La France de Sézanne, le Paris de Taubira

Je sais : c’est du populisme.

J’entends : c’est démagogique.

J’en frémis : c’est moquer les grandes messes morales et pactiser avec les affres et la dureté du réel.

J’ai honte : je ne suis pas assez friand de l’humanisme abstrait, élégant et confortable mais trop tenté par la compassion et la compréhension à l’égard de quotidiennetés pour lesquelles le souci principal n’est pas de combattre le racisme mais de lutter parfois pour leur vie.

Mais je persiste : au risque de continuer à susciter l’étonnement ou même l’indignation – Twitter m’en apprend beaucoup sur le sommaire qu’induit l’emploi de 140 signes -, j’oppose, en effet, le Paris de Taubira à la France de Sézanne. Ou à celle de Nice il y a quelques semaines.

Que signifient, après trois attaques ponctuelles, odieusement racistes, à l’encontre de Christiane Taubira immédiatement soutenue et confortée par un émoi général et réprobateur, ces manifestations du 27 novembre, du 30 novembre et, demain, du 2 décembre au Théâtre du Rond-Point – en effet, c’est de la représentation ! – en présence de la compagne du président de la République ? L’incandescence haineuse avait été vite et légitimement éteinte : il fallait la ranimer.

Quitte à faire nombre, j’aurais préféré que Valérie Trierweiler, dans un arbitrage pourtant facile à opérer, soit venue s’unir à la population de Sézanne. Elle aurait été blâmée par Le Monde et Libération mais quel exemple, quelle sollicitude emblématique !

Dans cette petite ville, un joaillier, en état de légitime défense d’après ce que les informations recueillies et les appréciations même réservées du procureur laissent penser, a été contraint de tuer un malfaiteur menaçant. Le commerçant, qui était avec son épouse, a d’abord eu une empoignade avec le braqueur que deux complices apparemment attendaient à l’extérieur, selon la confidence recueillie par les pompiers : « On était trois, on venait du 94… » Ils sont activement recherchés (Le Parisien, Le Monde, Le Figaro).

Me Dupond-Moretti, qui est aux côtés de ce commerçant effondré et heureusement laissé en liberté avant un probable statut de témoin assisté, a beau rappeler que ni son client ni lui ne sont des militants (TF1) et que la justice seule, et non la rue ou les médias, aura à déterminer s’il y a légitime défense, je ne peux m’empêcher de faire valoir l’ironie judiciaire du sort, qui fait qu’aujourd’hui ce grand avocat soutient la cause d’une victime de l’un de ces criminels qu’il assistera demain avec un talent unanimement reconnu.

Par ailleurs, la tragédie de Sézanne fait réfléchir bien au-delà d’elle-même et inquiète sur le passé, sur le présent et sur l’avenir.

La joaillerie d’Eric Beyle avait déjà été attaquée à quatre reprises, dont le 10 août. Une habitante de la région déclare que « les cambriolages se multiplient ici, moi ça fait trois fois en un an et demi ».

Le malfaiteur mortellement atteint était âgé de 36 ans et avait déjà été condamné pour des vols à main armée en région parisienne. Deux fois sanctionné par une cour d’assises, il avait été placé en libération conditionnelle en 2010 et se trouvait délié de toute obligation depuis 2012. Selon son excellent et fiable conseil, Me Gérard Zbili, il souffrait de troubles psychiatriques.

Si on résume brutalement le tableau que cet épisode criminel permet de dessiner, le constat est simple.

Pour le passé, une exécution des peines défaillante.

Pour le présent, une insécurité répétée et insupportable conduisant les citoyens à retirer leur confiance à l’Etat et aux institutions censées les protéger, pour ne plus compter que sur eux-mêmes avec le risque prévisible d’effets meurtriers et dévastateurs.

Un avenir dont les perspectives sont évidemment très alarmistes avec un embryon de politique pénale – peine de probation ou contrainte pénale ! – en décalage total par rapport à l’immensité des actions judiciaire et pénitentiaire qu’appellerait la situation de notre pays.

Je réitère : ce qui résulte de l’enseignement de Sézanne est bien plus une honte pour notre démocratie que l’effervescence malfaisante si singulière et si vite dissipée ayant touché Christiane Taubira.

Je suis fier, puisqu’en définitive il faut choisir réflexion faite et France comprise, d’être plutôt symboliquement un habitant de Sézanne qu’un « singe français » (JDD).

Article précédent

La désunion nationale

Article suivant

Après Fillon, Juppé ?

Ecrire un commentaire
  1. Votre dernière phrase expose toute la différence entre l’être et le paraître…
    Toutes ces indignations parisiennes sentent le réchauffé, le truc d’occasion, des « singeries » en deuxième main en somme !

  2. Oh Monsieur Bilger, les deux manifestations ne sont pas incompatibles. Dans les deux cas, ce sont des échecs ! Une société qui ne se supporte plus et qui est capable de traiter de « singe » une ministre de la République et dans l’autre cas, un Etat défaillant en matière de sécurité, un homme obligé de se défendre l’arme à la main face à un multirécidiviste !

  3. Pour le présent, une insécurité répétée et insupportable conduisant les citoyens à retirer leur confiance à l’Etat et aux institutions censées les protéger pour ne plus compter que sur eux-mêmes avec le risque trop prévisible d’effets meurtriers et dévastateurs.
    Merci pour ce billet sur la France de Sézanne, Monsieur Bilger.
    Oui, il traite d’un de ces « fait divers » tant méprisés par les zintellectuels, et alors ?
    Un « fait divers » est un condensé de sociologie et il nous en apprend plus sur une époque et sur une société que des tomes abscons pondus par de prétendus « sociologues » pétris d’idéologie gauchiste, complètement coupés des réalités.
    Faut-il rappeler que la principale raison d’être d’un État – quelle que soit sa structure – est d’assurer la protection de ses ressortissants vis-à-vis des menaces d’ordre intérieur (police et justice) ou d’ordre extérieur (défense) ?
    Le rôle de l’État n’est pas de faire rouler des trains, de servir de (mauvaise) agence de placement, de (très mal) éduquer la jeunesse, de distiller sa propagande via des médias stipendiés, de soigner la terre entière mieux que ses nationaux, de produire du gaz ou de l’électricité, de construire des logements inhumains, de bloquer les ports grâce à de curieux dockers, de subventionner à prix d’or un cinéma et une « kulture » contestables et autres fadaises du même genre : il est d’assurer la sécurité.
    La « déclaration des droits de l’homme et du citoyen » de 1789 prend même prétexte de cette nécessité de préserver ce que nous appelons la sécurité pour justifier le prélèvement de l’impôt…
    Nous nous trouvons donc – à Sézanne comme partout en France – dans une situation absolument ubuesque dans laquelle l’État-Matamore revendique « le monopole de la violence », limite de façon draconienne voire parfois absurde l’accès des braves gens aux armes de défense, réprime sévèrement ce qu’il considère être des « milices » d’autodéfense, interdit quasiment en pratique aux gens de se défendre, punit des criminels endurcis comme de simples voleurs de poules, laisse des multirécidivistes dangereux rôder dans la nature en quête de nouvelles victimes, fait subir auxdites victimes un traitement judiciaire d’une sévérité qu’il épargne aux crapules et cet État qui s’occupe (mal) de tout sauf de son travail, qui va venir s’étonner que les Français ne lui fassent plus confiance, quand ils ne le considèrent pas comme un monstrueux parasite vivant sur leur dos…
    Au passage, nous pourrions évoquer les propos d’un certain président de la République qui a affirmé alors qu’il n’était pas encore élu que lui et ses amis n’étaient pas là pour protéger les Français. Passons, mais cet aveu est révélateur de la mentalité qui anime trop de nos prétendues élites.
    Il ne faudra pas ensuite venir s’étonner que Sézanne se défie de Paris…

