Il paraît que nous sommes la vieille France homophobe et raciste…

Nicola Sirkis nous a dit ce que nous étions.

Questionné par Laurent Delahousse (France 2) sur la Fête de la musique célébrée à l’Elysée, le chanteur d’Indochine est revenu sur les polémiques : « Il a reçu des artistes noirs, immigrés et homosexuels » commence-t-il avant de poursuivre sur les Français qui critiquent ce choix : « C’est une vieille France qui parle comme ça (…) c’est à la fois homophobe, raciste et c’est pas ce que nous avons envie d’entendre » (Morandiniblog).

La cause est entendue.

Le couple présidentiel est moderne, branché, progressiste et la majorité des citoyens qui, au-delà de la politique, ont été choqués par cet histrionisme au plus haut niveau, est forcément raciste, homophobe, décalée. On n’a plus envie de laisser la parole à cette France-là. Décidément elle ne parvient pas à être au goût du jour !

A-t-on le droit, pourtant, de s’élever contre ce procès expéditif qui fait s’allier la marginalité et le snobisme ?

D’abord il est clair que le couple présidentiel surjoue l’allégresse. Je ne peux pas imaginer qu’il n’ait pas mesuré même fugitivement, malgré le jeunisme qui est son obsession au propre et au figuré, l’anomalie d’une telle représentation en un tel lieu. Manu, je l’ai déjà écrit (billet « Emmanuel Macron se laisse aller… »), n’est rien comparé à cette pantalonnade moins décontractée que ridicule.

Et offensante pour les Français.

Les danseurs queer du DJ Kiddie Smile, comme chez eux, laissant un peu de place à Emmanuel et Brigitte Macron !

Le couple présidentiel aurait eu la résolution le même soir de se laisser encadrer par un autre groupe accoutré de la même manière, blanc, hétérosexuel et français de souche, que j’aurais réagi sur un registre identique.

Elysee

Ce qui cause problème est le rapport que le couple présidentiel a décidé de nouer, sur un mode provocateur, avec des invités qui n’étaient destinés qu’à surprendre « le bon peuple », tous ces gens qui ne comprennent rien à l’audace artistique ou festive.

Ce qui est difficile à admettre est la lente dérive de l’allure présidentielle vers une peopolisation que je croyais à jamais répudiée du pouvoir tant Emmanuel Macron avait su réfléchir sur les dysfonctionnements des quinquennats précédents. Nicolas Sarkozy n’est plus là et François Hollande se figure qu’il pourra revenir : pourtant Emmanuel Macron, à sa manière, nous ressert leur couvert.

Plus gravement, une présidence de la République, en ouvrant légitimement les portes de l’Elysée à une fête populaire, n’a-t-elle pas pour obligation de se tenir dans un juste milieu, de constituer une sorte de synthèse entre des extrêmes, délirants ou archaïques ? Plutôt que d’aller prendre le parti ostensible de la minorité et de la marginalité ? Ce n’est pas être raciste et homophobe que de considérer que la France n’est pas encore en masse immigrée et homosexuelle et de s’étonner qu’Emmanuel Macron n’en tienne pas compte.

Surtout j’en ai assez de cette décadence d’une société et d’un pays qui inversent avec une volupté masochiste les valeurs fondamentales avec parfois le concours d’une autorité suprême qui devrait au contraire les maintenir, les sauvegarder.

Ce n’est pas pousser le trait que d’affirmer qu’aujourd’hui c’est à la nature de justifier son existence. A la normalité, la sienne. A la parole de démontrer qu’elle vaut mieux que la grossièreté du langage. A la politesse, qu’elle vaut mieux que la vulgarité. A la morale, qu’elle vaut mieux que la malhonnêteté. A l’ordre, qu’il vaut mieux que le désordre. A la tradition, qu’elle mérite plus que la destruction. A la forme, que l’informe.

Cette Fête de la musique à l’Elysée a ajouté sa pierre chic et frelatée à cette décomposition.

Dommage.

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Voir les Commentaires (124)
  1. « Questionné par Laurent Delahousse (France 2) sur la Fête de la musique célébrée à l’Elysée, le chanteur d’Indochine est revenu sur les polémiques : « Il a reçu des artistes noirs, immigrés et homosexuels » commence-t-il avant de poursuivre sur les Français qui critiquent ce choix… »
    Donc cet abruti de chanteur d’Indochine (pléonasme) est une caricature de l’hypocrisie bobo parisienne. Quelle surprise.
    On lui montre des « artistes », il voit des noirs, des immigrés et des pédés. Donc c’est un raciste non assumé comme la plupart qui discriminent.
    A partir du moment où l’on juge quelqu’un par sa couleur de peau, que ce soit en bien ou en mal on est raciste.
    Je n’ai jamais jugé B.B. King, Jimi Hendrix que j’adore ou je ne sais quel musicien en me disant il est noir et donc…(c’est bien ou c’est mal). Je les ai toujours jugés sur la musique qu’ils faisaient. Point barre.
    Ils auraient pu être immigrés, pédés ou quoi ou qu’est-ce… j’imagine que je me serais arrêté à la pédophilie quand même ou la zoophilie pour dire que c’était des ordures mais sinon… Il paraît que Chuck Berry était scato… Je m’en fiche, c’était son problème.
    Mais la plupart des « bonnes gens » soi-disant antiracistes ne comprennent pas ça.
    Le comité du prix Nobel de la paix qui a attribué le prix à Obama était raciste parce qu’il lui a attribué le prix sur sa couleur de peau et pas sur ses actes.
    Vous voyez jusqu’où va le racisme ?
    La seule différence entre ceux qui revendiquent d’être racistes et les soi-disant antiracistes, c’est que les premiers assument plus que les autres.

  2. Herman Kerhost

    Tout pareil !
    Je ne l’aurais pas mieux dit, donc c’est très bien. C’est très agréable de lire dans une belle langue ce que l’on pense (contrairement à Lucile, je prétends que l’on pense avant de parler…).
    Merci.

  3. « Le couple présidentiel aurait eu la résolution le même soir de se laisser encadrer par un autre groupe accoutré de la même manière, blanc, hétérosexuel et français de souche, que j’aurais réagi sur un registre identique ».
    Sans doute, mais d’autres gens, non.
    Donc « nous sommes la vieille France homophobe et raciste » est vrai dans quelques cas, et faux dans d’autres. Il est inévitable que les réactions contre des minorités apparues à l’occasion ne servent à ceux qui défendent Macron. Tout cela va faire des dégâts contre les Noirs et les homosexuels, c’est sûr… Comme je l’ai déjà dit, cela ne sert leurs intérêts en rien.
    Par sa vulgarité, Macron fait du mal à tous les Français, mais surtout aux plus fragiles, la piscine renvoie les pauvres à leur pauvreté, serrez-vous la ceinture tandis que je fais de la trempette de luxe, les artistes à moitié nus lascifs-provocateurs autour de Jupiter trônant aussi, aux Français les moins riches qui ne peuvent guère aller se faire ramper autour et sont choqués par le manque de tenue présidentielle tandis que le ressentiment de tout cela tombera sur les Noirs et les homosexuels qui n’en demandaient pas tant.
    Tout le monde est toujours tombé sur Hollande, mais il allait masqué de casque de moto à ses aventures, dans un essai de ne pas en faire profiter la France entière, les deux corps du roi, je représente, et d’autre part, le corps, et je pense pour lui, aussi, le cœur a ses exigences.
    Il a donné le mariage aux homosexuels, ce qui à mon avis est un bien, il les a servis, comme annoncé dans son programme, il ne s’est pas servi d’eux, tandis que c’est ce que fait Macron, qui l’a trahi, se servir de faibles, homosexuels et Noirs, plutôt que de les servir.
    Donner des droits égaux aux gens, comme cela s’est fait dans tous les pays comparables à la France, voir ce qui s’est passé outre-Manche, n’implique pas de polémique. Là-bas, ce sont des conservateurs qui l’ont fait.
    La droite et la gauche devraient être pour, la droite, cela fait rentrer les gens dans une institution, les encadre, la gauche, cela leur donne des droits. Il s’agit d’unir droite et gauche, tradition d’ordre et tradition de liberté et d’égalité, mais chez nous, on préfère se taper dessus pour tout et pour rien… Franchement !
    Pour le mariage étendu aux homos, la droite est sortie dans la rue, pour la fête de la musique, la gauche, car de ce point de vue, Macron a repris les côtés provoc de la gauche, a craché sur la rue quand on demande aux jeunes de ne pas cracher dans la rue.
    Un Président transgressif qui recadra un jeune qui ne l’était pas vraiment, porté par un pays qui oscille toujours entre la dévotion au chef, voir notre Constitution de déséquilibre des pouvoirs, d’intronisation d’un Jupiter tant ceux du Président sont grands, et encore gonflé, j’espère comme la grenouille de la fable, par notre Macron, et en même temps, des chansonniers et autres insolents, bouffons du roi. Il est des gens qui sont la majorité et l’opposition, des cas très différents, vraiment… Macron n’est pas le meilleur.
    En somme le Président veut les bénéfices de la règle, respectez-moi, sans l’incarner, ou plutôt en la désincarnant.
    Mais la futilité française fait qu’un photo choque plus que le fait que monsieur je suis censé garder les institutions les aggrave encore, nous voulons bien ne pas être libres pourvu que le maître y mette les formes. Futilité ! Comme les femmes se satisfaisant d’être des inférieures pourvu qu’on leur fasse le baise-main.
    Un partout, ou plutôt, zéro pointé partout… Le mariage étendu aux homosexuels mariait liberté, égalité et institution, c’est-à-dire ordre, et a provoqué un déluge homophobe. Ce qui, c’est évident, a provoqué un ressentiment contre les opposants ressortant en mépris ostensible chaque fois que possible dans une partie de ceux qui y sont favorables.
    Mais on ne doit pas gouverner ou penser contre un camp, mais en justice et en vérité. Je sais bien que qui gouverne risque l’ivresse du pouvoir, plus dangereuse que n’importe quelle drogue pour les autres, mais en fait, qui gouverne n’est pas là pour se faire plaisir, dans une piscine ou en provoquant. Tout pouvoir doit aller vers la maîtrise, du monde et de soi, vers l’ascèse qui a, en fait, si on y réfléchit, ses plaisirs, mais subtils, on dira de contrôle total de soi, global, et modulé dans le contrôle de ses différentes composantes, une chasse subtile aux chaos personnels, mais aller plus loin sur le sujet serait…
    Macron, n’étant pas dans cela mais le contraire, offre un boulevard, réaction à la réaction, à des affirmations qu’on peut ne pas partager :
    « Ce n’est pas pousser le trait que d’affirmer qu’aujourd’hui c’est à la nature de justifier son existence. A la normalité, la sienne. A la parole de démontrer qu’elle vaut mieux que la grossièreté du langage. A la politesse, qu’elle vaut mieux que la vulgarité. A la morale, qu’elle vaut mieux que la malhonnêteté. A l’ordre, qu’il vaut mieux que le désordre. A la tradition, qu’elle mérite plus que la destruction. A la forme, que l’informe. »
    Qu’est-ce que la normalité en l’occurrence ? Certains se veulent transgressifs, d’autres normaux, alors, je suppose qu’il n’est pas besoin de préciser… Commençons par la politique, ça nous changera des mœurs… Je rappelle que les gens sont tout de même ambivalents face à la normalité.
    Hollande fut élu pour être normal, on le lui reprocha, Macron non, on finit par se lasser du Jupiter. On dira : des minables.
    Mais les gens voulaient et n’en pouvaient plus de la grandeur de Mongénéral. Que veulent les Français, une grandeur sans démesure, une exigence qui ne les fatigue pas ? Cela n’existe pas.
    La nature ? Je suppose que c’est l’homosexualité qui est visée, mais elle existe dans la nature, avec de multiples rôles, que je vais ultrarésumer et simplifier : erreur, dominance du faible, alliance pour le pouvoir ou l’élevage des petits ou plaisir.
    Naturel ne veut pas dire majoritaire. L’hibernation n’est pas le comportement le plus répandu mais il est naturel, et même adapté, comme l’est souvent l’homosexualité, comparaison qui me vient car je commence à avoir envie de dormir, mais je crois que j’ai le devoir de continuer mon commentaire.
    « A la politesse, qu’elle vaut mieux que la vulgarité. A la morale, qu’elle vaut mieux que la malhonnêteté. »
    Je suis d’accord, mais la politesse a souvent servi de masque pour insulter les gens et la morale a souvent été le faux nez d’une immoralité bien pire que ce qu’elle dénonçait. Je veux dire que la forme a souvent caché le fond, par exemple, en France, on se gargarisait de notre galanterie quand même les femmes turques ont eu le droit de vote avant les Françaises… Je veux dire qu’on peut se servir des rites contre leur but en faisant observer que quelqu’un n’est pas poli pour ignorer telle ou telle règles, de sorte qu’au lieu d’être un pont entre les Hommes, elles servent à en disqualifier certains… En contre-exemple, j’aime bien ce trait : un invité, ne sachant pas ce que c’était, avait bu dans un rince-doigts. Aussitôt, la maîtresse de maison l’imite.
    Pire que tout, la morale servant à cacher l’immoralité fait venir, automatiquement, c’est inévitable, que l’Eglise a beaucoup protégé les prêtres pédophiles tandis qu’elle faisait barrage aux droits des homosexuels. N’est-ce pas s’occuper du moucheron et laisser le chameau comme on le dit dans les Évangiles ?
    Mais il n’y a pas que l’Eglise, la Révolution, c’est le même prix, le communisme a caché sa terreur et autres crimes tant qu’il a pu et le génocide vendéen n’est pas reconnu. Et le musée des horreurs n’est pas fini… Les règles, notamment morales, perverties, ont tendance à faire rejeter la morale, c’est le bébé et l’eau du bain.
    Et donc chacun doit faire un pas : les défenseurs de la morale, être plus moraux, et les autres, plus posés en s’apercevant que leur rejet, en somme, moral, de la morale, doit se prolonger vers l’effort de l’adoption et de la mise en pratique d’une morale épurée.
    « A l’ordre, qu’il vaut mieux que le désordre. A la tradition, qu’elle mérite plus que la destruction. A la forme, que l’informe. »
    Toujours pareil… On a trop dit que l’injustice valait mieux qu’un désordre, la faute aux tenants de l’ordre, donc, s’il est, souvent, discrédité… Mais je ne sais plus qui a dit que l’injustice était un désordre, c’est très vrai. Soyons justes, nous ferons régner l’ordre. La tradition vaut mieux que la destruction quand elle n’est pas injuste, la galanterie, le vin et autres choses semblables sont très bien, se servir de ses traditions pour faire la chasse à d’autres usages, parfois traditionnels, l’est moins, comme dans l’affaire chicha.
    Et la forme vaut mieux que l’informe. Oui… Mais une certaine dose d’informe renouvelle la forme, comme avec l’impressionnisme qui fut beaucoup attaqué en son temps, puis ce furent les peintres pompiers, à présent redécouverts. En vérité, intégrer tout ce qui a de la valeur et réconcilier ce qui fut divisé, peut-être de façon inévitable car les conflits existent, et qu’en plus on aime bien ça chez nous, est ordre et mouvement, équilibre.
    Pour le mien, retournons dormir.

  4. Il faut prendre un peu de recul pour apprécier le comportement du couple Manu et Brigitte dans cette affaire, car tout compte fait cette provocation se situe dans l’histoire de ce couple, ô combien transgressif.
    Avoir des relations sexuelles à l’adolescence avec sa prof et finir par l’épouser malgré une différence d’âge impressionnante, une génération d’écart, est la preuve d’un tempérament qui rejette toutes règles normatives de la société dite bourgeoise.
    Un magistrat aussi expérimenté sait que celui qui a transgressé finit toujours par recommencer.
    Transgressez il en restera toujours quelque chose, et ce qu’il en reste c’est un besoin maladif d’être hors normes. C’est d’ailleurs sur cette transgression de la règle en politique, dans ce « en même temps » qui se voulait « ni de droite, ni de gauche » que Manu s’est fait élire.
    Rompre les codes, briser les amarres peut être utile, ce peut être un ressourcement en politique, et ce fut l’espoir de beaucoup de ses électeurs, mais si la rupture devient systématique, alors ce n’est plus qu’une mauvaise manie de la part de Manu.
    Et c’est ce qui est en train de se passer, la rupture pour le plaisir de la provocation, pour montrer que l’on est au-dessus des autres. Une forme de pathologie parmi d’autres.
    Après le mépris pour les Français qui ne partagent pas ses opinions, ces « fainéants, ces cyniques, ces retraités rentiers », Manu en vient à présent à l’insulte à l’égard des gouvernants avec qui il est contraint de négocier dans le cadre de l’UE.
    La transgression trouvera rapidement ses limites.

  5. Patrice Charoulet

    On m’objectera que ce que je vais dire est sans lien avec vos propos de ce jour.
    Je pense qu’il y a toutefois un lien… ténu.
    On sait que Renaud Camus met en ligne son Journal. Pour le lire, ce n’est pas gratuit. Il met en vert ce qui est gratuit. A titre de curiosité, je recommande à chacun de lire sa dernière communication en libre accès du 13 juin 2018. On pourra voir la convocation judiciaire qu’il a reçue et les faits qui lui sont reprochés. Cela vaut le détour, on peut me croire, même si l’on n’est pas forcé de partager toutes ses prises de position.
    http://www.renaud-camus.net/journal/2018/06/13

  6. Pierre-Antoine

    Décadence.
    Nous entrons dans cette ère précédant la chute des empires.
    Dommage mais nécessaire pour naître de nouveau !

  7. Catherine JACOB

    « Plus gravement, une présidence de la République, en ouvrant légitimement les portes de l’Elysée à une fête populaire… »
    Enfin, « populaire » si on veut.
    Voici l’exemple d’une «fête populaire », fête de village à laquelle participent grands et petits de tous âges dans une atmosphère bon enfant de convivialité.
    Je présume toutefois que la fête de la chapelle branchée de l’Elysée devait avoir pour fonction annexe de déminer l’intronisation du président comme « chanoine honoraire de la Basilique majeure Saint-Jean-de-Latran » à Rome où se trouve une statue du bon roi Henri IV, le roi de la poule au pot, réalisée par le sculpteur lorrain Nicolas Cordier, un élève de ces Richier dont le père, Ligier Richier, est l’auteur d’œuvres majeures de la Renaissance comme le célèbre Transi de René de Chalon , prince d’Orange.
    On y célèbre chaque 13 décembre, jour anniversaire de la naissance d’Henri IV (1589-1610), « une messe pour la prospérité de la France. Cette messe annuelle est née de la reprise du dialogue entre le royaume de France et le Saint-Siège après les guerres de religion, en 1604. » Le titre de Chanoine honoraire de Latran a perduré après la fin de la monarchie et le président de la République est libre de l’accepter ou de le refuser, sachant que s’il le refuse, personne ne le recevra à sa place.
    « Sur le parvis de cette basilique se trouve une réplique de la dalle en l’honneur des victimes de la misère, inaugurée à Paris, sur le parvis des droits de l’homme, place du Trocadéro, le 17 octobre 1987 par le père Joseph Wresinski, fondateur d’ATD Quart monde.
    La réplique romaine reprend, en italien, le texte de la dalle originale, auquel a été ajoutée une citation du pape Jean-Paul II : « Jamais plus l’exclusion, la discrimination, l’oppression, le mépris des pauvres et des petits. » La Journée mondiale du refus de la misère y est célébrée chaque année, le 17 octobre. »
    Sans doute n’est-il pas malvenu de ce point de vue que l’exposant président qui prétend à être intronisé chanoine impétrant , se remémorant l’inscription delphienne prenne conscience de sa propre mesure et sache, à l’image de l’humble Socrate, qui il est et que, notamment, il n’est pas le Jupiter romain !

