Un Don Quichotte de la Justice.
Contre une multitude de moulins à vent.
Les ignorances, les dérisions, les mépris, les opprobres singuliers ou collectifs, les sarcasmes et ironies médiatiques, les dénonciations politiques, toute la gamme de ce qu’une hostilité ne se remettant jamais en question oppose à l’institution judiciaire et aux magistrats qui la servent.
C’est à cause de ces diatribes incessantes, que la droite politique (à quelques exceptions près) et conservatrice cultive et que l’extrême droite conforte, qu’il me plaît de rendre hommage au Nouvel Obs qui consacre son dernier numéro à la « Justice sous pression » avec une « Enquête sur la montée du populisme anti-juges ». Non pas que je sois accordé avec tout mais le simple fait de s’interroger sur les raisons de ce désastre démocratique mérite d’être salué.
J’ai déjà évoqué la méconnaissance générale par le monde politique, gauche et droite confondues, de la réalité de l’univers judiciaire, des principes de droit, des règles procédurales et de cette évidence républicaine que, dans une démocratie exemplaire, ce qui n’est pas partisan devrait l’emporter sur ce qui l’est.
Mon propos n’est pas de retomber dans mes indignations, banales à force d’être ressassées.
Je sais bien que c’est au sujet d’une seule personnalité que les magistrats, même quand ils ont été remarquables, sont présumés coupables. En tout cas bien davantage que le prévenu. On a compris que je fais allusion à Nicolas Sarkozy contre lequel sept ans sept ans d’emprisonnement, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité (franceinfo) ont été requis par trois procureurs du PNF, de grande classe, à la presque fin d’un procès parfaitement présidé (Le Monde).
Ce serait mentir que de mettre en cause globalement les journalistes : il y a eu des comptes rendus honnêtes de ces réquisitions, par exemple dans le Monde, le Figaro, Marianne ou Mediapart.
Mais, pour l’essentiel, quelle curée subtile ou ostensible contre les magistrats, quel soutien quasi systématique accordé à Nicolas Sarkozy, quelle stupéfaction surjouée face à une charge, modérée s’il y a culpabilité. Qu’il soit relaxé dans plusieurs semaines me conduirait seulement à prendre acte de cette absolution comme je n’aurais pas la vulgarité de me réjouir de la sanction de notre ancien président.
Avant de me livrer à un inventaire détaillé des réactions qui se sont faites jour, directement ou indirectement, à l’occasion de ce moment capital du procès de Nicolas Sarkozy et autres, je voudrais faire un sort à mes joutes à la fois chaleureuses et contradictoires sur ce thème avec Pascal Praud sur CNews. Parce que cet animateur hors de pair me semble représenter la tendance dominante d’un certain journalisme français.
Il écrit une chronique tellement juste sur les supputations imprudentes et dangereuses au sujet de l’affaire du petit Émile Soleil (JDD) mais lui-même, dans nos confrontations, décrète à tout coup l’innocence de Nicolas Sarkozy et se plaît à ridiculiser les juges.
Je ne me permettrai pas de déplorer l’impact que peut avoir une telle attitude sur des citoyens s’informant sur une chaîne très regardée. Je voudrais juste relever que m’appelant pour rire « Monsieur Perpétuité », mon ami Praud ne sait rigoureusement rien de ma pratique d’avocat général à la cour d’assises de Paris et que, de son propre aveu, quelques avocats et son amitié pour Nicolas Sarkozy ont forgé ses convictions.
Qu’on me pardonne l’énumération nécessaire à laquelle je vais me livrer et qui pourrait être sommairement résumée par cette outrance de Mathieu Bock-Côté incriminant « la caste juridique » dans son offensive contre « la caste politique » (Le Figaro). Caste est un terrible mot dont je ne vois pas à quoi il correspond, en tout cas sur le premier terme de la comparaison.
On éprouve en effet l’impression d’une accusation étrange et paradoxale formulée à l’encontre de magistrats, comme s’ils avaient décidé de se saisir eux-mêmes des transgressions des hommes publics et qu’ils étaient responsables d’en avoir tiré des conséquences juridiques et judiciaires. Parce que Nicolas Sarkozy croit « au primat du politique », il aurait fallu le laisser en repos pénalement ? Le judiciaire ne nie pas l’élection, il l’éclaire.
Allons-y.
Le brillant Franz-Olivier Giesbert, dans Le Point, met entre parenthèses son intelligence et son honnêteté pour décrier les magistrats qui ont eu le tort de s’intéresser à Nicolas Sarkozy puisque ce dernier bénéficie de l’incroyable privilège d’être absous par principe à proportion du nombre de ses mises en cause.
Bruno Jeudy, dans la Tribune Dimanche, met en avant une alternative, un tout ou rien, qui sont précisément ceux que la Justice aura à trancher.
Guillaume Tabard, dans le Figaro, tombe en plein dans le conformisme médiatique en affirmant que « la neutralité des juges serait en question ». On ne sait pas pourquoi mais peu importe.
Hervé Lehman, qui s’est fait une spécialité de dénigrer la magistrature avec une palette démagogique, décrète que « la partialité de la magistrature pose un profond problème démocratique ». Parce que le prévenu Sarkozy est de droite, le ministère public serait de gauche ? Ce n’est pas sérieux. Quand on prend connaissance des réquisitions (dans le Monde notamment, grâce à Franck Johannès), il s’agit plutôt d’argumentations structurées susceptibles d’être judiciairement réfutées mais nullement de « partialité » (JDD).
En conséquence je suis navré d’être en désaccord aussi avec ce « sage » qu’est Jean-Éric Schoettl qui critique « une hubris judiciaire » (Le Figaro) au sujet de ces mêmes réquisitoires qui ne sont que l’appréciation fouillée et cohérente d’une accusation bientôt contredite par la défense. Je doute que cette dernière soit qualifiée de démesurée et d’excessive dans ses apologies !
L’académicien Jean-Marie Rouart qui identifie des « erreurs judiciaires » sans assister aux procès les concernant éventuellement – les absurdités et délires qu’il a proférés à CNews, le 31 mars, sur Omar Raddad ! – se voit offrir un entretien royal dans le Figaro Magazine où il profère cette fausseté sans être contredit : « Personne ne juge les juges, d’où leur sentiment de toute-puissance ». Alors qu’ils sont sans doute plus stigmatisés que ceux qu’ils ont la charge et l’honneur de juger !
Chaque jour j’aurais pu recueillir des perles tendant toutes à blanchir Nicolas Sarkozy. Laurent Wauquiez, par exemple, aurait mieux fait de se taire, comme Bruno Retailleau se l’est imposé. Aurore Bergé, ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a fait le grand écart en refusant de se prononcer sur les réquisitions mais en assurant l’ancien président Sarkozy de son « respect » (BFMTV)!
Et tout cela sans attendre, dans une ignorance d’autant plus contente d’elle-même qu’elle évite d’avoir à s’affronter à de légitimes contradictions
Quand le Nouvel Obs pourfend le populisme anti-juges, je pourrais discuter le choix de ce terme. Ce qui est sûr en revanche est qu’il y a au moins deux populismes dont l’un est plus redoutable que l’autre.
Il y a celui du peuple proprement dit qui par peur, ignorance ou intimidation se méfie de la Justice.
Et, plus grave, celui des élites pourfendant sans cesse « la Justice », une force capitale pour la sauvegarde de notre civilisation, quelles que soient ses imperfections.
Et sans compter la multitude des citoyens auxquels il conviendrait de redonner confiance.
Nicolas Sarkozy, comme Marine Le Pen ou Éric Zemmour, restent des prévenus à part : il ne peut pas être coupable, ils ne doivent pas être innocents.
Ayant mentionné ces atteintes à l’équité médiatique et politique, je ne peux qu’approuver l’abstention de la gauche qui, selon Mediapart, n’est pas intervenue pour commenter les réquisitions contre Nicolas Sarkozy. Quelles que soient les raisons de cette retenue, celle-ci était de bon aloi.
À l’égard de cette droite et de cette extrême droite qui semblent oublier que le politique ne justifie pas tout et que la morale dans sa traduction pénale, importe aux citoyens de bonne foi quel que soit leur parti, je fais part de mon étonnement. Alors que même les consensus les plus pertinents sont récusés, on ne s’inquiéterait pas de cette concorde délétère qui par perversion idéologique ferait surgir, à chaque mise en cause de Nicolas Sarkozy, un flot médiatique univoque et partial ?
Je ne me pousse pas du col en m’étant défini comme le Don Quichotte de la Justice.
Quelqu’un qui ne jettera pas le bébé avec l’eau du bain.
Qui ne confondra pas certaines pratiques juridictionnelles avec des jugements aberrants (Marine Le Pen) avec l’ensemble des décisions pénales et l’univers judiciaire dans son entièreté.
Qui se battra, sans jamais mépriser personne, pour la plus belle cause qui soit : celle de la Justice que les plus grands esprits d’antan ont portée aux nues. Parce qu’ils savaient qu’une société meurt quand elle ne porte pas cet idéal dans ses sensibilités singulières, dans son coeur collectif.
Quelqu’un qui ne gagnera pas forcément ses combats mais au moins ne les fuira pas.
Le garde des Sceaux a suffisamment à accomplir pour qu’on ne lui reproche pas sa discrétion sur ce plan, surtout que sa fonction lui interdit de sortir de sa réserve à ce sujet.
Mais si nous avions un syndicalisme judiciaire capable de porter haut l’honneur et la grandeur d’être magistrat, de rappeler la formidable utilité de ce service public de la Justice, de ne pas noyer le pouvoir sous des doléances plus imprégnées de réclamations vindicatives que de demandes efficaces, nous n’en serions pas là.
Et ce billet serait inutile.
Sarko au trapèze, le FN/RN au trapèze aussi, justice loyale, Bayrou est passé à travers les gouttes, il « n’était pas au courant » et le contraire n’a pu être affirmé. Bref, leurs méfaits sont reconnus et avérés et l’on va monter sur le podium des pays les plus corrompus.
La justice est clémente quand même avec les puissants, elle les condamne par les textes, mais pour les envoyer au guignol il faut au moins en avoir fait comme les époux infernaux et avoir chargé la mule jusqu’à plus soif.
Jordy Président ! Jordy… enfin on verra… Mais quelle poilade pour tous ces donneurs de leçons rattrapés par la justice !
J’approuve tout à fait votre propos. Vous réagissez avec vigueur aux inepties proférées à l’égard de la justice, par ignorance ou malveillance, sur un sujet que vous connaissez particulièrement. Mais on peut constater la même ignorance ou la même malveillance dans des domaines qui vous sont moins familiers comme l’économie ou la finance par exemple, je pense aussi plus précisément aux bêtises que l’on entend couramment sur les institutions européennes.
Je ne doute pas que vos réactions vis-à-vis des commentaires que va provoquer la décision de justice qui concerne Marie Le Pen seront dans la ligne de ce billet.
« Les ignorances, les dérisions, les mépris, les opprobres singuliers ou collectifs… » (PB)
Cher monsieur Bilger, nous pouvons comprendre votre agacement de voir ce qui fut votre boutique – pardon pour cette comparaison quelque peu triviale – être attaquée de toutes parts, mais pour expliquer cette tendance sans nécessairement l’excuser, nous nous trouvons devant le cas général d’institutions dont nous attendons habituellement le meilleur, alors que, du fait de la faiblesse humaine, elles peuvent parfois être gangrenées par des brebis galeuses.
Dans de tels cas de figure, c’est au sommet même de chacune de ces institutions de prendre des décisions draconiennes pour les en chasser.
Mais alors, que fait donc l’institution judiciaire face à ces magistrats, tristement connus des Français, qui, s’abritant derrière leur statut et leur impunité, en profitent abusivement et lâchement pour imposer au monde leur vision de la justice déformée par une grille de lecture révolutionnaire ?
Et là encore, je serai obligé d’être pour une fois en total désaccord avec vous, la justice relève (ou devrait relever dans un pays normal) d’une fonction régalienne donc noble, à l’opposé d’un prétendu « service public » à la française, véritable État dans l’État agissant dans son propre intérêt et non pas dans celui des gens, souvent traités comme des chiens.
De même, si nous ne sommes pas satisfaits de la façon de se comporter de tel ou tel sinistre « service public », nous pouvons parfois trouver une alternative plus humaine qu’un de ces horribles machins étatiques.
Mais dans le cas particulier du prétendu service public de la justice qui nous est imposé et duquel nous n’avons pas le droit de nous plaindre quand il exagère ou quand il ne fait pas son travail, comme tout service public, où se trouve l’alternative ?
Et surtout, où se trouve la Justice, la vraie, avec une majuscule ?
Et le droit d’accès à la justice, qu’en fait-on ?
Encore un de ces « droits de l’homme » virtuels gravés avec sadisme dans le marbre pour rappeler aux naïfs qu’ils ne devraient jamais être invoqués faute de se faire taper sur les doigts ?
Cher Philippe, jusqu’à l’avant-dernier paragraphe de votre billet, vous vous trompez de combat. Les « ennemis » de la Justice ne sont ni les politiques et leurs critiques enflammées contre un réquisitoire, ni les journalistes et leur penchant marqué pour l’accusé et contre les « petits pois ». L’ennemi, le seul ennemi de la Justice, ce sont ses magistrats adhérant, ou soumis, aux diktats du Syndicat de la Magistrature.
Le SM qui, pas à pas, profitant du corporatisme ambiant, a construit la « République des juges ».
Ce matin, la Justice ainsi contrainte a posé la dernière pierre de celle-ci en envahissant totalement, à la vue de tous, le champ politique, qui, dans une démocratie, lui est interdit. Elle se défendra en disant que c’est le législateur lui-même qui lui a fourni cette arme antipersonnel qu’est l’exécution provisoire d’une condamnation à l’inéligibilité.
Mais il ne lui était pas interdit de ne pas l’utiliser, d’autant plus qu’elle est ici disproportionnée par rapport à l’infraction, jugée, mais loin d’être prouvée, et à son montant, dérisoire compte tenu des préjudices causés par d’autres manquements autrement plus coûteux pour les contribuables européens… et non sanctionnés.
Le SM a posé la pierre de trop, celle qui va provoquer l’écroulement de l’édifice, non pas seulement la façade qu’il a échafaudée mais aussi le gros œuvre, qu’il a patiemment miné. En un instant, des millions de Français ont compris qu’ils ne pouvaient plus faire confiance à leur Justice, qu’elle était aux mains d’un cartel qui méprise le peuple, qui hait ses représentants, qui entend imposer non plus les lois, mais sa loi.
La France est tombée dans le gouffre financier, elle est à deux pas de la submersion de ses mœurs, sur le chemin de son déclassement économique… La voici aussi désormais devant le champ de ruines de ses institutions. Ce n’est plus seulement la Ve République qui est en danger, c’est la démocratie elle-même… Et nous ne disposons d’aucun moyen pour mettre fin à la rébellion des juges rouges.
La prochaine élection présidentielle, quelle qu’en soit la date, quel que soit l’élu, sera une tache indélébile sur l’Histoire de France parce que, pour la première fois depuis l’instauration du suffrage universel, une candidate aura été empêchée de concourir par une institution qui, chargée pourtant de le protéger, a osé s’en prendre directement à la principale prérogative du peuple souverain : le choix en toute liberté de celui ou de celle qui, pendant cinq ans, sera son chef.
Et, surtout, surtout, ne nous dites pas que les procureurs du PNF et les juges du Tribunal correctionnel de Paris ont fait du droit, rien que du droit… Ni ce matin, ni la semaine dernière.
Que la démocratie à la française porte mal son nom…
Qui donc a donné aux juges ce pouvoir exorbitant de décider qui peut se présenter ou non aux élections ?
Il serait temps d’interroger pour quel motif valable les juges devraient bénéficier de l’exemption d’être eux-mêmes jugés pour l’abus qu’ils font de leur pouvoir.
On condamne une personne et son parti qui représentent plus de 40 % du corps électoral. C’est ces 40 % que l’on condamne. Pourquoi n’a-t-on pas condamné Bayrou et son parti ? Pourquoi s’est-on acharné sur Sarkozy et Fillon ? Pourquoi ne le fait-on pas fait avec Macron dont les comptes de campagne 2017, voire 2022, sont plus que louches ?
Que fait-on de la séparation des pouvoirs ? Est-ce cela l’État de droit ?
Il ne fait guère de doute que les juges seront dûment récompensés ainsi qu’ils le furent dans l’affaire Ferrand. République corrompue. Léviathan avide de pouvoir.
La France se roumanise à une vitesse prodigieuse. L’extrême centre est aux abois. L’extrême centre, soutenu par les juges rouges, est beaucoup plus dangereux pour la France que les Russes.
Le peuple méprisé doit résister à l’oppression. Le peuple, s’il tient à sa liberté, doit manifester en masse son opposition dans les urnes et dans la rue.
Si le but était de créer une autre forme de pouvoir absolu, il aurait mieux valu encore laisser sur le trône le roi. Le règne sans fin des petit-bourgeois cosmopolites des villes a assez duré.
Bravo, notre hôte, de ne pas céder au trumpisme ambiant des démagogies publicitaires démonétisées à force de courir après les colères populaires pour mieux en récolter le fruit délétère, quand une défaite à une élection serait due à la tricherie des vainqueurs, ou que la perte d’un procès signifierait que la justice est aux ordres.
Ce sont des personnes comme vous qui permettent encore de croire que la démocratie est possible, alors que le pouvoir des castes imagine que toutes les personnes sincères devraient se soumettre à son méfait, pour mieux dissimuler qu’il nie le fondement incorruptible de l’État.
Quand le mensonge des justifications de la force n’est plus à même de dissimuler la force éclatante de la justice, un homme honnête sait à quel engagement conduit la rectitude d’un esprit équilibré, point ici de Don Quichotte, mais la lucidité du savoir simple et déterminé qui devra servir d’exemple à la multitude, pour qu’une foule devienne un peuple et cesse enfin de se vautrer dans la négation de sa destinée.
« Fier d’être un Don Quichotte de la Justice… » (PB)
Au fond, à la lecture du palmarès de cette fine équipe, la justice est passée, je ne sais pas si c’est trop ou trop peu, mais à force de moulinets, il en restera toujours une trace.
Marine Le Pen a été reconnue coupable de détournement de fonds publics par le tribunal de Paris aujourd’hui. Elle, ainsi que huit autres eurodéputés du RN, ont été condamnés pour avoir utilisé des fonds européens pour rémunérer des assistants parlementaires qui travaillaient en réalité pour le parti. Le préjudice total est estimé à 2,9 millions d’euros, une paille ! Cette condamnation inclut une peine d’inéligibilité immédiate.
Ce n’est pas rien leurs méfaits, on va avoir droit à un peu de spectacle, des hurlements et gémissements, urbi et orbi, sur le déni de démocratie.
Que je sache elle a affirmé que Jordy était son alter ego. De quoi peut-elle se plaindre, son protégé Jordy ne serait pas à la hauteur ? Que je sache, ni elle ni les autres n’ont été condamnés à se taire… Et je suis sûr qu’ils vont en faire des vocalises sur la justice et… Enfin le cirque habituel et les grands moulinets, elle avec ses bras.
Après deux billets consécutifs intitulés respectivement :
« Mon infinie bêtise de bien-portant… »
et
« Fier d’être un Don Quichotte de la Justice… »
Chacun des titres, portant sur des états de conscience altérés, et finissant, notez-le bien, par des points de suspension montrant une pensée inachevée, je me vois contraint de demander à la cantonade :
« Y a-t-il un psy » dans la salle de consultations, ou de commentaires – ce qui est équivalent – qu’est le blog ?
En attendant la réponse, force est de constater qu’il s’agit aujourd’hui d’une brillante plaidoirie.
Hélas, hélas, hélas, aucune plaidoirie n’efface la réalité dans sa brutale vérité.
Et la vérité c’est que les magistrats n’appliquent pas la loi, tout simplement parce qu’elle est inapplicable, puisque par nature elle porte sur des généralités et chaque cas est un cas particulier.
Ils interprètent la loi, en fonction des cas particuliers qu’ils ont devant eux, et, hélas, hélas, hélas, ils l’interprètent toujours dans le sens de la doxa de l’extrême centre.
Le caractère récurrent de cette interprétation fait que la situation politique est bloquée, l’alternance entre différentes conceptions de la société étant devenue impossible.
Au bilan on peut conclure :
Que nous ne sommes plus en démocratie.
Que la stratégie de dédiabolisation de MLP était plus qu’une erreur, une faute.
Que la stratégie de conflictualisation permanente de Jean-Luc Mélenchon est peut-être la seule capable de débloquer la situation, quelle que soit l’issue du conflit.
« Méfiez-vous des juges, ils ont tué la monarchie. Ils tueront la République »
Cette phrase a été prononcée par François Mitterrand en 1995 alors qu’il présidait son dernier Conseil des ministres. Il faisait allusion aux luttes entre la monarchie et les Parlements qui limitaient l’action du roi, pourtant réputé monarque absolu.
Le vieux Sphinx avait raison pour la première et dernière fois.
Il ne reste plus aux députés du RN qu’à s’associer avec ceux de la gauche pour virer l’actuel gouvernement et par la même occasion Macron.
Pas besoin d’un référendum sur la protection des oies sauvages qui détournerait l’attention du peuple, pour mettre en pratique la chute de Macronéron et par la même occasion celle de Von der La Hyène… La jeunesse serbe et le le peuple turc nous montrent l’exemple… et peut-être éviterons-nous ainsi une guerre mondiale programmée par les mondialistes en Ukraine.
Les politiciens sont par nature des crapules et les juges les serviteurs de ceux qui sont au pouvoir… Notre Constitution est foireuse, il faut en changer… Il y a trop de politiciens, il faut en réduire le nombre… Il faut protéger nos frontières et sécuriser la vie de nos compatriotes…
La Macronie est une calamité.
L’effet Trump va se reproduire en 2027 pour les Le Pen.
Trump donné perdant par toutes les ligues nauséabondes médiatiques gauchistes du monde entier, ridiculisé caricaturé insulté, tout le monde même ses supporters le voyaient perdre l’élection quand :
Badaboum patatras ! Tout s’est écroulé chez les démocrates de Harris !
Trump leur a infligé une branlée mémorable qui m’a mis en transe de joie pendant plusieurs jours et a provoqué un deuil mondial pour les ligues gauchistes merdias couchés soumis collabos, l’odieux visuel gauchiste, service public gauchiste, comédiens chanteurs artistes tous paranos gauchistes et bien entendu nos guignols charlots charlatans pieds nickelés de gauche PS PCF EELV LFI HamaSS.