  4. Pour continuer, talent en moins, cet incident, ce fait divers de Sézanne appelle à une ironie, elle aussi, dévastatrice. Comment ce bijoutier n’a-t-il pas pensé à demander au malfrat d’aller passer un examen psychiatrique, puis de revenir le braquer ? Il aurait alors modelé son attitude sur la personnalité du bandit, en toute sérénité. Ca ne mérite rien de plus.
    Depuis cinquante ans, nous assistons au piétinement de tout ce qui est occidental. Susan Sontag ne déclarait-elle pas que la race blanche est le cancer de l’humanité ? Bach, je crois, n’était pas noir.
    Notre monde n’est dominé que par UN phénomène : le nombre, le reste est épiphénoménal.
    La gestion de ce carcan ne peut en aucun cas être rendue publique ou fonder une politique car le seul remède c’est la diminution de la population, sauf explosion dans peu de décennies.
    La chose est interdite d’expression, en raison des impératifs électoraux tous basés sur la croissance, même si celle-ci n’irait pas, en admettant qu’elle fût possible jusqu’à l’emploi satisfaisant de toutes les populations. Pour les gouvernements, c’est l’obligation de ravager la parole par un discours obligatoire, de réprimer la pensée.
    La défense individuelle (indépendamment de la législation sur les armes) fait partie de ces phénomènes qu’il faut absolument écarter, non par le risque qu’il comporte mais par son individualité, précisément. Ce fait divers révèle les liens qui étranglent les gouvernants. Au moment où le gouvernement envisage d’autoriser l’intrusion dans TOUS les ordinateurs pour conjurer les attaques dont le pays est l’objet, dans ses institutions et dans ses entreprises, la défense reste un impératif que l’individu ne peut assumer seul. Reste que la menace reste un objet à combattre pour chacun, réflexe de survie, rien de plus.
    Or, l’Etat ne peut pas défendre individuellement chaque sujet de droit. Il ne l’abandonne pas, il en est incapable sans une politique répressive qu’il réserve à des secteurs citoyens (infractions routières). Que voulez-vous qu’il fasse contre ces criminels lâchés dans la nature, alors qu’ils vivent dans le monde minable des milieux criminogènes (non, je n’ai pas dit banlieue). Que voulez-vous qu’il fasse quand une personne reconnue comme une grande journaliste, sans réfléchir, accuse la droite d’une agression commise par un crétin d’extrême gauche et ne s’arrête pas de pérorer, sans honte pour la stupidité qu’elle a commise et le préjudice qu’elle a causé à la société dans son ensemble. Quand le crime est vu à l’aune des intérêts idéologiques, l’Etat ne peut que faillir, structurellement, alors il se venge en faisant de la rhétorique de bazar, en invoquant des principes aussi creux qu’un discours de député. Les erreurs législatives sont constantes, la rédaction est relâchée, depuis longtemps, les paramètres subjectifs sont négligés, le monstre n’est plus maîtrisé, même s’il faut reconnaître à certains parlementaires comme M.Urvoas une réelle compétence pour parer au plus pressé.
    L’égalité officielle n’est que l’uniformité dans la médiocrité, plus commode à mettre en place parce qu’elle permet, d’une part, les condamnations inquisitoriales sans appel, la pénalisation de l’intention aujourd’hui souhaitée par la classe journaleuse, et, d’autre part, de s’exercer sur des épiphénomènes qui se prêtent à toutes les manipulations.
    Ce coup-ci c’est raté, le bijoutier a même dû préciser qu’il ne militait nulle part, un comble. Eût-il été UMP, vous auriez entendu Fourest, imprégnée de dégoût devant cette France qui tue.
    Vous avez raison: les politiques qui ont pourtant beaucoup à faire, se noient dans une attitude purement électoraliste qui engendrera peut-être une réaction violente, dont le bijoutier n’est pas l’exemple, au contraire. Déjà, on déforme les faits, déjà, on montre en épingle des « oeuvres » carrément nulles, on s’obstine à écouter des oracles qui ne quittent le périphérique qu’en avion.
    La pauvre Mme Taubira pour laquelle on a créé des interprétations racistes de ce qui n’était qu’injurieux (qui n’a-t-on pas comparé à un singe, à un porc, à une dinde ?). Qu’en aurait-il été si on l’avait comparée à une vipère ? N’est-ce pas le travestissement de la raison que déférer à chacun son prospect raciste, comme si tout devait passer par cette façon de penser.
    N’avons-nous vraiment rien d’autre à faire que couper dans ces tentatives de subversion de la pensée au bénéfice de gens dont on ne parvient pas à cerner la pensée au-delà de leurs slogans ? Appartenant à une famille multiethnique et multiraciale, je me sentais insulté, lorsque j’étais français, de sentir le soupçon permanent, même délivré avec le sourire patelin d’une association antiraciste, et c’est cette abjection que la France européenne porte maintenant, pour cacher au peuple que c’est le nombre qui est facteur de conflits, inexorablement, pas le bijoutier.

  5. Monsieur Bilger,
    « la compréhension à l’égard de quotidiennetés pour lesquelles le souci principal n’est pas de combattre le racisme mais de lutter parfois pour leur vie. » Le souci quotidien du bijoutier de Sézanne était donc de lutter pour sa vie ; aucune démagogie dans vos propos…
    « J’oppose, en effet, le Paris de Taubira à la France de Sézanne… » bigre, seulement ?
    « Que signifient, après trois attaques ponctuelles, …, ces manifestations du 27 novembre, du 30 novembre et, demain, du 2 décembre au Théâtre du Rond Point… ? » Eh bien, des manifestations, Monsieur Bilger, au même titre que vous manifestez pour le bijoutier de Sézanne ; c’est interdit ?
    « Dans cette petite ville, un joailler, en état de légitime défense… a été contraint, pour prévenir un braquage, de tuer un malfaiteur menaçant… » Contraint ? Vraiment ? Faites-nous profiter, Monsieur Bilger, des informations exclusives qui vous permettent, à vous, ex-magistrat intègre, et, on est obligé de le supposer, honnête, d’être si péremptoire.
    L’accumulation brouillonne de conclusions hâtivement rassemblées sur l’avenir de notre démocratie me surprend évidemment de la part d’un magistrat dont la carrière au service de la justice pouvait laisser augurer un peu de mesure et d’honnêteté intellectuelle.
    La lecture quotidienne, voire plus, des commentaires de Tipaza, Savonarole, hameau dans les nuages, Xavier Nebout, Parigoth, françoise et karell semtob, Michelle D-Leroy, Carl+Larmonier, moncreiffe, Marie, Trekker, Mary Preud’homme, Jabiru, sbriglia et quelques autres qui voudront bien m’excuser de ne pas les citer, ne doit certes pas contribuer à votre équilibre mental. Mais cela dénote chez vous une certaine fragilité à cet égard.
    Quel prix pensez-vous avoir payé votre fierté de Sézannais ?
    Seriez-vous tombé si bas ?

  6. S’agissant des dispositions de nature à reconnaître et valider la légitime défense, j’ai particulièrement apprécié la teneur de vos propos lors de votre prestation sur BFMTV le soir de cette agression, en ce qu’ils soulignaient la difficulté de mesurer une éventuelle disproportion entre les moyens utilisés par celui qui se défend et ceux utilisés par celui qui agresse.
    D’un côté un homme agressé qui a peur pour sa vie et de l’autre un voyou récidiviste prêt à tout pour commettre son forfait.
    Qu’aurions-nous fait à sa place ?
    Au moment où tout peut basculer c’est le réflexe qui est incontrôlable.
    J’ai également apprécié la teneur des propos mesurés du Procureur qui manifestement « comprenait » la réaction de ce pauvre bijoutier. Il est à espérer que les juges en charge de l’instruction confirment rapidement l’état de légitime défense pour celui qui a eu la peur de mourir et de voir tuer son épouse.

  7. Rien à redire à cette excellente analyse ? Tout au plus m’interrogé-je sur les problèmes psychiatriques très souvent avancés pour « excuser » des malfrats ou des criminels.
    L’idée même d’attenter à la propriété privée et, encore plus, à la vie d’un être humain me semble une telle transgression que je ne peux l’imaginer pour moi-même qu’affligé de troubles psychiatriques profonds.
    Cela signifie-t-il que tout acte criminel relèverait de la folie et donc de l’excuse ? Je remarque aussi que quand le coupable est un délinquant d’origine étrangère ou qu’il s’inspire d’une vulgate d’extrême gauche, l’excuse du dérangement mental est aussitôt invoquée. Hasard ?

  8. « Je suis fier, puisqu’en définitive il faut choisir réflexion faite et France comprise, d’être plutôt symboliquement un habitant de Sézanne qu’un « singe français » ».
    En définitive, le plus gros reproche que l’on puisse faire à nos gouvernants actuels, c’est de renvoyer aux lisières du Far West des hommes de bonne volonté comme vous, lesquels, passé leur choix assumé de 2012, commencent à appréhender les souffrances du vulgum pecus…
    Maïeutique du socialisme ou comment l’angélisme conduit à Lynch.

  9. Bonjour Philippe Bilger,
    « je réitère : ce qui résulte de l’enseignement de Sézanne est bien plus une honte pour notre démocratie que l’effervescence malfaisante si singulière et si vite dissipée ayant touché Christiane Taubira. »
    Attention à l’amalgame, Philippe Bilger, il ne s’agit pas de comparer les deux évènements.
    Les agressions racistes envers Christiane Taubira sont indignes. D’ailleurs vous le reconnaissez volontiers.
    La série de braquages de bijoutiers par des malfaiteurs est la preuve de graves lacunes dans la sécurité de certaines professions (bijouteries, banques, petits commerçants). Toutefois l’autodéfense est le pire des moyens de défense.
    Ces deux bijoutiers qui ont tué leurs agresseurs vont être confrontés à une procédure judiciaire longue et éprouvante avant de connaître le verdict de la justice. Et même si celui-ci se traduira par un probable non-lieu, il n’en demeure pas moins que ces deux personnes seront marquées à vie par leur geste car tuer un homme, fût-il un braqueur, laisse des traces au fond de sa conscience et la vie après ce geste ne saurait être la même.
    Le fait que Valérie Trierweiler ait choisi de participer aux manifestations contre le racisme en soutien à Christiane Taubira plutôt qu’à une marche pour soutenir le bijoutier de Sézanne ne signifie certainement pas qu’elle se désintéresse de la sécurité des Français.
    La lutte contre le racisme s’adresse aux consciences, et le fait d’être la « première dame de France » peut avoir un effet de sensibilisation sur la population.
    La lutte contre l’insécurité repose sur des moyens humains et matériels à mettre en place, qui sortent de son pouvoir d’influence.

  10. Hélas, Paris n’est pas seulement taubiresque, il est parfois merluchien. Je le confesse, j’ai négligé les charitables admonestations de Parigoth pour me vautrer dans la déréliction gauchiste – et d’abord dans un couscous à l’agneau sur la Butte aux Cailles.
    Si cela suffisait à expier mon crime, je dirais qu’après avoir quitté la place d’Italie au son du Temps des cerises et de la justice fiscale, j’ai eu le plaisir de huer Hollande en face de la Cinémathèque.
    En tout cas, je suis réparti de cette manif moins riche qu’à mon arrivée. En raison du couscous, évidemment ; sed etiam, horresco referens, par la faute d’un pin’s de Marx qui m’a tapé dans l’oeil au stand de LO.
    Que voulez-vous, hier stehe ich, ich kann nicht anders ; et trahit sua quemque voluptas ! En tout cas, je tiens le pin’s à disposition des éventuels collectionneurs du blog. Comme on connaît ses diables, on les conserve…

  11. Je l’ai déjà dit pour le bijoutier de Nice : moi, j’aurais tiré avec l’intention de tuer. Dans sa situation et dans son état, oui je persiste et signe.
    Pourtant je n’ai jamais tenu une arme dans mes mains. Le climat, c’est le climat je vous dis.
    Avec Madame Taubira – Madame TirasPas en prison – non, pas une manif de soutien pour ce jeu de mot de bas étage SVP… – les énergies criminelles se libèrent !
    Ce n’est pas nouveau mais à ce niveau-là, si !
    Quand j’entends le nom Taubira, j’entends « obéira ». Avec elle, nous sommes loin du compte.

  12. Arobase du Ban

    Bien vu M. Bilger.
    Poursuivez votre dénonciation du spectacle et de la lâcheté en politique « solférirose fanée ».
    Ils tentent tout pour essayer de faire oublier leur trahison du peuple, la vacuité de leur pensée politique, leur embourgeoisement, leur « apatriotisme », et vont donc comptabiliser enfin, comme c’est drôle, les votes blancs en imaginant que cela en fera moins pour les protestataires écoeurés.
    Je m’attends si les choses s’aggravent à ce qu’ils invalident, comme sous la IVe République, les députés du FN (je ne suis pas du FN et ne suis pas du tout fasciste) qui seront élus à la prochaine législative.
    Ils sont prêts à tout.

  13. Cher Philippe,
    De ces airs de révolte à ces ânes défilants, le pari est risqué de se montrer têtu comme une mule.
    Le César des actrices ne sera pas attribué à Madame Taubira qui aurait eu tout son charme à la culture mais fait pâle figure au sein de la justice.
    D’où vient cette défaillance de l’Etat où pour exercer de nombreux métiers, l’exercice doit s’accompagner d’une vigilance de chaque instant et le mental apprivoiser la démarche du justicier ?
    Quand un gouvernement décide de recycler 400 militaires en douaniers pour vérifier le paiement d’une écotaxe qui fleurit au plus mauvais moment, ne peut-il pas décider de protéger les citoyens ?
    La pénalisation des clients de la prostitution va mettre en danger les prostituées, va faire éclater bien des familles et faire exploser la délinquance sexuelle.
    200 000 clients par jour trouvent une solution non glorieuse à leur misère sexuelle. Peut-on légiférer sur l’abolition d’un besoin vital ? Que propose-t-on aux hommes qui n’ont pas de partenaires ?
    Autant un homme auteur d’un viol doit être condamné sévèrement, autant un homme qui fait appel à la prostitution consentie est un homme civilisé. C’est tout simplement une personne de votre famille.
    Priver une personne de sexualité, c’est la conduire à la dépression, puis à l’agressivité. C’est fabriquer des pervers en nombre. C’est aussi fabriquer du tourisme sexuel et augmenter la violence conjugale.
    Une femme, tout comme une prostituée n’a pas l’obligation d’accepter la totalité des fantasmes de son partenaire.
    françoise et karell semtob

  14. Carl+Larmonier

    Je ne peux m’empêcher de penser, face à cette affaire, à un film datant de 1979 avec pour générique « un monde sans foi ni loi ». Ce film représentait un monde chaotique, un monde futuriste à la dérive : Mad Max.
    J’avoue que j’abuse peut-être un peu dans la comparaison mais quand on voit des citoyens devant faire justice eux-mêmes par les temps qui courent pour ne pas passer de vie à trépas je me dis que je ne suis pas loin d’une certaine vérité.
    « La chaîne des menottes est en acier trempé. Il te faudrait dix minutes pour la scier avec ça. Ou bien, avec un peu de chance, tu dois pouvoir te trancher la cheville en cinq minutes… ou encore : Je suis né un volant entre les mains et un accélérateur collé au pied. Je suis l’aigle de la route ! »…
    Un monde sans foi ni loi en somme ; ce sont des citations de Mad Max, décrivant un futur sombre et chaotique, un futur sombre et chaotique qui est peut-être devenu le nôtre, notre présent.
    Sans nul doute, peut-être pas le monde vu selon le regard de Sézanne avant… l’accident.

  15. Parigoth @ Christian C

    @Christian C
    Eh bien, des manifestations, Monsieur Bilger, au même titre que vous manifestez pour le bijoutier de Sézanne ; c’est interdit ?
    Sauf que vous, vous mettez sur le même plan des manifestations organisées par les services de propagande du Régime – avec tout ce que cela implique de moyens, de financements publics ou parapublics, de racolage de troupes de nervis stipendiés et de vacarme médiatique – et des réactions individuelles de protestation de Français normaux, c’est-à-dire des braves gens de plus en plus empêchés en pratique de vivre au quotidien par les dérives de « votre démocratie » assez spéciale, qui ressemble fort au type de démocratie pratiquée par certains régimes totalitaires.
    Au fait, qui êtes-vous donc pour juger de l’équilibre mental de ceux qui ne voient pas les choses sous le même angle que vous ?
    A part ça, merci de me placer dans votre liste de détestation et de dénonciation – démocratiques n’en doutons pas – car je m’y reconnais en bonne compagnie.

  16. « Quel prix pensez-vous avoir payé votre fierté de Sézannais ? »
    Rédigé par : Christian C | 01 décembre 2013 à 18:16
    Le même ne demandera pas de quel prix se paye la participation à la Gay Pride.
    A chacun sa fierté, à chacun sa vérité.
    Nous n’avons pas les mêmes valeurs.

  17. sbriglia @ Christian C

    « La lecture quotidienne, voire plus, des commentaires de… ne doit certes pas contribuer à votre équilibre mental. »
    Christian C
    Détrompez-vous, Christian C, seule l’infatigable correctrice de ce blog est contaminée par ces proses infâmes… Philippe Bilger a d’autres chats à fouetter que de lire ces longs pensums de pensées réactionnaires voire outrancièrement populistes.
    Et, je vous l’accorde, quelques colifichets à dérober dans une bijouterie de province, là où l’ouvrier ou le petit fonctionnaire de cambrousse vont acheter la gourmette pour leur fille ou la broche pour leur maîtresse (le bourgeois, lui, va ailleurs, le plaqué c’est pas pour bobonne…) ne méritent certes pas que l’on tire à vue, surtout pour protéger la vie de son épouse…
    Savonarole m’a envoyé au confessionnal avec raison : puis-je vous suggérer un stage en bijouterie à Hazebrouck ?
    Mais continuez à nous distiller vos analyses : elles retardent la gangrène qui ronge nos pauvres cerveaux ; nous vous en remercions.
    PS : Ah, que n’avez-vous l’humour de Boris : avec lui au moins, je me vois bien déguster le couscous, même arrosé de Sidi Brahim !
    Boris, le pin’s vous ne pourriez pas l’offrir à Christian C ? Je suis prêt à vous le racheter au prix fort et à payer le Colissimo.

  18. Votre résumé, Monsieur Bilger, est sans appel :
    « Pour le passé, une exécution des peines défaillante.
    Pour le présent, une insécurité répétée et insupportable conduisant les citoyens à retirer leur confiance à l’Etat et aux institutions censées les protéger pour ne plus compter que sur eux-mêmes avec le risque trop prévisible d’effets meurtriers et dévastateurs.
    Un avenir dont les perspectives sont évidemment très alarmistes avec un embryon de politique pénale – peine de probation ou contrainte pénale ! – en décalage total par rapport à l’immensité des actions judiciaire et pénitentiaire qu’appellerait la situation de notre pays ».
    Ce qui me gêne dans ces trois alinéas est bien l’évocation de l’État chargé de tous les maux, le pestiféré qu’il conviendrait d’abattre.
    De fait, je crains sur ce point qu’il n’y ait une dérive peu acceptable. En effet, les premiers à mettre en cause l’État, dans nos provinces, sont les élus qui s’estiment être investis de plus de légitimité, si ce n’est de LA légitimité, parce qu’élus. Ce faisant ils feignent de penser qu’ils ne sont en rien dépositaires de prérogatives de l’État. Ce qui est grave, c’est qu’ils font ainsi assaut de démagogie, l’État servant de bouc émissaire commode, oubliant ce faisant que ceux qui dirigent l’État ne sont rien d’autre que des membres des partis politiques dits de gouvernement, pour la plupart élus se partageant les maroquins…
    L’autre source de démagogie réside dans les positions des défenseurs de l’ultralibéralisme, partisans du laisser-faire intégral et de la dérégulation la plus absolue, eux qui s’autorisent à mettre en cause les fonctionnaires, boucs émissaires bien commodes là aussi. Alors même qu’ils partagent à peu près les mêmes choix idéologiques que nos gouvernants. Il est vrai que pour convertir si ce n’est à subvertir le peuple, il faut beaucoup de temps…
    Il est évident que les changements permanents de lois et règlements et surtout la prolifération continue de textes est bien due aux choix des exécutifs et du législatif, et non des fonctionnaires qui ne sont que chargés de leur application, mais soumis à des changements de cap incessants.
    Enfin, la perte du sens civique et moral de plus en plus grande par nos concitoyens est bien le résultat des politiques laxistes suivies depuis tant d’années par nos gouvernants, droite et gauche confondues.
    La montée de la délinquance n’en est que la traduction sociale et sociétale. Et ce ne sont pas les lois que fait voter l’actuelle majorité qui arrangeront la situation.
    Où l’on rejoint ainsi le thème de votre billet précédent : la désunion de notre société qui résulte en grande partie du divorce entre les élites et le Peuple qu’elles méprisent, les lois que la majorité actuelle vote en étant la parfaite illustration.

  19. Savonarole@Christian C

    « La lecture quotidienne, voire plus, des commentaires de Tipaza, Savonarole, hameau dans les nuages, Xavier Nebout, Parigoth, françoise et karell semtob, Michelle D-Leroy, Carl+Larmonier, moncreiffe, Marie, Trekker, Mary Preud’homme, Jabiru, sbriglia et quelques autres qui voudront bien m’excuser de ne pas les citer, ne doit certes pas contribuer à votre équilibre mental. Mais cela dénote chez vous une certaine fragilité à cet égard.
    Quel prix pensez-vous avoir payé votre fierté de Sézannais ? » Seriez-vous tombé si bas ? »
    Rédigé par : Christian C | 01 décembre 2013 à 18:16
    Excusez mon retard j’étais aux Vêpres et ensuite on a papoté sur le parvis.
    Christian C, socialo cocu, se met à dénoncer à la Kommandantur quelques salauds qui osent s’exprimer ici ?
    Dites donc mon cher Monsieur, connaissez-vous la largeur et le poids de ma main et de ses cinq doigts sur votre bobine ?
    Ce n’est pas parce que vous portez le deuil de JDReffait que vous le remplacerez.
    Y’a pas pire teigneux qu’un cocu, c’est une plaie, ça vous découragerait de l’adultère.

  20. Denis Monod-Broca

    Cible d’attaques injustifiables, Taubira réplique. C’est de la légitime défense. Mais elle en fait trop. C’est disproportionné et donc condamnable.
    Attaqué, le commerçant de Sézanne réplique. C’est de la légitime défense. Mais il tue. C’est trop. Il va donc devoir rendre des comptes à la justice.
    C’est toujours le même engrenage…
    Sage et courageux est celui qui sait ne pas s’y laisser entraîner ou parvient à en sortir.
    Mme Trierweiler n’aurait pas dû aller « soutenir » Mme Taubira. C’est vrai. Mais son soutien au commerçant de Sézanne aurait été tout aussi déplacé.

  21. calamity jane

    Au Théâtre du Rond-Point ?
    Là où était donné « Ainsi parlait Zarathoustra » par Jean-Louis Barrault ?
    Il se passerait un événement conséquent à « l’incandescence haineuse avait été vite et légitimement éteinte : il fallait la ranimer » ?
    Attention à l’esprit rôdeur et surtout aux coups de marteau du philosophe.

  22. hameau dans les nuages

    @Achille
    « La série de braquages de bijoutiers par des malfaiteurs est la preuve de graves lacunes dans la sécurité de certaines professions (bijouteries, banques, petits commerçants). »
    Ma-gni-fique !
    En fait ce n’était que du testing…
    @Christian C
    Par respect pour Madame Bilger et lui éviter d’avoir à biffer mon commentaire, je m’abstiens.

  23. Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage !
    Voilà encore une fois les socialistes qui utilisent le racisme pour attiser la haine du Français blanc, capitaliste, propriétaire…
    Si on veut se la jouer socialiste, crions au fascisme en regardant ceci !
    https://twitter.com/07keiler/status/406851854530650112/photo/1
    Ou pourquoi n’avons-nous rien entendu pour cela ?
    Quand Charlie Hebdo représentait Christiane Taubira en singe
    http://www.prechi-precha.fr/quand-charlie-hebdo-representait-christiane-taubira-en-singe/
    Et que dire de Joséphine Baker, alors ?
    https://www.youtube.com/watch?v=wmw5eGh888Y
    Allez, encore un petit effort, nous revenons à cela !
    Sus aux bavards !
    http://www.culture.gouv.fr/Wave/image/archim/0005/dafanch98_numl000117_2.jpg

  24. @ françoise et karell semtob
    Excellente analyse de toutes les raisons qui donneront une allure de catastrophe aux conséquences de cette future loi de pénalisation des clients de prostituées. Une loi ubuesque, liberticide, culpabilisante, digne d’un ancien pays de l’Est.
    A noter que les clients sont aussi des électeurs, et quand le PS racolera pour chercher des voix aux élections, les clients se défileront, de peur d’être encore plus pénalisés.
    Concernant Sézanne, pour se protéger, l’autodéfense doit se substituer à la défaillance grave et avérée de l’Etat que nous subissons.

  25. Catherine JACOB@sbriglia @ Christian C

    @sbriglia @ Christian C | 01 décembre 2013 à 21:27
    «Détrompez-vous, Christian C, seule l’infatigable correctrice de ce blog est contaminée par ces proses infâmes… Philippe Bilger a d’autres chats à fouetter que de lire ces longs pensums de pensées réactionnaires voire outrancièrement populistes. »
    Est-ce que je n’aurais pas lu sous la signature de Philippe Bilger himself qu’il lisait tous les commentaires ? Je ne doute pas un seul instant que son épouse soit un autre lui-même, mais relativement à la loi sur la presse, ce ne serait pas son épouse, bien que correctrice en chef, qui serait responsable d’avoir laissé passer quelque commentaire problématique à cet égard, mais bien le rédacteur en chef de son blog, autrement dit lui-même.
    En tout état de cause, je ne pense pas avoir lu que ce n’était plus le cas et qu’il se reposait désormais à 100% sur sa digne moitié pour faire le tri mais peut-être pourrait-il utilement nous reconfirmer ce qu’il en est dans les faits.

  26. moncreiffe @ Christian C

    « La lecture quotidienne, voire plus, des commentaires de Tipaza, Savonarole, hameau dans les nuages, Xavier Nebout, Parigoth, françoise et karell semtob, Michelle D-Leroy, Carl+Larmonier, moncreiffe, Marie, Trekker, Mary Preud’homme, Jabiru, sbriglia et quelques autres qui voudront bien m’excuser de ne pas les citer, ne doit certes pas contribuer à votre équilibre mental. »
    Rédigé par : Christian C | 01 décembre 2013 à 18:16
    Merci de m’avoir inclus dans la liste de vos détestations. J’en suis honoré. Surtout venant de la part de quelqu’un qui m’avait, sottement, qualifié de « piétineur de tombes ». Nous avons des opinions différentes, mais ça ne me viendrait pas à l’esprit de vous insulter pour cela.
    J’imagine que si Philippe et Pascale Bilger autorisent la publication de commentaires qui ne vont pas dans leur sens, c’est parce qu’ils sont attachés à la liberté d’expression et qu’ils souhaitent entendre des avis qui apportent un éclairage différent. Vous seriez bien inspiré de suivre leur exemple.

  27. Mary Preud'homme

    « Y’a pas pire teigneux qu’un cocu, c’est une plaie, ça vous découragerait de l’adultère. »
    (Savonarole, 1 déc. 22:37)
    —-
    On peut remercier ce cher Christian C, le grincheux de la gauche du blog, car c’est finalement grâce à lui que l’on a eu droit à l’une de ces répliques savoureuses dont Savonarole est coutumier. Un petit coup d’humour sur fond d’humeur qui fait du bien et vaut mieux qu’un long discours !

  28. Alex paulista

    Quel est le lien entre les manifs antiracistes et le braquage d’une bijouterie ? Mme Taubira ? Le lien est un peu mince.
    Puis j’ai lu le post de hameau dans les nuages, le seul qui m’ait fait un peu sourire avec son histoire de testing : encore un métier discriminé, le gars s’est fait repérer à un kilomètre.

  29. Jabiru @ Christian C

    @Christian C
    Votre commentaire est tellement excessif qu’il en est insignifiant. Et si vous avez le droit de ne pas être en phase avec un ou plusieurs contributeurs, cela ne vous permet pas pour autant de prendre un ton aussi méprisant.

  30. Véronique Raffeneau

    Désolée, Philippe.
    Le Paris de Taubira était totalement le vôtre quand pendant des mois et des mois, dans votre blog, vous avez réduit la France de Depardon et celle de Sézanne à votre détestation obsessionnelle de Nicolas Sarkozy.
    Pendant des mois et des mois vous vous êtes situé dans cette incandescence parisienne – version campagne présidentielle -, incandescence qui s’est illustrée par l’évitement systématique des cancers qui, à force d’être méprisés et ignorés, rongent la France de Depardon et celle de Sézanne.

