Le débat entre Emmanuel Macron (EM) et Marine Le Pen (MLP) a été courtois, rarement vif, et sans être toujours passionnant, il a montré à quel point les personnalités et les projets étaient différents, voire antagonistes.
Il m’a semblé que la clé de ces échanges, parfaitement animés par Gilles Bouleau et Léa Salamé, tenait au fait que EM n’avait pas à faire oublier sa prestation de 2017 alors que MLP n’avait que ce souci en tête.
De sorte qu’à plusieurs reprises, j’ai eu la nette impression que celle-ci se retenait pour ne pas tomber dans une caricature d’elle-même. Elle a effleuré, à peine, McKinsey et pour le voile ne lui pas assez rappelé que certaines jeunes filles et femmes se le voyaient imposé. Elle a glissé sur la pratique narcissique et solitaire du président sortant.
Globalement elle est demeurée très en deçà de ce qu’une vraie pugnacité même polie aurait pu lui permettre. Elle a gagné en respectabilité mais a largement perdu en efficacité.
Ce qui les a également distingués tient au fait que EM, s’appuyant sur un savoir, une compétence, une expérience nationale et internationale, son prestige de président terminant un quinquennat de crises et aspirant à sa réélection, a été fort sur ses points forts alors que MLP, sans doute toujours à cause d’une frilosité dont elle croyait avoir besoin pour son image, m’est apparue, elle, au contraire plutôt faible sur ce qui aurait dû être ses points cruciaux : sécurité, Justice, cités échappant à la loi française, infirmité régalienne d’un pouvoir trop occupé à briller pour s’intéresser à la « soute » populaire.
EM a été en plusieurs circonstances au bord du mépris en faisant preuve d’une insupportable ironie condescendante mais il n’en a pas abusé, un peu surpris par la calme et mesurée résistance de son adversaire alors que lui n’a pas hésité, une seconde, à en faire « des tonnes » sur le prêt bancaire russe du RN. Sur l’Ukraine, là où on aurait attendu de la poudre, on a eu quasiment un accord.
EM ne l’a pas écrasée, elle n’a pas gagné et le premier sera réélu le 24 avril. Il sera ainsi le seul à bénéficier d’une telle victoire hors cohabitation.
MLP, abandonnant la joute présidentielle, ne sera plus dans la course en 2027. Après une campagne sans la moindre équité démocratique, elle aura gagné son pari. Mais pour rien.
Elle aura effacé 2017, en quelque sorte plus pour son honneur que pour la politique.
Je trouve que Marine Le Pen s’est honorablement défendue.
Elle a résisté à amener Macron sur les conflits d’intérêt Pfizer, McKinsey et c’est finalement une bonne stratégie puisque tous les commentateurs rappellent le conflit McKinsey en déplorant l’absence d’évocation. Donc en n’en ayant pas parlé, elle fait qu’on en parle.
Elle ne mérite pas une punition électorale.
Excellent résumé d’une soporifique soirée.
Confirmation en grandeur réelle de la suffisance et de l’autosatisfaction du président sortant, qui malheureusement pour la France va être réélu.
Un débat « techno » sans grand intérêt d’autant que je n’ai toujours pas compris pourquoi Macron souhaite en reprendre pour cinq ans. Son modèle de réforme des retraites a prouvé qu’il sait parfaitement se prendre les pieds dans le tapis. Il est vrai que sa propension à s’entourer d’amateurs de « phrases chocs » ou de menteurs invétérés ne nous fait pas rêver et n’annonce rien de bon pour les 5 ans à venir.
Deux anecdotes amusantes:
– l’interdiction du voile dans l’espace public va créer une guerre civile : Macron reconnaît notre soumission à cette religion mortifère.
– l’interdiction des éoliennes en face du Touquet a été validée par l’Etat après l’intervention de la fille de Brigitte Macron (MLP avait raison).
MLP a été aussi mauvaise que d’habitude et je déplore qu’en face du bonimenteur il n’y ait pas eu Z ou Mélenchon. Il aurait moins fait le malin.
« Marine Le Pen, abandonnant la joute présidentielle, ne sera plus dans la course en 2027. Après une campagne sans la moindre équité démocratique, elle aura gagné son pari. Mais pour rien. » (PB)
À noter que Marine Le Pen, elle non plus, n’a pas souhaité débattre avec les autres candidats en lice au premier tour.
L’équité démocratique n’est pas seulement réservée au seul président-candidat qui aurait dû affronter les 11 autres adversaires.
En poussant l’exercice jusqu’au bout, si les 12 candidats avaient dû rencontrer leurs adversaires je vous laisse faire le calcul du nombre de débats que cela aurait occasionné (12*11 = 132).
De toutes façons, tous les candidats ont eu la possibilité de présenter leur programme et de participer à de nombreux débats sur toutes les chaînes d’info et stations de radios publiques et privées.
J’ajoute que des débats du type de ceux que l’on a pu voir opposant Éric Zemmour à J-L Mélenchon ou encore à Valérie Pécresse, qui ont été essentiellement émaillés d’invectives, ne présentaient aucun intérêt pour les électeurs indécis soucieux de faire un choix plutôt que de s’abstenir ou de voter blanc.
« Il ne l’a pas écrasée, elle n’a pas gagné ! »
Titre trompeur qui laisserait croire à une sorte de match nul. Marine Le Pen ne s’est pas effondrée comme en 2017, mais elle a été largement dominée. Emmanuel Macron a littéralement explosé son programme en montrant ses incohérences, ses absurdités, ses non-dits. L’un des problèmes de Marine Le Pen, c’est qu’elle n’entend rien à l’économie, elle n’est pas la seule. L’économie n’est pas tout bien sûr, mais si on n’a pas un minimum de culture économique on ne peut participer sérieusement au débat politique.
Comment peut-on après ce débat voter blanc dimanche prochain, comment peut-on mettre un signe d’équivalence entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen ?
Au fond, Monsieur Bilger, vous avez la même sensation que celle exprimée ce matin par Franz-Olivier Giesbert dans la matinale de Radio Classique qui lui accordait un « avantage », notamment pour avoir réussi à effacer 2017.
De facto, la différence entre un candidat dans la fonction et connaissant parfaitement ses dossiers et l’autre n’ayant jamais exercé une fonction administrative de haut niveau, par exemple ministérielle, saute aux yeux de tout observateur. Mais cette situation n’a pas conféré à monsieur Macron la même supériorité qu’en 2017.
L’objectif de madame Le Pen a été d’enfoncer le clou sur le fait qu’elle défend les Français victimes de la mondialisation qui n’est heureuse que pour une certaine catégorie de la population, laquelle est loin d’être majoritaire en France.
L’écart entre les deux résultats le 24 avril nous dira si elle a réussi à convaincre et à mobiliser en sa faveur de cette partie des Français.
Monsieur Macron s’est aussi montré sur une défensive agressive lorsque madame Le Pen a évoqué McKinsey et qu’il a réagi en répondant « Ah ! Je l’attendais celle-là ! » sur un ton de carnassier. Il est dommage que, lorsque monsieur Macron a ensuite excessivement insisté et à plusieurs reprises sur son emprunt russe, elle n’ait pas insisté en retour sur ses propres relations avec cette société, notamment lors de la précédente présidentielle et dans la gestion de la pandémie en lieu et place des services du ministère de la Santé, donc l’interroger sur sa propre indépendance vis-à-vis de sociétés étrangères dont le siège est dans un paradis fiscal américain.
Bonjour cher hôte,
Il y a eu débat ?
Flûte, je l’ai raté.
Y a-t-il eu déhot également ?
Bonne journée.
C’était bien plus instructif d’écouter Hervé Juvin ce matin sur France Culture :
– ne reconnaît pas la culpabilité de la France dans la rafle du Vél d’Hiv mais en accuse la police française (obéissant aux instructions du Saint-Esprit ?) ;
– parle de violences policières et de Gilets jaunes ;
– nous ressort l’argument poutino-relativiste sur la Russie qui serait dans une situation comparable à la crise des missiles de Cuba comme s’il avait été question de missiles au coeur de l’invasion russe et comme si cet argument n’autorisait pas l’invasion immédiate de la Finlande, de la Lituanie, de l’Estonie, de la Lettonie ;
– ose employer le mot « non-aligné » pour se définir.
Le RN rejoint parfaitement le parti de Mélenchon : apologie des dictatures criminelles bolcheviques en se prétendant non-aligné (comme si on pouvait être non-aligné en reprenant mot pour mot les discours et programmes russes ou américains), discours autoritaire toutefois anti-policier.
Le RN est tout aussi irrécupérable que le FN, probablement aussi médiocre et dangereux que LFI.
Cher Philippe Bilger,
La France serait-elle devenue malentendante au point qu’il ait fallu non pas un, mais deux traducteurs en langage de signes pour retranscrire le débat ?
Traducteurs ou pas, quand on compare le programme d’EM de 2017 avec les réalisations effectives de son mandat, on comprend que les Français restent sourds aux promesses d’EM… et de l’ensemble de la classe politique !
Un débat courtois, sans doute concernant MLP qui a su se contrôler jusqu’au bout, mais certes pas du côté d’un Macron impoli, arrogant jusqu’au sarcasme et qui n’a cessé d’interrompre son adversaire RN pendant son temps de parole, manifestement pour brouiller son message et lui faire perdre le fil.
Quant aux deux animateurs, on a vu un Gilles Bouleau le plus souvent hébété et craintif qui semblait dépassé par les événements et une Léa Salamé peinant à replacer le curseur à chacune des incessantes interruptions du petit roquet hargneux et sûr de lui. Lequel avait réservé pour la fin une conclusion en forme d’hommage à son adversaire d’une rare hypocrisie, alors qu’il n’avait eu de cesse (durant tout le débat) de l’écraser de sa morgue, de ses rictus et de lui couper grossièrement la parole à chaque joute qu’il touchait juste et risquait de le mettre en difficulté.
Bref d’une part un tout petit monsieur, menteur, sournois, hâbleur, mal élevé et tricheur, qui ne fait pas honneur à La France !
Et de l’autre une dame certes courageuse et patriote, en dépit de ses obsessions sectaires, mais qui a fait son temps et ne tient plus la distance…
Match biaisé, tronqué et très décevant donc !
Dimanche prochain, les votes blancs ou nuls et les abstentions vont tomber comme à Gravelotte, hélas !
Pauvre France !
EM a frappé fort sur la complaisance de MLP à l’égard de la Russie. En choisissant un prêteur étranger, en devenant sa débitrice, elle prenait le risque d’adopter des discours nuisibles à la France. L’intérêt collectif était sacrifié à l’intérêt personnel.
Comble de complaisance égoïste, MLP, soucieuse de captiver l’électorat d’origine immigrée, se serait rendue à Alger en février 2017 pour y déclarer que la colonisation de l’Algérie était un « crime contre l’humanité », se féliciter que grâce au gouvernement de Paris « le nombre de visas délivré par la France aux Algériens a doublé, ces deux dernières années »(….) et souhaiter « renforcer les relations consulaires ».
Je dois à l’honnêteté de rectifier ce que je viens d’écrire. En relisant El Moudjahid, le journal officieux de la République algérienne, je m’aperçois que ce n’est pas MLP qui est allée cajoler le gouvernement de M. Bouteflika.
Mais alors, qui ?
« …sur un savoir, une compétence, une expérience nationale et internationale, son prestige de président terminant un quinquennat de crises… (PB)
Notre cher Philippe Bilger a toujours le mot pour rire…
Au vu de la façon lamentable selon laquelle il a fait n’importe quoi au cours de ces crises avec ses acolytes, pourquoi en tirerait-il un quelconque prestige alors qu’il ne semble même pas en avoir tiré des leçons ?
Quant à l’affaire McKinsey, qui est tout de même un scandale parmi d’autres, nous pourrions aussi évoquer la gestion calamiteuse de la crise du Covid qui n’a pas jugulé l’épidémie mais qui a réussi à enrichir davantage les laboratoires pharmaceutiques et leurs satellites politiques européens. Le fait que les Français ne soient pas tous descendus dans la rue pour dénoncer ces affaires qui auraient suffi à faire tomber n’importe quel ministère il y a quelque dizaines d’années confirme hélas qu’une grande partie d’entre eux acceptent d’être des veaux.
Mais appartient-il aux veaux de donner des leçons à ceux qui se refusent énergiquement à l’être ?
« Donc, #SalahAbdeslam, l’un des gentils organisateurs des massacres du #Bataclan, donne, en larmes, ses recommandations pour #Elections2022. Et des millions de saules pleureurs vont chanter en chœur et dans les urnes : vous aurez ma voix, pas ma haine. Le déshonneur est sauf », tweete André Bercoff, complètement à côté de la plaque, à ses 162 000 abonnés sur Twitter. Ce tweet, dont de nombreux internautes lui ont pourtant signalé le caractère mensonger, était encore en ligne ce lundi 18 avril à la mi-journée.
L’animateur de Sud Radio n’en est, quoi qu’il en soit, pas à sa première diffusion d’informations objectivement mensongères. Lorsque, parfois, il se rend compte de son erreur, il choisit en général de s’en excuser dans un tweet laconique conclu par un « dont acte » définitif – sans supprimer le tweet d’origine, laissant ainsi circuler ces fausses rumeurs. Et de remettre au goût du jour ce vieil adage réservé aux journalistes peu scrupuleux : « Une erreur et un démenti, ça fait toujours deux informations. »
On l’avait quitté mitterrandien, on le retrouve vingt ans plus tard à s’acoquiner avec Riposte laïque et à rencontrer Bachar el-Assad. André Bercoff était l’une des figures du journalisme des années 1980, proche de François Mitterrand et de Jacques Attali.
À 75 ans, le journaliste, devenu polémiste avec le temps, collabore maintenant presque exclusivement avec des publications de droite, voire très à droite comme Valeurs actuelles ou le site Boulevard Voltaire, qui a été lancé par Robert Ménard, maire de Béziers.
Quand la bêtise n’a plus de limite, quand la jalousie précède la haine qui en découle, pour remplacer une réflexion intelligente, on fait du Bercoff… c’est bien triste
Qu’en pense PB qui le doit le côtoyer dans une radio où paraît-il on parle vrai ?
Trop de sujets, trop long, deux philatélistes passant en revue leur collection, nul.
Pour mon prochain mandat je préconiserai la suppression des GG – émission saisie au vol -, émission de taouailles, dont un imbécile critiquait un des plus beaux entretiens de Volodymyr Zelensky (lui seul et un courage de demi-dieu): réponse subtile de sa part sous les bombes et les massacres et son implication virtuelle au débat politique en France.
Cet imbécile bien au chaud dans son studio des GG (j’ai failli écrire GC…), sa petite famille aussi, qui nous expliquait… Bref un abruti de plus, qui devrait faire un stage immergé en Ukraine pour essayer de comprendre les larmes et le sang de ceux qui souffrent.
Il aurait fait partie de ces personnages des accords de Munich, et ainsi la Débâcle au bout.
Demain nous serions envahis, les mêmes causes produiraient les mêmes effets. Marc Bloch aurait été consterné par cette bêtise crasse.
Qu’il pense quand même à baisser son chauffage et éteindre la lumière avant de s’endormir dans la douceur de sa couette.
@ Exilé
« …nous pourrions aussi évoquer la gestion calamiteuse de la crise du Covid qui n’a pas jugulé l’épidémie mais qui a réussi à enrichir davantage les laboratoires pharmaceutiques et leurs satellites politiques européens. Le fait que les Français ne soient pas tous descendus dans la rue pour dénoncer ces affaires qui auraient suffi à faire tomber n’importe quel ministère il y a quelque dizaines d’années confirme hélas qu’une grande partie d’entre eux acceptent d’être des veaux. »
Eh bien moi, bon veau que je suis, je trouve que la crise du Covid a été bien gérée, en particulier dans sa seconde partie. Vous observerez que la plupart des pays européens – sans doute tous vendus à Big Pharma – ont, peu ou prou, agi de façon analogue, en utilisant la vaccination. Et aucun gouvernement n’a été renversé. Et le veau n’a pas été malin, car si j’aurais su, j’aurais acheté des actions Moderna !
Sans doute eussiez-vous préféré une gestion claquemurée à la chinoise ou à la russe avec le bon Spoutnik !
Rien à ajouter sur le débat, tout a été dit : MLP a été géniale selon les lepénistes et Macron sublime selon les macroniens. Moyennant quoi, ce débat ne changera pas la face du monde. Que pouvait-on espérer d’autre ?
@ Marc Ghinsberg
« Comment peut-on après ce débat voter blanc dimanche prochain, comment peut-on mettre un signe d’équivalence entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen ? »
Voter blanc ne veut pas dire mettre un signe d’équivalence.
Je vous ai toujours suivi dans vos analyses, notamment concernant le quinquennat de François Hollande et le fait que c’était mieux que ce soit lui que le candidat sortant.
Il est clair que pour des gens biens établis, retraités, auxquels les droits ne seront pas touchés, avec de l’épargne, des placements, de l’immobilier, des revenus locatifs, des titres boursiers, il n’y a pas équivalence. Aucun ruissellement, ces petits capitalistes en veulent toujours davantage.
Pour d’autres en revanche, qui savent qu’ils seront les grands perdants des prochaines années, avec l’obligation à peine camouflée de changer de véhicule, l’impossibilité d’aller sur les plages qu’il y ait ou non des éoliennes en mer, la malbouffe… on peut comprendre leur impossibilité à voter Macron et leur manque de volonté de voter contre Marine Le Pen en glissant un bulletin Macron. C’est un refus respectable.
@ Achille | 21 avril 2022 à 11:17
« En poussant l’exercice jusqu’au bout, si les 12 candidats avaient dû rencontrer leurs adversaires je vous laisse faire le calcul du nombre de débats que cela aurait occasionné (12*11 = 132). »
Bravo, Achille, je n’en attendais pas moins de vous ! 😉
Vous briguez quoi dans le nouveau ministère ?
Un sous-secrétariat aux finances ou à l’école primaire ? 😉
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@ Florestan68 | 21 avril 2022 à 12:05
« La France serait-elle devenue malentendante au point qu’il ait fallu non pas un, mais deux traducteurs en langage de signes pour retranscrire le débat ? »
Allons cher ami alsacien, ne faites pas le schnogaloch ou le schnokeloch, je ne sais pas exactement, j’ai oublié le peu d’alsacien que j’avais appris.
Pensez donc qu’au nom des minorités qu’il faut respecter, les opéras seront retransmis avec ces traducteurs, qui, outre les moulinets avec les bras, feront des entrechats pour marquer les trémolos de la soprano !
Ils n’ont pas parlé du rôle de la France dans le monde et de sa survie face à tous les dangers ; de la place des Français en Europe et dans leur pays et de la continuité de leur culture et de leurs activités ; de la protection que l’Etat doit assurer aux malades, aux infirmes, aux dépendants, aux minorités, aux plus faibles, aux plus jeunes, aux plus vieux ; de la survie à assurer d’une démocratie entre le populisme et la technocratie. Ils ont préféré nous assommer de mesures catégorielles, de surenchères clientélistes.
Entre celui qui fait illusion en économie avec son absurde « quoi qu’il en coûte », en diplomatie avec son couple « franco-allemand » aux ordres d’égoïstes retraités teutons, en tant que chef d’armée avec sa retraite poutinesque du Mali, et celle qui présente son programme socialo-financier d’extrême gauche, il n’y a pas à choisir mais à passer au Kärcher. Un bulletin plus blanc que blanc au second tour de la présidentielle pourrait être le commencement d’un indispensable nettoyage à concrétiser lors des élections législatives.
On ne peut qu’approuver la globalité de votre analyse du « Débat », parfaitement traduite dans le titre de votre billet. Mais, comme toujours, ce sont dans les détails que se niche le diable : l’attitude des deux « horloges », les commentaires politiques et médiatiques l’ayant précédé, la personnalité des duellistes, la différence d’enjeu entre eux…
Macron venait défendre son titre et, cette fois, une victoire aux points lui suffisait. Ce qui ne l’a pas empêché, de temps à autre, de tenter le k-o, y compris en portant des coups au foie peu glorieux. Sa gesticulation à propos de l’emprunt contracté en 2015 par le FN auprès d’une banque russe en est le meilleur exemple. Il n’avait qu’une seule obsession : que son adversaire ne puisse pas « dérouler » son bilan, utiliser ainsi une arme dont il savait l’efficacité redoutable.
Marine, elle, avait à la fois tout à gagner et tout à perdre. Bien sûr, il fallait qu’elle éreinte ce bilan, mais sans toutefois apparaître outrancière. Dans le même temps, elle devait parvenir à faire valoir son programme sans trop l’exposer aux coups de EM. Une seule fois, elle a osé une manœuvre l’obligeant à baisser la garde : « J’interdirai le voile dans l’espace public ». Mal lui en a pris : le boxeur d’en face s’est rué sur elle, sans ménagement.
Marine partait aussi avec un handicap, et pas des moindres : l’obligation de ne rien perdre de la crédibilité qu’elle a patiemment tenté de reconstruire après le fiasco de 2017. Un mot de trop, une attitude curieuse, et c’en était fait d’elle. Mission d’autant plus à haut risque qu’elle se trouvait à nouveau face au vainqueur sans pitié qui l’avait assommée. Qui, dans de telles conditions, en montant sur le ring, n’aurait pas la crainte d’une même issue ? Elle n’a pas su totalement se défaire de cette appréhension, de la première à la dernière minute du « combat ».
