Alexandre Djouhri (AD) a été interpellé le dimanche 7 janvier à l’aéroport d’Heathrow à Londres à la suite de la délivrance d’un mandat européen à son encontre.
Contre toute attente, alors que le représentant de l’accusation avait conclu à sa mise en détention, la juge britannique l’a placé sous contrôle judiciaire avec remise de son passeport et versement d’une caution d’un million de livres. Au cours de cette instance Alexandre Djouhri s’était présenté comme « ancien conseiller des présidents Chirac et Sarkozy ». Les précautions prises pour stabiliser cet homme à la mobilité extrême seront-elles suffisantes ?
L’audience pour décider de son extradition aura lieu le 17 avril.
Je dois faire un aveu. Durant si longtemps on a tant parlé de Djouhri sans le voir que je finissais par douter de son existence.
Puissant, omnipotent, insaisissable, passant d’un pays à l’autre, immensément riche, ayant des amis et des obligés partout, un passé trouble, délétère mais paraît-il un casier sans condamnation, parti de presque rien pour arriver au sommet de l’influence, on lui prêtait beaucoup et lui-même semblait rendre sans compter, capable de nouer et de dénouer des relations, à cheval sur tant de mondes, politique, finance internationale, contrats, Afrique, Maroc, armes, pétrole, tractations, intermédiaire très sollicité et dispensant moult services.
Bref, une sorte de personnalité mythique, quasiment invisible, un Fantômas d’aujourd’hui. Une réputation sulfureuse, une aura redoutable et fascinante. Un homme qui ne s’arrêtait pas à une seule mission mais en menait beaucoup. De l’entregent à foison. Protégé et protecteur. Une figure tutélaire dans l’ombre qui veillait sur certaines de ses relation haut placées.
Interpellé dimanche dernier, j’ai donc su que Djouhri était en chair et en os.
Extradé ou non, il est plus que probable qu’il ne dira rien. Un homme de sa trempe et avec de tels mystères en lui n’ouvrira pas la bouche sauf sans doute pour s’abriter derrière les illustres qu’il a connus ou connaît et qui témoigneront peut-être de sa parfaite moralité. Ou non. La peur dominera ou la sincérité ?
Grâce à Mediapart, on sait ce qui a été découvert lors de la perquisition opérée à son domicile genevois. Une lumière crue a été jetée sur ses liens avec Claude Guéant – celui-ci a reçu une commission de 500 000 euros qui a servi à payer un appartement et d’autres éléments semblent démontrer que sa version fantaisiste sur les deux tableaux a été inspirée et fabriquée par Djouhri, l’un des experts désignés ayant été en cheville avec ce dernier dans le passé. Dominique de Villepin a été également bénéficiaire d’un virement émanant du même compte panaméen au nom de Djouhri.
Je n’ai pas l’intention de développer davantage ce qui dorénavant fait échapper à la fantasmagorie les réalités et les soupçons relatifs à Alexandre Djouhri et à son environnement politico-amical.
Qu’on ne vienne pas soutenir que venant de Mediapart ces informations sont à prendre avec précaution. Au contraire, tout ce qu’a publié Mediapart sur Djouhri et ce cercle est confirmé et justifié.
Edwy Plenel est un intellectuel à deux têtes. Sur l’islam, l’immigration et Charlie Hebdo, il a été délirant à mon sens et dangereux. Pour l’investigation, son équipe et lui sont incontestables.
Comment ils se parlent !
Cette exclamation résume l’objet principal de mon billet. Quand j’ai lu les extraits d’échanges téléphoniques de Djouhri avec Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, Bernard Squarcini, Dominique de Villepin et Alain Marsaud (Canard enchaîné, BFMTV), je me suis demandé dans quel univers on vivait pour qu’au moins trois personnalités politiques de haut niveau acceptent de dialoguer, de manière aussi familière, voire vulgaire, avec un individu dont elles savaient qu’il était recherché et n’ignoraient pas son implication rien moins que transparente dans beaucoup de combines et de marchés.
Naïf, trop naïf. En 2013, 2014 et 2015, Djouhri est comme un copain avec qui on discute de tout et qui sera même invité à Alger à la réception de l’ambassadeur de France le 6 décembre 2017 (L’Express).
Par des raccourcis sans doute trop rapides, je m’interroge sur un président de la République, sur un Premier ministre, sur un ministre qui ont été aux affaires et qui ont pu plus tard faire des affaires avec Alexandre Djouhri.
Ils l’abandonneront peut-être. Mais lui saura garder en mémoire les éventuelles trahisons amicales. Il dispose de cette immense force : il sait qu’ils savent que s’il parle, tout éclate.
C’est avec curiosité que je vais scruter l’avenir judiciaire d’Alexandre Djouhri.
Cher Philippe,
C’est tellement « foireux », cette histoire, tellement traficoté par les médias qu’il n’est même pas intéressant de suivre ce déroulement.
Mais si un jour, l’un des proches du Canard ou de Mediapart est pris en otage, ce qui peut arriver, ces mêmes personnes seront amenées à s’entendre avec des personnes bien peu claires. Et si des industriels sont menacés, vous comprendrez qu’il est parfois nécessaire de piger que la terre n’est pas un regroupement d’anges.
Votre intelligence devrait vous permettre de concevoir qu’il existe des situations bien délicates à résoudre et que la prise de risque pour sortir de situations terribles passe parfois par des chemins complexes.
françoise et karell Semtob
Scrutez, sieur Bilger, scrutez.
Et si faut-il : publiez.
De grâce ne celez rien qui ne puisse paraître céans à nous autres !
Nous fréquentons votre « magistroquet » interminable rien que pour ces rares révélations de vous ou mieux de clients qui en disent ici plus qu’ils ne devraient, et c’est bon.
De grands ‘djouhrs’ vont poindre sur nos seigneurs, régalez-nous de ce spectacle sans nul embargo.
Bonjour,
Nous sommes dans un monde où des forces occultes agissent dans l’ombre sans même que nous en ayons conscience. Pas des forces spirituelles, sans consistance matérielle, non, des forces bien réelles, terrestres. Les forces du monde de la finance et des affaires qui commandent les destins politiques d’hommes et de femmes qui seront leurs marionnettes.
Ces forces disposent de moyens financiers considérables et de réseaux d’influence leur permettant de manipuler les grands de ce monde, les médias et donc notre opinion sans que nous en ayons conscience. Tout se passe bien au-dessus de notre tête et nous sommes ballottés par les affaires politico-financières dont nous avons bien du mal à saisir tous les tenants et aboutissants.
De temps en temps un pantin de ces marionnettistes commet une maladresse et se fait pincer par les chasseurs de primes (pardon par les journalistes d’investigation) de Mediapart ou du Canard enchaîné et nous le voyons sortir de l’ombre.
On est surpris alors de voir un homme au physique insignifiant, banal. Rien à voir avec le charisme d’un meneur d’hommes. Une tête de préposé des postes. C’est le cas d’Alexandre Djouhri encore de Ziad Takieddine.
Quelle déception !
@ semtob
Lisez cet article et vous changerez peut-être d’avis :
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/01/10/les-reseaux-africains-de-monsieur-alexandre-djouhri_5239986_3212.html
Bonjour
Si le livre de Fabrice Arfi et Karl Laske (« Avec les compliments du Guide ») est vrai, le scandale pourrait dépasser de beaucoup, d’autres scandales…
Alexandre Djouhri
J’avoue que je ne connaissais pas ce monsieur.
J’en étais resté à Ziad Takieddine.
Mais leurs cercles relationnels semblent aussi parfois se recouper.
Que voici un billet bien cadenassé !
S’il ne dit rien c’est qu’il sait tout
S’il sait tout il ne dira rien
S’il est encore en liberté à Londres c’est bizarre
Si c’est bizarre c’est qu’il y a embrouille
Si c’est Mediapart qui le dit, c’est que c’est vrai
Et quand c’est vrai le Canard le confirme
S’il est insaisissable c’est qu’il ne sera pas saisi.
Et si ma tante en avait qui serait-il ?
L’attente est insupportable. Le suspense est à son comble.