  8. Surtout j’en ai assez de cette décadence d’une société et d’un pays qui inversent avec une volupté masochiste les valeurs fondamentales avec parfois le concours d’une autorité suprême qui devrait au contraire les maintenir, les sauvegarder.
    Cette inversion des valeurs ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe, elle est le fait de manipulateurs qui l’utilisent depuis plusieurs dizaines d’années comme une arme pour détruire la société « bourgeoise » de l’intérieur en infiltrant tous les domaines possibles, à commencer par la « culture ».
    Quand les gens ont perdu le sens du Bien, du Beau et du Vrai, dans un monde qui marche sur la tête, ils sont mûrs pour accepter n’importe quoi, y compris ce qui pouvait leur répugner auparavant.

  9. Michel Deluré

    Parfaite illustration de la prédilection d’EM pour son fameux « en même temps » ! Nous avons eu la pompe solennelle de la mise en scène au soir de son élection, nous venons d’avoir droit à l’affligeant et indigne spectacle auquel il a osé se prêter lors de cette dernière fête de la musique.
    Quand on voit ces images, on se demande si ce Président-là est bien le même homme qui, quelques jours auparavant, donnait une leçon à un adolescent qui effectivement s’était montré incorrect à son égard.
    Décidément, EM a bien une personnalité complexe !

  10. Bonjour,
    J’aime bien le groupe Indochine et ceci depuis sa création qui remonte aux débuts des années 80. Il fait un carton en ce moment avec son dernier album.
    Le monde artistique dans son immense majorité a toujours montré une grande tolérance pour les comportements dits marginaux et donc Nicola Sirkis ne saurait faire abstraction à la règle. Mais il n’a pas tout à fait tort.
    Il suffit de lire les commentaires sur Twitter concernant la fête de la musique à l’Elysée. La grande majorité d’entre eux sont clairement racistes et homophobes.
    Finalement, ils n’ont rien à envier aux paroles ordurières des chansons du groupe d’olibrius qui a été convié par je ne sais quel conseiller présidentiel irresponsable pour animer cette soirée de folie à l’Elysée.
    Répondre à l’obscène par l’obscène n’est certainement pas se grandir. Ce n’est, en tout cas, pas la solution la plus appropriée pour défendre une cause que l’on pense juste.
    Cette soirée a été une grosse boulette. Elle est à oublier très vite en espérant que ce genre de démonstration grotesque ne se renouvelle pas car alors ce ne serait plus une grosse bourde mais clairement de la provocation.

  11. Et en même temps, ne faut-il pas y voir ce souci obsessionnel de trait d’union ?
    La destination du jour du président ne fait-elle pas tenir aux laïcistes intégraux un discours symétrique à celui de notre hôte ?
    Prions pour que ce pays divisé, accoutumé au commerce des audiences de la division, où chaque camp, incapable de réunir autour d’un essentiel indéfinissable, ne sait définir comme essentielles que ses détestations, puisse retrouver le sens de l’esprit de sa concorde.

  12. On peut préférer à ce cliché assez « gay pride » la photo d’un humoriste juif noir et borgne (pas homo malheureusement) dans le salon ovale avec Nixon en 1973…
    Une autre classe…
    (Merci à celui ou celle qui pourra l’afficher : taper sur Google Sammy Davis Richard Nixon salon ovale mars 1973)
    (Citation apocryphe de Sammy Davis junior qui jouait au golf à Long Island : un pro lui demande quel est son handicap et Sammy Davis lui répond : « Je suis noir, je suis borgne et je suis juif ; ce n’est pas suffisant ? ».)

  13. Le coup du « raciste et homophobe » pour culpabiliser celui qui est choqué par la vulgarité du groupe musical invité par les Macron à l’Elysée, c’est vraiment énorme ! Je n’ai même pas envie de me justifier tellement c’est insupportable.
    A force de tirer sur la corde de la culpabilisation avec le racisme et l’homophobie, elle a fini par casser. Je n’écoute plus ces donneurs de leçons à la Nicola Sirkis.
    Quant à Emmanuel Macron, tout son talent est dans la séduction. Ils sont nombreux ceux qui s’y sont laissé prendre. Philippe de Villiers notamment (il semble avoir retrouvé ses esprits après cette folle soirée). Emmanuel Macron a le talent pour dire à son interlocuteur ce qu’il a envie d’entendre. Le problème est que ce genre de talent ne peut pas fonctionner longtemps quand on est aussi exposé publiquement, médiatiquement. Le « en même temps » finit par perdre son pouvoir de dissimulation. Les gens finissent petit à petit par se rendre compte de la manipulation.
    Aujourd’hui, grandes manœuvres vers les catholiques avec la visite au pape François. Les catholiques sont-ils encore dupes de ce genre de plan com’ ?

  14. Bonjour
    Ah la décadence…
    Je crois que nous sommes dedans depuis les Grecs, j’entends les antiques, ceux qui regardant les Romains voyaient des barbares.
    Les yéyé furent la décadence comme les impressionnistes ou le jazz, Montaigne le déclamait aussi…
    Dans 1 000 000 000 d’années la vie sur Terre s’arrête, nous aurons enfin la fin de la décadence… Il est bon de se replacer dans une perspective. Perspective astronomique lointaine certes mais à peu près sûre.
    « C’est à la nature de justifier son existence » : vous entendez quoi ?

  15. Certes, les Macron y sont allés au culot à l’occasion de la fête de la musique.
    Mais la réaction de Monsieur le Vicomte Philippe Le Jolis de Villiers permet de relativiser. A une exagération élyséenne répond une exagération encore plus prononcée : recevoir des musiciens différents mais respectables n’est pas une insulte à la France.
    Monsieur le Vicomte est outré, il s’en remettra. Il est résilient, il en a vu d’autres.

  16. Marc GHINSBERG

    Si le but d’Emmanuel Macron était de choquer le bourgeois il aura réussi au-delà de ses espérances. Ceux que l’on désigne comme les bien-pensants pourraient à leur tour se gausser du retour des tenants de l’ordre moral.
    Les mêmes qui manifestaient contre le mariage pour tous s’étranglent devant l’initiative saugrenue de Monsieur le Président d’avoir invité un groupe d’artistes noirs se revendiquant homosexuels, jouant les folles.
    Eh bien, pour une fois je serai de leur avis. Ce spectacle grotesque en forme de provocation parfaitement inutile n’avait pas sa place à l’Elysée. Il est bien d’autres moyens de manifester sa sympathie à des minorités qui se seraient probablement bien passées de ce type de publicité.
    Emmanuel Macron tient en toutes circonstances à se démarquer de son prédécesseur. Il devrait parfois s’en inspirer. François Hollande avec sa cravate de travers et ses costards mal taillés ne se laissait pas aller à de telles pitreries.
    Pour parodier Brassens, on a envie de dire : « Il est des jours où Jupiter s’en fout. »

  17. Pierre chic, dites-vous, Monsieur Bilger ??
    Votre qualificatif me semble inadéquat… pour une fois !
    Et si nous regardions cette photo posée avec d’autres lunettes ? Je l’interprète comme une énième manifestation de provocation.
    Depuis le début de son accès au trône, l’empereur surjoue en considérant la France comme une scène de théâtre digne de ses rêves d’adolescent.
    Au début, les spectateurs naïfs ont cru que le spectacle serait à la hauteur de sa campagne orageuse mais, un an plus tard, le rideau s’ouvre sur une pièce glauque, triste, où ne subsistent plus que des acteurs anciens grimés en jeunes vieux décadents…
    Vanitas vanitatum !

  18. Bonjour Monsieur,
    Vous semblez vous adapter au changement et/ou à la réalité, une fois passé l’état de grâce Macron.
    Vous semblez accuser le couple Macron d’être, de manière organisée, pervers sur le fond et sur la forme, dans un « en même temps » réussi…
    Est-ce cela ?

  19. Xavier NEBOUT

    S’indigner de la décadence que devait en toute logique engendrer le psychopathe est bien mais insuffisant.
    A ce jour, tout citoyen un peu libre – au sens de non borné – doit prendre acte du fait que la seule personnalité qui puisse donner de l’espoir à notre nation en fin de vie est Marion Maréchal.
    Alors, il faut y aller, cher Monsieur Bilger.
    Pourquoi pas en donnant quelques cours ou conférences à son institut de sciences politiques ?
    Vous avez là une belle carte à jouer pour notre pays.

  20. Michelle D-LEROY

    « Le couple présidentiel aurait eu la résolution le même soir de se laisser encadrer par un autre groupe accoutré de la même manière, blanc, hétérosexuel et français de souche, que j’aurais réagi sur un registre identique.
    « 

    Et cela aurait été tout à fait justifié.
    Nous connaissons aussi beaucoup d’artistes homosexuels (qui ne s’en cachent pas) et d’artistes noirs qui ne sont pas vulgaires. Ce que beaucoup de Français reprochent à cette situation, c’est justement cette vulgarité dans les murs du palais de l’Elysée, haut lieu de la France. Que Nicola Sirkis fasse semblant de l’ignorer pour parer aux critiques, c’est son problème.
    Si ce groupe s’était produit dans Paris, n’importe où, cela aurait été totalement différent.
    De la part du Président, qui, on s’en doute ne pouvait ignorer la provocation que cela représentait, c’est agressif. S’il veut nous faire entrer dans son « nouveau monde », il devra s’y prendre autrement.
    Une grosse bourde qui restera collée à ses basques, car combien même certains Français seraient encore trop guindés à son goût, cela reste le problème de chacun, mais le Président, celui de tous les Français, devrait rester neutre et garder élégance et hauteur. Toujours en même temps, il taxe les Français de vieille France, de lépreux les plus populistes, rabroue un lycéen trop familier avec lui, premier personnage de l’Etat, et se fourvoie avec un groupe digne de la Gay Pride.

  21. Histoire de fous.
    Nous avons un couple de malades mentaux à l’Elysée et une presse aux ordres de ceux-ci… comment s’étonner que d’autres fous trouvent cela génial.
    Pour ne pas devenir nous aussi fous, cessons d’obéir aux fous… rappelez-vous comment ont fini tous les fous de l’histoire qui ont accédé au pouvoir, il n’y a pas d’autre solution !

  22. Catherine JACOB

    Vu que GOOGLE refuse d’envoyer l’affiche de la fête populaire indiquée dans Catherine JACOB | 26 juin 2018 à 08:25, à cet endroit « Voici l’exemple d’une « fête populaire » à laquelle participent grands et petits de tous âges dans une atmosphère de convivialité. » vers le blog, la revoici par un autre biais : .

  23. Merci, Monsieur Bilger, pour ce billet « d’humeur » si parfaitement écrit. Mais après tout qui est ce Nicola Sirkis pour s’autoriser à insulter les Français, singulièrement ceux de cette vielle France que Philippe Sollers avait taxée de « France moisie » ( http://www.philippesollers.net/la-france-moisie.html ). Serait-ce un intellectuel de référence, une personne au comportement parfait ?
    Pour ma part je retiendrai de votre billet ces deux alinéas :
    « Surtout j’en ai assez de cette décadence d’une société et d’un pays qui inversent avec une volupté masochiste les valeurs fondamentales avec parfois le concours d’une autorité suprême qui devrait au contraire les maintenir, les sauvegarder.
    […] Cette Fête de la musique à l’Élysée a ajouté sa pierre chic et frelatée à cette décomposition. »
    Il me semble qu’ici tout soit dit sans qu’il y ait besoin de commenter outre mesure. D’autant que même Marc GHINSBERG abonde dans votre sens !
    Des commentaires, au-delà de celui de Michelle D-LEROY qui a écrit ce que j’aurais voulu exprimer, je retiens l’analyse de Florence | 26 juin 2018 à 09:25 :
    « Emmanuel Macron a le talent pour dire à son interlocuteur ce qu’il a envie d’entendre. Le problème est que ce genre de talent ne peut pas fonctionner longtemps quand on est aussi exposé publiquement, médiatiquement. Le « en même temps » finit par perdre son pouvoir de dissimulation. Les gens finissent petit à petit par se rendre compte de la manipulation.
    Aujourd’hui, grandes manœuvres vers les catholiques avec la visite au pape François. Les catholiques sont-ils encore dupes de ce genre de plan com’ ? »
    Florence nous décrit ici le portrait d’un manipulateur pervers et narcissique. Ce que manifestement semble être monsieur Macron (cf. https://www.lepsychologue.be/articles/personnalite-du-manipulateur.php ).
    Quant au Pape, il a l’intérêt d’être issu des rangs des Jésuites auprès desquels Emmanuel Macron a fait ses études. Il a donc été à « bonne école » pour servir les bons discours qui plaisent à l’auditoire !

  24. Ces images exécrables font le tour du monde et nous ridiculisent vis-à-vis de la terre entière. Il y a même une image, non diffusée en France, où Manu pose la main sur la croupe d’un « pédé » (puisqu’ils s’appellent eux-mêmes ainsi…).
    Ce ne sera pas facile quand il faudra redresser la barre. Mais il le faudra bien un jour.

  25. Catherine JACOB

    @ Aliocha | 26 juin 2018 à 09:13
    Les « laïcistes intégraux ». Oui c’est exactement ça. Je n’y avais pas pensé. La laïcité elle aussi a son intégrisme. Ceux qui refusent de comprendre que « laïcité » c’est « respect de l’autre » et non « dictature de l’idée ».

  26. @ Wil 26 juin 2018 à 00:28
    Je suis comme vous, j’adore Ray Charles non parce qu’il est noir et aveugle mais parce que j’aime ce qu’il chante et comment il chante le jazz.
    J’aime aussi Nina Simone pour les mêmes raisons.
    J’ai bien aimé Noah comme tennisman (pas comme chanteur) mais pas parce qu’il était aussi noir qu’Arthur Ashe.
    Je ne les ai jamais vu afficher qu’ils étaient noirs sur un tee-shirt, pas besoin ça se voyait.
    Le groupe Indochine a toujours été un groupuscule musical que personne n’écoutait sauf quelques traîne-patins sous chichon 😀
    ——————————
    @ Marc GHINSBERG 26 juin 2018 à 09:32
    « Si le but d’Emmanuel Macron était de choquer le bourgeois il aura réussi au-delà de ses espérances »
    Si, si, c’était son espérance, comme il l’a fait à Amiens en se « tapant » sa prof, comme lorsqu’il parle des illettrées, des fainéants ou du pognon de dingue, ça fait un brin Nadine de Rothschild en son palais lorsqu’elle enseignait « les bonnes manières » au peuple.
    Manu a trop fréquenté Benjamin et Ariane, ce sont des gens qui déteignent.

  27. @ Michel Deluré
    « Décidément, EM a bien une personnalité complexe ! »
    En quelque sorte, il nous joue du Donald Trump, sauf que Trump sert son pays, lui.

  28. Claude Luçon

    @ Michelle D-LEROY | 26 juin 2018 à 11:18
    « Une grosse bourde qui restera collée à ses basques »
    Ce n’est pas exactement la première !
    Souvenez-vous des Bretonnes illettrées, des Ch’tis poivrots, des ouvriers sans costume ni cravate, et quelques autres perles !
    D’un autre côté il ne répugne pas à donner des leçons de bonne tenue et de respect de sa personne à un général, comme à un collégien chez nous et aux Italiens chez eux.
    De bourde je crains que nous soyons confrontés à la simple réalité de son caractère. Un rien d’arrogance peut-être ?
    A sa décharge, pour remettre la France en ordre, elle en a bien besoin, il ne faut guère être sentimental, plutôt brutalement réaliste et un tant soit peu provocateur ! Il y a un très grand nombre de derrières en France qui ont besoin d’un magistral coup de pied bien cadré (j’avais une expression plus imagée mais Pascale surveille mon langage) et il n’y a aucun moyen de faire cela avec élégance et bisounoursisme.
    N’ayant pas voté pour lui, je lui pardonnerai ses excès s’il nous recrédite les 1,7% de CSG et remet les finances de la France en équilibre.

  29. « C’est une vieille France qui parle comme ça (…) c’est à la fois homophobe, raciste et c’est pas ce que nous avons envie d’entendre ».
    Ah ! Voilà qu’on nous ressert la tarte à la crème supposée tétanisante forgée par la nouvelle inquisition pour interdire toute expression critique, même minime, de la pensée dominante et obligatoire, à partir de néologismes flous qui peuvent atteindre le ridicule comme « l’homophobie »…
    Bienvenue en France orwellienne.

  30. @ Herman Kerhost | 26 juin 2018 à 00:39
    « …contrairement à Lucile, je prétends que l’on pense avant de parler… »
    J’ai dit ça, moi ? Peut-être bien. Ça m’a l’air un peu idiot. Ce que j’ai sans doute voulu dire, c’est qu’on pense avec des mots, avec du langage, à partir du moment où on élabore un peu. Même si on pense tout bas.

  31. @ sbriglia | 26 juin 2018 à 09:16
    Voici :
    hebergement d'image
    Ceci étant, après le mariage pour tous, l’Elysée pour tous, quoi de plus naturel en somme.
    Le pape va-t-il alors à l’occasion de la rencontre avec Manu(France), découvrir d’où vient (philosophiquement), notre Président ?
    Non pas en le soumettant à la confession, mais à son questionnement. Ce qui donc devrait l’éclairer et en ce qui nous concerne nous en apprendre sur le chemin qu’il souhaite nous faire emprunter à tous en même temps.

  32. @ Michelle D-LEROY 26 juin 2018 à 11:48
    « Rester neutre et garder élégance et hauteur »
    Magnifiquement bien dit !
    Ca c’était du temps du Général qui respectait les lieux, qui payait de sa poche ses frais personnels et qui éteignait la lumière en sortant du salon. Allez j’arrête, je vais passer pour un vieux ronchon.
    Pourvu que l’an prochain, pour la fête de la musique, ils ne transforment pas le Palais en boîte de nuit interlope.
    Macron doit se ressaisir car il ne faut pas oublier qu’il est le chef enfin c’est lui qu’il l’a dit au chef d’Etat-Major avec un air pincé !

  33. Bizarre, cette affaire Macron, visite chez les marginaux et visite chez le Pape, marginal dans un sens, il faut bien le reconnaître.
    La bonne bouille du couple présidentiel a animé voici quelques jours une conversation dans mon cabanon du bord de mer.
    – « Brigitte a un sourire magnifique, elle est bien cette femme. »
    – « Oui, c’est bien exploité par le service de communication. »
    – « Mais non, elle était comme ça avant, voir les photos de son passé. »
    – « Ce n’est pas la question, c’est un atout, elle est femme du président, la com exploite cet atout. »
    – « Mais non, elle est comme ça. C’est tout. »
    Alors, vers quoi pencher ? J’ose croire que les participants se seront maintenant posé la question.
    Pour le Manu, c’est plus difficile. Qu’il se souvienne d’Elagabal.
    Je n’ai pas le coeur de développer à l’infini des raisons aussi raisonnantes que résonantes, mais il y a chez cet homme une volonté de décider inquiétante autant que nécessaire. Il n’est donc pas un sujet de préoccupation majeur. Ce qui est plus gênant c’est l’infiltration de pensées suicidaires dans notre monde. Tout accepter plutôt que de prendre le risque d’un refus ; sans doute, ce n’est pas nouveau, notre histoire est remplie de ces personnages falots venant voir rouer tel faussaire, ou de ces engagés enragés engrangés par d’étranges associations qui ne rêvaient que d’un idéal absolu dont ils étaient la négation même. Le flot antagoniste d’au jour d’hier ne sont pas comparables aux affrontements d’au jour d’hui. On ne sait pas où se situe la frontière de l’antagonisme armé : les croisades, replacées dans leur contexte, n’ont pas du tout le sens que leur confèrent nos historiens de poche, côté islamique et côté chrétien.
    Peut-être est venu le temps du silence, comme je revois Kagemusha à ses guerriers : « ne bougez pas ».

  34. Concernant les « Valeurs », si ce qui est écrit dans l’article est vrai, que de questions à se poser en qualité de parents !
    (Sur le compte Instagram de son chef de cabinet Tristan Bromet, on peut voir Brigitte Macron assise en train de discuter avec des festivaliers des Solidays, dont des enfants.)
    « [Tribune] Solidays, un festival de pompiers pyromanes ? »
    https://www.valeursactuelles.com/societe/tribune-solidays-un-festival-de-pompiers-pyromanes-96709
    Monsieur Macron veut imposer un service national à tous nos ados pour qu’ils puissent apprendre les valeurs de la France.
    On nous dit que ce service national pourrait être encadré, entre autres, par des associations.
    Peut-on sans crainte confier nos ados à toutes les associations agréées ?
    Je ne sais pas si on a pensé de moi que j’étais vieille France, homophobe, raciste… on ne me l’a jamais dit.
    Si cela arrivait, eh bien cela me laisserait indifférente, sauf si les mêmes qui me qualifiaient ainsi voulaient éduquer mes petits à leurs propres valeurs .

  35. Eh bien, je ne suis pas choquée par le fait que des personnalités « différentes » s’emparent de NOTRE Elysée, le temps d’un jour (je dis cela car je ne connais pas leurs textes). Après tout, ne devons-nous pas nous aimer les uns les autres comme a dû le rappeler François à Manu ?
    Manu qui, par son manque d’empathie et par le peu de respect qu’il témoigne habituellement à l’égard de ceux qui ne sont pas de son cercle d’adulateurs, a perdu le droit d’être appelé Monsieur le Président, redeviendra peut-être l’un des nôtres, après sa rencontre avec le Pape.
    Malheureusement ce système qui érige des êtres quelconques, plus ou moins cultivés, plus ou moins habiles, plus ou moins calculateurs, à une charge inhumaine, devrait s’équiper de contre-pouvoirs solides. Il faut progresser et cesser de croire au fait qu’une personne soit capable de porter seule de telles charges.
    La science politique n’est pas une science infuse, il y a fort à craindre que nos Chambres aient besoin de formation continue avant de « réformer » autrement qu’en s’appuyant sur les résultats des places boursières. Quand c’est l’économie qui conduit la politique, le risque est immense de s’éloigner de ses objectifs qui sont de régler la vie des hommes et des femmes de la façon la moins mauvaise.
    @ Robert
    Si ce que vous vouliez dire était qu’il allait à la pêche aux votes, oui cela semble être le cas. Il n’a guère le pouvoir de segmenter ce qui l’est déjà, mais il a compris qu’il n’avait guère d’autre choix que de s’adresser à chaque catégorie une après l’autre.

  36. « Il paraît que nous sommes la vieille France homophobe et raciste… » (Ph.B)
    Je l’ai dit et je le redis. Tous ceux qui ne se plaisent pas en France et détruisent notre pays devraient avoir l’honnêteté de refuser toutes les aides sociales de l’Etat (nos impôts) et repartir dans leurs pays d’origine. C’est simple, non ?! « Manu » réprimande le jeune collégien pour avoir seulement dit « ça va Manu », et on voit le même donneur de leçons macroniques organiser une Fête de la musique vulgaire proche de la Gay Pride, tenue dans un lieu hautement symbolique. L’Elysée n’est pas une boîte à bord*l Manu.
    Dans quatre ans les Français de rien l’aideront à faire ses cartons comme pour ses prédécesseurs.

  37. « Nicola Sirkis nous a dit ce que nous étions »
    A-t-on le droit de dire à ce Sirkis ce qu’il est ?
    Plus sérieusement, fallait-il s’attendre à une autre déclaration sortant de sa bouche, par exemple : « Je ne comprends pas, en tant que « musicien », que Macron ait invité des gens qui chantent des insanités dans ce lieu emblématique de notre République sur un fond musical particulièrement débile » ?
    Tout cela relève d’un jeu de rôle : Delamousse invite naturellement des gens qui vont prendre la défense du gentil Macron…

  38. Robert Marchenoir

    Philippe Bilger a mangé du lion. A la bonne heure ! Bien sûr que l’accusation de Nicola Sirkis est absurde. Si les Français sont à ce point révoltés par cette sauterie à l’Elysée, ce n’est naturellement pas parce que les héros en sont noirs et homosexuels. C’est parce qu’ils sont de gauche.
    Je force le trait : ce n’est pas simplement parce qu’ils auraient voté pour François Hollande. C’est parce qu’ils incarnent l’expression essentielle de l’idéologie de gauche contemporaine, qui est le politiquement correct.
    Le politiquement correct consiste à subvertir l’ordre social en se servant des marginaux comme masse de manoeuvre. La marginalité peut constituer à être homosexuel, Noir en pays blanc — mais n’importe quel prétexte fera l’affaire. C’est ainsi que le féminisme prétend que les femmes sont une minorité. Dernièrement, les féministes se sont même mises à défendre leurs revendications en soulignant qu’elles étaient une majorité (à un ou deux pour cent près), sans abandonner, pour autant, l’argument de la « minorité opprimée » !
    Tout fait ventre. Si vous faites partie d’une minorité, si vous êtes membre de ce que le droit définit désormais, dans certains pays, comme des « catégories protégées », alors vous êtes le roi du monde. Vous allez pouvoir, simultanément, semer le désordre en prétendant être opprimé en raison de votre appartenance minoritaire, et revendiquer des droits spéciaux, inaccessibles au commun de mortels, en raison de cette appartenance.
    Vous allez à la fois vous plaindre d’être homosexuel et célébrer l’homosexualité, étaler la vôtre de la façon la plus offensante possible, réclamer qu’elle investisse la société entière et vous employer à persécuter quiconque ne communierait pas à l’autel de l’homosexualité. Vous allez réclamer (et obtenir) que l’insulte de « sale p… » soit sanctionnée plus sévèrement par les tribunaux que l’insulte de « sale c… ».
    Vous allez vous définir d’abord et avant tout par votre appartenance à cette minorité. Et si vous pouvez, en même temps, vous définir par l’appartenance à une autre minorité protégée (immigrés, musulmans, Noirs, femmes, handicapés…), alors, vous décrochez le gros lot. Vous avez deux, voire trois cartes de priorité qui vous permettent de toiser le commun des mortels. Pas seulement en tant qu’individu, mais aussi en tant que tribu, groupe de pression et agent de subversion politique.
    C’est ce que les faux intellectuels américains (et, maintenant, français) nomment « l’intersectionnalité » — des cursus universitaires entiers y sont consacrés. Nul besoin de passer un diplôme : cela veut simplement dire que si vous êtes féministe et noire, vous pouvez faire taire — littéralement — les féministes blanches. Vous pouvez les insulter publiquement, en toute impunité, simplement parce qu’elles sont blanches.
    Si, en d’autres temps, le président de la République avait invité, à l’Elysée, Rudolf Noureev, personne, au sein de la « vieille France homophobe et raciste » ne se serait indigné. Tout simplement parce qu’il n’était pas homosexuel professionnel. Il était véritablement, lui, danseur, et son art exigeait un autre talent que les contorsions qui nous ont été infligées par les « victimes » du jour. Ses « orientations » (comme on dit aujourd’hui) n’étaient connues de personne. En tous cas, il ne jugeait pas utile d’en informer la terre entière, et encore moins de réduire sa personne à cette particularité.
    Aujourd’hui, il semble que la célèbre sottise du président Mac Mahon (apocryphe, apparemment) soit devenue la règle : « C’est vous, le Nègre ? Eh bien, continuez ! » De plus en plus de gens se sentent obligés de nous informer que c’est eux, le Nègre, et que leur mission, dans la vie, consiste à faire le Nègre. Et à reprocher aux autres de ne point l’être.
    Il est significatif de constater que cet épisode, objectivement anecdotique, parvient à faire changer de couleur politique les « gauchistes » les plus confirmés du blog (tout est relatif…). Même Achille manifeste son opposition, même Marc Ghinsberg se déclare outré ! Il n’est jusqu’à Patrice Charoulet qui, ébranlé par cette pantalonnade, se met à soutenir un personnage « à la droite de l’extrême droite », j’ai nommé Renaud Camus ! (*)
    Je vais d’ailleurs m’empresser de brouiller les cartes moi-même, en donnant un coup de barre à gauche. La prestation de Kiddie Smile et ses Claudettes, à l’Elysée, est vraiment un détail de l’histoire de la décadence française. Rien, dans le choix de ces « artistes », n’est nouveau ou différent de la politique adoptée par la plus grande partie de la classe politique française depuis des années — gauche et droite confondues. Emmanuel Macron n’a en rien dévié de la complaisance habituelle, et obligatoire, de toute la classe dirigeante pour les « minorités » et les déviances de toute sorte.
    Je suis persuadé que, contrairement à la thèse développée ici par de nombreux commentateurs, il ne s’agit pas d’une transgression délibérée, d’une décision de faire un pas de plus dans la provocation.
    On invite un groupe de musique « de jeunes » à l’Elysée, quoi de plus conventionnel que d’aimer les jeunes ? On invite un groupe de musiciens noirs — mais ce sont les Noirs qui ont inventé la musique, vous le savez bien : il n’est que de voir le clip filmé au Louvre par Beyoncé et Jay-Z (événement infiniment plus scandaleux que le « concert » des tortilleurs de popotin de l’Elysée, si vous voulez mon avis) (**). On invite des artistes homosexuels déclarés, eh bien ! vous êtes un nazi, ou quoi ? Même le secrétaire d’Etat chargé du numérique vient de faire son « coming-out » dans l’indifférence générale (et lui aussi a la double carte : il est arabe, et homosexuel). Le président se fait prendre en photo entouré des Claudettes, et alors ? C’est s’il ne l’avait pas fait qu’on le lui aurait reproché : les hommes politiques sont censés se montrer proches du peuple, des petites gens, des réprouvés. Où est le problème ?
    Eh bien, le problème, c’est cette photo. Dans notre société où plus rien ne compte que l’image, c’est elle qui saute à la figure et qui fait prendre conscience, avec éclat, que, décidément, c’est trop.
    Etre « tolérant » vis-à-vis de l’immigration, des « différences », porter au pinacle « l’émancipation », la « rébellion », le « troisième tour social », tout cela est parfaitement normal, et même recommandé. Y compris à « droite ». Mais cette funeste photo, que l’Elysée n’a pas fini de regretter, dévoile finalement en quoi cela consiste.
    Il reste à souhaiter que les protestations ne se limitent pas à regretter qu’il ne soit pas « convenable », pour le président et son épouse, de se montrer en pareille posture avec pareille compagnie. Il reste à souhaiter qu’on ne se borne pas à l’obsession française du « président qui représente dignement le pays », quand ce n’est pas l’appel délirant à la « monarchie républicaine », voire au « corps du roi » (chez des gens qui se réclament des « valeurs de la République »…).
    Ce n’est pas une question d’apparences. C’est une question de fond.
    ______
    (*) Renaud Camus réclame la remigration. Pas le Front national. Objectivement, Renaud Camus est donc à la droite de l’extrême droite.
    (**) Le titre de la « chanson » illustrée par le clip de Beyoncé et Jay-Z, filmé dans les galeries du Louvre, est « M… de singe ». Traduction littérale du titre américain « Apeshit », qui certes est un mot populaire pour dire « fureur noire », mais qui est suffisamment vulgaire, même en anglais, pour que des médias aussi « larges d’esprit » et peu suspects de « racisme » que le New York Times s’interdisent de le retranscrire autrement que par « Apes**t ». Dans des articles outrageusement laudateurs, bien entendu.
    Donc, le Louvre, Mesdames et Messieurs, a accepté la demande de l’un des couples de « chanteurs » noirs les plus riches et les plus célèbres du moment, de filmer leurs, euh… singeries au milieu des chefs-d’oeuvre de la civilisation blanche et européenne, et d’en propulser le résultat dans le monde entier sous le titre de « M… de singe ».
    Et après, c’est nous qui sommes « racistes » lorsque nous mettons dans la même phrase les mots « banane » (ou, horresco referens, « singe ») et Christiane Taubira. Au hasard.
    Les neuneus des médias français se sont, pour la plupart, émerveillés de la « publicité » que ce clip allait faire pour le Louvre — comme si ce n’étaient pas Beyoncé et Jay-Z qui pillaient, de ce fait, la renommée du Louvre et de ses chefs-d’oeuvre à leur profit.
    Les propos de Beyoncé à ce sujet ne laissent, d’ailleurs, aucun doute sur le caractère outrageusement raciste, et sans guillemets, cette fois, de ce clip. Elle le revendique ouvertement comme une victoire dans la guerre ethnique menée par les Noirs contre les Blancs : le Louvre est le fruit du pillage colonial, il n’y a pas assez de Noirs sur les tableaux, etc.
    Tandis que le clip « M… de singe » de Madame Beyoncé et de son mari « appréhende et investit la culture noire de symboles royaux et prend une dimension affirmative de la dignité, de la possibilité d’être source de production noble ». Si ce n’est pas du suprématisme noir (et du français de singe), expliquez-moi ce que c’est.
    Bien entendu, le plumitif de service du Washington Post (blanc comme un cochon rose, au passage), en rajoute une couche dans l’ethno-masochisme, en relevant que « la caméra s’attarde sur les tableaux du Louvre, qui représentent essentiellement des Blancs », mais qu’elle « montre en gros plan les rares visages noirs et marron qu’elle a pu trouver » (c’est beau comme du Jean-Luc Mélenchon).
    « Enfin », constate le « journaliste », soulagé de sortir de cet insupportable cauchemar blanc, la vidéo « introduit des plans de coupe filmés dans le monde réel, où l’on voit des personnes de couleur » (les fameux POC de l’invité de Macron). « C’est un exercice de juxtaposition, entre les danseurs noirs et marron et les visages pâles alignés sur les murs. Une juxtaposition entre l’art et la réalité. »
    Le Louvre, la France et l’Europe sont (encore) essentiellement peuplés de Blancs, et ça, c’est insupportable pour les critiques d’art gauchistes du Washington Post, tout comme pour les « vedettes mondiales de la chanson noire » qui viennent y jeter leur « m… de singe ». Histoire de bien nous faire comprendre en quoi consiste leur « culture ».

  39. Bernard Cauvin

    Une Italie catholique avec un gouvernement populiste, une France de tradition catholique assez présente, un Président français agnostique parle avec le représentant des catholiques français, italiens entre autres, et parle des migrants, l’un s’appuyant sur l’autorité de l’autre pour renforcer dans ce qu’elles ont en commun, l’aide aux migrants.
    Ce n’est pas de la façade mais un geste politique qui me semble intelligent.
    Beaucoup d’Italiens l’auront compris.
    Il ne s’agit pas, à travers cette cérémonie, d’une allégeance, mais de mettre en commun ce qui peut l’être, obligation de l’un et de l’autre du fait des coutumes que l’un et l’autre sont obligés de respecter.
    Cela s’appelle de la diplomatie.

  40. Mary Preud'homme

    L’homosexualité n’a jamais été acceptée dans la culture africaine. Sans doute parce que contrairement à l’Europe il n’existe aucune coutume, aucun rite, aucun document définissant l’homosexualité comme quelque chose de naturel. Pour l’écrasante majorité des Africains, elle est en tous points opposée à leur vision de la spiritualité, y compris dans le couple, héritage des ancêtres où l’homme et la femme totem sont complémentaires et la fécondité magnifiée, voire sacralisée.
    Ce qui explique le rejet massif des Africains, nonobstant leur origine ethnique ou leur religion (qu’ils soient animistes, chrétiens ou musulmans) de toutes les pratiques homosexuelles qu’ils qualifient de contre-nature et perverses.
    De quoi faire réfléchir en voyant ce groupe noiriste jouant les fofolles en notre palais national transformé en boxon avec Manu et Brigitte posant hilares pour la « postérieurité »… Une image à chi** non (pour reprendre une expression de Jack Lang), une tache indélébile sur ce mandat présidentiel qui restera dans les « anales » !

  41. « Le couple présidentiel aurait eu la résolution le même soir de se laisser encadrer par un autre groupe accoutré de la même manière, blanc, hétérosexuel et français de souche, que j’aurais réagi sur un registre identique. »
    Dommage, j’aurais bien aimé lire et écouter les réactions scandalisées de la bobocratie médiatique si Macron et « Maman » (tout sous-entendu avec le couple Chirac serait totalement volontaire ou presque) avaient invité à la place d’une troupe de pédés noirs…
    https://www.youtube.com/watch?v=XZAt-_gwvXY
    BOUM, BOUM, BOUM, BOUM… Même remixé en techno, ça aurait été bien plus drôle que cette bande de guignols.
    « TAULIER, A BOIRE OU JE TUE LE CHIEN ! »
    « Ce qui est difficile à admettre est la lente dérive de l’allure présidentielle vers une peopolisation que je croyais à jamais répudiée du pouvoir tant Emmanuel Macron avait su réfléchir sur les dysfonctionnements des quinquennats précédents. »
    La tour d’ivoire M.Bilger, la tour d’ivoire. C’est toujours la même chose depuis de Gaulle.
    Le pouvoir présidentiel français leur fait à tous le même effet, et il nous ferait le même à tous j’imagine, ils deviennent du jour au lendemain totalement déconnectés du peuple et de ses réalités.
    C’était d’autant plus à prévoir pour Macron qu’il n’a jamais été élu territorial.
    Mais vous n’avez pas voulu le comprendre avant.
    Tant pis pour nous tous.

  42. « …la vieille France homophobe et raciste… »
    Billet remarquablement juste cher P. Bilger, et vous savez que je ne vous passe rien.
    « Cette Fête de la musique à l’Elysée a ajouté sa pierre chic et frelatée à cette décomposition. » !
    « frelatée » : c’est le mot cher P. Bilger !
    Nous ne devons pas baisser la tête sous ces accusations ridicules : nous l’avons fait trop longtemps. Ainsi lors de la dernière émission de Pascal Praud (l’Heure des pros), l’ignoble (y aurait-il d’autres termes ?) Maurice Szafran a eu une attitude inqualifiable vis-à-vis de Nicolas Dupont-Aignan. Celui-ci a eu la réponse voulue : calme, polie, argumentée. Il n’a pas courbé la tête comme le font souvent ces « accusés ».
    Comme certains des correspondants de ce blog, je crois cette gauche bobo et islamophile profondément raciste. Pour certains, peut-être non par conviction mais surtout pour écarter du pouvoir les gêneurs.
    PS : Lors de l’entrevue avec le Pape, le président de la République, suite à à une remarque particulièrement sotte du chef du protocole du Vatican à propos des Bretons, aurait cru « intelligent » (sic) d’ajouter (toujours cette manie enfantine de faire l’intéressant) : « Les Bretons c’est la mafia française » !
    Vous savez ce qu’ils vous disent, E. Macron, les Bretons ?…

  43. https://www.youtube.com/watch?time_continue=276&v=HicUAF74QJQ
    Regardez cet extrait de discours de Macron de 4 minutes et demi.
    Il est très intéressant parce que c’est une caricature de tous ses discours.
    Quand on étudie un peu le texte on se rend compte qu’il répète à partir de la 2ème minute et les applaudissements plus ou moins ce qu’il vient de dire depuis 2 minutes et il recommence pendant 2 minutes mais avec des mots différents ce qui donne la fausse impression qu’il dit autre chose alors qu’il dit la même chose tout du long et que c’est vide. Ce n’est que de la démagogie, il n’y a jamais rien de concret.
    Macron, c’est ça.
    Il aura au moins prouvé qu’un mauvais comédien peut être président en dehors du cinéma.
    C’est un mauvais comédien qui surjoue les émotions selon les circonstances et qui récite un texte sans fond, mélangeant hypocrisie et démagogie selon ce que l’auditoire veut entendre, avec la caricature du cinéma en moins.
    Un jour, quand ses idolâtres médiacrates seront passés à leur idole suivante comme d’habitude et donc que la justice commencera à se pencher sérieusement sur son cas et qu’il plongera, on aura tous ses ex-lèche-culs qui se pencheront sur ses discours passés comme ils le font avec les autres qu’ils ont flattés avant lui et qui tout d’un coup auront l’illumination et se rendront compte que Macron bavassait pour ne rien dire mais que ce n’était pas de leur faute évidemment s’ils n’ont rien compris, tous ces « intelligents » à l’époque, tellement l’escroc était talentueux, comme les autres avant lui.

  44. Anne-Valérie Pinet

    Au départ, j’ai cru que c’était une fake news et un montage photo. On a touché le fond de l’indignité présidentielle.
    Mais ceci n’est pas grave, la France va accueillir des bateaux de migrants à bras ouverts alors que l’Italie a mille fois raison de les refuser. Mais nous on a Taubira, Hidalgo et toutes ces divas de la bonne conscience qui nous expliquent sans vergogne que l’on pourrait en accueillir beaucoup plus.

  45. Cher Philippe,
    Nous nous posons quelques questions au sujet des vacances du couple présidentiel.
    Emmanuel Macron a-t-il suivi un stage de montage de piscine pour sécuriser sa famille ?
    En effet, le montage d’une piscine même de petite taille demande quelque talent de bricoleur en perçage, en emboîtage, en vissage et en redressage de bois voilé.
    Ce qui est bien, c’est que même si sa piscinette dépasse 10m2, le couple n’aura pas besoin de permis de construire en expliquant que celle-ci sera démontable.
    La question est de savoir si ce cas peut faire jurisprudence et autoriser les monteurs de piscine à se dispenser d’autorisation.
    Oui, ce président nous fait rêver en évoquant le grand bleu. Imaginer cette arche de Noé s’ériger nous change de l’imaginaire du capitaine de pédalo.
    Et voici le grand plongeon, le grand saut aux sons des musiques électro et démodées.
    Marchons la macrognole, vive le son, vive le son
    Marchons la macrognole, vive le son du canon.
    La boom avant le grand boum !
    françoise et karell Semtob

  46. Claude Luçon

    Voilà qui est rassurant, Emmanuel Macron est allé se confesser directement auprès du Pape
    Ses péchés étant nombreux et lourds il lui a fallu 57 minutes, la sanction a été sévère, des cieux jupitériens le Pape l’a ramené à simple chanoine sur terre, à Rome même ! Chanoine sous l’autorité de l’évêque de la cathédrale de Latran, le Pape soi-même.
    Au passage EM a donc rappelé aux Français, sans le dire mais en acceptant le titre, que notre vieille France, peu vertueuse certes, mais qui veut vraiment être vertueux, était la fille aînée de l’Eglise, pas de la mosquée.
    Notre Président est officiellement chanoine de l’Eglise catholique et romaine, pas imam de la grande mosquée de Paris !
    Il est à parier que quelques-uns de nos compatriotes islamophiles zélés vont demander qu’il fasse le prochain pèlerinage à La Mecque et se fasse appeler au retour El Hadj Macron au nom de la laïcité.

  47. @ Claude Luçon | 26 juin 2018 à 13:52
    « N’ayant pas voté pour lui, je lui pardonnerai ses excès s’il nous recrédite les 1,7% de CSG et remet les finances de la France en équilibre. »
    Pour les 1,7%, vous pouvez vous asseoir dessus. Ils pourraient, bien au contraire, les faire passer à 2,8% d’ici à la fin de son premier quinquennat, et même 3,5% à la fin du second s’il doit y accéder. En tout état de cause, son remplaçant quel qu’il soit ne se privera pas.
    « Plaie d’argent n’est pas mortelle », vous connaissez le dicton. J’ai été bien plus révolté ce jour par un énième fait divers qui s’est déroulé dans votre région. Comment, encore et encore, des voyous inqualifiables peuvent-ils s’en prendre à plusieurs à un vieil homme sans défense ? Les traces des séquelles risquent fort d’être bien plus profondes que les montants des CSG à venir. Révoltant :
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-roue-de-coups-chez-lui-pour-sa-carte-bancaire-5848012

  48. Tiens, un Pape sur la photo du jour !
    Et la même joue qui hier embrassa la folle noire, embrasse le saint homme.
    La même bouche aussi, qui explique que gouverner c’est faire cheminer ensemble des entités contradictoires, espérant pouvoir prendre alors des décisions un peu moins imparfaites.
    La cristallisation stendhalienne aussi, et le coup de foudre de Flaubert, bref, c’est du Macron :
    https://www.youtube.com/watch?v=U6Kds9eNcIY

  49. @ Mary Preud’homme | 26 juin 2018 à 18:53
    « L’homosexualité n’a jamais été acceptée dans la culture africaine. Sans doute parce que contrairement à l’Europe il n’existe aucune coutume, aucun rite, aucun document définissant l’homosexualité comme quelque chose de naturel. »
    Ah bon, me suis-je dit, mais alors, tout ce que vous trouverez ci-dessous serait-il considéré comme contre-nature ?
    Si oui, pourquoi obliger les gens à en passer par là ?
    https://www.courrierinternational.com/article/2008/05/22/l-homosexualite-entre-tabou-et-idees-fausses

  50. « Il paraît que nous sommes la vieille France homophobe et raciste… »
    Il paraît ??
    Tant mieux et c’est un honneur aujourd’hui de faire partie de la vieille France homophobe et raciste ; c’est un Label, une AOP, une Légion d’honneur ; pour mon cas je rajouterai « islamophobe ».
    Quand je vois ce que cette France est devenue : un bourbier innommable, un vomitorium sociétal, une déchetterie à racailles, une fosse septique gauchiste, je suis fier de survoler de tout mon mépris cette nouvelle France dégénérée, pervertie, détraquée moralement et sexuellement.
    Votre très dévoué sylvain, blanc de souche, de droite ultraforte, chrétien, hétéro.

  51. Fernand Terrias

    Bonjour,
    J’ai fait le tour de plusieurs blogs (enfin, ceux qui me semblent les plus sympathiques voire enrichissants).
    Hélas, je fais presque partout le même constat : la grande majorité sont envahis de sympathisants d’extrême droite…
    On critique, on dézingue sans la moindre retenue.
    Pour M. Bilger, j’ai bien l’impression qu’il en prend le chemin.

  52. @ Aliocha | 27 juin 2018 à 01:24
    « Et la même joue qui hier embrassa la folle noire, embrasse le saint homme. La même bouche aussi, »
    C’est encore et toujours l’histoire de Judas que vous nous racontez, une fois de plus.
    Aura-t-il la même lucidité et le même désespoir au point de se pendre après ?
    Hum, pas assez honnête pour cela !

  53. Michel Deluré

    @ Michelle D-LEROY 22/06 11:18
    « Une grosse bourde qui restera collée à ses basques »
    Comme le souligne Claude Luçon, EM n’en est pas à sa première bourde. Il vient d’ailleurs apparemment d’en faire une nouvelle lors de sa réception au Vatican, que les Bretons entre autres devraient apprécier.
    Faut-il y voir les séquelles de sa collaboration avec son prédécesseur à l’Elysée ?
    @ Exilé 26/06 13:50
    « En quelque sorte, il nous joue du Donald Trump, sauf que Donald Trump sert son pays, lui »
    Je ne sais si un psychiatre formulerait le même diagnostic !
    Quant à affirmer que Donald Trump sert son pays, il y a pour l’heure de quoi être circonspect. L’avenir nous le dira mais le chemin choisi n’est pas forcément celui qui mène à des lendemains meilleurs pour les Etats-Unis.

  54. @ fugace | 27 juin 2018 à 00:33
    « …des voyous inqualifiables peuvent-ils s’en prendre à plusieurs à un vieil homme sans défense ? »
    « Pardonnez à cette pauvre mafia (illettrée) bretonne qui ne sait lire que les numéros de cartes bleues » a dit Manu au pape en lui posant amicalement la main sur l’épaule (la même qu’il avait mise au c**l d’une danseuse (?) lors de sa rave party) 😀
    « Pardonnez-lui Seigneur car il ne sait pas ce qu’il fait »… ni ce qu’il dit, aurait murmuré le pape.

  55. hameau dans les nuages

    @ Fernand Terrias | 27 juin 2018 à 08:12:
    « Hélas, je fais presque partout le même constat : la grande majorité sont envahis de sympathisants d’extrême droite… »
    Et pourquoi d’après vous ? Sachant que votre qualificatif s’adresse à ceux qui sans doute ne pensent pas comme vous.
    Vous allez en effet vous sentir bien seul à l’avenir alors que vous pensiez que la messe était dite, si j’ose dire. Il vous reste à héberger quelques migrants pour rentrer en résistance. Ces pauvres gars exploités par l’intelligentsia humaniste qui auront eu une vertu : réveiller la conscience enfouie d’appartenir à une collectivité millénaire au-delà des divergences et des querelles de chapelle.
    Ce qui est drôle c’est que ceux que vous qualifiez d’extrême droite seront dépassés à leur tour par ceux de la 25e heure totalement paniqués. Sur ce point la danse du ventre sur le perron de l’Elysée est un excellent révélateur. Des collets montés éloignés de la plèbe s’achetant une bonne conduite en versant leur obole à des organismes caritatifs ouvrent les yeux.
    Vas-y Macron, c’est tout bon !…
    http://cygnusradio.com/wp-content/uploads/2015/11/backroom.png

  56. Oh la la Tipaza, auriez-vous besoin d’un traître à condamner, d’une victime à crucifier ?
    Il serait temps d’ouvrir les yeux et de ne pas céder aux éternelles tentations réflexes.
    Avez-vous écouté au moins la conférence de presse dont j’ai joint le lien ? J’en doute, car vous auriez pu percevoir l’humilité des propos du président, témoignant, après son entrevue avec le pape qui, et là est sa grande leçon, sait agir hors des rapports de force, du questionnement engendré sur sa capacité à prendre les bonnes décisions.
    Vous n’êtes pas obligé d’adhérer, mais de là à l’envoyer se pendre !
    Il serait temps de vous apercevoir que ce n’est que de vous-même dont vous nous parlez, vous oblitérant alors la chance, par vos propos univoques, de pouvoir les faire valoir dans un débat où ils ne pourront être entendus que s’ils acceptent le dialogue, qui n’est pas la négation d’autrui, même le plus différent, et d’au moins reconnaître au président que c’est cela qu’il essaye, et pas si mal à mon avis, d’instaurer.

  57. @ Fernand Terrias | 27 juin 2018 à 08:12
    « J’ai fait le tour de plusieurs blogs (enfin, ceux qui me semblent les plus sympathiques voire enrichissants).
    Hélas, je fais presque partout le même constat : la grande majorité sont envahis de sympathisants d’extrême droite… On critique, on dézingue sans la moindre retenue. Pour M. Bilger, j’ai bien l’impression qu’il en prend le chemin. »
    C’est justement à cause de gens comme vous, aveugles, naïfs, acceptant les indésirables vidant leurs poubelles d’ordures sur nos terres, détruisant notre culture française chrétienne, notre histoire, nos biens publics, agressant et insultant la France tout en profitant des aides sociales indues pendant que nous payons de plus en plus d’impôts en se faisant insulter par Macron, nous « les Français de rien ».
    Nous avons le droit de dire non à la destruction de la France, de nous révolter pour dire stop à l’injustice et au racket déguisé de Bercy. Des lois, encore des lois pour nous contraindre à vider nos poches pendant que sa seigneurie macronesque s’étale dans le palais, dépensant sans compter pour sa superbe arrogance « un pognon de dingue » et méprisant les citoyens de tous âges bien de chez nous.
    Vous n’avez rien compris au billet de Ph. Bilger ni à nos préoccupations légitimes. Nous aimons la France et voulons la préserver contre les envahisseurs destructeurs. Ici personne n’est homophobe ni raciste, nous sommes juste lucides et conscients que notre pays est devenu la risée des envahisseurs mais ils y viennent quand même pour toucher toutes les aides financières et matérielles payées par ces mécréants de Blancs.
    Le jour où vous aurez besoin d’aide et qu’on vous dira, et ben non, pas vous, vos revenus dépassent le seuil de 10 euros par mois (1 140 euros/mois on est riche), vous allez devoir vous débrouiller tout seul avec la rage au ventre. La priorité est donnée aux indésirables couverts par la gauche et l’extrême gauche en faveur de ceux rentrés illégalement.
    Relisez le billet. Ce que vous avancez est faux et injustifié. C’est vous qui prenez le mauvais chemin. Aimer son pays et le défendre n’a rien à voir avec le racisme. Nous avons accepté des populations de toutes origines, certaines se tiennent bien et sont parfaitement honorables et bosseuses et d’autres sont de la racaille nuisible. Ca vous va comme explication ? Trump n’est pas parfait, certes mais lui au moins défend son pays et ses citoyens. Macron lui, c’est le contraire, il cherche à faire quitter aux Français leur pays pour les remplacer par les Zoulous et l’islam. Ne voyez-vous donc rien ?
    ——————————-
    @ breizmabro | 27 juin 2018 à 09:26
    « Pardonnez à cette pauvre mafia (illettrée) bretonne qui ne sait lire que les numéros de cartes bleues » a dit Manu au pape… »
    Et vlan une de plus. Macron pensait sans doute à son ami breton Richard Ferrand ? Il devait être content !

  58. Claude Luçon

    @ fugace | 27 juin 2018 à 00:33
    Vous cherchez à faire quoi ?
    Me démoraliser ?
    Votre vieil homme de 62 ans est de l’âge de ma fille et mes neveux et nièces, des gamins… de mon point de vue.
    Au sujet des 1,7 % de CSG j’ai envoyé il y a quelque temps un email à EM en lui disant que pour les très anciens qui avaient subi WW2, l’Occupation et les bombes puis les égarements guerriers de ses prédécesseurs jusqu’en 62 tout en nous demandant de reconstruire la France, il pourrait peut-être nous épargner cette nouvelle contribution…
    Pas de réponse contrairement à Giscard, Chirac et Sarkozy auxquels j’avais écrit pour une raison ou une autre et qui m’avaient tous trois répondu.
    Je suis armé d’une superbe hache nigériane ancienne au manche en forme d’homme, je peux tailler une tête de n’importe quelle couleur d’un seul coup.
    Une antiquité, c’est légal !
    Abordé par une jeune femme blanche dans mon supermarché, la cinquantaine, elle me demandait de l’aider, mariée à un Malien, son fils, plus d’aspect africain qu’européen, qui faisait les courses avec sa mère lui donnait constamment des ordres et l’empêchait d’acheter ce qu’elle voulait.
    Un vrai macho africain, il avait 19 ans.
    Né en France il n’avait jamais vécu en Afrique ni blanche ni noire.
    Après lui avoir expliqué que j’avais vécu 21 ans en Afrique noire, est et ouest, donc que l’Africain entre nous deux c’était moi, en dépit de ma peau blanche, pas lui, je lui ai passé un savon en lui expliquant que, « chez nous », en Afrique, on respecte sa mère et autres femelles de la famille, en l’agressant verbalement.
    Stupeur puis éclats de rire de la mère ; le jeune, embarrassé, la chose se passait en petit public, ne sut que dire.
    Je l’ai prévenu que s’il recommençait à manquer de respect à sa mère il aurait droit à un autre sermon du grand-père africain que j’étais et ai donné mon numéro de téléphone à la mère pour qu’elle m’appelle si besoin était.
    Clairement jamais personne n’avait parlé de cette façon à ce gamin.
    Ceci est absolument authentique.
    La meilleure des défenses est l’attaque comme chacun sait.
    Si dans ce pays on apprenait aux jeunes un rien de civilisation et de courtoisie, quelle que soit la couleur de leur peau, leur montrer qu’ils ne nous font pas peur, les agresser verbalement, nous aurions moins de problèmes.
    Macron, toujours lui, nous a montré le chemin avec le jeune collégien.
    Par ailleurs il sait cela parfaitement bien, lui-même a une retraitée de 65 ans pour épouse, va faire des bisous respectueux au Pape de 81 ans, et son meilleur ami est Gérard Collomb, 71 ans, dont il a fait le premier flic de France, tout un symbole.
    La faiblesse des Français aujourd’hui est de ne pas savoir agresser quant il le faut, de ne faire que subir et se plaindre et, pire, croire les médias et les cégétistes !
    Ce qu’il nous faut c’est plagier Danton : du culot, encore du culot, toujours du culot… surtout chez les anciens.
    D’autant plus que les jeunes, formés mode 1968, ne s’y attendent pas 🙂

  59. Catherine JACOB

    @ Michel Deluré | 27 juin 2018 à 09:15
    « Il vient d’ailleurs apparemment d’en faire une nouvelle lors de sa réception au Vatican, que les Bretons entre autres devraient apprécier. »
    @ breizmabro | 27 juin 2018 à 09:26
    « « Pardonnez à cette pauvre mafia (illettrée) bretonne qui ne sait lire que les numéros de cartes bleues » a dit Manu au pape en lui posant amicalement la main sur l’épaule (la même qu’il avait mise au c**l d’une danseuse (?) lors de sa rave party) 😀 »
    @ Claude Luçon | 26 juin 2018 à 13:52
    « Souvenez-vous des Bretonnes illettrées »
    J’ai dû manquer l’épisode Bécassine. L’un d’entre vous pourrait-il m’éclairer ?

  60. La futilité, le manque d’empathie et la désinvolture du Président apparaissent face au pape à qui il sert des plaisanteries de salon – ou de comptoir – sur les Bretons, auxquelles ce dernier ne peut que sourire poliment, car ce sont des « private jokes » qui n’ont rien à voir ni avec lui ni avec la situation. Cette virée au Vatican n’est en fait qu’une opération politique destinée 1) à rallier les catholiques 2) à servir d’atout dans un deuxième temps pour faire quelques fleurs à d’autres religions sous prétexte d’égalité. En même temps, il fallait que Macron montre aux gens que la religion hérisse, qu’il prenait cela malgré tout un peu à la rigolade. Pitoyable.
    Si nous sommes tellement acerbes à l’égard de Macron, c’est parce que nous avons été invités au moment de l’élection présidentielle à projeter sur le futur élu une figure idéale d’autorité, de sagesse et de renouveau, entretenue par l’ambiance de fête et d’espoir, au moins jusqu’à l’élection des représentants du peuple qui a suivi dans la foulée. Toutes les illusions étaient alors non seulement permises, mais encouragées. Chacun y a mis ce qu’il voulait. Fatalement, le candidat montre ses limites au bout d’un moment, si habile soit-il à les dissimuler et à faire semblant de satisfaire tout le monde de gauche ou de droite. Prétendre de sa part faire la synthèse, c’est se faire prendre pour le Messie, évidemment. La force de notre régime est dans l’alternance et le respect de l’opposition, non pas sa négation.
    Heureux les peuples dotés de suffisamment de maturité politique pour comprendre qu’au lieu de fourguer tous les pouvoirs à un homme, il faut envisager que l’élu une fois en place ne vaille guère mieux que ses prédécesseurs, qu’il ne soit pas si malin que cela, qu’il soit même un peu tordu ou borné ; et envisager par conséquent que n’importe quel président ou Premier ministre ou administration puisse avoir besoin de garde-fous efficaces, pour l’empêcher de faire trop de dégâts dans sa frénésie de réforme. Il faut des contre-pouvoirs, et chaque fois qu’un gouvernement veut rogner les libertés et se donner davantage de moyens de court-circuiter les contre-pouvoirs en place, il faut les lui refuser, non pas à cause de lui, mais pour préserver ce qui reste de possibilités aux citoyens d’intervenir, lorsque celui qui détient l’autorité est atteint par quelque forme d’ubris ou de mégalomanie. Ce qui devient rapidement le cas quand il estime ne plus avoir à rendre de comptes à personne, sauf à « l’histoire », l' »avenir » et autres abstractions grandiloquentes de même acabit.
    J’ai une vielle tante de 102 ans qui ne va pas fort en ce moment, à la suite d’une fracture. Sous l’effet des médicaments, elle perd un peu la boule, et croit qu’elle fait du théâtre avec Macron, je vous passe le reste du récit, qui se tient et qui est haut en couleur. Brigitte y a sa place bien entendu. C’est d’habitude une femme tout à fait sensée et peu crédule. On voit à cette occasion combien la figure présidentielle est entrée dans l’inconscient des gens et y tient une place active.

  61. Comme je regrette le liaisonnement d’au jour d’hui que j’avais écrit, en aujourd’hui. Le découpage nous renvoyait à l’origine du mot hui ex hodie latin suremployé dans cette locution pléonastique. (Bon, ça fait prétentieux, mais C.Jacob nous donne souvent des leçons de japonais, je peux bien faire une petite incursion dans ma langue maternelle.) C’était un petit plaisir historique. Dommage, dommage, mais Brigitte est là, n’est-ce pas ; du passé faisons table rase et surtout ne nous amusons pas avec une langue qui est tentée par l’inclusivité, et rejette les délicieux pléonasmes du passé.

  62. Un peu hors sujet, mais préoccupant tout de même.
    Notre Manu croyait faire preuve d’un trait d’esprit en indiquant au Pape qu’en France les Bretons sont une mafia !
    Je ne sais pas si JY Le Drian a apprécié, ni les Bretons en général.
    En revanche, je suis convaincu que le mot « mafia » en Italie a une résonance particulière, douloureuse, dramatique. Le Pape, plus diplomate que Manu, n’a pas relevé ce dérapage.
    Je pense que parfois, dans l’euphorie ou dans des phases d’autoritarisme, notre Manu perd son auto-contrôle et prononce des propos ahurissants.
    Bibi, il y a encore du travail pour vous : la formation de Manu est inachevée. Il est bardé de diplômes, il est au faîte du pouvoir, mais il y a nécessité de l’entraîner encore pour que nous n’ayons plus à rougir de lui. Plus de mafia au Vatican. OK ?

  63. Ce qui est difficile à admettre est la lente dérive de l’allure présidentielle vers une peopolisation que je croyais à jamais répudiée du pouvoir tant Emmanuel Macron avait su réfléchir sur les dysfonctionnements des quinquennats précédents. Nicolas Sarkozy n’est plus là et François Hollande se figure qu’il pourra revenir : pourtant Emmanuel Macron, à sa manière, nous ressert leur couvert.
    Au risque in fine de provoquer le même rejet.

  64. @ Fernand Terrias
    « Hélas, je fais presque partout le même constat : la grande majorité sont envahis de sympathisants d’extrême droite… »
    Permettez-moi cher Fernand de copier-coller cette phrase mais légèrement modifiée comme suit :
    « Génial, je fais partout le même constat : la grande majorité sont des sympathisants d’extrême droite et c’est tant mieux, bravo… ».
    On avance on avance, enfin les gens ont compris que le catéchisme gauchiste a vécu et qu’il est temps de passer aux choses sérieuses.

  65. @ Fernand Terrias 27 juin 2018 10:12
    « J’ai fait le tour de plusieurs blogs (…) la grande majorité sont envahis de sympathisants d’extrême droite ».
    Pour ma culture et mon enrichissement personnel, voulez-vous avoir l’amabilité de préciser ce que vous entendez par extrême droite ?
    @ Michel Deluré 27 juin 2018 09:15
    « Quant à affirmer que Donald Trump sert son pays, il y a pour l’heure de quoi être circonspect »
    Ah bon ! Circonspect dites-vous ?
    Je suis, comme sans doute beaucoup d’autres, les grands indicateurs économiques américains et depuis plus d’un an, ils sont tous – tous – au vert. Y compris (et là, cela fait des années et des années que cela n’était pas arrivé) le taux d’emplois de la communauté afro-américaine (moi je dis black, c’est plus simple et plus réel) qui est en progression importante et constante.
    On aimerait que le gouvernement de notre chérubin puisse en dire autant.
    Cordialement.

  66. @ Fernand Terrias
    « J’ai fait le tour de plusieurs blogs (…). Hélas, je fais presque partout le même constat : la grande majorité sont envahis de sympathisants d’extrême droite… On critique, on dézingue sans la moindre retenue. »
    Je vous laisse la responsabilité du recours à la formule éculée « extrême droite » imposée par les services de propagande des médias, pour désigner tout ce qui n’est pas complice de la gauche.
    Mais le fait que les blogs soient fréquentés par des gens qui ont à se plaindre du régime gauchiste que nous subissons depuis plusieurs dizaines d’années ne relève-t-il pas tout simplement de la simple logique ?
    Les clients et les collaborateurs du Régime, que ce derniers couvre de faveurs et d’attentions obséquieuses, ont-ils des raisons de passer leur temps sur les blogs ? Ne préfèrent-ils pas regarder du foot ou bien des séries télévisées ?
    Et à votre avis, que devraient faire par exemple les retraités dont la maigre retraite a été amputée d’une hausse de la CSG, alors qu’ils savent que des immigrants illégaux sont logés à l’hôtel et perçoivent une pension d’un montant supérieur à leurs revenus après une vie de labeur ?

  67. @ Robert Marchenoir
    « …quand ce n’est pas l’appel délirant à la « monarchie républicaine », voire au « corps du roi » (chez des gens qui se réclament des « valeurs de la République »…). »
    Le corps du roi, c’est moi, et pourquoi ? Parce qu’en France, qu’on le veuille ou non, le Président est un roi élu, mais un roi quand même.
    Est-ce que je veux que le Président soit un roi ? Absolument pas, et j’ai souvent dit qu’il fallait changer de Constitution.
    Mais les Français n’ont pas changé de Constitution, et ils ne le veulent pas, et ils en voulaient beaucoup à Hollande de ne pas faire souverain.
    Pour ma part, je trouve qu’il ne présentait pas tout à fait bien, mais de là à en faire un plat, comme certains…
    Ceci dit, je pense qu’il a servi les homosexuels quand Macron s’est servi d’eux, et qu’il n’a pas divisé le pays à coups de déclarations provocantes et maintenant d’affichages discutables, comme Macron.
    Macron que je pense avoir fait exprès en l’affaire qui nous concerne… Quand quelqu’un qui a fait beaucoup de provocations provoque encore j’ai tendance à penser que ce n’est pas par le plus grand hasard.
    Mais sciemment, je suis Jupiter, le chef, et en même temps, le transgresseur… Je suis tout.
    Ceci dit, vouloir avoir un monarque républicain, un homme providentiel, lui donner sans cesse plus de pouvoir, ce qui est le vrai problème, bien plus que ses provocations, induit cela.
    La toute-puissance pousse à la démesure.
    Je pense qu’être décent consiste à ne pas provoquer, jouant dans une certaine mesure le monarque républicain mais en équilibrant les institutions… Se dessaisir de son excès de pouvoir et diminuer en douceur son rôle symbolique…. Plus les gens sont traumatisés, plus ils veulent des hommes forts, après Macron, ce sera pire.
    Non, il faut, si on peut, parler le langage des gens et essayer de les amener, peu à peu, à entendre raison, se traduire dans leur langage.
    Mon manque de popularité prouve que j’y parviens assez mal… Mais du moins, je le sais et essaie de faire de mon mieux.
    Et que j’y arrive ou non, il n’y va pas de l’unité du pays, voire de l’harmonie du blog.
    Tandis que le Président doit, pour le moins, ne pas être un diviseur. Ni diviseur, ni souverain, il devrait être un responsable, certes de haut niveau. Rien de plus – mais certainement rien de moins.

  68. Ne soyons quand même pas trop surpris. Macron est redevable à ceux qui l’ont fait élire.
    Et Sirkis aussi a la reconnaissance du ventre. Il exprime sa gratitude envers le milieu qui l’a promu et enrichi.
    Mais contrairement à Macron, Sirkis n’a qu’une conscience limitée de la servilité de son attitude. Il baigne dans ce milieu depuis tellement longtemps qu’il en est presque pardonnable.
    Macron en est par contre pleinement conscient, même si la thèse de la maladie mentale (du fameux psy italien ou toute autre thèse : faut se méfier des psy ;o), n’est pas totalement à écarter.

  69. Ce pape qui déchristianise l’Europe par ses paroles insensées est-il en vérité un envoyé du diable ?
    Que Catherine Jacob se mette au travail et nous dessine ce pape avec deux petites cornes sur la tête et une fine queue plantée au derrière et vous verrez qu’il lui ressemble !
    Un fou de plus sur la planète, qu’il vende aux émirs le Vatican et donne le produit de la vente aux Africains chez eux ! Réfléchissez et comprenez que si nous ne le faisons pas, les nouveaux Européens importés le feront et vendront jusqu’à notre passé !

  70. @ Achille | 26 juin 2018 à 08:52
    En vérité vous êtes un chrétien et vous conseillez à ceux qui ont été frappés sur la joue gauche de tendre la joue droite. Sacré farceur, franc-maçon je présume ?

  71. M. Sirkis critique l’immoralité de ceux qui tordent le nez à la vue de la photographie et de la vidéo de la fête de la musique à l’Élysée.
    Schopenhauer explique que la dialectique éristique ne doit pas s’engager dans la recherche de la vérité mais comme joute intellectuelle pour avoir toujours raison.
    Le philosophe professe dans un de ses « stratagèmes » que, si on est en train de perdre, il faut tenir des propos désobligeants, blessants et grossiers.
    Le chanteur d’Indochine est un disciple éclairé de Schopenhauer.

  72. On est désolé d’apprendre que le chanteur d’Indochine, ce phare de la pensée, de la morale et de la politique, considère la vieille France comme homophobe et raciste, et encore plus bouleversé qu’il n’ait pas envie d’entendre ceux qui ne pensent pas comme lui.
    On se demande bien pourquoi Delahousse l’a appelé à la rescousse pour nous rappeler la doctrine de rigueur à la télévision concernant les Noirs et les Gays, à savoir jamais aucune critique quoi qu’ils fassent et quoi qu’ils disent, et bénédiction urbi et orbi pour qui exhibe des sentiments très nettement positifs à l’égard de leur groupe d’appartenance, ce qui passe par une approbation chaleureuse du spectacle qu’ils donnent. Plus ils sont marqués noirs et homosexuels, plus on les aime. Un noir discret, c’est presque comme un jaune, il est à moitié blanchi. Et un homo qui ne se met pas en scène, c’est un traître à sa caste. Les deux appartenances ne s’additionnent pas, elles se multiplient, on multipliera encore le résultat au carré si, divine surprise, c’est un immigré, l’idéal étant qu’il ait franchi les frontières en douce… Pour qu’on comprenne bien le respect qui lui est dû, c’est écrit sur le T-shirt.
    Bref, le genre de citoyen que le Français moyen, salarié, père de famille, endetté par l’achat de son appartement et sommé de respecter le président de la République, a vraiment envie de voir se payer du bon temps le jour de l’arrivée du printemps avec le couple présidentiel. Il faut penser printemps. « Cool », ou plutôt « Chill », comme dirait ma petite-fille.

  73. Mary Preud'homme

    @ Noblejoué | 27 juin 2018 à 06:37
    Comme souvent vous êtes à côté de la plaque.
    Peu convaincant votre journaleux sorti de nulle part au sujet de l’homosexualité dont tout le monde admet qu’elle n’est certes pas une spécificité de la société africaine, bien au contraire…
    Mais bon !
    Admettez plutôt qu’en associant à l’homosexualité toujours synonyme chez nous de marginalité, quelques spécimens de la race noire (qui n’est pas loin s’en faut la plus représentative de cette « inversion ») l’on tente de tout mélanger, en insinuant que les Africains et Antillais, où l’on compte le pourcentage le plus faible d’homos, en raison de leur culture, seraient en fait ceux par qui arriverait la décadence sociétale, y compris élyséenne.
    A chacun ses boulets et souffrez que l’on se concentre et se reporte sur des sujets de société autrement importants et cruciaux dans ce monde qui se délite que les états d’âme des « homosexuels ». Et s’ils furent persécutés à une certaine époque, il me semble à présent qu’ils prennent leur revanche en nous gonflant au maximum, exigeant de la société deux fois plus que les hétéros, soit la qualité à la fois d’homme ou de femme selon leur caprice.
    Stop ! La coupe est pleine !

  74. @ Catherine JACOB 27 juin 2018 à 11:19
    « J’ai dû manquer l’épisode Bécassine »
    Sans doute parce qu’elle n’est qu’une estampe bretonne et que vous ne l’avez pas dans votre livre d’images.
    Pour vous expliquer : Monsieur le président de la République Macron (il aime qu’on lui parle ainsi, avec révérence) a dit à son pote François à qui il a claqué deux bises irrévérencieusement, que « les Bretons étaient une mafia ». « Morale » a ajouté Le Drian. Comme si une mafia avait une morale. Mais passons…
    Naturellement c’était une blagounette, de celle à laquelle nous avait habitués son prédécesseur, mais le dire au papounet qui a décidé de ne pas pardonner (au nom de Dieu ! 😉 à la mafia italienne qui fait tant de morts, c’est un peu comme Médine chantant au Bataclan, c’est d’un goût douteux.
    Mais j’ai bon espoir que notre enfant de la balle chéri nous en fera d’autres, c’est notre Luchini politique à nous, notre amuseur public.

  75. Michel Deluré

    @ Catherine JACOB 27/06 11:19
    Pour votre information, après son entretien avec le Pape, EM a présenté à ce dernier Jean-Yves Le Drian en mentionnant sur un ton se voulant humoristique son « appartenance à la mafia bretonne » précisant cependant que celle-ci n’était pas dangereuse !
    Le Pape, dont on sait l’aversion pour la mafia, n’aurait apparemment que modérément apprécié selon les commentaires.
    Quant aux Bretons, qui ont déjà été la cible de remarques peu amènes de notre Président, on se demande bien quelle dent ce dernier peut bien avoir contre eux !

  76. Quand je faisais « paparazette » 😉 en Bretagne j’avais rencontré Monsieur Kofi Yamgnane à Saint-Coulitz dont il était le maire. Il était noir et maire élu d’un village d’irréductibles Bretons.
    Kofi Yamgnane, homme politique franco-togolais né auTogo, naturalisé français en 1975, avait été élu maire de Saint-Coulitz (village de 350 habitants, en Bretagne) après un mandat de conseiller municipal. Il a également été conseiller régional de Bretagne (entre 1992 et 1997), conseiller général (1994) et député de 1997 à 2002.
    Je n’ai pas souvenir qu’il avait écrit sur son tee-shirt qu’il était noir (ça se voyait) et maire élu par des Bretons.
    En même temps je crois qu’il n’était pas pédé, c’est peut-être pour ça qu’il n’avait pas osé 😀

  77. @ Mary Preud’homme | 27 juin 2018 à 17:38
    Évidemment, vous avez raison !
    On peut lire la fameuse photo d’une autre façon que celle de la pure indignation, réaction qui a été la mienne en première lecture.
    Mais en seconde lecture, que voit-on ?
    Un roi en majesté, entouré de bouffons noirs homosexuels, et à ses pieds une femme plus très jeune, et tous valorisent le roi en chemise blanche pour accentuer la négritude, j’ai envie de dire la noirceur des bouffons, car ce sont de vrais bouffons, qui l’entourent.
    La pire image possible, démontrant la supériorité du Blanc (avec majuscule) sur les noirs (avec minuscule).
    Cette photo me rappelle une photo du général Gallieni entouré de ses tirailleurs sénégalais. C’était « au bon temps des colonies » et du « ya bon Banania », et involontairement Manu reconduit dans l’inconscient collectif, dont parle Lucile, l’image de la supériorité de la race blanche, celle des chefs sur les noirs autrefois supplétifs pour la guerre, et qui seraient aujourd’hui supplétifs pour des plaisirs dévoyés. Les armes ne sont pas les mêmes.
    Du temps de la Régence, pendant les fêtes du Régent, il y avait à la disposition des dames, des « mir valets » qui étaient là pour suppléer au manque d’enthousiasme des hommes. Je vous renvoie au film « Que la fête commence ».
    Objectivement, le CRAN pourrait porter plainte pour atteinte à l’honneur des noirs !!

  78. @ Mary Preud’homme | 27 juin 2018 à 17:38
    ll y a des homosexuels aux Antilles, comme partout, même si ce n’est pas trop bien vu. Les Antillais les appellent des « makoumés » ou « makoumères » (de « ma commère »). Ceux qui sont le plus mal vus sont ceux qui sont efféminés. Comme ils sont méprisés, ils se cachent. Il y en a aussi à Cuba, abominablement maltraités à une époque par le régime castriste. Je crois que la proportion est d’environ 5% dans toutes les populations. Les énergumènes exhibitionnistes qui ont diverti les hôtes de l’Élysée le 21 juin ne me paraissent pas représentatifs.

  79. Claude Luçon

    « Il paraît que nous sommes la vieille France homophobe et raciste… »
    Sujet qui ne sera bientôt plus d’actualité, car voici le dernier titre sur le site du jour du Figaro Premium.fr :

    « Retard à l’école, culture de l’immaturité, misère sexuelle : la révolution féministe et l’avènement d’une société égalitaire ont engendré une crise de la masculinité sans précédent. Un phénomène qui commence à peine à être étudié. »

    Mais où sont passés les « French Lovers » d’antan ?
    Maurice Chevalier, Charles Boyer, Louis Jourdan revenez !
    Le XXIe siècle sera bien le siècle des femmes et des femminuccie, pas des religions, ce macho de Malraux avait tort.
    Ce sera bientôt du genre « Il paraît que nous sommes la vieille France hétérophobe et masculiniste… »
    Tout cela est sans doute de la faute de 1968 et de la pilule 🙂
    Nos experts se sont trouvés une nouvelle source d’expertise et nos journaleux en profitent, enfin et encore quelque chose d’idiot à écrire au moment où les viols semblent être en progression, un sursaut des mâles à l’agonie peut-être ?

  80. Robert Marchenoir

    @ Noblejoué | 27 juin 2018 à 13:04
    @ Robert Marchenoir
    « …quand ce n’est pas l’appel délirant à la « monarchie républicaine », voire au « corps du roi » (chez des gens qui se réclament des « valeurs de la République »…). »
    « Le corps du roi, c’est moi, et pourquoi ? »
    Si je comprends correctement votre intervention, et que vous vous sentiez visé parce que vous auriez, ici, parlé du « corps du roi », je précise que je ne pensais nullement à vous en disant cela. Votre mention de la chose m’avait échappé.
    Je pensais très précisément à un homme politique connu, nullement extrémiste, qui a employé récemment cette expression, dans un sens élogieux. J’ai oublié son nom, c’est pourquoi je ne l’ai pas cité.
    Et je pensais, surtout, à l’émergence récente de ce concept, massivement introduit dans l’espace public, et revendiqué par de nombreux membres de l’oligarchie (politique, intellectuelle et médiatique) comme par des inconnus complets, à l’occasion d’innombrables discussions politiques.
    Cette notion devrait être strictement cantonnée à des discussions historiques entre professeurs d’université inconnus de tous, ayant consacré leur vie entière à l’étude de quinze années de l’histoire de France, et sentant mauvais.
    Le fait que, désormais, des personnes se revendiquant d’un appartenance politique non marginale soient nombreuses à déclarer que la président de la République française devrait incarner « le corps du roi », est révélateur d’une effroyable négrification de la France.
    Par là, j’entends abandon de la pensée occidentale et basculement dans la pensée magique. Je m’empresse de préciser, afin de ne point offenser la délicate sensibilité « anti-raciste » d’éminents commentateurs de ce blog, que ce sont des Blancs qui sont, à 100 %, responsables de cette négrification du pays.
    Comme quoi, ainsi que le dit le sempiternel adage gauchiste, iadéconpartou.
    Par curiosité, j’aimerais bien qu’on me présente un autre pays occidental, un seul, où des gens non enfermés dans des asiles psychiatriques parlent sérieusement du « corps du roi » quand ils évoquent leur chef d’Etat, ou la politique de leur gouvernement. Et ce, de façon favorable. En suggérant que le dirigeant du pays serait d’une essence supérieure au commun des mortels, qu’il serait fait d’une substance quasi divine, qu’il disposerait de pouvoirs magiques, et qu’à moins de bénéficier de cette grâce, il ne saurait être qualifié pour gouverner.
    Même en Grande-Bretagne, qui est pourtant la seule véritable monarchie qui subsiste en Occident, une monarchie vivante, puissante, respectée par son peuple et jouant un rôle réel dans la vie politique comme dans la cohésion nationale, eh bien personne ne s’est jamais avisé, à ma connaissance, de parler du « corps de la Reine » Elisabeth II.
    Mais les « Anglo-Saxons » sont si bêtes, n’est-ce pas ?

  81. Cette Fête de la musique à l’Elysée a ajouté sa pierre chic et frelatée à cette décomposition.
    Tout cela a un petit fumet de fin de régime, qui rappelle par certains côtés l’époque du Directoire.
    Rappelons aux moins de vingt ans que l’État, aux mains de profiteurs et de jouisseurs, était en pleine décomposition, que les finances étaient à sec, que les bandits de grands chemins arrêtaient les diligences, que des chauffeurs s’introduisaient dans des maisons isolées en brûlant la plante des pieds de leurs propriétaires pour qu’ils avouent où ils avaient caché leurs économies…
    Or fugace a indiqué un fait de même nature qui s’est produit chez nous, au troisième millénaire :
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-roue-de-coups-chez-lui-pour-sa-carte-bancaire-5848012
    Cela pourrait nous arriver aussi.
    Et pendant ce temps-là, à l’Élysée, le Président fait la bamb… pardon, la bamboche…
    Si à l’époque du Directoire Bonaparte a sifflé la fin de la récréation, qui fera de même de nos jours ?

  82. @ patriote | 27 juin 2018 à 15:31
    « En vérité vous êtes un chrétien et vous conseillez à ceux qui ont été frappés sur la joue gauche de tendre la joue droite. Sacré farceur, franc-maçon je présume ? »
    Je suis chrétien et même plus précisément catholique. Ceci ne signifie pas pour autant que je conseille à celui qui s’est pris une beigne de tendre l’autre joue (ce que je serais bien incapable de faire).
    Il est vrai que je me sens assez proche des francs-maçons qui préfèrent faire appel à l’intelligence des gens plutôt qu’à leur émotion ou plutôt leur émotivité, à l’ouverture d’esprit et au raisonnement plutôt qu’à l’intolérance et aux sirènes du populisme.
    C’est la raison pour laquelle je préfère avoir des échanges apaisés, y compris, lorsque c’est possible, avec ceux qui ne partagent pas mon avis, ce qui semble être la grande majorité des habitués de ce blog, résolument de droite et qui a tendance à se radicaliser depuis quelque temps.
    J’évite de répondre aux excités qui se prennent pour des phares de la pensée et n’hésitent pas à traiter d’imbéciles tous ceux qui ont l’outrecuidance de contester leurs âneries.
    Il y en a deux ou trois comme ça sur ce blog qui nous assènent leurs certitudes en permanence au point de sombrer dans le radotage. J’ai pris le parti de les ignorer en espérant qu’ils en fassent de même à mon égard, ce qui n’est pas toujours le cas, hélas !

  83. « …jeunisme au propre et au figuré »
    Monsieur Bilger maîtrise l’articulation de ses phrases.
    Pour ses préjugés, c’est un peu moins réussi.
    Qui ne voit là autre chose qu’une allusion à peine masquée à la différence d’âge du couple Macron ?
    Ce dont tout le monde, à commencer par un parangon de liberté, ou qui se prétend tel, devrait se f…
    Pour le reste, je ne vois pas pourquoi on refuserait au chanteur d’Indochine ce dont tant de gens abusent avec volupté ? le droit de raconter n’importe quoi.

  84. @ Mary Preud’homme
    « Peu convaincant votre journaleux sorti de nulle part au sujet de l’homosexualité dont tout le monde admet qu’elle n’est certes pas une spécificité de la société africaine, bien au contraire…
    Mais bon ! »
    Journaleux, journaleux… Vous avez de meilleures références ?
    Et puis, je n’ai pas dit que l’homosexualité soit une spécificité africaine, c’est, en fait, plutôt s’il n’y avait rien dans les mythes, l’organisation sociale à ce propos que ce serait une spécificité africaine.
    « Admettez plutôt qu’en associant à l’homosexualité toujours synonyme chez nous de marginalité, quelques spécimens de la race noire (qui n’est pas loin s’en faut la plus représentative de cette « inversion ») l’on tente de tout mélanger, en insinuant que les Africains et Antillais, où l’on compte le pourcentage le plus faible d’homos, en raison de leur culture, seraient en fait ceux par qui arriveraient la décadence sociétale, y compris élyséenne. »
    J’ai déjà dit que Macron nuisait aux Noirs et aux homosexuels.
    Que dire de plus ? Mais je ne peux pas laisser passer que les Africains auraient, traditionnellement, la position que vous dites sur l’homosexualité… Non, c’est une importation.
    La vérité m’intéresse, et la défense de la liberté et des victimes, si possible de toutes les victimes.
    Croyez-le ou non. Je dois bien le dire, puisque je parle, mais je crains que cela ne serve à rien et je hais de commettre des actes absurdes, pour moi une sorte de sacrilège contre le sens.
    « A chacun ses boulets et souffrez que l’on se concentre et se reporte sur des sujets de société autrement importants et cruciaux dans ce monde qui se délite que les états d’âme des « homosexuels ». Et s’ils furent persécutés à une certaine époque, il me semble à présent qu’ils prennent leur revanche en nous gonflant au maximum, exigeant de la société deux fois plus que les hétéros, soit la qualité à la fois d’homme ou de femme selon leur caprice. »
    Les états d’âme des homosexuels, vaste problème…
    D’abord ils ne FURENT pas persécutés, ils le SONT en Afrique. Ça ne fait pas beaucoup de réfugiés, mais certains le sont chez nous pour cette cause.
    Ensuite, des homosexuels veulent être hommes et femmes selon leur caprice, qu’est-ce que ça prend aux autres ?
    Si chacun doit être tel quel, sans se modifier, doit-on, par exemple, interdire de paraître plus jeune (ce qui n’empêche pas les gens d’expérience de la dire) donc, jeune et vieux selon son caprice ? Parce que beaucoup de gens se comportent avec leur âge selon ce que cela les avantage ou une identité, on dira, complexe.
    Dans un cas, il y a intolérance sociale, dans l’autre tolérance, pourquoi ? Mystère et arbitraire, comme toujours, dans ces histoires.
    Oui je suis « à côté de la plaque » c’est trop d’honneur, pas dans les préjugés structurant tant de groupes.
    Il y a toujours eu des gens mis de côté, pas important, les Noirs ou les femmes, inférieurs, les homosexuels et les Juifs, gens pas recommandables, il y a eu des priorités, silence les femmes et les homosexuels, ce qui compte, c’est la Révolution.
    Je ne fonctionne pas comme ça. Je n’ai pas besoin de rendre les victimes présentables, enfin, du point de vue homophobe, les Africains n’ont pas besoin d’être particulièrement hors homosexualité pour être défendus. Ni d’ailleurs l’inverse. Les homosexuels continuent à être des victimes, beaucoup en Afrique, encore en France, où il ne vaut mieux pas l’être dans certains quartiers et où les parents d’enfants homosexuels les jettent à la rue. Happy end, ils ne les gonfleront plus d’être ce qu’ils sont ! Ne vous en faites pas, bien des invertis sont loin d’être revendiquant, ils sont au placard ou au trottoir… Les meilleures traditions ne s’effacent pas en un jour.
    Remarquez, pour les Noirs, c’est le même prix.
    Vous avez instauré une concurrence des victimes entre Noirs et homosexuels, les premiers se plaignent de ne pouvoir passer inaperçus, les seconds d’être souvent abandonnés par leurs proches… Le pire ? Dur à dire, même avec une intelligence supérieure et une empathie suffisante.
    Je soupçonne, en fait, que cela dépend des cas… Mais ce qui compte, en fait, est de défendre toutes les victimes.
    Disons qu’il serait bon que le plus de gens possible défendent le plus de faibles possibles.
    Mais à chacun de faire selon son chemin de vie… Je n’ai jamais cru que tout le monde avait les mêmes devoirs.

  85. Arriverons-nous à intéresser Marchenoir à l’anthropologie ?
    Les institutions ont des racines qui peuvent éclairer sur leurs origines et qui, si nous savons les interpréter, permettent de comprendre au mieux notre organisation moderne :
    « La compilation des données historiques et ethnographiques montre que, dans son principe, la royauté n’est pas un pouvoir politique, mais une charge rituelle écrasante dont l’issue est le plus souvent la mise à mort du monarque.
    Régner ne consiste pas à gouverner ni à donner des ordres, mais à garantir l’ordre du monde et de la société en observant des prescriptions rituelles. Le roi est un personnage sacré, mais pour cette raison même, il est « ligoté » par le rituel. Assigné à résidence et reclus dans son palais, il est soumis au même type de restrictions que les êtres en état d’impureté : femmes indisposées, guerriers ayant donné la mort, criminels. Il est comme un condamné à mort en attente d’exécution. Le régicide n’est pas un accident, mais fait partie intégrante de l’institution. »
    https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2003-2-page-197.htm
    Allez, allez, on s’accroche, on ne dort pas, on essaye de comprendre, sans dérivatif racialiste ou politique, ce qui n’est, répétons-le, qu’une hypothèse, mais particulièrement éclairante.

  86. @ Achille
    « Je suis chrétien et même plus précisément catholique (…)
    Il est vrai que je me sens assez proche des francs-maçons qui préfèrent faire appel à l’intelligence des gens plutôt qu’à leur émotion ou plutôt leur émotivité, à l’ouverture d’esprit et au raisonnement plutôt qu’à l’intolérance et aux sirènes du populisme.
    C’est la raison pour laquelle je préfère avoir des échanges apaisés, y compris, lorsque c’est possible, avec ceux qui ne partagent pas mon avis. »
    Bref, encore un neuneu qui vit dans un conte de fées.
    Allez, pour une fois que ce n’est pas pour M. Bilger, félicitations Achille !
    https://www.youtube.com/watch?v=YtrJw8Koylc
    Achille qui au passage était un type tout à fait pacifiste et ouvert d’esprit bien sûr…
    « Chante, ô déesse, le courroux du Péléide Achille,
    Courroux fatal qui causa mille maux aux Achéens
    Et fit descendre chez Hadès tant d’âmes valeureuses
    De héros, dont les corps servirent de pâture aux chiens
    Et aux oiseaux sans nombre : ainsi Zeus l’avait-il voulu. »
    C’est toujours les mêmes discours sur le net ou ailleurs.
    En dehors des abrutis congénitaux comme moi qui ne cachent pas leur violence et donc qu’on voit venir de loin et donc dont on n’a pas à se méfier, ceux qui généralement se font les apôtres de la paix (Peace and love, bro !) entre les hommes sont au pire les plus fourbes et au mieux les plus lâches mais de toute façon les plus dangereux. Justement parce qu’ils sont hypocrites.
    ——————————
    @ Lucile
    « Les énergumènes exhibitionnistes qui ont diverti les hôtes de l’Élysée le 21 juin ne me paraissent pas représentatifs ».
    Vous êtes sûre ?!
    Et moi qui croyais bêtement qu’il n’y avait que des pédés dans les îles vu qu’il fait chaud et que donc ça leur ramollit le cerveau. Me voilà bien marri.
    C’est bien parce qu’ils ne sont pas représentatifs du peuple français qu’ils ont été choisis.
    Je pense que quand Hidalgo a vu la clique remuer du c*l dans la cour de l’Elysée, elle s’est dit « P*tain, l’enf*iré, il est fort quand même le Macron ! » tellement elle était jalouse de pas l’avoir fait avant sur l’esplanade de la mairie de Paris.
    Les plugs anaux devant le Ritz, Koons à Versailles et les pédés noirs à l’Elysée.
    Vive la France…

  87. Mary Preud'homme

    @ Noblejoué | 27 juin 2018 à 22:22
    A l’inverse des intentions que vous me prêtez, je trouve absolument odieux et retors cette concurrence des victimes et ces associations douteuses (qui se veulent dégradantes) entre la situation des Noirs et celle des homosexuels. Alors que cela n’a absolument rien à voir.
    @ Lucile
    Relisez-moi je n’ai jamais écrit qu’il n’y avait aucun homo en Afrique ou aux Antilles.
    Par ailleurs, je connais les Antilles françaises depuis plus de cinquante ans, tant sur le plan sociétal que culturel. J’y ai une partie de ma famille, des amis de longue date, des relations et je parle créole…
    Je me souviens aussi des empoignades au moment de la loi sur le mariage pour tous, notamment à l’Assemblée nationale, émanant de parlementaires ultramarins expliquant que les populations des DOM et TOM de par leurs cultures et traditions n’étaient pas prêtes à accueillir une réforme qui allait bouleverser leurs valeurs et leurs repères ancestraux.

  88. @ Claude Luçon | 27 juin 2018 à 10:43
    « Si dans ce pays on apprenait aux jeunes un rien de civilisation et de courtoisie, quelle que soit la couleur de leur peau, leur montrer qu’ils ne nous font pas peur, les agresser verbalement, nous aurions moins de problèmes ».
    Ya du boulot ! A commencer par le respect des enseignants dès le plus jeune âge. Le sujet a maintes fois été débattu.
    Quant à l’inversion de ce à quoi on assiste tous les jours au regard des innombrables incivilités et voyoucraties de tous niveaux, je me demande bien comment on en sortira quand chaque jour, vous n’êtes plus à l’abri d’un coup de couteau pour un oui ou pour un non.
    Pour le cas objet de mon précédent commentaire, la légitime défense, chez vous face à des individus armés d’un cuter, avec votre hache (du genre ci-dessous) serait-elle reconnue ? J’en doute. Car sans doute faudrait-il que votre gorge ait commencé à être entaillée pour que vous puissiez vous servir de votre arme à vous.

  89. @ Robert Marchenoir
    Il m’avait échappé qu’un homme politique avait fait un usage frelaté des deux corps du roi. Mais pour parler de la manière dont les Français perçoivent leur Président, ça vient naturellement sous la plume.
    Evidemment, ce concept historique va plus loin que ça, alors, en espérant que ça intéresse des gens :
    http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Bibliotheque-des-Histoires/Les-Deux-Corps-du-Roi
    Si je devais m’amuser à donner les références voire expliquer tout ce que je dis, ce serait d’un lourd, du goudron dans la plume ! Je ne m’imagine plus écrire ou qu’on lise mes textes à supposer que les gens le fassent, là, ce dont je doute quand on croit m’apprendre que Macron fragilise les Noirs et les homosexuels avec sa teuf.
    Mais ce choix ne peut que me rendre fair-play quand je me rends compte d’avoir manqué de clarté.
    Je ne suis pas je présente mais j’interroge tout, autorité nulle, liberté totale, les deux ont leur risques, qui professe peut se voir renvoyé à ses limites, même pas de façon volontaire, qui interroge peut se voir accusé de poser les questions qu’il ne faut pas, preuve d’une drôle de mentalité calculatrice et d’ignorance, de perversité et de suspicion sur le sexe, ce qui n’a rien à voir avec le débat, choquant.
    Comment répondre avec style… J’ai parfois plus ou moins l’esprit de l’escalier et n’ai pas remis le couvert, retenu mes griffes dans leurs coussinets, mais pour le plaisir de la discussion, je vous dirai que j’ai résolu d’appeler le prochain qui me traite, car c’est en mauvaise part en plus, et rabaisse les femmes, de « transparente » ou autre chose semblable de « renifleur de braguette », surnom des détectives en Espagne, non que j’ai quelque chose contre les détectives, mais pour montrer ce que je pense de la police du sexe et des mœurs après celle du pseudo, de la catégorie socioprofessionnelle et des opinions politiques.
    Que les gens le croient ou non, aucune option sexuelle sur personne, à l’origine, maintenant, j’ai l’image d’un flairage pour au moins une personne. Je n’y peux rien, ça ne s’effacera pas, je ne rabaisse pas les gens mais je ne les relève jamais non plus, toute réalité est irréversiblement ce qu’elle est. Encore une observation : si tant de sexuels ne flairaient pas, d’une manière ou d’une autre leur prochain, implicitement ou explicitement, moins de gens, par exemple homosexuels, s’étaleraient.
    Ce qui fait qu’on se demande ce que sont-font les homos ou d’ailleurs hétéros ou pire ceux qui osent ne pas choisir (et les bi, ah, simple tout le monde est contre eux) qui ne s’étalent pas… Je prédis qu’on soupçonnera bientôt les discrets de pédophilie et qu’on le leur balancera éventuellement dans la figure. Bienséance bourgeoise, se cacher, bienséance bobo s’étaler. Comme sur Internet, à certains, on reproche de se montrer, à d’autres, de se cacher. Avis aux asexuels, inventez-vous des aventures, et pour ne pas surcharger votre mémoire de mensonges, dites qu’elles durent un soir et que vous oubliez… Vous aurez un prestige légèrement sulfureux, mais du prestige.
    La liberté n’est pas une option prise en compte c’est choisis ton camp… Je ne choisis pas de camp, coup de griffe au premier qui me casse les pieds, que les gens se comportent en clébard et je vise l’œil, c’est le cas de le dire. Ou je dresse le quadrupède ? Passionnant, et facile par Internet.
    Nonosse, comme dit sylvain ?
    Tout cela ne sent pas très bon, et je conseille, sauf curiosité énorme ou amour immense, aux asexuels de le rester, ceci étant une preuve parmi d’autres de mauvais comportement des sexuels.
    Comme peut-on dire aux gens de ne pas trop dépenser et de faire attention avec les crédits ou que construire une maison se révèle plein de surprises désagréables, je dis aux sexuels : même avec la libération des mœurs et tout ce qu’on dit de la passion, il y a un drôle de coût, alors, prudence, prudence avec les sexuels.
    Enfin, j’ai dû toucher le bouton interdit comme vous l’avez dit je ne sais plus trop pourquoi. Les gens normaux qui connaissent des choses disent qu’ils n’ont pas pensé, appris, envie, le temps ou allez savoir de répondre, les autres font leur crise.
    Comme les politiciens qui accusent les journalistes, c’est l’hystérie générale, de nos jours.
    Sinon, je dis à chaque occasion que notre Président-Sauveur, cette concentration des pouvoirs et ce messianisme, deux tares à mon avis, me dégoûtent et m’inquiètent, pour leur irrationalité et pour les risques que cela fait peser sur la liberté.
    Mais comme les gens jouent les inquisiteurs de poche et les dévots à toute épreuve, mon groupe, mon chef sont hors-nature humaine, divins, ce que je dis ne compte pas. Pas plus que l’exemple des institutions anglo-saxonnes et le contre-exemple de toutes les fois où nous avons perdu la nôtre. L’Histoire comme feuilleton et non comme enseignement… Chacun a, et c’est normal, besoin de belles histoires, mais de là à confondre le « bruit et la fureur » avec le désirable, non, mais tant veulent rejouer le sauveur, la guerre civile, la dictature, pitié !
    Comme dit l’autre « contre la stupidité, les dieux eux-mêmes luttent en vain ».

  90. Michel Deluré

    @ boureau 27/06 12:57
    Vous vous référez à une période, certes récente, mais passée alors que moi je vous parle d’avenir.
    Je ne conteste pas certains résultats économiques obtenus jusqu’à ce jour par les Etats-Unis. Je dis simplement que je reste pour l’heure plus dubitatif quant aux résultats à venir pour les USA du fait de la stratégie adoptée par Donald Trump, ce qui est différent.
    Dans un environnement économique mondialisé où les marchés sont fortement interdépendants, je ne suis pas convaincu que la politique actuelle mise en pratique par Donald Trump, brutale, irrespectueuse des règles internationales en vigueur, protectionniste à outrance, soit bénéfique pour la communauté internationale, y compris donc pour les USA.

  91. Catherine JACOB

    @ breizmabro | 27 juin 2018 à 18:50
    Merci de la réponse. Mais Papounet est un jésuite. Il peut donc très bien ‘pardonner’ à qui se repentirait tout en continuant à combattre qui persévérerait dans les exactions !

  92. @ Wil | 28 juin 2018 à 00:09
    Tiens voilà le pochtron du blog qui vient me chercher des noises. Il a dû se sentir visé par mon commentaire sur les excités du blog, ce en quoi il n’avait pas tout à fait tort.
    Il est vrai que l’alcool a eu souvent un effet bénéfique sur les grands penseurs et poètes (enfin surtout les poètes). Mais lui il doit boire du frelaté car ses propos ressemblent plus à des brèves de comptoir que l’on peut entendre au routier « Chez Roger et Michou » qu’à des fleurs de rhétorique.
    C’est généralement après minuit, lorsqu’il se situe entre 3 et 4 gr d’alcoolémie qu’il est le plus prolifique dans ses délires.
    Je préfère le laisser à ses propos d’ivrogne totalement insignifiants.

  93. @ Catherine JACOB 28 juin 2018 à 10:23
    Le problème est que les mafieux n’ont pas DU TOUT l’intention de demander pardon à Papounet, il ne le font QUE devant un juge d’instruction (plus fort que Papounet) pour réduire leur peine de prison, ce que la justice maçonnique italienne appelle des repentis (genre nos djihadistes repentis (sic))
    En même temps nous avons des modèles de réinsertion : les confier à des psys qui au bout de quelques années en ont marre de les voir traîner dans leurs pattes et les remettent dehors MAIS sur ordonnance et avec quelques smarties à prendre. Ce qui change tout… (il n’y a qu’à lire ou regarder les faits divers ;))
    Adéo Catherine (je fais recruteuse chez les mafieux ;))

  94. @ Mary Preud’homme
    « Je me souviens aussi des empoignades au moment de la loi sur le mariage pour tous, notamment à l’Assemblée nationale, émanant de parlementaires ultramarins expliquant que les populations des DOM et TOM de par leurs cultures et traditions n’étaient pas prêtes à accueillir une réforme qui allait bouleverser leurs valeurs et leurs repères ancestraux. »
    Voici par exemple le discours de Nestor Azerot, qui est pourtant un homme de gauche, mais qui a parlé avec une fermeté que nous eussions normalement dû attendre de la part de la « droite » :
    https://www.youtube.com/watch?v=y44QIUL_Psc

  95. @ Michel Deluré 28 juin 2018 08:43
    Trump
    C’est vrai que les statistiques, par nature, illustrent le passé, mais les courbes sont révélatrices et donnent à penser qu’elles sont solidement orientées.
    Ceci étant on peut être interrogatif sur sa stratégie qui est celle du monde des affaires à laquelle nous Européens sommes peu habitués. Nous en sommes encore au « consensus mou ». Et d’autant plus mou que l’Union européenne nous habitue à ne rien décider.
    Nous entrons dans une nouvelle ère qui est celle de la force économique. Les Etats-Unis, la Chine, la Russie ont la gouvernance nécessaire pour préserver leur puissance et leurs peuples. On ne peut pas dire que l’Union européenne fasse le poids et il semble que les gouvernants européens soient aveugles.
    Rendez-vous en fin de mandat de Trump.
    Cordialement.

  96. @ Achille | 28 juin 2018 à 12:45
    La sottise, l’erreur, le péché, la lésine,
    Occupent nos esprits et travaillent nos corps,
    Et nous alimentons nos aimables remords,
    Comme les mendiants nourrissent leur vermine.
    Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches;
    Nous nous faisons payer grassement nos aveux,
    Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,
    Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.
    …/…
    Si le viol, le poison, le poignard, l’incendie,
    N’ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins
    Le canevas banal de nos piteux destins,
    C’est que notre âme, hélas! n’est pas assez hardie.
    Mais parmi les chacals, les panthères, les lices,
    Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,
    Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,
    Dans la ménagerie infâme de nos vices,
    Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde!
    …/…
    Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
    Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère!
    …:…
    C’est la Macronie, enfant présumé de son ancien maître
    qui lui-même fouillait les poubelles de Satan.

  97. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 27 juin 2018 à 23:53
    Concernant le énième copié-collé que vous m’envoyez dans la figure, après l’avoir recueilli sans le moindre discernement, il ne fait que confirmer ce que j’écrivais : « La notion de ‘corps du roi’ devrait être strictement cantonnée à des discussions historiques entre professeurs d’université inconnus de tous, ayant consacré leur vie entière à l’étude de quinze années de l’histoire de France, et sentant mauvais. »
    Elle n’a rien à faire dans une argumentation politique contemporaine.
    Je constate que ceux qui déplorent la disparition du « corps du roi » passent leur temps à se tordre les mains sur l’état lamentable de la France. Mais, gardant leur tête profondément enfoncée dans leur arrière-train, ils ne s’avisent pas de constater que les nations qui se portent bien mieux que la nôtre ignorent complètement cette obsession pathologique du « corps du roi ».
    Il convient donc de se demander si ce ne serait pas, par hasard, l’appétence française pour la tyrannie et la pensée magique qui serait à l’origine de nos maux, et non je ne sais quelle absence du Roy de Frônce idéal, qui serait un mix (comme on dit aujourd’hui), voire un mixte (encore plus abominable) de Poutine, Louis XIV et de rois africains.
    Je note, une fois de plus, votre ton de maîtresse d’école hargneuse et frustrée, semblant perpétuellement tancer des enfants, qui semble être devenu la norme, en France, pour quiconque possède une once d’autorité (ou rêverait en avoir), lorsqu’il s’adresse à des adultes — alors que ces manières devraient, pour commencer, être bannies des écoles, et leurs pratiquant.e.s condamné.e.s aux travaux forcés :
    « Arriverons-nous à intéresser Marchenoir à l’anthropologie ? Allez, allez, on s’accroche, on ne dort pas, on essaye de comprendre, sans dérivatif racialiste ou politique, ce qui n’est, répétons-le, qu’une hypothèse, mais particulièrement éclairante. »
    Au demeurant, même dans le domaine strictement limité des professeurs d’université inconnus de tous et sentant mauvais, le texte vers lequel vous nous dirigez est d’une profonde sottise. Il faut littéralement raconter n’importe quoi pour oser écrire ceci :
    « La compilation des données historiques et ethnographiques montre que, dans son principe, la royauté n’est pas un pouvoir politique, mais une charge rituelle écrasante dont l’issue est le plus souvent (*) la mise à mort du monarque. […] Assigné à résidence et reclus dans son palais, il est soumis au même type de restrictions que les êtres en état d’impureté : femmes indisposées, guerriers ayant donné la mort, criminels. Il est comme un condamné à mort en attente d’exécution. »
    https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2003-2-page-197.htm
    Le plus souvent ? Monsieur le professeur qui sent mauvais a fait des statistiques ? Il a compulsé des documents historiques, dans des bibliothèques, et il peut nous expliquer sur quels faits il se base pour nous assurer que la plupart des rois (dans toutes les civilisations, à toutes les époques) ont été assassinés ? Ou est-ce, plutôt, que Monsieur le professeur travaille du chapeau, et, comme nous le dit l’ineffable Aliocha, « c’est une hypothèse », « ça s’pourrait », « on sait jamais, ce n’est pas exclu, et puis moi je trouve que ça fait joli » ?
    L’on s’avise que tout cela est tiré de la revue du MAUSS, haut lieu de l’intellectualisme de gauche, de l’anti-libéralisme, de l’anti-américanisme — et l’on en conclut que c’est normal.
    http://www.revuedumauss.com.fr/Pages/APROP.html
    Comme l’écrit Philippe Bilger dans son billet suivant, consacré aux intellectuels, il s’agit de « s’éloigner [suffisamment] de la réalité et du pragmatisme pour pouvoir s’abandonner à la volupté abstraite et en quelque sorte désincarnée de l’idée ». Dès lors que l’on s’autorise à franchir cette limite, on peut, en effet, non seulement raconter n’importe quoi, mais se permettre d’en remontrer à tout le monde sur la base d’un savoir parfaitement frelaté.
    ______
    (*) Quelques lignes plus haut, dans le texte, l’auteur écrivait « presque toujours ». On passe donc, en quelques secondes, de « presque toujours » à « le plus souvent ». Si le reste de la pensée du monsieur est à l’image de cette rigueur…

  98. Catherine JACOB

    @ fugace | 28 juin 2018 à 02:30
    « Pour le cas objet de mon précédent commentaire, la légitime défense, chez vous face à des individus armés d’un cuter, avec votre hache (du genre ci-dessous) serait-elle reconnue ? J’en doute. Car sans doute faudrait-il que votre gorge ait commencé à être entaillée pour que vous puissiez vous servir de votre arme à vous. »
    Superbe hache regalia – soit « un symbole de Privilèges, pouvoirs et droits détenus par un famille royale »
    Où avez-vous trouvé ça ?

    • A priori : Ethnie : Tiv (Afrique de l’Ouest)
    • Pays d’origine : Nigeria
    • Zone de collecte : Nigeria, Abuja
    • Ancienneté présumée : entre 1950 et 1960
    • Matière principale : fer noir
    • Aspect de surface : d’usage
    • Etat apparent : très bon état
    • Etat de conservation : dans son jus
    • Appartenance : ex collection particulière Luc Lefèbvre
    • Test laboratoire : non testé
    • Hauteur, en cm : 47
    • Poids, en grammes : 1600
    • Socle : non
    « Les chefs de clan de l’ethnie Tiv possèdent ce type de régalia constituée d’un manche en alliage bronzier coulé à la cire perdue et d’une lame en acier.
    Ces objets marquent leur rang et imposent le respect. Ce ne sont donc pas des haches opérationnelles telle celle dont se servait autrefois le bourreau place de Grève.
    Ce type de hache se retrouve aussi chez de nombreux voisins des Tiv, Jukun, Abakwariga… On trouve aussi chez les Jukun un objet très proche utilisé par les femmes dans les rites Jonkpa. Toutefois la lame est en laiton. »
    Autre exemple de hache TIV susceptible de servir également de casse-tête, dont la lame de hache est également en forme de langue, ce qui m’évoque quelque part, l’arrêt que prononce un juge ainsi que la calomnie qui elle aussi est mortelle et d’une certaine façon, tout calomniateur ne prononce-t-il pas par le moyen de la calomnie, une sorte d’arrêt de mort contre sa victime.
    S’agissant de la légitime défense, en dispose l’Article 122-5 du Code pénal
    « N’est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d’elle-même ou d’autrui, sauf s’il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l’atteinte.
    N’est pas pénalement responsable la personne qui, pour interrompre l’exécution d’un crime ou d’un délit contre un bien, accomplit un acte de défense, autre qu’un homicide volontaire, lorsque cet acte est strictement nécessaire au but poursuivi dès lors que les moyens employés sont proportionnés à la gravité de l’infraction. »
    Une fois la gorge entamée, je ne sais pas trop ce que vous pouvez encore avoir la force et la capacité mentale de faire pour vous défendre.
    Un cuter a beau paraître un peu léger comme arme, je vous parie que sa lame est nettement plus tranchante que celle d’une arme regalia d’apparat.
    Ce qui doit sans doute intervenir dans la décision de réaction est mon sens :
    1. Le sérieux de la menace contre votre vie ou la vie d’autrui qui est alors l’étalon de la gravité de l’atteinte autorisant une réplique appropriée à la stopper. Par ex. le fonctionnaire de police tire dans les jambes de l’agresseur à l’arme blanche dans le but de stopper l’agression contre un quidam innocent. Malheureusement, mauvais tireur, il tire sur la cuisse et coupe l’artère fémorale. Est-il coupable d’homicide ou peut-il se prévaloir de l’article 122-5 CP. On pourrait imaginer que son supérieur hiérarchique est le coupable, car il a laissé un mauvais tireur armé dans la nature.
    2. L’imminence de la menace dont dispose les articles suivant, notamment 122-7 :
    Article 122-6 :
    « Est présumé avoir agi en état de légitime défense celui qui accomplit l’acte :
    1° Pour repousser, de nuit, l’entrée par effraction, violence ou ruse dans un lieu habité ;
    2° Pour se défendre contre les auteurs de vols ou de pillages exécutés avec violence. »
    Article 122-7 CP:
    « N’est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s’il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace. »
    Que vous n’ayez sous la main qu’une statue ou un casse-tête en forme de hache, ou une bouteille pleine, la question est celle de l’imminence apparente du moment où le cuter qui peut le faire, va entailler une partie vitale.
    Maintenant si vous deviez utiliser une carabine contre un gamin, même migrant illégal, ce que de toute façon vous ne pourriez savoir avant d’avoir consulté ses papiers, et qui se servirait nuitamment dans votre réfrigérateur, il y aurait là clairement disproportion et de moyens et de gravité.

  99. @ agecanonix | 28 juin 2018 à 13:42
    Quelqu’un qui cite Baudelaire ne saurait être totalement mauvais, même s’il détourne la morale d’un de ses poèmes…
    A noter que je ne suis qu’un macronien de circonstance vu que je n’ai pas voté pour lui au premier tour. Au second tour on ne choisit plus, on élimine…

  100. Michel Deluré

    @ boureau 28/06 13:34
    Je vous rejoins concernant certains points de votre analyse, s’agissant notamment du « consensus mou » dont les Européens en général et les Français en particulier sont adeptes, de même que sur la pratique de Donald Trump qui fait de la politique comme l’on fait des affaires.
    Concernant le premier point, nous ne possédons pas de mon point de vue certaines qualités qui font la force des Américains, à savoir entre autres réactivité, capacité d’adaptation, goût du risque. Nous aimons être installés dans un certain confort, entourés de garde-fous nous préservant d’éventuels aléas.
    Toute décision n’étant arrêtée, dans une optique de consensus, que pour satisfaire le plus grand nombre ne satisfait en fait personne.
    Sur le second point, il faut tout de même bien admettre que la politique ne saurait se réduire à gérer un pays comme on gère une entreprise. Sans négliger les aspects purement économiques, et Dieu sait s’ils sont déterminants, il me semble que bien d’autres paramètres doivent entrer en ligne de compte.

  101. Vous n’avez pas lu l’article, Marchenoir, ce n’est pas grave, à votre habitude, vous préférez l’insulte aux arguments.
    Bien sûr, Frazer et Hocart sont des universitaires qui sentent mauvais, et ma démarche qui citait cet article était motivée dans l’éventualité où vous voudriez vous renseigner sur les notions dont vous parlez. Vous nous faites encore montre de la rigueur de votre esprit scientifique qui, quand les arguments ne cautionnent pas vos fantasmes, les rejettent avec des propos d’adolescent buté.
    Il est vrai que si vous vous mettiez à étudier réellement, vous ne pourriez plus nous abreuver de vos horreurs, et risqueriez de perdre l’audience qui ne se divertit que des jeux de votre cirque, vous risqueriez même de vous comprendre vous-même, je conçois que cela vous rebute.

  102. Mary Preud'homme

    @ Achille | 28 juin 2018 à 14:24
    « A noter que je ne suis qu’un macronien de circonstance vu que je n’ai pas voté pour lui au premier tour. Au second tour on ne choisit plus, on élimine… »
    Trouvez-vous normal et moral de ne pas assumer votre choix jusqu’au bout ?
    En cas d’incompatibilité réelle avec Macron au second tour, vous aviez tout de même le choix, sinon de vous abstenir, de voter blanc.
    Alors arrêtez de vous justifier dès lors que ce sont justement des gens versatiles comme vous qui font le lit de la pagaille idéologique qui prévaut en France et fausse le résultat de toutes les élections depuis près de soixante ans.

  103. @ Michel Deluré 28 juin 2018 16:24
    Trump
    Je ne peux que vous rejoindre sur les deux aspects fondamentaux : social et sociétal. Deux aspects dans la gestion d’une nation qui me semblent étrangers à la personnalité (pour l’instant) de Trump.
    Ayant fréquenté la Trump Tower pendant des années, je puis assurer que les employés du centre n’étaient pas à la fête.
    Si Donald doit trébucher un jour ce sera plus sur sa politique sociale que sur sa politique économique.
    Cordialement.

  104. @ Mary Preud’homme | 28 juin 2018 à 17:29
    « Trouvez-vous normal et moral de ne pas assumer votre choix jusqu’au bout ?
    En cas d’incompatibilité réelle avec Macron au second tour, vous aviez tout de même le choix, sinon de vous abstenir, de voter blanc. »
    Je ne sais pas comment vous votez, mais en ce qui me concerne j’essaie de comparer les programmes des deux finalistes. Et entre celui d’EM et celui de MLP, je n’ai pas hésité une seconde. Celui du premier me convenait globalement et je ne le regrette pas encore aujourd’hui. Voter blanc c’était donner une chance supplémentaire au FN et pour moi, il n’en était pas question.
    La seule chose que je pourrais regretter chez le président actuel ce sont ses maladresses de langage et autres petites bourdes du genre de celle de la fête de la musique à l’Elysée ou encore cette comparaison des Bretons avec la mafia, même si cette plaisanterie (puisque c’en était une) était surtout destinée à J-Y Le Drian. Une chose est sûre il est recommandé de ne jamais plaisanter avec la mafia en Italie.
    Pour le reste je trouve qu’il fait plutôt bien le job, notamment en prenant des mesures que ses prédécesseurs n’avaient jamais osé mettre en place par pur électoralisme.

  105. @ Achille 28 juin 2018 à 19:00
    « …notamment en prenant des mesures »
    Prendre des mesures c’est bien mais le principal c’est qu’elles soient bonnes.
    Je ne peux résister à vous adresser cette vidéo qui, j’espère, vous fera sourire en comprenant que prendre des mesures ne suffit pas 😉
    http://m.ina.fr/video/I06268518
    Adéo Achille 😉

  106. @ breizmabro | 28 juin 2018 à 20:01
    Je connaissais ce sketch, comme d’ailleurs tous ceux de Fernand Raynaud. C’était le temps où les humoristes étaient capables de faire rire sans pour cela se moquer des personnalités politiques du moment, même si parfois le Général était un peu chahuté.
    Ceci étant je vous ferai remarquer que les costumes d’EM lui siéent parfaitement, contrairement à ses deux prédécesseurs qui étaient fagotés comme l’as de pique. Même le talent du tailleur de Fernand Raynaud n’aurait pas suffi. 😊

  107. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 28 juin 2018 à 17:09
    « A votre habitude, vous préférez l’insulte aux arguments. »
    A votre habitude, lorsqu’on démasque votre cuistrerie de troll pédant, gauchiste, passif-agressif et chochoteux, vous grimpez aux rideaux en vous plaignant d’insultes parfaitement imaginaires.
    Vous commencez par des attaques personnelles (« Arriverons-nous à intéresser Marchenoir à l’anthropologie ? Allez, allez, on s’accroche, on ne dort pas, on essaye de comprendre, sans dérivatif racialiste ou politique », etc.), et puis vous faites mine de hurler à l’insulte dès que vous vous prenez, en travers de la figure, la réponse (bien bénigne) que vous méritez. Tactique de troll, tactique de voyou pleurnicheur, tactique de racaille musulmane.
    Je connais parfaitement « la notion dont je parle », figurez-vous. Mon commentaire, qui ne vous sonnait nullement (grands Dieux ! pourquoi sonnerais-je une telle outre creuse, on se le demande…), essayait simplement d’expliquer pourquoi la notion de « corps du roi » est utilisée à tort et à travers, par des gens qui la retirent de son seul contexte légitime, à des fins politiques non seulement malfaisantes, mais absurdes, ne pouvant que conduire à l’échec.
    Apparemment, cette notion-là, la notion de contexte, pourtant fort simple, vous passe complètement au-dessus de la tête. A moins que vous ne fassiez l’imbécile, ce qui revient exactement au même. Vous êtes un brol. Pour comprendre cette notion (que vous auriez des excuses pour ignorer, puisque j’en suis l’inventeur et unique utilisateur, sur ce blog exclusivement), je vous renvoie à mes anciens commentaires.
    Vous êtes sûr d’être un nul à ce point, que vous n’ayez d’autre moyen de vous rendre intéressant, à part empoisonner le monde ? A défaut, vous pouvez vous promener, planter des clous au mur, prendre un chien… Il y a mille choses à faire dans la vie, à part déverser son mépris et sa fatuité sur votre prochain que vous choisissez en tant que, comment dites-vous, déjà ?… bouc émissaire, ainsi que vous le faites.
    Quant à vos « savants » du MAUSS, ce sont des ânes, j’ai expliqué pourquoi, et vous êtes incapable de les défendre. Ne jouez pas au-dessus de votre division.

  108. @ Achille 28 juin 2018 à 21:59
    Le sketch fait bien ressortir surtout que même en prenant des mesures « ya comme un défaut » parfois.
    En ce qui concerne Sarkozy vous avez tort, ses costumes étaient choisis par une ancienne mannequin de Saint Laurent, Dior, Chanel, Lacroix, Lagerfeld, Galliano… je doute fort qu’elle ait laissé son mari mal fagoté se présenter en public, mais visiblement vous avez cela de commun avec M. Bilger, des connaissances en costumes taillés sur-mesure.

  109. Vous nous prouvez avec éclat, Marchenoir, que vous avez intégré la notion du corps royal, rajouter une couche d’opprobre et traiter les savants d’âne sont effectivement des arguments irréfutables. Je doute seulement de leur efficacité pour proposer un rituel qui serait à même de réguler la violence endémique de nos sociétés, et vous rappelle que signaler que vous sortez des cadres de la loi par vos propos n’est pas faire de vous un bouc émissaire, juste un délinquant.
    Je comprends néanmoins que malgré vous, la victime étant sacrée, vous désireriez ce rôle, mais vous n’avez pas besoin de moi pour vous exclure tout seul, encore une fois, comme ces si nombreux adolescents qui ne savent pas mesurer le danger, vous vous mettez dans le décor.
    Bon rétablissement.

  110. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 28 juin 2018 à 23:24
    Le troll Aliocha qui reproche aux autres de ne pas argumenter, alors qu’il vient de se liver à une attaque personnelle en règle sans le moindre argument.
    Le troll Aliocha qui ment comme un Poutine (arracheur de dents est un peu daté), en prétendant que je « traite les savants d’ânes ». Que nenni. Je le traite, lui, d’âne malfaisant et pervers (et encore, c’est franchement malaimable envers les ânes, qui sont de braves bêtes) ; et je réfute les sornettes de deux écrivassiers qu’il nous a copiés-collés sans rien y comprendre, comme d’habitude, et en m’insultant au passage, comme d’habitude.
    Mais pour le troll Aliocha, les deux gaziers du jour qu’il vient de déterrer, ce sont « les savants ». Comme si tous les « savants » savaient, comme s’ils avaient tous raison, comme s’ils étaient tous honnêtes. Comme si la majorité — la grande majorité — des gens qui sont « savants » professionnels, aujourd’hui, n’étaient pas de laborieux pipoteurs fonctionnarisés, dans le meilleur des cas, et des propagandistes du politiquement correct, dans le pire. Comme si la science, la vraie, ne consistait pas à soumettre sans cesse à l’examen le savoir existant, y compris, et surtout, celui des véritables savants — ne parlons pas des imposteurs.
    Comme si le respect de la science n’aurait pas consisté, pour le troll Aliocha, à défendre par des arguments la thèse qu’il prétend être la sienne — et non à se contenter de nous jeter en pâture des « liens » qui permettent aux ignorants de jouer les cuistres à peu de frais.
    Mais comment le troll Aliocha pourrait-il savoir ce qu’est la science, lui qui nous impose jusqu’à la nausée son hérésie syncrétique faite de catholicisme mal digéré, de superstition invétérée, de prédication sectaire, d’afféterie littéraire, de philippulisme aigu, de maraboutisme illuminé, de bisounoursisme haineux (eh oui, c’est un exploit mais c’est possible), d’inversion accusatoire et de persécution policière de type communiste ?
    Le troll Aliocha me menace, ici, une fois de plus, s’étant concerté avec son camarade diffamateur Patrice Charoulet, trop vieux, trop fatigué, trop lâche, aussi :
    « Je vous rappelle que signaler que vous sortez des cadres de la loi par vos propos n’est pas faire de vous un bouc émissaire, juste un délinquant. »
    Dénoncer l’utilisation politique du « corps du roi », c’est contraire à la loi, maintenant ? Je savais que la France était une terre d’oppression d’où la liberté d’expression était absente, mais j’ignorais que s’en prendre au « corps du roi » était un délit, à l’instar de pays arriérés comme la Thaïlande.
    Ah ! mais, suis-je bête, le camarade kaguébiste Aliocha veut parler de mon « racisme » supposé, celui dont le diffamateur Charoulet a décidé de s’emparer pour rameuter ses maigres soutiens, ici, et lancer une campagne de calomnie et de harcèlement contre moi : Mary Preud’homme, Aliocha et… Aliocha.
    L’immense armée des ombres résistantes, dirigée par le courageux gaulliste Patrice Charoulet, se lève et prend des risques inouïs pour débusquer les « vingt racistes » de ce blog et les remettre à la police allemande — ou plutôt, non : seulement l’un d’entre eux, votre serviteur, les dénoncer tous serait bien trop fatiguant. Et dangereux.
    Vous auriez fait, tous les trois, de fort jolis dénonciateurs de Juifs à la Gestapo pendant la guerre. Je vois que le ventre est encore fécond, etc.
    Mais n’hésitez pas, braves gens. Dénoncez. Faites votre devoir civique. Cliquez sur le bon « lien », allez jusqu’au bout de vos menaces, ne vous contentez pas de paroles verbales. Internet est plein de sites officiels qui permettent aux lâches dans votre genre d’assouvir leurs passions meurtrières en toute sécurité, dans l’anonymat le plus complet — et en se parant des voiles de la vertu, en plus.
    J’ai à maintes reprises, ici, expliqué en quoi le prétendu « anti-racisme » était avant tout une arme de terrorisme intellectuel et politique, permettant de faire taire n’importe quelle critique sur n’importe quel sujet. De même que le dernier des derniers, dans le monde islamique, l’homme le plus pauvre, le plus stupide, le plus méchant, le plus laid, peut prendre sa revanche en frappant une femme, en toute impunité, et en ayant la satisfaction de conforter la loi mahométane, de surcroît ; de même, la lie de la terre, dans le monde occidental, peut se venger des frustrations d’une vie entière en choisissant une tête de Turc pour dénoncer son « racisme », au nom de la loi « républicaine ».
    Ah ! les somptueux hypocrites ! les cauteleux cochons ! C’est pas beau à voir, ce qui sort en plein jour, à la faveur de l’effondrement d’une civilisation…

  111. @ Aliocha | 28 juin 2018 à 23:24
    Je trouve que Robert Marchenoir a raison et que cette phrase est juste un effet de style et s’adresserait plutôt au royaume des insectes…
    « La compilation des données historiques et ethnographiques montre que, dans son principe, la royauté n’est pas un pouvoir politique, mais une charge rituelle écrasante dont l’issue est le plus souvent la mise à mort du monarque. […] Assigné à résidence et reclus dans son palais, il est soumis au même type de restrictions que les êtres en état d’impureté : femmes indisposées, guerriers ayant donné la mort, criminels. Il est comme un condamné à mort en attente d’exécution. »
    Vous savez fort bien que l’on peut dire tout et n’importe quoi sans que la raison y trouve sa logique… Ecoutez par exemple Macron s’exprimer.
    Remarquez, aussi, que j’aimerais que ce soit le sort des Présidents qui seraient nommés pour dix années et mis à mort à la fin de leur mandat… Nous n’aurions jamais eu le malheur d’avoir Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et maintenant Manu !
    En matière d’intelligence collective, les Anglais et les insectes nous surpassent actuellement !

  112. @ Achille
    S’agissant des costumes sur-mesure qui lui sont taillés au fil des événements, notre Jupiter devrait bien faire du tri dans sa garde-robe car en ce moment, avec ses saillies à deux balles et notamment concernant la mafia des Bretons, il devrait être habillé chaudement pour l’hiver !
    Attention au gros rhume dans les prochains sondages.
    Par contre dans le match avec les cheminots c’est le moustachu qui a perdu. Toujours ça de pris.

  113. @ Jabiru | 29 juin 2018 à 16:31
    Je reconnais volontiers que sur le plan de l’humour notre Jupiter a de gros efforts à faire. Il était pourtant à bonne école avec François Hollande jamais avare de blagounettes.

  114. Mary Preud'homme

    Je viens de visionner la vidéo relative au passage de Nicolas Dupont-Aignan dans l’émission ONPC où Ruquier a totalement perdu son sang-froid et s’est révélé être un sale roquet hargneux et borné face à un Nicolas imperturbable et respectueux de tous, en dépit des attaques frontales odieuses dont il faisait l’objet.
    J’apprends en même temps que Yann Moix va être remplacé à la rentrée par un certain Consigny, vedette des grandes gueules et homosexuel déclaré (comme Ruquier d’ailleurs). Sauf que le faire remarquer serait un délit d’homophobie ! Autrement dit, l’un et l’autre s’en vantent, en font une rente de situation et exhibent leur sexualité à tout bout de champ, mais si vous n’êtes pas de la jaquette, il serait interdit d’en parler ou de faire quelque allusion que ce soit à des copinages évidents sous peine d’être taxé illico d’homophobie…
    Mais c’est quoi cette nouvelle police des pensées qui pratique l’inversion des valeurs et obligerait le citoyen de bonne foi à se justifier du moindre propos de bon sens ?

  115. Vous êtes comme Marchenoir, agecanonix, vous ne lisez pas et rejetez sans savoir. Si vous aviez lu l’article proposé en entier, vous auriez lu ceci :
    « Comme la langue, selon Ésope, le mimétisme est, pour l’humanité, la meilleure et la pire des choses. Il a, sur la culture et sur la société, les effets les plus contrastés, pouvant affaiblir ce qu’il aide à prospérer et guérir le mal qu’il produit. Principal facteur de transmission et de diffusion des coutumes, comme l’avait noté Hocart [ 1973, chap. XIII], il favorise la reproduction et la stabilité des cultures. Mais facteur d’homogénéité, il risque d’effacer les différences, constitutives – pour Girard comme pour Lévi-Strauss – de l’essence même de la culture, et de provoquer ou d’accélérer la « crise sacrificielle », dont l’illustration type est la confusion du sacrifice et du meurtre dans la tragédie grecque [Girard, 1972, chap. II; Burkert, 1966]. »
    On remarquera que chaque fois qu’un individu, ou un groupe d’individu, est ciblé, c’est ce phénomène qui se reproduit, facteur de division et d’union simultané :
    « En revanche, la théorie girardienne aborde explicitement le thème de la royauté [1972, p. 149-169,415-425; 1978, p. 59-66; 1985, p. 128-141] et, couronnant les travaux de Frazer et de Hocart, semble capable de rendre compte de tous les aspects de l’institution. Car, si le roi est un avatar de la victime émissaire, on comprend immédiatement sa fonction, les rites auxquels il est soumis, les transformations et variantes possibles de son statut, et l’émergence du pouvoir politique. Deux raisons principales expliquent que la victime émissaire puisse contenir virtuellement toutes les modalités de l’institution monarchique et bien d’autres choses encore, deux raisons qui sont liées à la temporalité du meurtre fondateur et de sa reprise rituelle. »
    Mais, bien entendu, ce sont des élucubrations d’âne, elles risqueraient de remettre en question les comportements violents, ceux-là même qui ne s’attachent qu’à légitimer leur propre violence, faisant de cette légitimation le fondement de la civilisation, mensonge révélé ensuite par les évangiles et, malheureusement, non encore intégré dans les mœurs, la haine étant un alcool si puissant qu’il semble impossible à certains de pouvoir s’en passer, alors qu’elle ne fait que nous détruire et nous aveugler.

  116. @ Mary Preud’homme 30 juin 2018 à 00:25
    Bref, la mafia des blancs, français de droite et pédés…

  117. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 30 juin 2018 à 07:47
    Bel exercice de déplacement subreptice de la cage de buts à roulettes, méthode inscrite au chapitre IV, alinéa 51 du catalogue gauchiste des trucs malhonnêtes pour se sortir de toutes les situations (en anglais : moving the goalposts).
    1. Vous me prenez sottement et grossièrement à partie concernant un post sur l’emploi de la notion de « corps du roi » dans la politique française contemporaine. Faisant irruption dans une conversation avec un autre commentateur, où vous n’étiez nullement mis en cause.
    2. Vous citez dix lignes d’un bouquin parlant de la monarchie à travers les âges, qui n’a strictement rien à voir avec le sujet, et qui comporte, de surcroît, une énormité : la quasi-totalité des rois, au cours de l’histoire, auraient été assassinés ou exécutés.
    3. Je vous fais remarquer votre grossièreté, votre malapropisme et la sottise des auteurs que vous croyez bon de m’opposer (alors qu’ils ne s’opposent en rien à ce que j’ai dit).
    4. Un autre commentateur intervient pour dire qu’effectivement, l’extrait que vous citez est de la crotte d’âne (avec peut-être même du glyphosate dedans).
    5. Vous citez un autre extrait du même bouquin, qui ne comporte pas l’ânerie précédente — ânerie que vous vous empressez d’oublier, ne vous donnant la peine ni de la défendre, ni de reconnaître sa nature fallacieuse.
    A ce stade, le rôle du président de la République en France, sa funeste confusion avec l’institution monarchique promue par des gens qui se prétendent plus républicains que Robespierre, sont oubliés depuis longtemps.
    Mission accomplie : vous avez subrepticement déplacé la cage de buts à roulettes. Vous avez mové les goalposts. Au coup suivant, vous pouvez refaire valser la cage de buts, citer un autre extrait de votre maudit bouquin n’ayant rien à voir, et recommencer. Même s’il ne fait que 250 pages, vous pourrez tenir ainsi jusqu’à la fin de l’année. Surtout si, de temps à autre, vous changez de bouquin…
    Comment faire semblant de débattre en ne débattant jamais, mais en prenant les airs supérieurs et navrés de celui qui a toujours raison. Et qui est une pôv’ victime du haineux Marchenoir.

  118. Mon cher Marchenoir, la notion de corps du roi a des origines, décrites dans l’article que vous n’avez pas lu en entier, les extraits que j’en cite n’étant qu’illustration partielle du propos en question, ma volonté n’étant que de partager les notions sur lesquelles d’autres ont pu réfléchir. Mais comme à l’habitude, vous vous débrouillez pour ne pas voir ni entendre ce que j’avais pris la peine de qualifier d’hypothèses, histoire d’encore une fois imposer votre haine et votre détestation, qui ne supportent aucune contradiction, et rendent impossible tout débat. Continuez donc à soliloquer en votre cellule, et à ne retenir que ce qui se soumet à vos assertions, vous vous excluez vous-même du processus démocratique.

  119. Mary Preud'homme

    « Ce n’est pas pousser le trait que d’affirmer qu’aujourd’hui c’est à la nature de justifier son existence. A la normalité, la sienne » (Philippe Bilger)
    Encore que justifier son existence et sa normalité peut être pris pour les esprits retors « progressistes et chébran » pour une nouvelle forme d’homophobie.
    Quand on n’en vient pas à se faire littéralement lyncher par toute la sphère médiatique et des Morandini de rencontre pour avoir osé sous-entendre que le copinage homo dans le milieu bobo marchait très fort. De quoi faire s’étrangler en particulier un Ruquier qui pourtant « dans sa partie » pratique depuis des lustres ce genre de népotisme « orienté sexuellement » sans vergogne !
    Le vent souffle où il peut et toi tu entends sa voix !

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