Jean-Luc Mélenchon est-il sacré ?

Cher Philippe, chers lecteurs et chers contributeurs,
Je m’en tiendrai à trois réflexions:
La première est un pas de côté. Le sacré est bien différent selon qu’on est en République ou en monarchie (je suis trop démocrate pour être en rien royaliste). Le sacré royal, c’est : « Le roi te touche, Dieu te guérit ». Le sacré républicain, c’est d’être intouchable.
Jean-Luc Mélenchon est un caractériel, c’est un secret de polichinelle. Dès le lendemain de cette altercation, il disait à Jean-Jacques Bourdin, son vieux complice : « Vous allez vous calmer, Bourdin », ce qui fit se récrier ce journaliste célèbre pour ses interviews alternant questions de fond et « questions politiquement concrètes », mais surtout injonctions d’avoir à se prononcer sur le détail du jour ou de confirmer que l’on transgresse bel et bien le tabou supposé du moment, ou qu’on a bien dit ce que l’on vient d’entendre. Jean-Jacques Bourdin a remis Mélenchon à sa place sur cette affaire de calme. Auparavant il avait souffert aux moins trois interpellations du député par son nom sans que celui-ci soit précédé d’une civilité comme « Monsieur Bourdin », vocatifs méditerranéen sans sommation dont Mélenchon est coutumier, qui n’est plus en usage dans la République polissée, et que François Langlet ne toléra pas pour son compte, s’attirant la moue méprisante et virile de notre caractériel en chef.
Cet aspect de la personnalité de Mélenchon m’a retenu de voter pour lui : je ne voulais pas contribuer à mettre à la tête de l’Etat un président caractériel. Avec le recul, ç’aurait été beaucoup moins grave que d’avoir un président narcissique, inhumain, dépourvu d’empathie, machinal, numérique, robotique, domotique et domestique, qui met en musique, après celle de la production organisée au XXe siècle, la taylorisation des consommateurs, dont il est accessoire pour les multinationales qu’ils soient aussi des citoyens.
Mélenchon, avec ses failles trop humaines et ses colères homériques, promettait de miser sur « l’humain d’abord ». Ses failles humaines étaient d’une autre nature que la faille psychologique dont souffre Macron, ce narcissique susceptible qui ne cesse de dire « je veux » et « j’entends que », en enfreignant la Constitution et nous plongeant explicitement dans l’omniprésidentialisme. Sur ce plan, malgré qu’il en ait et quelles que soient ses dénonciations du monarque républicain, le pouvoir mélenchoniste n’aurait pas été moins personnel.
L’autre raison qui m’a fait renoncer à lui donner ma voix est qu’un jour, chez le même Bourdin, Mélenchon mit dix minutes à expliquer la vie à une chômeuse qui l’interrogeait sur sa situation précaire, pour finir par lui répondre qu’il ne pourrait rien pour elle, car le mal était structurel. Il ne pourrait rien pour elle et il lui expliquait doctement et vertement que sa question était stupide. Son futur mandat était mal parti.
Jean-Luc Mélenchon est un caractériel, mais… Mais comment réagiriez-vous si, pour une affaire qui tient aux attributions que chaque député conçoit pour son assistant parlementaire, lequel continue de travailler pour le député qu’il assiste quand il travaille pour son parti, sauf à exiger que le député cesse toute activité partisane pour la durée de son mandat ; si, pour des comptes de campagne présumés légèrement frauduleux, rigueur qui reviendrait si on en faisait preuve, dixit Roland Dumas, à invalider rétroactivement toutes les élections présidentielles depuis celle du général de Gaulle en 1962, laquelle ne coûta que l’argent de l’ORTF ; si, le jour d’un remaniement gouvernemental, on dépêchait chez vous et chez vos camarades une centaine de policiers et jusqu’au substitut du procureur de Paris pour vous voler, tant l’infraction dont on vous soupçonne est grave, tous vos fichiers et tous vos agendas, avec le risque, qui est loin d’être minime étant donné la collusion entre la magistrature et les médias, collusion qui met le secret de l’instruction en dessous du secret des sources, et qui fait des magistrats qui le trahissent des informateurs de la presse ; mais aussi étant donné la collusion entre le Parquet et le pouvoir qui le nomme et qui lui demande légitimement de le représenter, et de requérir en fonction de la politique pénale qu’il a fixée, en lui adressant des instructions directes et plus ou moins secrètes dans les affaires les plus sensibles ; avec le risque balzacien, et dont il est risible de voir des magistrats s’effaroucher qu’on le soupçonne, que tous ces fichiers et tous ces agendas soient épluchés et transmis, soit au pouvoir, soit à la presse, qui se feront un plaisir de les exploiter pour vous ternir, comment réagiriez-vous si vous étiez confronté à pareille avanie démocratique ? Ne perdriez-vous pas votre sang-froid, ne « péteriez-vous pas les plombs » ?
D’autant qu’il commence à y avoir un effet de masse : depuis que nous sommes tous Charlie, ce journal tellement respectueux de ses concitoyens et dont il va néanmoins sans dire que les caricaturistes ne méritaient en aucun cas le sort qui leur a été infligé ; mais plus encore depuis que François Hollande est venu libérer le pays de la dictature sarkozyste qu’on supposait héréditaire et impossible à jeter bas, nous avons assisté en France, dans l’indifférence de Christophe Barbier, à la confiscation à François Fillon de l’élection présidentielle qu’il devait remporter (même si celui-ci avait préalablement suggéré à Jean-Pierre Jouyet de mettre Nicolas Sarkozy hors jeu, ce qui a peut-être donné une idée au secrétaire général de l’Elysée – le retour de l’hypothèse du cabinet noir !) et au pillage des fichiers des principaux opposants au pouvoir macroniste, pillage de datas qui fut précédé, pour le Rassemblement national, d’une interdiction bancaire l’obligeant à emprunter des fonds en Russie pour financer une campagne française (on veut destituer Trump pour moins que ça), pression financière aggravée d’un racket judiciaire privant ce parti, selon ses dires, de 50 % de sa trésorerie, le tout sur fond de propagande irrationnelle et insensée pour le pouvoir en place, laissé complaisamment tranquille sur ses propres affaires. Compte tenu de cet effet de masse, Mélenchon n’a-t-il pas bien fait de s’indigner et de jouer les fiers-à-bras ?

Bonjour,
S’il restait un petit fond de crédibilité politique et intellectuelle à Jean-Luc Mélenchon, il l’a perdu hier par son comportement de forcené.
C’était la colère de trop. Une colère haineuse, arrogante, fielleuse, caractéristique du bipolaire en pleine crise mégalomaniaque.
Non Mélenchon n’est « la République ». Il a beau être parlementaire, il est un justiciable comme n’importe quel citoyen.
Il n’est pas « sacré » ou alors un con sacré (en deux mots), ce que personne ne saurait contester vu son comportement, avec les policiers qui faisaient juste leur travail, avec le substitut, et aussi avec la journaliste qui l’a interrogé et avec laquelle il s’est comporté avec une goujaterie de soudard.
Il n’a toutefois échappé à personne le soutien appuyé des députés de RN à JLM lors de son intervention à l’Assemblée nationale. Les frères ennemis savent se soutenir dans les moments difficiles. Mettre le nez dans leurs comptes de campagne et autres magouilles pas très clean, c’est, évidemment une atteinte à leur honneur. à leur honnêteté dont personne n’a le droit de douter. Pensez donc, ils sont « parlementaires ».
Le pire c’est que JLM et MLP étaient les premiers à approuver la procédure de justice envers François Fillon et son épouse dans l’affaire du Penelopegate.
Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais. Ben voyons !

L’extrême gauche et ses alliés sont intolérants, le dernier siècle le montre.
Plus récemment le syndicat d’extrême gauche du mur des cons, qui dans sa genèse déniait la justice pour une justice politique.
Mélenchon est comme tous nos révolutionnaires français : un fonctionnaire.

«Ainsi seule l’opposition serait ciblée ? »
J’aurais plutôt tendance à formuler les choses ainsi : « Ainsi seule l’opposition serait malhonnête ? »
« Pourquoi, par exemple, ces perquisitions ont-elles été opérées le 16 octobre, en même temps que l’annonce peu protocolaire d’un remaniement qui après une longue attente a accouché d’un gouvernement si peu bouleversant qu’un sondage Fiducial Sud Radio montre une majorité estimant qu’il ne changera rien ? »
J’aurais tendance à compléter par « Pourquoi, par exemple, l’affaire dite du « Penelopegate » est-elle sortie comme par hasard à un moment où François Fillon, candidat de la droite et du centre, est en position de favori ? Ayant un énorme retentissement elle provoque comme on sait pendant plusieurs semaines la remise en cause de sa candidature par certains membres de son parti politique. »
Nœud crucial des deux affaires : « L’emploi présumé hors des clous, d’assistants parlementaires ». Il est clair que LREM n’existant que depuis février 2016, ce parti n’était pas en position d’employer d’assistants parlementaires avant les élections législatives qui dans la foulée des élections présidentielles ont propulsé ce parti de jeunes amateurs, au pinacle de l’Assemblée.
« …apparemment rien du côté du MoDem. »
François Bayrou – 18,57 % au premier tour de l’élection présidentielle du 22 avril 2007, soit 6 820 914 électeurs le plaçant en 3e position – possède cet avantage sur Jean-Luc Mélenchon – 19,58 % des voix, soit 7 060 885 électeurs, le plaçant en 4ème position derrière Emmanuel Macron (24,01 % des voix), Marine Le Pen et François Fillon (20,01 % des voix malgré L’Affaire), et alors que deux voire trois fois plus d’articles traitant du candidat insoumis (40 % à 65 %) que ceux traitant de l’ex-ministre des Finances du gouvernement Valls (environ 28 %) ont eu tout à coup une portée négative à la fin de la campagne -, François Bayrou donc, et son parti, possèdent cet avantage que leurs députés européens « font le job » et assistent effectivement aux réunions des commissions auxquels ils sont réputés participer, notamment par ex. la commission spéciale sur le terrorisme (TERR) que préside un colonel de réserve de l’armée de l’air, à savoir le député européen de Moselle Nathalie Griesbeck, ce contrairement à Mélenchon qui y aurait été un vrai courant d’air.
Je présume que cela explique que l’administration du Parlement européen soit moins acharnée à demander des comptes aux gens qui font le job qu’à ceux qui ne font que passer déposer leur jeton de présence aux votes de l’hémicycle pour échapper aux sanctions de l’absentéisme.
C’est en tout cas ce que, citoyenne lambda de Moselle, j’aurais tendance à objecter à un Insoumis qui se plaindrait d’acharnement judiciaire.
Ceci ayant été précisé pour rendre à César ce qui est à César.
Maintenant, lorsque Mélenchon en appelle à la sacralisation de la personne de l’élu de la République, je suis désolée mais je pense sérieusement qu’il n’a pas tort.
Je précise que je n’ai pas l’intention de voter pour les Insoumis et encore moins pour les Marcheurs à système de propulsion cachée qui contournent le débat d’idées stricto sensu et attaquent par derrière. Je réprouve en effet fermement en tant qu’électrice lambda tant l’hystérie mélenchonienne que les moyens destinés à détourner des vrais débats. A moins que LREM donne accès spontanément à ses comptes de campagne pour équilibrer la situation, j’aurais tendance à me poser moi aussi la question du deux poids, deux mesures.
Enfin s’agissant du fait que « Sa prestance face à ses inconditionnels et admirateurs en aurait été affaiblie ! », vous avez sans aucun doute entièrement raison. Et c’est bien là le hic !

Une précision qui a sans doute son importance, la personne que M. Mélenchon bouscule puis tutoie et menace avec grossièreté n’est pas un substitut mais, si mes yeux ne me trompent pas, le vice-procureur, chef de la section éco-fi du parquet du TGI de Paris. Il se trouve qu’il s’agit d’un magistrat dont j’ai pu largement apprécier la loyauté et la courtoisie lors d’une audience au très long cours, redoutable en procédure et excellent juriste… et dieu sait que je suis particulièrement avare de louanges envers le parquet.
Quant à l’attitude de M. Mélenchon, injustifiable pour un citoyen, élu de surcroît, elle semble ne pas avoir eu sur le plan politique la portée qu’il aurait pu souhaiter, j’ai en effet entendu ce matin des militant FI apparemment également proche d’ANTICOR condamner sans réserve son attitude.
Quant à vos propres réserves, M. Bilger, sur la procédure elle-même et la proximité avec l’annonce du nouveau gouvernement, je ne les partage pas et elles me semblent procéder d’une insinuation de mauvais aloi qui n’a pour fondement que votre suspicion mais aucun élément tangible pour l’étayer. Dans notre monde traversé en tous sens par les informations fausses ou biaisées je considère comme un devoir de ne pas relayer ce type de considérations fallacieuses, avec pour corollaire évident d’être absolument intransigeant dés lors qu’elles seraient avérées.

Mélenchon est un excité, il s’est conduit avec une grande indignité face à des fonctionnaires qui n’accomplissaient que leur mission.
Ce matin, dans les locaux de la PJ, il va se comporter comme un « plat-cul » pour essayer d’amadouer ses interlocuteurs. Quelques jours de garde à vue lui seraient salutaires pour reprendre ses esprits. Minable parlementaire malgré son indéniable talent d’orateur.
Lui la République, non merci !

Il existe des principes au-dessus des lois, même constitutionnelles. L’un d’eux s’appelle la proportionnalité des moyens mis en œuvre (puis des peines appliquées) à l’égard d’un délinquant présumé puis avéré.
L’affaire Mélenchon, comme celles de Marine Le Pen et de Fillon montre que ce principe n’est pas respecté : que le Parquet estime qu’une débauche de moyens ou une précipitation hors normes est nécessaire est au moins intrigant (ce qui relève de l’anecdote) mais, plus grave, attentatoire à l’égalité de tous devant la loi, à la bonne administration de la justice.
Que l’on trouve inadmissibles envers les policiers les vociférations de Mélenchon ne doit pas être une excuse pour effacer la faute qui se commet sous nos yeux : la prise en otage de la politique par un pouvoir judiciaire hors de tout contrôle qui a tendance à oublier qu’il ne doit être que l’émanation de la souveraineté populaire.
Ces affaires sont d’autant plus douteuses que le délit en cause – des emplois fictifs – est une construction intellectuelle qui n’est basée que sur une conception bien étroite de ce qu’est un travail : imagine-t-on un poète devant prouver l’utilité de ses rêveries, un mathématicien devant justifier ses intuitions, un artiste devant s’expliquer sur la qualité de sa réflexion avant de se saisir des instruments de sa discipline ; mais quel inutile n’a pas prouvé la pertinence de ses élucubrations à force de rapports abracadabrantesques, quel parasite n’a pas argué de sa présence somnolente derrière son bureau pour se targuer de son utilité. Cette notion d’emploi fictif est une arme trop floue pour qu’elle ne puisse pas être utilisée avec de mauvaises intentions.
La justice ne peut se cacher derrière la loi. Il est, il y a eu des lois indignes, mal rédigées, inapplicables. L’honneur du pouvoir judiciaire n’est pas d’appliquer la loi il est de l’interpréter pour atteindre l’objectif d’une égalité de tous devant l’application de la loi.

