A l’occasion de la remise du prix de l’Audace créatrice à l’Elysée, Jamel Debbouze, président du jury, a, devant l’assistance et en présence de François Hollande, notamment déclaré ceci : » J’en profite pour vous dire que la France c’est mieux à vivre sous votre présidence, Monsieur le Président, c’est mieux que sous votre prédécesseur Joe Dalton, il était quand même très énervé, le pauvre… » (20 minutes, nouvelobs.com, lepoint.fr).
François Hollande a eu un sourire vite réprimé.
Puis, après cet épisode apparemment dérisoire mais qui prête cependant à réfléchir sur la bonne attitude à adopter en démocratie, une multitude de réactions en majorité hostiles à l’humoriste.
Faut-il le défendre ?
Je n’irais pas jusqu’à soutenir, pour continuer dans la provocation, que la comparaison n’est pas flatteuse pour Joe Dalton.
Même pour quelqu’un qui n’est pas familier de Lucky Luke, il est évident que la boutade de Jamel Debbouze est offensante à l’égard de Nicolas Sarkozy puisqu’elle fait référence, d’une manière moins drôlatique qu’humiliante, à son apparence physique et à sa taille, ce qui, pour la tradition française, est généralement considéré comme indélicat même si, durant son quinquennat, Nicolas Sarkozy n’a pas cessé d’être moqué sur ce plan.
A la fois par détestation mais aussi parce qu’il a tenté, souvent par des procédés ridicules, de faire oublier cette donnée de nature chez lui et qu’ainsi il l’a, au contraire, encore plus mise en évidence.
Jamel Debbouze a sans doute été vivement critiqué non seulement en raison de ce trait trop personnel mais parce que beaucoup se souvenaient de sa complicité décontractée avec Nicolas Sarkozy, souvent manifestée lors des matchs au Parc des princes. Son propos de l’Elysée a pu apparaître, alors, comme une trahison, un oubli de la chaleur d’hier au profit du Pouvoir d’aujourd’hui.
Peut-être convient-il de ne pas accabler Jamel Debbouze dont le parcours, depuis quelques années, est marqué par un humanisme vrai et sincère qui s’ajoute à un talent reconnu par tous.
D’abord – c’est mon point de vue et je serais probablement contredit par les inconditionnels de son prédécesseur – François Hollande, en dépit de la fracture opérée par la loi sur le mariage pour tous, fait tout pour que son style, sa personnalité, son langage permettent, suscitent une France « mieux à vivre ».
Ensuite, Nicolas Sarkozy n’a jamais brillé durant cinq ans par la qualité de son allure et la maîtrise de ses mots. Plusieurs dérapages graves ont choqué. On ne saurait donc s’étonner de la contagion qui a gangrené les appréciations de ceux qui le jugent. C’est la monnaie de sa pièce et la rançon d’une vulgarité que l’arrogance du pouvoir exacerbait.
Enfin, et surtout, Jamel Debbouze aurait été indéfendable si Nicolas Sarkozy, depuis le mai de mai 2012, avait tenu son engagement – comme s’il était capable d’en respecter un !- et s’était plié à une discrétion de bon aloi non contradictoire avec ses appétences financières. On aurait à juste titre imputé au comédien d’accabler l’infortune.
C’est le contraire qui s’est produit. Son impatience, sa certitude d’être le meilleur, son mépris pour les rivaux au sein de son propre camp, l’occultation de sa défaite, son ressentiment plus lié à sa vanité qu’au souci de la France et, en dernier lieu, sa posture gaulliste grotesque quand on compare les histoires, les personnalités et les situations le conduisent, sur un mode compulsif, à se prétendre toujours au centre du jeu et à nous épuiser avec un effacement superficiel mais des manipulations, une nouvelle ambition ostensible. Il veut revenir et que personne à droite ne vienne lui porter ombrage, discuter sa légitimité de vaincu revanchard.
Dans ces conditions, nous sommes fondés, Jamel Debbouze comme les autres citoyens, à le prendre au sérieux et à tenter de prévenir un retour qui remettrait la France et la République en état permanent de crise nerveuse.
A-t-on envie de revoir sur la scène démocratique, au plus haut niveau, tous ces parfaits honnêtes gens qui nous ont gouvernés – à commencer par leur chef – et qui ont si mal usé de notre adhésion en 2007 ?
Nicolas Sarkozy n’est pas Joe Dalton car il est bien réel.
Jamel Debbouze n’a pas eu totalement tort et si, en effet, il n’y avait pas de quoi, pour lui, à être « super fier », il peut au moins se targuer d’une lucidité pour hier et utile pour demain.
Vous n’allez pas vous faire que des amis !
Cordialement
Vous n’avez pas jugé utile de le mentionner, alors j’attire l’attention de tous sur l’égalité flagrante des tailles des deux chefs d’État !
Et si on laissait les morts enterrer les morts, et si on parlait des vivants, de ceux qui exercent aujourd’hui le pouvoir et qui ne sont pas si différents des anciens, comme le montre le portrait que fait Barbier de Hollande en garçonnet béat de son succès et si heureux d’être où il est qu’il en devient aveugle sur les vicissitudes du pays dont il a la charge, ce qui fait penser au portrait de Sarkozy en garçonnet tout ébahi d’être devenu un grand de ce monde, qui a valu à Poivre d’Arvor un certain nombre de désagréments… Problème : que faut-il préférer ? l’agitation et les propos peremptoires de l’un ou l’attentisme apathique et les doubles langages de l’autre…
Beau billet, monsieur Bilger, et pour le coup tout à fait d’accord avec vous. Vu ce que NS s’est permis pendant cinq ans en termes de désacralisation présidentielle, il n’y a vraiment, vraiment pas de quoi fouetter un chat ! Ni même un éléphant solférinien.
Ceci étant, j’imagine que la comparaison daltonienne de Jamel Debbouze a choqué un certain nombre de commentateurs. Il est certain que ce n’était pas très malin…
Pour réconforter mes amis blogueurs, je les convie donc à retrouver l’humoriste dans un rôle plus habituel, le dimanche 15 septembre 2013, en clôture de la fête de l’Huma.
Je m’engage à leur obtenir une entrée de faveur, une merguez-frite gratuite et un tee-shirt cubain en prime. Je peux même demander au Méluche un sauf-conduit garantissant leur sécurité personnelle.
PS. Xavier Nebout, dont la présence me ravirait tout particulièrement, sera compris dans le sauf-conduit sous condition de ne pas entonner « Je suis chrétien » devant le stand de LO…
Cher Monsieur Bilger,
Par indulgence, on vous pardonnera ce nouveau témoignage « d’hollandolâtrie » qui vous fait perdre, ce qui surprend chez un homme comme vous, tout sens des « convenances républicaines »…
Je ne suis pas certain que Debbouze dont vous saluez au passage « l’humanisme sincère et le talent » mérite réellement vos éloges.
