On n’a pas bougé le procureur et le procureur général de Paris.
Le procureur général de Bordeaux a fait modifier, en réquisitions de non-lieu, celles initiales renvoyant Eric Woerth et Patrice de Maistre devant le tribunal correctionnel.
On pourrait penser qu’aucune chasse aux sorcières n’est opérée et que la hiérarchie judiciaire, avec le pouvoir socialiste, n’a rien à craindre.
Au ministère de la Justice, il y a cependant des changements effectifs ou programmés d’autant plus significatifs que l’inspiration politique vient du garde des Sceaux et des Directions qui, derrière une apparence technique, habillent idéologiquement ce qui leur est commandé.
Aussi, le changement annoncé à la tête de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) est préoccupant : Jean-Louis Daumas, d’une sensibilité de gauche dit-on, sous la pression du Syndicat des juges des enfants annexe du Syndicat de la magistrature, aurait pour successeur Catherine Sultan dont toutes les prises de position sont marquées par un sulpicianisme dogmatique et volontiers donneur de leçons à ceux qui bêtement considèrent qu’à l’encontre des coupables, jeunes ou moins jeunes, la sanction n’est pas la mesure la moins appropriée. Donc sans doute un peu plus « progressiste » que Daumas, elle va amplifier le mouvement constituant la PJJ comme le lieu de toutes les mansuétudes et l’incarnation de l’humanisme faible (Le Figaro).
Là n’est pas l’essentiel.
Beaucoup de juridictions manquent de moyens au point que la justice au quotidien en est affectée et que des actions immédiates et urgentes devraient être menées.
C’est sans doute en pleine conscience de ces dysfonctionnements que deux cents procureurs et membres de leurs équipes sont convoqués au ministère de la Justice pour entendre la parole ministérielle et, ensuite, participer à un stage de deux jours à l’Ecole nationale de la magistrature.
Sur la politique pénale, les pratiques judiciaires, les prisons, l’exécution des peines ou les lenteurs insupportables du service public de la Justice ?
Non, pour débattre d’un sujet bien plus capital à la suite de la loi sur le mariage pour tous : sur les violences et discriminations à raison de l’orientation sexuelle.
Citoyen favorablement influencé par Christiane Taubira et Najat Vallaud-Belkacem, je comprends bien pourquoi il fallait, toutes affaires cessantes, mettre en train un appareil aussi somptuaire et important pour un thème évidemment prioritaire par rapport à l’ensemble des blocages et des misères judiciaires !
Les prisons, sur lesquelles le garde des Sceaux a presque autant parlé que sur le mariage pour tous, demeurent, pour beaucoup, dans un état indécent et appelleraient des mesures de restauration matérielle et humaine drastiques.
Attentif à la déréliction pénitentiaire, le gouvernement, avec nos deux ministres comme fer de lance de cette contribution impérative, après avoir vanté la loi sur le mariage pour tous, reconnaît qu’elle ne fera pas « reculer du jour au lendemain les expressions de peur, de rejet, d’intolérance et de violence vis-à-vis de la différence relative à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre qui continuent de se manifester dans la société française » et a éprouvé le besoin de cette manifestation d’envergure et de ce stage pour mettre dans la tête des parquets que les homosexuels pouvaient dorénavant s’unir et que c’était merveilleux mais pas encore décisif.
Qui ne rendrait pas les armes devant une démonstration aussi éclatante de l’extraordinaire nécessité de ces charges supplémentaires imposées aux procureurs ? Pas un, je l’espère pour leur clairvoyance politique, ne songerait à remettre en cause l’immense progrès démocratique d’une telle massive convocation. Pas un, j’en suis sûr, n’oserait se prévaloir de tâches plus impérieuses et d’un temps à mieux exploiter face à l’incroyable évidence de « l’orientation sexuelle et de l’identité de genre » à explorer. Qu’on ne sache pas ce qu’est cette dernière notion et qu’on s’en moque ne doit pas arrêter les bonnes volontés : à force d’en parler, on finira bien par trouver le moyen de créer un problème !
Les mauvais esprits rétorqueraient que l’insécurité, la lutte contre la délinquance et la criminalité et les problèmes criants de la Justice ne seront pas concernés ni touchés mais ils auraient tort parce qu’ils manqueraient de cette utile lucidité idéologique qui fait comprendre que le dérisoire et l’inutile apparents sont profondément productifs. Ils occultent et, en même temps, distraient.
Dans le lot des protestataires rétifs, il y a encore Christophe Régnard, avec son caractère ronchon et indépendant, qui trouve que tout cela au fond est une mascarade chère en temps de crise et mobilisant trop de monde. Mais il ne préside que l’USM et il n’a pas eu l’habileté de fabriquer un « Mur des cons » seulement avec des personnalités de droite. Un U de trop. Un très mauvais point pour le garde des Sceaux.
Il y a surtout cet insupportable André Vallini qui, dans un entretien inséré dans une double page consacrée à l’absence de politique de Christiane Taubira, s’est permis, grâce à des réponses claires, nettes, cohérentes et équilibrées, acceptables par une gauche et une droite réalistes et humaines à la fois, de donner son avis sur des questions insignifiantes comme les prisons, l’utilité de la sanction, la philosophie pénale et l’état de la Justice (Le Figaro). S’il avait su ce qui se préparait sur « l’identité de genre », il ne se serait pas esclaffé, non, mais évidemment attristé! Ainsi le pire était donc sûr.
Trêve de plaisanteries!
Ce « drôle de genre » à la Chancellerie est une catastrophe. On n’a pas mieux à penser, à réparer et à accomplir ?
Là on vous retrouve cher monsieur Bilger ! C’est Bernard Shaw qui disait «l’humour est un réflexe d’autodéfense contre les cons» ?
Il y a beaucoup d’objections à faire sur la nomination de cette politicienne sectaire. Dosage comme on les aime rue de Solférino, ce que l’on appelle représenter le peuple, et la démocratie.
La Justice, ministère régalien, est avant tout un ministère technique, et la complexité de son fonctionnement aujourd’hui demande instamment qu’il soit tenu par un, une, professionnel (le) du droit. Ce qu’elle n’est pas. Quand les noms de Vallini ou de Mignard avaient circulé, on était évidemment plus proche de ce que doit être la fonction.
Faisant la liste de ses préoccupations, il est difficile de ne pas supposer qu’elle a quelques problèmes avec son bas-ventre… Et avec sa couleur de peau, et si l’on n’avait pas connu Gaston Monnerville…
Beaucoup de commentateurs supposent que ces préoccupations relèvent de la pêche aux voix. À l’évidence ce n’est pas le cas, et l’on est plutôt dans une névrose. Il y a en revanche une vraie question philosophique «jusqu’où les lois d’un État peuvent-elles transgresser les lois de la nature, de la biologie, de la physiologie ?». On prête à Mitterrand la remarque sur «la force injuste de la Loi», on a très clairement franchi les limites.
