Rien de ce qui concerne la Corse ne laisse indifférent.
Si j’avais eu besoin de m’en convaincre, il m’aurait suffi de relever les réactions vigoureuses – pour ne pas dire plus – et contrastées à mon tweet sur les agressions des pompiers, d’un policier et le saccage d’une salle de prière le 25 décembre sur les hauteurs d’Ajaccio, dans la cité populaire « Les Jardins de l’Empereur ».
Il faut pourtant, sans se laisser intimider sur le plan intellectuel et sans refuser la contradiction qui ne manquera pas, tirer de ces épisodes dramatiques des enseignements dépassant cette seule belle île.
Dans la nuit du 24 au 25 décembre, vers minuit 30, un incendie a été volontairement allumé pour attirer les forces de l’ordre et les pompiers dans un guet-apens où on leur a jeté des projectiles en les molestant. Ils ont dû se réfugier dans leur fourgon criblé d’impacts de clubs de golf. Cependant, deux pompiers ont été « sérieusement blessés » et un fonctionnaire de police plus légèrement.
Selon la préfecture, « de nombreux jeunes encagoulés étaient impliqués dans les échauffourées ».
A la suite de ces graves incidents, le 25 à 16 heures, quelque 600 personnes ont manifesté dans les rues d’Ajaccio après s’être rassemblées devant la préfecture.
La moitié de cette masse, paraît-il chauffée à blanc par les jeunesses indépendantistes, est allée dans le quartier Saint-Jean pour une expédition punitive inspirée par la solidarité à l’égard des pompiers. Le nouveau président du conseil de Corse, Gilles Simeoni, avait tweeté : « Honte à ceux qui ont fait ça ! ».
En langue corse, on hurlait « Les Arabes dehors » et « On est chez nous ».
Un lieu de culte musulman était vandalisé et des Coran brûlés.
Une autre salle de prière visée était aussitôt protégée par les gendarmes (Le Parisien, le Dauphiné libéré, lefigaro.fr).
Le 26 dans l’après-midi, environ 300 personnes revenaient dans le quartier des Jardins de l’Empereur après avoir forcé le barrage mis en place par les policiers et en criant : « On est toujours là ! ».
Le préfet a pris un arrêté interdisant de « manifester dans ce quartier » jusqu’au 4 janvier. On peut craindre que ce soit comme jeter de l’huile sur le feu corse !
A la suite de tous ces événements dramatiques, les autorités politiques, au moins initialement, ont cherché à maintenir une balance égale entre le guet-apens et les attaques des pompiers et des policiers d’un côté et de l’autre la « profanation inacceptable » pour reprendre l’expression du Premier ministre. Le ministre de l’Intérieur, sur cette ligne, dénonçait « des exactions intolérables aux relents de racisme » et fustigeait, à la fois, « l’agression inadmissible des pompiers et des policiers ».
A tort ou à raison il m’a semblé qu’après ce souci d’équilibre, on a plutôt, peu à peu, en tout cas médiatiquement, mis l’accent sur le saccage de la salle de prière. Alors que je suis aussi indigné par celui-ci que par le malfaisant piège organisé la veille à l’issue duquel, selon les intervenants en mission, « on avait frôlé la catastrophe » (lepoint.fr).
La dégradation est odieuse et, même si les manifestants poussés par je ne sais quel mot d’ordre ont eu sans doute l’impression, dans cette frénésie collective qui égare, de « faire justice », celle-ci était aussi aveugle que sommaire. Cette exacerbation a pris un tour honteux parce qu’elle a préjugé une quelconque culpabilité musulmane et a dévasté un lieu de culte, prétexte à une fureur inadaptée.
La Corse pour le pire en l’occurrence.
Je veux toutefois, au nom de l’honnêteté, révéler mon sentiment profond.
Le guet-apens tendu aux policiers et aux pompiers était une démarche criminelle qui a suscité à Ajaccio une indignation populaire immédiate car je ne veux pas croire que cette multitude avait forcément besoin d’une injonction pour se mobiliser. La France continentale, dans certaines cités vite qualifiées de non-droit pour justifier la faiblesse de l’autorité de l’Etat et les carences des services de sécurité, connaît elle aussi ces agressions contre policiers, pompiers et médecins mais jamais les protestations n’ont fait l’objet d’une réactivité aussi civiquement fondée.
La Corse pour le meilleur sur ce plan capital.
Ce n’est pas parce que l’état de droit a pu être négligé voire méprisé par certains, et la compréhension pour les crimes politiques (notamment l’assassinat du préfet Erignac) trop ostensiblement exprimée ici ou là, qu’il ne convient pas de se réjouir de la mue par exemple d’un Gilles Simeoni et d’un Jean-Guy Talamoni. Il n’est jamais trop tard pour découvrir des évidences et retrouver le sens commun.
J’ai ce cauchemar : une population exaspérée s’en prenant, à cause de quelques-uns, à des musulmans tranquilles avec, au milieu, l’Etat impuissant !
Dire qu’attirer des pompiers et des policiers dans des guets-apens est inadmissible, que répliquer en saccageant des lieux de culte est intolérable devrait recueillir l’approbation de tous. Se féliciter de la puissance de l’indignation des Corses face aux agressions dont ont été victimes les forces de sécurité pourquoi pas. Encore faudrait-il en souligner le caractère exceptionnel. La Corse est tout de même la région où après avoir assassiné un préfet, des gendarmeries se font attaquer à la roquette !
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/10/06/01016-20141006ARTFIG00126-corse-une-dizaine-d-arrestations-apres-des-attentats-contre-des-gendarmes.php
Mais comment évoquer la Corse aujourd’hui sans penser immédiatement à la question de l’identité. Pourquoi la notion d’identité devrait-elle s’arrêter à la nation et ne pas concerner les régions ? Contrairement à ce que dit Henri Guaino, il y a un peuple corse, une langue corse, le nouveau Président de la région l’a rappelé de façon spectaculaire. Qui peut soutenir qu’il n’y a pas une identité basque, une identité bretonne, une identité provençale, pour s’en tenir à quelques exemples en France sans parler de la Catalogne, ou de l’Ecosse ?
La réflexion sur ces sujets, comme la justice, ne doit pas être sommaire…
Afin de purger votre légitime cauchemar, la solution est simple.
Embastiller, hors de Corse, et rapidement, les « quelques-uns » dont vous parlez et leur faire payer à eux ou à leurs familles les dégâts pour lesquels ils seraient tenus comme responsables. Et si, par extraordinaire, l’Etat avec ses moyens ne reprenait pas sa puissance pour que force reste à la loi, il est prévisible que ce soit la justice populaire qui s’en mêle avec tous débordements comme ceux d’hier. Voilà ou nous mènent le laxisme et l’impunité et il est grand temps que les autorités en prennent conscience. Imaginez ces voyous remis en liberté 48 h après une garde a vue, c’est le scandale assuré.
« Une population exaspérée s’en prenant, à cause de quelques-uns, à des musulmans tranquilles avec au milieu, l’Etat impuissant. »
Certes, mais pourquoi la communauté musulmane ne s’intègre-t-elle pas dans la République qui l’accueille en dépit et à l’aune plus que trentenaire de trois millions au moins de chômeurs? Pourquoi la communauté musulmane tranquille est-elle la seule qui n’arrive pas à dénoncer les agissements criminels de ses membres contre la collectivité nationale ? Les Corses ont trouvé la réponse.
Pas qu’en Corse monsieur Bilger.
Deux jours auparavant c’était à Pau. Même scénario. La presse locale s’en fait l’écho, les commentaires commencent à pleuvoir comme les pierres. Alors on ferme les commentaires et l’élu du coin parle de fait isolé.
Fermez le ban.
Je commence à lire le livre très instructif de madame Malika Sorel-Sutter « Décomposition française ». Comment en est-on arrivé là?
Alors que décédait Hocine Aït Ahmed indépendantiste algérien qui avait déclaré en 2005 :
« Chasser les pieds-noirs a été plus qu’un crime, une faute car notre chère patrie a perdu son identité sociale. N’oublions pas que les religions, les cultures juives et chrétiennes se trouvaient en Afrique bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd’hui hégémonistes. Avec les pieds-noirs et leur dynamisme – je dis bien les pieds-noirs et non les Français -, l’Algérie serait aujourd’hui une grande puissance africaine méditerranéenne. Hélas ! Je reconnais que nous avons commis des erreurs politiques et stratégiques. Il y a eu envers les pieds-noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens. »
« Du temps de la France, l’Algérie, c’était le paradis ! »
Oui comment en est-on arrivé là ? A ce désastre, à ce cauchemar comme vous le précisez.
C’est simple. Les responsables de cette catastrophe annoncée ne sont pas les « extrémistes de droite » que l’on montre du doigt mais bel et bien les tenants d’une immigration massive arabo-musulmane empêchant toute velléité d’absorption par les autochtones vu leur nombre.
Ne cherchez pas, c’est diabolique et voulu.
J’approuve vos propos Monsieur Bilger. Je suis contre la violence mais il faut admettre que j’ai approuvé aussi la réaction des Corses, dans son principe du moins. La racaille sème impunément la terreur. Il est légitime de montrer qu’on ne peut plus supporter le caillassage de nos pompiers et policiers sans réagir. Il arrive un point où le dialogue tant prôné par la bien-pensance ne sert à rien. Il faut utiliser les mêmes armes que l’adversaire.
« La France continentale, dans certaines cités vite qualifiées de non-droit pour justifier la faiblesse de l’autorité de l’Etat et les carences des services de sécurité, connaît elle aussi ces agressions contre policiers, pompiers et médecins mais jamais les protestations n’ont fait l’objet d’une réactivité aussi civiquement fondée ».
Les voitures brûlées la nuit du réveillon, les attaques répétées contre des services publics (il faudrait ajouter les écoles saccagées ces dernières années) et l’ensemble des actes de malveillance dans les « banlieues »…
Tout ceci est connu depuis longtemps hélas et la seule réponse des élus soutenus par les médias a été de rénover les quartiers des zones de sécurité prioritaires (ZSP) à coup de centaine de millions € en priant les électeurs de ne pas faire d’amalgame !
Le résultat est un séparatisme rampant, excellemment mis en exergue par le géographe Christophe Guilluy (« La France périphérique »). Pour ne pas avoir à supporter les exactions des habitants de ces quartiers à forte proportion immigrée, les « souchiens » ont progressivement fui vers les périphéries des grandes villes.
Ces ghettos n’ont pas été créés par le soi-disant racisme des Français mais bien par l’impossibilité de partager entre populations d’origine différente des liens culturellement sensibles comme l’entretien des espaces communs, l’égalité homme-femme, les coutumes religieuses, des conceptions de l’éducation favorisant l’assiduité et le travail…
Que faire, alors que ces ghettos grossissent sous l’effet d’une immigration de regroupement familial créatrice d’endogamie (les mariages mixtes chrétiens-musulmans diminuent depuis les années 1990) et peu porteuse de richesse économique (20% seulement des arrivants ont une compétence professionnelle !)?
Les événements de Corse résument bien le désarroi de l’Etat qui veut à tout prix éviter la stigmatisation des musulmans (les seuls qui posent problème à dire vrai) : on préfère mettre l’accent sur le saccage d’une salle de prière plutôt que sur le guet-apens subi par les pompiers…
Les électeurs, au moment des régionales, ont pourtant indiqué la voie à suivre : de la fermeté, de la justice, des sanctions pour les fauteurs de troubles sans considération d’origine.
L’équipe actuelle, mais je crains qu’il en soit de même pour la suivante, n’est, à l’évidence, pas capable de répondre aux craintes des citoyens.
Combien faudra-t-il de morts supplémentaires pour ne pas se contenter de paroles verbales ?
Faudra-t-il que les Français continentaux imitent les Corses pour qu’enfin l’Etat réapparaisse, non pas sous sa forme actuelle d’hydre bienveillante, mais comme instrument de la paix publique ?
…dans la cité populaire « Les Jardins de l’Empereur »
De grâce, Monsieur Bilger, épargnez-nous de reprendre ici des expressions appartenant à la langue de bois des manipulateurs médiatiques du Système.
Cette expression cité populaire a été forgée pour masquer le fait qu’il s’agit d’un quartier dont les habitants sont pour la plupart issus de l’immigration.
Il y a depuis longtemps en France – même Victor Hugo en parlait – des quartiers populaires, qui ont parfois connu des flambées de violence mais jamais dirigée contre les gens qui viennent secourir le peuple, le vrai.
Cette manie qu’ont certains d’agresser non seulement les forces de police (sous de faux prétextes les accusant de violence) mais aussi les pompiers, les ambulanciers, les éboueurs ou même les gens venus de l’extérieur qui doivent y travailler finit par être banalisée et minimisée alors qu’il s’agit d’un scandale, montrant que certaines portions du sol de France sont passées quasiment sous la domination de lois étrangères.
Au passage, nous voyons comment les habitants de ces quartiers fabriquent eux-mêmes leur propres ghettos.
Tout cela est à mettre en lien avec les conditions conduisant de fil en aiguille à des tueries comme celle du 13 janvier.
« A la suite de tous ces événements dramatiques, les autorités politiques, au moins initialement, ont cherché à maintenir une balance égale entre le guet-apens et les attaques des pompiers et des policiers d’un côté et de l’autre la « profanation inacceptable » pour reprendre l’expression du Premier ministre ».
C’est exactement là que se trouve le problème. La balance n’est pas égale, dans la mesure d’abord où c’est l’un des deux événements qui a engendré l’autre – je n’ai pas dit qu’il le justifie mais il le provoque et il l’explique. Deuxièmement, le premier événement s’en prenait aux pompiers, la réciprocité dans la délinquance impliquée par l’attitude fifty-fifty du gouvernement oublie ce détail. Troisièmement le premier événement a fait des blessés graves, pas le deuxième que je sache.
C’est justement en les mettant sur le même plan en les renvoyant dos à dos comme si le match était de zéro à zéro, et qu’il suffisait de dénoncer chaque groupe avec la même dureté que le gouvernement exaspère les tensions. Encore un amalgame pour gommer qui sont les fauteurs de trouble en l’occurrence.
Bonjour,
Doit-on faire le rapprochement entre la victoire du parti nationaliste lors des élections régionales et les derniers incidents d’Ajaccio ?
Tout laisse à penser que les habitants des quartiers sensibles n’aient pas du tout apprécié le résultat du scrutin et l’ont manifesté par ce guet-apens odieux envers les pompiers et policiers. Mal leur en a pris car s’il est une chose que les Corses ne supportent pas c’est d’être provoqués « chez eux ».
On peut regretter toutefois qu’ils s’en soient pris à un lieu de prière. Cet acte regrettable a offert un magnifique prétexte aux musulmans pour s’ériger en victimes d’islamophobie et a terni l’image du parti nationaliste corse. Certes Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni ont vivement condamné ce type de représailles, mais le mal est fait.
Il donne l’impression désagréable que les responsables du parti nationaliste corse se sont laissés déborder par leur base. Pire, cela laisse supposer que si un jour le parti nationaliste français, en l’occurrence le FN, venait à remporter l’élection présidentielle, ce qui devient de moins en moins improbable, de tels agissements pourraient se reproduire sur le continent : provocations par des éléments incontrôlables des cités des grandes villes et réaction violente de la part des militants et sympathisants du FN qui se traduiront inévitablement par des dégradations des lieux de cultes musulmans vu que désormais racailles et islam sont systématiquement associés.
Climat malsain qui prend de plus en plus des allures de guerre civile et qui annonce une véritable fracture entre deux communautés qui ont de plus en plus de mal à cohabiter car trop de différences les opposent dans leur façon de vivre.
« Elle court, elle court, la maladie de haine
dans le coeur des enfants de 7 à 77 ans… »
Il ne faut pas accueillir les événements qui ont marqué le Noël 2015 à Ajaccio autrement qu’avec la plus intransigeante sévérité légale et morale.
Le syndrome Darius, du nom de ce Rom laissé pour mort en août 2014 à Pierrefitte, fait des émules et cela constitue un danger que les rhétoriques sur les territoires perdus de la République ne sauraient justifier.
Ce n’est pas la République qui a surgi en Corse après l’agression de sapeurs-pompiers et de représentants de l’ordre. C’est tout l’opposé de la République qui, normalement, ne sait exercer sa rigueur que dans le discernement. C’est ce discernement qui justifie ce qui se passe dans les prétoires et que le justice soit symboliquement rendue au nom du peuple.
La faire expéditive, en invoquant toutes sortes de légitimités conjoncturelles, c’est faire un peuple indigne qui s’arrogerait la force sans le droit.
La Corse, cette île de beauté, des gars qui en ont… comme certains en dressent la caricature pour l’opposer à la France continentale. Cette France qui est supposée être, à un degré caricatural, laxiste et aveugle, c’est-à-dire ne pas être capable de regarder les choses comme un certain nombre de gens prétendent qu’elles sont ou se limitent à être.
Alors, quelques semaines après la victoire des nationalistes, probablement facilitée par la quadrangulaire, le nationalisme marche en conquérant vers les jardins de l’Empereur. Et l’adulation ne couronne pas les mages, mais ceux qui ne se contentent plus de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas, mais brandissent désormais une violence purificatrice au nom des exaspérations présumées légitimatrices du peuple.
Ceci est une pleine hérésie.
Ce qui met le plus en danger la République, ce ne sont pas quelques exactions, peut-être symptomatiques, qui relèvent du droit commun et qu’il faut évidemment condamner et réprimer, ce qui la met en danger, c’est l’idée même que des expéditions punitives représenteraient – les rhétoriques ne manquant pas pour exacerber de fausses légitimités – par la dignité du peuple, qu’il se détermine comme corse ou de toute autre place.
Les auteurs de ces violences se couvrent d’eux-mêmes de honte et de réprobation.
