Des grandes voix et le marais médiatique…

Il y a quelques rares grandes voix. Souvent inconscientes d’elles-mêmes, seulement lourdes de leur vigueur et de leur sincérité.

Il y a le marais médiatique qui distille un implacable ennui parce qu’il est facile de deviner ce qu’en général il va dire ou écrire.

On va encore me reprocher d’attacher trop d’importance aux médias, comme si on pouvait penser sans l’apport quotidien des informations qu’ils offrent en prétendant les éclairer pour nous – c’est leur faiblesse et leur vanité – par des analyses qui seraient stimulantes alors que la banalité les gangrène. Rien de pire pour les citoyens que de sentir qu’ils « feraient » aussi bien mais d’être cependant tributaires de la substance qu’ils sont les seuls à communiquer.

Peut-être aussi, détestant la fausse rhétorique, celle qui joue à faire croire qu’on peut tout défendre et tout démontrer, suis-je trop attaché à la manière douée ou non de parler ou d’écrire, de persuader ou de contredire. Si cette disposition me conduit je l’espère à ne pas ériger de barbelés intellectuels, elle m’entraîne à être sensible à l’esthétique et pas assez sans doute à l’austérité des propos sans apprêt ni recherche.

Le hasard de ces dernières semaines nous a confrontés à des audaces émanant de personnalités n’hésitant pas à secouer le conformisme intellectuel et médiatique en le sortant de l’endormissement ou de la contemplation béate de soi.

Ce sont les grandes voix que j’évoque dans mon titre et qui sont d’autant plus retentissantes qu’elles s’attaquent à des tabous, des institutions ou de fausses évidences. Elles se caractérisent d’abord par la faculté de refuser la tiédeur et par la volonté de n’user du verbe que pour aller au plus profond de soi et donc de briser, au-delà, le consensus de la banalité protectrice.

Ces grandes voix, ces voix libres – je songe par exemple à Vincent Lindon, Emmanuel Macron, Alain Finkielkraut et Olivier Besancenot, aussi choquant que puisse être pour certains ce groupe idéologiquement disparate – donnent toute sa résonance à cette citation d’un penseur colombien cité par Alain Finkielkraut : « L’intellectuel n’oppose pas à l’homme d’Etat l’intégrité de l’esprit mais le radicalisme de l’inexpérience » (Le Point).

En effet comment ne pas relier à cette dernière, en entendant « intellectuel » au sens large, la dénonciation récente, par le grand acteur et le citoyen passionné, de l’histrionnisme médiatique moquant et dégradant la parole publique, trop souvent, il est vrai, avec le concours déplorable des politiques eux-mêmes ? De même que sa colère face à la présentation caricaturale et populiste de la classe politique sans qu’on tienne jamais compte de ce qu’elle tente d’accomplir pour le bien du pays (C à vous).

Vincent Lindon a le bonheur et la liberté qui résultent « du radicalisme de l’inexpérience ».

Alain Finkielkraut est évidemment l’exemple même de l’intellectuel brillamment et lucidement protestataire, précisément parce qu’il n’a pas la charge de mettre en oeuvre le contraire de ce que son discours récuse.

Si on veut, c’est « le radicalisme » de l’irresponsabilité, qui se permet tout parce qu’il n’est tenu à rien et dont on n’exige que la qualité de l’analyse et la clairvoyance du constat. On a pu remarquer, lors d’une récente émission de télévision, à quel point il était plus que jamais nécessaire de laisser s’exprimer l’une et l’autre.

Lui-même, attentif à ses limites, « n’a jamais pris de haut » les politiques et je n’ai perçu qu’au cours d’un entretien avec lui, la tentation, vite rejetée, qu’aurait pu représenter le ministère de l’Education nationale.

Emmanuel Macron est ministre. Il n’est pas aimé par le socialisme dogmatique, auquel il ne cesse de mettre des bâtons dans les roues. Mais désiré par beaucoup, au-delà de son camp, et réfléchissant sur la France et sur les avancées dont elle a besoin. Il y a quelques mois, il a répondu à des questions dans un registre très conceptuel et philosophique. Sa liberté de pensée et de parole, dans la sphère politique, n’est pas loin de jouer aussi, mais subtilement, sur « le radicalisme de l’inexpérience ». En tout cas sur la répudiation de l’expérience classique, traditionnelle.

Le langage lui sert à déclarer le décès des 35 heures alors que pour d’autres comme le Président ou la ministre du Travail, il vise à leur survie. Quand il ose formuler que « la vie des entrepreneurs est plus dure que celle des salariés », immédiatement il a conscience de jeter un caillou dans l’étang tranquille des idées condamnées au silence. Mais qui ne sent pas, dans cette provocation, un désir de combattre les préjugés ? Il n’y aurait de respect à éprouver que pour les salariés et les entrepreneurs gagneraient énormément d’argent sans rien accomplir. Luxe, calme et volupté : à entendre le café du commerce, cette trinité serait celle des grands patrons. En tout cas, il serait hors de question de leur concéder de la compréhension et de l’estime. Emmanuel Macron est une grande voix qui remue, agite et rend encore plus palpable l’ennui distillé par le marais médiatique.

Enfin, Olivier Besancenot qui est revenu à la surface pour le NPA et qui, après Mélenchon, s’en est pris vigoureusement au ministre Macron pour cette dernière affirmation en l’accusant d’avoir « craché sur 23 millions de Français ». Il a fait preuve d’une alacrité de procureur et je n’ai pas pu m’empêcher de regretter qu’un tel talent habille et habite une idéologie aussi peu accordée au réel, goûtant « le radicalisme de l’inexpérience » parce que le pouvoir est si éloigné d’elle que c’est tout comme.

Nous n’aurons jamais, dans ces médias majoritairement confits, un vrai débat. Par exemple Emmanuel Macron en face d’Olivier Besancenot. Ou l’exaltation d’un sincère comme Vincent Lindon confronté, contre la dérision médiatique, aux politiques de tous bords ; pour qu’il leur dise de mieux faire, pas pour les ridiculiser.

Il y a de rares grandes voix.

Le marais médiatique trouvera bien le moyen de les étouffer, ou de les banaliser.

Mais elles font du bien à qui les écoute.

Article précédent

La gauche, la droite : l'humeur en politique

Article suivant

Entretien avec Bertrand Burgalat

Voir les Commentaires (91)
  1. M. Bilger,
    Un philosophe, un acteur, un ministre et un syndicaliste, mais c’est une Fable !! J’attendais impatiemment la morale hélas elle ne vint pas…
    Le philosophe effrayant dans son agitation fébrile, incapable de se défaire de ses livres, se citant lui-même, incapable de sortir de sa posture d’enseignant, incapable de se confronter à une humanité qui le dégoûte, et finalement pathétique et repoussant.
    Un comédien d’un grand talent objet de sa bonne volonté, et décevant dans son analyse à l’emporte-pièces. Il croit bien faire en appelant les Français à ne pas repousser ces migrants, parce qu’ils sont comme eux dentistes, professeurs, ingénieurs… Il y a donc longtemps qu’il n’est pas allé voir les Français ! D’ailleurs, où se trouve l’argument convaincant dans son appel ? En quoi est-il meilleur de considérer comme bons des migrants « comme eux » ? Et pourquoi ces migrants-là seraient-ils plus légitimes à être accueillis que ceux que la misère pourchasse ? Quant à ne pas apprécier les moqueries destinées aux dirigeants, qui n’ont plus que cette qualité, c’est grand dommage. Il prend le problème à l’envers et fait taire par des arguments fallacieux la critique amplement méritée ! Est-il sincère lorsqu’il ajoute que ces gens-là travaillent ? Il me semblait à moi, pauvre imbécile, que c’était là un minimum dont il n’est pas convenable de considérer qu’il ne soit pas dû aux Français ! Et dans les ministères, il s’en passe, qui n’est pas du travail…
    Un ministre au sourire béat, heureux, très heureux, regardé par les femmes comme exemplaire, ayant pour sienne une dame « âgée »… Exemplaire aussi parce qu’il « ose », puisqu’il est d’un courage sans pareil, parler des patrons. Quelle audace ! J’ai l’impression de revivre l’Iliade, voilà donc un héros…
    Un syndicaliste au langage formaté, à la pensée formatée, à la volonté inflexiblement molle ou mollement inflexible…
    Bon, voilà qui ne changera rien à notre problème, mais tout de même, j’ai envie de vous proposer une morale :
    « N’en accuse que toi,
    Ou plutôt la commune loi
    Qui veut qu’on trouve son semblable
    Beau, bien fait, et sur tous aimable. »
    (La Fontaine – L’aigle et le hibou)

  2. Inquiétant de vous voir cataloguer Macron et Besancenot dans les grandes voix…
    Ils ne sont grands à vos yeux que parce que nous sommes à genoux…
    Ou que vous avez abaissé singulièrement votre échelle de valeurs.
    La politique aujourd’hui c’est comme Carmen : on s’ennuie à écouter les vocalises de ce cocu de Don José et les frissons ne commencent vraiment que lorsque déboule Escamillo, comme ce cacochyme de Faust qui nous endort jusqu’à l’arrivée de Méphisto…
    Il nous manque une vraie basse pour nous changer de ces pitoyables « ténors » de la politique !

  3. @P.Bilger
    « Enfin, Olivier Besancenot qui est revenu à la surface pour le NPA et qui, après Mélenchon, s’en est pris vigoureusement au ministre Macron en l’accusant d’avoir craché sur 23 millions de Français ».
    Les militants du parti politique de M. Besancenot ont pris la détestable habitude de coller des affiches dans le domaine public. Depuis quelques mois, je ne vois que des slogans exclusivement rédigés en anglais. A ce sujet, je souhaiterais connaître le point de vue des professionnels du Droit qui rédigent des commentaires sur ce forum. L’affichage de slogans rédigés en anglais est-il conforme à la loi ?
    Planqué à La Poste, avec un emploi dont le salaire est payé sur le budget de la République (donc nos impôts), M. Besancenot s’évertue à promouvoir la révolution permanente. Mais qu’il commence donc par se remettre en question ! Qu’il commence par quitter l’immobilisme de son emploi à vie ! Vu de ma fenêtre, M. Besancenot envoie ses sympathisants mener des actions risquées tandis qu’il reste bien à l’abri.