Bonjour Philippe Bilger,
« Ce « drôle de genre » à la Chancellerie est une catastrophe. On n’a pas mieux à penser, à réparer et à accomplir ? »
Drôles de dames devriez-vous dire, Philippe Bilger, que ces deux ministres qui me semblent plus préoccupées à faire du prosélytisme sur un concept sociétal qui manifestement leur est cher qu’à véritablement s’atteler aux fonctions de leur charge.
Elles me rappellent étrangement ces ministres issues de la « minorité visible » du mandat de Nicolas Sarkozy et qui ont disparu du paysage politique avec son départ, si l’on excepte bien sûr Rachida Dati qui essaie tant bien que mal de se rappeler à notre bon souvenir.
Le fait que Najat Vallaud-Belkacem se soit invitée au premier mariage homo (légal) qui se soit déroulé en France traduit bien son goût de la provocation. On eut aimé qu’elle le développât avec autant de pugnacité lors de ses voyages au Maroc, puisqu’elle a la double nationalité française et marocaine. Il y a beaucoup de travail à faire dans ce pays notamment pour les droits des femmes. Quant au droit des homos la question n’est pas d’actualité. Le sera-elle un jour ?
Concernant Christiane Taubira, on a du mal à comprendre son choix au poste de garde des Sceaux.
Sa propension à nous gratifier de son art de la rhétorique à chacune de ses interventions, n’oubliant jamais de glisser une petite citation pour appuyer ses propos et nous faire étalage de son immense culture, l’aurait plutôt prédestinée au poste de ministre de la Culture.
Mais ainsi en est-il de la politique. Le choix des ministères est une alchimie subtile qui dépasse largement la compréhension des simples citoyens que nous sommes.
Pour aider certains d’entre nous à comprendre Philippe Bilger :
SULPICIANISME : forme de dévotion un peu bébête, réservée à des couches sociales qui n’ont pas eu la chance de faire khâgne, formation qui les aurait certainement dirigées vers une spiritualité plus raffinée, moins primaire.
Merci pour votre attention.
« Le procureur général de Bordeaux a fait modifier, en réquisitions de non-lieu, celles initiales renvoyant Eric Woerth et Patrice de Maistre devant le tribunal correctionnel.
On pourrait penser qu’aucune chasse aux sorcières n’est opérée et que la hiérarchie judiciaire, avec le pouvoir socialiste, n’a rien à craindre. »
C’est même manifestement le contraire là. Serait-ce le prélude d’une justification a priori de semblable action ayant pour objet de dédouaner de prochains prévenus dont le sort importerait davantage au gouvernement?
En tout cas, c’est intéressant de constater que le personnage réputé « l’homme (ou la femme) le plus puissant de France » a une hiérarchie.
@Jean-Louis
Bernard Shaw a également pontifié bêtement sur le régime communiste. Dans « The Rationalization of Russia », en 1931, il disait qu’en Grande-Bretagne, un homme qui entrait en prison était un être humain, mais en ressortait en criminel typique, en Russie, il y entrait « en criminel et en sortirait un homme comme les autres, s’il n’était difficile de le convaincre de sortir pour de bon. Autant que j’ai pu en juger, ils pouvaient y rester aussi longtemps qu’ils le désiraient ».
Sur le genre M. Bilger, vous avez du retard. Il est même peut-être trop tard, trop tard pour que, si un jour on demande leur avis aux gens de ce pays, ils puissent décider de ce à quoi ils veulent qu’il ressemble.
1) http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/la-theorie-du-genre-ou-la-134297?pn=1000#forum3692078
2) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-theorie-du-genre-ou-le-deni-de-134405?pn=1000#forum3692589
@Bruno
Charles Baudelaire fut baptisé à Saint-Sulpice. Autour de cette charmante place de Paris, que de malheurs, la pauvre de Gouges qui vivait rue Servandoni fut guillotinée enceinte par Fouquier-Tinville (c’est à croire qu’elle était déjà sarkozyste…). Rue Férou, Hemingway écrivit ses plus grandes inepties avec Man Ray ,le grand photographe. Un des trois mousquetaires, Porthos, y vivait. Les petites boutiques qui y vendaient des médailles religieuses nous ont permis d’envoyer toute une génération au casse-pipe de 1914. Et rebelote en 1940…
Ah, ne dites pas du mal du sulpicianisme, sans lui la Caisse d’Allocations Familiales serait en déficit.
Pour les nostalgiques relire « Paris » de Joris-Karl Huysmans.
Si Zyed et Bouna avaient fait l’objet d’un non-lieu sous Sarkozy, je vous laisse à penser les billets qu’on aurait lus ici…
J’ai un ami avocat qui a vu travailler les juges eh bien, je dois dire que dans l’ensemble, ce n’est pas très brillant !
Si la justice manque de moyens, elle n’a qu’à s’en prendre à elle-même.
Il vous faut :
– travailler plus
– travailler plus vite
– travailler mieux
– supprimer tous les étages hiérarchiques inutiles
– mieux vous coordonner
– mieux utiliser les outils informatiques
Quand je compte le nombre de séances, de transport sur place, etc. etc. etc. qu’il a fallu pour juger le présumé assassin du préfet Erignac, je ne m’étonne plus de rien.
J’ai envie de dire aux magistrats : arrêtez de vous plaindre comme les enseignants, utilisez mieux les moyens importants qui vous sont donnés et ensuite on verra.
@Archibald | 04 juin 2013 à 11:27
« Sur le genre »
Sur Vikidia, l’encyclopédie en ligne des huit-treize ans, il est expliqué « que le sexe du petit crocodile sera déterminé par la température qu’il fait dans le nid, et non pas, comme pour les mammifères, par la présence d’un chromosome X ou Y. S’il fait 31,5° Celsius, le petit sera un mâle. S’il fait plus ou moins chaud, ce sera une femelle. » http://fr.vikidia.org/wiki/Crocodile#Reproduction
A votre avis, comment la minisse du droit des petits crocodiles à naître mâle, au moins de temps en temps, pense-t-elle pouvoir résoudre la question du réchauffement climatique?
Je m’essplique:
à mon petit niveau, je crois comprendre que si la température générée dans le nid pendant l’incubation des œufs dans le cadre de la décomposition de la végétation qui a servi à sa construction en surface ne trouve plus le moyen de descendre à 31,5° du fait du réchauffement climatique, il ne sera plus possible à un crocodile de naître mâle, ce qui implique sur une génération la disparition de l’ensemble des crocodiles, puisque, à terme, sans mâle, plus de fécondation des œufs dans la mesure où « chez tous les crocodiles, la fécondation est interne, grâce à la présence, chez le mâle, d’un organe copulateur. »
De plus, étant donné que 99% d’une couvée de crocodile, sert à nourrir les hérons, les varans, les mangoustes, les serpents, les poissons etc. au grand dam de leur maman qui loin de se désintéresser d’eux, bien que vulgaire saurien, s’en occupe et les protège, restant attentive sans même songer à se nourrir à ce qui se passe dans le nid, puis ensuite pendant plusieurs mois, à terme c’est tout l’écosystème qui se trouverait menacé, sans compter que, comme ils sont pour une bonne part, charognards, les vautours risquent de ne plus suffire à la tâche s’agissant de l’entretien des berges des fleuves.