JLM reste fidèle à lui-même. Il n’existe qu’en se mettant en scène de manière systématiquement outrancière.
Combien d’autres partis ou hommes politiques ont subi des perquisitions sans que ces dernières n’entraînent de telles réactions, aussi injustifiées qu’hystériques ?
JLM ne peut s’empêcher de constamment surjouer, faisant de son théâtre le seul ressort de son action politique.
Elu de la Nation, se considère-t-il au-dessus de tout, y compris de la justice ?
Ce comportement indigne prêterait à rire s’il n’était malheureusement le fait d’un député se voulant le seul véritable opposant au pouvoir en place. A vouloir trop en faire, JLM lasse, il ne fait que se discréditer.

Jean-Luc Mélenchon n’abandonne personne parce qu’il n’est pas président.
Ma préférence irait davantage vers un homme pour lequel je saurais à quoi m’en tenir, qu’à un freluquet qui abandonne les retraités, les étudiants, les communes, les régions, les enfants handicapés à scolariser, et son propre pays avec des discours iniques dans des pays étrangers tout en se gratifiant d’une confortable augmentation de salaire.

Jean-Luc Mélenchon est-il « sacré » ? Est-il « la République » ?
J’ignore s’il est sacré mais toujours est-il qu’il semble être un sacré loustic.
Et, chers amis, la prochaine fois que vous aurez à perdre une partie de votre précieux temps devant une urne en attendant d’y jeter un bulletin d’un geste rageur, vous aurez tout le loisir, en vous adressant au buste de plâtre placé en arrière du bureau électoral, de lancer à la cantonade un vibrant « salut Jean-Luc ! »…

Mélenchon aggrave son cas :
https://www.midilibre.fr/2018/10/18/et-maintenant-melenchon-raille-laccent-du-sud-dune-journaliste-de-france-3-toulouse,4737021.php

J’ai apprécié les avis de Gavot | 18 octobre 2018 à 09:41 et olivier seutet | 18 octobre 2018 à 10:24.
De fait, je ne pense pas qu’il faille rapprocher la date de cette perquisition avec l’officialisation du nouveau gouvernement. Les calendriers de la Justice ne sont pas a priori calés sur ceux du président de la République.
Ma première réaction à l’annonce de cette perquisition a été de ramener à ma mémoire les dispositions du code de procédure pénale. J’en étais resté au fait que les perquisitions par les officiers de police judiciaire sous l’autorité du Parquet n’étaient prévues qu’en enquête de flagrant délit.
Un petit tour sur Légifrance et l’article 76 du code de procédure pénale, s’il rappelle que « Les dispositions prévues par les articles 56 et 59 (premier alinéa) du présent code sont applicables », à savoir en matière de crime ou délit flagrant, précise les conditions de perquisition en enquête préliminaire, dispositions ajoutées par une loi de juillet 2010.
Ces dispositions sont les suivantes : « Si les nécessités de l’enquête relative à un crime ou à un délit puni d’une peine d’emprisonnement d’une durée égale ou supérieure à cinq ans l’exigent ou si la recherche de biens dont la confiscation est prévue à l’ article 131-21 du code pénal le justifie, le juge des libertés et de la détention du tribunal de grande instance peut, à la requête du procureur de la République, décider, par une décision écrite et motivée, que les opérations prévues au présent article seront effectuées sans l’assentiment de la personne chez qui elles ont lieu. A peine de nullité, la décision du juge des libertés et de la détention précise la qualification de l’infraction dont la preuve est recherchée ainsi que l’adresse des lieux dans lesquels ces opérations peuvent être effectuées ; cette décision est motivée par référence aux éléments de fait et de droit justifiant que ces opérations sont nécessaires. Les opérations sont effectuées sous le contrôle du magistrat qui les a autorisées, et qui peut se déplacer sur les lieux pour veiller au respect des dispositions légales. Ces opérations ne peuvent, à peine de nullité, avoir un autre objet que la recherche et la constatation des infractions visées dans la décision du juge des libertés et de la détention ou la saisie des biens dont la confiscation est prévue à l’article 131-21 du code pénal. »
Donc formellement le député du parti de La France Insoumise ne pouvait que se soumettre à ces dispositions. Il reste surprenant qu’un représentant du Législateur, lui-même se disant « le Peuple », ignore les dispositions de la Loi !! Sans doute eût-il mieux fait de se rapprocher de son avocat-conseil…
Par ailleurs, l’on ne peut douter que le vice-procureur et les policiers qui l’ont accompagné auront scrupuleusement respecté les dispositions de cet article du code de procédure pénale.
Néanmoins, l’on constate que l’encadrement légal depuis un certain nombre d’années est devenu de plus en plus liberticide tant en matière de pensée (voir les procès successifs faits à certaines personnalités comme Eric Zemmour ou la famille Le Pen dont le moindre mot public est poursuivi s’il n’entre pas dans les cases de la pensée progressiste) que dans de multiples aspects de la vie quotidienne, comme en matière de légitime défense par exemple.
Je comprends ce qu’a pu ressentir Jean-Luc Mélenchon quand il réclamait que ces perquisitions eussent dû être menées sous mandat délivré par un juge d’instruction, comme précédemment à 2010. Mais à cette date il devait être sénateur et le Sénat a dû lui aussi adopter sans barguigner la rédaction de l’article 76…
Quant à monsieur Mélenchon, son attitude inqualifiable montre qu’au pouvoir il aurait été un nouveau Robespierre, figure emblématique que tous les communistes et autres trotskistes admirent et pour laquelle ils éprouvent une forme de religiosité. Donc, leur républicanisme n’est que de façade et, au fond, ils restent des partisans d’un système totalitaire.
Il n’empêche que la démocratie est particulièrement mise à mal, notamment par nos technocrates dont le meilleur représentant est monsieur Macron. Mais c’est un autre sujet.

@ Sauvenarolle | 18 octobre 2018 à 11:21
Je suis très flatté que vous preniez un pseudo presque identique au mien, mais il se trouve que je n’ai rien à dire sur Mélenchon.
Seul point commun, il est né au Maroc, comme moi.
Mais vous me donnez une idée, je vais signer des commentaires à votre façon, Aliochiottes, Breizmapauvre, Noblepet, Catherine JacobDelafon, Bilj’erre, etc.

Je crois que Mélenchon se prend pour un tribun, un défenseur du peuple sacro-saint chez les Romains.
Mais aujourd’hui personne n’incarne la nation ou les plébéiens, on représente, ce qui est bien différent.
@ Savonarole | 18 octobre 2018 à 12:38
Abstenez-vous, je n’ai pas la patience de la nonne espagnole ! Et avec un autre, vous auriez pire que mes piques, des sermons aussi longs qu’insupportables, tant sur le fond que sur la forme. Enfin, ne persécutons pas la Bretagne ! Quand on aime la harpe et les homards, c’est presque un sacrilège.

Incroyable !
Mélenchon se prenait au sérieux !
Il n’était pas seulement fidèle à Castro, il se prenait pour Fidel Castro soi-même.
Il semblait être le clown du cirque politique français, en fait il se voyait en Monsieur Loyal !
Il aurait dû appeler son parti les Loyalistes, pas les Insoumis. Les représentants de la loi l’auraient laissé tranquille.
Pauvre gauche française, surtout quant on pense que tout cela est la faute à Nafissatou.
A cause d’elle nous avons eu droit à Hollande, Macron et Mélenchon.
Sans elle, nous aurions élu, puis réélu Dominique Strauss-Kahn, nous serions sans doute en pleine croissance, notre CSG serait intacte et il y aurait sûrement une forte majorité de femmes au gouvernement.
A quoi tient le destin de la France ?
Un rien de libido en trop et plouf, tout part en c… !
Serait-ce ce qui manque à Mélenchon ?
Marianne, la République, c’est lui hurle-t-il !
Suite à la scène marseillaise avec Macron où notre Castro-à-nous insultait EM de loin puis jouait les gentleman de près, il est probable qu’il sera la courtoisie personnifiée devant un juge car, hélas, comme aurait chanté Brassens, « il n’en avait pas ».
Le vrai drame est que cet individu entraînait des foules, des foules qui comprendront peut-être enfin que nous sommes entrés dans une autre époque : le PS s’est décomposé, les syndicats sont moribonds et Mélenchon vient de se suicider.
Les vents nouveaux nous poussent à « tribord toute ! » nous ne pouvons plus que prier pour que l’équipage du bateau France garde son bon sens de cul-terreux car le Pacha du moment, plus moussaillon jouant au Pacha d’ailleurs, est un étrange navigateur !
Adéo Mélenchon !
Comme dirait Breizmabro que je salue au passage.

Je n’aime pas particulièrement M. Mélenchon mais je comprends tout à fait sa réaction. Je me demande même si je ne l’approuve pas un peu. Une perquisition est un acte particulièrement violent. Vous voyez des policiers fouiller dans votre vie, dans votre intimité (papiers, relevés bancaires), partir avec vos instruments de travail que sont agendas et ordinateurs sans savoir quand vous en récupérerez l’usage et dans quel état. Parfois à 6h du matin. Et il est une évidence pour tout le monde que Mélenchon déplaît à la cour et que tous les moyens sont bons pour l’affaiblir. MLP est déjà passée par là. Les mêmes ont « supprimé » Fillon en suivant cette procédure. Alors je dis à tous les effarouchés qu’il est temps qu’ils se réveillent.

« Vous déventez peut-être, mais vous auriez dû carguer ! » (duvent)
Un seul r vous manque et tout est dépoté. (pcc Lamartine)
(Je présente à tous et à toutes mes excuses : je résiste à tout sauf à la tentation)

Je n’ose plus le citer son nom ou son prénom, lui l’élu intouchable.
Le comble c’est que Marine LP n’a pas tari applaudissements et sourires, ravie du haut de l’hémicycle de voir sa sainteté vociférer après les juges et la police, ils s’estiment au-dessus des lois pardon je voulais dire des nuages ; puisqu’ils sont élus.
D’où, Ave lui ; ) qui présente à lui tout seul la République,
il estime qu’il peut changer à son gré la table des lois !
Sa sainteté vit dans un monde imaginaire, sur mesure de sa grandiose personne.
Laissons-le à sa folie des grandeurs, il descendra de son piédestal, pour venir quémander le vote des citoyens, sans écharpe tricolore et il priera la protection de la justice mise gracieusement à sa disposition.

M. Mélenchon a déclaré et il le pensait vraiment : « La République, c’est moi ».
M. Mélenchon est en lutte depuis des années. Il a tracé son parcours de l’Essonne à Marseille en passant par Paris où se trouve le pouvoir central. M. Mélenchon milite pour la rupture avec la Cinquième République, il veut fonder la sixième, la sienne. Il veut la dictature du prolétariat et conscient de la lourde tâche que cela implique, il est prêt à faire don de sa personne pour assumer la fonction de dictateur en attendant des jours meilleurs. Dans son sillage, on entend de funestes slogans, ainsi des élus de la France Insoumise espèrent ouvrir des camps de rééducation politique. Ils prônent la terreur pour une raison très simple. Ils ont peur eux-même, ils estiment que la meilleur manière d’exorciser la peur est de la donner à quelqu’un d’autre. Ainsi va le parti de la France Insoumise.

@ décurion | 18 octobre 2018 à 14:00
« Je n’aime pas particulièrement M. Mélenchon mais je comprends tout à fait sa réaction. Parfois à 6h du matin. Et il est une évidence pour tout le monde que Mélenchon déplaît à la cour et que tous les moyens sont bons pour l’affaiblir. »
Ah non ne dites pas ça ! Il n’y a pas qu’à la cour des magistrats qu’il déplaît, à nous aussi. Mélenchon et sa suite d’Insoumis (à la loi votée par les mêmes), aurait dû savoir que ce n’est pas parce que sa compatriote du Syndicat de la magistrature, l’auteure du mur des cons, n’a pas épinglé la tête du « sacré de la République insoumis » que les perquisitions n’auraient pas eu lieu comme chez tous les autres politiques, tous partis confondus.
Mélenchon est dans un parti politique depuis 42 ans, et qu’est-ce qu’il a fait de bien pour la France, les Français ? rien, sinon enrôler mentalement les délinquants désoeuvrés pour mettre la pagaille, se bagarrer et casser. Je ne voudrais pas que ce député insoumis à des règles régies pour tous prenne un jour le pouvoir, parce que là pour le coup, ce seront tous les Français qui seront invités à la table des pauvres pendant que les industriels et les patrons iront se dorer sous le soleil des îles paradisiaques avec champagne et caviar de chez les plus grands.
On a vu que le peuple de tous ces dictateurs/manipulateurs a enduré le pire : famine, répression, prison pour avoir dénoncé la corruption, tortures jusqu’à donner la mort. Sachant Mélenchon violent et sectaire, jamais au grand jamais il ne faut pas lui donner le permis de gouverner notre pays. Ce serait la France des années les plus sombres de l’histoire de la Ve République.

Grand moment de rire pour le tigre de papier qui nous prend pour des imbéciles, pourquoi se gêner. Imbécile est bien faible.
« Tous pourris », quel soulagement de pouvoir le dire.
Vivre grassement de la politique et pleurnicher, il serait à lui tout seul la République, hors du temps, hors des lois… Général d’une armée digne de Bourbaki il ne lui manquait plus que le treillis, mais dans l’immaculé d’un appartement cela ferait tache sans doute. Risible.
Modeste appartement de révolutionnaire soyeux de nos démocraties, une vraie scène de théâtre, il ne manquait plus que le poulailler pour lui faire la claque, le révolutionnaire d’opérette derrière la caméra assurait même sa propagande. Pitoyable.
Il vaut mieux en rire sinon ce serait à vomir.
https://youtu.be/Qq45l4VpUOw

Oui mais en même temps comme semble le dire P. Bilger, il semble bien y avoir des justices à diligences variable selon qu’on est proche du pouvoir ou éloigné, et il fait plus que sembler que les magistrats placés aux postes clefs sont souvent de parti pris « politiquement correct ».
Sur le fond, on peut se demander à l’heure de la liaison Internet permanente, où est la limite entre travailler à Bruxelles pour un parti, et travailler à Paris pour le même parti. L’exploitation procédurière de cette limite ressemble bien à de l’inquisition politique.
Alors, la colère de Mélenchon qui paraît si scandaleuse aux chastes esprits politico-médiatiques à tel point qu’on pourrait se demander s’il n’a pas déboulonné l’Arc de triomphe, je la mettrais au second plan.

@Achille | 18 octobre 2018 à 13:45
Qui ose dire que Achille n’a pas d’humour ? Hein ? Je vous le demande.
Au fait elle n’est pas très contente :
« C’est terrible de voir le comportement d’un homme politique dans ce type de situation, pour nous qui sommes attachés aux valeurs de la République », ajoute Clémentine Langlois. Elle rappelle que chaque candidat de la France insoumise aux législatives, dont Jean-Luc Mélenchon, a signé la charte de l’association Anticor (contre la corruption, pour l’éthique en politique). Chaque signataire s’engage ainsi « publiquement vis-à-vis de leurs électeurs sur des mesures et un comportement éthiques qu’ils s’engagent à respecter s’ils sont élus », dit le site d’Anticor.

