faire, comme semble le souhaiter une certaine gauche qui a fait son deuil du socialisme classique et d’une société traditionnelle au profit d’un modèle combinant le caractère technocratique d’une U.E. et le glissement vers une fin de vie de la famille et de la société occidentale telle que nous la connaissons.
Les Français ont la mémoire courte, alors peut-être allons-nous vers le pire, qui n’est jamais sûr, si on en croit l’adage, ou peut-être vers un moins pire que pire.
Je me demande ce que doivent penser les lemmings qui se suicident en se précipitant en masse dans la mer à certaines périodes.
On croit rêver !!
Et comme dans un rêve, on découvre des ennemis imprévus, des adversaires improbables, des héros de cartoons, et enfin un dénouement magique…
Le programme en politique, c’est ce qu’il y a de plus cynique et de plus stupide quand il n’existe dans la société civile rien qui agrège. Pour les pauvres voici un programme en or : plus de solidarité ! Pour la classe moyenne : moins d’impôts ! Pour la classe dirigeante : encore plus de réseaux !
Ce programme n’est-il-pas extraordinairement merveilleux ? Une fois pour toutes disons que ce monde a foulé aux pieds d’anciennes valeurs remplacées par des valeurs modernes et vivifiantes qui consistent à s’en « f… jusque-là ! » Et on ira tous au paradis ! Heureusement, les journalistes vont à la dernière minute sauver le monde ! Pendant que l’homme se plaint et ne change rien à son mode de vie, de penser, d’aimer et de mourir… De quoi rendre amère l’amertume même !
Dure fin de semaine pour PB, j’espère que vos proches vous soutiendront !
Kerviel conteste le fait qu’en 2007, alors que tous les fonds, toutes les banques mondiales, tous les traders ont fait des pertes, lui serait le seul (comme l’a certifié la justice indépendante de notre pays) responsable des pertes de la SG (on peut donc féliciter les autres traders de la SG et espérer qu’ils ont touché leurs primes).
Fillon réclame l’enregistrement des journalistes du Monde et de Jouyet, cela permettra de faire savoir la vérité sur la proximité, la possible collusion de l’Elysée, de la justice et des journalistes
.
Gageons que la justice indépendante de notre pays va débouter et empêcher toute divulgation de l’enregistrement comme elle l’a fait naguère avec les enregistrements de Bettencourt ou des carnets de Sarkozy.
Très juste commentaire des Semtob, je signe !
Pourquoi voulez-vous absolument qu’on ouvre la boîte de Pandore ? On sait ce qu’elle contient.
Et puis quoi, vous iriez dire à la vieille Emilie qu’à son âge il sied mal de faire la jolie ? Sa peau est si fripée que son séducteur en change régulièrement.
Et vous dénieriez à Marcus Tullius Cicero le privilège de son « quousque tandem »… qui n’en finit plus.
Ce jeu de colin-maillard est la base universelle de toute fonction de commandement, la calomnie est le plus bel air d’opéra.
Tout a été dit, Shakespeare a tout raconté par le menu, Dumézil a démonté la formation du pouvoir, on leur préfère les mots d’esprit du bon Winston sur la démocratie. Girard a illustré l’éternel renvoi au bouc émissaire que les mahométans s’entêtent à saigner en public. Nous savons tout, même l’occultation du talent et l’assassinat du génie, mais le peuple ne le croit pas, il a le seul langage qui compte : le bulletin. Parbleu ! Il y a bien encore des croyants de l’immanence alors que le vertige de l’inconnu éraflé par la science devrait servir de conscience et d’humilité pour l’application de la seule règle « non nocere »…
Alors, vivent les émeutes, les agressions confessionnelles, les incendies d’administration, l’abstention électorale ; c’est la matière alimentaire du droit commun : la récupération du pouvoir, qui nourrit à son tour l’onirisme des résignés et justifie les chiffonniers de l’information.
Je crains de ne pas partager votre enthousiasme, Philippe Bilger.
Le Canard choisit soigneusement, et on ne peut le lui reprocher, parmi les innombrables informations dont ils font leur miel, celles qui vont servir leur idéologie qui manifestement penche plus à gauche qu’à droite. Leur tradition antimilitariste, limite anar parfois, leur fait enfourcher des chevaux de bataille bien convenus !
Quant à Mediapart, c’est la chasse au Sarko qui les intéresse avant tout (ils sont concurrencés par Le Monde qui a semble-t-il décidé de marcher sur leurs brisées) et subsidiairement les affaires prouvant que l’argent corrompt : le passé gauchiste du moustachu expliquant les choix réalisés par la rédaction.
Combien de tuyaux crevés ou de fausses pistes ont-ils éclaté par le biais de ces médias ? Beaucoup trop sans doute pour les prendre très au sérieux !
A la suite de F. et K. Semtob, j’ajoute que l’expression « supplétifs de la police politique » semble bien convenir à de prétendus journalistes d’investigation qui ne font en réalité que passer de bureau en bureau avec la carte de F. Hollande pour sésame.
Quant à la sauvegarde de la démocratie, nous aurions tout lieu de préférer la confier à davantage de magistrats de la trempe d’Eric de Montgolfier qu’à vos vénérés journalistes.
Le reste qui serait trop long à citer nous annonce tout de même, de la part d’un pessimiste clairvoyant : « Si l’élection présidentielle avait lieu aujourd’hui, Marine Le Pen serait à 30%. Tout cela va mal finir ».
Mal finir pour qui ?
C’est sûr que pour le microcosme politicien étalé de la vraie gauche à la fausse droite en passant par le centre glissant, pour les copains et les coquins pour qui le rôle de la politique ne consiste qu’à leur assurer postes et prébendes au détriment des Français dont ils se moquent, cela risque effectivement de mal finir.
Mais devons-nous plaindre ces gens-là qui nous ont mis dans le pétrin ?
Ce qui doit être une fin pour les uns doit être un renouveau pour les autres.
« Aussi, il est étrangement voluptueux de lire que des ministres se laissent aller à déclarer, au sujet de l’affaire Jouyet… »
Il est voluptueux en effet de dire du mal d’autrui et d’entendre en dire du mal, mais cette volupté est coupable. Il s’agit de nos affaires, non ? de la chose publique, de la France…
Nous ne nous en sortirons pas comme cela, chacun disant avec volupté du mal de l’autre.
Nous sommes au fond du trou, nous en portons tous une part de responsabilité. Ne serait-il pas temps d’essayer d’en sortir ? avant d’être engloutis…
On ne peut pas, sans fin, vivre au-dessus de ses moyens. Vient un moment le règlement des comptes.
Sommes-nous destinés à rester prisonniers de ceux qui nous prêtent, prisonniers d’une monnaie trop forte, prisonniers de l’idéologie du toujours plus ? Ou sommes-nous prêts à faire les efforts et les sacrifices nécessaires pour retrouver la liberté ?
Il est honteux de prétendre que Mediapart a été condamné pour fraude fiscale avec la connotation dégradante qui s’attache à cette qualification alors que personne n’ignore qu’il s’est agi d’un débat de principe ouvert et transparent sur l’application du même taux de TVA que celui de la presse aux sites d’information, conclu par une victoire de l’Etat. Une anticipation honorablement provocatrice. Rien d’indigne donc.
D’aaaaccord. Donc si moi, je réduis d’autorité mes impôts, et que j’écris une petite lettre à l’inspecteur en lui précisant qu’il s’agit d’un « débat de principe » et d’une « anticipation honorablement provocatrice », vous pensez qu’il va me répondre : mais oui, Robert, pas de souci, rien d’indigne ?
Le cas échéant, je peux le renvoyer sur vous, vous lui expliquerez ?
Merci d’avance.
Monsieur Bilger, on a vraiment l’impression que vous êtes le seul à ne pas vous être aperçu que Mediapart fonctionne pour et avec le système.
L’entourage de ce grand capitaine d’industrie lui propose à propos d’une affaire sensible d’écrire au Canard enchaîné un démenti à la suite de la publication de faits erronés et dommageables.
Réponse : comme ministre du général de Gaulle, j’ai appris une chose, on ne répond pas au Canard. Si vous le faites, il ne reconnaîtra pas son erreur et, en prime, vous traînera dans la boue pendant des mois et des mois, à propos de n’importe quoi.
Louer le Canard ? oui, ma moderato cantabile !
« …l’émergence décapante d’un sentiment de plus en plus vif, de plus en plus inquiétant : un désabusement partout et de la part de tous. » – « Tout cela va mal finir »
C’est exact. Cela va mal finir parce que la gauche d’aujourd’hui, intellectuelle et méprisante, croit en ses certitudes, sans se préoccuper du reste. Elle se dit humaniste mais se moque du peuple. Votre référence à Balzac me fait penser à Madame de Mortsauf, la gauche lui ressemble, préférant la mort lente du pays et la défiance complète du politique plutôt que de remettre en cause la chasteté et la pureté de ses idées… du moins la gauche et ses suiveurs le croient-ils.
Pour la gauche bien-pensante, les policiers, par exemple, ont toujours systématiquement tort vis-à-vis de ceux qu’ils arrêtent ou malheureusement lorsqu’il y a bavure.
Les journalistes dits « d’investigation » ont leurs boucs émissaires et leurs têtes de Turc et, de temps à autre, pour nous montrer leur impartialité et faire diversion aux multiples affaires réelles ou supposées de NS, ils sortent une affaire concernant leurs protégés.
L’affaire Jouyet n’est qu’une affaire de plus, mais elle prouve d’abord que notre Président n’est pas préoccupé par la France et les Français mais par sa réélection. Tuer ses rivaux politiques même en faisant monter Marine Le Pen, espérant au final rester le premier face à elle. Les coups politiques avant le programme pour changer le pays. « Moi Je » est venu parler la semaine dernière, de lui, de ce qu’il a fait, de ce qu’il souffre, des autres il s’en moque.
Hier soir, une émission de variété avec un échantillon de journalistes et de personnalités médiatiques, représentatives de l’entre-soi, de leur assurance d’être dans le vrai et du mépris pour toute pensée différente était significative du décalage entre Monsieur Toulemonde et eux. Comment ces personnages, la plupart imbus d’eux-mêmes et plutôt aisés, pourraient-ils comprendre ceux qui ont perdu leur travail ou qui n’en trouvent pas, ceux qui empruntent pour payer leurs impôts ou qui voient leurs enfants surdiplômés sans avenir ? Ceux qui voient la culture et les valeurs ficher le camp ? Ils ne sont préoccupés que de frivolités, d’art moderne ou de sexualité, des sujets qui leur donnent une posture de supériorité.
Oui cela va mal finir et ils ne s’en rendent pas compte.
@ semtob | 13 novembre 2014 à 01:39
« Hollande est cuit, fait comme chat crevé et tout le monde le sait. Hollande s’est cru tellement futé que le voilà démasqué et toutes les personnes qui ont manigancé ces dires grotesques n’ont pas d’éthique.