Qu’un bouffon bègue et manchot, dont la croissance a dû s’arrêter vers quatorze ans, se paie la tête d’un ancien président de la République que vous détestez, à l’Elysée, devant le successeur qui rit stupidement d’une « petite blague » d’un goût douteux, cela donne la mesure de la médiocrité de ceux qui, après avoir soumis un Sarkozy (qui l’a bien cherché) aux sarcasmes sur sa personne, se plaignent aujourd’hui du « Hollande bashing » qui fait la joie des internautes…
Debbouze n’en est pas à un écart près, et cela fait rire les « bobo-gauchos » parisiens.
http://berdepas.wordpress.com/2013/06/14/debbouze-patine-dans-la-bouse/
Mais il n’est pas certain que cela fasse rire tous les Français, car ceux qui refusent, par respect pour notre langue et notre culture, de sombrer dans le culte de ce que complaisamment on nomme la « culture des banlieues » apprécient autant que vous « l’humour racaille »…
Je ne trouve pas, contrairement à vous, que François Hollande serve la grandeur de la République en se prêtant à de telles bouffonneries.
Bonjour Philippe Bilger,
« A l’occasion de la remise du prix de l’Audace créatrice à l’Elysée, Jamel Debbouze, président du jury, a, devant l’assistance et en présence de François Hollande, notamment déclaré ceci : « J’en profite pour vous dire que la France c’est mieux à vivre sous votre présidence, Monsieur le Président, c’est mieux que sous votre prédécesseur Joe Dalton, il était quand même très énervé, le pauvre… »
Il s’agissait bien du prix de l’audace n’est-il pas ? Quoi de plus normal dans ce cas que Jamel Debbouze nous en donne un aperçu bien en adéquation avec son humour un peu caustique ?
Certes il y a deux interprétations possibles à cette analogie entre Joe Dalton et Nicolas Sarkozy :
Soit cela signifie qu’il est le chef de bande que la Justice s’efforce de rechercher dans l’affaire Tapie. Auquel cas Jack, William et Averell seraient à identifier parmi les autres personnages impliqués dans cette affaire, à savoir Stéphane Richard, Claude Guéant et Bernard Tapie lui-même.
Soit Jamel faisait tout simplement référence aux colères homériques de l’ancien président, qui présentent, il faut bien le reconnaître, une similitude flagrante avec celles de Joe Dalton.
Personnellement je pencherais plutôt pour la seconde solution qui a le mérite d’épargner la sacro-sainte présomption d’innocence des personnes impliquées dans cette ténébreuse affaire et surtout est parfaitement adaptée au tempérament quelque peu enflammé de Nicolas Sarkozy et que ne sauraient renier ses « proches collaborateurs » qui ont tous eu un jour ou l’autre à subir ses états d’âme.
Ajoutons à cela que Nicolas Sarkozy ne s’est pas vraiment gêné pour affubler de quolibets pas très flatteurs l’actuel président de la République. Alors il serait normal pour lui d’accepter cette petite pique. Ce n’est que de l’humour après tout ! 🙂
« Jamel Debbouze n’a pas eu totalement tort et si, en effet, il n’y avait pas de quoi, pour lui, à être « super fier », il peut au moins se targuer d’une lucidité pour hier et utile pour demain ».
Votre conclusion, Monsieur Bilger, m’attriste singulièrement.
Je n’ai jamais apprécié et donc encore moins aimé Monsieur Sarkozy (je vous l’avais exprimé à titre personnel d’ailleurs). Et Monsieur Hollande, sans grande surprise, me déçoit aussi profondément.
Toutefois j’ai été élevé dans le respect des convenances. Que le pseudo-humoriste Djamel Debbouze s’autorise cette saillie sur Monsieur Sarkozy devant des caméras sur un plateau de télévision, ce ne serait qu’un simple faire-valoir sans intérêt.
En revanche qu’il s’autorise cette saillie dans la salle des fêtes du palais de l’Élysée est inacceptable.
Quoi qu’on pense de Monsieur Sarkozy et même si l’on peut souhaiter qu’il soit épinglé par la justice de notre pays, en revanche rien n’autorise que dans le palais où il a exercé les plus éminentes fonctions de l’État un saltimbanque de basse qualité s’autorise, sous prétexte d’humour, à l’insulter.
Ce qui me semble encore plus inacceptable est que l’actuel titulaire de la fonction ne l’ait pas sèchement remis en place et qu’il se soit autorisé à sourire de cette saillie qui témoigne de la nullité intellectuelle de celui qui l’a faite.
Oui, Djamel Debbouze n’est qu’un goujat sans éducation, donc un triste sire et donc un vulgaire prétendu humoriste. A quand un nouveau Raymond Devos ?
Debbouze dont le talent n’est pas nécessairement reconnu par tous a été inutilement insolent et semble aller du côté d’une facilité excessive pour que l’on parle de lui. Sa comparaison m’inspire au moins autant de rejet que certaines erreurs de Sarkozy. Celui-ci a été sanctionné en mai 2012 pour ces erreurs, essentiellement de forme, car sur le fond, et peut-être en raison de certains traits de caractère que l’on peut considérer comme des défauts, il a réalisé, au moins sur le plan économique, à peu près le mieux ou le moins mal qu’il était possible de faire compte tenu de circonstances qui ne lui étaient pas imputables. Si vous admettez que le comédien a un parcours désormais exemplaire, pourquoi avez-vous un a priori sur l’homme politique ?
J’ai le souvenir qu’il y a quelques années, à la sortie du film « Indigènes », Jacques Chirac avait manifesté un grand enthousiasme et traité Monsieur Debbouze en copain de chambrée.
Sans égard à la déformation partisane de la guerre d’Algérie et au fait que la répression de 1945 à Sétif faisait suite à un épouvantable massacre terroriste, le président de la République, insultant ainsi toute une partie de la population française, marquait sa sympathie et son estime à un acteur qui venait de mettre sa notoriété au service d’une interprétation discutable de l’histoire.
La dérive continue.
Jamel Debbouze est grisé par sa réussite.
Celle-ci est justifiée : elle repose sur une vivacité et un talent qu’on ne peut pas contester.
Il s’est fait une spécialité d’être l’incontrôlable de la télévision, celui dont on peut attendre les saillies les plus osées et qui, tel un diable de sa boîte, bondit de sa place pour venir faire un câlin à la présentatrice du journal.
Son mot de l’autre jour que, selon votre habitude, Philippe, vous condamnez en l’approuvant, est un dérapage inadmissible.
Le respect des autres et de soi-même sont les deux faces d’une même pièce.
En caricaturant ainsi l’ancien président devant le nouveau, cet histrion passe les bornes.
Le fou du roi – si tant est qu’on puisse appeler ainsi le bas courtisan qu’il fut une fois de plus ce jour-là – aurait dû être rappelé sèchement à l’ordre.
Encore faudrait-il que Hollande ait la notion de la dignité attachée à sa fonction.
La seule formule interrogative du titre demeure désobligeante, indépendamment des nuances du texte.
Au-delà, la préférence aristocratique à la longue de la forme sur le fond confine à filtrer le moucheron et avaler le chameau.
Je ne pense pas que ce Jamel Debbouze soit le mieux placé pour critiquer l’ancien chef de l’Etat.
Jamel Debbouze est un bouffon parfait : il fait rire la cour et le roi. Piètre audace… artistique ?
Quoi qu’il en soit, vous avez sauté sur l’occasion de servir les sempiternels reproches que vous faites à votre ancien héros.
Mais dites-nous, porter des chaussures à talonnettes, c’est plus vulgaire que se teindre les cheveux en violine comme une douairière ?
Je vous apprécie beaucoup M. Bilger, mais je crois que là, défendre ce genre de personnage tout en connaissant son passé, que vous n’êtes pas sans ignorer… me déçoit particulièrement car cet individu se croit le justicier de toute les causes, soutenu par cette gauche bling bling qui apparemment est en accord parfait avec ses piteuses singeries sans parler du respect du lieu dans lequel elles ont été exprimées.
Je continuerai à vous lire car heureusement vous avez mille autres qualités.
Cordialement.
« François Hollande a eu un sourire vite réprimé. »
C’est tout ? Il s’est retenu de répliquer : « Tu n’le verras plus le Dalton. »
Commentaire :
Normal, il est en Chine chez les Japonais qui l’on mis à côté du Panda géant. Depuis, la fréquentation du saloon a augmenté de 44 annuités.
Cher Philippe,
Avec ce billet, vous éprouvez un malin plaisir à provoquer une certaine effervescence chez les culs serrés et les pisse-froid (ce qui n’est pas incompatible) parmi vos commentateurs. Est-ce bien raisonnable ?
En lisant les commentaires de presse à propos de la saillie « humoristique » de Debbouze, et après m’être exprimé sur le billet de Monsieur Bilger (je lui suis reconnaissant de ne pas m’avoir modéré) je ne résiste pas à la tentation de citer le regretté Jean Dutourd, dans « Le vieil homme et la France » (page 95) :
« La bêtise de maintenant est une bêtise de sauvages, sans tradition, sans histoire, réduite à peu près à l’instinct, et par conséquent à peine comique. Le sauvage n’a pas d’idées : elles le rebutent, elles n’entrent pas dans sa tête ; la seule chose qui l’attire est la magie. Celle-ci se manifeste par l’incantation, c’est-à-dire par des mots dont l’assemblage a une signification obscure, ou pas de signification du tout ».
Cela pourrait s’appliquer à l’humour d’un Debbouze, et à bien d’autres parmi ses semblables, considérés comme les parangons d’une « nouvelle culture », celle qui venue « d’ailleurs », s’acharne à nier la nôtre faute d’être capable d’en assimiler la moindre parcelle, celle qui se manifeste souvent sous la forme d’un humour douteux devant lequel se pâment de prétendus intellectuels « progressistes », ceux-là même qui contribuent à faire d’un Debbouze une star qui peut se permettre de tout dire sur tout et sur tout le monde, sachant que ceux qui souhaiteraient lui répondre sont sous la surveillance rigoureuse de la police de la pensée…
Question physique je trouve D.Debbouze mal placé pour se moquer. Question talent, là encore c’est subjectif, personnellement je le pense entièrement fabriqué par une certaine nomenklatura, par posture.
Il y aurait tant de Français de valeur, méritants, à féliciter, à primer, à décorer mais ils ne seront jamais reçus à l’Elysée, parce que trop « franchouillards ». Recevoir ce comique engagé, c’est un pied de nez aux Français traditionnels. Décidément la République de Hollande est sectaire et sans grandeur. Tout est ramené vers le bas.
Vive les Louis XIV, les Henri IV, les Napoléon, les Clemenceau, les de Gaulle et tous les anciens Présidents de la Ve République qui avaient l’amour et la fierté de la France et qui oeuvraient pour sa grandeur dans le monde. Un passé dont nous sommes fiers…
Moi qui pensais voir en Philippe Bilger un homme modéré et nuancé, je déplore que sa détestation de NS le rende si partial. De quoi encore me poser plus de questions sur la Justice, une justice rendue selon les propres jugements des magistrats et donc à l’emporte-pièce.
Ce n’est pas du tout rassurant.
Nicolas Sarkozy a été élu démocratiquement, son quinquennat a déçu, ses manières ont déplu, est-ce une raison de continuer à laisser un bouffon qui se délecte de son handicap, qui s’enrichit sur les clichés, qui s’agite sur Canal +, qui ne se lasse pas de répéter qu’il est passé du RMI à l’ISF, de moquer un ancien président ? Jamel Debbouze est détestable parce qu’il nourrit les préjugés sur les habitants des cités, il goinfre de fantasmes les bobos qui n’ont jamais mis les pieds dans un quartier.
@Jean-Marc (suite)
Enseignants privé/public :
Je vous rappelle que ceux du privé passent les mêmes concours NATIONAUX (CAPES, agreg) pour être titularisés… d’où une échelle des salaires IDENTIQUE.
Peut être voulez-vous parler des non titulaires, remplaçants,etc. qui, comme dans le public, sont moins payés que les titulaires ?
@Boris
Comment osez-vous proposer des passe-droits ? Favoritisme ? Eh bien…
@Achille
Vous prêtez à cet « hôpital qui se moque de la charité » de bien grands mérites d’analyse politique…
Quelquefois, on est heureux de se tenir loin des nouvelles du quotidien. Debbouze ? Passé pas très clair, Algérien vivant en France, Français accusant son pays de tous les maux mais flagorneur de son président, c’est un tableau intemporel.
Quand on a un Président qui promène dans le monde sa concubine adultère, et accepte qu’elle marche devant l’Impératrice du Japon, quel mal y a-t-il à pousser le vulgaire un peu plus loin ? Personne n’a parlé du camouflet qu’a infligé à cette dame Mgr Ravel évêque aux armées. Pas de statut, pas de place dans le protocole. Merci Monseigneur.
La convenance convenue, c’est lassant et souvent contre-productif, la convenance de la discrétion et du respect mutuel, c’est plus délicat, à la portée de n’importe qui, certes, métallo ou chef d’industrie mais jamais à ceux qui font de la politique alors, vous pensez, leur président et sa cour.
Un rassembleur, un homme qui aime les Français, aurait dû tourner les talons et quitter un instant la salle.
Ici-même, l’incident, mineur et dans une enceinte, révèle immédiatement les rancoeurs, celles de M. Bilger, ce sont les siennes, les louanges, les partis, l’affrontement, la division, la chienlit. La désapprobation de M. Hollande aurait laissé tout le monde coi, ensemble.
Beppe Grillo a raison « Va fanculo ».
Jamel Debbouze a commencé devant le Maître du Camp du Bien (son Maître) un sketch tripal d’allégeance, après le sketch peopolistique hypocrite du Parc des Princes avec l’ennemi.
Hollande a bien ri et non pas souri (et même bien ri) et a arrêté de rire au bout d’un certain moment quand ses neurones ont enfin compris que c’était risqué de se lâcher en un tel endroit à propos de l’ex-chef d’Etat. Ah, la nature de Monsieur Petite Blague !
Jamel a ressenti de la gêne en rentrant chez lui, les retours gazouillants n’étant pas louangeurs, sûrement.
Monsieur Bilger a repris le sketch raté du bouffon de bas étage et l’a terminé dans un registre sérieux.
Pour moi, un électeur sarkozyste, impuissant depuis la défaite de 2012, mais INCONDITIONNEL, selon la formule hautement méprisante de l’hôte, est bien maso pour venir sur ce blog qui ne s’arrange pas, Jamel Debbouze et P.Bilger sont un vrai viagra.
Et alors ? Et alors ?
Hé hé !
Quand j’pense à Sarkoland , je…….
Pas de commentaire.
Il est sûr qu’avec 1000 chômeurs de plus chaque jour, Hollande suscite une France « mieux à vivre »…
Quant à Debbouze, le capitaine Crochet né à Trappes, qu’il se méfie des retours de bâton.
Bonjour monsieur Bilger
Debbouze, Debbouze, et Johnny Hallyday alors ? Lui c’est plus de cinquante ans de carrière, et on ne dirait rien sur le chanteur qui fête ses soixante-dix ans aujourd’hui ? Les natifs de 43 seraient-ils absents ? Ont-ils oublié leurs rêves de jeunesse ?
Voilà monsieur Bilger. J’applaudis et je dis bon anniversaire monsieur J-P Smet.
Et j’ajoute avec candeur comme Johnny, en 43 c’était pas la crise ?
M. Bilger,
Quand vous consultez les statistiques de votre blog vous constatez que mes visites y sont nombreuses qui montrent mon intérêt pour votre personnalité et pour vos écrits. Nonobstant cette admiration certaine pour l’homme et son œuvre, je ne puis m’empêcher de vous dire tout le mal que je pense de ce billet, écrit certes avec talent, mais qui se sert d’un clown de showbiz pour lancer votre convenue cavalerie lourde contre le prédécesseur du béat Hollande.
Pour quelle raison ne moque-t-on pas la taille de l’actuel président qui non seulement est petit mais qui est incapable d’être grand au sens napoléonien ? Debbouze et Hollande, qui ne sont pas à proprement parler des Adonis, devraient se garder de leurs comparaisons hasardeuses ; l’un qui le dit et l’autre qui en devient complice, par son sourire qui valait approbation… est-ce une action en bande organisée ? Et vous omettez de mentionner que le même comique, à qui vous semblez – ainsi que certains commentateurs ici – prêter une pensée politique profonde (!) a dit regretter son mot, devant les médias à sa sortie du palais.
Pendant cinq ans on a moqué la taille du président Sarkozy et ses talonnettes que vous évoquez, alors même que vous, à raison, avez pourfendu l’imbécile qui a fait référence à votre défaut de diction ? Reproche-t-on à Clinton, à Blair leurs conférences rémunérées, à Schroeder sa place dans une « usine à gaz » ? Pour quelle raison fait-on grief, même de manière subtile, à l’ancien président de monnayer sa parole ? N’avez-vous pas créé un institut éponyme ? Vous le reproche-t-on ? En vous lisant j’ai senti que vous vous agaciez du retour, annoncé par les gazettes, de l’ancien président pour mettre de l’ordre dans la droite. Vous êtes à la retraite certes, mais vos charges contre Sarkozy ressemblent de plus en plus à de l’acharnement judiciaire car ce n’est pas encore du radotage, je n’ose ni ne veux y croire.
Berdepas, pour le « bouffon bègue et manchot », bravo. Robert, pour « Djamel Debbouze n’est qu’un goujat sans éducation, donc un triste sire et donc un vulgaire prétendu humoriste », bravo. Jabiru, pour « Je ne pense pas que ce Jamel Debbouze soit le mieux placé pour critiquer l’ancien chef de l’Etat », bravo. FC, pour « Mais dites-nous, porter des chaussures à talonnettes, c’est plus vulgaire que se teindre les cheveux en violine comme une douairière ? » Bravo. STIPA, pour « je crois que là, défendre ce genre de personnage tout en connaissant son passé, que vous n’êtes pas sans ignorer… », bravo. Berdepas, pour « je ne résiste pas à la tentation de citer le regretté Jean Dutourd », bravo. Michelle D-LEROY, pour « Recevoir ce comique engagé, c’est un pied de nez aux Français traditionnels », bravo. SR, pour « Jamel Debbouze est détestable parce qu’il nourrit les préjugés sur les habitants des cités, il goinfre de fantasmes les bobos qui n’ont jamais mis les pieds dans un quartier », bravo. Amfortas, pour l’ensemble de votre commentaire, bravo. Bernard, pour « Jamel Debbouze et P.Bilger sont un vrai viagra », bravo. Bruno, pour « Quant à Debbouze, le capitaine Crochet né à Trappes, qu’il se méfie des retours de bâton », bravo. Adamastor, pour « l’un qui le dit et l’autre qui en devient complice, par son sourire qui valait approbation… », bravo.
Je me sens, à la lecture de vos brillants commentaires, représentatifs de l’esprit français, un héritier de Voltaire, de Molière, de Victor Hugo. Le siècle des Lumières est balayé par toute cette intelligence, cette légèreté, cette ouverture d’esprit, cette tolérance qui font de notre vieux pays une référence dans le monde.
Sincèrement, l’envie de partager avec vous le barbecue dominical, ponctué de merguez et arrosé de gris de Boulaouane me saisissent à la gorge.
A votre santé. Marrez-vous bien.
Debouzze brûle ce qu’il a aimé. C’est son droit mais son pseudo sketch drôle à l’Elysée était particulièrement malvenu et médiocre et le sourire de Hollande plus les « poufferies » de l’inutile ministre à la Francophonie étaient déplacés et vulgaires.
@ adamastor
« Vous prêtez à cet « hôpital qui se moque de la charité » de bien grands mérites d’analyse politique… »
Il fut distinguer ce qui est dit et la façon dont cela est dit.
En l’occurrence il ne s’agissait que d’une galéjade, un peu acide certes, mais qui est bien dans le style provocateur de Jamel Debbouze. Ce dernier n’a jamais fait de « fixette » sur Nicolas Sarkozy en particulier, contrairement à bien des humoristes.
Les Guignols de l’info, Laurent Gerra et Canteloup pour ne citer qu’eux ont tenu et tiennent encore des propos bien plus « méchants » sur l’ancien président sans que cela leur soit particulièrement reproché.
Ajoutons que Jamel a dit devant les médias qu’il regrettait sa plaisanterie prononcée un peu trop spontanément peut-être, sous les « ors de la République ». Mais je pense que ces derniers en ont entendu bien d’autres au cours de ces dernières décennies.
Vu les commentaires outrés de certains intervenants je vais finir par croire que ce qu’on reproche surtout à Djamel Debbouze c’est de faire partie de la « minorité visible ».
C’eut été Bigard qui aurait sorti cette plaisanterie, ça passait sans problème. J’exagère peut-être un peu… encore que je n’en suis pas vraiment sûr !
FC nous dit: « Jamel Debbouze est un bouffon parfait : il fait rire la cour et le roi. »
C’est bien tout. Ses monologues interminables ne me font pas rire, son humour des cités non plus. On peut lui accorder quelques bons mots, mais qui n’en a pas eu ?
Debbouze, si bien nommé !
Personnellement, le décollage réussi de l’A350XWB m’a paru beaucoup plus important que cette blague de potache.
Il ne faut pas tomber dans le piège de Hollande : distraire les Français des vrais problèmes qu’il ne sait pas régler.
Et quand Hollande aura disparu du petit théâtre politique, je suis sûr que personne ne pensera à faire une blague sur lui.
« François Hollande, en dépit de la fracture opérée par la loi sur le mariage pour tous, fait tout pour que son style, sa personnalité, son langage permettent, suscitent une France « mieux à vivre » ».
Essayez-vous de rivaliser avec l’humour aérien de J. Debbouze ?
une certaine effervescence chez les culs serrés et les pisse-froid (ce qui n’est pas incompatible) parmi vos commentateurs.
Claude L
C’est ce que l’on nomme un argument de fond ! Dans le même genre, en plus pénétrant, doit-on vous ranger inversement chez les machins ouverts à la chaude-pisse, ce qui n’apparaît pas davantage incompatible.
François Hollande est un président de petite taille.
Lamentable !
Lamentables les propos de ce « yaouled » (petit Arabe cireur de chaussures, j’ai appris cela en Algérie, en 1960, pendant mes classes d’EOR à Cherchell…)
Et plus encore l’importance qu’on apporte aux propos du yaouled en question, cireur de pompes du président actuel en attendant de faire celles de son successeur.
Dans son français approximatif, il a déclaré, aujourd’hui, n’être « pas super fier » de ses propos de la veille.
Voilà où en est la France de M. Hollande et ses sujets de discussion de plus en plus intéressants…
Pauvre France !
Lectrice assidue de ce blog depuis plusieurs années mais n’ayant jamais osé commenter, ma timidité cède aujourd’hui devant les commentaires de ce post. Comparer N. Sarkozy à Joe Dalton n’est pas la pire insulte qui soit, même s’il y a évidemment plus flatteur, mais J. Debbouze ne nous doit rien, n’étant pas élu, et je trouve infiniment plus insultant pour le peuple que nous formons de se faire élire, non pour servir la France, mais pour servir sa propre vanité. Ayant fait des études de doit, j’ai toujours été étonnée que l’enseignement de l’histoire constitutionnelle française s’arrête à la IIIe République pour ne reprendre qu’à la IVe, le régime de Vichy étant allègrement passé sous silence ; à lire tous ces commentaires aux relents de racisme, cela confirme que vivre dans le déni empêche une société d’avancer et qu’il n’est pas impossible que l’histoire se répète… vous me faites vraiment peur. Je précise que je suis blanche et de pure souche (puisque c’est devenu la mode de catégoriser les Français et de hiérarchiser la parole selon la catégorie à laquelle on appartient). Vous avez raison M. Bilger, l’humanisme vrai et sincère est la seule chose qui compte et il me semble malheureusement en voie de disparition.
« tous ces … gens qui nous ont gouvernés … et qui ont si mal usé de NOTRE adhésion en 2007 ? »
« notre », dites-vous ? Qui est ce « vous » ? Vous, pas moi !
@ adamastor
Aucun favoritisme. Juste le rappel que le peuple de gauche a souvent tendu la main à ses frères et soeurs égarés de la droite… sans en recevoir grand-chose en retour. Un exemple, malheureusement non sonore :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k406687q/f8.zoom.langFR
(Zoomez sur la fin du discours…).
A mon sens, Mélenchon pourrait sans trop de risques se rapprocher d’une certaine droite. A quand Philippe Bilger à la fête de l’Huma pour un débat sur la réforme de la justice ?
Ont peut entendre le concert des flatulences bovines lorsque l’herbe est bien grasse, sans chercher à y discerner l’Héroïque de Beethoven.
Pour ma part, lorsque je vois deux bouses sur une route, j’en change de peur de marcher dessus.
Hors-la-loi, N. Sarkozy ? Chef de bande mafieuse ? Pilleur de coffre ? Colérique et énervé ? Eh bien, ça y ressemble beaucoup avec le cortège de casseroles qui le suit et qui fait désormais bien plus de vacarme que sa Rolex.
Combien de temps encore cet homme nuisible et sans scrupule fera-t-il peser sur notre pays la menace de son retour ? Combien de temps encore parviendra-t-il à faire trinquer ses valets à sa place devant les juges ? Combien de temps encore entendra-t-on parler de lui alors qu’il devrait se cacher dans la plus profonde forêt pour faire oublier les cinq années calamiteuses qu’il a fait subir à la France ?
Jamel Debbouze a eu tort : ce n’est pas Joe Dalton qui parviendrait à soutirer de l’argent tant aux Bettencourt qu’à Kadhafi, à ordonner la liquidation de ce dernier, à détourner l’argent public au ministère de l’Intérieur ou à piller le contribuable pour renflouer un aigrefin, non, Joe Dalton est une petite pointure au regard de N. Sarkozy.
Ah que nous aimerions enfin ne plus parler de lui ! Que j’aimerais qu’il se bourre les poches loin de nous ! Qu’a-t-il besoin de se rappeler à notre souvenir quand chaque jour nous apprend un nouveau méfait de ce gredin ?
Gens de droite, réveillez-vous ! Ce type est indigne de représenter la droite républicaine en France, c’est juste un aventurier, un Concini sans foi ni loi, Berlusconi sans bunga bunga.