Macron, lui, n’a pas éprouvé cette pression du passé, bien qu’il soit à coup sûr conscient des faiblesses flagrantes de son bilan. Technocrate aguerri, il les a effacées de son esprit. Politicien chevronné, rompu aux méthodes de manipulation de l’opinion chères à la gauche depuis Mitterrand, il n’a mis en avant que les rares aspects positifs de son quinquennat et, a surtout pris garde de rester suffisamment flou sur son programme pour que MLP n’y trouve pas matière à le contrer.
Deux personnalités différentes donc. D’un côté, un énarque froid, arrogant, méthodique, sans état d’âme, « tueur », s’exprimant sans hésitation dans un langage de dominateur. De l’autre, une femme, ambitieuse certes, debout, mais un rien trop bisounours, trop conciliante, trop hésitante dans le choix de ses mots, une proie stoïque qui hésite à sortir les griffes, encore plus à jouer du couteau dans les plaies.
Dès le premier thème de discussion, la posture lui ayant réussi en 2017, Macron s’est posé en donneur de leçons, en professeur certain que son élève est nulle. Marine, tétanisée par l’enjeu, a fait l’erreur de ne pas se rebiffer aussitôt, a tenté plus tard un trop timide « N’essayez pas de me donner des leçons »… Macron a relâché un peu son étreinte, mais les jeux étaient faits, rien n’allait plus : l’élève avait accepté son rôle…
Et que dire de cette flèche empoisonnée que EM a décochée lorsque MLP, pour défendre son projet de référendum, a appelé de Gaulle à la rescousse. De Gaulle, qui, comme elle a aussi prévu de le faire, a utilisé l’article 11 de la Constitution pour parvenir à ses fins. Macron a stoppé net la discussion d’un méprisant « Pas vous, pas avec votre passé… », reconduisant MLP au statut de « fille du père »… Elle n’a pas bronché. Erreur…
Ses thuriféraires ne manqueront pas de faire remarquer qu’à aucun moment, pendant le « Débat », il n’a affublé MLP du titre de « candidate de l’extrême droite ». C’était inutile. Le mal avait été fait en amont, l’injure ayant été matraquée dix jours durant par lui-même, par ses soutiens hétéroclites – de ses aboyeurs patentés aux intermittents du spectacle, y compris fortunés, des footeux et ovaleux grassement payés au patron moustachu de la CGT… – et par des dizaines de médias qui, les uns aux ordres du politiquement correct, les autres par paresse, ont oublié tout simplement le sens de la retenue. Macron n’avait plus hier soir qu’à se donner le beau rôle de l’adversaire courtois, qui ne se permet pas un tel comportement avec une dame…
Marine n’a pipé mot sur ces multiples agressions, sur les mensonges sans vergogne qu’elle a subis, sur la posture indigne de dizaines de journalistes-militants… et c’est dommage. Pourquoi ne s’est-elle pas rebellée et, les yeux dans les yeux, n’a-t-elle pas sommé Macron de s’expliquer, de dire en quoi, selon lui, on pouvait l’accoutrer du même terme infamant que celui adressé à Hitler ?
Pourquoi n’a-t-elle pas exigé un mea culpa de sa part, une demande de pardon adressée au Peuple pour ses trop nombreux dérapages verbaux à son encontre ? Pourquoi ne pas l’avoir renvoyé dans ses cordes en citant ses diverses atteintes à l’honneur de la France ? Pourquoi n’a-t-elle pas insisté sur le caractère amical de l’invitation de Poutine à Brégançon ? Pourquoi n’a-t-elle pas énuméré ses déconfitures internationales, le Liban, le Mali, les sous-marins australiens ?…. Pourquoi ? Pourquoi ?…
Certes, Macron ne l’a pas écrasée… Il s’en est bien gardé, évitant ainsi le rôle du molosse agressif dont il convient de se séparer. Certes Marine n’a pas gagné… mais elle ne s’en ait pas donné les moyens. Dans le microcosme, il est convenu que, pour elle, ne pas gagner ce « Débat », c’était perdre l’Elysée… Attendons toutefois l’avis du Peuple… Le seul qui compte. Il sera connu dimanche à 20h.
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Je viens de changer d’avis… radicalement. Dimanche, je voterai Macron. C’est le soutien que viennent de lui apporter les Frères Musulmans qui m’a ouvert les yeux. Allah Akbar !… et Macron aussi.
PS : Plus sérieux… dans mon propos, mais moins grave que l’offre inquiétante de leurs babouches que les FM ont faite à EM : j’ai fait une petite erreur. Pendant le « Débat », ce n’est pas au moment où la discussion a porté sur le referendum voulu par MLP que EM a tenu les propos désobligeants envers elle la renvoyant sèchement à son géniteur, mais lorsque celle-ci a cité le Général -« L’Europe, l’Europe, ils sautent comme des cabris »-, après une série de génuflexions de EM marquant sa soumission à l’UE. Ce qui ne change rien à la goujaterie de celui-ci vis-à-vis de son adversaire…
Votre analyse est très juste, mais j’ajouterais un point supplémentaire : Marine Le Pen, ces derniers jours, a fait la preuve de son incompétence, une fois de plus. Son programme est du boulot mal torché, et elle change tout le temps d’avis.
Quand on ambitionne de changer fondamentalement les choses en sachant qu’on va se trouver confronté à de fortes oppositions, on redouble de rigueur. On ne dit pas : bah oué, je veux établir la préférence nationale (ce qui est effectivement une bonne idée), riennafout’ que l’échafaudage constitutionnel (effectivement tyrannique) ne le permette pas, j’vais demander son avis au peuple, pis le peuple c’est bien passke c’est démocratique, donc la constitution, je l’emm… et on verra bien.
On ne dit pas : je vais interdire le voile dans la rue (frapper l’islam au cœur de ses symboles est effectivement une bonne idée), sans avoir mis auparavant ses meilleurs experts sur le dossier, avoir déterminé ce qui était possible légalement et socialement, avoir mis au point une tactique pour contourner les oppositions, etc.
Quand on vous fait remarquer que vous avez salopé le boulot et que le voile dans la rue, ça va pas être possible, vous ne dites pas : bah oué, ça fait rien, je vais tolérer les petits voiles et le voile pour les vieilles, c’est que les autres qui seront interdits.
On ne commence pas par dire qu’il ne faut pas livrer d’armes à l’Ukraine, parce que ça ferait de nous des cobelligérants (regardez comme je connais des mots savants, ça prouve que je suis une grande géopoliticienne), pour se dégonfler lors du débat et admettre du bout des lèvres que la France pourrait livrer des « équipements défensifs » (c’est à dire ? des casques, ou de l’artillerie lourde ?).
Il suffit de se tourner vers l’étranger pour mesurer la différence entre le grand n’importe quoi lepéniste et une stratégie gagnante.
Les Suisses ont voulu signifier qu’ils étaient chez eux, que la Suisse était un pays chrétien, que l’islam était une religion inférieure et que les musulmans pouvaient être tolérés, à condition qu’ils reconnaissent être subordonnés aux Suisses. Eh bien, ils ont choisi un symbole que les immigrationnistes n’avaient pas rendu tabou d’avance : le minaret. Les Suisses ont interdit les minarets. Et par référendum, encore.
Quand Margaret Thatcher a voulu briser le pouvoir tyrannique des syndicats communistes, c’était impossible aussi. Elle se heurtait à une force formidable. Elle a donc élaboré un plan rigoureux bien à l’avance, qui tenait compte des réactions violentes inévitables. Et elle a gagné.
Quand Boris Johnson a voulu sortir de l’Union européenne, il n’a pas dit : bah oué, l’Union européenne, riennafout’, c’est des c…rds et moi je représente la volonté du peuple. Il a lu le traité, et il a suivi la procédure prévue pour quitter l’Union. Il a négocié pied à pied. Et il a gagné.
Quand Boris Johnson a voulu mettre fin à l’immigration illégale par la Manche, il a été confronté aux syndicats de sa propre police des frontières qui jouaient les gauchistes, en refusant d’appliquer les consignes. Il s’est heurté à tout l’édifice droit-de-l’hommiste national et international, qui interdit de lutter contre l’immigration sous le prétexte du « racisme ».
Eh bien, il a remplacé la police par l’armée (plus précisément par la marine), et il a négocié avec le Rwanda pour y envoyer de force les types qui traversent la Manche en sandales. Dans la dernière ligne droite, les représentants britanniques ont discuté pendant cinq semaines sans interruption à Kigali. Et ils ont fini par signer un accord avec le Rwanda, qui a besoin d’immigrés et qui est en mesure de leur fournir du travail.
Pas gratuit, l’accord. Ça se paye. C’est pas parce que les Rwandais sont noirs qu’on peut leur dire : la puissônce de l’Angleterre, et bla-bla.
Le secret avait été bien gardé. Seul un tout petit nombre de ministres étaient au courant.
Et le job n’est toujours pas fini. Sans surprise, d’innombrables opposants vont tenter de faire échouer l’opération. En attendant, plusieurs pays étrangers se disent : tiens, mais voilà une sacrée bonne idée ! on va peut-être téléphoner au chef du Rwanda, nous aussi. Le Danemark, par exemple. Pays d’extrême droite, comme chacun sait.
Marine Le Pen, elle se contente de pulvériser des mots ronflants : l’Europe des nations, bla-bla. Moi aussi je suis pour. Et donc ? Comment on fait ?
Face à elle, Emmanuel Macron s’est promené. En tant que haut fonctionnaire (car c’est un haut fonctionnaire, et non un banquier), il connaît la mécanique. Il lui a été facile de dire que si Marine Le Pen appuyait sur le bouton bleu, alors ça allait mettre l’aiguille rouge sur le repère jaune, et donc patapouf.
C’est une sale race, les hauts fonctionnaires, mais au moins ils fonctionnent : si on veut les dégommer, il faut être à leur hauteur.
Ça ne veut pas dire qu’Emmanuel Macron ne sache pas se servir de la turbine à slogans, merci bien. Mais une fois de plus, c’est le manque de sérieux qui a prévalu en face.
Et puis à un moment donné, il faut choisir. Marine Le Pen nous a promis la « justice sociale ». Tout le monde promet la « justice sociale », c’est à dire la justice socialiste. Y compris Emmanuel Macron. Pourquoi ne pas choisir l’original, plutôt que la copie ?
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@ Robert | 21 avril 2022 à 11:41
McKinsey n’a pas l’arme atomique, ne viole pas des bébés et des petits garçons devant leur mère, et n’envahit pas des pays étrangers. Heureusement que Marine Le Pen n’a pas utilisé votre fausse équivalence. Même les poutinistes ont le sens du ridicule, il faut croire.
MLP ne fait pas tout cela pour rien, elle va encore engranger quelques millions d’euros versés par la France à la candidate au prorata du nombre de voix obtenues.
Oui, je sais, je parle encore d’argent, mais je suis dans les limites du sujet et je n’attaque aucun contributeur et surtout pas M. Bilger. Cela commence vraiment à être pénible tous ces commentaires hors-sujet.
Les chefs de gouvernement allemand Olaf Scholz, espagnol Pedro Sanchez et portugais Antonio Costa appellent implicitement à voter pour Emmanuel Macron face à Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle française, dans une tribune publiée jeudi par le quotidien Le Monde.
J’avais l’intention de m’abstenir, mais après un tel appel venant de l’Étranger, aux deux sens du mot, difficile de rester en dehors de la partie.
Je voterai donc pour celle que ces individus dénoncent !
@ Axelle D | 21 avril 2022 à 12:05
Clairement nous n’avons pas regardé le débat sur le même canal !
J’ai vu une MLP tout charme dehors, sourire béat aux lèvres, EM lui disant de temps à autre qu’elle avait eu raison !
C’était de la séduction réciproque !
Brigitte occupant le poste principal, Marine s’offrait peut-être pour un poste de ministre ?
Des finances par exemple, c’est une experte… la preuve :
Emmanuel Macron a fait référence à un prêt contracté en 2014 par l’ex-Front national révélé par Mediapart. Le contrat a été souscrit auprès de la First Czech Russian Bank (FCRB), une banque tchéco-russe, pour un montant de 9,14 millions d’euros afin de mener les campagnes électorales des européennes et des départementales.
La FCRB, établissement tchéco-russe, a fermé ses portes en 2016. La créance du RN a ensuite été cédée à une entreprise russe de location de voiture, puis à Aviazaptchast, une société russe d’aéronautique. « Cette banque (FCBR) est une agence de blanchiment d’argent bien connue qui a été créée à l’instigation de Poutine, a dénoncé mercredi l’opposant politique russe Alexeï Navalny. Ça vous plairait si un homme politique français obtenait un prêt auprès de la Cosa Nostra ? » Il a également pointé « une vente d’influence politique à Poutine ».
Quant on a des copains comme ça on peut régler le problème de la dette nationale facilement !
Je n’ai pas regardé ce débat puisque ma décision est déjà prise.
EM et MLP, deux visions de la France tant dans sa gestion, que de son avenir dans l’U.E. et dans le monde, deux visions qui sont totalement opposées. Un débat attendu et sans surprise selon les commentaires médiatiques. Des commentaires dont le but premier est de démontrer que le Président est le meilleur et donc irremplaçable.
« Ce qui les a également distingués tient au fait que EM, s’appuyant sur un savoir, une compétence, une expérience nationale et internationale, son prestige de président terminant un quinquennat de crises et aspirant à sa réélection… » (PB)
« la différence entre un candidat dans la fonction et connaissant parfaitement ses dossiers et l’autre n’ayant jamais exercé une fonction administrative de haut niveau… » (Robert)
Je reconnais volontiers les qualités de M. Macron d’abord parce que je sais qu’il est un expert en discours et belles phrases, que c’est un beau parleur et qu’il a de l’aplomb, et qu’après son passage au ministère de l’Economie et 5 ans de Présidence, il a une acquis une bonne connaissance des dossiers, mais à quoi cela a-t-il servi depuis 5 ans ?
Son insolence et son arrogance ont clivé comme jamais les Français, entre jeunes et personnes âgées, entre gens des villes et ruraux, entre Français de souche et nouveaux Français, entre élites et les « gens qui ne sont rien », etc. une attitude que personnellement je juge très dangereuse pour la cohésion nationale.
Et par ailleurs, être aussi brillant et avoir laissé se dégrader la situation de nos services régaliens presque à un point de non retour, me laisse dubitative et avec un arrière-goût d’avoir perdu 5 ans. Mal conseillé par ses amis de McKinsey ou est-ce voulu pour démontrer qu’il faut supprimer en grande partie la fonction publique qui serait nulle ?
Car le problème, c’est qu’avec ce Président, on a aussi compris depuis longtemps que tout est stratégie politique, tout est calcul et duperie pour arriver là où il veut. Un bonimenteur roué.
Et entre 2017 et 2022, la crainte de ne pas être réélu évitait encore des décisions trop franches, mais entre 2022 et 2027, cette crainte ayant disparu, il faut s’attendre à tout.
Je continue de croire que le vote blanc sera un vote de protestation en attendant des législatives qui désigneraient un vrai contre-pouvoir. On peut toujours rêver.
E. Macron sera réélu, mais les votes blancs et les abstentions seront nombreux et montreront à l’évidence le malaise et l’insatisfaction d’une grande partie de l’électorat et là je rejoins Axelle D. L’insatisfaction est là, bien palpable et le Président ne pourra faire le fanfaron dimanche soir sauf à pousser encore une fois à des émeutes.
@ Marc Ghinsberg | 21 avril 2022 à 11:20
« Comment peut-on après ce débat voter blanc dimanche prochain, comment peut-on mettre un signe d’équivalence entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen ? »
Vous avez raison de poursuivre le ratissage. Toutes les voix comptent pour sauver le soldat Macron… Même celle de l’électeur Bilger Philippe. Qui ne tente rien n’a rien…
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@ Achille | 21 avril 2022 à 11:17
Il me semble que « l’équité démocratique » que notre hôte, comme beaucoup d’entre nous, aurait souhaité voir respectée, ne se résume pas à l’organisation de débats entre les candidats. L’équité démocratique, c’est aussi : pas d’utilisation du carnet de chèques de l’Etat par le président-candidat trop longtemps virtuel, pas de cortège officiel du candidat-toujours président, pas de déplacements visant plus l’électeur que le citoyen, pas de mises en scène du candidat-président téléphonant à Zelensky, pas de vidéos du candidat-président tapotant la joue d’une fillette ukrainienne, pas de photos du candidat- président se pavanant au milieu d’un aréopage d’élus convoqués pour une visite d’usine à but électoraliste…
Mais je présume que vous allez répondre que mon propos est partial… Partial peut-être, mais néanmoins exigeant l’impartialité quant aux moyens de propagande des candidats.
Rebonjour,
J’ai entendu un extrait du débat portant sur le voile.
Il est étonnant que personne ne relève les préjugés xénophobes d’Emmanuel « Kadyrov » Macron.
À la proposition de Marine Le Pen d’interdire le voile, le fichu de nos grands-mères, proposition que je ne partage pas, Macron rétorque qu’elle n’est pas possible puisqu’elle pousserait à la guerre civile.
Sic, les bras m’en tombent.
Passons sur le côté couard. Après tout si la loi était bonne, il s’agirait de la faire appliquer. Point.
Mais sa réponse révèle sa profonde défiance, voire sa xénophobie envers nos compatriotes musulmans.
Il affirme leur incapacité à accepter une loi qui ne leur plairait pas. Sous-entendu, ce ne sont pas par essence, de bons Français respectueux de la loi.
Je pense que 99 % de nos compatriotes musulmans se mettraient au diapason de la loi.
Pas la peine de les stigmatiser implicitement comme il l’a fait.
Quand on écoute vraiment le fond de ses propos, son racisme, son mépris de l’autre ressort immédiatement.
L’abstention est la seule vraie voie possible entre deux totalitarismes.
Ne cautionner ni l’une ni l’autre.
Il y a eu débat, parfait, mais celui-ci a-t-il finalement apporté aux très nombreux citoyens n’ayant rallié, au premier tour, ni l’un ni l’autre des deux finalistes des informations qu’ils ne connaissaient pas déjà, un éclairage neuf sur la personnalité des débatteurs, des arguments nouveaux qui auraient été de nature à emporter définitivement leur décision ?
Ce débat n’a en fait rien révélé que nous ne sachions sur les deux candidats en lice, qu’il s’agisse de leur personnalité – sur ce point, MLP s’est cependant amendée alors qu’EM est resté égal à lui-même – ou qu’il s’agisse de leur programme.
En ce sens, ce débat n’a, de mon point de vue, nullement contribué à lever les doutes d’une grande majorité de ceux n’ayant apporté au premier tour leurs suffrages ni à MLP ni à EM et qui, s’ils se rendent dans l’isoloir dimanche, seront condamnés à un vote de raison au détriment d’un vote d’adhésion – ce qui est loin, il faut en convenir, d’être une solution idéale et augure mal de l’avenir du pays ! – voire se réfugieront à la limite dans le vote blanc.
The winner is… Macron.
@ Tipaza | 21 avril 2022 à 14:34
« Vous briguez quoi dans le nouveau ministère ?
Un sous-secrétariat aux finances ou à l’école primaire ? 😉 »
Quand on voit le niveau scolaire des élèves entrant en 6e que ce soit pour les mathématiques, l’orthographe et la grammaire (et l’écriture inclusive ne fait rien pour arranger les choses !), je pense qu’un sous-secrétariat à l’école primaire ne serait pas superflu. Je pense même qu’il faudrait carrément un secrétariat !
Pour ceux ou celles qui continuent à manipuler l' »affaire McKinsey »:
« L’affaire McKinsey est-elle une « affaire » ?
Ce qu’il est désormais commun d’appeler « affaire McKinsey » a ému une partie de l’opinion, consternée par la supposée proximité entre Emmanuel Macron et un cabinet de conseil, soucieuse d’une saine gestion des deniers publics et inquiète de voir une partie des prérogatives stratégiques de l’État potentiellement sous-traitée à une entreprise privée américaine. Que les Français se rassurent, la réalité, notamment d’un point de vue financier, est bien plus nuancée et nous invite à reconsidérer une affaire qui n’en est pas vraiment une. Par Nicolas Lecaussin, directeur de l’IREF (Institution de Recherches Economiques et Fiscales).
McKinsey est-il le seul cabinet de conseil missionné par l’État ?
Non. Surtout, c’est loin d’être le principal. Le rapport du Sénat indique qu’entre 2018 et 2020, au moins 2 070 cabinets de conseil ont signés des contrats avec l’État. Cependant, 20 d’entre eux ont concentré… 55 % des marchés attribués. Et McKinsey n’a concentré que 1 % de ces contrats. C’est Eurogroup qui en a amassé le plus (10%), devant Kior Talent et Capgemini (5 % chacun) ou encore Ispsos (4%).
La France n’a que peu recours aux cabinets de conseil
D’un point de vue global, les dépenses publiques françaises pour ce type de prestations restent en deçà de celles des deux autres grandes économies européennes.