Autrement dit encore, comment préserver l’égalité entre les vautours dont les femelles disposent de tubules spermatiques qui peuvent conserver les spermatozoïdes pendant une semaine à plusieurs années selon les espèces, après un « baiser cloacal » fécondent leurs œufs au fur et à mesure de leur production et les crocodiles qui dépendent exclusivement du milieu ambiant?
Avouez que c’est un problème qui a de quoi inquiéter à l’égard de futur épizooties.
Ce sans compter que les vautours mâles et les vautours femelles ne sont pas égaux entre eux puisque si des prises anormales d’œstrogènes peuvent provoquer une inversion sexuelle, l’aromatase provoque même chez les femelles une inversion irréversible tandis que l’œstradiol transforme les mâles mais seulement temporairement.
D’où la possibilité de survenue d’un déséquilibre flagrant au profit des vautours mâles et au détriment des crocodiles mâles, conséquence des œstrogènes qui passent dans les toilettes des femelles humaines après une prise de pilule et sont transportés sans état d’âme par les égouts jusqu’aux biotopes des espèces susnommées.
On s’en fiche un tantinet de la Justice et des émois de BHL, alors qu’un véritable tsunami a été provoqué par les injonctions de M. Barroso et de Bruxelles sur la gestion de M. Hollande. Depuis lundi dernier on rabote les allocations familiales, on va s’attaquer aux retraites, soudain des sondages fleurissent sur le fait que plus de 60% des Français en ont ras-le-bol des 35 heures… et pendant ce temps-là des branleurs en retraite de la Fonction publique nous invitent à visiter des expositions culturelles.
Il paraît que sur le Titanic l’orchestre a joué jusqu’à la fin…
@Catherine Jacob
Le besoin que vous éprouvez de manifester vos diarrhées verbales est proportionnel à la clarté de leur expression. Par ailleurs, vous lassez, vous faites bailler, dommage que vous ne soyez pas amusante, être distrait un moment d’un sujet si grave aurait été utile, comme l’est un bouffon au pied du souverain.
Merci M. Bilger de relayer ces informations sur la justice.
Personnellement, je ne suis pas surprise car dès le 6 mai je subodorais ce qui allait se passer, le dogmatisme, l’idéologie et le sectarisme qui allaient régner en maître sur la France.
Comme nous le savons tous, la France entrée en récession perd 1400 emplois par jour, le pouvoir d’achat est en berne et les Français sont inquiets pour leur avenir. La classe moyenne surtaxée, tirée vers le bas, craint à juste titre le déclassement.
Alors, pour faire DI-VER-SION les sujets sociétaux sont de rigueur. Pendant que les Français ont l’esprit occupé avec le mariage pour tous, l’euthanasie ou le vote des étrangers, ils penseront moins à leur malheur et verront moins l’impuissance du gouvernement.
Hélas pour les socialistes, les Français ne sont pas des benêts. Ils constatent jour après jour que le Président et son gouvernement n’ont pas le courage de s’attaquer aux vrais problèmes et aux réformes indispensables pour redonner confiance et remettre des règles plus justes et équitables dans un système à bout de souffle.
Vous nous parlez de la justice que vous connaissez bien. Une justice qui manque de moyens (ce que je crois volontiers) mais pour connaître des proches dans d’autres administrations ou ministères, je peux affirmer que la justice n’est pas la seule à manquer de tout.
Certains fonctionnaires voient le report du paiement de leurs primes. Les paiements des factures aux fournisseurs de l’Etat reportés aussi faute d’argent. Les consulats et ambassades dans les pays chauds, privés partiellement de climatisation faute de budget suffisant. Bref le gouvernement est aux abois côté financier.
Quant aux prisons dont l’état est indigne d’un pays moderne, Mme Taubira serait peut-être inspirée de faire exécuter certains travaux par des jeunes petits délinquants au titre de travaux d’intérêt général… cela les occuperait sainement, les formerait aussi à des métiers. Depuis le temps qu’on parle de ce genre de « punition », il serait temps de mettre ces idées au service de l’Etat.
=== »Le « drôle de genre » à la Chancellerie est une catastrophe. On n’a pas mieux à penser, à réparer et à accomplir ?=== »
C’est une marotte. En dehors de la justice, on s’apprête à donner des cours sur la « théorie du genre » à l’école dès six ans. Quand on connaît le délabrement de l’école et tous les problèmes liés à l’enseignement, là aussi on aurait mieux à penser, à réparer et à accomplir.
Tout est si lamentable et pitoyable que l’atmosphère devient irrespirable en France où une crise de la pensée s’ajoute à une crise économique sans précédent… L’atmosphère est vraiment lourde.
Par hasard, je viens de tomber sur un article dont l’actualité est celle de votre billet ! Au cas où vous auriez deux minutes à perdre, je vous le livre : http://www.laviedesidees.fr/Le-droit-au-pantalon.html Bonne lecture…
…ou triple branleur, Savonarole qui nous/vous infligez trois commentaires sur un sujet dont vous vous fichez. Ou vous avez du temps à perdre ou vous êtes maso. Ou peut-être voulez-vous remplacer Pietri S. Mais là, encore un effort camarade.
@Polochon
Ce que peut dire l’ami qu’a vu l’homme qu’a vu l’ours ne sert jamais qu’à conforter nos croyances. Le chromosome du fonctionnaire (qu’à l’évidence vous n’avez pas) fait de celui-ci un être à part caractérisé par une propension naturelle à la paresse et à la désorganisation. Financer les progrès de la génétique nous sauvera peut-être du chaos.
@Archibald | 04 juin 2013 à 15:19
« @Catherine Jacob
Le besoin que vous éprouvez de manifester vos diarrhées verbales est proportionnel à la clarté de leur expression. Par ailleurs, vous lassez, vous faites bailler, dommage que vous ne soyez pas amusante, être distrait un moment d’un sujet si grave aurait été utile, comme l’est un bouffon au pied du souverain. »
Soyez au moins poli. Merci toutefois de me signaler qu’il convient que je descende encore d’un cran en dessous d’un niveau huit-treize ans pour réussir à faire rire votre genre de primate.
Cher Monsieur Bilger,
A mon tour de vous dire que, dans ce billet, je retrouve enfin le style « balancé » et le ton que l’on apprécie. Sauf quand vous glissez dangereusement dans « l’idhollandâtrie »…
Personne mieux que vous ne sait trouver les mots justes pour dénoncer ce qui caractérise le mieux notre garde des Sceaux : l’absence d’un vrai projet de réforme de notre système judiciaire endormi, le sectarisme idéologique.
