Julien Dray aurait proposé, si François Hollande s’était représenté, ce slogan : La France, c’est nous (Le Figaro).
Notre dorénavant ex-président de la République l’aurait accepté à coup sûr.
Parce qu’il était tellement révélateur d’une unanimité apparente mais d’une véritable ambiguïté et qu’il ressemblait au fond tellement à sa personnalité.
La France, c’est nous, aurait pu si facilement se lire, s’interpréter comme « la France, c’est nous seulement », nous les socialistes, les gens de gauche, les humanistes, les progressistes, les belles âmes par définition.
Pas les opposants au mariage pour tous. Pas l’ennuyeuse règle contre l’exception magnifiée. Pas les huit millions de citoyens ayant voté pour le Front national au premier tour de l’élection présidentielle. Pas les victimes des crimes et délits ordinaires. Pas les sinistrés d’un Etat trop faible. Pas tous ceux que la haine et le désespoir avaient gangrenés et qui, tombant dans le racisme, l’antisémitisme, la violence, faisaient toujours partie de la communauté nationale. Pas les Français qui se déshonoraient en évoquant leur identité et craignaient de tout perdre à cause des immigrés. Pas les naïfs qui aimaient trop la France pour supporter qu’on ne retienne que les pages sombres de son Histoire et qu’elle se repente sans cesse. Pas ces réactionnaires hors d’âge aspirant à voir restaurées des vertus aussi discutables que l’autorité, la fermeté, la rigueur, la cohérence, l’allure, la sincérité et la dignité.
La France, c’est nous. Nous seuls. Nous qui pensons bien. La vraie France. Et c’est sur ce slogan que nous aurions dû offrir une seconde chance à François Hollande puisqu’il avait radicalement gâché la première ?
Rien qu’à cause de cette promesse dévoyée, de ce rassemblement manqué, on n’a pas le droit de soutenir que la France va mieux qu’en 2012, comme François Hollande l’a encore déclaré rue de Solférino !
Non, la France, c’est nous tous. Ce n’est pas la même chose, l’affirmation, au contraire, d’une universalité démocratique qui n’est pas si évidente que cela puisque malgré les engagements initiaux trop souvent de pure forme, les présidents de la République se sont vite ingéniés à les trahir.
La France tout entière, sans discriminer les bons et les mauvais. Les gens qui pensent comme nous ou contre nous. Les trop présents et les oubliés. L’éclat et l’obscurité. Les profondeurs et la surface.
Dans cette remarquable passation de pouvoir – la deuxième fois qu’Emmanuel Macron, devenu officiellement notre président, accomplit un sans-faute après celui de sa victoire du 7 mai -, j’ai particulièrement apprécié son intervention de treize minutes – tolérante à l’égard de tous ses prédécesseurs – au cours de laquelle il a évoqué la France de « nous tous » et sa volonté de n’oublier personne au cours de son mandat. Chez les anciens présidents, ce qui pouvait apparaître pour un voeu pieux s’imprègne, avec lui, d’une résonance authentique parce que son être est depuis toujours accordé à cette empathie non sélective.
Et que son désir de dépasser la droite et la gauche orthodoxes est un gage de la « révolution » qu’il annonce et de la plénitude à laquelle il aspire.
La politique n’est pas que de la politique. Cette obsession d’une présidence pour tous ne s’attache pas qu’aux séquences publiques, officielles, de l’administration du pouvoir et des démarches qu’elle impose.
Qui a observé Emmanuel Macron depuis le 7 mai, et encore davantage le 14 mai, ne peut pas nourrir le moindre doute sur son aptitude à concilier simplicité, gravité et majesté. Jupiter dans une quotidienneté tranquille, respectueuse et acharnée au travail, au service du pays. Rien qui inquiète. Le symbolisme est sauvegardé et on ne s’abandonnera pas à une originalité déstabilisante. Emmanuel Macron, aussi intelligent que lui, ne sera pas Giscard d’Estaing déformant par snobisme le rituel.
Je ne voudrais pas qu’en revanche l’appétence très nette du couple Macron pour l’univers artistico-mondain – non pas que celui-ci soit par nature indécent – prenne trop de place par rapport au commun des Français et détruise subtilement ce que son indiscutable humanité et proximité, pour lui comme pour son épouse, va apporter de très positif et bienvenu sur le registre républicain. Faute de quoi, un ressentiment pourrait naître. On accepte de ne pas en être si la considération est donnée à tous. Le populisme est parfois la conséquence de ce sentiment d’exclusion.
J’ai été comblé par ses débuts. Restent cinq années pour ne pas nous décevoir.
Comme le lui a murmuré François Hollande : bon courage !
Pour ceux qui ne suivent pas Philippe Bilger sur Twitter, voici ce qu’il a twitté à propos de la passation de pouvoirs :
Je partage pleinement les avis de Philippe Bilger, tant celui exprimé dans ce billet que ceux formulés dans les deux tweets mentionnés ci-dessus.
Mdr!
Comme tous les médias nous serinaient : va-t-il raccompagner F. Hollande
à sa voiture ou pas ? Il l’a raccompagné…
Message à Papili : comme je vous ai assez fait de remarques pendant
les cinq années écoulées, je vous prie d’entendre mes voeux sincères
pour les jours qui se présentent à vous dans le calme et la sérénité !
Evitez les médias et venez donc un jour me rendre visite nous pourrons
deviser blagounettes tranquillement…
Il me manquera cette bienveillante affection à distribuer puisque votre
successeur n’aura besoin de personne pour faire le contraire de ce que
l’on pourrait lui conseiller ! Vous avez eu trente-neuf ans et pouvez
donc vous remémorer le jean-foutre que vous fûtes, idem pour mon homme
qui le reconnaît, lui! Et qui de ce fait, met en réserve ses envolées
lyriques pour le désormais Président.
Me serais-je fait berner ?
Je faisait part à mon épouse de la longue liste de reconnaissances bienveillantes faite par notre jeune président, que tout le monde nous envie, au sujet de ses prédécesseurs.
Et lui disais que c’était la première fois qu’un socialiste reconnaissait le travail acharné de Sarkozy pour lutter contre la crise. Je me suis vu répondre du tac au tac : tu es bien naïf, il cherche encore une fois les suffrages de la droite, après les panzers à la Concorde, l’héritage Sarkozy.
Sinon, Monsieur Valls me désespère, il ne va pas nous faire croire qu’il n’a pas lu « Bienvenue place Beauvau ».
A partir de sa publication, il pouvait bâtir une stratégie contre la conspiration.
J’ai également eu une pensée pour M. Fillon : que serait devenu son costume à 6500 € sous la pluie de l’Arc de Triomphe ?
Je n’ai pas regardé le clonage présidentiel, cette belle journée après les frimas m’a incité à la balade, je lis que F. Hollande est reparti en voiture, a-t-il oublié son sens de l’humour ? il aurait pu repartir en scooter, ça nous aurait fait rigoler un bon dernier coup.
Je rebondis sur cette « La France c’est nous » de J. Dray, outre son côté diviseur alors que le discours de tradition présidentielle est le rassemblement des Français, mais nous qui ?
A gauche ? Alors que les Français sont majoritairement de droite ? Ou nous les collectionneurs de montres, de costards, de comptes en Suisse, de voitures de luxe, de tickets de présence aux conseils d’administration, de maîtresses, cumulards divers d’honneurs et de médailles, pas les sans-dents collectionneurs d’emplois précaires, de stages, d’emplois aidés, de lettres d’huissier, de coupures EDF et de surendettement.
Pas cette France-là, Julien, ce n’est pas la tienne, tu ne l’as jamais connue ou fréquentée, ou alors dois-je comprendre « La France c’est nous » la communauté dont on ne doit pas parler.
« Je ne voudrais pas qu’en revanche l’appétence très nette du couple Macron pour l’univers artistico-mondain – non pas que celui-ci soit par nature indécent – prenne trop de place par rapport au commun des Français et détruise subtilement… »
Oui, et puisqu’on en est à commenter les apparences, il serait bien que les beaux habits coûteux de la first Madame laissent la place à une garde-robe qui ne creuse pas davantage l’abîme entre le « populo » et les « gens de la haute ».
Un conseil désintéressé…
Cher Philippe,
Votre optimisme se veut-il amnésique ou fédérateur ?
Il est paradoxal d’évoquer une France en miettes en un temps rapproché et d’accrocher ses espoirs sur une sur-cicatrisation miraculeuse.
Ce qui se passe dans ce pays et même de façon plus large mériterait un diagnostic plus réaliste qui permettrait d’apporter solution efficace plutôt que de se nourrir d’illusions et de charmes.
En écoutant sur France Culture la présentation de l’exposition Picasso et l’évocation de la chambre noire, il nous a semblé que notre époque se trouvait très précisément dans cette chambre noire et que notre justice comptait en son sein des tisseuses à force dérivée de magie noire.
Quelle différence existe-t-il entre certains juges actuels qui engluent certains individus à grand destin politique, les condamnent publiquement à tourner dans un non sens et pour des motifs enflés par la presse et certains sorciers de l’Afrique d’autrefois ?
Il n’existe pas de différence apparente dans les motivations. Jeter un sort ou être guérisseur de l’humain.
Les représentants de la justice devraient contribuer à porter le sens de la démocratie or, à des fins de pouvoir et de visée électoraliste, ils ont défiguré la dignité et l’humanité tout comme Picasso s’est appliqué à le démontrer dans son oeuvre. Ils ont modélisé des actes de haine gratuite, de vengeance, de torture morale qui pourraient conduire la société vers des actes de cruauté morale. Ils ont créé une rupture de confiance en se sentant supérieur au peuple.
Espérons que la fin ne puisse pas justifier les moyens pour l’avenir de cette société !
Ce n’était pas à certains juges d’élire Macron, ni aux instituts de sondage qui ont volontairement grossi la pieuvre extrémiste, ni à certains médias de choisir le destin d’une population.
En fait, la France c’est l’addition partisane de certains juges manipulateurs ou manipulés, certains journalistes et un triste morcellement d’individus auxquels une élection a été volée.
Des individus privés de repères que l’on a forcés à changer de conviction à de trop nombreuses reprises et de façon rapprochée tels des girouettes et qui ne pourront pas contrairement aux toupies se stabiliser en retrouvant l’équilibre ni en évoquant la Renaissance, ne pourront se reconstruire ou s’auto-réparer – puisque lorsque l’on n’est pas en marche, c’est que l’on est en panne – en retrouvant leur repère, une adéquation avec leur conviction personnelle, leur énergie collective.
Deux hypothèses se présentent :
Soit les Français se trahiront à nouveau pour épouser un rêve et ils se transformeront en poussière, en déconfiture.
Soit les Français se détermineront en dehors des manipulations magiques et construiront des lendemains solides en adultes pensants, réactifs et critiques.
Ce n’est pas à un individu sorti d’un chapeau d’obliger la France à suivre ses essais et erreurs, mais bien aux Français de décider de leur avenir.
françoise et karell Semtob
Décidément la détestation de François Hollande ne vous fait reculer devant aucun procès d’intention :
« Julien Dray aurait proposé, si François Hollande s’était représenté, ce slogan : La France, c’est nous. Notre dorénavant ex-président de la République l’aurait accepté à coup sûr. »
Eh bien, je ne suis pas de votre avis. Parce que l’ancien président de la République n’est pas dans cet état d’esprit, et ensuite parce que ce slogan est idiot. La réplique est trop facile et vous ne manquez pas de le souligner.