Entre 2005 et 2017, le journal allemand Der Spiegel, dans le cadre d’une enquête sur les missions confiées à McKinsey, au Boston Consulting Group et à Roland Berger, trois des plus prestigieux cabinets de conseil, révélait que les dépenses du secteur public allemand à destination des cabinets de conseil avaient grimpé de 1,1 milliard à 2,9 milliards d’euros. En 2019, selon la commission des Finances, l’Allemagne a dépensé 3,5 milliards d’euros et la Grande-Bretagne 2,5 milliards d’euros pour les cabinets de conseil. La France, avec un peu moins d’un milliard d’euros de dépenses, était alors légèrement au-dessus de l’Italie. La hausse subite des budgets alloués aux consultants n’est que la conséquence d’une situation d’exception, face à laquelle le secteur public devait se doter d’un support ponctuel. »
https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/l-affaire-mckinsey-est-elle-une-affaire-907199.html
@ Robert Marchenoir | 21 avril 2022 à 15:16
Bob, je me permets, la méthode indiquée et relevée par vos soins : « Il lui a été facile de dire que si Marine Le Pen appuyait sur le bouton bleu, alors ça allait mettre l’aiguille rouge sur le repère jaune, et donc patapouf », est la méthode bien connue de ceux qui doivent conduire un projet sans le dénaturer mais en soulever toutes les incidences en plus et en moins.
Un exemple concret me vient en tête: un poteau sur une fondation peut être soit encastré, soit articulé, par contre les incidences en cascade il faut les maîtriser, cela ne changera rien au projet si ce n’est que dans le premier cas les fondations seront bien plus volumineuses à cause des moments à reprendre, donc tout ce qui va avec, je passe sur la liste.
Donc, « On ne dit pas : je vais interdire le voile dans la rue (frapper l’islam au cœur de ses symboles est effectivement une bonne idée), sans avoir mis auparavant ses meilleurs experts sur le dossier, avoir déterminé ce qui était possible légalement et socialement, avoir mis au point une tactique pour contourner les oppositions, etc. »
Là vous avez mis le doigt où ça fait mal, elle n’était pas prête y compris et surtout sur la baisse de la TVA, avec son panier de 100 produits de base. C’est une c*nnerie, d’ailleurs malin comme un singe EM lui a expliqué que « nous quatre » bien pourvus nous en profiterions aussi, de là son idée développée bien plus pertinente par chèque et cibler les bonnes populations.
C’est effectivement une mécanique bien rodée chez tous les spécialistes du BTP et de l’informatique, ce que vous soulignez, quand on veut faire aboutir un projet: attention cependant aux fausses économies séduisantes de prime abord.
Bob, non seulement vous n’auriez aucune peine à être meilleur que notre spécialiste toutologue Pierre Servent – qui ne sait rien sur ce qui se passe en Ukraine, mais grand supputeur pour tenir la rampe, pour ceux qui aiment entendre le ronronnement d’un ventilateur – mais encore mon jeune collègue ESTP pourrait vous embaucher, quant à MLP elle n’a que des « pipes » avec elle, qui ne connaissent pas la théorie de boutons de toutes les couleurs (excellente image).
@ Alpi
« Eh bien moi, bon veau que je suis, je trouve que la crise du Covid a été bien gérée, en particulier dans sa seconde partie. »
Il faudra tout de même que l’on nous explique de façon rationnelle, quand les choses se seront calmées, pourquoi les pays d’Europe dont la France ou même Israël où les gens étaient vaccinés – ou plutôt injectés – jusqu’aux oreilles présentaient des taux de contamination et d’infection importants alors que d’autres ne rencontraient pas ce genre de situation, à se demander parfois si les produits présentés comme des vaccins ne favorisaient pas la maladie.
À l’heure actuelle par exemple, le département de la Seine-Saint-Denis, le moins injecté (70 % selon Covidtracker.fr)) rencontre des taux d’incidence et de positivité inférieurs à ceux où la population a été imbibée de la mirobolante potion magique à plus de 85 %.
Tout ce cirque pour ça.
Mais le recours à la peur est une technique de gouvernement comme une autre et permet d’exercer un contrôle social sur la population qui pendant ce temps-là est prête à accepter tout et n’importe quoi.
@ Robert
https://youtu.be/qM3g-E4o24k
Quand on écoute cette vidéo (évidemment un peu longuette) concernant les multiples péripéties du patrimoine de Macron, l’on se dit que Marine Le Pen a en effet dû manquer d’informations précieuses concernant les petites combines, fraudes et arnaques de son adversaire visant à tromper le fisc depuis des lustres. D’où une absence de répartie musclée pour lui clouer le bec quand il s’est permis avec un culot et une arrogance incroyables de l’attaquer grossièrement pour un prêt modique contracté auprès d’une banque étrangère. Ce dont elle n’aurait pas dû s’excuser, du moins avant de l’avoir renvoyé à ses propres manoeuvres et escroqueries qui sont autrement plus graves, eu égard à la position qu’il incarne et à l’exemple qu’il devrait donner en matière de probité et de transparence à tous les niveaux.
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@ Serge HIREL
« Et que dire de cette flèche empoisonnée décochée par EM lorsque MLP, pour défendre son projet de référendum, a appelé de Gaulle à la rescousse. De Gaulle, qui, comme elle a aussi prévu de le faire, a utilisé l’article 11 de la Constitution pour parvenir à ses fins. Macron a stoppé net la discussion d’un méprisant « Pas vous, pas avec votre passé… », reconduisant MLP au statut de « fille du père »… Elle n’a pas bronché. Erreur… »
Comme vous j’ai bondi. Alors là c’était le moment de répliquer au petit prétentieux paraphrasant une réplique célèbre : Figurez-vous Monsieur Macron que vous n’avez pas le monopole des pensées ou des déclarations du général de Gaulle. D’autant plus qu’il n’y a pas très longtemps, vous, président de la République française en exercice, avez eu l’outrecuidance de désavouer sa politique notamment algérienne, l’associant quasiment à des pratiques génocidaires hautement condamnables et déshonorantes. Aussi à votre place Monsieur Macron aurais-je eu du moins la décence de ne pas répliquer, sachant que ledit général, eu égard à vos déclarations révoltantes et honteuses sur le sujet algérien et compte tenu de votre titre de chef des armées, vous aurait pour le moins accusé de haute trahison !
Il y a quelques siècles que cela a été écrit mais bien sûr toujours d’actualité, et je me suis posé la question, pourquoi tant de haine dans beaucoup de médias envers un jeune président des plus brillants que notre pays ait connu depuis des décennies, quand on sait que la haine commence très souvent par la jalousie envers l’autre, et j’ai trouvé une pensée assez révélatrice…
« La jalousie ne permet pas de voir les choses telles qu’elles sont. Les jaloux voient le réel à travers un miroir déformant qui grossit les détails insignifiants, transforme les nains en géants et les soupçons en vérité »
Miguel De Cervantes 1547/1616
@ Achille | 21 avril 2022 à 17:34
Cher Achille, vous n’avez pas compris l’aimable ironie de mon commentaire de 14:34, lorsque je vous demandais si vous briguiez un poste de sous-secrétairiat à l’école primaire, ce n’était pas une question politique, mais une question mathématique.
Votre évaluation du nombre de débats (12*11=132) entre les candidats est fausse, complètement fausse.
La combinatoire de rencontres d’un groupe de 12 personnes, deux à deux, n’est pas celle-là.
C’est un peu plus compliqué, pas beaucoup plus, mais quand même.
Je ne vous donne pas la solution, mais je vous aide à réfléchir.
Faites un petit graphe avec quatre cases et reliez ces cases deux à deux, comptez le nombre de liaisons et vous verrez que votre calcul est faux. 😉
Ci-joint la synthèse des chiffrages des programmes des cinq principaux candidats par l’Institut Montaigne.
Elle fait apparaître les économies et les dépenses mentionnées par les candidats et par l’Institut Montaigne.
On observera que les prévisions des premiers sont très optimistes. L’institut se basant sur des paramètres plus objectifs.
Le total fait apparaître les déficits suivants :
– 101.8 milliards d’€ pour Marine Le Pen (13.3 milliards estimés par la candidate.)
– 218.9 milliards d’€ pour J-L Mélenchon (17 milliards estimés par le candidat)
– 44.5 milliards d’€ pour Emmanuel Macron (6 milliards estimés par le candidat)
Bon ils ont tous sous-évalué leur déficit, mais c’est quand même Emmanuel Macron le plus honnête ! 🙂
@ GARCIA | 21 avril 2022 à 20:37
« « La jalousie ne permet pas de voir les choses telles qu’elles sont. Les jaloux voient le réel à travers un miroir déformant qui grossit les détails insignifiants, transforme les nains en géants et les soupçons en vérité »
Miguel De Cervantes 1547/1616 »
Très belle citation. J’ai trouvé une réflexion sur Twitter qui reflète bien l’état d’esprit du moment concernant Emmanuel Macron et qui se rapporte au débat d’hier soir.
Je la cite :
« Il lui répond, il est professoral.
Il la contredit, il est arrogant.
Il argumente, il est méprisant.
Il la laisse dire, il est en difficulté.
Il lui sourit, il est dominateur. »
Pas mieux !
@ GARCIA | 21 avril 2022 à 20:37
Merci de nous faire rire avec votre commentaire qui fleure trop le léchage de babouches pour être spontané, objectif et sincère !
À croire que vous êtes aussi faux sergent Garcia que votre idole Macron, s’obstinant à jouer les Zorro à temps et contretemps en France et sur toutes les scènes du monde, semble franc, loyal et crédible !
Sauf pour les zozos bien sûr !
Un moment comique: Monsieur Macron reproche à Madame Le Pen son emprunt « russe. » Vous dépendez de votre créancier. Vous êtes sous sa coupe. Venant du Président qui a porté la dette de la France à son niveau actuel, la remarque fait sourire. De qui dépendons-nous désormais ? Sinon des prêteurs requins.
@ Patrice Charoulet | 21 avril 2022 à 17:14
« The winner is… Macron. »
On imagine les cris d’orfraie du prof si un intervenant avait écrit ça !
On écrit « Le gagnant est… Macron » nous sommes en France, non ?
@ GARCIA | 21 avril 2022 à 17:42
Allons, allons, comparaison n’est pas raison, quant aux résultats allemands en PIB et en montant d’excédents de commerce extérieur, nous affichons un Δ de près de 250 milliards ! Avec eux, en notre défaveur et à remonter, ce qui relativise sacrément vos chiffres.
https://elucid.media/economie/allemagne-deuxieme-excedent-commercial-plus-eleve-monde-balance-paiements
Ceci dit pour en rire, parce que ce serait à vomir:
https://qactus.fr/2022/04/01/france-e-macron-est-furieux-que-ses-petits-arrangements-entre-amis-mckinsey-aient-ete-reveles/
Sans parler d’études révélées dignes de celles des Pieds Nickelés et de leur fusée interplanétaire.
C’est se mentir et se voiler la face, bien sûr il arrive que l’on s’attache des cabinets conseils, même dans le privé, mais on évite en général qu’ils vous mettent des crépines dans les poches ou plutôt je dirais des puits de rabattement de nappes.
Ces cabinets ne sont pas sous surveillance, ni contrôlés, ce serait la moindre des choses, ils sont livrés à eux-mêmes. On l’a vu avec Orpea et Cie, alors imaginez quand il n’y a pas mort d’homme, juste du pognon à pomper.
C’est l’argent le plus facile à faire remonter, pour deux raisons essentielles, c’est qu’il appartient à l’Etat donc à personne, et en plus il y a le fric disponible, la preuve !
Le livre les Infiltrés ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Ils n’ont aucun état d’âme, ils sont là pour vous saigner à blanc si vous n’y prenez garde, d’ailleurs leurs auteurs expliquent que personne n’a été capable de fournir les vrais chiffres qui oscillent entre 1 et 3 milliards, vous irez expliquer ensuite aux soignants, quand vous leur refilez quelques euros, ce gaspillage immonde.
Quand je vois toute ces armées d’experts et de spécialistes publics qui ont défilé sur les plateaux TV pour nous expliquer ce qu’était la pandémie, et que l’on nous balade en disant que l’on a pas les personnels pour compter des masques et les approvisionner !? C’est nous prendre pour les plus grands couillons de la Terre.
J’ai évolué dans des entrepôts immenses qui approvisionnaient l’Europe entière, et ils n’avaient pas besoin de tous ces prédateurs, en plus ils avaient des milliers de références à gérer. Alors un produit et de la même couleur, ils vous l’auraient livré sur Mars en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, juste quelques magasiniers et un directeur qui eux n’ont fait que l’EBSI, l’école du bon sens et de l’intelligence, pas l’ENA.
@ Tipaza | 21 avril 2022 à 20:52
« Votre évaluation du nombre de débats (12*11=132) entre les candidats est fausse, complètement fausse. »
Exact. J’ai été un peu trop vite dans mes calculs
Il faut que je retire un candidat à chacune des rencontres afin qu’il ne soit pas comptabilisé deux fois.
Le nombre de rencontres est donc de 66… sauf erreur. Ce qui n’est déjà pas mal.
Hier soir, Emmanuel Macron a nettement dominé Marine Le Pen, d’un côté nous avons eu un président très à l’aise, qui connaît parfaitement ses dossiers, maître de son verbe, fin connaisseur des rouages de l’économie, qui analyse les concepts économiques, institutionnels avec pertinence et efficacité et de l’autre, une candidate qui n’a pas été particulièrement brillante dans son discours, son visage reflétait une appréhension, telle une petite crainte de décevoir, le débat d’il y a cinq ans a dû hanter son esprit toute la semaine.
Il est vrai qu’elle a été très courtoise, elle a fait preuve d’une correction remarquable, mais malheureusement elle n’a pas été efficace, ce qui m’interpelle en mon for intérieur.
Marine Le Pen est-elle véritablement compétente pour présider la République ?
A-t-elle réellement l’envergure pour remplir la fonction suprême qu’elle brigue pour la troisième fois depuis 2012 ?
Nous sommes légitimement en droit de nous interroger.
L’opérationnalité d’un candidat ne se mesure pas au nombre de spectateurs dans les meetings, mais à la pertinence de ses analyses, à la hauteur de vue dont il fait preuve.
Le fait de prôner l’interdiction du voile dans l’espace public est une preuve du manque de lucidité de Marine Le Pen, c’est tout simplement impossible car contraire à la Constitution de 1958. Emmanuel Macron a raison sur ce point, aucun pays au monde n’a interdit ce signe religieux sur son territoire national ! Le 14 avril, Marine Le Pen a évoqué un référendum sur la peine de mort, pour rectifier son erreur le lendemain même ! Est-ce bien sérieux ?
Concernant le prêt russe au Front National, j’ai trouvé cette évocation très déplacée. Ce prêt ne concerne nullement la politique, la France et le peuple français ne sont nullement impactés par ce prêt.
L’Etat français, en tant que personne morale de droit public, ne s’est pas porté caution, il s’agit d’une affaire relative à la vie interne d’un parti politique, ce prêt n’avait pas à être évoqué, ce n’est pas une affaire politique.
J’ai trouvé le président de la République souvent méprisant, pas arrogant mais méprisant, à la façon de se tenir, quelquefois avachi sur sa chaise, il voulait sans nul doute en découdre avec Marine Le Pen.
Ce débat m’a conforté à mon sujet, je m’oriente vers le vote blanc.
J’en veux à Emmanuel Macron de s’être présenté beaucoup trop tard, je me moque de ses prédécesseurs qui ont adopté la même attitude à sa place, ceci ne l’empêchait guère de se présenter beaucoup plus tôt, idem pour son refus de débattre avec les candidats avant le premier tour, je lui en veux pour la violence qui gangrène notre pays, ces quartiers où la drogue est à l’économie ce que le pétrole est à l’industrie, ces assassinats sur fond de drogue, absurdement nommés « règlements de comptes », expression qui m’horripile, qui se sont poursuivis ces dernières années. On ne peut pas voir la marque Macron sur cette France souterraine.
Jean-Loup Bonnamy, chroniqueur sur CNews, que j’apprécie beaucoup, a clairement dit qu’il vaut mieux être délinquant en France que dans certains pays étrangers.
Entre ce président qui ne m’inspire pas particulièrement et Marine Le Pen qui ne me semble pas être vraiment opérationnelle pour présider la France, ce vote blanc m’apparaît pertinent, puisque par conviction personnelle, je ne m’abstiens pas.
@ Achille
« Bon ils ont tous sous-évalué leur déficit, mais c’est quand même Emmanuel Macron le plus honnête ! 🙂 »
On croit rêver, à lire une telle énormité. Emmanuel Macron est le président qui a le plus endetté la France depuis Vercingétorix, 600 milliards supplémentaires. Et vous en voulez encore pour 5 ans.
Selon une étude d’Euler Hermes, la France pourrait mettre 67 ans à effacer la dette Covid-19, contre 26 pour l’Italie et 7 pour l’Allemagne.
En somme, les Français s’apprêtent à élire le président qui, factuellement, aura coulé leur pays pour au moins un demi-siècle. Du haut de leur superbe ; pire encore, se félicitant d’un choix cartésien à l’opposé des « instincts le plus sombres » véhiculés par l’extrême droite, le bruit de bottes, etc. etc. De vrais champions de l’intelligence, quoi…
@ Solon
La dette française est-elle vis-à-vis de quelqu’un qui dit ouvertement que la France est un pays de nabot qui doit se soumettre ou il l’écrasera ? C’est ce que dit Poutine. C’est ça, la grandeur de la France selon Marine Le Pen ?
La médiocrité de Macron n’occultera jamais celle de Marine Le Pen.
@ Axelle D | 21 avril 2022 à 18:09
« Quand on écoute cette vidéo […] concernant les multiples péripéties du patrimoine de Macron, l’on se dit que Marine Le Pen a en effet dû manquer d’informations précieuses concernant les petites combines, fraudes et arnaques de son adversaire visant à tromper le fisc depuis des lustres. »
« D’où une absence de répartie musclée pour lui clouer le bec quand il s’est permis avec un culot et une arrogance incroyables de l’attaquer grossièrement pour un prêt modique contracté auprès d’une banque étrangère. »
Hahaha, un prêt modique contracté auprès d’une banque étrangère… c’est vous qui ne manquez pas de culot… Marine Le Pen n’a fait que pousser la porte de la Societey Generalskaïa, et encore : c’est juste parce que le Crédit Agricole lui avait claqué la porte au nez. Il y a 190 pays dans le monde environ, et c’est to-ta-le-ment par hasard que c’est une banque russe qu’elle a choisie pour financer sa campagne.
C’est aussi totalement un hasard si elle a soutenu le prétendu référendum sur l’annexion de la Crimée par la Russie, conduit sous la menace des canons de Poutine, et que le même jour, un représentant du Kremlin a dit qu’il fallait trouver un moyen de la récompenser.
C’est également un hasard complet si Jean-Luc Schaffhauser, député européen du Front national, qui s’est publiquement vanté d’avoir touché 140 000 euros pour avoir décroché le prêt (*), avait déclaré, quelques années auparavant, vouloir créer une fondation pour distribuer des fonds russes à différentes organisations européennes, afin de rapprocher le continent de Moscou. Dans l’espoir de constituer une alliance chrétienne contre l’Asie et le Moyen-Orient.
Et bien sûr, le fait que le Rassemblement national rembourse actuellement ce prêt à un marchand d’armes russe, dont le numéro 2 a été expulsé des États-Unis pour vol de secrets militaires, ne fait que renforcer l’indépendance ab-so-lue avec laquelle Marine Le Pen a préconisé, il y a peu, un rapprochement entre l’OTAN et la Russie une fois la guerre en Ukraine terminée.
Elle n’a en tête que les intérêts supérieurs de la France, c’est évident.
La société Aviazapchast, qui a racheté le prêt, a vendu des équipements aéronautiques à l’armée syrienne, dont les crimes de guerre contre les populations civiles sont bien connus. Si ça se trouve, les avions russes qui exterminent les civils ukrainiens depuis près de deux mois, maintenant, sont également équipés par Aviazapchast. Autrement dit, les remboursements du RN serviraient directement à financer des crimes de guerre d’une ampleur qu’on n’a pas vue en Europe depuis 1945.
Tout cela, bien sûr, n’est pas infiniment plus grave et plus compromettant que ne le serait une éventuelle fraude fiscale d’Emmanuel Macron. Le fanatisme partisan, à ce qu’on voit, conduit à un effondrement complet des repères politiques et moraux.
(*) Ce sont les mêmes qui justifient l’invasion de l’Ukraine au nom d’une « corruption » présumée de ses dirigeants. Autrement dit, quand Poutine ou les représentants du RN sont corrompus, c’est normal parce qu’ils ne sont pas des anges (mais).
Quand il subsiste de la corruption en Ukraine, en raison des vices post-soviétiques dont Moscou porte la responsabilité, vices qu’il cherche à y rétablir avec une force décuplée, cela justifie une agression militaire d’une barbarie inouïe, parce que les Ukrainiens sont des sous-hommes issus d’un peuple qui n’existe pas (point de vue officiel des autorités russes).
Jean-Luc Schaffhauser avoue, sans la moindre honte, qu’il a déposé son bakchich, dégoulinant du sang russe, géorgien, britannique et j’en passe, auprès d’une « fondation familiale ». Aucun souci d’évasion fiscale là-dedans, bien sûr.
