La bêtise est leur fort !

Plus une démocratie est attaquée, plus les crimes sont odieux et répétitifs, plus l’émotion collective est intense et sincère, plus, la tempête sanglante à peine apaisée, surgissent dans l’espace public, et avec une ostentation signifiante, des déséquilibrés, des malades ou des irresponsables que les tragédies excitent, stimulent au lieu de les faire taire.

Il y a aussi d’authentiques et résolues apologies du terrorisme qui peuvent être sanctionnées, si elles ont « utilisé un service de communication au public en ligne », par une peine maximale de 7 ans d’emprisonnement.

Une répression accrue de l’apologie des attentats a été évidemment mise en oeuvre au point que le 15 janvier, on avait déjà procédé à 54 interpellations pour ce motif (Le Figaro).

Des peines très sévères ont la plupart du temps été prononcées puisque quasi systématiquement elles édictaient de l’emprisonnement. Cette rigueur a entraîné de vives protestations, notamment de la part d’Amnesty International qui dénonçait la notion « trop vague » d’apologie du terrorisme et donc le « grand risque que ces arrestations violent la liberté d’expression » (Le Monde).

Ces pratiques judiciaires n’étaient pas sans rapport avec la circulaire adressée le 12 janvier par la garde des Sceaux aux parquets, leur enjoignant de poursuivre « avec rigueur et fermeté » les actes et les propos racistes ou antisémites.

C’est bien la première fois, depuis que Christiane Taubira est ministre de la Justice, qu’on la voit délivrer un message « de rigueur et de fermeté ». Il est vrai qu’il ne concerne pas la délinquance et la criminalité ordinaires qui se contentent d’augmenter pendant que la lutte contre le terrorisme occupe tous les esprits et mobilise toutes les énergies, dont la sienne malgré son relatif effacement depuis le 11 janvier.

L’apologie de terrorisme, entre liberté d’expression d’une part et malfaisance intellectuelle et civique d’autre part, est en effet difficile à définir.

Reste qu’il y a des propos et des affirmations qui, dans le contexte actuel, même s’ils prétendent être inspirés par un goût de la plaisanterie ou une envie de rire, regrettés ensuite, ne laissent pas véritablement place au doute. Ainsi, pour les explications peu crédibles d’un Fadh Jobrani à Paris – « je m’emmerdais dans mon village. Tout cela était ironique » – ou les dénégations qui n’ont pas convaincu d’un agent aéroportuaire à Marseille-Marignane condamné à deux ans d’emprisonnement (Le Parisien).

Ce qui démontrera à quel point ce débat, écartelé entre droit et politique, est complexe sera le procès de Dieudonné bientôt jugé en correctionnelle. Celui-ci avait écrit sur sa page Facebook, le 11 janvier : « Sachez que ce soir je me sens Charlie Coulibaly ».

L’apologie de terrorisme, qui lui est reprochée, n’est pas absurde puisque, réunissant dans sa phrase, en quelque sorte les premières victimes et l’un des assassins, il peut sembler justifier, avec ce lien indécent, ce comportement criminel. Une autre analyse, cependant, pourra être tentée par la défense de Dieudonné si ce dernier ne décide pas de revendiquer cet écrit.

Je suis persuadé toutefois que l’approche juridique pèsera peu, dans tous les cas, parce qu’il conviendrait d’avoir un courage politique exceptionnel pour tirer des conséquences qui ne soient pas répressives.

Le paradoxe est que, pour distinguer les apologies convaincues des aberrations délirantes, l’idéologie et la haine des plaisanteries stupides, saumâtres, la meilleure méthode est de s’attacher au caractère ostentatoire ou non de la provocation.

Que celle-ci soit ouverte, sans équivoque, choquante, énorme et vulgairement débridée, on pourra induire de cette transparence nauséabonde la probabilité d’un comportement non politisé, d’un délire fortuit.

A l’inverse, l’apologie perverse et délibérée est équivoque, cherche à transmettre mais sans immédiatement scandaliser, elle emprunte un chemin faussement naïf mais vraiment dangereux, elle a tendance à mettre un masque, autant que possible, parce que, contrairement à l’autre, elle n’a pas pour vocation de s’exhiber et d’être traduite en justice. Elle est prudente en même temps que cruelle.

Certes il n’est pas toujours commode, dans l’analyse judiciaire et dans l’urgence, de faire la part de la bêtise inconsciente ou de la volonté vicieuse. Mais pour peu qu’on ait la certitude de la première, mieux vaudrait alors l’expertise psychiatrique que l’audience.

On est obligé de constater que pour l’essentiel Internet est le terreau multiforme à partir duquel les apologies se développent, notamment Facebook. Pourtant, Laurent Solly qui est son responsable pour la France mesure tous les dangers d’une communication sans frein et participe à toutes les actions destinées à moraliser Facebook (Le Figaro).

La bêtise n’est pas mon fort, écrivait Paul Valéry.

Elle est, pour certains illuminés, le leur.

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Voir les Commentaires (88)
  1. Il y a quelques mois le prince Harry s’était déguisé en officier nazi dans une soirée. Il n’a pas été inquiété, il s’est juste contenté de s’imposer quelques visites médiatisées dans des ONG. John Galliano a asséné des horreurs antisémites à un couple juif dans le Marais, et après quelques mois de discrétion il est revenu à Paris pour redevenir le styliste star des rédactrices de mode. Sûrement qu’il est plus facile de placer en garde à vue des gamins basanés et arrogants. Et on peut s’interroger sur leur placement en détention directe et leur avenir parmi des détenus radicalisés. On fabrique des bombes et on s’étonne qu’elles puissent exploser un jour. La semaine de la mode avec John Galliano devrait être un moment magique.

  2. Bonjour Philipe Bilger,
    « Le paradoxe est que, pour distinguer les apologies convaincues des aberrations délirantes, l’idéologie et la haine des plaisanteries stupides, saumâtres, la meilleure méthode est de s’attacher au caractère ostentatoire ou non de la provocation. »
    Dans les manifestations du 11 janvier dernier, nous avons pu voir des manifestants brandissant des crayons. En fait c’était lui le vrai symbole de la liberté d’expression et non cette stupide pancarte « Je suis Charlie » .
    Le crayon, outil de la créativité qui permet de réaliser les dessins les plus sublimes mais aussi des caricatures d’un mauvais goût affligeant.
    Le crayon transmetteur des pensées les plus profondes mais aussi de la bêtise la plus navrante.
    Le crayon est le plus beau et le pire des moyens mis à notre disposition pour communiquer nos idées, nos sentiments.
    Le crayon devient une arme qui blesse mais qui tue aussi parfois. Notamment lorsqu’il utilise l’humour sans discernement. Ce dernier ne se manie pas comme un petit pétard du 14 juillet ainsi qu’on a pu le constater les 7 et 8 janvier dernier.
    Personnellement je préfère l’humour franc. Le bon vieil humour d’un Fernand Raynaud ou d’un Raymond Devos plutôt que l’humour malsain d’un Dieudonné ou de Charlie Hebdo.
    Ce journal ne fait d’ailleurs plus rire grand-monde à part quelques vieux has been nostalgiques de Mai 68. Mais les jeunes d’aujourd’hui ne sont plus vraiment sensibles à l’humour de pépé.
    A noter que l’humour, le vrai, celui uniquement destiné à faire rire et non à provoquer ou à se moquer de ceux qui ne pensent pas comme vous, peut aussi faire passer des messages plein de subtilité .
    J’en veux pour preuve ce petit sketch de Fernand Raynaud intitulé « Le boulanger ». Vous l’avez sans doute tous entendu. Il n’a pas pris une ride. Je vous l’invite à l’écouter encore un coup sur YouTube. Comme dirait Guillaume Gallienne dans son émission du samedi soir « Ça peut pas faire de mal ».

  3. Ceux qui font l’apologie du terrorisme sont des ignares manipulés, des « attrape-tout », comme tous ceux qui portent haut et fort leur apologie du racisme très personnel, banal et ordinaire, au quotidien. Tous sont des ignorants qui se camouflent – quelquefois – derrière les grands auteurs dont ils n’ont lu que les « bonnes feuilles », dont ils ont sournoisement et par ignorance détourné les textes, dont ils n’ont par conséquent compris ni la philosophie, ni la pensée profonde.
    Citer, balancer Socrate ou d’autres pour « avoir l’air » – tellement éloignés du XXIe siècle – pour en faire un « ready to be used », un prêt à penser sans tenir compte de l’époque est inapproprié : seuls des Michel Onfray ou d’autres peuvent le faire, eux ont étudié les grands textes qu’ils ont croisés… pour en faire des sortes de manuels et permettre au plus grand nombre de réfléchir, en tenant compte de notre époque.
    Oui Monsieur Bilger a raison, la bêtise est leur fort ; tout comme Manuel Valls en utilisant le mot « apartheid » a fait un faux pas, un abus de langage. Manifestement il ignore sa définition, alors qu’il devrait s’astreindre à apaiser, une nouvelle fois il attaque, il joue au pompier pyromane, il a créé une nouvelle polémique qui va occuper les politiques de tout bord, qui va les distraire de leur mission, de leur raison d’être.
    Il y a 110 ans aujourd’hui mourait Louise Michel, très grande féminisme, certainement l’une des premières féministes françaises, à la suite des pétroleuses américaines. Féministe et écologiste avant l’émergence des Verts LOL, qui lors de sa relégation en Nouvelle-Calédonie fît de l’écologie appliquée ; mais hélas, fort dommage elle était une fervente et terrifiante communiste… mais c’était avant la Révolution russe, ce qui n’est cependant pas une excuse.

  4. Monsieur Bilger, je ne pensais pas trouver en vous un partisan de Dieudonné, mais je pensais à tout le moins, en tant que magistrat, j’espérais que la culture de la chose juste vous serait fermement chevillée au corps. Je trouve démagogique, et comme vous vous plaisez à le dire vous-même réactionnaire, de ne voir que le délit supposé de Dieudonné, et ignorer superbement celui tout aussi scandaleux de M. Tesson. A votre lecture, à ceux des autres éditocrates et surtout par le silence de bien d’autres, je comprends qu’il est infiniment plus grave d’insulter une partie de la population qu’une autre. On est toujours plus coupable lorsqu’on est noir ou arabe. Pour une fois vous devriez écouter Manuel Valls sur l’apartheid français.

  5. calamity jane

    7-14 janvier 2015 ! Semaine tragique pour le prophète : trois morts les frères KK et AC de revendications pour les blasphémateurs adeptes de la soumission au prophète.

  6. Valls parle d’apartheid, ce qui est bien sûr erroné dans la terminologie, bref passons c’est voulu, le coquelet catalan pète les plombs à force de bomber le torse et donner des coups de menton ; ce sont de nouvelles munitions pour ceux qui crachent sur la France, repentance éternelle, antiracisme de profession.
    Mais tout n’est pas perdu, notre professeur socialiste Thuram parcourt en ce moment les écoles afin d’y propager la bonne culture de gauche : « des leçons de comportement » ! MDR LOL
    Les socialistes sont vraiment dangereux pour la République.

  7. On est obligé de constater que pour l’essentiel Internet est le terreau multiforme à partir duquel les apologies se développent, notamment Facebook.
    L’Internet n’est qu’un outil, qui comme tout outil possède un effet démultiplicateur.
    Quand un malfrat donne un coup de couteau à quelqu’un, ce n’est pas le couteau qui est responsable, mais le malfrat qui en use mal.
    Or en France, Internet ou pas, quiconque est confronté à la réalité et entend un certain nombre de propos dans les transports, dans la rue, dans les écoles etc. sait très bien que nous sommes très loin de la vision idyllique que le dogme du vivre ensemble forcé cherche à nous inculquer.
    De plus, je rappelle ici que certains ouvrages fondateurs servant de base à des comportements violents et légitimant certains propos fleurissant partout y compris sur l’Internet ne sont pas interdits par les autorités publiques en dépit des incitations à la haine et des appels au meurtre qu’ils contiennent de manière explicite, en violation de la loi.
    Mais comment s’en étonner au pays du deux poids, deux mesures ?
    Il faudrait peut-être commencer par faire preuve de cohérence en traitant la bonne cible.

  8. D’aucuns parlent de justice d’exception. Des peines de prison ferme sont prononcées pour délit d’opinion. Par exemple pour avoir dit « Je pisse sur les Charlie ». C’est bien, ils pourront devenir de futurs terroristes en prison puisque apparemment c’est le lieu idéal pour se radicaliser.
    J’apprends que le rectorat a transmis à la police les noms des jeunes qui ont refusé la minute de silence ou qui ont exprimé des opinions éloignées de la doxa. C’est bien il faut apprendre, dès le plus jeune âge, aux gamins des banlieues que la liberté d’expression est réservée aux blancs de culture chrétienne. Ca les aidera à se sentir Français.

  9. Je lis sur Atlantico qu’un tribunal va devoir juger un nouveau délit : « atteinte à la considération et à l’honneur des jeunes de banlieue ». C’est Arno Klarsfeld qui devra en répondre prochainement par devant le tribunal de Nanterre. Gros débats en perspective ! Ce qui va être intéressant à suivre c’est la position des tenants de la sacro-sainte liberté d’expression. Je n’en dirai pas plus de peur de porter atteinte à quiconque se sentirait concerné.