J’ajouterai, pour ma part, le léger penchant pour une « Justice de classe » et l’extraordinaire propension à donner le sentiment qu’elle a un compte à régler avec la « société blanche, bourgeoise et plus ou moins catho »…
En clair : je voulais juste expliquer par l’absurde que la GPA des humains qui nécessite une surconsommation d’oestrogènes pour préparer le nid du futur locataire d’une mère porteuse était susceptible de détruire à terme toute chance de naître pour des bébés animaux utiles à la conservation en bonne santé de l’espèce humaine et qui ne demandent rien à personne.
D’autre part, en réponse à la question du genre telle que l’exposent les liens auxquels vous renvoyez, je voulais souligner qu’on aura beau tenter d’élever de façon ‘neutre’ les jeunes primates humains, ils rencontreront partout la question de la différenciation sexuelle et des comportements auxquels elle prédispose naturellement tant dans les sociétés animales que dans les nôtres qui n’en sont quelque part que des variantes, à dimension spirituelle certes, mais variantes tout de même, capables d’être plus nuisible qu’aucune autre à toutes et à elles-mêmes et que les enfants et les ados le comprennent et le savent dès lors qu’on tente pas d’en faire artificiellement des êtres asexués pour répondre à une téléologie idéologique qui risque d’aller dangereusement plus loin que d’interdire par décret de différencier les paquets de couches culottes par les coloris bleu et rose.
Tristesse et quelque part au fond, révolte. Votre Etat, gouvernement, ne sait plus dans quel relais de poste attirer ses victimes. Tous les jours, mais Sarkozy savait le faire, naît une taxe nouvelle un rabot, une herminette une besiguë, pour réduire le fond de la quille des contribuables. Même les ponts cassent et les clercs du président ne peuvent atteindre leur but. Que voulez-vous, le dictateur lit dans Eschyle et le coryphée tient lieu de ministre.
Le nom de Taubira ne sera pas béni de louanges éternelles, c’est sûr, vraiment, elle n’aime pas la France, maintenant c’est démontré, elle poursuit d’une haine tenace tout ce qui est blanc et chrétien, occidental aussi. On peut craindre que sa rhétorique et ses citations ne fussent le résultat de fiches de lecture, préparées comme à l’ENA et que sa propension à organiser des messes folles de magistrats ne soit qu’un prétexte à distinguer les longs des courts d’esprit.
Hier soir dans l’émission Mots croisés, tout le monde était courtois, sauf, sauf, les deux gonzesses: Lepage et Berger, acides, persifleuses, ricanantes et arrogantes, on aurait dit Trierweiler, ou Taubira, vraiment imbuvables et pas vraiment honnêtes. Mais, au fond, tout le monde s’en fiche, les populations étrangères affluent, rémunérées, après avoir rémunéré leurs passeurs, on les rembourse, les Français obéissent, les juges désignent les c… du pays et les jugent ensuite.
Quant aux réquisitions du PG de Bordeaux, il n’est pas le personnage le plus etc…., non, ça c’est le juge d’instruction. Cependant, on peut se poser des questions sur le rôle des artisans dans tout ça, car ils le sont tous, au gouvernement, et peut-être aussi l’intéressé et dans la haute magistrature. Pas troublant, nauséabond de l’évoquer, fasciste dont nazi, mais le faisceau, entre les mains de qui se tient-il ? Attendez qu’un homme libre se dresse pour exprimer une préférence nationale, les réquisitions ne seront pas les mêmes.
En admettant que celles-ci soient parfaitement conformes à la réalité objective, alors, tous les accusateurs imprécateurs de gauche argueront qu’une opinion n’est pas un délit et qu’ils ont exercé leur liberté de parole, sauf qu’en France, la liberté n’est pas pour tout le monde, c’est même un communiste qui l’a dit, et de bonne race, de genre, de race ? Allez, de race, les animaux ça vaut mieux que les hommes, surtout les cochons.
@Savonarole
Peut-on dire « on s’en fiche de la Justice » ? Certainement pas, tout en partageant toutes vos remarques. Depuis très longtemps le dernier poste budgétaire de l’État. Et Philippe Bilger tire régulièrement le signal d’alarme, à intervalles de plus en plus rapprochés. Voir son billet « Pauvres juges » du 23 avril dernier. Je suppose que nous sommes très nombreux à nous être dit que la gardienne des Sceaux aurait dû avoir autre chose à faire qu’à amuser la galerie en organisant un tsunami qui a heurté de plein fouet la société française.
@Savonarole
Je ne dis aucun mal du sulpicianisme, je me cultive !!
Merci pour l’info.
Quand une profession est hautement technique et intellectuelle, il est singulier de penser qu’un séminaire ou une formation de deux jours serait une folie.
Surtout quand le stage intervient après un changement important dans la loi sur le mariage, avec toutes les implications juridiques que cela implique.
C’est même une attribution fondamentale de la Chancellerie: coordonner la politique pénale.
On pourrait l’organiser le lundi de Pentecôte. Je suis certain que le bon syndicat serait d’accord, au nom de la solidarité avec le secteur privé et en soutien de cette excellente initiative de l’ancien gouvernement.
Et si un jour ne suffit pas on prend sur les vacances, c’est probablement là que se trouve le gras.
Un magistrat a combien de semaines de vacances ?
Neuf ?
Completement hors sujet mais je tiens juste a dire que j’apprecie de lire « Maitres » Jacob et Savonarole, dans des registres differents cela va sans dire 🙂 et pourtant je ne suis pas toujours d’accord avec leurs discours… et, pire encore, j’aggraverai meme mon cas en disant que je regrette, ici meme, l’absence de Dame Pietri S… et de certains autres aussi.
Catherine A. à branleur, branleur et demi… | 04 juin 2013 à 16:08
Chère Catherine A de mes deux, vous me fatiguez, j’ai du mal à croire que vous ayez été « journaliste », tant votre eau est tiède. Oubliez-moi.
Le pire ne procède pas toujours d’une absence de vertu mais peut éclore sur cette forme subtile de l’orgueil qu’est une vertu autocentrée. Christiane Taubira, à l’image d’une certaine gauche de droit divin, en est la souveraine incarnation.
La théorie du genre est une fois encore le refus de toute forme de don. Après – croit-on – avoir réglé son compte au Père éternel, on décide de ne rien devoir à Mère nature. Liberté du vide. Une humanité qui récuse le don refuse également sa finitude et par suite, y compris sous les atours du bien, s’autodétermine puissamment sans limites.
Ainsi qui fait l’ange fait la bête.
Obsession quand tu nous tiens…
Bordeaux ne serait que la petite tête de l’iceberg… Un juge pas gentil missionne une ripailleuse de ses intimités pour sortir une vieille femme (dont le seul péché est d’être riche) de son sommeil à 7h du mat.
Vous avez dit justice humaine et droits de la femme ? Que font les pétroleuses N.V.B. et C.T. ?