Quel bonheur, j’ai immédiatement bondi sur les réseaux sociaux trumpistes pour le féliciter et je ferai de même en 2027 quand je féliciterai le RN pour sa large victoire inévitable, les gens pris pour des couillons par ces pourritures anti-RN se vengeront dans les urnes, ce ne sera que justice face à cette ignominie antidémocratique qui vire dictature rouge inquisition terrible appliquée par les juges de Macron le tueur du peuple.
Une procédure qui dure depuis douze ans avec des affaires en tiroir et des implications et complicités multiples à tous les étages mais où parmi douze prévenus retenus seulement (dont Hortefeux, Guéant, et Woerth) émerge toujours le même nom, celui de Nicolas Sarkozy, l’Unique à rester en lice. Si ce n’est pas de l’acharnement contre l’ancien président, alors qu’est-ce que c’est ?
En plus d’être un procès politique, c’est donc clairement la mise en pièces en forme de terrible revanche d’un homme qui avait eu le tort durant son mandat présidentiel de galvauder (un peu) la justice.
Par ailleurs, quand on lit le paragraphe ci-dessous sur Wikipédia, faute de mieux mais qui ne fait que reprendre des informations dûment autorisées, et même sans rien connaître aux arcanes de la procédure pénale, on est en droit de s’interroger quant à la duplicité et au double jeu de multiples acteurs dans cet invraisemblable feuilleton. Comme si un pacte de corruption ne devait pas impliquer une multitude de participants responsables et se targuant d’être les meilleurs et aux avant-postes de l’information, dont certains outre d’être passés au travers des mailles du filet auraient servi d’indicateurs et de délateurs :
« Bernard-Henri Lévy, intermédiaire entre le président français et les insurgés, aurait fait savoir aux responsables du Conseil national de transition qu’ils « avaient une dette envers la France au vu de son soutien précoce et que Sarkozy avait besoin de quelque chose de tangible à présenter aux leaders politiques et économiques français. ». Selon une note de septembre 2011, Nicolas Sarkozy aurait exhorté les Libyens à réserver 35 % de leur industrie pétrolière à des entreprises françaises, en particulier Total. Alors que la France représentait 9,7 % des exportations libyennes en 2012, elle devient en 2014 le deuxième client de la Libye, avec 13,1 % des exportations. Elle devance alors la Chine (qui voit sa part des exportations chuter de 12,4 % à 4 % dans le même temps) ainsi que l’Allemagne, mais reste derrière l’Italie, ancienne puissance coloniale du pays. En 2013, le pétrole représentait 97,31 % des exportations libyennes ».
D’où il ressortirait que Sarkozy était aussi un redoutable adversaire et donc gêneur sur le plan des affaires internationales. De là à mettre tout en oeuvre pour l’exclure définitivement du champ politique et vouloir sa tête à tout prix ?
Le spectacle vient de commencer : le Kremlin a déploré lundi une « violation des normes démocratiques », après la décision du tribunal de Paris qui a déclaré inéligible avec effet immédiat la cheffe de file d’extrême droite.
Être soutenue par un assassin criminel de guerre à qui elle avait serré la paluche sur une belle photo, voilà à quoi les petits copains et les autres jouent avec notre pays.
Pour l’éternité vous dis-je que c’est beau et inoubliable !
https://www.letelegramme.fr/elections/presidentielle/le-pen-poutine-la-poignee-de-mains-qui-embarrasse-le-rn-214072.php
Au pays du Cinglé on s’insurge de notre justice, on est un drôle de pays, c’est sûr après des crimes de guerre et le massacre de Boutcha entre autres, il peut donner des leçons. Et dire que des trépanés arrivent encore à croire ce que leur raconte le FN/RN, en France en plus.
Tout d’abord le fond : un problème de refus populiste du coût de la démocratie. Des députés, sous-payés, trop nombreux et surtout dépourvus d’équipes pour préparer leurs dossiers. Alors ils sont soumis aux pressions de lobbies de tous genres (écolos, industriels, associations qui se baptisent ONG ce qui est plus chic) ; alors ils ont du mal à effectuer correctement leur travail pour une rémunération de misère comparée à leur charge de travail partagée entre commissions, séances plénières, visites en circonscription et normalement enquêtes sur les administrations.
Cet aveuglement avait conduit les députés de l’Assemblée nationale à multiplier des assistants de complaisance : femmes, maîtresses, enfants de la famille ; il avait conduit les députés européens à profiter des mannes bruxelloises pour faire travailler leurs assistants sur des problèmes nationaux. Et les voilà condamnés certes pour des délits, Fillon, Le Pen, et tant d’autres qui l’auraient mérité, mais surtout pour impéritie de l’État.
Et puis l’organisation : la rançon de l’indépendance de la justice est double,
– juges et procureurs doivent être chassés avec intransigeance quand ils sont coupables de paresse ou d’erreurs dans l’application des procédures (ce n’est pas le cas aujourd’hui, il suffit de consulter le fichier en ligne de toutes les peines indigentes et rares prononcées par le Conseil Supérieur de la Magistrature) ;
– Juges et procureurs doivent être apolitiques dans leur expression publique, ce qui normalement devrait interdire l’existence de syndicats partisans ; surtout quand ils se trahissent jusqu’à publier leurs haines sur un « mur des cons ».
Et enfin les assertions bizarres sur le respect de l’État de droit : l’État de droit, à tout moment, n’est qu’un reflet de la société, avec ses carences, ses modes, ses lois votées à la va-vite, voire indignes. Le respect ne devrait être dû qu’à un droit naturel, compréhensible, et reposant sur des piliers acceptables par tout le monde : le droit d’être défendu, le respect de la présomption d’innocence, la nécessité de preuves pour condamner, le droit de pouvoir faire appel, la nécessité de la prescription, la proportionnalité des peines.
Je crains que l’on s’éloigne de ces principes quand j’entends parler de peines exemplaires qui abolissent l’égalité entre les accusés, de durée invraisemblable des instructions qui torpillent en douce la prescription, de preuves rhabillées en faisceau de présomptions, de recours procéduraux qui engluent tout le spectacle ; tout cela rend la justice inintelligible à ceux qui ont délégué le pouvoir de juger : les citoyens.
« …la Justice, une force capitale pour la sauvegarde de notre civilisation, quelles que soient ses imperfections. » (PB)
Aucune personne de bonne foi ne saurait méconnaître le caractère essentiel de la justice. Du moins si on considère que c’est une vertu. Mais lorsqu’il s’agit d’un service de l’État, d’un ministère, les imperfections, qui, s’agissant d’une construction humaine sont inévitables, ne sont pas acceptables. Surtout si elles relèvent d’un système enseigné dans les écoles.
Il me semble que si j’étais justiciable, je n’aimerais pas me poser la question : le juge chargé de mon affaire est-il membre du Syndicat de la Magistrature ?
@ Jean sans terre | 31 mars 2025 à 14:33
Se roumaniser ?
Vous plaisantez, encore un effort et ce sera Haïti moins la réussite économique !
« […] il me plaît de rendre hommage au Nouvel Obs qui consacre son dernier numéro à la « Justice sous pression » avec une « Enquête sur la montée du populisme anti-juges ». Non pas que je sois accordé avec tout mais le simple fait de s’interroger sur les raisons de ce désastre démocratique mérite d’être salué. »
Ce qui me déplaît dans le titre de cet article est bien la qualification de « montée du populisme anti-juges ». C’est ici le discours que tiennent les « sachants » qui veulent imposer au Peuple ce qu’ils considèrent comme seules politiques à suivre, dans tous les domaines : le social, le sociétal, l’Environnement au prétexte du dérangement climatique, etc.
Les citoyens sont renvoyés à leur inculture supposée qui les rendrait inaptes à juger des choix des politiciens qui nous gouvernent. Or ce sont ces mêmes dont les choix politiques et économiques ont entraîné le déclassement de la France, qui voudraient donner des leçons.
Pour s’en persuader il suffit d’écouter Christian Saint-Etienne ici : https://www.bvoltaire.fr/linvite-nous-sommes-etouffes-en-france-par-la-fiscalite/
En quelques minutes est dressé le tableau de l’incompétence de ceux qui nous gouvernent depuis plus de deux décennies.
En quelque sorte ce sont les vrais anti-démocrates, de l’extrême centre jusqu’à la gauche extrême qui prétendent donner des leçons de démocratie aux citoyens français dépossédés de leurs attributs et fonctions pourtant érigés en principes constitutionnels !
Quant à la Justice, on peut se poser la question de la légitimité des choix qu’elle a faits dans de multiples affaires. À commencer par celle de Crépol où il ne faut surtout pas évoquer judiciairement l’expression « racisme anti-blancs »…
Quant aux affaires Sarkozy, Fillon et maintenant Le Pen et consorts, on ne peut que relever les fondements essentiellement politiques et moraux des décisions rendues bien plus que juridiques, le juridique restant l’habillage en se fondant sur des textes qui sont aux antipodes des principes fondamentaux de notre Droit.
Je rejoins ici l’analyse de Serge HIREL | 31 mars 2025 à 14:29. À une observation près : nous ne sommes pas dans une « République des juges » parce que nous ne sommes plus en République dans la mesure où le système en place, au-delà de ses invocations constantes qui ne sont que de « belles paroles pour gogos », rejette en pratique les fondements de notre Constitution :
Le préambule précise (j’écarte la mention paralysante pour les politiques publiques du principe prétendument de précaution) :
« Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946 »
L’article 1er : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. »
L’article 3 : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. »
La souveraineté n’appartient plus au peuple mais bien à des organes non élus, tant à l’échelon de l’UE qu’aux Conseils nationaux divers (constitutionnel, d’État, etc.) qui s’érigent non plus en garants du Droit mais en juges des lois votées régulièrement par le Parlement. Il s’agit donc bien ici d’un « gouvernement des juges » que l’on couvre de l’expression « État de droit » dont il est la caricature juridique.
Ce qui rejoint les commentaires de Jean sans terre | 31 mars 2025 à 14:33 ou de Tipaza | 31 mars 2025 à 15:01.
C’est pourquoi je ne suis pas loin de rejoindre les analyses de Régis de Castelnau :
https://www.vududroit.com/2025/03/une-justice-politique-lhistoire-sans-fin/
Je ne puis que conclure ce commentaire avec l’expression du plus grand pessimisme : pauvre France, tombée si bas ! Elle en est rendue quasiment à sa situation morale de juin 1940. S’en relèvera-t-elle ? Je commence à en douter sérieusement.
@ Axelle D | 31 mars 2025 à 15:23
« D’où il ressortirait que Sarkozy était aussi un redoutable adversaire et donc gêneur sur le plan des affaires internationales. De là à mettre tout en oeuvre pour l’exclure définitivement du champ politique et vouloir sa tête à tout prix ? »
Quelle poilade ! Les primaires de son camp l’ont éjecté comme un malpropre, qui peut croire en Sarko, vieux canasson de retour en politique ?
Tu parles d’un « gêneur », aujourd’hui tout le monde s’en tamponne la coquillette, il suffit de voir l’empressement de E. Philippe et des autres pour aller le solliciter. Certes ils n’insulteront pas l’avenir mais ils ne veulent pas s’attacher un boulet à la patte.
Il ne reste plus que Sarko pour croire en lui-même, Pécresse a pris une dérouillée aux dernières présidentielles, jouer Sarko c’est la lose totale. Il se rassure comme Pépère à penser qu’ils pèsent, alors qu’ils ne sont plus rien aux yeux des citoyens qui sont passés dans une autre dimension, même Macron les a alignés les deux à plate couture, deux mandats au compteur comme le Sphinx, les meilleurs font la passe de deux, les nuls se dégonflent, Sarko a été mis sur un strapontin. Tu parles d’un poids politique !
Saluons tout de même au passage les messages de soutiens chaleureux des Orban, Salvini, Poutine envers Marine Le Pen, victime du harcèlement de juges rouges macroniens chargés de l’éliminer des élections 2027.
Le présumé détournement de fonds européens leur importait peu, ce qu’ils voulaient c’est l’empêcher d’accéder au pouvoir sur ordre de Macron, sa cote de popularité étant au plus haut avec son parti patriote, le premier de France. Le Pen gênait cette mafia corrompue qui commençait à trembler de trouille de perdre, d’après les observateurs, la meilleure gamelle du pouvoir que le mon dentier nous envie.
Il en est de même avec Sarko, ces mêmes juges rouges de rage et de haine avaient juré d’accrocher le trophée Sarko sur la cheminée de leur salon, Libye et autres détournements de fonds, ils n’en avaient rien à cirer.
« C’est la tête à Sarko qu’il nous faut ! »
@ Jean sans terre | 31 mars 2025 à 14:33
Une fois de plus, le caractère pompeux de vos formules ronflantes peine à masquer la débilité de votre argument et la malhonnêteté de votre posture.
« Le peuple méprisé doit résister à l’oppression. Le peuple, s’il tient à sa liberté, doit manifester en masse son opposition dans les urnes et dans la rue. »
Pouf pouf, badaboum, badaboum.
« Qui donc a donné aux juges ce pouvoir exorbitant de décider qui peut se présenter ou non aux élections ? »
Ben… les députés, pardi ! Donc le peuple, gros malin. Li peuple, il élit li dipités, pis lis dipités, y votent la loi, pis lis juges, y zappliquent la loi. Toi comprendre, ou toi être trop bête pour ça ?
« On condamne une personne et son parti qui représentent plus de 40 % du corps électoral. »
Aaaah… d’accord ! Donc quand on a des gros sondages, on a le droit de violer la loi, et quand on a des tout pitits pitits sondages, alors la loi, on se la mange ? Les forts et les puissants font ce qu’ils veulent, et les faibles ils la ferment ? C’est ça, votre conception de la justice ? Et vous avez le culot de nous dire :
« Que la démocratie à la française porte mal son nom… »
C’est le contraire. C’est vous qui êtes un anti-démocrate ! Le principe que vous venez d’énoncer, c’est celui qui est en vigueur en Russie. Et que Trump tente d’imposer aux États-Unis. Les puissants font ce qu’ils veulent, ils ne sont pas soumis à la loi ; tandis que la justice est un instrument à leur main pour punir leurs adversaires politiques.
Pas un mot, dans votre commentaire, pour évoquer les infractions dont le Rassemblement national, Marine Le Pen, mais aussi de nombreux caciques de son parti se sont rendus coupables. Ça n’existe pas. Elle est une pôv’ victime.
On jurerait un Noir ou un Arabe qu’a rien fait, il a juste donné quelques coups de couteau ici ou là, mais c’est parce qu’il est victime du « racisme ».
Même Marine Le Pen ne va pas aussi loin que vous : elle reconnaît qu’elle a pris de l’argent à l’Union européenne pour financer son parti, mais elle a le culot de prétendre qu’elle avait le droit, que ce n’était pas un délit.
À partir du moment où c’est
PoutineTrumpMarine Le Pen qui le fait, alors là c’est légal, il n’y a rien à dire.« Que fait-on de la séparation des pouvoirs ? Est-ce cela l’État de droit ? »
C’est justement ça, la séparation des pouvoirs et l’État de droit. C’est quand l’exécutif, ou le futur exécutif qui se la pète tellement que Bardella et sa maman ne cessent de dire : on n’a pas besoin de travailler, on se garde les mains dans les poches et le pouvoir va nous tomber tout cuit dans le bec – c’est quand ces gens-là, donc, sont empêchés par les institutions d’échapper à la loi sous prétexte qu’ils sont les chefs.
Votre « démocratie » à vous, c’est le deux poids, deux mesures. C’est l’arbitraire et le détournement de fonds publics pour vous, et les rigueurs de la loi pour vos ennemis.
C’est l’horreur du populisme à l’état pur : le Chef a les mains libres, il lui suffit pour cela de prétendre qu’il exécute la volonté du peuple.
Comme l’a écrit Trump noir sur blanc, « Celui qui sauve sa Patrie ne transgresse aucune Loi ». Profession de foi authentiquement fasciste proclamée le 15 février dernier, et qui a été amplement confirmée depuis.
Donald Trump a été élu président en novembre 2024 à la majorité relative du vote populaire (49,8 %), avec un très mince écart de 1,5 % le séparant de son adversaire.
En décembre 2024, lors d’une entrevue avec le premier ministre du Canada Justin Trudeau, il l’insultait en le traitant de « gouverneur » du 51e État des États-Unis, et disait que ce serait une bonne idée d’annexer son pays. Depuis, il a répété à d’innombrables reprises qu’il était déterminé à le faire (par exemple le 9 février dernier).
Cet acte outrageusement illégal, de nature à bouleverser les relations internationales dans le monde entier, ne faisait naturellement pas partie de son programme électoral. D’ailleurs, le peuple n’en veut pas. Selon un sondage réalisé entre le 20 et le 24 mars, seuls 17 % des Américains soutiennent cette idée, tandis que 57 % la rejettent et 26 % ne se prononcent pas.
Mais Trump s’en moque, puisqu’il nous a bien expliqué qu’il était le Führer, l’humble secrétaire général du Parti communiste qui ne fait qu’appliquer la volonté du peuple soviétique.
C’est ce genre de « démocratie » que vous voudriez instaurer en France…
« Le règne sans fin des petits-bourgeois cosmopolites des villes a assez duré. »
Aaaah, voilà ! Les petits-bourgeois… Donc vous êtes quoi, vous ? Un grand bourgeois ? Un aristocrate ? Un noble auquel nous devons déférence ? Ou, plus sûrement, un communiste honteux qui s’avance masqué sous une défroque d’extrême droite ?
En plus, ces salopards de petits-bourgeois ne se contentent pas d’habiter dans les villes (il faudrait les déporter à la campagne, comme l’a fait le sage camarade Mao – que Dieu l’ait en sa sainte garde !), ils sont cosmopolites. Autant dire un peu juifs sur les bords.
C’est très mal, d’être cosmopolite. Marine Le Pen, Bruno Gollnisch et les autres condamnés sont suffisamment cosmopolites pour aller jusqu’à Bruxelles, mais c’est pour voler l’argent des petits-bourgeois cosmopolites des villes, donc eux, ils ont le droit.
Il est joli, le Régime (*) que vous nous promettez avec le Rassemblement national au pouvoir…
______
(*) Je reprends les conventions typographiques de votre camarade Exilé.
@ Axelle D | 31 mars 2025 à 15:23
Très très curieusement quand BHL avait déboulé pour ré-orienter l’activisme français sur l’émirat de Kadhafi : les grands média ont tous oublié que l’État d’Israël avait un très gros intérêt à liquider l’entente RF – Libye puisque une fois de plus après Osirak les industries nucléaires françaises avaient trouvé un client « chaud » en Tripolitaine… Qui peut nier que BHL est naturellement très soucieux de l’État d’Israël ? Qui a financé les rebelles de Cyrénaïque dont comme par hasard BHL fait l’intermédiaire pour éviter des bavardages de trop sur le point précédent ?
À Nicolas Sarkozy de PetitPois, on aurait facilement vendu qu’un Kadhafi rectifié allait moins parler de financements à ces excités du SM et son double USM, puis VSM, WSM etc.
J’ai ouvert hier vers 16 h cette page et je souligne ce paragraphe à mon avis insuffisamment développé, même en conjecture au conditionnel :
« En 2010, à la demande de Nicolas Sarkozy, le ministre de l’industrie Christian Estrosi signe, en Libye, un accord pour la livraison d’un réacteur nucléaire au dictateur libyen ». Et sa note n°4 : « Fin 2010, la France voulait toujours vendre du nucléaire à la Libye ».
Les USA avec UK leur teckel interviennent, des informés listent CINQ motivations sarkoziennes pour mieux écranter la 6e qui est plutôt celle de BHL nonce permanent de Tel-Aviv selon toutes sortes de stratégies parfois brillantes pour servir Israël exclusivement ou parfois en collusions « de bonnes guerres ».
Je ne nourris ni passion ni animosité pour ou contre Israël ni BHL ni Sarkozy. Ce dernier et son parti ne disposaient pas des moyens en donations légales, Macron étant le candidat de l’hydre SM+ lui ne risquait rien.
Sinon les claviers sur cette page persistent à accepter que l’avocat-superviseur de l’ordre public avec autorité sur force publique quand il le faut soit appelé procureur et considéré comme un juge indépendant. Sur des bases aussi paranoïaques, la mutation des juridictions en cours de putschistes à la Tapioca est devenue inéluctable.
Le trafic canoniste des indulgences a entraîné la Réforme de Luther. « Traiter » les échappées-e-s de la confrérie sectuelle bordellaise risque d’être encore plus long et sanglant.
Cher Philippe Bilger,
Je partage votre avis et donne tort à tous vos critiques sur ce sujet.
Je présume que votre avis sera le même touchant la décision de justice dans l’affaire Le Pen.
@ Serge HIREL | 31 mars 2025 à 14:29
« Le SM a posé la pierre de trop, celle qui va provoquer l’écroulement de l’édifice, non pas seulement la façade qu’il a échafaudée mais aussi le gros œuvre, qu’il a patiemment miné. En un instant, des millions de Français ont compris qu’ils ne pouvaient plus faire confiance à leur Justice, qu’elle était aux mains d’un cartel qui méprise le peuple, qui hait ses représentants, qui entend imposer non plus les lois, mais sa loi. »
Cher Serge, vous avez parfaitement décrit la situation.
Depuis les dernières années, les Français ont compris qu’ils ne pouvaient pas faire confiance, sachant qu’elle se mérite mais ne s’impose pas, à ceux que globalement et par simplification nous pouvons appeler « les hommes du Régime » quels que soient les postes qu’ils occupent, ils nous ont habitués à leurs mensonges ou à leurs pratiques malhonnêtes, par exemple lors de l’épisode du Covid mais aussi par leur négationnisme en matière d’insécurité, en matière de crédibilité de l’information radiodiffusée ou télévisée, en matière de falsification de l’Histoire, en matière financière, en matière d’immigration, en matière de conflits internationaux et aussi en matière d’administration inégale de la justice.
Donc, le premier mouvement instinctif de survie que nous devons désormais adopter à leur encontre, inspiré du doute scientifique, est le suivant : ne pas leur faire confiance a priori, sauf avis contraire.