Pour ma part, sur le plan théorique, je reste persuadé que les doctrines mexicaines post-révolutionnaires du siècle des Lumières sur l’avortement précaire des castors nains jouent un rôle dans l’éveil macrobiotique des caméléons. Et vous ? Qu’en pensez-vous ???
Nicolas Sarkozy a eu son Bigard au Vatican… François Hollande a son D. à l’Elysée. Les deux ont besoin de leur « fou du roi ».
Bêtise crasse et indéfendable.
Cher Philippe,
Faut-il défendre l’actuel président, demandez-vous dans ce billet, car nous supposons que vous ne pouvez soutenir des attaques physiques envers une personne s’exprimant en public.
Devons-nous défendre cependant un grossier personnage qui ne fait que de se moquer de lui-même, puisqu’il a un demi-centimètre de moins que Nicolas Sarkozy. Mais le personnage paraît beaucoup plus lourd, avec un ventre en tonneau et des bras trop courts, ce qui lui donne l’air empoté.
Ce président a tout du lourdaud. Nous devrions lui remettre la médaille de l’inélégance.
C’est une erreur électorale qui le fait enfler ou souffler alors que des millions de Français sont loin de manger à leur faim.
Nous n’oublions pas qu’il a dit qu’il était possible d’économiser sur les plateaux repas des hôpitaux, ce qui est un comble. Qu’il continue de se bâfrer, de s’empiffrer, de jouer avec les taxes.
Hollande est un personnage détestable, un intrus. Nous prions pour qu’il donne sa démission.
françoise et karell semtob
@JDR
Je subodore que vous devez être un adepte du « mur des cons » des cons !
Vêtu de lin blanc, paré de vertu vous vous posez là monsieur le procureur !
« Ah que nous aimerions enfin ne plus parler de lui ! »
JDReffait
Ne vous gênez surtout pas !
Philippe et vous formez un couple efficace pour notre rire quotidien.
Êtes-vous encore libre après votre numéro ? Je connais quelques directeurs de cirque auprès desquels je vous pistonnerais volontiers.
Puis vous irez en tournée dans toute la France, faire peur au… pardon, faire rire les Français avec ce beau numéro.
« Regardez le nabot impétueux, vous ne verrez pas l’autre incapable »
C’est bon, la ficelle est grosse mais nous aimons la prendre.
M. Jamel D. a fait un JOKE ! C’est tout !
Bonne ou pas bonne, 99,9 % des Français s’en balancent.
En faire une tonne là-dessus… faut vraiment ne pas avoir d’autres problèmes.
Excusez-moi, j’avais dit « pas de commentaire »…
C’est la fatigue. C’est que cela use, huit heures de travail de nuit.
N’est pas intermittent qui veut…
A force de mettre un sens et contresens à chaque pet de chacun, nous finissons par ne plus oser parler librement.
Et vous vous proclamez chantre de la liberté individuelle ? Vous qui interdisez un banal joke en le détournant pour servir votre haine du petit bonhomme ?
Au coin, tous les deux (les mains sur la tête).
Dans la vie de Lucky Luke, les Dalton sont des personnages sympathiques, alors que le juge y est un être odieux.
« Jamel Debbouze dont le parcours est marqué par un humanisme vrai et sincère qui s’ajoute à un talent reconnu par tous »
Vraiment vous reconnaissez du talent à cet individu ?
C’est un aspect de votre personnalité que je découvre. Ah, l’insondable profondeur de l’âme, il y a toujours une source d’étonnement à partir de laquelle on pourrait en tirer de longues conclusions sur la part d’ombre de chacun.
« François Hollande, en dépit de la fracture opérée par la loi sur le mariage pour tous, fait tout pour que son style, sa personnalité, son langage permettent, suscitent une France « mieux à vivre » »
Si vous voulez parler de la « poule au pot » tous les dimanches comme le souhaitait Henri IV, c’est peu de dire qu’il manque à Hollande le panache, quelle que soit sa couleur.
Bon vous avez deviné que je n’ai pas aimé votre billet, ni sur la forme, ni sur le fond, et ce n’est pas à cause de la charge contre Sarkozy.
Donc, je me réjouis de vous lire demain, car vous ne pourrez qu’être meilleur.
Jamel « deux bouses » ? Tout est dit, un vrai pléonasme !
Quand je vois le désastre socialiste et cette meute infecte de gauche qui salit pollue avilit crache humilie la France depuis le 6 mai avec ses malversations morales, mariage gay, salles de shoot, haine des valeurs de notre Nation, culpabilisation de tout ce qui a fait notre fierté dans le monde, il est clair que pour, à mon tour, cracher sur la bande antiFrance de Flanby, Zayraut, Taubira, Belkacem, deux bouses, Noah, Désir, etc., je RE-voterai Sarko sans hésiter.
C’est le seul président qui a eu le courage énorme de réformer ce pays aux acquis sociaux ubuesques et ruineux, surtout celui des retraites, un succès sans commune mesure dans l’histoire de France
Qui a résisté à l’inquisition odieuse facho-gauchiste montée contre lui depuis son élection,
Qui a secoué ce pays endormi sur les certitudes virtuelles de cet enfumage socialiste entretenu depuis la guerre pour acheter la paix sociale et être populaire quel que soit le prix à payer pour remporter des élections,
Qui a été victime de la plus odieuse chasse à courre nauséeuse contre un président élu démocratiquement,
Qui a été sali calomnié vilipendé stigmatisé caricaturé par les ligues merdiatico politiques tabloïdaires de gauche.
En résistance à cette charia socialo, je reste donc un fidèle de Sarko et je revoterai pour lui le cas échéant.
Et je suis fier de le voir revenir sur les écrans pour redonner une bonne bouffée d’air pur au climat malsain nauséabond de guerre civile instauré par les socialistes !
Il est bien triste pour notre pays de voir des esprits eclaires ne pas condamner fermement la grossierete d’un mediocre saltimbanque mais habile courtisan du pouvoir quel qu’il soit. C’est un symptome de plus de la deliquescence de notre societe qui s’est bien acceleree depuis que M. Hollande est a l’Elysee, M. Prudhomme aussi plein de fatuite que d’insuffisance. Caracteristique de notre epoque egalement la tendance a embellir d’humanitarisme les pitreries pitoyables d’un histrion dont la preoccupation majeure est de manger a tous les rateliers possibles. La passion qu’elle soit amoureuse ou politique nous aveugle mais pour un temps seulement ; apres quelque temps les yeux se dessillent et la realite s’impose.
@ J.H. de la Roche-Bernard
Il y a des officiers de réserve comme il y a des vins de garde. Certains vieillissent mal et tournent à l’aigre.
Votre mission civilisatrice en Algérie, J.H. de la Roche-Bernard, ne vous imposait-elle pas, en bon républicain, de considérer que le yaouled était votre égal comme citoyen ?