Le seul fait qu’un responsable de parti réclame pour lui, et obtienne, une part du financement destiné à porter son parti au pouvoir, le fait qu’il le reconnaît sans honte et ne voit pas le problème, en dit long sur la fibre morale de ces gens-là. Valeurs chrétiennes mon c…
@ GARCIA
« Il y a quelques siècles que cela a été écrit mais bien sûr toujours d’actualité, et je me suis posé la question, pourquoi tant de haine dans beaucoup de médias envers un jeune président des plus brillants que notre pays ait connu depuis des décennies, quand on sait que la haine commence très souvent par la jalousie envers l’autre… »
Je pense que vous faites une erreur d’analyse en liant ce phénomène à de la jalousie comme cause proximale essentielle. Si ce n’était que de la jalousie, cela ne serait pas si grave. J’en vois la cause plutôt là:
« On crie à l’imposture, mais personne ne semble entendre. Tout se passe comme si l’électeur ne voulait pas être confronté au monde et éventuellement détrompé, mais cherchait plutôt à dorloter ses croyances. La promesse est une sucrerie de l’esprit. […] L’être humain, on le sait, préfère un mensonge qui rassure à une vérité qui inquiète. […] Le débat politique se présente comme un échange d’arguments rationnels, mais c’est une mise en scène. Il se heurte très vite au mur de la croyance. On croit ce que l’on désire. […] Le débat public n’est pas épuisé, il a changé de nature: en devenant un affrontement de croyances qui n’ont plus rien à se dire ni à s’apprendre, il ne permet plus l’émergence de points de rencontre, mais se borne à énumérer leurs différences. » — Olivier Babeau, Franc-Tireur n° 23, 20 avril 2022.
Ça, c’était la version polie. La version moins polie est que tout ce que vous qualifiez de « haine » et de « jalousie » n’est qu’un artifice de l’esprit des gens que vous visez ; artifice qui vise justement à ériger un mur d’incompréhension volontaire derrière lequel les croyances peuvent se retrancher pour ne jamais avoir à se livrer bataille en combat régulier. C’est ainsi que ces croyances garantissent leur survie et trompent leur mort naturelle.
C’est en somme ici une notion de guerre asymétrique que la croyance livre au débat démocratique. Après, toutes les excuses sont bonnes pour justifier ce comportement mental: la haine, la jalousie, l’arrogance alléguée. Tout y passe.
C’est cela que je me suis résolu à ne plus jamais tolérer.
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@ Axelle D (@ Robert)
Je viens de regarder le début de la vidéo que vous nous avez soumise. Macron aurait sous-estimé son patrimoine pour échapper à l’ISF et donc y échapper. Ce qui explique, bien sûr, tout sur son désir de supprimer l’ISF. C’est ce qu’il en ressort au bout de 15 minutes.
D’accord. Pendez-le.
Et après ?
Soupir…
« …l’on se dit que Marine Le Pen a en effet dû manquer d’informations précieuses concernant les petites combines, fraudes et arnaques de son adversaire visant à tromper le fisc depuis des lustres. D’où une absence de répartie musclée pour lui clouer le bec… »
Normalement, la démocratie vaut quand même un peu mieux que ce petit jeu-là, Madame.
« Ce dont elle n’aurait pas dû s’excuser, du moins avant de l’avoir renvoyé à ses propres manoeuvres et escroqueries qui sont autrement plus graves, eu égard à la position qu’il incarne et à l’exemple qu’il devrait donner en matière de probité et de transparence à tous les niveaux. »
Monsieur Macron est une personne comme les autres. Le premier employé de l’État. Pas un conducator qui doit montrer l’exemple en toutes circonstances. Je ne veux ni d’une bonne mère de famille au pouvoir, ni d’un bon père de famille. Jupiter peut aller se torcher dans des bars lesbiens s’il le souhaite. Comme je le faisais à Genève. Je ne m’en émouvrai pas.
Tout le monde gruge le fisc en France. Et moi, je trouve que l’arrière-pays à Jersey est très bucolique. Un peu trop humide comparativement à Zug hors saison hivernale, mais on peut pas tout avoir. En somme, je crois qu’il y a plus urgent: faire sauter le verrou de Bercy.
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@ Tipaza (@ Achille)
« Votre évaluation du nombre de débats (12*11=132) entre les candidats est fausse, complètement fausse. La combinatoire de rencontres d’un groupe de 12 personnes, deux à deux, n’est pas celle-là. C’est un peu plus compliqué, pas beaucoup plus, mais quand même. Je ne vous donne pas la solution, mais je vous aide à réfléchir. »
La quantité de combinaisons permettant de choisir 2 éléments distincts parmi 12, c’est le coefficient binomial apparaissant dans la deuxième colonne de la douzième ligne du triangle de Pascal, triangle découvert par Pingala dans son ouvrage sur la prosodie en sanskrit nommé Chandaḥśāstra et daté du troisième ou deuxième siècle avant l’ère commune.
C’est 12 x 11 / 2 = 66. Douze choix pour le premier tirage, onze choix pour le deuxième tirage, cela énumère 132 couples ordonnés. Si on les veut non-ordonnés, on divise par deux pour les deux ordonnancements possibles. Donc 66. Ce triangle est plus joli en p-adique.
Je pourrais en causer des heures de ces identités dans lesquelles les nombres de Stirling et de Bernoulli (ou de Seki-Bernoulli, orthogonaux à ceux de Stirling en un sens un peu technique) se dissimulent pour des raisons un peu curieuses (pour lesquelles j’ai une petite explication ou interprétation simpliciale perso que je crois somme toute originale et qui explique aussi leurs apparitions dans d’autres contextes tels que les travaux originels de Stirling en analyse, mais bon… passons.)
Un jour, je vous expliquerai le calcul ombral de Blissard. Ou pas. Mais je vous jure que cela vaut le coup d’œil.
Marchenoir va devoir sérieusement réviser ses informations. Cela ne lui paraît pas en effet invraisemblable que la banque russe ayant consenti un prêt au RN ait pu ensuite faire faillite… Difficile de croire alors la version que ladite banque ait été soutenue par le Kremlin et que de ce fait le RN (dont Marine) serait tenu de faire allégeance à Poutine.
Quant à F68.10 toujours à la remorque du susnommé, à divaguer et rebondir sur tous les sujets, il m’apparaît comme de plus en plus en errance trollistique sévère !
Il n’empêche que ces deux brouilleurs compulsifs de radars n’empêcheront pas indéfiniment, nonobstant leur hargne et leurs tromperies, la vérité d’éclater au grand jour !
@ Achille | 21 avril 2022 à 21:36
Bravo Achille d’avoir trouvé si vite la solution !
J’étais certain que le matricule suisse nous donnerait la formule mathématique et plus de détails encore.
C’est pas mal, j’aime bien l’orthogonalité des nombres de Seki-Bernoulli par rapport à ceux de Stirling, ça éclaire bien le débat entre MLP et EM. 😉
Car enfin les deux candidats étaient en quadrature de phrases !
Je m’essaie à l’humour suisse !
Bien, un peu d’allemande philosophie pour enseigner aux Français à voter avec leur cerveau, je vous aurais bien mis l’article en entier, mais il est trop long, voici donc quelques extraits pour mettre l’eau à la bouche :
« Le bloc extrémiste, incarné par Marine Le Pen, Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon, est désormais majoritaire en France, à près de 55 %. Idéologiquement, il est assez cohérent : poutinophile, antieuropéen, antiaméricain, antimondialiste, et détestant les « élites ». La France est-elle toujours ce « pays philosophique » que vous aimiez ?
Oui, sans nul doute, la France est encore un pays « philosophique », dans le sens où les Français n’ont pas complètement perdu leur goût des débats autour des idées abstraites. Mais la France est aussi ce pays où le premier tour de la présidentielle donne lieu à un phénomène que je ne cesse de constater avec un souci croissant. Une sorte de terrible carnaval un peu rabelaisien s’y déroule, où les Français se donnent le plaisir de se déboutonner. Tous les cinq ans, c’est comme s’ils profitaient de l’occasion pour laisser tomber tout tact politique, toute réflexion stratégique, en se vouant à un « expressionnisme » sans limites. Il ne s’agit plus alors de voter avec son cerveau, en vue d’un résultat dont on peut assumer la responsabilité, mais de voter, dans une forme d’hystérie abstraite, avec ses entrailles. Un carnaval accéléré par la pression des réseaux sociaux qui organisent et amplifient la désinhibition. Freud n’est pas le seul auteur à nous rappeler que ce que l’on appelle la civilisation n’est au fond qu’un mince vernis de conventions sur des énergies primitives latentes, toujours prêtes à entrer en éruption.
…
Quant à la haine que suscite Emmanuel Macron, elle ne me surprend pas. Il n’a pas été l’élu d’une majorité convaincante. Sa percée a eu lieu en France à un moment où la fatigue des jeux politiques ordinaires atteignait un sommet aussi périlleux que compréhensible. Il était apparu en 2017 comme un fantôme prometteur – mais face à une scène politique qui massivement, dès le début, ne souhaitait que son échec. C’est à croire qu’en France, on refait des rois pour pouvoir leur trancher la tête autant qu’on veut. La France semble être restée un pays structurellement royaliste, mais seulement pour cultiver un royalisme négatif. Vous connaissez la définition lacanienne de l’hystérie ? Le fait de rechercher un seigneur qu’on va tyranniser par le spectacle de l’insoumission…
…
Après la guerre, l’Europe entière, sauf la France, a voulu se cacher sous le bouclier nucléaire américain… Mais la confiance dans les Américains s’est affaiblie, on ne peut plus guère se fier aux Britanniques, donc il va falloir assumer le poids d’une politique de sécurité qui portera un cachet européen plus marqué. C’est justement parce que personne n’a envie de se battre, pas plus qu’en 1940, que la dissuasion nucléaire conventionnelle s’impose. Parce qu’elle permet de rassembler les « restes » du courage commun, qui décline, mais qui est encore là, pour résister aux rêves impériaux de Moscou, et cela au moins jusqu’à la fin des années Poutine. Après, une nouvelle architecture européenne de sécurité sera nécessaire, et elle sera réalisable pourvu que la Russie ne persiste pas trop longtemps dans son rôle de rogue state. L’Union européenne compte trois fois plus d’habitants que la Russie, elle possède 27 armées nationales éparpillées. On pourrait faire beaucoup de choses avec un certain effort de concentration ! Mais pour arriver à cela, une France avec une forte vocation européenne reste indispensable. Raison de plus pour ne pas voir tomber la France entre les mains d’une aventurière larmoyante qui aime trop les chats ! »
https://www.lepoint.fr/politique/peter-sloterdijk-les-francais-ne-votent-pas-avec-leur-cerveau-21-04-2022-2472847_20.php?M_BT=194508641590#xtor=EPR-6-%5BNewsletter-Matinale%5D-20220421-%5BArticle_2%5D
Quelle arrogance d’être aussi intelligent !
@ Valéry | 21 avril 2022 à 23:22
« Selon une étude d’Euler Hermes, la France pourrait mettre 67 ans à effacer la dette Covid-19, contre 26 pour l’Italie et 7 pour l’Allemagne. »
Les études, on leur fait dire ce que l’on veut. Tout dépend des intentions qu’elles cachent. On sait ce que peuvent donner les batailles d’experts quand il s’agit d’économie, de santé et plus globalement de politique.
Le Centre pour la recherche économique et ses applications (Cepremap) affirme, lui, que sans le « quoi qu’il en coûte » – fonds de solidarité, activité partielle, prêts garantis par l’État, pour ne citer que les plus connues -, la situation aurait été pire. Elles auraient donc été un mal nécessaire pour éviter une catastrophe plus terrible encore.
La chute du PIB au creux de la crise n’aurait pas été de 17, mais de 37 points de PIB.
De toute façon mon commentaire ne portait pas sur les mesures prises par le gouvernement pour éviter que les petites entreprises ne soient pas condamnées à déposer leur bilan en cascade suite à la crise sanitaire, mais tout simplement à donner un état comparatif des programmes des trois principaux candidats. Rien à voir !
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@ Serge HIREL | 21 avril 2022 à 16:42
« L’équité démocratique, c’est aussi : pas d’utilisation du carnet de chèques de l’Etat par le président-candidat trop longtemps virtuel, pas de cortège officiel du candidat-toujours président, pas de déplacements visant plus l’électeur que le citoyen, pas de mises en scène du candidat-président téléphonant à Zelensky, et patati et patata »
Le président candidat est toujours président et dispose des moyens mis à sa disposition pour tous ses déplacements quels qu’ils soient. Cela a toujours été ainsi et je ne vois pas pourquoi il en serait autrement avec Emmanuel Macron.
Vu qu’il est aussi candidat il est normal qu’il vise les électeurs, comme le font d’ailleurs les autres candidats. Ensuite tout est une question de marketing politique. Chaque candidat use des moyens de séduction qui lui sont propres pour plaire à son électorat et même empiéter sur celui des autres. C’est de bonne guerre.
Allez, rien que pour vous je vous joins une petite séance de boxe à laquelle notre président-candidat s’est livré avec un coach du noble art à Saint-Denis qui est, comme chacun sait, une zone infestée de racailles.
Mais je présume que vous allez répondre : »Imaginez-vous le général de Gaulle se livrer à ce genre d’exercice ? ».
Mais les temps ont changé, certains feraient bien de s’en apercevoir !
Je crois n’avoir jamais autant constaté de propagande pour un candidat, si EM ne passe pas avec tous ces soutiens c’est qu’il est vraiment (bon)… En route pour la retraite à 65 ans et les mesures sociales qui vont avec ?? Quant à la réindustrialisation faut pas plaisanter, c’est sale, bruyant, ça défile dans les rues et ça n’apporte que des emm… aux investisseurs privés, tout comme les centrales nucléaires…
@ Tipaza | 22 avril 2022 à 07:32
Mais je l’ai retrouvée la fameuse formule permettant de trouver le nombre de possibilités de débat avec 12 candidats:
nCr= n!/r!(n−r)!
avec n =12 et r =2.
Ce qui nous fait : 12!/2!(12−2)! = 12!/2!(10)! = 479001600/7257600=66
Mais plus simplement on pouvait arriver au même résultat avec la somme 11+10+9+8+7+6+5+4+3+2+1 = 66.
Enfin cela m’a permis de replonger dans mes vieux bouquins de math, cela ne peut pas faire de mal…
Ainsi, si vous voulez savoir combien il faut de débats quand il n’y a que 2 candidats, Macron et Le Pen (pardon et Marine), par exemple, il suffit d’appliquer l’une des formules suivantes:
(x²-x)/2 soit(4-2)/2=1
Youpi, 1 seul débat
ou bien
x(x-1)/2 soit 2*1/2=1
Encore youpi !
ou bien
(x/2)*(x-1) soit 1*1=1
Youpi, youpi, youpi !
Mais s’il y a des matches aller-retour, la formule d’Achille est très bonne.
Et si on a le temps, à la mi-temps, on peut compter sur ses doigts : 19+18+17+16+…+…+… +2+1=
380 matches !
@ Achille | 21 avril 2022 à 20:58
Tout d’abord MLP ne doit pas regarder de trop près ses tickets de caisse, elle saurait déjà qu’il existe un taux réduit, à Montretout il doit y avoir du petit personnel pour faire les courses.
Ensuite comme les distributeurs sont quand même des coquins, et qu’ils ont les yeux qui brillent, je suis d’accord avec E. Macron pour penser que son taux 0 % ne servirait strictement à rien.
On l’a vu à l’époque avec les taux réduits pour la restauration qui devait embaucher, alors qu’elle se reconstituait des marges.
En fait quand on réduit les taux de TVA, une grande partie est aspirée par le fournisseur, et pratiquement rien laissé au consommateur.
Ceci est vrai aussi pour les travaux de bâtiment, pour certains ouvrages.
https://www.l-expert-comptable.com/dossiers/produits-et-services-relevant-du-taux-reduit-de-55.html
Pour terminer, cibler des chèques sur les populations à aider est bien plus efficace, ce qui disperse moins la dépense.
Quant aux économies des programmes, nous avons affaire non pas à des argentiers mais à des dépensiers, on dilapide toujours ce qu’on n’a pas gagné: avec l’argent des autres, c’est bien connu les dépenses sont incalculables.
La valse des milliards encore cette fois, un hôpital déchiré, une école comme le disait une vieille institutrice – qui racontait l’école d’avant – où 10 % des élèves de 6e ne savent ni lire, ni écrire et ni compter.
Un sacré quinquennat attend Macron, MLP n’a que du bagout et aucun programme crédible, elle est toujours dans l’à peu près flatteur, mais ce n’est pas en se payant de mots qu’on fait bouillir la marmite et encore mois bâtir des prisons.
À la fin du match il faut s’attendre à un 6-4, le 4 est le même que l’arrondi de la tension pour 35.
@ Achille | 22 avril 2022 à 09:51
Super, c’était bien la formule qu’il fallait employer.
Je suis ravi d’avoir participé à votre réveil mathématique.
Finalement vous seriez récupérable.
Il vous suffirait de voter Zemmour et Reconquête! aux législatives, et nous pourrions nous entendre sans avoir à crier bien fort !
@ Achille | 22 avril 2022 à 08:41
« Allez, rien que pour vous je vous joins une petite séance de boxe… »
Manu 1er, Roi du 9-3, Prince des Racailles, fait décidément tout à l’envers. Il s’entraîne le lendemain du combat… À moins qu’il n’ait déjà entamé un stage de reconversion… Peut-être compte-t-il se mesurer à son ex-Premier ministre ?
Quant au reste de votre hymne à sa gloire… Il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre… Alors, je vous le redis haut et fort : Macron n’a pas respecté les règles de base d’une campagne électorale dans une grande démocratie.
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@ Achille
@ F68-10
@ Tipaza
@ bernard
Halte au feu ! Les tirs de missiles mathématiques et d’obus algébriques tirés sur des individus n’ayant pas fait Maths Sup sont interdits par les Conventions de Genève de 1949… Je demande à nôtre hôte d’organiser au plus vite un couloir humanitaire…
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@ Achille
« Ci-joint la synthèse des chiffrages des programmes des cinq principaux candidats par l’Institut Montaigne. » (Achille 21 avril à 20:58)
« Les études, on leur fait dire ce que l’on veut. Tout dépend des intentions qu’elles cachent. On sait ce que peuvent donner les batailles d’experts quand il s’agit d’économie, de santé et plus globalement de politique. » (Achille 22 avril à 08 :41)
Conclusion : Achille réfléchit en dormant…
Même s’il s’est taillé un beau costume de respectabilité, l’Institut Montaigne est un groupe de pression au même titre que tous les autres « Instituts »… « indépendants » naturellement.
« Bon ils ont tous sous-évalué leur déficit, mais c’est quand même Emmanuel Macron le plus honnête ! »
Voilà une drôle de conception de la gestion des deniers publics ! Bon, EM crame la caisse, fait des erreurs de calcul – volontaires ou pas, cela reste à déterminer -, planque son forfait, mais moins que les autres… Alors, laissons-lui les clés du camion… Il ira moins vite dans le mur que les autres…
Au secours Antoine (Pinay), Valéry (Giscard d’Estaing), Jean-Pierre (Fourcade) et tous les autres qui, avant 1974, vénéraient l’excédent budgétaire. Revenez ! Ils sont devenus fous ! Ils passent l’argent par les fenêtres !
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@ Axelle D | 22 avril 2022 à 01:01
« Marchenoir va devoir sérieusement réviser ses informations… »
Ne comptez pas sur lui… Il sait.
J’admire ceux qui ont la répartie facile. Marine Le Pen en a manqué d’après moi et je me suis imaginé ce que cela aurait pu donner de sa part quand Macron lui a reproché le prêt qu’elle a souscrit auprès des banques suisses.
À sa place j’espère que j’aurais dit: « Monsieur Macron, vous venez de me faire monter de deux ou trois points car les Français n’aiment pas les lâches et ce que vous venez de dire est d’une bassesse qu’ils n’accepteront pas. En effet vous savez bien que si j’ai dû emprunter aux banques russes c’est parce qu’aucune banque de France et ni même d’Europe, n’a voulu me consentir ce prêt. Ce n’est donc pas par une affinité quelconque, mais contrainte et forcée que j’ai dû en passer par eux. Monsieur Macron vous frappez en dessous de la ceinture et les Français en tiendront compte. »
Et le buzz aurait été immédiat.
@ Robert Marchenoir | 21 avril 2022 à 15:16 (@ Robert | 21 avril 2022 à 11:41)
« McKinsey n’a pas l’arme atomique, ne viole pas des bébés et des petits garçons devant leur mère, et n’envahit pas des pays étrangers. Heureusement que Marine Le Pen n’a pas utilisé votre fausse équivalence. Même les poutinistes ont le sens du ridicule, il faut croire. »
En quoi ce que j’ai écrit établit-il la moindre équivalence ? Je n’ai évoqué que la confrontation d’arguments contre arguments, ce que n’a pas su faire madame Le Pen, au-delà de ses insuffisances ou erreurs techniques, face aux attaques de son adversaire.
De ce fait, la bêtise de votre adresse est confondante. En effet, aucun lien ne saurait être fait quant à la « soumission » de x ou y à des banques, qu’elles soient russes, européennes, britanniques, américaines ou même françaises et la guerre menée par la Russie en Ukraine. En revanche, vous posez-vous la question des liens établis par monsieur Macron au titre des fonctions qu’il a exercées à la banque Rothschild et qu’il a pu entretenir et conserver, notamment avec Nestlé, Pfizer, BlackRock et consorts, comme de leurs éventuelles interférences avec ses choix dans l’exercice de ses fonctions présidentielles ?