Je suis en revanche d’accord avec vous, Philippe, sur un point : la France évidemment c’est nous tous, c’est tous ceux que vous citez, mais pas seulement. Pas seulement ceux dont les ancêtres sont Gaulois, pas seulement ceux qui mangent du poisson le vendredi, pas seulement ceux qui crient on est chez nous.
Juste une question cher Philippe, si la France c’est nous tous y compris les criminels de tout poil, pourquoi êtes-vous favorable à la déchéance de nationalité ?
Rien qui inquiète.
Rien.
Vraiment rien.
« La France, c’est nous, aurait pu si facilement se lire, s’interpréter comme « la France, c’est nous seulement », nous les socialistes, les gens de gauche, les humanistes, les progressistes, les belles âmes par définition. »
D’abord, on peut tout interpréter avec bienveillance ou malveillance… On projette l’ombre et la lumière, voir l’interprétation des textes sacrés.
Plus ragoûtant et plus drôle, la scène dans « Beaucoup de bruit pour rien » d’après l’oeuvre de Shakespeare, où le héros et l’héroïne persuadés que l’autre les aime grâce à l’amical complot de leur entourage, prennent les propos les plus anodins de l’autre dans ce sens ! A se tordre. Ce film est d’ailleurs, du début à la fin chantée et dansée, paradisiaque, euphorisant !
« Pas les opposants au mariage pour tous. Pas l’ennuyeuse règle contre l’exception magnifiée. Pas les huit millions de citoyens ayant voté pour le Front national au premier tour de l’élection présidentielle. »
Tout le monde a raison et tort et tout le monde est pareil.
Les socialistes ont remarqué qu’une minorité, les homosexuels, était injustement écartée du mariage et y ont remédié.
Notre hôte reproche aux socialistes cette sollicitude pour la minorité.
Notre hôte remarque l’exception de gens n’ayant pas voté Macron au second tour en remarquant que la minorité a une certaine importance numérique.
Des gens contre les électeurs ou du moins les thèses du FN pourraient le lui reprocher. Comme d’ailleurs d’être contre la loi Gayssot au nom de la liberté d’expression, du droit de la minorité de dire ce qui déplaît fortement à la majorité.
Certains manifestent contre le FN, d’autres contre le mariage homosexuel, manifestons, évidemment, ça évite de faire du gras, on discute, on fait l’Histoire, qui sait ?
Emphase. Vivre et laisser vivre. Il n’y a qu’en France qu’on se met martel en tête pour des choses pareilles…
La règle, l’exception, c’est d’ailleurs assez relatif et évolutif, mais je ne vais pas me lancer dans une ennuyeuse, et d’abord pour moi, démonstration de cela.
Cependant, on peut dire qu’à un certain niveau en art, la règle et l’exception ne veulent plus rien dire, et pour finir sur une note festive, on ne l’exprime nulle part mieux qu’en disant que le sauternes est l’extravagance du parfait.
PS : Exception, règle, la perfection qui les transcende, une citation sur le sauternes, mais les gens préfèrent souvent le champagne, qui avec son aspect jaillissant, inspire plus les arts visuels.
Pour rendre justice au champagne, alors :
http://catalogue.drouot.com/ref-drouot/lot-ventes-aux-encheres-drouot.jsp?id=2097387
Jamais.
Par contre j’apprécie les toilettes haute couture de Madame Macron, même sur mesure et prêtées.
De la gravité de la situation à la bouffonnerie des postures, il n’y a qu’un pas.
Il a été franchi par Gérard Collomb qui a pleuré.
De vraies larmes qui coulaient sur un visage trop ridé pour qu’elles soient perçues autrement que comme le signe d’une hystérie refoulée, enfin libérée.
Il est savoureux de voir que Macron oblige Hidalgo à travailler le dimanche !
Le rythme est donné, lent et majestueux.
Le scrutin a sanctionné.
L’élu, unique selon la Constitution, a conscience de sa fonction.
Fondé sur ces fondations qui permettent de l’affirmer, n’en déplaise aux chagrins qui ont peine à accepter la démocratie, nous sommes nombreux à observer ce formidable espoir : la France est de retour.
Superbe cérémonie !
Après nos deux pingouins 2007-2012, voici enfin un dandy.
C’est le retour de l’élégance et de la classe.
Pays guerrier, la télévision française n’a pas fait deux prises de vue sans un général, toutes les deux secondes un général, à chaque pas un général, ça me va.
Il manquait la Légion étrangère, dommage.
Car là il aurait pu montrer ce qu’est l’assimilation, nos Gurkhas, nos mamelouks, nos tirailleurs marocains, nos Sénégalais, ah, nom de Dieu, qu’on me selle un cheval !…
Au foin nos querelles, revivons ces trente-six Marseillaise qu’on a entendu ce matin, perdons tout sens des réalités, faisons comme Philippe Bilger qui trouve toujours que le dernier qui cause a raison !
Et demain, on aura Valls et Bayrou sur les bras.
…une véritable ambiguïté et qu'[elle] ressemblait au fond tellement à [la] personnalité [de Hollande]. P.B.
Hollande s’en va. Quel bonheur ! Le fait d’être obligé de vanter ses propres mérites parce que personne ne le fait à sa place—pour la simple raison qu’ils sont une contre-vérité—décrit aussi le personnage. Incapable d’autorité pour mâter les frondeurs de son parti, incapable de dominer le gâchis de l’écotaxe, incapable de tenir ses promesses, etc. etc. Sa présidence aura été celle d’une lente décomposition.
Son discours dans la salle des fêtes a été effectivement excellent et sobre. Fabius (qui l’avait traité de petit marquis poudré) n’a pas pu s’empêcher à cette occasion d’outrepasser le protocole (propos trop long, distillation de conseils déplacés, éloges de sa merveilleuse COP21…). Macron a eu l’habileté de simplement contempler le grand collier de Grand maître de la Légion d’honneur, sans s’en parer. Le choix du véhicule ‘Command car’ pour dérouler les Champs—celui utilisé pour le 14 juillet—est également judicieux. Il donne de la solennité et rend hommage à l’armée comme ensuite sa visite aux militaires blessés à l’hôpital de Percy. L’arrêt devant le numéro 102 des Champs—où le policier a été assassiné—participait de l’indispensable.
Par-delà la cérémonie d’investiture, le pire de l’extrême droite a été évité. Mais cela ne doit pas masquer le hold up de cette élection, où la chance qu’on attribue au vainqueur a été teintée de manipulation pour orienter le vote. Après l’abominable quinquennat de Hollande, la droite classique était programmée pour gagner. Sans le Penelopegate sorti au moment opportun, Fillon aurait accédé au second tour et la messe aurait été différente, en particulier dans le débat de l’entre-deux-tours. La légitimité de Macron est entachée de cette parodie de suffrage universel.
Plus que jamais les fillonistes devenus ‘LRistes’ attendent de pied ferme le verdict des élections législatives. Beaucoup refusent de laisser à Macron la chance de faire ses preuves. Beaucoup appellent une cohabitation de leurs voeux. Pour pleinement gouverner, Macron n’a gagné qu’une bataille… mais il doit encore mettre en déroute la droite de gouvernement. Cette dernière peut se venger sous peu… et la France ne s’en portera que mieux.
La classe !
Le souffle !
L’espoir !
Enfin…
Le dandy, cher à Savonarole, l’aristocratique plaisir de déplaire… et de séduire.
Il faut, sous peine de périr, lui donner sa chance : je la lui donnerai aux législatives, la cohabitation c’est mortifère.
Un de vos plus beaux billets, cher PB !
Je suis tombé de mon Louis XV en écoutant Hidalgo pleurer sur le tiers monde.
Il faut vendre l’Hôtel de Ville et séquestrer la retraite d’Hidalgo pour reverser les bénéfices aux Roms devant ma boulangerie, ou ma banque.
Être de gauche sous les lambris, c’est trop facile.
Vous avez vu ce Versailles ?
Marie-Antoinette et ses brioches, Hidalgo perd la tête.
@Savonarole
Et demain, on aura Valls et Bayrou sur les bras.
Voire pis encore Gamellard d’Aquitaine ou bien le triste sire Borloup de Baravin…
Bonjour Monsieur Bilger
« Il [Macron] a évoqué la France de « nous tous » et sa volonté de n’oublier personne au cours de son mandat. Chez les anciens présidents, ce qui pouvait apparaître pour un voeu pieux s’imprègne, avec lui, d’une résonance authentique parce que son être est depuis toujours accordé à cette empathie non sélective. »
Oh non, effectivement, il n’oubliera personne parmi tous ceux de la caste qui l’a placé où il est.
Quant à son empathie non sélective, je me permets de vous rappeler les illettrées de GAD, les alcoolos du Nord et les feignasses qui ne travaillent pas assez pour s’offrir des costards à 3000 euros.
Aujourd’hui, c’est son premier jour, soyons généreux, laissons-lui sa chance.
Demain et pour cinq ans, il traînera le boulet de son illégitimité. La politique est le domaine de l’irréversible : rien ne permet de remonter le temps et de faire que la campagne électorale se soit bien déroulée et que François Fillon (les costumes) et Marine Le Pen (la quinzaine anti-fasciste) aient été éliminés à la loyale. Aujourd’hui, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Mais demain, au premier conflit social, « l’homme de la banque et des médias » resurgira.
S’il est aussi intelligent que ses courtisans le disent, il pourrait transformer son besoin de se forger une légitimité qui n’appartienne qu’à lui en bienfait pour la France. Qui vivra verra.
Depuis Pompidou, la France n’a pas beaucoup de chance avec ses présidents. Si ça pouvait changer…
@ Régis ANTOINE | 14 mai 2017 à 15:21
« Je partage pleinement les avis de Philippe Bilger, tant celui exprimé dans ce billet que ceux formulés dans les deux tweets mentionnés ci-dessus. »
Et quant au fait que c’est monsieur qui visiblement s’est préoccupé des enfants qui eux se fichent pas mal je pense, des cravates, en particulier pour les remmener chez eux pour j’imagine manger de la nourriture adaptée aux enfants, laissant Tiphaine Auzière assister en compagnie de sa mère, depuis le hall, à la partie célébration qui s’est déroulée côté parc, puis apprécier le cocktail dînatoire ?
@ calamity jane | 14 mai 2017 à 15:24
Avez-vous pris la peine d’analyser la gestuelle Hollande du point de vue comportementaliste du mâle α ? Et lors de la montée des marches et lors des adieux ?
@ Popol | 14 mai 2017 à 15:41
« Je faisais part à mon épouse de la longue liste de reconnaissances bienveillantes faite par notre jeune président, que tout le monde nous envie, au sujet de ses prédécesseurs, et lui disais que c’était la première fois qu’un socialiste reconnaissait le travail acharné de Sarkozy pour lutter contre la crise. Je me suis vu répondre du tac au tac : tu es bien naïf, il cherche encore une fois les suffrages de la droite, après les panzers à la Concorde, l’héritage Sarkozy »
Votre épouse a sans doute raison, mais en même temps, comme qui dirait, il ne pouvait pas laisser de trou ou de béance dans la filiation de la lignée présidentielle dans laquelle il s’est inscrit aujourd’hui dans son costume dont le prix ‘costume Fillon’ divisé par dix à peu de choses près si j’ai bien entendu, a pu lui permettre d’affronter les intempéries sans risques !