  4. On va encore me reprocher d’attacher trop d’importance aux médias, comme si on pouvait penser sans l’apport quotidien des informations qu’ils offrent (…)
    Mais pourquoi serions-nous obligés d’avoir l’œil rivé sur les médias pour penser ?
    Les philosophes ont-ils épuisé tous les sujets de réflexion qu’ils évoquent depuis des millénaires ?
    Certes, certains thèmes d’actualité alimentent notre réflexion – y compris sur ce blog – mais sommes-nous tenus d’être conditionnés par cette mode de l’exclusivité (dite scoop) qui nous oblige à être esclaves de l’instant, en croulant sous une avalanche d’informations et de désinformations qui nous empêchent, en noyant l’essentiel sous l’accessoire, de penser correctement, avec du recul par rapport à l’événement ?
    Comme je l’ai expliqué ici, je n’ai pas la télévision, je n’écoute plus la radio et j’ai appris un certain nombre d’événements considérés comme majeurs, par l’exemple l’explosion de l’usine d’AZF, avec plus d’une semaine de retard, de même je n’ai pas suivi les événements du 11 septembre en direct.
    Et alors, où est le problème ? J’ai tout de même reçu l’information de façon indirecte et j’ai depuis eu l’occasion de prendre connaissance à froid entre autres par des médias alternatifs d’un certain nombre de points qui prêtent encore aujourd’hui à discussion.
    De plus, ayant échappé au formatage par l’émotion, j’ai probablement conservé une certaine distance par rapport à ces événements, qui ont pu être instrumentalisés, du moins en ce qui concerne le 11 septembre, pour orienter l’opinion dans un certain sens.
    Nous pouvons aussi être informés de façon directe, soit pour avoir été le témoin d’un événement, soit par les témoins que nous croisons dans la vie. Par exemple, j’ai appris récemment par des proches qu’une petite ville avait accueilli ses réfugiés, disséminés en catimini dans la France profonde par les Hommes du Régime pour tenter de masquer l’ampleur du phénomène aux Français.
    Eh bien, cette information à elle seule nous oblige aussi à penser sur les nombreuses implications qu’elle entraîne, surtout si nous la replaçons dans un contexte plus général.
    Et le simple fait d’avoir sillonné la région parisienne par les transports en commun pendant une trentaine d’années m’a permis d’ouvrir les yeux sur certaines réalités occultées par les médias, de même que cette expérience m’a probablement plus appris sur l’évolution de la société que la lecture d’ouvrages tendancieux pondus par des sociologues-idéologues déconnectés du réel.
    Enfin, ces informations personnelles m’ont obligé à penser et à réfléchir, peut-être même avant tout le monde ou du moins avant le plus grand nombre, sur la montée de certains périls menaçant notre pays et sa cohésion.

  5. Bonjour,
    Même si je ne partage pas leurs idées, loin s’en faut, j’aime encore bien écouter les éditos d’Eric Zemmour et les interviews d’Olivier Besancenot.
    Les idées réacs du premier et les envolées prolétariennes du second sont présentées avec une rhétorique soignée, une dialectique rigoureuse et avec toujours un fond de vérité que je partage.
    Cela nous change des discours sans aucune profondeur des leaders politiques qui ne prennent même plus la peine de préparer leurs discours, laissant cette tâche subalterne à un de leurs conseillers.
    Certains éditorialistes de qualité comme Thomas Legrand savent toutefois exprimer une pensée originale en évitant de se laisser aller à la soupe réchauffée que leurs collègues nous servent depuis quarante ans.
    J’aime bien aussi les dérapages plus ou moins bien contrôlés d’Emmanuel Macron. Est-ce vraiment de la naïveté ? Sincèrement j’en doute. Il bouscule les archaïsmes d’une gauche figée dans une idéologie qui pouvait avoir sa raison d’être au début du XXe siècle, mais qui n’a plus sa place dans la société de ce siècle.
    Je comprends moins par contre ce qu’il fait dans un gouvernement dit de gauche. François Hollande se serait-il converti au « blairisme », cet ancien PM britannique qui ne cachait d’ailleurs pas sa sympathie pour Nicolas Sarkozy.
    Concernant les comédiens et chanteurs par contre, beaucoup feraient mieux de se taire car manifestement ils ont tendance à dire de grosses bêtises.
    Ce n’est certes pas le cas de Vincent Lindon, ni de Pierre Arditi deux acteurs intelligents et talentueux. Ce qui prouve que ces deux qualités sont compatibles sans être toutefois forcément liées.

  6. Tout en approuvant l’idée directrice de ce billet, je m’étonne du choix des « grandes voix » que vous citez en exemple ainsi que de l’absence de celles, tout aussi intéressantes, que vous passez sous silence.
    Reste que les médias dont les responsables sont désignés en dehors de tout contrôle démocratique bien qu’ils exercent un pouvoir considérable, pratiquent l’arbitraire tout en ayant le front de se poser en donneurs de leçons.
    Un exemple tout frais : la station de radio RMC organise ce matin un « sondage » autour de la question « souhaitez-vous en 2017 un duel Hollande-Sarkozy ? »
    Quelle surprise, c’est « non » à 84 % !
    On se f…de nous, le cas de figure envisagé ayant assez peu de chances de se produire.
    Ce qui aurait été honnête et réaliste c’eût été de demander « souhaitez-vous 1e) un duel Hollande / Le Pen et 2e) un duel Sarkozy / Le Pen 3e) un duel Juppé/Le Pen », ou toute autre équation un peu réaliste.
    Que François Hollande et Nicolas Sarkozy exaspèrent les Français, point n’est besoin d’un sondage, surtout fantaisiste, pour le savoir.
    En revanche il serait intéressant de connaître leur avis sur les confrontations du second tour qui risquent réellement d’advenir. Mais on s’en garde bien…
    Dans la même veine, il serait éclairant de connaître les critères de choix de ces fameuses « personnalités préférées des Français » dont on nous rebat les oreille chaque année.
    On comprend pourquoi de plus en plus de nos concitoyens se méfient des médias.

  7. @ duvent | 25 janvier 2016 à 09:56
    « J’achète » votre commentaire. En son entier. Tant pour Lindon (le fils raté comme disait son père qui était industriel) que pour Finkielkraut qui se croit toujours dans un amphi quand il vient à la télé, ou Besancenot le petit postier tranquille de Neuilly, qui n’en finit pas de revenir nous raconter les mêmes histoires que celles de mamie Laguiller.
    Quant à Macron je vais juste citer quelques vers de Paul Géraldy (de mémoire…) :
    « On aime d’abord par hasard
    Par jeu, par curiosité
    Pour avoir dans un regard
    Lu des possibilités
    Et puis comme au fond de soi-même
    On s’aime beaucoup
    Si quelqu’un vous aime, on l’aime
    Par conformité de goût (…) »
    Kenavo !

  8. FDG, NPA : le ramassis de la lie de la fange sociale et sociétale ; des losers professionnels assistés bien planqués dans leurs partis, dans la fonction publique, ces clowns de la politique qui mordent la main qui les nourrit grassement.
    Effectivement, si vous cliquez en « maux » clés sur ces vieux dinosaures staliniens rebutants repoussants, Besancenot, Mélenchon, ça ne va pas attirer les foules mais surtout les faire fuir.
    Essayez plutôt Pamela Anderson à l’Assemblée nationale en cuir et porte-jarretelles, ça devrait aller mieux pour réaffecter les désaffectés en vue des futures z’érections.

  9. @Achille
    Les dérapages du Sieur Macron sont parfaitement contrôlés et sous la houlette de son patron. Rien de tel que plusieurs coups de pieds dans la fourmilière pour déstabiliser le microcosme politique et le manipuler pour arriver à ses fins et dans ce domaine le capitaine de pédalo est un expert. Et puis diviser pour régner c’est vieux comme le monde.

  10. @vamonos | 25 janvier 2016 à 10:06
    La Poste étant depuis mars 2010 société anonyme, Besancenot et les autres postiers ne sont plus payés sur le budget de l’Etat.
    Mais je suis un peu de mauvaise foi, les seuls actionnaires de La Poste étant l’Etat et la Caisse des dépôts et consignations.

  11. M.Bilger,
    Je ne comprends pas cette faiblesse que vous avez pour ce facteur d’opérette qu’est Besancenot. Pour le coup, s’il y en a un qui est prévisible et raconte toujours la même chose, c’est bien lui : A bas le capitalisme, patrons voyous et ouvriers exploités.
    Pas la moindre responsabilité territoriale dans sa carrière, ni maire ni député, ni même conseiller municipal. Un véritable apparatchik.

  12. On en revient toujours au point de départ : si les politiques sont attaqués par les manants c’est parce qu’ils ne sont pas exemplaires dans leurs faits et gestes. Vrai problème.
    A l’inverse de V. Lindon, ils ne sont pas suffisamment écharpés sur leurs misérables travers, goinfreries et voracité, sans parler de mesquineries de déclarations de patrimoines ou autres dont ils aimeraient cacher le fond. Que l’on change les mandats, toutes les analyses convergent en ce sens, vous changerez les hommes et de fait la façon de gouverner.
    Si l’exemplarité était de ce monde cela se saurait, mais dans le temps quil leur est imparti, qu’ils se transcendent ! Vous verrez le FN retrouver une ligne de flottaison plus adéquate. Il est tellement facile à ce dernier d’appuyer là où cela fait mal.
    Quant au café du commerce, il existera, et ce d’autant plus et « populiste » qu’il y aura cette fausse exemplarité avec « ils ne sont pas tous comme cela »… Vaste équation de sincérité, en décalage avec le sens des lois et de la morale publique.
    Ce n’est pas la parole qui est en cause, Cazeneuve en est un exemple, c’est le comportement : qui peut croire aujourd’hui au changement de NS ou au grand marin d’eau douce qui nous guide ? Ainsi qu’à tous ces recuits qui se disputent un pouvoir avec une telle avidité.