  10. D’anciennes lectures me reviennent en mémoire et me ramènent à ce moment présent. Je me penche sur L’étranger de Camus ou le Raskolnikov de Dostoïevski, et alors je suis surpris…
    Le crime, qu’en faire lorsqu’on ne voit l’humanité que sous une lumière irénique ? Le châtiment, où le chercher si la moralité et la loi ne sont plus les fourches caudines nécessaires ?
    Il conviendra puisqu’il faut châtier que cela ne soit pas pervers, et sans doute faudra-t-il aussi chercher la voix ou la voie qui saura rendre à la société sa force. Détourner son regard avec orgueil du problème des exclus est si stupide ! L’exclusion n’est pas seulement physique, elle est morale, spirituelle, culturelle, et nous conduit à la peur qui comme tout le monde le sait n’évite pas le danger… Les damnés de la terre et facebook sont-ils les seuls à vouloir changer ce monde ? Le fameux défilé avec sa brochette d’hypocrites ont encore à nous montrer combien les actes sont suivis d’effets…

  11. Drôle l’aventure de Me Klarsfeld jeune, convoqué par le juge pour avoir porté atteinte à l’honneur et à la considération des jeunes des banlieues en ayant écrit qu’ils étaient parfois antisémites. Il me semble que c’est bien de cette incrimination qu’il est question.
    C’est magnifique, à hurler de rire, touche pas à mon gamin du 9 cube, cela fait vingt ans que je me fiche du monde en désindustrialisant la France, en abaissant les niveaux scolaires, en engloutissant des milliards dans des quartiers vandalisés, en insultant le peuple chrétien et aujourd’hui, je fais la chasse au terroriste sur internet en protégeant les viviers de ceux que je poursuis. Il y a là une logique certaine, mais perverse, sur fond de corruption des politiques, d’énarchie bornée et de socialisme dévoyé.
    Alors, très sincèrement, je souhaite au procureur un peu limité une belle volée de bois vert à l’audience, que Me Klarsfeld lui explique que cette incrimination est une billevesée, que la glace peut très bien se marier avec le chocolat chaud mais qu’effectivement la bêtise peut très bien se porter en sautoir d’hermine. Je lui fais confiance pour dire que la vérité ne peut pas être un délit, même si elle peut constituer une honte pour celui qui la jugule.
    Un âne de crèche avait déjà élu domicile dans un tribunal administratif, aujourd’hui, c’est le bœuf qui va exposer la vacance de ses attributs.
    Que des magistrats osent réaliser ce chef-d’œuvre de sophisme, à l’instigation d’une association gavée de subventions en dit long sur les chances de la France de récupérer ses avantages de pays libre. Il ne serait pas dévoyé de remettre en fonction la section spéciale.
    En revanche, on ne peut qu’être consterné par les subtilités de M.Klarsfeld qui dit intolérables les propos de P.Tesson lui aussi embarqué en correctionnelle, au motif qu’il y a des musulmans très intégrés, mais justifie ses propres propos en insistant sur leur caractère partiel à l’égard des jeunes antisémites.
    Ce faisant il morcèle la liberté d’opinion, la tronçonne, la réduit en motif supplémentaire de répression. En cela, il est condamnable et qu’il aille se faire pendre par le tribunal des chats fourrés, la liberté d’opinion, la sphère d’intimité de chacun ne se partage pas, sauf peut-être chez les décadents avides de lumière artificielle.

  12. Selon moi le parallèle Sarko-Valls est de plus en plus pertinent : ils ont toujours besoin à un moment ou un autre de souligner leurs origines, donnant l’impression assez désagréable que désormais tout Français devrait être issu d’une immigration plus ou moins récente* (sinon point de salut), des études secondaires/universitaires chaotiques pas achevées, un vocabulaire approximatif d’où des abus de langage récurrents (Valls « les blancos » et Sarko « si vous voulez, ça coûte par cher ») d’où des levers de bouclier outragés LOL venant de leur camp, et des rétropédalages réguliers, un goût immodéré pour la com et les paillettes, etc.
    L’un et l’autre ont exporté à la politique les discours des piliers du café du commerce, là où chaque jour certains refont le monde en tenant compte des événements immédiats, oubliant ce qu’ils ont dit et affirmé la veille au risque de se contredire !
    Aucun n’a ni vision ni ambition pour la France – leur ambition s’arrête à la pointe de leurs chaussures -,de la France et des Français ils survolent les spécificités, les us et les coutumes, aucun n’a lu Fernand Braudel dont ils ignorent tout, ils se contentent de rester sur l’écume des choses qu’ils émulsionnent à coups de phrases toutes faites, des sortes de pansements, et qu’ils alimentent. Ils se donnent ainsi du grain à moudre sans jamais résoudre quoi que ce soit en profondeur, de façon pérenne : la faisabilité et le suivi de ce qu’ils affirment ne sont jamais faits.
    Valls ou Sarko sont interchangeables, les deux faces d’une même pièce, la preuve : de Valls on dit le Sarko de gauche, on peut tout aussi bien dire de Sarko le Valls de droite… Et s’ils n’étaient tout simplement que des opportunistes, prêts à tout pour obtenir le pouvoir et briller ? Je ne le dirai pas, je ne l’écrirai pas non plus, j’aurais l’impression d’enfoncer une porte ouverte LOL
    Qu’est-ce qui pousse les Français à voter pour l’un ou l’autre… parce que bientôt, un jour à venir – 2017 ou 2022 ? -, ils seront face à face quelque part dans une élection quelle qu’elle soit : une certitude ce serait un débat télévisé jubilatoire, un spectacle télévisé à faire sauter l’audimat LOL
    * Un peu comme ce vieil infect insupportable, « l’œcuménique télévisuel » Drucker qui dit « chez moi à Vire, chez moi à Paris, désormais chez moi en Provence » n’oubliant jamais de rappeler que son père Abraham venait de « chez lui » en Roumanie… Ouf !

  13. « Certes il n’est pas toujours commode, dans l’analyse judiciaire et dans l’urgence, de faire la part de la bêtise inconsciente ou de la volonté vicieuse. Mais pour peu qu’on ait la certitude de la première, mieux vaudrait alors l’expertise psychiatrique que l’audience. »
    Essayons de traduire cela en français ordinaire :
    1° c’est à un juge de trancher sur l’alternative entre bêtise consciente et volonté vicieuse sans le secours d’un sachant spécialiste du psychisme donc sur la seule base d’un diplôme en droit
    2° si un doute permet de subodorer une part de volonté vicieuse (un psy dirait : ‘perverse’), alors le juge garde l’auteur pour le juger
    3° si le juge acquiert son intime conviction que la bêtise inconsciente est sûre (sous-entendu) à 100% alors le juge expédie l’auteur hors du droit commun de la responsabilité pour subir une expertise punitive qui va consister à marquer de façon indélébile la personnalité de l’idiot (pire qu’un casier judiciaire effaçable) et le retenir en asile soviétoïde un certain temps, temps qui sera in fine décidé par les aliénistes selon que ce sujet les « excite » ou bien les fatigue…
    Retenons que selon vous le juge peut faire de la pré-psychiatrie (tout en ayant l’air de ne pas y toucher) puisque c’est son sacro-saint imperium qui décide à l’avance ce qui relève ou non de la psychiatrie.
    Votre position est tout à fait conforme à la monstruosité du code badintérien du début des 90’s lequel permet au juge de pratiquer l’exercice légal mais ignare de la psychologie diagnostique en prononçant ou non une kafkaïenne « obligation de soins ».
    Mais après tout, si c’est « commode » comme vous dites… au diable la logique et vive la divination de prétoire !

  14. Franck Boizard

    Bêtise, dites-vous. N’est-ce pas un moyen de vous rassurer à bon compte ?
    J’ai une autre interprétation.
    Vous savez (je l’ai assez répété, récemment, sur ce blog !) que l’islam est une religion et une culture en totale opposition avec les nôtres, ennemie même (bien sûr que Philippe Tesson a raison, c’est même pour cela que ses propos scandalisent).
    Il n’est donc pas surprenant que certains propos et comportements de musulmans puissent nous paraître choquants, voire blasphématoires (puisque ce mot est à la mode). Et vice versa, nous sommes bien placés pour savoir que nous les choquons (nous, quand nous sommes choqués, nous ne tuons pas).
    Nul besoin de faire appel à la bêtise.
    D’un point de vue musulman, la bêtise n’est pas de penser « c’est bien fait pour eux » mais de le dire, de ne pas le dissimuler.

  15. @Achille
    J’en veux pour preuve ce petit sketch de Fernand Raynaud intitulé « Le boulanger ». Vous l’avez sans doute tous entendu. Il n’a pas pris une ride.
    Si, au contraire, il a pris un sacré coup de vieux.
    Non pas par un défaut de finesse d’analyse de la part de Fernand Raynaud, qui savait croquer une époque et ses travers en quelques mots, mais du fait que la société actuelle est à des années-lumière de celle où évoluait son boulanger allogène isolé.
    Il n’est pas possible de faire parler les absents, mais je doute que de nos jours il aurait maintenu tel quel ce sketch à son répertoire.
    Peut-être, s’il avait vécu, aurait-il évoqué tous ces petits commerces traditionnels qui ont disparu, souvent remplacés par d’autres qui ne proposent plus le même type de produits.

  16. Xavier NEBOUT

    Heureusement que vous nous expliquez en quoi le délit du « Je suis Charlie Coulibaly » serait une apologie du terrorisme, car l’idiot que je suis a encore du mal à comprendre.
    Or, la vertu d’une décision judiciaire portant sur l’ordre public est d’être comprise et même admise par le peuple, et donc par les idiots de mon genre voire encore plus idiots. A défaut de quoi, elle générera un sentiment de révolte.
    Faute d’être comprise par une grande partie de population, la condamnation du jeu de mots douteux est donc contraire à l’ordre public.
    Par ailleurs, il semble que le Pape devrait être poursuivi pour apologie de terrorisme. Justifiant à ce propos que l’on envoie son poing dans la figure de celui qui insulte sa mère tout en disant que tuer au nom de Dieu est une aberration, on peut en déduire que les terroristes ont eu la main lourde en tuant les comiques, mais que leur casser la figure eut été justifié.

  17. Daniel Ciccia

    Monsieur Bilger,
    Vous avez raison.
    Par le haut de la page comme, à quelques rares exceptions, par le bas de la page.
    Bien à vous.

  18. @ Parigoth | 21 janvier 2015 à 11:25
    « Si, au contraire, il a pris un sacré coup de vieux.
    Non pas par un défaut de finesse d’analyse de la part de Fernand Raynaud, qui savait croquer une époque et ses travers en quelques mots, mais du fait que la société actuelle est à des années-lumière de celle où évoluait son boulanger allogène isolé. »

    L’époque a changé, certes, mais l’état d’esprit de bien des gens est resté le même dès qu’il s’agit de parler de ceux qui n’ont pas leur culture. Le communautarisme n’a fait qu’amplifier l’intolérance et l’outrance.

  19. @ sylvain | 21 janvier 2015 à 09:16
    « Mais tout n’est pas perdu, notre professeur socialiste Thuram parcourt en ce moment les écoles afin d’y propager la bonne culture de gauche : « des leçons de comportement » ! »
    Rions ensemble mes frères ;-))
    Ce bon Monsieur Thuram qui a pris sa femme pour un punching ball (reconversion oblige) et qui, je l’ai entendu comme vous, va dans les écoles donner des leçons de comportement aux jeunes, ça craint 😀

  20. A propos de bêtise
    La direction du CHU de Clermont-Ferrand a ordonné l’effacement d’une fresque ornant un mur de la salle de garde, au motif qu’elle figurerait un « viol collectif », avec pour certaines bien-pensantes intello-fémino-gauchistes l’idée que la victime pourrait bien être une représentation de la ministre de la Santé.
    La tradition des carabins pornographes paillards fait partie de notre patrimoine.
    Pauvre France !

  21. Achille 21.1.15 à 00.18 et Parigoth 21.15 à 11.25
    Merci d’avoir donné son nom au sketch de Fernand Raynaud que j’évoquais dans l’un de mes précédents commentaires, de lundi je crois… Pardonnez-moi mais je ne classe pas, je ne suis aucun de mes commentaires.
    —————————
    breizmabro 21.1.15 à 11.53
    Décidément comme nombre de nos contemporains – dont je suis – LOL vous ne comprenez rien à ce qu’est l’intégration, puisque l’assimilation serait devenu une grossièreté : l’intégration sauce gauchiste c’est faire le moins d’efforts possibles, c’est tout tirer vers le bas, le nivellement par le bas… donc Lilian Thuram est parfaitement dans son rôle, lorsqu’il éduque les autres… L’éducation par le foot et les footeux à la retraite… c’est ça l’avenir LOL LOL.
    J’espère simplement que ses « conférences » de freelance ne sont pas rémunérées, quoiqu’avec la Belkacem tout est possible, tout est ouvert !

  22. Aujourd’hui j’ai une pensée particulière pour notre Bon Roi Louis XVI lâchement assassiné le 21 janvier 1793 par le peuple veau de l’époque, le même genre de populace qui sévit encore de nos jours dans notre société, arpenteurs de bitume génétiques râleurs professionnels moutons décervelés crétinisés de gauche charlistes qui s’arrogent le droit de défendre la liberté d’expression, la leur et seulement la leur, en interdisant celle des autres, dont leurs comportements de délateurs nous ramènent aux heures sombres de la collaboration vichyste : dénonciations en masse, captures d’écran sur internet, climat nauséeux sur les médias, menaces, chantages, calomnies, caricatures malsaines… un climat répugnant règne sur notre pays. Après SOS Racisme, SOS homophobie, un troisième tribunal d’inquisition vous tend les bras : SOS islamophobie ; La France, un vaste goulag à ciel ouvert !

  23. calamity jane

    Jean-Dominique, formidable votre exposé historique sur l’islam.
    Permettez-moi une question : en regard de quelle autre croyance le placez-vous ?
    Si l’islam est complexe qui, quand, comment pourrait-il me l’imposer ? Etant déjà apostate ?
    Si les pratiquants n’en connaissent pas la complexité c’est qu’ils sont embarrassés en cela, et, que donc, en France, la seule manière de faire du prosélytisme passerait par la violence (cad jusqu’à la suppression de la vie) sous n’importe quel prétexte ? Une religion de paix quoi.
    Les minutes de silence imposées = je stigmatise donc je suis. Descartes sors de ta boîte car ils t’abjurent ! Zut abjurer est un mot religieux. Ils te renient ! Zut encore un mot religieux antédiluvien. Bon apaisons les propos :
    ils ne pensent plus parce que l’invective précède leurs pensées.
    Sinon, s’agissant d’un attentat revendiqué cela ne concernerait que celui de 2012. Le 7 janvier 2015, il s’est agi d’une tuerie revendiquée c’est-à-dire que les commanditaires en revendiquent la pleine responsabilité. Je les prends au mot et leur demande de payer suite à présentation de la note chiffrée.
    Enfin, jusqu’à quand allons-nous devoir supporter les photos des trois assassins à la téléchoc ? Ils ne seraient pas morts ? On les rechercherait encore ?

  24. Nous surévaluons la puissance de la parole et la valeur des intentions, mais avons du mal à juger les gens en fonction de leurs actes. C’est valable pour les hommes politiques, on se laisse prendre par des discours ronflants, même s’ils ne sont pas suivis d’effets, on apprécie les gens qui font des déclarations pleines de beaux sentiments, on traite de fauteurs de trouble des écrivains, on emprisonne de faux rebelles qui clament haut et fort qu’ils emm… la maréchaussée, ou pire, mais on ferme les yeux sur toutes sortes de passe-droit, et on se montre pleins d’indulgence pour des infractions graves ; on fait assaut de compréhension pour les délinquants, mêmes violents, agresseurs de personnes âgées et cie.
    « Mal » penser est devenu une infraction grave, mal agir, c’est selon. Je crois qu’en toute justice, on devrait principalement examiner les faits et les actes, ce qui n’empêche pas de tenir compte des circonstances atténuantes, le cas échéant. Si l’on commence à chercher la moindre excuse aux actes terroristes, ou à tout crime, et à se demander en quoi les victimes sont fautives d’avoir déplu à leurs auteurs, on ouvre la porte à toutes les injustices, à toutes les exactions, et on sème durablement le trouble chez les gens pas très clairs sur le plan de la morale, parce qu’on leur donne par avance une forme d’absolution. Paradoxalement, ce sont souvent ceux-là mêmes qui sont féroces à l’égard de l’apologie du crime et la débusquent à tous les coins de rue, qui s’en font inconsciemment complices en interdisant d’en définir tous les contours.
    Il y a longtemps, j’emmenais des jeunes lycéens l’été en Angleterre. Ils étaient dispersés dans des familles. Ils jouissaient à l’époque de plus de liberté qu’en France et y prenaient goût. L’éloignement des parents et les effets de groupe les rendaient euphoriques. Mais nous prenions soin de les prévenir dès le départ ; par exemple, leur disait-on, « Attention, ici on ne vole pas dans les magasins. Qu’on soit mineur ou pas, Anglais, Français ou autre chose, le vol prend tout de suite une tournure grave ». L’avertissement n’avait rien de superflu, et il était efficace. Les jeunes ont besoin de règles, sûres et simples. Ils ont besoin de savoir que la loi c’est la loi, et qu’elle leur sera appliquée intégralement s’ils y dérogent, qu’ils viennent d’une famille riche ou pauvre. Si on transige avec eux sur des points aussi importants que le respect de la loi, on affaiblit leur sens moral. On ne doit pas leur enseigner le deal en ce qui concerne leurs obligations. Selon mon expérience, ils le comprennent très bien. Il me semble d’ailleurs que c’est faire preuve de beaucoup plus de respect à leur égard, et les traiter plus en égaux, que si on leur donne l’habitude de changer les règles en fonction de leurs cas particuliers.
    Par ailleurs, on a l’impression grandissante – peut-être erronée – que la loi est de plus en plus lourde en ce qui concerne les infractions contre l’État, et de moins en moins lourde en ce qui concerne les infractions contre des particuliers. Au temps de l’URSS, on racontait que les voyous pouvaient librement agresser leur voisin, mais c’étaient des années de bagne pour le paysan qui allait ramasser quelques fagots dans la forêt. Il faut des années à un pays pour se remettre de telles aberrations. On n’a même pas commencé à faire machine arrière en France, et si on analyse les faits au lieu des discours, je n’ai pas l’impression qu’on ait encore compris qu’il fallait faire évoluer nos méthodes. Au prochain attentat, je ne suis pas certaine que le pays regardera avec la même bienveillance les chefs d’Etat défiler pour proclamer leur attachement à la République, et à la liberté de parole.

  25. Alex paulista

    @ zefir
    Vous écrivez
    J’apprends que le rectorat a transmis à la police les noms des jeunes qui ont refusé la minute de silence ou qui ont exprimé des opinions éloignées de la doxa. C’est bien il faut apprendre, dès le plus jeune âge, aux gamins des banlieues que la liberté d’expression est réservée aux blancs de culture chrétienne.
    Je ne comprends pas votre logique : vous voulez dire que le rectorat a transmis seulement le nom des jeunes qui ne sont pas blancs de culture chrétienne ? En effet ce serait moche.
    Ou bien qu’il est attendu que les non « blancs de culture chrétienne » soient contre la minute de silence en mémoire des victimes assassinées ?
    Développez ça m’intéresse.
    Si on poursuit votre logique le tribunal de Nuremberg avait vraiment une dent contre les « blancs de culture chrétienne »…
    Sur le fait de transmettre les noms à la police : c’est triste de constater que l’école en est arrivée là. Elle devrait gérer cela en interne. Mais avouons qu’une minute de silence n’est pas un outil adapté, surtout pour célébrer la liberté d’expression. Une heure de débat serait plus efficace, débat durant lequel on aurait le droit de tout dire à condition de parler calmement, chacun son tour, et d’écouter les autres. C’est comme ça que ça se passait de mon temps, et pourtant il n’y avait pas que des « blancs de culture chrétienne » dans ma classe.

  26. Franck Boizard

    Ces discussions sur « L’islam est-il intrinsèquement, fondamentalement, violent ou l’islam est-il réformable ? » sont bien gentilles, mais j’ai peur qu’elles ne soient que des diversions, pour éviter le problème actuel.
    En effet, même si l’on admettait que l’islam est réformable dans un sens moins conquérant et moins violent (ce que je ne crois pas), cela n’a aucun intérêt pratique. Il s’agit d’une question sur plusieurs générations qui ne règle en rien nos difficultés actuelles.
    Aujourd’hui, il y a, de par le monde, y compris en France, des millions de musulmans qui sont violents au nom de leur religion et ce fait ne changera pas dans un horizon de temps raisonnable.
    Le premier pas de bon sens est donc d’arrêter immédiatement d’importer en France des populations conquérantes. Peut-être que l’islam est réformable, mais aujourd’hui, personne n’en sait rien, alors pourquoi prendre ce risque insensé et inutile (nous n’avons pas besoin des immigrés, le Japon se débrouille bien sans) ?

  27. Je conçois que les sanctions concernant les apologistes du crime, relatifs à leurs propos haineux et violemment agressifs, pour reprendre les mots de Philippe Bilger, puissent émouvoir des gens comme Amnesty International.
    Mais il faut rappeler que les djihadistes ont déclaré la guerre à l’Occident et entre autres pays, la France.
    Alors quand on est réellement en guerre et qu’on a une 5ème colonne c’est déjà bien qu’on ne les passe pas par les armes comme en temps de guerre.
    La France est un état de droit et dans ce cas-là on applique le droit simplement, donc jusqu’à sept ans d’emprisonnement.
    Si monsieur Fadh Jobrani s’ennuyait dans son village on pourrait lui trouver du travail dans les jungles guyanaises bien encadré par la Légion.
    Il y a du boulot à faire là-bas.
    Je pense qu’on pourrait installer des bagnes pour ce type d’individus. Les entasser à Fleury ou à Fresnes n’a pas de sens.
    Pas des camps de concentration ou des bagnes à l’ancienne, non des lieux d’internement sous surveillance de l’armée avec travail obligatoire.
    Des conditions décentes de vie mais pas de TV, pas de téléphone, pas d’internet, rien de tout cela.
    Ils seraient sortis de la société.

  28. Catherine JACOB

    J’avais entendu ça ce matin vers 11h sur JSTV International édition anglaise que j’écoute aussi, et j’avais en effet bien entendu et ensuite bien vu les deux otages à genoux qui n’en menaient pas large avec un ravisseur entre eux qui tenait un couteau à la main.
    L’organisation État islamique menace donc de tuer deux otages japonais dans une vidéo
    Par L’Express.fr avec AFP, publié le 20/01/2015 à 10:32, mis à jour le 21/01/2015 à 11:43
    Le groupe Etat islamique réclame une rançon de 200 millions de dollars au gouvernement nippon pour sauver leur vie. Tokyo a d’ores et déjà annoncé ne pas plier.
    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/l-etat-islamique-menace-de-tuer-deux-otages-japonais-dans-une-video_1642513.html#3MYwUcLTKGsAuXr6.99

  29. @ eileen : 21 janvier 2015 à 13:52
    « Lilian Thuram est parfaitement dans son rôle, lorsqu’il éduque les autres… L’éducation par le foot et les footeux à la retraite »
    Donc Monsieur Thuram, qui a battu sa femme qui a porté plainte pour ces faits « est parfaitement dans son rôle lorsqu’il éduque les enfants ».
    Visiblement nous n’avons pas la même notion de l’éducation ;-))

  30. Catherine A. le problème est là, l'urgence

    Marc Trévidic ce matin sur Inter sans dire clairement que les peines étaient disproportionnées a affirmé que les personnes condamnées, si elles font appel, auront droit assurément à des peines réduites, les passions une fois retombées. La justice comme la loi ne doivent pas, je crois, se faire dans l’urgence, sous peine d’être absurdes et totalement contre-productives.

  31. calamity jane

    @Salah
    Excusez-moi, mais si j’ai bien décodé l’intervention de Monsieur Onfray, il venait ce jour-là suite aux terribles événements du 7 janvier 2015. Vous savez la tuerie orchestrée par des blasphémateurs vociférant au nom d’Allah (pour les autres Dieu) le saint patron commun aux trois croyances du Livre.
    Pardon : des Livres.
    En France seul Monsieur Onfray se présente comme philosophe, athée, libertaire et, je le répète car vous deviez être absent, son livre « Traité d’athéologie » date de dix ans et concerne les trois religions du Livre. Parce que voyez-vous un type non endoctriné peut, en France, se permettre de parler des religions. Jusque-là, vous me suivez !
    Vous vous dites seuls à comprendre la langue arabe et donc ses subtilités concernant le Coran. Nous sommes donc bien d’accord : vous vous gardez le prophète bien au chaud dans les contrées où il naquit et vécut.
    Les palmiers au pôle Nord ? Une nouvelle interprétation peut-être ?

  32. @Lucile
    Par ailleurs, on a l’impression grandissante – peut-être erronée – que la loi est de plus en plus lourde en ce qui concerne les infractions contre l’État, et de moins en moins lourde en ce qui concerne les infractions contre des particuliers.
    Très juste.
    Voir par exemple la grande mansuétude dont le sieur Coulibaly a fait l’objet de la part des magistrats sous le règne de Sarkozy comme sous celui de Hollande et lui ayant permis in fine de perpétrer les crimes que l’on sait non pas contre la liberté d’expression mais contre des gens qui étaient en principe et selon « la loi » ses compatriotes, donc susceptibles toujours en principe de bénéficier de sa fraternité.
    Mais nous avons fini par comprendre qu’entre les principes surtout quand ils sont grands et la réalité il y avait un fossé.
    De plus, recevoir les plaintes des particuliers, ne pas classer les affaires « sans suite », ne pas déqualifier certains crimes en délit, condamner les crimes et délits à hauteur de leur gravité et de leur fréquence, équivaudrait à reconnaître que l’insécurité est loin d’être un sentiment ou bien un fantasme.
    Ceci dit il semblerait aussi que pour des raisons pratiques certains magistrats, par exemple ceux chargés de rendre des arrêts le soir alors que les salles d’audiences sont presque vides, hésitent à rendre des arrêts fermes de crainte d’être attendus à la sortie par un comité d’accueil constitué par les amis des prévenus.
    C’est peut-être voir les choses par le petit bout de la lorgnette, mais il faut en tenir compte.

  33. @Salah 21.1.15 à 13.05
    J’ai suivi le lien que vous proposez, c’est votre article, un très long article, dans lequel vous développez votre point de vue… qui est respectable.
    Ceci dit, Michel Onfray est un athée pur sucre, sans la moindre petite tendance agnostique, libertaire, de la gauche extrême, il ne croit en aucun dieu et c’est son droit que de l’exprimer en soulignant ce qui pour lui apparaît comme une supercherie. Vous avez tout à fait le droit de le critiquer. Michel Onfray est cependant dans son quotidien un homme de bien, un homme d’honneur, un idéaliste qui ne se contente pas d’allonger des mots pour faire de l’incantation, qui au quotidien met en pratique ce qu’il prétend, le partage aux plus démunis, une sorte de copie laïque de l’Abbé Pierre quelque chose entre l’abbé et Coluche LOL
    La tautologie est une licence littéraire bien française, un jeu de mots, rien de bien méchant, juste une forme d’humour !
    Quelques remarques : Il y a des lieux, des plateaux télé qui ne conviennent pas à certaines discussions, ONPC que je ne regarde plus tant elle me semble insupportable, les Guignols et le Petit Journal… et d’autres… à chacun son choix !
    Vous dites que le Coran est écrit en langue arabe, aucun doute, mais il existe de très nombreuses traductions, qui suscitent de nombreuses contradictions et controverses, parmi les plus connues celle des 72 vierges qui attendraient le kamikaze et tout musulman et qui serait une erreur de traduction ? tout comme certains dogmes de la religion catholique qui apparaissent même à des croyants un tantinet douteux.
    L’exemplaire du Coran dont je dispose est une traduction de Kasimirski qui termine par la Sourate III « Il n’y a point d’autres dieux que lui, le Vivant. Il t’a envoyé le livre contenant la vérité et qui confirme les Ecritures qui l’ont précédé. Avant lui il fit descendre le Pentateuque et l’Evangile pour servir de direction aux hommes. Il a fait descendre le livre de la Distinction ». Cette Sourate est-elle correcte, existe-t-elle ?
    Plus j’écoute les croyants, les hommes d’Eglise, et aussi le Pape François, plus je lis des extraits d’un des livres sacrés disponibles chez moi – leur lecture n’est pas à proprement parler un livre de chevet -, et plus je pense que les croyants vénèrent tous le même Dieu, ils le font et le nomment différemment.
    Il me semble que toute religion, tout livre sacré doivent pouvoir être critiqués, dans le respect des croyants : alors mettez-vous au travail, faites une traduction aussi fidèle que possible pour éviter toute mauvaise interprétation et que les ignorants que nous (nous de majesté) sommes soient correctement éduqués.
    Courage on dit qu’étudier la Torah prend une vie, il faut bien autant de temps pour traduire le Coran.

  34. Non, là, c’est trop, l’histoire de la fresque de Clermont-Ferrand touche au sublime de ce qu’il faut bien se résoudre à appeler la connerie, en toutes lettres. Carabins, de tradition, même les soviétiques n’avaient pas supprimé votre nécessaire défoulement dans les graphismes licencieux, voire obscènes. Vous rentrez dans une ère nouvelle. Les féministes soutenues par la sinistre de la santé vont bientôt demander le voilage des graffiti de Pompéi, le poète Des Barreaux va être censuré, Saint Evremond ne sera jamais enterré en France, Watteau, Fragonard, Courbet même, envoyés au pilori, Apollon dynamité façon Bamiyan. La ministre se prétend représentée dans la fresque turlupinesque, ce qui est une aberration, le personnage féminin y est séduisant et inspire une sympathie gaillarde.
    Le degré d’absurdité que nous atteignons voisine avec la corruption de nos élus et de nos élites. Ils n’ont plus que cela pour défendre leurs mines affairées et leurs fleurs de rhétorique. La moindre liberté de langage mérite l’amende, les juges, les forces de l’ordre, mais la duperie d’un peuple, son mépris, le crachat permanent à la face du sacré, la tranquille vileté de la politique sont à l’honneur, engendrent l’onction électorale d’une nation d’illettrés par la grâce de l’Educ Nat. On parle gravement d’un ministre qui a employé le mot juste d’illettré en l’assimilant à l’analphabétisme et tout le monde, content, relaie la colère naïve mais injustifiée des protestataires, soutenus par tous les bandits de la fausse morale. Je n’ai rien contre ni pour M. Macron, mais il a pris là sa première leçon de bêtise tartuffe et sans doute s’en souviendra pour rouler plus tard les mêmes sujets dans la farine.
    Bientôt, le rire sera interdit, sauf le rire chatouillé du contribuable exempté, c’est-à-dire le rire de la prostituée qui reçoit un bifton de plus de son marle ou celui du fellah que la rigueur islamiste interdit de joie et qui se cache pour pleurer.
    Allez vous faire foutre, Français autrefois cultivés, rigolards, paillards, Gargantua vient de mourir, lui né de Gargamelle, dit Alcofribas Nasier, difficilement car elle avait le boyau du cul si étroit qu’à grand-peine avec les dents vous l’eussiez desserré. C’est du Rabelais, censurez-le, féministes de toute absence de poil.
    Il ne s’agit plus de critiquer, il s’agit de se révolter contre l’ânerie, la vénalité des stipendiés, la réduction des caractères à ceux du Code Pénal, les censeurs de Condorcet, de Voltaire, de Hugo, de Baudelaire, Chateaubriand, Keyserling, Renan (textes à votre disposition), vous ne méritez que la lecture des magazines people qui vous racontent des histoires qui n’existent pas et les discours politiques de présidents qui vous méprisent.
    Quelque part, au fond d’une province, monte une rumeur, des campagnes, une fureur, de la ville un bruissement, des foyers une parole, des universités un grondement, qui en ont assez de la Mazarine « qu’ils chantent, pourvu qu’ils paient » et qui commencent à entonner un De profundis dont vous ne vous remettrez jamais, messieurs les censeurs.
    Ouf, on a bien le droit de se défouler, même ici, et M.Bilger en fera ce qu’il voudra ; panier, ça m’est égal, mais ce n’est pas vraiment sa façon de faire.

  35. Franck Boizard

    @ Rédigé par : J. Marques | 21 janvier 2015 à 15:36
    C’est marrant, j’ai entendu plusieurs fois autour de moi ces derniers jours «Il faut rouvrir le bagne de Cayenne».
    «Propos de Café du Commerce», diront les «intelligents».
    Mais, plus je vois où nous ont menés les gens qui se croient intelligents, plus je me dis que les gens qui tiennent des propos de comptoir feraient mieux qu’eux.
    En tout cas, j’aimerais bien que nous fassions un peu plus dans le concret.
    On peut pinailler sur telle ou telle sourate du Coran. Il reste que l’islam est violent depuis 14 siècles (1), alors peut-être que ça va changer dans le siècle qui vient, mais je n’ai pas la patience d’attendre un siècle en croisant les doigts pour que les choses s’améliorent d’elles-mêmes.
    Alors, que fait-on ici et maintenant ?
    Par grand-chose.
    Par exemple, les voix qui appellent à construire des prisons, initiative très concrète, sont ténues, ténues, ténues. Elles seront bientôt éteintes.
    Bref, tout continue comme avant sauf qu’il y a encore plus de limites à la liberté d’expression.
    *************
    (1) quoi qu’en disent certains. Quand l’islam a été paisible, c’est quand il n’y avait plus personne à soumettre, à conquérir ou à exterminer ou qu’il était en position d’infériorité.

  36. @breizmabro 21/1/15 16.02
    Mon commentaire suivait le vôtre en deux parties :
    1- Je suis totalement abasourdie, je vous croyais plus fine, c’est navrant que vous n’ayez pas saisi, spontanément, la dérision de mon propos vs Lilian Thuram comme éducateur e.Belkacem sans doute. Comptez sur moi pour m’en souvenir !
    2- S’il a porté des coups à Karine Le Marchand c’est ignoble… j’espère qu’elle a porté plainte à chaque fois et obtenu réparation. J’ai beaucoup de difficultés à porter un jugement quel qu’il soit dès qu’il s’agit de la vie privée et intime d’un couple : ils se sont peut-être bagarrés, je n’étais pas présente, j’ai vu comme tout le monde les SMS menaçants qu’elle lui adressait… match nul balle au centre ??
    En fait la vie rêvée sur papier glacé des people m’indiffère un peu/beaucoup : par contre je suis particulièrement sensibilisée à la femme lambda battue, dans le silence, dans l’indifférence et qui doit se réfugier – souvent de nuit – auprès d’associations pour être protégée, elle et ses enfants, d’un compagnon, d’un père bourrin alcoolique !

  37. Ces psychiatres que vous mentionnez et que la Justice convoque à tire-larigot pour guider le Juge n’ont-ils pas pour effet de provoquer un grand désordre ? car connaît-on de professionnels plus en désaccord les uns avec les autres, avec les conséquences que cela suppose ? Ne s’interroge-t-on pas à chaque fois sur la façon dont les plus pervers des criminels les bernent et dont les plus anodins d’entre nous en font les frais… notamment les enfants !
    Et je suis sûr que parmi ceux qui liront ceci, moult auront à redire.
    Et pourtant j’ai le sentiment que la Justice les honore plus qu’ils ne le méritent pour le réconfort très paternaliste qu’ils offrent…

  38. Alex paulista

    « Monsieur Thuram, qui a battu sa femme… »
    Rédigé par : breizmabro | 21 janvier 2015 à 16:02
    Le président Hollande veut instaurer l’apprentissage de ce qui est une information, à différencier de ce qui n’est pas vérifié et pourrait être une nuisance, une rumeur.
    À vous lire, on voit que ces cours ne sont pas forcément une mauvaise idée.

  39. @ eileen | 21 janvier 2015 à 19:00
    Vous avez raison. C’est en relisant votre commentaire que je me suis aperçue du second degré de votre commentaire. Trop tard ! :-D)

  40. La bêtise est leur fort… et elle se multiplie comme les petits pains qu’ils se partagent :
    – Frapper d’indignité nationale des voyous, des malfrats qui se sont déjà mis à l’écart de la République dont ils n’ont que faire… et qu’ils tentent d’anéantir… en en testant en permanence les limites, en vain… c’est contre-productif
    – Ceux qui ont été frappés d’indignité nationale étaient des militaires, des écrivains, des hauts fonctionnaires, certains industriels – à tort souvent – des individus qui s’étaient un court moment égarés, MAIS qui avaient le sens de l’Etat
    – Les mesures proposées par Valls durant une conférence* devant la presse sont d’une démagogie totale et vont coûter cher !
    – Une dépense non financée de < un milliard sur trois ans, en oubliant qu'un fonctionnaire recruté doit être provisionné jusqu'à sa retraite, rares sont les fonctionnaires qui quittent la fonction publique - Recruter quelque 3000 fonctionnaires en maintenant les 7500 postes qui devaient être supprimés est incompréhensible, il est admis que la fonction publique est en obésité morbide, elle est en sureffectif globalement mais tellement mal répartie : un ratio non productifs/ back offices/fonctions support/indirects vs productifs/front offices/ directs ceux sur le terrain à faire mourir de honte n'importe quel chef d'entreprise avant d'être mis en faillite pour incompétence - Un mode de fonctionnement incapable de fonctionner en matriciel, incapable de communiquer inter-services, ignorant la notion de projet ou de mission - Des responsables qui pensent encore que deux fonctionnaires moyens peuvent produire un fonctionnaire efficace capable d'analyser et d'établir un diagnostic, capable de faire des recommandations pour établir des solutions applicables - Pour se convaincre de l'inefficacité de la fonction publique il faut avoir entendu certains propos de T. Mandon chargé de la simplification de le l'Etat qui annonce comme un scoop qu'il faut que l'info remonte de la base vers le top... quel scoop, ça se passe ainsi depuis au moins 40 ans pour toutes les entreprises qui veulent être performantes - Pourquoi ne pas rappeler les militaires dont la compétence est souvent pointue, les militaires mis à la retraite dès <40 ans. Puisque les militaires prétendent que nous serions en guerre eh bien mobilisons toutes les forces vives que sont les militaires à la retraite - Mais ce serait sortir du cadre habituel de fonctionnement, tous préfèrent comme Cazeneuve annoncer que certains systèmes seraient prêts pour juin 2015... probablement pour septembre 2015... Ce sont les terroristes en puissance qui doivent se marrer, ils vont très certainement attendre que nous soyons prêts *Cette conférence de Valls devant la presse pour présenter les mesures qui seront mises en place a été un case study pour apprentis en media training de ce qu'il ne faut surtout pas faire : distribuer le discours avant qu'il soit prononcé... résultat les journalistes lisaient/annotaient leur texte papier LOL à leur rythme devant un Valls qui lisait son texte d'une voix sourde et atone : ainsi le conseiller en com avant d'être viré, a perdu une partie de ce qu'il aurait dû faire : sentir la salle, la gestuelle, etc. autant d'éléments pour apprécier le discours... Tous sont pathétiques, un peu bons une fois le drame arrivé : mais avant nuls juste dans les incantations, les vœux pieux, les menaces et les promesses... tous montrent leur bobine sans rien proposer, ils ne savent pas faire tout simplement, sauf émulsionner toujours les symptômes dont la liste est infinie, mais les causes toujours les mêmes - jamais plus d'une douzaine - et remuer des diag vieux et connus de tous, mais souvent caducs ou incomplets ou éloignés de la réalité du terrain comme ils aiment tant le répéter ! Ils vont encore se mettre tous autour de la table, tous ensemble, alors qu'il faudrait la renverser cette table LOL

  41. Xavier NEBOUT

    21 janvier, le jour où les Français seront probablement pour toujours le seul peuple au monde à avoir assassiné son Roi.
    Ensuite, ce sera la loi de 1905, et son aboutissement avec ce qui arrive aujourd’hui au peuple maudit.

  42. @ calamity jane
    En France, lorsqu’un juge examine un fait, une action, un comportement, il examine les éléments en sa possession, au regard de la loi, et décide s’ils sont constitutifs d’un délit ou d’un crime. Heureusement que c’est ainsi et qu’on ne fait pas l’inverse, à savoir que le juge regarde si l’individu devant lui est un peintre dans le bâtiment, un serveur dans un restaurant ou un professeur de philosophie, preuve que le mis en cause s’est pointé au tribunal avec une brouette de livres. Rien ne doit impressionner le juge d’après la loi.
    Ceci dit, et contrairement à ce que vous laissez entendre, le délit est bel constitué par le monsieur que vous défendez maladroitement ! Je vous rappelle qu’une mauvaise défense peut porter préjudice et aggraver le cas de celui que vous défendez si vous êtes son avocate. Je suis sûr que vous êtes impatiente que je vous livre une démonstration ! Voyez-vous, vous avez écrit :
    « Parce que voyez-vous un type non endoctriné peut, en France, se permettre de parler des religions ». Jusque-là vous me suivez ! Vous voulez dire qu’il était parfaitement conscient et qu’ainsi vous écartez tout doute sur un possible dérapage, qu’ainsi son incitation à la haine raciale est bel et bien délibérée.
    @ eileen
    En effet l’article que j’ai fait est long. Sans développer les circonstances de ce que, personnellement j’appelle un délit, mon intervention aurait été perçue comme une attaque rapide « en passant » contre Michel Onfray. C’est un écrivain dont j’apprécie les écrits et je vous fais la confidence, j’ai suivi toutes ses interventions à France Culture. Je suis persuadé que bon nombre de ses défenseurs n’ont jamais lu un de ses livres. Tout ce qu’ils répètent, ce sont les quelques mots de présentation sur sa fiche Wiki. Qu’est-ce qu’ils savent si je ne fais pas partie des auteurs de sa fiche ?
    On peut être philosophe avec une tonne de bouquins et commettre un délit ou un crime. Quant à la rue d’Ulm Althusser avait tué sa femme par strangulation, il était toujours le même individu philosophe.
    Pour le mot « tautologie », il vient du grec ταυτὸς λόγος, puis il a transité vers le latin. En effet quand Onfray avait dit « les premières victimes sont les victimes », il n’était pas méchant du tout. D’ailleurs, personne à ma connaissance, n’avait dit « nous sommes les premières victimes ».
    Quant aux traductions du Coran, je n’ai pas eu entre les mains ce que je pourrais considérer comme une bonne traduction. Si un jour, un ministère de la Culture d’un pays quelconque ou un éditeur intéressé voulaient mettre sur le marché une traduction fiable, je suis persuadé que c’est faisable en douze mois. En revanche, ce que je considère comme un délit, ce n’est pas la traduction, c’est le montage, car la question n’est pas qu’un mot ait été mal traduit ou une phrase mal traduite. L’intention est contenue dans l’opération de manipulation.

  43. Rédigé par : genau | 21 janvier 2015 à 18:17
    DU GRAND DU TRES GRAND GENAU ! ça fait du bien de se défouler en lisant d’autres intervenants !
    Mention spéciale, César, Oscar de la liberté d’expression à M. Bilger qui ne l’a pas effacé ; un grand Monsieur.
    Je peux vous affirmer que sur tous les blogs règne une terreur intellectuelle à coups de censure, menaces de procès, messages d’avertissements judiciaires… c’est terrible ce qui nous arrive ; j’ai supprimé mon Twitter, mon Facebook a été viré, Sarkofrance m’a bloqué, tous les blogs politiques ont la trouille ; du jamais vu !
    France, redevenu le pays des obscurités sombres !

  44. Un professeur de Garches a traité son élève de 13 ans de «sale dijhadiste» au motif qu’il avait quitté le terrain de badminton en plein match. Il y a quelques jours, nous apprenions qu’un enseignant avait pété les plombs et lancé à un élève qui refusait de regarder un dessin de Charlie Hebdo représentant le prophète «Je suis le chef de mon cours. C’est moi le maître ici… Tu peux sortir ta Kalachnikov !». Je ne parle pas des maîtres et maîtresses d’école qui obligent des gamins de 8-9 ans à dire «Je suis Charlie» ou à dessiner le prophète. Sans oublier le délirant professeur de l’école de formation des Barreaux de Paris qui dérangé par la présence d’une étudiante voilée a enlevé ses vêtements en criant «ma religion à moi c’est le naturisme». Ce n’est pas avec ce genre de professeurs que les élèves apprendront à respecter les principes républicains. Bien au contraire.
    Dernièrement, J.P Chevènement a cité une lettre de Jules Ferry adressée aux enseignants « Vous devez toujours vous interroger sur le fait que ce que vous allez dire ne doit pas blesser non seulement la conscience de l’enfant, mais aussi la conscience de ses parents ». Je crois que les professeurs d’aujourd’hui ne connaissent pas Jules Ferry.

  45. @ Salah | 21 janvier 2015 à 13:05
    Vous renvoyez à un article que sans doute vous avez vous-même écrit. Que les propos de Michel Onfray vous choquent, cela peut se comprendre. Mais de là à prétendre qu’il fait des « manipulations diaboliques », cela reste à prouver.
    L’article reproche le fait qu’il ait mal lu ou n’ait pas lu le Coran. Quand on connaît l’écrivain Michel Onfray, qu’on l’apprécie ou pas, on sait qu’il lit tout et dispose d’une capacité de restitution hors du commun.
    Toutefois rares sont les Français capables de lire le Coran dans le texte en arabe, tout un chacun ici n’étant pas arabisant. Et donc la lecture du Coran s’est nécessairement faite dans une ou plusieurs traductions.
    Il en est de même pour la Bible : catholiques, protestants ou juifs, s’ils se réfèrent en grande partie au même texte, ne lisent pas tous l’hébreu ancien et n’en lisent pas les mêmes traductions. Mais dans l’ensemble, le sens du texte est restitué par les différents traducteurs, tout au moins pour les parties qui sont communes aux trois religions.
    Donc il reste difficilement concevable de reprocher à Onfray son opinion sur le Coran, sauf à considérer qu’on n’aurait à s’exprimer que sur le Coran écrit en arabe et à considérer comme nulles ou illégitimes les traductions existant en Europe. Dans de telles conditions aucune œuvre littéraire ne serait plus possible.

  46. @ Alex paulista 21 janvier 2015 à 20:05
    Désolée mais je sais lire les plaintes et ce n’est pas parce que celle-ci est retirée que les faits ne sont pas établis.
    Je vous invite à réserver à Thuram vos « conseils » du « savoir vivre ensemble » si cher à Hollande ;-))

  47. @Genau qui se commit avec
    « Non, là, c’est trop, l’histoire de la fresque de Clermont-Ferrand touche au sublime de ce qu’il faut bien se résoudre à appeler la connerie, en toutes lettres. Les féministes soutenues par la sinistre de la santé vont bientôt demander le voilage des graffiti de Pompéi… Courbet même, envoyés au pilori, Apollon dynamité façon Bamiyan. La ministre se prétend représentée dans la fresque turlupinesque, ce qui est une aberration, le personnage féminin y est séduisant et inspire une sympathie gaillarde. »
    ================================
    Belle et juste tirade.
    On a eu droit pour cette fresque à un défilé de tartuffes. Et il y en a qui se vantent à s’en plaindre car la fresque, à lire certains témoignages daterait de plus de dix ans, avant donc que dame Marisol Touraine n’accède à une célébrité nationale, avant donc de pouvoir prétendre en être modèle ! Seules les bulles sont récentes.
    LEs xxxxxs (censuré) qui se répandent en stupéfaction navrée et réprobation outrée simplement ne savent pas de quoi ils parlent. Ces obscènes fresques comme vous le souligniez sont un peu comme les fresques obscènes mais validées par l’éloignement temporel de la maison de passe de Pompéi. Mais elles sont à usage interne pas vouées à être diffusées. elles ne sont pas ma tasse de thé, mais c’est une vieille tradition. Quant à la décrier comme scène de viol, c’est là une ânerie diffamatoire.
    Enfin, des talibans pudibonds et ridicules l’ont fait effacer. BLASPHEME !

  48. genau 21/1/15 – 18.17
    Quel talent… à chaque ligne on e.applaudit, on e.hurle. on e.approuve, effrayé toutefois à la perspective d’une société aseptisée, incolore, inodore et sans saveur, tous dans un ‘management by mushrooms’, aucune tête ne doit dépasser, tous en costume unisexe de chauffe avec col Mao LOL !
    Pour moi un mot inconnu jamais ni lu, ni entendu (bienheureusement LOL) « marle » que Wiktionnaire définit comme suit : « avant-guerre, y avait rien de plus marle, que d’être tatoué… » = ça aussi fout le camp puisque être tatoué est désormais tendance, un must ; ne reste plus que dans sa définition de « proxénète », mais là encore bientôt le mot sera « interdit » au nom de l’éradication de la prostitution !
    Alors tant pis LOL mais… merci pour ce moment ! LOL

  49. @ Salah
    Assalam aleikum ya Salah,
    Tektoubou :
    « Rappelons que le Coran est écrit dans une seule langue qui est la langue arabe et M. Onfray ne lit pas et n’écrit pas cette langue semble-t-il »
    Oui mais qui parle et lit avec fiabilité l’arabe du Coran ?
    Vous reproduisez une sourate mais elle n’est pas écrite dans l’arabe du Coran puisque les lettres sont munies de leurs points diacritiques, dont le Coran original était dépourvu, avec des risques évidents de significations multiples qui ont donné lieu entre savants de l’Islam, arabophones, à de divergentes discussion heu… talmudiques. Déjà une véritable traduction !
    Alors l’argument de discréditer ceux qui ne savent pas l’arabe d’abord précisons quel arabe, et prétendez-vous mieux savoir que ceux qui connaissent l’arabe et qui furent traducteurs ou co-traducteurs, parfois arabes eux-mêmes ?
    Ceci dit je note avec plaisir que vous nous dites que Onfray nous a trompés avec la version « mort aux juifs » qu’il prétend avoir trouvée dans le Coran, ça me rassure et ça confirme le comportement non sanguinaire de mes amis musulmans (enfin plus ou moins musulmans) mais j’attends confirmation faute d’avoir la patience de me taper toute la lecture.
    Agnostiquement vôtre

  50. zefir | 21 janvier 2015 à 21:59
    Vous (‘nti’) avez l’air bien documentée sur les gosses de Garches et les enfants de Puteaux.
    Qui est, SVP (‘afik’), derrière le ‘nous’ (‘hna’) dans votre « nous apprenions » ?
    Que pouvez-vous dé-voiler à un ‘nsrani’ ?
    Et ensuite, peut-être, parlons de Aïcha Kendicha…

  51. Mary Preud'homme

    Rédigé par : genau | 21 janvier 2015 à 18:17
    Un pur régal !
    A lire et relire sans modération.

  52. giuseppe@d.fratel

    Je l’avais écrit dans le billet précédent, toutes les exégèses faites par les uns ou les autres, plus ou moins comprises, plus ou moins érudites, me laissent perplexe. Pour quelle vérité ?
    Les quelques précisions apportées par d. fratel en réponse à un post, ne font que me conforter, donc je vais rajouter un deuxième point d’interrogation, pour quelle vérité ??
    En fait chacun de dire qu’il a raison, mais de simples remarques comme celles formulées par le ci-dessus, si elle est avérée, ont dû laisser @salah dans un immense moment de solitude.
    Plus je parcours ces derniers commentaires plus je reste perplexe, qui pourrait dire quel est le bon éditeur, et la traduction qui serait enfin et une bonne fois pour toute la vraie référence ?? Autrement on n’en sortira jamais.

  53. La bêtise est leur fort… la laïcité est le sujet sur lequel le gouvernement a proposé de se pencher dans un avenir très proche ! Bon courage !
    Ni la Constitution de 1946 ni celle de 1958 ne donnent une définition claire du concept de laïcité. Il faut se rendre à l’école ou à la mairie ou dans les entreprises pour voir comment la laïcité est interprétée ; loin d’être une valeur abstraite et désincarnée, la laïcité est un miroir des préoccupations quotidiennes et des déchirements de la France, une mesure de son ambition et peut-être de ses échecs. Un concept délaissé par les politiques qui s’en gargarisent et dont se sont emparés certains qui n’avaient pourtant pas à le faire.
    Les artisans de la loi de 1905 étaient loin d’être tous des mécréants. Pour eux, elle se réduisait à une forte et simple proclamation : la séparation totale de l’Eglise et de l’Etat. On ne devait plus avoir les moyens d’intervenir au nom de la foi. Personne n’a fait preuve d’un militantisme en faveur de la mécréance. Il faut comme si souvent revenir à Jean Baubérot qui a publié en 2008 « La laïcité falsifiée » (Editions La Découverte), un livre à la fois concis et précieux. L’auteur ne sait pas tout, mais ce qu’il ignore, il le prend aux autres et nous fait partager son butin. Le fait par exemple que le premier Etat qui ait instauré la séparation et établi la liberté de conscience au XVIIe siècle, le Rhode Island, était dirigé par un pasteur baptiste, Roger Williams, qui a formulé le premier l’idée d’un mur de séparation entre la religion et l’Etat. Au nom de la laïcité on ne peut rien interdire puisque l’interdiction appartient au pouvoir. Baubérot recommande un concept de l’historien Claude Nicolet, celui de « laïcité intérieure ». Citation de Nicolet : « Un Etat non religieux et anticlérical peut être dogmatique et totalitaire : alors il n’est pas laïc car il prétend diriger les esprits autrement que par la liberté elle-même. La laïcité doit pénétrer les esprits et débusquer les dogmatismes jusqu’au cœur de chaque individu ».
    La laïcité est une discipline permanente et une ascèse individuelle. C’est dans cet esprit qu’il convient de décrypter les dérapages suspects de certains. On n’a pas le droit de se référer à la laïcité pour juger une religion, par exemple l’Islam, et condamner les comportements religieux de certains fidèles. Mais les choses sont-elles tout à fait claires pour autant ? Les libres comportements doivent-ils être privés ou peut-on tolérer qu’ils soient publics ? Du bon usage de la laïcité est le sujet sur lequel le gouvernement va devoir plancher dans les semaines à venir… Que de débats, que de prises de tête à venir !

  54. @ Waalykom assalem ya d. fratel
    Si on veut bien traduire le Coran, on peut bien le traduire. La langue arabe et la langue française sont suffisamment riches, elles attendent depuis des siècles d’être secouées dans leurs entrailles en étant confrontées un jour à un tel défi. Les mettre à l’épreuve par la traduction du Coran, certes il y aurait beaucoup de fumée qui sortirait de quelques crânes, mais cela reste de la bonne fumée, car c’est un exercice qui peut être passionnant et savoureux. Je n’ai pas eu entre les mains une traduction que je pourrais qualifier de fidèle. Par ailleurs j’ai vu des traductions peu respectueuses du sens dans certains termes en langue arabe et certaines se copient entre elles en reproduisant les mêmes erreurs. Tenez, à titre d’exemple, le passage que j’ai traduit sur mon blog, de l’Aya 4.89, présumée source de la discorde, il y a le terme « Wala » qui est ponctué de différentes manières en fournissant des significations différentes et variées. Dans les traductions trouvées et dans une des formes de ce terme, son équivalent en français est « ils tournent le dos » alors qu’ils s’agit de « s’autoplacent ». Mon explication de la traduction erronée de ce terme provient de son usage pendant des siècles, galvaudant sa véritable signification. Dans la langue française pareil, il existe des termes qui varient dans leur signification : « Protagoniste », il y en avait un seul qu’on appelait protagoniste et c’était l’acteur principal dans une pièce ; ou le terme « Navrer », qui signifiait « blesser à mort ».
    Vous pouvez me croire, « tuez-les les juifs » n’existe pas dans le Coran. Je l’ai lu plusieurs fois en entier et si j’avais rencontré une telle affirmation, j’aurais sursauté, autant que j’avais sursauté quand j’avais entendu Michel Onfray dire cette phrase.
    @ Robert
    Effectivement, j’ai été choqué par les propos de Michel Onfray.
    Je ne lui reproche pas d’avoir mal lu le Coran ou de ne pas l’avoir lu. C’est son affaire et sa responsabilité. Je lui reproche d’avoir publiquement attribué au Coran un propos qui n’existe pas et par voie de conséquence c’est de la diffamation.
    Maintenant, depuis cette émission, des millions de téléspectateurs, pas qu’en France, doivent être persuadés que c’est une vérité révélée par une personne publique réputée sérieuse et non un plaisantin ni un comique. C’est un méfait avec de graves conséquences préjudiciables à la paix civile, les personnes avec une notoriété publique devraient être les premières à montrer l’exemple dans le comportement et les actes.
    Il aurait pu se contenter d’émettre ses opinions sur le Coran et ses Soura, cela ne m’aurait pas choqué. Je l’aurais écouté avec beaucoup d’attention et qui sait, il m’aurait éclairé sur ce que je ne pouvais pas savoir ou interpréter. Le délit est qu’il a cité une phrase en affirmant sans la moindre hésitation qu’elle se trouve dans le Coran. Et quelle phrase ! De quoi alimenter la haine raciale et donner des idées à des gens incontrôlables.

  55. @ Robert 21 janvier 22.32
    Vous avez tenté d’expliquer à Salah que l’on pouvait bénéficier du texte du Coran en ayant recours à une traduction, à défaut de lire la langue arabe.
    Me permettez-vous de compléter votre observation ?
    Il faut distinguer, me semble-t-il, entre deux catégories pour bien comprendre la pensée de votre interlocuteur :
    – les traductions en français ou en anglais, faites par des traducteurs plus ou moins compétents ou bien intentionnés, et qui ont pu abuser un occidental tel que Michel Onfray, ou l’encourager dans la manipulation (prière de s’abstenir) ;
    et
    – les traductions mises à la disposition de musulmans non arabophones. Prenez l’Indonésie, l’Iran, le Pakistan, la Turquie : ensemble, pas loin de 600 millions d’habitants, dont une forte proportion de musulmans, presque tous ignorants de la langue arabe. Il est donc essentiel que ces derniers disposent de traductions (mais de traductions raffinées et honnêtes).
    CQFD

  56. @Salah 22.1.15 21.53
    La réponse que vous m’adressez est déroutante : autant votre article proposé en lien est – long certes mais là n’est pas le problème – agressif, sévère, très cash, autant votre réponse est comme apaisée, tournoyante, ne répondant pas directement, comme si le rédacteur n’était pas le même… mais ce n’est qu’une impression et sans aucun doute je me trompe !
    Quelquefois, mais sans doute je me trompe encore, certains musulmans donnent l’impression de ne pas avoir d’humour ou de ne pas comprendre l’humour à la française, souvent grivois et gaulois, toujours plus bête que méchant !
    Quelques-uns de vos propos – à la marge bien sûr – peuvent apparaître comme méprisants, une nouvelle fois je me trompe, sans doute !
    Communiquer est difficile, pour éviter les coups qui égratignent, on a l’impression de devoir avancer en marchant sur des œufs posés sur des sables mouvants ! Mais je me trompe encore !
    Votre première réponse était très largement suffisante, parfaitement claire ! Merci !

  57. Cher Philippe,
    Eduquer ou punir ?
    Première réflexion, le corps enseignant doit se nommer le corps des enseignants pour éviter toute confusion sonore. Le Coran n’est pas saignant.
    Parlez-nous de chauds mages, de ceux qui portent la bonne nouvelle du retour de l’emploi, de la douceur de vivre, et non des hantises que la bêtise attise.
    Dans tous ces débats, nous entendons le même refrain : on n’y arrivera jamais. Il faudra beaucoup de temps. Plusieurs générations.
    Quand les blousons noirs dans les années cinquante ont généré une sorte de psychose dans l’Europe entière, il n’y avait pas grands moyens.
    Cependant des chemins ont été trouvés, par des artistes, des éducateurs, des gens de bonne volonté, des yéyés, des rockers.
    Ce que nous essayons de dire, c’est que ce n’est pas en fragilisant le surmoi de jeunes générations que nous obtiendrons un résultat.
    Il nous semble qu’il est plus facile d’apporter des sources de sublimation sur des surmoi en construction, que d’entrer dans un délire de pensée magique.
    Rajouter des mots, encore des mots et ne pas agir sur le terrain est une simple pensée magique.
    Il n’est pas possible d’arrêter une mode, celle des cheveux longs comme celle de se dénuder ou de dissimuler sa silhouette.
    L’image du corps, la représentation du corps est toujours délicate à aborder. Le piercing, le tatouage sont des codes qui sont des façons d’affirmer son corps.
    L’uniforme représente un autre langage, celui des symboles des sociétés.
    Notre société réagit en marginalisant des attitudes vestimentaires, des coutumes en miroir d’autres sociétés qui marginalisent les manches courtes, la mini-jupe.
    Un travail législatif non réfléchi a apporté des fractures, des rejets. Le législateur a travaillé sur l’apparence et non sur l’essentiel.
    Les blessures narcissiques ne se réparent que très difficilement.
    Nous devrions réfléchir sur « Touche pas au surmoi », car c’est l’héritage de chacun, une valise cachée qui relie aux traditions, aux valeurs, aux cultes, aux interdits, aux parents, au corps des enseignants.
    Pour conclure, un enseignant qui exige un dessin de représentation interdite à un jeune enfant ne mesure pas les conséquences de sa demande. C’est comme demander à un enfant de renier ses liens familiaux. C’est faire mal aux siens.
    L’enfant a besoin de se sentir en confiance dans sa socialisation et les liens avec les parents doivent rester de confiance. L’enseignant, l’éducateur ne peuvent pas devenir des paramilitaires, des para-policiers à moins de vouloir transformer l’école en prison de la pensée.
    Edith Piaf « L’Homme à la moto »
    https://www.youtube.com/watch?v=PNdU4Gm2R_g
    françoise et karell Semtob

  58. calamity jane

    Ne vous inquiétez pas Salah, Monsieur Onfray est capable de se défendre tout seul.
    Me permettez-vous de ne pas user de l’expression de ma liberté, ni d’abuser de la liberté d’expression concernant nos échanges ? Pas ce matin, mais je me propose de revêtir la burqa-niqab qui laisse juste un filet de visibilité sensuelle, isole de la fraternité et de la liberté républicaines.
    Bien le bonjour.

  59. @ Cirsedal
    Le «nous» c’est les gens qui lisent la presse française qui a largement fait écho des agissements de ce professeur devenu fou parce qu’un de ses élèves a refusé de regarder les dessins du prophète.
    Pour le reste, je ne comprends pas pourquoi vous utilisez des mots arabes (nti, afik, nsrani) pour vous adresser à moi. Je ne suis pas arabophone. Grâce à vous j’ai appris la légende d’Aïsha Kandisha mais je ne vois pas le rapport avec mon intervention qui pointait les comportements inadmissibles de certains professeurs. Si des adultes, des professeurs peuvent déraper et tenir des propos odieux pourquoi des gens adolescents ne le pourraient pas ? Je pense évidemment aux jeunes qui ont refusé la minute de silence et dont les noms ont été communiqués à la police. Ces jeunes figurent aujourd’hui sur une liste de terroristes potentiels. Ces jeunes ne feront plus jamais confiance à leurs professeurs. Ni leurs parents, ni leurs amis.

  60. @ Franck Boizard
    C’est vrai que l’image du bagne de Cayenne ressort souvent et je l’ai prise à propos.
    On peut mettre ces lieux d’enfermement n’importe où ou presque sur la planète « France »
    J’avais bien pensé écrire Kerguelen mais cela aurait été dommage de polluer une telle beauté avec ces individus.
    C’est certain qu’un bagne comme il en a existé autrefois est une stupidité aussi forte que laisser la situation carcérale telle qu’elle est aujourd’hui.
    Faire un copier coller de ce qu’on fait les Américains à Guantanamo tout autant.
    Les radicaux religieux ne sont pas si nombreux en prison et je pense qu’on peut les répartir mieux que cela ne me semble. On le fait bien pour les terroristes basques ou corses.
    Mais là encore on en revient à la situation carcérale et je n’en suis pas un grand spécialiste je dois dire.
    Les gouvernements successifs depuis 50 ans n’ont rien fait ou presque de ce point de vue. La surpopulation ne fait qu’augmenter et la seule solution qu’ait trouvé notre ministre actuelle c’est d’en libérer certains et de ne pas y faire entrer d’autres.
    Cependant la population en préventive est énorme et le sujet est lui aussi passé sous silence.
    La France carcérale est encore fixée sur une attitude datant du début du siècle précédent.
    L’heure n’est plus à discuter des textes religieux et de leurs interprétations possibles.
    Nous avons des terroristes, des assassins en puissance et peu importe d’où ils tirent leurs motivations. Ce qui compte ce sont les actes réalisés ou en préparation.
    L’heure est aux mesures concrètes et ce que j’entends dans les médias me laisse dubitatif quant aux capacités d’action de nos politiques.
    J’entendais monsieur Sarkozy parler des heures supplémentaires dans la police.
    C’est affligeant, lui qui n’a cessé durant tout son mandat de diminuer le nombre de policiers, de gendarmes et de bloquer leurs possibilités d’avancement.
    Lui qui n’a pris aucune ou presque mesure pour rentrer dans la police du XXIe siècle.
    Le gouvernement actuel fait de même depuis qu’il est aux affaires.
    Quand on voit le nombre de fichiers redondants ou inutiles ou l’absence de dématérialisation des documents permettant de faire des GED et donc des recherches, on peut avoir des doutes.
    La police crève sous les heures supplémentaires depuis des années et elles ne sont jamais payées, tout au plus indemnisées à hauteur d’un gardien stagiaire.
    Il y a des policiers qui ont des 400-500 jours et plus de récupérations à prendre et qu’il ne pourront jamais prendre faute d’effectifs et de moyens.
    Je ne connais aucune entreprise où cela est possible.
    Le policiers ne peut faire grève même symbolique et ne parlons pas des conditions d’emploi des gendarmes.
    Alors tous ces beaux discours me laissent en colère car on nous prend vraiment pour des imbéciles.

  61. @semtob
    Pour conclure, un enseignant qui exige un dessin de représentation interdite à un jeune enfant ne mesure pas les conséquences de sa demande. C’est comme demander à un enfant de renier ses liens familiaux. C’est faire mal aux siens.
    L’enfant a besoin de se sentir en confiance dans sa socialisation et les liens avec les parents doivent rester de confiance. L’enseignant, l’éducateur ne peuvent pas devenir des paramilitaires, des para-policiers à moins de vouloir transformer l’école en prison de la pensée.

    Très juste.
    Et les enseignants, et au-dessus d’eux le pouvoir politique et les syndicats (puisque sous ce régime ils se mêlent de ce qui ne les regarde pas) ne devraient pas oublier que l’école n’a de pouvoir sur les enfants que par délégation des parents.
    Il ne devrait donc pas y avoir normalement d’opposition entre l’éducation transmise par ces derniers et celle transmise par l’école, à supposer que l’on puisse encore parler d’éducation dans l’école actuelle, mais plutôt une complémentarité.
    Et quand nous entendons des politiques ou des recteurs parler de « transmettre les valeurs de la république » à l’école, c’est une honte : nous retrouvons là le formatage idéologique cher aux régimes totalitaires qui cherchent à abuser de la malléabilité et de la fraîcheur des consciences enfantines pour fabriquer des zombies endoctrinés.
    Un enfant n’appartient pas à l’État !

  62. @genau | 21 janvier 2015 à 18:17
    Pas mal du tout votre commentaire. On dirait du François Morel ou du Jean-Pierre Gauffre. J’aime bien le mauvais esprit quand c’est du bel esprit.

  63. Catherine JACOB@d. fratel

    @d. fratel | 21 janvier 2015 à 23:27
    « vous nous dites que Onfray nous a trompés avec la version « mort aux juifs » qu’il prétend avoir trouvée dans le Coran, ça me rassure et ça confirme le comportement non sanguinaire de mes amis musulmans (enfin plus ou moins musulmans) mais j’attends confirmation faute d’avoir la patience de me taper toute la lecture.
    Les textes sacrés ne se lisent pas en général d’une traite comme des romans, mais sont des textes faits pour susciter et enrichir la réflexion dont ils produisent comme le canevas. Du moins, il me semble.
    D’après une autorité musulmane dont je n’ai pas retenu le nom, le Coran contiendrait également, sur sa fin, des textes critiques à l’égard du Prophète et qui le traiteraient notamment de sorcier. Notion, qui comme beaucoup d’autres, demanderaient à être interrogée sur la base d’une évolution sémantique diachronique.
    Ceci étant, je n’ai pas entendu répercuter à la télévision française, mais je ne passe pas mon temps devant le petit écran, l’information concernant l’ultimatum de 72 heures adressé par l’Etat islamique au gouvernement japonais d’avoir à verser une rançon astronomique s’il veut récupérer les deux otages qu’on voit à l’arrière-plan ci-dessous, à genoux, en couleur Guantánamo de part et d’autre d’un ravisseur debout, tout de noir vêtu, ce qui forme un contraste saisissant, la mise en scène rappelant également quelque part l’analyse sémantique du Figaro la Une de Charlie Hebdo, mais bon, je n’ai pas l’impression que le gouvernement japonais ait été représenté lors de la Marche, et le Japonais lambda trouve également que l’hebdomadaire est allé un peu loin en réitérant sa Une, si en revanche il n’admet pas les atteintes à la liberté d’opinion, de critique, de satire et d’expression en général.
    Sophie Le Saint s’est bornée en effet à ne mentionner pour les tragédies de l’International que le fait que treize personnes ont été tuées ce matin à Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, quand un trolleybus a été touché par un obus.
    Les médias français sont-ils egocentrés ou attendent-ils que les otages soient décapités, comme l’otage américain il y a quelque temps, pour les citer ? sachant cependant que la décapitation est symboliquement un pied-de-nez adressé à une autorité.
    .

  64. @pibeste 22/1/15 – 19.09
    Navrée, je n’ai rien à redire au contraire mais à ajouter en recommandant la lecture du « Livre noir de la psychanalyse » avec un sous-titre qui fait saliver « Vivre, penser et aller mieux SANS Freud ». Livre paru il y dix ans, collectif de trois psy dont mon chouchou Didier Pleux, qui officie gratuitement – pur hasard – à l’Université Populaire de Caen, en alternance avec d’autres dont le fondateur Michel Onfray.
    Ecouter ou entendre Didier Pleux est revigorant, stimulant, encourageant, apaisant, un bain de jouvence mental LOL
    La France est le pays au monde le plus freudien : un siècle de freudisme vécu par la Génération Mai 1968 comme un vent de liberté.
    Dans ce livre Didier Pleux déboulonne le mythe Dolto !
    Depuis de nombreux ouvrages ont aussi déboulonné la statue du p’ti père Freud, qui était loin d’être très net.
    J’adhère donc à votre commentaire, la force et les solutions sont en nous LOL, suffit de faire l’effort d’aller les chercher !
    Il est par conséquent inutile de nous allonger sur un divan chaque semaine pendant des années, pour le plus grand bien du compte en banque du psy qui vide le nôtre, pour rendre responsable notre grand-mère de tous nos tourments LOL LOL Pauvre grand-mère qui ne veut que notre bien LOL

  65. Je ne me bagarrerai pas sur le sens des sourates. Les croyances des gens ne doivent pas l’emporter sur les lois, point barre, sinon nous ne sommes plus en démocratie. Si les autorités ne sont pas capables de faire respecer la loi, c’est ça le problème et c’est un problème grave, à ne pas laisser pourrir.
    Ce n’est pas en cherchant qui a bien voulu regarder les caricatures, qui a respecté la minute de silence, qui est Charlie, qui a eu des paroles déplacées, que le problème sera réglé. Oui pour traquer les prêcheurs haineux qui encouragent au crime, non pour cuisiner des gens qui parlent à tort et à travers. En ce qui me concerne, les gens peuvent penser ce qu’ils veulent du moment qu’ils restent dans les clous. Si déjà, les criminels récidivistes effectuaient la totalité de leur peine, ce serait bien. Nous n’avons pas besoin de sophistication, mais de bon sens. (Entre parenthèses je trouve qu’il faut être tombé sur la tête, et être tyrannique et provocateur, quand on est prof, pour obliger des gamins, musulmans ou pas, à regarder les caricatures de Charlie Hebdo, un journal qui se dit bête et méchant et qui n’a jamais prétendu faire partie de l’establishment. Il y a d’autres façons de leur apprendre le sens civique. Charlie Hebdo n’a pas à devenir la Bible républicaine).
    Le genre de sévérité qui fait planer une menace particulièrement sévère d’emprisonnement sur les gens pour leurs paroles, est un cache-misère pompeux, qui ratisse large mais qui laisse passer entre les mailles du filet les vrais dangers publics.

  66. Merci à « zefir | 22 janvier 2015 à 09:05 » pour avoir corrigé la transcription phonétique du marocain au français de Aïsha Kandisha, performance d’autant plus remarquable que vous n’êtes pas arabophone selon votre assertion.
    ‘koulshi dreri mzianine’ : vous ne manquez pas de traducteur…

  67. @ eileen
    Que deviendrait la langue française sans l’humour ? C’est une richesse qui ne se classe pas au patrimoine culturel mondial et pourtant ça devrait l’être ! Il y a un temps, j’achetais le Nouvel Obs, pour lire la page de Delfeil de Ton avec en face la page de Claire Bretécher. Uniquement avec ces deux pages, j’en avais pour mon argent. Dans le grivois, j’ai un faible pour l’album de la comtesse du Canard que je lis religieusement, avant de consulter les autres billets.
    .@ giuseppe
    Vous écrivez « …ont dû laisser @salah dans un immense moment de solitude »
    Pendant ces moments de solitude, il m’arrive de varier dans les plaisirs et de m’amuser tel tenter de déchiffrer des pages anciennes de quelques manuscrits, des copies du Coran de plus d’un millénaire et vérifier si la transcription des signes de l’ancien arabe à sa graphie actuelle est fidèle au texte
    Je vous livre un lien pour mieux comprendre de quel amusement il s’agit :
    https://lemilieuautorise.files.wordpress.com/2012/02/copie-du-coran1.jpg

  68. @genau
    Les féministes soutenues par la sinistre de la santé vont bientôt demander le voilage des graffiti de Pompéi, le poète Des Barreaux va être censuré, Saint Evremond ne sera jamais enterré en France, Watteau, Fragonard, Courbet même, envoyés au pilori, Apollon dynamité façon Bamiyan. La ministre se prétend représentée dans la fresque turlupinesque, ce qui est une aberration, le personnage féminin y est séduisant et inspire une sympathie gaillarde.
    Belle sainte colère et beau coup de gueule.
    Je ne suis pas un inconditionnel de Rabelais ou des plaisanteries de carabins, mais je m’étonne qu’après le conditionnement médiatique hystérique ayant obligé la France entière -ce qui a donné une piètre image de notre pays à l’étranger – à encenser les horreurs produites par un hebdomadaire excrémentiel, les mêmes qui ne faisaient que nous rebattre les oreilles avec la liberté d’expression se mettent à jouer les saintes-nitouches.
    Où se trouve la cohérence, dans tout cela ?
    …les censeurs de Condorcet, de Voltaire, de Hugo, de Baudelaire, Chateaubriand, Keyserling, Renan…
    Veuillez toutefois me permettre de vous faire remarquer que Voltaire pratiquait aussi la censure à l’occasion et qu’il ne rechignait pas à faire embastiller ses adversaires…

  69. Vite, je me suis précipité dans ma bibliothèque et de vérifier que les trois volumes de la Bible rehaussés d’enluminures étaient d’une édition honorable. En fait ils n’ont pas influé sur ma façon de fonctionner, bonne ou approximative traduction.
    Je n’ai pas pu savoir où elle se situait, et comme le disait un contributeur, je n’ai pas envie de me « frapper » tout ce qui existe, la vie est bien trop courte pour cela, et ce n’est pas non plus l’œuvre de ma vie.

  70. @J. Marques
    Une des solutions serait d’écouter un peu plus l’avis d’hommes de terrain donc d’expérience, ceux qui ont encore du bon sens, c’est-à-dire ce qui manque à nos politiques et à certains carriéristes.
    Et qu’on leur donne de vrais moyens d’investigation pour éviter qu’ils fassent la course avec des semelles de plomb car face au terrorisme il est nécessaire d’avoir les coudées franches.

  71. Daniel Ciccia

    S’agissant des interprétations potentielles du Coran, qui prêtent à des exégèses très variées, je recommande la lecture de l’adresse à la jeunesse publiée par le guide suprême de la Révolution, M. Seyed Ali Khameiny. Il s’adresse à eux, par dessus leurs parents, s’adressant en français, sur facebook, après les événements qui nous ont récemment marqués.
    Ce texte éclaire peut-être la retenue sur les conséquences du raid de Tsahal qui a coûté la vie à un général iranien et est à rapprocher, aussi, de l’initiative inopportune du Congrès américain à l’égard de M. Netanyahu venant troubler les efforts de M. Obama destinés à régler le contentieux avec l’Iran.
    Facebook n’est donc pas que le réseau de la haine et du chaos.
    Ce texte est posté sur mon compte, sous le manifeste chanson « Les Hautes Lumières » de Fauve, qui est, selon moi, indépassable et mérite que tous les efforts de paix et d’intelligence en ce monde soient dédiés à la grâce qu’ils mettent en mouvement.
    https://www.facebook.com/ArtisansAuxAbois
    Le reste, les disputes, et ce qui manque, c’est pâture de vent.
    Ou voué au classement vertical.
    Enfin, puisqu’il est question d’indignité nationale, pourquoi parmi les mesures liées à l’indignité nationale, ajouter une privation des droits numériques ?
    Pour autant, bien sûr, que cela soit techniquement possible.
    Mais déjà, la personne ne pourrait souscrire à un accès internet et s’exposerait, comme elle exposerait toute complicité extérieure qui permettrait à cette personne de contourner l’interdiction, à des poursuites.
    Bien à vous.

  72. Alex paulista

    @ genau | 21 janvier 2015 à 18:17
    Très bon commentaire, en effet. Mais ne soyez pas défaitiste: il faut tirer le meilleur de l’esprit Charlie, et pour une fresque effacée, dessinons-en trois nouvelles. D’ailleurs, c’est un jeu dont les médecins n’ont pas le monopole: les ingénieurs des Mines dessinent de nouvelles fresques chaque année dans leur galerie des catacombes.
    La posture passive du désabusé lyrique est à compléter par une joie et une liberté qui s’expriment. Ce qui nous vient du passé s’est frotté à la censure, et nous n’en voyons qu’une fraction.
    Une liberté qui ne s’exprime pas se perd petit à petit.
    À nos crayons.
    @ zefir
    Il faut aussi faire un peu confiance aux équipes de l’EN. Ils sont conscients de ces conflits entre le respect et la liberté d’expression, les gèrent souvent au mieux en expliquant aux élèves comment cela doit se concilier.
    Je leur fais plus confiance qu’aux journalistes qui rapportent ces prétendus abus. Les profs étaient présents, pour que l’équipe éducative avec sa hiérarchie transmette des noms à la police il faut probablement que de sacrés limites soient franchies.
    Ou alors c’est un établissement isolé avec un proviseur et une équipe atypiques, mais qui ne sont pas représentatifs.

  73. Bonsoir Monsieur,
    Souvenons-nous de l’affaire de l’imam Abdelkader Bouziane. Originaire d’Algérie, entré en France en 1980, il avait édicté entre 1990 et mai 2005 une fatwa appelant à la violence et à la haine en relation avec le djihad. Résumé de l’histoire : comparution en correctionnelle au Tribunal de Grande Instance de Lyon en juin 2005. Après avoir déclaré à la Cour que le Coran l’autorisait à battre sa femme, mettant ainsi la charia au-dessus des lois françaises, cet individu a été relaxé !!
    Qui a fait l’erreur de lui avoir donné le titre d’imam ? Avons-nous encore ce type d’individus en France qui prêchent ce genre de bêtises ? Qui les paie ?
    Cet imam (faux) est polygame, a 16 enfants dont 14 nés en France. Merci à la CAF et aux Français d’être si bêtes dans un pays de droits de l’homme.
    Je rejoins J. Marques, il n’est plus nécessaire d’envoyer les terroristes au bagne en Guyane. Il y a déjà trois (terroristes) en moins à ne pas surpeupler le milieu carcéral et être à la charge de l’Etat.
    Attendons le prononcé du Tribunal contre Dieudonné même si les faits sont différents.
    Bien à vous.

  74. @ Salah
    assalam aleykum marra tania ya Salah
    Je viens de trouver un Coran en ligne
    http://quran.com/9
    Il ne donne pas de commentaire hélas.
    Mais il permet de cocher différents traducteurs en anglais, à gauche, ou un traducteur pour les autres langues.
    Il permet aussi de faire des recherches par mots.
    Y’a plus qu’à rechercher « juif » ou « chrétien » et lire toutes les occurrences et comparer les traductions ou se reporter à un Coran traduit et annoté…
    Bon pas le temps tout de suite. Je dois dire que dans la liste des traducteurs vers l’anglais, les patronymes sont, sauf un, tous compatibles avec la religion musulmane.
    ===================
    @ Yves
    Bonjour, vous écrivez
    « Il faut distinguer entre deux catégories
    – les traductions en français ou en anglais, faites par des traducteurs plus ou moins compétents ou bien intentionnés, et qui ont pu abuser un occidental tel que Michel Onfray, ou l’encourager dans la manipulation (prière de s’abstenir) ;
    et
    – les traductions mises à la disposition de musulmans non arabophones… 600 millions d’habitants, dont une forte proportion de musulmans, presque tous ignorants de la langue arabe. Il est donc essentiel que ces derniers disposent de traductions (mais de traductions raffinées et honnêtes). »
    Pourquoi les traductions vers les langues européennes seraient-elles plus douteuses que celles vers les asiatiques ?
    D’autant que si on s’y intéresse il y a une probabilité de bienveillance envers l’Islam, non ?
    Certes je crois avoir lu qu’une des premières traductions visait à discréditer le Coran mais pas toutes quand même ?

  75. La bêtise est leur fort… Monsieur Bilger n’aurait pas pu l’imaginer, ni Madame Bilger si attachée à la belle langue français bien orthographiée, ni aucun des intervenants de ce blog… et pourtant… Manuel Valls l’a fait… il a osé dire re les attaques qu’il a subies re son utilisation inappropriée du mot apartheid, il a osé dire que « les mots n’avaient pas d’importance, que ce mot il l’avait toujours utilisé »… Dans l’insolence on ne fait guère mieux… il l’utilisait lorsqu’il était maire d’Evry : ce que fait un maire d’une ville nouvelle dortoir, il ne peut pas, ne doit pas le faire lorsqu’il s’adresse aux Français. Ce discours a été fait dans le cadre de l’installation à l’Education nationale des gadgets et hochets habituels, une journée de laïcité tous les 9 décembre, mille formateurs non formés à former déjà devant des élèves LOL, le tout au nom du renouveau de l’école. Les gosses toujours prompts à retenir ce qu’il ne faut pas, n’en ont pas fini de dire ‘le ministre a dit que les mots n’avaient pas d’importance’…
    L’exemple vient d’en haut, l’exemple qui nous est proposé est médiocre et lamentable. Ce n’est pas avec des symboles, des hochets et un Premier ministre peu respectueux de notre langue que l’on rétablira l’autorité à l’école et un enseignement de qualité.
    La bêtise est leur fort, c’était celle du jour ! Elle valait son pesant de cacahuètes LOL

  76. @eileen
    Citation de Nicolet : « Un Etat non religieux et anticlérical peut être dogmatique et totalitaire : alors il n’est pas laïc car il prétend diriger les esprits autrement que par la liberté elle-même. La laïcité doit pénétrer les esprits et débusquer les dogmatismes jusqu’au cœur de chaque individu ».
    Effectivement, ce n’est pas à l’État de nous dire ce qu’il faut penser ou pas, y compris en mettant la Constitution dans le coup.
    Ceci dit la séparation de l’Église et de l’État est une chose, la laïcité, surtout la laïcité à la française qui est une « laïcité méchante » en est une autre.
    Par exemple, pourquoi l’État a-t-il spolié en 1905 l’Église de ses œuvres de charité et de miséricorde, comme les hôpitaux (qui n’ont pas été inventés par un quelconque régime « laïc »), les hospices etc., œuvres financées par des générations de fidèles et non pas par « l’État » ?
    La charité a été remplacée par la « laïcité » : il n’est pas sûr que nous y ayons gagné au change.
    L’État ne pouvait-il pas créer des hôpitaux de son côté pour montrer ce dont il se prétendait capable au lieu de voler ce que d’autres ont créé, en ayant au passage violé ses propres prétentions à garantir le doit de propriété ?
    Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.
    Art. 17. La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.
    Inviolable et sacré, qu’ils disaient…
    Nous n’avons peut-être pas le même sens du sacré.

  77. @J. Marques
    « J’entendais monsieur Sarkozy parler des heures supplémentaires dans la police… affligeant, lui qui n’a cessé durant tout son mandat de diminuer le nombre de policiers, de gendarmes et de bloquer leurs possibilités d’avancement… La police crève sous les heures supplémentaires depuis des années et elles ne sont jamais payées, tout au plus indemnisées à hauteur d’un gardien stagiaire… »
    Sarkozy est devenu lamentable, ça passe presque devant un piètre « interviewer », mais qui n’a pas compris l’aveu entre les lignes que oui lors de son dernier exercice comme président il a bien diminué les postes de policier. Lui essayait de dire que de 2002 à 2012 il avait augmenté les postes.
    Idem pour la course vers le premier rang, façon spermatozoïde vers l’ovule, ce n’était pas certes, une question passionnante, mais le voilà jouant les outragés devant une question pas à la hauteur des enjeux mais qui sinon lui s’est comporté en petit garçon à tout faire pour y être, au premier rang. Petit monsieur pas à la hauteur de l’événement.

  78. @ d. fratel 16.32
    Excusez-moi, ma remarque n’était pas claire. La bêtise est peut-être mon fort, mais pas l’ironie !
    Je voulais en effet suggérer que si l’Islam prospère en Asie grâce à des traductions du Coran, il n’y a pas de raison de récuser les traductions comme moyen de connaissance en Occident de ce livre saint.
    Ou alors ce serait faire un procès en suspicion aux traducteurs – musulmans ou non – à destination de l’Europe et de l’Amérique ; alors que les traducteurs vers l’Asie seraient tellement irréprochables qu’on ne nous en parle pas.
    En d’autres termes, je suis de votre avis.

  79. Alex paulista 22.01.15 vs Parigoth 22.01.15
    Bel apport, belle valeur ajoutée à la laïcité (comme une auberge espagnole) LOL LOL dont tant se réclament sans qu’une définition « commune » soit disponible (cf mon com 22.1.15 – 1.57) What else LOL Much about nothing LOL
    C’est ainsi que c’est écrit dans l’un de ses ouvrages « L’idée républicaine en France ».
    Parigoth la prochaine fois appliquez le principe simple « rendre à César… » LOL autre ouvrage de Claude Nicolet de 1998 « Rendre à César – Economie et société dans la Rome antique ».

  80. J’ai trouvé un site proposant des traductions diverses en français avec des auteurs arabophones « naturels » divers au choix. Une mine.
    Mais je suis un peu interloqué par la mise en garde :
    « Absolument aucune traduction du Coran ne peut refléter le sens original du texte en arabe, de même que les commentaires, exégèses et notes des traducteurs. Donc c’est à vous de vérifier et approfondir vos recherches sur le sens des versets du Coran et ses différentes interprétations, pour le bien de votre religion ou votre croyance.
    Si la traduction d’un verset vous interpelle, n’hésitez pas à la comparer à d’autres versions d’autres auteurs, et éventuellement demander les autres sens de certains termes à un arabophone »
    Un peu facile et évident.
    Et porteur d’une contradiction intrinsèque. Pourquoi l’arabophone lambda saurait-il mieux qu’un traducteur qui a fait de sérieux efforts ?
    Mais QUI peut détenir LA vérité ?
    J’ai l’impression, impression hein, qu’on me corrige si j’erre, que la langue arabe du Coran est très éloignée des dialectes arabes de beaucoup de pays, du Maghreb au Machrek, et qu’elle est plus éloignée de l’arabe « moderne standard » ou de la radio Al Jazeera, ou de l’arabe parlé au royaume saoudien, que le français contemporain ne l’est du français littéraire du 15-16ème siècle ou de la langue d’oïl.
    C’est une façon de dire « de toutes façons vous ne pouvez pas comprendre ».
    Edicter les choses ainsi en fait signifie que personne, au sein des excellents experts de l’arabe littéraire fus-ha, ne peut prétendre comprendre mieux qu’un autre.
    C’est désespérant.

  81. @eileen
    Parigoth la prochaine fois appliquez le principe simple « rendre à César…
    Mais chère eileen, c’est ce que j’ai fait quand je me suis adressé à vous dans mon message du 22 janvier, à 18h13 en ayant repris la citation de Nicolet que vous avez indiquée.

  82. Catherine JACOB

    Suite de Catherine JACOB@d. fratel | 22 janvier 2015 à 11:35
    Aujourd’hui 24 janvier, nous apprenons le barbare et lâche assassinat du malheureux 浪人 (Rônin), 湯川遥菜氏 (M. Yukawa). Reste donc un otage, le journaliste 後藤健二氏 (M. Gotô)
    La nouvelle a été diffusée par « une vidéo d »une durée de près de trois minutes. Cette vidéo montre une image fixe de M. Goto en tunique orange tenant dans les mains une photo de ce qui semble être le corps de M. Yukawa.
    Bien que des doutes ait été initialement exprimés sur l’authenticité de la vidéo mise en ligne pour annoncer la mort de M. Yukawa, le Premier ministre Abe a jugé qu’elle était hautement crédible. » -News Orange –
    Elle figure dans les archives de ce site : http://blog.livedoor.jp/aoba_f/archives/43055870.html
    Personnellement, crédible ou pas, je ne suis pas amatrice de trash, donc je ne l’ai pas visionnée et je me fie à ce qu’en disent les autorités japonaises sous pression et dont j’espère que les efforts déployés pour faire relâcher le deuxième otage aboutiront.
    Sans autre commentaire pour ne pas ajouter à la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

  83. calamity jane

    « …plongés dans des cocktails colorés au fond d’un sofa dans une magnifique demeure à écouter les bruits de la rue »… (Giuseppe)
    C’est du pur jus, même si la description ne me tente pas. Cocktails ! Cocktails ! dans un verre ou en ligne de… ?
    Après, breizmabro qui rapporte des propos de Houari Boumédiène… même s’il a avoué « avoir vieilli prématurément le 8 mai 1945 à Sétif », il abdique
    en laissant « à nos femmes » la responsabilité de la conquête.
    Finalement, on comprend un peu mieux la nécessité des distinguos vestimentaires avec cette erreur : nos femmes.
    Le XXe siècle est mort et avec lui toutes les puanteurs que nous subissons encore.

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