Au presque même moment, des musulmans ont offert à la fois de manière très concrète et très symbolique, leur protection aux chrétiens. Le maire de Béziers a réprouvé cette manifestation de la solidarité oecuménique.
Bien à vous.
Puisque l’Etat recule devant les zones de non-droit (ou de tous les droits…) la population, elle, avance en meute à sa place. Cela ne vous rappelle rien ? Moi cela me rappelle, bien que je n’y étais pas mais on me l’a répété, 1789…
Il n’y a rien de pire qu’une foule, indisciplinée par nature, d’où les débordements.
Le gouvernement et les représentants du culte musulmans condamnent ces débordements mais n’ont eu aucune parole de condamnation à l’encontre de ceux qui ont engendré la violence. Les organisateurs du traquenard organisé le soir de Noël (symbole) contre les pompiers et les forces de police seront-ils déchus de leur nationalité française par exemple ?
A Béziers M. Ménard dénonce la formation d’une milice religieuse musulmane qui « protégerait » les églises françaises les jours de culte. SOS Racisme lui intente un procès !
Ne reste plus qu’à se demander quand le chef de cette police religieuse donnera l’autorisation de couper la main droite des voleurs et de lapider les femmes infidèles, place de la mairie ?
Qu’elles soient religieuses ou politiques, toutes ces dérives incontrôlées, toutes ces insubordinations impunies (comme à Moirans) font le lit des extrêmes.
2016, l’année des primaires électorales (à droite, parce qu’à gauche la courbe du chômage se sera redressée opportunément pour que pépère rempile ;-)) va être l’année de tous les dangers pour le petit peuple.
« (…) gardez-vous à droite, gardez-vous à gauche » ; comme en 56 ! (1300…;-))
Ce n’est même pas un problème corse, des zones de non-droit, depuis que j’en entends parler, comment se peut-il que cela perdure ? Allons-nous devoir nous allier à Vladimir pour qu’il nous explique comment faire ?
« C’est un truc de fous ! » A longueur d’année on entend des médecins agressés, des pompiers et policiers dito, quand va-t-on en finir avec ce discours de zone de non-droit ? Réveil ! Nous sommes dans un pays démocratique, quand les parquets en bois sont à raviver, de l’huile de coude et la paille de fer, rien de plus efficace.
Les palabres commencent à peser et ne sont jamais que de l’encaustique sur du papier, or le support est du bois.
Des médecins agressés, des pompiers… On en est encore là ! A accepter ce saccage de ce qui est la liberté de tous, décidément le pays est drôlement avachi. Désespérant.
D’après les infos, c’est la course entre les Autorités et les Corses pour trouver les encagoulés auteurs des blessures aux pompiers.
Les coupables doivent prier le ciel pour que la police les retrouve en premier, comme à la fin du film M le Maudit, qui soit dit en passant, décrivait la montée du nazisme dans un pays où l’État ne protégeait plus les citoyens. Le scandale à mes yeux c’est le guet-apens aux pompiers. Le scandale encore plus grand est que ce soit devenu monnaie courante, tout juste un fait divers dont on ne parle plus, tellement il est banal. Le tout petit scandale, par comparaison, est que la population, à bout, brûle des livres religieux dans une salle de prière. Certes ce serait à l’État à faire respecter le droit. Mais s’il ne le fait pas, on peut s’attendre à tout. Le déroulement logique de la séquence voudrait maintenant que des extrémistes utilisent l’indignation populaire pour jeter de l’huile sur le feu. Mais rassurons-nous, l’État, soudain décidé à jouer son rôle, interdit toute manifestation. Ce faisant, il protège surtout les encagoulés…
Monsieur Bilger, il vous a été reproché d’avoir qualifié de « populaire » la cité « Les Jardins de l’Empereur »… que dire alors de cette voix « off » qui – sur une radio – a dit « la cité impériale »… impossible de savoir si elle parlait de ces « Jardins de l’Empereur » ou d’Ajaccio !
Bonjour,
Dans la cité populaire les jardins de l’Empereur, en mémoire de Napoléon 1er, nationaliste dans l’âme qui défendit la Corse malgré l’annexion de l’Ile par la France un an avant sa naissance ? Quel symbole ! Les Corses nationalistes d’aujourd’hui se seraient-il sentis insultés de vivre avec les musulmans ? Je pense que oui. Mais de là à former un guet-apens pour agresser verbalement et physiquement les pompiers et les forces de l’ordre, c’est outrepasser gravement à la Nation toute entière. A ce stade il faut être habité par une violence aveugle, sauvage et bestiale. Au trou et sans pitié pour tous les responsables et coupables. Ch. Taubira, F. Hollande et le reste de la bande PS et la gauche stupide, réveillez-vous et sortez vite de votre anesthésie mentale ! La droite n’a pas fait mieux. Vous avez rendu la France en miettes.
Certes, il convient de ne pas jeter de l’huile sur le feu, mais il est exaspérant de constater que dans la relation des faits, les médias minimisent finalement les faits déclencheurs pour ne s’appesantir que sur les conséquences de ces derniers. Pour regrettables que soient celles-ci, faut-il pour autant oublier le guet-apens et l’agression, actes odieux et lâches, perpétrés à l’encontre de personnes au service de la population ?
Ce qui est malheureusement grave, c’est que, comme l’on souligné d’autres intervenants sur ce blog, de tels faits ne sont plus aujourd’hui l’exception. De nombreuses villes, hier réputées tranquilles, connaissent ce même type de violences. Mais les continentaux n’ont pas forcément le même tempérament que les Corses, n’ont pas le même sang chaud, et se contentent pour l’heure de contenir leur colère, leur exaspération devant une telle situation, de subir cette dernière faute de pouvoir opter pour une autre solution pour les moins chanceux ou, lorsqu’ils en ont la possibilité, de déserter petit à petit ces lieux devenus pour eux infréquentables, y abandonnant à contre-coeur leurs racines, leurs souvenirs, leurs attaches. Mais jusqu’à quand cette colère, cette exaspération seront ainsi contenues ? N’atteindrons-nous pas un jour un point où ces sentiments seront portés à un tel niveau que la ligne rouge sera alors franchie et que de telles situations dégénéreront ?
Il serait donc grand temps que les pouvoirs publics prennent ce problème à bras-le-corps, qu’ils cessent de tolérer ces zones de non-droit, qu’ils mettent un terme à la prolifération de ces véritables ghettos et que partout sur le territoire français, sans la moindre exception, force reste à la loi devant être appliquée sans faiblesse, dans toute sa rigueur.
Les Corses se défendent contre le Grand Remplacement, c’est bien.
Que les Tibétains défendent leur identité, c’est bien. Que les Indiens Quechuas perpétuent leur culture, c’est merveilleux. Mais que les Français défendent leur culture et leur identité, c’est une abomination franchouillarde et raciste. Eh bien non !
A Rome, fais comme les Romains. Sinon, ouste, du balai, va voir ailleurs.
http://fboizard.blogspot.fr/2015/12/la-feodalisation-un-moindre-mal.html
J’ai ce cauchemar : une population exaspérée s’en prenant, à cause de quelques-uns, à des musulmans tranquilles avec, au milieu, l’État impuissant !
Il n’existe pas plus de musulmans tranquilles que de musulmans agités, il n’existe que des musulmans vivant en Dar El Islam, après avoir atteint leur but de conquête, et les autres vivant ailleurs en Dar El Harb et attendant leur heure.
Au fait, ces musulmans tranquilles récitent comme les autres cette sourate, par exemple : Mahomet est l’apôtre d’Allah. Ceux qui sont avec lui sont violents à l’égard des Infidèles et compatissants entre eux. (sourate 48 verset 29) de même que celle-ci :
Égorgez les non-musulmans où vous les trouverez, attrapez-les, assiégez-les et tendez-leur des pièges (Sourate 9, Verset 5)
Mektoub, c’est écrit, de même que tout était contenu dans Mein Kampf.
Nous sommes prévenus, et quand de manière inéluctable cela finit par arriver, par la force des choses, il est alors trop tard pour nous demander comment nous avons pu en arriver là.
Cher Philippe,
C’est un peu facile de montrer cet incident en Corse et de ne pas voir que chaque région, chaque ville est soumise aux mêmes conséquences d’une population qui se veut justicière.
La politique fantaisiste de Taubira, le double discours de Hollande sont les principaux responsables de ce désastre.
Ce que vous décrivez comme un cauchemar est malheureusement la réalité des forces de l’ordre, des pompiers et de toute une population qui vit dans l’insécurité.
Que les médias donnent la parole aux acteurs de terrain, que Valls au lieu de s’admirer dans la publication de son recueil de discours comptabilise le nombre d’attaques des forces de l’ordre et les réponses à y apporter.
Dans Paris quelques incendies de voitures avec explosion ont donné lieu à d’odieuses danses de satisfaction à minuit et aucune presse ne le mentionne. Des centaines de fenêtres ont tremblé par le souffle des explosions, une fumée plus noire que la nuit s’est élevée.
Mille interventions la nuit de Noël effectuées par les pompiers.
Ce qui se passe en Corse n’est qu’une image de ce qui se passe tous les jours.
françoise et karell Semtob
Il eût fallu ne pas biaiser la langue française et avoir le courage d’appeler un chat, un chat. Ces quartiers-ghettos remplis d’immigrés musulmans appelés, depuis trop longtemps, des quartiers « sensibles », « difficiles », sont des bombes à retardement, tout le monde le sait. L’impunité appelle l’escalade : on caillasse désormais les médecins, les pompiers, les policiers, et ces actes qui relèvent de la guerre civile n’appellent aucune sanction. Il était fatal qu’un jour ou l’autre, le peuple se soulève. Le coup est venu de Corse, où les édiles parisiens ne l’attendaient pas. A-t-on lu les comptes rendus dans la presse française ? Le guet-apens fut le fait de « jeunes », la réaction populaire celle d’ « individus criant des propos racistes ». Dans un pays voisin on parle de « voyous encagoulés » pour les premiers, et d’ « habitants corses exaspérés » pour les seconds. Faut-il désormais lire la presse étrangère pour être exactement informé ?
L’encadrement familial, civique, religieux des jeunes musulmans est-il si détérioré que l’on doive subir de temps en temps de telles poussées de fièvre ?
Peut-on s’accommoder en silence de la « culture » statique d’une population où trop d’enfants et d’adolescents ont grandi à vau-l’eau parce qu’on y déplore souvent la fuite des pères et le mépris à l’encontre des mères ?
Le gendarme ne peut pas tout, ni le collège. Qu’attendent les élites pour éduquer les jeunes générations ?
Observons que les Ajacciens ont répondu à des agressions sur des personnes par une protestation de masse et des violences sur des biens et des symboles. On peut à la fois désapprouver les violences et considérer leur relative modération.
N’empêche, on dira ce qu’on voudra, mais en deux jours les Corses qui sont descendus dans la rue ont obtenu un résultat : deux personnes impliquées dans l’agression contre les pompiers et les policiers soient interpellées (l’une se serait rendue volontairement).
Des décennies de politique de la ville pour aboutir à un tel résultat ! Des autorités de droite comme de gauche ont engagé des sommes considérables en pure perte.
Les problèmes dépassent leurs compétences : des zones de non-droit où la ressource provient du trafic illicite et des revenus sociaux. Les pompiers et les policiers se font caillasser. Des cabinets médicaux et des commerces se font racketter. Le communautarisme fragmente la société. Il y survit « une jeunesse frustrée, prête à basculer » si bien décrite dans le rapport Malek Boutih.
En Corse, la population réagit vivement et de façon inappropriée pour ce qui concerne les lieux de culte et les insultes racistes. En métropole, les autochtones font le dos rond car la police n’intervient plus partout et la justice est clémente… Ceux qui n’en peuvent plus envient l’action populaire de Corse.
http://www.slate.fr/story/65029/corse-violence-meurtres
@caroff
Que faire, alors que ces ghettos grossissent sous l’effet d’une immigration de regroupement familial créatrice d’endogamie (…)
N’oublions pas non plus l’endogamie réelle, par exemple de très jeunes filles issues de certaines communautés sont contraintes par leur famille de prendre pour époux un homme de leur pays d’origine qui parfois leur est apparenté.
Bien entendu, le futur disposera aussi de toutes les facilités possibles pour obtenir des papiers français, même s’il est aux antipodes de notre civilisation…
Alors que des officines, se mêlant de ce qui ne les regarde pas, voudraient imposer leur conception d’un métissage de masse aux Français, chez beaucoup de populations accueillies c’est tout le contraire qui se passe.
Bien entendu, ce genre de pratiques conduit inexorablement à la constitution sur le territoire français de noyaux exogènes de plus en plus durs.
Tout cela risque de très mal se terminer.
@Marc Ghinsberg
Ne parlez pas trop des attaques de gendarmerie : les calibres des douilles retrouvées étaient quelquefois étranges.
Pour le reste il a bien été souligné que les faits ne se résumaient pas à une poussée de fièvre. On aura l’occasion d’en reparler, vous verrez.
C’est la saison des compliments et il faut saluer ces soldats de l’ombre qui, inlassablement, nous dictent ce qu’il faut penser et faire.
Je ne fais pas allusion à Philippe Bilger, dont les textes sont réfléchis, documentés, sages, mais pas péremptoires. Il n’a pas à se considérer ici chez lui. Le moindre de ses billets est veillé par un lanceur d’alerte, jour et nuit à l’affût, qui assénera dans les minutes qui suivent la publication un imprimatur non sollicité, ponctué de « Bien, Philippe… ».
Dans les meilleurs des cas, l’approbation est notifiée sans réserves et elle montre à l’auteur la longueur de sa laisse.
Dans d’autres occasions, le » Bien, Philippe » est assorti de tellement de réserves qu’il équivaut à un désaccord total.
Parfois, Marc Ghinsberg est carrément obligé de formuler de vifs reproches et d’exposer la vraie vérité, de couleur rose, bien sûr.
En tout cas, on ne nous laisse pas longtemps exposés aux désordres de la pensée bilgérienne, vite, vite, elle est recadrée, et nous savons désormais où sont le bien et le mal.
Au début, il y a quelques années, je croyais que l’intervenant agissait par coquetterie, comme chez les collégiens (prem’s), et puis non, j’attribue maintenant cet acharnement, qui doit lui demander encore plus de peine qu’à ses lecteurs, à une conception du devoir bien exigeante.
Félicitations et admiration totale vis-à-vis des Corses qui ont eu une superbe réaction en réponse aux racailles.
Bravo mille fois bravo ! Pauvres continentaux qui passons pour des lâches des pleutres des couards des trouillards qui courbent l’échine quand les mêmes faits divers se produisent sur la métropole.
Honte au gouvernement et sa justice complice du crime, ses ignobles juges rouges, cette gauchiasserie infecte qui a réussi à pourrir le climat social, créer un climat de guerre civile, assurer l’impunité en France pour tous les délinquants et mettre en prison des pauvres gens innocents qui ont eu le malheur de se défendre et blesser leurs agresseurs ; une lueur d’espoir de se libérer de ce joug socialiste terrible viendra enfin de Corse.
Corses, soyez fiers d’être Corses, ne lâchez rien !
A chaque fois que des incidents graves se produisent, nous avons un refrain bien connu du ministre de l’Intérieur auquel le Premier ministre fait écho : « c’est inacceptable »… Mais quelle autorité ! les voyous sont morts de trouille.
Si bien qu’à force d’entendre dans tous les quartiers sensibles, les mêmes histoires de policiers, pompiers, médecins agressés, caillassés par des petits voyous, nous sommes habitués à hausser les épaules faute de mieux, puisque l’autorité de l’Etat est dégradée à un tel point que nous savons que rien ne sera entrepris pour remédier à ces états de faits. Une population intouchable.
Par contre si je n’approuve pas le saccage qui s’en est suivi, on peut malheureusement se dire qu’un jour, les vannes vont péter et que des troubles graves vont éclater, cela devient évident tant les situations sont de plus en plus nombreuses, rapprochées et violentes. On peut s’indigner sur ceci ou cela mais on voit bien que tout se radicalise et que les éternels chantres du rassemblement ne font que diviser. Car, dans le cas corse nous entendons nos belles âmes parler du racisme des manifestants corses, l’arme imparable pour contrer les uns et excuser les autres, un racisme à sens unique. Les tweets de certains élus ne prennent même pas en compte les agressions initiales, c’est édifiant.
Le plus drôle, c’est aussi qu’après avoir employé le mot « stigmatiser » à toutes les sauces, nous entendons aujourd’hui sur les ondes le mot « sanctuariser » (le quartier) »… mais que de mots issus du catholicisme haï dans un pays où la nouvelle religion est le laïcisme…
Qui peut m’indiquer comment obtenir la nationalité corse ?
@Daniel Ciccia
Ca ne vous dérange pas que des musulmans protègent des chrétiens qui se rendent à l’église dans le Nord ? Non, mais qu’est-ce que ça veut dire ? Ils sont trop bons. Pour moi, c’est un système complètement mafieux qui se met en place, où l’on a besoin de protecteurs autoproclamés pour exercer son droit. Je trouve ça SCANDALEUX.
@Lucile
Je suis, comme vous, scandalisé par la mise en exergue de la protection d’églises par des musulmans !
Peut-on imaginer des groupes de chrétiens protégeant des mosquées au Maroc ou en Algérie ??
De toute façon, les chrétiens et les juifs ont été chassés par les parents ou les grands-parents de ceux qui nous pourrissent la vie !
A quel degré de décrépitude sommes-nous tombés !
J’ai ce cauchemar : une population exaspérée s’en prenant, à cause de quelques-uns, à des musulmans tranquilles avec, au milieu, l’Etat impuissant !