  13. @ Jabiru | 25 janvier 2016 à 11:46
    J’ai cru comprendre que les « petites phrases » du sémillant ministre du Budget avaient pour conséquence d’irriter le Premier ministre. C’est pourtant lui qui l’avait recommandé à François Hollande afin de moderniser la politique budgétaire du gouvernement. Mais sans doute que la cote de popularité du jeune ministre commence à lui faire de l’ombre.
    Le président n’ose pas virer Christiane Taubira parce que c’est « un vecteur de gauche ». Il n’ose pas non plus débarquer Emmanuel Macron parce qu’il fait les réformes nécessaires pour relancer l’économie et donc l’emploi en France.
    Emploi qui est son billet gagnant lui permettant de se représenter pour un second mandat.
    Le capitaine de pédalo semble être un joueur d’échecs redoutable. Il est en train de nous faire la diagonale du fou. Qui sait, ça peut marcher! 🙂

  14. Dans vos grandes voix vous avez oublié Badinter ! Pas bien ça m’sieur l’avocat général… 😉
    Pourtant voilà ce Monsieur, avocat pénaliste, accessoirement (!) époux de l’héritière majoritaire de Publicis, né en VINGT-HUIT !, qui a été sollicité (j’ose croire à titre bénévole) pour mettre à l’ordre du jour du XXIe siècle notre code du travail, soutenant tel un Jean-Philippe Désir d’antan : « touche pas à mes 35 heures » !
    Du coup à quoi sert votre « Emmanuel Macron (qui) est une grande voix qui remue, agite et rend encore plus palpable l’ennui distillé par le marais médiatique » ?
    Je vous le demande…
    Cambadélis présente Juppé comme un grand-père, comment qualifie-t-il alors la CONSCIENCE de gôôôôche Badinter ? je n’ose le dire… « Vieux fossile au c..l cousu d’or-qui-n’a-pas-dû-être-souvent-payé-au-smic-des-35 heures » ? 😀
    On s’est beaucoup gaussé des Radicaux de gauche qui faisaient leurs réunions dans une cabine téléphonique, je prédis, quant à moi 😉 que dans quelques années les socialos se réuniront dans les catacombes, dans le style « plus près de toi mon Dieu Mittrand (comme l’appelait de Gaulle)
    Adéo !

  15. Excellente analyse sur le Sieur Macron, de la part du journaliste Bruno Dive dans son édito du jour dans le journal Sud-Ouest.
    Franc-tireur ou en service commandé, un peu des deux !
    Hollande pas mécontent de le voir bordurer le Premier ministre et de le voir également trianguler sur les terres de la droite pour la priver d’oxygène. Le poison instillé avec beaucoup de délicatesse est sous contrôle. Et l’intérêt général dans tout ça ? circulez y a rien à voir.

  16. Alain Finkielkraut est évidemment l’exemple même de l’intellectuel brillamment et lucidement protestataire, précisément parce qu’il n’a pas la charge de mettre en oeuvre le contraire de ce que son discours récuse. » (PB)
    Le canapé est certes tellement plus douillet, ce qui n’empêche pas que les politiques s’y vautrent de temps à autre. Après, pourquoi donc ne pas faire une vraie démocratie pour partie avec tirage au sort de citoyens ? La fraîcheur personne n’en veut, l’entre-soi trop confortable.
    Le monde professionnel est un métier de guerrier, dire alors que la vie politique est les 12 travaux d’Hercule est excessif, il ne faut pas exagérer. Pourquoi se cooptent-ils donc ? Les manants ne sont jamais en bonne position sur les listes électorales. V. Lindon est sympathique mais tout de même un privilégié du cinéma. Qu’il veuille saluer l’action de politiques c’est un fait, mais ils ne font que le job pour lequel ils se battent comme des chiens pour la gamelle, un peu… quand même.
    La sagesse et la valeur bien sûr « n’attendent pas le nombre des années », pourquoi sont-ils aussi vieux et autant en nombre ? Quant aux salaires versés – jusqu’à preuve du contraire les lois sont leurs indemnités -, ils feraient pâlir n’importe quel ingénieur à l’aube de sa retraite.
    Qu’ils ouvrent donc l’hémicycle aux roturiers, et vous verrez tout ira mieux, l’endogamie n’accouche que de modèles, jamais de découvertes ni d’innovations.
    La créativité se dessine à partir de l’insécurité technique, sociale, hors vu l’état du Sénat nous serions plus proches de la sclérose et de l’hémiplégie de la réflexion, le doux ronronnement du radiateur et de la cantine. Regardez la moyenne d’âge de nos députés aussi…
    « Voyages d’études » chers au Canard, villégiatures cossues et en plus ne pas les éreinter de temps en temps… Diantre ! De quel pays serions-nous les citoyens ? Ils finiraient tous gavés comme des oies et Pamela Anderson de se moquer.
    Alors le droit de vilipender devient dans ce cas un devoir. Un politique ça va et puis au suivant.

  17. @Paul Duret
    Pas la moindre responsabilité territoriale dans sa carrière, ni maire ni député, ni même conseiller municipal. Un véritable apparatchik.
    Non, il se montre tout simplement fidèle à sa logique de révolutionnaire, qui ne cherche pas à œuvrer pour le bien commun à travers un mandat politique, mais qui instrumentalise les gens (par exemple les ouvriers, d’ailleurs plus ou moins idéalisés et utilisés comme des moyens) en vue de la révolution.

  18. Denis Monod-Broca

    M. Bilger, vous n’êtes pas allé les chercher bien loin en dehors du marais médiatique ces grandes voix dont vous parlez, elles en émergent à peine…
    Et celles d’Emmanuel Todd, de Frédéric Lordon, d’Olivier Roy, de Paul Jorion, et de tant d’autres que j’oublie et qui effectivement, elles, détonnent ?…
    Le mystère et le drame que nous vivons, je les ressens ainsi : certaines idées semblent avoir leur vie propre, on ne saurait les atteindre, sur elles la raison n’a aucune prise, nous leur obéissons, soumis, aussi nocives soient-elles… Alors toutes ces grandes voix peuvent recommander, protester, montrer d’autre voies, elles s’égosillent en vain, ça ne change rien à rien. La raison est hors jeu.

  19. anne-marie marson

    Le capitaine de pédalo semble être un joueur d’échecs redoutable. Il est en train de nous faire la diagonale du fou. Qui sait, ça peut marcher ! 🙂
    Rédigé par : Achille | 25 janvier 2016 à 12:53

    Est-ce que la diagonale du fou tient compte des 150 victimes du terrorisme islamique de l’année 2015 ?
    Ce terrorisme islamique qui a les moyens de nous faire taire, plus sûrement que W.Berhouma, pur produit haineux de la République Française, a les moyens de faire taire A.Finkielkraut.

  20. Est-ce pour équilibrer le propos mais le choix d’Olivier Besancenot m’étonne, lui qui ne fait que réciter son bréviaire.

  21. @ anne-marie marson | 25 janvier 2016 à 14:56
    Ne mélangeons pas tout. Les attentats de 2015 auraient eu lieu quel que soit le parti au pouvoir. Certains djihadistes sont arrivés sur notre territoire en s’immisçant parmi les migrants syriens.
    Le terrorisme islamique est un fléau qui frappe indistinctement tous les pays y compris ceux du Maghreb et du Moyen-Orient où l’islam est la religion d’Etat.
    Quant à W.Berhouma ne lui accordons pas plus d’importance qu’elle ne vaut. Personne n’avait entendu parler de cette hystérique avant qu’elle ne s’en prenne à Alain Finkielkraut et dans huit jours tout le monde l’aura oubliée.

  22. Alex paulista

    Quand il ose formuler que « la vie des entrepreneurs est plus dure que celle des salariés », immédiatement il a conscience de jeter un caillou dans l’étang tranquille des idées condamnées au silence.
    Ça me rappelle un dialogue d’Audiard:
    – Il y a des patrons de gauche
    – Il y a aussi des poissons volants, mais qui ne constituent pas la majorité du genre.

    Sinon, bien sûr, dans chaque profession il y a des bras cassés.

  23. Mary Preud'homme (contralto qui connaît sa voix !)

    « Res non verba »
    De grandes voix comme il y de grandes marées, avec le flux et le reflux, mais c’est toujours la même chanson reprise en boucle par les médias marécageux ou pas qui nous bassinent et nous gavent plus qu’ils ne nous font marrer !
    Surtout trop de voix off qui ne connaissent pas la musique, mais se permettent néanmoins de donner le ton et de faire des gammes (à temps et contretemps) sur des voies qui ne mènent nulle part.
    Voies sans issue !
    Eh bien chantez maintenant :
    Tiens v’la le facteur !
    Tiens v’la un marin !
    Tiens v’la l’hallebardier !
    Tiens voilà du boudin !
    Etc. etc.
    Sans oublier celui qui avait promis de ré-enchanter le rêve et qui vous a bien eus (turlututu) avec sa voix de fausset façon mythe errant !

  24. Cher Philippe,
    Votre recherche de définition de « grandes voix » invite à la précision.
    La présence sur les plateaux ne semble pas un critère.
    Certains journalistes invitent des provocateurs qui ne sont pas de grandes voix.
    Les penseurs de ce début de siècle sont rares « mais pourtant ils existent » dixit Léo.
    Un grand nombre de démolisseurs émergent, en opposition stérile.
    De grands progrès en hygiène, en prévention, en vaccination vont disparaître.
    Nous pouvons nous rassurer parce que les zones humides reviendront.
    Après l’hyper densification de nos villes, le tout béton, la disparition de tous les lieux de convivialité, les générations futures découvriront un nouveau baron Haussmann qui proposera de plus larges avenues pour éviter les contaminations. Nous pourrons réinventer des lieux intergénérationnels, de véritables projets de vie. De petits cafés où l’on pourra échanger des idées en sirotant de vrais jus bio et de véritables soupes, un vapoteur aux lèvres et une pile de livres avec de l’encre bio sur les doigts entre deux accords de guitare à corde.
    Ce qui est proposé à l’humain et à l’animal est vide de sens.
    Cette perte de sens marque un retour vers l’obscurantisme.
    Nous devenons les récepteurs des poubelles de l’info. Nous assistons à un retour de la propagande, à une multiplication des rumeurs. Pire encore, les informateurs deviennent les vecteurs ou les outils de drames ou les victimes de la terreur.
    C’est vers une société de stérilité, de confusion, de perte de l’intérêt de vivre ensemble que nous avançons.
    Les individus fleurissent devant leur miroir, tels de gros narcisses buvant leur reflet et délaissant l’autre, le nez scotché au smartphone, vieillis avant l’âge, les yeux rongés par les écrans, les oreilles mutilées par les overdoses de bruits, le cerveau débile à ne plus distinguer l’assaut d’un virus ou l’addiction à un casque sonore.
    Pourquoi écrire une thèse qui ne sera pas lue ?
    Construire un rapport qui deviendra lettre morte ?
    Inventer un vaccin qui sera repoussé ?
    Créer une appli qui sera abandonnée ?
    Fonder une famille qui sera disloquée ?
    Mettre au monde un enfant dans un monde hostile ?
    Apprendre à lire pour lire des notices pour des objets de durée obsolète ?
    Vive le vent et le bon sens du jardinier.
    françoise et karell Semtob