Depuis que certains mouvements politiques ou autres inspirés par le léninisme et ses avatars (gramscistes, trotskistes, gauchos-verdâtres et tutti quanti) appliquent sans aucun scrupule moral le principe suivant : « Le mensonge n’est pas seulement un moyen qu’il est permis d’employer, c’est le moyen le plus éprouvé de la lutte bolchevique », le principe de précaution est de considérer que tous sont plus ou moins susceptibles de suivre cette règle en foulant aux pieds avec cynisme la morale qu’ils qualifient de « bourgeoise ».
Bien entendu, il peut exister des exceptions d’une moralité scrupuleuse mais hélas là aussi les brebis galeuses nous font parfois douter à tort des gens sans reproches à qui nous pourrions faire réellement confiance.
Mais concrètement et surtout dans les cas de figure où un « gouvernement des juges » suspecté de moralité élastique risque de mettre sérieusement en danger la démocratie en faussant les consultations électorales, incitons les défenseurs de la liberté à mettre en avant la clause de suspicion légitime, en exigeant aussi la mise en œuvre de tous les mécanismes de protection disponibles.
Chat échaudé craint l’eau froide, surtout quand nous avons pu voir dernièrement de quelle manière un mouvement politique a pu être arbitrairement exclu du jeu démocratique parlementaire, en pleine « France des droits de l’homme »…
Il est toujours triste des voir des personnes de la qualité intellectuelle de Monsieur Bilger défendre l’indéfendable comme ces réquisitions totalement délirantes contre Sarkozy, par idéologie ou haine personnelle comme c’est le cas ici.
Ça va bien au-delà du corporatisme et des « petits pois ».
Seul Monsieur Bilger et peut-être son entourage proche savent pourquoi il éprouve une telle détestation de Sarkozy qui a été jusqu’à le faire voter Hollande en 2012 alors qu’il se qualifie de droite.
Bien sûr Monsieur Bilger… Fillon, Sarko, Zemmour, MLP, il n’y a aucun problème avec la justice française.
Dormez en paix braves gens.
C’est triste.
Les médias de la droite radicale (et même un peu plus) sont en émoi.
Pensez donc, Marine Le Pen a été déclarée inéligible ce matin. Ce qui empêche sa candidature pour la prochaine élection présidentielle.
CNews tourne en boucle sur cet événement depuis que la nouvelle est tombée.
Pourtant c’est MLP elle-même qui avait demandé, je cite, « l’inéligibilité à vie pour tous ceux qui ont été condamnés pour des faits commis grâce ou à l’occasion de leurs mandats ».
Bon c’est vrai, c’était en 2013. Elle n’imaginait pas que parfois il fallait mettre la main à la poche pour permettre au parti de tenir le haut des sondages. Et à la fin du compte ça se traduit par un détournement de fonds publics de plus de 4 millions d’€. Ça fait quand même beaucoup.
Malgré ses trois précédents échecs, MLP est-elle la mieux placée pour remporter la prochaine élection présidentielle qui doit se tenir dans deux ans ?
Les sondages du moment indiquent 37 % d’opinions favorables.
Ce n’est pas mal, d’autant qu’elle a le soutien de Vladimir Poutine lui-même et de Elon Musk qui dénoncent pour l’un « une violation des règles démocratiques », pour l’autre « un abus du système judiciaire ».
C’est dingue comme les grandes puissances étrangères s’intéressent au destin de la France. On se demande bien pourquoi ?
Comme le disait un philosophe contemporain :
« Quand le lion est mort, les chacals se disputent l’empire. On ne peut pas leur en demander plus qu’aux fils de Charlemagne.»
@ Achille
« C’est dingue comme les grandes puissances étrangères s’intéressent au destin de la France. On se demande bien pourquoi ? »
L’AMGOT, « Allied Military Government of Occupied Territories », ça vous dit quelque chose ? Non j’imagine. C’était le gouvernement d’occupation de la France prévu par les USA à la Libération. Il devait administrer le pays comme un pays occupé. Il y avait déjà des billets de banque imprimés et de Gaulle a dit qu’il n’en était pas question.
L’UE de de Gaulle c’était la France vu que l’Allemagne n’était que la RFA et n’avait pas d’armée.
De Gaulle qui est le seul dirigeant occidental jusqu’à nos jours à avoir mis les Ricains hors de son pays.
Tu parles que les Ricains s’intéressent à la France, c’est le seul pays occidental dans l’histoire qui leur a tenu tête donc depuis ils font tout pour nous affaiblir et y sont arrivés avec l’UE et donc l’Allemagne qui n’est qu’un de leurs satellites.
Vous n’êtes pas au courant que le dernier étage de l’ambassade des USA est un faux étage truffé d’appareils d’espionnage dirigés directement vers l’Élysée qui est à 100 mètres à vol d’oiseau ?
En fait, ce qui vous gêne ce n’est pas que des grandes puissances s’intéressent à la France mais que ce soit celles que vous n’aimez pas.
Cher Monsieur Marchenoir,
Je ne souhaite pas perdre mon temps trop longtemps en ratiocinations inutiles. Vous avez complètement raison sur un seul point. Je ne suis pas démocrate. J’ai en horreur la Révolution française, ses principes, sa conception de l’homme, ses crimes et toutes ses déclinaisons pratiques et spirituelles dont celles aujourd’hui à l’œuvre tant dans la métropole que sur le reste du continent qui paraissent en accélérer le parachèvement. Je ne vais pas me mettre aujourd’hui à déplorer ses effets. J’aurais plutôt une tendance à en rire sardoniquement. Imaginez-vous la jouissance intellectuelle que l’on peut ressentir à voir saillir tout ce que l’on avait préjugé dans son cabinet.
Malheureusement, nous ne sommes pas dans une pure intellection spéculative. La matière en est l’homme souffrant. Quel malheur que l’on tolère autant la méchanceté des usurpateurs d’autorité ! Pardonnez-moi, je vous prie, ma pitié. Je ne puis m’empêcher d’éprouver à l’égard des plus petits toute la misère de leur triste condition, à commencer par celles des enfants qui ne sont pas responsables de l’inconséquence de leurs parents. Que voulez-vous, la bonne conscience du petit-bourgeois me scandalise. Ceci ne serait encore rien si en plus il ne s’entichait pas de philosopher. Le voilà qui pour justifier sa propre vie voudrait plier tout un chacun à ses règles, bien sûr tout en gardant pour lui tout le bénéfice. Le bourgeois est peut-être un salaud mais il n’est pas idiot, du moins pas pour ce qui regarde ses intérêts. Le chanteur belge avait diablement raison : « Les bourgeois, c’est comme les cochons, plus ça devient vieux, plus ça devient bête, les bourgeois c’est comme les cochons, plus ça devient vieux plus ça devient … »
Vous me pardonnerez mon plaisir innocent à cet aparté. Revenons à la question du jour. Vous savez bien que l’argent en politique est le nerf de la guerre. Vous savez bien qu’il en manque dans tous les partis, que s’il en manque, les partis sont condamnés tôt ou tard à la disparition. À cette époque, le FN en manquait. Peut-être a-t-il abusé des règles, je n’en sais rien et cela ne m’intéresse pas. Si cela était, je ne m’en offusquerais pas. Tous les autres ont fait de même, c’est un secret de polichinelle. Tous ont à un moment ou un autre enfreint ces règles rigides que dans un accès de stupidité virginale ils avaient adoptées. On n’en fait pas tout un plat. Pourquoi plus pour le RN qu’un autre ? Je ne sache pas que l’on ait beaucoup ausculté du côté des Verts, d’où la juge du procès est originaire, ni chez les rouges, ni même en macronie. On a épargné sans difficulté et complaisamment le Premier sinistre.
Voyez, à une échelle plus haute, au niveau de la Commission européenne. Les députés européens ne se sont pas du tout empressés à aller voir ce que sa présidente a indûment négocié pour les vaccins. Imaginez tout le scandale que ferait un Pfizergate étalé sans vergogne sur la place publique. Ce serait du plus mauvais effet. Mais que fait donc le Parlement européen ? C’est à se demander à quoi il sert. Sans doute pas à contrôler. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais, pour ma part, j’ai comme l’impression qu’il manque de juges à Bruxelles ! Vous ne trouvez pas ?
Plaisanterie à part, soyons un peu sérieux, même si je n’ai pas trop envie de l’être avec vous. S’il fallait condamner, eh bien soit : condamnez. Délit d’argent : peine d’argent. Mais pas à une peine d’inéligibilité surtout pas concomitamment à ce que font les usurpateurs d’autorité de plus en plus en peu partout comme dernièrement en Roumanie.
Comme je vous le disais, je ne suis pas démocrate. Dans l’absolu, je m’en fiche complètement des élections. Je n’en attends rien de bon. Jamais. Je n’ai pas ce genre d’illusion de républicains révolutionnaires. Mais, pour le coup, je vais enfreindre mes propres principes. Je voterai RN la prochaine fois, et encore la prochaine fois. Peut-être même leur donnerai-je de l’argent pour les soutenir. Peut-être même, j’irai dans la rue. Devinez ce que j’entonnerai comme chanson. Vous ne devinez pas ? Allez, tendez l’oreille. Je vais vous faire une confidence. « Les bourgeois, c’est comme les… ». Qu’est-ce que cela défoule. Cela doit être mon petit côté peuple, ou coco si vous préférez.
Avec tout mon respect fraternel, camarade citoyen.
Comme Don Quichotte vous vous trompez de moulin…
Les réquisitoires des procureurs du PNF font froid dans le dos. À côté d’un document libyen peut-être faux (même les procureurs ne l’ont pas retenu !), des faits indépendants sont là pour faire un « faisceau d’indices » puis une preuve irréfutable de culpabilité pour condamner durement.
Et même si la preuve manque, « l’absence de preuve est une preuve » !
Et pour être sûr d’humilier N. Sarkozy les procureurs demandent le retrait de son autorité parentale alors que cette affaire n’a rien à voir.
Ce n’est plus la justice mais l’injustice.
La société proposée par ces procureurs dans laquelle toute personne qui ne correspond pas à leur éthique doit être combattue ; et la justice, en détournant le droit, est une arme qui me fait très peur.
Comme pour beaucoup de Français, c’est à cause de ce type de réquisitoire que je n’ai plus confiance en la Justice. J’espère ne jamais avoir affaire à la Justice, en tant qu’accusé ou victime, car je sais que je ne corresponds par à l’éthique requise de par mon genre, mon âge, ma catégorie sociale ou mon métier.
Alors en tant que Don Quichotte, visez avec votre lance ceux qui abîment notre institution qu’est la Justice. Ce sont ces quelques magistrats. Les journalistes que vous accusez ne font que commenter ce que vous ne voulez pas voir…
Cher Monsieur Bilger,
Il ne faudrait quand même pas trop en faire avant d’aborder le cas Le Pen, car moi, je vais vous parler de magistrats voyous.
Mon premier contact avec la justice : je me rends chez un locataire mauvais payeur, le fils de 17 ou 18 ans me saute dessus et me mord sérieusement au bras comme un chien. La gendarmerie me dit de me faire faire une ordonnance par un médecin et de porter plainte. Ceci fait, retour du parquet : « Civil ». Là, le magistrat était un voyou.
Un quidam paie son loyer avec un faux chèque. Retour du parquet suite à notre plainte : « un faux chèque n’est pas une infraction pénale ». Là encore le magistrat est un voyou.
Un juge d’instance mécontent de mon attitude lorsque je lui faisais remarquer son parti pris évident pour mon adversaire – le gaucho avoué « un agent immobilier a toujours tort », demande ensuite à un copain du parquet de me convoquer à la gendarmerie pour vérifier mes registres, là, ça fait deux voyous. C’était d’ailleurs l’avis du gendarme qui a ouvert la première page d’un de mes registres, et a refermé en disant « c’est fait » !
Le juge d’appel qui réforme une décision condamnant un quidam pour chèque sans provision avec amende civile, au motif que j’aurais dû le prévenir que j’allais l’encaisser, c’est un voyou.
Ces cas ne sont que quelques exemples simples.
En plus de 50 ans d’activité, je n’ai pas rencontré que des magistrats gauchos voyous qui trahissent leur fonction en violant le droit sans vergogne, mais beaucoup quand même, beaucoup trop, et leur place devrait être en prison.
@ Patrice Charoulet | 31 mars 2025 à 19:27
Pas de bol Patrice Charoulet, prof retraité, mesquin et boussole qui indique le sud !
http://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/politique/marine-le-pen-condamnee-une-aberration-judiciaire-et-un-desastre-democratique-estime-philippe-bilger
Bravo à monsieur Bilger !
Capable de contredire les siens, tous les siens, que ce soient les magistrats pouvant, comme d’autres, dériver, ou les médiatiques et commentateurs majoritairement idolâtres de diverses personnalités…
Et donc prêts à y immoler l’égalité devant la loi.
La Justice comme option : mais quel scandale qu’on s’en prenne à des caciques de la droite !
On croirait les adeptes de Mélenchon, la République, c’est moi, ou les manifestants pour l’ange Nahel.
D’ailleurs, il y aura bientôt des manifestations hommes politiques devant respecter la loi qu’ils font. C’est un scandale, depuis quand le maître du jeu doit-il suivre les règles ?
Enfin bon, quand on voit les adorateurs de Trump, gens allant prendre le Capitole pour lui, et électeurs votant pour lui après ce genre d’exploits, on ne s’étonne pas.
Si les Américains, qui après leur déclaration d’indépendance, ne sont jamais tombés dans la Terreur, des aventures napoléoniennes et autres semblables déchéances, peuvent ainsi traiter leur démocratie, comment s’étonner que des Français volages, non point mariés à la liberté mais à la vanité de le dire, la gloriole militaire et les déclarations pompeuses, tombent aussi dans le mépris de la loi ?
Quel malheur, nous avons toujours traîné les pieds pour imiter les Anglo-Saxons, aux solides traditions de liberté… Mais quand il s’agit d’en suivre dans leur déchéance, nous courons, éperdus.
Bravo à monsieur Bilger !
Qui a bien raison de participer aux médias pour porter une voix différente, singulière…
Et tellement même, qu’il en sera peut-être évincé. Le durcissement idéologique en cours me le laisse présager.
Sinon, je pense qu’en fait, Marine Le Pen ou son dauphin sont très proches de gagner la présidentielle.
Pourquoi ? Outre le mouvement des idées, les déboires commun de la droite et de l’extrême droite devant la Justice contribue à les unir. Il y a aussi que « tout vainqueur insolent à sa perte travaille » : rappeler les principes doit être fait par la droite et par la gauche, mais le fait qu’une part de la gauche tire gloire d’ennuis judiciaires de l’adversaire ne fait qu’exaspérer ceux qui voudraient trouver un même zèle à défendre leur sécurité.
Si la droite était plus intelligente que la gauche, elle se réjouirait que notre hermine porte haut les principes dont tout le monde devrait suivre le panache blanc.
Il paraît qu’on est dans un bloc d’élite ? Il serait bon de plus le prouver que de s’en flatter.
Je suggère : en applaudissant à notre hôte si respectable !
Rappel, on ne mérite pas le respect pour être magistrat ou intervenir à CNews mais pour défendre la vérité et la justice.
Avec un certain humour n’est pas plus mal, par Cervantès ! Mais notre hôte me rappelle plutôt le tribun défendant le peuple en s’interposant entre les personnes commettant des abus et les plébéiens.
Je ne sais pas si Onfray parle pour dire quelque chose, mais on peut décerner ce compliment à notre hôte sans risque de se tromper.
« Fier d’être un Don Quichotte de la Justice… » (PB)
Eh bien, puisque vous êtes Don Quichotte, pourriez-vous sortir de votre manche l’article 514-3, et nous expliquer à quoi il sert ?
Une avocate de métier qui tape dans la caisse s’est endormie sur ladite caisse et elle a rêvé à des moulins à vent ?
@ Jean sans terre | 31 mars 2025 à 22:59
Votre petit compliment destiné à Marchenoir est assez écœurant…
Je serai brève et irai directement à votre conclusion :
« Cela doit être mon petit côté peuple, ou coco si vous préférez. »
Dans cette phrase transpire, en effet, votre « petit côté peuple », c’est indubitable, et nous savons que la caque sent toujours le hareng… les réminiscences ont la vie dure !
Mais le plus désagréable est cette fanfaronnade imbécile qui prétend à la fois mépriser la démocratie (je vous laisse décortiquer le mot…) et faire partie d’un tout : ce petit peuple.
Il me semble que le petit peuple pas plus que le petit bourgeois, n’ont eu l’idée saugrenue de fonder de grands espoirs sur des bavards de votre acabit…
Il n’est jamais bon ni glorieux de soulever la haine des uns contre les autres, puisque seul le pire est certain.
Marchenoir s’y entend à ce jeu imbécile, et vous le servez puisque vous ne maîtrisez pas les passes, à moins que vous ne soyez son faire-valoir…
Personnellement, que MLP soit inéligible ou pas, je m’en fiche un peu. De toute façon je ne voterai pas pour elle. Pas tellement à cause de ses idées, mais tout simplement parce que je pense qu’elle n’a pas « les épaules » pour diriger le pays. Pas plus que le jeune et fringant Jordan Bardella d’ailleurs.
Il me semble que du côté de la droite dite radicale il y a des personnalités plus aptes à prétendre à la magistrature suprême.
On pourrait citer Bruno Retailleau qui en matière de sécurité intérieure et immigration, est sur la même ligne que le RN.
Laurent Wauquiez dont on a du mal à distinguer, sur le plan des idées, ce qui le distingue du ministre de l’Intérieur.
Il y a bien sûr Éric Zemmour et sa pétulante conseillère Sarah Knafo qui ont choisi de revenir aux sources du programme de feu J-M Le Pen.
N’oublions pas aussi Éric Ciotti et Marion Maréchal. Tous deux personnages charismatiques et expérimentés.
Bref, tout ça pour dire qu’il ne manque pas de personnalités capables de remplacer avantageusement MLP.
Donc pas vraiment de quoi faire tout un pataquès parce que celle-ci serait « empêchée » d’être candidate en 2027.
C’est même ce qui pourrait arriver de mieux à la droite « radicale ».
Le SM a posé la pierre de trop, celle qui va provoquer l’écroulement de l’édifice, non pas seulement la façade qu’il a échafaudée mais aussi le gros œuvre, qu’il a patiemment miné. En un instant, des millions de Français ont compris qu’ils ne pouvaient plus faire confiance à leur Justice, qu’elle était aux mains d’un cartel qui méprise le peuple, qui hait ses représentants, qui entend imposer non plus les lois, mais sa loi.
Tout le monde est en train de pleurer ce soir en particulier sur CNews parce que Marine Le Pen a été déclarée inéligible.
Personnellement, je suis de l’avis de Serge HIREL | 31 mars 2025 à 14:29, je trouve que c’est une excellente nouvelle.
Le SM, les juges, les médias se sont enfin tiré la balle dans le pied que tout le monde attendait depuis longtemps.
Fini l’écran de fumée des anciennes « heures sombres » de notre histoire, du FN fondé par des nazis et même paraît-il des Waffen SS.
Hitler, Pétain… vont enfin pouvoir reposer en paix (ou pas) derrière les anciennes heures sombres de notre histoire, qui sont désormais derrière nous.
On ne pourra plus dire comme argument électoral « Tout sauf le RN », ce qui était un peu limité.
On va pouvoir enfin s’intéresser aux nouvelles heures sombres de notre histoire qui sont devant nos yeux, le mélenchonisme, Rima Hassan, les fichés S élus à l’Assemblée nationale, les islamistes, les Soudais, Tondelier… et voir enfin la vérité en face des nouvelles heures sombres qui nous attendent.
On ne pourra plus dire, « Tout sauf le FN », on devra dire « Tout sauf la NUPES », Marine Le Pen combative sera élue par procuration avec un autre candidat et ce sera très bien. Le RN arrivera au pouvoir grâce aux juges et c’est très bien.
@ Jean sans terre
« Pourquoi plus pour le RN qu’un autre ? »
Parce que que le déni de la faute n’est pas à même d’inhiber la récidive et que l’exercice de la liberté n’est pas donner blanc-seing à ceux qui usent de la démocratie à laquelle ils ne croient pas comme un défouloir destiné à la détruire, négation de l’héritage gaullien exercée par les entrismes virtuels universels des oligarques rouge-bruns.
Nous avons ici l’occasion de renouveler la confiance en notre système judiciaire, un appel suspensif ou une grâce présidentielle de l’exécution provisoire permettra aux Français, comme lors de la dissolution, d’assumer leur destin ou, à votre exemple, de se soumettre à la pulsion régicide, celle que vous dénoncez en la reproduisant.
Chacun de nous a là l’occasion d’accéder aux devoirs que demande l’exercice de la liberté quand la Réforme fit de chacun des prêtres, la révolution anglaise des pairs du roi, et la française des nobles, condition qui réclame de nous tous de savoir maîtriser individuellement les montures de sa passion.
Vous avez évidemment droit de refuser cette exigence à l’exemple des bancs de poissons mimétiques américains ou des cloportes russes qui assassinent le frère ukrainien au nom de l’amour du prochain, vous refusez alors, de vous-même et par vous-même, l’honneur d’être français et européen, incarnation universelle de ce qui garantira l’avenir des humains, le refus des représailles de la pulsion homicide qui encore fonde nos cultures, garantie encore à construire de notre survie commune.
@ duvent | 01 avril 2025 à 08:14
« Manifestement excessive »…
Le référentiel se trouve où ?
On peut dire que l’eau est froide de 1 à 5°C de 1 à 10°C, etc.
@ duvent | 01 avril 2025 à 08:14
514-3 concerne la procédure civile.
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000039485157
Mais sur le fond, je suis d’accord avec vous. Les condamnés savaient ce qu’ils faisaient. Surtout, MLP, avocate.
Merci monsieur Bilger pour votre billet digne d’un très grand avocat ! Vous avez plaidé pour la justice, la République, la démocratie !
Le citoyen que je suis vous remercie !
Vive monsieur Bilger ! Vive la France !
@ Patrice Charoulet
Eh non cher ami…
http://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/politique/marine-le-pen-condamnee-une-aberration-judiciaire-et-un-desastre-democratique-estime-philippe-bilger
Réflexion impromptue sur l’État de droit.
À l’origine l’État de droit se définit comme un système juridique où le droit est un élément constitutif d’une société au fonctionnement pacifié, et pacifié précisément par l’application dudit droit.
Il se fait que nous n’en sommes plus là.
L’État de droit est devenu un élément du politique d’une société.
Concrètement cet État de droit est sorti du domaine du droit proprement dit pour rentrer dans celui de la politique.