Vous allez voir qu’au fur et à mesure que les élections vont approcher, plein d’affaires style celle de Fillon vont sortir au bon moment pour que LaREM soit majoritaire.
Aux Français d’ouvrir les yeux.
Ceci étant, ce qui est triste c’est qu’il n’y ait aucun parti politique sérieux actuellement, aucun homme politique de valeur et qu’en fait si Macron est là c’est que quatre candidats ont eu quasiment le même score, 20%, et que la stratégie de couler Fillon a fait que Macron s’est retrouvé devant MLP.
Et quiconque, vous compris, face à MLP, aurait été élu Président.
Donc le pseudo-génie de Macron a été de couler des gens d’expérience pour être devant MLP mais il ne représente que 20% du peuple et encore.
Donc là il veut couler les deux seuls partis qui peuvent avoir des voix aux futures élections et il va tout se permettre puisque c’est lui qui décide de tout.
Ce qu’il faudrait c’est que LR, les Insoumis, RN et autres, nomment d’autres chefs de partis plus sérieux et qu’on ait de vrais débats sérieux, là on est dans le minable à tous les niveaux.
Comment LR peut imaginer gagner avec leurs disputes internes, comment les Insoumis peuvent imaginer gagner avec Mélenchon, comment le RN peut imaginer gagner avec une Le Pen ?
Donc des gens sérieux et on pourra vite oublier un Président qui n’a pas la carrure et qui laisse faire un selfie avec un doigt d’honneur à la France, bien plus grave à mes yeux que la colère de Mélenchon.

Jean-Luc Mélenchon est-il sacré ?
Aurait-il un avatar ?
http://www.vacances-en-inde.com/wp-content/uploads/2015/06/vache-sacr%C3%A9e-m%C3%A8re.jpg
Allons, ne soyons pas trop vaches avec lui, il fait partie du paysage et il nous fait bien rire…

Mélenchon continue par ses outrances à jouer les idiots utiles de Macron.
Il s’est moqué de l’accent d’une journaliste du Sud-Ouest.
Voici deux vers qui devraient le faire réfléchir :
« Avoir l’accent enfin, c’est, chaque fois qu’on cause,
Parler de son pays en parlant d’autre chose !… »
J’ai longtemps cru que c’était de Marcel Pagnol, et c’est en recherchant pour le blog à quelle occasion celui-ci avait prononcé ces mots, que je me suis rendu compte qu’ils étaient extraits d’un poème d’un illustre inconnu, en tout cas pour moi, Miguel Zamacoïs .
Voici le poème, trop long pour le recopier intégralement.
https://savoirs.rfi.fr/sites/default/files/medias/docs/idees_classe_les_accents_annexe.pdf
Il est dommage que Mélenchon dont je ne partage les idées, fasse le clown, il renforce Macron, et c’est bien regrettable.
Je reste persuadé qu’il y a une action concertée, semblable à celle qui a éliminé Fillon, qui est en cours contre les principaux opposants, pour laisser la voie libre à la Macronie en vue des européennes.
Même les paranos ont des ennemis, c’est bien connu !

@ Noblejoué 18 octobre 2018 à 13:15
« Enfin, ne persécutons pas la Bretagne ! Quand on aime la harpe et les homards, c’est presque un sacrilège »
Le Savo machin est breton, certes des Côtes du Nooooord, mais quand même.
Lorsqu’il vient à Dinard il mange du homard canadien dans une gargote à touristes et il fait du bateau avec une veste Barbour, c’est vous dire la classe.
Depuis qu’à quelques-unes nous nous sommes amusées de ce fat personnage, insignifiant au demeurant, il n’a de cesse, pour on ne sait quelle(s) raison(s), de dénigrer la Bretagne, dont il est originaire (selon ses dires…) et moi qui ne suis pour rien s’il est la représentation personnifiée du beauf en vacances.
Naturellement en vous écrivant je fais un peu, moi aussi, kss kss à Savo machin qui ne manquera pas de cracher une fois de plus son venin sur sa Bretagne natale, sur moi, et sur… tout le monde en fait.
Adéo Noblejoué

Cher Philippe,
Nous apprécions les nuances fines de votre billet qui ne se veut pas à charge contre le sacré personnage de Jean-Luc Mélenchon.
Chacun a compris que le mot « sacré » utilisé par Mélenchon concerne la fonction parlementaire et cette fonction est menacée par une révolution anti-parlementaire de Macron.
Ceux qui ont écouté avec attention le discours de Macron ont pu relever que dans son allocution il a utilisé trois ou quatre fois de suite l’expression « Il ne faut pas ce soumettre », ce qui laisse à penser qu’il s’amusait à l’avance de l’opération lancée contre un groupe parlementaire totalement exagérée et disproportionnée. Reprendre le slogan de Mélenchon dans un discours nous a surprises de la part de Macron et la réponse de Mélenchon en fait son meilleur élève puisqu’il demande à ce que les droits des parlementaires soient respectés.
Monsieur Mélenchon, ancien ministre socialiste et député en fonction a dans un entretien sur BFM demandé aux participants de la manifestation dans laquelle Monsieur Benalla a montré sa volonté de justicier d’apporter des photos et des vidéos sur des actes inappropriés et cela explique que les ordinateurs, les portables du groupe mélenchoniste deviennent une menace éventuelle pour le gouvernement actuel.
Un ancien ministre ou ancien secrétaire d’Etat qui avait dit devant un micro qu’il détenait une liste compromettante dont nous ne retrouvons plus sur l’instant le patronyme a vécu une étrange fin politique et existentielle.
Cette menace éventuelle de parution de nouvelles photos pendant la période électorale explique le déploiement obsessionnel d’intrusion dans les travaux parlementaires d’un groupe.
La ministre de la Justice qui était une amie proche de Mélenchon est intervenue avec une passion extrême pour empêcher les commissions parlementaires et sénatoriales, sans que son zèle et ses irruptions dans le travail législatif ne semblent déplacés.
De toute façon, le vrai problème est que la justice est devenue un terrain de jeu pour extrémistes et que l’idée de se faire un journaliste pour un juge (Clef le juge et Libération) ou d’humilier d’anciens présidents de la Cinquième République ou même pire d’influencer les élections et de rendre possible une non élection, ce qui est le cas de l’élection machiavélique de Macron sont devenus des classiques.
Tout cela est absolument anti-démocratique. Ce n’est pas aux juges de déposséder le peuple du suffrage électoral universel direct en salissant et en rayant des candidatures.
Macron utilise la justice pour détruire ses opposants politiques comme Hollande l’avait fait et ce sont des fautes lourdes.
Macron se gratte les pieds sur la Cinquième République. Dame Belloubet poursuit le travail de destruction de l’équilibre démocratique entamée par Dame Taubira.
A quel moment la réforme du parquet va-t-elle trouver des solutions pour qu’il existe réellement une justice apolitique ou neutre au minimum ?
Il faut mettre un terme à ce pouvoir grossier des juges de décapiter des adversaires politiques ce qui leur donne le pouvoir de tirer les rois et de faire le choix électoral à la place du peuple.
Nicolas Sarkozy attaqué par les juges pour rien.
François Fillon idem.
Jean-Luc Mélenchon en cours.
François Bayrou idem.
Quoi qu’il reste? Le pouvoir des juges, ce qui est une maladie de la démocratie.
L’absence d’alternance est aussi une maladie de la démocratie et une filouterie pour garder le pouvoir.
Pour nous Castaner ne devrait pas pouvoir être ministre de l’Intérieur puisqu’il est toujours chef de parti et peut nuire à la diversité démocratique et à la laïcité.
A quand les écoutes Castaner des frondeurs de la République en Marche et des oppositions politiques de la majorité en Marche illégitime et non représentative du peuple ?
Et puis zut, personne ne veut de réforme constitutionnelle mais les maltraitances faites aux élus par les juges nécessitent une réforme sérieuse du parquet.
Il doit exister entre citoyens, politiques, juges, policiers, parlementaires un respect mutuel, un climat de confiance et toutes ces manigances affaiblissent la République.
françoise et karell Semtob

« Un pouvoir ne peut pas se permettre la moindre dérogation à la rectitude républicaine, à l’équité démocratique, à la neutralité judiciaire. »
C’est de l’humour ?
J’ai l’impression d’habiter un autre pays, ce n’est pas de la France qu’on parle ?
Il n’est pas de question de s’engager dans une réfutation théorique où chacun, comme dans une religion, apporterait passion et mensonge, mais la longue série des scandales financiers, des laideurs judiciaires, des compromissions brigandes, des illusions vénéneuses, des spoliations révoltantes et de l’abus de confiance permanent qui préside au mode d’établissement des instances permettent-ils d’écrire cette phrase ?
Bien sûr, tout cela est entrelardé d’administration courante, de fonctionnaires honnêtes, souvent très limités, d’administrateurs compétents, mais au total cela flotte sur le monde politique qui, par sa nature même revêt des toges immaculées et des dessous breneux.
Lorsqu’on doute en public, le stalinisme latent de toute masse populaire condamne le mécontent, « celui qui n’applaudit pas », à s’effacer. Lorsque par l’écrit, on montre, preuves à l’appui, la nocivité d’une section de population, le juge ne lit pas la justification mais seulement le morceau de phrase qui répond à la qualification pénale.
Personne ne doute des raisons de Macron et consorts de flatter et favoriser l’Islam, cela a été dit, redit, écrit, paraphé et signé : l’électoral et certains intérêts financiers. Le calcul n’est pas mauvais en soi, assez salaud pour avoir de la valeur, mais il s’accompagne d’un mépris sidéral pour ceux qui refusent la domination d’une idéologie partout ailleurs, mortifère.
Un régime politique comme le nôtre qui, méthodiquement, écrase par la fiscalité ceux qui vivent tout simplement, sans rien fournir en échange, la Cour des comptes, même elle, reconnaît l’impéritie administrative en matière d’entretien, de maintien à niveau du pays, ne peut qu’avoir un peu de faiblesse envers les opinions, mais ce n’est pas de la liberté, c’est une autorisation provisoire, sous réserve d’examen au cas par cas.
Ajoutez à cela des lois souvent mal rédigées, des textes faits à la va-vite, ne parlons même pas des textes inexpliqués comme le RFR, spécifiquement et uniquement français, au rebours de ce qu’on souhaite en public de l’unité européenne, la punition est toujours plus lourde pour les Français. Alors vite vous n’apercevez même plus le périscope de l’équité démocratique.
Pour autant, le guignol de M.Mélenchon n’a aucun intérêt, dans aucun domaine. Qu’il gagne ou perde quelques suffrages serviles est de nul effet. Que Macron s’en débarrasse est un déjeuner de soleil à la mesure de tout magouilleur politique, qu’on fasse du bruit ou du silence autour de Benalla est un pet dans un paquet d’ouate.
Les politiques font voir leur laideur quand ils exhibent leur chair et il y a dans certains yeux une telle haine contre leur entourage, un tel mépris contre ce qui n’est pas leur « quinquet de taverne » que la réaction la plus souhaitable est le silence.
L’Aude est un exemple du silence à garder, comme l’hôpital de Carcassonne, on bâtit, on bétonne, on aménage, on barre, on creuse et un jour, le cours de la nature ravage, permettant encore aux charlatans de pointer un réchauffement naturel bien aidé par l’orgueil rapace de l’homme et de réclamer encore plus de béton, encore plus de règlementation inepte, encore plus de barrages, encore plus de saignées.
Quelques braves types iront marcher pour sauver la planète. Elle n’a pas besoin d’eux, a connu bien pire et connaîtra encore plus dans l’avenir, sans pour autant être menacée. D’ailleurs, elle n’a d’existence qu’infinitésimale : les braves marcheurs se font peur et croient attirer le regard du commandeur, alors qu’ils le font rire.

Jamais vu un tel spectacle !!
Sinon dans les livres d’Histoire, au cours de Ia Première République.
Nous avons en Mélenchon la réincarnation mélangée d’un tribun comme Danton, le visage haineux d’un Marat envoyant à la guillotine tout opposant à ses convictions mais il n’a pas son eczéma torturant.
C’est hallucinant de vérité.
Il va sans dire qu’il est inapte au poste de Président dont le rôle n’est pas de vitupérer ou d’agresser les institutions judiciaires et policières du pays qu’il dirigerait.
Les temps difficiles des épreuves mettent à nu le vrai visage des hommes.
Que dire de plus que ce qui est montré ; indépendance et impartialité de la Justice sont des idéaux qui permettent de débattre à l’infini car ils sont impossibles à atteindre.
Couper tout lien avec le politique qui fait et promulgue les lois est impossible.
Donner un pouvoir sans limite à des magistrats type Syndicat de la magistrature est s’exposer à une justice de classe marxiste-léniniste qui serait triomphante comme on le voit avec « le mur des cons ».
Bons débats entre partisans et opposants qui changent de camp selon qu’il sont dans l’opposition ou la majorité gouvernante…
Mélenchon voudrait nous faire croire que la France serait devenue une république bananière, gouvernée par un Macron, nouveau Pinochet en herbe. C’est ridicule et Mélenchon est la preuve vivante du contraire, puisque dans une vraie dictature, Cuba par exemple, son temple de la vaccination, il aurait été, au mieux, mis en prison immédiatement.
On peut admirer chez cet homme ses qualités de tribun, mais ses exhibitions pathétiques et sa mauvaise foi font injure à notre intelligence et donnent une très mauvaise image de la politique.
Non seulement c’est un fabricant de « fake news », car plus c’est gros, plus cela devient crédible, mais c’est un fieffé menteur de l’instant, et un trublion narcissique embarrassé par un ego de pacotille.
En fait, c’est un comédien qui joue tout dans un excès sans cesse incontrôlé. Parfois, on peut même se laisser prendre à son discours, surtout lorsqu’il est complotiste.
Et ça marche !
Je ne parle pas des Ruffin et autres rigolos de la secte, mais de la partie des participants à ce débat qui « défonce » l’attitude du Chef de LFI, tout en soutenant le complot étatiste.
Il faut comprendre que Mélenchon n’a jamais été et ne sera jamais un démocrate.
C’est une sorte d’animal blessé dans son orgueil qui n’est même pas de l’ancien monde, mais du monde d’avant, et qui n’a pas encore compris qu’en France, pour le moins, l’autoritarisme ultra-gaucho ou ultra-droitier dont il fait preuve n’a pas de place.
Son mépris des règles démocratiques, sa prétention d’être au-dessus des lois et sa victimisation complotiste ont fait de lui une caricature de l’homme politique au point de rejoindre et d’être applaudi par Miss ex-FN.
Après les grosses erreurs, la Grosse faute.