Magistrat debout, magistrate assise, gros revenus (des riches selon cynique-pépère) qui mènent grand train et font régner la « justice » selon leur bon vouloir à Béziers.
Outreau, Patrick Dils, Leprince, Jean-Marc Deperrois, Rida Daalouche, Roland Agret, Loïc Sécher, Jean-Marie Devaux, Marc Machin, etc. etc.
Qu’importe si le troisième pouvoir intouchable et infaillible prend l’eau de partout… faut se tourner et regarder vers Bordeaux.
Pays des droits de l’homme, donneur de leçons mais dernier bastion communiste cornaqué par des oligarques étatiques qui se maquillent en droite, gauche et même centre, mais mènent grand train… je te dis comme mon vieux complice Albert Cohen : « ça la justice… pouah !! »
Cher Philippe,
Une catastrophe, cher Philippe, c’est tout à fait cela.
Combien de temps allons-nous pouvoir supporter la médiocrité de ces personnes ?
La Turquie montre comment en quelques jours des décisions arbitraires peuvent faire descendre dans la rue des millions de gens.
Occuper la magistrature à des objets non prioritaires amènera ce pays à la piraterie.
Déjà en Corse, les fusils descendent de sur les armoires. Les grèves et les retards de trains n’appellent plus la compassion, ni la compréhension. C’est un gouvernement pousse-au-crime.
C’est désolant autant de personnes coupées du réel qui ne sentent pas que tout va exploser, que cela va être gravissime, que les personnes n’en peuvent plus.
Que le contexte mondial est sous tension.
Oui, cher Philippe, la Chancellerie a perdu la tête avec ses minauderies.
Puisse l’Elysée sortir de son état d’hypnose. Les magistrats n’ont peut-être pas l’âme de caniches et c’est peut-être pour eux l’occasion de souligner ce qui leur semble prioritaire. Ils étaient assez nombreux dans la rue lors des dernières manifestations et peuvent être attachés à la défense des enfants avec une vue aussi réaliste que des politiques peuvent être vaseux.
La préparation d’une loi dite « image » et qui n’apporte aucun outil supplémentaire sur le conflit d’intérêt qui est déjà définie par l’impartialité, l’abus de confiance et l’objectivité – le troisième terme n’est peut-être pas exact -, est une perte de temps et de moyens.Vous trouverez ce que nous voulions dire.
Il n’y a plus d’équilibre des pouvoirs. La situation est dangereuse parce que plus personne ne se sent ni représenté, ni apprécié, ni écouté.
Les Français veulent du travail et vont faire sauter ce gouvernement par la force si nécessaire. La pensée magique tombe toujours devant la réalité.
françoise et karell Semtob
C’est ça d’être dirigés par des incompétents : avec les incompétents, tout est dans la forme, pas dans le fond (les incompétents évitent d’aborder le fond car ils ne le maîtrisent pas). Donc tout est dans la diversion et le dérisoire, pas dans l’essentiel. Et tout est dans l’idéologie, pas dans le pragmatisme ni la réflexion.
A quand la carte nationale d’identité de genre ? Et à quand la casquette en cuir et la matraque en forme de sextoy pour les flics et les matons ?
Blague à part, à quand un VRAI ministre de la Justice ?
Tout comme le ministre de l’Intérieur réunit régulièrement l’ensemble des préfets, la ministre de la Justice réunit ses procureurs.
Tout cela dans le même but, donner les ordres. C’est chose faite avec C.Taubira.
Cela me paraît tout de même moins légitime dans le second cas mais c’est la règle jusqu’à présent.
Alors pour plus de liberté changeons la loi et donnons une réelle liberté aux procureurs.
La justice est aux ordres aujourd’hui comme hier. Comme j’ai pu le dire ici, cela s’ajoute aux inclinaisons politiques de ses membres qui, me semble t-il, interfèrent bien souvent dans la manière d’exercer leur métier. Mais peut-être est-ce là un préjugé négatif ?
Ne faut-il pas clairement changer le mode de nomination des magistrats et procureurs ?
Ne peut-on envisager que ces gens soient élus ?
Je m’interroge sur l’opportunité et l’utilité d’une telle mesure.
@Catherine Jacob
Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet.
Archibald,
Les « diarrhées verbales » de Catherine Jacob, puisque vous avez choisi de les qualifier ainsi, ne dérangent que les adeptes de la souffrance qui choisissent, malgré l’absence d’intérêt qu’elles leur inspirent, de les lire de bout en bout.
Si elles vous font bâiller ou si elles vous lassent, je vous propose une solution simple pour éviter ce petit écueil : ne les lisez pas.
Car à défaut d’adopter cette sage proposition, s’il fallait tout votre talent, votre puissance d’analyse, votre hauteur de vue pour être autorisé à publier sur ce blog, vous y seriez condamné au monologue à coup sûr. Ou peut-être au dialogue avec Savonarole, qui semble animé des mêmes intentions bienveillantes aux « Catherine ».
Reconnaissez que ce serait dommage.
@Christian C
En m’associant à Savonarole vous me flattez…
Il me faut gamberger sur les origines de ce non événement historique du mariage responsable d’homophobie ; appellation imbécile qui ne correspond à rien de vraiment fondé.
D’aucuns m’ont fait remarquer que pendant des décennies les aspirants aux mariages nouveaux payaient toutes les structures et infrastructures dont salles communales et ne
pouvaient en bénéficier !
Une autre réflexion vint à mes oreilles attentives « c’est Simone de Beauvoir qui aurait initié l’étude genre, laquelle dériverait de la fameuse recherche du genre parce que disait-elle « on n’est pas femme on le devient » ». Et à entendre de manière récurrente cette phrase l’idée m’est venue d’aller la lire écrite. Surprise ! Jusqu’alors j’entendais « on naît pas femme on le devient » quand il s’agit d' »on n’est
pas femme on le devient ». Puis un sursaut de lucidité puisqu’en effet, on naît bébé sexué. Mais alors qui est ce fameux pronom indéfini « on » ?
Survient alors une autre information, le livre de la même intitulé « Le deuxième sexe » au titre chargé de références bibliques.
Car la Génèse dit que Dieu créa les créatures vivantes dans leur milieu respectif ainsi que l’homme et la femme, les sommant de croître et de se multiplier.
Lorsque, subitement, par regret d’avoir fait les êtres humains peuplant la planète avec des caractéristiques identiques à ceux vivant dans l’air ou l’eau, Yahvé se ravisa
et après sa sieste demanda à un homme (qui se trouvait là par hasard) de se prêter à l’opération subtile du détroussage de côte pour créer un être à lui complémentaire et qu’il les enverrait tous deux dans un coin
de la planète pour devenir donc le peuple élu.
Ce Yahvé (et non Dieu) est vraiment un original qui voulait affronter le créateur Dieu omniprésent, omniscient, omnicomprenant.
Et donc Yahvé installa deux créatures à un endroit alors que Dieu n’avait pas enlevé une chose à l’une pour en attifer une autre créature.