  25. @Achille
    Les attentats de 2015 auraient eu lieu quel que soit le parti au pouvoir. Certains djihadistes sont arrivés sur notre territoire en s’immisçant parmi les migrants syriens.
    Mais pas tous les partis n’auraient commis l’imprudence de laisser entrer en France des gens qui ont fait que par exemple les frères Kouachi, probablement nés après un accouchement dans un hôpital public financé par le cochon de payant, éduqués (?), ayant pu faire quelques séjours en prison ou ayant pu bénéficier d’allocations chômage toujours aux frais du même, bardés de « papiers » français, munis d’une « carte vitale », ont néanmoins pu massacrer des compatriotes possesseurs aussi de « papiers » français et d’une « carte vitale »…
    Les partis irresponsables qui ont permis tout cela sont des pousse-au-crime.

  26. « De même que sa colère face à la présentation caricaturale et populiste de la classe politique sans qu’on tienne jamais compte de ce qu’elle tente d’accomplir pour le bien du pays. » (PB)
    +1, populiste, vous avez dit populiste, Lucette Michaud-Chevry concourt sans doute au respect du politique de représentation, apparemment elle n’en était pas à son ballon d’essai… Bien sûr café du commerce et populiste.
    « Ils ne sont pas tous pareil ! », sans doute mais cela en fait quand même beaucoup.

  27. Jean le Cauchois

    @ Giuseppe à 14:17
    « …ils ne font que le job pour lequel ils se battent comme des chiens, pour la gamelle, un peu quand même… »
    Vous auriez pu féminiser votre propos pour inclure Valérie Pécresse et surtout Babette de Rozières, la restauratrice médiatiquement connue (la cuisinière de C à vous il y a encore moins de trois mois) et gastronomiquement reconnue, élue à plus de soixante-huit ans conseillère régionale (en cinquième position), qui se sont battues… comme des chiennes (?)… pour piquer la gamelle… du sieur Bartolone !

  28. Pourquoi ne rien dire de ce qui semble avoir été le traquenard organisé contre Finkielkraut par Pujadas (selon l’Obs) au cours de son débat avec Cohn-Bendit, avec l’intervention d’une militante « musulmane » (dont le radicalisme n’était sans doute pas ignoré des organisateurs mais était caché), dont l’interminable et insultant discours, complaisamment toléré par Pujadas, avait sans doute pour but de créer du buzz et de faire éventuellement sortir de ses gonds Finkielkraut traité de « salaud »… et qui n’a eu sans doute pour résultat que de vérifier à quel point les propos de Finkielkraut étaient pertinents…

  29. @breizmabro
    Etonnant ? Etonné !
    Puis-je vous interroger ô Bretagne ?
    En effet, si vous le permettez, depuis longtemps je regarde de votre côté, en espérant quelque chose de breton, qui affleure mais qui l’éclate pas…
    Que de Bretons hommes de biens, hommes aimant les hommes d’ailleurs, marins qui ne savent pas nager, ai-je admiré !! ( et j’en connais d’autres d’une petite mer toujours bleue, qui savent nager, mais pas explorer, enfin pas trop loin… qui regardent leur belle bleue devenir un cimetière, sans plus de révolte qu’une arapède que la MAREE tourmente !)
    Bref ! Je ferme cette parenthèse trop longue, et reviens vers vous, car vraiment, je m’interroge et me perds en conjectures, que font les Bretons, où sont les Bretons, je ne les entends pas, j’ai pourtant l’ouïe fine…
    J’aimerais beaucoup comprendre la raison qui les pousse à faire de leurs sources un lisier ? Celle qui les conduit à détruire ce qui a fait d’eux ces aventuriers extraordinaires, celle qui a sclérosé leur esprit oniriques, celle qui a fait qu’ils ont abandonné leur imaginaire pour la banque, et celle qui les a fait taire quand un jeune Breton a été désigné comme le bouc émissaire d’une infamie sans nom ? Celle qui les a fait devenir les mendiants de quelques chefs étoilés ? Celle qui a fait de leur bateau un objet de souffrance ?
    Dites-moi qu’ils sont comme les Myrmidons et qu’ils vont surgir pour nous donner à voir ce que les hommes de l’océan, des falaises et du vent ne craignent pas d’arracher à la tempête, fût-elle globale, électronique et démentielle !
    Evidemment, M. Finkielkraut se soucie comme d’une guigne de la Bretagne, pour l’instant elle dort d’un sommeil artificiel et mauvais…
    Je ne vous dis pas kenavo, puisque je suis d’ailleurs, je vous dis adieu !

  30. Mon « empathie légendaire et reconnue » pour tous ces musulmans radicaux qui viennent vomir leur fiel nauséabond sur les merdias gauchistes et qui font progresser le Front National en réaction, m’invite donc à remercier Pujadas pour son émission/buzz qui, sans aucun doute, a contribué à recruter encore et toujours plus de sympathisants FN que la distribution de tracts sur les marchés.
    Merci à W.Berhouma, fasciste de la pensée unique formatée gauchislamiste.
    Et bravo à AF qui n’est pas tombé dans le piège.
    Que d’économies de militants FN avec cette inquisition permanente orchestrée contre eux et qui ne fait que le rendre de plus en plus sympathique.
    Merci merci encore merci !
    Que du bonheur !

  31. Des grandes voix
    Ou bien des grandes gueules ?
    Et si, comme Ulysse, nous placions des bouchons de cire pour ne plus entendre ces sirènes fallacieuses avant de chercher, la lanterne de Diogène à la main, de grandes intelligences cachées dans des têtes bien faites ?

  32. Bonjour Monsieur Bilger
    Dans votre rassemblement hétéroclite de grandes voix, je n’en reconnais qu’une, à savoir Alain Finkielkraut, dont je recommande la lecture du dernier livre « La seule exactitude », d’une profondeur impressionnante, avec quelques pages qui frôlent le sublime.
    C’est d’ailleurs la profondeur et la justesse de sa pensée qui font de lui la bête noire de la bien-pensance officielle dont les slogans sont pulvérisés par les réflexions de Finkielkraut (même si je ne suis pas forcément d’accord avec tout ce qu’il dit ; mais je suis obligé de réfléchir pour savoir pourquoi je ne suis pas d’accord).
    Pour les autres, je règlerai immédiatement le cas de nos deux politocards,
    – Macron, qui certes tient parfois quelques propos de bon sens, mais qui reste quand même solidaire de la bande de branquignols qui nous sert de gouvernement.
    – Besancenot, idéologue sectaire d’extrême gauche (pléonasme), qui n’a même pas pour lui la sincérité qui émanait d’Arlette Laguiller.
    Quant à Vincent Lindon, je me méfie de ces artistes vivant dans leur bulle et qui viennent donner des leçons au populo : pour paraphraser Pierre Desproges, je préfère les artistes dégagés aux artistes engagés.

  33. « Quand il ose formuler que « la vie des entrepreneurs est plus dure que celle des salariés », il ne fait que reprendre les termes du texte de Jaurès (28/05/1890 dans La Dépêche du Midi) :
    « La misère du patronat
    Il n’y a de classes dirigeantes que courageuses.
    A toute époque, les classes dirigeantes se sont constituées par le courage, par l’acceptation consciente du risque. Dirige celui qui risque ce que les dirigés ne veulent pas risquer,
    Est respecté celui qui, volontairement. accomplit pour les autres les actes difficiles ou dangereux ; est un chef celui qui procure aux autres la sécurité en prenant pour soi les
    dangers »
    Et plus loin, pour finir :
    « Non !, en vérité, le patronat, tel que la société actuelle le fait, n’est pas une condition enviable. Et ce n’est pas avec les sentiments de colère ou de convoitise que les hommes devraient se regarder les uns les autres, mais avec une sorte de pitié réciproque qui serait peut-être le prélude de la justice ».

  34. En URSS, sous Staline, il était de bon ton et même obligatoire de glorifier le guide suprême de la dictature du prolétariat. Je viens de retrouver quelques vers écrits par un poète soumis au culte de la personnalité. Il affirmait que Staline était incomparable, même le soleil semblait terne.
    Staline, tu es plus haut
    Que les hauts espaces célestes,
    Et seules tes pensées
    Sont plus hautes que toi…
    Ton esprit, Staline est plus lumineux que le soleil

  35. Bonjour,
    F.H. ne porte aucune voix à la France sauf pour sa calamiteuse personne et son piteux mandat présidentiel et refuse de gracier une femme condamnée injustement. Ça fait monarque répond François Hollande aux médias alors que la majorité « des grandes voix républicaines » réclame la non condamnation et la libération de Jacqueline Sauvage après avoir enduré des violences morales et physiques, des viols sur elle et sur ses enfants pendant des années. Je suis très choquée que la justice n’ait pas pris en compte la « légitime défense » d’une épouse maltraitée et des enfants violés. Que l’on ne s’étonne pas de notre justice souvent imparfaite et que l’on ne vienne pas me dire qu’il y a encore, en France, 1 femme qui meurt chaque jour sous les coups de son mari ou de son compagnon violent.

  36. Et les grandes « muettes » dans le marais médiatique ?
    Au palmarès des lâchetés, je propose la nomination de notre ministre de l’Education nationale :
    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2016/01/26/25002-20160126ARTFIG00070-vallaud-belkacem-se-justifie-apres-sa-reaction-a-minima-face-au-president-d-une-ong-musulmane.php
    Une grande voix, une vraie, d’esprit français philosophe (mais je crains que M. Bilger ne se réfère à des époques totalement révolues), serait allée directement et avec style à la rupture, et, évidemment, à l’abandon public du plateau de Canal+, une sorte de « messieurs les censeurs, bonsoir » adapté, bien sûr, à l’interlocuteur.
    Un telle lâcheté (que n’ont eue, par exemple, ni Mesdames Veil, Thatcher ou Badinter) devrait se payer d’une démission, ou du moins d’une indignité par l’opprobre public.