Et cet État de droit se veut l’alpha et l’oméga de la démocratie, nouvelle version.
Ce faisant cette nouvelle version de la démocratie devient un oxymore dont nous mesurons mal encore la nuisance.
En effet qu’est-ce que le droit sinon une certaine rigidité de formulation de règles de vie en commun et de mise en oeuvre de ces règles, qui ne peuvent pas être contestées.
Et qu’est-ce que la démocratie sinon le débat permanent et la contestation continue entre des individus et des groupes ne partageant pas la même vision du présent et de l’avenir de la société.
On voit par là, la contradiction évidente portée par l’introduction de l’État de droit dans le domaine du politique, qui enlève à celui-ci toute possibilité de débat par nature même du droit.
Conclusion, un État de droit n’est pas, ne peut pas être un État démocratique.
Et c’est ce que nous voyons par exemple aujourd’hui par la mise hors compétition juridique d’une candidate potentielle à la présidence de la République.
L’État de droit est une démocrature qui ne veut pas reconnaître que l’extension du droit au politique lui enlève toute prétention démocratique.
Que c’est doux à entendre, c’est à savourer de la part de ces escrocs qui sont prêts à ratisser large en disant n’importe quoi.
Ils racontent n’importe quoi, elle est juriste avocate de surcroît, et elle nous raconterait des salades habituelles. Le FN/RN dans toute sa splendeur. Rien n’a changé. Il a son public, le Cinglé a le sien aussi, ça marche, la preuve ! Pour le reste ça ne vaut rien.
Incidemment Joffrin sur B’effem’-TV vient de citer un certain Jean-Luc Schaffhauser qui au sein du RN aurait alerté sur un risque de se voir accusé d’emploi fictif parce que local c’est-à-dire national et non « europagisé ». Face aux tripotages de vocabulaire éhontés, aux brûlots de glossaire factice à la Rey-Robert, des juristes de contre-choc qui savent dépecer les excrétions de la basoche peuvent servir.
Il me revient un précédent, Dominique Schaffhauser, magistrat qui aurait osé bénéficier d’une liberté de critique politique sur le « corps » (souvenirs un peu flous) : quelqu’un pourrait-il nous en rappeler et annoncer davantage sur cette personne depuis 30 ans ?
Merci anticipé. Intelligence naturelle SVP.
@ Olivier Seutet | 31 mars 2025 à 17:20
« Tout d’abord le fond : un problème de refus populiste du coût de la démocratie. Des députés, sous-payés, trop nombreux et surtout dépourvus d’équipes pour préparer leurs dossiers. »
Des députés sous-payés, dites-vous ?!
Je vous laisse relire le salaire et indemnités diverses d’un député.
Au total, un député français gagne donc 7493,30 € net par mois, ce qui est quand même très supérieur aux revenus du Français moyen, surtout en regard des résultats obtenus et du fait que certains d’entre eux sont à la limite de l’analphabétisme. 🙂
Il est évident que les juges parjures et leur patron – Saint Diktat de la Magistrature – sont complices du pouvoir depuis quelque temps pour torpiller les élections présidentielles successives afin d’installer un candidat à leur botte, et cela au mépris de la démocratie et du vote du peuple : après Sarkozy et Fillon, voici venu le tour de Marine Le Pen. Autrement dit les trois coups comme au théâtre ! Et c’est parti pour un nouveau feuilleton ubuesque !
Cependant, ainsi que l’a écrit fort justement Serge Hirel, ce sale coup est peut-être le coup de trop, celui qui au lieu d’abattre le RN va plutôt le renforcer et conduire (je l’espère) toutes les droites à (enfin) se rassembler pour virer ces imposteurs.
Or, tandis que Macron est au plus bas dans l’opinion, tout est mis en oeuvre pour entretenir la peur et préparer les Français à une bonne guerre (présumée juste) qui permettrait au chef des armées actuel, alias Manucron I, de rester en place après 2027. Manucron I, l’homme qui s’est adoubé lui-même à Notre-Dame de Paris et prétend se coltiner aux Russes et leur faire rendre gorge ! Plus fort que Napoléon ! C’est dire s’il a le melon ! Il est vrai qu’après avoir remporté (couac il encroûte !) la guerre du Co vide, il a de quoi être fier !
@ duvent
Madame, que vous êtes vive et prompte à réagir ! Sous des airs de fantaisie, finalement vous êtes aussi sévère et rigide qu’une rectrice. Quoi, serait-il interdit de rire de la comédie humaine ? Quoi, ne puis-je m’amuser à moquer la petitesse du bourgeois, endimanché dans son costume de savoir et de certitude ? Dépouillez-le de ces oripeaux de majesté et il apparaîtra aussi nu que le roi quand la mer se retire.
Les grands bourgeois sont une espèce en voie de disparition. Ils avaient jadis une distinction qu’ils avaient apprise chez leurs anciens maîtres. Les petits qui peuplent les villes sont dorénavant insignifiants et ridicules. Dans le fond, ils sont très peuple et plus guère ne les distingue, sinon les prébendes, privilèges et un peu de vernis culturel dont ils sont très fiers. Les passions sont les mêmes : matérielles et vulgaires.
Le peuple ne vaut guère plus. À force de propagande, de conditionnement par l’école, les écrans et la publicité, il a complètement été dénaturé et a perdu ses originelles vertus. Comme ces protestants d’outre-Atlantique, il rêve d’Amérique et de paradis terrestre. Il voit le monde changer, sa race disparaître et s’en effraie. Mais quoi, il est déjà remplacé du tout au tout en se faisant Américain d’Europe.
Il n’y a de grand remplacement que parce que le petit a préalablement tout oblitéré. Pour sa défense, lui au moins ignore ce qu’il fait et quoi le mène. Le peuple a toujours voulu des maîtres. Voilà qu’il se désespère de ceux qu’il a, qu’il en voudrait d’autres, qu’on lui retire même cet espoir. Le peuple est stupide et naïf. Il faut tout lui pardonner. Il ne sait pas ce qu’il fait, ni qui il est.
Il en est tout autrement des instruits. Ceux-là n’ont aucune excuse. Ils ont le savoir et l’intelligence. Quel malheur qu’ils n’aient plus d’âme. Ils l’ont vendue pour du confort, des avantages, des privilèges. Mon Dieu, quelle infatuation. Ils se persuadent de détenir les dernières vérités sur le bien et la destination finale de l’homme. Quelle bêtise !
Ce n’est point encore le pire. Regardez, Madame, la bonne conscience. Oh cela n’est pas supportable tant cela est répugnant. Dire qu’ils méprisent la crasse morale du peuple. Oh, s’ils se voyaient, si seulement ils pouvaient se voir. Tant mieux, cela est impossible, s’il est une chose à laquelle ils s’appliquent avec une énergie surhumaine, c’est bien à ne pas voir derrière le miroir. Miroir magique, qui a beauté parfaite et pure ?
Quoi Madame, vous voudriez que j’applaudisse à la démocratie ? Mais quel fléau elle est. Voyez où elle nous mène. Avez-vous besoin de plus ? L’homme par ses seules forces est bien faible. Concédons à la démocratie au moins une vertu, celle de permettre de chasser les imposteurs. Même cela aujourd’hui n’est plus permis. L’opposition ne s’oppose pas en vérité. Elle perpétue. Tout le subterfuge consiste à faire accroire que les gens sont libres de choisir. Quelle liberté ? Il n’y a pas de liberté sinon celle d’agréer et de se soumettre ou éventuellement, pour les opiniâtres, celle de résister intérieurement.
Malheureusement pour moi – ou bienheureusement malgré les déboires que j’ai eus à en supporter – je suis né toqué. J’ai été tôt rétif à souffrir la bride de mes maîtres qui s’acharnèrent avec force à m’inculquer des enseignements d’autorité dont le controuvement répugnait à ma forte tête. J’ai rejeté l’essentiel qui ne me paraissait pas assez sûr pour constituer des vérités à partir desquelles il m’eût été possible de conduire ma vie. Je ne me fais aucune illusion. Aucun des opposants politiques ne s’opposent vraiment. Comment le pourraient-ils ? Leurs principes sont les mêmes. Ils iront par conséquent au même endroit. La chose est mécanique. Quel parti politique n’est pas fédéraliste, droit de l’hommiste, otanien, etc. ? Ils sont tous républicains. Eh bien, ils subiront les conséquences du républicanisme et de sa conception de l’homme.
Pardonnez-moi, mais que ce soit Le Pen, Bardella, Maréchal, Zemmour, Méluche, ou n’importe qui d’autres, il n’est guère de différences fondamentales. D’accord, si vous voulez, ils se disputeront à la marge sur la vitesse de propagation de la créolisation mais l’aboutissement ultime sera le même. L’homme sera dans tous les cas le plus parfaitement indifférencié, orthonormé, interchangeable. Ce sera l’homme du meilleur des mondes et de la Ford T. À la limite, le modèle le plus adéquat et conforme pour parvenir assez vite à cette fin à la suite du Rastignac de la présidence pourrait être le beau et fringant Bardella. Presque mieux que le jeune Attal. Bardella au moins fait illusion. Et si l’on veut une femme, pourquoi pas Knafo ? En voilà une parfaitement moulée et sortie des mêmes écoles de conformisme que le président.
Alors, pardonnez ma joie mauvaise. Je sais bien qu’on pourrait tout montrer, ils ne verraient toujours pas. Quand la cervelle est infestée d’idées fausses, il n’est rien à faire. Il demanderait beaucoup trop d’efforts et de cruauté introspective pour s’apercevoir tel que l’on est. Cela ne se peut pas. Et d’abord, ce n’est point ce que l’on veut. Profitons, puisque telle est la promesse nouvelle.
Oh Madame, voyons, je n’ai aucune prétention. Croyez-vous vraiment que je pense convaincre ? Non, bien entendu. Je fanfaronne. Je plains le peuple qui n’y peut rien. Je m’amuse à piquer le bourgeois. Je tourne en dérision les sots et les fats. Pardonnez ce plaisir impertinent mais innocent. J’aurais pu finir comme Job, exilé parmi les hommes, à maudire la terre entière. J’ai pris le parti le parti d’en rire, de m’en esclaffer à crever.
Oh non, Madame, ne me faites pas la ritournelle de la haine et de la division des hommes entre eux. Qui puis-je ? Est-ce mon fait si les hommes sont atomisés, divisés, les uns contre les autres ? C’est de la faute à votre République, à ses principes, au type d’hommes que cet idéalisme engendre. Soyez conséquente. Que voulez-vous qu’il advienne d’une société où chacun se prend pour « l’unique et sa propriété » et se comporte d’une pareille manière ? Une fois que tout est détruit, il ne reste plus que la barbarie. Nous y allons tout droit.
Voilà le projet républicain. Tout reconstruire à partir de rien. Créer l’homme nouveau. Cela ne vous rappelle rien ? Les délires de Musk, le messianisme américain. Faut-il se prendre pour des démiurges ? Faut-il se prendre pour plus malin que ne l’a été l’humanité jusqu’alors ? Les musulmans se prennent pour des créatures d’Allah. Ils sont plus modestes. Les Américains se croient le peuple élu parce qu’ils ont du succès. Les Européens ont pris plus de temps que leurs congénères d’outre-Atlantique. Ils sont depuis autant dégénérés. Ils devaient d’abord se dépouiller de leur christianisme. Cela a pris un ou deux siècles de plus.
D’ailleurs, il n’est pas étonnant que l’on s’acharne autant sur la France et sur la catholicité. C’était l’ultime bastion qui résistait à cette entreprise de recréation de l’homme. Ouf, nous sommes au terme. Tout est presque aboli. Elle en a tout de même pris du temps cette Révolution anthropomorphique. Ça y est. Nous sommes prêts pour parachever le Grand Œuvre. Peuple régicide et déicide, la voie du progrès est devant, en direction du cimetière sous la lune. En marche !
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@ Aliocha
Épargnez-vous la peine de tenter de me convaincre. Cela est complètement vain et inutile. Vous croyez que les principes de 1789 renouvellent l’homme et le rendent meilleur. J’ai la certitude intime qu’ils le rapetissent et le rendent mauvais, plus encore, qu’ils l’abîment et l’éradiquent. Je ne fonde aucun espoir sur eux, ayant pleinement conscience que leur racine est une révolte spirituelle de l’homme contre Dieu. Les hommes veulent faire d’eux-mêmes des anges. Ils ne font que la bête.
L’Union européenne n’est jamais qu’une déclinaison de ces principes, comme l’a été le communisme et ses horreurs, comme l’a été le libéralisme, son double et son pendant, comme l’ont été toutes les guerres effroyables de ces deux derniers siècles dont les Occidentaux sont à l’origine. La Révolution a repris sa marche interrompue et non encore parachevée. Les hommes retourneront à leur état naturel d’esclaves dans ce nouvel empire.
« Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la Terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la Terre, elles investiront le camp des Saints et la Ville bien-aimée. » – Apocalypse, XXe chant.
S’il est un secours, il ne viendra pas des hommes qui auront cédé à toutes les tentations de leur orgueil, il sera surnaturel.
@ Jean sans terre
Je ne me perdrai jamais à vouloir vous convaincre, il me suffit de démontrer vos torts en exposant vos contradictions, qui reproduisent ce qu’elles dénoncent.
@ Tipaza 01/04/25 11:59
L’État de droit serait ainsi, si je vous comprends bien, incompatible avec le système démocratique.
Mais c’est justement parce que le système démocratique, plus que d’autres, est le terrain où s’expriment les antagonismes, les affrontements, les diversités de pensées et de convictions, qu’il est indispensable de définir un ensemble de règles régissant son fonctionnement, favorisant le règlement le plus pacifiquement possible de ces désaccords, de ces confrontations, de ces divergences et cela dans l’intérêt du plus grand nombre, donc in fine du pays.
Par contre, si cet ensemble de règles qui me paraît indispensable et qui constitue l’État de droit ne donne pas satisfaction, n’est plus adapté à la situation nouvelle, rien n’empêche de changer ces règles qui ne sont pas figées, de les modifier, de les adapter. Et cela est bien que je sache du ressort du politique qui est l’émanation du corps électoral. Mais là, on va sans doute me rétorquer que ce corps électoral est manipulé, qu’il n’est donc pas apte à prendre de telles décisions éclairées. Mais alors, c’est le système démocratique même qui est à remettre en cause et pas uniquement la notion d’État de droit.
@ AJ | 01 avril 2025 à 11:25
« Vous avez plaidé pour la justice, la République, la démocratie ! »
Magnifique !
Maintenant, ayons la patience d’attendre quelques siècles avant que ces vœux pieux se concrétisent dans le pays réel français.
Mais pour l’instant, c’est plutôt mal parti.
Nombreux sont ceux qui semblent indignés par la sentence de l’exécution immédiate qui vient d’être prononcée à l’encontre de Marine Le Pen… Quelle bande de faux-cols… Ils ont tout d’abord la trouille du fait des réactions internationales et nationales… Ensuite ils veulent que l’on pense qu’ils ne sont pour rien dans cette affaire… Enfin ils se frottent les mains en espérant tous récolter les voix des électeurs de ce parti qu’ils maudissent tant !
Depuis plus de deux décennies, la majorité des Français se posent la question suivante sur l’état de la France : « comment avons-nous pu en arriver là ? ». Macronéron tant qu’il sera là continuera à détruire notre pays, ces jours-ci il flirte avec Tebboune comme il a l’habitude de le faire lorsqu’il veut punir le peuple de France qui ne le supporte plus… Les chefs des pays africains noirs ne se sont pas laissé prendre dans ses mailles et l’ont viré… Son ambassadeur de la cause LGBT monsieur Berthon a lui aussi été considéré comme non grata… Macron et son entourage font de nous la risée des autres peuples de la planète.
https://www.courrierinternational.com/article/algerie-un-coup-de-telephone-macron-tebboune-et-tout-est-oublie_229404
https://www.bvoltaire.fr/refus-du-cameroun-daccueillir-lambassadeur-des-droits-lgbt-de-macron/
https://www.youtube.com/watch?v=SNFNTPjT_Hs
https://www.youtube.com/watch?v=b0PiVj3OOp0
Quand on lit certains commentaires du genre « je m’en fiche que MLP soit interdite de se présenter je n’allais pas voter pour elle » et qu’on voit des sondages où les Français trouvent ça tout à fait normal, on ne peut qu’être effaré d’une part de l’ignorance totale du peuple du fonctionnement normal de la justice qui veut qu’un condamné quel qu’il soit ait toujours la possibilité de faire appel ce qui dans la plupart des cas annule le jugement en première instance sauf possibilité importante de récidive, mise en danger possible de la vie d’autrui, fuite de l’accusé, etc. ce qui n’est certainement pas le cas pour MLP, et d’autre part de la nullité du niveau de compréhension du quidam sur les fondements philosophiques de la démocratie ; pour lui un candidat n’est qu’un produit de supermarché parmi d’autres dont l’absence en rayon ne pose pas de problème vu qu’il ne l’achète pas.
On en vient à se dire qu’en effet, comme certains le préconisent, il vaudrait peut-être mieux revenir à un suffrage censitaire vu que le peuple ne comprend décidément rien à la démocratie. Preuve en est que ce populo de gamins pourris gâtés de la démocratie ne va même pas voter et qu’ensuite il vient systématiquement pleurer que les politicards se moquent de lui et que le pays s’enfonce.
Quoi qu’on pense de MLP, les comptes rendus du jugement montrent clairement que c’est un jugement politique fait pour l’empêcher de se présenter en 2027.
Mais aucun doute que ça passera « crème » pour le populo lobotomisé par 50 ans de propagande TV.
De toute façon, qu’attendre d’un peuple de moutons qui a totalement gobé l’affaire Fillon, ses électeurs du premier tour allant même jusqu’à voter en majorité pour celui qui l’a fait indirectement exclure de la présidentielle, et qui a tout gobé et accepté lors du Covid ?
« On a la classe politique qu’on mérite ».
Pauvre France.
Il m’étonne que personne n’ait évoqué la postériorité de la loi par rapport aux actes reprochés.
Il m’étonne que peu s’offusquent de l’immédiateté de la peine d’inéligibilité avant les recours. À ce sujet, les circonvolutions discursives qu’il y a dans le jugement prêtent à sourire.
Il me souvient l’insolence que j’eus un jour à l’égard d’une juge à qui je reprochais ouvertement l’arbitraire de ses considérations. Cela la mit dans une colère homérique. Il me plaisait de bousculer son autorité hiératique. La justice n’est qu’humaine, trop humaine et comme chacun sait, « vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà. »
Puisque tout le monde moralise, faisons un pas de plus dans cette direction. Il me rebute moins d’avoir été volé de quelques millions que de l’avoir été de centaines de milliards. Dans le premier cas, il s’agit du RN, dans l’autre il s’agit du train dispendieux de l’État. Dans le premier cas le vol est illégal, dans le second il est légal et institutionnel via l’impôt et l’emprunt.
Je plains les enfants nés ou à naître qui auront à rembourser cette dette à laquelle ils n’ont pas consenti démocratiquement et que leur lègueront méchamment les générations de démocrates bien-pensants passés. J’aimerais beaucoup que les voleurs légaux soient sévèrement châtiés pour tout le mal qu’ils font par avance à tous ces innocents qui n’ont rien demandé.
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@ Aliocha
Si cela vous plaît de le croire, grand bien vous fasse. Il est inutile de discourir contre le fanatisme. Pour ma part, je m’épargnerai de boire cette coupe de mauvais vin jusqu’à la lie.
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@ Michel Deluré
« Mais là, on va sans doute me rétorquer que ce corps électoral est manipulé, qu’il n’est donc pas apte à prendre de telles décisions éclairées. Mais alors, c’est le système démocratique même qui est à remettre en cause et pas uniquement la notion d’État de droit. »
C’est au moins une hypothèse qui vaut d’être considérée plutôt que d’être rejetée a priori et sans nulle vérification.
@ Giuseppe | 31 mars 2025 à 17:09
« Et dire que des trépanés arrivent encore à croire ce que leur raconte le FN/RN, en France en plus. »
Et voici votre ami le Prince pris encore une fois en défaut de bonne gouvernance. Depuis sa réélection, qu’a-t-il fait pour inciter ces « trépanés » à retrouver leurs sens ?
Pire, en 2022, ils étaient déjà 13 millions, soit 26,5 % du corps électoral. Un sondage publié samedi estime le taux actuel de « trépanés » à 37 %. Et tout indique que, lundi matin, la justice rouge a permis de franchir au moins le seuil des 40 %…
Prendre 40 % des électeurs pour des « trépanés », est-ce raisonnable ?
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@ Olivier Seutet | 31 mars 2025 à 17:20
« Tout cela rend la justice inintelligible à ceux qui ont délégué le pouvoir de juger : les citoyens. »
Êtes-vous sûr que « les citoyens ont délégué le pouvoir de juger » ?
La première question est : le peuple a-t-il le pouvoir de juger ? Sous l’Ancien Régime, ce pouvoir appartenait au Roi. Pour se moquer de lui, les Révolutionnaires ont dit qu’ils appartenaient au peuple et ont inventé la phrase magique : « Au nom du Peuple français ». Mais, en réalité, rien n’a changé si ce n’est que la gent judiciaire n’a plus d’ordre à recevoir de personne, pas même le ministère public, qui, contrairement à ce que dit son nom, est totalement indépendant de qui que ce soit. Alors, il y a des Philippe Bilger… mais aussi beaucoup d’autres, beaucoup moins « homme de loi » et bien plus « homme de (mauvaise) foi » que lui…
Certes la Justice, dans ses décisions, est contrainte par la loi, dont la fabrication est la prérogative du législateur, lui mandaté par le peuple pour emplir cette mission. Mais la jurisprudence, outil de confusion s’il en est tant il est possible de l’interpréter à sa guise, est là pour assurer la toute-puissance du juge… Finalement, le peuple n’a pas son mot à dire et tout est entrepris pour qu’il en soit ainsi, les cours criminelles – sans jurés – remplaçant peu à peu les cours d’assises, où, déjà, les représentants du peuple ont toujours été soumis aux fortes pressions des magistrats.
Il me semble que, cette fois, la Justice, aux mains du Syndicat de la Magistrature, a fait le pas de trop, a ouvert la boîte de Pandore qui contient le remède à son mépris du peuple et des autres institutions. Deux voies sont désormais ouvertes, aussi indispensables l’une que l’autre.