« Par des raccourcis sans doute trop rapides, je m’interroge sur un président de la République, sur un Premier ministre, sur un ministre qui ont été aux affaires et qui ont pu plus tard faire des affaires avec Alexandre Djouhri »
Lorsqu’il s’agit d’invoquer N. Sarkozy, M. Bilger a souvent des raccourcis trop rapides, de même pour parler du seigneur Macron, mais pas avec les mêmes appréciations…
Ce matin j’ai lu le billet de M. Xavier de Fürst, préfet honoraire, sur Boulevard Voltaire, dont voici un extrait :
http://www.bvoltaire.com/reponse-a-philippe-bilger-non-emmanuel-macron-nest-virtuose-affaires-etrangeres/
[…] « Les précédentes prises de position politiques de M. Bilger, violentes contre Sarkozy, complaisantes puis réservées à propos de Hollande et aujourd’hui dithyrambiques vis-à-vis de Macron me font craindre que le vent médiatique n’oriente plus sûrement ses écrits que la sagesse et l’équilibre de la déesse justice. » […]
Après avoir entendu M. de Villepin hier sur LCI dire que « Alexandre Djouhri est un ami et que ce n’est pas dans les difficultés que l’on abandonne ses amis », M. Bilger s’est de ce pas dirigé vers son ordinateur pour nous soumettre son verdict en parlant de Djouhri : « Il ne dira rien » (c’est un peu le Nordahl Lelandais de la politique ;)).
Du coup pourquoi faire un billet sur ce monsieur, sinon pour citer ceux qu’il a fréquentés du temps de l’honni Sarkozy ?
En même temps, si Mediapart le dit ce ne peut être que vrai, comme pour Tariq Ramadan. Dont acte.
« Une lumière crue a été jetée sur ses liens avec Claude Guéant – celui-ci a reçu une commission de 500 000 euros »
Comment un « grand serviteur de l’Etat », plusieurs fois préfet de Région (Franche-comté, Bretagne) peut-il avoir eu l’idée saugrenue de mettre les doigts dans le pot de confiture ?
Le vertige du pouvoir, l’argent de la corruption à portée de main ?
Et tous les autres : Pasqua, Villepin, Sarkozy qui ont été arrosés avant que d’arroser eux-mêmes (ou l’inverse) ?
Sans compter tous ceux, moins connus, qui ont participé ou qui participent encore à ces insupportables dérives ?
Ce n’est pas le langage familier ou ordurier digne des « Tontons flingueurs » qui m’écoeure, mais bien les faits de corruption eux-mêmes…
Des faits qui resteront probablement impunis tant les implications pour la classe politique dans son ensemble apparaissent ravageuses !
« Une lumière crue a été jetée sur ses liens avec Claude Guéant – celui-ci a reçu une commission de 500 000 euros qui a servi à payer un appartement et d’autres éléments semblent démontrer que sa version fantaisiste sur les deux tableaux a été inspirée et fabriquée par Djouhri, l’un des experts désignés ayant été en cheville avec ce dernier dans le passé. Dominique de Villepin a été également bénéficiaire d’un virement émanant du même compte panaméen au nom de Djouhri. » (PB).
Depuis le temps la justice lambine, je croyais le Cardinal aux fers.
La justice des puissants, celle qui hésite, n’importe quel pays nordique aurait enfermé ces oiseaux dans des prisons pour moins que cela.
Triste image, entre recours – normaux – et atermoiements le temps passe, passe, passe.
Comment avoir confiance en tous ces politiques, difficile de croire en eux, d’ailleurs peu y croient encore il suffit de consulter les résultats des votes.
Entre les oublis des uns, les évasions des autres de leurs produits capillaires, rien ne bouge, rien ne se fait.
Où en est l’affaire du groupe BTF ? Les années passent, usent les sentences, et les puissants toujours plus cajolés. Le sentiment d’impunité les habite et les conforte dans leurs pratiques.
On noie le poisson avec des débats sans fin de pétroleuses pour savoir qui, que, quoi… dont je me fiche. Pendant ce temps ceux qui soustraient, pillent, volent notre démocratie, sont plus libres que l’air de mes montagnes.
Les citoyens se rendent-ils compte de ce que représente 500 000 € et de continuer à parler des bijoux de la Castafiore.
Sans ce billet on aurait encore oublié que des personnages de l’Etat ont été pris la main dans le sac mais pas pour des billes.
Vous voulez dire : comment qui s’causent ?
Eh ben comment qui pensent ! En toute simplicité…
Ne sachant rien de l’homme dont vous nous parlez, je n’en dirai rien.
Je signale les deux derniers textes du blog de Richard Millet « Les feux de la Saint-Sylvestre » et « La France des prénoms », qui méritent le détour.
http://richardmillet.wixsite.com/siteofficiel/single-post/2018/01/02/Les-feux-de-la-Saint-Sylvestre
http://richardmillet.wixsite.com/siteofficiel/single-post/2017/12/22/La-France-des-pr%C3%A9noms
@ Achille 12 janvier 2018 01:36
Les effluves éthyliques de toutes ces transactions en liquide ont eu des conséquences fâcheuses.
La preuve c’est qu’ils ne rappellent de rien mais se tiennent par solidarité par la barbichette.
« J’voudrais bien être honnête mais j’manque d’exemple »
C’est pas moi qui le dis…
https://www.youtube.com/watch?v=HGlcKtiu6y8
Ce qui est inquiétant, encore plus que la potentielle corruption de quelques puissants, c’est leur con… Comment peut-on imaginer d’encaisser une somme de 500 000€ sur un compte bancaire quand on est une des têtes de l’exécutif et penser que cela restera secret ? Est-ce vraiment à des ânes pareils qu’on confie la France ?
Avec Bernard Squarcini ? Je ne sais rien d’Alexandre Djouhri dont j’entends parler ici pour la première fois. Mais s’il parlait familièrement avec l’ancien directeur central du renseignement intérieur français du 2 juillet 2008 au 30 mai 2012 chargé, au cours de sa carrière, du renseignement antiterroriste en Corse, au Pays basque et sur l’islam radical, ce n’est assurément pas un personnage ordinaire. Bonne chance aux magistrats chargés du dossier. Je ne voudrais pas être à leur place, surtout s’ils n’ont pas encore pris de la bouteille comme on dit familièrement.
« A l’occasion de la démission de Jean-François Copé, submergé par les flux souterrains d’argent trouble, et en hommage au travail conjoint des journalistes de Mediapart, du Point et de Libération, qui ont rendu un grand service à la démocratie française (et sûrement à l’UMP)… »
https://blogs.mediapart.fr/olivier-beuvelet/blog/270514/dans-la-piscine-de-takieddine
Je crois qu’il faut libérer la parole sur ce sujet, enfin le traiter à la hauteur de ce qu’il mérite. Autant que les sujets traités récemment.
On en oublierait presque le flot ininterrompu des malversations récentes, pas un jour ne se passe sans qu’un puissant ne soit impliqué ; encore aujourd’hui on apprend que Valérie Hortefeux va devoir s’expliquer.
Triste démocratie, pervertie par le sale argent, les méchantes mentalités et l’éthique rabougrie de ceux qui devraient être exemplaires.
Surtout que l’on ne me parle pas d’un René Dosière qui n’a jamais rien fait de 25 années de mandats, que débiter des constats d’élève de collège.
Où a-t-il porté le fer, la lutte ? Un comptable de province parmi tant d’autres.
On attend de la vertu, casser les codes et la baraque, faire comme nos voisins suédois et leurs cousins, assez de ces abus qui doivent être fortement réprimés, la vitesse sur les routes nationales n’est pas un sujet, pendant ce temps certains mettent le turbo pour échapper à la dîme de la démocratie bafouée, foulée aux pieds.
Il faut espérer qu’on ne va pas découvrir qu’il était masseur, garde du corps, maître nageur ou chauffeur, avec beaucoup d’imagination.
Lors d’un grand succès de la NASA, quelques journalistes avaient poussé des cocoricos car un Français, oui un des nôtres, avait participé à l’exploit.
Puis on a découvert qu’il était employé par l’entreprise de nettoyage des locaux de la NASA. Bien sûr en lavant le carrelage du sol à l’eau javellisée avec sa serpillière il avait contribué à tenir les semelles des astronautes propres et évité qu’ils polluent le vide sidéral avec nos microbes.