« J’ai également eu une pensée pour M. Fillon : que serait devenu son costume à 6500 € sous la pluie de l’Arc de Triomphe ? »
En même temps, comme dirait quelqu’un, ne vaut-il pas mieux subir les intempéries dans un costume qui n’aura rien coûté ?
Est-ce que quelqu’un sait combien avait coûté le costume Hollande du jour de son investiture ?
@ PHansen | 14 mai 2017 à 16:04
Très juste. Mais en même temps, comme qui dirait, l’opération de clonage avait son intérêt.
@ semtob | 14 mai 2017 à 16:17
« Quelle différence existe-t-il entre certains juges actuels qui engluent certains individus à grand destin politique, les condamnent publiquement à tourner dans un non-sens et pour des motifs enflés par la presse et certains sorciers de l’Afrique d’autrefois ?
Il n’existe pas de différence apparente dans les motivations. Jeter un sort ou être guérisseur de l’humain. »
Il existe cependant une différence dans les méthodes en ce sens que les sorciers de l’Afrique profonde d’autrefois n’avaient pas d’iPad mais des « frottoirs divinatoires». Toutefois comme dans le cas du sacrifice médiatique, « mise en commun et partage des victimes soulignent la solidarité qui unit entre eux les membres de la communauté familiale et le lien de dépendance vis-à-vis des puissances qui garantissent sa vie et sa survie. » (Cf. ICI § 43)
L’instrument divinatoire est préparé de façon à ce que les pièces de bois adhèrent ou n’adhèrent pas entre elles sous le mouvement de la main du spécialiste. La réponse « Oui » (adhérence), ou « Non » (non adhérence) qui va permettre au devin de mener son enquête est, dit-on, obtenue instantanément.
Ex. C’est Régis Antoine qui pratique la divination et le consultant reste discret sur son identité. Les pièces de bois intervenant dans la divination sont taillées l’une en miroir, l’autre en canard.
Q. « Penelope Fillon a-t-elle travaillé, ô Miroir ? »
R. Non adhésion du canard = Non
Q. « Est-ce FF qui va gagner l’élection présidentielle 2017, ô Miroir ? »
R. Non adhésion du canard = Non
Q. « Est-ce le mari d’une enseignante qui, ayant élevé trois enfants pouvait prendre sa retraite au bout de quinze annuités, chaque enfant pouvant être pris en compte pour deux années en ce qui concerne le temps passé dans le privé et pour une année en ce qui concerne le temps passé dans le public, qui va gagner les élections 2017, ô Miroir ? »
R. Adhésion du canard = Oui.
Q. « François Bayrou est-il trop gourmand, ô Miroir ?»
R. « Scratch Scratch adhérence non adhérence du canard » = « what a difficult question ».
C’est simple ! Il suffisait d’y penser et de consulter le bon devin et manifestement c’était le cas puisque la prédiction s’est réalisée.
« Je ne voudrais pas qu’en revanche l’appétence très nette du couple Macron pour l’univers artistico-mondain – non pas que celui-ci soit par nature indécent – prenne trop de place par rapport au commun des Français et détruise subtilement ce que son indiscutable humanité et proximité, pour lui comme pour son épouse, va apporter de très positif et bienvenu sur le registre républicain. » (PB)
J’ai entendu Arielle Dombasle expliquer aux Grosses têtes qu’elle avait très bien dîné à Bercy chez les Macron et du coup, c’est juste qu’à bien y réfléchir, certaines appréciations de BM à propos de Carla Bruni-Sarkozy étaient frappées au coin de la façon de s’exprimer de Mme BHL.
Il ne fallait pas être devin pour anticiper que Macron allait descendre en Command Car les Champs-Elysées, le Légionnaire a été conforme à l’esprit de ce que sera son projet.
La publication que j’avais faite de la photo des Centurions Delon/Quinn, à mon humble avis, traduit bien l’avenir de sa démarche, tout dans ses discours allait dans ce sens.
Hollande à tout prix ébauchait des signes paternalistes – main sur l’épaule lors de la passation de pouvoir – qui doivent agacer au plus haut point l’homme de la rupture, EM n’a rien à voir avec celui qui ne savait pas choisir.
Un Guerrier a pris la place d’un Réjoui.
La semaine prochaine il va au Mali.
« Julien Dray aurait proposé… » (PB)
Par pitié plus de Dray, jamais plus, la majorité des citoyens n’en veut plus, ni de son loser de maître à penser ni de lui ni de tous les autres, la page est tournée.
Encore une fois, cher P. Bilger, la magie du verbe vous entraîne loin des réalités. Je vous imagine en Mowgli face à Kaa, chaviré par les yeux et la mélodie du serpent : « Aie confiance » !
Les discours – de bonne tenue – prononcés par E. Macron glorifient habilement, pour la plupart, les valeurs de la droite, notamment sur le régalien.
Et ce, dans un but bien précis : les législatives !
Vous prenez E. Macron pour un premier communiant qui fait son entrée dans l’église, en brassard et avec son cierge ! Revenez les pieds sur terre : E. Macron n’est pas un perdreau de l’année. C’est un homme dans la quarantaine bientôt, qui fréquente les ors de la République depuis des années, qui connaît tous les codes du pouvoir, tout le sérail de Bercy, qui dispose d’une équipe de publicistes hors pair. Publicistes qui viennent de montrer une remarquable efficacité de marketing politique depuis quelques jours dans la vente de leur client aux électeurs de droite.
Nul doute qu’avec le week-end qui vient de s’écouler, des milliers de d’électeurs de droite – indécis – viennent de tomber dans l’escarcelle de Macron pour les législatives.
Bien sûr qu’on ne peut que souhaiter bonne chance au nouveau président de la République. La France et les Français le méritent. Mais de grâce, gardons notre lucidité.
Cordialement.
Après le vide sidéral des cinq ans que nous venons de vivre à tous points de vue, la classe d’un Emmanuel Macron nous subjugue, alors qu’elle est normale pour cette fonction. De même, voir une Première Dame sympathique à ses côtés, qui représentera la France dignement, découle de la même cause.
Soyons justes, les commentaires qui ont accompagné cette passation de pouvoir ont été lassants, tellement exubérants et flatteurs que cela en était gênant. La brosse à reluire du chouchou des médias ça épuise.
Emmanuel Macron a descendu les Champs-Elysées sous la pluie, comme son prédécesseur, faut-il y voir un mauvais présage ?
Car ne nous y trompons pas, la tâche qui l’attend sera difficile. La nomination de son Premier ministre sera déjà la première polémique.
Il veut moderniser le pays et c’est tant mieux. Mais de quelle modernité parle-t-il ? Dans beaucoup de domaines nous passons de rien à tout ou de tout à rien. Si la modernité de Monsieur Macron est de « multiculturaliser » la France pour la diluer dans une mondialisation sans âme, je crains qu’il trouve des opposants très vite.
Tant de choses, dans tous les domaines, ont été négligées et abîmées sous le quinquennat Hollande que la reprise en mains est énorme et donc sujette à polémiques nombreuses.
Bon courage à lui.
Ne nous emballons pas et modérons notre plaisir lié à cette investiture. Un plaisir qui n’est dû qu’au vide précédent. Une opposition constructive est nécessaire pour poser un regard critique sur les mesures à venir. Emmanuel Macron ne pourra tout contrôler et l’arrivée de jeunes loups impétueux dans son entourage et de vieux conseillers toujours puisés dans la promotion Voltaire, doit inviter à la prudence.
Un contre-pouvoir d’un parlement aux députés de divers horizons politiques sera nécessaire pour ne pas précipiter la France dans une mondialisation débridée et modérer une tentation trop autoritaire du Président qui pourrait prendre trop vite la grosse tête.
« L’entourage » de Macron a dûment fait savoir aux médias qu’il avait revêtu, pour la cérémonie, un « costume à 450 euros » acheté « dans le Sentier » (la marque a été précisée).
Le coup de pied de l’âne est absolument parfait. On ne peut même pas reprocher à Macron de se montrer mesquin avec Fillon : nous en sommes au point où la marque, l’origine et le prix de ce que ces messieurs-dames ont sur le dos font partie des informations de première importance que les journalistes s’obligent à diffuser. Il l’aurait caché, que cela aurait été suspect.
Même le coup du « costume acheté dans le Sentier » est parfait. Bah oui, le Sentier, c’est de la fripe, du pas cher (ça, c’est l’image ; la réalité n’est pas forcément la même).
Et il y a un message encore plus subtil : bah oui, j’achète mes vêtements chez les Juifs, je suis « un banquier de chez Rothschild » et je n’ai pas l’intention de céder au chantage de l’antisémitisme voilé.
Tandis que du côté de Madame, elle porte une tenue d’un grand couturier français (nom cité), qui bien sûr a été « prêtée », ainsi que son sac de luxe (marque citée). Le prix, lui, n’a pas été indiqué. En revanche, nous connaissons le nom du créateur du tailleur, pas seulement sa marque ; et il nous est indiqué qu’il est, lui aussi, « français ». Non seulement nous sommes patriotes, ma femme et moi, mais en plus nous rendons hommage aux ouvriers qui ont rendu tout cela possible.
Encore mieux : je suis féministe, puisque je mets mon épouse dans la lumière et qu’elle fréquente les grands couturiers — tandis que moi je travaille dans l’ombre, et que je m’habille modestement.
Mais je suis en même temps traditionaliste, puisque bien qu’étant « un homosexuel honteux chouchou des médias qui a épousé sa maman », je ne suis pas, moi, un bobo qui se couvre de fringues hors de prix et va chez le visagiste : les beaux vêtements, c’est le domaine féminin.
On est obligés de se rendre à l’évidence : il n’y a pas un poil qui dépasse. Parfaite, aussi, la cérémonie aux Champs-Elysées : véhicule militaire à l’aller (on nous précise la marque : le fabricant est français), limousine civile au retour (issue de l’industrie françouése, là encore, bien entendu).
Du travail d’artiste.
@ Marc GHINSBERG
« Juste une question cher Philippe, si la France c’est nous tous y compris les criminels de tout poil, pourquoi êtes-vous favorable à la déchéance de nationalité ? »
Je ne sais ce que dirait notre hôte, il faudrait lui écrire, peut-être ?
Mais pour moi, la trahison, attaque contre tout le groupe, mérite d’en être pour toujours exclue.
Tous les autres crimes font mal à des gens du groupe, celui-là fait mal à tout le groupe dont il menace l’existence en le vulnérabilisant et dont il abaisse l’identité puisque le traître faisant partie du groupe il rabaisse le niveau général à celui de traître, crime doublement impardonnable comme dangereux physiquement et sur le plan identitaire.
Je précise que je suis pour la déchéance de tous les traîtres, sans distinction. Si des gens se trouvaient sans nationalité après avoir attaqué l’Etat, ce ne serait que justice.