D’abord, la responsabilisation des magistrats, qui doivent pouvoir être poursuivis et condamnés quand leurs décisions faisant fi de la loi ou l’« interprétant » entraînent des préjudices vis-à-vis des parties et de la société. L’irresponsabilité que leur offre leur statut de fonctionnaire n’est plus tolérable (elle ne l’est pas plus pour les autres fonctionnaires).
Ensuite, la diversification des accès à la magistrature, la situation actuelle conduisant l’ensemble des candidats à ce corps à téter le même biberon qui, d’évidence, est pollué. Il faudra mettre en place de vraies passerelles entre la magistrature et les différents métiers du droit, favoriser aussi la création d’autres centres de formation que l’École Nationale de la Magistrature, aujourd’hui en situation de monopole. Il faudra même réformer celle-ci pour que son corps professoral retrouve le goût d’enseigner et non plus d’endoctriner.
Enfin, la réflexion sur la réalité du pouvoir du peuple sur la Justice ne peut plus être taboue. Face aux dérives actuelles d’un système gangrené par la gauche radicale, il ne peut plus être prohibé d’imaginer l’élection par le peuple, au niveau local, des juges et des procureurs et l’interdiction de tout syndicat à visée politique.
Bref, quel que le sort de Marine Le Pen dans les prochains mois, après l’exécution (provisoire…) de la peine (capitale…) prononcée contre elle, il n’est plus possible de ne pas entreprendre une réforme profonde de l’Autorité judiciaire afin de la priver définitivement de toute tentative de s’emparer du pouvoir du peuple. De l’obliger à la neutralité. De la contraindre à retrouver sa fierté et son honneur.
Parmi les juges, il y a forcément des personnes qui rendent la justice de la façon la plus intègre possible mais les juges restent des hommes et on voit de plus en plus de juges « rouges ». Le « Mur des cons » nous en a donné une preuve évidente qui n’a fait qu’empirer depuis.
Les dernières affaires ne laissent pas de doute. Les juges du PNF ont appliqué la loi dans toute sa rigueur pour juger les affaires financières déterrées par des journalistes qui détestent Nicolas Sarkozy. Il fallait frapper fort comme pour Marine Le Pen démasquée par le socialiste européen Martin Schulz. Une aubaine pour abattre les gêneurs. Un Sarkozy qui ose encore se mêler de politique, une Marine Le Pen qui pourrait arriver aux plus hautes fonctions, comme cela avait été le cas pour un François Fillon en 2017.
Appliquer la loi dans toute sa rigueur, sans modération, sans bénéfice du doute, sans tenir compte du fait qu’il n’y avait pas d’enrichissement personnel.
Seulement voir quelques semaines plus tôt un Richard Ferrand, qui lui a été au coeur d’une affaire d’enrichissement personnel promu président du Conseil constitutionnel, cela prête au doute, voire à la colère.
Les Français voient bien que la justice, de plus en plus politisée, met tous les moyens à sa disposition pour protéger ce qui reste encore de la macronie et de la gauche des idées.
La clémence inquiétante sinon indécente dans le traitement des crimes et délits commis par des jeunes délinquants souvent issus de la diversité ; les quelques Black Blocs arrêtés après des pillages systématiques de commerce, d’agence bancaires et autres bâtiments lors de manifestations aussitôt présentés aux juges, sont relâchés au bénéfice du doute.
Combien de jeunes pillards ont été arrêtés et jugés rigoureusement après les émeutes de juin 2023 ? Pourtant ils ont incendié gymnases, rames de tram, écoles et autres bâtiments publics, dont le palais Rohan à Bordeaux, qui ont coûté sans doute plus cher que les salaires d’assistants parlementaires.
Et je passe sur d’autres affaires qui ont été classées pour délai de prescription. Un délai qui paraît aux béotiens parfois bien fluctuant au gré des criminels.
Je crois que les Français ne sont ni sourds ni aveugles et encore moins idiots. Ils comprennent que les juges, tout en respectant les lois, les appliquent selon leurs convictions politiques de plus en plus à gauche.
Quand on voit toute cette clique railler Poutine qui envoie ses opposants en prison, détourner le regard lorsque c’est Erdogan qui fait pareil, et à son tour œuvrer pour éliminer aussi ses opposants, on a envie de rire, ou de pleurer plutôt.
Le travail de sape continue pour nous faire accepter une nouvelle France. Hier, le ministère de l’E.N. demande aux établissements privés catholiques de fermer des classes à la rentrée. Alors que la demande explose. Pendant que les Ndiaye mettent leurs enfants à l’École alsacienne ou Mme Oudéa dans les écoles privées. C’est vouloir que les Français se coltinent la diversité sans rechigner. Mme Borne d’ailleurs n’exclut pas le port du voile dans le sport.
Et pour finir une anecdote.
La semaine dernière, la justice s’est prononcée sur une affaire de 2021 qui opposait les gendarmes du Tarn à leur hiérarchie. Cette dernière leur avait interdit d’aller à la messe pour fêter sainte Geneviève, la patronne des gendarmes, au prétexte du respect de la laïcité. Ce verdict est tombé le jour même où M. Bayrou (prêt à tout pour subsister) et M. Barrot (le toutou de Macron) sont allés fêter la rupture du jeûne à l’invitation de la Mosquée de Paris. Encore une fois, cela démontre que la laïcité c’est quand on veut et surtout contre les catholiques.
Petits pas par petits pas, « on » nous emmène vers une société nouvelle pour effacer notre vieille civilisation.
@ Olivier Seutet | 31 mars 2025 à 17:20
Bien d’accord avec vous. Le travail d’un député motivé et sérieux est colossal et ne lui laisse aucun répit : entre l’AN, sa permanence, sa résidence, le travail en commission, le courrier à lire, les réponses importantes à rédiger lui-même et l’accessoire à superviser, parapher et signer, les coupures de presse préparées par l’assistant parlementaire* à lire et annoter, les discours à écrire à partir de notes ou canevas préparé par un collaborateur* ou chargé de mission*, un agenda tenu par une secrétaire* qui déborde de partout : rendez-vous, sollicitations, visites, inaugurations, interventions, déplacements multiples, etc.
Pendant les campagnes électorales, c’est carrément l’enfer ! Du non stop de 8 heures à minuit voire au-delà, samedi et dimanche inclus.
Je sais de quoi je parle ayant été durant quatre ans la proche collaboratrice d’un député (coucou Patrice Charoulet, non ce ne fut pas mon unique métier, j’en ai exercé une dizaine d’autres en 45 ans de carrière).
****Autant d’emplois fictifs d’après les mauvaises langues.
En réalité des fonctions polyvalentes dont les contours peuvent sembler flous à ceux qui n’ont aucune idée de la variété des tâches à assurer, la plupart du temps dans l’urgence.
@ Jean sans terre | 01 avril 2025 à 15:54
Je regrette de ne pas avoir beaucoup de temps, j’aurais, sinon, pu argumenter longuement…
Lorsque je serai à la retraite ou morte, j’aurai un temps considérable et alors sans doute je penserai mieux, moins vivement, mais mieux…
Il me déplaît de voir le nombre incommensurable d’huissiers de tous bords qui constatent, déplorent, s’affolent, prédisent, menacent, implorent, pleurent, gémissent, et tutti quanti…
Ce monde est en effet peuplé d’une vermine infecte, d’une quantité hallucinante de « Vizirs » qui veulent devenir calife à la place du calife, des hommes sans qualité mais avec un estomac, que dis-je un estomac, un ventre, une panse, une outre, un hypogastre, une cavité gigantesque qui ne connaît pas la satiété ; ceux-là sont accompagnés par des larves infectes, besogneuses, incompétentes, veules, hypocrites, lâches et pétochardes, qui elles-mêmes donnent la main à une cohorte de cyclopes énucléés, lesquels suivent la lumière à la chaleur qu’elle produit…
Et c’est ainsi que nous avons désormais des théoriciens sur tout, sur rien, des philosophes sur rien du tout, des médecins en tout, des malades de rien, tandis que la Terre cède sous le poids de la sottise.
Je ne peux pas accepter, et je n’accepte pas, que ceux qui peuvent faire que ces choses changent se comblent d’aise à faire l’huissier !
Faites autre chose ! Faites une chose ! Faites-le bien, un bien même petit, même ridicule, à peine visible, car la déploration est une activité réservée à ceux qui n’ont pas de cerveau mais un estomac !
Faire mal le bien et bien le mal, est banal, mais faire bien un petit bien c’est une dignité qui n’est pas lourde à porter.
(Des larves qui donnent la main ??? Apparemment je trouve ça bon… Je vais prendre un Bombay Sapphire, ça me remettra les idées en place !)
@ Michel Deluré | 01 avril 2025 à 16:44
Bon, je vais essayer d’expliquer différemment, mais c’est plus difficile que pas facile 😉
Ce qu’il faut comprendre c’est le glissement de sens de la formule « État de droit ».
L’État de droit tel qu’il était à l’origine avait pour finalité de protéger l’individu contre les abus d’un pouvoir absolutiste ou simplement autoritaire, en imposant des règles que le pouvoir s’engageait à respecter.
Cela à titre individuel, et cette limitation de pouvoir absolu avait dans le cadre collectif de protéger la ou les minorités contre les abus de la majorité.
La démocratie étant l’application de la volonté de la majorité, en respectant l’existence de la minorité, c’est à dire sans l’opprimer.
C’est cette version de la démocratie que nous avons vécue pendant longtemps sous les Républiques précédentes et même sous la Ve, jusqu’à ce que les droits de l’homme ne soient considérés comme la norme absolue de fonctionnement de notre société – c’est vrai d’ailleurs dans tout l’Occident, avec quelques nuances.
Cet absolu de la norme individuelle aboutit à une inversion de l’absolutisme, puisqu’on en est au stade où c’est la majorité qu’il faut protéger de la tyrannie des minorités, le mot est un peu fort, mais c’est quand même ce qui se passe.
Ce sont toutes les lois mémorielles et celles contre l’incitation à la haine, entre autres, lois dont l’interprétation est tellement vaste qu’on peut les utiliser contre n’importe qui, dès lors qu’une minorité cherche à s’imposer sans en avoir les moyens. C’est ce qu’on observe d’ailleurs.
Je reviens sur ce que je disais dans un commentaire précédent, l’application de la loi est fonction de son interprétation par le juge, et cette interprétation est conditionnée par la norme supérieure des droits de l’homme traduite de façon caricaturale par les lois citées, et manipulée par des juges au profil politique affiché.
Il n’y a plus de débat possible, fondement de la démocratie, si l’absolu individuel l’emporte en permanence aux yeux du juge contre la volonté de la majorité.
Par exemple l’absolu individuel donne à l’immigré illégal des droits au moins égaux et parfois supérieurs à ceux des natifs, au point que le terme illégal, c’est à dire hors la loi, n’est plus utilisé.
C’est bien ce que l’on voit en ce moment où certains vont même jusqu’à demander que le droit au logement soit applicable à des gens qui n’ont pas le droit d’être ici.
C’est à la limite le principe sans-frontiériste qui s’applique sous couvert des droits de l’homme.
L’identité d’un peuple originel est complètement noyée par une invasion d’individus ayant des droits sans que l’on admette que la somme de ces individus fait un peuple de remplacement. Eh oui !
On pourrait écrire beaucoup plus et infiniment mieux.
Si le sujet vous intéresse, je vous suggère la lecture du remarquable livre de Marcel Gauchet : « Le noeud démocratique – Aux origines de la crise néolibérale ».
Sa lecture est passionnante et devrait être facile pour vous 😉
Le 1er avril, à 19 h 10, à la télé, j’ai le plaisir d’entendre le plus haut magistrat français. Il s’agit de
Christophe Soulard, premier président de la Cour de cassation et président du Conseil supérieur de la magistrature. Intervention remarquable et du plus haut niveau.
Je l’entends dire soudain : « Dans le délai adéquat… ». Las, cet adjectif, au masculin, doit se pro-noncer « a-dé-koi » et il le prononce « a-dé-koitt ».
Nul n’est parfait.
@ Michel Deluré | 01 avril 2025 à 16:44
« Mais alors, c’est le système démocratique même qui est à remettre en cause et pas uniquement la notion d’État de droit. »
Ah ! Vous commencez à entrevoir les limites du système, continuez, vous êtes sur la bonne voie et vous finirez probablement par comprendre un jour que c’est toute la machine qui est viciée, car reposant sur de mauvaises bases.
Et un arbre pourri ne peut donner de bons fruits…
@ Solon | 31 mars 2025 à 17:48
« Aucune personne de bonne foi ne saurait méconnaître le caractère essentiel de la justice. Du moins si on considère que c’est une vertu. Mais lorsqu’il s’agit d’un service de l’État, d’un ministère, les imperfections, qui, s’agissant d’une construction humaine sont inévitables, ne sont pas acceptables. Surtout si elles relèvent d’un système enseigné dans les écoles. »
« La justice est une erreur millénaire qui veut que l’on ait attribué à une administration le nom d’une vertu ». (Casamayor)
@ Exilé
@ Michel Deluré
« Mais alors, c’est le système démocratique même qui est à remettre en cause et pas uniquement la notion d’État de droit. » (MD)
Ah ! Vous commencez à entrevoir les limites du système » (Exilé)
« Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt ».
Une preuve de plus s’il en fallait une de l’indignité du populo moyen face à son pouvoir d’expression grâce à la démocratie qu’il ne mérite pas.
Ils sont tellement stupides qu’ils ne peuvent même pas connaître la honte.
Ce n’est pas la démocratie le problème, c’est que le peuple qui devrait s’en servir intelligemment, ne le fait pas et vote depuis cinquante ans pour des escrocs et qu’il a fini par ne plus voter donc a renoncé à son pouvoir.
Ce n’est quand même de la science nucléaire à comprendre !
Les Français ne méritent qu’une bonne dictature pour leur apprendre les joies de la démocratie. Ils viendront pleurer comme d’habitude mais au moins, ils auront de bonnes raisons.
Que des enfants pourris gâtés, je vous dis !
Petit hors sujet, mais qui mérite que l’on s’y attarde.
Savez-vous que ce jour 1er avril, Philippe Bilger a reçu un mail du président des États-Unis ?
Toutes nos félicitations à notre hôte et notamment pour son louable effort à s’exprimer en anglais. 😊
Historique ! Réputée pour ses records de lenteur, la Justice française, aujourd’hui, a pulvérisé un record de vitesse : place Vendôme-Palais-Bourbon-île de la Cité en 3 h 45 chrono !
15 h 15 et quelques secondes : Darmanin, son chef, souhaite que Marine Le Pen soit jugée en appel « dans un délai le plus raisonnable possible ». 19 h et deux ou trois minutes : la cour d’appel de Paris annonce qu’elle « envisage ce procès avec une décision à l’été 2026 »…
Justice couchée ? Justice aux ordres ? pas du tout. Justice ayant compris qu’elle avait fait un pas de trop et que les dégâts provoqués par le jugement en première instance sont considérables. Justice ayant aussi conscience que, si elle ne réagissait pas immédiatement, elle transformerait sa victime en martyre et que, dès lors, elle serait obligée de la blanchir…
N’en doutons pas, la justice, qui, jamais, n’a aimé être prise en défaut, ne lâchera pas sa proie. Laquelle, de plus, est têtue : elle refuse de faire amende honorable, de reconnaître sa faute et de s’en excuser. Elle maintient que cette affaire aux proportions devenues mondiales, n’aurait jamais dû dépasser le niveau de la querelle administrative entre les dirigeants du RN et les fonctionnaires du Parlement européen, le désaccord portant sur une interprétation divergente du chapitre du règlement intérieur de celui-ci consacre aux attachés parlementaires.
Que MLP ait tort ou raison, peu importe. N’importe quel esprit sain n’aurait pas transformé ce débat sans importance – le Parlement européen ne s’est pas fait voler un euro – en affaire d’État…
Mais c’était sans compter sur le nullissime Schulz, membre du SPD sans envergure qui, alors, présidait l’assemblée de Strasbourg, et la tigresse Taubira, qui trouvait là une nouvelle occasion de déverser sa haine contre le FN mais également contre Bayrou et Mélenchon, qui, eux aussi, contestant l’avis des technocrates, étaient dans leur collimateur.
À aucun moment, le PNF ne s’est vraiment intéressé au fond courtelinesque du dossier. Ses procureurs rouges avaient mieux à faire : éliminer « la facho » ! Il n’y a aucune chance qu’ils ne poursuivent pas leur douteux combat. Et cette décision d’appel risque même d’aggraver les choses.
Alors, comment sauver Marine, plus exactement, comment faire pour que le SM n’aggrave pas le désamour entre les Français et leur Justice ? Il n’y a que deux solutions… et elles sont politiques.
D’abord, comme l’a suggéré Darmanin devant les députés à mots à peine feutrés, réformer en urgence la loi, votée sous le coup de l’émotion soulevée par Cahuzac, qui autorise le juge de première instance à rendre exécutoire immédiatement une peine d’inéligibilité, sans recours possible. Ciotti a relevé la balle au bond et une proposition de loi arrivera à l’Assemblée en juin. Si elle n’était pas adoptée, ce ne serait qu’en raison de magouilles politiciennes qui n’ont pas lieu d’être face à la gravité de la situation.
Cette manœuvre affaiblira le danger d’un jugement en appel très défavorable, mais ne résout pas le problème, étant entendu que le texte sur l’inéligibilité doit être maintenu, ne serait-ce que pour ne pas déclencher la colère – justifiée – de l’opinion publique.
L’autre voie, qui, elle, supprimerait tout risque de mise à l’écart de MLP, a été suggérée sur CNews par Georges Fenech, ancien magistrat et ancien député : une loi d’amnistie, qui permettrait d’arrêter sur-le-champ et définitivement les poursuites, non seulement contre MLP, mais aussi contre Bayrou et Mélenchon, le premier qui attend son jugement en appel, le second dont le dossier semble avoir été égaré par le PNF (ce qui, bien sûr, n’étonnera personne).
Cette solution n’a que des avantages, et surtout celui d’apaiser une situation explosive. Mettre fin ainsi à une histoire de cornecul qui date de plus de dix ans et sans enjeux financiers démesurés ne paraît pas être hors du bon sens.
Encore faut-il que l’Élysée accorde son feu vert à Matignon et que l’on profite de l’examen de ce texte pour réfléchir aux moyens institutionnels de financer les partis politiques désargentés pour qu’ils n’aient plus la tentation de mettre les doigts dans le pot de confiture. Bayrou avait proposé la création d’une « banque de la démocratie »… L’idée est à creuser.
Une amnistie… Macron accepterait-il de jouer le jeu ? Il a tout à y gagner, et même sa remontée dans les sondages. Mais, on le sait, le Prince est imprévisible…
À l’instant Guillaume Durand sous sa moumoute vient chez le plus suisse des orientaux de chaîne de prononcer « place Vauban » au lieu de « place Vendôme »… ça sent la Bastille, Vauban, non ?
P.-S. : il vient de recommencer, place Vauban, forteresse, et… personne ne l’a repris : cruauté ou charité ?
@ Serge HIREL | 01 avril 2025 à 18:05
La loi du nombre ne fait pas une vérité, sinon la peine de mort n’aurait pas été abolie en France et bien d’autres décisions aussi.
Le FN/RN prospère sur la misère, toutes les misères. Aboyer dans l’opposition est tout ce qu’il y a de plus simple. Il était contre l’Europe, mais s’embourbait joyeusement du pognon de nos impôts pendant des années, le jugement me semble juste et équitable, et puis au fond c’est MLP qui a défendu l’inéligibilité à vie, eh bien c’est parfait ! Madame est servie ! Et là elle crie au complot, prise la main dans le sac. Quelle poilade !
Parti qui ratisse large enfin tout ce que l’on sait depuis son existence.
Je mets un petit billet que jamais ce parti ne gouvernera en France, qui peut imaginer leur confier les clefs du coffre-fort, la dissolution salutaire de Macron donne la photographie du pays, et le FN/RN est très loin, bien loin d’une majorité absolue. Au fond si c’est Jordy, les groupies y trouveront leur bonheur, et pour le reste rien de nouveau sous le soleil. PME prospère bien ficelée, où pour l’instant l’argent coule à flots, paternaliste aussi, mais ça ne durera pas, tout le monde va vouloir sa part du gâteau.
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@ duvent | 01 avril 2025 à 18:54
Bombay Sapphire ! Diantre ! Boisson de jeunesse de certains clubs, mode passée mais tenace chez certains, le verre givré que l’on plongeait dans du sucre, tête en bas pour qu’il reste collé au bord et en adoucir les premières gorgées et fredonner :
« Nous avons toute la vie pour nous amuser
Nous avons toute la mort pour nous reposer
Nous avons toute la vie pour nous amuser
Nous avons toute la mort pour nous reposer » (Moustaki)
Par contre là vous avez envoyé du lourd, « ça me remettra les idées en place ! »… Euh…. Il en faut combien ?
@ duvent
Ah, je vous plains, Madame, de ne point disposer d’assez de temps pour vos loisirs. J’ai cet avantage sur vous d’en disposer à foison depuis que, jeune encore, je me suis retiré dans la tour de mon exil intérieur. Et encore, il m’en manque. Il faudrait que je me discipline. Les longs soliloques avec les morts vénérés que l’on imagine, à la longue, ennuient. On se plaît parfois, pour se distraire de cette monotonie, de l’agrémenter de conversation en société. Et voilà que l’on se retrouve dans des salons qui chahutent indolemment. Le goût de la solitude tôt ou tard revient. Les morts sont exquis. Ils ont laissé beaucoup de traces que l’on peut lire et approfondir. Ce sont de très bons compagnons.
Avant de vous quitter, Madame, je souhaite revenir sur vos observations. Vous avez un art consommé du persiflage. Peut-on vous le reprocher ? Vous visez juste, souvent. Vous avez raison. S’il est possible de commettre un peu de bien alentour, adonnons-y sans réserve. Je vais vous faire une confidence, s’il m’arrivait d’en faire autour de moi, je ne vous le dirais pas, ni à personne, et vous n’en sauriez rien.
ÉNORME !
Monsieur Bilger qui dit hier qu’il n’y a rien à reprocher aux réquisitions sur Sarko dit ce soir chez Praud que le jugement contre MLP est politisé et scandaleux et donc un nouveau procès en 2026 est tout à fait normal.
Et comme d’habitude, il dira la prochaine fois qu’il n’a rien de personnel contre Sarko !
Ça devient un running gag.