  37. @duvent
    Ni, Bretoned, a galon, karam on gwir vro,
    Ar Vretoned e zo tud kaled ha krenv,
    Netchet pobl ken kaloneg edan an né
    PS : mirmidon get an « y », mar plich!

  38. Jean le Cauchois

    duvent @ breizmabro 09:50
    Ce matin, duvent souffle sur la Breiz ? « Etonnant ? Etonné ! » et tonnerre de Brest : y aurait-il encore de l’Urvoas dans l’air ? Que nous cachent-ils sous les cendres ?

  39. Comme vous avez raison !
    C’était un géant : nous n’avons plus que des nains !
    Il aurait fait un très grand Président !

  40. @Claggart | 26 janvier 2016 à 15:17
    Ce n’est pas tout à fait l’hymne mais c’est approchant.
    « Nous Bretons de coeur (galon vrat !) »
    Quant au « PS » je n’ai rien compris, sauf mar plich évidemment (que j’écris plij). Ne serait-ce pas plutôt du Gallois ?
    Adeo Claggart !
    @ duvent | 26 janvier 2016 à 09:50
    « Je ne vous dis pas kenavo, puisque je suis d’ailleurs… »
    Dommage parce que kenavo c’est justement l' »au revoir » pour les étrangers, ceux d’ailleurs ;-))

  41. @Claggart@duvent -15:17
    Voilà que les Breiz font maintenant bande à part. Merci pour la traduction pour tous.

  42. @breizmabro
    Vous vous posez une bonne question, en osant espérer que le rapport light constitué d’une poignée de 61 principes fondamentaux qui vont constituer le préambule du nouveau Code du Travail soit du bénévolat.
    On peut toujours rêver encore qu’à ce niveau l’huile de coude et le jus de cerveau cela n’est jamais gratuit. Ce florilège qui tient sur quelques pages n’est qu’une compilation de bonnes déclarations d’intention qui ne vont rien changer sur le fond aux 3500 pages du Code du Travail et de son opulente Jurisprudence de la Cour de cassation mais qui serviront d’os à ronger pour occuper les esprits et donner le change. Quand on sait que les dispositions de la loi Macron sont contestées par la plupart des syndicats dont l’un dit révolutionnaire affiche la volonté de freiner des quatres fers au sein des Conseils de Prud’hommes au motif que cette loi soit passée aux forceps du fait de l’utilisation du 49.3. Dans ces conditions, je vous fiche mon billet que ce n’est pas demain la veille que le pouvoir en place va se battre pour simplifier les difficultés actuelles et que l’on va vers un enterrement de première classe d’un projet qui n’aboutira jamais en refilant le bébé aux partenaires sociaux qui seront désignés comme coupables et montrés du doigt.

  43. Michelle D-LEROY

    Chacun peut avoir un point de vue différent dû « au radicalisme de l’inexpérience » ou selon sa sensibilité mais on peut quand même remarquer que la France de ce début 2016 est devenue une pétaudière. Un cloaque médiatique, politique, social, religieux où chacun invective l’autre de façon plus ou moins courtoise par médias interposés. Une situation où ceux qui sont des intégristes de la laïcité victimisant les musulmans, permettent à l’Islam de s’ancrer dans la société.
    Et nos médias amplifient les faits créés par nos politiques pour faire le buzz comme ils l’aiment, en invitant des personnages détonants pour donner la réplique au brillant Alain Finkielkraut par exemple. Et je rejoins Vincent Lindon, lorsque je vois sur les plateaux de télé l’humour et la dérision devenus incontournables qui dégradent la parole politique. Si de tout temps il a existé pamphlets et critiques, nous avons aujourd’hui une saturation due aux nombreuses chaînes qui se concurrencent et créent la surenchère.
    Nous avons ainsi dans l’opinion les intellectuels qu’il est de bon ton d’apprécier, ceux qui sont infréquentables. De même la mise au pilori de certains au nom de la laïcité, de la bien-pensance et la victimisation d’une frange de la société… tant et si bien que le lessivage de cerveaux se substitue à l’inexpérience des plus crédules.
    Quant au ministre de l’Economie, le jeune Macron qui dit sciemment des vérités et des propos délibérés comme si ils les avaient prononcés par inadvertance, j’ai beaucoup de mal à le situer. Je le crois plus ambitieux qu’enclin aux réformes qu’il est supposé préconiser. Comment croire ce jeune poulain qui côtoie toutes ces ministres idéologues et opposées au changement, dogmatiques et accrochées aux vieilles lunes marxistes ? Pour paraître crédible (à mes yeux du moins), il devra se tourner vers d’autres cieux et se rapprocher de personnages moins sectaires.

  44. @ Ellen | 26 janvier 2016 à 17:32
    Si vous voulez parler des Bretons… Breton, en breton, se dit…? Breton 🙁
    Bretonne en breton se dit Bretoned,
    et Bretagne se dit Breiz. Si j’ajoute « ma bro », »mon pays », vous connaissez l’essentiel…
    Ah si il y a aussi le célèbre « baragouiner » qui viendrait de « bara » : pain et « gwenn » : blanc.
    Adeo Ellen 😉
    PS : Ah si, histoire d’en..quiquiner tout le monde le vin rosé se dit « gwin gris » 😀

  45. @ Ellen
    Hollande n’est pas une grande voix, c’est un joueur d’échecs qui enrobe ses calculs d’humour et de dérobades.
    Je ne sais pas ce que cela donnera pour le pays.
    Mais il est sûr qu’en aucun cas, que ce soit pour sa réélection ou pour le bien du pays, un président en état d’urgence et qui est accusé de laxisme judiciaire ne va risquer, impopulaire, de l’être encore plus pour une personne.
    Une personne ! Les rois sacrifient des individus à la foule, toujours… Sauf si un Voltaire, un Zola ou autre, ne rallie une partie de la masse, justement, créant un dissensus qu’alors le décideur mettra peut-être à profit pour la justice.
    La dame aura été victime de tout, de son mari, de la conjoncture politique…
    Du manque de grandes voix.
    Je n’ai pas suivi mais je présume que si certaines consciences éclairées et favorisées des médias étaient intervenues, vous l’auriez dit, donc…
    Elle n’entre ni dans la stratégie du chef de l’Etat, ni dans l’agenda des combats de nos grandes voix.
    On dit que tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir… Disons que tant qu’il reste de l’énergie, on la gaspille à s’illusionner.
    Ce qui est réel : la dame a sauvé ses enfants, et la prison sera toujours, pour elle, un moindre mal par rapport à son affreux.
    Il n’y a pas de dieu dans la machine, de génie qui exauce les voeux, presque pas de courage récompensé, dans la vie, et partant, peu de fins heureuses.

  46. Alex paulista

    @ Vieux Réac | 26 janvier 2016 à 11:30
    Pourtant il est très difficile de redevenir salarié quand on a été son propre patron.
    Non, pour avoir connu les deux je vous certifie qu’il est plus agréable d’être patron que sous-fifre, sauf pour celui qui trouve merveilleux de se sentir piégé.

  47. Garry Gaspary

    @ Vieux Réac
    Sauf que Jaurès n’a jamais écrit cela dans ses « Misères du patronat ».
    Votre citation est tirée d’une version volontairement falsifiée.

  48. Aujourd’hui est un des plus beaux jours de ma vie :
    TAUBIRA virée !
    Enfin, ouf, youpi ! que du bonheur ! l’ennemie publique numéro 1, cette tache sur le drapeau de la France, la pire ministre indépendantiste anti-France qu’on aura connue, a enfin rejoint les poubelles de l’histoire ; j’ai même peine à y croire, j’écoute en boucle cette info pour me rassurer et confirmer ; c’est vrai, c’est prouvé avéré ; incroyable !
    J’ai quand même une pensée émue pour les LGBT de Bergé et consorts, le SM et son mur des cons et tous les gauchiasses qui doivent être en deuil ce matin.
    Une pensée aussi pour les « Veilleurs », les LMPT que Taubira a humiliés et qui doivent se réjouir, bondir et rebondir de joie comme moi.
    Ce midi : resto, un événement pareil ça se fête !

  49. « Elle est partie, partie, partie… », voyons si le vieil adage « on sait que l’on a on ne sait pas ce que l’on aura… ». Wait and see disent les Anglais, ou qui vivra verra.

  50. @Vieux Reac
    « Sans doute il y a des patrons qui s’amusent, mais ce qu’ils veulent avant tout, quand ils sont vraiment des patrons, c’est gagner la bataille. Il y en a beaucoup qui, en grossissant leur fortune, ne se donneront pas une jouissance de plus. Ils sont heureux quand ils font un bel inventaire de se dire que leur peine ardente n’est pas perdue […] Dirige celui qui risque ce que les dirigés ne veulent pas risquer. »
    Il faudrait rappeler à une frange des socialistes les mots de Jaurès qui, il y a plus d’un siècle, voyait le monde économique avec clairvoyance !!

  51. Sonnez hautbois, résonnez musette, Mme Taubira s’en va ! Ouf, enfin, je commençais à me lasser d’attendre son inéluctable départ.
    Le débat pour la révision de la Constitution va commencer à l’Assemblée nationale, j’espère que la droite va s’abstenir ou même voter contre.
    Ce matin, M. Fillon a déclaré « C’est un enfumage… ». Je suis d’accord avec lui, une loi suffirait pour déchoir de la nationalité française les ennemis de la République. La Constitution n’est pas un texte qui doit évoluer au gré des fluctuations de l’opinion publique. Il faut cesser de faire du marketing avec les lois surtout quand elles sont constitutionnelles.