Comment ils se parlent ? (Ph.B)
Comme entre potes du même caniveau, les uns en col blanc mais aux mains sales et l’autre caïd Ahmed (Alexandre) Djouhri, ami très cher de nos politiques. Pourquoi faire des chichis de langage ? Le fric, rien que le fric par millions pour tout le monde au black pour éviter de régaler la justice. Le premier qui parle fait tomber toute la clique des politiques corrompus et hommes d’affaires bien connus.
Et dire que ce sont ces gens-là qui dirigent la France ! Enfin, qui détruisent notre pays.
Le langage cru, voire violent habituel au sein de certaines corporations qui se retrouvent en petit comité ne m’a jamais choquée : qu’il s’agisse de militaires, de médecins, de politiciens, de charretiers, de sportifs de haut niveau, de policiers etc.
Il me semble même que s’exprimer ainsi en langage peu conventionnel est une façon pour eux de se défouler, d’évacuer le stress, sinon de se démarquer du commun des mortels qui ignorent tout des difficultés de leurs métiers respectifs.
Rien à voir avec la corruption qui elle peut se cacher sous des apparences on ne peut plus soft, de gens bien sous tous rapports ayant pignon sur rue, tout en masquant les pires magouilles et malversations.
Et ce n’est pas pour rien que les brigades financières de la PN ont à enquêter chaque année sur des milliers de dossiers de délinquance en col blanc. Autant de nébuleuses qui peuvent nécessiter des années de filature pour un succès qui n’est pas souvent au bout du chemin à cause d’avocats véreux ou de mutations intempestives de magistrats ou de policiers qui se seraient montrés par trop curieux et pugnaces.
« C’est avec curiosité que je vais scruter l’avenir judiciaire d’Alexandre Djouhri. »
Et alors, cher P. Bilger, et alors…?
Cordialement.
Certains politiques se présentent comme des saints lors des campagnes électorales, des oies blanches. Mais en coulisses agissent des acteurs qui nous mentent, qui grenouillent pour l’influence et le fric. Voila qui accrédite la thèse du « tous pourris » et affaiblit la démocratie. Il serait grand temps de nettoyer les écuries d’Augias. Puissent les nouveaux gouvernants être totalement épargnés par de telles turpitudes. Le fil ténu du climat de confiance est encore fragile, mais il existe à présent.
@ Catherine JACOB | 12 janvier 2018 à 12:22
« Avec Bernard Squarcini ? Je ne sais rien d’Alexandre Djouhri dont j’entends parler ici pour la première fois… »
Je comprends que vous n’ayez pas entendu parler de cette affaire avant qu’elle n’explose au grand jour. La mafia se découvre toujours bien des années après, une fois que les dégâts deviennent irréparables. Tout le monde le savait et les journalistes aussi mais ils ne pouvaient rien dire, ni dans la presse ni à la télé sous peine d’être sanctionnés et éjectés de leur poste. Il fallait la fermer ou bien ils étaient traduits en correctionnelle pour diffamation.
La mafia est toujours protégée par les puissants politiques, vous le savez bien. A cette époque les juges d’instruction et les procureurs n’étaient pas aussi professionnels et indépendants que le sont ceux d’aujourd’hui au Pôle financier de Paris, qui ont une main de fer anti-corruption pour mettre de l’ordre et faire régner la justice.
« …cet homme à la mobilité extrême… » ou bien « Batman Le Retour » !!
Voila un homme parfaitement assimile qui va meme jusqu’a modifier son prenom pour favoriser une jolie carriere professionnelle… Et… patatras…
Ah, mais que reclame le peuple !! On nous rebat les oreilles pour nous encourager a devenir auto-entrepreneur(se 😉
Cette reussite devait susciter l’admiration et l’envie dans nos banlieues de France et de Navarre… Creer un elan… et plouf !! En ce debut d’annee, c’est decourageant…
Rédigé par Le Sieur Savonarole le 12 janvier 2018 à 09:26
Bravo !! On dirait un teaser pour « Hondelatte raconte »… J’adore l’ecouter… Peu importe l’histoire… On attend le recit avec impatience…
Bonne annee a toutes et a tous de la part d’une lectrice a qui rien n’echappe 😉
@ Jabiru | 12 janvier 2018 à 11:41
Je pense que vous vous êtes trompé d’interlocuteur. A 01H36 je dormais du sommeil du juste !
@ semtob | 12 janvier 2018 à 00:37
Vous me semblez confondre cette fripouille de haut vol d’Alexandre Djouhri, avec feu le général Rondot. Ce dernier fut mêlé entre autres à de nombreuses libérations d’otages, mais lui eut toujours pour règle de servir l’État, non ses amis et encore moins de se servir !
Tous les régimes politiques du monde ont leurs basses œuvres mais veulent donner de l’extérieur une apparence de dignité absolue.
La France ne saurait échapper à ce système dans le monde tel qu’il est, c’est-à-dire pas idyllique du tout ! La relation entre pays, du fait de la divergence des intérêts et pour pouvoir exister même contre nos adversaires, impose une façade avenante et une arrière-cour pas toujours reluisante. De la même façon qu’une police efficace a besoin d’indicateurs, la politique étrangère, industrielle et commerciale, faite par des hommes avec leurs « faiblesses très humaines », exige des intermédiaires qui auront les « mains sales » et non les commanditaires. Dans ce monde qui n’est guère de bisounours, sans doute faut-il parfois ranger la morale quotidienne pour l’exercice de la vie sociale.
La Ve République n’échappe pas à ces impératifs. Le général de Gaulle avait le SAC et ne s’est pas imposé pendant la Seconde Guerre mondiale uniquement avec de beaux et bons sentiments. Mais pour lui c’était l’intendance, dans laquelle il se gardait bien de mettre ses doigts. Cela n’a pas empêché l’affaire Ben Barka !
Certains dirigeants par la suite n’ont peut-être pas gardé une distance suffisante parce qu’ils ont voulu exercer eux-mêmes directement le pouvoir et tout traiter à leur niveau, de l’important jusqu’aux détails, ce en quoi ils subissent parfois des retombées collantes comme le sparadrap d’un certaine capitaine Haddock.
Enfin, dans ce milieu, personne n’a intérêt à parler si ce n’est en confiant des éléments d’apparence et non de fond. Car à vouloir dénoncer toutes les turpitudes, ceux qui s’y risquent ne manqueront pas d’avoir un retour de boomerang qui les réduira au silence, parfois éternel. On peut se souvenir, dans un autre domaine, de la mort de Monsieur Boulin : il n’a pas eu le temps ni les moyens de mettre à exécution ses menaces de tout dévoiler. Mais après une campagne de calomnies, il s’est opportunément « suicidé »…
Donc dans le cas d’espèce que vous évoquez, Monsieur Bilger, il ne faut guère penser qu’on aura des révélations tonitruantes.
Tiens donc… Selon BFM :
« Alexandre Djouhri est impatient. Le 20 janvier 2015, il est à Moscou en compagnie de Dominique de Villepin. Et, visiblement, l’attente dans l’antichambre de Vladimir Poutine lui pèse. Il passe alors un coup de fil à l’ancien chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy, sur un ton très familier : ‘Nicolas, tu peux nous passer un coup de fil, toi, pour qu’on voie Poutine un peu plus rapidement ? Au lieu qu’on poireaute ?’ demande-t-il à l’ancien président de la République. ‘Parlons-en demain, hein ?’ répond ce dernier qui ajoute en prenant congé : ‘Je t’embrasse’. »
Dominique de Villepin dans l’antichambre de Vladimir Poutine ? En 2015 ? Il était quoi, Villepin, en 2015, en dehors d’affairiste international ? A quel titre était-il reçu par le président russe ?
Nous avons donc un ancien politicien corrompu, en compagnie d’un ancien bandit, affairiste international, sollicitant l’aide d’un ancien président pour rencontrer plus rapidement un politicien corrompu, affairiste international, bandit actuel, terroriste, et accessoirement président kleptocrate d’une puissance nucléaire… qui considère l’Occident comme son ennemi… Quoi de plus naturel ? Plus loin :
« Alexandre Djouhri peut aussi compter sur la sollicitude, dans un autre registre, de son ami Bernard Squarcini, ancien préfet et chef de la DCRI entre 2008 et 2012. Celui-ci lui glisse un jour : ‘– Deux champs de pétrole au Kazakhstan à vendre, ça t’intéresse ?’ ‘– Ouais, OK, bien sûr, évidemment’, répond Alexandre Djouhri. »
Le Kazakhstan ? Vous voulez dire cette éponge à pétrole, ancienne république de l’URSS, désormais Etat client de la Russie, dont Vladimir Poutine se sert pour orienter discrètement quelques fonds en direction de politiciens étrangers complaisants ? Par exemple François Fillon, l’homme de la droite vertueuse qui devait nous sauver de l’homosexuel honteux et esclave des banquiers juifs Emmanuel Macron ?
François Fillon, dont l’entreprise de « consulting » 2F Conseil lui a personnellement rapporté 757 000 euros de revenus ? François Fillon, qui a donné une « conférence » rémunérée au Kazakhstan au forum KazEnergy ? Ainsi, peut-être, que d’autres (mais il le nie) à Moscou et en Iran ? Autre producteur de gaz et de pétrole client de la Russie ?
François Fillon, qui n’a pas cessé de chanter la petite chanson du nécessaire rapprochement avec la Russie, « qui est un grand peuple, l’allié historique de la France et d’ailleurs regardez un planisphère » ? François Fillon, qui était le candidat du Kremlin à l’élection présidentielle avant son « petit accident » pré-électoral, qui fit passer cette douteuse distinction dans les mains de Marine Le Pen ? François Fillon, qui, à l’encontre de l’écrasante majorité des pays de l’ONU et du droit international, estime que « la Crimée est russe » ? Mais c’est tout à fait un hasard, bien sûr…
Et l’on s’étonne encore de la curieuse propension de tant de politiciens français de tous bords à consciencieusement lécher les pompes de Vladimir Poutine ? L’on s’étonne encore des vertueuses et hypocrites indignations de tant de bons apôtres lorsqu’on attire l’attention sur le danger mortel que représente, pour l’Occident, l’existence de cette combinaison, unique au monde, d’un Etat mafieux dirigé à la fois par le grand banditisme et par la police secrète responsable des plus grands massacres de l’histoire de l’humanité, Etat qui exporte activement la corruption en Europe et aux Etats-Unis, en dehors de boulotter le territoire de ses voisins ?
Le pognon, Mesdames et Messieurs, le pognon… Ce bon pognon qui achète les convictions les plus solides, les « souverainismes » les plus souverains, et qui peut même entraîner à sa suite d’innombrables théories d’idiots utiles qui ne voient pas la couleur d’un fifrelin, mais n’en retirent pas moins d’infinies satisfactions narcissiques de ce banditisme par procuration…
@ Solon à 12:09
« Comment peut-on imaginer d’encaisser une somme de 500 000 euros sur un compte bancaire… »
C’est pour faire croire à ceux qui ne connaissent pas d’autres façons d’encaisser de l’argent et qui, en plus, trouvent ces gens pas très malins. Un grand classique du genre fut, lors de l’affaire Bettencourt, l’accusation portée contre Nicolas Sarkozy, allant toucher des enveloppes, la nuit tombée, en pull à col roulé… Il faut que ce soit facile à se représenter par ceux à qui la propagande est destinée ! Heureux les simples d’esprit…
« Un homme de sa trempe et avec de tels mystères en lui n’ouvrira pas la bouche sauf sans doute pour s’abriter derrière les illustres qu’il a connus ou connaît et qui témoigneront peut-être de sa parfaite moralité. Ou non. La peur dominera ou la sincérité ? »
S’il est fait d’une trempe si forte qu’on le dit, ce ne sera ni la peur de la société ni la sincérité envers le public qui domineront mais des valeurs plus aristocratiques : loyauté et maîtrise de soi.
Nous sommes du même monde, protecteurs et protégés, liés de toute les manières, surtout contre les autres et par le silence.
Savoir s’il se considère comme bon ou mauvais et s’il a été profitable ou nuisible à la société est difficile : entre les affaires qu’on mène dans l’ombre pour le bien du monde et ses petites combines, une même clandestinité pour le contournement des règles crée mille passerelles qui peuvent pousser à une fusion des ombres.
Si on veut un méchant authentique, pour le fun, celui de Blake et Mortimer, Olrik :
http://oukiouki.free.fr/soutien.html
Cher Philippe,
C’est bientôt une fête pour honorer la comédie musicale Starmania.
Vous vous souvenez qu’il y avait une dune de trente mètres puis plus de dune.
Une tempête de sable et en fait un temps fort calme.
Un accident avec des survivants le 13 janvier 1986, puis un autre le 14 janvier de la même année et des corps posés en arc de cercle.
Il y avait aussi un carnet de route pas rempli à partir du 12.
Et puis un convoi d’armes et un convoi pour le cœur.
Et des témoins rapidement disparus, le médecin légiste quinze jours plus tard.
Mais un imprésario aussi et une incroyable série. Un piqué sans cratère. Une planche de bord intacte qui disparaît. Un avion crashé en 86, qui réapparaît en 88.
Un 1453F-GGCTM, un 1451F-GICG, mais le même.
Et un Monsieur qui se prend pour un prophète qui dans une interview si lointaine prétend : « Il s’est comporté comme un voyou ».
Et des piqûres de serpents.
Et aucune ouverture d’instruction.
Il existe des gens qui écoutent en boucle certains disques, certains 13, et qui se demandent s’ils sont fous, s’ils peuvent parler, s’ils doivent se taire.
Et surtout comment faire pour que des juges s’intéressent enfin à des affaires prescrites ? C’est le désert du silence qui parle et parfois les crocodiles cavernicoles en deviennent aveugles et orangés en habit de Jean.
Décembre 2017 est trop proche pour évoquer certains généraux qui sont partis avec les secrets d’un mythe errant beaucoup plus grave, évidemment plus grave.
françoise et karell Semtob
Il suffit de lire le livre de Fabrice Arfi et Karl Laske « Avec les compliments du Guide ».
Il est extrêmement bien documenté, et la démarche journalistique est tout à fait honnête.
Lorsque les informations résultent de l’interview d’un témoin, cela est bien précisé.
Mais surtout on comprend que les auteurs ont eu accès aux procès-verbaux d’enquête et d’instruction.
Et probablement à toute l’enquête judiciaire.
En clair, cela signifie que la violation du secret de l’instruction est ici massive.
Pas de difficulté pour les journalistes (chevronnés ici) qui sont protégés par les secret des sources.
La question de fond est pourquoi ces fuites, qui ne sont probablement pas parcellaires, en provenance d’avocats ou de policiers.
De mon point de vue, la Justice avec un grand J pense que le dossier n’ira pas au bout, et que la seule manière d’éviter l’enterrement du dossier, c’est de le sortir maintenant.
En effet les faits sont incroyables pour le commun des mortels ; un futur président, alors ministre de l’Intérieur, noue un contact personnel et secret, avec l’aide de ses proches, Guéant, Hortefeux et Copé notamment, avec un dictateur très très riche.
Contrats publics d’armement et d’équipements techniques, valises de commission, voyages secrets en Libye, etc.
Et puis ce pacte incroyable entre Sarkozy et Kadhafi : « je te paye ta campagne présidentielle, mais tu me fais rentrer chez les gens bien, et (cerise sur le gâteau), tu me recevras à Paris en grande pompe ».
Alexandre Djouhri et Ziad Takieddine grenouillent avec leurs valises pleines de billets.
Tout ce monde se tutoie, et se sent manifestement intouchable.
Et puis ce règlement de compte entre les deux hommes d’Etat par l’intervention française en Libye est surréaliste.
Cette affaire aura-t-elle un dénouement judiciaire ?
Si le procès allait au bout, ce serait une catastrophe politique.
Alors…
C’est un maghrébin, sans doute, un horrible A-R-A-B-E ou un Libanais, non ? Ou pire, un Syrien mâtiné de Juif, dont la mère aurait fauté avec un Arménien.
Berk, ce n’est pas un ministre de chez nous avec un nom, je sais pas, gascon, qui aurait fait des choses pareilles. Que nenni, et encore, en tout petit, petit, petit.
Grâce à mon réseau de renseignements dans les hautes sphères du Bridge Club de Montélimar Nord, j’ai pu apprendre qu’en vérité, Djouhri était, et je le tiens de source sûre……………………………………………………………, mais ne le répétez pas… le Comte de Saint-Germain.
C’est amusant, j’ai eu la même réaction que vous en apprenant qu’on l’avait mis en liberté sous caution : ne va-t-il pas disparaître d’ici son extradition sous des cieux plus sûrs ?
Le journaliste Pierre Péan a publié un livre sur « Monsieur Alexandre », dont la vie est en effet un véritable roman. Pas le genre en effet à bavarder devant un juge d’instruction.
http://www.parismatch.com/Actu/Politique/Alexandre-Djouhri-l-anticonformiste-qui-inquiete-le-pouvoir-153926
La preuve en tout cas qu’avec Sarkozy, nous avions touché un escroc de la plus haute volée… et que Villepin était un digne représentant de la Chiraquie !
@ Robert Marchenoir
Non, allez, là vous charriez. Ca devient stérile et puéril, je m’y attendais, et j’ai menti outrageusement, avec les Coran et les Hadiths, je n’en ai que cinq et neuf volumes de hadiths, pardon, vraiment, c’était indigne de tendre ce lacs. Mais que voulez-vous, je me ruine en livres et ne sais pas me servir d’un ordinateur autrement que pour chercher des sources.
Je n’ai aucune importance, seulement passionné de lecture de fond, certains l’ont remarqué. Eperdu de la lettre des choses, dans son incertitude stimulante. Que voulez-vous que me fasse l’influence de l’islamisme analysé par un journaliste ou un soi-disant expert alors que je peux la percevoir dans le texte fondateur, indépendamment des épiphénomènes contemporains, mais dans le cadre général de l’histoire ? Je m’intéresse à la nature de l’Islam, comme du christianisme. Pourquoi pas le bouddhisme ? Parce que ce n’est pas une religion, mais une philosophie et je n’ai pas les armes pour y pénétrer.
En vous lisant, sans aigreur, j’ai pensé à cette phrase des Institutes de Gaïus « Peregrini dediticii sunt hi qui, adversus populum romanum, susceptis armis, pugnaverunt deinde victi, se dediderunt. »
Adieu, nous ne croiserons plus, je regrette que vous ne soyez pas rentré dans une controverse féconde. Mais c’est sans doute de ma faute.
J’ai eu la stupéfaction, il y a peu de temps, de voir sur LCI Claude Guéant interviewé par Pujadas sur le renforcement des lois contre la délinquance. A aucun moment il ne nous a été rappelé que Claude Guéant a été condamné par la cour d’appel de Paris à une peine de deux années d’emprisonnement dont un an ferme et qu’il devrait donc être logiquement en prison et non devant des caméras de télévision.
Guéant, Villepin, Sarkozy, Djouhri (que les juges ne sont pas près de revoir), la nausée me prend. Je veux bien les oublier, mais alors qu’ils ne paraissent plus sur nos écrans.
@ Tomas | 12 janvier 2018 à 22:53
Je me suis fait la même réflexion que notre hôte et vous concernant cette étrange décision d’un magistrat britannique. Cet Alexandre Djouhri ne doit pas être un inconnu de la justice britannique, et notamment du MI6. Ayant fort mauvais esprit je crains que ses puissants amis ne profitent de sa situation pour l’exfiltrer vers quelque pays africain. Mais allez savoir s’il ne préférera pas se « suicider » ?
Dans Le Monde du 10 janvier dernier, un article non dénué d’intérêt sur ce personnage, son parcours, ses affaires africaines et ses amis :
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/01/10/les-reseaux-africains-de-monsieur-alexandre-djouhri_5239986_3212.html?xtmc=alexandre_djouri&xtcr=1
@ Robert | 12 janvier 2018 à 18:27
« La France ne saurait échapper à ce système dans le monde tel qu’il est, c’est-à-dire pas idyllique du tout ! »
Vous ne pensez tout de même pas que nos services pourraient manquer de dignité au point de prendre modèle sur les Vietnamiens et les Israéliens qui se comportent partout comme chez eux, avec ou sans permission ?
@ Trekker | 13 janvier 2018 à 01:20
La justice britannique aux ordres du MI6 ?
Il n’y a qu’en France où l’on va chercher un magistrat en congés payés qui se balade dans l’Himalaya pour le ramener fissa instruire le procès de Mme Tiberi…
Edwy Plenel est un intellectuel à deux têtes. Sur l’islam, l’immigration et Charlie Hebdo, il a été délirant à mon sens et dangereux. Pour l’investigation, son équipe et lui sont incontestables.
Très juste.
Pour expliquer en partie ce comportement aberrant d’Edwy Plenel, qui est représentatif de celui d’une grande partie de la gauche française, il faut comprendre que tous ces idéologues qui s’imaginaient pouvoir tirer des ficelles en manipulant les masses populaires ont été abandonnés par elles.
Pour continuer de faire joujou en faisant carburer leur cerveau fumeux, il leur a fallu trouver un prolétariat de substitution, à savoir celui représenté par le flux d’immigrés en provenance du continent africain, souvent imprégnés de culture islamique.
De plus, comment un révolutionnaire, dont le premier ressort est de répandre la révolution dans le monde par tous les moyens y compris les plus rusés et les plus violents, ne pourrait-il pas être attiré par l’image conquérante de l’Islam qui lui, contrairement à Lénine et compagnie, est arrivé à ses fins dans le temps partout où il est passé avec le sabre et le Coran ?
Mais ces gens-là ne se rendent pas compte qu’ils jouent avec le feu, pensons par exemple à ces harpies féministes qui prétendent défendre les femmes contre le mâle blanc mais qui par une étrange forme d’hémiplégie ignorent volontairement le sort peu enviable des femmes plongées dans l’univers islamique, en Afrique et même en Europe.
Sous couvert de prétendre défendre la liberté elles la font régresser.
@ Achille 12 janvier 2018 11:41
Sans doute les vapeurs des transactions liquides qui ont fait déraper mes doigts sur mon clavier en répondant à votre post du 12 janvier 2018 07:35. J’espère ne pas vous avoir réveillé du sommeil du juste.
@ Catherine JACOB
« Vous ne pensez tout de même pas que nos services pourraient manquer de dignité au point de prendre modèle sur les Vietnamiens et les Israéliens qui se comportent partout comme chez eux, avec ou sans permission ? »
La France ne saurait être suspectée de rien, tient scrupuleusement ses promesses et joue la transparence :
http://www.rfi.fr/afrique/20170804-genocide-rwanda-fausse-promesse-ouverture-archives-francaises
Comme je ne saurais croire que vous ignoriez cela et tant d’autres choses, j’applaudis à votre humour.
@ Jabiru | 13 janvier 2018 à 09:00
Aucun risque quand je dors, je dors, sauf quand ma petite chienne me réveille pour aller faire un petit pipi…
Je déclare vénérer tous le membres du Bridge Club de Montélimar Nord, et sollicite humblement mon admission silencieuse bien que rieuse, au point de chasser tous ces diables de carnaval, ceux qui refusent l’aveu d’être des barbares de l’intérieur…
Le Cardinal invité sur des chaînes de télé et pas un journal de s’insurger, dénoncer, expliquer ce qu’il est et là il vient nous donner des leçons.
Horribles journalistes qui rentrent dans ce jeu.
@ Trekker
Ou en Russie, chez son beau-père qui n’est pas n’importe qui ?
https://blogs.mediapart.fr/rimbus/blog/210211/un-cadavre-exquis
@ Catherine JACOB | 13 janvier 2018 à 08:25
Rassurez-vous, chère Catherine : je ne prône pas la généralisation de la face cachée de nos démocraties.
Sans doute ne vous a-t-il pas échappé que la série de films Star Wars n’est que la description des Etats-Unis et de leurs deux faces : la belle, le Bien, la bien moins belle, le Mal symbolisée par Dark Vador et son maître (lire ici : https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-les-etats-unis-au-miroir-de-star-wars-recension/).
Il faut toutefois considérer que les relations internationales sont généralement un rapport de force(s). Tout observateur pourra constater que Monsieur Trump est en train de scier la base de la puissance des USA et que ce pays est en train de perdre son leadership au profit de la Chine qui, par le fait qu’elle finance le déficit abyssal des États-Unis, tient ce pays sous le risque de lui supprimer son financement. Et de précipiter son économie dans une chute qu’elle ne pourrait maîtriser. Mais la Chine ne manquerait pas d’en subir aussi les conséquences, sans doute tout aussi désastreuses.
La France n’a pas la puissance des États-Unis mais joue encore dans la cour des grands. Et, pour tenir sa place et son rang, elle a aussi ses faces lumineuses et sombres. Et il est anormal que des Présidents mettent les mains dans le pot de confiture en pensant qu’ils en sortiront indemnes.
Il y a des aspects de la politique (de la realpolitik) qui ne sauraient être exposés à la face du monde mais qui doivent impérativement rester dans l’ombre, part d’ombre qui ne doit en aucun cas prendre la direction des affaires. Elle doit impérativement rester subalterne, ce que certains dirigeants français (Messieurs Sarkozy et Hollande notamment) semblent n’avoir pas compris dans l’exercice de leurs éminentes fonctions.
Ahmed Djouhri (pseudo Alexandre) interpellé le 7 janvier 2018 par la police britannique et relâché après avoir payé une caution d’un peu plus d’un million pour respirer l’air pur londonien en toute liberté.
Pourquoi ne l’avoir pas mis dans l’avion sous escorte bien gardée en direction de Paris puis confié à la justice française qu’elle recherche au niveau européen pour le mettre en examen. Rien n’empêche les policiers qui l’ont interrogé et la justice britannique de transmettre tous documents en leur possession concernant le caïd Djouhri pour les verser aux dossiers à notre justice française. C’est quand même compliqué. On attend quoi ? Qu’il se volatilise dans la nature, aidé par ses protégés ?
Remerciements à Pierre Péan pour son courage dans l’enquête menée par ses soins. Et dire que toute cette racaille en col blanc se dit gaulliste !
https://www.youtube.com/watch?v=ZbW-Jzo461I
Je ne connais rien à l’affaire, et ne sais trop que penser.
J’imagine que pour traiter avec certains pays étrangers peu démocratiques, tout Etat doit utiliser les services d’entremetteurs un peu particuliers, faute de quoi il désavantagera son pays. Comment encadrer de telles pratiques à la lisière de l’illégalité ? À trop fréquenter les voyous, certains, peu regardants, prennent de mauvaises habitudes et mélangent le service de l’Etat avec le leur propre, il est normal qu’ils en payent le prix. Cependant, vu de l’extérieur, on a l’impression, peut-être erronée, que la justice se sert de ces affaires forcément un peu douteuses pour coincer certains hommes d’Etat plutôt que d’autres, en exploitant comme elle peut les moyens du bord. De sorte que l’on finit par se demander si la justice est vraiment servie dans l’affaire, et si elle n’en profite pas pour régler elle-même ses comptes en enjambant elle aussi les grands principes. Je sais que mon interrogation est sacrilège et mon raisonnement peu éthique, mais le problème me paraît inextricable.
Quant au langage que ces messieurs emploient entre eux, eh bien, ça peut surprendre, mais quand il faut il faut. S’encanailler avec les canailles, quoi de plus naturel.
« Qu’on ne vienne pas soutenir que venant de Mediapart ces informations sont à prendre avec précaution. Au contraire, tout ce qu’a publié Mediapart sur Djouhri et ce cercle est confirmé et justifié. » (PB).
Sans parler de la plus récente lors de la visite en Algérie de nos représentants et relevé par le Palmipède.
On l’a vu avec l’affaire Fillon, l’argent fascine, les casinos ne font jamais faillite, l’argent magnétise, certains vendraient père et mère, les paradis fiscaux existent, le parjure de ce directeur de banque devant les sénateurs sur la fermeture des comptes alors qu’il était dans le mensonge.
Ils ne nous méritent pas et encore moins la corde pour les pendre, rien ne les arrête même pas la honte.
A tous ceux qui ne s’intéressent que ponctuellement à ce personnage.
« Ce 4 avril 1986, un homme en sang débarque aux urgences de l’hôpital Saint-Louis.
Dix minutes plus tôt, sa Golf GTI a essuyé le feu nourri de deux motards place du Colonel-Fabien, dans l’est parisien.
L’homme a 26 ans, une balle de 11,43 millimètres dans le dos et aucune envie de répondre à la police.
« Je ne comprends pas les mobiles, je ne me connais pas d’ennemis », assure juste Ahmed Djouhri, qui nie avoir riposté à l’assaut.
Un résumé des premières investigations de la brigade criminelle, daté du 21 août 1989, indique pourtant que le « test atomique » sur ses mains a prouvé qu’il s’est bien servi d’une arme de 9 millimètres.
Un an plus tôt, le même Djouhri avait déjà fait l’objet d’un « contrat », échappant à la mort en brisant le silencieux de l’arme d’un malfaiteur notoire, David Taieb, dans un restaurant des Halles, le Jacky’s.
Ce dernier sera retrouvé abattu au Pecq quelques mois plus tard. Le rapport de police fait ces rapprochements, mais n’aboutira jamais à une quelconque poursuite.
« Le caractère fantaisiste de ce rapport est démontré par le fait que je n’ai jamais été entendu, ne serait-ce que comme simple témoin », assène depuis Djouhri dans ses droits de réponse. »
https://www.challenges.fr/economie/la-verite-sur-le-mysterieux-alexandre-djouhri_301735
@ Savonarole | 13 janvier 2018 à 08:44
« …La justice britannique aux ordres du MI6 ? »
Je me suis mal exprimé, ou vous faites semblant de ne pas m’avoir compris. Je voulais dire que le MI6, un des services de renseignement les plus performants du monde occidental, n’ignorait certainement rien des activités passées et actuelles d’Alexandre Djouhri. Ce service n’était pas sans en avoir informé, officieusement ou officiellement, les magistrats britanniques en charge de son extradition.
« Il n’y a qu’en France où l’on va chercher un magistrat en congés payés qui se balade dans l’Himalaya pour le ramener fissa instruire le procès de Mme Tiberi. »
Vous avez des pudeurs de gazelle, pourquoi ne pas citer le ministre de la Justice qui était l’initiateur de cette décision. Certes depuis près de dix ans ce parangon de vertu judiciaire, Jacques Toubon, se refait une virginité en tant que vétilleux défenseur des droits…
———————
@ Tomas | 13 janvier 2018 à 10:58
…Ou en Russie, chez son beau-père qui n’est pas n’importe qui ?
https://blogs.mediapart.fr/rimbus/blog/210211/un-cadavre-exquis….
Avec ce lien vous allez provoquer chez Robert Marchenoir une série de très longs commentaires dont il a sans conteste l’apanage. Il nous régalera avec un feuilleton du style : Comment Poutine et son FSB ont managé l’irrésistible ascension de Djouhri, de petit truand banlieusard à homme clé du chiraquisme et du sarkozysme.
« Je me suis demandé dans quel univers on vivait pour qu’au moins trois personnalités politiques de haut niveau acceptent de dialoguer, de manière aussi familière, voire vulgaire… »
C’est également ce que je me suis demandé lorsque j’ai entendu un président jupitérien, ou autres personnalités de son gouvernement, dire que certaines de ses sujettes (? ;)) étaient illettrés, que d’autres étaient des alcooliques, que les Bretons ne comprenaient rien à l’informatique ou que certains autres au lieu de foutre le bordel feraient mieux d’aller faire où on leur dit de faire.
Venant de monseigneur Macron ces trivialités adressées à ses sujets seraient donc convenables ?
« Amour, fléau du monde, exécrable folie » (A. de Musset)
@ Trekker 13 janvier 2018 à 16:16
« Vous avez des pudeurs de gazelle… »
La gazelle est pudique !? Mais quels sont les signes qui caractérisent cette pudeur ?? Ah oui, je sais : elle rougit et baisse les yeux quand le mâle la regarde.
Le contraire de Catherine Millet en somme.
(Je plaisante naturellement. Je le précise car parfois…)
Adéo Trekker
@ Trekker du 13 janvier à 16:16
Je ne suis pas connu ici pour avoir des « pudeurs de gazelle », sinon je n’aurais pas choisi un tel pseudo pour m’exprimer.
Le Sieur Jacques Toubon est un arriviste de première et je suis bien d’accord avec vous, son nom m’échappait au moment de poster mon commentaire, voilà tout.
Continuez à tenir vos fiches avec votre plume Sergent-Major, votre argument d’adjudant, de « juteux », comme on vous qualifie en argot militaire est sans objet.
PS : Quant à Breizmabro, votre cantinière de campagne, la pétomane du régiment, dites-lui d’arrêter la soupe aux choux, ça retarde l’avancée des troupes.
La lecture des articles à laquelle nous invitent Semtob, Trekker, et autres petits camarades est d’une certaine manière extrêmement rassurante.
Que ce soit en effet dans l’enchaînement des articles du Monde Afrique, Mediapart, Challenges, Renaud Camus dans Boulevard Voltaire, sans oublier notre hôte, la franc-maçonnerie n’y est jamais citée.
Par ailleurs, s’il est bien un groupe de pression que l’on doit remercier pour s’opposer à tout moyen non intellectuel de recherche de la vérité comme la scopolamine, c’est la F.M.
Quel rapport ? Aucun, c’était juste pour assouvir mes fantasmes.
Notre pays est formidable, nous vivons une époque encore plus formidable, jugements rendus on peut encore organiser une insolvabilité.
Mais quand allons-nous récupérer ce pognon versé à BTF suite à un arbitrage pourri ?
Tous les jours est disséqué partout, scruté, analysé, le moindre mot d’un exécutif – lequel ne bouleversera rien -, on cherche du fric, celui cher à quelques-uns, et là plus personne ne relance, rappelle, 400 millions d’euros gelés, inaccessibles : on manque de tout et on ne peut rien.
Formidables lois, formidable justice, je pleure ma part là-dedans, en vain, les biftons n’ont pas d’âme.
@ Savonarole | 14 janvier 2018 à 06:47
Je confesse (en un seul mot) que les saillies de breizmabro (y compris celles un peu vachardes et pimentées) me font plutôt sourire !
Que deviendrait en effet ce blog si au lieu d’intervenants et commentateurs un peu allumés et satiriques ne restaient plus que des béni-oui-oui prêts à soutenir et approuver tout et son contraire, autrement dit sans vous-même, Marchenoir, sbriglia et j’ose le dire breizmabro (côté femme qui exprime souvent, en termes peu académiques, des nuances sinon des différences de ressenti, bref des perceptions bien réelles et qui ne sont selon moi que trop peu représentées (ou exprimées) sur ce blog…) ?
@ Savonarole | 14 janvier 2018 à 06:47
Bigre j’ai réussi à vous vexer, et cela en vous faisant remarquer de manière humoristique votre omission. Mais bon prince, je ne vous tiendrai par rigueur des prémices de votre Alzheimer…
« …Continuez à tenir vos fiches avec votre plume Sergent-Major… »
Désolé vous vous enfoncez, me confondre avec un certain commentateur dont le prénom est Patrice !
« …votre argument d’adjudant, de « juteux », comme on vous qualifie en argot militaire… »
Vous nous aviez habitués à mieux question qualificatif, serait-ce que l’affaire Djouhri vous tourneboule ?
« …Quant à Breizmabro, votre cantinière de campagne, la pétomane du régiment… »
Désolé mais Breizmabro n’est pas ma cantinière de campagne. Décidément vous êtes dans un très mauvais jour, ou commencez-vous à flirter avec la sénilité ?
@ Savonarole | 14 janvier 2018 à 06:47
« Quant à Breizmabro, votre cantinière de campagne, la pétomane du régiment, dites-lui d’arrêter la soupe aux choux, ça retarde l’avancée des troupes. »
Pétomane, mais je ne savais pas !
Il est vrai que le compliment est pertinent, vu l’odeur, les miasmes, les relents, les remugles que dégagent ses posts concernant l’épouse du président de la République…
On négligera les insultes, petit c…, gros c… c’est tout à fait véniel, ça fait partie de son vocabulaire courant, la classe, quoi !
Mais la dame sait aussi être sérieuse, la preuve, ce post :
« Raffarin qui, entre parenthèses s’est retiré de la vie politique, dit qu’il met Wauquiez « en observation vigilante », moi je mets Macron « en observation attentive ».
Rédigé par : breizmabro | 17 décembre 2017 à 19:00
On me pardonnera ma réponse, je n’ai pas pu résister :
à l’Elysée, ils font tous dans leur froc…
@ breizmabro | 13 janvier 2018 à 19:52
Vous oubliez que les gazelles sont, de toute la Création, les êtres les plus gracieux qui existent 🙂
Trouvez-moi quelqu’une plus gracieuse que la plus petite d’entre les gazelles, la dik-dik de l’est éthiopien ?!
Même une Parisienne, pourtant référence mondiale dans le genre élégance, ne saurait rivaliser.
Une preuve ? Les guépards, autre animal magnifique, adorent les dik-diks.
@ Savonarole | 13 janvier 2018 à 08:44
Si vous aviez vécu parmi les Britanniques vous sauriez que MI6 est plus qu’une organisation chez eux, c’est un état d’esprit national, Trekker n’a pas tort.
La chose prend des formes étonnantes !
Par exemple, de 1954 à 1959, dans la Pointe de l’Afrique (Ethiopie et les alors Somalies britannique et ex-italienne) quatre sociétés pétrolières américaines plus l’Agip conduisaient des campagnes d’exploration, étrangement les Britanniques avaient une paire de chasseurs de sauterelles, un supposé programme de l’ONU, dans le secteur qui visitaient nos chantiers de forage.
Autre exemple en 1960, Charles de Gaulle expérimentait nos bombes atomiques à Reggane.
Une rumeur partie du Ghana est arrivée chez les 140 millions de Nigérians : nos retombées radioactives étaient supposées affecter négativement la libido des mâles nigérians sous les vents venant du Sahara. Un vrai crime contre l’humanité ! La France entrait alors en force au Nigeria à son indépendance, le tout nouveau gouvernement nigérian a immédiatement pris des sanctions contre la France en expulsant notre ambassadeur (ce que Charles de Gaulle ne leur a pas pardonné – voir le Biafra) et en interdisant l’accès de nos transporteurs aériens et maritimes aux aéroports et ports du Nigeria.
Egalement, plus tard, en 1964, à Lagos, une journaliste du Guardian faisait des conférences sur les atrocités commises par les paras de Massu en Algérie où elle proclamait avoir été.
Réexpédié au Nigeria après trois ans d’Algérie, au moment des questions, je lui ai demandé si elle était aussi au Kenya en 1955 et avait constaté les pratiques des bérets rouges britanniques envoyés d’Aden pour écraser la révolte dite des Mau Mau et comptabilisé le nombre des Kikuyus massacrés, et étudié les méthodes des paras britanniques ?
Les « atrocités » s’appellent « répression » en anglais apparemment.
Je ne plaisante pas, j’y étais dans les trois cas.
La plus grande corruption organisée au plus haut niveau. Quelle honte pour la France !
https://www.youtube.com/watch?v=L2t0zqvO8VY
@ genau | 12 janvier 2018 à 22:53
« C’est un maghrébin, sans doute, un horrible A-R-A-B-E ou un Libanais, non ? Ou pire, un Syrien mâtiné de Juif, dont la mère aurait fauté avec un Arménien. Berk, ce n’est pas un ministre de chez nous avec un nom, je sais pas, gascon, qui aurait fait des choses pareilles. »
Quelle curieuse sortie… Personne, ici, sauf erreur de ma part, n’a commenté les origines ethniques de Djouhri. Pas davantage que les différents articles de presse signalés ici.
Quant aux « ministres de chez nous », ils n’ont pas été traités moins sévèrement, par l’opinion, par les médias, que l’intermédiaire Djouhri.
Donc, qu’est-ce à dire ? Qu’il serait interdit de dire du mal d’un corrupteur présumé sous prétexte qu’il est arabe ? De même qu’il était interdit de dire du mal d’Obama, parce que cela aurait été « raciste » ? De même qu’il serait interdit de dire du mal des pays, euh… dysfonctionnels, sous prétexte qu’ils sont souvent peuplés de gens qui ne sont pas blancs ? Voilà une belle illustration de la façon dont le supposé « anti-racisme » se transforme en racisme anti-Blancs.
@ Claude Luçon 14 janvier 2018 à 16:14
Gracieuses, élégantes les gazelles oui, mais pudiques ? 😀
En tout état de cause personne n’a lu que c’était une PLAI.SAN.TE.RIE, sans doute parce qu’ici l’humour et la distanciation manquent terriblement.
Ce n’est qu’un blog, bien tenu certes, mais seulement un blog, pas de quoi se prendre pour des psys… choses comme Deviro et les doctorants qui habitent sa tête, ou des donneurs de leçons (que nous ne retenons pas d’un billet sur l’autre). Or des leçons j’en ai eu assez dans ma vie, ça va bien comme ça, stop. Je ne viens pas passer cinq minutes ici pour ça.
Par contre des avis éclairés et concis (surtout), courtois, si possible mâtinés d’humour (rare), me font passer un bon moment. Le temps que vit une rose…
PS : Je viens de lire que Deviro s’autocite (à moins que ce ne soit un de ses doctorants qui cite son maître). Petit trouble de la personnalité, psy Deviro ?
Des fois il y a quand même de quoi rire sur ce blog…
@ breizmabro | 15 janvier 2018 à 08:17
« Je viens de lire que Deviro s’autocite (à moins que ce ne soit un de ses doctorants qui cite son maître). Petit trouble de la personnalité, psy Deviro ? »
Je viens de lire votre dernier pet.
Votre diagnostic est magistral. En effet quand je lis vos pets, petit c…, gros c… sous pseudo, c’est-à-dire sous lettre anonyme (le « corbeau » de la Vologne écrivait les mêmes…), ça provoque chez moi une nausée soudaine, c’est sûrement ça le trouble de la personnalité psy !
Une mamie, avec des « petits-enfants majeurs », un vocabulaire pareil, et la plaisanterie salace sur l’épouse du président de la République, impossible de louper ça !
Donc nous apprenons que Deviro (15 janvier 12:18) lit dans les pets.
Deviro serait-il un psy… pets ? (il paraît que Bouglione recrute) 😀
En même temps nous apprenons que Deviro est son VRAI nom (tel Zorro), car si c’était « un pseudo, c’est-à-dire sous lettre anonyme (le corbeau de la Vologne écrivait les mêmes…), ça provoquerait chez moi une nausée soudaine » (citation Deviro)
Je le redis : de temps à autre, des fois on s’amuse bien sur ce blog. Tout dépend évidemment des animateurs 😉
@ breizmabro | 15 janvier 2018 à 08:17
Ne vous mettez pas dans des états pareils !
Ne vous laissez pas entraîner dans des ferraillages rouillés et malodorants !
C’est votre humour qui plaît.
Nous avons le double avantage de lire un excellent blog, peut-être le meilleur sur le net, et de pouvoir commenter tout et n’importe quoi et n’importe comment.
Philippe nous rappelle que nous sommes en France.
Plagiant Bécaud : « L’important c’est la prose ! »
La part « Commentaires » est un pastiche de la Samaritaine, on y trouve de tout, du très bon au pitoyable !
Si Pascale et Philippe s’en accommodent, Philippe n’est pourtant pas épargné, (La preuve : Les commentaires sont modérés. Ils n’apparaîtront pas tant que l’auteur ne les aura pas approuvés) pourquoi pas nous ?
@ breizmabro | 15 janvier 2018 à 13:52
« Je viens de lire votre dernier pet »
Rédigé par : Deviro | 15 janvier 2018 à 12:18
—
« Donc nous apprenons que Deviro (15 janvier 12:18) lit dans les pets. »
Mais, Mamie, vous ne vous inscrivez pas en faux contre le fait que vos commentaires sont puants et que ce sont des pets ? Dont acte pour votre humilité et votre franchise.
Pas de nouvelles insultes, façon petit c… ou gros c… ? Zut !
@deviro | 15 janvier 2018 à 12:18 (@breizmabro)
« Une mamie, avec des « petits-enfants majeurs », un vocabulaire pareil, et la plaisanterie salace sur l’épouse du président de la République, impossible de louper ça ! »
Ce n’est pas que Breizmabro ait besoin de soutien, certainement pas, mais je note que vous n’êtes pas vous-même particulièrement gracieux…
Et puis, saisir toutes les occasions pour venir défendre l’épouse du président devient suspect. Etes-vous Madame l’épouse du Président ? ou M. le Président himself ? ou un fan profondément blessé ?
Remettez-vous que diable, et changez d’os, vous rongerez avec le plaisir de la nouveauté, non ?
Par ailleurs, et puisque vous vous adressez à une dame qui a « des petits-enfants majeurs », montrez-nous donc comment vous faites usage de la politesse, vous qui êtes si magnanime et tellement exemplaire.
@ Robert Marchenoir
Vous êtes vraiment pathétique…
@ duvent | 15 janvier 2018 à 16:13
« Vous êtes vraiment pathétique… »
Le service minimum de la gauchiste fatiguée. Pas un fait, pas un argument, rien. Pas même le courage de chercher une insulte originale. On ne sait même pas de quoi elle cause. Mais elle cause.
@ Deviro | 15 janvier 2018 à 12:18
« La plaisanterie salace sur l’épouse du président de la République… »
L’épouse du président de la République est une cible parfaitement légitime. De même que ses cousins, son coiffeur et son poisson rouge. Nous sommes en France, Môssieur ! Le pays de la gouaille et de la liberté d’expression… allez donc vous installer dans un shithole country, si vous préférez le style leader à vie et tontons macoutes…
« Sous pseudo, c’est-à-dire sous lettre anonyme… »
Ah, okay. Donc l’esclavagiste à doctorants écrit sous son vrai nom. Bon à savoir.
@ Claude Luçon 15 janvier 2018 à 15:42
« Ne vous mettez pas dans des états pareils ! »
N’ayez crainte cher Claude Luçon, je maîtrise. Des fois ça m’amuse de titiller les ras-de-la-casquette, ça me détend, surtout quand je tombe sur un spécimen rare.
Chacun ses petits défauts n’est-ce pas… et les occasions de rire ne sont pas légion non plus 😉
@ Robert Marchenoir du 15 janvier 17:48
Je n’ai qu’une phrase à vous dire : MERCI ! Vous m’avez rendu justice 🙂
PS : Je lirai dorénavant l’intégralité de vos commentaires (même si le plus souvent je n’y comprends que couic ;))
@ Robert Marchenoir
Si, on sait de quoi je parle et pour être plus précise, de qui… Je vous le donne en mille !
Deviro Ramon Montgomery, on en apprend de belles sur vous ! Assassin !
Vous avez Internet en prison ?
Je vais demander à Breizmabro de vous envoyer un colis d’andouilles de Guémené pour la nouvelle année.
@ duvent 15 janvier 2018 à 16:13
« vous qui êtes si magnanime et tellement exemplaire »
Voilà ! vous avez dit le mot que je cherchais : exemplaire !
Donc, c’est l’histoire d’un mec… (bon d’accord 😉 qui peut avoir une nausée soudaine s’il lit un texte sous pseudo (lettre anonyme ; le corbeau de la Vologne écrivait les mêmes…) MAIS qui signe ses textes orduriers à mon égards : « Deviro » 🙁
Deviro qui ? Deviro quoi ? Deviro ci… Deviro là…
On pourrait en faire un opéra, non ? mais alors comique !
@ Savonarole 15 janvier 19:04
« Je vais demander à Breizmabro de vous envoyer un colis d’andouilles de Guémené pour la nouvelle année »
Sûrement pas ! Il ne mérite certainement pas cette oeuvre d’art de la charcutaille ! Non mais !
Une andouille de Vire, à la rigueur, éventuellement…
@ breizmabro | 15 janvier 2018 à 17:56
« Je lirai dorénavant l’intégralité de vos commentaires (même si le plus souvent je n’y comprends que quick ;)) »
Très bien. Ca me fera mon deuxième lecteur.
N.B.: moi, j’aurais écrit « je n’y comprends que couic », mais d’un autre côté je maîtrise mal l’orthographe bretonne. Cela étant, si vous avez des andouilles de Guéméné en trop, n’hésitez pas.
@ Robert Marchenoir 15 janvier 2018 23:20
Pour « couic », vous avez raison, le resto rapide d’à côté m’influence… 🙁
Pour l’andouille de Guémené je vais voir…
@Robert Marchenoir
« Très bien. Ca me fera mon deuxième lecteur. »
Vous êtes trop modeste, nombreux sont vos lecteurs, sur ce blog ou ailleurs.
Il est heureux que Bamboula-Bilger, juge d’extrême droite, ait quitté son erreur du menuisier. Il ignore tout du dossier mais accuse, il prend pour vrai le roman construit par le PNF et rapporté par les complices de Mediapart.
Je le dis: heureusement qu’il est maintenant assigné à la pêche à la ligne.