—
Le jugement contre MLP s’il est totalement politique pour l’empêcher d’être candidate en 2027 ce qui est une certitude, n’en a pas moins prouvé la naïveté crasse et donc la nullité politique de ce parti et de ses dirigeants et donc l’incapacité à gouverner un pays.
Ils ont cru jusqu’au bout que le pouvoir en place n’oserait pas aller jusqu’à utiliser tous les moyens possibles pour les écarter des élections, alors que ce même pouvoir les avait déjà écartés de tous les postes à responsabilité à l’Assemblée nationale alors qu’ils avaient déjà renoncé à toutes leurs convictions profondes depuis des années en espérant comme les bourgeois de Calais « Encore une minute monsieur le bourreau », qu’ils avaient fait tout ce qu’il fallait pour prouver à l’oligarchie mondialiste dont ils sont le jouet qu’ils allaient enfin être acceptés dans « l’arc républicain ». Comme si aucun pouvoir n’a jamais fait tout ce qu’il pouvait pour écarter un adversaire politique.
Ils sont pitoyables et ne méritent que ce qui leur arrive.
Non mais vous imaginez cette bande de branquignols en face de Trump et Poutine après Macron ?!
La France n’a t-elle pas assez souffert comme ça depuis des décennies à cause de son peuple inconséquent et stupide qui élection après élection élit ou laisse élire des dirigeants plus nuls les uns que les autres et vendus à l’étranger comme Macron ?
Ce jugement inique ne me rend pas triste pour MLP et sa clique de parasites bons à rien et sans convictions du RN, sauf pour Virginie Joron qui fait un travail remarquable à l’UE et qui mériterait un parti politique sérieux, mais il me rend triste pour la démocratie et pour la France.
Quand je vois les commentaires de la populace ici ou là, c’est à désespérer.
Quand on est incapable de comprendre que dans une démocratie quand le candidat en tête dans les sondages est écarté par la justice c’est qu’il y a un sacré problème mais qu’il ne vient pas de la démocratie elle-même mais de la façon dont on l’entrave, c’est vraiment qu’on est totalement lobotomisé !
Et quand j’en vois dans les commentaires qui parlent de Retailleau pour remplacer MLP comme de marques de lessive, je me prends la tête dans les mains en me disant « Décidément, il n’y a rien à faire, ils ne comprendront jamais rien ! ». J’ai franchement parfois envie de renoncer.
Ces gens sont pitoyables de bêtise !
Pas étonnant qu’ils ne puissent pas comprendre que sans quitter l’UE, la situation de la France ne peut s’améliorer.
Pauvre Général. Tout ça pour ça. Quelle honte !
@ Jean sans terre
L’empire sur soi-même, du fanatisme ?
Ne vous inquiétez pas, votre candidate au poste de cheffe des armées à titre symbolique pourra se présenter, et elle sera battue.
Défoulez-vous bien.
La récente condamnation de Marine Le Pen dans l’affaire des assistants parlementaires européens marque un tournant significatif dans notre paysage politique. Cette décision judiciaire, parfaitement conforme au droit, n’est pourtant que le prologue d’un spectacle inquiétant qui se déploie sous nos yeux : celui d’une personnalité politique qui, confrontée aux limites imposées par la justice, choisit de mobiliser ses partisans contre les institutions.
L’inéligibilité prononcée à l’encontre de la présidente du Rassemblement National suscite sa révolte, non pas parce qu’elle serait injuste – les faits sont établis – mais parce qu’elle contrarie ses ambitions présidentielles. Pourtant, l’argumentaire est fallacieux : l’appel interjeté pourrait parfaitement aboutir à une décision différente, lui laissant la voie libre pour une candidature. Ce n’est donc pas l’impossibilité juridique qui motive son indignation, mais l’impatience face à un processus judiciaire qui ne se plie pas à son calendrier personnel.
Nous assistons, stupéfaits, à l’importation en France d’une pratique politique que l’on croyait réservée à l’autre côté de l’Atlantique : le trumpisme à la française. Cette stratégie consiste à instrumentaliser la colère populaire pour contourner les décisions de justice, à substituer la clameur de la rue à la sérénité des tribunaux. C’est précisément ce que Donald Trump a érigé en méthode de gouvernance, transformant chaque contrainte institutionnelle en prétendu complot contre sa personne.
Cette mise en scène de la victime judiciaire, orchestrée par Le Pen et son parti, représente une menace directe pour notre démocratie. Les intimidations à peine voilées contre les juges et les institutions rappellent dangereusement les prémices de l’assaut du Capitole. Verrons-nous bientôt des partisans galvanisés prendre d’assaut l’Assemblée nationale ? Les magistrats seront-ils désignés comme ennemis du peuple ?
La gravité de la situation réside dans cette tentative de personnalisation extrême du pouvoir politique. Le message implicite est limpide : les institutions, les lois, la séparation des pouvoirs – piliers fondamentaux de notre République – devraient s’effacer devant l’ambition d’une personne. Ce n’est plus la démocratie qui prime, mais la figure du chef, seule incarnation supposée de la volonté populaire.
Cette dérive populiste révèle une profonde contradiction : celle d’un mouvement qui prétend défendre la nation tout en s’attaquant aux fondements mêmes de l’État. Car qu’est-ce qu’une nation sans ses institutions, sans ses contre-pouvoirs, sans sa justice indépendante ?
Dans les semaines à venir, nous serons témoins d’un test crucial pour notre démocratie. Sa résilience face à cette offensive trumpiste déterminera, en partie, l’avenir de notre modèle républicain. La question n’est plus seulement électorale, elle touche à l’essence même de notre pacte social.
Masterclass !
https://www.youtube.com/watch?v=SD0BaxXv6_8
@ Aliocha
Qu’est-ce que vous ne comprenez dans mes propos ? J’ai maintes fois exprimé que je n’étais pas républicain et que je ne me reconnais Français qu’en ma qualité de sujet du roi de France. Vous conviendrez que mon souhait n’est pas prêt de se réaliser. Par conséquent, je suis bien obligé de me résoudre à un moindre mal.
Je n’attends rien du RN, ni de MLP. Ils sont républicains, désormais européistes, otanophiles et ils ont renoncé à tout pour se dédiaboliser. Par conséquent, ils seront impuissants en tout et ils ne parviendront en rien à enrayer le déclin de la France et à empêcher sa chute. Il est même fort probable que la crise de la dette qui fera plier la France et l’asservira le complètement aux intérêts étrangers surviendra aussitôt qu’ils parviendront au pouvoir, si jamais ils l’atteignent un jour, ce qui est très loin d’être une certitude.
Le RN ne sera pas plus capable de faire quoi que ce soit contre les invasions migratoires. De même le RN est absolument incapable de remédier à la crise morale et spirituelle qui affecte chaque strate de la société civile. Le RN n’est pas un parti d’opposition. C’est un parti du système. Voulez-vous que j’en dise plus encore du mal ?
Ceci énoncé, les maux dont seraient responsables le RN sont en comparaison moindres que les maux issus du camp du centre élargi, dit arc républicain. Voyez-vous, je considère ce que vous appelez l’extrême droite incomparablement moins nocif et délétère que ce que je nomme l’extrême centre. Ces fanatiques du républicanisme ont causé tant de tort à notre pays. Vous ou d’autres diraient que j’affabule. Je n’ai à répondre à leur scepticisme qu’un mot : regardez. Oui, regardez tout autour de vous. Comparez. Comparez entre ce que nous fûmes et ce que nous sommes. N’y a-t-il rien de changé ? Qui a fait cela ? L’arc républicain et désormais avec un fanatisme sans pareil les extrémistes du centre enfermés dans leur idéologie funeste.
Dans un ricanement sardonique de possédé – car oui vous êtes un fanatique religieux éloigné du catholicisme – vous m’avez opposé sans aucune modération que MLP ferait une piètre cheffe des Armées. Elle ne serait en effet peut-être pas très bonne mais en comparaison du sociopathe qui en est actuellement à sa tête, il est certain qu’elle serait incomparablement moins dangereuse.
Je ne vois qu’une vertu à la démocratie : chasser les mauvais qui ont échoué. La démocratie française a permis l’élection de ces fléaux qu’ont été Nicolas Sarkozy, François Hollande, Emmanuel Macron. Rien que cela est suffisant pour déconsidérer complètement le processus démocratique. Honte aux Français. Passons. Au bout d’un mandat, les Français ont chassé les deux premiers. Que leur arrivent-ils ? Sont-ils masochistes ? Ont-ils tellement peur qu’ils n’osent plus bouger ? Le président actuel est la pire calamité que la France ait eu à subir depuis la Seconde Guerre mondiale. Il la précipite vers sa perte. Quoi, n’ont-ils plus aucune énergie ? Sont-ils tous devenus des vieillards séniles et veules qui ont peur de tout ? Oui, « il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark ».
@ Vive la France ! | 01 avril 2025 à 22:20
« Quand je vois les commentaires de la populace ici ou là, c’est à désespérer. »
J’imagine que c’est dur pour un esprit supérieur comme le vôtre de vivre au milieu d’une populace qui ne comprend rien à rien.
Je comprends votre désespoir, votre sentiment de solitude qui caractérise les gens dans votre cas.
Ceci étant je pense que vous seriez bien inspiré d’aller voir un psy pendant qu’il est encore temps. Qui sait, vous êtes peut-être encore récupérable… à condition de ne pas tarder !
Permettez à l’homme de la pampa, parfois rude mais toujours courtois, de vous poser une petite question : vous ne seriez pas un brin bipolaire, par hasard ? 😊
Notre nouvelle France est dans un état si tragique que l’on pourra bientôt la comparer à l’Iran et à l’Afghanistan. Les juges de gauche, la lourdeur des administrations, LFI, EELV et E. Macron sont-ils conscients qu’ils créent la disparition de la France, notre beau pays que le monde entier nous enviait ? Nous ne sommes plus en France mais au bled des frères salafistes. L’islamisme ne passera pas chez nous. Unissons-nous et protégeons-nous ! Nous sommes chez nous que diable !
https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/prieres-de-rues-chant-du-muezzin-niqab-la-fin-du-ramadan-marque-lempreinte-territoriale-de-lislam-analyse-florence-bergeaud-blackler
Selon les dires de nos politiques véreux, nous avons besoin de cette immigration en niqab pour les métiers en tension (restauration, hôtellerie, services à la personne). Bon courage !!
C’est la destruction de la France. On est en plein dedans…
Un jugement électoral contre Marine Le Pen.
Nous savons déjà que cette secte politique de juges revanchards haineux gauchistes bat tous les records de criminalité : complicité avec les OQTF, squatteurs, migrants mineurs de trente ans multirécidivistes, assassins, violeurs, relâchés dans les rues répandre la terreur et leurs crimes en toute légalité.
Ces malfrats ensoutanés ont un pouvoir diabolique, tout les faits divers mortuaires le prouvent, rien ne sert de le nier, seuls leurs complices macroniens et les gauchistes les soutiennent.
Etape suivante, ces juges en panne de méfaits politiques se servent désormais de leurs prétoires pour leur campagne 2027 barrage anti-RN, non vous ne rêvez pas, nous sommes bien en France, le pays champion du monde de leçons de démocratie à la planète entière.
Mme de Perthuis, procureur politique inquisiteur(trice) de gauche qui a acquis la particule par mariage, et qui a publiquement fait état de ses orientations gauchistes, laisse transpirer sa haine du RN et de ses électeurs dans sa décision d’injustice : elle a osé proférer en toute impunité le trouble irréparable à l’ordre public démocratique qu’engendrerait le fait que Marine Le Pen soit candidate, voire élue par exemple et notamment à l’élection présidentielle.
Il y en a encore qui douteraient que nous vivons bel et bien dans une dictature des juges gauchistes aux ordres du pouvoir macronien ?
@ Achille | 01 avril 2025 à 20:39
« Savez-vous que ce jour 1er avril, Philippe Bilger a reçu un mail du président des États-Unis ? »
Maintenant, nous attendons avec impatience que Philippe Bilger nous gratifie d’un « Entretien avec le Donald »…
@ Exilé | 02 avril 2025 à 11:09
« Maintenant, nous attendons avec impatience que Philippe Bilger nous gratifie d’un « Entretien avec le Donald »…
Excellente idée. Mais il va falloir prévoir un traducteur ! 🙂
Les juges rouges sont déjà en campagne 2027.
Ce ne sont plus des juges mais des inquisiteurs Torquemada.
Ce ne sont plus des tribunaux mais des QG de campagne 2027 pour juges gauchistes qui ont pour mission d’éliminer et faire barrage au RN qui a de plus en plus de succès dans l’opinion publique et provoque une terreur panique chez les juges rouges macroniens et leurs alliés de gauche PS PCF EELV LFI HamaSS.
Les bûchers sont interdits, risques de trous dans la couche de la zozone, restent les camps, goulags, miradors, vont-ils rouvrir bientôt ?
@ Patrick Emin | 01 avril 2025 à 23:46
Vous écrivez en entrée de votre commentaire : « La récente condamnation de Marine Le Pen dans l’affaire des assistants parlementaires européens marque un tournant significatif dans notre paysage politique. Cette décision judiciaire, parfaitement conforme au droit, n’est pourtant que le prologue d’un spectacle inquiétant qui se déploie sous nos yeux : celui d’une personnalité politique qui, confrontée aux limites imposées par la justice, choisit de mobiliser ses partisans contre les institutions. »
Le problème est que cette conformité aux dispositions de notre Droit ne sont pas évidentes pour un certain nombre d’aspects du jugement, notamment dans ses motivations.
Tout d’abord, cette affaire devait être jugée en l’état du droit antérieur aux dispositions de la loi Sapin 2. Or, sauf erreur de ma part, les dispositions relatives à l’exécution provisoire du jugement appartiennent à la loi Sapin et ne devaient donc pas être appliquées.
En outre, les considérations sur la récidive et l’ordre public sont assorties d’appréciations qui relèvent de la morale et revêtent de ce fait un caractère politique car elles visent expressément à interdire à Madame Le Pen de se porter candidate à la prochaine élection présidentielle.
Enfin, ce jugement a ignoré le caractère de proportionnalité pourtant rappelé par un arrêt du Conseil constitutionnel. Je vous invite à lire l’excellent article de Jean-Éric Schoettl paru le 31 mars dernier dans Marianne (https://www.marianne.net/agora/analyses/jean-eric-schoettl-le-pen-ineligible-les-juges-se-rebellent-contre-le-conseil-constitutionnel-et-contre-les-electeurs) dont j’extrais ce passage essentiel :
« Le cœur de sa décision tient dans une réserve d’interprétation explicite, de portée « directive » : « Sauf à méconnaître le droit d’éligibilité garanti par l’article 6 de la Déclaration de 1789, il revient au juge, dans sa décision, d’apprécier le caractère proportionné de l’atteinte que cette mesure (l’exécution provisoire de la peine d’inéligibilité) est susceptible de porter à l’exercice d’un mandat en cours et à la préservation de la liberté de l’électeur ». Il résulte de ses termes mêmes que cette réserve d’interprétation s’applique non seulement aux mandats en cours, mais encore aux élections futures. »
Cette injonction du Conseil constitutionnel, antérieure à la date de prononcé du jugement concernant madame Le Pen, aurait dû être prise en compte par les magistrats dans leur décision finale, ce qui n’a pas été le cas.
En l’état actuel de la situation, les plus hauts magistrats de notre pays comme ceux de la cour d’appel de Paris ont bien conscience que la décision du tribunal correctionnel apparaît entachée d’irrégularités procédurales et de ce fait sont sources elles-mêmes de troubles à l’ordre public qu’elle prétendait éviter en empêchant madame Le Pen de se présenter à la prochaine élection présidentielle. C’est bien sur ce fondement que les magistrats de la cour d’appel envisagent un audiencement relativement rapide de l’appel formé par la condamnée en première instance.
@ Patrice Charoulet | 01 avril 2025 à 19:45
« Je l’entends dire soudain : « Dans le délai adéquat… ». Las, cet adjectif, au masculin, doit se pro-noncer « a-dé-koi » et il le prononce « a-dé-koitt ». »
Alors, quelles sanctions comptez-vous prendre ?
@ Achille | 02 avril 2025 à 06:35
Excellent ! Quadripolaire, à mon avis il est un moteur 4 temps compressé.
Pour le reste rien de nouveau sous le soleil. Le concert des pleurnicheurs a commencé, la loi, toujours la loi, rien que la loi :
https://x.com/bob30031583/status/1907203213415039224?s=58&t=VD2Ene-M1AwwcyLHd1ncEg
Abstrayons-nous un instant des considérations politiques. Observons les choses selon une autre perspective en évaluant par ordre de grandeur en prenant comme unité le coût par tête française de la nocence des actes politiques des protagonistes de la démocratie française. Admettons la culpabilité entière de MLP et de son parti.
Coût de la fraude du RN : 4 millions d’euros. Coût par tête : 6 centimes d’euros.
Coût de l’accroissement de l’endettement : 800 milliards. Coût par tête : 12.000 €, plus les intérêts. Coût pour un foyer moyen : 50.000€ plus les intérêts. 2 ans de salaire superbrut entier d’un pauvre. 2 ans de travail gratuit pour 8 ans de mandat. La facture est lourde.
Posons tout de suite le carcan autour du cou du pauvre. Il lui faudra beaucoup travailler sans jouir du prix de son labeur pour rembourser les dépenses somptuaires du prince sociopathe eurocrate de l’Élysée.
Il est possible de décliner à l’infini toutes les dépenses de caprice inutiles de sa majesté.
Que fera-t-on lorsque nous frapperons le mur de la dette ? Car voici bien le projet coupable. Nous asservir à nos créanciers. Que se passe-t-il lorsqu’un individu est acculé à la faillite personnelle ? Il vend tout pour rembourser sa dette. Pensez-vous seulement que cette hypothèse est impossible pour un État parce qu’elle n’est plus survenue en France depuis 200 ans ? Les États aussi font défaut. Nous serons alors le plus complètement soumis à nos créanciers, c’est-à-dire à des intérêts étrangers qui nous imposeront leur volonté. C’est une affaire tout au plus de quelques années. Voilà où nous mène Macron, l’obligé des puissances étrangères d’argent.
Quelles sont les différences entre ces dépenses ? La légalité. Qu’importe la légalité. Jugeons aux conséquences pour l’innocent.
Reconnaîtra-t-on que tous les partis fraudent et sont avides d’argent pour pouvoir ne serait-ce que subsister ? Que n’a-t-on pas fouillé chez Macron ? Pourquoi cette bizarre et coupable pudeur ?
Tentons d’évaluer les effets. Pour l’enfant à naître qui n’a pas eu le loisir de délibérer démocratiquement, qu’est-ce qui pèsera le plus sur sa vie, des centimes ou des dizaines de milliers d’euros ? Mauvais départ. Très mauvais départ dans la vie. Que lui importeront les considérations morales de ces prud’hommes ? Et voici que les salauds moralisent et tentent par tous les moyens de lessiver leur conscience.
S’il est quelqu’un de coupable, ce sont ceux qui par inconscience et mauvaise foi nuisent sans pitié à ces innocents, leurs enfants, petits-enfants. Voilà ce que nous et nos principes fallacieux ont commis. Nous ne sommes pas pardonnables et moins encore en persistant dans nos erreurs et nos fautes.
La culpabilité magistrale n’est pas là où les regards se portent. Voici encore une efficace diversion. Allez mes chers concitoyens, reprenez vos disputes stériles et irresponsables sur la bonté naturelle des vertus démocratiques. Restez loin du miroir qui montra votre vrai visage.
La disputation politique n’est pas une quête du bien public. C’est une lutte pour égarer avec des moyens retors le jugement d’autrui afin de le persuader, de l’incliner favorablement à sa cause en se servant de toute la palette des émotions. Elle ne convaincra que les indécis, les hésitants, les indéterminés. Les autres en font fi. Leurs opinions sont arrêtées sur ce qui sert non le bien public, s’il existe, mais leurs plus égoïstes intérêts particuliers.
Toute l’affaire autour du procès des assistants parlementaires en est un exemple magistral. Il eut été possible de prédire par avance qui s’en réjouirait et qui le déplorerait. Dans ces deux camps opposés, très peu, voire quasiment aucun, n’ont faire l’effort d’étudier le dossier, de vérifier les attendus. Ceux-là, donc, pérorent en vain, ne poursuivent pas la vérité et souhaitent encore moins une justice impartiale, si cette notion n’était pas seulement un idéal inatteignable. Ce qui est vrai ici est faux là-bas.
Ainsi, tout le monde déraisonne selon son parti pris.
Deux trois réflexions cher hôte.
J’ai lu sur votre blog une imbécillité classique d’un esprit limité : la condamnation de Marine Le Pen, nous précise cet intellectuel, ne me concerne pas, je ne vote pas pour elle. Fonctionnement de type trumpiste, ce qui me touche me concerne, le reste… bienvenue chez les gauchistes individualistes, pléonasme.
Un État de droit ce sont des principes.
En l’occurrence, même si la possibilité de rendre applicable immédiatement l’inéligibilité est parfaitement légale, l’argument de dire que c’est une peine applicable avant condamnation définitive est recevable… mais pas forcément pertinent.
Bien des justiciables font de la préventive avant tout jugement. Si l’on part du principe d’éviter de faire effectuer des peines se révélant nulles et non avenues lors du jugement, qui parfois n’est même pas un appel mais un premier jugement, alors la préventive ne devrait pas exister. Du voleur de pommes à Michel Fourniret. C’est, je le concède, jusqu’au-boutiste. Mais je souligne qu’il y a bien des cas ou un début d’exécution de peine, parfois pas encore prononcée lors d’un premier jugement, existe.
Je comprends le souci « démocratique » que fait peser le choix de juges qui s’affichent ouvertement anti-RN, néanmoins ça n’a rien d’exotique.
Une dernière, les considérations ridicules des soutiens de Nicolas Sarkozy. Pour qui suit cette affaire libyenne, et contrairement aux affirmations du prévenu et de ses acolytes, les faits sont nombreux, établis. Par exemple la tentative de faire annuler le mandat d’arrêt international d’Abdallah Senoussi, condamné par la France pour l’attentat contre le DC-10 qui avait coûté la vie de plusieurs dizaines de Français.
Bechir Saleh, que Nicolas a finalement reconnu avoir fait venir en France et protégé alors que recherché…
Comment les électeurs de droite peuvent-ils accepter ces trahisons ? Qu’ils ne prétendent pas aimer la France et être des protecteurs du peuple.
Puisque le sujet concerne également la condamnation de Marine Le Pen, j’aborderai la question soulevée sous un autre angle.
La personne qui se baisse pour ramasser l’argent du contribuable jeté par la fenêtre est-elle vraiment condamnable?
Car enfin, les affaires Fillon, du MoDem et de Marine Le Pen ne prouvent-elles pas que les sommes attribuées aux députés pour payer des attachés parlementaires, pourraient avantageusement être économisées ?
Le but de ces attachés parlementaires n’est-il pas de permettre à leur député de faire le travail pour lequel il est élu, et ainsi d’être réélu s’il donne satisfaction ?
Or si un attaché parlementaire fait tout autre chose que ce que l’on attend de lui, mais que son député est, malgré tout, réélu, c’est que l’on aurait pu économiser le coût de ce collaborateur.
Depuis le nombre d’affaires du même type qui se succèdent, comment comprendre que l’Assemblée nationale et l’Assemblée européenne continuent ainsi à jeter l’argent par les fenêtres ?
C’est là le véritable scandale, et non l’utilisation qui paraît la plus utile au député qui reçoit cet argent distribué sans compter !
Titre dans les médias de l’après-midi :
« «La justice est indépendante», rappelle Emmanuel Macron devant le gouvernement. »
Dont acte.
Est-elle impartiale ?
Nous ne saurons pas ce qu’en pense notre casuiste patenté, aucun journaliste présent n’a posé la question à la porte-parole du gouvernement.
@ duvent
Bombay Sapphire ? Connais pas.
Moi, c’est Eau de source de montagne (2 litres par jour).
Mais je lis tous les textes.
@ Jean sans terre
C’est donc moi qui dois boire votre vin de justification, breuvage prétendument catholique de saoulerie régicide, mon Dieu, que de contradictions.
C’est Mme Le Pen qui traitait le président de chef des armées à titre symbolique, aberration qui donne à penser qu’elle ne saurait pas gouverner car elle ne sait que protester, à votre image, et tout ce que vos propos ont de sensé et qu’alors je partage souvent, se voit détruit au grincement sardonique que vous me prêtez en vos défoulements stériles et diffamants, qui ne savent que proposer la décollation symbolique des présidents successifs, et valsent les franc-maçons, et brûlent les juifs et tous vos concitoyens qui n’ont pas l’heur d’avoir vos privilèges de nanti nostalgique d’une royauté faillie à tout jamais, dont le regret vous amène aux mêmes débordements violents que ceux qui en conséquence se vautrèrent au meurtre symbolique, au sacrifice menteur qu’a dévoilé notre Seigneur.
Pourquoi ce petit bien bien fait de duvent ne vous suffit-il pas, porté par les souffles de la foi des justes qui sauvent ainsi le monde, refusant les répliques nihilistes de ceux qui désirent à toute force rétablir le pouvoir des tyrans et l’oppression des castes, comme on l’observe chez les soutiens mondialisés de tous les extrêmes ?
Examinez-vous avec attention et revenez au royaume de la maîtrise de vous-même, vous éviteriez de traiter de fanatique Celui qui vous invite avec amour et dont je ne suis que le maladroit porte-parole, Celui qui nous invite au pardon des offenses et à renoncer aux représailles.
Alors vous pourrez prétendre à la catholicité et ensemble nous nous attablerons au festin des noces de la France universelle, celle qui nous invite à la maîtrise de nos passions au service du vrai Roi, débarrassés à tout jamais des idoles et au service des plus faibles, en pleine conscience du choix raisonnable de notre foi.
@ Patrice Charoulet | 01 avril 2025 à 19:45
« a-dé-koi » ou « a-dé-koitt » ?
Cela m’a donné l’idée de composer une comptine qui pourrait commencer ainsi :
Il a de quoi et elle a des couettes !
Finalement les personnes affichées sur le Mur des cons du Syndicat de la magistrature sont sans importance. Je le note.
Gouverner tranquillement ? Un effet d’aubaine ?
Le RN ne votera probablement pas une motion de censure avant 18 mois, de façon à écarter le risque de blocage parlementaire et de forte incitation à la démission prématurée du président de la République.
And the winner is: François de Bordères, habilité à manier impunément le fameux 49.3 !
@ Robert | 31 mars 2025 à 18:26
« À une observation près : nous ne sommes pas dans une « République des juges »… »
Peut-être faut-il désormais entendre le terme « République » dans son sens soviétique, castriste, vénézuélien, iranien ou chinois… Il est certain que nous n’en sommes plus à sa définition grecque, pas même à celle de la Révolution. Marianne est devenue une fille des rues qui se livre à qui la séduit… ou la contraint. « La République, c’est moi ! », a dit voici déjà quelque temps un individu qui a (avait) l’intention de la mettre dans son lit.
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@ Vive la France ! | 31 mars 2025 à 22:13
« Vous n’êtes pas au courant que le dernier étage de l’ambassade des USA est un faux étage truffé d’appareils d’espionnage dirigés directement vers l’Élysée qui est à 100 mètres à vol d’oiseau ? »
On ne nous dit pas tout ! Savez-vous que cinq agents du Secret Service, pour complaire à leur maître Donald qui aime la haute cuisine française et se fait livrer quotidiennement, par Jet de l’US Air Force, le plat du jour de « L’Écrin », ont détourné une partie du matériel qui surveillait Manu pour voler les recettes du chef du restaurant du Crillon ? Sa cuisine est de l’autre côté de la rue, à une trentaine de mètres de l’ambassade US… et de son « faux étage ».
Complotisme quand tu nous tiens…
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@ Vive la France ! | 01 avril 2025 à 22:20
« J’ai franchement parfois envie de renoncer. »
N’hésitez plus ! Renoncez… à vomir sur le peuple de France (« la populace » dans votre jargon).
« running gag »
L’emploi de cette expression anglaise (qui se traduit en bon français par « comique de répétition ») ne vous autorise plus à utiliser un pseudo avec lequel vous êtes mal assorti.
Pour ne presque rien changer à sa phonétique, je vous propose « Vive le rance ! »… Ce sera plus proche de votre « vérité ».
P.-S. : je ne partage en rien votre agression contre notre hôte… et fichez la paix au Général.
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@ Achille | 01 avril 2025 à 08:52
Z’avez oublié Lisnard… SVP, un petit compliment pour Lisnard…
Z’avez aussi oublié Ménard… SVP, un petit compliment pour Ménard…
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@ Patrick Emin | 01 avril 2025 à 23:46
Votre démonstration du danger que représente MLP et le RN pour la démocratie serait solide si vous n’aviez pas oublié – plus exactement, passé sous silence – un « détail » (dans le sens JLMP du terme) : la présence au sein du système judiciaire de magistrats inféodés à une idéologie politique d’extrême gauche, qui leur sert de bréviaire quand la loi présente la moindre faille dans laquelle ils s’introduisent sans vergogne. C’est le cas du texte permettant l’exécution dite « provisoire » d’une peine d’inéligibilité prononcée en première instance… et susceptible de disparaître dans le jugement d’appel.
Par ailleurs, si l’exécutif doit rester muet par respect de la séparation des pouvoirs, il est parfaitement légal – et sain – que le peuple et ses représentants critiquent une décision de justice… et jusqu’à maintenant, manifester est un droit constitutionnel, tout comme la liberté d’expression. MLP et les dirigeants du RN, depuis l’annonce du rassemblement de dimanche prochain, insistent sur le caractère « pacifique » de celui-ci. Ceci, aussi, vous n’en dites mot.
Le vrai problème de notre démocratie n’est pas le putsch que, selon vous, fomenterait « la condamnée » – avec quelles troupes, quelle armes ? – mais le grave désordre qu’elle subit en raison de l’activité des « juges rouges » dans tous les domaines que traite la Justice, du pénal au civil, du droit du travail à celui de la famille.
La présidente du Tribunal correctionnel de Paris, dont il est inutile de faire connaître l’identité, affirme qu’elle n’est pas encartée, qu’elle ne l’a jamais été. Soit, mais, avant de siéger à la 11e Chambre, elle a été, pendant plusieurs années, juge d’instruction au PNF, dont chacun sait qu’il est aux mains du SM. Il reste toujours quelque chose d’une expérience passée, ne serait-ce que des amitiés…
Par ailleurs, son modèle professionnel est sainte Eva Joly, de sinistre mémoire chez tous ceux qu’elle a traqués.
L’urgence est non seulement de faire cesser ce trouble qu’est la présence du politique dans le judiciaire, mais aussi de rétablir dans leurs droits toutes les victimes de ce déni de démocratie. MLP bien sûr, mais aussi, non pas seulement ses électeurs – ils étaient 13 millions en 2002 -, mais tous les citoyens français dont le choix, lors de la prochaine présidentielle, en particulier au second tour, serait susceptible d’être modifié si sa candidature était empêchée. Le résultat d’un duel E. Philippe (par exemple)-M. Le Pen ne serait pas le même que celui d’une confrontation E. Philippe-J. Bardella.
@ Giuseppe | 02 avril 2025 à 13:30
Quand je lis les commentaires pleins de certitudes de certains contributeurs « éclairés » de ce blog, je pense à Courteline qui a dit : « Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet. » 🙂
Aucune raison d’imaginer que la magistrature ne comporterait pas dans son lot autant de corrompus, de débauchés et d’imbéciles que la population normale. On peut le vérifier au constat que 30 % de cette profession adhère aux thèses de l’extrême gauche…
C’est dire que les louanges actuellement déversées sur le trio de magistrats auteurs de l’élimination définitive de la vie politique de Marine Le Pen m’indisposent fortement.
On pourrait rappeler les malversations du copain de Macron, monsieur Ferrand, qui, lui, a eu l’habileté de bien dissimuler ses magouilles mutualistes et donc d’être exonéré des foudres de la justice.
Mais comme il s’est enrichi personnellement, il est nettement plus coupable que madame Le Pen.
À mon humble avis ça va saigner…
@ breizmabro | 02 avril 2025 à 16:40
« Finalement les personnes affichées sur le Mur des cons du Syndicat de la magistrature sont sans importance. Je le note. »
Ne vous méprenez pas, j’y pense pour ma part depuis que nous évoquons les commissaires politiques médiatico-judiciaires qui ont pris le pouvoir en France au détriment du vrai peuple.
Et il est probable que d’autres que moi font de même sur ce blog, qui ne s’emparent pas par pudeur du souvenir de victimes de la tyrannie, contrairement à la gauche qui elle nous habitue à surjouer l’indignation à tout propos en brandissant les symboles de causes innommables.
@ Serge HIREL | 02 avril 2025 à 17:03
« Z’avez oublié Lisnard… SVP, un petit compliment pour Lisnard…
Z’avez aussi oublié Ménard… SVP, un petit compliment pour Ménard… »
Exact ! Je les trouve plutôt bons. Bien meilleurs en tous cas que le duo (ou le couple) Marine Le Pen – Jordan Bardella qui, nous dit-on, sont en tête dans les sondages, ce qui me laisse dubitatif sur leur pertinence.
Souvenons-nous du sondage de décembre 2021 qui donnait Valérie Pécresse devant Emmanuel Macron. On a vu le résultat ! 🙂
@ Robert | 02 avril 2025 à 12:27
« (…) les dispositions relatives à l’exécution provisoire du jugement appartiennent à la loi Sapin et ne devaient donc pas être appliquées. »
Inexact. Ces dispositions font l’objet de l’article 131-26 du Code pénal, qui n’a pas été modifié depuis le 1er mars 1994. Néanmoins, l’article 131-26-1, en vigueur depuis le 13 octobre 2013, permet, par dérogation, de condamner un élu (ou un membre du gouvernement) jusqu’à 10 ans d’inéligibilité, qu’il ait commis un crime ou un délit. Auparavant, c’était dix ans pour les crimes et cinq pour les délits.
Pour sa part, la loi Sapin 2, promulguée le 9 décembre 2016 et modifiée le 24 janvier 2022, a rendu obligatoire le prononcé de cette peine d’inéligibilité dans de très nombreux cas (art. 131-26-2). Mais, comme l’indique le délibéré de la 11e Chambre, les délits jugés dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires du RN ayant cessé au plus tard le 15 février 2016, elle n’était pas applicable lors de ce procès. On note donc que le tribunal avait la possibilité d’exonérer MLP de cette peine d’inéligibilité, que celle-ci aurait pu être de dix ans et que les juges d’appel peuvent l’étendre à cette durée.
Quant aux motifs retenus par le Tribunal correctionnel pour justifier son choix d’appliquer cette peine complémentaire, ils sont plus politiques que moraux, en tout cas fort peu juridiques, l’objectif n’étant pas d’assainir la vie publique ni de prévenir la récidive – d’ailleurs impossible – mais d’interdire la candidature de MLP à la présidence de la République.
Il est évident que ce jugement n’a pas pris en compte la décision du Conseil constitutionnel rendue publique jeudi dernier et, en particulier, a ignoré l’allusion au cas de MLP (« cette réserve d’interprétation s’applique non seulement aux mandats en cours, mais encore aux élections futures. »). Mais que voulez-vous, lorsque le CC s’est prononcé, le délibéré du TC était déjà rédigé, imprimé, placé dans les dossiers à distribuer lundi tôt matin. On n’allait tout de même pas passer le sacro-saint week-end à le modifier !
Et puis, en France, le juge judiciaire, indépendant – vous entendez bien, in-dé-pen-dant – n’a à recevoir ni ordre ni conseil de la cour suprême de la République ! Non mais ! dirait notre ami Claude Luçon.
Ces jours-ci, on nous rebat les oreilles avec le mantra selon lequel la justice serait indépendante ainsi que les magistrats.
Nous éviterons d’évoquer ceux qui se sont prononcés dans un procès récent.
En revanche, au vu de multiples faits objectifs ou déclarations historiquement faites de façon notoire par certains magistrats, en audience ou bien dans le domaine public, en ayant clairement annoncé leur parti pris systématique depuis quelques années à l’encontre de certaine cibles, dont celles ayant concerné des personnalités impliquées dans la vie politique, comment ne sommes-nous pas obligés de mettre en doute cette affirmation qui rejoint le dictionnaire des légendes et autres fictions juridiques de mauvais goût attachées à ce qu’en France on appelle la justice ?
Poser la question, c’est déjà commencer d’y répondre.
Alors, comment faire pour résoudre ce problème qui concerne l’honnêteté individuelle ou collective des magistrats, pour détecter en amont de tout exercice de la profession ceux qui pour diverses raisons seraient susceptibles de présenter un risque d’amoralité, ou de manque d’honnêteté intellectuelle voire de scrupules pouvant miner la confiance que les justiciables sont fondés à attendre et même à exiger de la justice ?
Par exemple, dans le domaine bancaire, où l’honnêteté est primordiale :
« Les DRH des banques utilisent plusieurs méthodes pour évaluer l’honnêteté et les compétences des candidats. Parmi celles-ci, les tests psychométriques et psychotechniques jouent un rôle clé. Ces tests incluent souvent des évaluations de raisonnement numérique, verbal, spatial et abstrait, ainsi que des tests de personnalité. Ils permettent d’analyser les comportements, attitudes et capacités cognitives des postulants, afin de vérifier leur adéquation avec les exigences du poste.
En plus des tests, les entretiens approfondis et les vérifications de références professionnelles sont couramment utilisés pour évaluer l’intégrité et la fiabilité des candidats. Les banques cherchent à recruter des personnes responsables et capables de travailler en équipe, tout en respectant les normes éthiques élevées du secteur. »
Nous pourrions aussi évoquer, car tout se tient, les conséquences de l’éducation (?) dispensée en France dans l’enseignement d’État à de rares exceptions près, mais là aussi sur ce point, il faut bien reconnaître que ce n’est pas tout à fait ça…
@ Ellen (8 h 22)
Dans cette France laïque, du moins c’est ce qu’on dit vis-à-vis des religions judéochrétiennes, les maires ont déployé les moyens nécessaires pour que les musulmans puissent fêter la rupture du jeûne de la meilleure façon, forcément la campagne pour les élections municipales est déjà engagée et pourquoi se priveraient-ils de la voix de ces braves concitoyens ?
Reste qu’en voyant certains rassemblements je me suis demandé si nous étions toujours en France. Pourtant, les Français sont bien dressés… à se taire et aucune voix politique ne s’est élevée pour s’étonner ou juste s’inquiéter. Trop peur d’être assigné au tribunal peut-être ou tout simplement d’être considéré comme de simples racistes issus de la France rance.
Le président de la Fédération des restaurateurs a dit récemment que 45 000 serveurs étaient inscrits au chômage et qu’il ne voyait donc pas l’utilité de faire venir des gens de l’extérieur. Alors, dire qu’il y a des métiers en tension voilà bien encore une duperie et un prétexte à l’immigration.
Moi non plus je ne pense pas que Marine Le Pen puisse, si elle devait être élue comme Présidente, changer quelque chose au déclin programmé de notre pays. La France millénaire est perdue, Jean sans terre explique très bien tout cela.
Pour montrer son mécontentement, et clore cet épisode de remous politiques, le RN envisage une manifestation à Paris. Je crains que les Black Blocs ne soient ressortis du placard pour démontrer que les partisans de ce parti sont des gens toxiques pour le bien du pays. Ainsi la gauche aura gagné sur toute la ligne.
Le Président ainsi conforté par la démonstration d’un populisme dangereux pourra continuer son chemin tranquille jusqu’en 2027 et briller sur la scène nationale et internationale en jouant à nouveau sur les peurs devant les Français hypnotisés.
@ Serge HIREL
« Complotisme quand tu nous tiens »
Quand on ne sait pas au mieux on se tait et au minimum on se renseigne avant de parler.
https://www.bfmtv.com/politique/elysee/nsa-que-cachent-les-baches-de-l-ambassade-americaine-a-paris_AN-201506240094.html
https://www.leparisien.fr/international/espionnage-americain-le-trompe-l-oeil-de-l-ambassade-cache-une-station-d-ecoutes-24-06-2015-4888953.php
@ Giuseppe | 02 avril 2025 à 13:30
Ce qui est inquiétant est que cette personne sûre d’elle, Magali Lafourcade, qui ne connaît du dossier que le nombre de pages, soit docteur en droit, diplômée de Sciences Po-Paris, enseigne dans cette école depuis seize ans, enseigne aussi à l’École Nationale de la Magistrature… et commette d’entrée une bévue majeure : le Tribunal correctionnel a insisté sur le fait que la loi Sapin 2, qui rend la peine d’inéligibilité automatique, n’est pas applicable à ce procès, les supposés délits étant tous antérieurs à sa promulgation.
Pour info, la dame est aussi présidente du Conseil d’éthique et de déontologie du Monde et donne dans l’environnemental et le féminisme. Bref, un pur produit de la gauche caviar… Casque colonial sur la tête dès la sortie du périphérique…
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@ Achille | 02 avril 2025 à 18:06
« Quand je lis les commentaires pleins de certitudes de certains contributeurs « éclairés » de ce blog, je pense à Courteline qui a dit : « Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet. » 🙂 »
Que voulez-vous… Il faut bien que quelques « éclairés » passent pour des idiots aux yeux des imbéciles pour que ceux-ci deviennent intelligents. Mais ce n’est pas gagné à tous les coups. Mieux vaut donc suivre un autre conseil de Courteline : « On doit la vérité aux gens intelligents, mais on doit le mensonge aux imbéciles. ». Pour ma part, je crois que ceux-ci ne fréquentent pas JaS… et donc que votre propos est assez malvenu. Le désaccord, même irréversible, est preuve d’intelligence.
@ Jérôme | 02 avril 2025 à 14:55
« Fonctionnement de type trumpiste, ce qui me touche me concerne, le reste… bienvenue chez les gauchistes individualistes, pléonasme. »
Je vous invite à revoir la définition du terme « trumpiste » qui n’est pas du tout celle que vous nous donnez. Ce terme fait référence aux méthodes expéditives de Donald Trump et à ses adeptes qui n’ont pas spécialement de rapport avec celles de gauchistes, mais plutôt celles d’un dictateur.
Je citerai par exemple le désir d’annexion du Groenland, du Canada, de réquisition du canal de Panama, sans oublier les licenciements massifs d’agents de la fonction publique.
Bref rien de très gauchiste là-dedans.
D’ailleurs nombre d’Américains qui ont voté pour DT commencent à le regretter amèrement. Mais c’est trop tard, ils en ont pris pour quatre ans ferme avec la triplette infernale : Trump, Vance et Musk. Dur ! Dur !
@ Achille | 02 avril 2025 à 20:24
À mon avis, avant de vous préoccuper des Américains qui selon vous regretteraient d’avoir voté pour Donald Trump voici quelques mois, vous devriez commencer par vous soucier de l’état catastrophique de la France et de ceux qui ont voté pour votre idole en 2017, récidivé en 2022 et s’en mordent les doigts, voyant la décadence de notre pays s’accentuer d’année en année, ne sachant comment en sortir et quelle issue espérer. S’obstinant néanmoins pour certains à soutenir des bras cassés, acteurs de ce désastre, et à regarder ailleurs, plutôt que s’occuper de leur propre pays, s’interroger quant à leur choix douteux, intéressé ou tout simplement leur inconscience et manque de discernement élémentaire. Ce qui les obligerait à commencer par balayer devant leur porte avant de pointer du doigt X ou Y pour détourner l’attention et se focaliser sur tel ou tel pays dont les États-Unis qui manifestement ne se portent pas si mal que cela ?
Moralité : il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre !
Je vous laisse Sarkozy. Les preuves contre lui sont en effet accablantes (*), et les infractions extrêmement graves. Qu’il aille en prison, lui et ses acolytes : la vraie, pas la prison pour rire, celle où l’on parade chez soi au milieu de ses tableaux, de ses domestiques et de ses obligés.
Mais comment pouvez-vous bombarder Sarkozy en 38 paragraphes, et exonérer Marine Le Pen en quelques mots ?
Vous faites l’amalgame entre le détournement de fonds tout à fait réel pour lequel elle a été condamnée, et les procès effectivement iniques qui ont été intentés à Éric Zemmour pour des délits d’opinion. Sarkozy nie, mais Le Pen avoue !
En fait, je suis atterré par la réaction générale à la condamnation de Marine Le Pen. Elle montre ce qu’on savait déjà : les Français considèrent la loi comme quelque chose de facultatif.
Certes, c’est un guide de conduite général, mais enfin des exceptions sont permises, chacun a ses bonnes raisons. La loi ne doit s’appliquer, dans toute sa rigueur… qu’aux autres.