Certains Français viennent de loin. Mais vous, J.H. de la Roche-Bernard, avez l’air de venir d’encore plus loin. D’avant 1792.
@ Christian C
Bien, très bien, mais comme nous ne savons pas ce qui aurait trouvé grâce à vos yeux, ce qui aurait constitué le paraclet des vertus de votre cave, nous ne pouvons qu’attendre en silence, mains jointes, la leçon d’humanisme latente dans votre délicieux propos.
Il n’aura pas fallu attendre longtemps : hier au journal de 20 heures, J. Debbouze était invité pour faire la promotion d’un nouveau film. C’est une faveur considérable dont ne jouissent pas certains réalisateurs et acteurs pourtant plus créatifs et originaux.
Claire Chazal s’est montrée affectueuse avec son invité lequel, comme je le disais dans un très récent commentaire, a fait le pitre en passant et repassant derrière la journaliste pour finir par lui plaquer sur la joue un baiser, qu’elle attendait manifestement.
Avec tout cela – à l’évidence la consigne en avait été donnée à Mme Chazal, faute de quoi son silence serait inexplicable – pas un mot sur le dérapage du 12 à l’Elysée ni sur le pitoyable mea culpa de l’histrion.
Debbouze n’est qu’un plat courtisan, mais Hollande et Chazal se ravalent au rang de courtisans du courtisan.
@ Sylvain
Je comprends que vous souffriez beaucoup. Ménagez votre santé. Je souhaite sincèrement que vous continuiez à porter haut votre soutien à Sarkozy. Vous le faites brillamment et avec conviction.
Les pitres du paf et les ricanements de pépère agitent l’intelligentsia de la blogosphère. La situation de ce pays n’est sans doute pas assez grave pour mobiliser les plus fins analystes et les volontés les plus déterminées. Elles se réservent d’une morgue prétorienne pour agir quand la nécessité les commandera, et elles savent que nous sommes encore loin de la catastrophe. Bon dimanche, il fait beau et ce soir 5 000 chômeurs de plus seront en fin de droit, comme chaque jour.
JP Ledun, y suis-je pour quelque chose si N. Sarkozy persiste à vouloir exister politiquement ? Je sais depuis bien avant 2007 que N. Sarkozy est un arriviste sans foi ni loi et ce qui nous parvient de révélations aujourd’hui n’en est que la triste confirmation. Partie visible d’un iceberg qui n’a pas fini de fondre. Qu’il se taise, qu’il aille gagner plein d’oseille dans les banques, je n’y trouve rien à redire tant il y est manifestement à sa place. Mais qu’il renonce à polluer le débat politique français et je vous jure que je ne dirai plus un mot le concernant. Je n’ai rien contre l’homme Sarkozy, je veux juste qu’il dégage de l’horizon démocratique français. Il y avait une droite avant Sarkozy, il y en aura une après. Quelle serait la nécessité pour la droite de se faire à nouveau escroquer par ce personnage ? Errare humanum est, mais n’y revenez plus !
Faisant sûrement partie « des têtes de turcs » qui ont permis à nombre de rigolos de gagner argent et notoriété sur mon dos, je n’ai vraiment aucune opinion disponible pour ceux et celles qui m’auraient annoncé : attends tu vas voir comment je vais la lui expliquer ! pour éviter d’employer un autre verbe comme par exemple « mettre » !
« Y a un truc qui cloche là-dedans ! J’y retourne immédiatement » – B.Vian in mon oncle
infâme bricoleur…
@ Tipaza
« Si vous voulez parler de la poule au pot tous les dimanches comme le souhaitait Henri IV, c’est peu de dire qu’il manque à Hollande le panache, quelle que soit sa couleur ».
Oui, surtout que la bataille d’Ivry (sur Seine) vient de se dérouler sans lui sur un terrain de foot. Maintenant, FH n’a nul besoin de dire à ses troupes : « Si vous avez perdu votre code de déontologie, ralliez-vous à mon panache rose, il vous ouvrira le chemin des sinécures et des prébendes ! ». Car elles savent déjà suivre la soupe à l’odeur.
Ceci dit, le contraste serait plus intéressant encore si vous preniez le béarnais Bayrou. Il est infiniment plus catholique et moins crotté que le roi de Navarre, mais il n’aura pas tout l’héritage…
Mais le meilleur point de comparaison, c’est encore le DSK. Charlotte de Montmorency en nymphe, marié par précaution à un bougre, vaut largement Nafissatou Diallo ; relisez Tallemant des Réaux : le Roy fit toutes les folies que pouvoient faire les jeunes gens. Il couroit la bague avec un collier de senteurs et des manches de satin de la Chine… A quelques jours de là, il obtint qu’un seigneur de ses amis convie le Prince de Condé et la Princesse à dîner, et lui se cacha derrière une tapisserie, ou, par un trou, il la voyait tout à son aise… Une précaution qui aurait été bien utile au Sofitel.
Henri IV avait alors 53 ans ; Félix Faure, qui se rêvait César, mourut Pompée à 58. Le DSK du scandale en avait 62 bien sonnés. Que voulez-vous, on n’arrête pas le progrès !
@ Claude L
Rédigé par : Claude L | 16 juin 2013 à 12:38
Il n’y a pas de sot métier et les petits yaouleds que j’ai connus pendant mon temps sous les drapeaux en Algérie faisaient très bien leur travail.
A sa façon, le minus Djamel D. dont on fait grand cas ici, comme chez moiprésidentje, est un yaouled. Mais il ne cire pas les pompes de tout le monde, bien sûr.
Pour ma part je n’en voudrais pas de lui, ah non !
@ Frank Thomas,
« Sans égard à la déformation partisane de la guerre d’Algérie et au fait que la répression de 1945 à Sétif faisait suite à un épouvantable massacre terroriste….. »
15 juin 2013 à 13:26
Pour être exact dans la reconstitution de ces massacres, il faudrait compléter avec ceci :
« le 8 mai 1945, Pour fêter la fin des hostilités de la Seconde Guerre mondiale et la victoire des Alliés sur les forces de l’Axe, un défilé est organisé. Les partis nationalistes algériens, profitant de l’audience particulière donnée à cette journée, décident par des manifestations d’abord pacifiques de rappeler leurs revendications patriotiques. Mais à Sétif un policier tire sur un jeune scout[réf. nécessaire] musulman tenant un drapeau de l’Algérie et le tue, ce qui déclenche une émeute meurtrière des manifestants, avant que l’armée n’intervienne.
Il y aura parmi les Européens plus d’une centaine de morts et autant de blessés. Le nombre des victimes autochtones, difficile à établir, est encore sujet à débat en 2011. Les autorités françaises de l’époque fixèrent le nombre de tués à 1 165. Un rapport des services secrets américains à Alger en 1945 notait 17 000 morts et 20 000 blessés[réf. nécessaire]. Le gouvernement algérien avance le nombre de 45 000 morts. Suivant les historiens, le nombre varie de 8 000 (Charles-Robert Ageron, Charles-André Julien) à 15 000 victimes. »
Ce qui n’enlève, bien sûr, rien à l’horreur de ces massacres et au déchaînement de cette violence gratuite.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacres_de_S%C3%A9tif_et_Guelma
@ Christian C,
A-t-on le droit de ne pas aimer Jamel Debbouze, ni estimer qu’il n’est pas à mon goût un humoriste ? Ai-je un seul instant procédé à des considérations sur ses origines ?
Vous vous autorisez des écarts intellectuellement inacceptables dès lors que vous prêtez aux autres des pensées qu’ils n’ont pas exprimées pour la bonne raison qu’ils ne les ont pas. Ce type d’induction ou d’inférence relève du procès d’intention par lequel un certain Staline envoyait les mal-pensants au goulag.
Mais, puisqu’il faut vous donner des preuves de bonne conscience, je vous invite à aller sur le site dont je vous communique l’adresse :
http://www.fellag.fr/
Cela vous surprendra sans doute, mais là je reconnais un humoriste de talent. Et vous ?
Joe Dalton est le plus petit de la bande, mais aussi le plus nerveux et le plus malin.
Il est amusant de voir comment notre hôte a seulement vu la référence au physique.
Pourtant, Debbouze est encore plus petit et Hollande pas tellement plus grand, donc je ne crois pas que la taille était l’essentiel du message.
Après, qui est Averell ?
Copé ?
@Jean-Dominique Reffait
La démocratie élective étant indissociable de la démagogie, sauf circonstances étrangères aux temps ordinaires, un président de la République sera toujours un gredin.
Par contre, il y a des gredins qui cherchent à bien faire pour le pays, et d’autres qui ne cherchent qu’à ménager leur clientèle.
Ne vous en déplaise, une fois élu, N.Sarkozy a aura été des premiers, alors que F. Hollande aura été des seconds, mais en plus, une nullité.
Ceci dit, en matière de gredins, il y a pire que les élus : ceux qui militent pour eux par intérêt.
Pour vous lire avec beaucoup d’intérêt depuis longtemps, je regrette ce dernier billet qui me semble inutile voire inopportun.
DD est un pitre engendré par le système, auquel vous apportez une considération sans rapport avec un quelconque talent. A moins que cela ne soit votre fiel à l’égard de NS qui vous détermine !
Désolé.
Vous avez un problème avec « l’oseille ».
Vous avez un problème avec l’homme.
Depuis que je côtoie ce blog, ceci transpire dans tous vos billets qui ont affaire à la politique.
Personnellement, je n’ai pas entendu le son de la voix de NS depuis son discours le soir de sa défaite.
Vous nous faites un gros phantasme M. Reffait ! Exiger (mais qui êtes-vous donc) que quelqu’un se taise alors qu’il ne parle pas…
Il n’a pas entendu vos ordres. Il gagne plein d’oseille loin d’ici.
Moi, M. Reffait j’ai tourné la page. Je me concentre uniquement sur le président en place et ce n’est pas vos écrans de fumée ridicules qui vont m’ordonner de regarder ailleurs.
« N’y revenez pas »
Mais qui êtes-vous donc?
Bonne tournée.
Rien à voir avec le sujet mais je prends le risque.
Un de mes amis fait partie d’une association qui aide les jeunes délinquants en leur proposant trois mois de marche avec un accompagnateur et il me donne cet exemple :
« Tu te rends compte, X qui était passé 56 fois devant le juge, s’est remis à vivre normalement après cette marche. Super ! »
Je lui dis : « Bravo pour lui et l’accompagnateur mais comment peut-on passer 56 fois devant un juge ? N’y a-t-il pas quelque chose qui cloche dans notre politique pénale ? Comment Taubira compte-t-elle faire baisser la récidive ? Qu’en pensent les petits juges du SM ? »
Joe Dalton est surtout nerveux, colérique : il devient tout rouge, trépigne, hurle et s’en prend aux autres à proportion de ses tentatives qui échouent (elles échouent toujours).
Tenir des propos acides sur les politiques de la part d’un saltimbanque n’a rien de choquant en soi. C’est même un exercice convenu et parfois drôle.
Les tenir à l’Elysée montre à la triste évidence que ce monsieur ne sait pas se tenir.
Le problème ce n’est pas la saillie de ce Debbouze qui a fait sourire notre Président, d’un tel personnage acteur non dénué de talent mais comique outrancier d’une grande vulgarité, on ne pouvait s’attendre à mieux voire pire.
Mais que notre président « normal » qu’on dit homme de grande intelligence et ayant quelque culture, invite un tel grotesque personnage pour présider une remise prix à l’Elysée, cela dépasse l’entendement… Certes face à son discrédit et notamment de son action politico-écomique-sociale, il lui faut bien tenter de flatter certains électorats.
Cher monsieur,
Je crois que cet humoriste a touché juste en comparant NS à Joe Dalton. Ce dernier est une synthèse de tous les défauts, colérique, orgueilleux, haineux, avec des colères terrifiantes. Bref tout le portrait de NS, et je me réjouis que vous ayez écrit un billet sur ce sujet, même si vous prenez le risque de vous faire « troller » par les serviles de service.
Cordialement
En France il existe deux catégories de citoyens.
Les Bons les Vrais :
Ceux de droite, dont je fais partie en bon sarkozyste, respectueux des valeurs morales de la République, de la vraie famille, de l’autorité, de la discipline, du drapeau, de la Marseillaise, fiers de leur Histoire, travailleurs ne se plaignant jamais, ne réclamant jamais, faisant passer l’honneur du devoir avant leurs droits, bosseurs sans relâche, rackettés in fine par la deuxième catégorie de citoyens :
Les TOCARDS de gauche dont font partie Jamel Debbouze, Désir, Noah, Vallaud-Belkacem, Taubira et tous ceux qui « veautent » gauche pour engraisser leur électorat de losers fainéants assistés chômistes professionnels, RSISTES CMUISTES, parasites sociaux toujours à réclamer, ayant toujours droits sans ayant devoirs, manifs grèves blocages prises d’otages d’usagers, salissant la France l’humiliant la rabaissant par la repentance permanente, honteux de leur passé, de leur drapeau, de l’hymne national, complices des délinquants, des terroristes, avec cette justice badintérienne gauchiste favorable aux criminels et méprisant les victimes !
La gauche : les TOCARDS LES LOSERS LA HONTE DE LA SOCIETE.
Monsieur Bilger, peu d’étonnement quant à votre charge contre Nicolas Sarkozy… mais alors, l’admiration pour le talent de Debbouze !!! Je vous croyais plus « expert » !
Je doute de votre sincérité…