Heureusement que l’on a encore M.Mélenchon pour s’indigner des pratiques antidémocratiques du pouvoir.
Ni l’Exécutif ni le Parquet n’ont à s’immiscer dans le fonctionnement du Parlement, d’un parlementaire ou d’un parti politique.
Les affaires Fillon, Le Pen, Mélenchon montrent l’affaiblissement du Parlement et de la libre expression des parlementaires.
Seuls Madame Autain et Monsieur Mélenchon s’insurgent. Bravo.

FI = France Insupportable.
Dehors !

@ xc | 18 octobre 2018 à 18:43
« L’action judiciaire n’en est pas au stade du prononcé d’une peine, mais à celui de la recherche des éléments matériels de nature à établir ou écarter une culpabilité. »
Evidemment, ce n’est pas là une question litigieuse. Le problème c’est le timing !
« Il peut être nécessaire de faire vite pour éviter la destruction de preuves. »
Ne me faites pas rire. Depuis le temps qu’on en parle et qu’on sait que ça finira par arriver, qui plus est dans un timing qui sera gênant pour les prochaines européennes !!
@ Exilé | 18 octobre 2018 à 13:32
« Et, en ces temps troublés, n’oublions surtout pas que :
« Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice » (Montesquieu) »
Excellente citation du chapitre sur Tibère des Considérations sur les causes de la grandeur des Romaine et de leur décadence.
Et ce d’autant plus si l’on songe que « c’est en l’an 6 av. notre ère qu’Auguste décide de conférer pour 5 ans à Tibère, son gendre, la puissance tribunitienne (tribunicia potestas) qui rendit sa personne sacrée et inviolable en plus de lui donner le droit de veto. »
La loi sacrée (Lex Sacrata) vouait en effet à la mort quiconque (citoyen, magistrat, plébéien, patricien) ne respectait pas l’organisation de la plèbe, ou attenterait à la personne d’un de ses chefs.
En principe les tribuns de la plèbe, soit les représentants de la plèbe, n’étaient élus que pour une durée d’un an par le concile plébéien.
A méditer par notre tribun des temps modernes, ceci « lorsqu’il juge qu’une action d’un magistrat menace les intérêts de la plèbe, le tribun s’y oppose et la suspend, l’empêchant de convoquer une assemblée, de procéder à une élection, au vote d’une loi ou même en interpellant le Sénat.
Le dispositif législatif est ainsi bloqué à sa source même. Ce pouvoir fut utilisé massivement aux Ve et IVe siècles av. J.-C., empêchant même les consuls de procéder à la levée d’une armée.
Ces pouvoirs étaient circonscrits aux limites de la ville et à un mille au-delà. Dans ces limites, leurs pouvoirs s’exercent en permanence. Ils n’ont pas le droit de quitter la ville et les portes de leur demeure restent ouvertes en permanence.»
Enfin, « n’ayant pas de bourreau (les licteurs sont réservés aux magistrats constitutionnels), les tribuns de la plèbe traînaient eux-mêmes leur condamné qu’ils jetaient du haut de la roche Tarpéienne sans jugement, avec pour seule limite l’intercessio d’un autre tribun. La peine de mort pouvait cependant être remplacée par une amende à la discrétion du tribun.
Ce pouvoir rend le tribun supérieur au consul dans les limites de la ville : alors que les décisions de justice ou de coercition du consul sont toujours sous la menace d’une intercessio d’un tribun, le tribun lui, échappe totalement à une mesure de répression du consul. »
L’idée c’est quand même que ce qui fait le caractère sacré du tribun le temps de sa mandature, est que cette fonction existe pour venir en aide à la plèbe or le tribun ne peut exercer efficacement cette mission que si sa personne est inattaquable.
« Il porte notamment secours à un plébéien objet d’une action judiciaire contre sa personne ou ses biens de la part d’un magistrat doté de l’imperium ; ce citoyen peut faire appel directement à la protection du tribun par l’expression tribunos appello = je fais appel aux tribuns. Le tribun s’interpose physiquement entre le citoyen et le magistrat qui l’attaque. »
Et très clairement cela n’est possible que si toute tentative de répression de l’action du tribun de la part du magistrat tombe sous le coup du sacrilège.
Les pouvoirs des députés contemporains ne sont plus que de la gnognotte, comparés à ceux du tribun de la plèbe au temps de la Rome antique. Néanmoins je trouve qu’il y a là matière à réflexion dans le cadre d’un contre-pouvoir qui ne soit pas de pure forme.
On a conservé du tribun l’image d’un harangueur de foules, mais c’est bien autre chose, le tribun, tribūnus magitrātus, c’est le magistrat de la tribu. De tribun, dérive tribūnalis, lieu où siégeaient les tribuns, étendu à l’endroit élevé où siégeaient les magistrats, autrement dit, le tribunal. Dans tribun, et tribunal donc il y a *tri-, autrement dit le trois de la fameuse tripartition indo-européenne qui subsiste de nos jours dans l’existence de ces trois pouvoirs, le législatif, le judiciaire et l’exécutif qu’on a bien du mal à continuer à faire coexister de façon indépendante, surtout depuis qu’a émergé un pouvoir élyséen tentaculaire.

Ce qui est surprenant c’est que la badauderie médiatique et politicarde soit surprise.
Ce qui est révélateur de l’emmanche politicards-journaleux qui tient… et se démontre… dans les excuses branlantes et les explications victimaires que distribuent généreusement à l’encan le sérail médiatique dans toute son ampleur et à tous ses étages… le tout accompagné par les amis du parti qui jouent une petite musique sentimentalisée d’affects justifiant sa perte de contrôle et sa brutalité hurlante et délirante… ce qui quand même le disqualifie à prétendre à la plus haute fonction et même les fonctions d’en dessous.
Comme disait Michel Audiard : « les cons ça ose tout c’est même à ça qu’on les reconnaît »… On est en plein dedans.
Mélenchon pied-noir marocain n’a jamais travaillé ailleurs qu’à se pavaner en politique.
Il est le seul candidat à la présidentielle imposable à l’ISF.
Alors que Méluche étrille tous ceux qui dépassent le million, il ne parle jamais de ses millions et surtout d’où ils sortent.
Comme tous les dictateurs qui se vautrent dans le révolutionnaire sauce Chavez, Castro, Ortéga, Pol Pot, Mao… on pousse le petit peuple pas content et revanchard à casser le pouvoir en place… sans toucher à son magot de chef dont il ne faut jamais parler.
Paradoxalement la soif du pouvoir et la cupidité à taper dans l’argent public facile et abondant rapprochent et mêlent des adversaires antinomiques à se soutenir l’un l’autre… voyez Mélenchon et Marine.
Mélenchon a démontré sans appel qu’il ne respecte pas les corps étatiques qui structurent et protègent le bon fonctionnement et les progrès d’un pays démocratique… Il se désigne et s’affirme au-dessus de tout, intouchable… hurlant que sa personne est la République et qu’il est même sacré… magnifique délire de supériorité.
Décidément chez Mélenchon ce n’est comme chez le cochon… rien n’est bon, à part son pognon.

@ Tipaza | 18 octobre 2018 à 17:50
J’avais déjà entendu ce poème dit par Fernandel.
Je l’ai retrouvé ICI
voir la vidéo insérée après le poème.

Bah, comment dire…
User de cet artifice de procédure pour effectuer une perquisition en préliminaire hors présence et assentiment de l’intéressé pour rechercher des éléments concernant une affaire débutée depuis un certain temps sinon un temps certain est encore une fois une manière de tordre le bras de la justice et une atteinte au bon sens.
Ce président devient de plus en plus inquiétant.
Mais comme déjà dit ici, la justice est surtout indépendante du parti qui n’est pas au pouvoir.
Alors, sans excuser cette colère, on peut quand même essayer de la comprendre.

Autant en emporte le vent si ce type devait un jour monter à l’Elysée. Ce serait tsunami annoncé pour la France.
Découvrez ici la vraie nature du grossier, du bouillonnant et irrespectueux révolutionnaire Mélenchon :
https://www.youtube.com/watch?v=S19wIZxe-C8

Il faut quand même relativiser les foucades et autres pagnolades de Mélenchon, lors de la perquisition.
Ce fut une farce, et même pas tragique.
Ah, c’est que nous ne sommes pas à Prague, célèbre pour ses défenestrations à répétition.
Pas moins de trois défenestrations dans l’histoire de cette très belle ville que je vous recommande et pas seulement pour visiter la salle de l’hôtel de ville où furent défenestrés successivement :
Le 30 juillet 1419, sept échevins catholiques, par des Hussites hérétiques jetés sur des lances pointées vers le haut. Épinglés comme des papillons.
Le 23 mai 1618, deux gouverneurs représentant le Roi et un de leurs domestiques, jetés par des protestants, qui avaient la protestation énergique. La chance ou la providence firent qu’ils tombèrent sur un tas de fumier et eurent la vie sauve.
Le 10 mars 1948, Jan Masaryk, ministre des Affaires étrangères, fut défenestré par les communistes depuis sa salle de bains et non pas depuis la salle de l’hôtel de ville. Les communistes n’ont jamais eu le sens de la grandeur symbolique à moins qu’ils aient voulu symboliquement nettoyer leur gouvernement du seul ministre non communiste.
À Paris les policiers venus perquisitionner portaient des gilets pare-balles, à Prague ils auraient porté des parachutes.

@ Trekker | 19 octobre 2018 à 01:27
Que faut-il conclure de tout cela ? Qu’est-ce que Macron et ses commanditaires comptent faire du Rwanda ?
http://www.rfi.fr/pays/rwanda-chronologie-dates-carte-geographie-demographie-economie-chiffres/
Il est surprenant qu’au XXIe siècle un homme puisse délibérément prendre seul des décisions folles engageant tout un pays – la Macronie est une tragédie ou un asile psychiatrique, au choix.

Chaque jour qui passe, se prépare à l’Elysée une catastrophe pour notre pays.
Espérons que les autres nations européennes se sauveront du génocide communautaire et fermeront leurs frontières au pays devenu celui des non-droits de l’homme blanc hétéro et probe.

@ fumarolle | 18 octobre 2018 à 17:22
« La loi est la loi pour tout le monde, la seule chose à constater c’est que les policiers ne semblent pas différencier une perquisition d’un cas terroriste, criminel.
d’un cas financier, politique comme celui d’aujourd’hui !
Une formation leur serait donc bien utile pour ne pas mettre dans le même panier sale des cas différents des uns des autres !
Mais bon on peut toujours rêver ! »
@ xc | 18 octobre 2018 à 18:43
« L’action judiciaire n’en est pas au stade du prononcé d’une peine, mais à celui de la recherche des éléments matériels de nature à établir ou écarter une culpabilité. Il peut être nécessaire de faire vite pour éviter la destruction de preuves. Mélenchon n’est pas traité autrement que n’importe qui d’autre. »
Le problème en l’espèce ne relève pas de la formation des policiers, mais bien de l’excès de pouvoir accordé par la rédaction de l’article 76 du code de procédure pénale, d’autant que l’opération a été menée sous l’autorité directe du vice-procureur qui s’est déplacé sur les lieux.
Le texte précise : « Le juge des libertés et de la détention du tribunal de grande instance peut, à la requête du procureur de la République, décider, par une décision écrite et motivée, que les opérations prévues au présent article seront effectuées sans l’assentiment de la personne chez qui elles ont lieu. A peine de nullité, la décision du juge des libertés et de la détention précise la qualification de l’infraction dont la preuve est recherchée ainsi que l’adresse des lieux dans lesquels ces opérations peuvent être effectuées ; cette décision est motivée par référence aux éléments de fait et de droit justifiant que ces opérations sont nécessaires. Les opérations sont effectuées sous le contrôle du magistrat qui les a autorisées, et qui peut se déplacer sur les lieux pour veiller au respect des dispositions légales ».
Sur le fond, j’ignore si la peine encourue pour les infractions pour lesquelles monsieur Mélenchon est poursuivi est ou non supérieure à cinq ans d’emprisonnement.
Il n’en reste pas moins que la perquisition du siège d’un parti politique s’est faite hors la présence du responsable de cette organisation et que la confiscation des pièces à conviction porte sur l’ensemble des ordinateurs et non sur un contenu discriminé en fonction de la relation directe avec l’infraction commise.
Quelle que soit l’attitude de monsieur Mélenchon, je considère que de telles dispositions juridiques portent en elles une forme d’excès de pouvoir confié au Parquet dans le cadre d’une enquête préliminaire. Cet excès de pouvoir se traduit par le nombre très important de lieux décidés par le Parquet, sur certaines diligences extrêmes dans certains cas et pas d’autres, etc. Donc une Justice taillée en fonction du délinquant. Là me semble résider le vrai problème avec ce texte qui s’applique, encore une fois, dans une enquête préliminaire.
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@ boureau | 18 octobre 2018 à 17:59
« Le fameux gouvernement « invisible » des juges dont je parlais il y a quelques semaines est en train de se mettre doucement en place semble-t-il. Macron active dans la coulisse les nominations favorables. »
Pour compléter votre propos, il suffit de lire comment le Conseil constitutionnel lui-même abuse de son pouvoir de décision par extensions successives de notions qui au plan juridique sont pour le moins mal fondées :
https://www.causeur.fr/conseil-constitutionnel-fraternite-abus-155399
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@ Trekker | 19 octobre 2018 à 01:27
« Hasard judiciaire ou non, en début de semaine le vice-procureur du parquet de Paris a signé un réquisitoire aux fins de non-lieu, au bénéfice de neuf proches de Paul Kagamé. Ces derniers étaient plus que soupçonnés, entre autres par l’ex-juge Bruguière, d’être les instigateurs en 1994 de l’attentat contre l’avion de l’alors président rwandais Juvénal Habyarimana. Ce fut a priori le principal facteur déclenchant du génocide dans ce pays.
Le Falcon qui fut abattu lors de cet attentat causa entre autres la mort de ses trois membres d’équipage civil français. Mais tout ceci n’est certainement que broutille à caractère historique pour Macron et son entourage. »
Merci pour cette incise qui sort du cas Mélenchon et pose le problème plus général du classement sans suite par le Parquet.
En l’espèce, le président de la République a fait élire présidente de la Francophonie la ministre des Affaires étrangères du Rwanda dont l’actuel président Paul Kagamé est aussi président en exercice de l’Union africaine. De toute évidence ce classement montre bien qu’il tombe très opportunément si l’on se réfère aux choix de monsieur Macron en matière de politique étrangère, en particulier en ce qui concerne le Rwanda. Oubliant ce faisant que les pilotes de l’avion étaient Français et donc que l’on ne poursuit pas les proches de Paul Kagamé pour des raisons qui n’ont rien de judiciaire mais tout d’opportunité politique.

Les coups de gueule de Mélenchon comme ceux de François Ruffin sont devenus inefficaces tant ils sont outranciers. Et la médiatisation qui les accompagne est fatigante. On n’aurait donc plus que cela à se mettre sous la dent ?
Idem pour Le Pen et son aréopage, des cris d’orfraie qui voudraient transformer le présumé-coupable en victime de la police politique.
On nous enfume. Le fond de l’histoire : est-ce qu’on a tapé dans la caisse du Parlement européen pour financer un parti ? La Justice nous le dira. Le reste, c’est du blabla.

@ Ellen | 19 octobre 2018 à 08:01
Dans le Palmipède il existe une rubrique « La brosse à reluire », soit vous voulez vous inviter à notre table pour goûter du homard bleu – ce que je peux comprendre -, soit enfin le talent extraordinaire de notre Bretonne bondissante vous a touchée.
Ceci dit vous serez tenue d’apporter votre contribution, un produit purement du terroir, le chef rassurez-vous est un champion il saura faire.
D’ailleurs il nous réclame, recette inspirée d’Hélène Darroze, moules au chorizo piquant, rien que l’odeur me fait oublier la bêtise crasse d’un Méluche habillé quatre-saisons par un Fabrice Arfi au meilleur de sa forme.
Moules de bouchot, Picpoul de Pinet frais, tout un programme.
Si Méluche est la République nous tous autour de la table sommes le pape.
Il prend les citoyens à témoins, qu’il aille voir au Venezuela ou à Cuba comment se passent les perquisitions, lui le Républicain, un des plus blindés des prétendants au poste d’élu, avec nos impôts bien évidemment.
« A taaable ! »

@ Robert | 19 octobre 2018 à 12:30
« Une formation leur serait donc bien utile pour ne pas mettre dans le même panier sale des cas différents des uns des autres !
Mais bon on peut toujours rêver ! »
Vous devriez adresser vos remarques à la direction centrale de la police nationale, plutôt que sur ce blog !
Vous ignorez manifestement qu’un policier sur le terrain doit être à tout moment opérationnel et qu’il ne peut décider à sa guise de porter ou non son arme de service ou son gilet pare-balles. Croyez-vous que lorsqu’une affaire tourne au vinaigre il va dire pouce, je vais aller rechercher mon matos qui est resté dans le véhicule ? Connaissez-vous le nombre de blessés par an dans la police et la gendarmerie consécutif à un simple contrôle ?
Quant à la formation des policiers de tous corps et grades (gardiens de la paix, officiers et commissaires) renseignez-vous un minimum concernant le niveau des différents concours d’accès, ainsi que sur les programmes des écoles de police.
Et puisqu’il était ici question des enquêteurs de la PJ – eh oui monsieur il y a beaucoup de métiers et de spécialités dans la police – je pense que ce ne sont pas les plus mauvais, ni les plus froussards, loin de là !
Enfin, vous n’êtes pas fatigué de systématiquement vous en prendre à la police, alors que par exemple, ici, c’est la justice, seule, qui a ordonné les perquisitions ?
Savez-vous ce qu’il en a coûté au contrôleur général Marion d’avoir traîné les pieds pour une perquisition qu’il désapprouvait ?
Un peu d’objectivité que diable !

@ Lucile | 18 octobre 2018 à 22:51
« La performance de Mélenchon n’a rien de surprenant, ce type est siphonné et dangereux. Si c’est seulement maintenant que les journalistes s’en aperçoivent, on se demande à quoi ils servent. Ils encouragent à longueur de temps des politiciens dont il est évident que leur accession au pouvoir serait une calamité, ils les interviewent, les font réagir, les consultent, les citent, leur demandent leur avis sur tout»,
Lorsque les médias donnent la parole à Mélenchon, ils donnent la parole à un élu de la République ainsi qu’à ses 7 060 885 électeurs.
Vous ne voudriez pas dire que sept millions de nos concitoyens comptent pour du beurre ? Tout de même !
Il faut donc se demander pourquoi ils ont pensé que le chef des Insoumis les représenterait utilement ou avantageusement, avant d’accuser ce dernier d’être « siphonné et dangereux », et cela en s’occupant des idées portées par ce parti et non pas d’injurier son chef !
J’espère que vous n’avez pas le projet syriaco-franquiste de les faire disparaître à la mode Pinochet ou castriste ou stalinienne ou polpotienne ou que sais-je encore, ou bien ?
@ Patrice Charoulet | 18 octobre 2018 à 07:31
« Un député n’est pas au-dessus des lois. Ni les policiers, ni les magistrats, ne peuvent être exposés aux agressions d’un tel énergumène impunément. »
Un député est ce que la Nation dit qu’il est en tant que, le temps de sa mandature il représente la fraction de la population de citoyens qui l’a élu.
Tout outrage au député en tant que s’adressant à un député agissant dans l’exercice de sa mission d’élu de la République, outrage le peuple.
Quant au reste, Mélenchon n’a agressé personne à l’aide d’un rouleau à pâtisserie que je sache.
Selon l’ article 56-1 du code de procédure pénale, notamment en son §1, « les perquisitions dans le cabinet d’un avocat ou à son domicile ne peuvent être effectuées que par un magistrat et en présence du bâtonnier ou de son délégué, à la suite d’une décision écrite et motivée prise par ce magistrat, qui indique la nature de l’infraction ou des infractions sur lesquelles portent les investigations, les raisons justifiant la perquisition et l’objet de celle-ci. Le contenu de cette décision est porté dès le début de la perquisition à la connaissance du bâtonnier ou de son délégué par le magistrat. Celui-ci et le bâtonnier ou son délégué ont seuls le droit de consulter ou de prendre connaissance des documents ou des objets se trouvant sur les lieux préalablement à leur éventuelle saisie. Aucune saisie ne peut concerner des documents ou des objets relatifs à d’autres infractions que celles mentionnées dans la décision précitée. Les dispositions du présent alinéa sont édictées à peine de nullité. »
Je pense de même que les perquisitions au domicile d’un député ou au siège de son parti ne devraient pas pouvoir avoir lieu en l’absence d’un représentant de l’organe de contrôle du Parlement ou de l’Assemblée, et aussi que les documents relatifs à l’infraction ayant motivé la perquisition ne devraient pas pouvoir être saisis avant que le représentant ou le délégué du Parlement ou de l’Assemblée ne les ait visés. Autrement dit, aucune perquisition au siège du parti d’un député ou à son domicile ne devrait avoir tant pour effet que pour but de s’emparer de tout document susceptible de porter à la connaissance d’un parti adversaire, par ex. un parti majoritaire, de quoi torpiller par avance la stratégie du parti dudit député en période préélectorale, car il y va de l’essence de la démocratie. Sans compter les informations personnelles relatives aux adhérents ou à quelque autre visiteur que ce soit qui pourraient s’y trouver.
De ce point de vue, quand bien même je ne l’approuve en aucune façon dans sa forme violente, je comprends bien la colère du chef du parti des Insoumis devant de tels procédés félons ! Si j’étais député, je ferais une proposition de loi en ce sens, qui si elle n’était votée par un parti majoritaire inconscient du fait qu’il pourrait bien se retrouver un jour minoritaire, en dévoilerait au grand jour toute la félonie intrinsèque.
Au fait, c’est quoi cette proposition de loi d’une députée LREM visant à sanctionner la « glottophobie » ou discrimination linguistique qui tend à dire que « rejeter un usage linguistique revient à rejeter ses locuteurs» en faisant de la langue standard un « instrument de domination idéologique et d’oppression », comme par ex. les diverses discriminations dont furent victimes de la part des structures scolaires les locuteurs de langue française des départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle après l’annexion au Reich de ces départements, et inversement lors de la récupération de ces territoires par la France, ce du fait que Mélenchon aurait plaisanté de l’accent d’une intervieweuse, compatriote de Mireille Mathieu ?

Mélenchon n’a pas l’air dans son assiette en ce moment, il devrait arrêter le pastis et passer à quelque chose de différent, à l’alcool de pomme par exemple.
https://www.youtube.com/watch?v=dz9LwiD5kSE
Adeo breizmabro 😉

@ breizmabro | 19 octobre 2018 à 15:54
Puisque vous évoquez les moules, vous allez pouvoir me dire si ma recette vous paraît correcte :
Je ne mets pas d’oignon, je mets parfois de l’échalote émincée, en revanche j’arrose les moules avant cuisson avec un verre de riesling et, en fin de cuisson, je rajoute une cuillerée de crème fraîche liquide et un peu de persil grossièrement haché.
Où est-ce que j’ai faux, pour une Bretonne ?

@ Achille | 19 octobre 2018 à 17:12
Aznavour chantait « ce que tu as changé en cinq ans » mais ici nous pouvons dire à Achille : « ce que vous avez changé en peu de temps » et c’est très bien, merci, continuez.

@ Charlie pascoulé 18 oct. 17h18
Monsieur,
Auriez-vous la gentillesse de bien vouloir me dire si tel est bien votre nom ? Soit ici, soit en passant par notre chère modératrice, qui vous dira mon adresse mail, si vous souhaitez répondre à cette question.

@ vamonos 19 octobre 2018 à 16:17
Oui pour l’alcool de pomme breton (chouchen), « on n’en meurt pas mais ça vous tue » 😉

@ Catherine JACOB
Se moquer d’un accent, je trouve cela puéril, digne d’une altercation entre enfants de maternelle, surtout si on veut se présenter à la Mairie de Marseille, peuchère. Toutefois je peux comprendre que dans le cadre d’un emportement et sans arguments contre une journaliste un peu trop curieuse on puisse dire n’importe quoi. Admettons qu’il ait « pété les plombs » comme on dit.
Les accents qu’ils soient d’Alsace ou du Midi, c’est toute la richesse de la France, bien qu’ils se perdent beaucoup, comme tout le reste.
Mais est-ce plus intelligent de la part d’une députée LaREM de proposer un texte de loi ? Un mot de travers = une loi… Les tribunaux ne vont plus savoir où donner de la tête.

« Je suis sacré, qu’on se le dise ! »
C’est ça un tribun talentueux ? Le seul titre de gloire que je veux bien reconnaître au très frelaté soudard-sénateur, c’est d’avoir inventé LE CAPITAINE DE PEDALO qui restera à jamais attaché à la personne du prédécesseur de Macron.
Pour le reste, ses outrances verbales, ses indignations surjouées, sa guignolade pseudo-républicaine ne sont que des esbroufes gesticulatoires. Les bas-journaleux adorent.
Ca fait partie de la promo, comme Johnny, qui revient d’au-delà pour un coucou rémunérateur lancé à l’américaine, avec le vieux truc du lancement à minuit comme le beaujolais nouveau. On a les z’idoles qu’on peut.
Pour se détendre, on peut toujours aller à la FIAC pour prendre connaissance de ce qu’est une bonne définition du foutage de gu**le. Et si ça ne suffit pas, relisez la dernière déclaration télévisée de Macron.

@ Xavier NEBOUT | 19 octobre 2018 à 11:15
« Une prime de 5€ par jour pour ceux qui hébergent des immigrés.
Donc 5€ par jour pour les immigrés qui feront venir d’autres immigrés.
Là, on dépasse de loin l’idéologie pour entrer franchement dans la c…. »
Ce député est tombé effectivement sur la tête. Plus exactement, il propose un crédit d’impôt de 1 500 euros/an et par migrant pour toute personne qui accepterait d’héberger gratuitement un migrant à son domicile personnel.
En plus du logement gratuit voici les aides financières et sociales dont bénéficient les migrants évaluées une fois par an (en hausse) :
http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/le-vrai-du-faux/2015/09/16/29003-20150916ARTFIG00326-rsa-apl-cmu-ces-aides-dont-beneficient-les-migrants-en-france.php
Les 5 euros que Macron a pris chez les pauvres travailleurs et étudiants bénéficiant des APL sont désormais reversés au migrants.
Mélenchon va encore nous répondre comme il a le chic : les Français qui ne sont pas contents je leur dis d’aller se faire foutre. Mélenchon est frappé par une démence dégénérative.
Quand on pense que Macron a augmenté la CSG des petits vieux retraités avec blocage des revalorisations annuelles de retraites depuis 2012, encore sous Hollande ce que Macron a poursuivi alors qu’il ont travaillé pour beaucoup très dur et pendant + de quarante ans.
Je ne dis pas qu’il faut aider mais pas toujours les mêmes et a fortiori pas ceux qui n’ont pas encore droit au sol ou sont des migrants économiques.
Je vous dis, ça va péter !!

@ Lucile | 19 octobre 2018 à 18:23
Je vous présente mes excuses pour être sans doute allée un peu loin dans la métaphore, mais je pense très sincèrement que dans le monde instable dans lequel nous vivons, il peut parfois être profitable de défendre jusqu’à nos ennemis politiques vis-à-vis d’un danger potentiellement menaçant beaucoup plus grand.
En fait, je suis convaincue qu’il y a aussi des sanguinaires chez les LREM qui se sont agglutinés comme un vol nocturne de moustiques autour d’un abat-jour, autour d’un Macron auquel je prête volontiers une duplicité mitterrandienne et une totale absence de scrupules, et dont je n’aurais pas envie de voir la sauvagerie latente trouver une occasion de s’exprimer.
Je ne voudrais pas en effet voir fleurir ou refleurir sur notre sol des méthodes comme celles-ci (Juan Barreto AFP Venezuela) dont le masque respiratoire ne vous aura pas échappé.
Je ne défendais donc pas l’individu Mélenchon, par ex. celui qui cause en off avec Macron, mais ses électeurs en tant que ce sont nos concitoyens et qu’ils ont des aspirations que nous ne pouvons pas méconnaître et auxquelles nous devons rester à l’écoute.
Par ex. Je trouve que leur « plan B » consistant à sortir des traités européens de manière unilatérale pour ensuite proposer d’autres coopérations entre les pays trahit une méconnaissance profonde des Européens, de l’identité européenne ainsi que de la nécessité vitale pour les Européens d’agir de façon responsable en sorte d’éviter l’éclatement de la CE qui laisserait les plus petits à la merci des gros appétits.
En revanche, je trouve aussi que leur règle verte inspirée des cultures des Amérindiens ou encore leur proposition de « révocation des élus par référendum – interne au parti FI, j’imagine – comme moyen de remettre un mandat en question lorsque l’élu n’est pas fidèle à ses engagements, lorsqu’il n’est pas intègre ou lorsqu’il n’est pas assidu », cette dernière condition me faisant toutefois doucement sourire s’agissant de l’assiduité qui fut celle de Mélenchon, du moins pour ce qu’on sait, aux commissions du Parlement européen mais bon, traduisent l’aspiration très profonde des Français à ne pas être constamment pris pour des truffes et à participer à la construction d’un monde dans lequel il sera possible d’être parfois fatigué et parfois le maillon faible sans obligatoirement devoir passer à la trappe, ainsi qu’un vrai souci des générations futures. On va dire que ce sont des exemples.
Incidemment, je mentionnerai encore que je ne suis pas d’accord avec la captation du « phi » grec de « philo » pour leur logo qui pour moi trahit une propension à la captation potentiellement inquiétante.

Melenchon a tous les torts, il est inexcusable.
Mais dans l’insupportable sonate de nuit de Chopin que nous joue la classe politique française, politiquement si korrekte, avec ses costards cravates nés coiffés, on ne peut qu’être amusé par ce singe hurleur, grand bourgeois adepte de Maduro.
La France a perdu ses pamphlétaires, ses gargouilles de Notre-Dame contemplant Paris, ces caractères volcaniques qui osaient, à compte d’auteur, dégueuler tout ce qu’ils avaient en travers de la gorge. C’était il y a un siècle.
Il a tort, c’est certain.
Mais n’avez-vous pas ressenti comme une brise d’air frais dans tout ce Bouglione ?
Vous auriez été les premiers à approuver Fillon s’il s’était comporté de la sorte.
Alors, la bouche en cul de poule, on voit tous ces druides des médias s’indigner.
Il a tort, mais quelle rigolade.
(Cédric Passard, L’Age d’or des pamphlets – CNRS Éditions.)

« sondage Fiducial Sud Radio »
J’ai tout fait pour résister mais c’est plus fort que moi !
1°- ce n’est pas un sondage ! Il est illégal de l’appeler sondage, car il a été fait par Internet.
2°- il est autogéré, aucun contact entre les humains, tout est informatisé.
3°- Le remaniement a lieu le 16 octobre et des personnes sont interrogées le 16 et le 17, le jour même.
4°- 1006 personnes de plus de 18 ans, sur 49 330 111 personnes, soit : 0,0020%
Interroger 0,0020% suffirait à savoir ce que pensent les 99,99% non interrogés.
5° – et sur du 0,0020%, il y a en plus une marge d’erreur !
6°- comment une formule mathématique peut-elle indiquer ce que pense les gens ?
7°- sur Internet comment vous vérifiez l’identité, le sexe, la nationalité, l’âge, les revenus ?
8°- sur Internet comment vous vérifiez que ce n’est pas la même personne qui a répondu plusieurs fois ?
C’est possible avec des scripts, VPN, Proxy, etc.
9°- quelle preuve avez-vous que les gens qui répondent savent de quoi l’on parle ?
10°- vous ne pouvez pas dire : les Français !
Vous devez dire : 58% de l’échantillon interrogé.
Ce genre de truc, appelé sondage, c’est pour les gogos, les mêmes imbéciles qui croient en l’astrologie, la numérologie, l’horoscope.
https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2018/10/115209-Rapport-CN-SR-43.pdf

@ Ellen 19 octobre 2018 à 18:34
« Mais je suis sûre que les vôtres sont meilleures »
Il n’y a aucune raison, visiblement vous savez vous y prendre.
A charge de revanche, pas trop compliquée 😉
Adéo Ellen
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@ Catherine JACOB 19 octobre 2018 à 17:24
« Où est-ce que j’ai faux, pour une Bretonne ? »
C’est à « j’arrose les moules avant cuisson avec un verre de riesling ».
Nous on arrose avec du vin blanc, légèrement, uniquement pour parfumer, lorsque les moules finissent de s’ouvrir, puis selon les goûts, la crème fraîche.
Vous couvrez, vous secouez bien le récipient pour que tout se mélange bien avec l’eau des moules. Vous coupez le feu et vous attendez quelques minutes, pas plus, avant de servir.
Si vous mettez le vin blanc au début il cuit et coupe le goût « de mer » naturel.
A la dégustation autant de Riesling bien frais que nécessaire évidemment 😉 
Adéo Catherine

Qui l’eut cru ? Mélenchon est une pomme de discorde sur le blog, mais tout le monde a raison : il a le droit de s’exprimer et porte les idées d’un nombre significatif de gens et on a le droit de penser que sa politique comme son caractère sont problématiques.
Un problème de trop de politiciens, ils divisent au lieu d’unir, ils feraient « se battre les montagnes ».

@ Catherine JACOB | 19 octobre 2018 à 17:53
Je ne faisais absolument pas allusion à l’affaire que vous relatez.
En réalité c’est par erreur que j’ai mentionné Roger Marion qui lui aussi avait eu maille à partir avec les magistrats et l’exécutif pour d’autres raisons.
Le haut fonctionnaire de la police qui avait refusé de prêter assistance au juge Halphen pour une perquisition était en fait Olivier Foll, à l’époque directeur de la PJ.
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@ Robert
Effectivement, il s’agissait de la citation d’un certain fumarolle, auquel j’avais d’ailleurs déjà répondu. Les guillemets m’avaient échappé…
Je vous prie donc de bien vouloir m’excuser pour ce jugement injuste à votre égard.

@ Elus-Haine | 19 octobre 2018 à 21:38
C’est quand le grand Dîner ? N’oubliez pas votre minaret en allumettes !

Tout le monde se demande pourquoi avoir choisi la date du 16 octobre pour perquisitionner le « sacré » Révolutionnaire Mélenchon ?
Ne cherchez plus. Sans jouer dans la prédilection, le 16 octobre 1793 vers midi, la reine de France Marie-Antoinette d’Autriche fut guillotinée après avoir été jugée le 14 puis condamnée à la guillotine le lendemain par le Tribunal Révolutionnaire, place de la Révolution (avant, place du Roi Louis XV et actuellement place de la Concorde à Paris).
Si Mélenchon avait le pouvoir de transformer le dénommé « Palais de Justice » en « Tribunal Révolutionnaire » il le ferait de suite. Heureusement que nous n’avons plus la guillotine, sinon il couperait la tête à plus d’un.

@ Giuseppe 19 octobre 2018 à 21:22
Je préfère ma cuisine à celle de la politique…
Il faut dire que le sujet Mélenchon commence à sentir le rance, le recuit, le fond de sauce gâté ; bref qu’il aurait mieux fait de « passer à table » avec les beaux jeunes hommes qui se sont invités chez lui (Manu, lui, l’aurait fait), leur offrir un verre du Riesling de Catherine, puis entonner, avec ses petits camarades « il est des nôôôôtres, il a bu son verre comme les auauautreees… » et l’affaire serait close depuis longtemps.
Mauvais cuisinier Mélenchon, il a poussé le feu trop fort, le couvercle a sauté et toutes les c** bêtises qu’il faisait mijoter se sont étalées à nos pieds.
Il n’aura pas son CAP de cuisinier politique.

@ sylvain | 20 octobre 2018 à 09:38
« C’est quand le grand Dîner ? N’oubliez pas votre minaret en allumettes ! »
Le sexe vous travaille quand même !
Le con étant l’anatomie de la femme jusqu’à preuve du contraire ; et que vous vouliez y mettre le feu avec des allumettes, il est à craindre que vous ne finissiez dans un Sofitel à New York.
C’est peut-être pour cela que vous prenez des vessies pour des lanternes ; vous y tiendrez la chandelle dans le minaret à défaut de vous faire le minet ou laminer, il n’y a plus de genre paraît-il.

@ Lucile | 20 octobre 2018 à 01:14
« Mais quelles que soient les raisons de ses électeurs, quel que soit leur profil, en résulte-t-il obligatoirement que la France s’assure un avenir prospère et heureux »
Vision rationnelle, trop rationnelle du comportement des citoyens, électeurs éventuels !
Certains votent avec leur cerveau, et déjà nous savons grâce à Xavier, que celui des femmes est différent de celui des hommes.
D’autres votent avec leur cœur, d’autres encore avec leurs tripes, et certains vont même jusqu’à voter avec leurs pieds en s’expatriant.
Et puis il y a les politiciens qui voudraient nous faire voter après nous avoir hypnotisés avec de beaux yeux bleus cachant l’indifférence et le cynisme du psychopathe.
Ce sont ces mille et une raisons de voter qui font de la démocratie le pire de tous les régimes à l’exclusion de tous les autres, et surtout le plus surprenant quant au choix des dirigeants, dont la compétence, le caractère, l’intelligence sont parfois en dessous de ce qu’il faudrait.
Dans les démocraties illibérales qui se profilent à l’horizon européen, au moins le caractère des dirigeants est présent, est-ce un mieux ?
C’est un mieux évidemment, sachant que le mieux est l’ennemi du bien !
Alors il ne nous reste plus qu’à cultiver notre jardin, avant que le désert que les migrants apportent à la semelle de leurs souliers ne prenne la place de nos paysages.
Personne ne dit que le réchauffement climatique est peut-être un effet de propagation du désert par les migrations africaines.
Et si c’était la vraie raison, la désertification par le grand remplacement.
Chère Lucile, je vous sais très sérieuse, mais c’est le week-end, la période où le rêve et le cauchemar et l’absurde qui vont avec, sont de règle.
Je précise que je n’ai encore pris mon champagne apéritif.

@ Elusen 19 octobre 2018 à 21:38
A part l’éternelle agression du « quelle preuve avez-vous » (9°) tout le reste de votre commentaire est juste, cette ligne n’apporte rien de plus.
Avec un peu plus de souplesse dans vos textes (souvent justes), et d’humour, nous vous lirions avec bienveillance.

Les dérives de Mélenchon ne sauraient effacer l’existence bien réelle du complot des ultra-libéraux contre les peuples qu’ils exploitent.
Déjà en 1928 l’accord signé le 17 septembre entre la Standard Oil of New Jersey, la Royal Dutch Shell et l’Anglo-Persian Oil Company au château écossais d’Achnacarry à la suite d’une réunion secrète tenue le 28 août 1928 à l’initiative d’Henri Deterding de la Royal Dutch Shell, démontrait la collusion des puissances de l’argent pour exploiter les peuples.
Que l’on cesse de vouloir faire croire que le complotisme est une invention d’individus délirants.
Au contraire, les puissances de l’argent ont besoin de serviteurs comme Macron pour que se réalisent leurs souhaits.
Le million de migrants que Merkel a fait rentrer en Allemagne sous prétexte humanitaire, répond au contraire à la demande du patronat européen qui est une des branches des puissances de l’argent, qui a demandé au commissaire européen en charge de l’immigration de faire rentrer en Europe 6 millions de migrants afin de contenir les salaires, voire les diminuer.
Si ce n’est pas un complot contre les salariés européens, il faut expliquer ce que c’est.
Partout les puissances de l’argent luttent en secret contre les peuples qu’elles exploitent.
Et Macron lorsqu’il prétend construire en vain une liste des progressistes lors des élections européennes pour lutter contre le populisme, lutte en réalité pour les puissances de l’argent.
Le complotisme contre les peuples est bien une constante des ultra-libéraux.

Quelle aubaine !…
Avec cette perquisition musclée monsieur Mélenchon a bénéficié d’une publicité gratuite et exempte de TVA.
Il a même pu faire une vidéo de propagande qu’il utilise à des fins politiques et qu’il diffuse à tous les médias possibles qui bien sûr ne manquent pas de la publier.
Il ne lui reste plus qu’à dénoncer ce qu’il sait des comptes de campagne de monsieur Macron pour enrichir encore davantage sa prestation de dénonciation du « pouvoir politique » mais monsieur Macron lui et pour l’instant ne risque pas de voir débarquer les policiers chez Brigitte.
Je me demande de quelle façon les autres pays considèrent cette farce permanente que constitue notre monde politique.
Visiblement, c’est un problème de comportement individuel. Comment Mélenchon a-t-il pu faire confiance à quelqu’un comme Sophia Chikirou qui a œuvré pour le PS avant de soutenir Sarkozy ?
Et surtout, c’est un problème pour les militants insoumis de devoir avaler sans barguigner ce choix de leur chef pour une arriviste. C’est grand malheur pour tous ceux qui soutiennent le programme de la France insoumise (les idées de partage, de solidarité, l’éco-socialisme…) de voir qu’il est porté par un parti au fonctionnement vertical (limite stalinien), qui ressemble finalement à celui des autres partis.

Toute cette histoire se termine comme dans une pièce de Feydeau, l’amant ou la maîtresse dans le placard.
Lorsque la police a déboulé à 7 heures du matin chez Mélenchon, ils sont tombés nez à nez devant Sophia Chikirou en nuisette !
Le gag ! (révélation de Mediapart)
Est-il vraiment utile que le cinéma français subventionné s’escrime à trouver des scénarios ridicules pour faire au final des flops commerciaux, alors que la simple observation de notre monde politique est une mine d’or ?

@ Savonarole | 20 octobre 2018 à 21:07
Il n’y a pas marqué « en nuisette » mais seulement « se trouvait au domicile de l’ancien candidat mardi matin à l’aube ».
Je constate que l’aube se lève à Paris à sept heures du matin. Les boulangers parisiens ouvrent pour la plupart à six heures du matin, comme dans le reste de la France, ce qui signifie qu’ils commencent à travailler au fournil vers quatre heures du matin.
Je doute que Mélenchon ait tiré un quelconque profit personnel de l’activité de Médiascop. Les tarifs de ce genre de prestations sont libres et non pas conventionnés ou réglementés.
S’il y a eu devis et acceptation de devis, je ne vois pas en quoi il y aurait un problème quelconque dès lors que les prestations auraient été effectivement réalisées selon devis accepté.
Si ce ne devait pas avoir été le cas, alors Mélenchon et son parti seraient les victimes d’un abus de confiance et je ne comprends pas pourquoi les victimes devraient être perquisitionnées et pas l’auteur de l’éventuel abus de confiance.
Je conclus donc pour commencer qu’il n’y a pas d’entrée fournisseurs dans l’immeuble de l’appartement à 1 million d’euros de Mélenchon, sinon on n’y eut sans doute trouvé personne d’autre que son propriétaire résident.
En tout cas, je comprends mieux son état de fébrilité colérique.
Il semblerait également que « plus de 12 000 euros en liquide auraient été découverts au domicile d’un des plus anciens proches du leader insoumis ».
Dans un coffre ou sous son matelas ? Combien de liquide a-t-on le droit de conserver chez soi sans être soupçonné de trafic quelconque ? Le savez-vous ?

Rappelons tout de même l’origine de l’affaire.
– Il n’y a aucune preuve, pour l’heure, que Mélenchon ou son parti aient commis des fraudes.
– La justice fait une enquête préliminaire (étrangeté du terme choisi en droit).
https://frama.link/D8jDDdYh
– La justice agit sur une dénonciation.
Et c’est encore plus drôle, puisque l’une des dénonciations, donc l’accusation que Mélenchon et son parti aurait commis des fraudes, vient d’une députée européenne F-Haine mise en examen pour fraude.
Cette députée européenne F-Haine est poursuivie suite à une plainte du Parlement européen contre le F-Haine et elle en a profité pour accuser…
– La deuxième dénonciation vient de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques qui dénonce aussi les comptes de Macron.
http://www.cnccfp.fr/presse.php
Préliminaire entre Mélenchon et le Procureur, ils sont même allés jusqu’à se toucher… hummmm, hummmm… en plein débat sur l’Assistance Médicale à la Procréation.

El « Lider Maximo » saisi au petit matin, il faut imaginer un instant s’il avait été embarqué enchaîné devant les ordiphones.
De tribun au pied levé il serait passé pour martyr, chemise blanche du condamné, ouverte sur une poitrine offerte aux salves d’une police politique.
Finalement révolutionnaire au petit pied vivant dans un appartement digne des plus cossus 1 000 000€ tout de même, nuisette comprise.

Une députée LRM : « Parle-t-on moins français avec un accent ? Doit-on subir des humiliations si on n’a pas d’intonations standardisées ? Parce que nos accents sont notre identité, je dépose, avec des députés LaRem, une proposition de loi pour reconnaître la glottophobie comme source de discrimination. »
D’abord, l’absence (prétendue) d’accent est en soi un accent.
Comme disent les Québécois : les Français ne se rendent pas compte que ce sont eux qui ont un accent.
Donc pour paraphraser Mélenchavez : « ferme ta petite bouche, Sacré Corps ».
Enfin faire une loi là-dessus c’est franchement ridicule et un reflexe spino-sarkozien. Travaillez donc sur de vraies questions !

@ vladimir
Je ne partage pas vraiment votre avis sur le traité des sept soeurs. A l’époque, n’oublions pas que le roi Fayçal entassait les liasses de dollars sous son lit.
Mais il s’agissait bien sûr de la constitution d’un cartel destiné surtout à réguler le marché, devant l’incertitude sur les progrès de la demande à venir.
Quant à l’exploitation des peuples, elle existe de toutes les façons, et quel que soit le gouvernement ou le régime en place : c’est une constante humaine.
D’ailleurs, que pourrait-on imaginer à la place ? Un univers fraternel où tout le monde partagerait, se recevrait et voyagerait librement.
J’ai toujours été réticent vis-à-vis des « valeurs » de la république, et notamment la fraternité ; ce sont là des escroqueries morales destinées à peser sur les populations en les grondant pour mieux les exploiter doucement. SI on remplaçait par responsabilité, les choses iraient peut-être aussi mal, mais en conscience.

@ breizmabro | 21 octobre 2018 à 16:06
« Visiblement nous avons plus d’informations sur la perquise chez Mélenchon et autres que sur ce que contenait le coffre-fort de Benalla situé dans son appartement sous scellés, sans planton pour monter la garde »
C’est vrai. Mais en même temps, qu’avons-nous à faire de la nuisette de Benalla fût-elle en crêpe de Chine brodée d’or et signée Jean-Paul Gaultier ?
Cela étant, l’article 56 du Code de procédure pénale alinéa 3 ne dit-il pas :
« Toutefois, sans préjudice de l’application des articles 56-1 à 56-5, il (l’OPJ) a l’obligation de provoquer préalablement toutes mesures utiles pour que soit assuré le respect du secret professionnel et des droits de la défense. »
D’où, comment se fait-il que Mediapart ait eu connaissance de la « nuisette » de Sophia Chikirou ? Plenel était-il convoqué comme expert en communication sur la base de l’article 157 CPC?
A partir de quelle heure une concierge peut-elle légalement se trouver dans l’appartement d’un célibataire de son immeuble sans passer obligatoirement pour sa « connaissance », au sens où cette chère Meg était dans le parler haut-français de P. Charoulet, la « connaissance » du président Félix Faure ?
D’autre part, vu que selon l’article 57 CPC, la présence de l’occupant des lieux est requise lors d’une perquisition, je ne comprends pas comment il se fait que dans le cas de la perquisition du siège de FI, les FI ont dû enfoncer la porte, Mélenchon en tête ceint de son écharpe bleu-blanc-rouge, pour pénétrer dans leurs propres locaux ?
« Une chose est sûre, si une personne le sait c’est Mimi, l’amie de Bribri. »
Mimi, la fée Carabosse ? Facture-t-elle ses prestations à Bribri moins chères que ne se les ait facturées à elle-même Sophia Chikirou ? En tout cas, Mélenchon conteste qu’elle soit sa compagne.
Donc, comme dirait Sarko : « avec Sophie, φFI ce n’est pas du sérieux ! » Quant à Riri et Loulou ils étaient sans doute à la pêche aux moules avec Oncle Donald, j’imagine.
Bon, on plaisante on plaisante, mais n’empêche que c’est bien triste tout ça.

Je vois que le mot « nuisette » soulève des montagnes.
Catherine Jacob a raison, ce mot ne figure nulle part. J’ai exagéré.
Toutefois, mon conseiller fiscal est prié de ne se présenter aux portes de ma résidence qu’à partir de 11 heures du matin, et à poil.
Mélenchon devrait virer Sophia Chikirou, on n’apporte pas les dossiers en cours à 7:00 du matin.

@ Catherine JACOB | 21 octobre 2018 à 20:41
« D’autre part, vu que selon l’article 57 CPC, la présence de l’occupant des lieux est requise lors d’une perquisition, je ne comprends pas comment il se fait que dans le cas de la perquisition du siège de FI, les FI ont dû enfoncer la porte, Mélenchon en tête ceint de son écharpe bleu-blanc-rouge, pour pénétrer dans leurs propres locaux ? »
Il s’avère que Mélenchon a bien été prévenu de cette perquisition, mais comme cela il a ameuté son cheptel de militants en masse, leur demandant de venir ainsi que les journalistes pour filmer son scénario sur les lieux. Le bazar qu’ils ont fait était indescriptible, tambourinant à coups de poing à la porte comme des fous furieux, hurlant et menaçant d’enfoncer la porte si les policiers ne l’ouvraient pas. Devant un tel attroupement d’enragés stationnés derrière la porte, la police a préféré de ne pas ouvrir pour éviter de se faire agresser et être ensuite dans l’impossibilité de continuer son travail de perquisition. De toute façon, Mélenchon a reçu le procès-verbal de tous les équipements, documents nécessaires à la recherche de la vérité qui ont été saisis et seulement pour des faits qui lui sont reprochés et qui sont actés dans la procédure nécessaire pour l’enquête préliminaire.

@ S Carioca | 21 octobre 2018 à 15:14
« Enfin faire une loi là-dessus c’est franchement ridicule et un réflexe spino-sarkozien. Travaillez donc sur de vraies questions ! »
On apprend ce matin qu’il y a eu rétropédalage de Me Avia. Il s’agissait juste dit-elle, d’une petite blague pour faire bisquer Mélenchon. Et sans doute le distraire de ses soucis de nuisette, mais cela ne semble pas avoir été précisé.
Revenons en effet aux vraies questions, et pour moi les conditions dans lesquelles les députés et l’Assemblée peuvent faire leur travail dans le respect de l’indépendance des pouvoirs représentent une question essentielle.
Si le siège de son parti avait été sanctuarisé ne serait-ce que pour un laps de temps donné, à définir autour de la période électorale, d’une part Mélenchon n’aurait pas pu se donner en spectacle comme il l’a fait vu qu’il n’aurait pas été licite de diligenter une perquisition de ses locaux, et d’autre part, cela ferait obstacle à toute manipulation éventuelle de l’électeur en période électorale par le pouvoir en place, et enfin cela contribuerait à un meilleur équilibre entre les pouvoirs vu le statut juridictionnel du président de la République, dans notre pays.
D’autre part, il ne doit pas pouvoir non plus finir par arriver à nos députés, ce qui arrive aux avocats chinois en République populaire de Chine quand leur façon de défendre et conseiller leurs clients déplaît. Outre la sanctuarisation des locaux d’un parti politique légal donc, on devrait également aboutir à une sacralisation de la personne du député le temps de sa mandature, sous réserves bien sûr de malversations avérées, ainsi qu’à la création d’un véritable organisme de contrôle, vigilant mais interne aux Assemblées et aux Parlements, et doté de certains pouvoirs de police, comme les maires sur le territoire de leur commune, à savoir circonscrit au Assemblées.

Petit rappel à notre révolutionnaire de salon du Xe arrondissement de Paris, l’insoumission a quand même ses limites, celle de son modeste pas-de-porte, révolutionnaire en Rolex comme dirait l’autre.
« Las tierras, las tierras, las tierras de España,
las grandes, las solas, desiertas llanuras.
Galopa, caballo cuatralbo,
jinete del pueblo,
al sol y a la luna.
¡A galopar,
a galopar,
hasta enterrarlos en el mar!
8 juin 2018
Par vilmauve
Blog : Le blog de vilmauve
« Vous aviez aimé Jean-Luc Mélenchon ne voyageant qu’en classe affaire ? Vous allez l’adorer quand il se plaint de vivre dans un appartement parisien de 837 000 euros ! »
https://blogs.mediapart.fr/vilmauve/blog/080618/melenchon-le-mal-loge
Il faut reconnaître que notre révolutionnaire national a plutôt bon goût, et sans aucun doute un gestionnaire avisé de « bon père de famille » comme l’écrit le notaire.
Un appartement qui doit valoir au cours du SMIC actuel 600 fois la valeur !
Peuple ingrat, « vous ne voudriez pas qu’en plus de vous défendre je vive dans la forêt tropicale albarcas aux pieds ! » ; pour celui qui était le plus blindé des concurrents à la présidentielle, « El pueblo jamàs vincido… » soy el Jefe, l’unique, sans partage bien sûr.

@ Elusen 21 octobre 2018 à 20:42
Je suis assez d’accord avec vous. Ainsi donc une dénonciation –anonyme– deviendrait de la délation, si je vous suis bien.
Pour ‘dénonciation’ Larousse me donne la définition suivante : « Signaler quelqu’un, quelque chose à la justice, à une autorité en vue de faire condamner ou punir (ex : Dénoncer un criminel à la police) ».
J’ai regardé la définition de ‘délation’ dans le Larousse : « Dénonciation intéressée, méprisable, inspirée par la vengeance, la jalousie ou la cupidité ».
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@ Ellen 21 octobre 2018 à 20:00
Pour les sommes vous avez raison, du reste certains ou certaines gardent encore chez eux des Napoléon or, voire des lingots… mais concernant ce que contenait le coffre-fort de Ben, nada, nothing, niente, nitchs, peau de balle et balais de crin, nous ne saurons jamais si ce coffre contenait quelques nuisettes et bas résilles empruntés à Kiddy Smile, quelques armes amicalement prêtés par ses amis policiers, ou quelques grammes de coke, voir les trois…
Et personne ne nous dit non plus comment ce coffre a, nuitamment, disparu de l’appartement de Ben. Dès lors toutes les déductions les plus hardies sont autorisées…
Adeo Ellen

@ Giuseppe 22 octobre 2018 à 09:25
Bon ça va bien les estrangers, déjà que j’héberge un Sicilien chez moi, en Bretagne, depuis plus de trente ans… 😀
Adeo Giuseppe 😉
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@ Tipaza 18 octobre 2018 à 09:20
En résumé on peut dire : qui veut tuer son chien l’accuse de la rage.
Malheureusement Méluche a démontré qu’il était enragé, du coup il sera tué (médiatiquement s’entend).
Certains disent que les communicants de Manu sont nuls, sur ce coup-là je crois qu’ils feront fort… facilement.
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@ Zonzon 18 octobre 2018 à 08:27
Sauf que Méluche, lui, ne voulait pas qu’on le touche alors que Manu, lui, pouvait toucher les deux beaux jeunes garçons en face de lui.
Un des deux beaux garçons a arrêté les braquages sur le conseil de Manu MAIS a choisi l’option dealer après avoir traversé la rue.
Manu, on devrait le nommer, après 2022, directeur de Pôle emploi. Tu traverses la rue t’as un job. Bon d’accord t’as un BEP d’électro-mécanicien mais si t’es au chômage et que tu veux retrouver un emploi tu peux aussi traverser la rue et faire plongeur ou plaquiste. Le monde t’est ouvert mec (comme on dit chez Rothschild).
Enfin, moi j’dis ça…
Adéo Zonzon

Mélenchon est susceptible d’avoir profité indirectement des deniers publics grâce à la surfacturation de prestations délivrées par la société de sa compagne à son mouvement politique, prestations remboursées par nos impôts.
Question : a-t-il réellement profité de cet argent ou celui-ci est-il resté dans les caisses de la société incriminée ?
(Bien qu’il n’y ait guère d’illusions à se faire sur le sujet.)
Mais est-ce que cela justifie que sa vie privée soit jetée en pâture au public ?
Il y a le détournement d’argent et il y a ce que les inquisiteurs ont découvert à l’heure du laitier (heure devenue historiquement un mauvais souvenir).
Il y a un fait public et un autre privé.
Ne pas savoir faire la distinction entre l’un et l’autre et tout déballer par amalgame incline à penser que les perturbateurs endocriniens font infiniment plus de dégâts que les statistiques ne le laissent entendre.
En attendant, la meute est déchaînée.
Le nouveau monde est pire que l’ancien, et si Mélenchon découvre ainsi la vie quotidienne des opposants à Maduro et autres dictateurs cubains, n’oubliez pas que cela se passe en France.
Alors, à qui le tour maintenant ?

@ Giuseppe | 22 octobre 2018 à 09:25
« Il se plaint de vivre dans un appartement parisien de 837 000 € ! Un appartement qui doit valoir au cours du SMIC actuel 600 fois la valeur ! »
Mais c’est absurde ce que vous avancez !
Dans quelle ville est cet appartement ?
Dans quel quartier de la ville en question ?
En quelle année l’appartement a-t-il été acheté ?
Est-ce à crédit ?
Le crédit a-t-il été remboursé ?
Si vous achetez un appartement à 300 000 € en 1996, en 2018 il vaut aux alentours de 800 000 €, voire plus en fonction de la cote du quartier et de la raréfaction des logements.
De plus votre graphe ne représente pas le réel, il suffit de prendre De particulier à particulier pour voir, par exemple qu’un studio de 25 m2 dans le 2e arrondissement, face à la rue Saint-Denis, rue de prostitution, vaut 300 000 €.
https://www.pap.fr/annonce/vente-immobiliere-paris-2e-g37769-a-partir-de-20-m2-r424000425
D’après certains journaux, Mélenchon aurait un appartement dans le 10e arrondissement de 110 m2, mais quel quartier du 10e, acheté à quelle date ?
https://www.pap.fr/annonce/vente-immobiliere-paris-10e-g37777-a-partir-de-110-m2
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@ breizmabro | 22 octobre 2018 à 10:11
Je préfère le dictionnaire du CNRS (CNRTL), plus rigoureux et avec étymologie sommaire.
Délation : http://www.cnrtl.fr/lexicographie/d%C3%A9lation
Ou le Littré, la référence, tombé dans le domaine public.
https://www.littre.org/definition/d%C3%A9lation
Dès l’instant où c’est anonyme, la définition qui s’applique serait : délation.
Une dénonciation, par sa définition, ne peut pas être anonyme.
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/d%C3%A9nonciation
Pour installer le Littré sur son ordinateur, une Canadienne en a fait un petit logiciel.
https://code.google.com/archive/p/dictionnaire-le-littre/

@ sylvain 22 octobre 2018 à 09:30
« Au fait, Elus-Haine, avez-vous mouchardé, délationné ou dénonciaté votre curé ? Que dit le Petit Bébert ? »
Vous-même Saint sylvain n’avez-vous jamais dénoncé un proche ou délaté sans raison ?
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@ cavendish 22 octobre 2018 à 16:33
« Mélenchon est susceptible d’avoir profité indirectement des deniers publics grâce à la surfacturation de prestations délivrées par la société de sa compagne à son mouvement politique, prestations remboursées par nos impôts »
Plus ou moins que les prestations de Macron à Las Vegas ? (comptes de campagne = nos impôts)
« Muriel Pénicaud a été placée sous le statut de témoin assisté après plusieurs d’heures d’audition le mardi 22 mai (2018) chez les juges qui enquêtent sur le déplacement controversé organisé en 2016 pour Emmanuel Macron à Las Vegas »
« Contrainte de monter cette opération de plus de 300.000 euros en urgence sous la pression du cabinet du ministre, confiée intégralement à l’agence Havas, sans recourir à une mise en concurrence pourtant prévue par le code des marchés publics pour de telles sommes »
Y a-t-il eu perquisition chez Havas pour apporter la preuve qu’il y a eu fraude, ou pas, dans l’attribution de l’opération pro-Macron confiée à Havas en 2016, sans mise en concurrence pourtant prévue par le code des marchés publics ?
Si quelqu’un a la réponse en moins de quinze paragraphes…

@ Elusen 22 octobre 2018 à 18:43
Je le note.

@ Elusen | 22 octobre 2018 à 18:43
« Hé petit, va donc jouer ailleurs avec tes camarades ! C’est ça… Rassure-toi je ne vais pas te la voler, au fond à droite de la cour il y a un dessin sur la porte de la classe, tu peux pas te tromper, ils ont tous la même. »
« c’est ça… Quand tu sauras lire ce sera écrit dessus, tu seras à la grande école, c’est ça… la maternelle. »
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@ breizmabro | 22 octobre 2018 à 15:43
L’avantage avec vous – mais vous n’êtes pas la seule – c’est qu’au moins on ne se prend pas la tête… Bon de temps à autre il y a l’autre frappadingue – ce n’est pas très élégant tout ça, honte à moi ! – et ses robots, mais bon comme il tourne en rond comme une toupie au bout du compte il finit toujours par rouler.
D’ailleurs je ne sais pas pourquoi je vous dis cela, sans doute que la journée a été belle et que je suis sous le plus beau panorama du monde, bien sûr, et que la neige est pour bientôt.

@ Catherine JACOB | 20 octobre 2018 à 09:48
Le 22 à Asnières : 1966 !!!
4 novembre 1966 une journée noire pour Venise.
C’est pour faire le lien avec celui-ci :
https://www.youtube.com/watch?v=Nhtk7TmQ_gA
L’accent, et il parle de Venise.

@ Elusen | 23 octobre 2018 à 11:04
« Hé petit mumuse, tu vois pas qu’on est occupé ? C’est ça, tu les lances en l’air ! Mumuse petit… Mais va rejoindre ta classe, toupie… C’est ça, tu peux pas te tromper, toupie, le dessin est sur la porte… »
« Il est un peu bête quand même, mais il est gentil… C’est ça, j’avais pas osé le dire… Gentil mais bête… Couillon mais gentil… Gentil… Mais c… Non quand même pas, il est encore un peu trop jeune… Toupie petit… tu progresses… Osselets petit, maintenant… Non ça se mange pas, il faut tout lui expliquer ! »
« Hé petit couvre-toi ! Tu vas attraper froid, l’hiver arrive ! »
Mon voisin me souffle que vous êtes une sacrée « taouaille », allez ne prenez pas mal et ne le prenez pas mal, pour le prouver il suffit de vous lire dit-il… Sacrée taouaille.

M. Mélenchon est un irresponsable.
Violent, arrogant, d’une mauvaise foi unique et révoltante, non maître de ses néfastes comportements.
Il devrait disparaître de la vie publique car il est le type même de l’exemple à ne pas donner à nos jeunes.
Nombre de médecins, par l’intermédiaire des divers reportages télévisés, sont témoins de ses dérives verbales, de sa fureur lorsqu’il s’en prend physiquement au représentant de la Justice, aux forces de l’ordre, aux simples citoyens, comme récemment.
Que pensent ses médecins de l’état de ses facultés mentales ? Ne s’agit-il pas de quelqu’un de bipolaire ?
Ses dangereuses dérives comportementales pourraient alors s’expliquer. Un avis médical serait apprécié.
Secret de l’instruction ?
Aux oubliettes depuis longtemps. Les méthodes employées, les fuites opportunes dans la presse et le grand spectacle, tout cela a un impact profond sur ces Français qui ne doivent pas se plaindre, qui ne devraient pas oublier ce lourd héritage colonialiste comme une faute indélébile… enfin ces fautes ou tares que le premier d’entre nous ne manque jamais de relever dans ses discours à l’étranger ; cette nation France qui n’aurait jamais existé, idem pour sa culture donc.
Je ne partage absolument pas les idées de M. Mélenchon mais si on veut le faire taire, il me vient le sentiment que notre pays file un très mauvais coton.

@ Giuseppe | 23 octobre 2018 à 13:15
Vous êtes comme l’un des fils Mitterrand surnommé : papa m’a dit.
Vous c’est : mon voisin m’a dit.
Mais toujours aucune référence sur l’appartement dudit individu.
Acheté à quel prix, quand ?
À crédit ou pas ?
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@ caroff | 23 octobre 2018 à 14:16
Dans le 3e arrondissement, c’est surprenant, car lui qui sait où il habite affirme être dans le 10e.
Sans compter qu’il a revendu son précédent appartement de 76 m2, toujours dans le 10e à Paris, qu’il avait acheté 346 750 € en 2006, revendu en 2013 au moins 500 000 € ; selon la chambre des Notaires de Paris le prix fin 2013 du m2 dans le 10e était entre de 7 000 – 7 660 €.
Donc rien à voir avec ses revenus, mais avec un autofinancement par appartement revendu, grâce à une plus-value.
– Le 1er appartement : https://frama.link/2vBcUCuk
-Le 2e appartement : https://frama.link/UjGbK7Dm
– Ce qui correspond à sa déclaration de 2017 pour les présidentielles :
http://getwebb.org/v/w6D1NEIU

Méluche est un champion de la négociation remboursement sur 15 ans de son prêt de 250 000€ ! Faut assumer ! Lui qui n’aime ni les banques ni l’Europe il profite allègrement des deux.
Comment les gens, comme il les appelle, peuvent-ils croire en lui ? Il faut que la désespérance soit énorme !
Inversement proportionnelle à ses taux d’emprunts riquiqui, sans compter les 50 000€ auprès du Sénat, je laisse le soin à ses admirateurs de le découvrir.
Sacré Méluche, un capitaliste dans l’âme qui s’ignore, immobilier et emprunts à gogo, mieux qu’un libéral patenté, et surtout ne pas le répéter ; à consommer avec modération sous peine de déteindre et devenir comme lui un capitaliste rampant.
https://www.creditmutuel.fr/fr/simulations/credits.html

Une petite dernière pour la route, sous un soleil printanier. Je viens à peine d’ouvrir le Palmipède, et par habitude photographier toutes les pages du regard pour choisir par laquelle je commencerai.
Stupeur ! Au moins quatre visuels sur notre Mélenchon national qui s’affichent, je n’ai pas fouillé, peut-être plus.
Je comprends mieux la gourmandise de Mongénéral qui attendait comme tous les mercredis le Volatile. Cette fois le Tocro du Venezuela a fait fort ou l’actualité était maigre ?
Les dessins y sont excellents, mais cela n’est pas une nouveauté.
Quand Mélenchon prospère dans l’incohérence, le Canard lisse les plumes de notre oiseau, je ne sais si c’est pour le rendre plus beau ou moins brillant.
Toujours est-il que l’oiselle Chikirou – ce serait un beau nom d’oiseau, non ? – a été entendue sur ses comptes, je ne sais pas ce qu’elle a raconté mais le chant était tout de même raide sur les médias.
La vocalise était sans nuance, agacée mais pugnace.
Mercredi prochain sera un autre jour et il me semble que le Volatile sera d’un autre ton.

@ Elusen | 24 octobre 2018 à 21:45
« …Total de : [1 232,10 € x 12 (mois)] x 15 ans = 221 778 € remboursé.
Il rembourserait moins que ce qu’il a emprunté ?! »
Vous avez oublié l’assurance sur le prêt de 248 340 euros sur 15 ans. Plus vous prenez de l’âge et plus l’assurance est chère.
Mais vous pouvez aussi rembourser les échéances restant dues, par anticipation.

@ Ellen | 24 octobre 2018 à 23:16
« Avec le prêt Modulimmo, financez tous vos projets immobiliers » dit la pub, alléchant quant on est blindé.
Avec le prêt Modulimmo vous financez un logement, à taux fixe ou variable, et vous pouvez moduler vos remboursements selon l’évolution de vos revenus.
Blindé jusqu’au yeux le Lider Maximo « module », Modulimmo est son prêt.
Modulo Mélenchon cela lui va bien.
Ainsi ses flotteurs bancaires devraient être moins gonflés et donc beaucoup moins de richesses apparentes : un prêt et des dettes à rembourser cela fait plus proche du peuple, on appelle cela « lisser ».
Il va quand même se servir du côté du Sénat le taux là devrait être très doux pour se délester un peu plus, c’est une dette.
Pour le pékin du coin :
250 000€/180mois.
TAEG Fixe 2.06%
1608.77€/mois de remboursement.
Coût du crédit :
39578.92€ + 760€ de frais de dossier.
Tout le monde ne peut pas moduler et le prestidigitateur Mélenchon module. Modulo, sacré prolo ! Euh… Sacré je ne sais pas, mais blindé et pas plaqué argent, du 1000/1000 titré le type.

@ Ellen | 24 octobre 2018 à 23:16
Je pense que vous faites une erreur. Nous n’empruntons pas l’assurance.
Ma-personne-est-sacrée affirme sur sa déclaration, faite à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, avoir emprunté 248 340 €.
Il l’affirme même sur son site dont j’ai mis le lien dans un autre post.
Pour la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, j’ai aussi mis le lien sur le document PDF de déclaration dudit individu, mais le site de l’Honorable Honoraire ajoute automatiquement un S à http. Une sécurisation automatique doit être programmée, car le S de httpS c’est pour un certificat de sécurité, or le lien sur le fichier PDF originellement n’en a pas.
Si d’aventure le site rajoute un S à http, il suffit de le retirer manuellement et vous aurez accès au fichier PDF de la déclaration.
http://getwebb.org/v/w6D1NEIU
Page 15 :

Donc, total de : [1 232,10 € x 12 (mois)] x 15 ans = 221 778 € remboursé.
Il rembourserait moins que ce qu’il a emprunté selon sa propre déclaration.
Remarquez, toujours page 15 :
Il peut avoir remboursé par anticipation une partie, car le 13 mars 2017, sur la somme empruntée, il affirme n’avoir plus que 142 435,42 € à rembourser.
Ainsi en 2 ans et 10 mois, du 05/05/2014 au 13/03/2017, il aurait déjà remboursé :
105 904,58 €.

@ Ellen | 24 octobre 2018 à 23:16
Modulo est un petit dégourdi, il est quand même plus vif que notre petit de l’école maternelle qui vient de s’apercevoir que l’on peut rembourser par anticipation ou à un rythme différent – de cela on n’en sait rien – mais Mélenchon Modulo aime bien le Modulimmo comme je le montrais (Giuseppe | 24 octobre 2018 à 10:33) à caroff par un lien du journal Le Monde.
Extrait :
« 12. Le passif.
■Crédit mutuel : prêt Modulimmo contracté le 5 mai 2014 pour acquisition de résidence principale, montant total de 248 340 euros sur quinze ans, mensualités de 1 232,10 euros, reste 142 435,74 euros à rembourser.
■Sénat (041027/010) : prêt personnel le 31 décembre 2004 de 40 667 euros sur quinze ans, mensualités de 292,23 euros, reste 9 287,88 euros à rembourser.
■Dette pour travaux, société (nom masqué), contentieux pour malfaçon de l’aménagement de la résidence principale : 14 000 euros. »
Ceci dit le petit y est arrivé, en balbutiant beaucoup car il a énormément de difficulté en compréhension et en assemblage de mots.
Vous lui porterez un paquet de rouleaux de réglisse cela lui fera plaisir, je vois qu’il en a encore des traces sur les doigts… Non, non il ne s’en sert pas encore pour compter, moi aussi j’avais cru.

« @ Elusen | 24 octobre 2018 à 21:45
« …Total de : [1 232,10 € x 12 (mois)] x 15 ans = 221 778 € remboursé.
Il rembourserait moins que ce qu’il a emprunté ?! »
Rédigé par : Ellen | 24 octobre 2018 à 23:16
Savez-vous chère Ellen que les arabes écrivent à l’envers, notre imam Elus-HAINE compte aussi à l’envers ; c’est ce que lui reprochait son cher curé pour le comptage des osties entre deux « offices ».
Oups ! mon correcteur automatique avait proposé « orifices », ce que je me suis empressé de corriger.
Kss kss nonosse ?

@ sylvain | 26 octobre 2018 à 11:35
J’ai connu d’excellents talonneurs, ils n’étaient pas des plus costauds mais pour ratisser les ballons ils étaient champions ; avec les lévriers de l’équipe locale il fallait pouvoir fournir, vous ne ferez pas banquette c’est mon voisin qui me le dit.

@ Giuseppe | 26 octobre 2018 à 12:09
Giuseppe, dites au petit qu’il aille jouer avec les siens, c’est cela, les tout-petits ; quand on ne sait pas compter comme Modulo Modulimmo il faut qu’il persévère avec ses osselets, et sa toupie, à force il y arrivera… Quoique je suis dubitatif, on ne sait jamais.
Tu lui rappelles la scène des Ripoux, Noiret essayant de faire deviner tout seul à Lhermitte le stratagème qu’il a monté… C’est trop tu crois ?
« Mais le petit… »
Ah c’est vrai j’avais oublié, il ne sait ni lire ni compter… C’est pas grave il peut continuer à appuyer sur la poignée de la toupie, et lancer les osselets, ça il doit savoir faire, cela devrait lui faire du bien au cerveau.
Adéo Giuseppe.

@ Giuseppe | 26 octobre 2018 à 13:40
Du temps du grand Béziers de Raoul Barrière, le talonneur Paco était devenu un troisième pilier, cette formidable première ligne Martin, Paco, Vaquerin enfonçait toutes les autres avec une facilité déconcertante. Bien entendu, derrière il y avait du super lourd : Palmié, Senal, Estève, Buonomo, etc., plus besoin de talonner.

@ Giuseppe | 26 octobre 2018 à 14:59
Vous devez au moins rembourser ce que vous avez emprunté, or selon la déclaration du monsieur, il ne rembourserait pas ce qu’il a emprunté, mais moins.
Il est clair que vous ne savez pas lire le document qu’il a lui-même rempli.
– Montant des mensualités et durée de l’emprunt : 1 232,10 € sur 15 ans.
– Montant total de l’emprunt : 248 340 €.
Les taux d’intérêt sont sur les 248 340 € du montant total de l’emprunt, l’assurance est sur le montant total de l’emprunt, donc il doit rembourser plus de 248 340 €.
La date des 15 ans c’est à partir de la date de l’emprunt, donc :
[1 232,10 € x 12 (mois)] x 15 ans, cela ne fait pas 248 340 €, mais moins.
Il a donc fait une erreur dans sa déclaration, c’est peut-être pour cela, entre autres, qu’il a été signalé par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.
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@ sylvain | 26 octobre 2018 à 15:19
Apparemment, cela vous grattouille et cela vous chatouille.
Enfin, l’entrejambe, chez vous, c’est votre unique sujet.