Il convient de prendre au pied de la lettre ceux ne ratent pas une occasion de s’en prendre à « l’État de droit ». Ce qui les défrise, ce n’est pas l’abus de cette notion : c’est le principe lui-même ! C’est le droit, tout simplement. C’est ce qui s’oppose à la loi du plus fort : celle de Marine Le Pen et du Rassemblement national, en l’occurrence.
Dès la veille du jugement, on entendait Thierry Breton s’inquiéter, de façon préventive, d’une éventuelle inéligibilité de la prévenue. Thierry Breton, ancien cacique de l’Union européenne ! Le symbole même de tout ce que hait le Rassemblement national !
Une fois la sentence tombée, c’est non seulement une partie de l’extrême gauche qui est venue au secours de la dirigeante de « l’extrême droite » (Jean-Luc Mélenchon), mais aussi une partie du centre (François Bayrou), de la droite molle (Laurent Wauquiez), de la droite dure (Éric Ciotti) et même de la droite catholique propre sur elle (François-Xavier Bellamy).
Après avoir trahi les électeurs de Reconquête!, Marion Maréchal a bien sûr défendu mordicus la « famiglia ». Quant à Éric Zemmour, après avoir eu la mauvaise idée d’assister à l’intronisation de Donald Trump, il a eu celle de fustiger la condamnation de Marine Le Pen.
Et que reproche-t-on aux juges ? Pas une seule fois je n’ai entendu quelqu’un déplorer que Marine Le Pen ait été condamnée à quatre ans de prison, dont deux ferme. Pas même l’intéressée ! Ça ne l’impressionne pas plus que n’importe quel délinquant d’habitude : ce sont les risques du métier.
Non, ce qui scandalise tant de gens, y compris des journalistes pas spécialement partisans, c’est qu’elle ait été condamnée à cinq ans d’inéligibilité.
L’argument étant : c’est elle qui a le plus de députés, elle est en tête des sondages, les juges n’ont pas le droit de choisir, à la place du peuple, qui doit être élu président de la République.
Pardon ? Qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans le mot inéligibilité ? Si la loi prévoit cette peine, c’est justement pour empêcher les politiciens malhonnêtes d’accéder au pouvoir. À plus forte raison ceux qui ont de grandes chances d’y arriver. Encore davantage s’il s’agit du poste où ils auraient le plus de pouvoir.
Vous voulez vraiment que des voleurs deviennent président de la République ? Marine Le Pen est une voleuse. Vingt-trois personnes de son parti sont des voleurs. C’est ces gens-là que vous voulez pour gouverner la France ? Donc vous avez une mentalité de voleurs, vous aussi ?
Et ce n’est pas la première fois qu’elle a volé l’argent des autres. On se rappelle l’affaire des « kits de campagne », qui consistait à détourner l’argent du contribuable français pour financer le parti.
Marine Le Pen prétend défendre les pitits paysans gna-gna-gna, les pitits artisans gna-gna-gna, mais ce sont les impôts de tous ces gens-là qu’elle a volés avec ses combines d’assistants parlementaires et de kits de campagne (je vous fais grâce du reste).
J’ajoute qu’elle et ses députés européens sont de grosses feignasses, parce que si elle a détourné l’argent du contribuable européen pour son garde du corps, par exemple, c’est que le travail correspondant n’était pas fait à Strasbourg.
Vous êtes sûrs de vouloir mettre à l’Élysée des gens qui n’en fichent pas une rame aux postes où vous les avez déjà élus ?
L’autre argument, c’est qu’une peine d’inéligibilité n’aurait pas dû être exécutoire avant l’appel. Pardon ? Ces gens-là ont été condamnés en première instance, d’ailleurs ils ne nient pas leurs actes : ils disent que ce n’était pas illégal. Ils ont le culot de prétendre qu’il s’agit d’un simple « différend administratif ». Et vous voudriez qu’ils ne soient pas immédiatement interdits de responsabilités politiques ? Même s’il y avait une chance qu’ils soient blanchis en appel ?
Si vous étiez chef d’entreprise et que vous ayez sous le nez des documents tendant à montrer que tel candidat à un poste de responsabilité a commis de graves malhonnêtetés par le passé, est-ce que vous l’embaucheriez, même s’il n’avait jamais été condamné ? Bien sûr que non. Dans le cas présent, nous avons largement dépassé ce niveau de certitude. S’il subsiste un soupçon de doute, il doit bénéficier à l’électeur, pas au candidat !
Qu’est-ce que c’est que cette mentalité de mafieux, de poutinistes, de trumpistes, qui assure que sous prétexte que cette femme est très puissante, elle a le droit de piquer dans la caisse ?
Le lien trumpo-poutiniste n’est pas un hasard. Le grand expert de droit constitutionnel français Elon Musk n’a pas manqué de venir à la rescousse de maman Le Pen, de même que le porte-parole de Poutine.
Plus grave : parmi les responsables du Rassemblement national condamnés dans cette affaire, on en compte pas moins de six qui ont endossé un rôle de faux observateurs, en Russie, afin de donner un vernis de légitimité à différents scrutins (élections ou référendums).
Autrement dit, ces gens sont allés là-bas à l’appel du Kremlin pour mentir à la face du monde, en prétendant que des scrutins que tout le monde sait truqués se sont déroulés librement. Et à Strasbourg, ils s’emploient à saboter le fonctionnement des institutions européennes… ce qui est l’un des objectifs stratégiques de Poutine.
Nommons ces personnages, ils le méritent amplement : Catherine Griset, Dominique Bilde, Nicolas Bay, Louis Aliot, Bruno Gollnisch et Mylène Troszczynski.
Donc : voleurs de l’argent du peuple (à Paris et à Strasbourg), menteurs à double titre (on n’a rien fait, on est allés voir les élections russes et c’est nickel) et agents au service d’une puissance étrangère hostile qui menace la France d’annihilation nucléaire tous les quatre matins.
Et vous voudriez que ces gens-là ne soient pas inéligibles ?
Les hululements de Jordan Bardella sont évidemment grotesques : « C’est la démocratie française qui est exécutée ». Toujours l’enflure des escrocs quand ils tentent de vous enfumer. Aucun tribunal n’empêche le Rassemblement national de présenter un candidat pour l’élection présidentielle de 2027. Il y a simplement quelques-un de ses représentants qui ont été jugés indignes de le faire.
Vous n’avez pas d’autres candidats valables ? Ah, dommage pour vous. Donc quand on raye les noms de neuf responsables au sein du premier parti de France (si mon décompte est exact), il ne reste plus personne d’assez compétent et assez honnête pour se présenter à la présidence de la République ? Et vous voudriez quand même qu’on élise Marine Le Pen, dans l’hypothèse où un nouveau jugement le lui permettrait ?
Et qu’on ne me dise pas que sa condamnation a été biaisée par un parti pris politique. Pour commencer, Marine Le Pen est de gauche, elle le dit elle-même. Mieux : c’est elle qui réclamait, en 2013, l’inéligibilité à vie (pas pour 5 ans, selon la peine que lui a infligée le tibunal) de « tous ceux qui ont été condamnés pour des faits commis grâce ou à l’occasion de leur mandat ». En donnant comme exemple le « détournement de fonds publics ». Et en affirmant que cela figurait dans son « projet présidentiel ».
J’ajoute que Marine Le Pen a eu une une attitude détestable tout au long de cette affaire. Non seulement sa ligne de défense consistait à nier l’évidence, comme n’importe quelle racaille immigrée prise la main dans le sac (nan, nan, nan, on n’a rien fait d’illégal), mais elle a eu l’insolence de quitter la salle d’audience avant même que le juge ne finisse de lui lire sa sentence.
Je ne pense pas que Donald Trump, un autre délinquant inculpé à de nombreuses reprises par la justice de son pays, ait osé en faire autant. En fait, je ne suis pas sûr qu’il en aurait eu le droit. Je pressens que des policiers lui auraient barré le passage.
Quand Marine Le Pen sera-t-elle condamnée à une peine supplémentaire pour outrage à magistrat à cause de ce geste, qui serait déjà intolérable pour un Africain en situation irrégulière, mais qui l’est encore davantage pour une femme qui prétend aux plus hautes responsabilités du pays ?
En fait, il y a un lien de causalité direct entre le Français anonyme qui pose impunément des congés-maladie de complaisance, celui qui fraude qu’il soit smicard ou nanti, et les « élites » telles que Marine Le Pen qui volent ouvertement, pendant quinze ans, sûres de n’être pas inquiétées.
Il y a un lien direct entre le poutinisme, le trumpisme et les comportements qui ont valu au Rassemblement national les condamnations qui révulsent tant certains. Ce lien, c’est la propension au mensonge et à la malhonnêteté. C’est la préférence pour la loi du plus fort au mépris de la démocratie.
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(*) Écoutez le podcast du Monde indiqué dans le billet.
@ Serge HIREL | 02 avril 2025 à 19:03
« On note donc que le tribunal avait la possibilité d’exonérer MLP de cette peine d’inéligibilité, que celle-ci aurait pu être de dix ans et que les juges d’appel peuvent l’étendre à cette durée. »
Si cette phrase est grammaticalement correcte, alors cela signifie que les juges peuvent interpréter les lois contradictoires selon leur bon plaisir.
@ Serge HIREL | 02 avril 2025 à 20:20
Si cela peut vous rassurer, ce n’est pas spécialement à vous que je pensais en parlant d’idiot « éclairé ». Même si parfois vos avis péremptoires peuvent le laisser penser.
Mais comme le dit Woody Allen
« L’avantage d’être intelligent, c’est qu’on peut toujours faire l’imbécile, alors que l’inverse est totalement impossible ».
« On doit la vérité aux gens intelligents, mais on doit le mensonge aux imbéciles »
Personnellement j’aurais plutôt pensé le contraire dans la mesure où la vérité, enfin quand elle est indubitable, se suffit à elle-même, alors que le mensonge fait appel à une certaine adresse, de l’imagination et donc à de l’intelligence, pour paraître crédible.
« Le désaccord, même irréversible, est preuve d’intelligence. »
Quand j’observe les désaccords entre ceux qui approuvent le jugement rendu sur l’affaire Marine Le Pen et ceux qui le contestent, chacun s’enlisant dans des démonstrations juridiques sophistiquées et qui voulant trop démontrer en arrivent parfois à se contredire, je ne vois pas vraiment où se situe l’intelligence…
@ Axelle D | 03 avril 2025 à 00:21
Quand l’Amérique tousse c’est l’Europe qui s’enrhume.
Donald Trump n’a jamais caché sa détestation de l’U.E. qui, selon lui, a été créée pour, je cite, « emmerder les Américains » et il le prouve aujourd’hui avec ses taxes sur les produits européens.
Quant à l’état de la France il n’est pas plus catastrophique que celui des autres pays européens qui sont dans la même situation.
Concernant la cote de popularité de Donald Trump , c’est surtout elle qui est en chute libre et non celle d’Emmanuel Macron qui a gagné 4 points en un mois..
Ce n’est pas mal au bout de bientôt huit ans de mandat. Quel président français peut le revendiquer ?
@ Achille | 02 avril 2025 à 20:24
« Ce terme fait référence aux méthodes expéditives de Donald Trump et à ses adeptes qui n’ont pas spécialement de rapport avec celles de gauchistes, mais plutôt celles d’un dictateur. »
Parce que comme chacun sait le gauchisme n’a aucun rapport avec la dictature…
@ Achille | 03 avril 2025 à 07:56
« Concernant la cote de popularité de Donald Trump , c’est surtout elle qui est en chute libre et non celle d’Emmanuel Macron qui a gagné 4 points en un mois. »
44 % pour le premier, 29 % pour le second, après avoir apeuré les Français en se déguisant encore une fois en chef de guerre. Aucun autre président français n’a osé une telle mascarade, digne d’une république bananière.
N’hésitez pas, continuez à participer à la claque. Sur le Titanic aussi, une partie des passagers applaudissaient l’orchestre…
Et je n’ai bien sûr que faire de votre avis sur ma prose. Quant à celui que vous portez sur ceux qui débattent du sujet du jour, remarquez qu’un certain Philippe Bilger se trouve parmi eux et, comme eux, il apporte un point de vue intelligent… et expert en ce qui le concerne. Le mieux serait que vous participiez à cette discussion…
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@ Vamonos | 03 avril 2025 à 03:20
Je ne vois pas bien en quoi les différents textes du Code pénal sur l’inéligibilité en vigueur lors de la commission des faits reprochés à MLP se contredisent. Ils sont au contraire précis et, comme le veut une bonne administration de la justice, laissent aux magistrats, dans un cadre dont ils ne peuvent pas sortir, la marge d’appréciation qui leur permet de prononcer une condamnation personnalisée et même d’en exempter le prévenu.
À noter que, depuis lors, le législateur a réduit ce cadre en rendant obligatoire, dans certains cas, le prononcé d’une peine d’inéligibilité. Il n’a d’ailleurs en rien modifié l’obligation de personnaliser la sentence puisque les juges, en motivant leur décision, peuvent exonérer le prévenu de cette peine « obligatoire ».
En appel, les magistrats seront très exactement dans la même situation que ceux de première instance, hormis, peut-être, sur la possibilité de l’exécution provisoire de la peine d’inéligibilité. D’ici là, si les parlementaires le décident, ce texte du Code pénal pourrait être supprimé et MLP profiterait de cette décision dès sa publication au J.O. (art. 112-2 du Code pénal).
@ Aliocha
Admettez-vous qu’en votre qualité d’impénitent fédéraliste, vous êtes un continuateur des idées de la Révolution dont vous souhaitez le parachèvement dans la construction européenne ?
Pratiquant sans vergogne l’inversion accusatoire, il vous est indispensable de faire des opposants à votre système des coupeurs de têtes, avides de sang versé.
Les déclinaisons de la Révolution ont fait couler plus de sang sur terre que n’importe quelle autre entreprise humaine.
Permettez-moi mes dilections et mes antipathies. On peut exécrer un adversaire sans avoir le souhait de le détruire. Je n’ai aucun désir de vengeance. Mon ardent désir est que les continuateurs de la Révolution cessent de nuire. Ma pensée va aux enfants, nés ou à naître parce qu’ils sont les plus faibles et parce qu’ils sont innocents.
Vous servez une idéologie funeste, une idole, dont vous n’avez même pas idée de l’irréligiosité. Vous êtes persuadé de faire le bien et inconscient du mal que votre idéologie fera aux tout-petits.
Caveant consules ne quid detrimenti res publica capiat !
Ce Lieu-dit Site est à Citer à l’Ordre du Conservatisme Purificateur.
Rien ne bouge. Sainte-Routine y virevolte de ses Manches d’Atmosphère.
Chapeau Bas à Plumes !
On s’y fait une idée de l’aristotélisme à peine retouché par Thomas, les astres errants (planetês) s’y font honteux pour ne pas trop révolutionner la sphère tournante des Fixes. Les postillons du Râ y sont sacrés, sic transit ad astra.
Bravo et vite au Patrimoine de Lunèskôn !
Et son Râ au Pan-pan-pan-theion temple à la gloire des Polémogogues.
@ Achille | 03 avril 2025 à 09:32
« Quant à l’état de la France il n’est pas plus catastrophique que celui des autres pays européens qui sont dans la même situation ».
Achille et ses lapalissades. Amusant mais pas très convaincant !
Pas plus que ses lectures « opportunistes » du dernier Figaro censées nous convaincre de la popularité en hausse de Macron ! Ce même Achille qui s’est toujours revendiqué comme de sensibilité de gauche et que l’on imaginait plutôt s’en référer au Huffington Post qui ne cesse de clamer au contraire et à longueur d’enquêtes d’opinion la dégringolade vertigineuse de Macron.
@ Jean sans terre
Non, je n’admets ni vos projections réciproques ni vos obsessions révolutionnaires qui voudraient faire de moi l’incarnation du mal, car j’ose vous mettre face à votre esprit séditieux.
@ Serge HIREL | 03 avril 2025 à 12:42
« 44 % pour le premier, 29 % pour le second, et patati et patata… »
Comme dit la chanson « Tout va très bien madame la marquise ! ».
Et cela moins de cinq mois après son élection. Qu’en sera-t-il dans deux mois ? : )
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@ Axelle D | 03 avril 2025 à 17:05
« Ce même Achille qui s’est toujours revendiqué comme de sensibilité de gauche… »
Mieux vaut raconter des « lapalissades » qui ont le mérite d’être des faits que personne ne conteste, plutôt que des âneries maintes fois débitées dans les bistrots à l’heure de l’apéro.
Concernant ma sensibilité de gauche, il faudra mettre vos fiches à jour. Je ne le suis plus depuis que le PS a présenté Benoît Hamon comme candidat à l’élection présidentielle de 2017 et a enfoncé le clou en désignant Olivier Faure premier secrétaire du PS.
Vous voyez, ça commence à dater ! 🙂
@ Aliocha
Et voilà que vous recommencez dans vos exagérations. Je ne suis pas séditieux, je suis réfractaire. Je n’ai pas cette naïveté de croire que les hommes qui voudraient changer l’ordre du monde soient meilleurs et plus capables que ceux qui le perpétuent. Leurs différences ne sont que marginales. Ils partagent dans l’ensemble les mêmes principes, les mêmes valeurs. Par conséquent, ils iront au même endroit. Ce qui variera, c’est le temps pour les y mener.
Ainsi de l’extrême centre, ainsi de l’extrême gauche, ainsi aussi de l’extrême droite. Ils sont tous des continuateurs de la Révolution. Le RN a aussi applaudi aux infanticides. Il applaudira aussi aux meurtres consentis des vieillards. Pensez-vous que je voie beaucoup de différences entre un woke qui nie les sexes, qui veut faire table rase de tout, et un autre qui a déjà agréé et entériné la destruction de piliers porteurs de la famille ? Le deuxième n’est qu’en retard de quelques générations. Il est à peu près sûr que ceux qui le suivront y iront à peine plus tard.
Y a-t-il une différence fondamentale entre quelqu’un de l’extrême centre et quelqu’un de l’extrême gauche ? Absolument pas. Dans l’ordre moral, tous deux sont des libéraux patentés. Ils ont exactement les mêmes valeurs morales. Tous deux souhaitent la créolisation. Tous deux croient à l’homme universel, libre, égal, fraternel, indifférencié. Il n’est aucune écologie humaine là-dedans. Toutes les races seront supprimées pour ne faire plus qu’une de bétail humain inconscient où toutes les dernières têtes qui dépasseront seront arasées. Ils iront au même endroit.
Tout au plus, ce qui les différencie se porte sur qui possède l’argent. Les deux sont des matérialistes qui se contestent juste la propriété du monde. Toute la prestidigitation dans la mythologie démocratique consiste à faire croire à l’illusion de la liberté. Pourquoi alors, souhaiterais-je plus l’un que l’autre ? Je n’en soutiens aucun. Je ne veux aucun pour maître.
Vous êtes un étrange illuminé. Depuis quand a-t-il été commandé de vénérer César ? Ne vous-a-t-il pas été enseigné que le royaume n’est pas du monde ? Il n’est que les fils de la Révolution et les prêtres des autres cultes pour croire au paradis sur terre qu’ils bâtiraient de leurs propres mains sans le secours de grâces surnaturelles. Que n’êtes-vous pas capable de juger de l’arbre aux fruits qu’il porte.
Quelle étrange Église est la vôtre, qui louange les infanticides, le meurtre des vieillards, qui commande de pervertir l’âme des petits enfants et maintenant aspire à généraliser la guerre sur tout le contient. Qu’il en faut des sacrifices humains à vos idoles ! Quelle singerie du royaume céleste ! Pensez-vous donc à la manière des protestants qu’il suffit d’avoir une foi éclairée par la faible raison humaine pour que tout de l’homme soit sanctifié ? Étrange manière de s’auto-absoudre sans repentir et sans contrition sincères. Où mène la pente que vous dévalez sans frein ? À Dieu pensez-vous ? Où avez-vous vu Dieu dans votre projet humain ? La paix, c’est la guerre. La vie, c’est le meurtre, etc. Faut-il que le mensonge et les erreurs aient autant infesté les âmes qu’elles aient perdu toute notion du bien et du mal, du juste et de l’injuste et qu’elle confonde Dieu avec des idoles.
@ Jean sans terre
Vous tournez en rond et continuez à me dépeindre comme l’objet de votre haine, vos accusations ne peuvent pas entendre pourquoi l’Ancien Régime a failli définitivement et vous n’avez plus que le recours de désigner des coupables pour imaginer une paix possible.
Le rôle de l’idole a deux fonctions, porter la responsabilité commune, dont il est innocent, et ramener la paix par son sacrifice.
Continuez donc à vouloir faire de moi le révolutionnaire que je ne suis pas, vous confirmez que vous n’avez pas compris l’interprétation girardienne du message évangélique en vous déchaînant en conséquence contre moi.
Croyez bien que je comprends le trouble que mon constat, qui n’est pas un jugement, opère en votre pensée, car il remet en question votre conception archaïque de la transcendance, ce qui explique vos diffamations à mon endroit.
Peut-être un jour comprendrez-vous que c’est le Christ qui a renversé le système sacrificiel, nous ôtant sa menteuse protection, et nous plaçant face à ce terrible choix, croire ou ne plus croire en la violence, choix proposé à notre liberté de nous émanciper de la croyance païenne en un dieu qui n’existe que dans la représentation que l’on s’en fait, et accepter le message d’amour qui en a corrigé l’erreur, le vice, le péché originel de toutes nos réfractions persécutrices, pour nous proposer de devenir réellement incroyants en la violence, ouvrant ce temps de la liberté où nous avons toute latitude de refuser la rencontre avec le vrai Dieu, ce qui explique que le mal ait encore du pouvoir, car le bien se propose, jamais ne s’impose sur le chemin d’exode de la chrétienté, et croyez bien que ce n’est qu’une invitation que je vous transmets à cette révolution fondamentale qu’est effectivement, non pas la Révolution française, mais le christianisme.
https://saintebible.com/john/1-18.htm
https://shs.cairn.info/revue-communio-2018-5-page-123?lang=fr#s2n4
@ Achille | 04 avril 2025 à 07:00
Popularité du Prince en octobre 2022 (cinq mois après sa réélection) : 35 %, soit 3 points de moins que le mois précédent (source : Ifop)…
https://www.youtube.com/watch?v=nwk8Lsgygsg
@ Aliocha
Nul serviteur ne peut servir deux maîtres.
@ Jean sans terre
Quand le maître émancipe son serviteur, il n’y a plus ni servitude ni domination mais le partage équilibré d’une relation.