Par ailleurs, vous êtes incapable de la moindre réflexion géostratégique parce que dominé par vos présupposés idéologiques et votre classification plus que simpliste des commentateurs qui n’ont pas l’heur de vous agréer.
Sur ce point, concernant l’actuelle guerre russo-ukrainienne, je vous invite à écouter l’entretien de Frédéric Encel avec Renaud Blanc ce matin du 22 avril
(https://www.radioclassique.fr/radio/emissions/matinale-de-radio-classique/l-invite-politique/). L’accuseriez-vous lui aussi d’être un « poutiniste » ?
Enfin, alors que nous sommes victimes d’une propagande éhontée, du côté tant russe qu’occidental, dont il faut savoir s’extraire pour mener une réflexion approfondie et sans sombrer dans l’émotion, il est indispensable de replacer cette guerre dans son contexte global. Si l’on veut comprendre les enjeux, il convient de lire cette excellente analyse de Xavier Guilhou du 6 avril dernier sur le site de la revue géopolitique Conflits
https://www.revueconflits.com/que-nous-apprend-la-guerre-en-ukraine-que-la-deconstruction-de-lordre-du-monde-saccelere/
Il y a là des réflexions qui sont d’une autre envergure que vos vaticinations poutiniennes.
Article très objectif Monsieur Bilger.
MLP n’a jamais voulu être élue, elle n’est là que pour faire peur et mettre en place toujours les mêmes. Nous faire croire qu’en France il y a une démocratie qui, en réalité, n’est existante que sous des apparences de pseudo-liberté ou humanisme.
Le jour ou les Français, et d’ailleurs les autres peuples aussi, comprendront comment nos politiques ont su mettre en place un système qui ne vise qu’à tenir la population et la maintenir dans un espoir d’égalité humaine inatteignable, il n’est même pas certain qu’ils réagiront.
Ce n’est que de la foi politisée avec comme Dieu un ou une président(e) et les anges autour. L’Homme n’est pas l’espèce la plus intelligente et courageuse.
MLP a fait le boulot. Suite à celui ou celle qui sera chargé de nous mener par le bout du nez.
Quel que soit le nom qui sortira des urnes dimanche soir, la France sera au bord du gouffre en raison de la stratégie qu’a choisie Macron pour tenter de se faire réélire. Faute de parvenir à convaincre qu’il faut voter pour lui parce qu’il est le meilleur, que son programme est le bon, il joue la carte du « Tout sauf Le Pen » et essaie de ratisser l’électorat en appelant à l’élimination de Marine par un vote en sa faveur, un vote de barrage à l’extrême droite qui, dit-il, ne vaudra pas soutien de sa ligne politique.
S’il est mal élu grâce à ces voix « volées », qui, dès lundi, se retourneront contre lui, il aura deux solutions :
– passer ses réformes en force et provoquer une colère de la rue bien pire que celle des Gilets jaunes parce que, cette fois, elle sera organisée politiquement et syndicalement ;
– ne rien faire faute de majorité dans le pays, gérer les affaires courantes, boucher au mieux les trous de la raquette, à l’exemple du quinquennat inutile de Chirac.
Si, malgré cette nouvelle tentative de hold-up du sortant, MLP, bien élue, accède à l’Elysée, elle n’aura, elle, qu’une seule possibilité : faire ce qu’elle a promis. Sinon, très vite, ses électeurs, eux aussi, seront dans la rue et rejoindront, sans bien sûr s’allier à eux, ses adversaires gauchistes et macronistes qui continueront, dès lundi, à hurler au fascisme.
Dans les deux cas, la pagaille, la chienlit, le sabordage politique et économique du pays…
Reste fort heureusement une troisième solution : un résultat apaisant lors des législatives de juin… Dans le paysage politique actuel, il y a peu de chances qu’elles débouchent sur une Assemblée de godillots servant de laquais à la présidente (ou au président). Il serait souhaitable qu’au contraire, celle-là (ou celui-ci), pour gouverner, soit obligé(e) de se constituer une « majorité de projets », susceptible à tout instant de s’effriter. Ce qui calmera ses ardeurs, lui interdira la rigidité du pouvoir personnel, sans pour autant qu’il (ou elle) soit astreint(e) à ne rien tenter.
Certes, une Assemblée élue à la proportionnelle aurait rendu la chose plus aisée… avec le danger, toutefois, du retour en force des « partis-charnières », qui ont tant nui à la IVe République. Mais, compte tenu de l’éparpillement actuel des dirigeants politiques de gauche – leur union à l’ébauche, si elle réussit, ne sera qu’un rabibochage d’arrière-cuisine électorale -, de l’échec, provisoire, de l’union des droites et de la scission au sein de la droite patriote, on peut croire que les trois blocs actuels – progressistes, nationalistes et euro-mondialistes – seront tout sauf monolithiques et que, selon les dossiers, les députés de chacun d’eux, en tout ou partie, sauront créer des alliances permettant d’éviter la stagnation qu’entraînerait leur affrontement stérile.
Quant aux députés macronistes, largement décimés même si EM est réélu, tout en ayant leur chef à l’Elysée, ils ne seront plus ces êtres fiers et dominateurs qui ont régné sans partage pendant cinq ans, beaucoup plus grâce à leur nombre que grâce à l’adhésion des citoyens. Peut-être ne seront-ils plus que les membres d’un parti-charnière plus ou moins influent, avant que celui-ci ne connaisse le sort de tous ses prédécesseurs, la disparition qui survient quand le patron n’est plus au pouvoir. Deux dates sont possibles pour que survienne cet événement : ce dimanche 24 avril ou, cette fois à coup sûr, en avril 2027.
@ Cyril Lafon | 21 avril 2022 à 22:00
« …un président très à l’aise, qui connaît parfaitement ses dossiers »
Encore une expression à la mode qu’il est de bon ton de répéter.
Mais qui sait ce que contiendraient exactement ces fameux dossiers ?
Qui en a vu le contenu ?
Il n’est même pas sûr que ses collaborateurs puissent le dire.
Donc rien ne nous prouve qu’il ne joue pas au « président très à l’aise, qui connaît parfaitement ses dossiers » pour raconter n’importe quoi avec aplomb comme il sait le faire, par exemple en ce qui concerne le déficit dont il est responsable.
@ Serge HIREL
« De l’autre, une femme, ambitieuse certes, debout, mais un rien trop bisounours, trop conciliante, trop hésitante dans le choix de ses mots, une proie stoïque qui hésite à sortir les griffes, encore plus à jouer du couteau dans les plaies. »
Oh, pauvre petite chatounette ! Vous voulez nous faire sortir les larmes ?
Que je sache, elle n’a pas retenu ses coups avant le débat pas plus qu’elle ne les retient après. Si elle ne veut pas se faire contredire et pousser dans ses contradictions, qu’elle abandonne la politique et qu’elle s’inscrive dans un club de patchwork ! Elle s’était pourtant retirée sur son Aventin pour le préparer, ce débat.
« Il ne l’a pas écrasée, elle n’a pas gagné ! » (PB)
MLP a un programme nul, à part flatter les plus démunis auxquels elle fera serrer encore plus la ceinture, elle nous mettrait en cessation de paiement.
C’est un parti d’accointances, géré financièrement sans transparence, on peut imaginer la suite, misère et désespoir.
Quand on n’a pas de potion magique on se soigne avec ce que l’on connaît, il n’a pas un très bon bilan Emmanuel, mais comme dirait Winston c’est le moins pire.
Au bout de cela, sans Biden l’Europe n’existe pas, comme je l’ai entendu d’un journaliste, Biden n’a besoin que de lui-même pour décider, la limite de la décision c’est ce vote à l’unanimité des 27… Ce n’est jamais qu’un malade en état de commotion cérébrale. On discute, on vote, bla-bla et pendant ce temps-là:
https://www.msn.com/fr-fr/finance/other/nouvelle-aide-militaire-les-etats-unis-envoient-des-obusiers-et-des-dr%C3%B4nes-tueurs-en-ukraine/ar-AAWtbM8?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=92f46dca5d764ddb9037f82d421137f8
« Les premiers armements arriveront en Ukraine dès ce week-end
Les drones Phoenix Ghost, dont l’armée américaine vient à peine de s’équiper, s’ajoutent aux centaines de Switchblade, des petits drones « kamikazes » dont Washington a déjà commencé à équiper l’armée ukrainienne. Le porte-parole est resté très discret sur leurs capacités, mais un haut responsable du ministère américain de la Défense a indiqué qu’ils avaient été adaptés par l’US Air Force « pour répondre à des demandes spécifiques de l’Ukraine ». Les premiers armements de cette nouvelle tranche arriveront en Ukraine « d’ici la fin du week-end », a précisé un deuxième responsable du Pentagone ayant requis l’anonymat. »
« Macroner » est bien le terme qui convient, l’Europe économique ça va à peu près, pour le reste qu’elle fasse des chèques, Volodymyr s’en contentera.
Mais il est clair aujourd’hui qu’il a compris que Macron c’est bien pour l’image, mais pour le boulot il fallait les Rosbifs et les Yankees… Et la puissance financière des Japonais qui mettent au pot.
EM veut accélérer une Europe de la défense… Même pas en rêve elle se fera, les plus puissants ont choisi leur camp, l’Allemagne en tête.
Les 50 milliards annoncés par le Président sont pusillanimes, en 3 jours nous aurions été envahis, pénurie de munitions et du reste.
L’Allemagne est dans une impasse provisoire – ils se sont trompés – mais il ne vont pas « macroner » longtemps, une population de 87 000 000 de citoyens qui dégage chaque année 80 milliards d’excédents, et qui vient de mettre sur le tapis 100 milliards, dans moins de 6 ans symboliques il auront haussé leur niveau à celui des USA, sans se faire bien mal.
Demain ils fabriqueront de la défense comme ils fabriquent leurs bagnoles que tout le monde s’arrache, ils ne sont pas champions du monde de formule 1 sept fois d’affilée par hasard. Il faut avoir vu le reportage sur le staff de cette écurie pour comprendre.
Nous avons quand même des atouts, le BTP, au moins nous pourrons leur servir tout le génie civil dont ils auront besoin pour le lourd, mais il faudra arrêter de « macroner ».
@ Axelle D
« Cela ne lui paraît pas en effet invraisemblable que la banque russe ayant consenti un prêt au RN ait pu ensuite faire faillite… Difficile de croire alors la version que ladite banque ait été soutenue par le Kremlin et que de ce fait le RN (dont Marine) serait tenu de faire allégeance à Poutine. »
C’est bien, continuez à défendre la Russie de Poutine. Continuez à vous assurer de priver le RN de voix de nationalistes.
Vous ne comprenez rien à la Russie – une banque russe, ce n’est pas le Crédit Mutuel. Il faut être un clown pour croire qu’en Russie existent des entités importantes sans lien avec le pouvoir.
Il n’y a pas besoin de deviner l’allégeance faite à Poutine dans l’évolution, l’apparition et la disparition d’entités russes. Il suffit d’écouter Marine Le Pen : elle veut donner des sièges à l’ONU à des pays du tiers-monde… exactement les mêmes que la Russie. Ça ne s’invente pas et ça n’est pas du hasard.
C’est flagrant : tout comme le fait qu’on se fade ici présent des prétendus nationalistes qui vantent les mérites d’une armée qui déambule drapeau rouge avec marteau et faucille. C’est ça le RN à présent. Le père faisait des blagues antisémites avec ses potes Dieudonné et autres. La fille rejoint Jean-Luc Mélenchon. Tout comme lorsque Hervé Juvin nous parle des violences policières, façon Russia Today qui finance des organismes type Black Lives Matter en France.
L’invraisemblable, c’est de croire que le RN est du camp de la France. Cela fait 40 ans que le FN et le RN discréditent les partisans de la France. Ce n’est pas pour rien qu’ils sont soutenus en sous-main par leur opposition.
@ Patrice Charoulet 21/04/22 17:14
Surpris tout d’abord, Patrice Charoulet, de constater que vous, professeur de français et amoureux de notre belle langue, cédiez à votre tour à la mode du franglais ! Faut-il interpréter cette évolution comme un accès de « djeunisme » consécutif à une soudaine contamination macronienne ?
Quant au débat télévisé, il n’était nul besoin d’être grand prophète pour désigner par avance son vainqueur – excusez-moi, le recours au franglais me provoque parfois des crises d’allergie ! – d’autant qu’EM, bénéficiant déjà de l’avantage obtenu au premier round de 2017, n’a pas manqué d’utiliser toutes les ficelles, y compris l’incorrection, le mépris, pour déstabiliser son adversaire.
Alors oui, il a remporté indéniablement ce débat mais il n’est pas sûr qu’il ait – par son comportement qui a démontré qu’il n’a, contrairement à ses affirmations, toujours pas changé – convaincu pour autant tous les indécis, tous les insatisfaits qui ont été nombreux à lui manifester au premier tour leur opposition.
@ Serge HIREL | 22 avril 2022 à 11:09
Se mesurer à son ex-Premier ministre dites-vous ? Pas que… Valérie Pécresse a aussi fait de la boxe ! Quel spectacle ça ferait mézamis si elle (promue ministre de l’Intérieur dans le futur gouvernement Bertrand) mettait Manu KO sous l’oeil des caméras du monde entier !
Moi, ils me font doucement rire ces « personnages » qui s’exposent dans un combat factice de quelques minutes et n’ont jamais tenu un fusil et encore moins fait la guerre. De même que leurs admirateurs idolâtres qui osent comme Achille les comparer (en mieux) à un de Gaulle, qui lui a combattu, a été blessé, fait prisonnier, etc.
@ Marcel P | 22 avril 2022 à 16:5
Commencez donc par relire mon commentaire avant de vous précipiter pour venir m’agonir, poutiniste vous-même !
Une banque qui fait faillite en Russie comme ailleurs n’est certainement pas soutenue par le pouvoir en place, à plus forte raison en Russie, ce que j’ai clairement écrit.
Alors qui de vous ou de moi profère des imbécillités par aveuglement sectaire ?
Il y a tout de même des limites à la mauvaise foi, ne tak li ?
@ Tipaza
« C’est pas mal, j’aime bien l’orthogonalité des nombres de Seki-Bernoulli par rapport à ceux de Stirling, ça éclaire bien le débat entre MLP et EM. »
Alors, en toute franchise, moi aussi j’aime bien. Mais non, cela n’éclaire pas particulièrement le débat entre « MLP » et « EM ». Qui, en toute franchise, rabâche tellement les mêmes thèmes qu’il n’apporte rien de nouveau.
« Je m’essaie à l’humour suisse ! »
Moi, je trouve que c’est un humour assez Paris 13, métro Chevaleret, mais bon, c’est vous qui voyez.
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@ Axelle D
« Quant à F68.10 toujours à la remorque du susnommé, à divaguer et rebondir sur tous les sujets, il m’apparaît comme de plus en plus en errance trollistique sévère ! »
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais Marchenoir et moi-même sommes intervenus à 6 minutes d’écart. Je n’ai donc pas pu prendre connaissance du propos de Marchenoir avant de vous répondre. Je ne suis donc pas à la remorque de Marchenoir.
Par contre, je constate, oui, ne vous en déplaise, que la déculottée qu’il vous a mise au sujet du prêt poutinien de Marine fut pleinement justifiée. Marine roule de toute évidence pour Poutine. Rien que l’idée de pratiquer le frein à main sur les sanctions en matière de gaz et de pétrole russe, entre nous, c’est de la forfaiture caractérisée.
M’enfin, votez MLP si cela vous chante. Faites de la France la honte de l’Occident en matière de soutien à Poutine… Encore une fois: je ne vote pas. Cela sera votre vote collectif, et pas le mien. Je m’en lave les mains tel Ponce Pilate.
Je me permets aussi de vous faire remarquer que, nonobstant votre accusation me visant d’être à la remorque de Marchenoir, je n’ai pas fait dans ce commentaire de remarques sur ce prêt et sur Poutine. Je me suis concentré sur l’attaque de vos propos quand ils expriment une vision que je juge complètement dévoyée des thématiques de conflit d’intérêt, d’éthique du débat, et d’exigence de pureté que je juge pathologique dans ce que vous attendez d’un président de la République.
À force, je vais devoir le dire de plus en plus clairement: Monsieur Macron n’a commis aucun impair de par sa posture dans sa chaise. Les thuriféraires de Marine en la matière sont des gens qui font de gros efforts pour se sentir offensés.
Cela me rappelle cette histoire d’un dame bien éduquée qui va voir l’auteur d’un dictionnaire.
Madame: « Monsieur, je suis positivement outrée que votre dictionnaire comporte autant de gros mots et de terminologie salace… Il n’en manque pas un seul ! »
Auteur: « Madame, je salue votre esprit qui, de toute évidence, les connaît tous parfaitement pour savoir où les chercher ! »
Vous voyez l’ironie ? Eh bien c’est ce que je pense que ces accusations perpétuelles en mépris ou arrogance que votre personne et les esprits qui vous sont semblables s’acharnent à inventer de toute pièce pour vous faire passer pour des victimes.
Sur mon trollage: j’ai fait l’effort de résumer, à l’attention d’Achille et de Tipaza plus de deux millénaires de recherche sur le sujet qui mystifia Achille par son erreur combinatoire, depuis Pingala jusqu’aux travaux sur le calcul ombral de Roman et Rota dans les années 1970. Prenez cela sereinement comme un cours d’histoire. Si jamais je peux faire saisir à Achille l’ampleur d’un tel domaine de recherche, qui se niche, au fond, derrière son erreur de combinatoire, eh bien, il y aura une personne de moins bête sur Terre ce soir, même si elle ne comprend pas tout.
Et la personne qui comprend tout sur la question, elle récolte un million de dollars, décernés par une fondation privée du Colorado.
« Il n’empêche que ces deux brouilleurs compulsifs de radars n’empêcheront pas indéfiniment, nonobstant leur hargne et leurs tromperies, la vérité d’éclater au grand jour ! »
Vous vous leurrez cruellement. La réalité, c’est que Marine est en train de faire un passage en force odieux sur les principes démocratiques. Que ce soit en France en s’asseyant sur notre certes imparfaite constitution, ou que ce soit à l’étranger en soutenant Poutine.
Je n’avale plus ses dénégations: quand on veut continuer à acheter du gaz et du pétrole à Poutine, c’est qu’on est complice.
C’est cela la vérité qui éclatera au grand jour si Marine est élue.
Et la vérité qui éclate au grand jour en ce moment même, c’est que cette tentation pro-Poutine en France est la honte de la démocratie. Si Marine est élue, je serais contraint de soutenir des sanctions diverses et variées contre la France si elle s’entête dans cette direction pro-Poutine et plus généralement anti-démocratiques. Par exemple les sanctions européennes qui visent actuellement la Pologne et la Hongrie, je n’aurais aucune honte à les appliquer en France. Ou même des sanctions plus dures.
Ce débat sur la prétendue connivence entre le RN et la Russie, sur le fait d’avoir emprunté à la First Czech Russian Bank après avoir essuyé un refus de toutes les banques françaises, me paraît vide de tout réalisme.
Si j’étais Français et si je devais, comme certains ici, affirmer que « en Russie toute entité importante a des liens avec le pouvoir », je me frotterais d’abord les yeux afin d’enlever cette poutre géante. Un parti qui fait 33 % aux élections et qui se voit refuser toute aide financière pour se présenter… les banques, détentrices de l’argent public… il n’y a qu’en Russie que cela peut exister, c’est ça ?
****
Tout d’abord, et désolé de froisser l’ego de certains, le Poutine de ces deux dernières décennies n’a que faire de la France en tant qu’acteur politique. Contrairement à ce que la presse people anglophone veut faire croire, celle que tous les « experts » en Russie citent, Poutine n’est pas une tête brûlée, tout au contraire. Cela fait bien longtemps qu’il œuvre dans l’ombre afin de mettre à jour un bloc sino-russo-indien, qui représenterait bien plus de la moitié des échanges économiques mondiaux et qui lui assurerait une certaine indépendance et marge de manœuvre.
Pour les Russes (et bien d’avantage pour les Chinois), l’Europe est depuis longtemps perdue et hors-jeu, gangrenée par des dettes abyssales, des conflits identitaires et une étrange conception de l’universalisme qui a fini par ronger les liens culturels qui maintenaient, tant bien que mal, chaque nation unifiée dans son noyau.
Que ce soit Marine Le Pen, Macron, Zemmour ou Lassalle, c’est du pareil au même. Ils rétropédalent quand rappelés aux ordres. Poutine a le don de comprendre les faiblesses bien plus vite que les autres, car sa définition de la faiblesse se base sur le rapport de force. Or Marine Le Pen est sans doute celle qui a le plus mis d’eau dans son vin, étant persuadée que cela va finir par dynamiser sa campagne et exploser le fameux plafond. C’est pourquoi, dans les paramètres de Poutine, elle n’a aucun intérêt, elle n’est pas fiable. Elle s’est montrée faible.
Voilà, moi je n’y crois pas du tout à cette connivence. En tout cas, les arguments en faveur de cette prétendue alliance secrète RN/Poutine, que j’entends aboyés ci et là, me paraissent fort biaisés et engendrés plus par des détestations individuelles et irrationnelles que par des faits.
L’ironie dans cette histoire : l’ombre de Poutine, tel un épouvantail, plane sur l’élection française et même va influencer le résultat. Alors que lui, il s’en fiche royalement.
@ Valéry | 22 avril 2022 à 20:47
Sur ce blog il n’y a que deux ou trois contributeurs, dont Marchenoir, à voir l’ombre de Poutine partout. Pour ce dernier et quel que soit le sujet, cela a d’ailleurs commencé bien avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Une véritable obsession !
Ce qui est sûr c’est que la Russie continue de vendre son gaz aux pays de l’Europe de l’Ouest, une partie transitant par l’Ukraine (qui touche de ce fait des droits de passage). Et pendant ce temps-là, Zelensky, le comédien, qui n’est pas à une incohérence près, « exigerait » que la France rapatrie tous ses commerces installés en Russie : Decathlon, Leroy Merlin, Auchan, etc.
Ben voyons !
Heureusement la campagne électorale est terminée.
J’ai remarqué au cours du débat que E. Macron était passé de jeune beau à vieux beau avec ses tempes argentées. C’est Brigitte qui doit être contente: elle est devenue enfin aussi jeune que lui.
Le couple Macron en 2017 nous a été vendu comme un paquet de lessive (avec l’adoucissant associé) par une campagne de marketing hors norme. Mais le paquet de lessive n’était pas tout à fait ce que nous espérions d’où la déception immédiate. Le paquet de lessive ne lavait pas vraiment plus blanc que blanc.
Macron a ruiné la France, 600 milliard de dettes. MLP aurait pu insister un peu plus et demander comment il comptait rembourser.
MLP aurait aussi pu critiquer le fameux dividende social, porté par l’incompétente E. Borne, fumeuse ministre du Travail. Ce dividende social existe déjà, les négociations sont obligatoires et respectées, mais le chiffre en fin de tableau Excel, après moult soustractions, est toujours le même: 0.0.
La France est ruinée financièrement mais aussi moralement. Il n’y aura pas de syndicats pour négocier les retraites et la perte des acquis sociaux sur lesquels Macron va se jeter pour éponger la dette.
En fait, moi je vote pour Patrick Roger, qui tous les matins sur Sud Radio, pendant cette campagne a traversé des nids de couleuvres en essayant de ne pas trop en avaler, mais certains étaient gratinés avec les gens de LREM.
Par exemple Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture, qui a réussi pendant son interview à ne jamais prononcer les mots agriculture et agriculteur. PR aurait pu insister.
Ce matin, Franck Riester est sorti de son sarcophage pour déclarer que MLP voulait priver de liberté les femmes musulmanes et par extension l’ensemble des citoyens, mais a réussi à éviter toutes les questions sur son bilan désastreux au commerce extérieur (déficit record de -84,7 milliards d’euros), et qui n’est pas près de diminuer avec la facture énergétique. PR, comme MLP, aurait pu penser à poser la question.
Et enfin R. Enthoven qui a trouvé tout à fait juste que E. Macron déclare que la France était coupable de crimes contre l’humanité.
@ anne-marie marson
« J’ai remarqué au cours du débat que E. Macron était passé de jeune beau à vieux beau avec ses tempes argentées. C’est Brigitte qui doit être contente: elle est devenue enfin aussi jeune que lui. »
Et dans le temps, certaines nanas votaient pour Bernard Tapie parce qu’il était beau ? Par pitié, épargnez-moi cette vision du politique.
« Le couple Macron en 2017 nous a été vendu comme un paquet de lessive (avec l’adoucissant associé) par une campagne de marketing hors norme. Mais le paquet de lessive n’était pas tout à fait ce que nous espérions d’où la déception immédiate. Le paquet de lessive ne lavait pas vraiment plus blanc que blanc. »
Non. L’apparition de Monsieur Macron sur la scène politique est la conséquence logique de l’effondrement de la légitimité et de l’efficacité de la représentation de la population par les corps intermédiaires. C’est cela qui a permis l’émergence d’un mouvement centriste en prise directe avec la frange de la société qui lui a fait plus ou moins confiance. J’en fais partie.
Il n’y a pas de promesse de laver plus blanc que blanc qui tienne. Il y a seulement la volonté de certains, dont moi, d’avoir un centrisme pragmatique aux manettes.
Notre monde n’est que perfectible. Pas plus.
Ne demandez donc pas la perfection à Monsieur Macron. Il ne vous l’a pas promise.
« Macron a ruiné la France, 600 milliard de dettes. MLP aurait pu insister un peu plus et demander comment il comptait rembourser. »
Au-delà du COVID, cette dette est due aux baisses d’impôt. Qui ne fut pas compensée par la baisse des dépenses publiques. À qui la faute ? À Monsieur Macron ? Ou à ces Français qui ne veulent jamais discuter de la pertinence d’une gestion rationnelle, par exemple, des lits d’hôpitaux, ce qui consisterait à les diminuer ? Si on rajoute le Covid, oui, on est complètement hors clou. Sans le Covid, on serait dans de la politique française bien classique.
Pour le Covid, la dépense n’a semble-t-il pas fondamentalement été à mauvais escient.
Le déficit structurel a certes sensiblement augmenté. Maintenant, il ne tient qu’à vous de demander moins de services publics.
« MLP aurait aussi pu critiquer le fameux dividende social, porté par l’incompétente E. Borne, fumeuse ministre du Travail. Ce dividende social existe déjà, les négociations sont obligatoires et respectées, mais le chiffre en fin de tableau Excel, après moult soustractions, est toujours le même: 0.0. »
Je ne crois pas au dividende social. Du tout.
« La France est ruinée financièrement mais aussi moralement. Il n’y aura pas de syndicats pour négocier les retraites et la perte des acquis sociaux sur lesquels Macron va se jeter pour éponger la dette. »
Que les syndicats disparaissent.
« Et enfin R. Enthoven qui a trouvé tout à fait juste que E. Macron déclare que la France était coupable de crimes contre l’humanité. »
Voici comment sont codifiés les crimes contre l’humanité depuis 1998:
« Aux fins du présent Statut, on entend par crime contre l’humanité l’un quelconque des actes ci-après lorsqu’il est commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile et en connaissance de cette attaque: a) Meurtre; b) Extermination; c) Réduction en esclavage; d) Déportation ou transfert forcé de population; e) Emprisonnement ou autre forme de privation grave de liberté physique en violation des dispositions fondamentales du droit international; f) Torture; g) Viol, esclavage sexuel, prostitution forcée, grossesse forcée, stérilisation forcée ou toute autre forme de violence sexuelle de gravité comparable; h) Persécution de tout groupe ou de toute collectivité identifiable pour des motifs d’ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux ou sexiste au sens du paragraphe 3, ou en fonction d’autres critères universellement reconnus comme inadmissibles en droit international, en corrélation avec tout acte visé dans le présent paragraphe ou tout crime relevant de la compétence de la Cour; i) Disparitions forcées de personnes; j) Crime d’apartheid; k) Autres actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé physique ou mentale. » — article 7 du statut de Rome de la Cour Pénale Internationale.
Il est parfaitement évident que la colonisation ne put se faire que dans le contexte de ce qui se nomme depuis 1998 des crimes contre l’humanité. Pas partout. Pas tout le temps. Mais ils sont indissociables de la colonisation.
Le dire permet en partie de solder le passé.
Ne pas le dire vous laisse à la merci de tous les pays émergents de ce qu’on appelait le tiers monde et qui maintenant soutiennent l’idée que Poutine vienne buter des nazis comme vous, Madame Marson. Vous êtes nazie, selon Poutine, parce que vous êtes occidentale, ne vous en déplaise. Et cette rhétorique coule comme du miel dans les oreilles des peuples anciennement colonisés.
Plus vous niez, plus ils voudront que Poutine vienne vous buter. Et si vous ne niez pas, ils voudront quand même que Poutine vienne vous buter, mais leur esprit nationaliste vengeur sera plus ou moins tenu en laisse par leurs élites intellectuelles.
Il est effectivement peut-être temps qu’on apprenne à solder cette histoire, et qu’apprenne à se lier avec les franges les moins haineuses de ces pays. Pour tenir en laisse les franges les plus haineuses, là-bas comme ici. C’est un peu mondialiste neuneu, cette perspective, mais l’alternative est pire.
@ F68.10 | 23 avril 2022 à 02:04
Au fil de vos commentaires, je vous jugeais un esprit libre, même une personnalité hors du commun, dès lors que vous n’abordiez pas votre obsession anti-Diafoirus. Hélas, me voici déçu. Vous êtes finalement un macronien pur jus ou, plus exactement, un extrême-centriste convaincu, d’abord, que le centre est l’alpha et l’oméga de la pensée politique, ensuite que Macron est centriste.
De mémoire, EM ne s’est jamais défini comme centriste. Il ne l’est pas. Il est « et de gauche et de droite… en même temps » ou, plus exactement « un coup à gauche, un coup à droite… », position nécessairement inconfortable, ces deux courants de pensée politique étant totalement inconciliables… Même dans la plus petite commune, les deniers publics sont utilisés différemment selon que la majorité municipale est de droite ou de gauche. Ici, on finance des biens durables, l’assainissement par exemple, là on assiste…
La vérité est que Macron, contrairement aux mœurs des centristes, qui, habituellement, s’acoquinent ou avec la gauche ou avec la droite pour être au pouvoir et, éventuellement, parvenir à en virer leurs alliés du moment, a imaginé une stratégie inédite : s’appuyer sur les deux forces antagonistes « en même temps » pour se faire de la place à leur détriment et conduire le char de l’Etat comme bon lui semble, l’avis du peuple ne pouvant être que moins pertinent que le sien et celui de son monde élitaire. Force est de constater que, jusqu’à maintenant, la manœuvre a réussi, comme l’indiquent les résultats du premier tour de la présidentielle.
En 2017, il a pris l’Elysée en passant par un trou de souris…Les circonstances, l’une, strictement politique – l’affaiblissement du PS dû à Hollande et aux frondeurs -, l’autre extraordinaire – le Penelopegate -, lui ont permis de mettre en branle sa machine infernale qui, en cinq ans, a broyé socialistes et néo-gaullistes. Agiter la peur pavlovienne des Français pour l’extrême droite et le tour était joué. Bref, un hold-up réussi dans une banque mal sécurisé.
Le problème est que, tôt ou tard, les Français comprendront la supercherie. Déjà, malgré les efforts désespérés de Macron et de ses sbires, ces jours-ci, beaucoup se sont aperçus que l’extrême droite n’est pas extrême – elle défend un programme qui était celui du RPR dans les années 90 – et que Macron surjoue le « moi ou le chaos ».
À la vue du fiasco des manifestations appelant à la reconstitution du Front républicain, il est clair que cette prise de conscience va bien au-delà des seuls électeurs de Marine Le Pen. Certes, il serait vain de penser qu’elle sera totale avant les législatives de juin, mais il serait audacieux de croire qu’à coup sûr, l’illusionniste parviendra à tromper son monde jusqu’en 2027.
Tout pourrait bien changer lorsque, entamant la deuxième saison d’un feuilleton dont il compte imposer le scénario, il se heurtera à une force devant laquelle il a déjà reculé : le Peuple, enfin décillé. Le peuple de gauche, à bout de souffle face à sa hargne et son mépris, entrera dans une résistance autrement plus puissante et organisée que la jacquerie des Gilets jaunes, celui de droite, regrettant son aveuglément, sera aussi dans la rue. Le danger est là : nul n’a jamais pu prédire comment s’achève de tels mouvements. Simple semonce ou révolution ? Tout dépend du degré de colère, de l’émergence ou non de leaders…
Revenons aux centristes. Je n’aime pas les centristes. J’aime le débat, la mesure, la recherche du consensus. J’ai des convictions, je les défends, je respecte celles des autres, je combats les plus extrêmes, celles qui remettent en cause la démocratie et la République… Comme les centristes, me direz-vous. Non, parce que le centriste politique n’a pas de conviction chevillée au corps… Un coucou qui vole d’une branche à l’autre et mesure la taille du nid dans lequel il compte s’installer pour prospérer. Je suis peut-être quelque peu trop entier, mais il me semble que l’objectif du centriste est d’abord et avant tout le pouvoir, qu’il obtient en ajoutant quelques grammes sur le plateau de la balance qui lui paraît le plus propice, droite ou gauche peu importe.
Les centristes ont été la plaie de la IIIe République, puis de la IVe, le MRP faisant la pluie et le beau temps selon ses intérêts du jour.
Sous la Ve, les pires exemples, ce sont Méhaignerie et Bayrou. Méhaignerie qui a beaucoup fait pour inoculer à la droite le poison « anti-fasciste » concocté par la gauche, poison qui l’a divisée et la divise aujourd’hui encore. Bayrou qui, après déjà quelques volte-face, pour un maroquin qui s’est révélé éphémère, a vendu son âme et son parti à Macron. Le placard dans lequel celui-ci l’a finalement enfermé est encore beaucoup trop doré à mes yeux. Bayrou n’est pas inutile, il est nuisible.
De plus, où se situe le centre, dans le paysage politique comme en géométrie ? Au milieu du milieu ? Mais encore… Au centre du milieu ? Plus à droite ? Plus à gauche ? Au-dessus ? En dessous ? Un millimètre en moins ? Une virgule de plus ? Un point encore trop gros pour être le centre ? Dans un parti centriste fort de deux membres, lequel est le plus au centre ?… Décidément, je n’aime pas les centristes.
@ Serge HIREL | 23 avril 2022 à 13:08
« Décidément, je n’aime pas les centristes.. »
Idem.
Le Centre est à la politique ce que le nombril est au corps humain. Une fois le cordon ombilical coupé, il ne sert plus à rien. C’est juste une cicatrice pas très sexy en haut de l’abdomen, voire un endroit infesté de microbes si l’on néglige sa toilette.
Certains ont la fâcheuse manie de regarder le leur en permanence, tandis que d’autres le couvrent d’artifices et l’exposent pour la danse du ventre afin d’aguicher la galerie !
@ Axelle D | 22 avril 2022 à 01:01
« Marchenoir va devoir sérieusement réviser ses informations. Cela ne lui paraît pas en effet invraisemblable que la banque russe ayant consenti un prêt au RN ait pu ensuite faire faillite… Difficile de croire alors la version que ladite banque ait été soutenue par le Kremlin et que de ce fait le RN (dont Marine) serait tenu de faire allégeance à Poutine. »
Trois sottises dans un seul paragraphe, en étant indulgent. Votre ignorance du sujet est abyssale.
Avant de prétendre me contredire, ayez la correction de lire les documents que je me donne la peine de fournir. Si vous l’aviez fait, vous auriez appris les choses suivantes.
La banque en question a effectivement fait faillite. Ce n’est ni vraisemblable, ni invraisemblable. C’est un fait. Figurez-vous que la banque centrale russe l’a contrainte à fermer pour irrégularités.
Ce n’est nullement incompatible avec le fait que Marine Le Pen ait reçu le soutien financier de la Russie. Ce n’est que dans votre monde de bande dessinée en noir et blanc que c’est impossible.
D’autant que le prêt a été racheté par un marchand d’armes russe, lié à l’armée et aux services d’espionnage.
Mais le plus important : Marine Le Pen n’est évidemment pas « tenue » de faire allégeance à Poutine en raison de l’argent emprunté. Elle le fait volontairement, et depuis belle lurette. C’est bien avant d’avoir emprunté aux Russes que Marine Le Pen, et son parti tout entier, se sont rués pour lécher les bottes de Poutine.
Les prêts russo-pollués consentis au RN (car il y en a deux, encore une preuve de votre ignorance totale du sujet) ne font qu’ancrer son parti un peu plus solidement dans l’asservissement à Moscou.
En fait, la sujétion russe du Front national (et pas seulement du Rassemblement national) remonte à Jean-Marie Le Pen. Ce dernier s’est jadis rendu en URSS, où il s’est entiché d’un Soviétique quelconque opposé au pouvoir. Genre Russe blanc. C’est là qu’a commencé le tra-la-la du « rapprochement avec la Russie ». À l’époque, il était nourri d’anti-communisme et de nostalgie monarchique (et peut-être aussi d’antisémitisme, il faudrait vérifier).
Les Français ne se consolant pas d’avoir assassiné leur roi, ils n’en finissent pas d’entretenir des fantasmes nobiliaires. La Russie, avec tous ses émigrés qui se donnent du « comte » et de la « comtesse », vient à point nommé pour flatter ce mythe.
Après la chute de l’URSS, le lien a grandi et prospéré. La motivation anti-communiste a disparu, jusqu’à s’inverser. La prétendue « défense des valeurs traditionnelles » a pris le dessus. Et surtout, le goût de l’autoritarisme, la volonté de détruire les institutions européennes et la haine des Etats-Unis ont fait le reste.
Si vous cherchez à défendre l’indépendance de Marine Le Pen vis-à-vis de la Russie, il faudrait que vous nous expliquiez pourquoi un représentant du Kremlin a déclaré qu’il fallait la « récompenser » pour son soutien à l’annexion de la Crimée… juste avant que le fameux prêt, le premier, ne soit accordé.
Il faudrait aussi que vous nous montriez que malgré ses prêts russes, Marine Le Pen a pris, de façon constante, des positions nettement hostiles à la Russie. Comme il se doit pour une prétendue « patriote » qui assure défendre « les intérêts de la France » et noie ses meetings de drapeaux tricolores.
Et puis il faudrait que vous nous expliquiez comment un président de la République qui devrait son élection à un prêt obtenu grâce au Kremlin, et dont le parti serait en train de le rembourser à une entreprise russe de vente d’armes liée à l’armée et aux services d’espionnage, pourrait mener une politique étrangère indépendante.
Bon courage…
Je n’ai pas regardé ce débat, Dieu m’en préserve ! Ce n’est pas moi qui gâcherais du temps à écouter un aliéné discuter avec une demi-idiote, a fortiori dans un contexte dont on sait les dés pipés. Non merci ! Je laisse ce genre de fredaines à d’autres, des illuminés qui analyseront a posteriori les arguments des deux antagonistes et qui se croiront obligés de nous faire part de leur avis péremptoire.
Pour autant, en visionnant l’une ou l’autre vidéo qui fait référence à ce débat que n’aurait pas renié le mime Marceau (paraît-il), j’ai la confirmation du bien-fondé de ma décision. Il semblerait que d’une part il y ait eu un cinglé omnipotent, opposé à une faible femme qui n’a pas su ou pu se lâcher face à son interlocuteur. Des millions de crétins vont sans doute arrêter leur choix final sur base du comportement de l’une et de l’autre. Après, ils viendront s’étonner que le pays part à vau-l’eau. Soit ! Ils auront cinq ou sept ans pour manifester. Et manifester, c’est démontré, si ça n’aide pas, ça défoule. Grand bien leur fasse !
De ce que j’ai entendu ici ou là, il semblerait que cette fois, ce soit Macron qui ait perdu, sinon le débat, du moins les pédales. Et j’ai beaucoup de mal à m’en étonner. Sa pauvre interlocutrice, sans doute limitée intellectuellement autant que par les recommandations prudentissimes de ses conseillers en com’, se tint à carreau. Avec le risque, une fois encore, de passer pour une « tiède ». Ou pire, incompétente.
Alors de ce que j’ai entendu ça et là, le Macron s’est comporté comme un de ces Français beaufs que dans sa propagande il dit abhorrer. Alors pourquoi Dame Le Pen ne lui a-t-elle pas asséné en fin de match l’uppercut décisif qui aurait envoyé Ceaușescu au tapis ?
Elle aurait très bien pu lui asséner en guise de conclusion : « Monsieur le président, ce soir des millions de femmes, féministes ou pas, ont vu comment vous traitiez une des leurs. Nous vous savions tortionnaire, dictateur, mal éduqué et insensible, il nous restait à apprendre qu’en sus, vous n’êtes qu’un mufle ! »
@ Robert Marchenoir 23 avril 2022 à 18:41
Avant de continuer à ergoter sur des « détails », commencez par écouter attentivement la vidéo du 21 avril 18:09 que j’avais pris la peine de mettre en lien. Et sur laquelle vous avez rebondi sans l’avoir consultée, ne vous arrêtant qu’à un commentaire mineur et accessoire et dont Valéry (qui à mon avis connaît parfaitement son pays en général et Poutine en particulier, en tout cas beaucoup mieux que vous) vous a démontré toute l’inanité, sinon la sottise.
Autrement dit, oubliez pour un temps Poutine, les cocos qui rôderaient partout et viendraient jusque dans nos bras, etc. ôtez vos oeillères si vous en êtes capable et revenez en France. En France, en France, en France !
Dites-nous plutôt si vous trouvez normal que dans un pays réputé démocratique tel que le nôtre, une citoyenne honorable (quand bien même on serait l’adversaire de ses idées et du parti qu’elle représente, ce qui est mon cas) puisse se voir refuser un crédit par toutes les banques de son pays ? N’y voyez-vous pas l’intervention maligne de puissances occultes ayant la haute main sur la Finance en général et les banques de l’Hexagone et leurs affidés en particulier ?
Et si Macron n’a rien à se reprocher, alors qu’il le dise, le prouve et fasse en sorte de faire taire les rumeurs une fois pour toutes : qu’il s’agisse des affaires Benalla, McKinsey, de ses déclarations de patrimoine, de ses comptes peut-être planqués dans un paradis fiscal, etc.
On ne demande que cela et la France, quel que soit le résultat ou le verdict, ne s’en portera que mieux !
@ Axelle D | 23 avril 2022 à 20:44
« Avant de continuer à ergoter sur des ‘détails’, commencez par écouter attentivement la vidéo du 21 avril 18:09 que j’avais pris la peine de mettre en lien. »
Non. Je ne regarde pas les vidéos. Je n’ai pas le temps, et c’est pour les illettrés. Montrez-moi des textes écrits. Seul l’écrit fait foi, et il permet d’assimiler des informations infiniment plus rapidement. Vous ne croyez tout de même pas que je vais me taper une heure deux minutes de vidéo à votre instigation ? Pour apprendre quoi ? Depuis que je lis vos vaticinations ici, je n’ai jamais appris une seule chose nouvelle ou intéressante sous votre plume. Alors une « vidéo » que vous avez ramassée dans je ne sais quelle poubelle…
Je vous signale que Vladimir Poutine, lui, publie toutes ses interventions par écrit. En russe, et en anglais. Prenez-en de la graine.
Votre vidéo, elle est titrée : « Patrimoine de Macron, où sont passés les millions ? » Elle semble alléguer qu’Emmanuel Macron se serait livré à une fraude fiscale.
Quel p… de b… de D… de rapport avec la compromission de Marine Le Pen avec la Russie ? Aucun. Vous faites du whataboutisme, comme tous les poutinistes. À chaque fois qu’on met le projecteur sur les vices bien réels de la Russie, vous tentez de détourner la conversation sur les vices supposés de l’Occident. C’est une vieille tactique communiste. C’est Moscou qui a inventé le truc. Vous êtes vérolée jusqu’au trognon par l’idéologie communiste.
Il est possible, en effet, qu’Emmanuel Macron ait dissimulé son patrimoine, encore qu’on n’en ait aucune preuve. ET ALORS ? Ce serait très très mal, mais en quoi cela diminuerait-il la scélératesse de Marine Le Pen et de sa soumission à la Russie ? En quoi, d’ailleurs, cela diminuerait-il la scélératesse de la soumission à la Russie de Nicolas Sarkozy, François Hollande, Thierry Mariani, François Fillon, Jacques Sapir, Emmanuel Todd, Hélène Carrère d’Encausse, Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Luc Mélenchon, André Bercoff, Charles Gave… enfin, j’arrête là, je pourrais continuer jusqu’en bas de la page.
Le soutien de la tyrannie russe par Jean-Marie Le Pen, puis par Marine Le Pen, ce n’est pas un détail, contrairement à ce que vous prétendez. C’est une menace fondamentale pour la sûreté de la France et pour celle du monde libre. Et il en dit long sur la fibre morale des intéressés, pour ne pas parler de leurs convictions politiques.
« Revenez en France. En France, en France, en France ! »
Je suis en France. L’acoquinement de Marine Le Pen avec la Russie, ça concerne la France. Marine Le Pen est française, et elle est candidate à la présidence de la République de la France. Où elle serait chargée de la politique étrangère, et du feu nucléaire.
« Ne vous arrêtant qu’à un commentaire mineur et accessoire et dont Valéry (qui à mon avis connaît parfaitement son pays en général et Poutine en particulier, en tout cas beaucoup mieux que vous) vous a démontré toute l’inanité, sinon la sottise. »
Valéry n’a rien démontré, et je connais la Russie infiniment mieux que lui. Valéry laisse entendre qu’il est d’origine russe et qu’il vit en France. Il mange à tous les râteliers. Il profite des bénéfices du monde libre, tout en se faisant le relais de la propagande poutiniste qui passe son temps à cracher sur l’Occident. Son attitude est tout aussi méprisable que celle des « élites » que je viens de citer.
S’il trouve que la Russie est si supérieure à l’Occident, pourquoi ne va-t-il pas s’y installer ? Je crois que la Sainte Russie a grand besoin d’hommes jeunes, vigoureux et dévoués comme lui pour dénazifier l’Ukraine, en ce moment…
« Dites-nous plutôt si vous trouvez normal que dans un pays réputé démocratique tel que le nôtre, une citoyenne honorable […] puisse se voir refuser un crédit par toutes les banques de son pays ? »
Non. Je ne trouve pas ça normal. ET ALORS ? Quel rapport ? Cela ne justifie pas la trahison en temps de guerre. Cela ne justifie pas le soutien au régime criminel russe. Comme je vous l’ai dit (mais vous ne lisez que ce qui vous arrange), la famille Le Pen soutenait la Russie bien avant qu’il ne soit question de chercher de l’argent pour une campagne présidentielle.
D’autre part, vous ne vous êtes toujours pas confrontée aux points suivants :
1. Il n’y a aucun droit de l’homme à se faire refiler du pognon pour une campagne électorale.
2. Quand on veut se faire élire, dans un pays libre, on demande du pognon à ses électeurs. On ne demande pas du pognon à un tyran étranger qui menace la France d’annihilation nucléaire.
3. Si on n’arrive pas à en trouver auprès de ses électeurs, c’est qu’on est nul et qu’on ne mérite pas de se faire élire.
4. Zemmour a demandé, et obtenu du pognon de ses électeurs. Bien qu’il soit suffisamment abruti pour lécher les pompes à Poutine lui aussi, au moins n’a-t-il pas accepté son pognon.
@ Axelle D
« Le Centre est à la politique ce que le nombril est au corps humain. Une fois le cordon ombilical coupé, il ne sert plus à rien. C’est juste une cicatrice pas très sexy en haut de l’abdomen, voire un endroit infesté de microbes si l’on néglige sa toilette. Certains ont la fâcheuse manie de regarder le leur en permanence, tandis que d’autres le couvrent d’artifices et l’exposent pour la danse du ventre afin d’aguicher la galerie ! »
Je pense, Madame, qu’après vos propos ci-dessus, vous n’avez plus aucune leçon à donner en matière de courtoisie, de respect, de modestie, de politesse. Plutôt que de vous occuper de mon nombril, un peu d’introspection vous ferait le plus grand bien.
——————————————–
@ Serge HIREL
« Vous êtes finalement un macronien pur jus ou, plus exactement, un extrême-centriste convaincu, d’abord, que le centre est l’alpha et l’oméga de la pensée politique, ensuite que Macron est centriste. »
J’ai toujours rendu mon tropisme d’extrême-centriste parfaitement limpide. Avec un tropisme libéral récusant les défauts de son héritage politique orléaniste.
L’extrême centrisme n’est pas l’alpha et l’oméga de la pensée politique. C’est un positionnement qui refuse l’idéalisme et l’émotif au profit du réalisme et du pragmatisme. Je n’ai aucun complexe à prôner des réformes extrémistes des institutions de manière à empêcher toutes les parties prenantes de nos démocraties d’adopter des postures partisanes de combat qui bloquent la capacité de ces démocraties à résoudre les problèmes. Je cautionne des solutions de marché pour répondre aux problèmes sociaux. Je cautionne de la régulation gouvernementale de ces solutions, ce qui n’a rien à voir avec du dirigisme ou de l’interventionnisme. Je soutiens le développement des classes moyennes dans le monde entier, et soutiens leur préservation en Occident car ne pas le faire revient à nourrir l’extrémisme de droite et de gauche. Je n’ai aucun complexe à assumer cela.
« De mémoire, EM ne s’est jamais défini comme centriste. »
Ben si:
« Les trois quarts des électeurs qui se sont exprimés, ce qui est quand même assez fort, se sont exprimés pour trois projets : un projet d’extrême droite, ce qui est une radicalité ; un projet d’extrême gauche avec Jean-Luc Mélenchon qui assume une radicalité politique dans les éléments, en particulier liés au capitalisme et au rapport même à l’économie de marché ; et ce que je qualifierais comme un projet d’extrême centre si on veut qualifier le mien dans le champ central. Je trouve qu’il faut collectivement réfléchir, intellectuels d’un côté et responsables politiques de l’autre, à reconsidérer notre démocratie par rapport à cette relation à la radicalité, ce que j’appelle cette volonté de pureté. Parce qu’à la fin, on vit tous ensemble. […] Ça suppose des compromis. La question, c’est comment on arrive à créer de l’adhésion, du respect, de la considération entre des citoyens qui peuvent penser très différemment, en leur montrant que ce n’est pas une trahison de leurs convictions profondes, mais que ce sont d’indispensables compromis qu’on trouve pour vivre en société. » — E. Macron, France Culture, l’Invité(e) des matins, Guillaume Erner, le 18.04.2022
C’est du pur extrême centrisme. Je conseille à tout un chacun d’admirer le côté halluciné du décalage entre la page sur le centrisme radical sur Wikipédia en français et en anglais.
« « Extrême centre » est employé pour classer des individus, des groupes, des mouvements, des organisations et des partis politiques se réclamant du centre du spectre politique, non pas par conviction, mais par opportunisme et dont son côté extrême renvoie à son « intolérance à tout ce qui ne cadre pas avec un juste milieu arbitrairement proclamé ». » — Wikipedia en Français.
L’antithèse exacte de ce que Macron et moi-même prônons. L’extrême centre, c’est au contraire non pas un travail d’anathème ou d’intolérance mais un travail de contrainte au consensus. Faire le consensus au forceps. Imposer la réelle tolérance.
Et c’est là l’idée que le Français refuse, tout confit qu’il est dans son idéologie tel un canard gascon. C’est pour cela que, comme en témoigne Wikipédia en français, le centre est vilipendé et, au fond, ses intentions diffamées en « opportunisme » et en « arbitraire ». Ce à quoi vous vous employez, au fond, répétitivement, comme d’autres.
Et c’est pour cela que je n’ai plus aucune pitié pour les Français.
« Revenons aux centristes. Je n’aime pas les centristes. J’aime le débat, la mesure, la recherche du consensus. J’ai des convictions, je les défends, je respecte celles des autres… »
Non, Monsieur. Ce n’est pas cela, le débat. Le débat, ce n’est pas défendre ses convictions. C’est rechercher collectivement la vérité. Et cela présuppose très précisément DE NE PAS RESPECTER les convictions des autres. Pas plus que les siennes. De ne pas se cacher derrière le fallacieusement raisonnable, dit « la mesure », pour refuser la très inconfortable raison, implacable destructrice des croyances et des convictions. C’est exactement cela qui vous différencie de ma personne. C’est cela qui fait que je suis un rationaliste et que vous ne l’êtes pas. Mon centrisme n’est pas opportuniste mais agressif. C’est en cela qu’il est radical. Ce n’est pas un centrisme qui parlementairement quémande le consensus, mais un centrisme qui parlementairement l’extorque ; sans pour autant transiger sur la vérité pour y parvenir.
« Non, parce que le centriste politique n’a pas de conviction chevillée au corps… Un coucou qui vole d’une branche à l’autre et mesure la taille du nid dans lequel il compte s’installer pour prospérer. »
Oubliez votre histoire parlementaire désuète. Ce n’est plus là le même type de centrisme. Voici les convictions chevillées au corps de Macron et qui caractérisent aussi mon centrisme radical:
Thomas Legrand: « Quel est le but du macronisme ? » – E. Macron: « Mais je ne sais pas si je dois répondre à vos questions, car je dois dire, comme il faut imaginer Sisyphe heureux, je veux imaginer pour les prochaines années Thomas Legrand heureux. [puisque Thomas Legrand, en tant que bon Français, n’arrive toujours pas à comprendre, dans ses éditoriaux, ce qu’est le macronisme…] » – TL: « Oh ! C’est très gentil… » […] – EM: « La démarche politique qui était la mienne il y a cinq ans était une démarche de dépassement des clivages, qui, je pense a été féconde, car elle a permis de faire travailler des femmes et des hommes qui n’avaient jamais travaillé ensemble. […] Moi je sais à peu près d’où je viens […]: d’un syncrétisme. […] Je crois dans l’économie sociale de marché. C’est à dire que je crois dans l’économie de marché ouverte, ce qui me distingue par exemple des deux extrêmes. Je crois dans l’indépendance productive, industrielle, et donc dans la puissance du savoir, de la technologie et de la production. Ce qui renvoie à plusieurs familles politiques, mais enfin, c’est au cœur de ce que je crois. » – Nicolas Demorand: « C’est très large ! » – EM: « Oui, mais ce n’est pas partagé dans tous les champs ! Et donc, je suis pour un investissement dans l’école, dans l’université et la recherche, dans la production, et je veux faire de la France une grande puissance de production. Agricole, industrielle, qui permettra la neutralité carbone. […] Ce projet, d’innovation, de création est important. Mais je crois dans une économie de marché, et j’ai pris ce terme très européen: économie sociale de marché. C’est à dire que nous croyons aussi dans la régulation de cette économie. Et donc dans des services publics forts. »
Voilà: centrisme radical. Pragmatisme assumé. Son rapport à l’économie ouverte le distingue des pôles Le Pen et Mélenchon. Son rapport à la « puissance du savoir », qui est « au cœur de ce qu’il croit » (sic) le distingue de tous les anti-sciences de manière transpartisane (y compris dans son parti: je vous ferais remarquer que Martine Wonner n’est plus à En Marche.)
La grand-mère de Monsieur Macron, Mme Germaine Noguès née Arribet, était donc de toute évidence une femme admirable. Une réelle femme « de gauche ». Au sens noble et pas marxiste du terme. Une femme qui lui a donné d’excellents fondamentaux. Une femme consciente de l’héritage de la philosophie et donc de la réelle science dans l’amélioration de l’humanité, y compris sur le plan politique. Une femme ancrée dans la plus noble des traditions intellectuelles.
Une femme qui mystifie donc toujours Thomas Legrand.
@ F68.10 | 23 avril 2022 à 02:04
1/ « Macron est passé de jeune beau à vieux beau. »
Je ne trouve pas M. Macron séduisant.
Je ne fais que répondre à ce qu’il a dit lui-même au cours du débat, à savoir qu’il avait vieilli, contrairement à Mme Le Pen.
2/ pour imposer un produit nouveau qui vient de nulle part, il faut une intense campagne de marketing. Et le marketing, ce n’est pas seulement une photo dans Paris Match.
Je serais très intéressée de connaître le cahier des charges fourni à McKinsey pour le marketing de cette élection, et quels sont les segments de population qui ont été déterminés.
@ anne-marie marson
« Je ne trouve pas M. Macron séduisant. Je ne fais que répondre à ce qu’il a dit lui-même au cours du débat, à savoir qu’il avait vieilli, contrairement à Mme Le Pen. »
Je viens de regarder ce débat en entier. La réaction qui m’est venue en écoutant M. Macron, c’est « Wouah !! La brute épaisse… » Moi, perso, j’adore ce type de brutalité que certains appellent de l’arrogance… C’est de la barbarie.
Bon, je reconnais que si on a un parti pris contre Macron, on puisse rechigner à être enchantée par cette « arrogance ». Et parfois, il s’imposait rhétoriquement un peu trop avec des « Madame Le Pen ! ». Je le concède. Bref…
J’ai donc isolé le passage où Monsieur Macron et Madame Le Pen échangent sur leur âge.
Mais en toute franchise, je ne vois pas où vous voulez en venir sur ce point.
« Je serais très intéressée de connaître le cahier des charges fourni à McKinsey pour le marketing de cette élection, et quels sont les segments de population qui ont été déterminés. »
Monsieur Macron prétend séparer ses comptes de campagne des comptes de l’État. Sauf pour des bricoles du genre coiffeur. Apparemment, Monsieur Macron s’est pas mal financé par des soirées de gala et des dîners chez de riches donateurs paraît-il organisés par Christian Dargnat, ancien banquier et illustre inconnu: Monsieur Dargnat serait issu du monde de la gestion d’actifs de BNP Paribas, et aurait fondé Alphée Consulting, une entreprise de conseil en finance et géopolitique. Et aurait aussi organisé le financement de la campagne macronienne de 2017. Paraît-il que Gabriel Attal aurait été très assidu à ces dîners mondains.
Il n’y aurait pas que de grands mécènes dans ces financements privés, mais aussi des petits donateurs. 10 millions d’euros aurait de plus été financés par emprunt bancaire. Et 7 millions financés sur les fonds propres de LREM. 5 millions auraient probablement été levés par ces opérations mondaines.
Il ne me semblait pas inutile de faire ce synopsis du financement de la campagne, financement qui ne serait pas lié à l’État, puisque vous voulez traiter des accointances éventuelles et hypothétiques de cette campagne avec McKinsey. (On se demande pourquoi…)
Personnellement, je n’aurais pas de souci à ce que les candidats détaillent publiquement leurs dépenses de campagne au fur et à mesure de la campagne même. C’est un peu voyeur, mais cela ne me choquerait pas. En l’état, en ce qui concerne McKinsey, je n’ai pas d’éléments me permettant d’affirmer que McKinsey aurait bossé pour cette campagne. En 2017, des salariés de McKinsey auraient certes bien fait campagne pour Macron. Et cela reste leur droit. Pour affirmer que McKinsey a bossé gratuitement, il faudrait faire un peu mieux que des insinuations et en fournir des éléments un peu concrets permettant de le soupçonner. Pour l’instant, je ne vois pas de scandale majeur dans cette histoire.
Je vois par contre un conflit d’intérêt, vu que certains, comme A. Komorn, P. Midy ou M. Maucort n’ont pas fait que campagne mais ont aussi intégré des postes dans l’entourage de Jupiter. Ce sont des choses qu’il faut éviter de faire, mais, là, il n’y a pas non plus de quoi en faire une montagne: ces gens ont quitté McKinsey avant de rejoindre l’entourage macronien. Ce n’est pas en soi particulièrement choquant. Ce sont des liens. Ce sont des humains. Et même s’ils sont blindés d’actions, je ne vois pas le cours en bourse de McKinsey dépendre subrepticement et massivement de ces gens.
Personnellement, je ne vois pas de problèmes particuliers à ce que l’administration ait recours à des cabinets de conseil. Comme McKinsey. Ou Accenture (feu Andersen Consulting), Citwell ou JLL. Quand un cabinet de conseil comme Andersen débloque comme dans l’affaire Enron, il faut que la justice l’éparpille façon puzzle. Et aux States, cela ne traîne pas: en 2002, la firme fut de facto détruite par la justice. J’ai eu un grand moment de satisfaction, à l’époque, de voir la chouchoute des écoles d’ingénieurs françaises se faire vaporiser. Moi, j’attends que la justice française se révèle aussi pugnace que la justice américaine en ce qui concerne la criminalité en col blanc. Qu’elle sache étrangler.
Pour l’instant, au mieux peut-on voir dans les relations avec McKinsey du favoritisme. Ou se soucier de leur poids car ils interviennent sur des dossiers stratégiques pour Macron. Mais je ne vois pas de corruption particulière. Au plus un Mazarin corporate en tandem avec Jupiter, ce que je ne trouve pas complètement dramatique… Et McKinsey opère dans les parages de l’État depuis déjà plusieurs présidents.
Je trouve donc que vous faites une bien partisane petite fixette. J’attends que vous me montriez de réels éléments permettant de soupçonner de la criminalité en col blanc ou un réel danger pour l’indépendance de l’État. Pour l’instant, je ne vois pas.
Vous avez des éléments laissant soupçonner que Macron aurait délégué le marketing de la campagne de 2022 à McKinsey ? Ce qui ne me choquerait pas outre mesure, même s’il pourrait dans ce cas quand même un peu varier de cabinet à qui faire appel…
En 2017, il s’était plutôt fourré avec Ismaël Emelien, et c’était plutôt Liegey Muller Pons qui faisait l’analyse de stratégie électorale. Pas McKinsey.
On était loin du complot en 2017. Je ne vois pas pourquoi nous y serions maintenant. Sauf si vous avez des éléments intéressants à communiquer. Auquel cas j’essaierai de réviser mon jugement.
@ Ninive 24 avril 17h23
« …Je sais c’est dur… dans mon cas c’est plus simple madame Bilger a coupé le lien avec lui… au début ça surprend mais tout compte fait c’est mieux comme cela, plutôt que de passer pour un imbécile de discourir… »
Cher Ninive, gonflé vous êtes… vous me ravissez… figurez-vous qu’il m’est arrivé la même mésaventure. J’avais décidé de démolir pour le compte un malfaisant collant insupportable, niais et suffisant à la fois – ne cherchez pas à l’identifier ils foisonnent dans cette catégorie.
À la première salve ce fut le classement vertical. J’ai demandé des explications en privé, on m’a répondu amicalement par la même voie qu’il fallait m’abstenir d’employer un certain ton.
Parfois il faut savoir ravaler son ire.
Bonne journée camarade…
@ Ninive | 24 avril 2022 à 17:23
Vous avez raison sur le fond, le mieux serait de ne pas répondre à ses attaques virulentes et obsessionnelles !
Mais c’est aussi laisser libre cours à des discours haineux qui vont parfois jusqu’à répandre le poison raciste et fasciste. Dès lors ne pas réagir me semble être (souvent) une forme de lâcheté sachant combien des paroles blessantes peuvent détruire des êtres en situation de faiblesse ou des minorités isolées et déjà attaquées de toutes parts.
Vous aurez néanmoins remarqué que bien souvent c’est lui qui lance ses scuds « assassins » dans tous les sens, y compris lorsque mon commentaire s’adresse à quelqu’un d’autre. Et question vocabulaire, il ne se renouvelle pas beaucoup avec ses copier-coller interminables, sans compter les sempiternels termes de communistes, poutinistes, crypto ceci ou cela qu’il balance à toutes les sauces à défaut de pouvoir répondre intelligemment à un contradicteur. Un vieux disque rayé et grinçant bloqué toujours sur le même sillon… C’est saoulant ! D’autant plus pour la musicienne que je suis, passionnée autant de classique que de jazz ou de variétés !
Quand on a les arabes chez soi on a aussi Putin au Kremlin.
Avec Macron II En Marche vers la WW3 !
Le RS-28 SARMAT, nouveau gicleur putinien, est « calibré » France. Qu’on le sache !
@ F68.10 | 25 avril 2022 à 04:43
1/ « Macron est passé de jeune beau à vieux beau. »
C’était pour contrer un peu le storytelling sur le couple Macron. Les médias ont toujours dit que M. Macron était jeune et beau, que c’était Jupiter (et puis quoi encore ?), donc c’était un tacle un peu facile envers M. Macron, en reprenant ses propres propos.
Mais je pense comme GERARD R. | 23 avril 2022 à 19:35 que M. Macron est un mufle grossier, pas seulement lors de son débat avec MLP, mais depuis 5 ans avec les Français et avec ses adversaires politiques. Il a des ministres aussi mufles que lui.
La muflerie comme système de gouvernement.
C’était mufle d’aller à Cergy voir le peuple.
Je pense qu’Elon Musk est plus séduisant, et surtout plus séducteur, et beaucoup plus riche.
2/ En ce qui concerne la corruption en col blanc et le rôle de McKinsey dans la campagne de M. Macron, je vous renvoie au site de Régis de Castelnau, en particulier celui-ci:
https://www.vududroit.com/2022/04/affaire-mckinsey-quelques-videos-pour-ceux-qui-nont-pas-envie-de-lire
Pour l’instant il n’y a qu’une enquête pour fraude fiscale, McKinsey n’ayant pas payé d’impôts en France pendant 10 ans.
Tant que le Parquet National Financier (PNF) n’aura pas ouvert d’enquête sur l’implication de McKinsey dans la campagne électorale de 2017, il n’y aura pas de preuves, et encore à condition que la justice de Macron-Trogneux-Dupond-Moretti soit encore de la justice ce qui n’est pas sûr (voir les nombreux billets de Ph. Bilger à ce sujet).
M. Macron n’a pas dit ce qu’il pensait faire de la Justice, et ce qu’on a vu jusqu’à présent n’incite pas à l’optimisme.
@ anne-marie marson
« Je pense qu’Elon Musk est plus séduisant, et surtout plus séducteur, et beaucoup plus riche. »
Bwahahaha ! Elle est trop forte, celle-là… je passe… joker !
« Les médias ont toujours dit que M. Macron était jeune et beau, que c’était Jupiter (et puis quoi encore ?), donc c’était un tacle un peu facile envers M. Macron, en reprenant ses propres propos. »
Il me semble utile de préciser que les « tacles » ne sont pas des arguments. La démocratie n’est pas un terrain de foot ni un champ de bataille.
Quand au sobriquet de « Jupiter », cela vient d’un entretien dans lequel il décrit alors la présidence qu’il souhaitait effectuer comme jupitérienne. Les Français veulent une présidentialisation digne d’un Sauveur, d’un Roi, d’un Messie. Il leur a donc promis un exercice du pouvoir en droite ligne avec leurs aspirations. S’il ne l’avait pas fait, on le lui aurait reproché. Pas assez régalien, pas assez digne, pas assez gnagnagna…
« François Hollande ne croit pas au « président jupitérien ». Il considère que le Président est devenu un émetteur comme un autre dans la sphère politico-médiatique. Pour ma part, je ne crois pas au président « normal ». Les Français n’attendent pas cela. Au contraire, un tel concept les déstabilise, les insécurise. Pour moi, la fonction présidentielle dans la France démocratique contemporaine doit être exercée par quelqu’un qui, sans estimer être la source de toute chose, doit conduire la société à force de convictions, d’actions et donner un sens clair à sa démarche. La France, contrairement à l’Allemagne par exemple, n’est pas un pays qui puise sa fierté nationale dans l’application des procédures et leur respect. [Tu l’as dit, bouffi: cf. article 11] Le patriotisme constitutionnel n’existe pas en tant que tel. Les Français, peuple politique, veulent quelque chose de plus. De là l’ambiguïté fondamentale de la fonction présidentielle qui, dans notre système institutionnel, a partie liée avec le traumatisme monarchique. [Noooon… j’y crois pas !!] C’est bien pourquoi le président de la République, dans notre représentation collective, ne peut être tout à fait « normal ». » — E. Macron, Challenges, 16.10.2016
Franchement, Monsieur Macron a été bien gentil avec vous en jouant ce rôle que vous exigez de lui qu’il endosse. Beaucoup trop gentil. Et il s’en explique d’ailleurs dans son entretien d’avant-présidentielle sur France Inter du contexte qui le contraint en la matière:
« Je n’ai pas révolutionné l’exercice du pouvoir présidentiel, si c’est votre question. […] Je sens bien qu’il y a un décalage entre le renouvellement politique que j’ai incarné et le classicisme de l’exercice de la fonction, je vous entends. […] Il y a une méthode d’élaboration de la décision en démocratie. Mais ce point, d’ailleurs, je tiens à vous le dire, ne vaut pas que pour celles et ceux qui m’accompagnent ! Il y a une crise de tous les partis politiques et même de tous les syndicats. Et nous avons dans notre démocratie un problème sur ce sujet. Mais je ne ferai pas cela en faisant comme les voisins car nous ne sommes pas un système parlementaire. Et c’est pour cela qu’il faut inventer de la délibération ouverte en société quoique n’étant pas un système parlementaire. C’est ma difficulté mais la question est tout à fait pertinente et je ressens le même déséquilibre et la même insatisfaction. » — E. Macron, France Inter, 22.04.2022
Vous comprenez ? Votre présidentialisation de la démocratie, c’est vous tous qui l’avez voulue. Macron se plie à l’exercice. Et a donc assumé vouloir exercer un pouvoir jupitérien.
Et franchement, quand on le choix entre Jupiter (Macron), Junon (Le Pen) et Vulcain (Mélenchon), je trouve le surnom plutôt marrant. Vous voulez tous du jupitérien. Je l’appelle Jupiter. Je me moque donc de vous. Et je me moque aussi des impasses de la démocratie française que la présidentielle symbolise et matérialise à la perfection: ne me dites pas que la présidentielle s’est bien passée ; je ne croirais en effet pas un traître mot en ce sens de votre part.
Vous en crevez. Et Jupiter essaie de vous en sauver. Vous êtes incapable de le comprendre, même quand cela fait six ans qu’il vous explique la nature du problème qui vient de vous péter à la figure ces derniers jours. Continuez… vous êtes sûrement sur la bonne voie.
« M. Macron est un mufle grossier, pas seulement lors de son débat avec MLP, mais depuis 5 ans avec les Français et avec ses adversaires politiques. Il a des ministres aussi mufles que lui. »
Monsieur Macron est à la tête d’un pays de mufles. Il est au pire à votre image. Et je trouve qu’il présente un bien meilleur portrait de ce pays de mufles que votre muflerie se plaît à peindre.
« C’était mufle d’aller à Cergy voir le peuple. »
Vous croyez vous moquer de qui en sortant de telles âneries ? C’est le rôle d’un président que de se déplacer dans un quartier populaire pour y rencontrer habitants, commerçants et entrepreneurs. Les gens qui balancent des tomates n’ont AUCUNE EXCUSE et devraient être mis au trou. N’importe qui a le droit de se déplacer n’importe où en France, et en premier lieu le président. Quiconque nie ce droit au président est un séditieux qui mérite la taule. Nous ne sommes plus là dans la liberté d’expression, Madame, mais bien dans l’agression de la part de personnes à qui il faut apprendre la notion de civilisation.
« 2/ En ce qui concerne la corruption en col blanc et le rôle de McKinsey dans la campagne de M. Macron, je vous renvoie au site de Régis de Castelnau. »
C’est bien, Madame: vous arrivez à soumettre des vidéos à notre sagacité. Et est-ce que vous seriez capable de nous résumer un des arguments clé qui pour vous est particulièrement condamnable ? Parce que je ne vais pas faire du commentaire étendu de vidéo sur ce blog. Veuillez sélectionner un point spécifique, par exemple en mentionnant la vidéo que vous jugez la plus infamante et en m’indiquant à quel moment se situe l’argumentaire clé. Sinon, je ne vais pas prendre la peine de vous répondre sur des points précis, puisque vous n’en soulevez aucun.
« Pour l’instant il n’y a qu’une enquête pour fraude fiscale, McKinsey n’ayant pas payé d’impôts en France pendant 10 ans. »
Pas de soucis. Faites l’enquête. Il n’est pas certain, en soi, que ce montage financier soit illégal. C’est une chose à législativement corriger, mais si McKinsey n’a rien fait d’illégal, McKinsey n’a rien fait d’illégal. Et ce n’est pas Macron qui établit la comptabilité de McKinsey. Pour prouver que Macron est mouillé dans cela, il faudra que vous nous prouviez en quoi Macron serait complice. Ce qui présupposerait que Macron ait connaissance de l’illégalité de ce montage. Cela me paraît ardu: j’ai été témoin de montages un peu analogues pour d’autres motifs, et ils ne sont pas nécessairement illégaux. Bien au contraire.
Mais allez-y. Faites l’enquête.
« Tant que le Parquet National Financier (PNF) n’aura pas ouvert d’enquête sur l’implication de McKinsey dans la campagne électorale de 2017, il n’y aura pas de preuves. »
Mais allez-y, ma chère. Lancez l’enquête. Allez le chercher. Au fait, souhaitez-vous, comme moi, que nos procureurs soient désignés par un mode qui passe par une élection ? Comme aux States ? Cela leur mettrait un peu plus la pression pour traquer la criminalité en col blanc, non ? Soutenez-vous les récentes propositions européennes pour limiter les procédures bâillons ? Soutenez-vous un premier amendement ?
Car c’est comme cela qu’on traque la criminalité en col blanc, Madame. Pas en nous la jouant « présomption d’innocence » à la française.
Et, je le dis en toute tranquillité à vous et à Monsieur de Castelnau: vous feriez mieux de commencer par vous occuper de faire sauter le verrou de Bercy.
« Le verrou de Bercy est une exception au principe de libre opportunité des poursuites par le parquet. Le verrou a été créé par la loi en 1920. » — Wiki
Commencez donc par faire le ménage là où cela importe vraiment, en particulier sur le plan des principes. Votre partisanisme aurait l’air un peu moins maladif.
@ F68.10 | 29 avril 2022 à 03:58
« Quant au sobriquet de Jupiter, cela vient d’un entretien dans lequel il décrit alors la présidence qu’il souhaitait effectuer comme jupitérienne. Les Français veulent une présidentialisation digne d’un Sauveur, d’un Roi, d’un Messie. Il leur a donc promis un exercice du pouvoir en droite ligne avec leurs aspirations. S’il ne l’avait pas fait, on le lui aurait reproché. Pas assez régalien, pas assez digne, pas assez gnagnagna… »
Exactement. Les Français réclament un truc, on le leur donne, puis ils hurlent au meurtre en prétendant qu’ils voulaient le contraire.
François Hollande était une chiffe molle qui négociait en public avec une adolescente immigrée illégale, il « n’incarnait pas la fonction ». Emmanuel Macron consent à mettre un peu de grandeur dans son style présidentiel, il devient un « dictateur ».
Les Gilets jaunes se plaignent des augmentations d’impôt et demandent « où passe le pognon », une semaine plus tard ils exigent « qu’on rétablisse l’ISF, c’est la seule solution ».
Quand l’épidémie de Covid éclate, Français hurlent qu’il n’y a pas de masques, on veut des masques, c’est un scandale, Macron est un assassin, puis lorsque les masques arrivent, les mêmes hurlent au nazisme, les masques créent toutes sortes de maladies, ce sont des « muselières », Macron est un assassin et un dictateur.
Finalement, les Français ont peut-être raison : c’est peut-être un dictateur qu’il leur faut, un type qui n’écoute pas leurs gémissements et qui les mène à la trique. C’est bien possible.
@ F68.10 | 29 avril 2022 à 03:58 (@ anne-marie marson)
Je n’ai pas le temps de lire votre commentaire. Vous ne pourriez pas faire plus court ?
Sinon je m’en tiendrai à la première phrase:
« Je pense qu’Elon Musk est plus séduisant, et surtout plus séducteur, et beaucoup plus riche. »
Bwahahaha ! Elle est trop forte celle-là… je passe… joker !
@ anne-marie marson
« Je n’ai pas le temps de lire votre commentaire. Vous ne pourriez pas faire plus court ? »
À votre service. Voici les points clés:
1. Votre commentaire au sujet d’Elon Musk montre que vous pensez quand même pas mal avec vos ovaires.
2. Je fais très bien de l’appeler Jupiter: je me moque de vous et des Français qui veulent un Roi pour lui cracher dessus comme on voudrait le beurre et l’argent du beurre. Attitude d’enfants gâtés.
3. Jupiter a entièrement raison de tenter de renouveler l’exercice de la démocratie par ce qu’il appelle de « la délibération ouverte en société ». C’est le seul moyen d’adresser le déficit démocratique en respectant la présidentialisation de la vie politique, votre drogue à tous. Le fait que vous appeliez cela de l' »arrogance » montre que vous recherchez davantage la castagne que la démocratie. Rassurez-vous: cela vient. Vous l’aurez, votre castagne.
4. Vous êtes bien plus mufle que Monsieur Macron ne le sera jamais.
5. On ne balance pas des tomates sur des hommes politiques en déplacement. Moi, quand je rencontre un homme politique en déplacement, je le laisse passer, je lui parle, je le respecte comme je le fais de n’importe qui d’autre. Je ne balance pas des tomates.
6. Balancer des tomates ne relève pas de la liberté d’expression et mérite le trou. A fortiori quand il s’agit de viser un président de la République. C’est comme cela qu’on discipline les réels indisciplinés. Si la taule doit servir à quelque chose, il serait temps qu’elle serve un peu à ce type de rééducation. On manque un peu de goulags, en France, tout de même…
7. Monsieur de Castelnau est un sombre hypocrite si ce n’est une graine de réel dictateur. Surtout comparativement à Jupiter. Si on veut faire tomber M. Macron avec l’affaire McKinsey, il va falloir faire un peu mieux pour aller chercher Jupiter et prouver sa culpabilité. Sa culpabilité en quoi, au fait ?
8. Si vous cherchez à faire en sorte que le parquet commence à déboîter un peu plus à droite à gauche, et fasse du chiffre en ce qui concerne la criminalité en col blanc, il serait temps de se retrousser les manches. Pistes d’actions: – élection des procureurs pour qu’ils nous fassent campagne sur le thème du « je serai plus dur que Judge Dredd face aux criminels en col blanc » – faire sauter le verrou de Bercy, qui est depuis 1920 une façon de contrôler étatiquement quelles sont les poursuites engageables en matière de fraude fiscale. C’est l’éléphant dans le couloir que vous vous refusez à voir, car traiter le problème sur le fond ne permet pas de viser explicitement M. Macron. C’est ballot, hein ?
9. Ce qui prouve que, au fond, la fraude de McKinsey, vous n’en avez rien à s’couer. Seul Macron vous obsède. Pas vraiment la fraude. Et c’est pour cela qu’il convient d’ignorer vos opinions inconséquentes et chouineries dans un grand éclat de rire. Mon rôle se borne ici à rendre cela explicite pour quiconque nous lirait.
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@ Bill Noir
« Le RS-28 SARMAT, nouveau gicleur putinien, est « calibré » France. Qu’on le sache ! »
Je ne vois pas en quoi ce type de joujou change quoi que ce soit à la dissuasion nucléaire. Ce type de missiles, c’est pour épater la galerie. Faire du buzz.
Rien n’a changé sur les fondamentaux de la dissuasion.
Si ce n’est que les nouvelles technologies militaires et les nouveaux enjeux favorisent l’escalade et augmentent les possibilités d’erreurs de jugement.
Mais le fond reste valable: destruction mutuelle assurée.
Je pense que ce n’est plus le temps d’écouter les menaces russes. Les élites russes autour de Poutine ont fait un choix. Elles veulent l’escalade. Qu’on leur fournisse donc leur escalade.
Poutine fait des menaces nucléaires ?
Biden rajoute une tranche de 30 milliards en Ukraine.
Que Vlad continue ce petit jeu de la provoc’, si cela l’amuse.
Je pense en effet que nous sommes très loin du niveau de souffrance maximal que nous sommes en mesure d’infliger à la Russie et qu’il ne faut pas s’interdire d’aller jusqu’au bout de la douleur.
@ F68.10 | 01 mai 2022 à 05:39
N’étant pas adepte du ping-pong, je ne répondrai pas à votre commentaire.
Je ne souhaitais pas non plus répondre au précédent, qui est un ramassis d’insultes et de lieux communs.
Mais vous insistez.
Donc j’en resterai là. J’espère que c’est clair ?
@ anne-marie marson
« Je ne souhaitais pas non plus répondre au précédent, qui est un ramassis d’insultes… »
Vous êtes sacrément gonflée. Vous pratiquez l’insulte à qui mieux mieux, qui plus est de manière semi-séditieuse. Et vous vous offusquez qu’on vous précise que vous êtes bien plus mufle que Monsieur Macron et ce en quoi vous l’êtes ?
« Donc j’en resterai là. J’espère que c’est clair ? »
Et vous voulez en rester là ?
En gros, quand vous donnez une baffe, vous avez le droit d’ordonner qu’on en reste là ? Non, Madame: je retourne la baffe. C’est clair ?
Je n’ai aucune raison de m’écraser face à vous, face à votre arrogance, votre cuistrerie, votre sophistique, votre muflerie, ainsi que face à votre certitude d’être sortie de la cuisse de Jupiter quand vous nous servez les fatwas de Monsieur de Castelnau en guise de hors-d’œuvre.
Je vais donc résumer en encore plus court:
1. Vous êtes auto-centrée. 2. Vous n’avez aucune légitimité intellectuelle à trouver Jupiter mufle. 3. Jupiter vous a très bien cernée, Madame la royaliste communiste. 4. Vous êtes mufle. 5. On n’agresse pas les hommes politiques en déplacement à coup de tomates. 6. Ce qui est un comportement qui mérite punition. 7. Monsieur de Castelnau peine à exposer ses arguments en faveur de la culpabilité de Monsieur Macron dans l’affaire McKinsey. 8. Vous seriez politiquement plus productive si vous cherchiez à résoudre les problèmes institutionnels qui font obstacle aux poursuites en matière de criminalité en col blanc plutôt que de hurler au complot de la « Macronie ». 9 Ce qui vous indiffère, car seule vous motive votre obsession anti-Macron.
Diagnostic: partisanisme halluciné. 600 milligrammes par jour de Tercian recommandé.
@ F68.10
Le RS-28 Sarmat « ne change quoi que ce soit à la dissuasion nucléaire. »
Quand même !
Je ne suis pas un ingénieur de l’Armement spécialiste du nucléaire, je suis un simple pékin, mais cet engin, si l’on veut bien le considérer calmement, est plus qu’effrayant. Il est parfaitement furtif, indétectable, supersonique au point qu’il ne lui faut que 5 minutes pour atteindre la France… atteindre la France : c’est là le pire, figurez-vous qu’il est exactement « calibré » pour détruire tout pays de notre « taille »… sans toucher l’Espagne, l’Italie, la Suisse protégées par les montagnes et même l’Allemagne et la Belgique pour peu que le point d’impact soit calculé au plus juste.
Même chose par exemple pour le couple Espagne-Portugal pour peu que l’on trouve un motif suffisant pour le rayer de la carte mais à part les Maghrébins je ne vois pas et ceux-là ne sont pas près d’avoir du nucléaire si Dieu le veut…
Bon !
Il y a quelques semaines j’avais follement considéré que le cas Putin devait être traité par ses compatriotes – je veux dire pratiquement – et que la méthode Brutus ne devait pas être réservée aux chiens ou autres parasites de la même espèce.
Le serf de la toundra n’est pas responsable de sa misère, il est victime de ce successif étiolement civilisationnel du tsarisme et du communisme : il n’empêche qu’il est au premier chef chargé de l’élimination de son tyran actuel.
C’est osé de faire valoir des perspectives de cette sorte ! D’autant que, à considérer les plus récentes apparitions de la tête gonflée du sieur Putin – on parle de cancer, de thyroïde – il pourrait bien être dans « ses derniers moments »… mais tenté de nous entraîner dans son néant.
Et pourtant un haut responsable, le Général Yacovleff, Saint-Cyrien, légionnaire, Otanien, professeur à l’École de guerre… a récemment évoqué cette « sortie »… que Putin « sera probablement liquidé par les siens » et qu’il pourrait bien faire « une malencontreuse chute du 5e étage du Kremlin ! »
Ça ne serait pas aussi bête que ça… ce que j’en dis c’est pour vous répondre…
Bonne journée camarade…
Putin va déclarer officiellement la guerre le 9 mai… Hitler Putin, Nazisme Communisme c’est du kif !