Je songe au président devenu candidat sur le tard et longtemps persuadé qu’il ne ferait qu’une bouchée de son adversaire rêvée, Marine Le Pen.
Il semble que son camp et lui-même commencent à déchanter.
Et la voix forte d’un Jean-Luc Mélenchon profère un avertissement qui signifie à Emmanuel Macron qu’il ne devrait pas être si sûr d’être qualifié pour le second tour (Sud Radio).
Les Français, malgré les apparences, n’aiment pas trop la liberté mais éprouvent une passion immodérée pour l’égalité. Rien ne leur est plus insupportable que l’arrogance même quand elle croit se magnifier avec l’aura présidentielle. Je crois qu’Emmanuel Macron n’a pas compris qu’on ne pouvait pas se servir à tout coup des devoirs et responsabilités de sa charge pour éviter la joute démocratique.
La pauvreté de l’argumentation développée pour justifier son refus hautain de participer au moindre débat avant le premier tour – sinon individuel et de pure complaisance sur le plan médiatique ou totalement faussé comme à Poissy ou à Pau – a choqué un grand nombre de citoyens.
Invoquer des précédents présidentiels n’a pas le moindre sens puisque précisément la configuration actuelle et totalement atypique de la situation française aurait nécessité qu’on fît une exception à des règles se rapportant à des temps à peu près ordinaires.
Je n’ai jamais surestimé l’émission « Elysée2022 » sur France 2 même si Laurent Guimier fait tout ce qu’il peut pour maintenir une apparence d’honnêteté et d’équité. Mais le nouveau « niet » du président-candidat Macron récusant sa participation – quelles qu’en soient les modalités – sera peut-être la goutte antirépublicaine qui fera déborder le vase de la campagne.
On nous serine les exigences de dignité et de majesté – maintenant que l’effet drapeau s’amenuise nettement – qui rendraient indécents les échanges pluriels entre TOUS les candidats. Mais cette apologie déjà discutable en elle-même (comme si la dignité dans un pays démocratique n’était pas indivise au moins virtuellement sur toutes les têtes aspirant au pouvoir suprême) l’est encore bien davantage à cause d’un passé présidentiel qui à plusieurs reprises a oublié ces dispositions essentielles. Pour être crédible, un président n’a pas le droit d’être digne, exemplaire et majestueux à mi-temps. Même les inconditionnels d’Emmanuel Macron sont au fait de certaines attitudes personnelles ou en groupe dont le pays a eu honte.
Il ne suffit pas à Emmanuel Macron de s’en excuser de manière répétitive pour se redonner la liberté, en fin de mandat, de jouer au candidat en surplomb, distancié, condescendant, occultant « tout ce qu’il n’a pas fait » et spéculant sur les bonnes vieilles recettes de l’arbre de l’extrême droite pour cacher la forêt macronienne.
Se vanter, en politique comme dans l’existence, est le pire chemin pour aboutir à la vérité et à son partage. On s’adore mais on ne convainc personne.
Emmanuel Macron a beau faire et beau dire, l’arrogance est sa seconde peau. Et je partage l’avis des Français, moi qui n’aime rien tant que la simplicité chaleureuse et respectueuse, ne supportant pas de voir un candidat, en fin de mandat, n’avoir même pas l’élémentaire délicatesse de se confronter à ceux qui voudraient lui succéder.
Jean-Luc Mélenchon a raison : tout est possible. Même de voir le quasiment réélu mordre la poussière démocratique.
Oui, attention aux Français !
Je pense que si Mélenchon n’avait pas eu son coup de sang, il serait à 28 % dans les sondages,
JLM a quand même dit il y a quelques mois, « Vous verrez qu’on va avoir une affaire type papy Voise juste avant le premier tour ». Eh bien il semble que ce soit le cas. Donc oui, attention aux Français.
Ceci étant, je ne vois pas en vertu de quoi Emmanuel Macron devrait ou aurait se confronter à un débat avant le premier tour. Qu’il mène sa campagne comme il veut et aux Français d’accepter ou pas.
Et puis ça ne s’est jamais produit.
On lui reproche cela parce qu’il est haut dans les sondages. Que n’aurait-on pas dit si il avait été à 17 %: « Macron veut débattre, ça ne s’est jamais vu… ».
L’inacceptable fut le refus de Jacques Chirac de débattre avec Le Pen entre les deux tours.
Sarkozy aurait semble-t-il perdu en 2012 car rentré trop tard en campagne. Réjouissez-vous les opposants à Macron, ce dernier est rentré encore plus tard.
Attaquer Macron sur son refus de débattre, c’est vide. Aux gens de ne pas voter pour lui si son comportement ne convient pas, il y a assez de choix.
Macron ne vous convient pas, Pécresse est un peu courte ? Votez Lassalle.
Et l’Ukraine dans tout cela ?
WW2 est-elle vraiment si loin, le son des sirènes tous les jours pendant six mois, les bombes qui tombaient sur la ville et ses Orléanais loupant les ponts sur la Loire et le centre ferroviaire, Poutine est-il inaudible dans l’Hexagone comme il semble l’être dans la campagne présidentielle ?
Ce passé-là ne vaut pas la peine d’être revécu quand on en a fait l’expérience !
La Hongrie vient de réélire son Poutine, mauvais signe !
En plus du bien-être de nos enfants et petits-enfants, pensons d’abord à leur liberté future !
L’ère est aux hommes forts, trop forts, nous montrent Poutine, Xi & Co… Peut-être mieux vaut-il ne pas l’oublier en votant dimanche prochain, il a trois émules en liste chez nous contre sept saltimbanques et seulement un et une candidat(e) avec l’expérience nécessaire pour vous éviter un futur agité !
« Emmanuel Macron a beau faire et beau dire, l’arrogance est sa seconde peau. » (PB)
Je crois qu’en matière d’arrogance, Emmanuel Macron n’a rien à envier à J-L Mélenchon qui s’est illustré à plusieurs reprises dans ce domaine.
Mélenchon insulte un ado qui veut prendre une photo
Mélenchon traite d’imbécile un citoyen
Mélenchon agresse un paisible citoyen en le tutoyant
« Jean-Luc Mélenchon a raison : tout est possible. Même de voir le quasiment réélu mordre la poussière démocratique. »
Mélenchon au second tour ! 😀 Décidément la haine de Macron fait dire bien des bêtises.
De la France Insoumise jusqu’à Reconquête!, Emmanuel Macron, parmi tous les autres reproches qui lui sont faits, incarnerait l’arrogance suprême, l’absence d’empathie.
Vous ne manquez pas, c’est le sens de votre billet, à ce procès, tout en allant plus loin en appelant une sorte de justice immanente qui punirait l’effronté.
Je me demande, Monsieur Bilger, une fois admis que nul n’est parfait parmi tous les candidats briguant le suffrage universel, je me demande donc jusqu’à quel point le procès en arrogance instruit contre Emmanuel Macron n’est pas, au final, s’il devait être analysé jusqu’au bout, oserais-je dire, un procès en manque de condescendance.
Se peut-il ?
Si tel était le cas au pays de Racine, de Molière, de Victor Hugo, où les mots ont été entretenus pour qu’ils sonnent et résonnent, alors, Monsieur Bilger, nous serions devant le vrai problème de l’affaissement moral et politique de notre pays.
J’y vois un signe inquiétant sur l’état de la capacité d’éveil de notre nation. Celui qui veut la réveiller finit par être considéré comme le fâcheux importun aux mauvaises manières.
Les Soviets et les rééducateurs ne sont pas loin.
Leur ombre équivoque se glisse sous les portes.
Le procès en arrogance, tel qu’il se structure à quelques jours du premier tour, avec la référence bouillabaisse à McKinsey, aux riches, aux APL, etc. permet de distinguer qui veut endormir nos compatriotes de ceux qui veulent les endormir.
Comment écrire La Marseillaise avec un emploi des mots peureux.
Une harangue, c’est quoi, sinon bouger l’esprit, violenter la politesse pour redresser la dignité générale ?
La sensibilité à fleur de peau de nos compatriotes désormais réactifs à tout propos qui ne les caressent pas dans le sens du poil est une maladie.
Est-ce que cela a du sens de dire qu’elle est mortelle du point de vue de la réelle vitalité démocratique ?
La politique, ce n’est pas d’entendre ce que l’on veut entendre.
La citoyenneté encore moins.
Le politiquement correct dénoncé il y a encore quelques mois s’est métamorphosé en une intolérance maladive au jour des mots.
On travaille les Français, puisque vous vous souciez d’eux et que je m’en soucie autant que vous, pour qu’ils finissent par préférer la nuit des mots.
Je déplore la pensée zombie qui obscurcit ce blog.
Elle m’attriste sur le genre humain.
Il y a peu, Luc Ferry, inapte à dire un chat un chat, a quitté le plateau de LCI parce qu’il s’est senti insulté par l’objection de Monsieur François Heisbourg, senior adviser pour l’Europe de l’International Institut for Strategic Studies en se disant « insulté ».
Luc Ferry a trouvé François Heisbourg arrogant.
Dans la Russie de Poutine, qui comptait ses thuriféraires parmi les vôtres, Monsieur Bilger, c’est la démocratie qui est terrorisée. En France, cela devrait être le serviteur du peuple qui devrait être terrorisé par le peuple.
Méditons cette aberration.
Voulez-vous dire que les Français osent tout ?
En tout cas votre billet a au moins le mérite de détendre.
Chez les LREM genre Castaner, on s’apprête à lancer le deuxième étage : « Marine Le Pen peut être élue dès le premier tour ».
Ah, ces Français dont vous nous avez expliqué pendant des mois qu’ils refusaient un nouveau duel Macron-Le Pen, ces Français qui ne veulent pas de votre candidate, ces Français dont vous espérez qu’ils vont faire mordre la poussière à celui qui est désormais le seul objet de vos ressentiments.
Ces Français, j’espère qu’ils vont vous décevoir une fois encore en ne pratiquant pas la politique du pire, en ne portant pas au pouvoir une incompétente qui a conduit son parti au bord de la faillite, qui s’est compromise avec des autocrates, qui est devenue leur obligée, qui veut nous faire croire qu’elle va résoudre tous les problèmes du pays en supprimant les aides aux étrangers.
Ressaisissez-vous et préparez-vous à voter Emmanuel Macron au deuxième tour.
J’ai dit récemment à quelques vieux amis que si Macron repassait, ce serait le chaos identique à celui qui ne manquerait pas de survenir si MLP ou Z étaient élus.
Ils ricanent nettement moins aujourd’hui !
Un jour ou l’autre Macron paiera cher son arrogance.
i-MAGE
Quel beau couple !
Et d’âge mieux apparié.
@ Philippe Bilger
Nous sommes habitués à l’excellence de vos billets. Celui-ci est un chef-d’œuvre. Bravo, quitte à déplaire à ce cher Achille !
Vote caché ou pas ?
Au pied de mon immeuble, il y a tout d’un coup des détritus qui s’accumulent.
La Ville les enlève rapidement.
L’abstentionniste qui retrouvera sa voiture avec le rétroviseur touché, des détritus partout ou autres fruits de la racaille, se déplacera aux urnes.
Zemmour est le seul capable d’oser déracailliser le pays.
Les électeurs sont-ils suffisamment excédés ? Réponse le 10 avril.
@ Achille
« Décidément la haine de Macron fait dire bien des bêtises »
Comme l’idolâtrie !
Pour la première fois je ne suis pas d’accord avec vous M. Bilger. Je n’aime pas Macron car il a dévalorisé la France auprès d’étrangers en disant que la France avait commis jadis un crime contre l’humanité. Dire du mal de sa mère ou de son pays quels que soient leurs péchés est à mes yeux inexcusable. Mais ce n’est pas une raison pour être de parti pris contre lui. Il a eu raison de ne pas se mettre dans ces foires d’empoigne que sont les débats.
Les Français voteraient pour une ou un poutiniste et pas pour Macron ?
Les Français mettraient deux poutinistes au deuxième tour ?
Putin !
« Mélenchon au second tour ! 😀 Décidément la haine de Macron fait dire bien des bêtises ».
« Ressaisissez-vous et préparez-vous à voter Emmanuel Macron au deuxième tour ».
Je fais miennes ces deux remarques d’Achille et de Marc Ghinsberg.
Que va donc nous dire le troisième billet du jour pour dénigrer le président ?
Que notre hôte rejoint Mélenchon et sa bande de bobos gavés de subventions ?
Zemmour a réussi son coup, même Bilger se retrouve place Tahir à scander, lui aussi transformé en révolutionnaire égyptien printanier :
Ma-cron-dé-gage, allant jusqu’à préférer Bachar Le Pen ou Jean-Luc Poutenchine plutôt que de soutenir sportivement sa candidate à la ramasse.
Ah la la, le ressentiment fait dire bien des bêtises, et Macron a bien raison de ne pas perdre son temps à se coltiner tant de médiocrités, et si les Français préfèrent se concentrer sur la pancarte Daddy plutôt que sur la grâce d’un discours construit, ils auront ce qu’ils méritent, le Venezuela sans pétrole, ou Pinochet sans la France.
@ Antoine MARQUET | 05 avril 2022 à 14:59
« Nous sommes habitués à l’excellence de vos billets. Celui-ci est un chef-d’œuvre. Bravo, quitte à déplaire à ce cher Achille ! »
Nous saurons vraiment si ce billet est un chef-d’œuvre dimanche soir à 20H02.
Pour l’instant il n’est qu’un vœu pieu ou un doux rêve, comme vous préférez.
P.-S.: aucune idolâtrie de ma part concernant Emmanuel Macron. Comme vous sans doute, j’ai passé l’âge de jouer les groupies. Je considère que, malgré quelques points perfectibles (comme nous tous), c’est le meilleur. C’est tout !
Alors Macron aurait donc dû débattre avec 11 candidats dont certains, d’après les sondages, ne représentent qu’une part minuscule de l’électorat ?
Et pendant ce temps qui aurait fait le job ?
C’est tout à fait inutile.
D’ailleurs, pourquoi les 11 devraient-ils s’en plaindre ? Ils ont pu monter sur les estrades, gonfler les biceps, promettre et promettre encore, sans avoir conscience du réel et sans le surplomb du Président.
Y a-t-il eu un débat Le Pen-Poutou ou un débat Pécresse-Lasalle ? Je ne sais pas, j’ai dû rater des épisodes.
C’est au deuxième tour que tout se joue.
« Emmanuel Macron a beau faire et beau dire, l’arrogance est sa seconde peau » (PB)
Rien de plus à ajouter, c’est tout ce qui me déplaît chez ce Président !
On commente beaucoup l’arrogance de Macron dernièrement mais comment peut-on qualifier l’attitude de Mélenchon pour qui la République c’est lui et qui nous concocte une VIe République de son cru ?
Grande gueule ? oui ! Présidentiable ? non !
Comment peut-on qualifier l’attitude de Zemmour obsédé par son grand remplacement et qui se pose en sauveur de la France alors que tout ce qu’il sait faire est de nous dire que lui seul sait penser ?
Grande gueule ? oui ! Présidentiable ? non !
Dans les deux cas ne serait-ce pas aussi de l’arrogance n’ayant rien à envier à celle de Macron ?
Par contre il faudrait peut-être rendre justice à Marine Le Pen qui s’est obstinée à réduire l’arrogance des Le Pen !
Même si sa nièce fait tout pour la rétablir bien qu’avec quelques difficultés…
En se posant quand même la question de savoir pourquoi les hommes politiques qui entouraient MLP dans sa vie politique l’ont fuie, comme ceux qui partageaient sa vie intime l’avaient fait.
Cette nouvelle modestie est-elle vraiment sincère ?
Elle est devenue, à l’entendre, la petite mère du peuple, notre Stalinovska à nous.
Ex-grande gueule ? oui, ou peut-être ! Présidentiable ? non !
L’arrogance se cache pour survivre !
@ Claude Luçon | 05 avril 2022 à 13:10
« La Hongrie vient de réélire son Poutine, mauvais signe ! »
Sauf que les Hongrois, eux, évitent de démonétiser le sens des mots en abusant de slogans du genre « CRS SS ! » ou « Tartempion assassin ! » ou bien encore de comparaisons sans aucune pertinence, car ils ont connu de vrais dictateurs sanglants, comme par exemple Béla Kun.
Et de grâce, laissons un peu de côté la Seconde Guerre mondiale et tentons d’éviter celle qui risque de nous tomber dessus en France du genre guerre du Liban si nous continuons de faire les idiots en ignorant les réalités.
Je ne vais pas en rajouter une couche, pas mal d’intervenants sur ce billet ont fait comprendre à PB ce qu’ils pensaient de ses états d’âme et de son hostilité envers EM , il mérite bien le titre de « contempteur en chef » du président, qu’il se rassure, ils sont nombreux sur son blog !!
Rendez-vous après le second tour, et surtout après le choix de la personnalité désignée pour former le nouveau gouvernement, c’est là qu’on va se marrer, moi le premier, j’espère que je ne serai pas le seul…
Les sondages d’intention de vote ont souvent été à côté de la plaque. Je rêve que Macron soit éliminé au premier tour.
Rien d’impossible, tant ce mandat aura été pitoyable. Ayons un peu de mémoire !
@ Exilé | 05 avril 2022 à 20:27
Vous ne semblez pas comprendre, cher Exilé : c’est précisément la suite de WW2 que Poutine est en train de nous offrir. Comme son ancêtre Staline, il rêve d’étendre sa Russie ex-Union soviétique jusqu’à l’Atlantique ! Il faut lire ce qu’il écrit et ce qu’il dit depuis vingt ans. Il nous a clairement prévenus, en termes très précis.
Une Russie de Vladivostok à Brest, un rêve fou ?
Quant aux Libanais, si vous aimez la corruption ils en sont les maîtres et je leur laisse volontiers le soin de régler leurs problèmes tout seuls les ayant vus à l’oeuvre en Afrique !
N’allons surtout pas nous replonger dans leur pétrin qui nous a déjà coûté 58 paras en 1983 et nous impose une Léa Salamé et un André Bercoff pour nous enseigner l’art de la démocratie à la télévision ! Un comble, à propos d’arrogance à la Macron !
J’aimerais savoir pourquoi Emmanuel Macron ne peut invoquer les précédents (Sarkozy 2012, Chirac 2002, Mitterrand 1988, Giscard 1981) pour refuser de se prêter à un débat cacophonique avant le premier tour. Aviez-vous protesté quand Chirac avait refusé le débat avec Le Pen après le premier tour ? Je ne vois pas ce que la vie démocratique aurait à gagner de voir le président de la République débattre avec Nathalie Arthaud, Dupont-Aignan ou Lassalle.
Arrogant, certes. Voilà un dénigrement davantage pour des motifs subjectifs que rationnels. Facile de voir par le petit bout de la lorgnette, vu de son canapé, de son ordi, de ses pantoufles, de sa vie pépère de retraité (je ne parle pas de vous, monsieur Bilger, qui argumentez brillamment).
Personne ne voudrait vivre le quotidien de ce chef d’État qui a dû gérer une pandémie mondiale, la menace islamiste, des mouvements sociaux ancrés dans l’habitude de manifester pour tout et n’importe quoi, une guerre barbare en Ukraine avec menaces nucléaires. Heureusement, l’emploi a repris, le chômage baisse, les aides sont tombées de tous les côtés, et s’il y a inflation, le phénomène n’est pas strictement français.
Passant son temps au téléphone avec l’ogre russe sans résultats tangibles, Macron n’a sans doute pas envie de discutailler avec les candidats professionnels surgissant tous les cinq ans avec une régularité de coucou suisse, ne représentant qu’une fraction infime de la population, venus pour quelques heures de gloire fugitive sous le prétexte de faire avancer leurs idées. C’est leur fonds de commerce.
Parmi les candidats plus sérieux, Macron sait très bien – comme tous les surdoués – qu’aucun n’a le niveau intellectuel, les connaissances, l’esprit assez vaste pour piloter la maison France à l’intérieur et à l’extérieur. Et considérant ce que l’avenir promet, avec les menaces climatiques en plus, ce n’est pas gagné : Marine Le Pen a largement montré ses limites, Mélenchon est dépassé sur bien des sujets, le petit nouveau Zemmour n’est qu’un théoricien froid coupé des réalités. Valérie Pécresse a montré les failles d’une personnalité qui ne peut s’imposer, par sa dépendance envers Sarkozy, dont on savait depuis longtemps qu’il a toujours fait porter le chapeau aux autres.
En outre tous ces candidats affichent une liste longue comme le bras de propositions aussi irréalistes les unes que les autres, dont on sait pertinemment, compte tenu de la conjoncture actuelle, que très peu seraient appliquées. Ils jouent sur du velours, leurs chances d’être élus ne sont pas colossales, et même, le souhaitent-ils vraiment ? Oui, c’est sans doute vrai pour Pécresse et Zemmour.
À quoi bon, donc, perdre son temps en débats et autres palabres ? Macron a des journées hallucinantes de travail et de problèmes, et ce n’est pas facile. Il est aussi davantage homme d’action que bon débatteur. Avec le recul, bien plus tard, certains finiront par comprendre qu’il a été de loin le moins mauvais de tous les présidents depuis des décennies.
Supposons que Macron accepte de participer.
Il est en droit impossible d’organiser un débat entre chacun des 11 candidats et Macron car Macron devrait pouvoir répondre à chacun des 11, donc aurait 11 fois plus de temps de parole que chacun des autres.
Il est encore moins possible d’organiser le débat avec un nombre de candidats restreint. En revanche un débat peut être organisé après le premier tour entre les deux seuls candidats restants.
Avant le premier tour, la seule solution possible en droit serait un plateau réunissant les 11 candidats dans le style de la primaire de la droite. Chacun aurait le même temps de parole et répondrait à la même question des organisateurs. Cela n’a rien d’un débat car chacun ne pourrait répondre qu’à ceux qui se seraient exprimés avant lui. Une fois son tour de parole passé, les candidats suivants pourraient attaquer Macron sans possibilité pour lui de répondre. Et les journalistes passeraient à leur question suivante. Il serait naïf d’accepter cette formule, seule possible.
Je ne comprends pas que l’on dise que Macron fuit le débat et qu’on lui en tienne rigueur.
Qu’est-ce qui empêche les candidats d’organiser des réunions publiques ou de participer à des émissions de radio ou de télévision pour dénoncer à loisir le macronisme ? Ce serait d’autant plus facile qu’il ne serait pas là pour répondre immédiatement. C’est quand même un sacré avantage que reconnaît la Constitution aux opposants. Qu’ils l’utilisent !
Macron Daddy et Macron débat
Un débat avec Macron aurait été totalement inutile.
Si c’est le président à abattre, pourquoi ne pas l’avoir abattu ? Il y avait quand même des arguments à part celui de dire que ce n’est pas un bon président parce qu’il ne veut pas débattre: Benalla, l’insécurité, la dette, aucune réforme structurelle, le fait de condamner à la marche (en marche !) ceux qui n’ont pas les moyens d’avoir et de recharger une voiture électrique, la repentance, mal parler du pays surtout à l’étranger, ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait fait.
Mais non, l’opposition, et surtout Pécresse, se contente de jérémiades et de se plaindre que Macron a piqué les bonnes idées.
En gros c’est « Macron n’est pas à l’écoute, il a repris mes idées ». C’est léger.
Au sujet des pancartes Daddy, j’ai trouvé cela plutôt sympathique. Une forme de GPA avant l’heure. Macron a trouvé des mères porteuses pour des petits-enfants et des pères donneurs de sperme. Si ça c’est pas être un visionnaire ?
@ Cyril Lacoste 3h51
« Parmi les candidats plus sérieux, Macron sait très bien – comme tous les surdoués – qu’aucun n’a le niveau intellectuel, les connaissances, l’esprit assez vaste pour piloter la maison France à l’intérieur et à l’extérieur »
Ma journée commence par un grand éclat de rire !
Merci !!
Attention aux Français !
Mais pouvons-nous encore de nos jours parler de Français de façon globale et générique ?
« La pauvreté de l’argumentation développée pour justifier son refus hautain de participer au moindre débat avant le premier tour – sinon individuel et de pure complaisance sur le plan médiatique ou totalement faussé comme à Poissy ou à Pau – a choqué un grand nombre de citoyens » (PB)
Je ne vois pas trop l’intérêt d’un débat du président-candidat avec ses adversaires. Certes, il est parfaitement capable de les prendre les uns après les autres en enfilade sans que cela lui pose de gros problèmes. Une chose est sûre, s’il refuse de le faire ce n’est certainement pas parce qu’il a peur. Même pas de Zemmour ou de Mélenchon les plus teigneux de la bande.
Mais les téléspectateurs ont pu apprécier à leur juste valeur les débats Zemmour-Mélenchon puis Zemmour-Pécresse. Une série d’algarades voire d’insultes digne des discussions de piliers de bar. Bref de la politique-spectacle que l’on peut voir tous les soirs dans les émissions d’Hanouna.
Tous les candidats, sans exception, passent plus de temps à essayer d’éreinter Emmanuel Macron qu’à véritablement développer leurs propositions.
Ce dernier est encore président en exercice et doit traiter des problèmes géopolitiques graves qui sont bien plus importants pour la France et même pour le monde que de s’écharper avec un candidat un brin hystérique ou de répondre aux questions perfides de journalistes qui essaient de le piéger.
Caroff rit, et le désastre couve sa reconquête, pendant que stephane réactualise les ignominies de « Je suis partout ». Poutine a de l’avenir en France…
Un débat ou une foire d’empoigne ?
Pour éviter que les candidats ne tombent dans le piège d’Emmanuel Macron, du moins ceux ayant à leur actif 10 % et plus comme Marine Le Pen, Valérie Pécresse, Jean-Luc Mélenchon et Eric Zemmour, il est préférable qu’il n’y ait pas de débat avec le supposé surdoué (caroff 09:27).
Je préfère le surnom « un tacticien de malheur et malin comme un singe ».
@ Achille | 05 avril 2022 à 17:04
« Seule la victoire est belle ! » (Pierre Berbizier)
Après un championnat de France remporté petitement, dans la boue, sous la pluie, c’est ce qu’il répondit aux journalistes.
J’aime bien ces paroles, seul le « planchot » compte, c’est le juge de paix, tout le reste est littérature.
Achille, vous allez devoir travailler la passe à hauteur, le mauvais temps est derrière nous, terrains plus souples, les joueurs du type Dupont devraient être encore plus efficaces.
Je m’interroge souvent sur les chiffres que l’on balance comme de la nourriture pour les animaux. Des gens propres sur eux garantissent la qualité de leur production la main sur le cœur. Quelles sont les incertitudes attachées à ces valeurs ? la seule certitude, c’est que ça leur rapporte un max…
@ caroff (@ Cyril Lacoste)
« Ma journée commence par un grand éclat de rire ! »
Dès que je lis le mot « surdoué », oui, moi aussi je ne peux réprimer un grand éclat de rire.
« Hérode et Pilate devinrent amis, d’ennemis qu’ils étaient auparavant »
Quoi de plus affreux que de se réconcilier sur la mort d’autrui ?
Et c’est bien pourtant ce que font les 27 pays de l’UE, tout contents et tout fiers de leur unité retrouvée ou raffermie par la grâce du sacrifice des Ukrainiens !
J’ai honte.
D’autant plus honte qu’ils se trompent eux-mêmes. Les reproches violents adressés à Macron par le président polonais le montrent assez, l’unité européenne n’est pas raffermie par cette guerre affreuse comme ils aimeraient qu’elle le soit. Le sacrifice a perdu ses vertus.
Les Ukrainiens meurent à notre place, très largement par notre faute, et ils meurent pour rien.
Hors sujet ?
Pas tant que cela.
Une guerre en Europe en pleine campagne électorale présidentielle aurait dû faire passer au second plan tout le reste. Il aurait dû y avoir débat sur la manière de mettre un terme à ce bain de sang. Cela n’a pas été le cas. L’émotion l’a emporté, la pensée est étouffée.
Si la « joute démocratique » s’était résumée avant ce premier tour en un débat opposant le président sortant à l’ensemble de ses adversaires – au nom de quel principe en exclure certains par rapport à tels autres ? – je crains qu’une telle pratique serait rapidement devenue inaudible et n’aurait donc guère contribué à éclairer l’électorat. Si débat il doit y avoir, c’est bien pour le second tour, entre les deux candidats restant en lice, qu’il doit avoir lieu.
Si j’ai par contre un reproche à adresser à EM, c’est bien celui de s’être retranché derrière l’argumentation trop facile d’une situation internationale tendue pour avoir finalement snobé cette première partie de campagne et considéré par là-même avec dédain non seulement ses adversaires mais aussi les électeurs.
La situation internationale, quelle que soit sa gravité qu’il ne viendrait à l’idée de personne de nier, ne saurait justifier que soit escamoté ce rendez-vous quinquennal essentiel qui décide du sort de notre pays et de son avenir. Cela est d’autant plus vrai lorsque celui qui snobe ce rendez-vous est le même qui détient les rênes du pays depuis cinq ans, qui est l’adepte de la pratique du « en même temps » et qui sollicite du corps électoral le renouvellement de son contrat.
La France n’est pas un sujet secondaire, un thème accessoire, que l’on peut traiter par-dessus la jambe au motif d’une part que d’autres préoccupations nous en détournent et d’autre part que l’issue de l’élection serait par avance acquise.
Le bilan du pays, dans bien des domaines, est loin d’être satisfaisant, les défis à relever sont énormes, l’argent magique que l’on déverse aussi abondamment que généreusement sera demain et après-demain source de bien de difficultés et le chemin à venir est parsemé d’obstacles. EM commettrait donc une grossière erreur à se considérer comme le meilleur des candidats, donc forcément imbattable, et à prendre cette élection présidentielle à la légère.
@ caroff | 06 avril 2022 à 09:27
À se demander si la prose de Cyril Lacoste mettant l’accent de façon totalement décalée sur les qualités et les bienfaits supposés de M. Macron de la même manière qu’en Corée du Nord la presse encense Kim Jong-un n’est pas en fait à prendre au second degré.
La Corée du Nord, maintenant, les complotistes sont vraiment prêts à tout, mais c’est vrai, j’oubliais, ils croient aussi que Mme Macron est un homme…
Poutine ou Roy Cohn les inspirent, les méthodes sont les mêmes.
https://www.vanityfair.fr/pouvoir/politique/story/recit-roy-cohn-lavocat-qui-a-faconne-donald-trump/11910
« Et je partage l’avis des Français, moi qui n’aime rien tant que la simplicité chaleureuse et respectueuse… » (PB)
Cher Philippe,
Pas sûr… On se souvient tous de « l’homme normal » ! Celui qui faisait aux journalistes des confidences qu’il n’aurait même pas dû raconter sur l’oreiller. Celui qui était toujours vêtu à la 6-4-2. Celui qui allait chercher les croissants en scooter pour sa mie. Celui qui s’est pris une nasarde par une gamine kosovare…
Alors si les Français aiment « la simplicité chaleureuse », ils ont Lassalle, celui avec lequel ils aimeraient aller boire un coup !
Non, la fonction requiert de la hauteur (dont Macron a parfois manqué) et même un peu de morgue (dont Macron n’a pas manqué). Je n’ai pas souvenir que de Gaulle, Giscard ou Mitterrand faisaient montre de « simplicité chaleureuse et respectueuse ».
@ Pierre Durand
« Voulez-vous dire que les Français osent tout ? »
Tiens, revoilà Michel Audiard !
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@ bernard
« Les Français voteraient pour une ou un poutiniste et pas pour Macron ? Les Français mettraient deux poutinistes au deuxième tour ? Putin ! »
Pierre Durand vous l’a dit : les Français, ça ose tout ! Le plus cocasse – si j’ose dire – ce serait d’avoir deux poutinistes au deuxième tour !
C’est drôle, sur ce blog où Macron a été vomi, haï et vilipendé, il y en a qui commencent à baliser en se disant que la politique du pire risque de produire un effet boomerang.
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@ F68.10 (@ caroff )
« Dès que je lis le mot « surdoué », oui, moi aussi je ne peux réprimer un grand éclat de rire. »
Je ne sais pas si Macron est « surdoué ». En revanche cette campagne nous a montré un bel échantillonnage de sous-doués !
Pour sauver la planète un type offre les 200 millions qu’il vient de gagner au Loto.
Mis à part Aliocha je ne vois personne d’autre !
@ tous les rieurs
Riez, riez tant qu’il en est encore temps. Il a fallu dix ans pour que les yeux se dessillent et constatent les graves déficiences morales de Sarkozy, il faudra autant d’années, sinon davantage, pour que les qualités de Macron soient reconnues. C’est ainsi, personne n’y peut rien.
@ Cyril Lacoste | 06 avril 2022 à 03:51
On ne demande pas à un Président d’être « surdoué » mais plutot de faire son job. À ce titre, le bilan de EM n’est pas brillant: citez-moi un domaine dans lequel son action (ou celle de ses gouvernements, c’est pareil à ce niveau de personnalisation du pouvoir) a été positive ?
@ Aliocha 10h24
« Caroff rit, et le désastre couve sa reconquête, pendant que stephane réactualise les ignominies de « Je suis partout ». Poutine a de l’avenir en France… »
Encore un grand éclat de rire à parcourir votre prose dégoulinante, souvent désopilante, parsemée de points Godwin…
Continuez comme ça pour nous distraire, non pas de la médiocrité parce que vous en êtes un bon exemple, mais en nous donnant des échantillons de la guimauve macronienne !
Emmanuel Macron ne vient pas débattre parce qu’il sait qu’il n’a pas de bilan confortable à présenter et que s’il est réélu il va naviguer à vue.
J’ai lu hier que son entourage, ministres et proches collaborateurs LREM présents à Paris La Défense Arena, ont raillé son discours fourre-tout et ne se privent pas, dans son dos, de critiquer ouvertement son show de deux heures de promesses-distributions pour appâter un peu tout le monde.
Les admirateurs d’Emmanuel Macron nous le présentent toujours comme un grand économiste sans qui, disent-ils, la France et les Français y perdraient leur fortune petite ou grande.
Pourtant en y regardant bien, la start-up nation est bien mal en point. Très mal en point même, telle une entreprise à la dérive ou en règlement judiciaire.
Je passe sur la Bourse qui a baissé bien avant la guerre en Ukraine mais admettons que ce soit pour des raisons multiples et internationales.
Durant son passage au ministère de l’Economie, M. Macron a démembré notre industrie.
Et quand on nous dit achetez français, c’est assez drôle. Par exemple, il vaut mieux parfois acheter un verre de lunettes fabriqué par une entreprise japonaise en Seine-et-Marne qu’un verre Essilor (entreprise française florissante, mais vendue aux Italiens et qui fabrique ses verres en Corée)… Une tromperie.
Par ailleurs, nous venons de découvrir le scandale Orpea où pour des raisons de gros sous, pour soigner les actionnaires, pour payer très grassement son dirigeant, on a oublié le bien-être élémentaire de nos aînés. Pourtant, j’imagine que dans les salons parisiens nos grands humanistes autoproclamés devaient se réjouir de la réussite de ce groupe et de ses semblables, une industrie comme les autres.
Aujourd’hui on nous parle du scandale Covéa, ces mutuelles d’origine communiste qui se gavent sur leurs sociétaires. Les yeux se dessilleraient-ils face à ces économistes de pacotille ?
Pour que la start-up nation puisse être gérée avec rigueur, modernité et à l’instar de l’économie mondialisée, le Cabinet McKinsey a été sollicité… après une aide particulièrement efficace et gratuite (?) pour la campagne du candidat Macron, en 2017.
Le but : réduire les coûts d’une Fonction publique selon eux pléthorique, paresseuse, rétrograde et donc inefficace.
C’est le rôle de ces cabinets que j’ai connus très souvent… mais dans le privé, ils sont rémunérés avec des fonds… privés et lorsqu’ils ne donnent que de maigres résultats, ils sont remerciés.
Ainsi, ce Cabinet qui, installé aux USA, ne paye pas d’impôts en France, rappelons-le, a travaillé notamment pour le ministère de la Santé.
Je ne sais pas exactement quelle a été sa participation pour réorganiser (ou plutôt le démanteler) l’hôpital public mais devant le fiasco actuel, il est quand même utile de poser le problème.
Malgré une pandémie plus que perturbante, on a assisté à des fermetures de petits hôpitaux de proximité pourtant moins chers que les CHU et utiles pour les soins de fin de vie, les soins de suite. Fermetures de lits et réduction du personnel, réorganisation des services avec regroupement des disciplines pour les grands hôpitaux régionaux. Sur le papier, c’est sûrement génial, dans la réalité, c’est épouvantable et indigne d’un pays moderne car cela ne tient pas compte des réalités.
C’est ainsi que dans certaines régions le premier service d’urgence pédiatrique (par exemple) se trouve parfois à 60 km du domicile des parents. Il en est de même pour les maternités et autres services médicaux, sachant que la médecine de ville est devenue une peau de chagrin.
J’habite un département complètement sinistré dans ce domaine, mais je ne suis pas sûre qu’en région parisienne ce soit très différent.
Pendant qu’on accueille plus de 200 000 migrants chaque année, on rationalise la santé en réduisant l’offre de soins, ce qui est parfaitement contradictoire.
On manque de médecins, c’est un fait sur tout le territoire, mais qui voudrait aujourd’hui, après 7 ans d’études et des responsabilités sur la vie des patients, percevoir le tarif d’une visite équivalant à une heure de ménage ?
Où est passé l’humanisme, cet apanage artificiel tant glorifié par la macronie ?
Où sont les économies réalisées par cette destruction de structures déshumanisantes ? Qui en tire bénéfice ?
Mon exemple est celui de la santé, le plus criant, mais on peut regarder d’autres services, c’est tout pareil.
C’est changer pour changer et surtout détruire l’existant trop vieillot, trop franchouillard, trop proche des gens. C’est changer pour se croire au-dessus de l’ordinaire. L’obsession de la rentabilité tout en laissant la dette filer.
Dans cette drôle de campagne 2022, les Français se posent des questions sur leur environnement dégradé, visible à l’oeil nu, et s’apprêtent à lâcher le grand homme, alors l’UE vole à son secours.
Hier, en effet, Madame von der Leyen annonce préparer des sanctions financières contre la Hongrie qui vient de réélire M. Orban, dont les idées ne correspondent pas aux valeurs européennes. Message subliminal : voilà ce qui pourrait arriver à la France si ses électeurs votent mal. Étonnante déclaration sous forme de chantage ou de despotisme.
Des dirigeants qui donnent des leçons de démocratie au monde entier et qui voudraient dresser les peuples à leurs pensées conformes. Bravo !
Pas de quoi se sentir proche de l’UE.
Vous avez reçu ou vous recevrez bientôt dans votre boîte aux lettres une grosse enveloppe contenant les divers programmes de nos guignols qui se présentent à la présidentielle de 2022.
Ne la jetez pas. Conservez-la précieusement, dans 10 ou 20 ans, ça vaudra son pesant d’or sur eBay ou dans une salle des ventes à Drouot, rayon nostalgie, comme les vieux vinyles de Sylvie Vartan ou Sheila. Le symbole d’une décadence.
Voyez le catalogue de ces guignols, tout y est gratuit, comme dans nos publicités à la télévision : Carglass®, c’est gratuit, rien à payer, Optical Center s’occupe de tout, rien à payer, Comme j’aime, première semaine gratuite, maigrissez sans rien débourser, en somme une société du tout gratuit. On va vous raser gratuit. Comme le mouton du Moyen Âge que l’on embrochait de la barbe au cul pour le rôtir, le barbecue, que nous prononçons aujourd’hui à l’anglaise pour faire chic, genre Downton Abbey.
Les transports en commun:gratuits, les inscriptions en fac gratuites, la retraite sera octroyée dès la maternelle, le diesel à prix discount, la semaine de travail à 30 heures payées 40, vous n’aurez rien à débourser, vous dis-je.
Tout sera gratuit, donc n’hésitez pas, votez pour n’importe lequel de ces guignols. C’est la fête au village !
@ Cyril Lacoste | 06 avril 2022 à 03:51
Vous venez démentir le proverbe « La nuit porte conseil » !
Soit ce délire est le résultat d’une fatigue provoquée par l’insomnie qui vous a frappé, soit vous rêvez éveillé…
Ne le prenez pas en mauvaise part puisqu’il n’est point de sot métier, mais… chercheriez-vous un emploi de cireur de chaussures à l’Elysée ?
Stupéfiant !
Sur LCI, quatre jours avant le premier tour de la présidentielle, Pujadas, l’animateur, pose une étrange question aux quatre présents (un sondeur et trois journalistes politiques) : « Sans me dire pour qui vous allez voter, savez-vous aujourd’hui pour qui vous allez voter ? » Un sur quatre a répondu : « Oui ». Trois ont répondu : « J’hésite. »
Stupéfiant !
@ Achille | 05 avril 2022 à 17:04
« J’ai passé l’âge de jouer les groupies [de Macron] »
J’en doute fortement, la Macronie se vantant sans vergogne d’accepter des fans bien plus âgés que vous…
https://fac.img.pmdstatic.net/fit/https.3A.2F.2Fi.2Epmdstatic.2Enet.2Ffac.2F2021.2F10.2F04.2F54bfba14-873f-4e2e-97d2-7e8a83b4b937.2Epng/1200×900/quality/80/crop-from/center/focus-point/1356%2C759/line-renaud-ses-confidences-sur-emmanuel-et-brigitte-macron.jpeg
Quant à l’idolâtrie, dont vous prétendrez ne pas être atteint, vous en présentez pourtant tous les symptômes à longueur de messages. L’autodiagnostic demande un minimum d’introspection… et de modestie.
@ Giuseppe | 06 avril 2022 à 10:33
« Seule la victoire est belle ! » (Pierre Berbizier)
Exact, d’autant que cette campagne électorale est certainement la plus puante de la Ve République. Aussi le vainqueur n’aura pas volé sa victoire.
Ceci étant les cinq années à venir ne seront pas de tout repos.
Une de mes connaissances ayant lu ces mots les commente ainsi :
« Stupéfiant ? Pas pour moi. Chacun, désormais, en démocratie représentative française vote pour celui/celle qui, au dernier moment, lui semble répondre le mieux à ses propres envies et désirs immédiats et nombrilistes. Plus aucun sens du civisme et de la conscience républicaine. Je le répète : c’est « ma gueule d’abord ». La Le Pen joue la maman qui cajole et bisoute, et parle de ses chats et du prix des croquettes qui ne cesse d’augmenter. On vote pour elle. On meurt par milliers au Yemen ou en Ukraine ? Qu’est-ce que j’en ai à foutre ?! Lamentable. »
@ Serge HIREL | 06 avril 2022 à 20:03
« L’autodiagnostic demande un minimum d’introspection… et de modestie. »
C’est curieux ces gens qui donnent des conseils qu’ils ne s’appliquent pas à eux-mêmes. Ils devraient se regarder plus souvent dans leur miroir.
@ Cyril Lafon
« Riez, riez tant qu’il en est encore temps. Il a fallu dix ans pour que les yeux se dessillent et constatent les graves déficiences morales de Sarkozy, il faudra autant d’années, sinon davantage, pour que les qualités de Macron soient reconnues. C’est ainsi, personne n’y peut rien. »
Je ris d’un point précis: votre utilisation du terme « surdoué ».
Cela ne m’empêche pas d’être entièrement d’accord avec vous sur votre dernier paragraphe. Bien que je pense que les Français seront trop ronchons pour reconnaître les mérites de Monsieur Macron dans même vingt ans.
Autant il n’a pas réussi à débloquer les mentalités françaises ni la sienne sur des sujets comme l’immigration, autant je reconnais à Monsieur Macron sa volonté de tenter de rénover nos « corps intermédiaires » si défaillants en tentant d’autres moyens de communication entre État et société. Ce que les corps intermédiaires ne lui ont d’ailleurs jamais pardonné.
Et je le pense positivement haï par une bonne majorité des fonctionnaires. Mais je m’avance peut-être un peu, ici.
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@ Ninive
« Comme les Dupont(d) d’Hergé je dirai même plus: « tant ce gamin capricieux, narcissique, psychopathe et dépensier » aura été un malheur de plus pour les Français. »
Je suis en désaccord. Cet adulte responsable, lucide, équilibré et économe dans l’âme a eu le mérite de pointer du doigt nombre de travers de la société française. Il a eu, comme il le reconnaît, l’imprudence d’aller trop vite sur, par exemple, la réforme des retraites en un régime unique. Je fantasmerais pourtant bien qu’il fasse le forcing sans complaisance sur de tels sujets, mais je crois qu’il perçoit les limites de l’exercice dans la configuration sociale et mentale actuelle de la société française.
Sur l’insécurité, la France pâtit d’une culture de la complaisance qu’elle n’a pas su corriger et que les vociférations de matadors ne corrigeront pas.
Sur la question russe, je ne vois personne d’autre de présidentiable dans le spectre politique français avec des positions plus respectables.
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@ Michelle D-LEROY
« Les admirateurs d’Emmanuel Macron nous le présentent toujours comme un grand économiste sans qui, disent-ils, la France et les Français y perdraient leur fortune petite ou grande. »
Ce n’est pas ainsi que je défends Monsieur Macron. Non.
« Pourtant en y regardant bien, la start-up nation est bien mal en point. »
Compte tenu que nous aurons probablement au second tour un adversaire de Monsieur Macron qui risque de gouverner de manière clanique si élu, je préfère mille fois le concept de « startap néchionne. » Le capital risque, c’est quand même cool. Bien que cela risque de ne plus être vraiment d’actualité immédiate devant ce que risquent de devenir les chaînes logistiques si la démondialisation se matérialise réellement. Ce qui me semble probable, et ce qui cognera sur un peu tout le monde…
Et M. Orban est un cas bien plus grave que ce que vous semblez penser. Entre sa volonté affichée de révision du traité de Trianon, sa sortie des clous démocratiques par sa mainmise fourbissime sur les médias, ainsi que son torpillage répété de l’OTAN en payant maintenant en roubles, je crois que vous ne mesurez pas le danger que représente Monsieur Orban depuis que Monsieur Poutine se lâche.
Les soutiens de Monsieur Poutine, qu’ils soient du « tiers-monde » ou du monde dit développé, ont un point rabique essentiel en commun: aucuns ne supportent les pédés. Et sur les réseaux sociaux et chatrooms, le soutien à Poutine s’accompagne quasiment systématiquement de la haine des pédés. Semble-t-il que la troisième guerre mondiale aura pour enjeu la question suivante: « faut-il enfermer les pédés ? »
Alors allons-y gaiement: envoyons-nous des bombes atomiques sur la tête pour défendre le droit d’enfermer les pédés. Heureusement qu’on a pété l’atome pour en arriver là. Le progrès, en somme.
Moi, je pense qu’il faut maintenant exclure la Hongrie de l’Union européenne et de l’OTAN. Qu’elle se retrouve de l’autre côté du nouveau rideau de fer. Avec la Serbie. Dommage: j’aimais beaucoup Budapest. Je suis un inconditionnel des thermes du mont Gellért. Que je recommande sans aucune hésitation. Et le Danube y est splendide.
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@ Savonarole
« Vous avez reçu ou vous recevrez bientôt dans votre boîte aux lettres une grosse enveloppe contenant les divers programmes de nos guignols qui se présentent à la présidentielle de 2022. Ne la jetez pas. Conservez-la précieusement, dans 10 ou 20 ans, ça vaudra son pesant d’or sur eBay ou dans une salle des ventes à Drouot, rayon nostalgie, comme les vieux vinyles de Sylvie Vartan ou Sheila. Le symbole d’une décadence. »
Mouais. Non. Je préfère faire du lèche-vitrine chez Camille Sourget.
Riez, caroff, riez, ça chasse les démons.
Ce sont aux Français de faire attention car il y a danger.
Marine Le Pen estime que Vladimir Poutine « peut redevenir un allié de la France » si la guerre en Ukraine prend fin.
On attend maintenant l’avis de J-L Mélenchon et Éric Zemmour, les deux autres groupies de Poutine qui sont devant Valérie Pécresse dans les sondages.
Cette dernière serait bien inspirée en lançant ses attaques sur ceux qui la précèdent plutôt que de faire une fixette sur EM..
Elle semble avoir déjà oublié que l’ennemi historique des gaullistes ou présumés tels c’est d’abord et surtout le RN (ex-FN).
« Attention aux Français ! » (PB)
Attention ! Ne restez pas dans l’ombre.
Si vous n’avez pas lu le livre de Frédérique Dumas, députée LREM, ou si vous avez quelqu’un d’hésitant dans votre entourage ne voulant plus rester rester dans l’ombre et se faire rouler dans la farine le jour du vote, écoutez l’interview de Frédérique Dumas: « Les Révélations d’une députée au coeur du système Macron ».
Elle parle aussi, et en toute sincérité, du pouvoir que Brigitte Macron prend à l’Elysée, donné par son mari Emmanuel.
https://www.youtube.com/watch?v=SA6i-wntMJQ
Merci à Frédérique Dumas et à Denis Robert pour leur courage d’éclairer les Français sur ce qu’est réellement le système pervers macronien.
Il devient urgent de passer à la case élections car les casseroles se précisent : Alstomgate, McKinseygate et Rothschildgate… Avec les arguments de l’excellent Charles Prats, les réponses devraient être beaucoup plus difficiles que les questions… J’avoue être un tantinet écœuré…
https://www.youtube.com/watch?v=lVXtpurBilc&list=PLZmk6i3tYJaYud93G9O4SBZ28NZxDExY6&index=2
@ Savonarole
Votre texte, comme souvent, est très amusant. Plein de bonheurs d’expression.
Vous avez raison : promettre toutes ces choses gratuites est totalement démagogique. Mais votre conclusion : tous dans le même sac, variante de « tous pourris », variante de « marre de la démocratie », laisse à désirer.
Pécresse et Macron ne sont pas du nombre. C’est le seul choix qui est devant les esprits raisonnables et sérieux. Je voterai, pour ma part Pécresse au premier tour, et Macron, au second tour, qu’il soit face à Le Pen fille ou à Mélenchon.
Ce matin je me suis farci les deux pages de l’entretien de cinq journalistes du Figaro avec Macron. Je n’ai pas l’intention de caricaturer sa pensée – il le fait très bien lui-même – et c’est avec un réel souci d’honnêteté que j’en fais ce résumé :
– Macron : « Le projet que je porte permet de renforcer la lutte contre l’immigration clandestine et de faciliter le retour vers leur pays d’origine des étrangers sans titre. »
Macron s’arrêtant là, on s’attend à ce que les journalistes lui demandent comment, par quelles mesures. Que nenni ! Passons à la question suivante :
« Tracez-vous un signe égal entre l’extrême droite et l’extrême gauche ? »
– Macron : « Non, je fais un distinguo profond, parce qu’ils procèdent de mouvements très différents. Mais, par rapport au champ républicain, ils apportent des réponses simplistes et des contre-vérités qui cultivent les peurs. Leur rapport à notre République et à ses valeurs est un rapport aux marges. »
Tu l’as dit bouffi : « par rapport au champ républicain leur rapport c’est un rapport aux marges ».
Question suivante : « Comment définissez-vous l’extrême droite que vous dites combattre aujourd’hui ? »
– Macron : « Il existe sur ce sujet une historiographie constante et les fondamentaux actuels de l’extrême droite sont toujours les mêmes : les attaques et le rejet de la République, une base d’antisémitisme – sinon revendiquée au moins cultivée, une xénophobie très claire et une volonté d’ultraconservatisme. »
On aurait pu s’attendre entre autres à ce que les journalistes lui demandent de citer les mesures antisémites inscrites dans le programme de MLP et de Zemmour.
Que nenni ! Passons à la question suivante : la future majorité de gouvernement.
-Macron: « le regroupement de la social-démocratie, de l’écologie de progrès qui refuse la décroissance, du centre politique, des radicaux, de la droite orléaniste et d’une partie de la droite libérale et bonapartiste. »
En effet ça ferait du monde !
Et la proportionnelle dans tout ça ?
– Macron: « Mais j’y suis favorable à la condition qu’elle n’impuissante pas l’exécutif. La Ve République nous a apporté une stabilité et une efficacité qui doivent être préservées. »
On appréciera l’utilisation à la mode du néologisme barbare « impuissanter ». Les journalistes auraient pu lui demander quelle dose « impuissanterait l’exécutif ». Que nenni ! Passons à la question suivante : et l’hôpital dans tout ça ?
– Macron : « …le « Ségur de la santé ». Plus de 11 milliards d’euros par an pour revaloriser les salaires et 19 milliards d’investissements. Est-ce que l’hôpital va radicalement mieux aujourd’hui ? Non. Pourquoi ? Déprise. Perte de sens. Bureaucratie. Il y a donc un problème de méthode. Quand nous nous sommes battus pendant la crise sanitaire, nous avons retrouvé des libertés que nous n’avions plus. C’est cela que je veux retrouver. »
Un peu, mon n’veu : pour lutter contre la déprise (?) il faut retrouver ces libertés que nous avons retrouvées en nous battant pendant la crise.
Et pour l’école, qui va mal :
– Macron : « Je laisse donc des leviers localement en mettant autour de la table le maire, son directeur d’établissement, les professeurs, les parents d’élèves, le périscolaire et même, quand c’est au lycée ou au collège, des représentants d’élèves. »
Merci, Monsieur le Président, on compte tous sur vous pour relever le niveau.
Oui, tout est possible.
Certains ont affirmé que, même s’ils refusaient de diaboliser Marine Le Pen, ils ne voteraient jamais pour elle.
Alors quid au deuxième tour ?
Un douloureux déchirement après un martèlement incessant de Macron-bashing.
@ Patrice Charoulet 06/04/22 22:29
S’agissant du comportement des électeurs, un autre élément, non négligeable, est aussi à prendre en compte.
Le paysage politique français a été totalement bouleversé depuis l’irruption en 2017 d’EM et la cannibalisation par ce dernier des principales forces politiques, que nous pourrions grossièrement qualifier de modérées, qui structuraient le pays.
Le champ des options pour l’électeur s’est ainsi considérablement réduit, s’articulant désormais quasiment uniquement entre d’une part EM et la vision politique, pour autant qu’il y ait vision, qu’il porte du pays et d’autre part les extrêmes, qu’elles soient de droite ou de gauche.
Dans un tel contexte, il n’est pas étonnant que l’électeur n’y trouve pas forcément son compte et éprouve des difficultés à trancher.
@ Patrice Charoulet | 06 avril 2022 à 22:29
Mais alors, faut-il voter pour celui/celle qui semble répondre le mieux aux envies et désirs immédiats et nombrilistes des autres ?
Dans une démocratie, l’une des plus grossières erreurs d’un dirigeant politique est de faire étalage de son arrogance. Aucun n’a longtemps survécu. Giscard et Sarkozy sont de bons exemples de victimes de cette règle. En tout temps, pratiquer ce sport dangereux dans les allées du pouvoir exige un savoir-faire sans faille dans l’art de la dissimulation. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Macron a donné de multiples signes que, sur ce point, le surdoué était un vrai cancre.
S’y adonner à la veille d’une tentative de réélection relève de l’inconscience, quasiment d’un penchant pour le suicide. Certes, la chaise vide sur France 2 dans un débat somme toute sans enjeu n’est pas en soi une faute gravissime au plan de la qualité médiatique de la campagne, mais cette absence du candidat-président parmi ses pairs – ses pairs, parce que les onze autres candidats sont tout aussi éligibles que lui – exprime autant que toute autre de ses frasques, une morgue indigne, un mépris totalement contraire à l’exercice présidentiel, un irrespect inacceptable des autres candidats, quel que soit le score que les sondages leur attribuent. M. Macron (27 % aujourd’hui) doit savoir serrer la main de M. Poutou (1 %) sur un plateau TV parce que celui-ci est son égal, quoi qu’il en pense.
Qu’on ne vienne pas me raconter que Macron, en se soustrayant au débat avant le premier tour, ne fait qu’imiter ses prédécesseurs, qu’il est submergé de travail en raison des tensions internationales ou qu’à cette heure-là, il avait un « call » avec Biden, Poutine ou Zelensky.
D’une part, le « on a toujours fait comme ça » ne serait justifié que si le paysage politique français n’avait pas été bouleversé en 2017 par son hold-up électoral. D’autre part, en France, jusqu’à au moins le 24 avril, la préoccupation qui doit dominer toutes les autres, y compris celle provoquée par la crise Est-Ouest, est l’élection présidentielle, qui va déterminer l’avenir de notre pays et donc le nôtre… Jusqu’à cette date, s’il est qualifié pour le second tour, le président-candidat doit être avant tout candidat. Candidat que les Français doivent pouvoir interroger et malmener tout autant que les autres.
Comme l’écrit fort justement notre hôte, rien ne justifie qu’il s’estime et soit estimé par certains en surplomb de ses concurrents. D’autant plus que son bilan est désastreux, à bien y regarder pire que celui du « président normal ». À noter sur ce point que Macron, d’abord à l’Elysée, puis à Bercy, a largement participé au naufrage du quinquennat de Hollande, tout en organisant sa trahison.
Le scandale de la vente des turbines d’Alstom à General Electric vient immédiatement à l’esprit, mais le jeune ministre de l’Économie a aussi trempé dans la crise Renault-Nissan, qui a débouché sur l’incarcération de Carlos Ghosn au Japon. Il en est même à l’origine en raison de sa décision, en 2015, d’augmenter la participation de l’État dans le capital de Renault, ce qui déséquilibrait celui de l’Alliance Renault-Nissan et faisait craindre aux Japonais que leur marque historique ne passe sous pavillon français. Un camouflet inacceptable pour eux… À l’époque, Ghosn, PDG de Renault, PDG de Nissan, PDG de Mitsubishi et PDG de l’Alliance, a exprimé clairement son désaccord. Macron et Hollande sont passés outre… On connaît la suite… et le peu d’empressement dont a fait preuve le président de la République pour lui venir en aide quand, en 2018 et 2019, sous un prétexte très discutable, le Franco-Libanais a croupi dans les geôles japonaises…
Ainsi va l’arrogance de Macron… à qui les Français peuvent rabattre le caquet dès ce dimanche.
@ Michelle D-LEROY | 06 avril 2022 à 16:44
« Fermetures de lits et réduction du personnel… »
Normalement, si ce démantèlement de l’hôpital n’avait pas eu lieu, l’arrivée du Covid n’aurait dû produire guère plus de panique qu’une épidémie de grippe saisonnière.
Mais voilà, devant la réalité, il a fallu trouver des solutions d’urgence – pas toujours les bonnes d’ailleurs – et surtout des dérivatifs visant à détourner l’attention, d’où les mesures souvent abracadabrantes qui ont été imposées par une armée d’apparatchiks qui jouaient aux esprits supérieurs pour masquer leur ignorance et leur incompétence.
Et tout cela au détriment de l’humanité qui devrait régner dans le cœur de tout médecin digne de ce nom.
« Même les inconditionnels d’Emmanuel Macron sont au fait de certaines attitudes personnelles ou en groupe dont le pays a eu honte.
Il ne suffit pas à Emmanuel Macron de s’en excuser de manière répétitive pour se redonner la liberté, en fin de mandat, de jouer au candidat en surplomb, distancié, condescendant, occultant « tout ce qu’il n’a pas fait » et spéculant sur les bonnes vieilles recettes de l’arbre de l’extrême droite pour cacher la forêt macronienne. » (PB)
Malgré tout, dans les DNA de ce jeudi 07 avril, on peut lire que trois prix Nobel strasbourgeois, quelques professeurs de médecine ainsi que des chefs étoilés ont initié « l’appel de Strasbourg » en faveur de la réélection de Macron et il est précisé que cet appel a déjà réuni 150 signatures se justifiant par une « inquiétude au regard du développement des populismes et des obscurantismes ».
J’observe donc que ces estimables personnalités n’ont pas suivi sur France 2 l’émission “Élysée 2022” de mardi 5 avril (direct à 21:10) avec Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Valérie Pécresse, Philippe Poutou et Éric Zemmour à l’occasion de laquelle j’ai trouvé Mme Pécresse tout à fait excellente qui, contrairement à l’ensemble des autres invités, s’est abstenue de tout faux-fuyant tant dans ses réponses aux questions de la journaliste que de celles des téléspectateurs.
Accessoirement je noterai qu’Éric Zemmour s’est montré particulièrement nul en se laissant enferrer dans les modalités de son principe de bannissement.
C’est quand même impressionnant.
Édouard Philippe avait bloqué le montant des pensions en assurant « c’est temporaire, il y aura rattrapage rétroactif, juste un effort ponctuel ».
Bruno Le Maire et Macron veulent assurer aux retraités que leur pension sera indexée et suivra l’inflation et ce avec effet immédiat après l’élection. Son épouse serait finalement la première à en profiter.
Qui pour croire à ces mensonges.
À un moment il faudrait peut-être arrêter de prendre les gens pour des imbéciles.
Non, vraiment non, Macron et sa clique, il y en a marre.
Macron vous trompe cinq ans, c’est de sa faute, il vous trompe dix ans, c’est de la vôtre.
—
Le scrutin de 2022 est assez simple.
Qui préférez-vous pour trahir ses électeurs ?
Eh oui cher hôte, le voyou de la République, surnommé par moi Emmanuel « Kadyrov » Macron, ou Morveux 1er est un incompétent.
Il parle mal, s’énerve à la moindre contrariété, pratique l’honnêteté comme Véran la médecine, s’entoure de blaireaux de bonne facture, Attal, Sibeth, Parly, Ducon-Mojito…
Expert en conflits d’intérêts, Pfizer, MSC/Kohler…
Expert en éborgnage de manifestants, en condescendance et mépris en tout genre.
Expert en vente des bijoux de famille Alstom, en dénégations, c’est pas moi, en fake niouze …
C’est la plus fâcheuse personnalité que la Ve ait connue.
Ah j’oubliais, menteur. Il affirmait avoir fait Normal sup, avoir été secrétaire de Paul Ricoeur, il doit confondre avec Ricard.
Le baratin, l’incompétence, la méchanceté gratuite en une personne.
Une huile du genre vaseline. Pas consommable.
À jeter sans considérations.
Avec ses neuneus d’électeurs, les pseudo-socialistes humanistes pour eux-mêmes, prêts à exterminer la terre entière pour se protéger. Jamais vu d’électeurs aussi individualistes.
Les retraités du baby-boom, les amateurs de chair fraîche et de vie facile au détriment des autres, les bobos parisiens aux souliers du dimanche.
Disgusting.
@ Patrice Charoulet | 07 avril 2022 à 10:39
Vous avez raison, j’irai voter corde au cou pour le moins nocif. Votre sagesse vous honore.
Toutefois, quelle campagne électorale ! Un sommet de démagogie.
On se rappelle de Pascal Praud pleurant sur les restaurateurs, la bouffe, mon Dieu, l’entrecôte, la côte de bœuf, surtout dans son arrondissement, le 7e de Paris…
On se rappelle de son copain Stéphane Manigold, aujourd’hui disparu, qui possède six grandes brasseries à Paris et qui se palpait 200 000 euros par mois de l’inénarrable Bruno Le Maire, pour que la culture française culinaire subsiste.
On regrette que Jean Anouilh soit mort, car il aurait pu écrire une pièce de théâtre admirable sur cette comédie du « quoi qu’il en coûte » de Macron.
Bon… Quand je vois notre grassouillet Pépère qui en est encore à discuter avec Hidalgo et une conjuration d’une autre époque, on a envie de chialer.
Quelle pauvreté !
À tout prendre, EM a tout compris, il a le sursaut et l’histoire ancrée dans l’esprit des gens, celle qui fait battre les coeurs, Pépère est un mou, mollusque, un cynique qui cache sa vraie nature, mais il ne trompe que lui-même, l’électeur veut du vrai, du solide, du simple:
https://www.ladepeche.fr/2022/04/07/emmanuel-macron-prevoit-daller-fleurir-la-tombe-de-sa-grand-mere-dans-mes-pyrenees-si-cheres-10220025.php
Le sommet de la gagne et des vainqueurs, c’est lui, Vitali Klitschko ; un troufion comme moi, brigadier appelé, est admiratif, en fait je me rends compte qu’il a le même esprit que celui qui instruit le BTP, le courage et l’abnégation.
Je ne connais pas son passé, mais ce qu’il affiche est loin de toutes ces batouilles qui nous ont gouvernés depuis des décennies, de l’Europe à tous les pays intégrés.
En quelques phrases il a effacé des années de nullité, il a reconstitué la matière qui devrait nous guider, celle de Marc Bloch.
En fait, pour être trivial, il a besoin de notre fric, de nos moyens, le courage il s’en occupe. Le brigadier appelé est aux ordres.
Biden l’a compris, il a le même langage, la trouille au ventre pour l’Europe, rien à perdre quand on est l’Ukraine martyrisée, tout le reste, le champion du monde de boxe s’en fiche, il a retiré les gants pour cogner, Volodymyr est aussi en héros… Pour gagner, il faut une âme, l’Europe est hémiplégique et sclérosée de partout, en état de commotion cérébrale sans le savoir.
Quelle poilade !
Entendre parler le maire de Kiev hier soir, la parole qui pèse comme du plomb sans effets de manches, juste ce qu’il faut de force pour soulever des montagnes… Écouter Pécresse, Morano, Pépère et tous les autres est devenu un supplice pour moi, ils chantent faux et n’ont aucun sens de la musique, alors on peut imaginer le désastre du combat dans la solitude, celui que mène comme un demi-dieu le président Zelensky et le maire de Kiev.
J’éviterai toute citation de Mongénéral, mais ce dont je suis sûr, c’est qu’il a retrouvé le sourire, Winston aussi. EM tout au plus est un joint-venture, le moins pire au fond, il fait ce qu’il peut, demain nous serions à nouveau envahis, le passé a été oublié.
@ Michel Deluré | 07 avril 2022 à 11:33
« Le champ des options pour l’électeur s’est ainsi considérablement réduit, s’articulant désormais quasiment uniquement entre d’une part Emmanuel Macron et la vision politique, pour autant qu’il y ait vision, qu’il porte du pays et d’autre part les extrêmes, qu’elles soient de droite ou de gauche. »
Vous oubliez de dire que M. Macron, au vu de ses comportements, de ses déclarations, de ses petites phrases, de ses foucades, de ses incohérences, de ses « con*eries »*, de ses comportements colériques, de ses excès, de ses insultes grossières etc. représente aussi une forme d’extrémisme, probablement des plus dangereux.
(*) Dixit parfois semble-t-il son épouse elle-même.
@ Savonarole | 06 avril 2022 à 17:07
J’ai reçu ce délicat présent ! Je suis émue…
https://www.youtube.com/watch?v=riEBi8BJ9Tw
LA GUERRE EN EUROPE
Se nourrir, se chauffer, se soigner, se déplacer… les peuples d’Europe vont savoir ce qu’il en coûte de confier leur destin à des politiciens !
La définition de camps adverses ne fonctionne plus si on a assez de distance pour les penser dans une perspective de réconciliation.
Nous n’avons pas encore réussi l’Europe, nous avons encore la guerre.
Toutes les remarques qui donnent à Poutine les arguments réels de l’hypocrisie occidentale, impérialisme américain et division des peuples européens, pour légitimer ses entreprises de dénazification, excusent-elles, comme dirait papa Francesco, la défaite honteuse devant les forces du mal qu’est toute guerre ?
Certainement pas, et il ne faudrait pas que les errances impérialistes cèdent aux délires woke qui, utilisés par l’ennemi pour détruire la démocratie en ses entrismes des opinions où il y diffuse le chaos, nous empêchent de l’appeler par son nom, les oripeaux victimaires dont ils se déguisent n’en feront jamais un bouc émissaire, la connaissance du phénomène est suffisante pour ne pas aller se cogner le front à ce miroir à simien, tout russe fût-il.
Si l’Europe fait bloc face à l’agression, c’est qu’elle retrouve avec le président français depuis cinq ans, sous les huées de son peuple égaré et des nations européennes qui lui tournaient le dos, la foi dont Delors à raison disait dès 2008 qu’elle manquait à sa messe, et proposait à nouveau son projet de réconciliation, en espérant qu’il ne soit pas trop tard pour enfin se doter des moyens de cette politique.
Reste à savoir si les Français se réveilleront, ou s’ils ploieront sous les retours impériaux électroniques dont les élèves de Girard à Stanford ont universalisé le pouce baissé ou levé du cirque romain ou célinien, suivant les meutes du Brexit ou du Capitole coiffés par le chapeau du précité simien.
Ils ont là l’occasion, qu’on sent bien fragile, de faire front, de se rappeler les presque derniers mots de de Gaulle et de sa grande idée française, la France n’en est plus à la domination et à vouloir l’obtenir et doit œuvrer à la coopération internationale, définissant selon Girard le héros littéraire et philosophique qui refuse de collaborer, seule formule héroïque de la Résistance, les armes ne devant être qu’un moyen de fortifier la justice face à ceux qui justifient la force.
À l’endroit du péril des crises, apparaît clairement ce qui doit être engagé pour la survie du monde qui, s’il ne sait pas formuler les conditions nécessaires et suffisantes à l’équilibre des relations internationales, court à la perte que l’arsenal sur lequel il est assis lui promet, et qui n’a plus besoin que de la prise de conscience citoyenne qu’il n’y a pas d’autre chemin que celui de la réconciliation et du renoncement aux représailles qui pourraient la lui garantir, les quatre piliers européens définis par Rocard – économie de marché, au nom de la liberté d’entreprise, encadrée par la protection sociale, les droits de l’homme et la démocratie – permettant l’établissement d’un État démocratique fondé sur cette connaissance anthropologiquement établie face à ceux qui en sont encore à confondre son autorité avec la force brutale d’un clan mafieux.
Tout est déjà formulé aux préambules de nos Constitutions qui définissent avec précision le cadre des valeurs démocratiques, dont le suisse est un merveilleux résumé :
Constitution fédérale
de la Confédération suisse
du 18 avril 1999 (Etat le 7 mars 2021)
Préambule
Au nom de Dieu Tout-Puissant!
Le peuple et les cantons suisses,
conscients de leur responsabilité envers la Création,
résolus à renouveler leur alliance
pour renforcer la liberté, la démocratie, l’indépendance et la paix dans un esprit de solidarité et d’ouverture au monde,
déterminés à vivre ensemble leurs diversités
dans le respect de l’autre et l’équité,
conscients des acquis communs et de leur devoir d’assumer leurs responsabilités envers les générations futures,
sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres,
arrêtent la Constitution1 que voici:
https://www.fedlex.admin.ch/eli/cc/1999/404/fr
Le principe évangélique est ici clairement formulé, l’usage individuel de la liberté définissant sa force par sa capacité à se soucier des petits, mettant en lumière le travail immense qu’il reste à accomplir mais qui a l’immense avantage de proposer ce qui jamais ne s’imposera, invitant chaque citoyen à l’accession à cette conscience qui seule saura proposer ce chemin sans chemin à l’humanité, lui permettant d’inventer la mise en application institutionnelle qui lui manque.
L’état de notre pays, tenté à rebours de cette indispensable prise de conscience par un Vénézuélien sans pétrole ou une Pinochette à bas brun-rouge, décrit bien l’instant que nous vivons et la pathologie qu’ici nous pouvons décrire avec précision comme religieuse, cet épithète pouvant être laïquement décrit anthropologiquement, l’abstention qui risque de favoriser les dérives démagogues usant de la liberté définie aux préambules pour choisir de s’en passer, collaborant alors aux forces du pire.
P.-S. @ caroff
Évitez les excès de guimauve, le boucher de Moscou a de la viande excellente, prenez la venelle Le Pen, tournez à droite dans l’impasse Zemmour, au fond à gauche vous y êtes : boucherie Mélenchon !
Un scénario n’a pas été proposé : l’élection de Marine Le Pen pour chasser le sortant et ensuite une cohabitation.
Imagine-t-on Eric Ciotti Premier ministre de Marine Le Pen ?
Oui, on pourrait.
Au fond, au tréfonds, cette campagne est simplement une illustration des qualités intrinsèques de l’espèce humaine.
La triade, argent, pouvoir, compromission (entendez, rouerie) continue de prospérer. Il n’y a sans doute aucun des candidats qui pense ce qu’il dit. Il dit ce qui est nécessaire de dire pour coller aux attentes des électeurs, telles qu’il les connaît ou qu’on les lui fait connaître.
Le pouvoir et son exercice coïncident rarement mais s’assombrissent l’un l’autre. Vénérer de Gaulle c’est adhérer à ses entreprises, en oubliant ses ignominies, qui lui étaient indispensables comme consubstantielles.
M. Macron est un être atypique, il le démontre, contribue à la dérive de la France, dont il tire d’une part un profit personnel, compensé par une défiance nationale. Il ondule entre les nids de mitrailleuses, mais que penser de la naïveté d’un M. Jadot qui parle des « jours heureux ». On devrait répudier de telles personnes qui n’ont même pas le courage de leur duplicité.
Jusqu’à Giscard, la population, vaille que vaille, a suivi des hommes représentatifs de leur fonction dans l’esprit de la nation.
Il est vrai que les Français n’aiment pas la liberté, ils n’en ont ni l’instinct, ni le courage: elle figure partout pour exorciser leur goût pour le souverain. « Occupez-vous de moi mais fichez-moi la paix. » Egoïstes, morveux, et arrogants. Aucun doute, M. Macron sera élu.
@ Aliocha 15h54
« …prenez la venelle Le Pen, tournez à droite dans l’impasse Zemmour, au fond à gauche vous y êtes : boucherie Mélenchon ! »
Vous préférez sans doute le boulevard Macron, que l’on surnomme le boulevard du vice ?
Vous faites des phrases très longues et recopiez Wiki mais n’apportez jamais la moindre preuve, le moindre chiffre, la moindre argumentation à l’appui de votre amour d’Emmanuel… Pourquoi ?
@ Bill Noir | 07 avril 2022 à 15:17
Rien de nouveau, nous le savons déjà depuis longtemps : Sedan, Verdun, Maginot, Diên Biên Phu, Suez, l’Algérie… et ce n’est que pour les Français !
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@ stephane | 07 avril 2022 à 18:10
Douteux ! Ciotti a trop répété qu’il était ami de Zemmour !
MLP, si élue, ce qui ne sera pas le cas, aurait quelques comptes à régler avec bien des gens dont Ciotti en plus de sa nièce, Zemmour, Collard and Co.
Pariez plus tôt sur Robert Ménard ?
@ Ellen
Moi qui aime les gens sincères et loyaux, là, en écoutant cette interview, même si j’ai compris depuis longtemps comment fonctionnait notre Président et ses proches collaborateurs, on plonge dans la vraie nature de ces gens méprisants et qui n’ont rien à faire des autres tout en se disant humanistes. Une imposture !
À un moment cela transparaît tellement, après 5 ans, que les électeurs le ressentent et rejettent cette attitude.
Si l’intelligence sert juste à transformer les individus en logiciels froids, impersonnels, décalés de la réalité de la vie des gens, elle ne sert à rien.
@ Achille
Ce jeudi 7 avril, le temps s’assombrit au-dessus du Château : Macron : 26, 5 % (- 0,5 point par rapport à la veille, avec une marge d’erreur de + ou – 2,8 %) ; Le Pen : 23 % (+ 1 point par rapport à la veille, avec une marge d’erreur de + ou – 2,6 %). Source : baromètre quotidien Ipsos-Sopra Steria pour France Info et Le Parisien.
Commentaire : l’étau se resserre… sur le sortant.
Certes, compte tenu des marges d’erreur, Macron peut être à 29,3 % et Le Pen à 20,4 %… Voilà qui est rassurant.
Ce qui l’est moins, c’est que Macron peut aussi être à 23,7 % et Le Pen à 25,6 %… Ne cherchez pas l’espoir dans le taux de « sûreté du choix » : les électeurs de l’un et de l’autre sont à 82 % sûrs du leur.
Écopez Achille ! Le pédalo prend l’eau ! Dimanche, le capitaine pourrait devenir second… et, le 24 avril, être jeté par-dessus bord…
@ stephane | 07 avril 2022 à 18:10
C’est curieux, je vois plutôt Ciotti en ministre de l’Intérieur… Il a déjà tous les codes !
@ duvent
Bonsoir et merci duvent pour votre message, ce clip a été réalisé par Michel Gondry, un Français qui est un petit génie, il a reçu un Oscar à Hollywood en 2005.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Gondry
La musique pop est excellente, le gars qui tape sur son tambourin est un Turc, et à la basse c’est un Noir. Avant qu’on voie ça en France pour le même résultat, bonjour…
@ Savonarole | 07 avril 2022 à 23:15
Bientôt, Pâques… Pour vous une douzaine d’œufs !
https://www.youtube.com/watch?v=ZgIvDCuJfOk
Connaissez-vous la raison de la disparition du mot « agélaste » et celle de l’augmentation des personnes atteintes de cette pathologie ?
De Gaulle avait aussi le droit d’être humain, c’est le vice reconnu en soi-même qui permet de trouver le chemin pavé de la pierre rejetée, car si l’on ne le ressent pas en soi, comment chez l’autre pourrait-on le reconnaître ?
On réclame des chiffres pour légitimer son goût de la viande et du sang, et même si le prophète de lui-même provoque son rejet par-dessus le bastingage, le léviathan se chargera de le rejeter aux rivages de la cité, pour qu’il lui rappelle que ce n’est pas son refus qui saura dissimuler que Dieu aime sa créature et la comprend, que c’est cela le feu qui dévore nos iniquités, nos manquements.
Non, ne le sifflez pas, votez !
P.-S.@ caroff:
Ne cherchez pas cela dans Wiki, lisez les prophètes, c’est vous-même que vous comprendrez, cher semblable.
@ Serge HIREL | 07 avril 2022 à 20:11
« Écopez Achille ! Le pédalo prend l’eau ! Dimanche, le capitaine pourrait devenir second… et, le 24 avril, être jeté par-dessus bord… »
Ne vous accrochez pas trop à cette idée, vous risqueriez d’être déçu le 24 avril prochain.
Je veux bien reconnaître qu’Emmanuel Macron fait une campagne électorale « la fleur au fusil », un peu comme Lionel Jospin en 2002. À la différence toutefois que contrairement à ce dernier, EM sera au second tour et je pense que le débat qui l’opposera à MLP permettra de faire la différence entre un homme qui a déjà l’expérience du pouvoir et connaît très bien ses dossiers et une femme qui, même si elle fait de notables progrès, a encore tendance à se perdre dans ses fiches.
J’écope, mais ce n’est pas moi qui boirai la tasse. Vous par contre je crains que oui ! 🙂
Les Français ont indiqué qu’ils ne voulaient pas du match retour de 2017.
Pour 66 % d’entre eux Macron ne doit pas être élu.
Le programme de MLP est Mélenchon-compatible et donc inepte.
Donc c’est soit Z soit VP.
Quelqu’un qui remplit à ras bord tous ses meetings, qui a le plus grand nombre de vues sur YouTube, qui parvient en trois mois à constituer un parti de 120 000 personnes, qui dope toutes les audiences des médias dans lesquels il est torturé, ne peut rester aussi bas dans les sondages non ?
Peut-être une surprise dans les urnes dimanche 10 avril ?
UN BOULEVARD DU CRÉPUSCULE
où les nantis d’une ouïe fine entendirent les coups de gong provenant des rivages du Styx et constatèrent les ravages de la Woke Civilisation effaceuse.
Aux plus sages on disait que Putin est mal renseigné, qu’il ne sait pas que son aviation rase des villes entières.
C’était, de fait, la seule explication mise à part la folie d’un homme qu’il faut enchaîner par tout moyen disponible !
La responsabilité de son entourage – proche et lointain – est engagée devant l’Histoire.
Dans le brouhaha, certains entendaient que Macron « ne veut pas faire 5 ans de plus pour faire 5 ans de plus ». Et ils rétorquaient mollement : nous non plus nous ne voulons pas faire encore 5 ans avec lui… et réciproquement.
C’est alors que retentirent trois messages funestes hors norme.
On commença par assassiner un assassin dans sa prison. Cet individu ne passionnait guère les foules sur le continent… mais quand même on était choqué : ces lieux de sécurité devenaient insécures !
Concomitamment la famille d’un supplicié – dont la tête avait été séparée du corps bien après que la machine du bon docteur Guillotin a été mise au rencart – se manifesta et demanda des comptes.
Je ne me souviens pas de ma réaction lors des faits… j’étais partagé… j’avais des réserves sur la façon dont le pouvoir depuis 50 ans gérait l’éducation de nos jeunes têtes blondes… quand on me disait Paty je pensais Haby… je me rappelais cette période encore heureuse où un professeur, à qui on demandait si telle question figurerait à l’examen, répondait à un étudiant maghrébin sous les rires de ses camarades autochtones : « Si Dieu le veut ! »
Pour le dire vite, je crois que Paty n’a pas mesuré la voie dans laquelle il s’engageait, qu’il fut un martyr « contre son gré », qu’il n’a jamais mesuré la profondeur du gouffre dans lequel il exerçait son apostolat, qu’il méconnaissait la veulerie de son administration et la lâcheté de la plupart de ses collègues.
Il ne savait pas non plus qu’il est certains domaines où la caricature est, et sera toujours, de mauvais goût… le sort réservé aux voyous de « Charlie Hebdo » aurait dû l’alerter.
Il nous restait encore à souffrir le troisième calvaire, le plus insoutenable, celui du gentil Jérémie Cohen, tu pendant de longues semaines, jusqu’au moment où sa famille terrorisée alerta un coreligionnaire influent qui hurla son dégoût.
Alors Éric Mathais, le proc du neuf-trois, empoigna l’affaire et la fit dériver sur la question d’une kippa – sur la tête, dans la poche, un débat « vestimentaire » – et déclara formellement qu’il ne fleurait pas la moindre trace d’antisémitisme.
Le valeureux Vincent Hervouët, suite à la production d’un matériel filmographique, osa s’interroger publiquement : « Aucun de ces témoins qui filmèrent n’intervint pour sauver le gamin ? »
L’omerta des personnes présentes… la loi du silence… les raisons de l’agression… ça va faire le jeu de l’extrême droite… le vrai risque c’est de tomber sur une bande de sauvages… que les Français changent leur vote… qu’un « fait divers » ne s’introduise pas dans la campagne à Macron !
Le père du martyr intervint pour que l’enquête ne soit pas étouffée !
Dans les télés les irresponsables s’interrogèrent : « La France ensauvagée… le problème est politique… tous les politiciens sont responsables… des mots quoi ! »
Le proc ferme l’enquête sur le conducteur du tramway… il ouvre une nouvelle instruction pour altercation verbale ayant entraîné la mort…
On est encore loin du sujet : mise à mort publique dans un territoire de la République, dans une nation tribalisée, d’un « ENFANT JUIF HANDICAPÉ »… un triple déshonneur.
Les sots rétorquent que sa judéité n’était pas évidente… BEN VOYONS !
Regardez bien la photo de ce jeune homme… Pour moi, modeste sachant, c’est sans équivoque… alors, pour des arabes…
@ Achille | 07 avril 2022 à 00:17
Ne perdez pas votre temps ! Écopez Achille ! Dieu a encore perdu un point aujourd’hui. Le Pen ne le talonne plus. Elle lui mord le mollet ! La Marine nationale va couler le pédalo !
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@ Achille | 08 avril 2022 à 07:55
« La fleur au fusil »…
Jospin préférait le décorer d’une rose, beaucoup choisissent les couleurs de France, le coquelicot, la marguerite ou le bleuet… Macron, lui, a opté pour l’amaryllis… Pour que vous puissiez lui en offrir, en voici quelques-unes :
https://www.google.com/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fwww.hauert.com%2Ffileadmin%2FMediaValet%2F_processed_%2Fa%2F6%2Fcsm_Amaryllis_Bluete_c03961082c.jpg&imgrefurl=https%3A%2F%2Fwww.hauert.com%2Fch-fr%2Foffre%2Fparticuliers%2Fguide%2Fdetail%2Famaryllis-ritterstern&tbnid=Ra_fzvO1yP2gKM&vet=12ahUKEwiM5cmF4YT3AhUa6OAKHavgBQAQMyghegUIARCUAg..i&docid=e1PLEk0kAmr-DM&w=1200&h=600&q=amaryllis&ved=2ahUKEwiM5cmF4YT3AhUa6OAKHavgBQAQMyghegUIARCUAg
Pourquoi donc l’amaryllis, vous interrogez-vous ? En langage des fleurs, cette plante exprime… l’arrogance, la vanité et l’orgueil… et me semble parfaitement adaptée à son cas en général et à son choix peu républicain de « survoler » la campagne du premier tour en particulier.
Quant à vos certitudes en matière de pronostics électoraux, fort heureusement, elles n’engagent que vous et votre crédibilité. Le 24 avril, peut-être même dès le 10 avril, prévoyez de mettre au frais une bouteille de champagne et une autre… de vinaigre.
Un dernier détail : pour désigner MLP et EM, pourquoi utilisez-vous les termes « homme » et « femme » ? N’y a-t-il pas là un léger relent de misogynie ? La « femme » qui, bien sûr, se perd dans ses fiches… et « l’homme » qui, naturellement, connaît ses dossiers. Attention Achille, les néo-crypto-féministes vous surveillent…
@ Serge HIREL | 08 avril 2022 à 17:51
« Un dernier détail : pour désigner MLP et EM, pourquoi utilisez-vous les termes « homme » et « femme » ? N’y a-t-il pas là un léger relent de misogynie ? La « femme » qui, bien sûr, se perd dans ses fiches… et « l’homme » qui, naturellement, connaît ses dossiers. Attention Achille, les néo-crypto-féministes vous surveillent. »
Aucune allusion sexiste dans mes propos. Il se trouve simplement qu’Emmanuel Macron est un homme et que Marine Le Pen est une femme, qui par ailleurs a montré qu’elle a tendance à s’emmêler les pinceaux dans ses fiches..
Bon, pour la bouteille de champagne, elle est déjà au frais. Le vinaigre je le garde pour le foie gras (cuit avec du vinaigre c’est très bon ! :))