C’est bien là le problème et le piège tendu par l’État Islamique. Chacun se rappelle la sortie récente ridicule de Donald Trump contre les musulmans aux U.S. Ces derniers lui ont rétorqué : « c’est exactement ce que veut l’État Islamique : que nous retournions les uns contre les autres ».
Cette remarque – majeure – est pleinement applicable à la France. Elle vient même de prendre corps en bonne et due forme en Corse dans une expédition punitive en représailles à une agression contre des pompiers et un policier. De là à cautionner – indirectement et subrepticement (« …jamais les protestations n’ont fait l’objet d’une réactivité aussi civiquement fondée. »…et : « La Corse pour le meilleur sur ce plan capital. ») – le fondement d’une réaction délictueuse contre un bouc-émissaire musulman ou quel qu’il soit, il y a un pas que l’on a du mal à comprendre et à franchir. La violence et la rétorsion vengeresses ne sont le meilleur de rien sinon de l’absolu du pire, le fait d’une milice armée privée haineuse et destructrice, et le prélude de ce qui pourrait s’apparenter à la guerre civile.
Daech s’en pourlèche d’avance les babines. Les ignobles attentats de 2015, sur sol français, auront semé – comme l’espérait le commanditaire – le terreau fertile et instillé au sein du pays le sinistre venin qui foudroie la cible. La Corse vient d’en faire l’amère démonstration. Pour quelle suite donnée et quel prochain épisode à déplorer ?
@ Michelle D-LEROY | 27 décembre 2015 à 20:11
« …après avoir employé le mot « stigmatiser » à toutes les sauces, nous entendons aujourd’hui sur les ondes le mot « sanctuariser ».
« Sanctuarisé » a fait florès il y a quelque temps concernant les écoles qui devaient être… « sanctuarisées » !
Bien sûr nous avons le « il ne faut pas stigmatiser » qui vient en soutien du « padamalgame » avec un saupoudrage récurrent de « chacun devra prendre ses responsabilités ».
Evidemment en boucle : « les zones de non-droit » (pour les autres 😉 les quartiers difficiles (d’y entrer ;-), et l’imaginatif « un groupe de jeunes » pour ne pas dire « des voyous ».
Il paraît que tous ces gens qui nous débitent ces banalités à la radio et à la télé le font pour nous éclairer 🙁
A la lampe tempête, alors..:-D
Revoilà le temps des pogroms…
Que cela est inquiétant ! et honteux !
Et de nombreux commentateurs ne trouvent rien à y redire ou même s’en félicitent. Mais où allons-nous ?
Au cri de « plus jamais ça ! », c’est encore et toujours « ça »… Seule la cible change.
Sait-on assez, c’est Primo Levi qui le raconte, que dans les camps d’extermination, dans cette population de réprouvés, il y avait encore une sorte de hiérarchie sociale, et que ceux qui étaient en bas de l’échelle, réprouvés parmi les réprouvés, on les appelait les « musulmans » ?…
Il est inadmissible que les pompiers soient caillassés. Mais ce n’est pas ce qui a fait réagir les médias. Ce seul fait est scandaleux et devrait arrêter là les commentaires.
Quant aux musulmans tranquilles, est-ce qu’il y en a ? Que feraient-ils dans les mosquées, lieu où l’on enseigne le Coran, qui est une religion de conquête ?
Si on regarde au fond, vraiment au fond, c’est-à-dire au-delà de ce que retiennent les rétines ordinaires, alors on voit surtout dans les événements et les rdiscours présents, des envies de revoir scintiller des nuits de cristal.
Bien à vous.
Le psaume de David par la Corse Battista sonnait juste en janvier.
@Denis Monod-Broca
Bettelheim parle aussi de ceux qui étaient surnommés « les musulmans », mais pas dans le sens que vous dites. Je crois, sans en être certaine que c’est dans « Le Cœur Conscient ». Ceux qui étaient surnommés « les Musulmans » étaient ceux qui avaient renoncé à lutter et ne faisaient plus qu’attendre la mort. Leur fatalisme leur valait ce surnom, d’après Bettelheim.
La Corse pour le meilleur, je cherche encore. Certes, les paysages y sont superbes d’autant plus que les Corses y ont été fort économes de travaux trop coûteux en efforts mais il faut endurer les Corses et ce caractère ombrageux qui verse bien souvent dans la xénophobie la plus étroite. La nouvelle équipe au pouvoir en Corse rend bien compte de cet état d’esprit ethniciste, mafieux et nationaliste d’un autre siècle. Il suffit qu’un nom corse résonne dans les recoins d’une affaire pour qu’on comprenne immédiatement que c’est pourri et barbouzard.
Ces Corses qui se lèvent si dignement pour défendre pompiers et policiers agressés par des allogènes mahométans, où sont-ils quand un préfet se fait dessouder, quand les gendarmeries se font mitrailler ? Il faudrait que j’admire cet élan civique sélectif ?
Je ne sauve pas dans cet obscur maquis ces maghrébins assez sots pour venir s’installer dans un pays dont le drapeau représente une tête d’arabe décapitée exhibée en trophée au bout d’une lance ! A ce niveau, la bêtise n’a pas d’excuse.
On aura compris que je me sens très loin de ces gens-là et que, je le confesse, je m’intéresse peu à leur sort qu’ils n’ont jamais été fichus d’améliorer.
Dans la série des « je suis » :
Je suis FN, je suis chrétien, je suis de droite, je suis blanc, je suis hétéro, il y a peu j’étais un « je suis Donald Trump » et aujourd’hui je hurle haut et fort :
« JE SUIS CORSE » !!
Sylvain, ce procédé fusionnel mène à la confusion.
On demande aux musulmans de se désolidariser des actes terroristes (si on suit ce raisonnement, il faudrait être cohérent en demandant aux mères de se désolidariser des mères qui tuent leurs enfants) et maintenant que des musulmans se tiennent devant des églises pour les protéger symboliquement et témoigner ainsi qu’ils se sentent plus proches des chrétiens que des barbares qui dévoient leur propre religion, on juge que c’est un comportement inadmissible. Il se trouve où l’esprit éclairé des Lumières?
Si certains acceptent encore l’idée de la rencontre de l’autre, les mosquées organisent un week-end portes ouvertes début janvier pour répondre à toutes les questions qui pourraient être posées. C’est une belle initiative pour créer des échanges constructifs avec des personnes qui ont encore l’humilité d’avoir plus de questions que de certitudes.
Les Corses ne peuvent pas voir les Arabes, et les plus excités ne demandent qu’un prétexte pour en découdre. Pas besoin d’aller chercher plus loin, et surtout pas du côté de l’indignation civique.
« De fait, ces derniers mois ont été marqués par quelques épisodes peu glorieux aux quatre coins de l’île. En juin, une école de Prunelli-di-Fiumorbo, dans l’est de la Corse, décide de faire chanter Imagine de John Lennon aux enfants pour la kermesse de fin d’année. Dans cinq langues, dont l’arabe. Une version musicale du «vivre-ensemble» qui déplaît à certains parents, au point qu’ils menacent de perturber les festivités. Bilan : deux institutrices «dégoûtées» et une kermesse annulée. »
Ce passage est extrait du récit de Kael Serreri, correspondant en Corse pour Libé (27 décembre 2015 à 19:51).
Je ne lis plus Libé que rarement, mais je vous recommande la lecture de son récit intitulé : « Corse : il suffisait d’une étincelle ».
Ce que je relève de ce récit, c’est la rancœur qui semble habiter les diverses communautés, là-bas comme sur le continent.
Nous savons tous que pour qu’un accident ou un incendie se produise, il faut réunir en même temps plusieurs causes et au moins quatre.
S’agissant dans le désordre des rancoeurs politiques, économiques, sociales, je m’interroge de savoir quelle sera la quatrième qui mettra le feu aux poudres. L’injustice ?
Dossier
@Lucile-20:23 @Caroff-21:07
D’accord avec vous. C’est anormal que les frères musulmans même tranquilles gardent nos églises catholiques. N’y a-t-il pas un risque de voir surgir un futur terroriste se glisser entre les mailles du filet parmi les tranquilles ? Vigilance et prudence sont les mots clés pour ne plus connaître d’autres loupés comme lors des deux derniers attentats meurtriers. Et notre gouvernement ne dit pas un mot à ce sujet. A-t-il peur de se faire traiter de raciste alors qu’il nous ont promis protection assurée ?
Tant que je sache, toutes les églises catholiques sont sous l’autorité universelle du Pape François et lui seul. Personne ne lui a demandé son avis et l’autorisation.
A chacun son chien de berger et son bâton de pèlerin.
Bonjour Monsieur Bilger,
« Un lieu de culte musulman était vandalisé et des Coran brûlés »
On peut lire sur le site Europe 1 :
« Officiellement, c’est effectivement une « association marocaine sportive et culturelle » qui siège rue du Colonel Colonna d’Ornano, dans le quartier sensible Saint-Jean d’Ajaccio ».
« Il faut régulariser la situation », explique le maire, qui « ne voit pas d’inconvénient à la présence d’un lieu de culte à cet endroit tant que tout est en règle ».
Si officiellement c’est bien une « association marocaine sportive et culturelle » c’est donc que, discrètement, c’est « un lieu de culte musulman ». Cela peut soulever la confusion !
D’ici de là, il serait « scandaleux » que des Français veuillent participer à la vie publique pour garder symboliquement des églises, puisqu’ils seraient musulmans.
Musulman devient donc une nationalité ! Un état de fait dans un Etat de droit et les mosquées des lieux de non-droit.
Les églises sont des lieux publics ouverts à tous.
Les mosquées tendent à devenir des lieux privés, de non-droit et ne peuvent donc être profanées sauf à considérer l’Islam comme religion d’Etat.
Il est conseillé de garder mesure.
… »tirer de ces épisodes dramatiques des enseignements dépassant cette seule île. » P. Bilger
Môssieu Bilger : pourriez-vous me dire pour qui vous écrivez ce conseil ?
Je crains que cela n’arrive à l’oreille bouchée des supposés gouvernants.
@ Lucile
Je ne sais pas ce qu’en dit Bettelheim mais je sais qu’accuser la victime d’être responsable de son sort c’est adopter le point de vue du bourreau.
Exilé cite un extrait du Coran (Sourate 9, Verset 5) : « Égorgez les non-musulmans où vous les trouverez, attrapez-les, assiégez-les et tendez-leur des pièges ».
Il faudrait d’abord avoir conscience qu’un livre sacré s’adresse à ceux qui savent sa langue et que toute traduction comporte des risques ; ensuite on doit, lorsqu’on cite, s’astreindre à être exact et surtout complet.
La moindre des choses serait donc de citer le verset entièrement, pour ne pas en tronquer le sens.
Le verset 5 de la sourate 9, dans l’excellente traduction de D. Masson (qu’on trouve en Folio), dit exactement ceci :
« Après que les mois sacrés se seront écoulés, tuez les polythéistes, partout où vous les trouverez ; capturez-les, assiégez-les, dressez-leur des embuscades.
Mais s’ils se repentent, s’ils s’acquittent de la prière, s’ils font l’aumône, laissez-les libres.
– Dieu est celui qui pardonne, il est miséricordieux. »
Et le verset 6 de poursuivre :
« Si un polythéiste cherche asile auprès de toi, accueille-le pour lui permettre d’entendre la Parole de Dieu ; fais-le ensuite parvenir dans son lieu sûr, car ce sont des gens qui ne savent pas. »
Exilé voudra-t-il bien remarquer que « polythéiste » ne désigne nullement les fidèles de la Tora et de la Bible et que « non-musulman » est une traduction tout à fait fausse ?
Je lis dans la presse que Mme Taubira s’est fendue d’un tweet pour condamner le saccage de la salle de prière en Corse.
Je ne vois nulle part qu’elle se soit fendue d’un autre tweet pour condamner les auteurs de violences et de dégradations sur les pompiers, les forces de l’ordre et leur matériel. Chacun ses valeurs, nous n’avons pas les mêmes !
Si le FN n’a pas fait beaucoup de voix en Corse, c’est parce que les Corses n’en ont pas besoin pour mettre les choses en ordre chez eux.
La conquête musulmane en Corse, c’est non. Quant aux gauchos-intellos-droitdelhommistes etc., qu’ils aillent se faire voir ailleurs s’ils ne veulent pas se prendre une bombe au derrière !
En somme, la France fait la loi en Corse si les Corses le veulent.
Par contre, en France, là où la pègre intellectuelle fait la loi via les médias si ce n’est par le gouvernement, il vaudra mieux que ce soit le FN qui soit au pouvoir si on ne veut pas que les Français se corsisent – autrement dit : que les choses se corsent.
Ceci dit, on pourra tuer autant de dirigeants islamistes qu’on voudra, l’Etat islamiste renaîtra et s’étendra toujours tant que nous n’aurons pas de théologie à opposer à celle de l’Islam.
Et là où les intello-gauchos se montrent incapables de comprendre, c’est qu’ils n’ont pour toute réponse au problème que la suppression de toutes les théologies.
De même que les athées nient l’existence d’un Dieu qu’ils sont les seuls à définir, ces infirmes de l’intelligence s’opposent à toute théologie tout en se refusant d’y comprendre quoi que ce soit.
Les musulmans qui surveillent les églises ?? LOL ! Les bisounours levez le doigt ! Procédé connu, employé par toutes les mafias du monde pour squatter « socialement » un quartier.
SOS Racisme porte plainte contre Ménard d’après ce que j’ai lu ici ? Ben voyons on ne change pas une équipe d’inquisiteurs qui gagne : Zemmour, Le Pen, Morano et bien d’autres qui n’ont fait que dire la vérité seront « exécutés » judiciairement.
Pays de niais, naïfs, crétinisés, qui mérite tous les châtiments qui lui arrivent.
@Jean-Dominique Reffait
Je partage tout à fait votre avis.
Et j’ajoute que la Corse vit (très bien) au crochet de la France (nombre de fonctionnaires ultra pléthorique, subventions, privilèges et détaxations diverses…)
Ils veulent le beurre et l’argent du beurre.
Sylvain, dans la série des « je suis »
Je vous suivrais souvent, mais pas sur l’essentiel dans la mesure où un anonyme n’est rien du tout.
Tous ces incidents, tous ces dérapages sont inqualifiables, mais pourquoi tant de bruit autour de ceux d’Ajaccio, dans la cité des Jardins de l’Empereur… cette situation est celle qui se passe chaque jour dans toutes les cités autour des grandes villes, Paris, Lyon, Marseille et d’autres… c’est ce qui se passera – hélas peut-être – à Strasbourg le 31 décembre… comme chaque année, mais on en parle de moins en moins, pour une raison simple, il a été décidé de ne plus compter les voitures brûlées pour tenter de supprimer les surenchères, donc sans intérêt pour les médias qui ne couvrent plus !
Tous ces incidents récurrents sont la preuve d’un Etat impuissant et faible qui nie l’évidence, refuse d’admettre qu’il existe en France et hors de l’Hexagone ie. en Corse et dans les DOM des zones de non-droit : en refusant de reconnaître la cause première de ces situations, en refusant de les nommer, chaque gouvernement saupoudre ses pansements, ses rustines, sans jamais rien résoudre de façon pérenne et efficace.
Las d’entendre dire que la Corse coûterait cher à la France, Jean-Guy Talamoni a fait une proposition intéressante : conserver en Corse toutes ses recettes TVA et supprimer toutes les subventions et autres subsides que la France verse à la Corse… Intéressante proposition ahaha encore un qui ne sait pas compter = qui dit recettes dit dépenses TVA (appelées crédit TVA) mais ça JGT ne l’évoque pas ! Cette proposition se terminera en « eau de boudin » après des menaces en tout genre, des palabres interminables et le gagnant sera comme toujours la Corse, qui obtiendra le maintien de toutes les subventions et autres subsides PLUS l’affectation à la Corse de ses recettes TVA.
Mais évidemment que les Corses ont raison de vouloir remettre de l’ordre chez eux. Ils ont compris qu’il n’y avait rien à attendre d’un Etat et d’un gouvernement qui baissent le pantalon devant quelques « gens du voyage » qui bloquent une autoroute pour y commettre des dégradations au nez et à la barbe de CRS et autres gendarmes mobiles qui n’attendaient que l’ordre de charger .
Ces Corses savent également qu’ils n’ont rien à craindre non plus de cet Etat, ils doivent se souvenir des conférences de presse organisées par le FLNC de l’époque avec armes et cagoules, où on n’a jamais vu l’ombre d’un képi.
Remarquez qu’aujourd’hui en Corse, le comique de situation, ce sont les forces de l’ordre qui protègent ceux qui leur jettent des pierres. Gag…
@ Paul Duret et autres démagos
« Et j’ajoute que la Corse vit (très bien) au crochet de la France (nombre de fonctionnaires ultra pléthorique, subventions, privilèges et détaxations diverses…)
Ils veulent le beurre et l’argent du beurre. »
LOL !
Clap clap clap ! on applaudit ; c’est de la France continentale qu’il s’agit plutôt, non ?? assistanat ubuesque, justice politique de gauche, copinages et coquinages, corruptions financières, magouilles, alliances politiques mafieuses anti FN dignes des pires ripoubliques bananières, salaires d’élus faramineux scandaleux, etc. etc.
En malversations diverses, la Corse n’arrive pas à la cheville du continent, fastoche de crier haro sur le baudet corse pour rejeter sur les autres les ignominies de ses « copains coquins et faquins » ; nettoyez vos lunettes, balayez vos paillassons avant d’accuser les autres et évitez votre miroir qui va vous trouver hideux.
Les gouvernants incultes qui utilisent des mots dont ils ne connaissent pas le sens, ou qu’ils détournent pour faire fort, sont de remarquables escrocs. La petite taubira, par exemple, parle de profanation, alors que le local saccagé est le siège d’une association. Donc, ce n’est pas une profanation. Elle devait avoir mal regardé sa fiche de lecture.
C’est comme si on avait saccagé le local d’une association guyanaise indépendantiste, un incident, pas une profanation. Mais tant qu’il s’agit de lutter contre ceux qui n’acceptent pas la dictature de la pensée unique, tout et permis.
Quant aux Corses, il serait judicieux de leur fiche la paix. Ils vivaient pauvres et durs à la tâche ; les Génois leur ont appris la roublardise, ils ont été vendus aux Français qui leur ont appris la cruauté, la filouterie, l’autorité clanique et la bourgeoisie corrompue. Ils ont donné à la France des pères de familles nombreuses, pendant que les Limousins restaient chez eux, ils ont payé des droits de douane à sens unique, leur pays a été en complet abandon jusqu’au général de Gaulle, puis l’argent facile, la subvention corruptrice ont achevé de les démobiliser et ils ont laissé surgir des mafieux qui captent l’économie : on en connaît beaucoup qui rouges de sang et de honte vont peut-être enfin se taire. Entre Aiacciu et Pitrusella c’est un mur en continu abritant les villas de ces messieurs, directeurs financiers, notaires et industriels et qui empêchent de voir la mer. Les Corses ont de graves défauts, comme tous ceux qui vivent dans une collectivité réduite, soigneusement infectée par la France. Les calibres des munitions tirées contre les gendarmeries étaient souvent bien troublants.
Leçon : que la France fiche la paix à la Corse, envoie ses touristes profiter de la mer, des charcuteries européennes, manger du poisson de Malaisie sur lit de fenouil et laisse la Corse les dix autres mois célébrer sa paix, sa beauté et son figatellu grillé à la cheminée, ses scorpini et ses denti auxquels vous n’aurez jamais accès.
La Corse a donné à la France tellement de professeurs, d’historiens, de scientifiques, d’administrateurs, de militaires qu’elle a droit à la reconnaissance d’un pays auquel elle a cru passionnément et qui l’a payée de beaucoup de mépris. Au lieu de jouer aux connaisseurs, allez regarder la statue, Place Saint Nicolas à Bastia, de la mère en fichu qui apporte son fils à la France, et comparez-vous à cet héroïsme du fond de votre France communiste dans l’âme et déjà en dhimmitude.
S’il faut régler des problèmes avec la communauté voyou allogène, ça sera fait, par la Corse, et alors, les musulmans pourront, comme jusqu’à présent, dormir en paix.
Bien sûr, c’est de la passion, dénuée d’objectivité, mais l’amour de la patrie, c’est comme ça.
Quand les Français, les bons Français, dénonçaient allègrement les Juifs, les Corses les protégeaient aidés par un préfet à qui la France administrative ne l’a jamais pardonné. La Corse est « l’île des justes ».
Souvenez-vous-en, petite taubira.
@Xavier NEBOUT | 28 décembre 2015 à 10:05
Même si vous ne me suivez pas sur tout comme vous dites, cette fois je vous suis sur votre message que j’approuve à donf et si je vous dis : « je suis Xavier Nebout », qu’allez-vous dire ?
J’aurais aussi pu dire : je suis Danielle Meublat | 27 décembre 2015 à 10:25 qui a dit ce que je pense aussi ; ce sont des raccourcis rapides pour ne pas encombrer le blog de M. Bilger par des dissertations interminables qui ne font que noyer les poissons et endormir les participants.
Les temps changent : à partir de la cinquième ligne, au plus à la dixième, les gens ne lisent plus la suite. Twitter et textos sont passés par là et ont modifié les vitesses de concentration des individus, il y a des études sérieuses à ce sujet, que je n’ai pas lues car trop soporifiques, fastidieuses, lancinantes et d’un ennui mortel.
Une justice bien singulière
Chers blogueurs, je suis très surpris par vos capacités à deviner la religion des premiers agresseurs et à justifier par conséquence les seconds. A part le lieu où ils résident, nous n’avions pas leurs noms pour supposer de leur religion. Et même si nous les avions eus, s’appeler Mohamed n’implique pas que l’on soit musulman… j’en suis la preuve. « Une justice bien singulière » serait peut-être plus approprié comme nom de blog.
Monsieur Bilger, après cette petite remarque vous admettrez qu’il m’est difficile de comprendre votre « sentiment profond » lorsque vous décrivez cette « réactivité aussi civiquement fondée ».
Je m’appelle Mohamed, né en France, de parents analphabètes, élevé dans une cité pourrie, diplômé de Dauphine, passé par de grands cabinets de conseil et aujourd’hui président d’une entreprise très profitable qui a créé plus de 300 emplois en moins de dix ans et qui continue son développement en Europe, Afrique du Nord et Amérique du Sud.
Je suis de double culture mais je me suis toujours senti profondément Français. En même temps, j’ai toujours eu le sentiment justifié de ne pas l’être dans le regard et les réactions de beaucoup d’autres Français « de souche ». J’ai pensé qu’il fallait, pour effacer cette différence, être plus méritant, que la République ne faisant pas de différence entre ses enfants, cette différence disparaîtrait avec le temps… On parle aujourd’hui d’inscrire cette différence dans la Constitution et vous n’y consacrez pas une seule ligne dans votre blog. Je comprends que l’on puisse regretter la faiblesse de l’autorité de l’Etat mais il y a plus simple, plus efficace, moins coûteux et moins risqué pour éviter à ces terroristes français de nuire.
J’ai toujours voulu rendre au centuple ce que ce pays m’avait donné, l’éducation, les aides sociales et la liberté. J’ai toujours choisi de garder le siège social de mon entreprise en France contre l’avis de mes associés français de souche et conseils fiscalistes parce que j’en ai le devoir. J’envisage aujourd’hui sérieusement de quitter mon pays qui, s’il vote cette loi sur la déchéance de nationalité, aura inscrit dans la Constitution cette différence entre ses enfants. Mon entreprise restera en France mais je la dirigerai depuis l’étranger ; et je partirai parce que j’aurai l’impression que c’est ce que l’on me demande.
Je n’ai jamais cru en Dieu mais j’ai toujours eu l’intuition comme l’écrit Stefan Zweig qu’« une idée animée par le génie et portée par la passion est plus forte que tous les éléments réunis et que toujours un homme, avec sa petite vie périssable, peut faire de ce qui a paru un rêve à des centaines de générations une réalité et une vérité impérissable »…
Je crois aux hommes. Je pense partir pour l’Espagne pour continuer mon aventure et essayer de changer les choses, faire de la politique à l’échelle de mon entreprise en espérant qu’un jour, si je réussis à faire quelque chose mon pays me renverra un signal. S’il ne vient pas j’essayerai d’apporter quelque chose à ce pays qui m’aura accueilli.
Mohamed un Français bientôt qu’en papier
D’accord avec kalanchoe, on n’a pas à faire porter sur les citoyens honnêtes la faute des malhonnêtes, ni à leur demander de se désolidariser publiquement, ni à les soupçonner de connivence s’ils ne le font pas. Cette mentalité « si ce n’est pas toi c’est donc ton frère », est le contraire de la justice. Les musulmans honnêtes et pacifiques sont autant les victimes du manque d’autorité de l’État et de l’injustice permanente qui en résulte que les autres.
Une petite histoire pour illustrer les raisons pour lesquelles je suis hostile à la protection symbolique des chrétiens dans leurs églises par des musulmans :
Mes parents possédaient un petit mas isolé en pleine montagne dans la région de Grasse, sans accès carrossable. Mon père avait réussi à s’entendre avec une demi-douzaine de voisins pour ouvrir un chemin de terre suffisant pour faire passer des voitures et des secours si nécessaire. Les choses furent faites en règle, avec l’accord de chacun, et signées chez le notaire. Tout le monde y gagnait et les frais furent équitablement répartis. Le terrain de mes parents était au bout du chemin. Le terrain limitrophe, avant-dernier, devint constructible grâce à ce chemin. Il lui manquait quelques ares pour atteindre les 5000 mètres nécessaires à l’obtention du permis de construire, mais dans ces petits villages, il y a des miracles, et plus prosaïquement des arrangements avec le conseil municipal, surtout quand on en fait partie. Le voisin construisit la maison de ses rêves, et, son terrain étant très pentu, il installa cette maison juste le long de ce chemin, qui par ailleurs coupait son terrain en deux parties très inégales : il lui restait une planche d’oliviers du côté de la montagne. Toujours est-il que le chemin passait presque en limite, mais sur ses terres. Quand mes parents furent trop âgés pour entretenir leur terrain, ils nous le vendirent à mes sœurs et à moi, car ils avaient besoin d’argent pour s’acheter un appartement en ville. Nous entretenions de bonnes relations avec les voisins (elle était d’origine corse !). Nous allions leur rendre visite, boire du vin d’orange maison et avaler toutes sortes de préparations culinaires à chaque fois, sans oublier les coups de fil fréquents, les cartes de Noël et autres réjouissances, mais ça avait un côté sympa, de plus nous nous rendions des services mutuels. Mais notre voisine se sentait mieux quand nous n’étions pas là et elle n’aimait pas trop que nous ayons des amis qui nous rendent visite, ou que nous passions trop tôt le matin sur ce chemin qui avait pourtant été construit pour cela et grâce auquel elle avait construit sa maison. Nous passions le plus doucement possible, ni trop tôt ni trop tard. Quelquefois leur voiture était en travers du chemin quand ils voulaient que nous prenions l’apéritif chez eux, et nous nous y soumettions de bonne grâce pendant que les surgelés réchauffaient dans le coffre. Il ne fallait pas leur faire de peine. Elle ne tarda pas à nous faire comprendre qu’elle autorisait le passage par pure amitié. Nous avions acheté cette maison à nos parents pour qu’ils n’aient pas trop mal au cœur de la quitter mais quand ils furent bien installés et enchantés de leur appartement, nous envisageâmes de vendre. C’était compter sans la voisine, elle nous avait à la bonne et il n’était pas question, nous dit-elle, de nous empêcher de passer parce que nous étions ses amis ; mais des étrangers, Anglais en plus, qui voulaient acheter la maison, ce n’était pas du tout la même chose. Elle entreprit de se poster d’un air menaçant sur « sa » portion de chemin quand ils venaient visiter la maison, de s’effacer à la dernière minute pour les laisser passer quand même et de les poursuivre un moment en maugréant à leur retour. Les Anglais ne se laissèrent pas intimider, achetèrent la maison, faisant confiance à la valeur légale des contrats passés. Finalement ça put s’arranger à peu près à coups de flatteries et de promesses, mais c’était précaire. Là-dessus, elle mourut, le mari était raisonnable, l’histoire en resta là.
Voilà comment un droit se transforme en tolérance, et met celui qui pourtant devrait pouvoir l’exercer naturellement, sous la dépendance de celui qui s’interpose entre la justice et lui, en le rendant son obligé, sous couvert de « gentillesse » et d’amitié. C’est ce genre de mentalité non contractuelle qui généralisée empêche certains pays de se développer, et permet à des mafias de s’installer en douceur, mais sûrement. Cette mentalité, encore répandue dans certains villages sur les rives de la Méditerranée, entretient le clientélisme et la corruption. De même, insister pour que les musulmans parfaitement honnêtes, qui pourtant ont le droit de vivre sans rendre plus de comptes que n’importe qui, se justifient d’une manière ou d’une autre, ça me paraît une pression intolérable, vexatoire et inutile. On n’en serait pas là si l’État jouait son rôle, contrôlait les flux migratoires en fonction des possibilités d’accueil du pays, et faisait appliquer la loi. L’État cherche à s’immiscer partout, mais n’assure pas ses obligations.
Si j’ai bien compris les commentaires… quand un acte terroriste nous frappe, des milliers de gens somment les musulmans de s’en désolidariser (tombant ainsi dans le piège de la réponse communautaire, aux antipodes du vivre-ensemble).
Ils se solidarisent des Français d’origine majoritairement chrétienne, en s’exposant nettement. C’est un geste indigne.
En clair quoi qu’ils fassent ils auront tort.
@Frank Thomas
Mais s’ils se repentent, s’ils s’acquittent de la prière, s’ils font l’aumône, laissez-les libres.
– Dieu est celui qui pardonne, il est miséricordieux
Cher Frank, vous jouez sur les mots.
En ce qui concerne le sens à accorder aux mots, je me borne à faire confiance aux arabisants de langue maternelle ayant une excellente connaissance de l’islam.
En clair, la seconde partie que vous citez signifie que les polythéistes (nous pouvons toujours chercher à ergoter sur ce terme mais pour les musulmans ayant une conception erronée de la Sainte Trinité le christianisme est une forme de polythéisme) auront la vie sauve s’ils se convertissent à l’islam. Donc ceux qui ne veulent pas abjurer leur foi seront mis à mort.
Il suffit de se reporter à l’histoire des siècles précédents pour en avoir la confirmation ainsi qu’au martyrologe de l’Église Catholique, y compris à l’époque de la prétendue Andalousie heureuse.
Tout le reste n’est qu’art et manière de couper les cheveux en quatre de la part de ceux qui refusent de voir la vérité en face et qui cherchent vainement à se rassurer en se leurrant volontairement.
@Mohamed AOUAR
Superbe témoignage dont je viens de prendre connaissance et qui vous honore.
S’agissant de ce qui se passe en Corse, la cible c’est bien les casseurs et les provocateurs de quelque camp qu’ils soient, et qu’il est nécessaire de mettre hors d’état de nuire. S’agissant de la déchéance elle ne doit viser que ceux qui ne méritent plus ce que l’Etat français leur a accordé. Et tout le monde sait bien que ceux-là font énormément de tort à ceux comme vous, profondément Français, qui œuvrent pour leur pays et il y en a beaucoup fort heureusement.
Eurêka !
Pourquoi vandaliser et tout casser alors qu’il fallait simplement semer un peu de charcuterie (corse) ou déposer un peu de boudin, voire une tête de cochon, rendant ainsi ce lieu souillé et impropre à la consommation !!
C’est ce qu’ont fait des citoyens espagnols, dans une ville où une mosquée devait être érigée sur un terrain : nuitamment, ils ont enterré une tête de porc et semé son sang sur le terrain.
Puis, en bons communicants, ils ont fait savoir, via le web, leur action avec vidéo à l’appui. Résultat, les muzz sont allés vers d’autres cieux…
Pas de grenades ni d’armes à feu, des gorets suffisent et on en trouve en vente libre… pour le moment ; l’Etat islamocialiste pourrait bien nous imposer un permis de détention de porc muni d’un bracelet électronique autour de son groin.
Mohamed un Français bientôt qu’en papier
Rédigé par : Mohamed AOUAR | 28 décembre 2015 à 12:28
Cela me rappelle un certain Karim (je ne sais pas s’il était musulman) entendu sur les ondes de France Inter au moment du vote du travail du dimanche. Donc Karim a dit que plus jamais il ne voterait socialiste, parce que le travail du dimanche divisait les Français, alors que le non-travail le dimanche créait la même identité pour tous.
@Mohamed AOUAR | 28 décembre 2015 à 12:28
Votre commentaire va susciter beaucoup de réponses je suppose, dont la mienne.
Vous oubliez l’essentiel, pourquoi ?
Vous faites partie des personnes éclairées, certes, ce qui vous permet de prendre du recul. Pourtant je ne vous suis pas dans votre analyse du blog, les seuls vocables cités globalement ainsi que le sens des mots, iraient plus vers voyous, racailles etc.
Il est évident que tout ce qui se passe en Syrie, en Afghanistan, Irak, Daech, tout cela pêle-mêle, renvoie une image il est vrai globale mais assimilée à une seule entité, la religion musulmane et de là cette peur indicible et parfois ridicule, qui exècre la communauté arabe au sens large.
Les quartiers dits « sensibles » sont toujours au cœur de beaucoup, beaucoup de problèmes, malheureusement les noms des interpellés sont souvent « de consonance arabe », rassurez-vous je n’ai pas vérifié la carte d’identité, mais c’est un fait, comme mon nom est à consonance étrangère. Je crois me souvenir qu’en son temps notre hôte avait relevé ce phénomène, qui était un fait, dans les prétoires.
Je ne parle même pas des patronymes de ceux qui ont commis les derniers attentats dans notre pays, tout cela ne fait qu’augmenter la détestation globale sans discernement, la peur engendre toujours la peur, comme un galet que vous jetez dans l’eau, les cercles se font de plus en plus grands.
J’entends que vous vous sentez quelque peu exclu, nous l’étions à note époque, mais jamais, jamais, malgré les conditions difficiles nous ne revendiquions un quelconque « droit ». Nous nous sommes pour beaucoup intégrés par notre acharnement au travail, la reconnaissance par ce que nous apportions à un pays qui nous accueillait, tous.
Aujourd’hui l’archaïsme révélé de la religion musulmane, prières de rue, endoctrinement par des discours fallacieux, revendications alimentaires, scolaires, médicales, sans parler sociales, ajoutent sans aucun doute dans un environnement tendu à une violence affichée, en fait en miroir de ce qui se passe tous les jours dans les revendications citées ci-avant.
Il est possible que ce soit une minorité qui engendre un phénomène détestable mais le fait est que Portugais, Espagnols, Polonais, n’ont à ma connaissance – je ne suis pas historien – pas posé de problèmes spécifiques, la communauté asiatique non plus, alors pourquoi les musulmans ?
Le déplacement d’un siège social n’apaisera pas votre vision, ni encore plus votre sentiment d’exclusion, en fait vous culpabilisez pour les autres peut-être.
Mon premier patron, d’origine étrangère aussi, est resté dans un pays qui l’a reçu et pourtant la frontière d’origine n’était pas si éloignée que cela, pourtant une très importante entreprise régionale.
Fuir n’est jamais bon, on emmène toujours avec soi dans ses valises ce qui pèse le plus.
@ sylvain
« Dans la série des « je suis » :
Je suis FN, je suis chrétien, je suis de droite, je suis blanc, je suis hétéro, il y a peu j’étais un « je suis Donald Trump » et aujourd’hui je hurle haut et fort :
« JE SUIS CORSE » !! »
Dans ma série :
Je suis athée, je suis blanc mais je n’ai pas eu le choix et je m’en fiche.
Je suis hétéro parce que cela s’est fait comme ça mais il n’y a pas de contradiction avec les autres possibilités.
Trump ? le nazillon psychopathe US ? pas pour moi.
Corse ? non je suis français pro-européen et je trouve cela plutôt plaisant.
Dans la série vous êtes :
Mon pauvre sylvain, franchement plutôt intellectuellement sous-développé et la Corse avec un soutien comme le vôtre est mal barrée.
@Exilé
Vous semblez vous méprendre dans votre dernier paragraphe.
Athée convaincu, je reste persuadé que les religions sont une des grandes causes de dissensions et de conflits entre les hommes. « Tantum potuit religio suadere malorum », comme dit Lucrèce.
Mais ne pas croire n’implique pas de torturer les textes du Coran, ou de tout autre livre « sacré ».
La traduction du Coran par Denise Masson fait autorité.
« Polythéiste » n’a nul besoin d’interprétation, et sûrement pas celle que vous en faites avec le Dieu en trois personnes des catholiques. La preuve en est apportée par le Coran lui-même, qui considère les fidèles de la Torah et de la Bible comme des adorateurs d’un dieu unique. Je tiens la référence du texte à votre disposition.
@J.Marques | 28 décembre 2015 à 14:26
…vous êtes mon pauvre sylvain, franchement plutôt intellectuellement sous-développé…
Ne l’effarouchez pas, sinon il va se barrer ! Une petite touche de profonde « connerie » donne une note gaie à ce blog.
« Des comme lui », s’ils n’existaient pas, il faudrait les inventer…
@J.Marques | 28 décembre 2015 à 14:26
On est tous le sous-développé de quelqu’un d’autre, je vous accepte avec joie comme mon sous-développé préféré ; ne rosissez pas d’émotion, je ne demande qu’à aider les individus en état de sous-développement mental, c’est mon côté humanitaire.
@sylvain-13:53
Vous en avez de l’humour ! Très, très drôle. Comme on dit, dans le porc, tout est bon, même le boudin. Y a pas de mal à se faire du bien.
Très bonne réaction de R Ménard de Béziers qui prouve bien que l’Etat socialiste, ses médias toutous à la botte et les associations antiracistes sont bel et bien complices.
http://www.ville-beziers.fr/actualite-du-moment/actualites/mise-au-point-de-robert-menard-propos-de-la-milice-musulmane-beziers
Heureusement qu’il reste quelques résistants comme Ménard, courageux, patriotes, pour dénoncer cette ignominie.
Bonjour,
@Mohamed AOUAR | 28 décembre 2015 à 12:28
Votre témoignage démontre que même en partant d’un niveau social très défavorisé, pour peu que l’on ait la volonté, mais aussi les capacités intellectuelles, il est possible de réussir dans la vie.
C’est ce qu’on attend d’un pays comme la France qui arbore sur tous les frontons cette magnifique devise : « Liberté, Egalité, Fraternité ». Devise particulièrement galvaudée depuis quelque temps.
Votre cas fait penser à celui de de Mohed Altrad interviewé par Philippe Bilger sur ce blog.
Hélas, suite à une politique irresponsable de la ville qui dure depuis des décennies, les cités continueront à être un repaire de « racailles », terreau particulièrement affectionné par nos « Dupont-la-joie » bien franchouillards.
Ainsi en est-il de la nature humaine.
@ Yves, hier, à 19:43
« Au début, il y a quelques années, je croyais que l’intervenant agissait par coquetterie »
Mon oeil ! Toute liberté a ses opposants, ses limiteurs, ses Anastasie-iants. Tant que ça ne gêne pas notre PB, la caravane passe… mais je suis content que vous ayez remarqué le systématisme, la routine, la précocité du commentaire d’icelui-intervenant ! Pour la Corse, je recommande à tous le GR20… il y a tant à méditer, et à admirer !
@ Mohamed AOUAR
Sachez qu’il y a encore quelques Français qui croient aux « grandes valeurs », comme le dit avec mépris notre méprisable Premier ministre, qui croient en la fraternité, qui croient que les hommes sont frères, semblables, égaux, que nul n’est indigne de vivre, que nul n’est indigne d’être Français.
Qui croient que, si cette mesure sur la déchéance de nationalité est « hautement symbolique », comme le dit hautement notre petit Premier ministre, elle est hautement symbolique d’une conception honteuse de la nationalité et de la France.
@Daniel Ciccia
Au presque même moment, des musulmans ont offert à la fois de manière très concrète et très symbolique leur protection aux chrétiens. Le maire de Béziers a réprouvé cette manifestation de la solidarité oecuménique.
Savez-vous ce que signifie l’adjectif œcuménique ou bien le nom propre œcuménisme ?
Œcuménisme : mouvement qui préconise l’union de toutes les Églises chrétiennes en une seule. (Larousse)
Que vient donc faire l’islam dans l’affaire, lui dont la lutte contre le christianisme est le fonds de commerce depuis plus d’un millénaire, qui a chassé depuis le siècle dernier la plupart des Chrétiens d’Orient, qui les met à mort dans l’État Islamique quand ils refusent de se convertir, qui a détruit des églises dans la Turquie dite laïque, qui interdit la détention de bibles en Algérie ou bien la simple réparation des églises, etc, etc.
Même en France, des fidèles se font parfois caillasser jusque dans les églises ou bien sur les parvis, des presbytères situés à proximité de quartiers sensibles se font attaquer, pour ne pas évoquer d’autres situations inquiétantes ayant tendance à se multiplier alors qu’ils étaient inconnus il y a une trentaine d’années encore.
Et ce sont les coreligionnaires de ceux qui pratiquent ces actes odieux, qui ne les dénoncent pas haut et fort, qui prétendent protégerles églises, comme dans certains pays on protège les dhimmis forcés d’acquitter un impôt spécial pour cela ?
Comment avons-nous pu en arriver là ?
Oui, Robert Ménard a bien fait de dénoncer l’absurdité de la situation.
@Frank Thomas
Je ne vais pas me lancer ici dans un long débat d’interprétation du Coran.
Je ne triture rien et je me fie à des gens qui depuis des siècles ont acquis une connaissance intime de de la vraie nature de l’islam, aussi bien par les textes que par la réalité vécue à son contact.
En ce qui concerne le Coran, savez-vous seulement qu’il existe des versets dits abrogés et des versets abrogateurs, les derniers renfermant la violence intrinsèque à l’islam étant ceux qui font foi ?
Les versets abrogés sont souvent cités par des gens qui veulent persuader les benêts que l’islam est une religion de paix.
Par ailleurs, il est connu que les chrétiens sont qualifiés d’Associateurs et souvent assimilés à des polythéistes.
Ce n’est pas moi qui l’invente, une autorité islamique pourrait vous le confirmer :
Deuxièmement, les Juifs et les Chrétiens sont des mécréants polythéistes.
https://islamqa.info/fr/67626
Et encore une fois, si les chrétiens ne sont pas des polythéistes – ou des Associateurs – aux yeux des musulmans, pourquoi tant d’entre eux sont-ils persécutés des origines de l’islam à nos jours ?
Athée convaincu, je reste persuadé que les religions sont une des grandes causes de dissensions et de conflits entre les hommes.
Pardonnez-moi, mais placer indistinctement les religions dans le même sac n’a pas de sens.
C’est un peu comme si vous disiez « les plantes sont toxiques », sans faire le tri entre ce qui est bon voire bénéfique et ce qui est un poison.
Essayez, en vous écartant de toute idéologie préconçue, de considérer par exemple tout ce que le christianisme a apporté à la civilisation en général et à la civilisation européenne en particulier.
Pour ne prendre qu’un exemple, quelle autre religion – ou prétendue telle – que le christianisme a-t-elle inventé et mis en place tout un système hospitalier et caritatif pour secourir les malades, les pauvres, les orphelins ?
Où se trouve l’équivalent des Sœurs de la Charité en islam ?
@ Mohamed AOUAR | 28 décembre 2015 à 12:28
« Chers blogueurs, je suis très surpris par vos capacités à deviner la religion des premiers agresseurs et à justifier par conséquence les seconds. A part le lieu où ils résident, nous n’avions pas leurs noms pour supposer de leur religion. Et même si nous les avions eus, s’appeler Mohamed n’implique pas que l’on soit musulman… j’en suis la preuve ».
J’ai apprécié votre commentaire qui donne à comprendre combien les généralisations, hâtives ou pas, sont nuisibles à la compréhension de tout phénomène social.
Néanmoins, votre première phrase d’interpellation de tous les commentateurs de ce blog sans distinction n’échappe pas elle aussi à cette généralisation que vous dénoncez. Et, de fait, ce qui semble vous gêner est bien l’assimilation des agresseurs issus d’un quartier essentiellement habité par des personnes d’origine maghrébine à une religion qui y est majoritaire, la religion musulmane.
Lorsque vous écrivez en fin de commentaire : « Je n’ai jamais cru en Dieu », cela ne signifie nullement que vous n’ayez pas été élevé dans une famille musulmane. Ce qui nécessairement, et c’est humainement très compréhensible, vous rend sensible à ce qui peut être dit de ses membres et suscite une réaction épidermique dès lors que certains commentateurs tendent à classer les agresseurs des pompiers et policiers ajacciens parmi les maghrébins d’origine, donc a priori supposés musulmans.
Pour le reste de votre commentaire, je rejoins l’analyse faite par Giuseppe | 28 décembre 2015 à 14:21.
Il me semble aussi que vous auriez pu réagir à cette phrase de Daniel Ciccia | 27 décembre 2015 à 13:01 : « Au presque même moment, des musulmans ont offert à la fois de manière très concrète et très symbolique leur protection aux chrétiens. Le maire de Béziers a réprouvé cette manifestation de la solidarité oecuménique ».
Depuis quand les chrétiens en France auraient-ils besoin du secours et de la protection d’associations cultuelles musulmanes pour assurer la liberté de leurs cultes ? Cela montre que la perversion des esprits atteint un comble et, aveu manifeste, que le risque provient bien d’extrémistes musulmans. Jusqu’à preuve du contraire c’est bien à l’État (s’il existe encore…) qu’il appartient d’assurer à chaque citoyen la liberté de l’exercice des cultes dans le respect des règles de la laïcité, à savoir la liberté de conscience qui permet à chaque citoyen de croire ou de ne pas croire.
C’est bien cette absence d’Etat que vous fustigez, Monsieur Bilger, dans cet alinéa que je retiens : « le guet-apens tendu aux policiers et aux pompiers était une démarche criminelle qui a suscité à Ajaccio une indignation populaire immédiate car je ne veux pas croire que cette multitude avait forcément besoin d’une injonction pour se mobiliser. La France continentale, dans certaines cités vite qualifiées de non-droit pour justifier la faiblesse de l’autorité de l’Etat et les carences des services de sécurité, connaît elle aussi ces agressions contre policiers, pompiers et médecins mais jamais les protestations n’ont fait l’objet d’une réactivité aussi civiquement fondée ».
Effectivement l’on peut craindre comme vous « une population exaspérée s’en prenant, à cause de quelques-uns, à des musulmans tranquilles avec, au milieu, l’Etat impuissant » ! Ce ne sont certes pas les rodomontades de nos dirigeants qui sauront lutter contre ces dérives, de quelque bord qu’elles proviennent ou proviendront. Car c’est bien ce que cherche à obtenir Daech et les Français pourraient bien, par la couardise de leur classe politique à droite comme à gauche, en arriver à ce type d’extrémités insupportable à tout républicain convaincu des principes fondateurs de notre République. Où sont les Lumières ?
A propos de la protection des chrétiens dans leurs églises par les musulmans.
Intéressant à lire : « Mise au point de Robert Ménard à propos de la « milice musulmane » à Béziers »
@sylvain
Concernant votre avant-dernier commentaire, « Eurêka ».
Soit vous plaisantez et c’est vraiment lourd.
Soit vous êtes sérieux et c’est pitoyable.
Dans tous les cas, c’est indigne de figurer dans ce blog.
@ Exilé | 28 décembre 2015 à 16:17
« Essayez, en vous écartant de toute idéologie préconçue, de considérer par exemple tout ce que le christianisme a apporté à la civilisation en général et à la civilisation européenne en particulier. Pour ne prendre qu’un exemple, quelle autre religion – ou prétendue telle – que le christianisme a inventé et mis en place tout un système hospitalier et caritatif pour secourir les malades, les pauvres, les orphelins ? Où se trouve l’équivalent des Sœurs de la Charité en islam ? »
Houlala, comme vous y allez fort dites donc ! vous allez provoquer un AVC à notre imam GG qui doit nous lire depuis son oued, où il s’est retiré pour réciter ses sourates antichrétiennes.
Il nous manque notre GG, pourtant j’ai tout fait pour le retenir.
GG reviens vite, on t’aime ! Kss kss !
La France continentale, dans certaines cités vite qualifiées de non-droit pour justifier la faiblesse de l’autorité de l’Etat et les carences des services de sécurité, connaît elle aussi ces agressions contre policiers, pompiers et médecins mais jamais les protestations n’ont fait l’objet d’une réactivité aussi civiquement fondée.
Nos politiques semblent s’être réveillés, suite aux incidents d’Ajaccio, à propos des agressions de pompiers en service, comme s’ils venaient de découvrir l’eau chaude.
Comme plusieurs d’entre nous l’ont dit, ce type de comportement odieux (et même scandaleux) est devenu monnaie courante dans certains quartiers populaires (voilà que je me mets moi aussi à pratiquer la langue de bois journalistique…), alors qu’ils étaient totalement inconnus avant la vague d’immigration incontrôlée massive imposée à notre pays contre sa volonté par des apprentis sorciers.
Plus scandaleux encore est le quasi laisser-faire judiciaire correspondant, qui au passage participe plus encore à un certain vote que le chômage.
A une époque, je relevais chaque semaine dans la PQR les cas les plus graves répertoriés dans la France entière, mais j’ai dû abandonner cet exercice faute de temps et faute de place sur mon disque dur pour stocker toutes les références…
Et dans certains cas, les pompiers se font agresser quand ils portent secours à des victimes (et même parfois par les gens qu’ils viennent de secourir) :
http://www.loractu.fr/metz/8662-metz-un-pompier-tabasse-alors-qu-il-portait-secours-a-une-victime.html
http://www.ladepeche.fr/article/2013/08/04/1683898-des-pompiers-agresses-a-la-reynerie.html
Essayons de ne pas garder la tête dans le guidon afin de nous interroger plutôt sur la signification de telles agressions gratuites, n’ayant même plus la fausse et mauvaise excuse d’une vengeance contre de prétendues violences policières.
Ces agressions ne sont-elles pas la preuve par neuf que des populations que nous avons généreusement accueillies chez nous, que nous avons logées, soignées, enseignées, entretenues, assistées, naturalisées, diverties même et parfois mieux que ce que nous accordons à certains de nos propres compatriotes d’origine nous reprochent notre bienveillance, considérée même comme une preuve de faiblesse et de stupidité ?
Et derrière tout cela, n’est-ce point un vague de fond de haine généralisée anti-française qui se manifeste ?
Et alors que la Nouvelle Inquisition intente des procès en sorcellerie pour racisme sous le faux prétexte d’incitation à la haine, contre des gens qui n’ont jamais fait de mal à une mouche y compris par leurs écrits, ne sommes-nous pas obligés de constater l’énorme fossé existant entre ces procès d’intention en prétendue haine et la haine réelle, profonde, physique, fréquente, répétée, appliquée en vraie grandeur dans certains endroits de notre pays contre nos propres compatriotes jugés coupables d’être Français et chez eux ?
Et pourquoi les pouvoirs publics, bien servis en cela par la presse, minimisent-ils la gravité de tels actes, totalement anormaux quand bien même ils ne seraient que des cas isolés, alors qu’ils sont innombrables et coutumiers désormais ?
J’ai bien ma petite idée sur la question…
@Exilé
« …savez-vous seulement… » me demandez-vous.
Quel ton !
Restons calmes et courtois.
Le verset que je cite est le même que celui que vous transcrivez. Est-il « abrogé » comme vous le suggérez sans oser l’affirmer ? Et si oui, pourquoi donc vous en servez-vous ?
Vous dissertez sur « polythéiste » en oubliant que la traduction que vous proposiez dans votre commentaire initial était « non musulmans », ce qui est un faux manifeste.
Torturer un texte pour le faire parler n’est pas de bonne méthode ; et adopter pour faire passer la pilule un ton professoral et docte ne suffit pas à donner corps à ce que l’on affirme.
@Mohamed AOUAR
Puisque vous êtes Français, que vous le ressentez profondément comme beaucoup d’entre nous, vous êtes donc un Français de souche et ne serez jamais un Français de papier, où que vous irez.
Jeune souche, certes, mais il en faut pour régénérer les belles forêts de ce pays. Savez-vous que le marronnier, cet arbre si classique de nos avenues, parcs et jardins français, n’est apparu sur le sol français qu’au 16ème siècle ? Il a fait souche, il s’est fondu dans le paysage au point d’en devenir irremplaçable. Nos ancêtres gaulois en ignoraient l’existence.
Toutefois, vous ressentez votre différence, différence rendue évidente par votre prénom qui agit comme un marqueur identitaire étranger et religieux. Ce choix de vos parents vous assigne à une résidence culturelle exotique, au moins dans le regard d’autrui. C’est regrettable mais inévitable : dans un groupe homogène, celui qui se distingue d’une façon ou d’une autre est examiné avec plus d’attention et plus ou moins d’empathie.
Vous reconnaîtrez sans doute que l’écrasante majorité des Mohamed se revendiquent musulmans, plus ou moins light, et que ce n’est pas abuser que de déduire cette identité religieuse de ce prénom. Vous reconnaîtrez aussi, parce que vous l’avez expérimenté sans doute, qu’il est plus difficile encore de faire admettre à un musulman que Mohamed ne soit pas musulman : quelles insultes avez-vous entendues ? A tout le moins, les non-musulmans vous donneront acte avec soulagement et sympathie que vous avez quitté cette religion dont le visage n’est nulle part aimable.
De ce marqueur, vous faites ce que vous voulez. Vous ne lui devez évidemment ni solidarité ni reniement par principe. Vous n’avez par ailleurs pas plus de devoirs envers la France que n’importe quel autre citoyen. Il serait tellement bon que tous les citoyens remplissent loyalement leurs devoirs, rien que cela, envers ce pays.
Aussi bien vous faut-il vous débarrasser des solidarités que l’on vous impose, d’un côté comme de l’autre. Vous n’êtes pas concerné par ce projet de déchéance de nationalité qui ne vise que les traîtres à notre pays. Entendons-nous les Franco-Américains, Franco-Israéliens ou Franco-Allemands se récrier devant cette mesure ? Ils ne se sentent pas concernés et ils ont raison. Ce n’est pas vous qui devez partir, vous êtes chez vous. Ce sont ceux qui nous pourrissent la vie, à vous comme à nous tous. Pas de contresens.
Il y a une différence entre le ressenti « populaire » et ce que disent les médias. Ceux-ci ont été assez précis pour dire que des pompiers avaient été agressés, mais n’ont pas cherché à savoir ce qu’était le local mis en désordre (regardez les photos). Ce n’était pas une mosquée mais un local d’association culturelle. Et pourtant les médias ont jeté de l’huile sur le feu en qualifiant ce lieu de mosquée.
Probablement que les manifestants corses savaient parfaitement à quoi servait ce local et que son usage premier n’était pas un lieu de culte…
Nous voyons maintenant les politiques bien embarrassés, pris entre la défense d’un symbole de l’Etat (les pompiers et la police) et la défense de probables électeurs pro-arabes ou pro-musulmans qui se sentent agressés.
@Yves
@Jean le Cauchois
Faudrait-il maintenant s’excuser de réagir rapidement aux billets de ce cher Philippe ? Faudrait-il demander pardon d’être parfois d’accord avec lui sans réserve, d’exprimer de temps en temps une divergence, et peut-être plus fréquemment un désaccord ? Je conçois que mes commentaires puissent irriter voire exaspérer certains. Il est vrai que je n’exprime pas une opinion majoritaire sur ce blog. Nul n’est obligé de me lire. Je donne simplement mon avis, non comme bon, mais comme mien, suivant en cela Montaigne. Et n’en déplaise aux esprits chagrins.
@ Jean-Dominique Reffait @ Mohamed AOUAR
Permettez que je cosigne votre commentaire. Tu es des nôtres Momo…! (Si vous me permettez cette familiarité, :))
@ marie | 28 décembre 2015 à 16:59
J’aimerais savoir, par pure curiosité, quel seraient les réactions des imams dont les « salles de prières » (sic) seraient protégées par Frigide Barjot et ses fidèles transformés en milice ;-). Rien qu’une fois. Pour rire 😀
@ sylvain | 28 décembre 2015 à 11:37
« …justice politique de gauche, copinages et coquinages, corruptions financières, magouilles… »
C’est rigolo j’ai tout de suite pensé à Bartolone 😀
@ Mohamed AOUAR
« J’envisage aujourd’hui sérieusement de quitter mon pays qui, s’il vote cette loi sur la déchéance de nationalité, aura inscrit dans la constitution cette différence entre ses enfants. »
C’est votre sentiment et on peut le comprendre mais les Français dits de souche a contrario ont le sentiment inverse, que la binationalité offre des avantages supérieurs à ceux qui en bénéficient et donc crée des différences anormales… Alors pensez, quand ils deviennent des assassins de masse…
Pourquoi un pays digne de ce nom ne devrait-il pas montrer sa fermeté ? C’est de toute façon la limite de la binationalité et toute l’ambiguïté qui va avec.
Il est dommage que pour une remise en cause plus symbolique que réelle vous pensiez à quitter la France… S’il fallait quitter son pays à chaque fois qu’une loi contestable ou contraire à sa propre opinion est votée, beaucoup de Français seraient régulièrement sur le départ.
La vérité c’est que notre société est gravement fracturée et que les communautés sont irréconciliables, chacune ayant l’impression d’être défavorisée et que s’ajoute à cela une montée bien réelle de la radicalisation religieuse et d’un fossé de culture.
J’ai pu le constater en me promenant dans mon centre-ville cet après-midi, avec un nombre important de jeunes habillés en qamis et en tchador. Ce que je n’avais encore jamais vu à ce point. Qu’on le veuille ou non il y a bien une montée en puissance du radicalisme et cela est tout de même très inquiétant.
@Mohamed AOUAR
Je comprends que vous ne soyez pas content d’une déchéance de nationalité qui ne viserait que les traîtres de double nationalité.
Mais seriez-vous d’accord pour la déchéance des traîtres de toute origine ? C’est la position que je défends.
Egalité entre tous les citoyens : ce qui est juste.
Ecarter tous les traîtres : ce qui est prudent.
Les traîtres sont la lie de la terre, vous, qui êtes plus loyal que la moyenne en ne délocalisant pas, entièrement loyal donc, vous êtes au contraire ce qu’il y a de mieux dans notre bas monde.
« Mon entreprise restera en France mais je la dirigerai depuis l’étranger ; et je partirai parce que j’aurai l’impression que c’est ce que l’on me demande. »
Vous savez bien qu’on ne demande pas forcément aux gens victimes de discriminations de partir et que tout le monde cherche des créateurs d’emplois ! En discriminant, il est sûr qu’on vous pousse à répondre ainsi mais vous êtes un créateur, quelqu’un qui transforme le monde… Je pense qu’en restant ici vous contribuerez à faire que soit, à votre choix, on déchoie tous les traîtres, soit on abolisse la déchéance de nationalité.
@ Denis Monod-Broca
Dans le bouquin, on appelait « musulmans » des déportés sans aucune réaction, on aurait aussi bien pu dire « zombie » je pense, à cause de la mauvaise image des musulmans… C’est le point de vue en général des Occidentaux sur les musulmans, c’est tout. Donc la personne sans réaction, ceux qui réagissent, des victimes et des bourreaux, des Occidentaux, on les désigne ainsi. Il ne s’agit pas de dire qui est responsable, on ne moralise pas tout le temps, il s’agit d’un constat traduit dans une image traditionnelle occidentale.
Plus pertinent sur victimes et bourreaux, l’auteur a réussi à se faire soigner non en se plaignant, comme tous les autres déportés, ce qui échouait, car se plaindre, croire tromper le garde aurait remis en cause son identité, mais simplement en lui montrant que sinon, il ne pourrait pas travailler. Une approche qui prend le point de vue de l’autre en compte mais sans s’y convertir (le point de vue du garde : faire opposition, s’il avait pris son point de vue, il n’aurait même pas essayé de passer). Bref, l’auteur a su prendre le point de vue de l’autre en cause sans s’y soumettre.
Le livre conseillé par Lucile est très intéressant.
@ Lucile
Merci d’en avoir parlé !
@ Benjamin Borghésio
« Si j’ai bien compris les commentaires… quand un acte terroriste nous frappe, des milliers de gens somment les musulmans de s’en désolidariser (tombant ainsi dans le piège de la réponse communautaire, aux antipodes du vivre-ensemble). Ils se solidarisent des Français d’origine majoritairement chrétienne, en s’exposant nettement. C’est un geste indigne. En clair quoi qu’ils fassent ils auront tort. »
Eh oui, solidaires ou non, ils auront toujours tort.
Quand on a tort non pour ce qu’on fait mais pour une chose et son contraire, c’est qu’on a tort d’être, qu’on est un bouc émissaire.
Si je dis ça, ce n’est pas pour dire de ne rien faire, par angélisme, il se trouve par exemple que je suis pour la déchéance de nationalité de tous les traîtres, de souche ou de greffe, du sang ou du sol…
C’est juste qu’il faut… être juste. Accepter tout geste de bonne volonté, châtier toute transgression, adopter les gens loyaux, excommunier les traîtres.
@Frank Thomas
Torturer un texte pour le faire parler n’est pas de bonne méthode (…)
Je ne torture rien du tout. Je sais lire et comprendre un texte, figurez-vous.
Pardonnez-moi de devoir le dire, ma modestie dût-elle en souffrir, mais j’ai fait mes humanités à une époque où elles existaient encore, et je sais faire une analyse de texte, crayon en main.
Je vous conseille la méthode, et puisque vous ne voulez rien entendre, faites-le vous-même.
Prenez un exemplaire du Coran et soulignez en rouge tous les mots qui évoquent le meurtre, les mutilations, l’égorgement, la lapidation, la vengeance, l’esclavage, la punition, les mécréants, les infidèles, les apostats, etc.
Faites ensuite la même chose avec un crayon bleu en ce qui concerne l’amour du prochain et comptez les résultats.
J’ai l’impression soit que vous n’êtes pas de bonne foi, soit qu’une certaine confusion règne dans votre esprit, à moins que vous ne cherchiez à ergoter que pour me chercher de mauvaises querelles.
Si l’expression « non-musulmans » vous chagrine mettez « infidèles » à la place ou bien ce que vous voulez d’autre mais essayez de comprendre que le principal de la question est de savoir s’il est acceptable de voir en 2015, surtout en fonction des lois en vigueur, qu’un texte – même à prétention religieuse – invite à égorger, oui égorger, une partie de la population, sachant que de plus certains s’empressent d’appliquer ce principe à la lettre chez nous.
Je ne suis pas un exégète du Coran, je le reconnais, mais j’ai retenu l’essentiel de ce que m’en ont appris ceux qui le connaissent et sont capable de le lire dans le texte, et indépendamment des textes, j’ai recueilli des témoignages de gens qui ont été confrontés à l’islam, pas toujours pour leur plus grand bien, j’ai voyagé pour mon travail dans des pays arabes dont des pays en guerre, je ne sais pas tout mais je prétends en savoir plus par expérience de la vie que les benêts qui écoutent et croient collés devant leur téléviseur les discours trompeurs d’un islamologue perfide.
Vous me faites penser à ces théologiens qui lors du siège de Constantinople ratiocinaient sur le sexe des anges, ou bien à ces gens du Bataclan, pétris de théories de la propagande vivre-ensembliste et intoxiqués par lislamcépassa qui n’ont probablement rien compris à ce qui leur arrivait.
Je souhaiterais seulement dans votre intérêt que vous regardiez les choses telles qu’elles sont et non pas telles que vous les imaginez pour que vous n’ayez pas à vous retrouver dans un contexte de Bataclan à la puissance dix, en train d’expliquer – Coran version Masson à la main – à un des gars qui tiennent une Kalachnikov que cépadanlecoran et qu’il y a une erreur de traduction.
La BI-nationalité dans la Daech
Résumons la BI-situation :
Des Bi-Français ont caillassé des BI-pompiers.
Deux Bi-pompiers et un Bi-policier ont été blessés dans un BI-guet-apens organisé par des Bi-connards.
Bi-Valls a fortement condamné cette agression contre des Bi-pompiers et un Bi-policier pendant que Bi-Abdallah Zekri, président de l’Observatoire BI-national contre l’islamophobie du BI-CFCM, a également « condamné avec force » le saccage de la Bi-mosquée et du livre Bi-sacré du Bi-Coran.
Des Bi-Corses ont en effet opéré une Bi-contre-manifestation car ils n’aiment pas que des Bi-pompiers et des Bi-policiers se fassent agresser par des Bi-connards.
C’est ça qui a fait un Bi-bordel dans l’Ile de Bi-Beauté.
Merci Bi-Taubira et Bi-Bi-Fricotin.
@ Jean-Dominique Reffait @ Mohamed AOUAR
Je co-signe aussi !!
@ Mohamed AOUAR
Merci pour votre témoignage empreint à la fois de pondération et de fermeté, qui reflète des convictions fortes sans jamais tomber dans le sectarisme, qui porte haut le drapeau de l’humanisme, qui devrait remplir de honte ceux qui se gaussent en parlant de « padamalgame ».
J’espère que vous renoncerez à votre résolution de quitter la France si la déchéance de nationalité était inscrite dans la constitution.
Cette mesure dont personne ne défend sérieusement l’efficacité est de portée purement symbolique. J’ai été très étonné de la voir reprise par François Hollande dans son discours, lors de la réunion du congrès, ponctué par une standing ovation de la part de la quasi totalité des parlementaires, c’était pour moi une erreur. Une fois cet engagement pris il lui était impossible de revenir en arrière sous peine de priver la parole présidentielle de toute crédibilité. La droite extrême s’en frotte les mains, Robert Ménard a immédiatement tweeté : « La déchéance de nationalité est une victoire capitale pour le camp patriote. Nous avons gagné la bataille des idées ! » et Florian Philippot sur l’air de ce n’est qu’un début camarade déclarait : « Une fois le principe réhabilité, il faudra appliquer la déchéance de nationalité plus largement. »
Nous voilà prévenus.
Mais les symboles n’ont que la force qu’on veut bien leur accorder. Quitter la France à ce motif serait une victoire pour ceux qui sont prêts à tous les amalgames comme Robert Ménard (encore lui) à propos des derniers événements en Corse.
La France a besoin d’exemples comme le vôtre. Y rester, ne serait-ce pas après tout la meilleure manière de la remercier de ce que vous estimez lui être redevable ?
Avant d’entamer l’an 16, je me permets, M. Bilger, de vous mettre en garde contre la tendance qu’ont vos lecteurs à s’invectiver. Jusqu’à présent, chacun déposait son commentaire, et tout le monde y trouvait son compte. Dès que des échanges musclés s’établissent, tout tourne vinaigre. Le pli est vite pris : on attendra vos billets pour justifier des pugilats insanes. J’ai vu le blog de Pierre Assouline se déliter ainsi. Plus de mille forcenés, plus ou moins lettrés, s’y donnent rendez-vous pour se déclarer une guéguerre inepte. C’était un défouloir, c’est à présent un dépotoir… A vous d’y mettre bon ordre.
@ Mohamed AOUAR
Cher Monsieur, mais on ne vous retient pas, si vous avez envie de partir ne vous gênez pas, faites-le, montrez votre courage et arrêtez de nous faire pleurnicher sur votre sort, je suis même prêt à vous payer le billet, aller seulement bien entendu car, comme Noah notre Jean Moulin jet-setter qui n’arrête pas de se casser de notre pays fasciste et raciste, vous allez tenir parole n’est-ce pas ?
Bon voyage cher Monsieur !
@Noblejoué
J’ai lu ce livre il y a tellement longtemps que je ne m’en souviens qu’à moitié. Bettelheim avait été étonné de voir que les gens qui résistaient le mieux dans des conditions atroces n’étaient pas ceux qu’on aurait qualifiés de bien équilibrés dans la vie de tous les jours. Parmi ceux qui encaissaient le moins mal le choc psychologique de l’arrivée dans un camp de concentration il y avait ceux qu’il appelait « les aristocrates », tels d’anciens militaires élevés à la prussienne, raidis dans la certitude d’appartenir à une espèce supérieure, et me semble-t-il également les gens qui appartenaient à des sectes (mais les conclusions tirées par l’auteur concernant le traitement de l’autisme sont erronées, on a découvert depuis que l’autisme a des causes physiologiques).
J’ai la conviction que face à des attaques perverses, seules des défenses contre-perverses fonctionnent. Face aux voyous qui appellent les pompiers au secours pour les faire tomber dans un traquenard, l’honnêteté, la confiance, l’ouverture, la volonté de dialogue, la logique ne peuvent qu’échouer. Elles rendent complètement aveugles. Elles livrent pieds et poings liés les gens bien intentionnés, mais sans expérience face à ce genre de personnalités, à toutes les manipulations. Nous ne pourrons pas nous défendre uniquement avec des grands principes, ni avec des leçons de morale, ou en prétendant qu’il n’y a pas de quoi avoir peur. Il faudra soupçonner, ne pas faire confiance, mentir, manipuler, berner, coincer à notre tour. C’est d’ailleurs ce que remarquait Jim hier à 18 h 59 : en montrant les dents, les Corses ont au moins obtenu que les auteurs des blessures aux pompiers soient activement recherchés. Comme par hasard on a des pistes, l’un d’eux se présente lui-même aux enquêteurs. Les Autorités se démènent, du jamais vu pour le caillassage d’un camion de pompiers. Mais les manifestants se font montrer du doigt par toute la presse, qui les accuse d’avoir prononcé des paroles « inimaginables », comme « dehors ! » ; c’est la réprobation générale, et pourtant ! Que le grand méchant loup ne soit pas content après le petit chaperon rouge s’il ne se laisse pas manger, c’est une chose, mais de là à ce que sa propre famille lui enjoigne d’être plus compréhensif…
Dans ce domaine, le livre qui m’a le plus impressionnée est « L’effort pour rendre l’autre fou », de Harold Searles, à la NRF ; c’est une réflexion sur la folie, par un psychiatre qui confronte son savoir théorique à son expérience sur le terrain.
@Michelle D-LEROY
Un déplacement très important s’est produit au niveau de la tenue vestimentaire de ces jeunes issus de l’immigration maghrébine, dans toutes ces cités dites « sensibles ».
Au début il y a eu le foulard, discret, qui côtoyait le crocodile et le survêtement trois bandes, le tout d’un blanc immaculé, on aspirait à la réussite, c’était au début. Peu à peu avec les revendications multiples et insistantes on est arrivé pour les femmes à se couvrir de plus en plus et de plus en plus sombre, les hommes faisant de même avec les qamis et autres signes d’habillement typés.
De fait la traduction jusque-là immatérielle et orale de ces revendications, semble désormais s’afficher par des signes dont le vêtement en est l’expression. Jeunes on ne se cache plus, même s’il ne faut pas généraliser, mais au pays du costume trois-pièces cette tendance pour certains ne passe pas la rampe et est considérée même comme provocatrice ; s’intégrer c’est aussi adopter les codes du pays où l’on vit.
On sent bien au travers de cette insistance d’apparence en particulier, une volonté sous-jacente de choquer, provoquer, donc s’extraire d’une assimilation qui se veut globalement égalitaire et respectueuse. Cette frange de population de plus en plus nombreuse semble-t-il n’en veut pas, et semble ainsi reverser un mal-être envers des citoyens qui plutôt tendent leur main, mais les premiers pour de multiples raisons d’endoctrinement, de frustration, ne veulent plus la voir et toutes les raisons seront bonnes alors pour aller dans la surenchère.
@ Mohamed AOUAR
« J’envisage aujourd’hui sérieusement de quitter mon pays qui, s’il vote cette loi sur la déchéance de nationalité, aura inscrit dans la constitution cette différence entre ses enfants. »
Sans aucun esprit de polémique, mais simplement dans une volonté de réflexion logique, je vous fais remarquer que :
La première différence, je veux dire la différence par essence, est dans le fait que certains de « ces enfants » ont la double nationalité, avec les doubles avantages qui peuvent en résulter, alors que les « autres enfants » n’ont pas la double nationalité.
Le principe d’égalité est bafoué au départ, alors qu’il le soit par la suite au moins pour les plus mauvais, ne me choque pas, au contraire.
Je suis opposé à la double nationalité.
Le monde est complexe et on ne peut servir deux pays, même s’il est vrai que l’on peut être bi ou triculturel ce qui est différent et qui semble être votre cas.
Il y a une différence fondamentale entre le partage d’une culture et l’appartenance à une nation, qui ne peut se partager.
Vous envisagez de partir si cette loi est votée.
S’il fallait quitter un pays chaque fois qu’une loi votée semble inique à certains, nous assisterions à des transhumances d’une ampleur bien plus grande que celles que l’on observe, et que je déplore.
Si vos capacités de chef d’entreprise sont celles que vous décrivez, il est clair que nous perdrions ce dynamisme qui vous anime.
Toutefois, la France n’est pas une prison, vous êtes rentré (ou votre famille) librement vous pourrez en sortir tout aussi librement.
Et revenir après.
Je me suis trompée, je voulais dire, « c’est normal que le loup ne soit pas content après le petit chaperon rouge si elle se défend, mais ce qui l’est moins c’est que la propre famille du petit chaperon rouge trouve aussi qu’elle n’est pas gentille de ne pas se laisser faire ». La première partie, le loup qui trouve qu’elle n’est pas gentille n’est pas de moi, c’est une citation approximative du psychologue Eric Bern. Dans la deuxième je fais allusion à tous ceux qui trouvent que les Corses ne devraient pas broncher.
@Mohamed AOUAR et les autres
Votre menace envers vous-même de quitter la France, si l’ajustement et l’extension de la loi sur la déchéance nationale des terroristes binationaux est votée par la majorité ne regarde que vous. C’est votre choix personnel. A chacun la liberté de s’installer là où il le désire à condition que le pays d’accueil accepte. Vous me faites penser un peu à un enfant capricieux qui menace ses parents de faire sa valise et quitter la maison parce qu’il refuse l’autorité éducative parentale.
Ceux qui sont partis (raison familiales ou professionnelles ou découvrir un nouveau cadre de vie pour un temps) n’ont pas crié sur tous les toits avant de partir et n’ont fait aucun chantage à la France.
@Noblejoué
Même si la position que vous défendez me semble juste et prudente, elle reste, je crois, dangereuse. L’objectif de cette déchéance de nationalité est, me semble-t-il, de pouvoir expulser ces terroristes une fois leurs peines purgées.
Mais après… Soit ils ont compris tout le mal qu’ils avaient fait et il n’y a plus de danger soit ils continuent leur action ailleurs avec le risque qu’ils reviennent en France chargés de rancœur. Dans le premier cas comme dans le second, cette loi serait sans effet sur ces terroristes qui, je le comprends bien, sont les seuls visés par celle-ci. Et dans le second cas, si par je ne sais quel progrès, nous pouvions éviter à ces terroristes expulsés mais toujours actifs de revenir en France nous ne pourrions nous satisfaire de découvrir que leurs seules victimes sont nos voisins étrangers.
Enfin, l’aspect dissuasif de cette loi ne m’apparaît pas flagrant… que peut bien représenter la déchéance de nationalité pour un terroriste ?
S’il faut punir ces terroristes et s’assurer qu’ils ne nuisent plus, un allongement important de leur peine me paraît plus efficace que la déchéance de nationalité et l’expulsion. A contrario, il me semble qu’une modification de la Constitution aurait plus d’effet sur les personnes qui ne sont pas visées.
@Michelle D-LEROY
Je ne conteste pas du tout qu’il y ait une montée du radicalisme et que cela soit inquiétant. Ce qui m’inquiète davantage c’est que l’on ne cherche pas à soigner ce mal à la racine. Je ne fais pas de grandes différences entre Daech et l’Arabie Saoudite ou le Qatar. Le premier est plus récent mais leurs barbaries me semblent assez équivalentes. En plus de leur pétrole, ces pays exportent leur radicalisme et financent le salafisme source du terrorisme que nous connaissons aujourd’hui. Pourtant, nous déroulons régulièrement nos tapis rouges pour accueillir l’Arabie ou le Qatar… Pourquoi ? Sommes-nous à ce point dépendants de ces pays pour ne pas leur réserver le même traitement qu’à Daech ? Il y a encore quelques semaines j’entendais à la radio que le PSG, propriété du Qatar, souhaitait créer l’école rouge et bleu. Ce programme « à la sortie de l’école » propose une combinaison d’activités sportives et pédagogiques innovantes à de jeunes enfants en difficulté sociale et scolaire. Comment peut-on prendre le risque de laisser aux Qataris le soin de s’occuper de nos enfants ? Je travaille suffisamment et suis prêt à travailler davantage et à payer plus d’impôts pour ne pas confier cette responsabilité à d’autres…
Je peux comprendre que vous puissiez avoir le sentiment que la binationalité offre des avantages même si je ne les perçois pas. Mais cette loi ne changerait rien à ce sentiment. Je comprendrais plus facilement que l’on demande aux binationaux, par souci d’égalité, de choisir leur nationalité. Pour ma part, je n’ai pas choisi, je me suis toujours senti Français mais j’ai une double nationalité. Enfin, c’est bien parce que la remise en cause dont vous parlez est bien plus symbolique que réelle, que celle-ci m’affecte.
Comme vous, je pense qu’il n’y a aucune raison pour qu’un pays digne de ce nom ne montre pas sa fermeté. Mais je ne vois pas de fermeté dans cette loi. En revanche, j’en vois un grand manque dans son incapacité à faire respecter la loi sur le port du tchador que vous constatez.
@hameau dans les nuages
Merci … Aussi parce que dans familiarité il y a famille.
@Jean-Dominique Reffait
Je ne connaissais pas l’histoire du marronnier et tout comme votre message, elle m’est d’un grand réconfort… merci.
@Robert
Vous avez tout à fait raison, ma première phrase n’échappait pas à cette généralisation que je dénonçais et je vous prie de m’en excuser.
@Denis Monod-Broca
Je vous remercie. Sachez que je suis de ceux qui y croient.
@Jabiru et Achille
Merci
@Giuseppe 28.12.15 – 23.23
Vous écrivez « s’intégrer c’est aussi adopter les codes du pays où l’on vit » !
Ce que vous proposez ce n’est pas « s’intégrer » mais « s’assimiler »… c’est la base de ce que défend E. Zemmour.
Par lâcheté, pour acheter une paix sociale de pacotille, par électoralisme, pour plaire, les gouvernements successifs sont passés de l’assimilation à l’intégration qui consiste à se poser dans un pays, y profiter de ses largesses, sans que quoi que ce soit soit exigé en retour, juste prendre sans rien donner.
Durant des décennies la laïcité a été dévoyée, désormais ce vivre-ensemble, quelles que soient notre religion ou notre absence de religion, est retourné contre nous !
Je lis dans ce billet que certains commentateurs s’offusquent que des musulmans soient intervenus dans le but de protéger la messe de Noël dans une église.
Robert Ménard sur cette non-affaire s’est encore une fois distingué par des propos ridicules qui ne sont pas dignes d’un élu de la République.
C’est dans un souci d’apaisement entre les communautés chrétienne et musulmane que ce soutien a été apporté spontanément par quelques musulmans et non dans le but d’une provocation quelconque.
Il serait temps que certains esprits échauffés arrêtent de voir le mal là où il n’y en a pas car ce n’est certainement pas en condamnant ce genre d’initiative que l’on apaisera la tension qui monte aujourd’hui entre chrétiens et musulmans.
Il est vrai que la bêtise va souvent de pair avec la méchanceté.
@Monsieur Aouar qui menace de partir tout en gardant son entreprise en France
Pourriez-vous nous expliquer pourquoi vous êtes aussi attaché à vos nationalités multiples ? Quelle est l’utilité de cet état de chose pour vous ? Cela nous aiderait peut-être à comprendre pourquoi tant de monde monte au créneau pour une mesure qui n’est censée concerner que des terroristes condamnés par la justice.
Personnellement j’ai la possibilité d’avoir une double nationalité mais je n’en vois pas l’intérêt, mais peut-être devrais-je y penser ? Quels sont les avantages et devoirs que cela me procurerait ?
Je pense qu’en France nous sommes nombreux à ne pas demander la deuxième nationalité alors que nous pourrions l’obtenir. Mais lorsque l’un des pays est en conflit avec l’autre, où va la loyauté des doubles nationaux ?
@les juristes de ce blog
Pourquoi ne pas utiliser le crime de haute trahison plutôt que la déchéance de nationalité pour sanctionner un crime contre ses propres concitoyens au nom d’un pays étranger ?
La République française est une et indivisible, la notion de « communauté » n’existe pas, il n’y a que des citoyens libres et égaux !
Pourquoi les journalistes, les journaleux/camelots et des contributeurs sur votre blog – ceux qui veulent apparaître puristes et sachants – continuent-ils à parler/évoquer la « communauté unetelle » mais surtout la « communauté musulmane » ?… Dans la foulée, dans le même texte ils font l’exégèse du Coran soulignant tout le bien/tout le mal que l’on peut y lire, tentant un parallèle avec les déviances de certains appartenant à la « communauté musulmane » !
Peut-être que la cohérence nuit à leur démonstration ; être respectueux des fondamentaux de notre République durement rudoyée serait pourtant une bonne remise en ordre pour une réflexion, une explication de texte intellectuellement honnête !
@Mohamed AOUAR
Je devine votre profonde déception suite à la déclaration hâtive du président de la République à Versailles puisqu’elle semble venir de la fierté qui a été la vôtre de naître et grandir dans le pays qui a accueilli vos parents analphabètes (ce qui n’est pas une tare).
Sans doute s’agit-il d’une blessure d’amour quand ce pays vous montrait et donnait sa capacité à vous accepter tel que vous êtes en laissant s’épanouir chez vous le meilleur qui n’allait pas sans efforts et respect de votre part.
Peut-être ne rencontrez-vous plus cette bienveillance qui vous rendait fier d’en être et reconnaissant ?
C’est donc que le pays ainsi que ses habitants auraient changé ?
Et que la proposition du président de la République sonnerait chez vous comme une trahison ? Il me semble que je peux comprendre.
@ HT (28/12/15 22:38)
Je partage tout à fait votre constat et trouve malheureusement que l’échange de points de vue, le débat d’idées, cèdent parfois trop facilement la place, pour toute réplique, à la seule invective.
Une telle attitude primaire traduit une totale absence d’ouverture d’esprit.
Il doit être possible d’exprimer des arguments sans pour autant s’attendre à recevoir de la part d’intervenants en désaccord avec ceux-ci, au lieu de contre-arguments des insultes.
Et je pense effectivement que notre hôte se doit d’y veiller.
Deux commentateurs veulent me voir jouer un rôle de garde-chiourme sur ce blog. Je suis désolé mais je n’ai pas à caporaliser les pensées et les expressions de chacun d’entre vous.
Ce blog est « modéré », la correction du style est favorisée, les citations vérifiées, l’orthographe et la ponctuation scrutées. Cela doit s’arrêter là.
Ce blog a été créé en 2005 sous l’égide de la liberté d’expression et je ne vois aucune raison de déroger à cette exigence. Les invectives et les outrances, je les constate comme vous et je regrette qu’elles se substituent trop souvent à l’analyse du fond des billets. Il y a une propension perverse à remplacer la contradiction des idées par l’affrontement des personnes.
La cause essentielle de cette dérive résulte de la tentation de faire de ce blog un forum où de digressions insignifiantes en digressions inopportunes, les posts dans leur substance ne constituent plus qu’un prétexte à des divagations qui devraient trouver leur place sur des blogs personnels mais pas sur le mien.
Je confirme cette évidence. Que chacun soit maître de la tenue de son commentaire et de l’amabilité de sa réplique même vigoureuse !
Mais je n’ai pas une vocation de dictateur !
@ HT
Je partage votre commentaire sur la nature de certains commentaires qui deviennent vraiment limites.
Gageons que notre hôte saura habilement y remettre un peu plus de courtoisie.
Des pompiers censés éteindre des feux ?? mais c’est d’un ringard !
Chers Corses, vous avez combien de trains de retard ? Faut évoluer et vous mettre au diapason !
Chez nous, dans les teucies de la Ceufran, ils sont préposés volontaires d’office à l’insu de leur plein gré, aux caillassages insultes tabassages par nos braves djeuns deuxios chances sous l’oeil bienveillant de nos donneurs de leçons gauchistes intellos bobos merdiatiques complices des assocs antiracistes qui sautent sur la bonne aubaine : débusquer des propos racistes chez un pompier qui aurait disjoncté et proféré des insultes à caractère « xénophobe – discriminatoire – incitation – à la – haine – raciale » etc. etc. et ainsi fournir au Komintern de la pensée unique gauchiste un bilan de plaintes positif pour perdurer dans leurs postes grassement rémunérés grâce à nos impôts ; comme dans leur regrettée URSS, le bilan « antiraciste » doit être globalement positif et ça marche à donf : cette mafia est toujours en activité avec moult pubs et propagande socialoviétiques : la dernière pub sur le service dit public est une opération odieuse d’intoxication antiraciste contre les « méchants blancs » qui, c’est bien connu, passent leurs journées à agresser ces malheureux « venus d’ailleurs » ; les souchiens blancs qui ont le malheur d’habiter encore en banlieue ne sont jamais, croix d’bois croix d’fer, victimes des humiliations des menaces insultes racistes quotidiennes impunies tolérées et applaudies par la Caste, la France n’est jamais insultée salie par les rappeurs de la Haine.
Pasdamalgame touvabien !
Il faut savoir que les pompiers sont formés dans des stages sur la conduite à tenir en cas de situation tendue (euphémisme).
Je ne suis pas au courant de la teneur de ces stages mais déjà, au vu de leur intitulé faisant référence à des violences urbaines, et compte tenu du langage pratiqué devant les médias par les pompiers victimes de violences, nous pouvons craindre hélas que la langue de bois y soit enseignée comme langue vivante.
Ces pompiers qui doivent affronter des jeunes selon l’expression consacrée, issus de quartier populaires au cours de violences urbaines, savent très bien, parce qu’ils sont au contact de certaines évidences comme les millions de Français ne vivant pas dans des quartiers protégés peuplés de bobos, que ces expressions ont été forgées pour masquer certaines réalités dérangeantes pour ceux qui prétendent gouverner quelque chose.
Ces agressions de pompiers ne sont qu’un des révélateurs de la situation réelle de la France, aux antipodes des images d’Épinal imposées par la propagande du Régime.
Ces pompiers, obligés de tenir dans leur fonction un langage artificiel et convenu, ne risquent-ils pas de devenir schizophrènes à force d’être obligés d’appeler un chat un chien ?
Combien de temps sera-t-il encore possible de triturer le sens des mots pour masquer les réalités, de pourchasser ceux qui disent la vérité, de coller des emplâtres sur une jambe de bois, de répondre par des mesurettes à tous les problèmes qui jaillissent de partout, de jeter des milliards en pure perte dans une prétendue « politique de la ville », bref de se contenter de traiter des symptômes au lieu de s’attaquer au fond de la maladie, aussi mortelle qu’un cancer ?
Nous ne pouvons plus continuer comme cela et nous attendons du monde politique dans son ensemble, de la vraie majorité à la fausse opposition (puisqu’une autre composante est interdite de parole), d’autres réponses que le sempiternel petit couplet ânonné sur le chômage.
Et l’homme politique qui aurait le courage de dire : « Nous nous sommes trompés sur toute la ligne et nous devons remettre les choses à plat » serait digne de briguer nos suffrages pour exercer la magistrature suprême.
@jlm
Très sommairement : la double nationalité résulte de ce que dans certains pays prime le droit du sang. Ce qui fait que par exemple un enfant de parents polonais naissant en France devra demander la nationalité française qu’il obtiendra facilement puisque c’est son pays.
Mais le pays d’origine de ses parents ne peut pas le déchoir de son droit du sang cad fils et/ou fille de unetelle et untel polonais.
Simple ou pas ?
@Frank THOMAS
« La traduction du Coran par Denise Masson fait autorité. »
Cette personne a sans doute fait preuve d’autorité pour vous, je ne conteste pas, je respecte votre choix. Mais en ce qui me concerne, je ne connais pas Denise Masson et je ne reconnais pas son autorité. Je ne pense pas que cette personne soit connue au Moyen-Orient non plus, encore moins dans les mosquées.
Il existe plusieurs traductions de « Mein Kampf », cela permettait, en 1938, d’occulter les sujets qui fâchaient. Il en va de même aujourd’hui, les sourates du Coran qui pourraient gêner sont édulcorées lors de la traduction.
« Polythéiste n’a nul besoin d’interprétation, et sûrement pas celle que vous en faites avec le Dieu en trois personnes des catholiques. La preuve en est apportée par le Coran lui-même, qui considère les fidèles de la Torah et de la Bible comme des adorateurs d’un dieu unique. Je tiens la référence du texte à votre disposition. » (Frank THOMAS)
Votre opinion n’est pas du tout partagée à travers le monde. Il existe plusieurs interprétations du Coran ce qui a mené à plusieurs courants de la religion musulmane. Il me semble qu’il y a les Chiites, les Ibadites, les Zaïdistes et les Sunnites qui eux-mêmes se subdivisent en plusieurs courants dont les Salafistes. Je suis assez tolérant pour avoir partagé plusieurs repas avec un sunnite qui lui-même apprécie que je ne sois pas un apostat qui aurait renié sa foi chrétienne. Pour lui, le catholicisme n’est pas vraiment une religion monothéiste dans la mesure ou la Trinité est une preuve de la représentation multiple de la divinité. Pour mon collègue musulman, il n’existe qu’un Dieu, il le répète cinq fois par jour. Les anges musulmans et les anges chrétiens qui portent des noms approchants sont la preuve que les deux religions ont puisé à la même source. Pour mon collègue musulman, le christianisme est en déclin pour plusieurs raisons mais la plus importante est que le principe d’unicité a été perdu. La déviance est là, comme pour l’hindouisme dont les trente mille divinités seraient une preuve que l’hindouisme n’est pas une religion, une culture tout au plus.
@Mohamed AOUAR
En ce qui concerne le Qatar ou l’Arabie Saoudite mais aussi la Turquie, ce sont des pays qui ont une double attitude et une attitude trouble, Pour les deux premiers ils jouent de leurs réserves pétrolières pour manipuler nos dirigeants, et aussi de leur argent et vu notre dette… du coup nos gouvernants sont pieds et poings liés. Un grand malaise dans le peuple qui comprend tout cela en étant impuissant.
D’autre part, sans parler de ces quelques cas de terroristes à la double nationalité que nous pourrions déchoir de la nationalité française, la binationalité devrait être repensée. Car si elle n’apporte rien à quoi bon l’octroyer automatiquement. Beaucoup de ceux qui se la voient appliquer de fait, se retrouvent les fesses entre deux chaises et cela rajoute à leur sentiment de n’être qu’à moitié Français et aux Français dits de souche celui que son voisin a plus d’avantages que lui. De quoi diviser. Un vrai faux profit.
Et nos dirigeants se disputent sur dix cas, et encore, par an. Pour le coup Daech doit bien rigoler en écoutant ces débats.
@ Philippe Bilger | 29 décembre 2015 à 09:49
Bien dit et à bons entendeurs salut !
@ Mohamed AOUAR
« J’envisage aujourd’hui sérieusement de quitter mon pays qui, s’il vote cette loi sur la déchéance de nationalité, aura inscrit dans la constitution cette différence entre ses enfants. »
Différence entre ses enfants d’accord mais si ces enfants en viennent à vouloir ou pire à exécuter des actes terroristes alors ils sont des enfants indignes et je conçois parfaitement qu’on s’en sépare.
Il ne veulent pas de nous au point de vouloir nous tuer, s’en séparer est la moindre des punitions. Je suis également pour le bannissement à terme ou définitif d’un Français pour de tel actes.
Maintenant, vouloir quitter la France c’est votre problème, pas celui de la France et encore moins le mien. Je n’ai pas à vous juger, chacun voit midi à sa porte.
Au final je ne suis pas tellement pour la double nationalité ou alors étant fédéraliste, une nationalité européenne/française.
En fait on ne sait rien de ce qui se passe dans les cités françaises (faut pas dire teucies ni Ceufran : caractères à connotation raciale).
Juste et seulement mille voitures ont été brûlées en fin d’année dernière mais chuuut ! la presse n’en a pas parlé donc ce ne sont que des allégations mensongères, on est bien d’accord .
C’est tout à fait normal dans une civilisation du « Vivrensemble ».
Il y a pas longtemps il y a eu 130 morts à Paris.
Ajaccio : des pompiers et flics se font caillasser ; chez nous c’est tous les week-ends mais chuuutt !
Comble de parodie ubuesque : les flics sont chargés de protéger ceux qui les insultent, les caillassent, les tabassent contre, selon la doxa gauchiste, les affreux racistes identitaires fascistes frontistes qui défendent les flics. MDR PTDR !
Il est beau de constater que des personnes bienveillantes, élus de gauche, médias de gauche, trouvent
des mots pour démontrer la décence de ces individus discriminés ghettoïsés rejetés etc. (liste non exhaustive) .
Nous vivons dans un beau pays plein de bisounours prêts à soutenir la racaille ambiante.
La racaille ambiante vous remercie pour votre soutien.
@Monsieur Bilger 20.12.15 – 9.49
« Mais je n’ai pas une vocation de dictateur »….
Formule empruntée au Général de Gaulle qui – je crois – avait ajouté « à 63 ans »…
Aucun doute vous le savez… c’était juste un clin d’œil pour prouver que je connais mes classiques ahahaha
@calamity jane
Merci de me donner un élément de réflexion supplémentaire que je n’avais pas pris en compte : ainsi ce qui s’affronte dans ce débat ce sont les deux conceptions opposées que sont le « droit du sol » et le « droit du sang » qui varient d’un pays à l’autre y compris au sein de l’Europe.
Tout cela n’est pas simple en effet et il est difficile de se faire une idée objective sur la question.
Espérons que les élus qui étudieront ces propositions et que le Gouvernement qui va les défendre n’en feront pas un sujet politicien à exploiter dans le cadre des prochaines élections.
Le sujet du billet de Monsieur Bilger est « La Corse pour le meilleur et pour le pire »…
Dans son billet PB fait à peine référence aux musulmans mais plutôt aux salles de prières ; alors pourquoi en balayant les coms ai-je l’impression d’être connectée à e.Oumma ou de participer à un cours à l’Institut Musulman de Théologie – qui n’existe pas, mais pour faire un parallèle avec l’IPT, Institut Protestant de Théologie, qui lui existe.
Essayons de regarder ces événements d’Ajaccio autrement que sous le coup d’une émotion et d’une agitation médiatique éphémères en nous reportant dans le temps long, que les benêts ou les ignares ont tendance à oublier alors qu’il explique dans bien des domaines des événements ou des comportements actuels.
Or il se trouve que les Corses ont dans leurs gènes génois une méfiance multiséculaire, fondée sur l’expérience, à l’encontre des Barbaresques qui débarquaient sur les côtes pour s’y livrer à de nombreux méfaits, comme en d’autres points des littoraux européens.
C’est d’ailleurs pour avertir les populations afin qu’elles puissent se mettre à l’abri que des tours dites « tours génoises » ont été édifiées sur les côtes.
Bien entendu, de nos jours il n’y a plus de Barbaresques – n’est-ce pas ? – mais les Corses actuels devront-ils bâtir des « tours génoises » à l’intérieur même des terres, pour prévenir d’autres risques d’incivilités ?
Rédigé par : Philippe Bilger | 29 décembre 2015 à 09:49
Tout est vrai dans ce vous dites et je fais moi aussi mon mea culpa sur divers dérapages. Mais c’est la rançon de la gloire du Net ; blogs forums sites de discussions politiques tournent inévitablement à un moment ou un autre à une foire d’empoigne, comme dans les réunions de famille dès que les convives abordent ces sujets. Il faut accepter cet état de fait naturel chez les humains incapables de se modérer. Votre site est encore un dernier espace de liberté d’expression ; je m’étonne même qu’il soit encore en opération étant donné que moi-même, pratiquant de blogs depuis des décennies, j’en ai vu se fermer sous divers prétextes : incitation à la haine raciale, le meilleur de tous, argument choc imparable pour supprimer un message même modéré, les webmasters ont la trouille des Torquemada de l’antiracisme.
Je pense que vous êtes une icône et un Intouchable et que les cabinets noirs du pouvoir se servent de votre blog pour respirer l’atmosphère du pays car chez vous toutes les expressions diverses sans aucune censure peuvent être lues, de la plus terre à terre du café du commerce de la France profonde aux « Zélites » intellos bobos formatées par le système, en passant par celles des gauchos, des réacs, des fachos et tous autres qualificatifs dont on aime s’affubler quand on est en panne d’arguments.
En tout cas il faut un talent hors normes pour modérer, moduler les messages de diverses tendances sans les censurer ; vous l’avez c’est indéniable et surtout ne croyez pas que je vous passe de la pommade, tous vos lecteurs en sont convaincus.
Justice au singulier : la vraie vie, la liberté, la vraie, pour combien de temps ?
Bonjour,
Belle réponse de Philippe Bilger envoyée tout en finesse mais avec détermination pour être suivie d’effet. C’est ça le grand art de la parole.
Pour moi, c’est un signe d’une personne à caractère très fort et juste.
Belle personnalité !
@jlm-06:27
* Pour les Juristes *
Bonjour,
Très bien dit, je n’y avais pas pensé.
Il faudrait inscrire dans la Constitution : « Déchéance de nationalité française pour crimes terroristes et pour haute trahison contre l’Etat et ses propres concitoyens au nom d’un pays islamique radical ».
La boîte à idées, c’est ici !
@eileen
…alors pourquoi en balayant les coms ai-je l’impression d’être connectée à e.Oumma ou de participer à un cours à l’Institut Musulman de Théologie – qui n’existe pas, mais pour faire un parallèle avec l’IPT, Institut Protestant de Théologie, qui lui existe.
Peut-être que :
a) Il existerait en France moins de protestants que de musulmans.
b) La théologie de Luther serait plus limpide et pacifique que celle de Mahomet.
c) Les protestants se seraient bien assimilés à la France depuis la fin du siège de La Rochelle 😉
d) Les enfants des protestants, d’un naturel austère et réservé, seraient peu enclins à faire des niches aux pompiers.
Rayer les mentions inutiles.
Bien entendu, tout cela est à prendre cum grano salis…
@vamonos
« Pour mon collègue musulman, le christianisme est en déclin pour plusieurs raisons mais la plus importante est que le principe d’unicité a été perdu. La déviance est là, comme pour l’hindouisme dont les trente mille divinités seraient une preuve que l’hindouisme n’est pas une religion, une culture tout au plus. »
Quel salmigondis !
@ Mohamed AOUAR
« S’il faut punir ces terroristes et s’assurer qu’ils ne nuisent plus, un allongement important de leur peine me paraît plus efficace que la déchéance de nationalité et l’expulsion. »
L’un n’exclut pas l’autre. La déchéance est surtout symbolique, l’allongement de l’emprisonnement pratique. L’expulsion ? Je ne sais pas, aimerions-nous que des gouvernements étrangers nous exportent leurs déchets ? Alors il n’y a pas de raison qu’ils apprécient beaucoup le procédé. Il faudrait, je crois, que les Etats se coordonnent plus… Enfin, quand on voit comment les services d’un même Etat peuvent communiquer entre eux, ce n’est pas gagné.
« A contrario, il me semble qu’une modification de la constitution aurait plus d’effet sur les personnes qui ne sont pas visées. »
Si on discrimine. Si on ne s’en prend qu’aux binationaux. Dans ce cas, il ne faut rien faire.
Mais à mon avis, il faudrait déchoir tous les traîtres. Dans la Constitution, rappeler la loyauté que tous les citoyens doivent au pays ne serait pas un luxe, je crois.
Concernant la binationalité, si je comprends que d’aucuns pensent qu’elle fragilise la loyauté, on n’a pas encore remarqué dans ce blog, je le fais, que plus il y a de binationaux, plus il existe de personnes intéressées à ce que les intérêts de deux pays coïncident, un gage de paix voire de développement pour tous.
Je ne sais pas s’il faudra en venir à rétablir un service militaire pour sécuriser le pays (pas pour les interventions extérieures, c’est trop technique), les jeunes pouvant renforcer des dispositifs de surveillance. L’idée de service ne m’enthousiasme pas, mais s’il devait exister, ce serait sa seule justification. Pourquoi demander à des jeunes de sacrifier leur liberté à moins que la liberté ?
Le vivre-ensemble à bon dos, de nos jours où, et je les comprends, de plus en plus de gens contournent la carte scolaire, où tant d’entrepreneurs paient le moins d’impôts possible, parfois en fraudant, délocalisent, où certains individus caillassent des pompiers. Et c’est là qu’on demanderait aux jeunes, à des gens qui auront de moins bonnes conditions de vie que leurs parents, d’être ensemble pour… pour être ensemble ?
Une garderie ? Une manière de se dédouaner quand plus personne ne veut être ensemble ? Par contre, s’il s’agit de défendre la liberté du pays donc aussi la leur, alors cette mesure pourrait se justifier.
Mais comment demander à ces jeunes de sacrifier leur temps au service du maintien de l’ordre, de risquer leur vie, si on ne sévit pas de toutes les manières possibles contre les traîtres ?
@ Lucile
« J’ai la conviction que face à des attaques perverses, seules des défenses contre-perverses fonctionnent. »
Pas moi. Je crois que seule l’intelligence et une volonté constantes fonctionnent et que les livres que vous citez n’en manquent pas.
Accessoirement, remarquer ce qui marche traditionnellement ainsi que la créativité sont des plus.
@ Philippe Bilger et à sa femme
Merci !
@eileen
« C’était juste un clin d’œil pour prouver que je connais mes classiques ahahaha »
Euh… « 67 ans » plutôt.
« Pourquoi voulez-vous qu’à 67 ans je commence une carrière de dictateur ! »
Au lieu d’attaquer les pompiers, les voyous auraient dû méditer le proverbe corse repris sur le continent : « Qui sème le vent, récolte la tempête. »
Viva Corsica.
@Noblejoué 29 décembre 2015 à 20:38
J’ai peur de m’être mal expliquée en disant que nous ne pourrions pas combattre le terrorisme avec des moyens conventionnels et qu’il nous faudrait avoir recours à des méthodes adaptées à leur perversité, ce qui nous est difficile, vivant en démocratie. Les pervers on les fuit, c’est la meilleure défense, mais si on ne les empêche pas de s’installer chez soi, il faut savoir déjouer leurs plans.
J’ai trouvé aujourd’hui dans « Causeur » quelqu’un qui explique très bien ce que je voulais dire, aussi je donne les coordonnées de cet article, écrit par un Algérien, Karim Akouche, qui sait de quoi il parle. L’article s’appelle « Portrait de l’Islamiste en fossoyeur du monde ». Sous-titre : « Toute tentative de dialogue est vouée à l’échec »
http://www.causeur.fr/islam-daech-algerie-36188.html
Quelques lignes :
« Jouer avec lui, c’est comme badiner avec un serpent. Il glisse. Il mord. On ne peut pas le dompter, il tue. En voulant l’instrumentaliser dans leur stratégie contre les démocrates, les dirigeants algériens l’ont payé cher lors de la décennie noire. Le serpent leur a échappé des mains. Bilan : plus de 200 000 morts.
L’islamiste est perfide. Il affectionne la ruse. Il brouille les pistes. Il peut être un loup solitaire, mais il chasse souvent en meute. Il n’aime pas la démocratie, mais il s’en sert », etc.
Enfin par le fait que l’indépendance et l’impartialité de la Justice ne sont pas assez garanties aujourd’hui, notamment en ce qui concerne le statut des procureurs, et exigeraient donc, pour être davantage respectées, un renforcement des pouvoirs du Conseil supérieur de la magistrature.
Indépendance de la justice, qu’ils répètent tous en boucle…
C’est bien joli, cette indépendance de la justice, à condition que la justice soit animée par des magistrats d’une grande rigueur morale, capables de remettre au pas éventuellement leurs confrères qui profiteraient de cette indépendance pour se laisser aller à des dérives contraires à l’esprit de justice.
Or, depuis les années 70, nous savons que la Justice a été la cible (comme la presse d’ailleurs) de menées subversives trotskistes visant à déplacer le combat révolutionnaire de la rue – où il a montré ses limites en 1968 – vers les institutions, en vertu de l’adage « le poisson pourrit par la tête ».
Le problème est plus là qu’ailleurs, même si bien entendu des améliorations sont toujours envisageables.
Alors, que faire pour que cesse ce scandale permanent qu’est la reconnaissance de la mise en place d’une véritable anti-justice institutionnelle dans notre pays, avec la bénédiction des pouvoirs publics, aux frais du contribuable et au détriment du justiciable qui sera jugé par les tenants de cette idéologie non pas pour ce qu’il a fait ou pas, dit ou pas, mais pour ce qu’il est et ce qu’il représente socialement ?
@Exilé | 06 février 2016 à 09:51
Très vrai ce que vous dites, mais cette justice gauchisée dont vous parlez est indécrottable et irrécupérable ; son SM gauchiste, véritable crabe dont l’institution judiciaire a du mal à se débarrasser, continuera à la dévorer de l’intérieur ; depuis Sire-Marin l’antisarkozyste paranoïaque jusqu’au mur des cons actuel, ce cancer gauchiste qui pourrit tout ce qu’il touche a encore de beaux jours devant lui, aucune chimio politique n’en viendra à bout.