Le deuxième sexe est donc une invention de Yahvé qui dans les méandres de l’archaïsme mental féminin décrété par S. Freud, a trouvé son expression majeure chez S. de
Beauvoir !
Sinon, je peux encore développer la suite comme par exemple le fait que l’intersidéral Gabriel aille annoncer à Marie la mère porteuse qui se sacrifie donc pour le peuple
élu ne pouvant prétendre au partage d’un moment d’amour pour donner la vie.
Quarante-huit heures suffiront-elles pour expliquer à ces « incultes » de la Chancellerie que la France est le pays de l’inégalité égale et qu’il faut apprendre à l’apprivoiser ?
Vous ai-je bien détendus ? Détendues ?
Le bêtisier du commentaire
« Faisant la liste de ses préoccupations, il est difficile de ne pas supposer qu’elle a quelques problèmes avec son bas-ventre… Et avec sa couleur de peau, et si l’on n’avait pas connu Gaston Monnerville… »
« Si Zyed et Bouna avaient fait l’objet d’un non-lieu sous Sarkozy, je vous laisse à penser les billets qu’on aurait lus ici… »
« … les deux gonzesses: Lepage et Berger »
« J’ai un ami avocat qui a vu travailler les juges eh bien, je dois dire que dans l’ensemble, ce n’est pas très brillant ! »
« Il paraît que sur le Titanic l’orchestre a joué jusqu’à la fin… »
« Le fait que Najat Vallaud-Belkacem (…) On eut aimé qu’elle le développât avec autant de pugnacité lors de ses voyages au Maroc, puisqu’elle a la double nationalité française et marocaine. Il y a beaucoup de travail à faire dans ce pays notamment pour les droits des femmes. »
« … le léger penchant pour une « Justice de classe » et l’extraordinaire propension à donner le sentiment qu’elle a un compte à régler avec la « société blanche, bourgeoise et plus ou moins catho »… »
« Les grèves et les retards de trains n’appellent plus la compassion »
« Le nom de Taubira ne sera pas béni de louanges éternelles, c’est sûr, vraiment, elle n’aime pas la France, maintenant c’est démontré, elle poursuit d’une haine tenace tout ce qui est blanc et chrétien, occidental aussi. »
« Chère Catherine A de mes deux, vous me fatiguez »
Une sélection forcément subjective.
@Catherine Jacob
Continuez !
J’aime bien la gestion du complexe Jane et Tarzan chez Catherine Jacob.
Il faut se rendre à l’évidence. Il est possible de faire pire que Sarkozy & Dati.
Pas vraiment de quoi se réjouir.
@Archibald | 05 juin 2013 à 08:50
« @Catherine Jacob
Passer pour un idiot aux yeux d’un E imbécile est une volupté de fin gourmet. »
Bon appétit !
@Archibald | 04 juin 2013 à 15:57
; 
«Par hasard, je viens de tomber sur un article dont l’actualité est celle de votre billet ! Au cas où vous auriez deux minutes à perdre, je vous le livre : http://www.laviedesidees.fr/Le-droit-au-pantalon.html Bonne lecture…»
J’ai pris la peine de le lire. «L’affaire du pantalon est un moyen facile d’accéder aux médias, sur un sujet plaisant, réduit au pittoresque.
Il n’y a plus en 2011 l’excuse d’un vide documentaire sur le sujet. Une histoire politique du pantalon existe, qui a bénéficié d’une large couverture médiatique. Cette insistance à abroger une loi qui n’existe pas est assez déroutante. » y ai-je relevé.
Il ne s’agit en effet que d’une simple ordonnance de police, dont l’esprit portait en réalité sur un interdit de travestissement en dehors du temps des fous (= carnaval), et l’exigence d’une possibilité d’identification claire et sans ambiguïté du sexe de l’individu ne porte pas sur un sujet aussi anodin et aussi obsolète qu’on voudrait le faire croire en la réduisant à une simple histoire de port du pantalon, la question du kilt, malgré un certain côté révolutionnaire, ne se posant pas à l’époque.
Il est de nos jours très possible pour une femme, de signifier l’homme tout comme L’Onna_Gata = 女形du théâtre Kabuki japonais signifie la femme selon le sémiologue Roland Barthes.
«En droit administratif, nous indique la juriste Danièle Lochak, l’abrogation explicite devrait être décidée par le Préfet de police. Or ce dernier n’a pas jugé bon, en 2010, de le faire. »
D’où je me demande si quelque part il n’y avait pas là le maintien d’une exigence d’identification claire, dans le contexte de la loi du la 20 octobre 2010 interdisant le port du voile intégral, loi entrée en vigueur en avril 2011. Selon cette loi, «nul ne peut, dans l’espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage».
Le visage d’un côté, le genre de l’autre, l’exigence est en effet celle de l’espace public où se voit, sur ce plan-là, comme à d’autres égards d’ailleurs, par ex. le nu intégral limité à certains espaces dévoués et clairement indiqués, restreinte la liberté individuelle.
«L’ordonnance de 1800 prolongeait une ancienne interdiction civile et religieuse, tout en autorisant des exceptions à la règle. […]Aujourd’hui pièce d’archives, l’ordonnance n’en finit pas de nous faire réfléchir à la différenciation des sexes, à leur « valence différentielle » et à toutes ces raisons qui conduisaient – comme l’affirmait le préfet Dubois en 1800 – « beaucoup » de femmes à se « travestir ». » conclue l’auteur et je suis assez d’accord avec cette conclusion.
Je pense que chaque fois qu’on évoque la question de l’égalité des droits, droit au pantalon, droit au kilt, droit à des espaces de naturisme comme en Allemagne où cet état de nature, autrefois appelé gymnosophie et né en France, se voit décrit comme « une manière de vivre en harmonie avec la nature, caractérisée par la pratique de la nudité en commun, ayant pour conséquence de favoriser le respect de soi-même, le respect des autres et de l’environnement [..] en permettant notamment à certaines personnes complexées ou handicapées de se sentir à l’aise et de mieux accepter leur corps, et le regard des autres. », qui se fonde en fait sur un Non aux antiques privilèges garantis par la loi et dont la contrepartie inscrite dans le droit coutumier était passée à la trappe, abus sanctionné par le peuple le 14 juillet 1789, est la plupart du temps mal posée, donnant lieu à des excès inverses. Par ex. le congé de paternité accordé aux papas qui ne se sont que virtuellement fatigués à porter le foetus pendant neuf mois, ne sont pas affectés par le baby blues, et laissent de toute façon l’accouchée ou la belle-mère tout faire à la maison, congé créé sous le gouvernement de Lionel Jospin par Ségolène Royal, alors ministre déléguée à la Famille, et entré en application le 1er janvier 2002 et conçu sur le modèle du congé de maternité qui est « une période de congé de droit pour la salariée enceinte » et qui est de seize semaines auxquelles on peut prétendre à partir du septième mois, soit grosso modo huit à neuf semaines avant à huit à sept semaines après l’accouchement, même s’il n’est que de pas tout à fait deux semaines, avec 100% du salaire destiné à compenser une perte réelle, tandis qu’en Irlande par ex. où le congé de maternité est de 26 semaines, il existe un minimum garanti que touchent donc même les temps partiel, de façon à leur assurer un niveau de vie convenable, ainsi qu’un plafond, l’écart entre les deux étant d’environ 300€ mensuels.