Hollande prend les journalistes et les Français pour des c… et le plus gros c.. qu’on va pouvoir détrôner c’est cet affreux politique qui va pouvoir reprendre son rôle de pilier de bar. »
Ma parole mais c’est qu’elles deviendraient grossières les deux sœurs siamoises ! 🙂
«Longtemps, tout en lisant chaque mercredi Le Canard enchaîné, j’ai éprouvé comme une sensation d’insignifiance et d’impudeur, comme si l’on me permettait de regarder par le trou de la serrure des scènes sans réelle portée ni incidence. »

Intéressante problématique que celle du trou de serrure. Que pense-t-on regarder en effet, vers quelle autre scène, quand on regarde par le trou de serrure ?
Le Kofun (古墳= Tumulus funéraire en usage du IIIe au VIIe siècle, dont la décoration intérieure de la chambre funéraire est en rapport avec le dernier voyage de l’âme : chevaux, oiseaux, bateaux…). Les légendes japonaises connaissent elles aussi l’épouse animale ou l’épouse oiseau ou encore l’épouse coquillage etc. dont l’époux est frappé du même interdit que bien évidemment il transgresse avec les mêmes conséquences, à savoir le déclin de la prospérité. Bon sujet de réflexion en effet dès lors que le passage sans porte est un média.
« Il y a deux aspects bien distincts dans une élection présidentielle : le programme bien sûr, mais aussi et surtout la personnalité de celui ou celle qui est chargé(e) de l’appliquer.
L’expérience tend à prouver que la personnalité compte bien plus que le programme vu que ce dernier, depuis une bonne dizaine d’années, n’est que très partiellement respecté »
Achille – 8:05.
D’accord sur la première phrase, mais il faut certainement nuancer la seconde.
L’importance du programme est à pondérer pas uniquement parce qu’il n’est que très partiellement respecté, mais aussi parce que, à famille politique équivalente, le contenu des programmes diffère assez peu.
Et même entre la droite et la gauche, les lignes économiques tendent à se rejoindre, les différences étant principalement sociétales à type de réformettes de saupoudrage, sans conséquence pour le budget de l’État. Histoire de se donner bonne conscience et de rassurer à bon compte qu’on appartient bien à l’étiquette politique sous laquelle on a concouru.
La personnalité, elle, joue à deux niveaux :
D’une part, la façon dont elle passe ou pas, en terme de sympathie ou de rejet, dans l’opinion publique. Ainsi en 2012, plein d’électeurs de droite n’ont pas voté pour Sarkozy parce que sa personnalité déplaisait. Ce facteur est important pour un deuxième mandat, car compte tenu de l’écart modéré qu’il y avait entre Hollande et Sarkozy en mai 2012, on peut légitimement penser que Sarkozy aurait pu être réélu s’il avait offert une personnalité plus affable et moins clivante. La fuite des électeurs de droite vers Hollande aurait été moindre.
D’autre part, la capacité à tenir une ligne directrice et à n’être influencé par personne et surtout pas par les sondages. Cette qualité d’une personnalité va de pair avec la faculté, pour un bon profil, d’avoir une vision d’avenir pour le pays, à savoir faire fi de tous les obstacles immédiats relevant du protectionnisme catégoriel, pour se projeter plus loin et engranger secondairement les bénéfices d’une politique courageuse initiale. L’antithèse exacte de François Hollande qui gère à la petite semaine, et surtout qui fait peu et mal, sans regarder une cible à l’horizon pour son cheminement.
Ce sont ces qualités-là que devrait posséder un bon candidat à la présidentielle : une personnalité consensuelle pour la réélection (encore que cela soit relativement subalterne), et surtout un caractère tranché visionnaire qui ne se laisse pas détourner de l’objectif en contournant ou percutant au besoin, les récifs situés sur son chemin.
L’idéal pour le pays est le cas du mandat unique annoncé ou évident car, dans cette hypothèse, l’élu se soucie peu de sa réélection et de déranger ou bousculer les conservatismes cloisonnés installés, tout concentré qu’il est à se diriger, sans se distraire, vers l’objectif visionnaire prioritaire qu’il a fixé à l’avance pour la nation. Un Gerhard Schröder pourrait appartenir à cette catégorie.
Or depuis quarante ans exactement, on n’a pas eu un chef d’État de cette trempe pour notre pays. D’où le résultat actuel. Et encore deux ans et demi à tenir !
Bonjour,
Pour les amoureux larmoyants :
http://www.youtube.com/watch?v=VTuqkrtQ6OQ
[«…percevoir, derrière la façade des mots creux et de la langue de bois, des soutiens et des apologies mécaniques, de la part d’un camp – en l’occurrence celui de la gauche -, une lucidité amère, une cruauté d’autant plus acide qu’elle accable d’abord ce à quoi on a cru et ceux qu’on a surestimés, représente un plaisir intellectuel pour un citoyen qui place au-dessus de tout sincérité et vérité. »].
De la volupté pour vous, pour moi c’est un savant mélange que je ne saurais traduire que par du mépris puissance 100.
Mais s’agissant de Plenel ami de Hollande ; Hollande ami de l’autre. Ne dit-on pas qui se ressemble s’assemble. Ces gens dits de gauche sont évidemment intelligents (comme il y en aussi à droite). Le malheur, notre grand malheur à tous, c’est que cette intelligence n’est pas mise en œuvre d’abord pour le bien commun. Ça se saurait.
Le long feuilleton auquel on assiste depuis longtemps maintenant pourrait s’intituler : « Pousse-toi d’là que j’m’y mette et que j’m’en mette plein les fouillles », et serait à mourir de rire s’il ne s’agissait pas du colossal mépris vis-à-vis des citoyens qui plus est trahis chaque jour qui passe.
Rien que pour ces deux-là, perclus d’un sectarisme qui saute tous les jours aux yeux et surtout aux oreilles, ces « personnes » croient qu’elles savent et qu’elles peuvent juger, car elles sont leur propre transcendance.
Ca va mal finir !? Bien sûr que non. Bien au contraire, ça va continuer car les cycles doivent, quoi qu’il arrive, aller à leur terme. Le cycle Hollande va aller lui avec sa clique, à son propre terme, puis un cycle suivant va démarrer, à nouveau sur des clics, de promesses et de mensonges. Et alors, quoi de neuf ? Peut-être une accélération des cycles comme dans la nature. Comme nos lointains ancêtres, les générations à venir s’y accoutumeront accompagnées des secousses de l’Histoire, qui, si elle ne se répète pas à l’identique, se ressemblera fort ; il n’y a pas d’autre solution, même avec un despote éclairé.
@ Michelle D-LEROY | 13 novembre 2014 à 12:30
« …Hier soir, une émission de variété avec un échantillon de journalistes et de personnalités médiatiques, représentatives de l’entre-soi, de leur assurance d’être dans le vrai et du mépris pour toute pensée différente était significative du décalage entre Monsieur Toulemonde et eux….. »
J’ai quand même suivi 20 secondes !
Journée noire pour Philippe Bilger :
– Edwy Plenel s’en prend à Hollande dans l’affaire Fillon-Jouyet.
– Dupont-Moretti signe une pétition nationale d’avocats qui dénoncent une certaine magistrature ainsi que le récidiviste juge Gentil, aussi brillant à Amiens qu’il l’a été à Bordeaux, on a du mal à le dépayser celui-là…
Le degré zéro de la politique
12 NOVEMBRE 2014 | PAR EDWY PLENEL
« Cadeau inespéré pour Nicolas Sarkozy et pour Marine Le Pen, l’affaire Jouyet n’est pas une affaire Fillon mais une affaire Hollande. Les confidences du secrétaire général de l’Élysée engagent le président de la République qui les a permises et cautionnées. Analyse d’une énième illustration d’une politique sans grandeur sous une présidence sans hauteur. »
Jouyet s’est à l’évidence comporté comme un naïf irresponsable si MM. Davet et Lhomme l’avaient prévenu qu’ils utiliseraient l’enregistrement de leur conversation entre guillemets et en citant son nom. Ce n’est pas très noble mais cette duplicité est probablement à prendre comme un rempart républicain.
De là à considérer Mediapart comme un « formidable apport » à la démocratie, c’est faire injure à l’honnêteté intellectuelle d’une part, et à la nécessaire exigence des principes républicains d’autre part.
Quel « apport » remarquable a valu à Mediapart sa notoriété ? Un article mis en ligne le 4 décembre 2012, dénonçant un compte étranger appartenant à Jérôme Cahuzac. Sur quels éléments probants était fondée cette accusation ? Un enregistrement magnétique inaudible et anonyme, non daté, non sourcé, dans lequel tout un chacun était invité à reconnaître la voix de l’accusé. Autre chose ? Non.
Ce n’est que trois à quatre mois plus tard, fin mars ou début avril 2013, que Jérôme Cahuzac avouera être titulaire d’un compte en Suisse, suite aux enquêtes diligentées par les autorités administratives françaises avec l’appui de l’administration helvète.
Que l’on ne se méprenne pas, je trouve très satisfaisant qu’un haut responsable public, ministre du Budget qui plus est, soit confondu de dissimulation fiscale et mis en examen. De là à clamer que la dénonciation de Mediapart est en la circonstance un modèle de journalisme me laisse perplexe.
Je ne vois pas au nom de quel raisonnement foireux on peut considérer que la mise en cause de Cahuzac par Edwy Plenel et Fabrice Arfi était un acte de courage journalistique alors qu’il s’agissait, au mieux, d’une saleté, compte tenu de l’absence d’éléments sérieux étayant cette accusation.
J’ai écrit à l’époque à Arfi et Plenel pour leur demander de quels éléments autres qu’un enregistrement anonyme ils disposaient. Je n’ai pas été surpris de ne jamais en obtenir réponse. Le refus des deux dénonciateurs de fournir des éléments probants que toute la presse réclamait était en revanche plus troublant. « Tout est devant vous », clamait à l’époque Edwy Plenel ; « il n’y a qu’à lire, regarder, écouter ». Ah bon ?
J’eusse pensé un avocat général, fût-il honoraire, plus soucieux de rigueur dans la manifestation de la vérité.
Lisez Closer, Philippe Bilger ; Laurence Pieau vous tend les bras.
PS : Je n’avais pas lu les commentaires publiés par le chœur des vierges de droite et d’extrême droite qui n’aiment pas la presse libre, cette presse ne pouvant être que « de gauche ».
Mesdames et Messieurs les censeurs, j’aime la presse libre, de droite comme de gauche. Je trouve néanmoins que la déontologie doit être respectée, surtout quand on est amené à mettre en cause des hommes de façon définitive.
C’est le bazar ! Et qui sont ceux qui tirent leur épingle du jeu ? Sarko et Marine Le Pen. Vraiment pas de quoi se réjouir. Alors Valls et Macron auront beau ramer, c’est au Faubourg Saint-Honoré qu’il y a du jeu dans le manche, des maladresses, des atermoiements, de l’indécision et peut-être des mensonges.
J’ai bien sûr regardé « Questions au gouvernement » hier après-midi. Aux questions posées par messieurs Jacob, puis Guaino, qui s’étonnaient comme moi que le secrétaire général de l’Elysée soit l’informateur conscient de deux écrivains-journalistes, y compris de ses conversations privées avec un membre éminent de l’opposition, c’est Manuel Valls qui a répondu. Bien sûr, la réponse était à côté du sujet, bien sûr, elle ne répondait pas du tout à la question mais l’assurance de Manuel Valls était tout à fait remarquable. Un modèle pour ses ministres et je me suis pris à utiliser cette grille de lecture, cette clé de décodage, en entendant ses ministres répondre, après ses deux interventions, aux questions posées. C’est systématique : Rebsamen, Désir, Sapin… même méthode, comme celle utilisée par le Président lui-même jeudi dernier. J’aimerais bien que PB, expert de la parole, nous fasse un petit billet là-dessus, avec sa propre interprétation, comme avec Le Canard et Mediapart !
Larmes aussi à droite.
Trois élus vont faire l’objet de poursuites pour des avoirs non déclarés au fisc. Curieusement ils sont de droite ! On peut donc en déduire qu’à gauche tout le monde est nickel !
CQFD
« Une anticipation honorablement provocatrice » ! Ouaaah.
Je vous rappelle que Mediapart a décidé de « s’auto-appliquer » un taux de 2,1% de TVA, comme pour la presse écrite, alors que le taux de TVA de la presse en ligne est de 19,6% pour eux comme pour les autres.
Personnellement je ne connais aucun chef d’entreprise qui se permette de « s’auto-appliquer » le taux de TVA qui lui convient et surtout pas par provocation, car lui se verrait « redressé » sans délai et pas comme Mediapart à perpète…
Quand une profession libérale (ou autres prestataires de services) est soumise à une TVA de 20% alors qu’elle est peu consommatrice de biens récupérables, que je sache elle ne s’auto-applique pas la TVA qui lui convient !
C’est bien un raisonnement de fonctionnaire ça !
Non M. Bilger, ce trotskiste bien engraissé dans notre République doit trois millions d’euros au fisc, tout en bénéficiant d’une subvention sous forme d’avance remboursable. C’est tout !
Non M. Bilger je ne suis pas baba devant cette « honorable provocation » qui nous coûte si cher, j’ai même honte que ces faits ne fassent pas plus l’objet de publications, éventuellement par vos héros Lhomme & Davet !
C’est effrayant, c’est affligeant mais à lire, entendre, écouter, voir ici ou là, on s’aperçoit que la téléréalité a tout envahi.
Les politiques, les journalistes et leurs communicants, tous utilisent les mêmes ressorts que ceux de la téléréalité pour distraire le bon peuple, tout est dérision, tout est dérisoire.
La France est définitivement une république bananière dans une démocratie immature, qui sera blette avant d’avoir pu grandir !
J’en viens à me demander si le maintien absurde de Jouyet à son poste n’est pas justifié par la crainte qu’il aille lui aussi écrire un livre pour exprimer son ressentiment comme d’autres avant lui.
Cette histoire est navrante de bêtise et donne à voir une improvisation que l’on se refuse à imaginer à ce niveau de responsabilité.
Jouyet doit partir, plus personne ne le prendra au sérieux et l’on attendra son démenti après chacune de ses déclarations. Voilà un homme qui sait, parce qu’on l’a prévenu, que les journalistes disposent d’un enregistrement, et qui dément les propos tenus : il est dingue ou idiot. A dégager d’urgence.
Oui, c’est bien que cette presse d’investigation existe. C’est d’autant plus sain que notre démocratie est profondément malade, que le pouvoir échappe aujourd’hui au peuple dans des proportions inégalées depuis trente ans. Tout se passe désormais comme si la seule expression de la démocratie résidait dans la contestation des pouvoirs politiques, comme si, aussitôt les élus mis en place, le jeu de quilles démarrait pour les faire tomber les uns après les autres. Cette immaturité démocratique révèle en fait le faible service rendu au pays par les politiques : ça cause, ça occupe le terrain médiatique, ça remplit les conversations mais ça n’agit pas parce qu’il n’y a plus aujourd’hui la moindre marge de manoeuvre politique. Nous en sommes réduits à des querelles insignifiantes transformées en affaire d’Etat.
Je ne suis pas déçu, je suis abattu. Pour me permettre le luxe d’être déçu, il faudrait que j’aie devant moi une autre porte, de sortie ou d’entrée. Mais là, j’avoue que je n’ai plus rien. Je considère que F. Hollande a lancé des réformes utiles mais ça ne marche pas, plus rien ne peut marcher en matière politique. Je me souviens de la Belgique, restée six mois sans gouvernement et qui continuait de fonctionner : a-t-on besoin d’autant de politique que l’exercice démocratique s’acharne à nous le faire croire pour se rendre indispensable ? Pas sûr. Nous n’avons pas besoin d’alternance politique, encore moins des pantalonnades extrémistes, nous avons besoin d’air. On étouffe.
Que ce soit Mediapart, Le Canard enchaîné, Le Monde, Closer, Match etc. tous émulsionnent, manipulent l’info pour faire fructifier leur fonds de commerce éditorialiste.
Au lectorat de se faire une opinion… et ça ce n’est pas évident au vu, à l’écoute des émissions télé qui prétendent décoder pour expliquer au bon peuple ce qu’il en est réellement.
Complément d’enquête, jeudi soir, re l’affaire Bygmalion en a fait une démonstration étonnante de médiocrité, ajoutant une couche supplémentaire à ce qui au départ apparaît comme une affaire banale à ceux/celles qui savent/occupent des fonctions décisionnaires et managériales dans n’importe quelle entreprise, n’importe où dans le monde.
Mais ni Bygmalion ni l’UMP ne sont des structures internationales, elles n’ont donc pas les mêmes possibilités, les mêmes latitudes de facturations « inter companies » LOL
Entre le journaliste médiocre (remplaçant de Benoît Duquesne !) qui interviewait, le président de Bygmalion et Jérôme Lavrilleux c’était une gentille conversation d’irresponsables qui se défaussaient sur tout… « moi coupable de rien, responsable de rien, je ne savais pas ».
Dans quelle monde vivent ces gens-là !
Tous les intervenants sont pourtant tous directeur, vice-président, président de quelque chose… en fait ils courent et veulent tous l’emballage pour paraître, le contenu ils s’en fichent, ne veulent pas savoir, ne savent pas, ne savent jamais rien !
Dans le cas de l’UMP comment peut-on admettre, supporter que personne dans cette structure n’ait été capable de consulter tous les matins les comptes de campagne, Sarko comme le coq n’avait pas le temps « il gérait la France, il conduisait une campagne présidentielle »… et toute la bande tient le même discours. C’est lamentable, c’est affligeant… Ces gens prétendent être en capacité de gouverner la France aucun ne connaît les fondamentaux de la gestion d’une entreprise, d’un parti, d’une structure. Pour intervenir dans les plus grandes entreprises industrielles internationales, tout président dispose chaque jour des < 10 chiffres clés de son entreprise qui lui permettent de piloter, de décider, de mettre, de faire mettre en place les mesures correctives, etc. Aucune structure quelle qu'elle soit ne se gère, ne se pilote au doigt mouillé, sauf un parti politique qui ne se soucie jamais de ses revenus, de la provenance des fonds nécessaires, il lui suffira le moment venu de lever des fonds par un Sarkothon LOL Les adhérents de l'UMP, tous ceux qui ont donné une obole pour renflouer l'UMP et préserver Sarko & Co sont de doux rêveurs, ils font confiance à des individus qui ne sont pas respectables, à des charlots ? Chaque jour l'actualité nous révèle combien les politiques sont tous davantage préoccupés par leur devenir privé et personnel que par un grand dessein pour la France, tous sans exception se moquent éperdument des Français, les Français et leur vote ne sont pour eux que des tremplins vers des vice-présidences, des présidences de structures Théodule qui leur permettront de camoufler leurs agissements pour leur bien-être personnel.
« (…)représente un plaisir intellectuel pour un citoyen qui place au-dessus de tout sincérité et vérité(…) »
J’ai du mal à saisir l’utilité de cette exigence de sincérité et de vérité dans l’espace public ou politique qui, seul, concerne le citoyen.
C’est cette confusion systématique entre l’espace privé et l’espace public qui fait de l’esprit christianisé un esprit faible.
Faible en soi puisqu’il démontre son incapacité à supporter le mensonge ou l’erreur, et donc le monde dans lequel il évolue. L’esprit christianisé est ainsi inadapté au monde réel.
Faible pour soi, parce qu’il est la principale victime des pires bonimenteurs capables d’obtenir son soutien inconditionnel en échange d’une promesse de transparence d’autant plus illusoire qu’elle est ici complètement inutile.
@JDR, mon meilleur ennemi…
Il y a une porte de sortie : les Européens ne cessent de nous le dire, les Américains aussi, mais personne en France sauf P. Gattaz n’ose en parler à voix haute : la porte de sortie, c’est celle de la sortie de notre code du travail et de sa justice rouge.
TOUT LE RESTE EST ACCESSOIRE
Alors, encore un effort pour vous évader du socialisme.
Ceci dit, c’est bien vu pour Jouyet, s’il nous sortait un « Merci pour ce moment », M. Le Pen passe au premier tour !
« J’ai du mal à saisir l’utilité de cette exigence de sincérité et de vérité dans l’espace public ou politique qui, seul, concerne le citoyen. »
Rédigé par : Garry Gaspary | 14 novembre 2014 à 08:37
Il convient de ne pas mélanger sincérité et vérité.
La sincérité relève de l’intime de la personne qui s’exprime. Personne n’est vraiment sincère, pour mille et une raisons que n’importe quel psy se ferait un plaisir d’expliquer.
La vérité relève de l’extérieur de la personne, elle se manifeste par des faits bruts, et est parfaitement indépendante de la personne qui s’exprime.
Il est illusoire d’exiger de la sincérité, surtout d’une personne qui est dans l’exercice du pouvoir.
Par contre la vérité est indispensable à la démocratie, car son indépendance par rapport aux personnes, protège l’autonomie de l’individu puisque celui-ci peut toujours, face au pouvoir, se réclamer du vrai.
PS : Quand je parle de vérité, il s’agit de la vérité au sens commun.
La vérité scientifique relève d’une réflexion plus profonde, mais c’est un autre sujet.
A mon avis, Garry Gasparatchik a dû avoir une enfance malheureuse d’enfant de chœur dans une quelconque sacristie « christianisée » ; sa parano antichrétienne démontre un traumatisme consécutif à une probable agression sexuelle par un prêtre pédophile.
Tout n’est pas perdu, il existe de bons proctologues aujourd’hui pour réparer tous ces « malheurs » de jadis.
Quant à moi je pense que devant tout ce foutoir social et sociétal, ce désastre socialiste, la chrétienté reste encore une valeur très sûre pour les gens qui croient encore aux vertus de la morale, de la vraie famille, des enfants naturels conçus par un vrai couple femme-homme, à la discipline, au respect, à l’autorité, etc.
M. Reffait, je partage chaque mot de votre commentaire.
C’est assez rare pour le souligner.
Ecœuré.
Bruno Le Maire, actuellement, parle juste.
Il aura ma voix aux primaires. Malheureusement, je crains qu’il ne soit broyé par la machine Sarko…
@sylvain | 14 novembre 2014 à 11:32
Sans doute, mais peut-être faudrait-il conseiller d’éviter certains euphémismes qui conduisent, par pudeur ?, à nommer votre ‘petit-Jésus’, un ‘petit-Jésus’ précisément…!
« La protection des sources… »
La France est gondolée… mais plus pour longtemps.
Voila une expression qui me fait bien rire.
Tellement protégé que la France entière connaît son nom, et découvre que son épouse fait partie de la famille richissime d’une marque de champagne (dont je ne cite pas le nom ici, pour protéger mes sources…).
Je n’ai naturellement rien contre cette filiation douce à nos palais (de l’Elysée ?).
Je déteste juste l’hypocrisie de ces gens de gauche qui nous font croire, jusqu’à plus soif, que l’argent c’est beurk, le patrimoine, c’est re-beurk et la fortune c’est triple beurk !
HYPOCRITES !
« C’est un coup supplémentaire porté au système hollandais…Tout ça a un côté Pieds Nickelés…On ne sait pas sur quoi ça peut déboucher…Il va rester de toute cette affaire un pouvoir un peu plus déstabilisé… », avec ce résumé cinglant par l’un d’eux : « Pour la plupart d’entre nous, Jouyet est un irresponsable… ». Philippe Bilger
_____________________________________
Ça y est ! La France tient enfin en son sein un mathématicien d’envergure mondiale digne du génial britannique Andrew Wiles qui en 1994 a résolu le célèbre théorème de Fermat qui veut que :
il n’existe pas de nombres entiers non nuls x, y et z tels que :
x puissance n + y puissance n = z puissance n,
dès que n est un entier strictement supérieur à 2.
Avant son exploit, Jean-Pierre Jouyet, c’est le nom du nouveau lauréat, nous avait fait comprendre les dessous de l’extraordinaire découverte de son prédécesseur :
« Le théorème doit son nom à Pierre de Fermat, qui l’énonça en marge d’une traduction (du grec au latin) des Arithmétiques de Diophante, en regard d’un problème ayant trait aux triplets pythagoriciens : il est impossible de partager soit un cube en deux cubes, soit un bicarré en deux bicarrés, soit en général une puissance quelconque supérieure au carré en deux puissances de même degré. »
« Vous comprenez… » rajoute J. P. Jouyet « …la puissance deux marche puisque c’est ni plus ni moins que le théorème de Pythagore qui s’applique à un triangle. Je vous donne un exemple : z au carré égale 25, soit z=5; y au carré égale 16, soit y=4; et x au carré égale 9, soit x=3. On a bien la vérification du théorème de Pythagore : 9+16=25. Mais si le nombre n est supérieur à 2, cela ne marche plus du tout et ce jusqu’à l’infini. C’est cela la performance inouïe de mon confrère Andrew Wiles : démontrer l’indémontrable. C’est pour cela que le théorème de Fermat est resté si longtemps insoluble, et c’est pour cette raison, quand je me compare, que je suis si fier de ma découverte. »
Après avoir condescendu à ces explications pour le moins obscures, Jean-Pierre, s’il nous est permis de l’appeler par son prénom, nous a déroulé le détail de sa découverte majeure, qui va chambouler les lois conventionnelles des mathématiques :
UN MENTI ÉGALE LE DÉMENTI D’UN DÉMENTI.
Nous venons aussi de recevoir le scoop selon lequel J.P.J., non seulement peut se prévaloir d’être un mathématicien hors pair, mais aussi mène en parallèle une carrière de fin politicien dans les plus hautes sphères de l’État en qualité de grand commis.
Louanges à cet être exceptionnel que nous avons la chance de compter au sein de notre communauté !
@ Jean-Paul Ledun | 14 novembre 2014 à 12:20
Cherchez sur Google « patrimoine de Hollande », vous n’allez pas être déçu !
Vous constaterez que M. Hollande et Mme Royal, qui possèdent une SCI familiale, n’ont déclaré ni l’un ni l’autre celle-ci dans leur patrimoine alors que le capital social de cette SCI est de 914 684 euros et qu’ils en sont toujours cogérants.
————————–
« Si Le Canard enchaîné et Mediapart n’existaient pas, il faudrait les inventer »
Pour dire quoi ? « Au total, en ajoutant la permanence de Ségolène Royal dans les Deux-Sèvres, des meubles et de l’argent en banque, et en évaluant les biens immobiliers du couple à leur « juste » valeur, le véritable patrimoine du couple pourrait s’élever à 1,813 million d’euros, presque le double de ce qu’il a déclaré au fisc » (Le Canard enchaîné, 7 mars 2014).
Ont-ils été frappés d’une phobie administrative lors de leur déclaration de patrimoine en ignorant, en outre, la SCI « La Sapinière », dont ils sont cogérants ? 😀
Très très long retard à l’allumage… je viens juste de réaliser l’ironie du titre du thème proposé par Monsieur Bilger !
Les larmes à gauche annoncent sans doute que la gauche est en train de passer l’arme à gauche ! LOL MDR
« J’en viens à me demander si le maintien absurde de Jouyet à son poste n’est pas justifié par la crainte qu’il aille lui aussi écrire un livre pour exprimer son ressentiment comme d’autres avant lui. (JDR)
—-
C’est beaucoup plus simple. Hollande ne peut rejeter la marionnette (à la mâchoire carnassière) qu’il a instrumentalisée sans prendre illico de gros risques pour sa petite personne Moaprédimentielle ! Un « avec dents » qui l’a servi jusqu’à l’absurde avec la bénédiction hypocrite de Laisse aller c’est une Valls pirouette en attendant l’estocade !
En fait, c’est l’arroseur arrosé ! Mais depuis la douche mémorable à l’ile de Sein, on aurait compris qu’il aime ça et en redemande. Avec lui le déluge ! Pour la plus grande joie de Manuel qui de son côté a l’art et la manière de passer entre les gouttes !
« Qui voit Sein voit sa fin ». C’était pourtant écrit dans le ciel lors de sa visite mémorable en août dans l’île ! Mais lui Normal I et borné jusqu’au slip n’avait rien compris comme d’hab !
Ségo pourquoi tu tousses ?
Jean-Dominique vous êtes en train de faire le parcours de Jean Cau…
N’y voyez pas, sous ma plume, une critique…
« Ce n’est pas la première fois, à gauche, que l’on perd en route un de ces brillants fils d’ouvriers, que, par exception, la société a laissé s’approcher du banquet »
Larmes à gauche, c’est clair !
Mais grosse poilade chez nous les « de droite », je confirme !
Encore deux ans et demi de bidonnages intensifs, merci chers « de gauche » !
« M’en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Où celui qui a faim va être fusillé… »
Jean Ferrat, Potemkine.
Heureusement… Heureusement qu’ils existent Le Canard, Mediapart, ils sont indispensables ! N’en déplaise à tous ces imbéciles qui voient en eux des procureurs, à ce que je sache ils ne traquent que des malfaisants du bien public, de leur bien public à eux aussi ; alors que ces vierges effarouchées, sous prétexte de liberté individuelle, pensent que si ces journaux n’existaient pas, vous ne sauriez rien et seriez dans l’obscurantisme le plus crasse.
Il fut une époque pendant laquelle je pensais que malgré ce que dévoilait le Canard, rien ne se passait, en somme il ne servait à rien. Et la politique pourrie de poursuivre tranquillement son bonhomme de chemin.
Mais maintenant les temps ont changé, l’information circule via des médias comme internet. Le retentissement des affaires est décuplé dans un contexte où la misère augmente sans cesse. Les sensibilités sont à fleur de peau.
Autour de moi, et j’en fais partie, on aime la vérité, la sincérité, on en a assez de cette chienlit politique, vulgaire, malhonnête, trop c’est trop ; et si de vrais journalistes se mêlent de nous informer, d’investiguer, ce ne peut être que tout bénéfice pour notre démocratie. C’est quand même le cœur de leur métier.
Même si Mediapart a son petit côté « hémiplégique », je le conçois, il sait qu’il s’adresse à des citoyens capables de lire intelligemment leurs messages à deux niveaux.
Pour les autres, s’ils avaient un doute, des billets comme vous les faites sont faits pour les conforter dans le fait qu’il y a aussi un côté… allez, un tantinet subjectif.
Pour mettre en exergue un sujet traité, parfois, il faut en atténuer le contrepoids, c’est de bonne guerre.
Que d’affaires auraient été enterrées sans ces médias.
Le fond de la chanson Potemkine traite d’inégalités, d’injustice, d’éthique même, bafouées, foulées aux pieds.
Sentiments actuels qui sont moteur incontestable et source de colère.
Ne pas le voir et l’entendre, c’est se voiler la face ; rappelez-vous le départ de Mai 68, on n’en est pas loin.
Un pays ne peut s’accommoder de 5 000 0000 de chômeurs, de 8 500 000 citoyens qui vivent sous le seuil de pauvreté, avec en face des politiques de droite comme de gauche qui mangent de la brioche tous les jours, et n’en aperçoivent même pas.
« Ils tournent leurs carabines
Potemkine… »
J’en terminerai avec les paroles de de Gaulle au 14, rue Saint-Dominique, après les années de débâcle : « Rien n’y manque, excepté l’Etat. Il m’appartient de m’y remettre. Ainsi m’y suis-je d’abord installé. »
Notre président en a-t-il la vertu et le courage, les locaux sont pourtant toujours là, mais les hommes en sont absents.
JP Ledun 12.20
Protéger les sources LOL d’une marque de champagne a quelque chose de pétillant LOL mais vous êtes bien loin de la réalité de cette grande famille élargie, type « tuyaux de poêles et enchevêtrements » de cette très grande famille de banquiers, de politiques influents, de diplomates et de grands businessmen.
Cette famille qui a vendu dans les années 2000 l’un des plus grands fleurons des palaces parisiens, a conservé deux ou trois hôtels parisiens renommés et la chaîne d’hôtels pour VRP, qui est liée à la famille du grand patron du plus grand groupe pétrolier français, récemment disparu, avec le monde des hauts-fourneaux et aciéristes de l’Est, la plus grande cristallerie du monde, avec un ex-président du CNPF qui n’était pas encore le MEDEF (qui se débat aujourd’hui dans d’innombrables ennuis judiciaires) ; cette famille élargie – au demeurant fort honorablement connue et très discrète -, qui était toujours restée familiale, sans capitaux étrangers est la plus emblématique famille des Grands Bourgeois du XIXe siècle dont certains ont obtenu le titre de baron dans les années 1850.
Quand j’entends évoquer cette famille élargie (oserai-je dire tentaculaire) que ma famille connaît bien, spontanément je fais une comparaison avec la Reine Victoria qui régnait sur l’Europe, voire le monde pour avoir marié enfants et petits-enfants à tous les rejetons de toutes les cours d’Europe et d’ailleurs LOL LOL
Une chose est certaine, à un certain niveau la droite ou la gauche n’exercent plus aucune différenciation, ce qui rapproche au-delà des mariages, c’est le cursus universitaire, de moins en moins IEP, mais HEC, l’ENA, Harvard, etc. et les postes obtenus : en début de carrière de nombreux hommes de droite ont été nommés directeurs de cabinet de ministres de gauche et vice versa…
La nouveauté désormais est l’émergence du népotisme, avec conjoint légitime ou non, les enfants, les cousins etc. Chez ces « gens-là » on se connaît, on se fait confiance, on s’entraide, on se renvoie l’ascenseur, c’est ainsi que se perpétuent toujours les mêmes comportements, entre soi !
Il y a beaucoup de gens qui exercent leur métier avec intelligence, rigueur et loyauté, il sont même majoritaires dans notre pays, y compris dans les hautes sphères de la société. Voilà ce qui semble vous échapper M. Giuseppe, comme à ceux qui sont à l’affût de la moindre rumeur et se délectent goulûment des dérives glauques fussent-elles avérées, la plus petite phrase (entendue ou fantasmée) faisant aussitôt l’objet de commentaires interminables et le tour de la toile tel un satellite mis en orbite par des apprentis sorciers et qui une fois lancé échapperait à tout contrôle de ces malfaisants ou médisants !
Or, ce que vous appelez de l’information en temps réel procède beaucoup plus selon moi de l’abrutissement et du conditionnement hystérique des masses moutonnières que d’une volonté d’informer avec objectivité et de conscientiser le peuple en lui laissant toujours son esprit critique.
Grothendieck est mort hier. Emporte-t-il un secret mathématique qui aurait modifié le sens de la recherche ? La vision de l’avenir ?
Fillon ? qui est-ce ?
Les politiques se réjouissent de ce 3 pour mille… et du 1 pour mille de l’Allemagne au troisième trimestre 2014.
3 pour mille mais soutenus par la consommation des ménages et surtout par celle des administrations ce qui revient à dire qu’elles dépensent plus que prévu ce qui en fin de compte dégradera encore un peu plus, à la marge certes, le déficit public. Les administrations ne « jouent » donc pas le jeu de la réduction des dépenses, ce qui est un comble ! mais qui ne surprendra personne de bonne foi.
En septembre, 34 000 demandeurs d’emplois supplémentaires et des entreprises ont mis la clé sous la porte, des emplois sont donc irrémédiablement détruits. En octobre ce sera la même chose, etc.
Pendant ce temps la CGT défile, elle encombre les boulevards, on circule mal, on « piétonne mal » LOL, les fonctionnaires en tête, elle manifeste contre le projet de loi Macron qui propose d’autoriser le travail le dimanche.
Le moment est venu d’autoriser tous ceux qui le veulent à ouvrir leurs magasins, leurs entrepôts le dimanche, c’est aux entrepreneurs de décider s’il y a un avantage pour eux à le faire, et alors ils recruteront ceux qui veulent bien travailler le dimanche. Chacun aura le choix !
Le moment est venu d’avoir une autre attitude re le travail du dimanche, le sacro-saint dimanche n’a plus lieu d’être, pas plus que les jours fériés carillonnés pour ceux qui ne sont pas de la religion concernée. Il faudrait faire comme aux USA, les magasins sont pour la plupart tous ouverts le dimanche toute l’année ; c’est le choix du propriétaire, quant aux fêtes carillonnées = les fêtes religieuses, elles ne sont fériées que pour ceux qui appartiennent à cette religion, pratiquants ou non.
Exemple ! le 15 Août aux USA n’est pas un jour férié, les magasins sont ouverts, seuls (s’ils le veulent) ferment ceux qui sont de la religion catholique, sont ouverts ceux qui sont de religion protestante, puisque le protestantisme est la religion la plus pratiquée aux USA*.
Il en est de même pour toutes les autres nombreuses religions présentes et représentées aux USA.*
(Le 4 Juillet, fête nationale américaine, n’est pas à proprement parler un jour férié, fermé, c’est un jour férié pour faire la fête, pas pour ne pas travailler LOL)*
*Cette flexibilité à la carte permet à tous de pouvoir pratiquer ou non sa religion ou profiter du jour férié de ladite religion ; cette flexibilité évite le mécontentement des nouvelles religions qui ne se sentent pas « respectées » parce que non inscrites dans le calendrier, elle évite d’entasser des jours fériés pour plaire à tous en réduisant le nombre de jours ouvrés.
Partout dans le monde industriel la productivité est calculée sur douze mois, jusqu’à récemment en France elle était calculée sur onze mois.
Il devient urgent que la France sorte de son Code du travail fait de contraintes multiples et variées, alors qu’il faudrait aérer les relations employeur/employé… mais il faudrait peut-être avant que les syndicats sortent de leur Grand Soir à venir mais qui ne viendra jamais : le Code du travail et les syndicats sont des serre-freins, alors qu’ils devraient être des locomotives, des facilitateurs !
Si Le Canard enchaîné et Mediapart n’existaient pas, on ne s’en porterait pas plus mal.
Ces gens-là sont un peu les éboueurs de la République et ce qu’ils ramassent, ils l’obtiennent en général de sources qui sont tenues à un devoir de réserve et non pas de délation.
Si la Justice faisait son travail, il n’y aurait pas besoin de ces pseudo-journalistes qui font d’abord la petite histoire et satisfont la curiosité malsaine de leurs lecteurs. Ils sont à la politique ce que Voici et Closer sont à la vie des people.
Je dirais également qu’ils saturent les médias de leurs petites affaires et alimentent le « Tous pourris » et ce au détriment des vrais dossiers.
Heureusement que Rosetta a atterri car on parlerait encore du déjeuner Fillon/Jouyet.
@eileen à 15:41
< Une chose est certaine, à un certain niveau, la droite et la gauche ...>
Vous avez bien raison, en considérant la famille T, mais vous pouvez encore ouvrir vers des horizons voisins. Par exemple l’actuel président des Rencontres du Groupe Bilderberg, le PDG du Groupe AXA Henri de Castries, est en général cité comme un proche de François Hollande et ne doit donc pas être très éloigné de Jean-Pierre Jouyet. Aux rencontres de cette année, fin mai, il y avait Emmanuel Macron alors secrétaire général adjoint de l’Elysée et Fleur Pellerin, alors ministre du Commerce extérieur. Par comparaison, l’an dernier il y avait François Fillon et Valérie Pécresse… Tous les ans, quelques patrons de la presse française participent également. Si le Groupe Bilderberg ne vous dit pas grand-chose, comme à beaucoup de Français, c’est que ces patrons de presse ont choisi de ne pas en parler. La duplicité de François Hollande est immense mais des mensonges qui ne trompent plus personne, ce ne sont pas vraiment des mensonges, ou ce ne sont plus du tout des mensonges.
@ Tipaza
La vérité n’est qu’un discours, une interprétation subjective de la réalité, elle ne peut être confondue avec cette dernière dans le fait qu’une même réalité admet une multiplicité d’interprétations, et donc de vérités (vous-même distinguez dans votre réponse une vérité « commune » qui n’est que celle que vous partagez avec une certaine communauté et une vérité scientifique qui est celle partagée par la communauté scientifique).
Dès lors, ni la vérité, ni la sincérité n’ont d’importance dans l’espace public politique qui est un champ d’action (et non de discours) partagé non par une communauté, au sens restreint du terme i.e. un groupe partageant les mêmes valeurs, mais par une nation, au sens juridique i.e. un groupe partageant les mêmes droits et les mêmes obligations.
La faiblesse de notre démocratie vient essentiellement de l’importance (toute chrétienne, car l’absolutisation de la vérité, son unicité et son universalité constituent le propre du christianisme) qu’a prise la vérité dans notre civilisation : l’esprit christianisé n’a pas conscience que la politique relève de l’action possible mais pense qu’elle relève de la foi en un discours qui se doit d’être sincère et vrai.
L’esprit christianisé résume la politique à la parole d’un roi censé être omniscient et dont il peut à loisir couper la tête lorsqu’il le déçoit. D’où l’importance médiatique donnée aux hommes qui nous gouvernent et le peu d’implication active du citoyen lambda pour qui la politique se résume trop souvent à mettre un bulletin dans une urne.
Il est évidemment clair que les journaux dits d’investigation ne peuvent que profiter de cette situation, mais je trouve tout simplement intolérable qu’un Plenel, trotskyste avéré et donc premier ennemi de l’Etat, quel qu’il soit, qui, de plus, a l’audace de refuser de payer les impôts que son journal doit, vienne seriner sur tous les plateaux qu’être abonné à Mediapart, c’est servir la démocratie.
Etre abonné à Médiapart, c’est uniquement servir Edwy Plenel. Matériellement et idéologiquement.
Les rapprochements de certains commentaires d’intervenants souvent d’avis opposés permettent une synthèse fort utile.
Ainsi les extraits ci-après :
– Jean-Dominique Reffait | 14 novembre 2014 à 01:06 :
« Cette immaturité démocratique révèle en fait le faible service rendu au pays par les politiques : ça cause, ça occupe le terrain médiatique, ça remplit les conversations mais ça n’agit pas parce qu’il n’y a plus aujourd’hui la moindre marge de manoeuvre politique. Nous en sommes réduits à des querelles insignifiantes transformées en affaire d’Etat »
– eileen | 14 novembre 2014 à 07:57
« Chaque jour l’actualité nous révèle combien les politiques sont tous davantage préoccupés par leur devenir privé et personnel que par un grand dessein pour la France, tous sans exception se moquent éperdument des Français, les Français et leur vote ne sont pour eux que des tremplins vers des vice-présidences, des présidences de structures Théodule qui leur permettront de camoufler leurs agissements pour leur bien-être personnel »
et eileen | 14 novembre 2014 à 15:41
« La nouveauté désormais est l’émergence du népotisme, avec conjoint légitime ou non, les enfants, les cousins etc. Chez ces « gens-là » on se connaît, on se fait confiance, on s’entraide, on se renvoie l’ascenseur, c’est ainsi que se perpétuent toujours les mêmes comportements, entre soi »
renvoient l’image de notre classe politique qui n’a même plus en tête la notion de peuple, a fortiori de peuple français et encore moins de peuple souverain. Les électeurs leur retournent leur mépris par leurs votes et surtout leurs abstentions. Mais tant que le système électoral ne prendra en compte que les suffrages exprimés, même s’ils représentent 10% du corps électoral, le fait de disposer de 5%+1 voix assure aux partis leur droit de gouverner puisqu’ils disposent de plus de 50% des suffrages exprimés.
L’absence de légitimité qu’une telle configuration montre à l’évidence ne sera aucunement prise en compte par le législateur car alors il supprimerait sa rente de situation… Il suffit pour s’en persuader de voir la manière dont ont été récemment pris en compte les bulletins blancs !
C’est là un retour incontestable à l’Ancien Régime, voire à la Restauration. Sauf à ce qu’une révolte du peuple n’intervienne pour les renverser. Mais le conditionnement réalisé par la sphère médiatico-politique ne permet pas d’en augurer la survenance à court terme.
giuseppe | 14 novembre 2014 à 15:32
« Il fut une époque pendant laquelle je pensais que malgré ce que dévoilait le Canard, rien ne se passait, en somme il ne servait à rien. Et la politique pourrie de poursuivre tranquillement son bonhomme de chemin.Mais maintenant les temps ont changé »
Vous rigolez. Le Canard enchaîné à dénoncé en mars dernier (le 7) qu’en ajoutant la permanence de Ségolène Royal dans les Deux-Sèvres, des meubles et de l’argent en banque, et en évaluant les biens immobiliers du couple à leur « juste » valeur, le véritable patrimoine du couple pourrait s’élever à 1,813 million d’euros, presque le double de ce qu’il a déclaré au fisc, sous-tendant l’imposition à l’ISF, sans même parler de leur SCI familiale dont ils sont cogérants.
Que s’est-il passé ? Rien.
Mediapart « s’auto-applique le taux de TVA qui lui convient passant celui-ci de 19,6% à 2,1%, qu’en dit-on ? Comme M. Bilger que « c’est une anticipation honorablement provocatrice, rien d’indigne »
Pourtant cela représente une différence de 3 millions d’euros que l’Etat (nous) n’a pas perçue !
Vous imaginez chaque collecteur de la TVA, pour le compte de l’Etat, que sont les entrepreneurs gros et petits, les commerçants et les professions libérales s’auto-appliquer le taux de TVA qui lui convient le mieux dans le cadre d’une anticipation – honorablement – provocatrice…
Mais vous vivez sur quelle planète ?
Mediapart, qu’il n’a pas fallu inventer, a déjà fait l’objet d’un redressement fiscal de 1 million d’euros mais perçoit tout de même une subvention sous forme d’avance remboursable. Le taux de cette subvention accordée pour les services de presse en ligne présentant un caractère d’information politique et générale sont majorés à 60 voire 70 %.
Là où vous avez raison c’est quand vous dites « maintenant les temps ont changé, l’information circule via des médias comme internet ».
Mais à part ça qu’est-ce que ça change ?
@breizmabro
Le couple dont vous parlez a sans doute souffert en son temps d’un syndrome bien connu, une phobie administrative.
Deux questions se posent : en sont-ils guéris ? ont-ils régularisé ?
Bonne question qui n’aura jamais de réponse.
Jean le Cauchois 18h19
Détrompez-vous, je connais assez bien les « whereabouts » du Groupe Bilderberg, l’ex-président du CNPF pas encore MEDEF que j’évoque dans mon com de 15h41 en a assuré la présidence.
@Garry Gaspary
Vous voilà en professeur de philo, naturellement, antichrétien, et ainsi que cela vous aura échappé, plus précisément, agnostique ; un professeur de philo, qui va se prendre une leçon de philo comme la plupart de nos prétendus philosophes du temps en ont bien besoin.
Donc, pour dire en quelques mots ce que vous ne parvenez pas à dire clairement en cent, il y aurait une interprétation de la réalité par individu, et donc une vérité par individu. Partant, toute vérité tendant à être universelle conduit celui qui s’en prévaut à l’impuissance face au réaliste.
Votre première erreur est de ne pas connaître la nature de la réalité, car celle-ci est l’énergie que prend une chose pour être pensée.
Ensuite, il n’y a pas de vérité immédiatement accessible, mais des recherches de la vérité par la procession circulaire sous l’attrait du bien, et qui élève l’intelligence avant de l’atteindre, car l’axe de la vérité ne peut être atteint que dans la communion qui est l’aboutissement de l’élévation.
Voilà qui devrait vous donner une vague idée de ce qu’est le christianisme dans son incommensurable supériorité.
Allez, mon frère, aux neurones.
Je vais essayer d’être taquin.
@Jean-Paul Ledun
« Eboueurs de la République »
Eh oui il en faut, que feraient donc les politiques de leurs ordures, sans éboueurs…
@Mary Preud’homme 14.11
« Il y a beaucoup de gens qui exercent leur métier avec intelligence, rigueur, et loyauté… »
Ben oui, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit (j’ ai appelé cela dans un commentaire précédent des « premiers fusils »). Au fait, « beaucoup » pour vous c’est combien ? 10 % ? 20 % ? Comme dans la loi de Pareto ? Soit 20% honnêtes, 80% malhonnêtes, ou le contraire ?
@Breizmabro
« Qu’est-ce que ça change ? »
Tout, breizmabro, tout. Avant personne n’en parlait, aujourd’hui tout le monde en parle, même vous vous en parlez, ça change tout.
Et aujourd’hui, sans Mediapart nous serions en train de bader, peut-être, Cahuzac et les autres, et cela m’est insupportable.
Et puis dans le fond, comme vous pouvez le constater lui et DSK par exemple sont partis et la terre continue de tourner sur elle-même.
Suggérer que Mediapart ne serait pas « convenable » sous prétexte qu’il serait en « délicatesse fiscale » me semble vide de sens, c’est faire fi du fonctionnement d’une structure de l’entreprise qui a toujours – pour faire court et simple – une partie production et une partie support.
Personne ne peut nier la qualité des informations récentes sorties par et grâce à Mediapart et ce malgré la bronca (euphémisme) de la profession, de leurs concurrents et néanmoins amis LOL
Sans Mediapart on peut penser que l’affaire Cahuzac aurait peut-être été étouffée ou au moins ralentie, et d’autres à venir, mais peut-être moins médiatisées, c’est la partie production.
La partie support, comptabilité au sens large, fiscale, juridique, personnel etc. ne met pas en cause la qualité de la production.
Il se peut que l’image de marque Mediapart soit un peu, provisoirement, ou jamais affectée par une « délicatesse fiscale ».
Nombreuses sont les entreprises qui sont en délicatesse fiscale, qui savent qu’elles seront rappelées à l’ordre, mais finissent par négocier, et s’en tirent par une cote bien taillée.
Nombreuses aussi sont les entreprises qui doivent de l’argent au fisc (terme générique), celles qui figurent parmi les plus gros débiteurs sont les entreprises publiques qui ne paient par l’URSSAF depuis des années, par exemple !
En tout bien tout honneur on ne gère pas une entreprise le petit doigt sur la couture du pantalon assis sur le Code Général des Impôts, c’est souvent grâce à la résistance de certains entrepreneurs que les choses s’améliorent lentement.
Il ne faut pas jeter le bébé et l’eau du bain LOL LOL
« @Jean-Paul Ledun
« Eboueurs de la République » »
J’ai dit cela moi ?
Faire un procès d’intention sur quelle TVA est applicable, est sans fondement, Mediapart n’était pas dupe, et au fond ce débat-là, on s’en moque. C’est de la roupie de sansonnet.
Une provocation, et alors ?
Ce qui nous intéresse c’est la recherche et l’investigation. La vérité, la justice.
L’affaire Tapie sans Laurent Mauduit aurait disparu des radars.
Tant pis si cela n’aboutit pas, mais dans certaines interviews je n’ai pas senti une grande sérénité chez ce dernier. A suivre, 400 000 000 € ce n’est pas rien et ils nous appartiennent au départ !
Et que dire de la position de certains juges de l’arbitrage… Sans ces journaux vous n’en auriez même pas eu vent, pas la moindre brise.
Alors merci à eux.
On n’est pas dupes, ils s’échapperont des mailles du filet, pour certains, mais le but au fond, c’est de les découvrir sous leur vrai jour.
Et la démocratie pour qu’elle puisse respirer, c’est aussi un peu tout cela, et pas seulement de grands sentiments larmoyants.
@ Xavier NEBOUT | 14 novembre 2014 à 21:13
« Votre première erreur est de ne pas connaître la nature de la réalité, car celle-ci est l’énergie que prend une chose pour être pensée.
Ensuite, il n’y a pas de vérité immédiatement accessible, mais des recherches de la vérité par la procession circulaire sous l’attrait du bien, et qui élève l’intelligence avant de l’atteindre, car l’axe de la vérité ne peut être atteint que dans la communion qui est l’aboutissement de l’élévation.
Voilà qui devrait vous donner une vague idée de ce qu’est le christianisme dans son incommensurable supériorité.
Allez, mon frère, aux neurones. »
Et voilà que l’évangéliste Xavier NEBOUT, l’exégète du Nouveau Testament a encore frappé. Sa petite leçon philosophico-mystique n’est évidemment accessible qu’aux grands initiés. Il est clair que les « profanes » n’ont pas assez de neurones pour prétendre être touchés par l’étincelle divine.
Abuser du narguilé donne parfois des visions délirantes assez dévastatrices.
Enfin c’est toujours un plaisir de le lire, l’évangile expliqué par frère NEBOUT.
Même Jésus n’y avait pas pensé, c’est tout dire !
@ eileen | 14 novembre 2014 à 23:30
« Nombreuses sont les entreprises qui sont en délicatesse fiscale, qui savent qu’elles seront rappelées à l’ordre, mais finissent par négocier, et s’en tirent par une cote bien taillée »
A vous qui connaissez si bien le monde des entreprises visiblement, je dirai « c’est possible mais elles au moins elles ne donnent pas des leçons à la France entière et n’obtiennent pas de subventions en prime ! »
L’ardoise du redressement fiscal a été révisée à la hausse en juillet 2014, à 4,2 millions d’euros :
•3 millions d’euros pour combler l’écart entre le taux normal de 19,6 % et le taux de 2,1 % que s’est appliqué Mediapart entre 2008 et 2013 ;
•200 000 euros de pénalités de retard ;
•1 million d’euros pour mauvaise foi.
Cette majoration vise à pénaliser les fraudes fiscales intentionnelles par opposition aux erreurs involontaires (genre phobie administrative ;-))
Si Plenel reconnaît à demi-mot être dans le flou juridique il estime être dans son bon droit et soutient que c’est une « vengeance de l’affaire Cahuzac de la part d’une partie de l’administration fiscale », qui n’aurait pas apprécié les révélations sur le compte en Suisse de leur ancien patron, Jérôme Cahuzac.
Il en veut pour preuve que Mediapart n’avait jamais été inquiété par Bercy auparavant, sous la mandature de Nicolas Sarkozy. Un comble ! 😀
« Suggérer que Mediapart ne serait pas « convenable » sous prétexte qu’il serait en « délicatesse fiscale » me semble vide de sens ».
Si je suis votre raisonnement, ce support en ligne, réservé à des abonnés, a fait tellement de révélations avérées 🙁 qu’il devrait être exonéré de l’impôt indirect ?
Pourtant, 4 millions d’euros !!… Si pour vous c’est une paille, pour ses confrères qui s’en acquittent c’est une poutre.
Où est l’égalité fiscale Monsieur Plenel ? Faites-nous donc une petite enquête bien sentie sur le sujet.
@giuseppe | 15 novembre 2014 à 00:31
« Ce qui nous intéresse c’est la recherche et l’investigation. La vérité, la justice »
Bon, alors pourquoi ce bon support (j’ai pas dit suppôt ! ;-)) cet auto-exonéré de 4 millions d’impôts indirects, n’enquête-t-il pas sur les déclarations de patrimoine de Hollande et de Royal ? Pourquoi n’enquête-t-il pas sur ce que « contient » la SCI « La Sapinière » au capital social de 914 694 euros de laquelle ils sont cogérants ? Ne me dites pas que Hollande gère, à côté d’elle, LE bien de Madame Royal qui se situe à… Boulogne-Billancourt !
Cette SCI gèrerait-elle des biens immobiliers (non déclarés à leur patrimoine respectif) plus particulièrement à l’endroit où est domicilié le siège de la SCI, pour échapper à l’ISF ?
Comment se fait-il que cette épée de justice qu’est Mediapart cale devant une enquête, à Londres par exemple, où il se susurre que Hollande serait propriétaire d’un appartement au 6 Thomas More Street, d’une valeur estimée à 2.622.000€ ?
En même temps il est déjà sur le dos de Sarko, il ne peut pas être partout 😀
Juste deux commentaires :
1- Un peu court le rapport entre la vérité vs la réalité !
Il y a les vérités nécessaires vs les vérités contingentes !
La réalité : les faits sont têtus !
2- Nul ne peut justifier ses propres turpitudes en invoquant celles des autres. C’est le principe de base d’un état de droit… et les politiques seraient bien avisés d’en tenir compte !
Cette réflexion sur la vérité masque à beaucoup de nos contemporains qui confondent leurs opinions, leurs sentiments, la vague idée qu’ils se font des choses avec la réalité.
@Achille
Le mythe du Mont Helicon raconté par Hésiode doit avoir son origine dans le Mésolithique.
Il a été pompé sans rien y comprendre par les rédacteurs de l’Ancien Testament à l’instar de presque tout ce qui s’y trouve, pour aboutir à celui de la tour de Babel.
Il a été très bien explicité par Nicolas Krebs dans le droit fil des pères grecs.
Puis il a été repris par les franc-macs avec une compréhension très limitée, et qui en font un secret des trentièmes grades pour à la fois se l’approprier et le tripoter selon leurs besoins athées.
Quant à Jésus, il a accompli toutes les écritures, y compris donc celles d’Hésiode.
Moralité : il n’y a pas de honte à être ignorant de ces choses, mais on n’est quand même pas obligé de s’en vanter.
@breizmabro 9.41
LOL j’ai comme l’impression que vous vous êtes égarée dans la Sapinière LOL ce que vous affirmez est déjà bien connu, sauf ce « shadow apartment » 6 Thomas More Street à Londres… qui se situe dans le East End, qui n’est pas le quartier prestigieux de Londres, le West End est le must, the place to be, off Hyde Park et quelques autres endroits mais définitivement pas le East.
Londres est une ville chère que les autochtones ont depuis longtemps désertée, un appartement de >€2,5 millions ce n’est pas n’importe quoi, et le nom de la rue 6 qui existe – me fait penser à un canular : Thomas est le prénom de son fils aîné… mais à mon tour je m’égare LOL … l’appartement est celui de Julie G. je me suis définitivement égarée MDR
« …l’axe de la vérité ne peut être atteint que dans la communion qui est l’aboutissement de l’élévation… » (Xavier Nebout)
Rien à voir avec l’Evangile votre théorie fumeuse Frère Xavier, mais s’apparentant plutôt aux délires mystiques de certaines confréries musulmanes comme par exemple les derviches tourneurs.
@ eileen
Le débat n’est pas sur la vérité, mais sur l’utilité de la vérité en politique, et donc de l’exigence citoyenne la concernant.
Et les pauvres délires de Xavier NEBOUT n’y apportant absolument rien, il est ici clos.
@Jean-Paul Ledun
Mes excuses les plus sincères, mes doigts ont fourché, il est vrai qu’ils s’adressaient à Paul Duret : parfois ils s’enflamment, et il leur arrive de confondre ; rassurez-vous ils ne sont jamais agressifs, mais comme dirait le palmipède, ils seront condamnés à payer une tournée générale… allez, et même, deux !
@breizmabro et eileen
Je suis en accord parfait avec eileen. Sur notre président, tout a été dit sur Mediapart, et ailleurs, concernant son patrimoine et celui de son ex-compagne.
Si vous parcourez de temps en temps ce media, je peux vous assurer que F. Hollande et ses ministres ne sont pas épargnés, bien au contraire, y compris dans les billets du club.
Mais je vous rappelle qu’ils ne sont pas la justice, ce qu’on leur reproche souvent à tort, et les journalistes de ce journal ne sont pas des procureurs.
Interrogez donc plutôt la responsable suprême, comment cela se fait que…
Mediapart est plus habile que vous ne semblez le penser, analysez bien leur façon de fonctionner.
Quel intérêt aujourd’hui pour eux de s’ériger en pourfendeur d’un couple au patrimoine sous-évalué, semble-t-il, qui a fait couler beaucoup d’encre sur l’estimation d’une villa à Mougins.
Tout cela est du réchauffé.
@breizmabro, en conclusion, pour les financiers de Bercy et dans la chasse aux biens mal acquis, je pense qu’il vaut quand même mieux, dans les priorités, aller chercher 400 000 000 €, que 4 000 000 € – cent fois moins tout de même – qui de toutes façons se récupèreront d’une façon ou d’une autre. Surtout que tout va se jouer dans peu de temps. D’ailleurs, si mes souvenirs sont bons, E. Plenel avait commis un billet, où suite à leur pressing, l’Etat avait récupéré un vrai pactole chez les indélicats. Vous voyez, ce dernier est déjà remboursé avant d’être payé.
Garry Gaspary 15/11/14 17h18
« Le débat est clos » imposez-vous, en vertu du quoi le décidez-vous, parce que vous ne pouvez pas développer plus avant, ou parce que la contradiction vous insupporte et vous obligerait à un effort ?
La « vérité » mais quelle vérité ? que ce soit ou non en politique ?
Votre « vérité » semble être que la « vérité », vous seul la détenez LOL
@ eileen | 15 novembre 2014 à 12:28
« le nom de la rue 6 qui existe – me fait penser à un canular : Thomas est le prénom de son fils aîné… »
Ainsi Thomas More aurait pris le prénom du fils Hollande pour nous « enduire dans l’erreur » ?
Dites-moi pas qu’c’est pas vrai ? 😀
@breizmabro 5.42
LOL LOL Bien sûr que ce n’est pas vrai, Thomas More a existé… tout comme Thomas Hollande, seules les époques sont différentes LOL LOL
Je tentais de mettre fin avec une louche de dérision à ce que je considérais, peut-être à tort, comme un égarement dans la Sapinière LOL… Comme Saint-Thomas (on n’échappe pas à son d-e-s-t-i-n, sur l’air des Inconnus) je ne sais pas commenter/élucubrer sur des susurrements, des on-dit, ou certains articles/commentaires… J’ai besoin de la matière brute ou du déroulé logique d’un « organe de presse » dont la qualité des informations est incontestable !
@Mary Preud’homme
A titre indicatif, Nicolas Krebs est aussi connu sous le nom de Cardinal de Cues, maître à penser d’Heidegger…
Je ne doute pas que mon court exposé vous aura paru insuffisant au regard de l’homélie plus mystique de Nicolas de Cues qui traite du sujet.
Ceci dit, le délirant vous invite à compter vos neurones. Garry Garpary vous aidera, il a déjà fini de compter les siens.
@ eileen
Le débat est clos parce que personne ici ne peut justifier de l’utilité de la vérité en politique.
En quoi les mensonges d’un J. Cahuzac ou d’un E. Woerth qui ont entraîné leur démission à des postes où leur compétence n’a jamais été remise en cause ont-ils influé sur la politique de la présidence F. Hollande ou celle de N. Sarkozy ?
Je vais même aller plus loin : êtes-vous prête à nous assurer que l’annonce mensongère d’une reprise de la croissance économique ou d’une baisse du chômage en France aurait nécessairement des conséquences négatives sur le pays ?
Si la confiance en l’avenir constitue une composante essentielle de la réussite d’un pays, pourquoi devrions-nous la sacrifier sur l’autel de la vérité ?
Gouverner, c’est plus mentir que prévoir, cela est connu depuis Machiavel, si ce n’est depuis Platon.
Accessoirement, et pour conclure votre démarche, demandez-vous ce qui généalogiquement a créé dans notre civilisation cet attachement excessif à la vérité.
Vous serez alors prête à débattre de cette question avec moi ou, mieux, avec E. Plenel ou M. Le Pen qui doivent uniquement leur succès respectif à cet attachement civilisationnel.
@Garry Gaspary 11.04
Sur votre troisième paragraphe, si quelqu’un annonçait la reprise de la croissance et/ou la baisse du chômage, je ne le croirais pas, et je considérerais cette annonce non pas comme des mensonges, mais comme de l’incompétence : un seul exemple, tous répètent – comme des perroquets – qu’il faut une croissance de 2%, ramenée « judicieusement » à 1,5 %, pour que le chômage baisse : aucun n’est capable de vous énoncer la formule, ce qui revient à dire qu’ils ne savent pas sur quel levier agir ! C’est donc bien de l’incompétence avant d’être un mensonge !
Les conditions d’une croissance ne sont pas réunies, mais surtout je ne crois pas que la croissance soit de nature haussière ad vitam aeternam. Les cartes sont en train d’être rebattues et ce n’est pas demain que ce sera suffisamment cru pour être annoncé.
Quant aux mensonges de E.Woerth et J.Cahuzac je ne vois pas en quoi la révélation de leurs supposés mensonges ou mensonges avérés aurait pu/dû influencer en quoi que ce soit la politique de N. Sarkozy ou de F. Hollande.
Ce qui était en cause aussi – et on le rappelle rarement – c’était le copinage droite/gauche, les petits services entre amis, un peu comme dans l’affaire Jouyet/Fillon mais qui elle, a fait pschitt en quasi temps réel, et des comportements personnels qui ignoraient toute éthique.
A chacun sa vérité !
« Allez, mon frère, aux neurones ».
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 14 novembre 2014 à 21:13
Juste un rectif d’importance capitale :
« aux neuneurones »
Sinon vous avez vu juste !
@Garry Gaparry
« Accessoirement, et pour conclure votre démarche, demandez-vous ce qui généalogiquement a créé dans notre civilisation cet attachement excessif à la vérité. »
Depuis au moins Parménide, est vrai ce qui est (et non ce qui existe car la vérité dépendrait alors de l’interprétation…).
Pour un tenant de « celui qui est », votre remarque aussi prétentieuse qu’empreinte d’ignorance comme la plupart de vos propos est cocasse.
En outre, chez les juifs, le vin était le symbole de la vérité, et le pain, celui de la connaissance, d’où l’eucharistie.
C’est donc tout simplement l’attachement à Dieu qui a de tout temps et en tous lieux entraîné l’attachement à la vérité.
Dès lors, même si en politique on a souvent menti au nom de Dieu, la vérité n’en demeure pas moins omniprésente dans celle-ci.
Dans l’art d’affirmer n’importe quoi avec suffisance en mélangeant quatre bribes de connaissance, vous êtes un artiste !
Xavier Nebout (16 nov 10:14)
—-
Si c’est une histoire de Cues et puisque c’est ici qu’on fesse, ça change tout mon… Révérend. Que ne le disiez-vous Pluto ?
Entendu à Das Wort zum Sonntag une religieuse disait « la vérité et la réalité se recoupent, c’est ce qui fait notre liberté ».
A chacun de se faire son idée… à chacun sa vérité, et d’ailleurs sur le blog de Monsieur Bilger, la vérité juridique, elle n’a pas été évoquée… et pourtant, cette vérité juridique n’est-elle pas elle aussi fragile !
@ eileen
La première condition d’un retour de la croissance est l’annonce politique de ce retour. Cela peut sembler paradoxal mais cela signifie tout simplement qu’en politique, seule la confiance joue, la vérité est accessoire. Il suffit de prendre en exemple la publicité pour se convaincre de cela : entre deux produits de qualité et de coût équivalents, vous achèterez toujours celui dont on vous a fait la publicité. L’humain est un être qui a besoin d’avoir confiance, peu importe le vrai.
Sur le reste, je vous rappelle que dans toutes les affaires révélées par les journalistes médiaparto-mondains, vous les avez entendu dire : « M. X a menti donc M. X doit démissionner ». Ce que je remets en question, c’est votre acceptation de ce « donc ». En quoi le mensonge implique-t-il la démission, en quoi ce genre de démission impacte-t-il la démocratie, en quoi un gouvernement rempli de menteurs mais qui mène une politique positive pour le pays est-il pire qu’un gouvernement rempli de gens honnêtes et vrais mais qui mène le pays à la catastrophe ?
Ce qui est néfaste pour notre démocratie, c’est cette ambiance qui tend in fine à proposer que tout serviteur de l’Etat n’est là que pour son propre intérêt. Et c’est sur ce genre de constat largement diffusé par Mediapart dirigé par un trotskyste qui refuse idéologiquement toute forme d’Etat, y compris donc l’Etat de droit (et je ne remets pas en cause le trotskysme de Plenel, je dis juste qu’il est incompatible avec la démocratie qu’il prétend défendre avec son journal) que surfe Marine Le Pen.
@ Xavier NEBOUT
Il suffit donc que vous soyez persuadé que la croissance économique est vraie pour conclure qu’elle est, peu importe son existence, vous agirez alors, en fonction de cette foi, en pensant qu’elle est. Et c’est cette action même qui la fera exister.
Généralisez cela à tous les Français, voire au monde entier, et la foi en la vérité de la croissance économique française conduira à l’existence de cette même croissance.
La vérité (de la croissance économique) est donc soit une interprétation (économique) de la réalité du monde totalement indépendante de notre volonté et elle est ainsi inutile en politique, soit une essence que nous pouvons faire exister, mais dans ce cas, c’est le mensonge qui n’a plus aucune effectivité.
Dans ces deux cas, la dialectique vérité/mensonge n’a aucune utilité politique.
Dans le second cas, vous définissez le néant comme un simple manque de volonté humaine à faire sortir l’être de lui-même, c’est-à-dire, à proprement parler, à le faire ex-ister.
Votre Dieu est mort parce qu’il a été anéanti par un christianisme totalement déconnecté de la volonté qui seule peut faire exister l’être par et dans l’action. La foi chrétienne n’en est pas une parce qu’elle est fondamentalement incapable de faire exister quoi que ce soit dans le monde.
Garry Gaspary 10.33
La pub m’insupporte, la politique est nécessaire !
Votre comparaison pub/politique n’a aucun sens, cette comparaison annhile votre développement/vos développements.
Vous voulez avoir raison, vous avez donc raison, vous ne m’avez pas du tout convaincue, j’ai simplement pu mieux saisir ce que vous étiez, pour autant que ce que vous écriviez soit votre réalité, votre vérité !
Plié en douze LOL !
Par Gasparatchok :
« …votre dieu est mort » LOL du jour
J’pense ben, même que ces pôv chrétiens l’ont incinéré RE LOL ; d’où le trou dans la couche d’ozone.
J’ai lu en diagonale, c’était au-dessus de mes forces intellectuelles : « Gouverner, c’est plus mentir que prévoir… »
Alors cela voudrait dire en creux, que les seuls qui ont tout compris, et donc ne peuvent pas être pris pour des c***, sont ceux qui ne votent pas.
Ouiche… Ouiche… Ouiche…
Aujourd’hui, à la Mairie de Paris, le parti politique socialiste représenté par Mme Hidalgo a fait vivre aux Parisiens un grand moment de démocratie telle que la gauche est capable d’en produire. Alors que le dépouillement du vote était terminé et que le projet de la tour Triangle était rejeté par une nette majorité de conseillers municipaux démocratiquement élus par le peuple, Mme Hidalgo a déclaré que le vote était nul.
Bonjour Monsieur Bilger,
Je suis un fidèle lecteur de vos billets, assidu sur la plupart de vos interventions (télé, chaîne youtube, etc.)
Je partage aussi avec vous l’essentiel de cet article, mais alors pourquoi AUCUNE réaction à : « Sarkozy-Kadhafi : la vérité qu’ils veulent étouffer ».
Votre avis me semble nécessaire car soit Mediapart se trompe et il faut le dire haut et fort, soit… et alors la démocratie et tout le reste, tout votre combat………
Merci de votre réponse.
« …Sarkozy un truand » citation du Canard enchaîné par P. Bilger
« …Si Le Canard enchaîné et Mediapart n’existaient pas, il faudrait les inventer. » P. B.
_______________________________________
Toute dernière minute, en provenance du site Mediapart : en se présentant à la présidence de l’UMP, N. Sarkozy entrerait – une fois élu – en conflit d’intérêt avec le parti politique, ce qui juridiquement pourrait contrarier la validité de sa candidature :
« En plein conflit d’intérêt, Nicolas Sarkozy ne devrait pas pouvoir être candidat à la présidence de l’UMP
19 NOVEMBRE 2014 | PAR MARIE-ANNE KRAFT
Comment Nicolas Sarkozy peut-il prétendre à la candidature de la présidence de l’UMP, alors que ses intérêts financiers personnels sont opposés aux intérêts financiers de l’UMP ?
Cet intérêt contradictoire est évident dans les affaires en cours qui font l’objet de deux enquêtes judiciaires ouvertes à Paris :
– l’affaire Bygmalion sur un possible système de fausses factures dont le but aurait été de maquiller le compte de la dernière campagne de l’ex-chef de l’Etat (pour 17 ou 18 millions);
– l’enquête sur le paiement par l’UMP de pénalités qui avaient été infligées au candidat battu car ses comptes de campagne avaient dépassé le plafond autorisé. Le triumvirat Juppé-Fillon-Raffarin à la présidence intérimaire de l’UMP a fait une démarche auprès du parquet de Paris qui a ouvert une enquête visant un éventuel « abus de confiance » au préjudice de l’UMP.
Donc, si Nicolas Sarkozy est président de l’UMP, il représenterait les intérêts de l’UMP, qui aurait subi un préjudice du fait de lui-même…
Les règles sur les conflits d’intérêt sont claires et sont valables pour tous dirigeants d’administrations, quelle que soit la forme de l’entreprise, dont les associations, notamment les partis politiques. Voir la note de la commission déontologie de l’IFA (Institut Français des administrateurs) sur les administrateurs et les conflits d’intérêt.
Cette note rappelle la définition du conflit d’intérêt :
« Un conflit d’intérêts naît d’une situation dans laquelle un administrateur détient ou sert, à titre privé, des intérêts qui pourraient avoir une influence sur son objectivité dans l’exercice de sa fonction. »
Ce conflit d’intérêt est pire encore si l’intérêt personnel (financier) est opposé à l’intérêt de l’association qu’il dirige… or avec l’enquête judiciaire sur Bygmalion et sur le dépassement des frais de campagne payés par l’UMP, on est en plein dedans.
« La première obligation de l’administrateur, pour respecter son devoir de loyauté à l’égard de la société, est de déclarer les conflits d’intérêts qui pourraient l’affecter, et de clarifier les situations sur lesquelles pourrait peser un doute, de façon à ce que sa deuxième obligation, celle de s’abstenir, puisse s’exercer.
…
Cette obligation de loyauté, qui pèse avant tout sur l’administrateur lui-même, est applicable avant sa nomination et tout au long de son mandat. Elle s’applique notamment dans les circonstances suivantes :
Au moment de la phase de sélection de l’administrateur, elle doit conduire celui-ci à retirer sa candidature en cas de conflits d’intérêts fréquents ou substantiels lui imposant de s’abstenir en de trop nombreuses occasions (hors le cas de la représentation, organisée en toute transparence, d’actionnaires, majoritaires ou non). »
Nicolas Sarkozy devrait être obligé d’attendre le résultat final des affaires judiciaires en cours pour prétendre à la candidature de la présidence de l’UMP.
Il faut que quelqu’un s’en saisisse, demande un avis officiel : les concurrents de Nicolas Sarkozy à la présidence de l’UMP, Bruno Le Maire et Hervé Mariton ? ou qui d’autre ? »
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Le premier tour de l’élection à la Présidence de l’UMP ayant lieu le 29 novembre, que va-t-il se passer dans la grosse semaine qui va précéder celui-ci ?
À suivre, car il y a vraiment matière à s’interroger.
Une fois installé à la tête de l’UMP, N. Sarkozy ne va-t-il pas s’auto-amnistier du paiement contesté par l’UMP de pénalités qui lui avaient été infligées à titre personnel, et d’autre part, dans le dossier Bygmalion ne va-t-il pas charger à outrance la barque de la falsification des factures par l’UMP pour décharger totalement sa propre gestion des dépenses de campagne pour la présidentielle 2012 ?
Comment n’y ont-ils pas pensé plus tôt ?
Surtout que le sujet avait déjà été évoqué, mais apparemment pas suffisamment juridiquement approfondi, par Hervé Mariton et Xavier Bertrand.