On peut douter que les gens à la rue l’aient mérité. Mais ceux à l’apatridie par suite de trahison, si.
Bartolone sentant sa fin (politique) prochaine, s’en va, battu par Pécresse, il a compris que personne ne voudrait plus de lui comme de Dray d’ailleurs.
Mais, braves gens – comme dirait Mélenchon – notre Barto national ne s’en va pas les mains vides, pendant dix longues années il aura droit à chauffeur, secrétaire et tout le toutim, notre République est généreuse.
Le Volatile précise même qu’il aura droit à une Renault Talisman… Généreuse République… Alors que l’ancien Premier ministre d’un pays nordique redevenait un sans-grade et ne comprenait pas ces faveurs d’un autre monde.
Petit à petit s’est insinué dans l’esprit du peuple qui souffrait de malheurs – neuf millions qui vivent sous le seuil de pauvreté – qu’il fallait rompre avec ces habitudes de repus.
Et le meilleur moyen c’était d’éliminer, cette élection a cassé tous les codes et arrangements, Macron est arrivé au bon moment. Les derniers mots de son discours aujourd’hui étaient détonants il est dans le droit fil de cette rigueur qui le fait roi par le peuple, il ne s’y est pas trompé.
On annonce Edouard Philippe Premier ministre, Mediapart a mis en garde notre jeune Président sur le manque de clarté passé de ce dernier, l’écueil n’est pas mince avec une loi sur la moralisation politique, premier acte fort.
Le Légionnaire n’a pas droit à l’erreur, il a dynamité tout un pan de la vieille politique et de ses travers pour ne pas y retomber à pieds joints, personne ne comprendrait.
Déjà il porte beau le costume, et la cravate est en face.
C’était beau, c’était digne, un vrai sacre à nous faire oublier Napoléon à Notre-Dame ou Charlemagne à Rome.
On en avait la larme à l’oeil comme Collomb, Gérard pas Christophe.
Mais notre nouvel empereur saura-t-il joindre les gestes aux paroles ?
Peut-on considérer que Wikipédia est aussi « nous » ?
Voici ce qu’il dit :
« Brigitte Marie-Claude Trogneux est issue d’une famille de chocolatiers amiénois réputés pour leurs macarons. En 1991, elle revient dans sa ville natale et enseigne le français et le latin au lycée jésuite La Providence.
En mai 1993, dans l’atelier de théâtre qu’elle anime au Lycée La Providence, elle remarque Emmanuel Macron, alors âgé de quinze ans et élève de seconde dans la même classe que sa fille Laurence. L’année suivante, malgré la différence d’âge, ils tombent amoureux. »
Un vrai conte de fées.
Il n’y avait pas de macaron, mais si tout cela était du théâtre, le hobby de Brigitte ?
Acte I – Primaire LR exit Fillon
Acte II – Primaire PS exit Valls
Acte III – Les tirades primaires de Mélenchon
Acte IV et Fin – Sur les marches de l’Elysée.
Aurions-nous été au théâtre depuis six mois sans nous en rendre compte et suivi un mélodrame sur un livret de Brigitte ?
Brigitte plagiant Andersen, le vilain petit canard, dans une famille qui n’est pas la sienne, qui accumule les couacs et se révèle, à la fin, être un cygne ?
Après tout elle enseignait le théâtre aux enfants !
Voici la version Andersen :
« Une cane couve ses œufs, mais à l’éclosion, l’un d’eux, le vilain petit canard, ne ressemble pas à ses frères et sœurs de couvée. Rejeté de tous, à cause de son physique différent, il est contraint de quitter sa famille et de partir, loin, pour ne plus subir leurs moqueries et leurs coups. Sur son chemin, ceux qu’il rencontre ne l’acceptent pas toujours non plus. Il rencontre d’abord des jars sauvages, qui l’acceptent sans problème, mais des chasseurs arrivent. Le vilain petit canard s’enfuit alors à nouveau. Puis, il arrive dans une cabane où habite une vieille femme qui le recueille en le confondant avec une canne. Mais la vieille femme accueille aussi une poule et un chat, qui méprisent le vilain petit canard. Alors, ce dernier quitte la cabane. Il arrive cette fois dans un lac, où il est piégé par la glace. Heureusement, un paysan délivre le caneton pour le donner à sa femme. Le caneton, effrayé, se sauve et passe tout l’hiver dehors. Un jour, cependant, ébloui par la beauté des cygnes, le vilain petit canard décide d’aller vers eux et réalise, en se mirant dans l’eau, qu’il n’est plus un vilain petit canard (et qu’il n’a, en fait, jamais été un canard), mais qu’il est devenu un magnifique cygne. Enfin il finit par se faire respecter et devient plus beau que jamais. »
Troublant !
Bonjour,
Je n’ai pas pu assister à la passation de pouvoir entre l’ancien et le nouveau président, étant invité à la première communion d’un petit neveu. C’est toujours avec une certaine émotion (que seuls peuvent ressentir les « christianisés ») que j’assiste à ce genre de cérémonie religieuse.
Difficile de rester insensible lorsque les choristes entonnent les chants religieux accompagnés par le souffle puissant de l’orgue magnifié par la réverbération des structures de l’église.
J’ai toujours été admiratif du talent oratoire des prêtres quand ils s’adressent aux fidèles. Le message contient souvent une bonne part d’improvisation avec même des pointes d’humour en fonction des événements du moment. Et aujourd’hui n’était pas un jour comme un autre.
Ajoutons à cela le côté attendrissant des petits communiants et communiantes revêtus de leurs aubes d’un blanc immaculé.
L’espace d’un instant, mais d’un instant seulement, j’ai oublié les turpitudes de la campagne électorale avec ses alliances de circonstance, les coups tordus pour terrasser l’adversaire, les manipulations médiatiques destinées à magnifier l’un et à traîner dans la boue l’autre.
Puis la messe et le repas au restaurant terminés, je suis rentré chez moi avec mon épouse, j’ai ouvert le poste de télé et tout est redevenu comme avant.
@Philippe Dubois | 14 mai 2017 à 19:05
« Quant à son empathie non sélective, je me permets de vous rappeler les illettrées de GAD, les alcoolos du Nord et les feignasses qui ne travaillent pas assez pour s’offrir des costards à 3000 euros. »
Il a été d’une extrême maladresse, forcément incompréhensible – détestable. Cela peut paraître énorme, mais tout le monde saisit ce qu’il voulait dire. On n’était pas dans la transgression, je ne m’explique pas qu’il ait pu prononcer ces mots.
Communication bien maîtrisée à en croire votre commentaire dithyrambique dont je me contenterai, puisque je n’ai pas regardé cette cérémonie qui n’a aucun intérêt. Nous verrons bien si M. Macron sera le président de tous ou, comme ses prédécesseurs, de ceux qui sont du bon côté de la fracture sociale, celui où on est propriétaire de son logement, où on paye l’impôt sur le revenu et où on part en vacances en avion, sans se préoccuper des classes populaires en déshérence qui se réfugient dans chez le FN ou, depuis peu, chez les Insoumis.
De ce point de vue la composition de l’entourage du candidat (visibles sur le film passé sur TF1 lundi, sans grand intérêt autre que de présenter les visages de l’entourage du candidat, là encore, communication maîtrisée) et les premières nominations de son cabinet à l’Elysée semblent plutôt marqué du signe de la continuité administrative avec les équipes précédentes. Espérons pour les pauvres que nous éviterons des réformes à la Schröder qui n’ont pas vraiment amélioré leur situation, on jugera tout cela par les actes!
Soucis de cravates ? Entre celle bien portée et en face (EM) et celle absente du décorum présidentiel (beau-fils), il y a aussi celle de Cédric Villani hautement stylée d’un jabot cocardé à la mode du XVIIIe siècle.
Moi, je n’ai vu que le talent et la distinction de notre jeune président de la République et la classe de son épouse Brigitte. Un couple moderne, parfait et heureux. Je suis sûre qu’à eux deux, ils vont travailler de concert et s’entourer d’une bonne équipe ministérielle. Faisons-leur confiance et aidons-les pour qu’enfin ça marche.
@ Philippe Dubois
Vous avez bien raison, Macron n’a pas l’empathie non-sélective. Qui, alors ? Peut-être quelques bouddhistes.
La France, c’est nous tous, morts ou vifs, mais, comme au Théâtre français, il y a les sociétaires et de simples pensionnaires.
En Marche ou Marchenoir, aux lecteurs de choisir.
@Catherine JACOB | 14 mai 2017 à 19:40
« C’est Régis Antoine qui pratique la divination […]
Penelope Fillon a-t-elle travaillé, ô Miroir ? »
Je pense que pour répondre à cette question, il y a mieux que les techniques de divination d’Afrique centrale. Le plus simple est de s’en remettre aux propos de l’intéressée.
Penelope a déclaré très clairement lors d’une interview en 2007 « Je n’ai jamais été son assistante ou quoi que ce soit de ce genre » ou encore « Si je n’avais pas eu le dernier [né en 2001], je serais allée chercher un travail ».
« Est-ce le mari d’une enseignante […] qui va gagner les élections 2017 ? »
Pour le moment, Macron a gagné une élection : la présidentielle. Pour les législatives, on peut nourrir des espoirs, mais rien n’est acquis avant le vote.
« Quand on aime son pays, on ne peut que souhaiter le meilleur pour Emmanuel Macron. Je sais d’expérience que maintenant le difficile commence ».
Nicolas Sarkozy
Entièrement d’accord avec ce commentaire de notre ancien président.
Anne Hidalgo a fait très fort dans son trop long discours : heureusement que la France s’est ressaisie, les nazis étaient aux portes de Paris ! Et puis le diesel qui tue !!
Pauvre Macron qui a dû supporter ces couplets misérables de bêtise…
C’est en écoutant cette ancienne inspectrice du travail et ex-girl-friend de Flanby, et en voyant la binette de Bartolone que je me suis énervé…
Pas bon pour la santé cette intronisation !!
Mon pauvre Régis Antoine, relisez bien ce qui suit* et faites-vous traduire une fois pour toutes l’adverbe « actually » (réellement) dont le sens semble vous avoir échappé. De même n’avez toujours pas compris que Penelope Fillon qui avait toujours oeuvré en circonscription et non à l’Assemblée nationale ne se considérait nullement comme une assistante parlementaire (c’est-à-dire travaillant, réellement, au Parlement).
* »I have never been actually his assistant or anything like that. I don’t deal with his communication. »
@Claude Luçon | 14 mai 2017 à 21:58
« Acte I – Primaire LR exit Fillon »
Vous avez dû vous endormir pendant le spectacle.
La primaire LR a plutôt été marquée par les sorties de Sarkozy et de Juppé.
@ Savonarole | 14 mai 2017 à 18:17
Alléluia !
Cette cérémonie m’en a rappelé une autre, je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce que le commentaire précédent est de Aliocha (14 mai 2017 à 17:54).
Il manquait l’aumônier des légionnaires, qui n’est pas sans en méconnaître les paroles.
http://www.lexpress.fr/culture/musique/video-hallelujah-un-pretre-fait-sensation-en-reprenant-leonard-cohen_1508140.html
@ Giuseppe | 14 mai 2017 à 19:42
« Un Guerrier a pris la place d’un Réjoui… »
Vous êtes du genre à tirer sur une ambulance, même corrézienne !
@ Robert Marchenoir | 14 mai 2017 à 20:30
Pour une rare fois, je suis totalement d’accord avec l’intégralité de votre commentaire, mais reste à voir si la suite du film sera de même qualité ?
@ Claude Luçon | 14 mai 2017 à 21:58
« C’était beau, c’était digne, un vrai sacre à nous faire oublier Napoléon à Notre-Dame ou Charlemagne à Rome »
Vous aussi avez été subjugué par la mise en scène… de la première séquence !
« Mais notre nouvel empereur saura-t-il joindre les gestes aux paroles ? »
On le saura au plus tard en septembre prochain, et il y a alors des chances que selon l’expression triviale militaire ce soit : les b***** comptez-vous.
@ Tomas | 14 mai 2017 à 22:28
Votre cas n’est pas désespéré, contrairement à mes craintes vous ne sombrez pas dans la macronmania du jour. Vous m’avez devancé, j’allais écrire un commentaire similaire au vôtre.
@ finch | 14 mai 2017 à 18:24
Allons, allons !
Mais EM est de l’extrême centre droit. Il en apportera d’ailleurs la preuve ces 15 et 16 mai lors de la déclinaison de son gouvernement dont son Premier ministre.
Comment pourrait-il réformer urgemment autrement ?
@ Savonarole | 14 mai 2017 à 18:52
« En juillet 2010, Anne Hidalgo est promue commandeure de l’ordre d’Isabelle la Catholique. Ces insignes lui sont remises, sur proposition du gouvernement espagnol et sur décision du roi Juan Carlos, par l’ambassadeur d’Espagne en France qui souligne alors que « cette décoration constitue une reconnaissance à l’immigration espagnole en France à travers Anne Hidalgo qui représente pour nous un modèle exemplaire d’intégration réussie » »
(Extrait de Wiki)
Quand même, si c’est pas un exemple !
Son père était quand même un ouvrier électricien syndicaliste. Ceci expliquant cela.
@ Régis ANTOINE | 15 mai 2017 à 00:23
Je résumais l’Acte I, c’est vrai :
En détails :
Acte I – Scène 1 – Catapultage de Sarkozy et autres parasites,
Scène 2 – Déménagement de Juppé sans ménagement,
Scène 3 – Entrée d’un Canard déchaîné qui attaque Penelope à coups de becs fictifs, Fillon meurt en défendant vaillamment sa belle, se prenant pour un Chevalier sans peur mais avec reproches.
Ca vous va ?
@ Savonarole | 14 mai 2017 à 18:52
« Hidalgo perd la tête. »
Oui mais pas la parole !
« Jupiter dans une quotidienneté tranquille »
C’est tout ?
Que vous ayez été subjugué par le « sans fautes » de la cérémonie de passation des pouvoirs – dont on nous rebat les oreilles depuis 24 heures – peut s’entendre. Encore que je ne voie pas très bien ce qui aurait pu arriver d’incongru, à moins que notre jeune président perde tout à coup la tête, qu’il grimpe à un arbre du parc comme le regretté Paul Deschanel, qu’il lâche un bruit incongru devant le président du Conseil constitutionnel, qu’il fasse un bras d’honneur à la foule, d’ailleurs clairsemée, ou qu’à l’instar de son parrain en politique, il tourne les talons sur le perron de l’Elysée sans le raccompagner à sa voiture.
Mais « Jupiter » ! Comme vous y allez ! Gardez quelques superlatifs pour la suite, ou bien elle paraîtra bien fade.
Et puis ne perdons pas de vue que Jupiter n’est pas seulement le maître de la foudre et le roi des dieux. Il est aussi, dans sa « quotidienneté tranquille », un mari irascible, un impénitent adultère, un adepte du détournement de mineurs, un praticien assidu du passe-droit et de l’injustice.
Pour ma part je me contenterai de souhaiter que Monsieur Macron après avoir bien fait le président, en devienne un, honorable.
« Je ne voudrais pas qu’en revanche l’appétence très nette du couple Macron pour l’univers artistico-mondain (…) On accepte de ne pas en être si la considération est donnée à tous. Le populisme est parfois la conséquence de ce sentiment d’exclusion. »
La journée fut magnifique. A la hauteur de ce qu’elle devait être. Parfaite.
Néanmoins, ce n’est pas tant l’appétence pour l’artistique-mondain qui m’inquiète, mais plutôt ces quelques images de fin de journée de jeunes gens constituant l’équipe de conquête de notre Président, patientant à l’entrée du Palais pour fêter leur Président.
Si je considère ces quelques images – l’apparence donc, je le concède -, la France ne sera pas nous tous.
Mon impression est trop celle de fils et de filles de bonne famille, technos à souhait – pour aller vite – une sorte d’arrêt sur image de la petite France urbaine, celle des victorieux du temps présent.
Alors, pardon pour cette dissonance : je voulais juste exprimer ce serrement au cœur que j’ai ressenti en fin de soirée qui a assombri quelque peu cette si belle journée.
La morsure de l’artistique-mondain est peu de choses au regard de la crainte qu’au fond, rien ne se ne renouvelle réellement, rien ne se renouvellera vraiment.
Les images de fin de soirée – légèrement désenchantées – renvoient trop à l’envers de la « société civile » candidate aux élections législatives, certes des candidats qui n’ont jamais exercé un mandat électif, mais constituée en fait majoritairement par des profils qui appartiennent aux lieux de pouvoir.
Croire ce qui se raconte sur la fachosphère n’est pas penser le monde. Végéter dans une panique irrationnelle n’est pas vivre en citoyen responsable. Etre obnubilé par sa sécurité au point de voir uniquement son bonheur dans la soumission et l’obéissance à un Etat fascisant n’est pas être motivé par la liberté au point de voir l’humanité dans chaque individualité. Tout cela fait que la masse des beaufs christianisés n’a absolument rien à voir avec une quelconque communauté, y compris nationale où chaque citoyen accepte librement et en raison de participer à une histoire commune pour construire un avenir commun.
En somme, faire partie de l’anti-France n’est pas et ne sera jamais être un Français.
@Trekker | 15 mai 2017 à 01:47
Le problème est que même en Corrèze il ne veulent pas de l’ambulance, pourtant il y chercherait une licence.
À peine la passation de pouvoir terminée, que la campagne des législatives a commencé.
Il suffit de voir les quelques débats sur les chaînes télé et dans les journaux, on nous explique que nous n’avons pas le choix, c’est la réussite complète de Macron ou alors l’apocalypse, le tsunami, la peste noire et le choléra.
Le moins qu’on puisse dire c’est que les chaînes d’info en continu ne font pas dans la nuance.
Un seul espoir, celui que porte le nouveau Messie, ou ce sera la mort de l’âme de la nation et celle du corps social.
Même Aliocha qui nous jouait la partie en humble dévot, doux et tendre ermite et parfois saint homme (*) en nous livrant des textes plus ou moins sacrés et souvent illisibles, a abandonné le froc de franciscain, pour revêtir la robe de Pharisien et se réjouir d’un nouveau pouvoir terrestre qui ne se confond pas avec le céleste qu’il célébrait.
Et ce matin sur France Culture, l’interview de deux candidates de LREM, qui ont répété une dizaine de fois qu’elles et les autres candidats LREM étaient des bienveillants (sic).
Des bienveillants de la République en marche, j’ai cru que je rêvais, mais non je prenais simplement un petit déjeuner qui a été gâché par la perspective de voir des « Bienveillants » au pouvoir. Faudra-t-il mettre une majuscule à « Bienveillants » ?
(*) Oui je sais j’exagère, c’est ma nature de Sudiste.
@Robert Marchenoir | 14 mai 2017 à 20:30
?
« L’entourage de Macron a dûment fait savoir aux médias qu’il avait revêtu, pour la cérémonie, un costume à 450 euros acheté dans le Sentier.
Le coup de pied de l’âne est absolument parfait. Du travail d’artiste. »
« Le coup de pied de l’âne »
Signification : Le coup du faible contre le fort qui n’est plus en mesure de se défendre.
Origine : Dans la fable de Jean de La Fontaine « Le Lion devenu vieux », l’âne ne s’approche du lion, autrefois tellement redouté, que lorsque celui-ci est agonisant, afin de lui donner le coup de grâce final.
Je trouve intéressant que vous n’ayez pas plutôt choisi l’expression Vae victis!
@Giuseppe | 14 mai 2017 à 21:40
« Déjà il porte beau le costume, et la cravate est en face. »
Pas tout à fait, mais il y a du progrès.
@ finch | 14 mai 2017 à 18:24
« Fabius (qui l’avait traité de Petit marquis poudré) n’a pas pu s’empêcher à cette occasion d’outrepasser le protocole (propos trop long, distillation de conseils déplacés, éloges de sa merveilleuse COP21…) »
Dark Vador a surtout fait un superbe lapsus que la foule des courtisans médiatiques a dû avoir immédiatement pour instructions de ne ni rappeler, ni commenter et dont on peut donc prévoir qu’il fera bientôt l’objet d’une coupure dans les archives de l’événement…!
Ici une présentation des « petits marquis » chez Molière. Je cite : « Molière a justifié, dans L’Impromptu de Versailles, l’importance de leur rôle dans la comédie : « Le marquis, aujourd’hui, est le plaisant de la comédie ; et comme dans toutes les comédies anciennes on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie.»
Ils sont donc caractéristiques d’un type de personnage dans l’œuvre de Molière, évoquant les fastes de la cour en même temps que ses excès, et symbolisant aussi, par leur éclat et leur jeunesse, l’éternelle compétition amoureuse entre blondins et barbons, si présente dans la comédie. »
@caroff | 14 mai 2017 à 16:10
Donc vous ne préconisez pas non plus ce style-là
@ Trekker
Vous êtes gentil de vous inquiéter pour moi ! Non je ne suis pas macronolâtre le moins du monde, c’est par lepénophobie que j’ai voté pour lui et ayant mieux à faire, je ne me suis même pas déplacé pour le premier tour. J’essaierai ensuite comme toujours de juger sur pièces, ce qu’il est à l’évidence trop tôt pour faire, fût-ce sur trois exercices de communication réussis !
Emmanuel Macron, devenu officiellement notre président
Il faudra que quelqu’un se dévoue un jour pour expliquer patiemment à Philippe Bilger que ce personnage n’est pas notre président (j’aurais écrit la même chose si Marine Le Pen avait été élue).
A moins qu’il faille comprendre que, dans la mesure où c’est le Peuple Souverain – c’est-à-dire nous – qui est le vrai boss, il n’est que notre jouet, notre larbin en quelque sorte…
Prise de pouvoir ou festival de Cannes ?
Nous sommes dans un film avec la pègre médiatique et les intermittents du spectacle qui applaudissent leur mécène.
Pour le moment, Macron nous vend du vent.
De toutes ses belles mesures, rien n’est financé. Aucune réduction des dépenses publiques en perspective, si ce n’est par la recherche d’un accord avec les élus auxquels on va bien gentiment demander de renoncer à leurs pléthores d’employés municipaux attachés à leur réélection.
On attend de voir la limitation des indemnités prud’homales. A supposer qu’il ne s’agisse pas d’une mesurette, limiter par la loi l’indemnisation d’un préjudice reconnu, il faudra que ça tienne la route. Ce n’est pas avec ça que les artisans et petites entreprises vont se lancer dans des embauches ; il se sont fait avoir avec le contrat nouvelle embauche, on ne les aura pas deux fois.
C’est la libéralisation du licenciement qu’il faudrait, pour redonner confiance aux employeurs, et on est loin du compte.
Le pire est ce que craint P. Bilger : le totalitarisme de la bien-pensance.
Les associations pro-immigrés et pro-homos ont de beaux jours devant elles, sus aux Français ! Mort à la fille aînée de l’Eglise !
@Mary Preud’homme | 15 mai 2017 à 00:14
« « I have never been actually his assistant or anything like that. I don’t deal with his communication. » […] l’adverbe « actually » (réellement) […] (c’est-à-dire travaillant, réellement, au Parlement) »
Vous êtes vraiment pathétique lorsque vous essayez d’argumenter.
À vous croire, l’adverbe « actually » signifierait « réellement, au Parlement ».
Jolie trouvaille, à ceci près que ça ne tient pas la route et que vous seriez bien incapable de produire la moindre source sérieuse accréditant votre thèse farfelue.
Vous zappez totalement le fait que « actually » s’applique aussi à « anything like that ».
Rien n’accrédite votre propos, ni les traductions françaises (par exemple http://bit.ly/2rgNNcm ou https://yhoo.it/2qjc6Jb), ni les articles de journaux britanniques. Le Telegraph, dans son titre ‘I’ve never been his assistant’, ne juge pas utile pour la compréhension de reprendre le actually. L’Irish Times indique que la phrase incriminée contredit l’assertion selon laquelle Penelope aurait réellement travaillé (« The 10-year-old interview, which contradicts Fillon’s assertion that his wife held a real job…”).
Avant d’entreprendre de donner des leçons aux autres, commencez vous-même par apprendre à raisonner correctement.
@Tipaza
… la perspective de voir des « Bienveillants » au pouvoir
Nous avons parfois de quoi nous inquiéter devant la prolifération de certains humanistes au sourire carnassier dans les allées du pouvoir, voilà que désormais ces loups déguisés en brebis vont être rejoints par des bienveillants du même tonneau…
Cela nous fait immédiatement penser à cette théorie du génocide bienveillant développée par certains cercles d’influence mondialistes pour résoudre par les famines, les guerres ou par les stérilisations forcées les problèmes liés à la croissance démographique.
Cette théorie du génocide bienveillant a été évoquée par Henry Kissinger dans une note destinée au président Nixon le 17 octobre 1975 et a fait l’objet d’études dans divers cercles gouvernementaux étasuniens dès les années soixante.
Bien entendu, l’idée du génocide bienveillant ayant été lancée sans manifestement avoir été fermement rejetée, nous pouvons craindre qu’elle continue de flotter dans l’air et même qu’elle ait déjà été mise en application ici ou là, comme certains indices peuvent le laisser croire.
@Tipaza
C’est cela, cher sudiste, vous ne comprenez rien aux textes sacrés, et confondez franciscains et bénédictins, espoir et phantasme, repentance et rédemption.
Voilà de quoi nous dostoïevskiser l’aiguille :
https://www.youtube.com/watch?v=VvBQw00w3IM
P… ça fait du bien de tourner la page.
Bonjour
C’est nous/nous tous… nous avons aussi été abreuvés par « le peuple » ces derniers mois qui scindait de la même manière « le bon peuple » ou nous du « mauvais peuple » soit eux.
Je suis surpris de votre comparaison avec le maître des nuées ou le repousseur de mal… Vous pensez faire revivre le culte ancestral des Grecs et Romains ?
@ Mary Preudhomme 15 mai 2017 00:15
@Régis Antoine 15 mai 2017 10:59
Actually
Mot totalement intraduisible en français sans tenir compte du contexte ou de l’esprit de la phrase. Dans la conversation courante, le mot français le plus proche est « en fait » et « à vrai dire ».
Multiples traductions (littéraires ou pas) :
Au fond
Vraiment
Exactement
Réellement
A ce moment même
etc.
En langage journalistique, c’est plutôt « au fond ».
Cordialement.
Rien qui inquiète
Certes, cette appréciation de Philippe Bilger n’est motivée que par son impression de spectateur devant ces spectacles qu’il affectionne, en tant qu’amateur de cérémonies people.
Mais lui qui a dénoncé à diverses reprises la dangerosité supposée du FN, n’a pas fait son travail d’électeur, car manifestement il n’a pas décortiqué avec la même attention les divers éléments du programme de M.Macron, dans leur version officielle aussi bien que dans leur version parallèle tels qu’ils ont transpiré des déclarations et des prises de position de ses divers soutiens, dont certains qu’ils n’a pas récusés.
Mais puisque paraît-il nous ne devrions pas nous inquiéter, nous ne nous inquiéterons pas :
● De son asservissement à des milieux financiers mondialistes et aux médias qui représentent leurs intérêts.
● De sa proximité indécente avec un pays étranger connu pour son hostilité à la France.
● De son inculture en matière d’histoire.
● De sa volonté d’ouvrir encore davantage de façon délirante les vannes d’une immigration pourtant déjà aussi inutile que nuisible.
● De sa volonté d’implanter de force en France une nouvelle religion d’origine étrangère, à l’encontre du principe de laïcité.
● De sa volonté de céder aux revendications de groupes de pression « LGBT » qui exigent de harceler juridiquement les gens qui les critiqueraient, vus comme des « ennemis intérieurs », rien que ça.
● De sa volonté de laisser libre cours à toutes les dérives anti-éthiques les plus folles en ce qui concerne le respect de la vie humaine.
● De sa proximité avec des mouvements islamistes dont certains appartiennent à une nébuleuse terroriste, selon divers services de renseignement.
● De sa volonté de s’attaquer aux retraités, y compris à ceux relevant de caisses du privé, souvent proches du seuil de pauvreté.
● De son obligation de fait de financer les dépenses démagogiques annoncées seulement par le matraquage fiscal.
Bien entendu, tout cela ne figure pas nécessairement dans son « programme », mais l’acharnement montré par certains groupes d’intérêts financiers, médiatiques, associatifs, « culturels », « intellectuels », « religieux », communautaristes etc. français ou étrangers dans le soutien de sa candidature permet de révéler clairement quelles sont les menaces susceptibles de concourir à la poursuite de la destruction de la France, ou du moins de ce qu’il en reste.
Mais nous ne nous en inquiéterons surtout pas, n’est-ce pas ?
@Catherine JACOB | 15 mai 2017 à 09:27

Pour la cravate vous pinaillez un peu, non ?
Lui a quelqu’un de son entourage qui sait faire le véritable double nœud, reconnaissable à la symétrie et d’équilibre statique des forces qui tendraient à le faire se balancer en mouvement.
Bref la verticalité de sa cravate tombe bien dans le polygone de sustentation constitué par ses pieds, il a retenu la leçon de la cravate.
Je vais vérifier dans son entourage quel est son conseiller spécial en résistance des matériaux.
Le nouveau Président doit être attentif à ces détails, c’est pour cela – pour partie – que son ascension fut fulgurante, et les citoyens d’en finir avec ces élus corrompus.
https://blogs.mediapart.fr/liliane-vittori/blog/140517/une-moralisation-de-la-vie-publique-l-elysee-mais-sans-la-corse
« Non, la France, c’est nous tous. »
Il est étonnant pour moi qu’il y manque le « et toutes ». Ce trait spécifique de la galanterie dans la culture française aurait même il me semble pu conduire à dire dans l’ordre :
« La France, c’est nous toutes et tous. »
« Par tous pays les passions sont rares, et la galanterie a plus de grâces et de finesse et par conséquent plus de bonheur en France. » (Stendhal)
Je laisse C. JACOB nous faire un développement sur la galanterie d’aujourd’hui.
Son discours dans la salle des fêtes a été effectivement excellent et sobre.
Parlons-en de son discours excellent !
Tout ce qui fait de la France un pays sûr où l’on peut vivre sans avoir peur sera amplifié.
Ça commence très fort, ou bien il se moque carrément du monde ou bien il n’a probablement jamais entendu parler de ces Français qui se font passer à tabac ou tuer pour un mauvais regard ou pour une cigarette par certains de leurs invités forcés, pour ne pas parler des attentats commis par les mêmes…
Le monde attend de nous que nous soyons forts, solides et clairvoyants.
Il est le seul à ignorer combien le monde s’en moque, pour ne pas dire plus.
La France veillera toujours à être du côté de la liberté, des droits de l’homme.
C’est cela, oui…
Des droits à géométrie variable pour un homme qui ressemble étrangement aux copains et aux coquins…
Nous avons à construire le monde que notre jeunesse mérite.
Les autres peuvent crever comme des chiens.
Tout le reste est du même tonneau. Des macronneries.
Et nous en avons encore pour cinq ans…
@ fugace | 15 mai 2017 à 01:52
Allons, allons !
Mais EM est de l’extrême centre droit. Il en apportera d’ailleurs la preuve ces 15 et 16 mai lors de la déclinaison de son gouvernement dont son Premier ministre.
Comment pourrait-il réformer urgemment autrement ?
Je croyais que le projet de Macron était figé, fait pour être appliqué et ne dépendait pas de la couleur politique du futur Premier ministre et de son gouvernement.
@ Catherine JACOB | 15 mai 2017 à 09:27
Le lapsus de Fabius ? Il l’a fait bille en tête : « 2007 » au lieu de « 2017 ». C’est cela ? Il a beau avoir appris son texte par coeur, la tentation était trop forte.
Molière a croqué les petits marquis comme il a raillé les médecins, les valets, etc. Les excès de cour ont été pour lui une source inépuisable d’inspiration. Les confrontations de ces caricatures de classes sociales ont servi de trame et de mobile aux intrigues des pièces, ont pimenté les situations et offert la truculence dans l’écrit et le joué. Dans les deux cas, Molière jubilait.
Pour les médecins, son trait était féroce, mais ô combien lucide ! L’art de la médecine se réduisait à la portion congrue : le rite issu des anciens comme Galien prévalait sur la preuve issue de l’expérience scientifique (cf. la découverte de la circulation sanguine par William Harvey : Galien disait auparavant que le sang était fabriqué dans le foie, remontait vers le coeur droit, simple poche inerte, puis pénétrait par un trou dans le ventricule gauche, pour enfin s’évanouir sans retour dans les tissus…). Louis XIV, conseillé par un chirurgien de ses amis, a été précurseur en la matière : il a fait enseigner, en faculté, la circulation sanguine selon Harvey contre l’avis des médecins académiques.
Churchill disait : “An apple a day keeps the doctor away…as long as you aim well.” A l’époque de Molière, éloigner le médecin était vital car, dès qu’il s’approchait de vous, vous étiez convié rapidement à un voyage sans retour : les concepts aberrants entraînaient des solutions morbides.
Au moins, les petits marquis, s’ils pouvaient prêter à sourire, n’engendraient pas de dernier soupir.
@ Giuseppe | 14 mai 2017 à 21:40
« Mais, braves gens – comme dirait Mélenchon »
Il me semble qu’il dit : « les gens », ainsi il prend tout !, les braves et les autres.
Et l’on entend la voix sarcastique de Jacques Dutronc :
« Hey
Opportuniste
Je suis opportuniste
Je suis de tous les partis
Je suis de toutes les patries
Je suis de toutes les coteries
Je suis le roi des convertis. »
@ Giuseppe | 14 mai 2017 à 22:18
A sa décharge, c’est sans aucun doute mieux qu’il les ait dits, plutôt que de les penser sans le dire.
Pourtant on dit que toute vérité n’est pas bonne à dire. Les concerné(e)s n’oublieront sans doute pas l’humiliation en public.
Comme disait en patois un paysan suisse en parlant des socialistes (je vous le traduis en français) :
« Ce qui est à nous est à eux, mais ce qui est à eux n’est pas à nous »
Sinon, ne me parlez plus jamais de ce minable que nous avons eu pendant cinq ans.
Les bras en croix il prêchait l’amour.
Le voici chef de rezzou qui fait des prises de guerre.
Je considère que nous retrouvons enfin un président qui a le sens de l’Etat et de sa fonction représentative de tous les Français. En ce sens, le respect des formes et convenances républicaines est de bon augure.
Aujourd’hui, tandis qu’il se rendait à Berlin, a eu lieu la passation de pouvoir entre les Premiers ministres sortant et entrant. Là aussi rien à relever dans la forme et le fond. Encore que la ponctualité annoncée ne semble pas toujours le fort de Monsieur Macron. Il est vrai que la ponctualité reste la politesse des rois. Dans notre système régicide, cela ne saurait excuser tous les retards.
Autres points positifs à mon sens : il renouera avec l’occupation effective du logement qui lui est concédé au palais de l’Élysée et, surtout, il reviendra à une bonne interprétation de l’esprit de notre Constitution en ayant réaffirmé que le Président préside et que le gouvernement, donc le Premier ministre, gouverne. Tout, sauf certains pouvoirs régaliens – Défense et Affaires étrangères – ne sera plus directement géré depuis l’Élysée…
Il faut attendre, pour commencer à porter un jugement sérieux, la désignation des membres du gouvernement ainsi que le résultat des législatives qui conditionneront la confirmation de sa liberté d’action, entière ou partielle selon le choix des Français.
Par ailleurs, son européisme se sera déjà heurté à la volonté de la régente de l’Europe, Mme Merkel, qui a toutes les chances de remporter les futures législatives allemandes, ce qui, pour son quatrième mandat de chancelier de la Bundesrepublik, ne la portera pas à beaucoup de mansuétude à l’égard de la France. D’autant qu’elle en est, sauf erreur, à son quatrième président de la République française ! La brillante scientifique aura su mesurer l’intelligence de son correspondant français pour adapter son comportement à son égard.
Enfin vont venir diverses rencontres internationales où je suis persuadé qu’il présentera la France avec dignité. Nous verrons alors si sa parole reste aussi forte et portera réellement.
Donc patience avant d’émettre un jugement, les premiers pas présidentiels étant d’abord de pure communication. C’est parfaitement réussi dans une forme qui témoigne en partie du fond, et donc cela est à porter à son crédit. Reste à confirmer l’essai dans la gestion du quotidien des Français.
La Constitution véritable :
art 1 : En France, il y a les vrais Français qui adhérent aux valeurs de la République, et ceux qui sont réputés ne pas y adhérer et donc Français par tolérance.
art 2 : Les francs-maçons déterminent quelles sont les valeurs de la République.
@Claude Luçon
« C’était beau, c’était digne, un vrai sacre… »
Sauf que… j’ai cru constater que, sur les trottoirs des Champs, les rangs étaient clairsemés pendant la montée du véhicule du néo-Bonaparte. La faute à la pluie, ou au manque d’enthousiasme des foules ? Nous, le peuple… on serait dubitatif malgré l’insistance des médias ?
Continuons à parler chiffons, puisque tout cela a commencé par une pénible histoire de costumes qui nous fut imposée. Après tout, même dans les détails les plus futiles peut se trouver quelque vérité.
Nous apprenons donc que Macron (au nom de textile prédestiné) se fournit en costumes (qui ne sont certainement pas en Dacron) chez Jonas & Cie, rue d’Aboukir à Paris.
C’est intéressant, parce que c’est un marqueur de génération, comme disent les cuistres. Jonas & Cie, c’est un marchand de vêtements qui a fait l’objet de nombreux articles sur le thème « le luxe à prix malin ». C’est de la demi-mesure (l’équivalent du sur-mesure mais pour les gens normaux, ceux qui ne sont pas millionnaires), pour moins cher que le prêt-à-porter.
C’est censé être de la bonne came, du beau tissu italien, on n’est pas dans la Foirfouille à Tati (qui vient de faire faillite, d’ailleurs). On n’est pas non plus dans le snob vieille Frônce et ses costumes à 6500 euros chez Arnys (suivez mon regard).
C’est toutefois suffisamment exclusif (« qualitatif », comme disent les illettrés) pour flatter son homme : la boutique n’a pas de devanture, il faut monter à l’étage. Le monsieur fait inonder les gazettes d’articles prétendant « qu’on se transmet l’adresse sous le manteau », et, effectivement, il semble bien que l’établissement fut fréquenté par un certain nombre de hiérarques socialistes avant l’élection du président
NylonMacron.Double frisson contradictoire, pour le bobo de base : je me fais faire mes costumes sur mesure (donc j’intègre la classe des gros richards que j’exècre), mais la boutique que j’ai choisie m’exonère de mes péchés, puisqu’elle est adoubée par la crème socialiste. Et que celle-ci vante l’endroit justement parce qu’il est bon marché.
Et cependant, je peux me vanter dans les dîners en ville de fréquenter le tailleur secret de Cazeneuve.
En somme, nous avons là les mêmes ingrédients que l’on retrouve dans Free, lorsqu’il vous offre la fibre et le téléphone illimité pour moins cher que les offres bas de gamme de ses concurrents. Ou dans les banques en ligne, qui vous offrent un compte gratuit avec une carte de crédit Gold, là où les banques traditionnelles (issues de l’Etat fort et stratège) vous font payer les yeux de la tête pour beaucoup moins. Ou chez Uber, qui vous offre des taxis disponibles, confortables et (comble du luxe) aimables, pour nettement moins cher que les taxis de la France corporatiste du « on a toujours fait comme ça et y’a pas d’raison qu’ça change puisque chez nous c’est comme ça qu’on fait (et les étrangers, on les emmerde) ».
En somme, Emmanuel Macron s’est fait tailler un somptueux costume « ultra-libéral ». Quatre cent cinquante euros pour un costume sur mesure en beau tissu (prix annoncé par Macron Corp.), 350 euros (prix affiché en boutique), ça ne devrait pas exister, ça ne devrait pas être permis.
C’est du moins ce que nous expliquent les « ouvriers », les paysanistes, ceux qui ne comprennent pas, ceux qui prétendent obliger les autres à payer leur nourriture plus cher pour les punir, pour qu’ils le sentent passer, parce qu’il faut qu’ils en bavent.
Remarquez que je ne m’habille pas en Jonas & Cie, moi. Si ça se trouve, ses frusques partent en lambeaux après trois nettoyages (quoique j’en doute, vu les exigences de ses clients). Ou il les fait coudre par des illégaux éthiopiens dans la cave de son boui-boui parisien. On ne sait jamais, avec ces Juifs.
Toujours est-il que Macron, avec ses costumes à 350 balles, donne un sérieux coup de vieux à ses prédécesseurs de la France moisie (si je puis me permettre).
@boureau | 15 mai 2017 à 11:55
Tout cela a déjà été dit et expliqué et rapporté des dizaines de fois en tenant compte du contexte de cette interview en anglais, y compris par Mme Fillon dont le mari venait d’être nommé Premier ministre. Mais comme Régisse veut à tout prix la peau de Penelope, il fait celui qui ne comprend pas et ressasse toujours les mêmes aigreurs, à moins qu’il soit vraiment bouché à l’émeri.
@boureau | 15 mai 2017 à 11:55
D’accord avec vous sur les multiples traductions pour « actually » en fonction du contexte. Mais la forme « réellement, au Parlement », il n’y a que chez Mary Preud’homme qu’on retrouve ça.
Il faut dire que c’est la même Mary Preud’homme qui prétend que Macron a été banquier à la City ou encore que la banque d’Angleterre appartient à Rothschild.
À côté de ces énormités, sa traduction fantaisiste de l’adverbe actually n’est qu’une peccadille.
@Exilé | 15 mai 2017 à 11:02
« Cela nous fait immédiatement penser à cette théorie du génocide bienveillant développée par certains cercles d’influence mondialistes pour résoudre par les famines, les guerres ou par les stérilisations forcées les problèmes liés à la croissance démographique. »
« Cette théorie du génocide bienveillant a été évoquée par Henry Kissinger dans une note destinée au président Nixon le 17 octobre 1975 et a fait l’objet d’études dans divers cercles gouvernementaux étasuniens dès les années soixante. »
Ah booon ?… Mais c’est passionnant, dites-moi ! Pouvez-vous nous en dire un peu plus ? En quoi a donc consisté cette théorie du génocide bienveillant ? Qui devait procéder au génocide ? Et qui devait en être la victime ? Pourquoi ? Et comment ?
Et qui donc l’a fait échouer ? Avec ses petits bras musclés ? Car il n’y a pas eu de génocide depuis 1975, à ma connaissance, sauf celui du Rwanda, et si l’on veut celui perpétré par les Khmers Rouges… Mais ils étaient bienveillants ? Vous en êtes sûr ?
En tout état de cause, vous semblez être détenteur d’informations sensationnelles ! Avez-vous la fameuse note ? Pourriez-vous nous la copier-coller ? En tout cas, vous avez la date exacte, c’est tout à fait impressionnant ! Vous mettez toujours la date, lorsque vous évoquez un document vieux de quarante ans ? Je veux dire, la date au jour près ? Quel archiviste ! Quel puits de science !
A défaut, vous pourriez peut-être nous aiguiller vers une bibliothèque, un ouvrage savant, un institut d’archives, une thèse en trois volumes, enfin quelque chose qui nous aiderait à nous hisser à votre niveau de connaissances sur la politique américaine ?
Et dites-moi, quels sont ces « cercles gouvernementaux étasuniens » qui se sont penchés sur cette note ? Parce que le 17 octobre 1975, c’est foutrement précis, mais « divers cercles gouvernementaux étasuniens », c’est remarquablement vague… Quant à « étudier une note », pour un « cercle gouvernemental américain » (et même « étasunien »), je ne sais pas trop ce que cela peut bien vouloir dire…
Enfin, comprenez que vous ne pouvez rester plus longtemps silencieux face à une bombe pareille. Vous devez parler. Je vous en conjure. Quels que soient les risques qui pèsent sur vous, les conséquences de votre silence sur l’humanité seraient trop graves.