Est-ce qu’il ne vaudrait pas mieux revenir là-dessus plutôt que de raboter les petites retraites qui ne s’en sortent déjà pas ou signer l’arrêt de mort des auto-entrepreneurs, qui, incidemment, ne peut pas lui prétendre au congé de paternité, comme veut le faire la marionnette qui a été mise à l’artisanat.
@Nordine
« Le fait que Najat Vallaud-Belkacem (…) On eut aimé qu’elle le développât avec autant de pugnacité lors de ses voyages au Maroc, puisqu’elle a la double nationalité française et marocaine. Il y a beaucoup de travail à faire dans ce pays notamment pour les droits des femmes. »
Quand on recopie une phrase, la moindre des honnêtetés est de ne pas la tronquer afin de ne pas lui donner un sens différent de celui que voulait lui donner son auteur.
Par ailleurs je suis assez surpris que le fait de parler du droit des femmes au Maroc soit mis au chapitre d’un bêtisier.
A noter que j’ai parlé également du droit des homosexuels dans ce pays. Sujet qui sera sans doute abordé dans quelques siècles… si la démocratie parvient à progresser dans ce pays. 🙂
Hollande-Taubira font pire que Sarkozy et Dati ? Pire ? Comme si Sarkozy, Dati, Alliot-Marie et Mercier avaient mal fait avec les petits pois ?
Sarkozy fit tout ce qu’il put pour que le petit pois de base, le petit pois normal, le juge-seulement-juge-en-somme se sente mieux mais les petits pois rouges à la mode mur des cons ou roses ne l’entendirent pas de cette oreille et utilisèrent tous les coups pour le saboter. Le pois de base ne moufta pas mais put garder au moins son cerveau pour lui.
Hollande-Taubira ne font pas pire, ils font MAL aux petits pois de base, car les pois rouges et les pois roses, leurs amis au pouvoir, encadrent bien les assemblées de pois qui se découvrent impuissantes.
Ces stages Taubira seront une douleur pour ces braves pois qui n’auront d’autres choix, cernés de toutes parts, de s’écraser devant l’endoctrinement, le lavage de neurones, l’embrigadement idéologique. Le Gender, tu le feras tien, mon petit bonhomme de juge, quoi que tu en penses au début.
Mais la gauche, le communisme, le socialisme, ça marche toujours comme ça ! Que comme ça, sinon, ça ne peut pas tenir.
Dans l’Education nationale, c’est pareil. Le Président François était socialiste, le ministre Jack était socialiste, les inspecteurs d’académie étaient socialistes, les recteurs étaient au fil des ans socialistes, les inspecteurs départementaux étaient socialistes, les syndicats étaient socialistes et illustraient la politique amie, les syndicats étaient communistes et en rajoutaient sur la politique amie. L’enseignant de base dans les stages était lui aussi cerné, embrigadé. Il fallait se soumettre aux idées imposées ou se démettre. Pour manger, le pois enseignant se soumettait et petit à petit, pensait socialiste…
Avec Sarkozy, les petits pois de base pouvaient contester les ordres du Pouvoir. Pas de formatage doctrinal comme objectif, pas de syndicats UMPistes auxiliaires.
Avec Hollande-Taubira, le filet est très serré, les mâchoires puissantes, c’est une nouvelle étape, les pois seront cassés.
Indépendance de la justice, prise en flagrant délit de partialité.
L’amie du Président et un député UMP ont porté plainte contre les auteurs d’un livre pour « le respect de leur vie privée ».
L’amie du président a obtenu 13 000 € de dommages et intérêts, son ex a été débouté… Je n’ose croire qu’il l’a été juste parce qu’il est à l’UMP.
Deux poids deux mesures toujours…
@Nordine
Ravi de figurer à votre dictionnaire, mais, sans ironie, avant de classer mes phrases là-dedans, relisez René-Louis Laforgue.
Il va falloir un nouveau stage si l’on reconnaît en France le « genre neutre ».
« La cour d’appel de la Nouvelle-Galles du Sud vient de reconnaître officiellement la neutralité comme genre, qui permettra à certains citoyens ne s’identifiant ni homme, ni femme d’utiliser cette nouvelle option. »
http://www.lnc.nc/article/australie/le-sexe-neutre-reconnu
« Ce « drôle de genre » à la Chancellerie est une catastrophe. On n’a pas mieux à penser, à réparer et à accomplir ? »
En bonne mère (porteuse) de la réforme vedette, voulue par notre Président, Christiane Taubira a décidé (toute seule ?) d’accompagner et de sécuriser les premiers pas du « Mariage Pour Tous » dans un environnement sexuel indifférencié.
On peut reconnaître une certaine cohérence dans l’ordre des priorités…
Cadeau pour monsieur Bilger :
Un communiqué du 30 mai 2013 sur le site justice.gouv.fr
« Un an d’action pour changer la Justice
Les engagements du président de la République en matière de Justice mis en œuvre par la garde des Sceaux Christiane Taubira «
Monsieur Bilger : cela fait plus de cinquante ans que les politiques de ce pays vitupèrent la Justice (avec un grand J comme dans Jean-Foutre) et qu’ils lui crachent dessus avec l’aval et l’amont de tous leurs démons ou esclaves imaginaires ou pas. Il faudrait sans doute que cela cesse. Vous êtes un des rares à pouvoir faire bouger les choses un tant soit peu et dans le bon sens. Tous les justiciables, dont je suis, avec vous du reste, ne pourront que vous en rendre grâce. Alors : tenez bon. Vous n’êtes pas seul et je sais que vous le savez. Bien à vous.
@Martin Lothar
La déficience justice est effectivement la cause de bien des maux.
Si la corruption existe – et elle ruine notre pays -, c’est uniquement parce que la Cour des comptes ne la poursuit pas alors qu’elle a tous pouvoirs pour le faire.
Si les tribunaux sont encombrés, c’est à cause des magistrats voyous qui rendent le droit instable au gré de leur idéologie, étant entendu notamment que la place des auteurs de revirement de jurisprudence est en prison.
Si nos entreprises sont étouffées par le droit du travail, c’est encore plus par les fantaisies des chambres rouges en appel et en cassation que par un code du travail dingue.
Vous en voulez d’autres ?
Alors la pudibonderie devant la mise en cause de notre sacro-sainte justice relève de la lâcheté et de l’hypocrisie.
Donc, Philippe, vous êtes pour le gouvernement en gros, mais contre en détail ?
@ Mirella | 05 juin 2013 à 20:05
« On peut reconnaître une certaine cohérence dans l’ordre des priorités… »
En effet, la « Loi Florange » peut attendre vu qu’on ignore encore combien de mariages pour tous ont vu leur budget prévisionnel mis à mal par la fermeture du site de cette entreprise qui doit 1,8 milliard d’euros au fisc, la priorité ayant manifestement été donnée au budget des mariages pour tous des actionnaires.
« Dans le lot des protestataires rétifs, il y a encore Christophe Régnard, avec son caractère ronchon et indépendant, qui trouve que tout cela au fond est une mascarade chère en temps de crise »
Si l’on veut…
Il a eu le courage d’envoyer une lettre « salée » (dixit La Gazette du Palais) dénonçant « le ton comminatoire employé » (par le garde des Sceaux) « pour imposer cette participation, ton qui est totalement inadmissible, le lien hiérarchique n’impliquant ni autoritarisme d’un côté, ni soumission de l’autre » (sic !).
Ne pas confondre Christophe Régnard avec l’avocat général à la Cour de cassation qui va demander le dessaisissement des trois juges de Bordeaux dans l’affaire B.
Petits pois, vous avez dit petits pois ?
Bonjour,
Alors Papa, avec laquelle de mes mamans tu vas te marier maintenant que c’est permis ?
Mais avec aucune, je vais me marier avec ton deuxième papa !
Ah bon pourquoi, tu n’aimes pas les mamans ?
C’est que les homosexuels ont besoin d’être quatre pour procréer, et que c’est ainsi qu’ils ont fait 100.000 enfants. Ces enfants ne sont pas issus (génétiquement) de couples d’homosexuels puisque cela est absolument impossible mais de couples dont l’un s’est exclu de la procréation. A savoir qu’un couple d’homosexuelles féminin fait un accord avec un couple d’homosexuels masculin, l’un donne le sperme et l’autre donne l’ovule ou l’utérus, et ensuite l’enfant est partagé entre le couple mâle et le couple femelle ! Il se trouve donc partagé avec deux couples que l’on appelle deux papas deux mamans ! Selon des accords internes et tout à fait indépendants de la loi, dans chaque couple il y a un membre qui ne participe pas à la procréation c’est-à-dire sans lien du « sang ».
Comment à l’intérieur de chaque couple est prise la décision concernant le rôle de chacun ?
Il y a en fait non pas deux papas et deux mamans, mais un papa procréateur et un papa non procréateur, une maman procréatrice et une maman non procréatrice !
Alors ? Mariage pour tous ou heureux stratagème ?
Pourquoi pas société anonyme ? Parce que là il faudrait huit parents !
Quelle dérision !
Quel est le désir qui sous-tend tout cela ?
@ Rédigé par : Duval Uzan | 18 juin 2013 à 23:54
C’est vrai ça.
Mais que fait la police ?
@Duval Uzan | 18 juin 2013 à 23:54
« C’est vrai ça.
Mais que fait la police ? »
Rien.
Enfin rien, si, elle dresse des PV aux personnes portant le tee-shirt de la manifestation contre « le mariage pour tous ».
Déplace des centaines de policiers pour que son Éminence aille bavocher sur M6.
Et laisse à disposition des enfants des bandes dessinées comme « La Vilaine Lulu ».
Ne voulant pas salir ce blog, je vous invite, si j’ose dire, à en faire la recherche et à la feuilleter une cuvette à portée de main.
Ecrite et dessinée par Monsieur Yves Saint Laurent, compagnon de Monsieur Pierre Bergé.
Par contre dans d’autres pays on allume des pare-feu en interdisant l’adoption aux homosexuels.
On a la police qu’on mérite.
Pour le moment elle obéit aux valeurs socialistes.
Et quand je dis socialiste j’y englobe bien sûr les trans UMPS.
@Catherine Jacob
Elle ouvre également sur un certain nombre de vides juridiques (= problèmes sur lesquels elle pèche à statuer), et compte tenu de cela, je m’étonne de ce que le Conseil constitutionnel ait donné son feu vert, mais il l’a fait.
Il y a quelques semaines, j’ai entendu une émission sur France Inter (« Le téléphone sonne » je crois) où une avocate qui défendait le mariage pour tous expliquait que le Code Civil pouvait s’appliquer à tous les couples homosexuels. Mais aux questions des auditeurs, comme par exemple « en cas de divorce l’enfant est confié plutôt à la mère, à quelle mère sera confié l’enfant en cas de divorce d’un couple homosexuel »), cette avocate s’est résolue à dire que de nombreux cas particuliers devront être traités par la Cour de cassation.
Une suite, d’actualité hélas, à mon commentaire précédent.
Voilà une nouvelle qui va faire mauvais genre.
L’un des maîtres à penser du lobby gay LGBT, moteur du mouvement « le mariage pour tous », l’universitaire américain Walter Lee Williams, auteur de plusieurs livres sur l’homosexualité servant de référence, vient d’être arrêté par le FBI pour pédophilie.
http://www.fbi.gov/wanted/topten.
La récréation d’ONPC (On n’est pas couché) de cette nuit m’amusa beaucoup.
Invité politique la Madame Vallaud-Belkacem, tenancière du ministère des droits de la femme !
Depuis quelques mois nous assistons à l’émancipation de celles-ci, via les Femen, cad « je n’ai besoin de personne pour me déshabiller dans la rue et insulter en langue étrangère puisque même les hommes n’y avaient pas pensé ».
Ensuite, elle nous a décrit comment, dès la maternelle, (ça tombe bien on n’y inscrira pas les enfants, la scolarité étant obligatoire à partir de six ans) on va donner « l’opportunité » aux enfants sexués de prendre conscience de quoi ? de ce que leur sexe n’est pas une fatalité : le bleu pouvant aller – à les filles -* et le rose aux garçons.
*Il faut donc changer la grammaire puisque « aux » filles n’est pas conforme comme opportunité !
Parlait-elle à des « téléspectateurs » « français » ? Pas une fois elle n’employa le féminin.
Mais j’ai un doute. Ce plan distributeur d' »opportunités » me paraît approprié pour les pays à – enfant unique- lequel (l’enfant) aura besoin de découvrir l’opportun dans l’opportunité (sans jeu de mots). Compliqué ?
Quand elle dit que « la mère s’arrêtait de travailler parce qu’elle gagne moins » que le père et que donc on va élargir les droits aux congés parentaux, j’ai pas bien compris car dans les couples homosexuels féminins les deux gagnent moins et leurs homologues masculins les deux gagnent plus ! Insolubles les problèmes d’égalité des droits des enfants de l’amour.
Comme elle ne s’adressait qu’à des téléspectateurs, je n’ai pas dû bien comprendre.
Aymeric Caron qui ne lâche jamais une question posée est resté sur sa faim quant au sujet de la co-localisation qui ne semblait pas être une question « politique ».