  31. Je ne comprends pas très bien l’émoi que peut susciter la mort d’un braqueur de bijouterie. Quand on est prêt à se lancer dans ce genre d’activité fort lucrative, je pensais (bêtement s’il faut croire entre autre monsieur « C ») que l’on était aussi prêt à se faire tirer dessus. Il ne devrait même pas y avoir d’enquête sur l’éventualité d’une légitime défense dans une situation aussi simple : « Tu me braques je te tue ! »
    Quant à la poussée du racisme en France, que dire ? Lorsque je travaillais parmi les vieux j’en ai entendu des sottises sur les arabes, les juifs et les noirs ! J’avoue que même si j’étais stupéfait d’entendre ça, une fois le choc passé tout cela me semblait bien dérisoire, des paroles pas des actes. Je confesse même que ça me faisait rire d’entendre tant de sottise, alors si on n’a plus de qui se moquer, je vais devenir triste…

  32. @ genau
    Dans un très long commentaire, mettant en doute le caractère raciste de la comparaison entre Mme Taubira et une guenon, vous écrivez :
    « Qu’en aurait-il été si on l’avait comparée à une vipère ? »
    Mais rien, tout simplement. Personne n’aurait songé à récupérer politiquement cette caricature.
    Vous feignez – du moins je l’espère – de croire que s’agissant d’une femme noire, la métaphore du singe est innocente et égale à toute autre. Allons ! vous vous moquez !

  33. Marie, vous vous trompez quand vous comparez la caricature de C.Taubira par Charb à celle de « Minute ». Dans le premier le second degré n’est pas raciste, il dénonce celui-ci, dans celui de « Minute » c’est ce second degré visé par ce genre de journal qui est raciste. Il faut être de mauvaise foi ou un âne pour ne pas comprendre cela. Je vous laisse faire votre choix.

  34. « Jean-Louis Nadal sera le premier président de la Haute autorité de la transparence » (Libération)
    On va rire, une transparence Aubry, qu’il a soutenue aux dernières élections primaires socialistes.
    Et allez hop ! Je vais vous en fournir de la transparence !
    Christian C doit être aux anges, serons-nous dénoncés ?
    Faudra venir me chercher au fin fond de la Catalogne…
    J’adore la France, mais à 1200 kilomètres.

  35. Xavier NEBOUT

    Fini les circonvolutions littéraires laissant penser à l’intellectuel perspicace qu’il est seul capable de saisir la substantifique moelle des propos de Philippe Bilger, maintenant il se met à la portée du péquin !
    Et que nous dit-il presque ? Mais que l’humanisme forain des magistrats de gauche pourrit notre société, car à ne pas l’avoir condamné comme il se devait auparavant, le braqueur serait en prison encore pour 20 ans.
    Quant à être populiste, Philippe Bilger ne prend pas la mesure de ses ambitions : le populisme, ça aurait été de remarquer que si le nom du bijoutier – Eric Bey – est largement diffusé, celui du braqueur ne l’est quasiment pas tant il est vrai que Fétihé Mehenni ne faisant pas de chez nous, il ne faudrait pas faire le jeu du Front national !

  36. Bis repetitas… « En septembre 1984, (…) sur proposition du groupe socialiste, le Parlement européen avait créé une commission d’enquête chargée d’examiner la montée du fascisme et du racisme en Europe. Ledit parlement, d’ailleurs, se sentant une mission universelle, invitait la commission à pourchasser le fléau fasciste bien au-delà des frontières de la Communauté, on se demande à quel titre. (…) Ainsi, au moment où l’impérialisme soviétique étendait toujours davantage sur nous et sur le monde entier le filet de son ingénieuse stratégie, où le terrorisme d’importation orientale s’acharnait contre les sociétés libérales, où nous souffrions d’une langueur chronique de l’emploi, où nos économies et nos technologies en retard se trouvaient bousculées par la concurrence commerciale de Japon et des nouveaux pays industriels, où le totalitarisme colonial se perpétuait en Europe centrale, (…) voilà que la question prioritaire, pour le Parlement européen, celle à laquelle il décidait de consacrer son temps et l’argent des contribuables, c’était la montée du fascisme, précisément dans une des rares régions de la planète où la démocratie paraissait assez solide pour en exclure à peu près certainement le retour (…). La question de la montée des périls fascistes fut également jugée prioritaire par 18 des 24 « experts » venus à Bruxelles, tous frais payés, pour déposer, de janvier à mars 1985, devant la commission. Je figurai parmi les six de la minorité qui estima plutôt résiduels, comparés au fascisme de masse d’avant-guerre, les groupes extrémistes de droite actuels. (…)
    En République fédérale d’Allemagne, écrit en effet un spécialiste du terrorisme, « tous, nous disons tous les groupes néo-nazis avérés sont ou ont été suscités, infiltrés et manipulés par l’Allemagne de l’Est. » (Xavier Raufer, Terrorisme, J.-J. Pauvert, 1984 – l’auteur cite quelques faits à l’appui de sa thèse). » (Jean-François Revel)

  37. Carl+Larmonier

    Dans Le Bon, la Brute et le Truand de Sergio Leone il y a cette mémorable phrase : « Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent ».
    Voilà la preuve que si le bijoutier de Sézanne n’avait pas eu d’arme, on serait peut-être en train de creuser sa tombe.

  38. @ Jean-Paul Ledun
    « Ne me dites pas que vous voulez en tirer profit ! »
    Je n’y avais pas pensé ! C’est vous dire mon innocence native.
    En même temps, Victor Komarovsky finance bien les bolcheviks dans Docteur Jivago. Mais je ne crois pas qu’il ferait un don à Lutte ouvrière… Si ma mémoire est bonne, il ne subventionne que ceux qui peuvent gagner.

  39. Michelle D-LEROY

    Vraiment une belle analyse de la situation de la France.
    Faute de savoir ou de pouvoir améliorer la situation économique et financière des Français, l’intelligentsia gaucho parisienne fait diversion sur les sujets de société.
    C’est une simple confirmation de ce nous savons depuis longtemps et depuis dix-huit mois en particulier. Un clivage et ce sentiment de deux France qui n’ont pas les mêmes soucis.
    Les prises de position de la compagne du Président sont vraiment malvenues, vu que cela ne sert qu’à diviser les Français. Je ne pense pas que son conjoint-Président ait besoin de cela pour redorer son blason.
    Mais bon, là encore c’est le reflet de la France d’aujourd’hui.
    J’attire toutefois l’attention de M. Bilger sur le fait que tenir de pareils propos sur son blog risque de lui attirer les foudres des censeurs bien-pensants, du microcosme méprisant envers celui qui ose dire ce qu’il pense sans complexes.
    Il prend ce risque comme d’autres, de plus en plus nombreux, le prennent en ce moment et c’est tout à leur honneur : des soutiens de choix réconfortants pour des Français qui se sentent si incompris.
    Je pense que le métier même de Philippe Bilger l’a bien souvent obligé à se faire par le passé, par lui-même, une opinion personnelle et objective d’une situation pas toujours limpide, une analyse fine et réaliste des événements, au risque d’être malmené par ses adversaires au Tribunal. Il n’a donc pas besoin, comme le suggère « Christian C », de lire les commentaires des internautes de ce blog pour se laisser abuser sur les situations qui sautent aux yeux. J’ai l’impression, peut-être à tort, qu’il a une personnalité bien trempée qui lui permet des réflexions personnelles de bon sens… sans doute pourquoi j’aime à le lire, même si je ne suis pas toujours d’accord à 100%.

  40. Bonjour M. Bilger,
    Il est difficile de ne pas établir un parallèle entre l’affaire du bijoutier de Nice en septembre dernier, et l’affaire de Sézanne. Mêmes circonstances : un braquage à main armée ; même profession visée : des bijoutiers ; même légitimation de la réaction de ces commerçants : la légitime défense.
    Loin de moi de prendre la défense de cambrioleurs sans scrupules et multirécidivistes mais les circonstances sont différentes et si je fais confiance au talent de Me Dupond-Moretti pour obtenir un non-lieu de la part du magistrat instructeur, je ne suis pas certain que dans l’affaire du bijoutier de Nice, le défenseur obtienne le même succès.
    Vous soulignez à juste titre la prudence des propos du procureur de Reims Fabrice Belargent qui ne parle que d’une hypothèse de légitime défense que seule l’instruction sera à même d’établir ou pas.
    La notion de légitime défense reste une notion complexe définie par l’article 222-5 du code pénal qui dit ceci :
    « N’est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d’elle-même ou d’autrui, sauf s’il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l’atteinte.
    N’est pas pénalement responsable la personne qui, pour interrompre l’exécution d’un crime ou d’un délit contre un bien, accomplit un acte de défense, AUTRE QU’UN HOMICIDE VOLONTAIRE, lorsque cet acte est strictement nécessaire au but poursuivi dès lors que les moyens employés sont proportionnés à la gravité de l’infraction. »
    Je ne suis pas avocat pénaliste, mais Me Eolas affirme sur son blog qu’il n’y a pas légitime défense pour le meurtre d’un voleur. L’instruction dans l’affaire de Sézanne devra donc déterminer si la vie ou l’intégrité physique du bijoutier Eric Beyle ou de son épouse étaient menacées et si la riposte a été proportionnelle à la menace ressentie. Il y a tout de même quatre tirs de la part du bijoutier à l’occasion semble-t-il d’un corps-à-corps, l’agresseur n’étant pas armé d’une arme létale, ce que certes le bijoutier ne pouvait légitimement pas savoir. A mon sens et ça n’engage que moi, la légitime défense est encore loin d’être établie à ce stade de l’enquête.
    Dans l’affaire du bijoutier de Nice, en revanche, puisqu’il semble que le commerçant se soit lancé à la poursuite de ses agresseurs et voleurs et ait fait feu dans leur dos alors que ces derniers cherchaient à s’enfuir, la vie et l’intégrité physique du bijoutier n’étaient plus menacées et il sera difficile de démontrer que la riposte était proportionnée à la gravité de l’infraction commise.
    On peut comprendre l’exaspération de ces commerçants souvent victimes de braquages à répétition, tout comme les manifestations de soutien organisées pour assurer leur défense, mais à trop légitimer ces ripostes armées on risque fort de revendiquer le droit pour les citoyens de se faire justice eux-mêmes. Le respect de l’Etat de droit est à ce prix, c’est à la justice et à la police d’assurer l’application de la loi et de l’ordre public.

  41. Carl+Larmonier

    Pour ceux qui auraient vu Gran Torino de Clint Eastwood, film racontant l’histoire d’un homme qu’on qualifierait de raciste et ayant mine à découdre avec un groupe de gangsters, il y a un passage assez savoureux ; c’est lorsqu’il va chez son coiffeur. Voici qu’ils s’envoient réciproquement un déluge, une flopée d’injures racistes, l’un étant Polonais, l’autre Italien.
    C’est là que l’on se rend compte que Kowalski joué par Clint Eastwood est tout sauf raciste, xénophobe ou tout ce qu’on veut mais qu’il a toujours juré, que cela fait partie de son mode de vie.
    Maintenant en France on doit tourner plusieurs fois sa langue dans sa bouche avec toutes les institutions et groupuscules antiracistes de gauche.
    Par comparaison j’ai l’impression que l’on se perd dans un écran hallucinogène. Nous vivons une véritable politique paranoïaque de la bien-pensance absolue, du degré zéro erreur.
    Je ne sais pas si dans le climat actuel abracadabrantesque du jugement sans pitié un film comme Gran Torino sortirait en France.
    En fait Clint Eastwood a été grandement et profondément malin. Certains seraient bien inspirés de le regarder, dans les ligues contre le racisme.

  42. @Ludovic
    Vous citez le blog de Me Eolas, mais veuillez me permettre d’émettre quelques réserves sur les considérations idéologiques qui semblent l’animer.
    Ceci dit, il me semble que tant que l’on n’aura pas compris qu’en matière de légitime défense toute la différence entre la vie et la mort se joue en quelques millisecondes, le temps d’un réflexe humain, on n’aura rien, mais vraiment rien compris.
    Il est facile de jouer ensuite aux juristes de bazar assis dans un cabinet feutré et d’évoquer tel article de loi, tel cas de figure, telle jurisprudence et « en connaissant la fin du film » pour décréter sans appel qu’il n’y avait pas légitime défense.
    Les critères de la légitime défense devraient être revus de A à Z en tenant compte des situations réelles et des contraintes émotionnelles et autres qu’elles entraînent, afin d’attribuer a priori une présomption d’innocence aux gens qui se font agresser de manière patente comme c’était le cas pour le bijoutier de Sézanne, que l’arme du malfrat ait été chargée ou pas, qu’elle ait été factice ou pas.
    Il y a eu agression et menace de mort, point.
    Par ailleurs, il se pose aussi là la responsabilité de « l’Etat » – ou de ce qu’il en reste – pour avoir remis en liberté un multirécidiviste dangereux.
    Les gens qui l’ont relâché devraient – si nous étions dans une société réellement démocratique – avoir à rendre des comptes.
    Il est anormal et scandaleux que les victimes aient à supporter le poids des carences d’un État qui leur interdit de se défendre tout en réclamant le monopole d’une violence qu’il est incapable – ou qu’il refuse – d’exercer envers les criminels.

  43. @Parigoth
    Bonne approche, que je partage. Le réflexe de sauver sa peau dans une situation imposée et non souhaitée.

  44. N’empêche que…
    La « contrainte de tuer », c’est fort en entregent !
    L’État lui-même a renoncé exercer telle « contrainte », alors bien sûr, par la bande il faut bien que s’exerce le débord des contraintes…
    Est-là la faiblesse d’État, renoncer à tuer ?
    Non, non, non !
    On ne s’autorise pas à tuer si ce n’est par avance, sinon autrement qu’envisageant tueurs et tués qui ne s’inventent et se présentent ailleurs qu’en un même bain…, peut-être psychiatrique.
    Il n’y aurait que le lynchage et sa lâcheté, avec tous les relais médiatiques qui en disposent à prétendre à l’obligation « contrainte » de tuer…
    Entre l’État incapable de fait et l’État capable putatif, il faut swinguer mais choisir…
    Je préfère l’État incapable aux instants médiatiques, parce qu’au moins il tente son rôle, et ne réussirait-il pas à contenir toutes sortes d’humanités, toutes sortes d’inhumanités autant humaines…, au moins interdira-t-il de tuer en toutes mesures d’assassins.
    Là, je ne vous crois pas, parce que s’il fallait dire avec Sezanne, quel que soit mon attachement à l’Estaque, comme vous invoquez l’artiste, le minimum avec cet allumé malgré sa cote, c’est le laisser en paix !

  45. calamity jane

    Marie,
    Mais c’est sûr ! On laisse tout passer !
    On ne réagit pas sur ce qui fait le fondement de la vie républicaine et on régurgite des vieux fondamentaux racistes que même un A. Césaire condamnerait !
    Que n’était-il de sexe féminin !
    Et vos liens tombent à pic.

  46. Le sujet n’a pas été abordé, alors je m’y hasarde sur la pointe des pieds.
    La peine de mort, évacuée par la grande porte d’une loi, revient par la fenêtre comme ultime recours des braves gens.
    La peine de mort n’était pas dissuasive, du point de vue de ses détracteurs. Ceux qui ont subi les agressions des libérés pour mille et une « bonnes » raisons humanitaires ou « idéologico-psycho-sociologiques » expliqueront qu’à défaut de dissuasion, elle évitait la récidive, ils ajouteront le plus sincèrement du monde qu’ils n’auraient pas tué sans avoir été agressés.
    Tuer ou être tuer, et en décider en quelques instants instinctivement, sans réfléchir, voilà le choix, qui n’en n’est pas un, que nous laisse un État laxiste.
    On m’objectera que le supplice de la roue, le bûcher, l’estrapade, et même le bagne de Cayenne (dont Taubira pourrait nous parler longuement), ont bien été abolis sans que la délinquance explose.
    Considérations purement rationnelles, lorsque l’on est agressé ou qu’on l’a été, on regrette le bon temps d’autrefois !

  47. @sbriglia
    « Merci me faire rire, le désormais empoté de Hazebrouk, puisque manifestement vous ignorez que quelques Alsaciens revendiquent encore de nos jours l’invention du couscous… »
    Sbriglia, puissiez-vous être plus emprunté que nature…
    Relisez-vous, et alors vous comprendrez !!
    Bon,
    sûr, je sais pas faire du sbriglia comme s’il y avait du neo-sbriglia par nature…
    Il faut regretter avec moi, autant lecteurs puissiez-vous m’entendre, qu’ici les commentaires sur ce blog s’installent en clafoutis bébêtes et panurgiques, confinent en l’unicité d’un esprit qui ne souffrirait plus de contradictions comme elles viendraient de la gauche, tandis que notre hôte suggère une autre envergure, et méritant toujours drope avec bonheur vers d’autres amusements médiatico-numériques.
    Je suis désappointé, il n’y a plus de gauchistes s’exprimant sur ce blog, et cela commence à faire lurette.
    Calmez-vous sbriglia !
    Je vais vous aider :
    Pour votre prochain commentaire, vous tenterez de mettre en ligne un commentaire gauchiste.
    Vous utiliserez tous les moyens de la langue française pour faire accroire un argumentaire parfaitement inscrit dans l’hypothèse de la pensée dominante, mais intégrerez à votre commentaire tous moyens rhétoriques afin de subversion, et afin que l’éventuel lecteur se comprenne de gauche.
    Rassurez-vous sbriglia, ce n’est qu’un exercice coefficient quinze pour l’examen, et sachez qu’ensuite vous aurez entière latitude pour vous dédire en rhétorique et renouer sans difficulté vos attachements !
    N’est ici proposé après tout qu’un exercice universitaire afin de tri…
    Bien à fun.

  48. Zenblabla 5 – Le retour !
    Je suis heureux de reprendre l’exercice qui consiste à lire vos commentaires et à les reconstituer façon puzzle ! Bel exercice anti-Alzheimer…

  49. @Parigoth
    Vous m’aurez sans doute mal lu, je n’ai pas décrété sans appel qu’il n’y avait pas légitime défense à l’égard du bijoutier de Sézanne, mais que c’était au juge d’instruction de l’établir, et j’ai par ailleurs ajouté que le non-lieu était plus que probable dans cette affaire.
    Je ne défends nullement le braqueur mais l’application du droit. Quant à la défaillance de l’Etat à laquelle vous faites allusion, je crois bien avoir lu que ledit braqueur avait satisfait au suivi judiciaire et que ce dernier avait été levé.

  50. Alex paulista

    Chez Philippe Bilger, dernièrement, les trois quarts des discussions et des vidéos tournent autour du racisme ou de l’antiracisme.
    Si on n’est ni militant socialiste ni militant FN (ce qui revient parfois au même), on se lasse.

  51. Arrêtez Ludovic, vous allez me faire pleurer.
    Il est gentil Maître Eolas de rappeler la loi.
    Donc, avant de défendre ma peau, il va falloir que j’interpelle l’intrus dans ma boutique ?
    – « Halte qui va là ? Tu es un voleur ou un tueur ?
    – Voleur.
    – C’est bon tu peux continuer. J’appelle la police pour qu’elle aussi puisse t’interpeller… »
    Non mais ça va bien ! Ce n’est pas vous qui êtes derrière le comptoir !
    Moi j’y suis et de nuit en plus.
    Je sais qu’à tout moment un individu peut faire irruption dans ma réception et me demander (poliment, sinon je ne la lui donne pas) la caisse.
    Alors vos débats philosophiques sur la question ne me font pas rire !
    Quand va-t-on cesser de défendre le malfrat au nom de l’humanisme et des droits de l’homme ?
    —————————————-
    Pitoyable Timsit ce soir sur BFMTV à qui l’on demande d’expliquer sa présence au théâtre du Rond-Point (le théâtre de vos ronds, en fait !).
    Le journaliste a dû s’y reprendre à deux fois pour obtenir le début du commencement d’une explication
    se terminant par : « oui, euh, le Front national ».
    Bon voilà, maintenant nous sommes fixés.
    Vous avez bientôt des élections en France ?
    Sont plus à la fête ceux de la Bastille d’il y a 18 mois.
    Mais quand vont-ils arrêter leur cinéma, ces gens-là ?
    Justement c’est au cinéma ou sur une scène que je veux les voir, pas dans une manif pour la grande blessée de la République, Mme Taubira (merci, merci à tous, merci pour votre soutien…).
    Bon ça va !
    Je me permets de citer mon maître de blog, Savonarole,
    « La France je l’aime beaucoup. A 1.200 km »
    Je suis du même avis.

  52. @Christian C
    Quelle volée de bois vert vous vous êtes pris !
    Vous devriez pourtant le savoir. Ici les gens de gauche sont une petite minorité, alors ils doivent se faire discrets, exprimer leurs idées certes, mais sans faire de la provoc, quitte à subir « l’ironie du primate, l’humour louis-philippard, le sarcasme prudhommesque » comme dirait Audiard.
    Allez ne vous en faites pas. Tout ceci n’est que petite escarmouche entre gens bien élevés. Rien de grave ! 🙂

  53. @ Jean-Paul Ledun – 03 décembre 2013 à 03:20
    « Il est gentil Maître Eolas de rappeler la loi.
    Donc, avant de défendre ma peau, il va falloir que j’interpelle l’intrus dans ma boutique ? »
    Si vous lisez quelque peu le blog * de Maître Eolas, vous savez bien qu’il se sert de sa technicité en matière juridique pour valider et propager tous les dogmes sociétaux de nos bobos et gôche.
    * Exercice relevant souvent du masochisme vu la longueur de ses articles, et le tortueux de ses raisonnements.

  54. Grande nouvelle pour Savonarole :)) la TVA baisse sur… les préservatifs ! Et sur les places de cinéma pour la jeunesse !
    Cette jeunesse en danger ! Une jeune fille s’est suicidée… !
    http://bestofactus.wordpress.com/2013/12/01/le-ministere-est-en-train-de-faire-de-la-propagande-sexuelle-des-le-plus-jeune-age/
    @calamity jane | 02 décembre 2013 à 22:59
    Il semblerait qu’à Saint-Estève dans les Pyrénées-Orientales une poste sans guichet soit déjà ouverte !
    Les clients britanniques de RBS laissés sans le sou !
    http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1751421/2013/12/03/Les-clients-britanniques-de-RBS-laisses-sans-le-sou.dhtml
    La Chine ne veut plus du dollar, la Russie également… !
    Vous avez sans doute été informée que l’Europe qui nous veut tant de bien vient d’ouvrir un service : le SEPA qui enregistre tous les paiements par virements ou prélèvements ! Obligatoire pour les sociétés !
    Système qui doit être installé pour février 2014 !
    A quand la fin des banques en France ??
    La Banque de France n’existe plus. Le CAC 40 n’est plus français, c’est fini !
    Par ailleurs, il est intéressant de signaler qu’un viticulteur de Côte d’Or est poursuivi pour avoir refusé de traiter ses vignes ! Il risque six mois de prison !
    http://actuwiki.fr/3/alimentation/39368/
    De même qu’un maraîcher a dû payer 450€ d’amende pour avoir vendu des tomates qui ne figurent pas dans le catalogue officiel !
    http://lesmoutonsenrages.fr/2013/11/28/verbalise-pour-avoir-vendu-des-tomates-hors-catalogue/
    Exciter la population en utilisant le racisme permet de ne pas informer les Français de ce qui se prépare ailleurs ! Bizarrement madame Taubira a été huée, hier soir !! C’était pas une manif à son intention ??
    @Herman
    Votre théorie du second degré, vous devriez l’enseigner aux musulmans qui n’ont pas apprécié les caricatures de Mahomet de Charlie Hebdo, tant en France qu’aux Pays-Bas !
    Maintenant, je ne vais pas perdre mon temps pour un personnage qui hait la France et qui n’espère que sa destruction !

  55. hameau dans les nuages

    @ Trekker
    Et je rajouterais : et la morgue avec laquelle il renvoie dans les cordes ses contradicteurs.
    Sous sa robe les chevilles doivent enfler.

  56. Monsieur Mélenchon vient de donner son avis ! En bon franc-maçon qu’il est : « la loi morale dit « tu ne tueras point ». La solution c’est de ne pas être armé. »
    http://www.prechi-precha.fr/melenchon-demande-aux-francais-de-se-laisser-assassiner-par-les-racailles/
    D’ailleurs, il y a 18 mois, monsieur Mélenchon déclarait : « Il n’y a pas d’avenir pour la France sans les Arabes et les Berbères du Maghreb. »
    http://www.prechi-precha.fr/melenchon-je-le-redis-il-ny-a-pas-davenir-possible-pour-la-france-sans-les-arabes-du-maghreb-et-des-berberes-video/
    C’est vrai, chaque fait divers nous le fait constater et nous ramène à la réalité !

  57. Carl+Larmonier@Marie

    En fait il faudrait une loi pour qu’uniquement certaines professions nécessitent d’avoir le port d’arme. S’il ne devait y avoir qu’une profession c’est bien la profession de bijoutier.
    Ironiquement je pourrais dire que dans certains lycées à risque, même Clint Eastwood ou Sylvester Stallone n’auraient pas la loi, n’auraient plus la loi.
    L’armée, peut-être comme surveillants ?

  58. Marie | 03 décembre 2013 à 13:23
    « Mélenchon en bon franc-maçon »…
    C’est une surprise. Car cela fait belle lurette que le prolétariat ouvrier n’est plus maçon. C’est devenu un sport ruineux, comme le polo.
    C’est que ça coûte cher tout cet attirail et la quincaillerie qui va avec.

  59. @Savonarole | 03 décembre 2013 à 16:14
    Même à 1200 km, ne me dites pas que vous n’avez pas vu qui défilait samedi, pour soutenir la franc-maçonne Taubira !
    http://www.dailymotion.com/video/x17vevh_manifestation-contre-le-racisme-du-30-novembre-2013_news#from=embediframe
    @Carl+Larmonier | 02 décembre 2013 à 15:57
    Il me semble que la police municipale n’a toujours pas d’armes ?
    Fait divers en Belgique !
    Le commerçant s’était armé sans autorisation : un mois de prison (13 cambriolages)
    http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=dmf20131126_00394724
    Des professionnels en ont ras le képi !
    Gendarmerie : « Parole franche et directe » d’un officier
    http://www.aisnenouvelle.fr/article/actualites/gendarmerie-parole-franche-et-directe-dun-officier
    Mais, qu’on se le dise, tout est voulu de manière à arriver à cela pour dominer les populations !
    Israël, premier pays sans argent liquide !
    http://www.timesofisrael.com/government-dream-of-a-cashless-society-already-a-reality/
    Nous sommes mis en condition. La cocotte est en surchauffe et bientôt elle va exploser !
    En Alsace le week-end dernier, les manifestants demandaient le départ de Hollande !
    Et les manifestations se succèdent…

  60. Eurêka !
    Le taubiresque « incident » angevin, dont j’ai été très friand et qui m’a mis en joie, m’a donné une idée que je trouve très créative et positivement bénéfique pour l’économie locale : j’ai l’intention d’installer un élevage de guenons dans une bananeraie angevine ; reste à trouver un banquier « raciste », c’est pas gagné mais comme à droite nous sommes tous catalogués réacs fachos racistes homophobes par le procureur-marcheur socialoviétique Désir, « ça peut l’faire » !
    Au fait, avez-vous remarqué qu’une banane a la même forme qu’un boomerang ?? chapeau à la gamine d’Angers (la vérité sort de la bouche des enfants) ; notre ex-indépendantiste anti France récolte les graines de la violence raciste qu’elle a elle-même semées !