@Régis ANTOINE | 16 mai 2017 à 00:38
On ne discute pas avec quelqu’un qui ment pathologiquement, caricature et déforme les faits ou les phrases et prend un plaisir pervers à manipuler le monde. Chacun ici a pu lire (en suivant les différents fils) ce que j’ai « réellement » écrit…
Allez vous faire soigner.
@ Exilé | 15 mai 2017 à 14:41, à propos de votre commentaire sur le discours tenu par Macron au palais de l’Elysée lors de la cérémonie d’investiture.
On peut trouver un discours excellent et n’être pas partisan de celui qui le tient. Filloniste, devenu LRiste, et partisan d’une cohabitation aux législatives, je comprends votre déception. On peut critiquer n’importe quel discours, en scruter le déroulé à la loupe et émettre, sans fin, des attaques et procès en mauvais dessein.
Si la droite républicaine devient majoritaire à l’Assemblée nationale, la France ne sera pas condamnée à cinq ans de travaux forcés.
@Robert Marchenoir
« Remarquez que je ne m’habille pas en Jonas & Cie, moi. Si ça se trouve, ses frusques partent en lambeaux après trois nettoyages (quoique j’en doute, vu les exigences de ses clients). »
Figurez-vous que je suis (j’étais) client de ce tailleur depuis plus de 25 ans.
La qualité et la coupe des costumes et blazers étant inégales et le positionnement très haut de la poche portefeuille droite étant malcommode j’ai décidé de ne pas poursuivre.
Le patron signale que situé non loin du palais Brongniart, il a toujours eu des clients venus du monde des affaires…
@Mary Preud’homme | 16 mai 2017 à 09:20
Incapable d’argumenter sérieusement vous n’avez d’autre ressource que de vous réfugier dans l’injure et les accusations fantaisistes.
Je vous mets au défi de citer un exemple de mes prétendus mensonges, caricatures ou déformations.
Je suis sûr que vous serez incapable de relever ce défi (sauf peut-être par d’autres injures ou recours à des sites conspirationnistes).
J’avais dit précédemment que vous seriez incapable de produire la moindre source sérieuse accréditant votre thèse farfelue selon laquelle la phrase « I have never been actually his assistant or anything like that. I don’t deal with his communication » signifiait « c’est-à-dire travaillant, réellement, au Parlement ». Vous en avez effectivement été incapable.
Pour ma part les critiques que je peux formuler à propos de vos écrits sont toujours argumentées. Par exemple quand vous prétendez que Macron a été banquier à la City ou encore que la banque d’Angleterre appartient à Rothschild (voir ici http://bit.ly/2qqNj4d et là http://bit.ly/2rl8OCH ), c’est de manière parfaitement argumentée que j’établis le caractère totalement fantaisiste de votre propos (voir http://bit.ly/2pHtfth ).
@fugace | 15 mai 2017 à 15:11
Il lui arrive de dire braves gens mais il est vrai qu’en meeting, « les gens », qui embrasse tout le monde.
Humiliant sans aucun doute, derrière, ce qu’il entendait c’est que la formation est un élément clé et salvateur ; par illettré, je crois me souvenir, il entendait une carence scolaire générale à refonder… Mais vraiment très très maladroit, il retient les leçons.
@caroff et Robert Marchenoir
Je comprends, en vous lisant, que vous recourez à des tailleurs et que vous vous habillez sur-mesure.
Mes revenus modestes ne me le permettent pas. Sans m’habiller chez Tati, n’étant pas en surpoids, je peux me permettre de m’habiller sans qu’on ait à prendre mes mesures, pour des sommes assez raisonnables.
Au surplus, dans ma modeste sous-préfecture, les seules personnes qui portent des costumes et des cravates, en marchant dans la rue, sont des employés de banque.
@Robert Marchenoir
En quoi a donc consisté cette théorie du génocide bienveillant ?
L’expression « benevolent genocide » a été employée par Henry Kissinger (Bilderberg).
Il existe dans le monde des cercles qui sont préoccupés par la surpopulation mondiale et qui étudient les problèmes économiques et autres que cette situation entraîne, ainsi que les solutions qui devraient être apportées à ce « problème » selon eux.
Pour répondre à votre question, ils existe au moins une organisation gouvernementale étasunienne qui traite de cette question, à savoir l’OPA (Office of Population Affairs) dépendant du State Department.
Il existe des documents déclassifiés évoquant le « dépeuplement » (depopulation) que vous pourrez trouver vous-même.
Un des plus connus est le suivant, dit « The Kissinger Report » :
http://pdf.usaid.gov/pdf_docs/Pcaab500.pdf
« Le dépeuplement est l’axe prioritaire de la politique étrangère américaine dans les pays du Tiers-monde »
Vous pouvez aussi lancer une recherche sur « Global 2000 Report ».
Bien entendu, l’appel à un génocide violent au terme où nous l’entendons n’est pas mentionné noir sur blanc, mais la plupart du temps d’autres méthodes sont évoquées (contraception, stérilisation, avortement, contre chantage à l’aide au développement), ce qui revient au final au même.
En pratique, ce dépeuplement, visant principalement les pays du Tiers-Monde, est mené sous la couverture d’ONG « philanthropiques » ou « humanitaires », comme celle relevant d’un célèbre milliardaire et de son épouse, bien que Trump semble y avoir mis le holà.
Vous devriez lancer aussi une recherche sur les propos que Thomas Ferguson, un membre de l’OPA, a pu tenir, par exemple :
« The quickest way to reduce population is through famine, like in Africa or through disease like the Black Death »
Le même a reconnu que des guerres civiles – comme celle du Salvador – ont pu entrer dans ce plan de « dépeuplement».
D’autres citations de ce monsieur figurent dans l’ouvrage suivant, accessible depuis Google :
Behold a Pale Horse, William Cooper, Light Technology Publishing, 2012
Concernant la note destinée à Nixon, je reconnais une erreur de datation, en 1975 le président étasunien était Gerald Ford.
Mais cela ne change rien sur le fond.
@ caroff | 16 mai 2017 à 09:53
« Figurez-vous que je suis (j’étais) client de ce tailleur depuis plus de 25 ans. La qualité et la coupe des costumes et blazers étant inégales et le positionnement très haut de la poche portefeuille droite étant malcommode j’ai décidé de ne pas poursuivre. »
Ah. Voilà enfin un homme qui sait de quoi il parle. La poche portefeuille mal placée, c’est rédhibitoire. Cela dit, les politiciens s’en moquent. Ils ne payent jamais rien.
@ Patrice Charoulet | 16 mai 2017 à 11:54
« Je comprends, en vous lisant, que vous recourez à des tailleurs et que vous vous habillez sur-mesure. »
Mon pauvre ami, si vous saviez…
@finch
On peut trouver un discours excellent et n’être pas partisan de celui qui le tient.
Peu importe l’esprit partisan.
Pourrions-nous trouver excellent un discours déclamé dans un français remarquable (simple supposition) qui sur le fond serait une véritable injure aux auditeurs que nous serions ?
Eh bien, le discours tenu par M.Macron – mais qui aurait pu tout aussi bien être tenu par un de ses clones de la fausse droite – contient divers points qui sont de véritables provocations pour des millions de Français exposés à la vie réelle, complètement différente de l’image qui ressort de sa logorrhée truffée de formules stéréotypées.
@ Exilé
« Bien entendu, l’appel à un génocide violent au terme où nous l’entendons n’est pas mentionné noir sur blanc, mais la plupart du temps d’autres méthodes sont évoquées (contraception, stérilisation, avortement, contre chantage à l’aide au développement), ce qui revient au final au même. »
Les méthodes que vous évoquez n’éradiquent pas les peuples, elles leur permettent de prendre en main leur développement.
Cependant, il est vrai que le chantage est mauvais, et de plus : contre-productif.
Que voulez-vous ? Certains font des excès de zèle, comme vous des surinterprétations.
Si je voulais que des génocides prolifèrent, je pousserais plutôt les pauvres à continuer à se multiplier. Et je peux vous garantir qu’il y aurait sans doute d’autres Rwanda, car mêmes causes, mêmes effets. En fait, il est facile de pousser le monde dans le gouffre comme un homme penché sur un pont, d’une tape discrète.
Dans le cas d’encourager dans l’erreur, démographique, complotiste, ou tant d’autres, on est applaudi !
J’ai toujours dit que le crime parfait était collectif.
Je sais pourquoi les petits hommes verts ne viennent pas en conférence de presse : surtout ne pas modifier la culture humaine, nous sommes trop parfaits à surtout ne pas vouloir prévenir plutôt que guérir. Pour nous, c’est tragique, mais du point de vue de spectateurs, certainement, comique.
@caroff
@ P.Charoulet
Nos politiques s’habillent chez PFG ( Pompes Funèbres Générales).
Quel que soit le prix du costume ils sont tristes à périr.
Macron s’habille chez Kooples, des fringues pour adolescents, il devrait au moins prendre sa taille, il a l’air d’un collégien fauché à une première communion à Saint-Nicolas-du-Chardonnet.
Toujours consulter le site « Savoir vivre ou mourir », Rubrique élégance.
http://francois.darbonneau.free.fr/index2.html
@ Exilé
Il ne faut pas confondre « promotion du planning familial » avec « génocide » ! Le document que vous nous mettez est une stratégie de coopération visant à la réduction des naissances pour éviter justement cette surpopulation qui est la cause de certains génocides.
Pour le reste il m’étonnerait fort que de tels propos soient prononcés à tire officiel ou devant des gens susceptibles de vendre la mèche aux médias.
Il n’est pas faux de dire que le monde est surpeuplé ou le sera bientôt. D’ailleurs voilà une excellente source d’économie pour notre nouveau gouvernement, tiens : réduire les allocations familiales.
A propos de dandysme :
Le génie n’est que l’enfance nettement formulée, comme la beauté n’est que la promesse du bonheur.
(Variations vespérales d’un autre grand Charles)
@Noblejoué
Les méthodes que vous évoquez n’éradiquent pas les peuples, elles leur permettent de prendre en main leur développement.
Ah bon ?
Savez-vous faire une soustraction entre avant et après ?
Quel beau développement que celui fait sur un tas de cadavres…
C’est probablement ce que d’aucuns appellent sans rire faire preuve d’humanisme.
@ Exilé
« Quel beau développement que celui fait sur un tas de cadavres… »
Quel tas de cadavres ?
Si les gens étaient chastes… ou s’ils optent pour la stérilisation, la pilule ou autre, certes, il y aura des gens en moins mais aucun humain n’aura été tué alors je ne vois pas quel cadavre, et a fortiori, quel TAS aura été produit.
Vous connaissez la différence entre ne pas se reproduire et tuer ? Entre le réel il y a tel nombre d’habitants, et le virtuel, il pourrait y en avoir tant ?
Non. Quelle confusion mentale…
@ Tomas
« D’ailleurs voilà une excellente source d’économie pour notre nouveau gouvernement, tiens : réduire les allocations familiales. »
Cela se ferait au détriment des enfants. On n’a pas à les punir de l’irresponsabilité de leurs parents. C’est, d’abord, injuste, et de plus, double peine : on ne se relève jamais d’avoir de mauvais parents, de toute façon.
Bien des gens font n’importe quoi avec les enfants : certains se reproduisent qui devraient s’abstenir, d’autres en punissent les enfants.