  52. Les musulmans ne sont que 5 millions en France selon les dires médiatico-politiques. Avec seulement 5 millions, ils ont réussi à « foutre un bordel » rarement vu. Ils affichent une force, une détermination, une volonté de prosélytisme, une confiance inébranlable qui ne trouve son égal que dans la faiblesse, le renoncement, le misérabilisme, la collaboration de nos élites qui ont déjà lâché la France.
    Sur le plateau de Canal+, on a vu l’islamisme face à la République. Cette séquence résume ce qu’est notre « pays » aujourd’hui. Elle est symbolique. J’ose à peine l’appeler encore « pays » cette terre… ce terrain vague… où n’importe quel soldat de l’étranger, n’importe quel mercenaire peut venir sans entrave et s’essuyer les pieds sur cette République déjà morte, sans réaction, soumise.
    Aucune réaction car il n’y a plus de soldats pour la défendre. Ils ont tous déserté. Beaucoup sont même passés à l’ennemi et ça se voit de plus en plus.
    Il est devenu plus confortable de collaborer. Pourquoi se battre puisque par le jeu démographique et migratoire, ils l’emporteront dans quelques décennies ?
    A seulement 5 millions, ils dominent déjà. Alors imaginez à 20 ou 25 millions. qui peut croire que la France puisse encore exister ? Qui peut croire que la République perdurera ? Qui peut être assez fou ou inconséquent pour croire qu’une France islamisée comme le sont les plateaux télé désormais puisse connaître un destin, un mode de vie différents des autres pays musulmans ?
    Pas moi… et pas NVB non plus apparemment dont l’attitude démontre que c’est fini. À quoi bon. SOUMISSION.

  53. Méchants patrons vs gentils salariés :
    Si ces malheureuses victimes salariées otages de ces patrons vautours sans pitié et sans coeur arrêtaient de pleurer et nous montraient comment ils feraient eux-mêmes en montant leurs propres boîtes sans exploiter ni licencier, en partageant les richesses et en distribuant généreusement des Zakissociaux, des salaires mirobolants, des congés à volonté, des semaines de 20 heures.
    Fastoche de hurler au loup quand on est tranquillement et sans risques à attendre que tout tombe tout cuit.
    Il faut avoir vraiment un QI de bulot pour passer sa vie à se laisser maltraiter par un patron.
    Salauds d’patrons !

  54. @sylvain
    Il faut vraiment que vous ayez une vie pourrie pour que la démission d’un ministre quel qu’il soit puisse constituer un des plus beaux jours.
    En matière de vulgarité et d’inculture politique, je doute que l’on puisse faire pire.

  55. @Diogène
    Il faut vraiment que vous ayez une vie pourrie pour que la démission d’un ministre quel qu’il soit puisse constituer un des plus beaux jours.
    Que voulez-vous, il y a des gens qui se contentent d’un rien pour être heureux.
    Tenez, il y en a même qui se sont réjouis du départ des touristes allemands en 1944…
    Étonnant, non ?

  56. sylvain @ Diogène

    @ Diogène | 27 janvier 2016 à 12:07
    Je confirme et je crois même que ça restera dans le top ten des plus beaux jours de ma vie.
    La démission de cette horreur qui a pourri, sali, avili la France et créé un climat malsain de guerre civile m’est perçu comme une délivrance, une libération, une dépollution ; depuis ce matin, tel Philippe Bouvard, je rebondis de joie et de rire sur mon fauteuil d’ordi.
    Si vous n’éprouvez pas les mêmes sentiments que moi, je vous plains et ne peux rien pour vous.
    Par contre, le FN risque d’enregistrer moins d’adhésions, étant donné qu’elle a, par son impopularité, sa haine, son mépris arrogant, fortement contribué aux scores impressionnants de ce parti ; c’est le seul hic !
    Bon à plus cher Diogène, j’ai encore des crises de rire à venir !

  57. Taubira exit, à qui le tour, car une bonne purge s’impose dans ce bazar ambiant qui affûte les mécontentements de tous bords. Et si on en profitait pour remplacer la sectaire, celle qui fait tellement de tort à l’Education nationale en rabaissant le niveau vers le bas, la même restée taisante sur Canal + , incapable de clore le bec à un islamiste déblatérant ses vérités et refusant de serrer la main d’une femme. Manifestement un coup de torchon s’impose dans les plus brefs délais. Que sont-ils devenus nos ténors de la politique, sont-ils devenus muets ? On a quand même connu mieux.

  58. Portrait à l’acide de Jean-Louis Bianco – le Canard -, je crois que nous devons être les champions toutes catégories confondues des « bidules », des « machins », des « comités Théodule », tous ces trucs qui ne servent pas à grand-chose et dont tous les rapports finissent à la poubelle mais qui nous coûtent les yeux de la tête.
    Chaque fois un de ces jouets de gouvernement est sorti de sa boîte, et de faire pleurer de rire quand ce n’est pas de désespoir le citoyen. Commissions de planqués, 73 ans aux prunes pour une expertise des plus douteuse, bref nous n’en sortirons pas.
    Rien ni personne ou très peu pour les dénoncer alors qu’on cherche la moindre économie pour survivre à une dette qui ne fait que grossir et un chômage qui ne fait que prospérer ; il est sûr nous avons les penseurs que nous méritons et le moins que l’on puisse dire, ce n’est pas gagné !

  59. « En matière de vulgarité et d’inculture politique, je doute que l’on puisse faire pire. »
    Rédigé par : Diogène | 27 janvier 2016 à 12:07  »
    J’aime bien Diogène, clone sans humour de Christian C. Il est toujours là où on l’attend, dans son tonneau qui sent un peu le renfermé, d’où il profère ses jugements de blouse grise de la République…
    Que serait ce blog sans Diogène et Gaspary ? Un salon de thé où les seuls moments de rigolade seraient les saillies de Savonarole.
    Il faut des Diogène et des Gaspary, sur ce blog comme dans la vie ; on les lit, on s’ébroue et on se rassure : on pourrait finalement ne jamais sortir du tonneau de ses obsessions !

  60. sbriglia@sylvain

    Mon cher sylvain,
    Machiavel vous rétorquerait qu’il ne faut jamais se réjouir quand l’adversaire remplace l’un des soldats de son armée qui « trublionne » au point de ne pas garder la guérite par un soldat plus affûté, plus vigilant et qui rendra la prise de la citadelle plus difficile.
    Hollande est un fin stratège et il n’y a pas lieu de se réjouir du départ d’un abcès qui commençait à essaimer et affaiblir le corps gouvernemental en son entier…
    PS : Mais quelles casseroles traîne donc Vallini pour être ignoré à nouveau ? La proximité avec notre hôte est-elle à ce point un obstacle dirimant ?

  61. @bob
    Ce n’est pas pour défendre NVB, parce que je ne la trouve pas au niveau du poste. Mais, quand bien même se serait-elle démarquée nettement des dires du barbu-qui-ne serre-pas-la-main-des-dames-pour-garder-toute-sa-pureté-masculine, on est en plein dans la politique spectacle et rien d’autre. Le journaliste se prend pour un commissaire du peuple, il prend à témoin la France entière mais surtout il essaye de faire parler de lui sur internet et dans les media qui parlent des media. Les intentions ne sont pas uniquement ce qu’elles ont l’air d’être.
    Je juge le gouvernement non pas sur les déclarations des ministres, mais sur la politique qu’ils mettent en œuvre.
    Les simagrées de certains animateurs de télévision me sortent par les yeux. Aujourd’hui c’est NVB qu’ils essayent de coincer, un autre jour ils ridiculisent des braves gens qui se plaignent de l’insécurité, une autre fois, ils racontent des histoires tronquées pour faire monter l’indignation, ou ils sortent une photo morbide pour faire adopter par la France en toute hâte une politique insensée. Ils montent en épingle ce qui leur assure de l’audience, et se font un plaisir de faire rigoler la France de la déconfiture de ceux qu’ils encensaient la veille. Maintenant, avant chaque émission de Ruquier, on nous annonce le clash du siècle, c’est la façon de rameuter les téléspectateurs. Je rejoins tout à fait l’analyse de Philippe Bilger qui parle du marais médiatique. Un cirque permanent, avec, Dieu merci, malgré tout, quelques bons professionnels et chroniqueurs qui ne jouent pas sur le même registre.

  62. @ Exilé
    Je ne vois pas le rapport avec les « touristes allemands ». Mais ça doit être trop compliqué pour moi.
    Rien à voir avec ce qui précède, mais je ne comprendrai jamais le reproche qui est fait à Madame Taubira d’avoir à un moment de sa trajectoire adhéré à un parti indépendantiste guyanais.
    Il faut soit être idiot ou malhonnête, soit ne rien connaître de ces questions pour faire reproche à Taubira d’avoir nourri des envies d’indépendance dans les conditions qui prévalaient à l’époque dans son pays, département français sur le papier. La connaissance que j’ai de la situation qui était faite aux habitants de ces territoires me conduit à dire sans me payer de mots, que c’est l’honneur de Madame Taubira que d’avoir eu un courage d’évêque quand les évêques de l’époque avaient des courages de filles.
    Bien entendu, il se trouvera des crétins pour me rétorquer que cela ne l’a pas empêchée d’occuper un poste de ministre dans la République. C’est qu’ils pensent ceux-là avec leurs boyaux et oublient que les nations ont pour particularité d’être infiniment plus grandes que tous ceux qui s’arrogent le droit de pérorer en leurs noms.
    Qu’il s’agisse des médias, politiciens au rancart, et autres intellectuels autoproclamés qui, ne varietur, nous entretiendront matin et soir de ce que le peuple pense, de ce dont le peuple a envie, de qui doit être ministre ou président. Pour qu’à jamais résonne le chant des imbéciles.
    Savent-ils seulement tous ces gens, que l’histoire se rit de leurs pantomimes ?

  63. @Giuseppe | 27 janvier 2016 à 10:12
    En même temps ça ne peut pas être pire,
    d’autant qu’URVOAS est Finistérien :-)))

  64. Michelle D-LEROY

    @ Jabiru
    Oui, vous avez raison, Mme Taubira est partie, on ne peut que s’en réjouir, mais il reste encore pas mal de ministres sectaires au gouvernement et le ménage s’imposerait.

  65. sylvain @ sbriglia

    Mon cher sbriglia,
    Ce 27 Janvier 2016, le Pearl Harbour de Taubira restera à jamais marqué du sceau de la victoire de l’intelligence et de la raison sur l’infamie de cet infâme personnage.
    L’atmosphère pestilentielle jusqu’à ce jour redevient à nouveau respirable.
    Maintenant reste à faire tomber le mur des cons et de la honte du SM, virer ces juges rouges et on y verra plus clair.

  66. @breizmabro
    Pardon excuse pour le plich mais ici en parler populaire du Gwened on a toujours tendance à palataliser un max, ne serait-ce que pour faire plus peuple et se démarquer des intellos qui ont appris la langue à l’Université et non avec ar re koh.
    Quant à mon PS , simple rectification au lapsus calami de « mirmidon », au lieu, evel just, de « Myrmidon ».
    A galon genoch, kenvroad ker.

  67. @Garry Gaspary 27/1 9h16
    « Sauf que Jaurès n’a jamais écrit cela dans ses « Misères du patronat ». Votre citation est tirée d’une version volontairement falsifiée. »
    Assertion sans preuve ne vaut.

  68. @sbriglia
    A la rigueur, je pourrais vous rejoindre dans la préoccupation qui semble être la vôtre de préserver certaines espèces.
    Mais ne me demandez pas de taire mon aversion pour la sottise crasse dont certains font montre ici.
    Je ne vois pas en quoi mes commentaires seraient moins légitimes que ceux qui fustigent Taubira l' »anti-France » ou qui a constitué « une tache dans la République ». Rhétorique clairement identifiable, d’ailleurs.
    C’est ordurier et imbécile. Pardon de ne pas partager avec vous ce goût très tendance pour la fange. Affaire d’olfaction, sans doute.
    Et « blouse grise de la République », ça me va très bien.

  69. « En 2015, le chômage a continué d’augmenter, mais moins vite » Jean-Christophe Chanut
    Un peu de mauvais humour. Comme pour la corbeille, le départ de CT favorise le pari de FH, maintenant il sait ce qu’il faut faire pour gagner son pari.

  70. Franck Boizard

    Certains se réjouissent de la démission de Christiane Taubira. Moi, je me réjouirai le jour où ce gouvernement démissionnera ET sera remplacé par un gouvernement menant une politique vraiment opposée. C’est-à-dire que je ne suis pas près de me réjouir.
    En effet, Christiane Taubira est un leurre. Certes, elle a un style particulièrement irritant. Mais à part cela, qu’est-ce qui la différencie de nos autres politiciens ? Nicolas Sarkozy a-t-il fait construire plus de places de prison que Mme Taubira, pendant les cinq ans où il a eu le pouvoir ?
    Il y a l’écume des choses, qui passionne les médias, et la réalité des choses, dont les médias se contrefichent. Tous nos politiciens partagent les mêmes idées nihilistes (1) et progressistes (2), à des degrés divers.
    ***********
    (1) : la France n’a pas de racines, pas de culture, pas de passé, pas d’histoire, pas d’héritage, ou alors négatifs, à éradiquer. « Citoyens du monde « , « l’Europe est notre avenir » et tout le toutim.
    (2) : l’histoire a un sens, qui est la suppression de tous les liens, spécialement les liens hérités ou imposés, d’où il résulte un citoyen isolé, anomisé, atomisé, entièrement disponible pour être réduit en esclavage par l’Etat et par le marché unis.

  71. @Vieux Réac
    « Assertion sans preuve ne vaut. »
    L’ignorance n’est pas une excuse, et il me semble que c’est à vous de vérifier vos sources… La fausse citation de Jaurès à laquelle vous semblez vous accrocher est une falsification bien connue datant des années 70.

  72. Comme dit Franck, on se réjouira définitivement quand ce parti au pouvoir sera éradiqué mais pour l’instant jouissons de ce caviar de l’éviction du pire ministre de la Justice que la France aura connu, même si ce n’est qu’une manoeuvre, une ruse électorale, l’instant est trop top pour ne pas s’en pourlécher les babines.
    J’avais dit que le 27 janvier serait une date mémorable, rectif : les jours suivants le seront aussi ; nous prolongeons notre état d’urgence de liesse populaire jusqu’à plus soif et dédierons notre galette de dimanche à cette « pôv’Taubira » ; des oignons seront prévus pour ceux qui auront des difficultés à verser des larmes de compassion à l’heure du toast en son honneur.
    2015 a été terrible, 2016 commence dans la joie et le bonheur ; bien entendu nous reverrons cette harpie sur tous les plateaux télés des merdias de gauche venir se faire applaudir par les gauchistes de service, évidemmment qu’elle sera récupérée et icônisée par la lie de la fange de la gauche de la gauche de la gauche etc., mais l’important c’est de ne plus la voir officiellement salir la France comme elle l’a fait avec cynisme, arrogance, mépris et sa haine vissée au corps.

  73. Oyez ! Oyez braves gens !
    J’ai fait un rêve et en bon camarade, je souhaite le partager avec vous. Je dois vous avertir que les rêves sont régis par une loi qui tient du délire et des merveilles…
    Je vous le livre tel qu’il m’est apparu :
    Le petit Sylvain avec sa grosse tête, sa grande bouche, ses grandes mains et ses grands pieds, invitait sa grande Sylvette, à petite tête, petits yeux, petits pieds, à fuir ce monde islamicogauchointello et je ne sais quoi…
    Il lui proposait de trouver refuge dans la forêt ancestrale, qu’il tenait comme son nom l’indique de ses glorieux ancêtres, injustement inconnus du monde…
    Ils rencontrent alors, ô surprise, deux bornes que les dieux Termes avaient mises là pour eux. Sur l’une était écrit « Mangez-moi ! » et sur l’autre « Abandonnez tout espoir… » !
    Ils entrèrent donc dans ce sublime refuge loin des hommes si peu dignes d’eux, et mangèrent des baies bien bleues, car les rouges étaient délétères.
    Puis comme les hommes d’Ulysse ils furent frappés par un charme, le petit Sylvain comme il se devait se transforma en pourceau et la grande Sylvette en belette… Ils ne virent rien de tout cela, les pauvres bêtes, et se penchèrent sur une flaque d’eau pour y boire leur nouveau reflet.
    A cet instant précis, surgit de nulle part l’agité du bocal brandissant son épée toute neuve en hurlant : « TAISEZ-VOUS ! TAISEZ-VOUS ! »
    Le petit Sylvain ouvrit sa grande gueule muette et la grande Sylvette ferma ses petits yeux !
    Voilà ! Comme tout cela est étrange…

  74. @sylvain
    Je vous envie presque votre naïveté et votre enthousiasme !
    Je vois les socialistes comme toujours condamnés à la même politique chaque fois qu’ils arrivent au pouvoir. Ils mettent quelques années à se rendre compte que leurs dogmes volent en éclat face à la réalité du terrain et aux élections qui approchent. Ils font donc de gros dégâts pendant quelques années pour mettre en pratique leur religion : ils dilapident la richesse du pays, font fuir les investisseurs, lèvent impôt sur impôt, pondent une nouvelle réglementation par heure, touchent hardiment aux institutions – et pour toujours l’espèrent-ils-, ils essayent sans relâche d’imprimer une pensée progressiste dans la tête des gens à coups de semonces et d’avertissements, puis devant les faits, ils sont contraints d’opérer ce que tout le monde appelle un virage à droite, se donnent les pleins pouvoirs, ne jurent plus que par l’entreprise, l’autorité de l’Etat, la répression de la délinquance et la guerre à l’extérieur. Mais comme ils ont amené le contraire aussi durablement qu’ils l’ont pu, c’est difficile, surtout que leur base ne comprend pas, que le pays est tourneboulé, et que le chômage sévit de plus belle.
    Voilà la triste histoire du socialisme au pouvoir en France, Taubira n’est qu’un pion, un électron qui se prétend libre et que les media adorent, parce qu’elle se pavane casquée et gantée sur son vélo, parce qu’elle met en avant sa « franchise », sa « fidélité » (on rigole), et surtout parce qu’elle a toujours l’air de dire « je t’emm… » à son patron, c’est toujours bien vu chez les Gaulois. Elle met du piment dans la galerie de marionnettes qui sont à l’œuvre au pouvoir. Elle plaît énormément ou bien déplaît viscéralement, mais de toutes façons, à mon avis, le problème est ailleurs. Jusqu’ici, Taubira n’a fait que servir le gouvernement et maintenant qu’il est en mauvaise posture, elle va lui tirer dans les pattes, en se donnant le beau rôle quoi qu’elle fasse, bien sûr.

  75. calamity jane

    « J’ai quand même une pensée émue… et tous ces gauchiasses qui doivent être en deuil ce matin ».
    Quelle élégance sylvain ! Et quel non sens !

  76. hameau dans les nuages

    @Lucile | 28 janvier 2016 à 10:21
    Tout à fait exact. On pourrait résumer par un « les conseilleurs ne sont pas les payeurs ».
    Toujours se donner le beau rôle sans avoir une once de jugeote sur les conséquences de leurs actes.
    Même son « mariage pour tous » considéré par elle comme étant un changement de civilisation, rien que ça, se révèle un flop retentissant avec effondrement du nombre de mariages homos en l’espace de deux années. La communauté homosexuelle continuant à vivre sa vie dans son énorme majorité comme avant. Finalement elle n’avait rien demandé, un Pacs amélioré lui aurait suffi largement. Des voix d’experts commencent à se lever sur le côté néfaste pour les enfants adoptés par les paires de pères ou de mères mais les médias officiels pratiquent la censure.
    Un énorme gâchis pour se faire plaisir et « faire comme ».
    C’est la gauche. Le climat actuel délétère va se traduire par une guerre civile larvée imposant une répression accrue qu’elle dénoncera au nom des libertés pour revenir plus tard, tel le coucou, déposer à nouveau ses oeufs foireux dont sortiront des rejetons que la société culpabilisée devra nourrir pour racheter ses fautes.
    Chez nous on dit que tant que le coucou chante, l’hiver n’est pas fini.

  77. Très juste, Lucile… mais vous n’avez pas terminé le programme de l’essorage : la gauche quitte le pouvoir, la droite essaye de combler les déficits, augmente les impôts, se met son électorat à dos, laisse la gauche se refaire une santé… et cède à nouveau la place…
    Désespérant !
    C’est « Le Désert des Tartares » où le fringant politique monte vers la citadelle et ne comprend pas pourquoi celui qui en descend, de l’autre côté du ravin, a l’air affalé sur son cheval…
    Nous, nous sommes à l’intérieur de la citadelle… prisonniers…

  78. sylvain @ Lucile

    @ Lucile
    « Je vous envie presque votre naïveté et votre enthousiasme ! »
    Enthousiasme, le mot est trop faible, c’est du délire, depuis ce matin je croise des gens dans le même état que moi, on se congratule, se tape sur l’épaule, on se croirait à une finale de coupe du monde, du jamais vu ! Ou à la Libération de la France, au choix qui vous convient.
    Par contre « naïveté », non ! Tout ce que vous avez écrit dans votre premier paragraphe, je le dis depuis des années sur tous les sites forums et blogs, vous pouvez reprendre mes messages vous en aurez la preuve ; ces jours-ci, je le dis et redis, c’est le bonheur ponctuel intense de ne plus revoir cette… (censuré) salir, souiller, démolir la République en se servant d’un ministère, même si on sait que ce n’est qu’une manoeuvre machiavélique comme seuls savent en user et abuser ces socialopitres .
    Rassurons quand même la gauchisserie taubiresque, nous la reverrons en boucle venir en donneuse de leçons chez Ruquier, Ardisson, Canal, faire pleurnicher ses fans et vomir encore plus fort sur la France ingrate, le FN, les droitistes, les réacs, les fachos, etc.
    Vous pouvez m’envier chère Lucile, vous verrez, vous vous sentirez mieux.
    Et là où y a Diogène, y a pas d’plaisir !
    Le téléphone sonne, scuse, sûrement un autocongratulateur.

  79. J’en vois ici qui n’ont pas pu s’empêcher de parler du départ de Christiane Taubira.
    Cool les gars, je suis sûr que notre hôte est en train de nous concocter un billet comme il en a le secret sur cet événement.
    Elle le vaut bien !

  80. Jean-Jacques Urvoas, le bras droit sécuritaire de Valls à la justice. C’est ainsi que les médias le présentent dans un mouvement digne de celui des moutons de Panurge.
    J’avoue être perplexe à la fois sur la présentation, et sur la réalité des positions de ce nouveau ministre.
    Voici ce qu’on peut lire sur le blog « Libertés surveillées » concernant sa position sur « le crime d’indignité nationale ».
    «La commission des lois de l’Assemblée nationale a écarté, mercredi 25 mars 2015, « le crime d’indignité nationale » en adoptant deux amendements proposés par les Verts qui suppriment l’ensemble de la proposition de loi déposée par Philippe Meunier (UMP, Rhône) et plusieurs de ses collègues.
    Le débat aura cependant lieu en séance le 2 avril, mais il est lourdement plombé par la décision de la Commission et le passionnant rapport de son président, Jean-Jacques Urvoas (PS, Finistère), qui s’appuie sur Hegel et treize historiens pour démontrer le peu d’intérêt de réintégrer ce crime dans le droit français. »
    Le reste se trouve ici :
    http://libertes.blog.lemonde.fr/2015/03/27/jean-jacques-urvoas-lindignite-nationale-une-laicisation-de-lexcommunication/
    Est ce vraiment si différent de la position de C. Taubira ?
    À la différence près tout de même que Urvoas fait référence à Hegel alors que Taubira s’appuyait sur Aimé Césaire…
    Un philosophe allemand versus un poète martiniquais.
    On ne dira jamais assez le poids du modèle allemand dans les voies insondables de F. Hollande.

  81. « Les syndicats de police se félicitent du départ de la garde des Sceaux qui, à leurs yeux, incarnait une « culture de l’excuse » renforçant l’impunité des délinquants et fragilisant les forces de l’ordre. Ils demandent à Jean-Jacques Urvoas d’infléchir sans délai une politique pénale jugée « laxiste ».
    Un grand ouf de soulagement. La démission de Christiane Taubira de son poste de garde des Sceaux, que les syndicats de gardiens, de gradés, d’officiers et commissaires appelaient de leurs vœux avec de plus en plus d’insistance, a été accueillie comme une libération dans les rangs de la police nationale. « Christiane Taubira, c’était l’incarnation de la culture de l’excuse », lance Patrice Ribeiro, le patron de Synergie-officiers… » (le figaro.fr)
    Etc.
    @Achille
    « J’en vois ici qui n’ont pas pu s’empêcher de parler du départ de Christiane Taubira. Cool les gars, je suis sûr que notre hôte est en train de nous concocter un billet comme il en a le secret sur cet événement. »
    En effet, vivement le bonheur de lire le billet de Philippe !

  82. @mamm-gozh | 27 janvier 2016 à 16:32
    Ce qui me rend inquiet en général, c’est que M. Urvoas n’échappe pas à la règle, des personnages frappés d’agueusie pour tout ce qui les entoure depuis bien longtemps. Tous politicien depuis des lustres sans balcon ni fenêtre sur un monde dont ils ne voient plus grand-chose, et dont l’air du temps ne franchit pas depuis longtemps les Palais nationaux.
    Reclus des mêmes couloirs, s’accrochant au pouvoir alors qu’ils étouffent les suivants qui doivent ronger leur frein en espérant secrètement qu’ils s’en aillent. Les durées de vie politiques sont trop grandes dans notre pays, ce qui fait en somme qu’il en devient difficile de le réformer, les miroirs renvoyant toujours les mêmes images et les citoyens à force de s’y retrouver.

  83. Mary Preud'homme

    Bien vu Lucile. Taubira c’est l’arbre qui cache la forêt !
    Sauf que l’arbre en question s’apparente à un mancenillier, arbre d’autant plus redoutable qu’il est isolé !
    La gauche a perdu son dernier joker de poids ! Ceux qui restent c’est de la gnognotte, de la roupie de sansonnet dont Valls, qui est en fait le vrai patron (aux ambitions présidentielles démesurées), ne fera qu’une bouchée le moment venu !

  84. @ Giuseppe | 28 janvier 2016 à 12:34
    Je suis naturellement tout à fait d’accord avec votre analyse, et ce n’est pas parce que Urvoas est un élu finistérien sachant ce que veut dire (et encore.. 🙁 « mamm-gosh », qu’il n’est pas membre de la secte « des politiciens ».
    J’ai revu, en « rediffusion » (replay pour les Français) Urvoas contester, de façon virulente, l’idée de déchéance de nationalité. Aujourd’hui, contrairement à Taubira, il va défendre ce qu’il contestait hier… Ouaaah ! « Gourc’hemennoù » M. Urvoas pour ce joli coup de p**e 😀
    Et notre gouvernement de dire : Taubira part, Urvoas prend sa place, c’est cohérent.
    Je crains, comme Audiard, qu’ « ils » ne prennent les enfants du bon dieu pour des canards sauvages.
    PS : j’ai changé de pseudo… pour changer 😀
    (je crains que les habitués ne soient pas dupes ;-))

  85. anne-marie marson

    Monsieur Bilger s’est déjà exprimé sur le sujet du départ de Madame Taubira.
    Sur le fond (traitement des délinquants) : une ministre calamiteuse.
    Sur la forme (relation avec les magistrats) : n’a jamais traité les magistrats de « petits pois », donc plutôt respectueuse de l’indépendance de la justice.
    Pour ma part, je pense que tout ce cirque médiatique a assez duré.
    En plein état d’urgence, je pense que la priorité n’est ni le départ de Madame Taubira, ni la réforme du Code du Travail.

  86. Denis Monod-Broca

    On apprend, en même temps, et que l’extension aux Français nés français de la déchéance de nationalité n’est plus à l’ordre du jour, et que Taubira démissionne.
    La teneur des textes ne change pas. Simplement, de législatifs qu’ils étaient, ils deviendront constitutionnels. C’est tout. C’est une ânerie sans fond mais ça ne remet pas en cause les convictions de la ministre.
    Elle n’a pas démissionné quand elle aurait dû, elle démissionne quand elle n’a plus de raison de le faire.
    Cette démission à contretemps est le comble de l’absurde.
    Mais quelle importance ? Tout cela n’est que symbolique, selon Valls.
    Symbolique de quoi ?
    De l’incompétence, de l’aveuglement et du manque de courage de nos gouvernants, je ne vois que ça…
    Mais peut-être Mme Taubira a-t-elle simplement trouvé là une occasion de quitter le navire avant qu’il ne coule…

  87. Jean le Cauchois

    @ mamm-gozh à 15:56
    Je constatais il y a deux jours, à peu près même heure (26 janvier à 15:40) que « duvent soufflait sur la breiz » et qu’il y avait probablement « de l’urvoas dans l’air ». Dès hier matin, les médias ont tout mis à jour, le départ de CT pour permettre l’entrée de JJU (pas de lien avec Julien D., ou Julie G.), seulement de poignantes complicités avec le maire de Kemper. Ce n’est pas une raison pour prendre, sauf erreur, un nouveau pseudo, et qui vous vieillit, de plus ? J’attends votre retour… dans votre pays.

  88. J’ai apprécié, Monsieur Bilger, votre intervention ce matin dans l’émission Accords, Désaccords de Guillaume Durand sur Radio Classique. Face à Me H. Leclerc, le débat a été d’excellente tenue, avec des points de vue certes différents mais parfaitement argumentés.
    Vos critiques de Christiane Taubira comme ministre de la Justice, bien que connues sur votre blog, ont été claires et mesurées à la fois. Quant à Me Henri Leclerc, il a aussi été fidèle à Christiane Taubira et l’a défendue sur son action, vrai point de divergence de vos appréciations.
    Un quart d’heure très agréable dont je tiens ici à vous remercier.

  89. Jean le Cauchois

    Cher PB,
    Vous êtes certainement bien occupé / bien sollicité ces jours-ci : effectivement, nous vous apercevons ou nous vous lisons « hors blog » peut-être un peu plus que de coutume. Mais je viens seulement (rentrant tardivement) de lire sur Causeur le texte de la « grande plume » de l’une des quatre grandes voix que vous avez retenues, celle qui a « un nom à coucher dehors, reçue à l’Académie française ». Il y a encore du plaisir à rencontrer… des identités soucieuses, qui sont probablement plus heureuses qu’elles ne le croient. Par ailleurs, j’ai apprécié votre commentaire, moins « conclusif » que celui de monsieur Cespedes. Il faut dire les choses comme on les ressent.

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *