On ne sait pas de quoi sera fait le 7 juillet au soir mais il semble tout de même que la formidable opération de dénaturation des résultats du premier tour et de leur logique qui avec le scrutin majoritaire aurait probablement entraîné la majorité absolue, va réussir. Puisque « le RN poursuit sa baisse, rattrapé par la gauche et la macronie » (Le Figaro). Car, à l’évidence, le seul objectif de cette dernière, conduite par un Premier ministre omniprésent et usant d’une argumentation si habile qu’elle dissimulait la mauvaise foi, n’oubliant jamais qu’il avait été de gauche, était seulement d’interdire au RN d’obtenir la majorité absolue.
Et beaucoup de s’en féliciter.
Cela ne veut pas dire qu’au sein du camp présidentiel et de la part de quelques ministres en liberté, cette position était unanimement acceptée. Par exemple, aussi bien Gérald Darmanin que Bruno Le Maire déniaient avoir l’intention de voter pour la France insoumise face au RN.
Gabriel Attal, dans son alacrité de dialecticien redoutable, voulant faire feu de tout bois, mettait en garde contre le RN car, s’il accédait au pouvoir, il y aurait beaucoup de violence. J’entends bien qu’il faisait allusion à une exclusive violence politique car, sinon, son propos aurait été absurde puisque précisément la violence, crimes et délits confondus, ensauvage notre pays, notamment depuis un an, et qu’entre les deux tours elle a continué à sévir.
C’est évidemment la faiblesse régalienne du macronisme qui a fait, sur ces thèmes, la force du RN.
« L’inquiétant visage de la délinquance en France sur les douze derniers mois est significatif : selon les tout derniers chiffres Beauvau recense chaque jour un millier d’agressions, 1 500 actes de vandalisme, 600 cambriolages. Et une attaque avec arme par heure » (Le Figaro).
La campagne a été menée dans un climat de violence politique et même physique, et ce, avec une responsabilité partagée et des victimes de toutes étiquettes (Le Parisien).
Ce bilan à la fois structurel et conjoncturel, comme l’a souligné Dominique Reynié, valide ce que les Français ont placé au premier plan de leurs préoccupations auxquelles ni la droite ni la gauche n’ont jamais su apporter de réponses efficaces : la sécurité, l’immigration et l’identité. « Il y a eu des phrases, des discours, il y a eu des coups de menton mais rien ne s’est passé… ».(Le Figaro).
C’est à cause de ces problématiques, ou grâce à l’espérance de les voir régler un jour, que le RN a accompli sa poussée considérable aussi bien aux Européennes, en grande partie détournées de leur objet principal, qu’au premier tour des législatives.
Si la machine médiatique et politique anti-RN a rempli sa fonction, aidée aussi par les variations et fluctuations du couple Marine Le Pen-Jordan Bardella aussi bien dans le fond que dans la forme, il n’en demeure pas moins qu’au regard de ce qui paraît se dessiner pour le 7 juillet, une part substantielle de la France de droite, conservatrice, pourra avoir le sentiment de s’être fait voler la plénitude de sa victoire parce que les arrangements ont été préférés à la transparence de la démocratie. Que le peuple aura été grondé pour n’avoir pas été discipliné et qu’on aura tout fait pour redresser la barre.
Je l’ai déjà écrit dans un précédent billet (« Tous fous à lier… sauf le peuple ! ») mais on ne peut qu’être effaré par la multitude des voix singulières et/ou collectives qui ont cru bon de nous admonester pour nous inciter au « bon » vote – au risque que leurs consignes soient contre-productives – et par certaines provocations médiatiques qui dans une totale désinvolture ont violé les règles du silence politique à partir du samedi 6 juillet. Ainsi M6 s’est permis de reproduire les propos du footballeur Jules Koundé contre le RN !
Non seulement la dissolution a été un terrifiant coup de poker qui a montré la véritable nature du président – le joueur, l’esthète, le narcissique qui ne sait décidément pas, comme de Gaulle le reprochait à Giscard d’Estaing, que l’Histoire est tragique – mais ses suites feront vraisemblablement éclater notre pays en trois groupes.
Et il serait paradoxal que ce soit le moins important qui puisse prendre la main pour préparer l’Assemblée nationale de demain. En effet, « la macronie est en lambeaux. Il ne reste qu’un vague agrégat de gens qui, au fond, n’ont plus grand-chose en commun », selon un ministre de haut rang (Bruno Le Maire ?).
Mais si je peux oser un pronostic, le président ne démissionnera pas. Il persévérera dans son être et la Constitution de la Ve République, souple, ductile, adaptable à toutes les situations, ne le contraindra pas à s’effacer.
Juste avant l’inconnu, il y a déjà eu de l’insupportable.
On voit bien ce que va être le discours de la droite conservatrice et extrême après le second tour s’il se confirme que le RN finira loin de la majorité absolue : « on nous a volé notre victoire ». C’est bien ce que nous dit Philippe Trump, pardon Philippe Bilger, lorsqu’il écrit que « la formidable opération de dénaturation des résultats du premier tour et de leur logique qui avec le scrutin majoritaire aurait probablement entraîné la majorité absolue, va réussir ».
Il est tout de même paradoxal que ceux qui fustigeaient le scrutin uninominal à deux tours en viennent à regretter les effets dont ils dénonçaient il y a peu la perversité. Rappelons à ces tenants du scrutin proportionnel que si on en avait appliqué les règles sur les résultats du premier tour le RN se serait retrouvé, avec ses 33 % en voix, très loin de la majorité absolue en sièges.
De même on peut s’étonner que celui qui n’a cessé pendant la campagne électorale de dénoncer le caractère contre-productif des attaques de cette alliance contre-nature vis-à-vis du RN en déplore aujourd’hui l’efficacité.
En fait cette campagne aussi courte qu’elle fut a mis en évidence le vide des propositions du RN, ses contradictions, ses abandons. Plus grave encore les prises de position d’un nombre significatif, et non anecdotique, de ses candidats a révélé que l’entreprise de dédiabolisation était loin d’être achevée.
On voit bien ce que sera la prochaine offensive de ceux qui s’estiment aujourd’hui floués : la démission du président de la République, comme si celle-ci pouvait mettre un terme à la présence de trois blocs antagonistes qui rend pratiquement impossible la constitution d’une majorité stable.
Cette revendication est d’une bêtise absolue. Elle consiste à scier la branche sur laquelle ils veulent s’assoir.
La situation est compliquée, c’est vrai. Mais comme l’a dit Henri Queuille : « Il n’est pas de problème qu’une absence de solution ne finisse par résoudre… »
Et donc après l’effervescence de deux campagnes électorales consécutives qui ont considérablement échauffé les esprits, le temps est maintenant à l’apaisement.
Le président ne démissionnera pas comme le souligne Philippe Bilger. À la bonne heure !
Je ne pense pas que les Français pourraient supporter une campagne électorale supplémentaire, fût-elle présidentielle.
Et puis il faut laisser à Pascal Praud qui et au bord de la dépression, le temps de récupérer ses esprits ! 😊
Maintenant on se calme !
Nous connaissons d’avance ce que sera fait cet inconnu : la victoire du RN, ben voyons, vous en doutez encore ?
D’ailleurs pour fêter cet événement, grâce à Yannick Jadot qui nous avait rappelé que nous dansions avec des nazis, nous avons réservé la grande salle de l’Empereur à Vienne en Autriche-Hongrie, pour un grand bal où seront invitées toutes les extrêmes droites européennes, du Wagner sera joué en boucle, des danses au pas de l’oie et des concours de bras tendus, le gagnant aura droit à une semaine gratuite à Braunau am Inn dans l’ancienne demeure du führer transformée en gîte bavarois, le veinard !
Sur ordre de la préfecture viennoise, le bal prévu ne pourra commencer qu’après les résultats des élections, pour ne pas faire le jeu de l’esseutrêêêêmeuh drouâââte.
Ben voyons !
Beau billet.
D’un côté, Macron pour lequel seul compte son ego, sa petite personne, sa Brigitte, qui a rapidement compris que laisser le RN prendre l’avantage vaudrait bien des déboires à un parti sans expérience et contre lequel serait ligué la camp du bien (les footballeurs, les rockers, les journalistes, les universitaires, les enseignants, les imams, les curés, les écologistes, les communistes, les socialistes et… les poissons volants).
Pourquoi alors ne pas pousser son avantage pour qu’il s’écrase en vol, cet continuer ainsi la politique débile poursuivie depuis son élection de 2017 : faire fi des demandes d’ordre et de travail d’une majorité de la population.
De l’autre côté Attal, qui a fait feu de tout bois en conduisant le rassemblement des castors au prix très élevé d’alliances de circonstances plutôt fâcheuses. Veut-il que l’Histoire retienne son nom pour avoir ralenti la marche du RN et de ses alliés vers le pouvoir ?
Je n’oublie pas, tout comme Philippe Bilger, que et Macron et Attal sont des créatures de gauche : derrière le vernis d’hommes modernes, transparaît le conservatisme (ô paradoxe !) puisqu’il s’agit de garantir que tout ce qui fait l’essence de la France, étatisme et prélèvements fiscaux grandioses, sera maintenu !
Une dernière remarque : l’unanimité des opposants à la droite (l’extrême droite est un accessoire d’opérette chez nous) me fait penser aux régimes dictatoriaux qui interdisent aux électeurs-citoyens de penser et de faire différemment de ce qu’ils ont décidé pour leur bien.
La France est le seul pays dans lequel le communisme a réussi, disait je ne sais plus qui !!
Comme je le soulignais récemment dans un précédent commentaire, la véritable question qui se pose en effet est bien « Et après, que se passe-t-il ? ». Car nous nous rendons en fait bien compte que cette dissolution n’aura ce soir rien résolu, que la situation politique sera toujours aussi confuse, imprévisible, difficile voire impossible à gérer, que le pays sera encore plus dangereusement fracturé.
Cette campagne électorale, précipitée et donc impréparée et bâclée, n’aura nullement contribué à débattre posément des problèmes de tous ordres auxquels le pays se trouve confronté et à proposer des solutions raisonnables, c’est-à-dire tenant compte de la réalité de la situation du pays, pour résoudre ces problèmes et sortir du bourbier dans lequel le pays est plongé.
En lieu et place de tout cela, que nous a-t-on proposé ? Un référendum pour ou contre le RN qui portera certes partiellement ses fruits mais qui nous donnera ce soir quel paysage politique au sein de l’AN et surtout pour quelle espérance pour le pays ?
Alors, de votre lumineuse décision de dissolution, merci monsieur Macron !
« Philippe Trump, pardon Philippe Bilger ». Génial, Marc Ghinsberg !
3 blocs ? NFP, bloc central, RN-LR2 ?
Non.
3 blocs ? LFI, bloc central, RN-LR2 ?
Oui.
Avec un Président venant du bloc central. Pouvoir au bloc central et à la coalition !
Politiquement, il faut que ça marche, sinon encore et toujours plus de chaos civil.
Maintenant, on se calme comme dit Achille.
N’est-ce pas les Ben voyons ?
« …une part substantielle de la France de droite, conservatrice, pourra avoir le sentiment de s’être fait voler la plénitude de sa victoire parce que les arrangements ont été préférés à la transparence de la démocratie. Que le peuple aura été grondé pour n’avoir pas été discipliné et qu’on aura tout fait pour redresser la barre. » (PB)
En quelque sorte, nous ferons voter le peuple jusqu’à ce qu’il vote bien, n’est-ce pas, à l’instar de ce qu’avaient décidé en 2005 les fausses élites avec le référendum volé sur la Constitution européenne.
Mais qui a donc été l’artisan de ce qu’il faut bien appeler des magouilles, sinon M. Macron lui-même qui, ayant renoncé à l’attitude hiératique d’un chef d’État digne de ce nom, est descendu dans l’arène pour jouer au chef de parti se battant comme un chiffonnier, en se comportant en arbitre changeant les règles du jeu à l’avantage d’une équipe, au mépris de son devoir régalien de neutralité en cette occasion ?
Tout cela relève de la mascarade et est révélateur de l’état pitoyable de cette démocratie française qui se permet de donner au monde entier des leçons d’une morale qu’elle est la première à piétiner.
Mais même si ces procédés pas très honnêtes à base de calculs mesquins permettent à M. Macron de jouir d’un triomphe trompeur, qu’il prenne garde, car lui et ses obligés ne pourront pas se moquer éternellement d’un peuple en colère.
Qui sème le vent récolte la tempête.
Très beau billet, Monsieur Bilger, dont je retiens, quels que seront les résultats ce soir, ce passage :
« Non seulement la dissolution a été un terrifiant coup de poker qui a montré la véritable nature du président – le joueur, l’esthète, le narcissique qui ne sait décidément pas, comme de Gaulle le reprochait à Giscard d’Estaing, que l’Histoire est tragique – mais ses suites feront vraisemblablement éclater notre pays en trois groupes.
Et il serait paradoxal que ce soit le moins important qui puisse prendre la main pour préparer l’Assemblée nationale de demain. En effet, « la macronie est en lambeaux. Il ne reste qu’un vague agrégat de gens qui, au fond, n’ont plus grand-chose en commun » »
L’on voit bien ici que, contrairement à ce que monsieur Macron avait tenté de justifier dans sa lettre aux Français, l’intérêt général de la France et du Peuple français ne sont aucunement la préoccupation essentielle du président de la République : il s’agit essentiellement de modifier le cours du vote démocratique des Français pour assurer la seule perpétuation de son pouvoir en usant de tous les artifices possibles, la fin seule justifiant tous les moyens.
Quel que soit le nombre des députés qu’obtiendra le RN, comme il ne semble pas pouvoir obtenir la majorité absolue, l’Assemblée nationale ne disposera pas d’une vraie majorité de gouvernement. Et donc monsieur Macron se trouvera dans une situation pire que celle qu’avait à affronter madame Borne en son temps.
C’est donc la crédibilité de toute la classe politique française qui va disparaître, une classe politique, notamment en macronie, dont la culture générale et historique comme la culture politique sont particulièrement indigentes.
Je voudrais aussi réagir au commentaire de Marc Ghinsberg | 07 juillet 2024 à 07:03 dont la phrase suivante est particulièrement indigne : « C’est bien ce que nous dit Philippe Trump, pardon Philippe Bilger, lorsqu’il écrit que « la formidable opération de dénaturation des résultats du premier tour et de leur logique qui avec le scrutin majoritaire aurait probablement entraîné la majorité absolue, va réussir ». »
Monsieur Ghinsberg qui se dit de gauche, la gauche bien-pensante qui fait la morale à tout ce qui n’est pas elle sauf peut-être à la macronie qui en procède d’ailleurs, devrait lire le document que j’ai mis en lien dans mon commentaire Robert | 06 juillet 2024 à 16:25 au billet « Tous fous à lier… sauf le peuple ! ».
Il me semble devoir compléter ce document par un autre tiré du site « Le Gros Rouge qui Tache-Journal communiste et rabelaisien » intitulé « Le temps de la clarification : Chroniques d’une anarchie annoncée » écrit par Victor Sarkis et Etienne Burle et publié le 21 juin 2024 (https://grosrougequitache.fr/le-temps-de-la-clarification-chroniques-dune-anarchie-annoncee/).
Ce document est précédé d’une excellente citation de Machiavel : « Mais, mon intention étant d’écrire des choses utiles à qui les comprend, il m’a semblé plus pertinent de suivre la vérité effective des choses que l’idée que l’on s’en fait. »
Suit une analyse très longue et détaillée, extrêmement fouillée, qui mérite tout particulièrement, même quand on est comme moi de droite et anti-communiste et même si l’on n’est pas adepte de l’appareil critique marxiste, d’être lue.
S’il est impossible de résumer cet article, ce passage est très éclairant :
« Notre Héliogabale est mort le 9 juin 2024, terrassé par sa propre vanité de ne pouvoir régner sans crâner de façon effrontée sur la scène internationale. Notre période d’anarchie politique vient de s’ouvrir, et elle ne se terminera que lorsque nous aurons trouvé notre Dioclétien.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
Pour comprendre l’étendue du désastre, et ce qu’elle prépare, il faut remonter à la source, et analyser les raisons de cette Bérézina.
On pourrait bien sûr remonter loin en arrière, pour comprendre ce qui forme le cadre structurel de la crise actuelle. Il y a bien entendu en premier lieu une mutation politique, la formation dans l’après-guerre du « carcan européen », c’est-à-dire, après la montée en puissance d’un impérialisme américain devenu seul impérialisme valable, l’imposition par celui-ci d’un cadre supra-national, destiné à brider toute volonté populaire, toute souveraineté nationale, et toute politique économique alternative au capitalisme. Ce carcan évoluera jusqu’à former le traité de Maastrisch, l’UE, et l’interdiction pure et simple du socialisme comme politique, sous peine d’être rejeté hors du cadre européen, et de voir ses reins brisés par les institutions supranationales. En second lieu, il y a une mutation anthropologique, le « libéralisme-libertaire », théorisé dans les années 70 par Michel Clouscard : tout sérieux dans l’existence doit être refoulé, la seule consommation devient l’horizon anthropologique unique de l’individu, et la production devient un péché dont il faut se débarrasser. C’est la naissance du sujet post-moderne : schizophrénoïde, ludique, libidinal, et marginal. Et la base économique de tout ceci doit bien entendu être les nouvelles couches moyennes diplômées, urbaines et tertiarisées, qui seront la base sociale du nouveau régime post-soixante-huitard. Enfin, en troisième lieu, il y a la mutation idéologique, la « destruction de la raison » théorisée par G. Lukács dans l’après-guerre : pour se maintenir au pouvoir, la bourgeoisie doit, depuis le début du XIXe siècle, de plus en plus renoncer à la raison, et se faire irrationaliste militante. »
Lorsque l’on voit l’évolution et l’état de notre Éducation prétendument nationale, on ne peut que souscrire à ce constat sans appel.
Les statistiques du ministère de l’Intérieur sont édifiantes, chaque jour un millier d’agressions, 1 500 actes de vandalisme, 600 cambriolages. Et une attaque avec arme par heure.
Les Français le vivent dans leur chair, en conséquence le vote RN est en constante augmentation depuis trente ans.
En réponse à ce constat très inquiétant, la gauche persiste et continue de considérer que le danger le plus important se situe à droite. Avec un cynisme et une arrogance phénoménale, elle reproche aux victimes de céder à un sentiment de peur. La gauche sort des excuses, les assurances seraient là pour indemniser, sauf qu’une vie humaine n’a pas de prix pour un proche, sauf que les assurances ne remboursent pas les dommages en cas d’émeute et de terrorisme.
La priorité du gouvernement et des députés devrait être l’action sécuritaire, retourner sur les fondamentaux. La sécurité est tout simplement définie par des ressources, des entités et des droits d’accès des entités sur les ressources.
Le propriétaire devrait avoir plus de droit d’accès à son bien qu’un squatteur !
Les enfants vont à l’école pour apprendre à lire et écrire ! La théorie du genre est une expérimentation, les enfants doivent être protégés !
Les voyageurs dans les transports en commun n’ont pas à subir les agressions de voleurs multirécidivistes !
Les Français sont en train de voter, pour moi, c’est fait et mon choix est secret, conformément à la Constitution.
Sur Justice au Singulier, mon opinion est que le RN n’aura pas la majorité absolue, Macron et Mélenchon vont s’allier pour organiser une coalition parlementaire. La chienlit va encore durer.
C’est fou comme nous sommes conditionnés pour accepter le système des écuries en politique et croire que ce serait la seule organisation politique possible.
Que nous apportent de structurant ces écuries – qui nous coûtent un pognon de dingue – à part des politiques clivantes sources de leur existence ?
Amusant est d’observer la détresse actuelle des obligés de ce système : journalistes, intellos, artistes, think tankeurs qui ont leurs habitudes et leur rond de serviette avec ces personnes en cour, mais qui ne servent à rien.
Une Assemblée nationale sans parti majoritaire : pourquoi serait-ce l’anarchie ?
Je vois au contraire l’occasion de ne porter dans la loi que des sujets essentiels avec des points de consensus entre :
– des libéraux économiques qui ont mis le pays dans une mouise extrême pour enrichir quelque-uns des leurs,
– les émancipateurs sans régulation de ce qu’on appelle la gauche,
– les psychorigides de la droite, avec embusquées très discrètement les grandes familles financières (se sentant françaises et non mondiales) réussissant d’appeler à eux des prolétaires insécurisés plus l’originalité récente de captation de personnes de religion juive pour le même motif d’insécurité.
Autant dire que le bouclier tenu par ces trois tendances foutraques ne permettra pas à l’Abraracourcix qui nous sert de président de se tenir très droit.
Mais l’Assemblée nationale pourra, elle, travailler SI ELLE VEUT : les lois transpartisanes sont ce qui peut arriver de mieux à notre nation.
À partir du moment où il faut attendre un an avant de pouvoir dissoudre à nouveau, le plus tôt était le mieux.
Dans un an, Macron pourra démissionner, mais d’ici là il va s’ingénier à donner du travail aux constitutionnalistes.
Les nouveaux députés ont douze mois pour préparer la future élection.
Macron a procédé à un plan de licenciements massif (577 salariés) et peu seront réintégrés.
C’est une bonne nouvelle et une bonne décision.
Il reste douze mois à la nouvelle Assemblée nationale pour faute un sérieux et inflexible plan anti-racaille. Sarkozy ne nous en a pas débarrassé, il a été chassé. Idem les suivants.
Davantage que le reste, c’est le chantier prioritaire qui redonnera confiance et croissance dans le pays.
Tant que Macron sera au pouvoir la France ne sera qu’une pauvre nation martyrisée destinée à devenir islamique…
Ce qui est regrettable c’est que les dirigeants (présidents, ministres, parlementaires, francs-maçons et autres) ne soient pas punis pour leur destruction organisée de ce pays, qu’ils auront commis par cupidité et simple ambition personnelle… tous incapables de faire autre chose que de voler le bien d’autrui… Il faut leur interdire d’emprunter pour boucler le budget annuel et là nous verrons ces rats quitter le navire en détresse.
@ Vamonos | 07 juillet 2024 à 12:24
« La gauche sort des excuses, les assurances seraient là pour indemniser, »
Parlons-en de ces assurances, qui fournissent des excuses à la gauche et un prétexte à l’État pour ne pas faire son travail de répression du banditisme, surtout en certains lieux classés « confidentiel » voire « tabou » où la police n’entre qu’à reculons et n’en sort qu’en battant les records olympiques de Zatopek.
« Vous avez bien une assurance », comme le dit le planton d’un commissariat aux Français catastrophés qui, ayant eu le tort de faire confiance à l’État et à ses bras armés, viennent déposer une plainte après que des individus s’en sont pris à leur véhicule pour le transformer en chaleur et en lumière pour célébrer un événement quelconque sous un prétexte obscur échappant au reste de l’humanité.
Quant aux Français, il ne semblent pas encore avoir compris que de toute manière ce sont eux qui finissent par payer, ne fût-ce que par des primes de plus en plus coûteuses.
Subissez, payez et taisez-vous.
« C’est évidemment la faiblesse régalienne du macronisme qui a fait, sur ces thèmes, la force du RN. » (PB)
Rien de mieux à dire !
On peut critiquer l’Angleterre, son Brexit et tous ses problèmes mais on voit une élection qui s’est passée sans manifestations débordantes, un nouveau Premier ministre qui s’installe en toute tranquillité et sans exubérance, l’ancien qui part sans discours excessifs, bref, il y a des jours où on aimerait être anglais malgré leurs évidentes difficultés. Et aujourd’hui on voit que Tony Blair s’inquiète de l’immigration exorbitante. Personne ne le traite de raciste parce que personne en Angleterre comme ailleurs en Europe n’est aveugle. Seule une gauche hors sol en France continue de fermer les yeux.
En occultant cette situation et la laissant s’amplifier comme en délaissant tous les sujets régaliens, le Président a donc contribué à rendre le contexte explosif.
@ elektra | 07 juillet 2024 à 12:47
Tout à fait.
Mais allez expliquer cela à des individus robotisés, conditionnés et abrutis à outrance par toutes sortes de médias et réseaux sociaux, incapables du fait de ce bourrage de crâne permanent, d’avoir gardé un minimum d’esprit critique leur permettant de raisonner avec sérénité, voire simplement en « humains » avec leurs instincts et leurs désirs propres.
Et c’est pourquoi les gourous de toutes sortes qui n’ont de cesse que de manipuler ces personnes égarées ou en recherche, les culpabiliser, voire les insulter pour parfaire leurs basses combines, y compris sur ce blog comme je l’ai parfois constaté, vont pouvoir continuer leur pernicieux travail de sape en jouant leur numéro pervers de grand chef Makoko, Manitou, Matamore, Reponseatou, Matuvu, Nimportequoi et cie, avec trop souvent, hélas, les applaudissements d’une myriade de spectateurs dociles essentiellement sensibles à l’apparence, à la propagande, au baratin et aux modes du moment.
Qu’il s’agisse d’ailleurs de haïr, conspuer ou détruire, ou au contraire de louer, adorer et aduler sans réserve, ces êtres de chair et de sang quasiment réduits à l’état de machine pactisant naïvement avec le mal, se tiennent prêts le cas échéant à condamner ou à applaudir l’un des leurs au premier signe de leur maître, et cela sans la moindre prise en compte des conséquences, en premier lieu du mal de l’injustice dont ils vont (parfois) se rendre complices en pactisant avec les forces obscures du mensonge et de la calomnie !
@ stephane | 07 juillet 2024 à 13:41
«…un sérieux et inflexible plan anti-racaille. »
Vaste programme, comme l’aurait dit quelqu’un.
Veuillez avoir la bonté de nous expliquer comment pourraient s’y résoudre les partis dont cette population est un pourcentage non négligeable de leur base électorale ou du moins un volet incontournable de leur chasse gardée idéologique.
@ Exilé 07 juillet 2024 à 16:10
Je n’ai pour le moment pas de solution mais quelques pistes. Pas assez de solutions pour être candidat. N’est pas Hollande qui veut !
La première est préventive puisque la montée du RN va obliger les gouvernants à se mettre au travail.
Je pense que la police n’est pas assez soutenue par les ministres de tutelle, à ceci se rajoutent des inadmissibles minutes de silence à l’Assemblée nationale en hommage à des gens douteux présumés innocents contrairement aux policiers.
L’instauration d’une journée annuelle d’hommage national aux policiers morts pour la France mais cumulable avec celle des anciens combattants.
Je suis également favorable à la multiplication des unités de CRS qui comme leur nom l’indique sont des Compagnies Républicaines de Sécurité.
Les punitions ne sont pas appliquées, il serait judicieux qu’elles le soient.
La peur d’être accusé de racisme pousse les autorités à ne sanctionner que la partie de la population la moins récalcitrante et la moins défendue.
La peur d’accusation de racisme a permis à toute une population de profiter d’avantages sociaux et sociétaux.
Les Français parlent à présent. C’est un bon début.
@ stephane | 07 juillet 2024 à 13:41
«…un sérieux et inflexible plan anti-racaille. »
Houlala, alors faut éliminer toute la gauche, toutes les racailles de banlieue sur tout le territoire, ça fait environ la moitié de la population française.
Je suis pour à donf mais comment faire ? Comme Mao, comme Staline, comme Pol Pot, comme Hitler ?
Retrouver une belle France pure, de souche comme avant, ça relève du fantasme.
Très déçu ce soir, Allah nonce des résultats, moi qui espérais un bon spectacle pyrotechnique dans tout le pays en réaction à une victoire du RN, dehors calme plat à mourir d’ennui.
Caramba, encore ratée la révouloucion !
Petit esprit à la lumière vacillante, je m’inquiétais du résultat de ce soir. Incompétence équilibriste ou sous-tension par les permanents de la république des têtes d’oeufs. C’est le deuxième terme qui a gagné. Le cosmopolitisme qui va s’ensuivre sera hilarant : erreurs dans les choix fiscaux, sourde guerre russo-ukraino-européenne, révélatrice de la schizo de Poutine, etc. La France a tout ce qu’il faut pour se préparer à aller chercher ses poulets à la campagne et rigoler au museau des élus du désordre engendré par une remontrance dont il faudra se méfier.
On a quand même sauvegardé le caddie, les allocs, le RSA, les migrants peuchère, et les dépenses irrattrapables. Ouf, la France liquide est sauvée.
Il me semble, au vu des résultats de ce soir, que le RN a perdu. Il faudra que Jordan, député européen, se remue un peu s’il veut devenir président de la République un jour.
Cela n’est pas très grave finalement, le vrai problème est celui du RN qui se retrouve encore dans l’opposition, malgré des individualités remarquables dans ses rangs.
Quant à moi, j’ai éteint la télé dès l’annonce des résultats. Revoir les zombies malfaisants de l’ancienne gauche comme François Hollande, la gauche promotion canapé ou la gauche rouge-brun, ou la gauche islamogauchiste, est au-dessus de mes forces. Je vais me plonger dans la lecture.
Pourtant le sentiment qui domine chez moi était que le parti macroniste, LFI et NFP étaient de mèche dès le début, bien avant la dissolution, qu’ils ont organisée ensemble, de façon à faire du RN leur ennemi commun, et de récupérer les segments de population représentés par leurs électeurs.
Les petits, les sans-grade, seront récupérés par NFP, tandis que les privilégiés seront récupérés sans surprise par le parti présidentiel.
Rien ne change. Les dindons de la farce sont les électeurs du RN.
Quelle poilade !… Le verdict est tombé, j’ai vu un Loulou dit le Cossard, nommé ainsi par le Volatile, le nez dans ses comptes, qui a beau dire que chez lui les députés ont gagné, mais chez lui c’est pas toute la France non plus. Loin s’en faut.
Un homme une voix, le suffrage universel c’est la vérité celle qui compte, celle des urnes démocratiques pas celles du Cinglé. Winston Volodymyr doit souffler ce soir. Les sondeurs sont aussi de la revue ils nous expliqueront tous que le diable n’avait pas de queue.
« Je m’voyais déjà en haut de l’affiche
En dix fois plus gros que n’importe qui mon nom s’étalait
Je m’voyais déjà adulé et riche
Signant mes photos aux admirateurs qui se bousculaient
J’étais le plus grand des grands fantaisistes… »
Un rêve passe, Jordy Premierministrederiendutout, tout comme l’autre, le Berger rouge-brun qui retournera garder ses moutons « et ron et ron petit patapon… ». C’est donc la balance à trois plateaux, il y a mille façons de l’équilibrer, soit en bougeant les plateaux, le moment, soit en changeant les poids ou les deux en même temps. Tout sera question d’équilibre, j’ai sorti mon WD40 car ça grince déjà du côté de NFP.
On a ressorti les chiromanciens des tiroirs, Minc le génie de l’inutile, il ne nous manque plus que Jacquattali pour se projeter…
Un pays de cabochards, mais il existera toujours des résistants, j’ai même perçu chez certains la peur d’être vendus à la découpe à l’autre Frappadingue, bien avant le pouvoir d’achat… Ceux qui sont revenus sans doute gonfler les rangs de Macron. Mongénéral au pays des mille fromages… « ron petit patapon »…
Ce soir le peuple a voté comme Winston, « Je suis toujours prêt à apprendre, bien que je n’aime pas toujours qu’on me donne des leçons »… Le peuple n’a pas aimé que l’on se nomme Premier ministre sans son accord, encore moins quand on le prend pour un imbécile. Ce soir il a envoyé tous les protagonistes à leurs chères études avec la consigne de ne pas être laissé pour compte, car demain il pourrait recommencer et en plus fort.
Un nouveau front populaire qui risque de se terminer comme le premier :
https://zupimages.net/viewer.php?id=24/28/4ip3.jpg
On voit bien où se situe le mépris pour le pays, et les promesses de ricanement de la joie mauvaise du ressentiment, rééditions des vieilles défaites inaptes au pardon.
La décision présidentielle de dissoudre l’Assemblée n’est pas la cause du désordre, elle en est la conséquence et met en lumière les mensonges qui trompent les citoyens.
Le premier point de la clarification est acté, les Français ne veulent pas du RN pour gouverner.
Reste à sortir des désirs de domination, quand la gauche voudrait chanter les grands soirs qui appartiennent aux échecs du passé, pour enfin imaginer une réforme des institutions qui favoriserait une politique de compromis, évitant les comportements qui, de Wauquiez à Mélenchon, n’ont qu’un objectif, tordre le bras à l’adversaire pour lui imposer son rapport de force et ne mènent qu’à la ruine du pays.
Il est temps que la politique française sorte de la cour d’école qui a mené à la situation d’aujourd’hui, évitant les actes de décès que l’électorat a contredit, et qu’en même temps les entités contradictoires acceptent de cheminer ensemble au service du pays.
Et voilà, les chiffres sont là. Beaucoup ont eu tout faux sur ce blog.
Maintenant, stade suivant, il faut la COALITION.
Les clés de la réussite sont dans les mains de deux forces minoritaires en députés, la force socialiste PS de Hollande-Glucksmann et la force républicaine LR de Wauquiez. Ces deux forces doivent se sublimer et accepter de travailler avec une force plus importante qu’elles et qui en plus a le président de la République avec elle (plus comme chef certes mais comme sympathisant quand même).
Un refus de se coaliser comme vient de le dire orgueilleusement le LR Geoffroy Didier sur BFMTV ne fera que redonner la même problématique des extrêmes dans quelques mois, dans un an.
Il faut que tout change pour que rien ne change.
En fait
au vu de la nouvelle configuration de l’hémicycle, tout laisse à penser que Gabriel Attal restera Premier ministre d’un gouvernement élargi du PS aux LR pro-Macron.
Finalement rien de changé, si ce n’est un gros mal de crâne pour Jordan Bardella qui se voyait déjà Premier ministre à 28 ans. Mais il est jeune, son tour viendra peut-être un jour.
Quant à J-L Mélenchon, c’est « la mort du cygne ».
Il continue à nous faire croire qu’il va « gouverner le pays » (sic), mais plus personne ne l’écoute, si ce n’est sa petite garde rapprochée. Je me demande même s’il y croit encore lui-même.
Aujourd’hui nous fêtons l’anniversaire du 8 juillet 1962 :
https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/quand-la-cathedrale-de-reims-scellait-la-reconciliation-franco-allemande-7789418706
Que l’Histoire inspire donc de sa réalité la nation réconciliée quand, au parlement européen, 74 % des lois sont votées collégialement de Glucksmann à Bellamy, en passant par Macron.
« À Paris l’enthousiasme, à Moscou la déception, à Kiev le soulagement. Suffisamment pour être heureux à Varsovie »
Donald Tusk résume bien l’opinion des démocrates internationaux, heureux que la France ait résisté aux tentations qui menacent la démocratie.
https://www.france24.com/fr/france/20240707-%C3%A9lections-l%C3%A9gislatives-fran%C3%A7aises-des-repr%C3%A9sentants-europ%C3%A9ens-expriment-leur-soulagement
Puissent nos leaders être à la hauteur de leur peuple.
Le cauchemar, un terroriste élu député à Avignon !
Pour satisfaire son hubris, l’énergumène a conduit la France dans le mur, avec une alternative entre immobilisme frileux de majorités relatives de bric et de broc (en novlangue de « projets ») et l’islamo-gaucho-déclinisme du NFP.
Au centre, les macronistes se prostitueront pour accrocher, selon le cas, quelques clients LR ou divers gauche dissidents ; ça a tout d’un programme pour contracter la chtouille et en plus, ça ne suffira probablement pas !
Au NFP, nul doute que Mélenchon mènera la danse ; il y dispose d’une majorité certes relative mais déterminée et agissante, d’autant plus que ce ne sont pas les escrolos encore plus furieux que lui qui vont le freiner ; les communistes ne comptent plus et le PS n’est plus un parti d’idées mais tout juste un syndicat de gamellards prêts à soutenir tout et son contraire contre quelques prébendes.
Pauvre France !
Plus dure sera la chute !
Le parti unique, celui des castors, a réussi à construire son barrage. Il faut dire que le matraquage médiatique associé à celui de la campagne a terrorisé le bon peuple de France.
Le résultat est curieux, il montre une certaine schizophrénie chez les Français qui sont d’accord avec certaines, pour ne pas dire beaucoup, des propositions du RN concernant l’immigration, la sécurité, le système de santé, mais ne veulent pas que ce soit le RN qui les mette en oeuvre.
Ils préfèrent confier cette mise en oeuvre à d’autres qui ne les ont jamais appliquées, la macronie, ou qui y sont opposés, le NFP !
Bizarre, bizarre, les grandes manoeuvres d’un désistement contre-nature, où l’on a vu LFI et la macronie échanger des postes sans que cela ne fasse sourciller personne, montrent que nous avons atteint la limite d’un système électoral, d’un système politique qui se comporte comme un canard sans tête tournant dans tous les sens sans avoir d’objectifs.
Je pense même que c’est pire que la mise en cause d’un système politique, ce qui s’est passé signe pour moi la fin de la démocratie.
Nous avons atteint la limite de ce que ce système de fonctionnement d’une société peut fournir, et nous sommes tombés dans autre chose.
Un autre chose que je ne saurais définir, mais qui est le contraire du principe démocratique
La démocratie repose d’abord et avant tout sur un principe simple à énoncer, mais difficile à appliquer, celui de la morale, individuelle et collective.
Sans morale, pas de vérité, sans vérité pas de choix clair et donc pas de gouvernance en confiance.
Les désistements qui se sont produits au cours de ce second tour sont immoraux.
De tout temps il a existé des désistements, mais c’était des désistements entre partis qui partageaient la même vision politique, de même nature idéologique, il y avait simplement entre eux des différences de degré d’engagement.
La morale peut accepter des petits compromis de cette sorte, ils sont dans la nuance, pas dans la brutalité du contraste.
Ce n’est pas ce qui s’est passé.
On a vu des désistements LFI-Renaissance immoraux, j’en citerai au moins un, celui qui a permis l’élection de Darmanin.
Il y en a eu d’autres, plus globalement entre Ensemble et NFP, tous aussi immoraux les uns que les autres, parce qu’il s’agissait chaque fois de renoncement à la ligne politique affichée au prétexte que ce renoncement servait quelque chose de plus grand : la peur du RN présenté comme le mal absolu.
Plus gros est le mensonge, plus facile son acceptation.
Tous ces partis se prétendent plus ou moins progressistes, c’est à qui sera le plus post-moderne dans sa course au progrès.
Or il n’y a de progrès que dans l’approfondissement de la conscience.
Ce qui s’est passé hier montre que nous avons perdu la conscience.
La destruction morale précède toujours la destruction physique.
Nous allons vers des temps difficiles, c’est le moins qu’on puisse dire.
Tout le monde semble tomber des nues depuis hier soir, alors qu‘il était évident que le RN allait se faire éliminer par la pire et crapuleuse coalition, une armada de serpents, scorpions, crapauds venimeux, qui fera date dans l’histoire du pays.
Tout ce qu’il y a de plus pourri et infect dans ces gauches ont collaboré avec Macron non pas pour sauver la France, résister à un fascisme fantasmé ou autres galéjades débiles pour leurrer leurs crétins d’électeurs mais tout simplement pour la bonne gamelle et les milliers d‘euros confortables qui vont tomber dans leur escarcelle ; pour des crapules c‘est humain, la moralité, l’honneur, le civisme, aux oubliettes, c’est du passé, des racontars pour endormir les petits enfants que sont leurs électeurs cocufiés à l’extrême qui ont choisi le déshonneur, l’immoralité, l’incivisme, la guerre, le chaos.
@ revnonausujai | 08 juillet 2024 à 07:24
« Au NFP, nul doute que Mélenchon mènera la danse ; il y dispose d’une majorité certes relative mais déterminée et agissante »
Mélenchon ne mènera rien du tout.
Sur les 146 sièges du NFP, il dispose de 76 sièges LFI, soit moins que le PS qui en a 79.
Déjà quelques grosses pointures de LFI ont précisé qu’elles ne siègeraient pas avec les députés LFI (François Ruffin, Clémentine Autain notamment).
N’en déplaise à Manuel Bompard, LFI ne pourra pas appliquer son programme (et rien que son programme).
Le NFP va, dans les jours qui viennent, se scinder en deux : les LFI d’une part et le PS et apparentés d’autre part qui ont accepté cette alliance de circonstance.
On se dirige vers un gouvernement d’union nationale, avec des gens qui ont compris le message, à savoir ne surtout pas laisser le pouvoir aux extrêmes de gauche comme de droite. Il était temps !
Au second tour des législatives, tous les sondages annonçaient une victoire du RN. Raté ! Le RN finit 3e. À l’annonce des résultats, tout le monde annonce une victoire de la gauche et de l’extrême gauche. Et LFI se voit à Matignon. Mélenchon l’a claironné après 20 h.
Moi je sais faire une opération : Ensemble (Renaissance + MoDem + Horizons) 165 députés et LR et divers droite 66.
165 + 66 = 231 députés.
Le président Macron peut faire venir à l’Élysée les 66 députés LR, proposer Matignon à l’un de ces députés et dix ministères à d’autres députés LR. En conséquence, cet ensemble de députés sera le groupe le plus important de l’Assemblée nationale.
Avec deux oppositions, une opposition de gauche et une opposition d’extrême droite qui ne seront d’accord sur rien.
J’ai aperçu Pépère qui n’a pu s’empêcher d’avoir un avis, il a un avis sur tout d’ailleurs, le sien. Il m’étonnerait qu’il soit écouté. Élu à la majorité relative alors qu’il était bordé, ce n’est pas très glorieux pour l’ancien président qui a fui sans combattre, et dont il paraît qu’il « est très populaire ».
Se dégonfler comme une baudruche et refuser l’obstacle, un peu comme Jordy Premier qui renâclait avant d’être en selle… Pas bon ça pour les cabochards de Français, qui savent quand l’animal a peur.
Et dire que des couillons verraient en lui ou en l’Obèse un Premier ministre, l’équipe à Meluche le Vénézuélien vont les accueillir en fanfare ces deux d’un monde révolu. Le peuple ne peut plus les voir en peinture. L’Obèse est encore au frais pour quelque temps.
Une nouvelle qui réjouit tout le pays du Sud-Ouest, c’est pas l’homme qui parlait à l’oreille des brebis, c’est plutôt celui qui bâfrait à tous les râteliers, le rouge-brun éjecté comme un malpropre que plus personne ne supporte :
https://x.com/libe/status/1810059059036348893?s=58&t=VD2Ene-M1AwwcyLHd1ncEg
Il reviendra le Berger, mais que cela fait du bien ces types maintenant virés de partout, vivant de la politique à l’envi, ce sont les mêmes qui ont fait que MLP et ses acolytes sont aussi haut, sa poignée de mains de Montoire est restée dans toutes les têtes, la France des vrais résistants a compris qu’elle posait le pays sur son étal pour nous vendre à la découpe.
Bien sûr tout va être compliqué, le début du match va être chaud, il va falloir les récupérer les quilles, aller les chercher dessous, on verra qui se propose, Pépère ou l’Obèse premiers ministres… Et pourquoi pas Jordy qui devait tout casser, le seul problème est qu’il était outillé d’un marteau à bomber le verre et le peuple s’en est aperçu.
En somme, les électeurs du NFP ont voté pour l’invasion islamiste, l’impunité totale des délinquants et criminels, des terroristes, des OQTF, coups de couteau, vols et viols records, les appels à tuer des flics, un super et magnifique programme que des millions de tout aussi fous et dangereux ont appelé de leurs voeux dans les urnes.
Surtout ne pas croire que c’est fini pour le RN, l’histoire a toujours prouvé qu’après des échecs répétitifs, les prétendants au pouvoir reviennent, il n’y a pas de planning, le temps joue souvent en leur faveur, que ce soit la gauche ou la droite.
Mélenchon est effarant. Voilà un type qui n’a cessé de clamer à la confiscation de la démocratie quand Mme Borne en passait par le 49.3 au lieu de mettre au vote ses projets.
Irrespectueux d’une démocratie honnête et apaisée. Oui certes.
Le même qui nous explique hier qu’en absence de majorité, il pourrait, ce qui est fort improbable, gouverner par… décret.
Quel démocratique personnage que ce Jean-Cul « Jong-un » Méchencon !
Il est d’accord avec Kadyrov, j’ai mes idées, je ne discute de rien, les autres ont tort en tout.
Bardella est jeune, il a eu un très beau discours hier soir, calme, posé, sans haine et tellement vrai concernant cette alliance ignoble des gauchistes macroniens, il reviendra sur le devant de la scène au grand dam de Giuseppe, le Robin des bois et des palombières.
En face, le discours de la haine, du fascisme islamiste, une tribune écoeurante où l‘on entendait les propos rageux du nouveau führer Mélenchon au rictus ravagé de haine, entouré de Panot et Obono, tout ce qu’il y a de plus répugnant dans ce groupe de cinglés bons pour l’asile psy.
Contre Bardella le patriote vertueux, la haine crapuleuse islamogauchiste macronienne a gagné, je suis fier d’avoir voté RN mais j’ai quand même pitié pour tous les cocus attardés haineux fachos gauchistes aux QI de bigorneau qui ont voté pour ces fous dangereux, tombant dans le piège tendu par Macronmélenchon : « Il faut faire barrage au RN » ! Pauvres gens à qui le déshonneur et la honte leur colleront à la peau tout le restant de leur vie.
@ Giuseppe | 07 juillet 2024 à 22:46
« Un homme une voix, le suffrage universel c’est la vérité celle qui compte (…)
En théorie, mais pas en pratique comme beaucoup de choses en France.
Le RN, avec un pourcentage de voix supérieur à chacun de ses principaux concurrents au niveau national, se retrouve néanmoins avec moins de députés qu’eux.
Bien entendu, le découpage électoral de chaque circonscription explique bien des choses, pour ne pas évoquer la délicieuse tambouille au parfum si démocratique dont les Castors ont le secret…
Le grand vainqueur dans tout ce cirque nauséabond, c‘est Macron lui-même qui a réussi son rêve de gosse attardé : créer le Grand Chaos.
Tout d’abord en mettant le feu au pays tous les week-ends en envoyant ses troupes de black blocs casser incendier terroriser attaquer les FDO figées de trouille interdites de répondre, en instaurant une impunité officielle choquante pour toutes les victimes, la justice de Moretti aux ordres relaxant à la chaîne tous les délinquants multirécidivistes, surtout s’ils sont de la bonne couleur et religion.
Enfin, le dernier coup de grâce au pays : son alliance diabolique avec le NFPalestine proterroriste, avec les racailles footeux mbappistes et artistes comédiens chanteurs complices collabos et les merdias aux ordres couchés soumis, du beau monde en effet, les couillons de franchouilles n’auront que ce qu’ils méritent, un chaos encore pire qu’avant, dont ils auront du mal à se remettre et ce sera mérité.
Avant tout, ceux que je plains le plus ce sont les policiers qui ont en face d’eux un pouvoir criminel malfaisant dont des élus fachos nazislamistes extrême gauchistes fous à lier qui appellent à tuer des flics et soutiennent les terroristes du Hamas.
Policiers, je vous conseille de démissionner, vous mettez vos familles en danger, la justice sera du côté de vos bourreaux, le pouvoir vous abandonnera, changez de métier, dans tous les supermarchés de France on recrute sans cesse, même si les conditions et les salaires ne sont pas terribles vous souffrirez moins qu’en restant dans la police et vos femmes et enfants seront protégés, pensez-y !
D’ailleurs même le monde entier soutient ces députés NFP délinquants anarchistes proterroristes.
Policiers vous êtes seuls, très seuls, il y a beaucoup d’autres emplois tranquilles partout dans la vie civile, je vous en supplie, sortez de ce cauchemar !
@ Achille | 08 juillet 2024 à 09:26
Vous faites du ouistfoule tinnekingue !
« Sur les 146 sièges du NFP, il dispose de 76 sièges LFI, soit moins que le PS qui en a 79. »
Le PS n’existe pas, entre le mollusque Glucksmann et l’ectoplasme Faure, ils sont des victimes expiatoires de premier choix et ce n’est pas Flanby qui va relever le niveau !
« On se dirige vers un gouvernement d’union nationale »
L’union nationale, ça fonctionne quand Guillaume II envahit la France ; s’agissant de gouverner quand on n’est d’accord ni sur le nucléaire, ni sur les retraites, ni sur les prélèvements fiscaux, ni sur la politique économique, ça va être rock’n roll. Bien sûr ils vont se mettre d’accord sur des sujets sociétaux primordiaux comme savoir si le consentement des vieillards n’est plus nécessaire pour les zigouiller à partir de l’âge de 49 ans ou de 53 ans !
Juste avant l’inconnu, le découpage électoral n’était pas une vaine expression. Dans mon bureau de vote, le candidat RN est arrivé premier au premier tour… Les désistements ont fonctionné et en conséquence, au deuxième tour, moins de vingt pour cent des voix ont suffi pour parachever le tour de passe-passe. Après le décompte des voix, le siège de la circonscription a été attribué au parti politique de Macron.
Naviguer en eau trouble ou brumeuse est la hantise du marin autant que les périls sournois des hauts fonds et de ses récifs.
La mise en garde d’une chienlit en perspective annonciatrice de désordres au vu des montées extrémistes, selon les centristes évidemment, alertait le peuple d’un naufrage à vernir, de tomber de Charybde en Scylla.
Soit se fracasser sur les rochers, soit périr noyé, englouti par un puissant maelström.
Ce qui fut fait au soir du 7 juillet 24.
Alea jacta est.
Notre apprenti chef des armées n’a pas su retenir les leçons d’un tireur pointeur expérimenté sur les risques encourus par l’effet rétro d’un ricochet qui renvoie en pleine poire la munition destinée à son adversaire.
De même que parmi ses voyages incessants, il ne semble pas avoir rencontré des aborigènes qui auraient pu lui enseigner l’usage du boomerang.
L’inanité de la grenade dégoupillée balancée n’importe comment dans les guiboles pour emmerder les Français en est un exemple frappant mais aussi un cas de figure aussi rarissime que détonant.
@ Patrice Charoulet 09:48
Deux remarques SVP sur votre « Moi qui sais faire une opération… 165 + 66 = 221 »
1- Toute alliance éloignée de 289 a peu de chances de survie.
2- Pour l’arithmétique, il est prudent de confirmer son savoir (moi qui sais) par l’usage de la machine.
« Juste avant l’inconnu », eh bien je vais vous livrer un scoop, Attal restera Premier ministre. Pour tous ceux qui en doutent encore, certains du milieu se souviennent. Le pont de l’île de Ré, le temps que tout cet assemblage de pièces rapportées se mette en ordre pour trouver le bon candidat, il a été achevé, le temps que l’administration valide les décisions.
Et des comme celle-là j’en ai dans mon panier, et bien plein.
Il m’a appelé le Président, et c’est pas demain la veille qu’ils vont se mettre d’accord, les JO au milieu, Darmanin réélu qui a dit qu’il laissait à son successeur de quoi mettre les pieds dans des pantoufles, il a dû y laisser un peu de papier de verre en guise de première.
Ici Valéryski doit sortir le mouchoir, le Cinglé attendra, pendant ce temps en Allemagne on dit que les Français apprendront à « gouverner à l’allemande ». Ce dont je doute, les cabochards d’un pays aux mille fromages, comme aimait le dire le Général Motor, n’a pas changé du jour au lendemain, et les Français ont lu Marc Bloch.
Nous sommes passés pas loin de la trappe à la Libération, la nouvelle monnaie avait été imprimée, et de penser qu’une MLP et sa poignée de main avec le Cinglé n’a pas fait tilt dans la caboche des citoyens ?
L e Français aime manifester, banderoles en tête, se mobiliser pour un oui ou pour un non, discuter au bistrot du coin. Vivre libre en deux mots.
P.-S. : comme je suis un garçon bien élevé, condoléances à sylvain et à Valéryski, pour les mouchoirs ils peuvent stocker, ils en auront besoin dans les mois à venir. Même le Frappadingue s’est fendu d’un communiqué, il fournirait le bois dont on fait les couvercles, les pointes aussi, il doit s’occuper de tout le Cinglé. Le Vénézuélien ira prier la Virgen de La Paz… Ça lui fera du bien.
Somme toute le RN est le premier parti de France :
RN = 143 sièges
Renaissance = 98 sièges
LFI = 71 sièges
Par bloc cela donne :
La droite : 143 + 66 = 209
La gauche : 180 + 12 = 192
Ensemble autour de Macron : 163 + 3 = 166
Indépendantistes : 10
https://www.francetvinfo.fr/elections/legislatives/infographies-resultats-des-elections-legislatives-2024-decouvrez-en-direct-la-composition-de-l-assemblee-nationale_6645201.html
Ce qui veut dire que pour voter le budget, Macron va encore jouer du 49.3 et que pour le reste :
– l’Invasion va se poursuivre
– l’insécurité sera grandissante (morts + viols + vols + trafics…)
– le psychopathe pervers va pouvoir poursuivre sa destruction du pays
– l’endettement va continuer à augmenter jusqu’à ce que l’on ne nous prête plus
– les riches seront plus riches et les pauvres plus pauvres
– nous allons continuer à obéir à von der Leyen
– notre parlement continuera à ne servir à rien.
Lors de la prochaine élection il y aura peut-être un parti musulman et Glucksmann sera le prochain président.
@ Exilé | 08 juillet 2024 à 10:55
J’ai bien souligné qu’il fallait s’occuper de récupérer une partie des 10 000 000 de voix du FN/RN. Les raisons sont multiples dont une, celle d’une dame qui déclarait que le FN/RN « n’avait pas honte de nous ».
Avant de tirer le bon bout de la bobine il va s’écouler bien de l’eau sous le pont de l’Adour comme on dit chez nous.
Je ne suis même pas sûr que ça va couper l’appétit de l’Obèse. Lui trouvera pendant un temps de quoi sauver sa gamelle, elle est tellement somptueuse dans notre République de fauchés.
2 400 MILLIARDS DE DETTE et qui, et qui, et qui… pour sauver le soldat France ; cela va être la guerre (image), dans un an on en reparlera encore et Gabriel sera toujours en place. Eh oui, et oui, et oui… Quand on n’a pas un rouble vaillant, il n’y a pas d’issue, et donc ambiance assurée à l’Assemblée, LFI à la grosse caisse.
En somme, Macron n’a pas perdu les pédales.
Trois jours auparavant, les Britanniques avaient donné au monde une leçon de démocratie en élisant dans la clarté une nouvelle majorité travailliste. Dimanche, à l’initiative d’un président déjà battu deux fois, qui a préféré le déshonneur d’une alliance contre-nature à un départ sans gloire, la France est retombée lourdement dans la tambouille nauséabonde des arrière-cuisines de la IVe République.
La seule bonne nouvelle est que l’effet collatéral du piège des désistements tendu contre le RN, piège auquel, pour survivre, l’apprenti-sorcier de l’Élysée a participé sans retenue aux côtés du FNP, alliance électorale entre frères ennemis qui, demain, se combattront à nouveau, l’a privé définitivement de la réalité du pouvoir, au profit de l’Assemblée nationale, où la Macronie et ses alliés sont le seul bloc à avoir perdu des sièges.
La mauvaise nouvelle est que cette Chambre, que l’on attendait très bleu marine, est revenue encore plus politiquement éclatée que la précédente. Aucune coalition ne peut dégager une majorité absolue. Aucun gouvernement ne peut être assuré d’un soutien stable. La France n’est plus en capacité d’entreprendre la moindre réforme de fond au moins pendant un an, alors que tous les voyants sont au rouge. Économie, pouvoir d’achat, sécurité, immigration, santé, justice, éducation… sont mal en point, tout comme notre aura internationale.
L’apparent sursaut de vitalité de la Macronie n’est qu’un trompe-l’œil, construit grâce au déni de démocratie qu’ont été les retraits de candidats, organisés souvent contre leur gré, dans le seul but d’étouffer les votes de 11 millions de Français. Pas plus qu’au lendemain des législatives de 2022, aucune « Grande Alliance » ne verra le jour parce que négocier proprement, au grand jour, n’est pas dans l’ADN d’un président imbu de sa personne. Ni le NFP, ni la Macronie ne pourront imposer leurs programmes.
Le RN non plus. Mais lui peut conserver bon espoir d’y parvenir. Dans les semaines, les mois qui viennent, les Français, qui, dimanche soir, ont déjà compris que « les politicards » se sont alliés pour les tromper, seront exaspérés par les combats grand-guignolesques entre les partis dits « républicains » et les désaccords en leur sein. Ils s’apercevront aussi que le RN évite toute compromission avec eux…
Lors des prochaines élections, qu’elles soient législatives ou présidentielle, on ne pourra pas leur refaire le coup du « cordon sanitaire » rafistolé en urgence par des partis que tout oppose. On ne pourra pas commettre un deuxième hold-up de leurs voix.
Fort d’un groupe de députés plus puissant que sous la mandature précédente, le RN n’aurait-il pas, cette fois, sans l’avoir décidé lui-même, reculé pour mieux sauter ?
@ Giuseppe | 08 juillet 2024 à 13:39
Vous voulez récupérer une partie des voix du RN ? Vous voulez jouer à la balayeuse municipale à Bagnères-de-Bigorre alors que l’ambiance va être de plus en plus délétère ? Bigre !
Pourvou quç’Adour ! 🙂
@ Giuseppe
« …condoléances à sylvain… »
Tout faux comme d’hab, rien compris à la guerre d’Algérie, adressez-les à vos amis anti-RN ; ils vont se retrouver dans un tel foutoir qu’ils vont crever à petit feu.
Moi tout va bien, je vais me régaler en voyant les spectacles que vont nos offrir vos amis, le RN n’a pas de planning, il attendra patiemment en ramassant les morceaux des islamogauchistes macroniens.
Le temps joue en faveur de Jordy, il est très jeune et fera un grand homme d’État.
Si Bardella avait été élu au second tour, toutes les hordes et meutes islamogauchistes macroniennes terroristes auraient sifflé le début des émeutes casses incendies agressions physiques, un climat de peur généralisé qui aurait abouti par la force et la haine à la démission du RN.
Dorénavant on connaît toute la racaille fasciste anti-RN : Macron et ses sbires, la gauchisserie NFP LFI-Hamas, les mbappistes footeux, les artistes comédiens chanteurs, les merdias orientés journalopes journalopitres toutous soumis couchés, les ligues de la haine fasciste antidémocratique magouilleurs mafieux à l’infini, traîtres, coupe-jarrets, une alliance nauséabonde de vomichiures gauchiasses.
Bardella survole ce ban de crapauds gluants de haine avec un charisme de tribun, il fera un grand leader patriote civique respectueux des valeurs de la France, la vraie, pas celle qui grouille comme des cafards dans cette vaste pissotière fosse septique à racailles qu’est devenue la place de la ripoublique puante de déchets inhumains immondes, zombies gauchistes que Giuseppe affectionne.
@ Ugo
Cher coopinant, vous avez raison, on va vraiment s’amuser, plus qu’avec Bardella qui ne comprend pas grand-chose, mais moins qu’avec Mélenchon qui est complètement brindezingue.
D’avance, on peut se délecter des coups tordus, des mensonges, des insultes, enfin, une république de malfaiteurs, vous dis-je. Et les places ? les délégations grasses, les présidences, les jetons de présence, les « fils de », presque onirique. Aucune importance, c’est une bactérie qui préside.
Tipaza et ses castors comme Serge HIREL et sa tambouille ne dissimuleront pas que ce sont les citoyens qui ont voté, et qu’il serait temps, si on est démocrate, de cesser de les mépriser.
Le rejet du président ne suffira pas à dissimuler le triomphe du « En même temps » que la sanction des urnes appelle de ses vœux.
Au turbin du compromis, Mesdames et Messieurs, ou continuation de la faillite des partis pour poursuivre la coupe réglée du pays au bénéfice des succès d’audience qui, en engraissant Bolloré et sa caste d’oligarques, assassine le pays !
Moins de buzz et plus de résultats, du bon travail qui se préoccupe moins de faire savoir, paille tressée du savoir-faire qui protège la démocratie.
La France retrouvée en quelque sorte, le sourire et la joie qui laisse à Hanouna et aux Chinois les ricanements infects, affronte avec courage le destin de la gloire, le difficile chemin de la victoire, force et justice associées au service de la paix.
@ Serge HIREL | 08 juillet 2024 à 15:08
« Lors des prochaines élections, qu’elles soient législatives ou présidentielle, on ne pourra pas leur refaire le coup du « cordon sanitaire » rafistolé en urgence par des partis que tout oppose. On ne pourra pas commettre un deuxième hold-up de leurs voix.
Fort d’un groupe de députés plus puissant que sous la mandature précédente, le RN n’aurait-il pas, cette fois, sans l’avoir décidé lui-même, reculé pour mieux sauter ? »
Les castors ont réussi une fois encore à faire barrage. Il faut dire qu’en matière de démolissage des candidats RN, ils ont fait fort dans une majorité de médias, alors que c’est la conséquence d’une impréparation liée au très court délais de campagne. Il faudra au RN former et disposer d’éléments disponibles dans toutes les circonscriptions pour faire face à toute nouvelle dissolution impromptue.
Cependant le RN aurait pu en faire autant avec nombre de candidats LFI, voire d’autres formations politiques, et il s’en est abstenu, sauf pour le fiché S d’Avignon. Ce qui n’a pas suffi à empêcher l’élection de ce dernier. De fait, le RN ne pouvait pas être assuré d’une part que les médias relaieraient leurs accusations et, d’autre part, sans risquer de poursuites judiciaires.
Le plafond de verre ne s’est donc pas entièrement brisé cette fois. Encore qu’il se soit bien fêlé puisque le RN dispose à présent à l’Assemblée nationale du parti le mieux représenté hors coalitions.
Mais les électeurs, pour réaliser ce que vous écrivez, devront effectivement avoir une conscience aiguë d’avoir été totalement floués, une fois de plus depuis plus de vingt ans ! Et même en ce cas, il faudra un accroissement du nombre des opposants pour empêcher une nouvelle action retardatrice des castors…
Il reste aussi à vérifier que les engagements de monsieur Wauquiez de ne pas s’allier aux partis macronistes seront tenus, ce qui ne pourra se faire que s’il réussit à prendre le contrôle de LR et change son nom pour lui donner une connotation plus conforme à la droite ferme qu’il prétend incarner.
Il reste enfin à observer comment l’Assemblée nationale va s’organiser, Ensemble ne pouvant plus squatter la présidence de la totalité des commissions.
Cher Philippe,
QUID DU VOTE DE CONFIANCE ?
Il serait nécessaire de rappeler à la France insoumise leur acharnement à réclamer à Élisabeth Borne et à Gabriel Attal un vote de confiance. Et le droit de déposer une motion de censure au gouvernement qui ne se prêterait pas à cette tradition républicaine.
Ce n’est pas avec une soixantaine de députés sur 577 que l’on peut s’autoproclamer maître du jeu. Et peut-être que ce que l’on réclamait aux autres il y a quelques mois doit s’appliquer à soi-même.
Dès que le ministre de la France insoumise prétendra détenir la vérité, la volonté du peuple, il est impératif que l’Assemblée rejette ce gouvernement qui conduirait le pays à sa perte.
françoise et karell Semtob
« Juste avant l’inconnu… »
Bon ! Maintenant « Juste après l’inconnu… » car il l’est toujours !
Et si Macron confirmait ce qu’il a fait jusqu’ici : le PPM (Président Premier Ministre), mode PDG, prenant conseil de lui-même il se suggère les nouveaux ministres et les approuve ou non ! Son accord à ses suggestions devrait être rapide !
Tout chasseur de têtes vous dirait qu’il y a trois classes de dirigeant :
1. Freewheeler, pas du tout du genre Macron, sauf peut-être avec Brigitte ?
2. Démocrate, hum, douteux dans son cas même s’il se présente comme tel !
3. Autoritaire, incontestable ! C’est lui.
C’est simple :
*Bardella à la Communication, beau parleur, quelqu’un vantait sa particularité de boîte vide,
*Mélenchon aux Arts et Lettres, théâtre surtout,
*Ciotti à l’Intérieur, bien qu’il ait tendance à changer de boutique,
*Bayrou à la retraite 🙂
*Attal à l’Éducation, là oui !
*Marine Le Pen aux Affaires étrangères, s’occupant de chats aux lieu de diplomates, elle pourrait caresser Poutine pour lui renverser le poil ?
*Mathilde Panot, ma Sully, à l’Agriculture, labourage et labourage étant…
*Danièle Obono à l’immigration, organisant son retour au Gabon pour y enseigner la démocratie !
@ sylvain | 08 juillet 2024 à 16:48
Allons, allons, vous n’allez pas vous tordre l’estomac et nous faire une petite déprime parce que Jordy n’a plus la banane. Du coup on a été manger la tourte, la vraie, Picpoul de Pinet frais, quelques dizaines de votants et pas un vote FN/RN à l’horizon, les Toys aussi de passage ont profité. On vous sent un peu tendu.
Attention ! Le chemin va être long comme un chemin de croix et même Loulou le Cossard a dit « qu’il fallait un examen de conscience »… Bigre, l’heure est grave ! Il ne leur reste plus qu’un pèlerinage à la cité mariale :
https://www.ladepeche.fr/2024/07/07/lourdes-cet-ete-des-visites-guidees-a-ne-pas-manquer-dans-la-cite-mariale-12063636.php
Pour les cierges vous les mettrez sur notre compte, on n’est pas nombreux mais avec un peu de chance il se passera un miracle. Il suffit de le croire dit le Volatile cher au Général Motor. C’est plus Jordy Premier, c’est Jordy la Déprime. Premier ministre… On ne saura jamais de quoi.
J’ai écouté ce midi sur Sud Radio l’interview de Frédéric Saint Clair sur les causes de la défaite du RN.
Il dit en beaucoup mieux ce que j’ai analysé après les résultat des élections.
La dédiabolisation du RN est une supercherie. À chaque élection, ce sont les même arguments qui reviennent, qui ne sont pas des arguments mais un jugement moral. C’est très facile à des pestes comme Marine Tondelier et Clémentine Autain d’asséner toujours les même arguments éculés sur les heures sombres de l’Histoire et le déferlement des hordes nazies.
Le RN n’a pas réussi à s’élever au-dessus de cette méthode, bien que le RN comme les autres soit prêt à gouverner.
On reproche au RN des idées nauséabondes. C’est le sparadrap du capitaine Haddock qui reste sur le RN et qui ressort à chaque élection, et dont les racines plongent dans la Seconde Guerre mondiale et l’Algérie.
C’est trop facile et complètement faux. il faut faire un travail sur ces idées et les combattre, pour que le RN soit jugé sur autre chose que des critères moraux, avec des gens comme Renaud Camus par exemple, Marcel Gauchet ou Luc Ferry.
On remarque que LFI par contre n’hésite pas à promouvoir les fichés S, qui sont tout aussi immoraux, mais cela ne leur pose pas de problème.
Cette nouvelle Assemblée est une excellente nouvelle… pour le RN.
La trajectoire est à la hausse et il n’est pas proposé au RN de ne rien pouvoir faire.
La situation va se détériorer inexorablement à cause de LFI.
Le RN dira « on aurait bien agi à notre niveau mais nous en avons été empêchés ».
À la prochaine élection ce sera « c’est bon, assez de se faire rouler, on vote RN ».
Ce petit score du RN est donc le prélude à une écrasante victoire dès le premier tour des prochaines législatives.
À moins que le pays soit d’ici là débarrassé de la racaille, à commencer par LFI et les islamistes.
J’oubliais… Elle aussi était pressentie Première ministre, Valérie Rabault, comme on dit au Stado, faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
Le suffrage universel il n’y a que cela de vrai. Après tout, les coalitions ne sont pas faites pour les chiens et rien de plus libre et démocratique, en Europe c’est quasi partout.
Nous vivons bel et bien dans un système électoral mafieux, la preuve :
C’est le Rassemblement national qui occupe la première place.
Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, le parti présidé par Jordan Bardella et l’union de l’extrême droite récoltent 32,05 % des voix.
Le RN devance ainsi le Nouveau Front populaire, qui obtient 25,68 % des suffrages. De son côté, Ensemble (le camp présidentiel) regroupe 23,15 % des suffrages.
Le RN et ses alliés enregistrent, selon le ministère de l’Intérieur, 10 110 090 voix, le Nouveau Front Populaire 7 414 923, 6 572 748 voix pour Ensemble et LR/DVD remporte 2 455 269 voix.
Le nombre d’inscrits est de 43 328 539. L’abstention représente 14 458 200 voix, contre 28 870 339 votants. Le nombre de suffrages exprimés est de 27 282 026.
Même scénario que pour les élections américaines, la mafia démocrate a volé la victoire à Trump qui avait un nombre de votants supérieur à ceux de Biden.
Bravo au RN qui a les mains propres, dont l’honneur est sauf et qui a été volé par la pire et répugnante alliance macronienne islamogauchiste.
@ genau
Caïphe qui livre sa bactérie au destin, ou Pilate qui s’en lave les mains ?
Tout est éclairé désormais, et c’est très bien.
@ Achille | 08 juillet 2024 à 09:26
« Sur les 146 sièges du NFP, [Mélenchon] dispose de 76 sièges LFI, soit moins que le PS qui en a 79. »
La Macronie ne sait même plus faire une addition…
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@ Patrice Charoulet | 08 juillet 2024 à 09:48
Si, pour obtenir un sursis de quelques mois, la Macronie et son chef sont allés jusqu’à se vautrer dans la couche du NFP, souillée par Mélenchon et ses acolytes, et sont prêts à remettre le couvert, le LR, lui, a clairement indiqué, dès dimanche soir, qu’il ne les y rejoindrait pas… La tambouille façon IVe République que vous proposez n’a aucune chance de faire recette.
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@ Giuseppe | 08 juillet 2024 à 09:51
« sa poignée de mains de Montoire est restée dans toutes les têtes »
Que vient faire « Montoire » dans votre propos ? Souffrez-vous d’un nouvel accès de « pétinite » aiguë ? Un seul remède efficace : l’eau de Vichy… Cela soignera aussi votre « poutinite chronique »…
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@ Aliocha | 08 juillet 2024 à 17:26
Dans un débat, pour s’imposer, il ne suffit pas d’aligner des propos qui se veulent désagréables. Il faut aussi qu’ils présentent une certaine cohérence avec la réalité présente. Ce qui n’est pas le cas de votre commentaire. Il faut vous faire une raison, le « en même temps » est mort. En fait, il n’a jamais vécu.
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@ sylvain | 08 juillet 2024 à 23:11
Ces chiffres sont à prendre avec d’infinies précautions. En raison de la gigantesque magouille des désistements organisée par les « barragistes » dans le seul but d’empêcher le RN d’accéder au pouvoir – 224 triangulaires ont muté en duels -, ils sont beaucoup moins significatifs que ceux du premier tour. Seul celui concernant le RN qui, au second tour, était la seule force politique présente dans la quasi-totalité des circonscriptions, est intéressant. D’une semaine à l’autre, il n’a attiré qu’à peine 800 000 voix de plus.
C’est dire la gravité extrême de la manœuvre conjointe des dirigeants du NFP et de la Macronie, qui ont trompé sciemment une majorité des électeurs, non seulement en réduisant leur choix, mais aussi en les soumettant à un raz-de-marée quotidien de dénigrement des candidats du RN. Quelques-uns de ceux-ci étaient certes hors des clous mais, en ce domaine, la palme de la honte revient très largement à LFI.
@ sylvain | 08 juillet 2024 à 23:11
« un système électoral mafieux »
Vous avez raison, en somme il aurait fallu envoyer des observateurs du calibre de Mariani et consorts, comme chez le Cinglé.
Quand c’est pas les joueurs, c’est l’arbitre… Et quand il n’y a plus personne on cherche quand même un coupable, vieille recette, la nuit de Cristal au bout de la route. Sacré électeur ! chez le Frappadingue on vous aurait passé la camisole, vous avez de la chance, dans notre État mafieux on a encore un peu la chance de choisir et de dégager ceux qui nous mettraient sur le billot pour nous vendre à la découpe. Comme le Berger, vous avez perdu chèvres et brebis. Au moins avec vous on rigole et par les temps qui courent ce n’est pas un moindre mal.
@ stephane | 08 juillet 2024 à 22:13
« La trajectoire est à la hausse et il n’est pas proposé au RN de ne rien pouvoir faire. »
Je n’ai pas tout compris, mais admettons. Certes, le nombre d’électeurs séduit par le ticket RN est en constante augmentation ; mais la deuxième partie de la phrase peut emmener dans différentes directions.
S’il n’est pas proposé au RN de ne rien pouvoir faire, alors il est proposé au RN de tout faire. Reste à déterminer qui est ce « il ».
Si c’est le RN, alors, oui, il peut profiter des deux ans qui restent avant les élections présidentielles pour continuer à progresser dans les intentions de vote des Français.
Si c’est Macron et ses alliés, alors non, le RN ne se verra rien proposer d’autre que de se taire. Pour rappel, Mélenchon est dans une logique antifa et voit des fascistes partout sauf dans ses propres rangs.
Il peut se passer beaucoup de choses en deux ans. La gauche ne veut manifestement pas rendre le pouvoir à la droite. Macron peut s’allier à Mélenchon puisqu’ils se sont serrés la main entre les deux tours des élections parlementaires. Leurs députés pourraient créer une loi qui permettrait aux étrangers de voter ce qui fermerait définitivement la notion de souveraineté nationale. Dans les projets de Mélenchon, il y a aussi le permis de voter, c’est écrit noir sur blanc dans un livre très sérieux d’un élu LFI. Le pouvoir de nuisance de l’extrême gauche est infini. Il ont réussi à faire élire des gens fichés pour violence, consommation et trafic de drogue. La violence brise des os, la drogue brise des cerveaux.
Faites vos jeux, les jeux sont faits, rien ne va plus.
@ Giuseppe | 09 juillet 2024 à 08:39
Arrêtez de passer votre temps à péter vos durites, gardez-en au moins une pour assister bientôt au sacre de Jordan Bardella à la tête du pays ; calmez-vous, vous avez choisi le déshonneur, libre à vous, moi j’ai la fierté d’appartenir à un parti patriote qui aime la France et veut la sauver, pas vous qui préférez la déchéance et la trahison.
Prenez une tisane, ça ira mieux mais calmez-vous, vous risquez l’infarctus, ne compliquez pas le travail des pompiers, ce n’est pas facile de grimper dans une palombière, descendez avant de piquer vos crises.
@ Serge HIREL
Dans un débat, il ne s’agit pas d’imposer mais de proposer.
Personne n’a la majorité nécessaire pour s’imposer, là est la sanction électorale.
Il s’agit ici de changer de culture politique pour accéder à une concertation génératrice de compromis, définition même du « En même temps », qui nécessite non seulement qu’enfin vous respectiez le résultat de l’élection, mais que vous maîtrisiez vos détestations, reconnaissant le désastre zemmouro-bolloréen qui fait fi des suffrages exprimés, opinion des citoyens qui ont clairement exprimé ce dont il ne voulait pas, et non pas résultat de la tambouille qui ne reflète que votre interprétation méprisante pour la capacité française à la démocratie.
Nous ne sommes pas en Russie à qui nous, peuple souverain, avons renvoyé clairement tous les Poutine français.
Vous avez ici occasion de le reconnaître et toute latitude de défendre votre opinion en ce contexte de concertation clairement établi par l’élection.
@ Serge HIREL | 09 juillet 2024 à 02:43
J’ai pris les chiffres sur X alors que le décompte n’était pas encore finalisé
Voilà la bonne répartition.
– LFI : 73 représentants auxquels il faut retirer François Ruffin, Clémentine Autain qui ont dit qu’ils ne siègeraient pas avec leurs ex-collègues de LFI et Alexis Corbière qui s’est fait virer par le « patron », mais qui a quand même été élu. Ce qui réduit à 70 les élus de cette secte.
– PS 69 députés. On ne va pas chipoter pour un élu en plus ou en moins.
De toute façon les élus du PS, les écolos et les communistes ont bien précisé qu’ils ne voulaient surtout pas de Mélenchon Premier ministre ou d’un de ses porte-flingues (Bompard, Panot en particulier).
Le Premier ministre qui sera retenu sera certainement un socialiste : Raphaël Glucksmann sinon Laurent Berger dont le nom avait été évoqué. Mais certainement pas Olivier Faure, qui est franc comme un âne qui recule.
@ vamonos
Alors « il n’est pas proposé au RN de ne rien pouvoir faire ».
En plus clair j’espère.
Si le RN avait eu Matignon, il n’aurait rien pu faire car même avec la majorité il y avait l’obstacle du Sénat, tout comme les nouveaux gouvernants ne pourront rien faire.
Mais il lui aurait été reproché de ne rien faire.
Il en a été empêché.
Bref le RN est tranquillement en embuscade en attendant l’échec de la prochaine législature.
Et comme les choses vont se détériorer, le RN qu’on aura empêché de gouverner (mais qui n’aurait rien pu faire) apparaîtra vraiment comme le seul recours et ce dès le premier tour des diverses élections à venir.
C’est vraisemblablement ce que Mélenchon aurait souhaité pour lui mais il a dû changer son optique.
La patate chaude, c’est le NFP qu’il l’a.
Je lis dans le livre « Georges Pompidou – Lettres, notes et portraits 1928-1974 », Robert Laffont, 2012, p. 292, ce qu’écrivait en 1959 Pompidou sur les enseignants français : « L’autorité de l’État, la supériorité reconnue par la Nation d’un homme exceptionnel leur est insupportable. »
En 2024, toute supériorité est toujours insupportable aux yeux de beaucoup.
Je suis très minoritaire : aucune supériorité ne me gêne et là où je la constate, je la reconnais bien volontiers, même chez un chef de l’État.