  61. hameau dans les nuages

    @ Ludovic
    « Je ne défends nullement le braqueur mais l’application du droit »
    Quand vous avez la gueule noire d’un canon devant la figure vous avez rarement le temps de réfléchir à vos droits, de compulser la jurisprudence adéquate ou de poser la question sur le blog de Maître Eolas. L’agresseur, qui lui a eu le temps de le faire, non plus d’ailleurs.
    Mais il est vrai aussi qu’en cas d’échec devant la résistance argumentée de l’agressé, l’agresseur pourrait s’estimer victime d’un stress post traumatique et avec un bon avocat comme Maître Eolas…
    Si vis pacem, para bellum. Enfin quand je dis para bellum cela peut être un autre type de matériel. Personnellement n’étant pas spécialiste je n’ai pas de préférence.

  62. Carl+Larmonier@Marie

    Et dans certaines banlieues qui sont devenues territoires occupés, certains jeunes, eux, ont bien des armes venues d’ici, de nulle part ou d’ailleurs. Dans le Bronx (oui, car certaines cités sont devenues telles), c’est devenu le tir aux pigeons, les pigeons étant les forces de l’ordre. Je ne parle pas des pauvres chauffeurs de bus de nuit.
    On pourra avoir tout le dispositif de vidéosurveillance du monde, je suis d’accord avec vous (merci pour les liens) pour dire qu’il faudrait revoir deux trois choses au niveau de la sécurité. Je m’arrête là, j’ai dépassé mon quota.

  63. Marie, vous devriez ouvrir un blog où vous recenseriez tous vos liens (que je ne suis jamais), cela vous fera au moins un mi-temps (thérapeutique ?). Z’aurez même une rubrique d’archive et tout et tout…
    Vous vous surmenez Marie, vous frisez la paranoïa ! faites attention, tout cela n’est rien au regard de l’immensité du reste…

  64. Carl+Larmonier

    « Il serait difficile de nier que l’une des raisons pour lesquelles les guerres ont tourné si aisément en révolutions, et les révolutions ont manifesté une funeste tendance à déclencher des guerres tient à ce que la violence leur est à toutes les deux une sorte de commun dénominateur » – De la révolution, Hannah Arendt p.23
    C’est pour cela que les divers mouvements de grogne qui se bousculent en France actuellement pourraient, si on n’y prend garde, dans de tristes dérapages devenir de véritables révolutions ; et de celles-ci découleraient de possibles déclenchements de guerres civiles. Enfin j’espère que jamais on n’arrivera à ce stade.
    A ce moment qui détiendra les armes ?
    Pas que les bijoutiers j’espère.
    Comme je le disais ultérieurement, à part les bandes de gangsters, la mafia et les forces de l’ordre, qui détient les armes ?

  65. @hameau dans les nuages
    Petite anecdote personnelle.
    Je n’ai certes pas eu « la gueule noire d’un canon sur la figure » mais j’ai été victime d’une agression par trois individus, dont un mineur, par une belle nuit d’été et ce à quelques pas de mon domicile.
    Pas d’arme à feu donc, mais un joli oeil au beurre noir qui m’a valu quatre points de suture et tout de même un cutter sous la gorge et menaces de mort à l’appui pour m’extorquer mon portefeuille, mes clefs de voiture et mon téléphone portable. Je n’ai pas cherché à jouer au héros même si j’ai essayé de me défendre dans un premier temps (d’où le coquard), je n’étais pas armé et ne le suis toujours pas.
    L’histoire s’est fort heureusement bien terminée, une voisine ayant été alertée par le bruit a eu la présence d’esprit d’appeler Police-Secours. Les policiers sont intervenus avec une célérité remarquable et ont pu interpeller mes agresseurs moins d’une heure après les faits, ils ont même eu la courtoisie de venir m’en informer à l’hôpital.
    J’attends encore le procès depuis un an et quatre mois, la juge d’instruction ayant rendu une ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel et le tribunal pour enfants en mars dernier pour vol avec violence en réunion ayant entraîné une ITT inférieure ou égale à 8 jours.
    Vous voyez que je n’ignore pas ce qu’est une agression, mais je suis convaincu que je n’aurais pas fait usage d’une arme au moment de leur fuite, même si j’en avais disposé.

  66. @Herman | 03 décembre 2013 à 21:22
    Descendez donc de votre tour et regardez autour de vous, vous verrez que les Français se moquent de la Une de Minute et encore plus de Taubira ! En dehors bien sûr du parisianisme lèche-bottes pour ne pas dire autre chose !
    Maintenant, le souci prioritaire des Français, aujourd’hui, c’est d’une part de savoir si leur boîte va se maintenir, s’ils vont pouvoir continuer à payer les études de leur(s) enfant(s), les nourrir et avoir un avenir ailleurs que dans la rue, avant de prendre leur retraite, si toutefois il reste quelque chose de leurs cotisations !
    Dézinguer le Français est une particularité socialo-communiste et à ce que je sache, personnellement, si un « noir » traverse je ne l’écrase pas, pas plus que je ne le renverse ; si un Français d’origine maghrébine m’adresse la parole ou me pose une question, à ce que je sache, je ne lui envoie pas, encore, ma main dans la figure !
    Pendant que les socialistes (presse et politiques) em…. ent les Français avec cette Une qui entre nous, n’a rien à voir avec le FN ou l’extrême droite, puisque selon les bruits de couloir Patrick Buisson, l’ancien conseiller de Sarkozy, s’est rapproché de Minute où il avait travaillé, cherchant à faire de ce journal un soutien à la droite UMP !
    Maintenant on pourrait peut-être parler du logement que la France paie à Leonarda au Kosovo !
    Je vous rappelle le propos de monsieur Vanneste !
    « Est-ce que les plaisanteries débiles et de mauvais goût de quelques-uns prouvent le regain du racisme en France ? Les Français ont d’autres chats à fouetter, leur pouvoir d’achat en chute libre, la fiscalité étouffante, le chômage qui ne diminue pas, sauf dans les statistiques, la délinquance dans laquelle il est interdit de trouver le moindre lien avec l’immigration, même après avoir lu Hugues Lagrange… Tiens, il semblerait que le braqueur de Sézanne ne soit pas de type européen… Alors, étonnez-vous que ces marches soutenues par des associations largement subventionnées par l’argent public en ces temps de matraquage fiscal marchent moins bien. Les organisateurs espéraient plus de monde. Du monde, il y en avait contre le mariage unisexe. Il y en a contre les taxes et pour l’emploi, en Bretagne et ailleurs. La colère est encore sourde, mais elle ne le restera pas… »
    Christian Vanneste
    http://www.ndf.fr/poing-de-vue/02-12-2013/marches-marchent

  67. C’est un fait divers.
    En effet, il y a plus de 200 cambriolages de bijouteries en France chaque année.
    Quelles sont les données statistiques ? Je l’ignore. Je suppose que, la plupart du temps, le bijoutier en est quitte pour la peur (et la ruine), que certaines fois il est passé à tabac, que, rarement, il est tué, et que, plus rarement encore, il tue son agresseur.
    Dans ce cas précis, il est presque certain qu’il y a eu légitime défense. Même si le bijoutier portera ce fardeau toute sa vie, il aura eu raison de privilégier sa vie par rapport à celle de son agresseur (qui, lui, ne se serait pas posé la question…).
    Ne pourrait-on pas espérer un traitement serein de cette affaire par les media ?

  68. Il y a aussi France Terre d’Asile, qui est aujourd’hui sur la sellette.
    Son président, qui passe des heures à nous convaincre que l’immigration est une « chance pour la France », aurait emprunté de l’argent à son association pour s’acheter un appartement (Le Parisien).
    Mélenchon, dont on attend les premières réactions, a tout faux : ce n’est pas une révolution qu’il nous faut, c’est un bûcher .

  69. Alex paulista

    « Il aura eu raison de privilégier sa vie par rapport à celle de son agresseur (qui, lui, ne se serait pas posé la question…) ».
    Rédigé par : Terentilius | 05 décembre 2013 à 18:57
    Qu’en savez-vous ?
    Un gars qui braque avec un gomme-cogne vide de tout projectile met sa vie en danger au moins autant que celle de celui qu’il agresse.
    Le voleur n’a pas à être excusé parce qu’il est mort, mais il mérite un peu de respect.

  70. Carl+Larmonier

    Si j’étais bijoutier et que je me conforme au philosophe grec Calliclés et que ma pensée soit celle-ci : « commettre l’injustice est pire que la subir ».
    Si je réfléchissais comme ceci, je ne cogiterais plus ainsi car je ne serais plus de ce monde.
    Je dis ça car de toute façon si j’avais eu cette arme je n’aurais peut-être pas osé m’en servir. De toute façon il n’y avait peut-être pas à réfléchir, c’était une affaire de microseconde des deux côtés.

  71. Et la France de Bernadette Chirac ? En voilà l’occasion d’un billet !
    Une vieille toupie, Chodron de Courcelles, qui s’avise à plus de 99 ans de conserver son territoire en Corrèze ! Et qui ose menacer le président de la République ! Lamentable mégère !
    La comtesse de Lamballe avait plus de classe que cette exposante du rayon parfumerie des Galeries Lafayette.
    Qu’on m’apporte des bûches !

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *