Quoi qu’il se passe le 8 décembre…

Une explication et une dénonciation.

Comme on mesure, pour le président de la République, ce qu’il doit ressentir avec la désaffection radicale de beaucoup ! Comme il n’est pas nécessaire d’être un fin psychologue pour comprendre que « le président vit très mal d’être détesté par les Français » (Le Monde) ! On peut tenter de trouver, dans sa personnalité, sa campagne et les débuts de son mandat, des points communs avec tel ou tel de ses prédécesseurs, notamment Valéry Giscard d’Estaing : il n’en demeure pas moins que pour l’essentiel Emmanuel Macron se créditait d’une irréductible singularité et qu’elle a été perçue positivement, durant un temps, par beaucoup.

Séduction, modernité à la fois royale et décontractée, subjectivité libre et audacieuse, jeunesse triomphante, l’éclat et l’incandescence après la grisaille pluvieuse, conscience de soi mais volonté, en même temps, de partage, incarnation atypique d’un nouveau monde, couple présidentiel à la fois fusionnel, mignonnet avec sa permanente main dans la main, branché, mondain mais solide et omniprésent, lui à sa manière, elle avec son genre, fraîcheur de l’abandon de la politique traditionnelle et certitude d’une adhésion qui à défaut des idées s’attacherait au charme, vérité dans la proximité, autorité dans la distance, bref un être que les Français ne pouvaient pas ne pas aimer même si son élection n’a pas été acquise avec un grand nombre de suffrages.

Et une telle retombée personnelle, ciblée, vindicative, haineuse, vulgaire, imprégnée de violence et de destruction, non plus seulement la dégradation du lien entre un peuple et son président mais l’aspiration à néantiser ce dernier comme s’il était indigne. Il ne peut plus sortir d’une tour d’ivoire qu’on lui reproche sans être hué. En si peu de temps, l’émergence d’un sentiment contre lequel n’importe quelle politique risque de se briser : on n’en veut plus parce qu’il est lui et que nous sommes nous. Ses prédécesseurs, malgré les apparences, avaient la peau dure alors que lui, à l’évidence, pâtit d’un épiderme léger, susceptible et persuadé qu’il doit y avoir de l’équité dans la politique. Alors que celle-ci se moque de celle-là.

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Le président interviendra au début de la semaine prochaine. J’ose espérer qu’à nouveau il ne décevra pas ses soutiens et ses partisans. Qu’on m’entende bien : les contestations virulentes sont admissibles, quel que soit leur registre. La France raffole des querelles et elles sont légitimes. Il suffit d’ailleurs pour contredire celui qu’on a voulu qu’il parvienne au pouvoir. Il y a des élections pour que le ressentiment de tous et de chacun s’exprime. Bientôt les européennes au mois de mai 2019. Nul doute que, plus que jamais, elles constitueront un référendum pro ou anti-Macron. Et c’est normal.

Mais j’avoue être scandalisé par le surgissement d’une politisation débridée chez certains Gilets jaunes qui sont comme il se doit ceux qu’on invite et qu’on entend partout. J’ai pu écouter Les Vraies Voix, sur Sud Radio, le 6 décembre, comme un auditeur ordinaire. Elles s’étaient dépaysées à Montauban sur un rond-point. A la fois je confirme l’excellence de l’émission et le caractère perturbant de certaines interventions.

Il y a véritablement l’émergence d’un coup de force démocratique, le surgissement ostensible et avoué, sans être contredit, d’un coup d’Etat institutionnel par le biais d’une idéologie clairement identifiable. L’obsession d’un putsch. L’allusion à des comités de citoyens fait froid historiquement dans le dos.

Destitution, démission, mise en pièces de la légitimité de l’élection présidentielle par des citoyens affirmant représenter le peuple mais clairement des factieux. Arlette Laguiller, par comparaison, est d’un parfait civisme. On a le droit de ne pas aimer ce président mais se glorifier de prétendre le chasser en dehors des chemins démocratiques est une honte.

Les opinions les plus folles et les plus choquantes sont écoutées avec déférence et componction au prétexte qu’elles sont habillées d’un Gilet jaune. Il faudrait peut-être les prendre pour ce qu’elles sont : des appels à trahir l’esprit républicain.

C’est ce thème que le président devra marteler la semaine prochaine. Il ne pourra plus rassembler sur sa politique. Il devra rassembler au nom de la démocratie et de sa défense.

Les Champs-Elysées en masse comme en 1968 ?

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Voir les Commentaires (186)
  1. Quoi qu’il se passe…
    On se calme cher P. Bilger, on se calme !
    En début de billet, encore un panégyrique de Macron qui, avouez-le, n’est plus de mise aujourd’hui. Je crois, et je le regrette, que vous n’avez pas compris la profondeur du mouvement des Gilets jaunes.
    Le Président fait faute sur faute.
    Il aurait dû intervenir aujourd’hui dans les médias pour s’adresser aux Français et informer sur la seule solution qui permettrait de calmer le mouvement : une sorte de Grenelle sur le pouvoir d’achat ; comme je l’ai décrit dans ce blog hier je pense. Au lieu de cela, il tergiverse, il finasse, il n’écoute pas, en attendant d’apprécier l’ampleur de la manifestation pour nous faire un énième « en même temps ».
    Malgré la gravité de la situation, ne tombons pas dans le complotisme cher P. Bilger. Et ne confondons pas la défense d’une personne – fût-elle président de la République – et celle de la démocratie.
    Arrêtons de nous faire peur !
    Le ministère de l’Intérieur nous annonce 89 000 forces de police mobilisées. Bien menées, sans arrière-pensées des autorités, ces forces sont suffisantes pour faire respecter, d’une façon générale, l’ordre républicain. Cela n’empêchera pas les imbéciles de s’exprimer avec violence. Et ce ne sera pas nouveau.
    Chacun dans son cercle de raison (si possible), appelons à la prudence et au calme. Il sera toujours temps, contrairement à E. Macron, d’appeler au sauvetage de la démocratie.
    Nous n’en sommes pas là cher P. Bilger.
    Cordialement.

  2. Il existe une méthode pour que les appels des GJ ne trahissent pas l’esprit républicain: reconvoquer le peuple après la dissolution de l’Assemblée nationale.
    Le Président Macron qui n’a pas tout à fait respecté ses engagements de campagne, par exemple vis-à-vis des retraités, pourrait alors vérifier que sa majorité est bien la bonne et celle voulue par les citoyens.

  3. Il devra rassembler au nom de la démocratie et de sa défense.
    Alors qu’il est le premier à la mépriser, ainsi que ses sectateurs !
    Pas de débat sur la fameuse goutte d’eau qu’a été la hausse des carburants, alors qu’un débat surréaliste sur la fessée a eu lieu.
    Aucune consultation des Français sur la question de la signature de l’inquiétant pacte onusien pour les migrations, alors que, la souveraineté de la France – ou ce qu’il en reste – étant menacée, ce point devrait faire l’objet d’un référendum ou a minima d’un vote au Parlement.
    La démocratie selon M.Macron : votez pour moi, je me charge de faire ce que je veux et de préférence n’importe quoi pendant cinq ans sans vous déranger.

  4. Malheureusement, cher Philippe, nous n’en sommes pas encore au sursaut du 30 mai 1968… Une majorité de Français serait encore favorable aux GJ. Comme vous, je suis frappé et scandalisé par ces apprentis putschistes qui n’ont qu’une idée lointaine de la démocratie. Si on n’est pas avec eux, on est contre eux. Ils sont le « peuple », disent-ils. Quel peuple ? Celui de Mélenchon ? Celui de Le Pen ?
    Et qu’on ne vienne pas nous dire que les GJ sont les gentils et que ce sont les casseurs qui sont les vilains. La frontière est plus que poreuse. Ceux qui ont placé la tête de Launay au bout d’une pique le 14 juillet 1789 ou les septembriseurs de 1792 n’étaient pas des « casseurs ». Juste des manifestants, grisés de haine, entraînés dans un mouvement de foule qui les dépassait.
    Quand j’entends parler de « comités de citoyens », je ne peux m’empêcher de penser au slogan « Tout le pouvoir aux Soviets » ! Sympathique perspective !
    La détresse des GJ est réelle. Elle ne date pas de l’élection d’E. Macron. Elle doit être entendue. Après retour au calme car je pense que le pouvoir a compris.

  5. « Il y a véritablement l’émergence d’un coup de force démocratique, le surgissement ostensible et avoué, sans être contredit, d’un coup d’Etat institutionnel par le biais d’une idéologie clairement identifiable. L’obsession d’un putsch. L’allusion à des comités de citoyens fait froid historiquement dans le dos.
    Les opinions les plus folles et les plus choquantes sont écoutées avec déférence et componction au prétexte qu’elles sont habillées d’un Gilet jaune. Il faudrait peut-être les prendre pour ce qu’elles sont : des appels à trahir l’esprit républicain. » (PB)
    Il ne s’agit ici en aucun cas d’un coup de force institutionnel, encore moins d’un putsch : cela supposerait qu’un parti bien déterminé ou l’armée veuille renverser le pouvoir en place et le prendre pour l’exercer. Or, ce n’est pas le cas.
    Dans l’état actuel de la situation, nous nous trouvons face à des émeutes, d’abord à Paris, mais aussi en province. Ce 8 décembre, ces émeutes peuvent se transformer en insurrection, voire selon les suites qui en résulteront en révolution.
    Ce processus a été parfaitement décrit ce matin par Camille Pascal, historien, auteur qui rappelle que la révolution correspond au moment où l’insurrection s’instaure en pouvoir concurrent de celui en place.
    https://www.radioclassique.fr/radio/emissions/matinale-de-radio-classique/esprits-libres/#livePlayer
    Dans l’émission de la veille, Louis Hausalter précise qu’actuellement nous nous trouvons dans une crise de la représentation qui ne date pas de monsieur Macron mais que ce dernier a poussée à son paroxysme (à écouter à partir du même lien, émission du jeudi 6 décembre, à 1mn 45).
    Vous concluez, Monsieur Bilger : « C’est ce thème que le président devra marteler la semaine prochaine. Il ne pourra plus rassembler sur sa politique. Il devra rassembler au nom de la démocratie et de sa défense. »
    En réalité, ce qui est en cause à présent n’est donc pas la légalité du pouvoir exercé par monsieur Macron, comme s’en inquiètent en choeur les représentants de LREM, mais bien plus sa légitimité ou plutôt sa représentativité et celle de sa majorité que le peuple se met à leur contester.
    Donc nous ne pouvons qu’observer la manière dont les événements se dérouleront pour savoir ce que le président de la République sera en mesure de faire, s’il le peut encore en début de semaine prochaine. Tout en n’oubliant jamais ce qu’a écrit Gustave Le Bon sur la psychologie des foules, ouvrage que sans doute monsieur Macron et ses proches n’ont jamais dû lire.
    En complément, hier rentrant d’une réunion publique, passait sur mon téléviseur l’émission C à vous qui recevait le général de Villiers. Questions parfois idiotes quant à sa désignation au poste de Premier ministre (rien que ça !), mais intervention fort intéressante, notamment lorsqu’il explique comment il choisissait son entourage (diversité des origines et des idées). Par contraste, l’on observe que l’entourage de monsieur Macron est « unicolore » et sûrement technocratique, tous issus de la même origine… D’où une bonne part de ses erreurs d’appréciation.
    https://www.france.tv/france-5/c-a-vous/c-a-vous-saison-10/811529-c-a-vous.html, à partir de 5mn 17.

  6. Il y a des élections pour que le ressentiment de tous et de chacun s’exprime. Bientôt les européennes au mois de mai 2019. Nul doute que, plus que jamais, elles constitueront un référendum pro ou anti-Macron.
    Certes, mais n’est-ce pas une manière de confondre les genres, en mêlant la politique intérieure et les choix de type européen ?
    Par ailleurs, la démocratie se résume-t-elle à deux journées de scrutin tous les cinq ans, entre lesquelles celui qui est en principe le Peuple Souverain est quasiment privé de parole, y compris par ceux qui sont théoriquement ses représentants, nous ne le voyons que trop ces jours-ci ?
    Quels sont les recours démocratiques et pacifiques dont le peuple dispose en cas de problème grave imprévu ?
    Pour l’instant aucun, il ne reste alors que la rue, avec ses débordements possibles.
    Enfin, il faudrait sérieusement envisager la mise en place d’une procédure d’empêchement du Président dans certains manquements très graves ou mettant en cause la survie de la nation, procédure n’ayant pas à dépendre du bon vouloir d’un parlement croupion à sa botte.

  7. Marc GHINSBERG

    Dès le début du mouvement des GJ, dont j’avais sous-estimé l’écho qu’il rencontrerait dans l’opinion, j’avais souligné la complaisance bienveillante des médias à son égard, relevé la difficulté d’émettre des réserves sur certaines revendications et certains comportements car la moindre critique entraînait l’accusation de mépris de classe, attiré l’attention sur l’impossibilité de leur donner satisfaction tant les revendications étaient variées et pour certaines d’entre elles extravagantes, sur l’impossibilité de nouer un dialogue car il n’y avait pas de représentants reconnus.
    Il fallait être naïf pour ne pas voir que ce mouvement faisait l’objet de tentatives de récupération et d’excitation de la part de la FI et notamment de Jean-Luc Mélenchon et de François Ruffin qui ne cachent pas leur souhait de voir le mouvement prendre une tournure révolutionnaire, Marine Le Pen agissait avec plus de subtilité, Nicolas Dupont-Aignan pour sa part battait des records d’indécence et de stupidité.
    Il fallait être naïf pour ne pas voir que les GJ étaient manipulés par des virtuoses des réseaux sociaux qui donnaient leurs consignes sur Facebook et mettaient en scène les manifestations : acte 1, acte 2…
    C’est au cours d’une émission sur BTM TV que l’un d’entre eux, acculé par Marlène Schiappa, fut amené à reconnaître que son objectif pour le 8 décembre était de forcer les portes de l’Élysée. La veille un représentant autoproclamé du Vaucluse se pavanait sur tous les plateaux de télévision pour réclamer la nomination du Général de Villiers au poste de Premier ministre.
    Les sympathiques Gilets jaunes des ronds-points qui avaient réussi à attirer l’attention sur leurs difficultés à boucler leurs fins de mois ont été débordés et certains se sont dangereusement radicalisés.
    Il est temps d’ouvrir les yeux sur le caractère séditieux que prend ce mouvement au grand dam sans doute d’une large partie de ses initiateurs. Tant que l’opinion les soutiendra massivement, ils pourront prétendre représenter « le peuple ». Par une mécanique perverse le soutien au gilet jaune est devenu l’approbation à l’insurrection.
    Quelles que soient les erreurs commises par Emmanuel Macron et le gouvernement, et il y en a eu de nombreuses, chacun doit maintenant choisir son camp : celui du dialogue et de la démocratie ou celui de la violence et de l’insurrection.

  8. « Les Champs-Elysées en masse comme en 1968 ? »
    Il s’agissait après des semaines de divagation, de grèves et de violences, de revenir à la normalité. Les vieux gaullistes ont eu la surprise de constater que ce « cher et vieux pays » n’était pas totalement devenu fou en se rassemblant le 30 mai 1968. Mais c’était de Gaulle !!
    Ferait-on la même démarche pour voler au secours de Macron face aux casseurs et aux séditieux ?
    Pour sauvegarder nos institutions des attaques gauchistes de la France insoumise, peut-être.
    Pour Macron et ses provocations imbéciles (toujours plus d’Europe, toujours plus de taxes, toujours plus de technocratie, toujours plus d’immigration): certainement pas !

  9. Bonjour,
    Je vous rejoins complètement sur l’analyse psychologique et le mince épiderme de ce jeune président comparé à celui de ses prédécesseurs. Partout, autour de moi, quand j’interroge sur la situation, je reçois le message de l’arrogance du président. Une arrogance que je n’arrive pas à ressentir même si je suppose que le temps aidant, son épiderme va s’épaissir et que cette pseudo-arrogance actuelle risque de grossir comme conséquence de tout ce qu’il ressent probablement aujourd’hui. Son intelligence lui est reconnue mais il aurait manqué de sens politique, autant dire de cynisme politicien.
    Ce qui peut être préoccupant, est d’ailleurs la comparaison avec Louis XVI qui n’avait, si j’en crois de bons historiens et intellectuels, rien d’un sanguinaire et n’a jamais ordonné de réplique armée contre le soulèvement du peuple. Mais sa tête fut coupée. Ce qui me préoccupe aussi, c’est le sentiment que quoi que fasse le président Macron, la perception des gens est quasi dogmatique à son endroit. Il a pourtant voulu bien faire.
    Mais sa politique ? Peut-il en changer ? Seul dans la tourmente sans avoir le confort du recul qu’ont tous les commentateurs. Tous ses agendas sont pleins. Peut-il adapter sous pression et dans un rythme d’enfer ? Il le doit. Peut-il et combien de temps résister au stress, aux frustrations, aux coups vaches, aux cadeaux empoisonnés, en ne se repliant pas, en restant serein quant au cap même s’il faut ajuster celui-ci ?
    Discerner le juste du fourbe sans être autarcique ?
    Proposer des solutions en y associant le peuple dans la violence ?
    Savoir rester au-dessus de la mêlée des vaniteux et des serviles, des révolutionnaires tout en mettant en œuvre des solutions face aux doléances, en surprenant jusque dans son camp ?
    Les incendies en cours ont tant de causes qui remontent dans le temps, un passé de quarante ans.
    Il n’est pas à mon avis un politicien comme les autres.
    La République lui demande d’être un grand homme politique.
    Celui qui est au pouvoir peut encore faire des choses, s’il s’unit à la force et non à la violence.

  10. Michelle D-LEROY

    « Il y a véritablement l’émergence d’un coup de force démocratique, le surgissement ostensible et avoué, sans être contredit, d’un coup d’Etat institutionnel par le biais d’une idéologie clairement identifiable. L’obsession d’un putsch. L’allusion à des comités de citoyens fait froid historiquement dans le dos. »
    Personnellement je ne le crois pas du tout.
    La marmite bout depuis longtemps déjà, bien avant 2017, une colère rentrée, sourde, celle du déclassement des oubliés de la République et la liste est longue. De présidence en présidence, de gouvernements en gouvernements, le découragement prenait de l’ampleur, puis l’arrivée de Macron, jeune et ouvert aux réformes, a redonné un certain espoir, même à ceux qui n’avaient pas voté pour lui.
    Sauf qu’il a fait l’inverse de ce qui était attendu : sans même parler de ses petites phrases méprisantes, de ses postures hautaines, les réformes annoncées à grand renfort de communication n’ont été que clopinettes et colmatages. On pourrait les énumérer. Toujours rien en vue pour les petits blancs des territoires, snobés par les citadins au profit des banlieues plus câlinées au nom du #pasdevagues et des associations qui imposent leurs lobbies.
    Je ne parle pas non plus de la colère des retraités et de toutes les couches sociales intermédiaires qui peinent à se loger, à se soigner, à orienter les études de leurs enfants tout en travaillant et en gagnant normalement leur vie, avec des salaires que certains Gilets jaunes pourraient leurs envier. Mais tout repart en impôts et taxes parce qu’ils sont la catégorie devenue proie facile pour l’Etat. Une manne. Une classe sociale de moutons à tondre. L’exonération de la taxe d’habitation a été un gloubi-boulga propre à attiser les jalousies entre les exonérés et les payants. Les élus locaux se sont vus traités avec mépris. La division permanente pour mieux régner.
    Je passe encore sur toutes les maladresses de Macron et de ses suiveurs, imbus d’eux-mêmes dont les seules préoccupations sont : l’Europe, la pollution, la mondialisation, l’immigration. La signature du pacte onusien à Marrakech n’est que la suite de tout cela qui contribue à l’exaspération de beaucoup de Français
    C’est donc un Président décalé qui nous gouverne depuis 18 mois, décalé avec la France moyenne. Celle des GJ et de leurs soutiens.
    Ensuite les réseaux sociaux seraient à l’origine de cette révolte… Lorsqu’ils n’existaient pas, en 1789, une foule de femmes s’est rendue à Versailles, une autre à la Bastille, le bouche à oreille est parfois bien plus fort que les réseaux sociaux lorsqu’un peuple n’en peut plus. Le café du commerce bien plus fort qu’Internet et bien plus incontrôlable. On pourra interdire les fameuses fake news, on ne pourra pas empêcher les gens de se parler dans l’entre-soi.
    Vu le caractère têtu, orgueilleux et hautain de M. Macron, il ne changera pas. Quelque temps, il fera attention mais le naturel reviendra au galop. Soit un nouveau Premier ministre qui prendra ses distances sera nommé, laissant dans l’ombre le Président qui en profitera pour soigner son image à l’extérieur de la France, soit il ne finira pas son mandat, car les Français ne se laisseront pas oublier, ils ont compris qu’ils pouvaient se rebeller.
    Je ne vois rien de politique dans cette révolte, sinon à réveiller par revanche les partis endormis, eux aussi méprisés par Macron. Tous ceux qui l’ont adulé depuis le début sont marris, une passion qui a du mal à s’éteindre. Mais les faits sont là.

  11. Non, mille fois non. La vie en France n’est pas détestable, pas misérable. La redistribution fonctionne à l’égal de la confiscation: plutôt bien. Il y a un grand nombre de policiers (je crois, deux fois plus qu’en Allemagne). La France accroît sans arrêt sa fonction publique (essentiellement territoriale) alors que l’Allemagne la divise (essentiellement, après la réunification). Donc, ne nous plaignons pas ; administrés, surveillés, fliqués, espionnés à chaque détour de route, nous sommes bien, quiets, l’Etat veille, mais, bien sûr, à nos frais. C’est notre maton.
    Alors, se pose la question de la perception du gouvernement de la minicrise qui secoue ce joli pays. Ce n’est pas une revendication de liberté, non, ça se saurait. C’est un érythème fessier de rébellion contre la mise en tutelle de notre comportement, une sorte de crise d’adolescence.
    Ces grands filous que sont les hommes politiques l’ont très bien compris, et exhibent leur souci de pouvoir d’achat des Français en faisant valser des taxes, pour les repeindre aux couleurs de l’impôt.
    Pourquoi taper aussi fort, si ce n’est pour permettre la pérennité de ce système qui nous asphyxie, et pour ça, tout est bon, jusqu’à la contrevérité. On a quand même un joueur de poker à l’Intérieur, ce n’est pas un enfant de Marie. Tous les coups tordus, ces gens-là les connaissent, de l’infiltration, banale, jusqu’à la dictée aux médias toujours installés à la mangeoire.
    Si les choses ont semblé changer, c’est bien parce que quelques esprits libres ont senti la conjonction entre l’islamisation bien acceptée de certains quartiers et la férocité au moins verbale contre tout ce qui ressemble à un amour du pays. Ils ont commencé de diffuser cette idée, tôt étouffée, il ne faut pas distraire l’opinion de la perte de C.A. sur « laplusbelleavenuedumonde », ou des remplacements des vitres par du contreplaqué.
    On biffe d’Estienne d’Orves, guerrier de droite, mais on immortalise Louise Weiss, pacifiste de gauche puisque nous sommes tous des criminels contre l’humanité.
    Mais de toute antériorité, les gouvernants n’ont jamais écouté les philosophes ou les scientifiques, ile ne connaissent que les théoriciens de l’économie, de la finance et c’est sur ces bases, exclusives, qu’ils gouvernent, faute de pouvoir asservir totalement les esprits.
    Aujourd’hui, les lycéens, sans raison vraiment expliquée, participent au hourvari, sans revendication pour le travail, mais bien pour la détente à la Belkacem.
    Les Gilets jaunes sont rentrés dans ce jeu, sans savoir exprimer les revendications d’air pur. Ils sont donc fichus, la taxe reparaîtra sous une autre forme, les impôts continueront de croître, et la population musulmane d’augmenter, pour la conquête d’un pays qui vient de démontrer que son âme est tellement cabossée qu’il ne la reconnaît plus.
    D’où la future devise « Servitude, obéissance, soumission. »

  12. Je ne suis pas du tout d’accord avec votre deuxième paragraphe : pars une personnalité trop « décalée », EM ne pouvait pas faire illusion très longtemps auprès de la minorité (à mon avis) qu’il est parvenue à leurrer. A cet égard, le couple surprenant qu’il forme avec sa professeur de lycée, s’inscrit dans les deux photographies choquantes de son début de quinquennat (la suite devrait lui paraître bien longue…).
    Et puis il vient de se donner le coup de grâce : après avoir joué les malins depuis l’étranger par des déclarations va-t-en guerre contre le mécontentement, il fait reculer son gouvernement devant les casseurs ! Il ne se remettra pas de ce manque de courage dans la bagarre après avoir tant donné de leçons.

  13. Hontedecepayspourrijusquàlamoelle

    Faut-il s’étonner que la jeunesse se joigne au mouvement de la colère ?
    Le gouvernement a fait la sourde oreille devant la révolte des étudiants il y a quelques mois, la voilà qui est reparue, cette révolte d’une jeunesse que l’on méprise, ignore, exclut, et maintenant réprime avec une violence inouïe, violence psychologique qui laissera des traces durables, et qui s’ajoute à la violence réelle des conditions sociales qui leur sont faites.
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/yvelines-des-dizaines-de-lyceens-agenouilles-mains-sur-la-tete-lors-de-leur-interpellation-a-mantes-la-jolie_3088097.html
    Que les aveugles qui dorment sur leurs certitudes confortées par leurs placements bancaires ou immobiliers, leurs participations juteuses qui jettent à la rue des milliers de salariés dans le monde entier se taisent, au moins.

  14. Cela fait trop longtemps que la classe politique a confisque la démocratie a son profit exclusif. Les elections se suivent et se ressemblent entre la peste et le cholera (la pseudo-droite et la soi-disant gauche) a balader le bon peuple, vous savez, celui qui vote bien quand ca va dans le sens du « business as usual » (UMPS comme disait l’autre) et mal quand il cautionne des partis hors-cadre.
    Et pas de chance, voila que ca tombe sur Manu et sa bande de nuisibles. Il faut dire que depuis le debut de son quinquennat, il souffle sur les braises en ne ratant pas une occase de dénigrer les Francais et de baver sur la France (de preference a l’étranger, quelle classe !). Quand, comme Manu, on n’aime pas les gens, on fait pas president de la Republique, c’est aussi simple que ca. Non pas que ce soit la seule condition mais elle est importante et dépasse les clivages politiques.
    Je faisais hier remarquer a des collègues plus jeunes que moi que j’étais le seul a avoir connu la France du plein emploi. Depuis 1973, c’est la descente (en pente douce) aux enfers pour le vulgum pecus malgré des décennies de promesses rarement tenues et d’un immobilisme institutionnel bien compris au profit d’une caste.
    Alors, la Republique la-dedans ? Si elle n’a pas été capable depuis plus de quarante ans de répondre aux besoins des citoyens (mais encore faut-il les entendre et ne pas les poignarder dans le dos a la premiere occasion, la prochaine étant la ratification annoncée a bas bruit du traite de Marrakech), qu’elle crève.

  15. Une réflexion en passant.
    Ce qui n’est pour l’instant qu’un coup de colère n’est pourtant pas du tout favorisé par des conditions météorologiques qui sont parmi les plus désagréables qui soient, dans la pluie, dans la brume, dans le froid, ce qui aurait plutôt tendance à calmer les ardeurs, contrairement au printemps de mai 68 favorable à des montées de sève euphorisante ayant incité à refaire le monde.
    Tout cela pour dire que le fait que le mouvement actuel ne semble pas faiblir de façon notable au fil du temps est révélateur d’une certaine détermination chez ceux qui le suivent et que même s’il advenait que la trêve des confiseurs vint introduire une pause, les GJ resteront marqués par ce qu’ils auront vécu et que les choses ne seront plus tout à fait celles de « l’ancien monde ».

  16. C’est d’accord, la parole du peuple est confisquée, les politiques n’écoutent rien, la démocratie est à bout de souffle, il faut une révolution etc.
    Ces lieux communs m’inspirent deux remarques:
    – Il a fallu des siècles pour substituer durablement cette démocratie haïssable à la monarchie autoritaire. Des hommes ont donné leur vie pour obtenir le droit de vote dont le 19e siècle a accouché dans la douleur et qui n’a été complet qu’en 1945.
    – ceux qui aujourd’hui vitupèrent contre le suffrage universel n’en font pas usage. Il est trop facile d’aller à la pêche et de crier que le vote ne sert à rien. On ne peut pas se borner à attendre la manne céleste de la redistribution sans se bouger un peu (c’est pas grand-chose d’aller au bureau de vote).
    Nous sommes déjà le pays le plus « redistributeur » de la planète. Prenez garde, Messieurs les contestataires, de ne pas tout casser. Il y a beaucoup à faire mais la casse ne conduira à rien.
    Et comme le disait un grand homme: la démocratie est le pire des régimes à l’exception de tous les autres.

  17. La révolte actuelle est le résultat d’un déficit démocratique majeur, que ce soit au plan institutionnel ou mental, les Français faisant preuve d’une immaturité politique forte, illustrée par leur soumission aux médias et leur absence d’esprit critique lors des élections.
    Ce qui se passe, plus profondément encore que la « convergence des luttes », c’est l’alliance objective – mais contre-nature – entre les « petits blancs » ruinés par une politique fiscale dévorante, et les banlieues perdues perfusées à coup d’allocs qui sont au bout du rouleau.
    Ce cocktail apparemment improbable se réalise.
    C’est pourquoi le pouvoir, incapable de maîtriser la cocotte-minute des banlieues comme les manifs des Gilets jaunes, totalement atypiques, prend peur et met le paquet par une répression indiscriminée, désordonnée, des différents mouvements de protestation.
    Il rend ainsi sa communication inaudible et attise « en même temps » le sentiment d’injustice d’un mouvement authentiquement populaire.
    L’incapacité des « corps intermédiaires », euphémisme pour décrire une démocratie qui ne fonctionne plus, est le résultat de quarante ans de populisme gouvernemental.
    Autrement dit, le pouvoir est puni par là où il a péché.

  18. Franck Boizard

    Je l’ai déjà écrit (la répétition est la base de la pédagogie) : les Gilets jaunes sont un mouvement anti-Bilger.

  19. Demain sera une journée de tous les dangers. Déjà, en Tarn-et-Garonne, les policiers ont découvert aujourd’hui trois engins explosifs et vingt-cinq cocktails Molotov dans une camionnette sur un giratoire tenus par des Gilets jaunes. Cela donne à penser que nos chers zadistes investissent certains blocages de routes avec l’intention de s’en prendre physiquement aux forces de l’ordre. Et que les Gilets jaunes sincères dans leur volonté de protester dans le calme seront très vite dépassés.
    Demain, à Paris, comment certains seront-ils équipés et armés, avec l’intention de contraindre les policiers ou gendarmes à riposter par les armes et créer ainsi une situation incontrôlable ? Et aussi ailleurs, sur tout le territoire.
    En cet instant, c’est vers eux que vont mes pensées. Ceux qui nous gouvernent ont-ils conscience de la situation insurrectionnelle qui se prépare ? Les douze engins blindés de la gendarmerie mobilisés à Paris risquent d’être à peine suffisants pour y faire face.
    Le président de la République a donc maintenant la lourde responsabilité de maintenir envers et contre tout la cohésion nationale.

  20. Jean-Paul Ledun

    Les Champs-Elysées en masse comme en 1968 ?
    Oui ce serait bien.
    Pour cela il lui manque un Pasqua et ses réseaux politiques et sociétaux. Sans oublier les réseaux « Ricard ».
    M. Macron a demandé aux partis politiques de dégager. Ils se sont exécutés.
    Et le voilà bien seul.

  21. Macron est mort. Vive Manu !
    Manu va devenir proche du peuple, va l’écouter (à défaut de l’entendre), Manu qui ne dira plus à un lycéen un peu excité de le voir « Ici je suis Monsieur le Président ! » alors que quelques semaines plus tard il posera, lui, le Président en question, entre deux petites racailles torse poils dont un faisait un doigt d’honneur.
    Manu va dire, pour ses godillots de l’Assemblée nationale et « dans le poste », que sa politique n’avait pas été assez expliquée, que, lui, avait cru qu’il avait été élu pour un changement de politique mais que, mea culpa il n’avait pas appréhendé qu’il allait trop vite et trop fort pour des gens qui souffraient et qu’il laissait sur le bas-côté parce qu’ils n’étaient pas armés pour ce changement trop radical.
    Manu va dire… Manu va dire… ce que son porte-plume écrira (sous le contrôle de Brizitte), quelques banalités dans le regret, quelques références à l’histoire (ça plaît toujours au journaleux), il fera quelques réflexions sur l’avenir, sur le nouveau monde à notre porte qu’il faut saisir, bref il fera du Manu.
    J’écouterai son intervention en replay. Eventuellement.
    J’écouterai, et je lirai, les commentateurs commenter car c’est tout de même le/les meilleur(s) moment(s) de la politique 😉

  22. @ Michelle D-LEROY
    « …en 1789, une foule de femmes s’est rendue à Versailles, une autre à la Bastille, le bouche à oreille est parfois bien plus fort que les réseaux sociaux lorsqu’un peuple n’en peut plus. »
    Il n’est pas sûr que ce mouvement ait été spontané.

  23. Couple présidentiel
    Curieuse appellation.
    Il semblerait que d’après le protocole de l’Élysée, le conjoint du Président ne soit pas en principe reconnu.

  24. « Le grand maître du Grand Orient de France, Jean-Philippe Hubsch, a appelé ce vendredi « à se retrouver autour des valeurs de la République », réclamant au gouvernement de « lancer un Grenelle de la pauvreté et de la précarité ». (Le Figaro)
    Encore un de l’ancien monde qui n’a rien compris.

  25. Parole de Gilet jaune n’est pas parole d’évangile.
    Et pourtant la complaisance des médias envers certains d’entre eux laisserait penser le contraire.
    C’est tout simplement à notre système démocratique que certains GJ veulent s’en prendre, consciemment ou non.
    Tout ceci me fait penser au cas Dieudonné.
    Black-listé, la seule évocation de son nom provoquait force indignation et le moindre de ses spectacles pouvait faire l’objet d’une interdiction pour trouble à l’ordre public.
    Et pourtant en dehors de propos jugés détestables, quels troubles pouvaient-ils provoquer en dehors de faire ici.
    Mais dans le cas des GJ, rien de tout cela. C’est table ouverte, passez muscade à tous les propos, des plus incohérents aux plus séditieux. Et là ce n’est plus du trouble à l’ordre public dont il est question mais de son atteinte proférée.

  26. « Les Champs-Elysées en masse comme en 1968 ? »
    Ce serait la meilleure réplique à ce déferlement de haine et de bêtise, en effet !
    Je pense même que si Emmanuel Macron venait à dissoudre l’Assemblée nationale comme l’a fait le Général le 30 mai 1968, les partis populistes, qui déjà commencent à croire au « grand soir », seraient tout simplement balayés lors des élections législatives qui suivraient, exactement comme en juin 1968.
    Après les scènes d’émeutes qui se sont produites ces dernières semaines, avec des Gilets jaunes totalement dépassés par la situation qu’ils ont créée, je crois qu’un mouvement citoyen va se former pour demander le rétablissement de l’ordre républicain.
    Il est encore possible de sauver la démocratie dans ce pays. La majorité silencieuse ne manquera pas de le démontrer, ainsi qu’elle l’a toujours fait dans les périodes de crise.
    Non les Français ne sont pas des veaux… enfin je l’espère !

  27. Les Gilets jaunes ne supportaient plus des élites loin d’eux, pensant plus à leurs intestins qu’à l’intérêt de servir les plus faibles.
    Les retours froids en circonscription, le peuple qui geignait et qui leur écorchait les oreilles, leur faisant regretter le doux comptoir de marbre lisse et les « Zi Zi Coin Coin » chaleureux de fins de soirée, tous unis jurant qu’ils étaient là pour servir, surtout pour oublier la misère qu’ils ne pouvaient plus voir, tellement ils en étaient éloignés.
    https://www.lexpress.fr/actualite/politique/assemblees/la-buvette-le-bistrot-secret-des-deputes_2029204.html
    Le ton a changé, tout d’un coup on se met à découvrir la gabegie des comptes publics – il va falloir trouver de l’argent et vite ! -, certains s’interrogent déjà et pas des moindres, pas des hurluberlus gauchistes de l’Assemblée, savoureux et cruel pour ceux qui comptent sou après sou tous les mois, n’ayant qu’un gilet jaune à brandir et des lentilles à compter.
    https://youtu.be/0I_cuige3qQ

  28. Pierre Blanchard

    @ Hontedecepayspourrijusquàlamoelle | 07 décembre 2018 à 17:03
    Je vous réponds en raison de votre pseudo totalement abscons… Si vous avez tant honte, eh bien DEGAGEZ Monsieur, ne restez pas là… quittez la France et envoyez-nous des cartes postales de vos pérégrinations dans le monde où il fait « bien mieux vivre qu’ici » !!
    Premièrement, lorsque l’on ose s’intituler de la sorte… c’est que votre « grandeur d’âme » est telle que je ne peux que vous présenter XXX génuflexions, tout comme les « pôvres » lycéens que l’on a obligés à « rester tranquille quelques minutes, voire dizaines de minutes… » ce qui ne leur était, peut-être et même certainement, jamais arrivé depuis leur naissance.
    Vous précisez violence psychologique qui laissera des traces durables.
    Franchement, vous vous regardez dans votre miroir quand vous écrivez cela ?
    De quelles souffrances psychologiques parlez-vous ?
    Ici, sur ce blog, parmi les plus de 60 ans, des « bataillons » de coups de règles sur les doigts, de bonnets d’âne en fond de classe (bon d’accord ce n’était pas nous, nous étions bien évidemment les meilleurs)… vous regardent.
    Sont-ils psychologiquement si atteints qu’ils n’ont plus aucun repère ?
    Parfois même, certains d’entre eux ont connu comme appelés où militaires d’active les affres d’une guerre qui ne donnait pas son nom, celle d’Algérie…
    Alors la violence psychologique qui laissera des traces durables… » parlons-en !!
    Alors, SVP… arrêtez de nous/vous faire peur avec cette « violence psychologique qui laissera des traces durables » parce que quelques dizaines de lycéens sont restés quelques dizaines de minutes les mains sur la tête…
    Allez donc pleurer du côté du Venezuela « mélenchonien ».
    Arrêtons donc de polluer par l’image, le tweet, le blog, le trucmuche… toute l’info de la « toile » et de la TV dite d’information…
    Arrêtons donc d’avoir des journalistes qui invitent n’importe qui, uniquement pour faire « le buzz ». Ce ne sont pas/plus des journalistes auxquels nous avons affaire, mais des commères, des concierges… dans la pire acception du terme, car je respecte les concierges bien plus que d’aucuns ne le font, en tant que président de conseil syndical !!
    SVP, si vous êtes ici, c’est que vous connaissez ce blog, alors ayez la décence de vous présenter sous votre pseudo habituel (1), à défaut de votre nom « réel »…
    Macron (pour ne pas écrire le Président Macron, car c’est le président de la République…) a certainement beaucoup de défauts, en premier lieu celui de ne pas avoir été apte à s’entourer d’autres personnes que celles de sa « caste » (si tant est qu’il en soit, non issu, mais assimilé de par les milieux qu’il a fréquentés dans sa vie professionnelle et de conseiller puis ministre d’un autre président qui lui a permis son élection !!).
    Macron a éventuellement besoin d’une seconde chance d’après moi, car si cette seconde chance ne lui est pas offerte – et s’il ne sait pas la prendre – que restera-t-il au pays « cepayspourrijusquàlamoelle »
    Une dissolution avec quoi comme parti de gouvernement ??
    Un vague référendum « wauquiezien » ??
    Des états généraux pilotés par qui, par le GJ incapable de se trouver des représentants ??
    Macron a commis tant d’erreur qu’il ne peut « que faire mieux » c’est tout ce que je lui souhaite, et « en même temps » c’est tout ce que je nous souhaite…
    Car dans l’immédiat… QUI A LA PLACE ??
    (1) Pour terminer par une « note » humoristique.
    (Je vais finir pas ressembler à Patricccccccccccce… non BRUEL, mais Charoulet…)
    😉

  29. En prévision de la journée de samedi qui risque d’être chaude, certains employeurs ont pris leurs précautions. Les gens sont partis en week-end en emportant avec eux leur ordinateur portable professionnel.
    Et lundi, à l’âge que j’ai, il va falloir que je retourne au travail pour nourrir des jeunes qui ne pensent qu’à tout casser.

  30. Cette génération a heureusement eu déjà son 30 mai 2017 un dimanche de mars au Trocadéro.
    Je trouve sinon particulièrement comique votre billet. Fini l’éloge de l’humble peuple laborieux qui se rebelle dans la colère certes, mais dans la dignité surtout, contre les ayatollahs de l’écologie, à la place vous venez nous agiter le spectre de la chienlit. Savoureux quand on relit les unes de Valeurs actuelles d’il y a trois semaines aussi. La presse de droite nationaliste et conservatrice a appelé à la sédition et maintenant elle s’émeut, c’est aussi sublime que la députée LREM qui ne connaît pas le SMIC ou le gilet jaune qui commence à reprocher à Macron « d’aller signer des trucs sur les migrations, là, à l’ONU, au lieu de s’occuper de nous ».
    Ceci étant le problème reste entier: les corps intermédiaires sont en capilotade, la société plus atomisée et sans repères que jamais (on est passé à l’âge du narcissisme, Todd a raison), les hommes politiques à courte vue et l’administration déroutée. Seuls les patrons continuent à se goinfrer, mais les Gilets jaunes ne l’ont pas compris on dirait, puisqu’ils ne s’en prennent même plus à eux.
    Et Baroin avait raison: « pour faire un bon président, il faut trente ans ». Il est assez fascinant de voir l’anachronique Ve République exploser en plein vol en trois semaines, bel exploit !

  31. Robert Marchenoir

    Pourquoi la manifestation de demain à Paris n’est-elle pas interdite ? Quel est ce culte imbécile de la manifestation ?
    Autant le droit de se rassembler pacifiquement pour exprimer une protestation est légitime, autant est légitime la protection de l’ordre public, de la sécurité des personnes et des biens, et, plus encore, de la sûreté de l’État, qui est en cause en l’occurrence.
    Cela fait longtemps qu’on a franchi le cap de la liberté d’expression, pour entrer dans le territoire de la violence pure et simple, voire des tentatives de meurtre.
    Je crois me souvenir qu’en temps normal, non gilétiste, il y a quelque chose comme deux ou trois manifestations par jour à Paris, en moyenne. Tous les jours.
    Que ce cirque revendicationniste soit toléré en temps normal, passe encore. Mais lorsque certains se mettent à en appeler au renversement de l’État par la violence, et aux meurtres de policiers ?
    https://www.lepoint.fr/societe/la-note-de-la-dgsi-qui-souligne-la-radicalisation-des-gilets-jaunes-07-12-2018-2277426_23.php
    C’est le côté gauchiste de Macron, qui le retient ? Je ne comprends pas.
    Même les organisateurs de la manif écolo « pour le climat » (*) maintiennent leur défilé, en ayant le culot de se dire « en convergence » avec les Gilets jaunes ! Je ne sais pas quels cours de géométrie ils ont suivi quand ils étaient à l’école, mais partis comme ils sont, ils seraient fichus de trouver des « convergences » entre Hitler et Primo Levi.
    Nous sombrons dans l’imbécillité terminale et le n’importe quoi.
    ______
    (*) Personnellement, je suis contre le climat.

  32. Robert Marchenoir

    Les Gilets jaunes réclament exactement ce que leur fournissent tous les gouvernements depuis un demi-siècle. Ils ne sont que leur mauvais génie, l’extériorisation de leur nature profonde.
    Le bololo des Gilets jaunes nous indique ce vers quoi nous conduit le stato-gauchisme qui fait figure de pensée unique depuis la Libération. Les Gilets jaunes ne sont pas des opposants : ils sont l’inconscient de l’idéologie au pouvoir.

  33. Je crois qu’Emmanuel Macron et quelques-uns de ses proches ne méritent pas le flot d’injures dont ils sont abreuvés, par les Gilets Jaunes, les médias, les politiques, et même les lecteurs de ce blog, pourtant de très bon niveau.
    On aurait un Président hautain, déconnecté des réalités, amis des riches, et méprisant le peuple ?
    Il est vrai qu’il est difficile de faire la part chez Emmanuel Macron entre le personnage de roman (totalement inédit d’ailleurs), le fils de médecin, l’ancien lycéen fou de théâtre, le disciple de Paul Ricoeur, le salarié d’une banque d’affaires, le haut fonctionnaire, le supporter de l’OM. Sans doute est-il tout cela à la fois. De plus, par rapport à certains politiciens brillants mais froids (on peut penser à Alain Juppé), sa progression est passée par le relationnel et une certaine empathie.
    On peut penser au débat d’entre-deux-tours, où il avait réussi l’exploit de rester respectueux mais pugnace, face à une Le Pen délirante et injurieuse. On peut penser aux relations personnelles nouées avec Merkel mais aussi Trump et Poutine, là où par exemple un Sarkozy s’était pris les pieds dans le tapis. Satisfaction enfin, d’avoir des discours européens de haut niveau.
    Cela a un revers. On lui fait payer sa réussite politique insolente de 2017, sa jeunesse (donc une supposée faiblesse), son manque de simplicité ou plutôt son refus de descendre au niveau de ses opposants. Il faut notamment signaler les PS ou ex-PS, ainsi que les LR ex-UMP qui affirment qu’Emmanuel Macron « n’écoute pas le peuple ». Ils essayent de se rattraper de leur déculottée de 2017, oubliant pour les LR que leur candidat F.Fillon avait été choisi pour ses supposées valeurs morales mais aussi pour un programme ultra-libéral, pour le PS que leur candidat B.Hamon prônait le déficit massif et une certaine déconnexion des réalités. Enfin Paul Ricoeur a théorisé une bienveillance et le lien, mais cela peut rester hermétique aux conducteurs de 4X4 ou à tous les extrêmes.
    Emmanuel Macron en a peut-être déjà plus fait en 18 mois que par exemple un Jacques Chirac en 12 ans (si on met de côté la Défense). Pourtant Chirac, ami des agriculteurs et du cul des vaches – et plus pudique expert en art asiatique – n’a jamais été dérangé car il est arrivé à l’Elysée à 63 ans, après 35 ans de politique traditionnelle, coups tordus inclus, et son âge et son ancrage rural supposaient qu’il savait écouter le peuple.
    Avec Emmanuel Macron, mais aussi avec la France du 21e siècle, à la fois urbaine et éclatée, traditionnelle et multiculturelle, il faut savoir aller au-delà des apparences faciles.

  34. « Macron, un être que les Français ne pouvaient pas ne pas aimer… »
    Le détestent-ils précisément parce qu’ils ne pouvaient pas ne pas l’aimer ?
    Qu’y a-t-il chez les Français qui les prédisposerait à aimer cet être-là en particulier ?
    Convient-il au reste d’aimer le président de la République ? Ne devrait-on pas se limiter à le respecter et se contenter de le trouver naïf quand il déclare ceci ou cela avec un ton condescendant qui s’ignore mais que d’aucuns n’ignorent pas ?

  35. Franck Boizard

    @ Robert Marchenoir | 08 décembre 2018 à 00:11
    Vous ne comprendrez décidément jamais rien à la France et aux Français. Mais comme, de toute façon, vous les détestez (vous nous l’avez assez expliqué à longueurs de diatribes), ce n’est pas bien grave.

  36. Julien WEINZAEPFLEN

    Trois remarques.
    1. Qu’y a-t-il de commun entre Macron et Giscard ? En dehors du jeune âge auquel ils sont parvenus au pouvoir eu égard à la tradition d’ascension républicaine, rien, sinon que Giscard avait une fascination pour Louis XV bien qu’il appartînt à la bourgeoisie voltairienne, celle que Baudelaire accusait de provoquer « [l’ennui] en France parce que tout le monde y pense comme Voltaire ». Mais Giscard était fasciné par un aspect de la personnalité de Louis XV qui était ses scrupules. Il était fasciné par la figure du Bien-aimé telle que la lui donnait à lire Paul Del Perugia, historien catholique fervent et très minoritaire dans la faveur avec laquelle il considérait le roi, parce que celui-ci s’abstenait de communier étant donné ses liaisons adultérines peu adéquates avec les ordres de son confesseur, ce qui prouvait qu’il prenait la religion au sérieux.
    Or pour Macron, c’est le contraire. Il s’est très tôt posé la question religieuse, faisant lui-même le choix d’être baptisé à la réprobation de son père, avant de prendre la transgression au sérieux et en quelque sorte de donner sa revanche à Gabrielle Russier, morte d’aimer. Dans le mariage éphébophile que ce briseur de ménage a fait contracter à sa femme Brigitte, le professeur était une femme et c’est Macron qui l’a forcée. Cette transgression a fasciné des élites éclairées croyant relire « Adolphe » de Benjamin Constant ou mésinterprétant « Le lys dans la vallée » comme si l’héroïne du roman se fût jamais donnée à son amant et ne lui eût pas opposé sa vertu par frigidité aristocratique sous couvert de morale chrétienne.
    Giscard donne la clé de sa fascination pour Louis XV dans le premier tome de son livre « Le Pouvoir et la Vie », expliquant que sa femme, espérant malgré tout du salut de son âme, lui qui était enclin à des mœurs légères, l’avait ancré dans le catholicisme qu’il prenait à son tour malgré tout au sérieux. Giscard le voltairien avait des scrupules ou des « pudeurs de gazelle ». Comme Voltaire en sa chapelle de Ferney et qu’un chapelain accompagnait sur son lit de mort?
    Peu importe, dirait-on, ce que ces différents protagonistes ont fait de la figure du roi qui précéda le roi décapité. Car ce qui compte au bout de cette première remarque (ce n’est pas moi qui l’ai trouvé), c’est qu’Emmanuel Macron semble connaître le destin du Bien-aimé. Il doit finir en mal aimé. Qu’aimait-on dans le Bien-aimé ? Un enfant-roi. Que finit-on par détester dans le Bien-aimé ? Le même enfant qui abuse de sa royauté et ne sait pas discipliner ses plaisirs.
    2. Le président est celui qui a théorisé que le peuple est en mal d’avoir décapité le roi, sans imaginer qu’il pourrait être le suivant, si l’exercice du pouvoir était trop vertical, monarchique, disaient les politologues, engoués de l’esthétisme du contraste de cette monarchie républicaine, jupitérien comme disait Macron, personnel comme dénonçait Mélenchon, qui aurait lui-même exercé un pouvoir on ne peut plus personnel s’il avait été porté à la tête d’un Etat que Louis XIV voulait incarner au point de dire: « L’Etat, c’est moi », lui attribue-t-on, alors que Macron, qui se vivait en roi solaire, voulait désétatiser son règne de monarque absolu, de monarque sans Etat, donc de monarque sans objet, dont la monarchie perdait son objet, réduisant le monarque à lui-même c’est-à-dire à néant, et l’exposant à toutes les vindictes publiques.
    On ne peut être que saisi par cette ironie de l’histoire qui fait que Macron est hanté par les fantômes des Villiers. Philippe de Villiers l’a repéré à la Rotonde. Macron est allé le courtiser au Puy du Fou. Il a semoncé son frère en lui disant: « Je suis votre chef. » Celui-ci, après avoir démissionné avec fracas, se répand sur le culte (objectivement fasciste) du chef, cependant que François Bert, tout en faisant une analyse très lucide de la vacuité macronienne, demande « où sont les chefs ».
    Je précise, même s’il devrait aller sans dire, que, si je souhaite que Macron soit destitué en ne me faisant pas beaucoup d’illusions, et si j’aimerais qu’il ait la lucidité de démissionner, car un peuple ne peut pas vivre trop longtemps sous un mal-aimé au pouvoir en démocratie, je ne souhaite en aucun cas qu’on le décapite. Je souhaite même qu’il quitte cette épreuve avec le moins de lésions psychologiques possible, mais en entraînant, pour lui-même et pour le peuple reprenant conscience de lui-même comme entité politique, une réflexion sur les limites de la réalisation individuelle au pouvoir, qui perd de vue le bien commun et l’intérêt général, ces autres noms de la République comme chose du peuple et non comme idéologie post-révolutionnaire.
    3. Vous écrivez, cher Philippe: « [Le président] ne pourra plus rassembler sur sa politique. Il devra rassembler au nom de la démocratie et de sa défense. »
    Doublement non:
    – Comme beaucoup, vous confondez démocratie et République. Le président a pour lui la légitimité républicaine. Mais la République étant née d’une insurrection, la légitimité républicaine contient le renversement de la figure qui incarne la République. La France ne peut continuer longtemps à jouer avec ses symboles, sous peine d’être schizophrène et de se dire, d’un côté, issue de la Révolution et de l’autre effarouchée par le risque du coup d’Etat.
    – Le président de la République a la légitimité du suffrage universel. Il a donc la légitimité démocratique. Il a la légitimité de la démocratie représentative. Mais ce modèle est à bout de souffle, comme la social-démocratie des corps intermédiaires artificiels et d’une représentativité caduque qui l’accompagne et cogère l’administration des choses avec le personnel politique. L’avenir est à l’autogestion politique, à la démocratie participative, à la démocratie directe, ce modèle que, quoi qu’il en demeure, les Gilets jaunes sont en train d’inventer.

  37. La politique ne se limite pas seulement à la rationalité d’une logique économique, elle est aussi du domaine de la représentation et du symbolique.
    La logique peut susciter le rejet d’un responsable, mais la détestation ou la haine sont toujours du domaine du symbolique.
    Sur le plan du symbolique Macron n’a rien compris.
    Partant d’une posture qui voulait revenir au sacre royal, dans la cour du Louvre, il a ensuite dérapé par ses postures indignes avec des musiciens s’affirmant homos, et des voyous, les uns et les autres n’ayant pour seul mérite que celui d’être noir. Comme démonstration de non discrimination on a fait mieux.
    Je ne parlerai pas des petites et mesquines phrases méprisant ostensiblement les Français depuis l’étranger, d’autres l’ont déjà fait.
    Une phrase, une seule, m’a fait comprendre qu’il n’était pas à la hauteur du symbolique, c’est celle qu’il a prononcée publiquement lors de l’affaire Benalla .
    « Alexandre Benalla, lui non plus, n’a jamais été mon amant » (sic).
    On sort là de la polémique politicienne pour rentrer dans le domaine de la morale ou plutôt du sordide, indigne d’un président.
    « Une fois qu’on a passé les bornes, il n’y a plus de limites. » On en est là.

  38. @ breizmabro | 07 décembre 2018 à 19:45
    « J’écouterai son intervention en replay. Eventuellement. »
    Quel courage vous avez Madame, car pour moi, rien que le fait de voir et entendre cette personne ainsi que ses apôtres Castaner, Marlène Schiappa et autre Griveaux m’insupporte de plus en plus. A tel point que je porte en bandoulière ma zappette pour l’avoir ainsi à portée de main le plus rapidement possible afin de raccourcir le supplice d’entendre leurs miaulements.

  39. PÉTITION DES GILETS TRICOLORES
    Comme annoncé hier, nous sommes en mesure de donner la date du méfait : les 10 et 11 décembre. La France sera représentée par un dénommé Jean-Baptiste Lemoyne, un politicien ex-UMP !
    Nous disposons dès à présent de données numériques précises. Selon des sources diverses et variées nous allons recevoir en France 156 millions de personnes. L’Europe dans son ensemble 480 millions.
    Quand on aime on ne compte plus !
    Il est clair que ces données ne résistent pas à une analyse sérieuse. Les estimations crédibles doivent tenir compte essentiellement des capacités de transport-passagers trans Méditerranée.
    L’Aquarius, qui est un joli bateau – actuellement au hangar pour des raisons obscures – capable en bourrant quelque peu d’amener 1 000 personnes ( pour ne pas se perdre dans les unités comme Castanera) une fois tous les 5 jours, représente une capacité de 70 000 migrants/année (en arrondi).
    Pour tenir les objectifs il faudrait affréter 2 000 Aquarius ! 6 000 pour toute l’Europe ! Sans parler des installations portuaires nécessaires.
    On nous objectera le transport aérien. L’Europe serait alors survolée par 24 000 Airbus A330 200 ou Boeing 787. Beaucoup de kérosène tout ça ! Et à Roissy, on ne vous dit pas !
    Un monde fou, fou, fou !
    Finalement à Marrakech va-t-on signer pour rien ?
    Bon !
    Les congressistes se paieront quand même une bonne bamboula ! En attendant la suivante !
    Mais nous avons de bonnes nouvelles : 4 élèves de la classe du professeur Charoulet viennent de signer la pétition. Nous les inscrivons au tableau d’honneur :
    @ Tipaza le 7 à 6 h 46 (au pseudo qui fait rêver)
    @ Exilé le 7 à 11 h 56
    @ caroff le 7 à 15 h 53
    @ Nic le 7 à 17 h 53
    Camarades, signez, faites signer, n’attendez pas le dernier moment. Après le 11 décembre, terminé. Vous pourriez regretter !

  40. Patrice Charoulet

    AUTOPORTRAITS (suite)
    Pour plaisanter, j’ai feint de proposer, sur le mode professoral, un sujet de rédaction à une quarantaine d’habitués de ce blog. Le sujet était : « Faites votre autoportrait physique et moral ».
    Le sujet, comme il fallait s’y attendre, n’a été traité par personne. Il y a eu plusieurs réponses, plus ou moins spirituelles. L’un d’eux, très justement, m’a objecté que, vu l’âge vénérable de beaucoup de ces habitués, le portrait physique éventuel serait probablement enjolivé. Et que le portrait moral est fait texte après texte par chacun. Il est vrai que parler, c’est se peindre. J’ajouterai ceci. Plusieurs habitués, qui ont juré de ne pas dire leur nom et leur profession, ne peuvent s’empêcher de nous faire des confidences. L’un nous a dit son année de naissance et sa ville de naissance : Rabat. L’une nous a dit qu’il lui fallait un gros 4 x 4 pour transporter ses deux gros chiens. Un autre nous parle de ses problèmes de santé. Un autre nous dit qu’il est un « catholique de stricte obédience ». Un autre nous dit tous les pays où il a travaillé. Un autre nous cite son penseur favori en nous l’expliquant. Un autre nous a conté ses difficultés scolaires. Un autre ne craint pas de nous dire ses difficultés sentimentales…
    Quant à moi, j’ai fait très fort. J’ai dit mon vrai prénom, mon vrai nom, ma vraie profession, mon professeur de philosophie vénéré, mon université, là où j’ai travaillé, mes goûts littéraires, mon parti politique favori (qui n’a pas changé), pour qui j’ai voté depuis des décennies, ce que j’écoute à la radio et à la télé, mon peu de goût pour le racisme, l’alcool et le tabac, mon peu de goût pour les excès de vitesse, mon soutien total aux forces de l’ordre, mon horreur des foules, des supporters, des manifs, mon désintérêt total pour le chanteur de rock qui a eu un hommage national, mon indifférence pour le football, mon caractère casanier…
    S’il y en un, ici, qui n’a pas à rédiger un autoportrait, c’est bien moi. Je dois à la vérité de dire que lorsqu’on dit beaucoup de choses de soi, on ne dit pas tout. Qui peut tout dire de lui ? Je pose la question à chacun.
    Enfin, quand on dit tout de soi, on peut ne pas déplaire, mais on peut déplaire, voire indisposer.
    Ces quelques propos sont tenus le matin d’un drame national, que nous allons suivre ce samedi toute la journée, scotchés à nos chaînes d’info. Nous aurons de quoi parler ce soir et dans les jours qui suivront….

  41. Xavier NEBOUT

    @ Robert Marchenoir
    Les Gilets jaunes ne sont pas l’inconscient de l’idéologie au pouvoir depuis la Libération, mais au contraire la réaction à cette idéologie.
    Les précurseurs des Gilets jaunes ont été la Manif pour tous, et le tort de cette dernière est de ne pas avoir été violente, car la pègre intellectuelle gauchiste ne comprend que la violence.
    On s’en va déverser des bombes sur l’état islamique au prix de quelques « bavures » de quelques centaines ou milliers de civils tués, mais lorsqu’il s’agit de faire la guerre chez soi contre ceux qui ne valent pas mieux, on s’indigne si un manifestant a uriné sur un symbole de la ripoublique.

  42. @ Giuseppe
    « …le doux comptoir de marbre lisse et les « Zi Zi Coin Coin » chaleureux de fins de soirée… »
    https://www.lexpress.fr/actualite/politique/assemblees/la-buvette-le-bistrot-secret-des-deputes_2029204.html
    « Épuisés de siéger jour et nuit, les élus se prennent de passion pour des remontants à base de rhum, Cointreau et jus de citron. »
    Quand il m’arrive parfois de dire ici que de plus en plus de lois aberrantes sont votées par un Législateur qui n’est pas dans son état normal – à supposer qu’il en ait un – personne ne veut me croire…
    ——————————————————–
    @ caffer 21
    « C’est pourquoi le pouvoir, incapable de maîtriser la cocotte-minute des banlieues comme les manifs des Gilets jaunes, totalement atypiques, prend peur (…) »
    Effectivement, le mouvement des Gilets jaunes est totalement atypique et n’entre dans aucun schéma classique du type revendication syndicale soutenant en bloc une exigence unique et simple.
    Il est emblématique de voir plusieurs personnalités nous ressortir comme des automates les mots-clés habituels comme smic, précarité, pauvreté, négociations, syndicats, patronat et tutti quanti.
    Tous ces gens-là, aux réflexes conditionnés par l’ancien monde montrent que, prisonniers depuis quarante ans de schémas conformistes, d’idées reçues, de formatage politique ou médiatique, de routine et de ronron dans leur entre-soi n’ont absolument rien compris à ce qui était en train de se passer sous leurs yeux.
    Pis encore, ils ont été tellement habitués à tirer sur la corde en se permettant tout, qu’ils ont été surpris de la voir subitement se rompre.

  43. Catherine JACOB

    « Il y a des élections pour que le ressentiment de tous et de chacun s’exprime. Bientôt les européennes au mois de mai 2019. Nul doute que, plus que jamais, elles constitueront un référendum pro ou anti-Macron. Et c’est normal. »
    Vu que certains députés des autres pays de l’Union mettent des gilets jaunes à l’occasion de leur intervention dans leurs hémicycles, je ne sais pas si la véritable question aura quelque rapport avec de l’anti ou du pro-macronisme. Je pense que le débat sera bien au-delà dans toute l’Union. Mais attendons déjà mardi le vote du Parlement britannique.
    « Mais j’avoue être scandalisé par le surgissement d’une politisation débridée chez certains Gilets jaunes qui sont comme il se doit ceux qu’on invite et qu’on entend partout. »
    Quoi d’étonnant, nombre de journalistes étant incapables de voir au-delà de la surface ! Bonne analyse cependant de Philippe Dessertine hier à « C dans l’air ». Une suggestion : Pourquoi est-ce que vous ne l’inviteriez pas à l’un de vos entretiens ? Ça m’intéresserait de vous voir approfondir le personnage.
    « Arlette Laguiller, par comparaison, est d’un parfait civisme. »
    Cette bonne Arlette n’a jamais mis son compagnon sur le devant la scène, elle ! Et donc jamais mélangé le privé et le public comme certains. On peut au moins lui laisser ça.
    « Les Champs-Elysées en masse comme en 1968 ? »
    Ou comme en 1871 avec la commune de Paris dont l’« insurgé-type est un travailleur parisien, un homme d’une trentaine d’années. Parmi ces insurgés, on rencontre principalement les ouvriers du bâtiment, les journaliers, et les travailleurs du métal, ouvriers d’ateliers ou de petites fabriques. Ils forment respectivement 17 %, 16 % et 10 % du total. Viennent ensuite les employés (8 %), les cordonniers-savetiers (5 %), les marchands de vin (4 %) et les ouvriers du livre (3 %), fortement politisés. Ainsi, de petits patrons côtoient des salariés. »
    Ne dirait-on pas un copié-collé des GJ dont déjà ce matin, à l’heure qu’il est : 278 arrestations rien que sur Paris. Et la journée est loin d’être finie.
    Le Républicain lorrain titrait déjà hier : « Metz chasse en meute à Paris ». Ceux qui ont écouté l’interview de l’un des GJ condamné en comparution immédiate et qui évoquait l’ambiance qui entraîne à un comportement qu’on n’aurait jamais en temps normal, se sont certainement dit qu’il n’y a rien de pire que l’homme « normal » qui sort de ses gonds car il n’est pas porté par une idéologie maîtrisée, même violente, mais par les frustrations de toute une vie.
    Rappelez-moi voir pourquoi l’enseignement de l’histoire de France est si décrié à l’heure actuelle qui eût permis aux jeunots du gouvernement d’en tirer des leçons.

  44. Quoi qu’il se passe ?
    Il ne se passera rien aujourd’hui, pas de casse ou très peu, tout est bloqué partout, une journée vide et inerte s’annonce, le bide total, déception nationale, journalistes sur leur faim, vexés et rageux de n’avoir pas assez allumé le feu, téléspectateurs frustrés : pas de buzz, pas de scoops, les journées en famille devant la télé grand écran pour suivre les scènes de guerre seront d’un ennui mortel, fiasco pour les paris sur le nombre de morts, de voitures brûlées, de vitrines brisées incendiées ; les casseurs « officiels » et « officieux » resteront aux vestiaires ; Castaner se félicitera de la réussite du maintien de l’ordre.
    Tout ce petit monde rejoindra ses pénates et dès lundi l’engouement suscité envers ces Gilets jaunes virera au dédain et au mépris ; finis les klaxons de soutien aux ronds-points, les gens qui attendaient avec fébrilité un spectacle grandiose de Paris en flammes se sentiront trahis par ceux-là mêmes qui leur avait promis une libération de cette mafia monarchique fiscale.
    Macron est ressortira grand gagnant, tel un de Gaulle ressoudant son peuple, la presse étrangère le portera en triomphe et il pourra négocier la remise en route des taxes promises à leur suppression, les Gilets jaunes auront disparu du paysage médiatique.

  45. Voici des photos d’objets saisis ce matin lors de contrôles sur deux péages franciliens, transmises par la préfecture de police
    Tu tires ou tu pointes?
    Les Gilets jaunes pensaient peut-être faire une petite partie de pétanque sur les Champs-Elysées…

  46. @ Robert Marchenoir | 08 décembre 2018 à 00:14
    « Pourquoi la manifestation de demain à Paris n’est-elle pas interdite ? Quel est ce culte imbécile de la manifestation ? »
    Et pourquoi l’intervention de la prise de la Bastille par le peuple parisien n’était-elle pas interdite le 14 juillet 1789 ?
    L’histoire de France nous démontre que les mêmes phénomènes peuvent se répéter même deux siècles plus tard lorsque les uns dorment dans le château et ont la vie en or, et d’autres n’ont plus rien et dorment dehors.
    Un peuple très en colère contre l’injustice et la misère n’est plus contrôlable. En renversant le pouvoir qui l’opprime, qui l’asphyxie par les impôts et les surtaxes, il pense qu’il n’a plus rien à perdre. Alors il fonce tête baissée et peu importe s’il faut faire les comptes après.

  47. hontedecepayspourrijusqualamoelle

    @ Pierre Blanchard
    J’imagine que vous me conseillez de me rendre en Belgique, dans les quartiers des exilés fiscaux ?

  48. @ Solon
    « Il a fallu des siècles pour substituer durablement cette démocratie haïssable à la monarchie autoritaire. »
    Sans cette monarchie autoritaire qui a fait la France et constitué une nation tout en ayant permis l’élaboration d’une civilisation unique au monde au fil des siècles, vous n’auriez pas pu écrire ces lignes.
    Et le Roi, loin d’être un dictateur, était avant tout le père de ses sujets, dont il recherchait le bien-être, contrairement aux sans-Dieu assoiffés de sang, donc sans sans foi ni loi qui se sont contentés de mettre les pieds sous la table après avoir tout saccagé.
    Donc les gens qui se revendiquent de ces gens-là en faisant de fait l’apologie du crime ne sont en rien qualifiés pour donner des leçons de morale, à supposer qu’il sachent en quoi elle consiste.
    Par ailleurs, la citation de Winston Churchill à laquelle vous faites référence est souvent tronquée.
    La voici dans son entier :
    « Personne ne prétend que la démocratie est parfaite ou omnisciente. En effet, on a pu dire qu’elle était la pire forme de gouvernement à l’exception de toutes celles qui ont été essayées au fil du temps ; mais il existe le sentiment, largement partagé dans notre pays, que le peuple doit être souverain, souverain de façon continue, et que l’opinion publique, exprimée par tous les moyens constitutionnels, devrait façonner, guider et contrôler les actions de ministres qui en sont les serviteurs et non les maîtres. »
    Ergo, voilà pourquoi le régime que nous subissons dans notre pauvre pays n’est en rien une démocratie…

  49. @ sylvain | 08 décembre 2018 à 09:32
    Si ce que vous dites pourrait s’avérer exact ou ressembler à peu de choses près à une reculade contrainte des GJ grâce ou à cause des moyens renforcés de la police et de la gendarmerie déployées à tous les coins de rues comme en temps de guerre civile, il est à peu près certain que les GJ ne tourneront pas le dos au gouvernement actuel et ne lâcheront pas les rênes tant qu’ils n’auront pas satisfaction à court ou à moyen terme. La partie pourrait alors être remise à plus tard, à la période la plus propice, quand le gouvernement ne s’y attend pas.
    C’est une hypothèse à envisager.

  50. @ Catherine JACOB
    « …les ouvriers du livre (3 %), fortement politisés »…
    Le milieu anarchiste recrutait principalement chez les ouvriers du livre et plus particulièrement chez les typographes, soumis à des règles typographiques tyranniques. L’anarchie comme une forme d’hygiène mentale…

  51. Marc GHINSBERG

    @ sbriglia
    « Que Marc Ghinsberg en soit réduit à nous délivrer les revirements d’un comique troupier en dit long sur l’abrutissement des élites… »
    Pourquoi ai-je signalé ce fait tout à fait anecdotique ? Parce que Philippe Bilger avait souligné le ralliement d’artistes ne faisant pas partie des signataires « compulsifs » habituels de pétitions, en faveur des GJ au moment où précisément ce comique avait pris position.
    Si vous voulez juger de mon abrutissement je vous invite à discuter les différents commentaires que j’ai postés depuis le début de cette crise.

  52. @ Exilé | 08 décembre 2018 à 11:54
    « Ergo, voilà pourquoi le régime que nous subissons dans notre pauvre pays n’est en rien une démocratie… »
    Merci Exilé de l’avoir rappelé. Nos politiques ne s’en souviennent plus ou pensent que le vieux Churchill issu de l’ancien monde n’est plus dans le vent. Macron a tort ! Son nouveau monde s’écroule…

  53. … »le président vit très mal d’être détesté par les Français »
    Mais, nom d’un petit bonhomme en bois, à quoi pouvait-il donc s’attendre d’autre au vu de toutes les provocations qu’il a empilées, à commencer par celles ayant montré à travers ses divers comportements ou déclarations qu’il méprisait voire haïssait la France et les Français ?
    Certes le rôle d’un chef d’État est ardu et il est difficile, même avec les meilleures intentions du monde, de se faire aimer dans cette fonction, mais avec M. Macron, nous sommes tombés sur un cas.
    …l’aspiration à néantiser ce dernier comme s’il était indigne.
    Ah bon, parce que se préparer à signer dans deux jours un traité scélérat mettant en cause la liberté des Français de contrôler les gens qui prétendent venir chez eux, dont certains risquent fréquemment de menacer leur sécurité, et en plus sans même leur avoir demandé leur avis, n’a rien d’indigne et est chose la plus normale qui soit ?
    Je rappelle que depuis un siècle et demi, il y a quelques personnes pas « indignes » qui ont néanmoins dû comparaître en haute cour ou en cour martiale…

  54. Claude Luçon

    @ hontedecepayspourrijusqualamoelle | 08 décembre 2018 à 11:24
    « …decepays… »
    Il faudrait que nous sachions dans quel pays vous êtes ?
    En supputant que vous soyez avec nous en France vous n’avez clairement jamais vécu à l’étranger sinon vous y auriez vu que la pourriture y existe aussi et n’est pas moins malodorante, surtout côtés social et politique.
    Essayez l’Italie et le Royaume-Uni pour commencer, continuez avec les USA, passez par le Canada et allez voir comment ils traitent les quelques tribus indiennes s’il en reste et les Inuits qui ont pourtant la bonne idée de vivre où il fait trop froid pour que les pourrisseurs sévissent chez eux de façon efficace.
    N’oubliez pas l’Inde, la Chine, la Turquie, la Russie… pour ne parler que de ceux qui se veulent démocraties !
    Ce n’est pas de notre pays qu’il faut avoir honte, seulement de deux générations, celles nées durant les soixante-dix dernières années. Comme les poilus de 14/18 et les résistants de 40/45, il va falloir qu’une partie d’entre eux se rebellent, vous par exemple, pour redonner aux Français dignes de ce pays leur statut de citoyen et éliminer les mendiants en gilets jaunes !
    Leur apprendre que les mains ne sont pas faites pour être tendues pour que l’Etat y dépose une obole mais pour travailler et assurer son propre bien-être.
    Quant aux casseurs il faut admettre leur désir comme un autre sport, un sport de combat comme le rugby, le « casseballs » (balls dans le sens anglophone populaire) par exemple. Lorsqu’ils jouent contre une compagnie de CRS, il faudra qu’ils acceptent des gnons, des os cassés, les épaules ou genoux démis, les mêlées qui s’écroulent sur eux et des cartons jaunes et rouges. Qu’il y ait des commentateurs qui nous disent qu’untel est resté sur le pavé ou le goudron en se faisant plaquer par un opposant mieux entraîné.
    Fan de rugby, je serais supporter inconditionnel de l’équipe de casseballs CRS.
    Les casseurs veulent se battre ? Officialisons leur désir en leur rappelant que l’équipe d’en face n’aura pas instruction de reculer pour éviter le contact mais au contraire de le chercher en chargeant pour leur apprendre le sens du mot « casser ».

  55. GILETS TRICOLORES : à Zonzon du 08/12 à 8h14
    Comme vous ne donnez pas de lien, je me rallie à votre proposition par le biais de ce blog (merci M. Bilger).
    Toujours le même mutisme chez les bien-pensants, le Figaro depuis deux jours n’en dit pas un mot !
    Le Malfaisant en chef va donc signer dans quelques jours un pacte qui vend la France à la horde des mondialistes. Dans l’histoire de France, il faut remonter à l’an 1420 pour trouver pareille trahison. Cette année-là, Isabeau de Bavière, épouse du roi Charles VI (le fou), ralliée aux Bourguignons vend la France au roi Henry V d’Angleterre en le désignant comme héritier, au détriment de son propre fils le roi Charles VII !!
    Rappel anecdotique. Le 15 juin 1940, depuis Londres, De Gaulle téléphone à Paul Reynaud (président du Conseil, en pleine débâcle) pour lui proposer l’offre de W. Churchill : fusion totale de la France et de l’Angleterre, chaque Français devient Anglais, chaque Anglais devient Français ! Paul Reynaud hésite. Sa maîtresse, la marquise de Portes lui fait porter un billet en plein Conseil avec cette phrase lapidaire : « Vous n’allez tout de même pas jouer les Isabeau de Bavière ! ». La marquise devait mourir quelques jours plus tard dans un accident de voiture où son amant serait lui-même gravement blessé à la tête.
    Qui empêchera Macron de commettre une sinistre bêtise (pour rester poli) ?
    Je n’appellerai plus désormais le chef de l’Etat qu’Emmanuel Macroq’mort.

  56. Oui, il est indigne car il a clairement pris le parti de favoriser la minorité (les plus riches, les communautaires de tout bord et de toute obédience) au détriment de la majorité et de ce qui faisait le ciment de la République. Exilé le rappelle, le traité qui va être ratifié dans les jours prochains par le gouvernement est une honte à plus d’un titre: parce qu’il va (encore !) dans le sens de la déconstruction de la nation et parce que les citoyens n’ont pas été consultés sur ce qui va les engager très concrètement. Et comme d’hab, on mettra les gens devant le fait accompli une fois la ratification effective en jurant ses grands dieux qu’il est impossible de faire marche arrière (toujours le fameux sens de l’Histoire). Les « baisés », comptez-vous !

  57. @ Mitsahne | 08 décembre 2018 à 15:47
    Drôle de comparaison, en refusant l’offre de Churchill nous avons subi une occupation nazie !
    Anglais et Français, en démocratie étaient de même niveau, il n’y avait pas déshonneur, mais choix entre changer pour ce qui est égal ou tomber dans ce qui est inférieur puisque totalitaire.
    Par contre, maintenant, le choix est entre rester ce que nous sommes ou tomber au niveau de l’Islam c’est-à-dire de ce qu’il y a d’actuellement, si on en excepte la Corée du Nord, de plus bas sur la Terre.

  58. @ Robert Marchenoir
    « Personnellement, je suis contre le climat. »
    Moi aussi. Le climat ne passera pas !
    Je suis aussi contre le froid. Que fait Macron contre le froid ?

  59. Ces manifestations, suivies du laxisme de gauche des juges, peuvent durer.
    Cela divertit les casseurs occasionnels ou aguerris.
    Cela occupe les médias.
    Cela fatigue les ministres.
    Mais au bout du bout ?
    Toujours la même folie fiscale.
    Toujours le millefeuille territorial (et les doublons et triplons d’emplois improductifs).
    Toujours les 400 000 lois et règlements qui privent de liberté et d’oxygène le pays.
    Toujours des niches fiscales improductives.
    Toujours 4 millions de mal logés.
    Toujours 6,5 millions de chercheurs d’emploi.
    Toujours des millions d’assistés qui gagnent plus avec les aides sociales diverses qu’en travaillant au SMIC…
    Pourvu que ça dure !

  60. J’observe en province une manif de GJ. : cannabis, canettes de bière, tatouages et autres décorations…
    Ces gens veulent en découdre, casser et se prendre en photo avec des trophées.
    Pauvres individus sans repères, sans éducation, sans perspectives.
    Faute à Macron qu’ils jalousent ?
    Tellement plus facile aujourd’hui.Mais demain et après-demain, quand l’Etat ne pourra plus s’endetter pour eux ?
    Il faut qu’ils comprennent et suivent un autre chemin.
    Je ne l’imagine même pas malheureusement
    Les gilets jaune pastis ne défilent pas.
    Ils cautionnent la violence des casseurs et assistent passifs aux provocations.
    Pour une grande majorité c’est faire le buzz sur FB et même passer à la TV jaune pour se plaindre de leurs conditions de vie du tiers monde.
    Alors qu’ils devraient assumer leurs vies et leurs responsabilités !
    QI de beaufs, que de revendication populiste. Et des solutions yakafoncon.
    47% de lepénistes 24% de mélenchonistes qui n’acceptent pas le résultat 2017… Tiens bon Manu. Et surtout maintiens la modernisation de ce vieux pays.

  61. En attendant Marrakech lundi, voici Oran où vient de se dérouler une extravagance peu ordinaire : la béatification des 19 religieux égorgés par les fells, cérémonie sous la protection de l’ALN !
    C’est à l’intérieur de la « cathédrale » que ça se passe. En confraternité : « religions de tous les pays unissez-vous » ! Il faut voir les imams onctueux et souriants, débonnaires vainqueurs, bien nourris, proprets, pas un poil de trop ; la délégation juive, réservée, l’esprit ailleurs, dissimulatrice autant qu’il est possible.
    Face à eux, les cathos, moyenne d’âge 75 ans, fatigués, très fatigués, dans le ravissement niais, l’espérance de la paix œcuménique, le dialogue inter-religieux, tout ça.
    Vieux mais pas méchants, nuls avec une grande foi.
    Attendre le martyr.
    Ceux de Tibhirine, ils ont eu du bol finalement. Le Père de Foucault avait bien prévenu. C’était du cousu main.
    Les mahométans ont vu, ils sont corrects, ils dissimulent leur allégresse. La dissimulation, vous m’en direz tant !

  62. Mary Preud'homme

    Je note qu’il y a sur ce blog de nombreux soutiens des « Gilets jaunes », mais à distance, sans risque, bien à l’abri derrière leur clavier et non sur le terrain vu l’heure à laquelle ils écrivent. Ni courageux ni téméraires les gars. Certains même ayant voté Macron et aujourd’hui les premiers et les plus féroces à renier leur choix sans vergogne et à piétiner leur idole tombée de son piédestal !
    Ce qui pourrit la France c’est d’abord cette mentalité de traîtres et de revanchards qui n’ont d’autre morale que celle de se mettre du côté du plus fort ou du plus en vogue !
    Perso, la mode « gilet jaune » me sort par les yeux, d’autant que je n’ai jamais affectionné cette couleur symbole à mes yeux de la traîtrise ! On est pourtant en plein dedans avec tous ces courtisans prêts à brûler ce qu’ils ont adoré.
    J’ajoute qu’à la dernière présidentielle, j’ai voté pour Fillon au premier tour et blanc au second. Je me suis néanmoins inclinée (non sans appréhension de la suite qui hélas m’a donné raison) devant le choix d’une petite majorité… Comme une mère qui subodore que le mariage de l’un de ses enfants suite à un coup de foudre pourrait mal tourner et se terminer en tragédie !
    A méditer par ceux qui retournent leur veste au premier coup de tabac !

  63. @ XS
    « Avec Emmanuel Macron, mais aussi avec la France du 21e siècle, à la fois urbaine et éclatée, traditionnelle et multiculturelle, il faut savoir aller au-delà des apparences faciles. »
    Votre post est frappé au coin du bon sens, de la modération et de la clarté (ce qui constitue une rareté :-). Vous me l’enlevez de la plume…
    Quelles que soient ses erreurs et ses maladresses, il met en œuvre le programme sur lequel il a été élu. On ne peut pas en dire autant de ses prédécesseurs…
    Et on peut brailler « Macron démission », je ne vois pas qui pourrait reprendre le flambeau, même si beaucoup rêvent de MLP ou JLM (voire pire), à mettre tous deux dans le même sac.

  64. @ Achille | 08 décembre 2018 à 10:32
    Que dit la loi récente s’agissant des armes par destination ?
    Sans doute le simple fait de l’utiliser pour nuire voire plus.
    Car la liste est longue.
    Question :
    – Peut-on selon la loi transporter dans « l’habitacle » de son véhicule un couteau de cuisine ?
    Pour le gag :
    « Fin décembre 2016, après un jet de farine sur l’ancien premier ministre Manuel Valls et le député Éric Elkouby qui l’accompagnait, la Justice s’interrogeait sur la qualification possible de la farine comme arme par destination ».

  65. Encore une fois, cette détestation n’est pas venue tout à coup mais après plus d’un an d’injustices, d’autisme, de dépenses somptuaires et de mépris, de propos insultants à l’égard des Français chez nous et à l’étranger et d’un manque de respect de la fonction (fête de la musique, entre autres).
    Par ailleurs, ce Monsieur et ses soutiens croient (ou feignent de croire) qu’il a été élu avec une très large adhésion.
    C’est tout à fait faux : il s’agissait largement d’un vote par défaut (et avec dépit) pour contrer l’autre candidate, surtout après son calamiteux débat.
    Son réel socle électoral est sans doute de 35% grand maximum.
    Normal que ceux qui n’ont pas voté pour lui et ceux qui l »ont fait à contrecoeur l' »aient dans le nez », surtout après une année désastreuse.
    On a enfin compris ce que signifiait son ni droite, ni gauche : le libéralisme brutal au profit des plus aisés, le mépris de tous les autres et toujours une forme de laxisme de gauche sur les migrations, les sujets sociétaux et la délinquance.
    On n’est pas obligés d’apprécier…
    Quant à son couple « mignonnet », il donne la nausée à beaucoup : que penser d’une professeur de 39 ans qui détourne un mineur de 15 ans, élève dans la même classe de seconde que l’une de ses filles ?
    Qu’elle aurait dû être poursuivie.

  66. Oui, on est sur l’opposition entre le peuple et la foule in fine.
    Hugo n’en parlait-il pas déjà dans les Misérables ?
    A contrario, Sartre, lui, magnifiait cette foule.
    Cependant, qui a pris la Bastille ?
    Le peuple ou la foule ?
    Qui s’est révolté contre la vie chère et les conditions de travail en 1830 ou en 1848 ?
    Qui a fait sécession à Paris en 1870 ?
    Qui a applaudi les timides Républiques du XIXe mais aussi les personnages de la glorieuse IIIe République ?
    En substance et malgré les nouveaux canaux d’information, on se pose toujours les mêmes questions en essayant de séparer le bon grain de l’ivraie, le bon peuple vs la foule sauvage et primaire.
    Tout ça dans l’optique où ce mouvement serait révolutionnaire.
    Or, ne serait-ce pas plutôt une simple jacquerie aux idées protéiformes voire contradictoires ?

  67. « L’écart essentiel dans la taille des dépenses publiques concerne les dépenses de retraite : faut-il baisser les retraites pour réduire la pression fiscale ?
    « Non : la solution est bien connue mais la population active refuse cette évidence.
    Avec l’augmentation de la durée de vie et le retard d’entrée dans la vie active dû à l’allongement (inconsidéré) des études, certaines personnes peuvent envisager passer plus de temps à la retraite qu’au travail.
    Le système de retraite par répartition, conçu à l’époque où l’âge de la retraite précédait de peu celui de la fin de vie, ne peut tenir.
    Gérard Larcher qui est un président du Sénat peu techno, capable d’empathie et surtout de bon sens, le faisait remarquer récemment :
    – ou l’on allonge considérablement l’âge de la retraite en fonction de l’espérance de vie et donc de la durée de perception de la rente correspondante, ou l’on passe à un système individualisé (par capitalisation) en abandonnant ainsi la socialisation de ce registre.
    – En l’état, le contrat implicite qui prévoyait l’indexation des retraites sur les revenus des actifs puis sur l’inflation est rompu.
    Il n’est plus tenable.
    Le frein essentiel vers un allongement de la durée de travail provient des actifs qui aspirent tous à accéder le plus tôt possible à la liberté que confère la situation de retraité.
    Ils y sont encouragés par le Président qui annonce qu’il veut « privilégier le travail » et donc les actifs.
    Ces derniers ignorent ou font semblant de ne pas croire que le dispositif actuel leur promet une fin de vie d’indigents.

  68. Michel Chaurey

    Il est vrai que 100 salariés produisent :
    – en France 144 000 heures de travail
    – au Japon 242 00 heures
    – aux USA et en Corée du Sud 264 000
    en tenant compte des temps de travail hebdos, et des taux de chômage.
    Et l’écart s’accroît encore si on tient compte du nombre d’années travaillées.
    Et je retrouve les deux lapalissades :
    – c’est dans les pays où on travaille le plus qu’il y a le moins de chômage,
    – plus il y aura de riches et moins il y aura de pauvres.
    Et l’arc de la honte du week-end dernier nous démontre les bienfaits de la civilisation des loisirs instaurée par la socialie.

  69. @ Zonzon 17h13
    « En attendant Marrakech lundi, voici Oran où vient de se dérouler une extravagance peu ordinaire : la béatification des 19 religieux égorgés par les fells, cérémonie sous la protection de l’ALN ! »
    Les chrétiens en Algérie sont victimes de persécution. Par exemple, les convertis doivent se cacher pour ne pas être inquiétés par leurs compatriotes et par les autorités…
    Je l’ai constaté à Alger où les chrétiens algérois désirant se recueillir à Notre-Dame d’Afrique n’ont pas intérêt à être « démonstratifs ».
    Pauvre pays qui oublie saint Augustin et qui, par ailleurs n’autorise pas Enrico Macias (Gaston Ghrenassia) à revenir dans la mère patrie, lui qui est au fond plus algérien que ceux qui le lui interdisent…

  70. Un des problèmes des économistes actuels est qu’il leur est difficile de sortir des méthodes d’analyse traditionnelles, qui sont biaisées.
    Disons que les agrégats sur lesquels les analyses sont construites ont évolué et qu’ils ne sont plus aussi homogènes qu’avant.
    Sur les salaires par exemple, Patrick Artus défend implicitement l’idée que les salariés sont tous les mêmes.
    Mais c’est faux.
    Un salarié du secteur privé produit avec son entreprise des biens et des services qui, par le biais de la consommation, génèreront de la croissance et donc des emplois induits.
    Et il y a deux catégories de fonctionnaires, à savoir d’une part ceux qui sont sur le terrain (policiers, militaires, pompiers, soignants, professeurs, etc.) et d’autre part les fonctionnaires administratifs qui pullulent dans les ministères et les collectivités territoriales.
    Les premiers ne génèrent pas d’emplois induits mais ils assurent les missions régaliennes dont l’Etat a la responsabilité.
    Les autres ne servent pas à grand-chose : ils travaillent peu et de moins en moins, personne ne sait vraiment ce qu’ils font, et ils ne génèrent aucun emploi induit par leur activité consistant à déplacer des papiers de la corbeille de gauche à la corbeille de droite (caricature évidemment).
    Dit autrement, notre président, qui a raison d’évoquer la théorie du ruissellement, ne semble pas avoir admis l’idée qu’un salarié du privé génèrera du ruissellement positif, alors que les salariés du secteur public n’en génèreront strictement aucun, alors qu’ils sont pourtant mieux payés et mieux protégés.
    C’est à ce niveau de détail qu’il faut descendre si on veut parler des salariés.
    C’était moins vrai hier, mais cela l’est devenu aujourd’hui.

  71. Combien de Français (en particulier parmi les manifestants) ont la moindre notion d’économie ?
    Combien se rendent compte que dans l’état économique actuel de la France, toute distribution « gratuite » d’argent conduit sans conteste soit à un accroissement de la dette (à quand l’intervention du FMI ?) soit à la suppression de services que tous demandent toujours plus nombreux et plus développés ?
    Renvoyons donc, comme le souhaitent (sans trop réfléchir) nos Gilets jaunes, le seul président qui depuis quarante ans (car non politique) s’attaque avec énergie (pour combien de temps encore ?) au vrai problème de la France et des Français, à savoir celui de toujours en vouloir plus sans pour autant vouloir en faire plus et bénéficions d’un nouveau président admirateur des dirigeants vénézuéliens ou cubains (là au moins l’exode permettra d’avoir un PIB par habitant évoluant positivement) ou d’une présidente dénuée de toute connaissance économique qui poursuivrait la ruine de notre pays.
    Que nos Gilets jaunes dont j’ai compris et admis le premier mouvement il y a trois semaines mais qui, depuis, déraillent complètement, commencent enfin à réfléchir sérieusement pour le bénéfice, en particulier, de leurs enfants.

  72. Le problème des retraites est devant nous, et il est colossal.
    Non pas à cause d’un horrible complot libéral, mais simplement à cause du système de retraite par répartition, qui n’est plus soutenable lorsque la natalité chute et que l’espérance de vie augmente.
    En 1960, la retraite était à 65 ans, comme l’espérance de vie, et il y avait en France 1 retraité pour 4 actifs.
    Aujourd’hui, la retraite est à 62 ans, l’espérance de vie à 80 ans et il y a 1 retraité pour 1,5 actif !
    Depuis des semaines le mouvement des GJ fait de l’auto-allumage, on entend en boucle un peuple qui croulerait sous les taxes, quand la très grande majorité sont des smicards donc exemptés de l’impôt sur le revenu, exemptés de la taxe d’habitation et ils ont vu leur fiche de paye augmentée grâce aux retraites !
    Pour autant et cela se comprend, voir le carburant augmenter en permanence pour financer une transition écologique complètement ratée par les deux incapables Hollande et Royal avec l’écotaxe, il y a de quoi se mettre en colère.
    Sauf qu’il faut aussi faire attention à ne pas scier la branche sur laquelle on est assis. Ce sont les salariés sous-qualifiés qui seront les premières victimes en cas de reprise du chômage.
    Jean Tirole (prix de la banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel) dans son livre intitulé « l’Economie du bien commun », sait qu’en dehors des retraites il y a un gisement considérable d’économie dans la réforme de l’Etat (Chapitre 6 « Pour un Etat moderne).
    – Réduire une représentation parlementaire pléthorique (bien au-delà des économies pour les deniers publics, une vraie réforme de la représentation parlementaire aurait une valeur d’exemple qui contribuerait à la légitimité des efforts demandés au reste de la sphère publique)
    – Réduire le nombre de fonctionnaires
    – Supprimer le millefeuille territorial (nombre d’élus record, nombreuses caisses sociales et multiples régimes de retraites)
    – Modifier les modes d’action de l’État, etc.
    Autrement dit notre gouvernement actuel a mis la charrue avant les bœufs ; il fallait réduire la dépense publique d’abord et attaquer les autres réformes nécessaires qui ont toutes un coût initial avant de produire leur effet à terme, avec une marge de manœuvre qui n’existe pas aujourd’hui.
    Je crains qu’il ne soit trop tard vu la perte de crédibilité que l’on constate aujourd’hui. Si les Gilets jaunes voulaient se donner la peine de réfléchir au lieu de réagir émotionnellement, ils ne demanderaient pas tout et son contraire. Ces gens-là ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre un propos raisonné.
    Je ne sais plus qui disait qu’il était plus facile de faire entendre raison à un fou qu’à une foule.
    Donc soit on attend que la passion s’essouffle (et on assume les conséquences), soit on adopte un discours émotionnel.
    Pour la première solution, c’est mal embarqué vu le nombre de gens soi-disant responsables qui s’amusent à jouer les pyromanes.
    Dommage oui, vraiment dommage, encore une occasion perdue.

  73. Jean-Paul Ledun

    @ Mary Preud’homme
    « …A méditer par ceux qui retournent leur veste au premier coup de tabac ! »
    Le problème Mary, quand on retourne une veste jaune… elle est encore jaune.
    Pauvre de nous.

  74. @ A.Michel
    « …(Marine Le Pen) dénuée de toute connaissance économique, qui poursuivrait la ruine de notre pays. »
    Je n’ai pas assisté à ce débat truqué qui, au lieu de rester au niveau le plus élevé à savoir les grandes lignes directrices permettant de fixer l’avenir de la France, s’est transformé en entretien d’embauche de sous-chef de bureau à Bercy, face à un apparatchik dont l’économie n’est pas le fort puisque venant d’un milieu spécialisé dans la taxation, qui a fait de l’esbroufe devant les Français qui n’y connaissent rien en la matière parce qu’il maîtrise les codes de langage de son milieu d’origine.
    Si elle avait été élue, madame Le Pen aurait très bien pu s’entourer de conseillers spécialisés, comme c’est l’usage dans tous les pays.
    Depuis 18 mois que ces cadors en économie sont aux manettes, à part taxer et surtaxer tout ce qui bouge, qu’ont-ils fait de réellement positif en matière de politique économique, par exemple dans le domaine des exportations, dans celui de la compétitivité des entreprises, dans celui de la réduction du coût du travail, dans celui de la diminution du carcan législatif et fiscal pesant sur les entreprises, dans celui du rétablissement de la confiance par le biais de la diminution de la pression fiscale ?
    Pourquoi tant de cafouillages dans la gestion des finances publiques ?
    Pourquoi tant de gaspillages, donc d’absences d’économies ?
    Et surtout, pourquoi tant d’incohérences ?

  75. @ Michel Chaurey
    Vos chiffres sur le temps de travail sont erronés, bien sûr de bonne foi.
    Cf chiffres OCDE 2016
    https://en.wikipedia.org/wiki/Working_time#Average_annual_hours_actually_worked_per_worker
    Le temps de travail moyen en France est de 1472 h/an (couvrant beaucoup de cas différents) au-dessus de pays bien gérés: l’Allemagne, le Danemark, la Norvège, les Pays-Bas.
    Les US sont à 1770 h/an.
    Le Japon à 1742 h/an (dont beaucoup de temps partiel pour les seniors).
    Les pays où l’on travaille le plus sont la remarquable Corée du Sud (2074 h), mais aussi le Mexique, l’Inde, la Grèce plutôt en crise.
    ———————————————————
    @ Scarole
    « Faut-il baisser les retraites pour réduire la pression fiscale ? Non : la solution est bien connue mais la population active refuse cette évidence. »
    Désolé, mais il est aussi juste que la population retraitée supporte un effort. Notamment les personnes nées dans les années 1940-1950 si leur espérance d’années de retraite dépasse vingt ans. L’uniformisation de la CSG était une bonne mesure, mais qui aurait dû être mieux expliquée. Et peut-être être appliquée par tranche, pour toucher par exemple les retraités et salariés au dessus de 1600€/mois.
    Beaucoup d’actifs n’ont pas compris non plus les avantages de la prime pour l’emploi.
    Le plus efficace était d’augmenter les tranches de l’IRPP.
    On attend encore un gouvernement courageux.
    N’oubliez pas non plus que les actifs nés dans les années 1960 à 1990 prendront leur retraite entre 66 et 70 ans, avec peut-être vingt ans de retraite à vivre (sobre et heureuse on peut l’espérer), ou pas du tout en cas de cancer ou maladie cardiaque survenue avant.
    A niveau de qualification égal, les revenus des actifs baissent de manière continue depuis 1995. Chose qu’on peu connue les actifs nés dans les années 1940-1950.
    Quant à Gérard Larcher, on attend qu’il baisse le traitement des sénateurs, et qu’il permette une bonne part de proportionnelle.
    Excellente analyse de Stéphane Ménia sur Econoclaste sur les intérêts paradoxaux des classes moyennes et des classes populaires.
    « Tentative d’économie politique des gilets jaunes »
    http://econoclaste.eu/econoclaste/130858-2/

  76. Claude Luçon

    @ Ellen | 08 décembre 2018 à 10:36
    On aurait pu espérer qu’avec l’éducation pour tous, les moyens de communication, le droit de vote, la sécurité sociale, l’eau et l’électricité dans toutes les maisons, les pékins auraient évolué !
    Ben non !
    L’esprit des jacqueries de 1358, des Révolutions de 1789, 1830 et 1848, de la Commune de 1871 et de la c**nerie de 1968 perdure !
    Celle-ci rentrera dans l’histoire comme les Jauneries de 2018.
    Mélenchon n’est pas Robespierre et Ruffin fait un piètre Danton.
    Pierre de Villiers ne veut pas jouer les Bonaparte, les Chouans de son frère se contentent du Puy du Fou.
    Seuls les Français ont toujours l’esprit des serfs, bien qu’approuvant les événements à la télévision pour 72 % d’entre eux, leurs derrières calés sur un sofa, chips et pop-corn au poing.
    Restons optimistes car il y a plusieurs progrès depuis 1789 : les révoltés ont des brioches à manger sur leurs ronds-points, Brigitte n’est pas Marie-Antoinette ; pas de fourches ni de guillotines, les petits et grands barons (de l’industrie cette fois-ci) ne vont aux oubliettes qu’au Japon, enfin les rois qui nous entourent en Belgique, Angleterre et Espagne ne s’allient pas pour nous ramener Ségolène pour récupérer la royauté de François Hollande. Ils ont leurs propres problèmes : Daech pour le premier, le Brexit pour le deuxième, Valls et sa Catalogne, et probablement Savonarole, pour le troisième. Côté est, l’invasion des barbares déclenchée par la reine Angela les menace plus que nos Gilets jaunes.
    Pour nous la paix est en vue : les vacances d’hiver sont proches.
    A mon avis tout cela a été organisé pour faire baisser les prix des stations de ski, a propos de niveau de vie.
    En plus il fallait trouver quelque chose pour occuper nos journalistes et nos experts privés de Leonarda et de Benalla.
    Quant on est français, on est français, on se révolte contre soi-même pour le bénéfice de la publicité !
    En bref tout cela est une gigantesque foutaise !
    Moi je préfère repenser à la France du 11 janvier 2015, la vraie France, celle que j’aime. Celle qui sait renaître devant le vrai danger.

  77. 1/ Par la loi, réduire les financements syndicaux. Fini la politique paritaire où ils se gavent.
    2/ Tous les fonctionnaires en contrat de trois ans renouvelables sauf les fonctions régaliennes de l’Etat.
    3/ Un des échelons, département ou communauté de commune, saute sans transfert de personnels.
    4/ Plus de Sénat…
    5/ Arrêt de toute politique d’aide migratoire. Les 300 € par mois et l’AMG (sauf pathologies lourdes contagieuses)…
    6/ La Cour des comptes a un lourd pouvoir de sanction et de législation sur ses domaines de compétence.
    7/ Suppression de tous les « machins », CEES, OCDE, OFCE, CEJ… Ou des cotisations de la France à ceux-ci.
    8/ Bouclier fiscal à 45%, en gros l’Etat ne peut pas prendre plus de 45 % de ce que chacun gagne.
    9/ Passage aux 40 heures mais après le point 1/.
    Et là on va voir.
    A mon avis ça va marcher très vite.

  78. Mary Preud'homme

    Environ 30 000 « Gilets jaunes » aujourd’hui à Paris à une manifestation présentée par les médias comme celle de tous les dangers et à peine 125 000 pour toute la France.
    En face, voulu par un pouvoir affolé et sur la défensive, pas moins de 89 000 policiers et gendarmes réquisitionnés pour faire face et contenir (sans bobos !) cette horde sauvage et inexpérimentée !
    On se moque de qui là ?
    Manifestement de nos policiers et gendarmes qui n’en peuvent plus d’être pris pour des incapables, des cibles ou des guignols taillables et corvéables à merci (là où une seule intervention musclée d’une poignée de spécialistes de la répression d’émeutes – CRS ou gendarmes mobiles – suffirait à calmer les esprits des plus récalcitrants et à rétablir l’ordre).
    Tandis que d’autres pouvaient affirmer hier sans rire ni se couvrir de ridicule que des lycéens, pris dans une manif où des bombes incendiaires avaient été lancées sur la police, seraient traumatisés à vie parce qu’ils avaient été stoppés dans leur folie et contraints de se rendre en mettant les mains sur la tête en signe de soumission à l’autorité.

  79. Les grandes erreurs que les Français ont adorées et qui nous plongent aujourd’hui dans la misère sont :
    La retraite à 60 ans, les 35 heures, le bac pour 80% des jeunes, le RMI, l’ouverture sans limite des frontières pour faire les boulots que les Français ne veulent pas faire, et c’est encore vrai aujourd’hui. La stigmatisation des emplois dans l’industrie comme emploi sales.
    Erreurs socialistes sur lesquelles trente ans plus tard on n’est toujours pas revenu tellement les Français y sont attachés. Sans comprendre ce qui leur arrive aujourd’hui.
    Les baby-boomers en ont bien profité mais laissent une France en ruine.
    Que ceux qui ne cessent de clamer l’incompétence des élus de tout bord et de tout niveau à « ramener la croissance », « stopper l’inflation », « augmenter le pouvoir d’achat », ouvrent un livre pour les nuls qui leur apprendra qu’il n’y a pas de bouton sur lequel appuyer pour faire venir tout cela demain à 0 heures.
    Si ce bouton existait, vous ne croyez pas que Macron (et tous les autres avant lui) aurait appuyé dessus, s’assurant ainsi une présidence à vie, tout coup de mou appelant un nouvel appui sur le bouton ?
    L’action sur les impôts et les salaires a, certes, un impact immédiat (apprécié ou non suivant le sens), et beaucoup d’autres effets plus ou moins facilement analysables et à plus ou moins long terme, ces effets étant bien plus redoutables que ceux qui se produisent immédiatement.
    Parmi les désastres dont les effets sont toujours présents: les 35 heures, sur lesquelles personne n’a, pour cause de GJ, osé revenir.
    Et ceci n’est pas un plaidoyer pour les politiques : ils ont peur des GJ (quand on voit ce qu’on voit et qu’on entend ce qu’on entend, on peut toutefois comprendre !), et ils sont parfois totalement à côté de la plaque (Macron qui sauve la planète).
    Mais, encore une fois, un peu de réflexion changerait des cris, des coups et des insultes.
    Entre le coût du travail pour le patron et le salaire reçu par l’employé, il y a un gouffre de plus de 45% de cotisations obligatoires, prélèvements sociaux et taxes, sans compter toutes les taxes qui sont encore payées par la suite !
    Taper dans ce gouffre de coût du travail et le réduire significativement, permettrait à la fois d’augmenter le niveau de vie des salariés tout en dégageant un meilleur bénéfice pour le patron, permettant d’investir ou de réduire le prix de ses produits pour être plus compétitif à l’export.
    Bien sûr que taper dans ce gouffre ne devrait pas être financé par la dette. Mais peut-on dire que l’Etat se limite vraiment à des fonctions régaliennes ? Réduire le millefeuille administratif avec ses nombreux postes de complaisance, ses services en doublon, des avantages en tout genre, en plus de salaires vertigineux, une grande partie de niches fiscales ainsi que de nombreuses associations, et des salariés avec un absentéisme trois fois supérieur à celui du privé.
    Si ça ne suffit pas, s’attaquer à la montagne de la fraude fiscale.
    Que l’on ne vienne pas dire que c’est impossible ou qu’il n’y a pas d’argent pour réduire les taxes, augmenter les salaires tout en étant plus compétitifs à l’international et même d’embaucher plus, y compris les moins qualifiés.
    C’est juste un choix politique, continuer à augmenter toutes les taxes et prélèvements de ceux qui ne fraudent pas, plutôt que de s’attaquer à la réduction drastique des coûts et à la réduction de la fraude (fiscale ou sociale).

  80. Jean le Cauchois

    @ Patrice Charoulet à 08:16
    « Quant à moi, j’ai fait très fort. J’ai dit mon vrai prénom, mon vrai nom, ma vraie profession, mon professeur de philosophie vénéré, mon université, là où j’ai travaillé, mes goûts littéraires, mon parti politique favori (qui n’a pas changé), pour qui j’ai voté depuis des décennies, ce que j’écoute à la radio et à la télé, mon peu de goût pour le racisme, l’alcool et le tabac, mon peu de goût pour les excès de vitesse, mon soutien total aux forces de l’ordre, mon horreur des foules, des supporters, des manifs, mon désintérêt total pour le chanteur de rock qui a eu un hommage national, mon indifférence pour le football, mon caractère casanier… »
    Cher Patrice, je préférerais que vous fassiez très faible et que vous nous confiez vos goûts, votre intérêt, vos préférences. Par exemple, aimez-vous les chansons anciennes de Danielle Darrieux ou de Lucienne Boyer, « Parlez-moi d’amour, redites-moi des choses tendres » ?

  81. C’est quand même un exploit d’avoir mis les Français dans la rue pendant trois semaines sans avoir mis en route l’ombre d’une réforme significative.
    Avis aux amateurs : ne pas demander la dissolution, comme le font les Gilets jaunes. Le nouveau gouvernement d’opposition hériterait d’une situation dantesque, il n’arriverait à rien, il essuierait tous les reproches, et Macron serait réélu dans un fauteuil dans trois ans et demi.

  82. Le président turc Erdogan a critiqué ce jour la « violence disproportionnée », selon lui, des autorités françaises face aux manifestations des Gilets jaunes, ajoutant qu’il suivait la situation « avec préoccupation ».
    Erdogan soutient les Gilets jaunes
    Venant d’un dirigeant qui a mis en prison tous ses adversaires et fait fermer tous les médias qui ne partageaient pas son sens très personnel de la démocratie, c’est assez savoureux.
    Avec lui je pense que le mouvement des Gilets jaunes n’aurait pas tenu deux jours.

  83. Michel Chaurey

    @ XS | 08 décembre 2018 à 19:45
    Ben voyons !!
    J’ai fait des travaux pour des collectivités territoriales. Combien de fois ai-je été confronté à un interlocuteur absent !
    Motif : en maladie, journée d’absence pour formation, journée de récupération… voire, absent pour « faire son tennis »…
    Unique au monde : taux d’absentéisme pour maladie, en moyenne, 39 jours par an. Oui statistiquement, 39 jours par an !!
    Avec une moyenne hebdomadaire entre trente et trente-deux heures.
    Je ne l’ai pas lu dans mon quotidien préféré, c’est du VECU.
    Augmentation abyssale dans les vingt dernières années du personnel dans les différentes collectivités.
    Récemment (autour du 11 novembre) j’ai même vu des employés de municipalités de 11 000 habitants faire la tonte des pelouses !
    On se moque du cochon d’administré qui, lui, doit payer les impôts locaux.
    Des anecdotes de ce style, vécues, je pourrais vous en mettre de quoi faire un bouquin de plusieurs centaines de pages.

  84. @ Lucile | 08 décembre 2018 à 20:54
    Très juste, de même qu’il conviendrait de ne pas se précipiter pour succéder à Mme Hidalgo qui laisse une ardoise de 7 milliards.
    Pour les présidentielles à venir, force est de constater que tant que Marine Le Pen sera en lice, n’importe quel âne sera élu.
    Aujourd’hui nous avons l’âne de Buridan.

  85. @ Lucile | 08 décembre 2018 à 20:54
    « …il essuierait tous les reproches, et Macron serait réélu dans un fauteuil dans trois ans et demi. »
    Exact. François Mitterrand et Jacques Chirac ont été réélus après une période de cohabitation pendant laquelle c’est le Premier ministre du parti adverse qui se prenait toutes les critiques.
    Mais je doute qu’Emmanuel Macron cède aux appels à la démission des Gilets jaunes. Rien ne l’y oblige dans la Constitution.
    Et puis par qui le remplacer ? Ses principaux adversaires ne feraient pas mieux que lui. Certains sans doute pire.
    Selon le bon dicton de nos anciens « Il ne faut pas troquer un cheval borgne contre un aveugle. »

  86. Mary Preud'homme

    @ Robert37 | 08 décembre 2018 à 20:38
    D’accord, la retraite à 60 ans (notamment pour ceux qui ne sont pas des foudres de travail et ont fini par se trouver un petit boulot après s’être longtemps tâtés et/ou laissés entretenir pas la famille ou la société), c’est discutable voire prématuré.
    A l’inverse de ceux de ma génération, qui n’ayant pas le choix et confrontés très tôt aux réalités avaient commencé à travailler et donc à cotiser comme salarié à 16 ou 17 ans à l’issue de leurs études secondaires (alors que 40/45 heures par semaine minimum, au lieu des 35 actuelles, étaient de règle).
    Faites le calcul en matière de cotisation et dites-nous pourquoi ceux qui cotisent aujourd’hui beaucoup moins que leurs aînés en matière d’heures de travail, et ont par ailleurs une espérance de vie d’une amplitude égale sinon supérieure à celle de leurs ascendants, devraient se plaindre et traiter de vils profiteurs ceux qui ont contribué à payer leurs études et charges sociales.

  87. hameau dans les nuages

    @ A.Michel | 08 décembre 2018 à 19:09
    Argent ! argent ! Tout s’achète et tout se vend !
    1 milliard pour le TGV du Maroc.
    1 milliard pour le métro ivoirien.
    40 millions d’euros pour payer les salaires et retraites des fonctionnaires tchadiens sous la forme d’un prêt sur vingt ans à un taux préférentiel. C’était déjà le cas l’année dernière…
    400 000 euros pour refaire les toits du château de Chambord sur devis accepté personnellement par monsieur Macron alors que les gestionnaires estiment qu’ils sont… en bon état.
    Les retraites très confortables de nos quatre présidents !
    Je ne vous parle pas du « petit personnel » de nos Chambres payés 6 000 euros net en début de carrière comme le garçon d’étage appelé pompeusement huissier et chargé de distribuer le courrier dans les bureaux dudit étage…
    Et bien sûr tous les avantages de nos élus de droite comme de gauche, mais ceux-là vous les connaissez…
    Et bien sûr la somme de 1,58 milliard prévu en augmentation de 14% pour l’accueil des clandestins.
    +…+…+…+…
    Alors comprenez que je ne comprenne pas qu’on m’attribue le statut de « loueur professionnel » avec numéro siret parce que pour améliorer l’ordinaire de mon minimum vieillesse je loue une maisonnette à une femme de ménage retraitée. Résultat: taxe de 430 euros par an (de mémoire) que je ne payais pas auparavant plus bien sûr quasiment l’équivalent en CSG…
    Permettez qu’à un moment donné le GJ que je suis se pose des questions sur la gestion de ce pays.

  88. Patrice Charoulet

    @ Savonarole
    Vous venez d’écrire, en pleine crise des Gilets jaunes, ceci :
    « Quelle honte de lire ici les commentaires d’anciens fonctionnaires, qui auront passé leurs 42 annuités dans la docilité et à plat ventre s’indigner soudain que des ploucs trouvent la facture salée. Soudain, un blog accueillant leur permet de se dédouaner de leur lâcheté et de leur confort intellectuel présent. Le communisme n’explique pas tout.
    Les lâches s’accrochent à de vieilles lunes pour se justifier. Pauvres types… »
    Rédigé par : Savonarole | 06 décembre 2018 à 17:21
    Je me permets de vous rappeler que celui qui vous héberge ici, avant de présider un Institut et de tenir ce blog, a été magistrat, donc fonctionnaire. Soutenez-vous qu’il a donc durant 42 ans vécu « dans la docilité et à plat ventre » et que « c’est un pauvre type » ? On ne peut pas dire n’importe quoi !
    Mais peut-être songiez-vous à votre serviteur et avez-vous voulu l’agresser.
    Dans ce cas, j’ai le plaisir de vous répondre. Premièrement, qui vous dit qu’il n’y a pas de fonctionnaires parmi les Gilets jaunes ? Deuxièmement, je ne considère nullement les Gilets jaunes comme des « ploucs ». Je les considère comme des bandits. J’ai toujours abominé les « piquets de grève », je suis pour leur interdiction et leur pénalisation. Idem pour qui s’arroge le droit d’empêcher qui que ce soit d’aller et de venir, habillé de jaune ou de rouge.
    Enfin, vous avez toujours refusé de nous dire quelle était, avant votre retraite, votre profession. Il est hautement vraisemblable que vous ayez été un cadre supérieur, fort bien payé d’après votre train de vie et vos goûts. Etant le moins envieux du monde (je n’envie rigoureusement personne sur terre), j’en suis heureux pour vous. Mais si vous n’étiez pas PDG, vous deviez complaire à votre hiérarchie. Dirai-je que vous avez été docile et à plat ventre avec votre PDG ? Ce serait aussi injuste que de dire cela de Philippe Bilger ou de moi.
    Une dernière chose, un professeur certifié ou agrégé, en France, n’a besoin d’être docile et à plat ventre avec PERSONNE. Vous êtes mal informé : il garde son job, sauf s’il a commis un viol ou un meurtre. J’ai même osé, pour ma part, faire observer à un IPR (inspecteur pédagogique régional), dans une réunion des profs de lettres de mon établissement, à haute et intelligible voix, qu’il venait de commettre une erreur de français et j’ai dit laquelle. L’inspecteur, qui a souri jaune, a dit aux autres que j’étais bien négatif. Il n’y a eu aucune conséquence pour ma carrière. Vous auriez fait ça à votre PDG dans une réunion de cadres sup ? Non.
    Docile et à plat ventre, moi, n’importe quoi, mon courageux anonyme sans profession !

  89. Jean-Marc rioz

    Comment ce mouvement de 200 000 individus irresponsables peut-il être majoritaire sur 67 millions de Français et les prendre en otages ?
    Comment les sondages qui justifient en grande partie la poursuite de ce mouvement sont-ils faits et qui en est responsable ?
    Comment ces gens-là peuvent-ils encore être invités sur les chaînes TV malgré leurs propos séditieux, leur responsabilité criminelle et sans le moindre scrupule dans le saccage de la France qui était juste en train de se relever et et qui aura du mal à faire oublier ce gâchis diffusé dans le monde entier ?
    Comment ne peuvent-il pas s’apercevoir du chômage qui va être la conséquence de ces troubles, sans compter les dégâts à payer et la fuite des investisseurs et touristes ?
    Il serait temps de mettre de l’ordre dans tout cela et pas seulement le samedi, les meneurs appelant à renverser la République doivent être poursuivis, et de tenir le cap sur la politique du gouvernement qui est la seule à pouvoir sauver la France de la faillite, l’erreur a été de céder sur les taxes.
    Que le gouvernement tienne bon, ils se lasseront si l’opinion publique qu’ils croient acquise les lâche.

  90. Manifestation modeste, voire très modeste dans la capitale : quelques milliers de GJ.
    Mais les images violentes, reportages médias aidant, éclipsent la réalité de cette faible mobilisation au fil des heures : la soirée sera « tendue « selon le mot préféré des journalistes, qui « décrypteront » et « débrieferont » toute la soirée, œil et commentaires gourmands à l’appui.
    Des casseurs bien entraînés se mêlent aux manifestants, s’assurent du concours des plus excités d’entre eux, mettent le feu à des voitures, cassent des vitrines et pillent des magasins.
    Scénario connu et bien rodé.
    Scénario semblable dans un certain nombre de villes de province (exemple, Saint-Etienne).
    Résultat des courses : un dispositif impressionnant de forces de l’ordre mobilisé depuis des semaines pour éviter les débordements de quelques milliers d’irresponsables, manipulés par quelques centaines de professionnels de l’agitation.
    Respect et admiration pour les forces de police et de gendarmerie, avant tout.
    Quant aux « responsables » (?) du mouvement GJ, largement discrédité par cette situation, ils devraient avoir l’intelligence (mais peut-être est-ce trop demander à certains ?) d’appeler à calmer le jeu, puisque des négociations sont annoncées, après que des mesures d’apaisement ont déjà été prises par le pouvoir.
    Mais peut-être verra-t-on rapidement un nouvel appel à manifester samedi 15 et – au diable l’avarice ! – le samedi suivant, veille des fêtes ?
    Car il ne faut pas désespérer : « la Bêtise au front de taureau » (Baudelaire) n’a sans doute pas vécu ses derniers moments de gloire.
    Monsieur Le Président, tenez bon car ceux qui se ruent au portillon des GJ (Mélenchon, Le Pen, Wauquiez, etc.) sont archinuls et veulent leur revanche de la Présidentielle de 2017. Vous êtes jeune, vous avez commis des maladresses dans la forme mais sur le fond, vous avez raison.
    Tenez bon, vous ainsi que votre Premier ministre !

  91. Les collectivités territoriales, les mairies, me font enrager.
    Chaque fois que l’on y pénètre le temps semble s’arrêter, tous se déplacent (hormis les zuzagers valides), comme au ralenti.
    Un temps de réflexion inquiétant bien que sans doute salutaire précède souvent la réponse à la demande ou question acueillie avec une réserve appuyée.
    A l’arrivée dans ma mairie je rencontre à l’accueil, chaque fois, une à trois personnes employées d’icelle mairie, et je n’ai pas à me plaindre, on me remarque en moins de trois minutes et l’on interrompt alors sa conversation (à deux, trois, ou au téléphone).
    Au sein de ce néant millefeuillu, quelques perles de fonctionnaires travailleurs, motivés, aidants.
    Il ne faut pas désespérer.
    La crise des Gilets jaunes me déprime. On rencontre des gens méritants et qui ne sont pas « rien » comme a dit l’autre élève modèle mais peu connaisseur de l’Homme, gens qui sont dans des difficultés imméritées ; on y rencontre force zozos, dingos et escrocs qui me font penser aux falsificateurs de cartes d’invalides.
    Et on entend dire tant de mensonges et fadaises, sans parler du complotisme, qu’on comprend mieux l’intérêt d’une représentation par des élus…
    Mais les politicards à la Wauquiez (il fait regretter Sarkozy, dans le genre; comment ne se rend-il pas compte qu’il transpire la mauvaise foi, la versatilité, le mensonge, la manipulation, quelle anosognosie !)
    Sans compter Ruffin, Melenchon et Corbière, le pauvre Alexis qui a besoin de subventions pour sa chaudière depuis qu’il a quitté son HLM avec sa compagne avocate maintenant vedette du chobiz.
    Et ces gens osent ouvrir leur bec.
    Et si je mettais un gilet jaune sous le parebrise de mon SUV 4×4 ou autre indice social à roues ? Comme tous ces « beaufs » et hypocrites que je vois dans les rues et sur les routes (comprendre « en ville et dans les territoires » ?)
    Ah mais c’est que je n’en ai point, juste une p’tite bagnole… Et des vélos.
    Il y a de nouvelles désignation pour certains lieux d’habitat: quartiers (habités par des jeunes de cités) et on apprend qu’en province ce sont des territoires. Donc les villes ne sont pas un territoire. Va comprendre. Enfin ça rime avec poire c’est toujours ça.

  92. @ Achille | 08 décembre 2018 à 22:07
    Dissolution, et non démission. En cas de dissolution, Macron ne démissionnera pas. Il restera président et continuera de s’occuper de la politique extérieure, on élira de nouveaux députés, et si le parti de Macron est minoritaire, un nouveau Premier ministre issu du nouveau parti majoritaire sera responsable de la politique intérieure. Le pays étant en triste état et ses finances ne permettant pas de cadeaux électoraux, ce Premier ministre et son équipe seront rapidement grillés, mais ce ne sera plus le problème de Macron, qui se portera beaucoup mieux et n’arborera plus un teint blême, comme sur la photo. Dans la situation actuelle et vu le peu de marge de manœuvre qui lui reste, il ne peut rien souhaiter de mieux qu’une cohabitation.
    Les Français reporteront leur détestation sur le malheureux nouveau Premier ministre qui pataugera pour essayer de réparer les dégâts ; ils trouveront de nouveau Macron supérieurement intelligent, très présentable, encore jeune et prometteur, moyennant quoi ils sont capables de le réélire pour 5 ans, surtout si Paris Match y met du sien, et si au dernier moment, un de ses concurrents les plus sérieux voit ses turpitudes à lui et pas celles des autres pointées du doigt par le Canard.

  93. @ Patrice Charoulet | 08 décembre 2018 à 22:57
    Tout certifié que vous êtes, vous devez être particulièrement peu perspicace pour ne pas saisir que le registre de prédilection de Savo est le second degré. Céans il est apprécié pour cela. Puissiez-vous vivre deux cents ou trois cents ans, si c’est le talent qui vous fait défaut, personne ne peut rien pour vous. Au fait, moi aussi j’ai oeuvré pour la fonction publique savez-vous 😉

  94. calamity jane

    @ scoubab00
    … »le registre de prédilection de Savo est le second degré »…
    Mais comme il doit être vexé qu’on ne le prenne pas au sérieux, surtout s’il en vient à écrire sur L.-F. Céline !
    Sinon, pour Monsieur Charoulet : Savonarole est un petit caporal ! qui a une prédilection pour les bottes de paille près des fermes tenues par de charmantes calamities. Vous ne suivez pas les commentaires ?!
    La Sainte Vierge Marie Mère de Dieu a protégé en ce jour de l’Immaculée Conception les Gilets jaunes de la furie des hommes casqués, boucliérisés et en rangés de rangers. MDR.

  95. Certains sont déçus, Macron n’a pas encore démissionné : sus au Charoulet !
    Ah, mon doux professeur, laissez, laissez, ils n’ont pas fini d’avoir besoin de se délasser, il semblerait qu’enfin, ses édiles de tous bords ayant retrouvé, à défaut de popularité, le sens de la responsabilité, le char de l’État de la Ve ait rappelé que, même si le pouvoir politique est faible, la République peut compter sur la solidité de ses institutions, la police aujourd’hui enfin bien dirigée a su nous protéger.
    Cela pourra faire comprendre à certains à quelle utilité peut servir cette ombre portée d’un génie, garantir la démocratie au pays des délires régicides et de la tentation du dragon.
    Julien a raison en sa description, reste à savoir si Macron saura trouver le ton, car il a l’occasion renouvelée, au vu de la faiblesse de son opposition comme de ses soutiens, de se donner en chef à ce mouvement qui n’en a pas. Saura-t-il faire cela ? Après le virage à droite, la carre droite du ski gauche bien usée, est donc venu le temps de changer le poids du corps, et d’engager l’investissement à sa mission première, le service du bien commun. S’il sait retrouver la bienveillance, l’écoute attentive de sa campagne, il saura associer ceux des ronds-points, pas les braillards, les hystériques et les putschistes, ceux qui roulent d’eux-même aux roues du char de l’État, mais ceux qui, effrayés de leur audace et si mal conseillés, n’en peuvent plus des mensonges et de l’injustice, celle qui renfloue les milliards de perte avec leur sous, et leur tombe dessus pour quelque euro de découvert. Ils sont la France aussi, comme notre si frêle et si français président qui eut l’insolence à Davos ou au congrès américain de dire aux plus puissants : It’s not fair !
    Gilet jaune face aux puissants dépravés, si Macron sait entraîner ce peuple, l’occasion est trouvée d’enfin chevaucher la monture de la finance, la ramener dans le droit chemin qui est aussi celui du plus petit, nous aurions alors ensemble la capacité de renouveler le miracle de l’élection, et hop-là, l’embardée du changement de direction n’aura fait qu’accélérer le processus, et continuer en nation éclairée à être à la hauteur de la France, et de ses aînés.
    Oui, c’est un rêve, et même si Tipaza me décrit cette fois en opiomane, je ne résiste pas à le préférer aux cauchemars bien réels de toutes les « Trumperies ».

  96. @ Jean-Marc rioz | 08 décembre 2018 à 22:58
    ▬ « …sur 67 millions de Français et les prendre en otages ? »
    1°- Comme d’habitude, il fallait bien que quelqu’un emploie à la légère le mot : otage !
    Le jour où l’on vous mettra un revolver sur la figure, qu’il pèsera une menace de mort sur vous pendant une séquestration, à ce moment vous pourrez employer le mot otage.
    Je ne vous souhaite pas de l’être un jour !
    2°- Effectivement les sondages ne sont pas de la science.
    De plus, par Internet, ce ne sont pas des sondages, le droit français n’autorise pas à appeler cela sondage, car par Internet aucun échantillon ne peut être représentatif, ni vérifié.
    C’est un conditionnement des masses.
    Une expérience Milgram sur le conditionnement : https://www.youtube.com/watch?v=BgRoiTWkBHU
    ▬ « … ce gâchis diffusé dans le monde entier ? »
    Et ?!
    Le monde entier serait une référence ?!
    ▬ « …la fuite des investisseurs et touristes ? »
    Ils fuient même pendant les catastrophes naturelles, par contre les dictatures cela ne les gêne pas !
    Aller faire du tourisme en Corée du Nord, en Chine et y investir, pas de problème.
    ▬ « …l’opinion publique… »
    L’opinion publique se fabrique !
    3°- Emmanuel Macron n’a recueilli que 18,19% des inscrits au premier tour de la présidentielle, donc 81,81% des inscrits qui n’ont pas voté pour son programme.
    Au second tour la majorité des électeurs a voté contre Le Pen et non pour Macron, donc dès le départ, il n’a aucune légitimité.
    https://frama.link/x8Grnu1H
    4°- Le gouvernement (La république en marche) n’a fait que 13,44% des inscrits au premier tour, donc 86,56% des inscrits qui n’ont pas voté pour son programme.
    https://frama.link/UB0YYv8k
    Ni Emmanuel Macron, ni sa majorité, ni son gouvernement n’ont de légitimité, dès le départ.
    C’est quelque chose à obligatoirement prendre en compte quand on gouverne, en l’occurrence que vous êtes une ultraminorité. Vous marchez donc sur des œufs comme il serait d’usage de dire.
    D’autant plus quand votre parti politique est constitué de traîtres !
    D’innombrables personnes qui ont changé de parti politique que pour obtenir un poste, donc des personnes sans conviction.
    ‘La République en Marche’ a recruté sur lettre de motivation et curriculum vitae, comme dans une multinationale ou une banque.
    Il n’y a pas eu de ‘dégagisme’, mot obscène utilisé par la presse et d’autres, les électeurs ont refusé de voter. Entre dégager quelqu’un et refuser, la différence est absolue.
    Si la gestion politique n’est plus un espace de contestation, il est évident qu’il se trame quelque chose dans les populations, possiblement de la violence à l’endroit des élites.
    Et ça, cela demandait un minimum de jugeote pour le constater, ce que n’ont fait ni Macron, ni sa majorité ni son gouvernement.
    Il suffisait de voir que les pauvres ne votent presque plus, la classe moyenne largement moins, qu’ainsi il se joue quelque chose contre les plus nantis appelés : élites, bourgeoisie, riches, etc.
    Qu’ont fait Macron, sa majorité, son gouvernement ?
    Satisfaire leur 13 à 18% d’électeurs, du clientélisme en sorte.
    Et vous, que faites-vous ?
    Vous ne vous souciez que des touristes, des monuments, des investisseurs et pas de votre population, pas de vos frères, de vos soeurs, de vos enfants, de vos peuples, mais des touristes…
    À côté de la plaque en somme !

  97. Si déjà cette mesure de transformation de l’ISF en IFI stoppe l’exil des entrepreneurs qui arrivent en fin de parcours et qui vendent leur outil de travail, ce sera positif.
    L’argent restera en France au lieu de finir au Portugal, en Suisse ou aux USA.
    Réfléchissez : un foyer qui s’exile ne paye plus l’impôt en France (pratiquement tous les impôts sauf le foncier) et part avec son pécule qui n’alimentera plus l’économie française.
    La France y perd donc beaucoup plus que le revenu de l’ISF et l’exilé peut passer six mois en France et six mois dans le pays mieux-disant fiscalement.
    En plus les taxes sur l’héritage ne seront plus françaises.
    Par contre il serait beaucoup plus équitable et intelligent d’instaurer un payement de l’impôt ou qu’un Français soit localisé dans le monde. Comme le font les USA. Je suis surpris que des économistes éclairés sur leur côté gauche, n’y réfléchissent pas et aboient avec la meute après une carcasse qui leur échappe
    Actuellement tout argent donné à l’Etat disparaît dans un trou sans fond.
    48% de la richesse nationale est prélevé mais l’État est à la limite de faillite et la dette va dépasser 2 200 milliards !
    Où passe notre argent messieurs les politiques ?
    Le citoyen devrait avoir accès au coût des différentes commissions créées à tous les niveaux, qui coûtent un « pognon de dingue  » et rapportent à ses membres des sommes pharamineuses pour quelques sessions.
    Et s’il n’y avait que ces petits gaspillages de l’argent public.
    Le rapport de la Cour des comptes devrait être envoyé sous forme numérique (coût presque nul) à chaque électeur.
    Cela éviterait les irresponsabilités de ceux qui nous gouvernent et celles de certains citoyens prêts à en découdre dans un savant mélange de bon sens et d’idéologie.
    Entendu à la radio, l’actuel secrétaire général du PS vanter la politique fiscale de François Hollande avec lSF, taxation du capital etc. OK, les riches ont payé mais les travailleurs pauvres, ceux qui manifestent aujourd’hui, apparemment sont toujours aussi pauvres. Pas de quoi être fier et à se demander ce que les socialistes ont fait de tout ce pognon.

  98. Les redistributions représentent près des deux tiers des dépenses publiques !!
    Marre de voir de voir des centaines de milliards dépensés chaque année pour apaiser le bon peuple.
    Drogués à l’assistanat, ils réclament toujours plus, tout en demandant de payer moins !!
    Ceux à 1 200 euros par mois ne payent pas d’impôt sur le revenu.
    C’est 70 milliards payés par 40% des foyers.
    Ils ne paient pas non plus de taxe d’habitation, et généralement pas de taxe foncière.
    Ils bénéficient de l’école gratuite, de soins pas cher, de formations pour évoluer professionnellement.
    Ces services sont principalement financés par d’autres qu’eux !!
    Où est la justice de réclamer toujours plus, tout en donnant moins !?
    Où est la justice quand 130 000 personnes prennent en otage un pays entier ?
    Où est la justice quand des gens appauvrissent d’autres gens sous prétexte qu’eux-mêmes sont pauvres ?

  99. Alerte !! C’est demain 10 décembre que Macron va signer le pacte d’immigration.
    Les médias, journalistes toujours enfermés dans le silence, se réveilleront quand la France et l’Europe auront pieds et mains liés. L’immigration de masse pourra venir à sa guise sans que nous ayons notre mot à dire. Les jungles de Calais, de Paris, Nice, etc. se reformeront à grande échelle et nous n’aurons le choix que de subir d’autres désordres et pagailles nationaux à grande échelle.
    Non à la trahison ! Non, à la France mise sous tutelle de l’ONU ! Ça suffit !
    Voici ce que dit le pacte de l’ONU :
    http://undocs.org/fr/A/CONF.231/3
    http://www.leparisien.fr/politique/immigration-massive-et-pleins-pouvoirs-que-dit-vraiment-le-pacte-de-l-onu-sur-les-migrations-03-12-2018-7959921.php

  100. Le bon peuple ressemble au pavé de la ville,
    Terne, et parfois fangeux, qu’on ne remarque pas,
    Qu’on traite comme chose inoffensive et vile,
    Et sur laquelle on marche en promenant ses pas;
    Or, souvent ce grès dur dont l’âme se décèle,
    Bon pour les fardeaux lourds et les rudes travaux,
    Comme le diamant qui jette l’étincelle
    S’illumine et fait feu sous les pieds des chevaux:
    Ainsi le peuple sombre, à la face ridée,
    Jette soudain en l’air de sublimes rayons,
    Sous l’électrique choc d’une fougueuse idée
    Et sous le pied ferré des révolutions.
    (Alphonse Esquiros 1841)

  101. @ Cyprien | 08 décembre 2018 à 23:07
    Et bien dites… belle lettre d’amour pour son petit Macron. Mais, lui, pensez-vous qu’il vous le rendra ? Vous pouvez toujours rêver !
    @ Jean-Marc rioz | 08 décembre 2018 à 22:58
    « Il serait temps de mettre de l’ordre dans tout cela et pas seulement le samedi, les meneurs appelant à renverser la République doivent être poursuivis, et de tenir le cap sur la politique du gouvernement qui est la seule à pouvoir sauver la France de la faillite, l’erreur a été de céder sur les taxes. Que le gouvernement tienne bon, ils se lasseront si l’opinion publique qu’ils croient acquise les lâche. »
    A qui la faute si ce n’est à Macron ! Un vrai chef d’Etat commence d’abord par rassembler le peuple et respecte les promesses de campagne et les citoyens de son pays. Un chef de l’Etat ne s’affiche pas sur les selfies avec des loubards et n’insulte pas le peuple, un chef de l’Etat ne trahit pas son pays en allant signer le pacte de l’ONU à Marrakech pour une immigration de masse contre la volonté de la Nation qui doit rester souveraine de ses propres choix. Le jour où votre Macron va comprendre que son comportement odieux a beaucoup nui à l’image de la France sur le plan international et n’a fait qu’aggraver la situation en France, qui n’était déjà pas brillante depuis ces trois derniers dirigeants, alors on en reparlera. Pour l’instant, les touristes ont fui la France et ne sont pas près d’y revenir.
    @ Exilé | 08 décembre 2018 à 19:41
    « Et surtout, pourquoi tant d’incohérences ? »
    Jacques Chirac : « si je devais dire toute la vérité, je ne serais jamais élu président de la République »
    Et comme ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, chacun s’est mis dans sa poche son petit discours préparé aux petits oignons juste pour séduire l’électeur. L’essentiel c’est de plaire par la parole, et une fois élu on applique le matraquage. Et voilà, le tour est joué pour cinq ans et sous très haute protection.
    Qui s’étonnera aujourd’hui que nous, les Français, passions pour des abrutis et des gens de rien ? Posons-nous la question et trouvons la réponse.

  102. Patrice Charoulet

    A la prose de Savonarole du 6 décembre 17h21, j’ai répondu hier soir.
    Au réveil, ce matin, je complète mes pauvretés.
    Dans les fonctionnaires qui ont vécu « dans la docilité et à plat ventre » (dire cela, c’était outrager Philippe Bilger et moi), j’ai oublié les fonctionnaires urgentistes, qui vivent dans le burn-out, en sauvant des millions de compatriotes.
    Et les fonctionnaires de police. C’est leur nom. Direz-vous « les enculés de flics » ? Sans eux, hier, ce n’est pas le drapeau noir qui flotterait sur la marmite, mais le drapeau jaune qui flotterait sur l’Elysée. Cette racaille nous aurait refait le coup de 1789. Ils seraient entrés dans les palais nationaux comme dans du beurre.
    Un million de mercis à messieurs les fonctionnaires de police !

  103. Franck Boizard

    Jacques Brel avait bien raison, les bourgeois, plus ça devient vieux…
    La plupart d’entre vous font des commentaires d’une suffisance difficilement supportable qui ne fait que souligner leur insuffisance.
    Pour vous, c’est entendu : les Gilets jaunes sont des enfants irresponsables et geignards, et aussi casseurs. Tandis que vous, vous êtes adultes et responsables, vous savez : les histoires de dettes et de retraites, ça vous préoccupe, vous. Vous savez qu’il faut faire des « réformes », bien sûr douloureuses (mais pour qui, la douleur ?). Vous n’êtes pas socialistes, vous.
    Alors remettons les pendules à l’heure et passons en revue quelques points que les Gilets jaunes ont compris et que, vous, bourgeois de ce blog si condescendants, enfermés dans la certitude de votre supériorité, n’avez pas compris :
    1) la violence est regrettable mais nécessaire. Ca fait trente ans que la France d’en bas est malmenée et qu’elle se tient tranquille. Les seuls casseurs, ce sont des privilégiés genre cheminots ou zy-va de banlieue. Conclusion, à part dans le journal bien balisé et bien surveillé de Jean-Pierre Pernaut, elle est invisible (50 à 60 % de la population invisible !). On l’a accablée d’injures : moisie, fasciste, renfermée, phobe, ne sont qu’un échantillon. Qu’elle vote ou qu’elle ne vote pas, la politique est la même.
    Elle casse, elle dérange : on n’a jamais autant parlé d’elle, on ne l’a jamais autant vue à la télé, les Gilets jaunes sont invités partout. Conclusion : les Gilets jaunes ont parfaitement raison de déranger et de casser.
    Ça chafouine des gens ? Ils feraient mieux de se demander s’ils n’ont pas une part de responsabilité dans le fait que la violence est le seul moyen pour la France d’en bas de faire entendre.
    2) nous sommes dans une situation économico-politique limpide pour qui a des yeux pour voir (c’est rare).
    L’Euro est une monnaie trop forte pour la France, ce qui tue son économie, spécialement son industrie. Le système d’assistanat est là pour rendre cette douleur supportable. Il est financé par l’endettement à taux anormalement bas à cause de l’Euro. Par là-dessus, s’ajoute l’import massif de consommateurs (plus que de travailleurs) immigrés, eux aussi financés à crédit par l’Euro.
    Voilà le cercle vicieux de l’Euro.
    Alors, évidemment, si on regarde les choses par le petit bout de la lorgnette comme les bons bourgeois que vous êtes, vous avez raison, il faut des « réformes », c’est-à-dire faire peser sur le peuple français (en augmentant les impôts et en diminuant les services publics dans les périphéries où vivent les Français non-reniés) les conséquences de choix politiques idiots. Toute chose égale par ailleurs, la seule solution (qui arrive à bout de souffle), c’est l’économie punitive.
    Les Gilets jaunes, eux, ont commencé par poser cette question (première vidéo de la célèbre Jacline) : « Que faites-vous de notre argent ? » Question intéressante, n’est-ce pas ? Et très peu socialiste !
    Et ils ont donné la réponse sur les réseaux sociaux : l’immigration (dans les trois sujets de tête des conversations Internet), quelque chose que je synthétise comme le capitalisme de connivence (d’où la revendication de renationaliser les autoroutes) et l’Europe (un peu plus loin). C’est pas mal, pour des abrutis, non ?
    Alors, qui ne comprend rien ? Qui est socialiste ? Les bons bourgeois qui ne veulent pas remettre en cause le monstre technocratique européiste et qui raisonnent dans ce périmètre restreint ? Ou ceux qui disent que la démocratie, c’est d’abord un peuple, et non des idées fumeuses, et que c’est le devoir des gouvernants de le servir avant toute chose ?
    Je vous laisse méditer vos erreurs.
    Et moi aussi, je montre de la condescendance, vis-à-vis de vous. Je vous en veux aussi pour cela.

  104. @ Lucile | 09 décembre 2018 à 00:36
    Bien d’accord avec vous. Dissolution mais pas démission que rien ne saurait justifier vu qu’il applique la même politique que ses prédécesseurs. Seule la forme est différente, inhérente à sa personnalité et aussi à l’impétuosité de sa jeunesse et donc son manque de vécu politique.
    C’est un homme à qui tout a réussi. Il a atteint en quelques mois l’Elysée alors que la plupart des politiques mettent des années pour obtenir un simple poste de secrétaire d’Etat.
    Les partis politiques traditionnels qui vivent sur la bête depuis des décennies, ne lui pardonnent pas d’avoir cassé leur « outil », qui leur permettait d’accéder au pouvoir en alternance, un coup à gauche, un coup à droite, voire en cohabitation.
    Ajoutons à cela une belle raclée à la dernière élection présidentielle. Vexés comme des poux, les partis toutes obédiences confondues attendaient leur heure en rongeant leur frein. Les Gilets jaunes leur ont donné l’occasion de se venger et maintenant c’est l’hallali.
    Hier à Bordeaux, ville bourgeoise et d’habitude plutôt paisible, J-L Mélenchon a refusé d’appeler au calme pour mettre fin aux événements d’une violence inhabituelle qui se sont déroulés. En fait il savait très bien que c’était parfaitement inutile…
    Il réclame la dissolution de l’A.N. et s’est dit prêt à gouverner.
    Il ne se rend même pas compte que des élections législatives anticipées auront pour premier effet d’éradiquer ce mouvement séditieux qu’est #LFI.
    Cet échange entre Eric Naulleau et le petit rouquin de LFI gorgé d’arrogance traduit bien l’état d’exaspération de la grande majorité de la population face à cette bande d’illuminés totalement hors sol.
    https://twitter.com/SocialoLand/status/1071478443932573699
    J-L Mélenchon ne fait même plus peur tant sa mégalomanie est grotesque.
    Ce type est un nuisible de la pire espèce.

  105. Démocratie, que de bêtises on dit en ton nom
    Puis-je me permettre de vous interrompre un instant, messieurs les Gilets jaunes… Manière quelque peu convenue d’entamer la conversation, mais nécessité oblige puisqu’il paraît que vous avez le droit de proférer toutes les insultes, quand, de l’autre côté, il faut bien prendre garde de rester sur son quant-à-soi, ne surtout pas s’énerver ; le crime de lèse-peuple aujourd’hui est sévèrement puni…
    Qui suis-je ? Un simple universitaire de 50 ans qui a été titularisé à 31 ans, donc a commencé à cotiser pour sa retraite au même âge ; qui gagnait alors 1 500 euros par mois, qui en gagne aujourd’hui 3 200… L’affaire est entendue, je suis un privilégié, mais ne venez surtout pas me chercher des noises avec mon traitement ; il est le fruit de dix ans d’études et tout ce que je possède, je ne le dois qu’à mon seul travail puisqu’il ne m’a pas été légué de « fortune personnelle »… Les présentations étant faites, venons-en à l’essentiel….
    Je dois bien avouer, MM. les GJ, que vous commencez sérieusement à m’agacer ; de simple spectateur, pas nécessairement indifférent à vos revendications, vous me forcez à devenir acteur, et j’ai moi aussi quelques classiques à réciter… Et de grâce, ne venez pas me parler de mépris ; oui, j’utiliserai le langage qui est le mien, appris à l’école de la République, oui, je « convoquerai » quelques auteurs ; j’écrirai ce que je suis finalement et mon identité vaut la vôtre, ni plus ni moins ; du reste, vous en connaissez un rayon en matière de mépris : libre circulation, monuments, mémoire, voire intégrité physique, sans oublier naturellement les intérêts de milliers de commerçants et/ou d’entrepreneurs…
    La tirade démocratique tout d’abord. Désemparé, abasourdi, consterné, énervé, les qualificatifs ne manquent pas pour tenter de vous dire les fluctuations de mon état d’esprit… Je sais bien que la démocratie est dans toutes les bouches aujourd’hui ; c’est une vieille femme maintenant qui n’a cessé d’être violentée depuis deux millénaires. Elle est fragile, d’autant plus fragile que dès sa naissance, elle était déjà une bâtarde. Aristote en effet la considérait comme un régime perverti et ce que nous nommons démocratie aujourd’hui n’est jamais finalement qu’un pâle épigone de la démocratie athénienne du Ve siècle (av JC). Ce qui valait pour 300 000 individus ne peut trouver de traduction littérale pour 67 millions. En un mot, la démocratie est une manière d’utopie et chacun la rêve à son aune… (« S’il y avait un peuple de Dieu, il se gouvernerait démocratiquement ; un gouvernement si parfait ne convient pas à des hommes. Il n’a jamais existé de véritable démocratie et il n’en existera jamais »… JJ Rousseau). Pourtant il semblerait que nous vivions en démocratie depuis quelque temps maintenant.
    Et si tel est le cas, c’est parce que celle-ci se réduit finalement dans l’inconscient collectif à deux principes simples : c’est le gouvernement dans lequel le peuple exerce sa souveraineté (Littré) et c’est surtout l’idée que cette souveraineté ne peut s’exprimer que par le principe de majorité… Ôtez ce second principe, il ne reste que l’anarchie…
    Or, MM. les GJ, Emmanuel Macron a incontestablement, indubitablement, été élu à la majorité, malgré que vous en ayez ! Vous qui récitez à longueur d’antenne cette litanie que le gouvernement ne vous entend pas, pouvez-vous entendre cela ?? E. Macron est le président que moi et des millions d’autres avons choisi, et ma voix, nos voix, là encore, valent autant que les vôtres, ni plus ni moins. Ce pseudo-argument selon lequel il aurait été mal élu, ou élu contre, ne saurait trouver aucune justification si l’on considère l’esprit de nos institutions ; trouve-t-on d’ailleurs, à l’exception de Charles de Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing et peut-être Nicolas Sarkozy, des présidents bien (selon vos critères) élus ? Mitterrand a été élu contre la droite, Chirac une première fois parce qu’il fallait en terminer avec une gauche à bout de souffle, une seconde évidemment contre JM Le Pen, Hollande contre Sarkozy etc.
    Comment, de surcroît, peut-on imaginer une démocratie à la carte, faire et défaire des présidents au gré d’humeurs successives, de contingences nationales et internationales ? Pouvez-vous MM. les GJ, croire sincèrement en la pérennité d’un tel système sans considérer que la violence que vous exercez en ces circonstances aura naturellement vocation à se retourner contre vous en d’autres circonstances ? Une seule vérité, ici, celle des urnes…
    La violence : deuxième tirade.
    Oui, la violence depuis que vous êtes montés sur la scène est partout, et pour la première fois au cours de mon existence de citoyen, j’ai peur. La plume est le seul sabre à ma disposition (quel autre choix ai-je d’ailleurs dans la mesure où la violence n’est même pas une option) pour dire mon exaspération, ma colère, froide, non pas contre un exécutif qui a le courage de faire des choix, mais contre une meute jaune, qui, pour ce que j’en entends, non seulement assume une violence pathétique, mais la revendique…
    Colère contre une meute de politiciens irresponsables qui attisent, soufflent sur des braises incandescentes et n’ont pas le courage de condamner une violence insupportable, intolérable… S’en prendre à la tombe du Soldat inconnu en dit assez sur la dégénérescence de certains individus, à ce point décérébrés que le périmètre de leur mémoire s’arrête sans doute à leurs dernières bières… ou autres, c’est selon… Ces abrutis ont-ils seulement conscience que la liberté dont ils abusent est l’héritage de ces os profanés ??
    J’entends bien les arguments autorisés de grands penseurs qui considèrent que quelques voitures calcinées et un Arc de Triomphe etc. ne pèsent guère face à la misère (Senlis : « le mec dont la Porsche a été pétée, il en aura une autre la semaine prochaine »). D’aucuns parlent même de « perception différentielle de la violence ». Diantre !
    Deux questions : que peut-on construire au XXIe siècle sur de telles bases ? Et surtout, quelle est la limite que ces mêmes grands penseurs assignent à cette violence ? Pourquoi, après tout, ne pas brûler Versailles par exemple, symbole absolu d’un monde de privilèges, les Tuileries y sont bien passées en d’autres temps… Et pourquoi ne pas se faire un ou deux bourgeois et quelques bourgeoises ? In fine, pourquoi pas un coup d’Etat, ce qui au demeurant semble ne choquer personne puisqu’il s’agit pour certains de marcher sur l’Elysée, sans que cette précision ahurissante ne suscite le moindre commentaire chez nos éminents responsables politiques de l’opposition
    Mais n’est pas Bonaparte qui veut… Je ne vois ici que de pathétiques épigones à propos desquels dire qu’ils ne lui arrivent pas au talon est déjà leur faire trop d’honneur…
    Mais j’ai assez feuilleté le grand livre de l’Histoire, je sais que tout passe :
    « L’avenir du monde ne m’inquiète plus ; je ne m’efforce plus de calculer, avec angoisse, la durée plus ou moins longue de la paix romaine ; je laisse faire aux dieux. Ce n’est pas que j’aie acquis plus de confiance en leur justice, qui n’est pas la nôtre, ou plus de foi en la sagesse de l’homme ; le contraire est vrai. La vie est atroce ; nous savons cela. Mais précisément parce que j’attends peu de chose de la condition humaine, les périodes de bonheur, les progrès partiels, les efforts de recommencement et de continuité me semblent autant de prodiges qui compensent presque l’immense masse des maux, des échecs, de l’incurie et de l’erreur. Les catastrophes et les ruines viendront ; le désordre triomphera, mais de temps en temps l’ordre aussi. La paix s’installera de nouveau entre deux périodes de guerre ; les mots de liberté, d’humanité, de justice retrouveront çà et là le sens que nous avons tenté de leur donner. Nos livres ne périront pas tous ; d’autres coupoles et d’autres frontons naîtront de nos frontons et de nos coupoles ; quelques hommes penseront, travailleront et sentiront comme nous : j’ose compter sur ces continuateurs placés à intervalles irréguliers le long des siècles, sur cette intermittente immortalité. Si les barbares s’emparent jamais de l’empire du monde, ils seront forcés d’adopter certaines de nos méthodes ; ils finiront par nous ressembler » (Mémoires d’Hadrien, M. Yourcenar).
    Oui, de la violence ne sort pas toujours ou pas forcément le chaos. Mais notre monde a changé, fondamentalement ; la violence, hier anonyme, a changé ; elle est aujourd’hui connectée, certes dématérialisée, mais paradoxalement davantage incarnée ; rien ne se perd sur le net ; ces traces indélébiles peuvent-elles fragiliser la cohésion nationale ? La question, je crois, mérite d’être posée…
    Enfin, MM. les GJ, un mot sur la violence psychologique que j’ai subie et à l’évidence, je ne suis pas le seul : un rond-point à l’entrée de Castres (81), un ralentissement, des automobilistes gagnés à votre cause, d’autres non ; des sourires goguenards qui s’effacent très rapidement si l’on n’a pas l’heur de vous applaudir et/ou de vous remercier du temps ainsi perdu ; puis les insultes… Cette violence-là, MM. les GJ, est d’autant plus insupportable qu’elle n’est causée que par la manifestation pacifique d’un simple désaccord ; par l’effet d’un sourire non rendu, j’ai changé à vos yeux de nature ; j’étais un concitoyen, je suis devenu un ennemi ! Cette violence-là est par essence antidémocratique, alors que ce terme vous tient lieu de bannière ; mais vous n’êtes pas à un paradoxe près.
    Et cette violence-là, naturellement en appelle d’autres : si d’aventure il me venait l’idée saugrenue d’enfiler un gilet noire et de venir vous déloger, en quoi cette violence serait-elle moins légitime que celle que vous exercez à mon endroit ?? Situation aporétique, nœud gordien, que le plus raisonnable se refuse à trancher et qui signe ainsi sa défaite…
    Mais il est des défaites parfois honorables. Et j’en arrive, MM. les GJ à ma troisième et dernière tirade, consacrée à la compétence.
    Oui, je crois, fondamentalement, aux compétences, donc à l’apprentissage, de quelque nature qu’il soit, donc à l’éducation. Et je suis effaré de constater qu’aujourd’hui, l’incompétence, voire la bêtise, peuvent tenir lieu d’étendards…
    Allez, je me lance, puisqu’il est dit qu’il faut du courage pour proférer de telles insanités : le peuple (et j’en suis… je pressens déjà votre agressivité, mais n’oubliez pas que je ne suis qu’enseignant, pas capitaine d’industrie…) n’a pas toujours raison ! Traiter par exemple E. Macron de dictateur est une bêtise, puisque si tel était le cas, la liberté de le qualifier ainsi n’eut pas existé !
    Je suis effaré de l’indulgence qui vous est accordée sur les plateaux télés et autres modes d’expressions ; j’ai le sentiment que vos contradicteurs sont tétanisés dès lors qu’il s’agit d’argumenter, tout cela au nom d’un mépris de classe que vous avez tôt fait de leur opposer…
    Mais, MM. les GJ, la « médiocratie » (j’utilise d’autant plus volontiers ce terme qu’il n’est pas de mon fait) ne saurait tenir lieu de programme ; la culture, l’éducation, la connaissance, ne sont pas des insultes. Notre démocratie justement est-elle si faible, si vacillante aujourd’hui qu’elle n’a plus le courage de revendiquer ou de reconnaître la nécessité de l’intelligence…? Je vous rappelle qu’une des raisons de la pérennité de la République à la fin du XIXe siècle a été sa capacité à former ses élites… Le sacré aujourd’hui a déserté l’Arc de Triomphe pour revêtir les habits de la médiocrité et de l’inculture… Je ne saurais pour ma part m’y résoudre. Sont-ce là les derniers avatars du « politiquement correct » ? Je n’ai pas de réponse, je n’ai que des craintes…
    Enfin, l’égalité absolue ou l’égalitarisme, je ne sais, sont pour moi des utopies totalitaires. La « dictature du prolétariat » a fait long feu (lire ne serait-ce qu’une « Saga moscovite » d’Axionov), et je ne me coucherai pas pour ma part dans le lit de Procuste. Ce serait nier toutes les singularités, toutes les richesses de notre humaine condition… Votre mouvement, sa violence congénitale prouvent à l’évidence que Rousseau avait raison : nous ne sommes pas encore des Dieux, et notre démocratie n’est qu’un enfant… Aura-t-elle le temps de grandir ?
    J’en arrive à l’épilogue…
    Les mots qui précèdent ne sont en RIEN une négation de la détresse sociale et/ou des détresses individuelles qui sont à l’œuvre ; chacun de nous, d’une façon ou d’une autre, est confronté quotidiennement aux souffrances de ce monde. Je n’ai pour ma part aucune solution parce que je ne me reconnais pas les compétences nécessaires pour changer le monde ; je constate simplement avec tristesse que l’éducation, ce rêve du XVIIIe siècle, est restée à l’état de songe est que la violence est toujours endémique. Je reste persuadé qu’elle ne sera jamais la solution, qu’elle ne fait et ne pourra qu’affaiblir ce colosse aux pieds d’argile qu’est notre démocratie et l’histoire nous enseigne à cet égard que le peuple n’est jamais sorti vainqueur sur le long terme des confrontations sociales…
    Je reste persuadé que le respect scrupuleux de nos institutions, pour peu qu’elles soient utilisées dans leur plénitude, est une autre clé d’un savoir vivre ensemble harmonieux. Je m’interroge sur l’issue de ces semaines de combats ; que peut-il en sortir ? Croyez-vous, MM. les GJ, que les Mélenchon, Le Pen, Wauquiez, Hollande (puisqu’il paraît qu’il revient, de façon d’ailleurs indécente…) ou autres, seront la solution ? Ils ont une fâcheuse tendance à parler en mon nom, ce que je réprouve absolument, et je n’en ai pas vu un seul digne, à la hauteur de la crise que nous traversons. Il faut croire que l’attrait du pouvoir obscurcit la raison.
    Je continue de croire qu’E. Macron est une chance pour la France ; sa jeunesse, ses compétences, sa volonté, son charisme, son parcours, sont une chance ; la haine qu’il suscite, qui le dépasse infiniment, devrait donner matière à réflexion aux politiques de tous bords ; ils seront les prochains… et la France n’en sortira pas grandie…
    Et je suis enfin persuadé, MM. les Gilets jaunes, à défaut de solutions providentielles, de la nécessité absolue pour nos dirigeants d’être irréprochables dans leurs rapports à la chose publique ; et sans doute, la mise en œuvre de cette ou ces vertu(s) doit-elle passer par une meilleure distribution des richesses. Ces pas seront-ils franchis, la démocratie aura grandi…

  106. @ scoubab00 | 09 décembre 2018 à 00:42
    Pour un professeur de français, Patrice Charoulet commet un contresens qui lui vaudrait un zéro bien mérité.
    Il ne s’est même pas aperçu que je le pointais dans mon commentaire ainsi que celui qui voit des communistes déborder de son bol de chicorée dès potron-minet.
    Nul besoin que je lui réponde, notre pervers fouineur m’a accablé de mails, par l’entremise d’un tiers de ce blog.
    Une soupe infâme, gluante de compliments et félicitations.

  107. @ hameau dans les nuages | 08 décembre 2018 à 22:29
    Pendant que d’autres ne se rendent même plus compte.
    https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/article/Le-Rapport-interne-qui-revele-presque-tout-sur-l-Assemblee-nationale
    De la folie douce pour une démocratie dite parlementaire, à l’image de cette députée qui ne connaissait même pas le montant réclamé d’un SMIC.
    L’ancien monde était pire, pleurnichant qu’on ne leur permettait plus de cumuler maire/député ce qui les éloignait du terrain paraît-il ! Ils nous prennent vraiment pour des couillons, pendant trente longues années ils ont amené le pays où il en est maintenant, je reconnais une chose à EM c’est au moins d’avoir balayé une partie de ces hors-sol, pour le reste beaucoup à entreprendre, cela paraît bien compromis..

  108. olivier seutet

    Commentaires insensés des éditorialistes qui se couchent devant les déprédations des Gilets jaunes. Qui ne se souvient des manifestations autrement importantes, sans incidents, de la Manif pour tous qui se sont déroulées sous les commentaires acides des mêmes commentateurs. Fascination de la violence. Lâcheté devant des imbibés de bière qui prétendent représenter ceux qui n’arrivent pas à boucler leurs fins de mois.
    Une mesure forte serait de supprimer la redevance pour l’audiovisuel. Un bon cadeau pour le pouvoir d’achat des classes moyennes (les pauvres n’en paient déjà pas). Et un bon signal pour cette clique de journalistes d’avoir à se débrouiller tout seuls, d’être enfin libres de dire du mal de ceux qui les paient jusqu’à présent.
    Une autre mesure forte serait d’abolir les spécificités du système de chômage des intermittents du spectacle. Elle permettrait de mettre fin à l’enrichissement scandaleux de toutes ces boîtes de production de journalistes et réalisateurs qui abusent du système.
    Une dernière mesure forte pourrait être de rétablir les châtiments corporels, publics, pour tous les journalistes qui auraient contrevenu aux règles élémentaires de la courtoisie envers leurs invités et de la loyauté envers le pays qui les héberge.
    Mais, sous la pression des bavasseux des médias, rien de tout cela ne sera envisagé et il faudra une fois de plus entendre des paroles d’abdication devant la colère, de compréhension des saccageurs, d’empathie avec les envieux.

  109. @ fugace | 08 décembre 2018 à 18:19
    La farine n’a jamais blessé ceux à qui elle était destinée si ce n’est dans leur amour-propre. Idem pour les tartes à la crème et œufs pas toujours très frais.
    Dans les manifestations dites pacifiques il n’est pas nécessaire d’apporter ses boules de pétanque, encore moins des boulons et autres projectiles qui peuvent blesser les policiers qui en l’occurrence ne font que leur travail. Ces derniers ne sont certainement pas mieux lotis que les manifestants sur le plan financier.
    Des banderoles, des gilets jaunes, éventuellement quelques biscuits et un thermos de café dans le sac à dos pour se réchauffer suffisent (surtout en plein mois de décembre).
    Tous les Gilets jaunes ne sont pas des casseurs, mais tous les casseurs sont devenus des Gilets jaunes depuis le 17 novembre. Difficile de trier le bon grain de l’ivraie en cas d’affrontements d’autant que les Gilets jaunes ne disposent pas de service d’ordre comme les syndicats pour éloigner les trouble-fête. Ceci explique les dégâts collatéraux qui, dans cette configuration, sont inévitables.

  110. Ce matin, sur CNews, Ségolène Royal a fait une prestation remarquable et pleine de bon sens.
    Si Emmanuel Macron a l’intelligence qu’on lui prête, il devrait immédiatement la nommer Premier ministre à la place d’Edouard Philippe.
    C’est sans doute le personnage politique en France actuellement le plus à même de ramener le calme.
    Et pourtant, elle n’a jamais été ma tasse de thé et je n’ai jamais voté pour elle !
    Mais elle « sent » le peuple et les foules.
    Allons Emmanuel Macron, de l’intelligence et de l’efficacité dans les décisions !

  111. Que voulez-vous que l’on fasse encore de ce président pendant trois ans et demi, surtout qu’il faudra lui payer pendant cinquante ans une retraite à deux millions par an (tarif actuel de VGE, Sarko, Hollande).
    Et je ne parle pas de ceux qui sont planqués à l’ONU ou comme technocrates à Bruxelles ou encore dans l’une des nombreuses fausses institutions créées pour caser des copains.
    Croyez-vous que cela va durer encore longtemps ?

  112. patriote mais presque

    @ Sophie | 08 décembre 2018 à 18:36
    Vous voulez parler de la p… respectueuse dont tout un chacun est conscient. Elles sont nombreuses quoi qu’on en dise et probablement plus que les tapineuses.

  113. D’abord le message des Gilets jaunes, trahi.
    Ils ne disent pas, nous voulons plus (de subvention, de chèques, de droit à etc.)
    Ils disent, on veut moins.
    Ce sont nous, les classes moyennes, qui payons toujours pour les mêmes, sans plus rien recevoir.
    Et maintenant que quarante ans de communisme- étatisme nous ont appauvris malgré nos atouts, nous, classe moyenne inférieure on ne s’en sort plus et le service rendu par l’État obèse est de mauvaise qualité.
    Cette transformation-trahison de ce message en « il faut de la justice sociale » (des taxes et de la vengeance type ISF à défaut de guillotine) est symptomatique.
    Moutonniers, les médias encore rose pâle PS, réembrayent sur ce qu’ils ont fait depuis quarante ans : toujours plus pour les 15% les plus modestes et les flemmards, mort aux riches (les 1% en théorie, les 85% en pratique). Honteux.
    Deuxième tabou : on a devant les yeux 100% de Gilets bien gaulois, et on voit des pilleurs typique racaille à capuche/jogging faisant des geste typiques eux aussi, pas vraiment gaulois de la 13e génération.
    Mais, non, pas vu.
    Et on disserte sur autre chose, les extrrrrêmes drrroite et un peu la gauche qui pourtant, elle, casse bien plus (banques etc., regardez la différence entre Montparnasse, gauche, et le reste).
    Bref, médias moutonniers, méchante droite, gentille gauche, l’immigration est une chance pour la France.
    Business as usual.
    Que faudra-t-il à Paris pour que son microcosme se réveille et regarde la réalité au lieu de suivre son idéologie-religion dépassée vu le score des PS-PC disparus dans les urnes.
    Continuez, vous aurez une guerre civile, la violence ayant montré sa relative efficacité ici. C’est vrai qu’on n’a pas eu une guerre depuis longtemps. Si on essayait pour changer ? La paix c’est lassant.

  114. Robert Marchenoir

    Parlons un peu de la Russie. Si je vous disais : le mouvement des Gilets jaunes est une « révolution de couleur » de plus, organisée en sous-main par les Etats-Unis pour déstabiliser Emmanuel Macron, afin de saboter son projet d’armée européenne qui menace l’hégémonie américaine, vous me diriez… que j’ai perdu la boule. Et vous auriez raison.
    Eh bien ! c’est la dernière « fake news » en provenance des officines de désinformation du Kremlin. Seulement, elle est à l’usage exclusif des Russes, et diffusée à leur intention par les télévisions d’Etat Pierviy Kanal et Rossiya 1.
    Pas un Français, de droite, de gauche ou d’ailleurs, ne croirait à de telles fariboles — et d’ailleurs l’Etat russe n’aurait aucun intérêt à les accréditer. En revanche, on voit très bien en quoi cette énième cochonnerie informationnelle sert les intérêts de la junte russe à domicile. Cette dernière est morte de peur face à l’émergence des mouvements d’opposition spontanés, et aux tendances séparatistes qui se manifestent dans ses territoires périphériques (si ça vous rappelle quelque chose…).
    La révolution réussie des Ukrainiens qui sont sortis de l’orbite russe, en 2014, en se débarrassant du régime corrompu de Viktor Ianoukovytch, c’est le cauchemar de Vladimir Poutine. Il ne craint qu’une chose : être destitué de la sorte par son propre peuple.
    C’est pourquoi sa propagande entretient, depuis de longues années, le mythe des « révolutions de couleur », tentatives de renverser les dirigeants établis qui seraient, en réalité, téléguidées par les Etats-Unis. « Révolution de couleur » la Révolution des roses en Géorgie en 2003, « révolution de couleur » la Révolution orange en Ukraine en 2004 (qui écarta une première fois du pouvoir Ianoukovytch, après un scrutin truqué), « révolution de couleur » le Printemps arabe en 2010.
    Et « révolution de couleur », donc, le mouvement des Gilets jaunes. Bah oui, bande d’imbéciles : gilets jaunes + « Macron, démission ! » = révolution de couleur ; ça crève les yeux, non ?
    Inutile de dire qu’en France, c’est le discours opposé que tiennent aux Français les médias du Kremlin et leurs idiots utiles, ainsi que leur agents volontaires, voire stipendiés. Les Ruptly, RT et autres Sputnik ne se privent pas d’attiser les braises, de faire circuler des vidéos mensongères censées montrer que la police se déguise en Gilets jaunes pour se livrer à des exactions, etc.
    Tout ce qui affaiblit Emmanuel Macron, et les Etats occidentaux de façon générale, est bon pour Moscou (Brexit, tentative de sécession de la Catalogne…). J’en veux pour preuve une fort subtile manoeuvre des services secrets russes, qui n’a pas été relevée, à ma connaissance.
    Il n’aura échappé à personne que ces derniers temps, dans les milieux gilétistes, souverainistes, d’extrême droite et de la « vraie droite », le général Pierre de Villiers fait figure de recours.
    C’est un vrai chef, lui, pas un gamin qui a épousé sa mère, et d’ailleurs le gamin l’a viré, et d’ailleurs il vient de publier un livre expliquant ce qu’est un chef — c’est donc bien la preuve qu’il l’est.
    Et puis c’est le frère de Philippe de Villiers qui est un Gens Bien, et puis c’est un général, et chacun sait qu’un général qui ne connaît rien à la politique, c’est exactement ce qu’il faut à la France. Un peu de schlague, un peu d’uniforme, un peu de puissônce de la Frônce — et le Smic va doubler, le chômage disparaître, etc.
    Christophe Chalençon, l’un des porte-parole des Gilets jaunes, réclame le remplacement du Premier ministre par le général de Villiers, soutenu en cela par sa collègue Jacline Mouraud. Il dit aussi : « J’espère que le président Macron va parler au peuple de France comme un père, avec amour et respect ».
    Voilà qui confirme le diagnostic que je posais il y a huit jours : « Il y a une véritable psychopathologie collective de déni de la réalité, un débondage des émotions autorisées à prendre le pas sur la raison, la recherche éperdue d’un papa et d’une maman dans l’institution étatique — que celle-ci est bien en peine de fournir, naturellement. »
    A Marseille, aujourd’hui, pancarte surréaliste d’un Gilet jaune réclamant : « Macron, nourris ton peuple ! ». On croit rêver. Dans le même texte, j’écrivais encore : « La fonction du président de la République, c’est d’aimer les gens, et l’on reconnaît qu’il aime les gens au fait qu’il leur donne à manger : une cuillerée d’augmentation du Smic, une cuillerée d’interdiction des grandes surfaces parce que moi je suis petit commerçant, une cuillerée d’impôt sur les riches parce que leur voiture est plus grosse que la mienne, et ainsi de suite. »
    Voilà l’effet désastreux de quarante ans, soixante-quinze ans ou deux cents ans de socialisme, selon la façon dont on compte. Le socialisme transforme l’un des peuples les plus civilisés du monde en bande de bébés hurleurs qui cassent leurs jouets, tout en réclamant un chef-papa qui leur donne à manger et un chef-maman qui les aime davantage.
    Le général de Villiers collerait bien avec cette job description, du moins dans un certain fantasme partagé, ici, par certaines personnes du sexe qui ne sont pas insensibles au prestige de l’uniforme. Bien que lui-même ait démenti toute ambition politique, la réacosphère bruisse de billets éperdus qui le verraient bien en Premier ministre, voire en président de la République. Cette même réacosphère qui cire consciencieusement les pompes à Poutine.
    Il s’ensuit que la formidable machine de subversion poutiniste devrait se faire le champion du général de Villiers, et l’utiliser comme un boutoir pour faire chuter Emmanuel Macron, dont elle a tenté — et avec quelle ferveur — d’empêcher l’accès au pouvoir. Eh bien, pas du tout ! C’est le contraire !
    Le Salon Beige, éminent canal de désinformation poutiniste en France, a passé les dernières années à nous chanter les mérites du général de Villiers, et à nous laisser entendre que si nous étions dirigés par des gens comme lui, nos malheurs seraient derrière nous. Le 3 décembre dernier, il a fait un tête à queue spectaculaire en nous révélant que Pierre de Villiers est, comme les autres, vendu au système.
    Et ce, sous la plume de son correspondant exclusivement chargé de répandre la bonne parole du Kremlin, une certaine Paula Corbulon (elle n’écrit jamais rien qui ne concerne la Russie, dont elle reflète scrupuleusement les intérêts et la propagande du moment).
    Comment justifie-t-elle cet imprudent coup de frein à main au beau milieu de l’autoroute ? Eh bien, parce que ce sont les ordres du Kremlin, tout simplement. Ordres transmis par Xavier Moreau, un authentique agent de la junte poutinienne, lui, pas un « idiot utile ». Un homme qui se présente comme ancien de Saint-Cyr, ancien officier parachutiste, et dont le métier consiste à diffamer l’armée française, l’Etat français et la France en général, depuis Moscou où il vit. Et plus généralement à diffuser, en direction de ses relais français, les mensonges successifs de Moscou à l’appui des intérêts russes.
    Moreau, donc, avec son air d’épagneul navré, nous explique dans une belle vidéo ostensiblement datée de Moscou qu’il a lu le livre du général de Villiers, et qu’il a le regret de nous informer que c’est une ordure, car il obéit aux ordres de ses supérieurs.
    En effet, conformément à la décision du gouvernement français, il a donné l’ordre à l’armée française d’intervenir en Syrie, alors que cela faisait du chagrin à Vladimir Poutine. De Villiers aurait dû obéir aux ordres de Poutine, et non à ceux de Hollande. De Villiers n’est pas un traître, ce n’est pas un putschiste, c’est un chef loyal : cela montre bien qu’on ne peut pas avoir confiance en lui.
    En revanche, les généraux russes, eux, n’obéissent pas aux ordres de Vladimir Poutine, omet de nous dire Xavier Moreau dans sa vidéo (mais je m’égare).
    De Villiers est donc un « atlantiste », ce qui prouve bien que c’est un homme de gauche, nous dit Moreau dans ce répugnant numéro de n’importe quoi historique et intellectuel. Oui, car figurez-vous que l’atlantisme est de gauche. Il faudra dire ça aux anciens du PCF, un ou deux pourraient se choper une crise cardiaque.
    Pour battre son record de sottises, la marionnette du Kremlin accuse le général de Villiers d’être « raciste » (je vous laisse découvrir pourquoi). Ce qui n’est pas du tout une accusation de gauche, du coup, mais à ce stade de démolition systématique de la vérité, plus rien n’a d’importance.
    Que les poutinistes français reprochent, aussi ouvertement, à l’ex-chef d’Etat-Major français d’être loyal à son pays, et non à une puissance étrangère hostile, voilà qui en dit long sur leur dépravation morale.
    Mais le plus intéressant, c’est le vrai motif de cette trahison de la racaille poutiniste, envers un homme qu’elle affectait de porter au pinacle la veille. Il semble manifeste.
    La révolte gilétiste est progressivement devenue insurrectionnelle, ces derniers jours. Jusqu’à ce que le gouvernement fasse état à haute voix de projets de putsch pour ce samedi. La pression de la rue en faveur de la démission de Macron est devenue extrême. L’une des voies de sortie, pour le président, consisterait à dissoudre l’Assemblée, ou à prendre un nouveau Premier ministre complètement en dehors de son clan.
    Aux yeux des émeutiers, le général de Villiers fait figure de recours possible — quelle que soit la vraisemblance d’une telle hypothèse. Vu de Moscou, il convient donc de le discréditer, afin d’approfondir le désespoir et le chaos.
    On voit ici à l’oeuvre, une fois de plus, la stratégie néo-soviétique. Moscou n’est ni spécialement favorable à Marine Le Pen, ni spécialement favorable à Donald Trump. Il recherche l’affaiblissement et la division de l’Occident. Et dans ce but, tout fait ventre. S’il faut, pour cela, exciter les Gilets jaunes avec des photos trafiquées, on ne va pas se gêner. S’il faut savonner la planche d’un homme admiré par le petit peuple qu’on prétend défendre, pas de problème non plus.
    Les neuneus n’ont pas fini de se faire manipuler. Et pendant ce temps, le poutinou chéri revendique, en pratique, sa souveraineté sur un troisième morceau de l’Ukraine, après la Crimée et le Donbass : la mer d’Azov. Il y a pas mal de gisements de gaz dans le coin, au passage. Et sans taxe carbone, je suppose.

  115. La manifestation des Gilets jaunes à Paris n’a pas donné lieu à la réédition des scènes de la semaine précédente. Sans doute parce que les décideurs de la préfecture de police ont dû enfin écouter les professionnels du maintien de l’ordre, CRS et gendarmes qui ont retrouvé leurs capacités d’action.
    L’on voit encore les soutiens de monsieur Macron tenter ici de venir à sa rescousse. Il me semble que la maîtrise tant vantée de monsieur Macron à agir dans la tempête, comme il l’avait affirmé lui-même, est pour le moins très écornée. Et ses plus fidèles soutiens n’y pourront rien changer.
    Certes, hier nous avons retrouvé un Premier ministre et un ministre de l’Intérieur qui ont correctement assumé leurs fonctions, d’autant que le ministère de la Justice, par la voie des procureurs de la République, a donné aux forces de l’ordre les moyens d’anticiper grâce aux réquisitions qui leur ont permis d’interpeller à temps les porteurs d’engins et autres armes par destination, comme de retenir les principaux meneurs. Alors attendons l’expression présidentielle annoncée lundi, que pour ma part j’estime trop tardive. Espérons au moins qu’elle évitera un cinquième samedi de manifestations, notamment à Paris.
    Mais à l’extérieur, le mal est fait : monsieur Macron a perdu une grande part de sa crédibilité, notamment vis-à-vis des ses homologues européens. Il suffit de lire cette analyse de Stéphane Montabert pour considérer que les regards extérieurs portés sur la situation de la France montrent parfois une meilleure et profonde compréhension de ce qui nous accable que nos gouvernants eux-mêmes !
    http://stephanemontabert.blog.24heures.ch/archive/2018/12/03/gilets-jaunes-un-parfum-de-revolution.html

  116. @ A.Michel
    « Combien de Français (en particulier parmi les manifestants) ont la moindre notion d’économie ?
    Combien se rendent compte que dans l’état économique actuel de la France, toute distribution « gratuite » d’argent conduit sans conteste soit à un accroissement de la dette (à quand l’intervention du FMI ?) soit à la suppression de services que tous demandent toujours plus nombreux et plus développés ? »
    N’inversez pas les choses en reportant les causes des problèmes sur ceux qui les subissent !
    Il est difficile de parler au nom des GJ, mais de façon manifeste ce sont plutôt quoi que l’on en dise des braves gens, qui ont peut-être eu le tort de croire le « vu à la télé », mais ils ne sont pas les seuls car c’est aussi malheureusement le cas de certains commentateurs sur ce blog, supposés pas trop idiots, mais qui gobent tout ce qui est matraqué à leurs oreilles.
    Il ne faut pas oublier que les choses ont commencé à aller très mal quand les malfaisants de la bande à Tonton lui ont permis de se faire élire grâce une montagne de promesses démagogiques comme la retraite à 60 ans, les 39 heures, la cinquième semaine de congés payés et tutti-quanti, le tout ayant été appuyé par les avis d’économistes en peau de lapin.
    Rappelons aussi qu’un intense matraquage médiatique a enfoncé le clou.
    Pour l’anecdote, en 1981 dans mon milieu professionnel où les gens étaient supposés avoir un certain niveau intellectuel mais qui se pâmaient devant toutes ces promesses délirantes, j’ai failli me faire lyncher par mes collègues quand, à propos de la retraite à 60 ans, je leur ai demandé : « qui va payer ? ».
    Il est donc difficile d’être plus exigeant envers les manifestants du genre GJ qu’envers des « bac +5 », GJ qui sachant probablement pour plusieurs gérer le budget familial au plus juste, ce qui est une forme d’économie au sens propre, sont plus habités par le sens des réalités que bien des économistes idéologues.
    Bien entendu, la dure réalité a fini par reprendre dès 1983 ses droits et les gens qui se sont fait abuser par les promesses socialistes ont alors ouvert les yeux, mais même si depuis les gouvernements suivants ont essayé de corriger le tir, bien des Français se sont rendu compte qu’ils avaient été floués, dont ceux représentés par les GJ, qui en plus doivent faire face à d’autres types de problèmes.
    Bien entendu, les retraites ne sont pas tout, nous pourrions aussi évoquer le prétexte de la « solidarité » un concept le plus souvent dévoyé et invoqué à tout propos afin de faire tourner la « pompe à phynance » mais dont le périmètre aberrant dépassant largement celui des personnes dont nous nous sentons réellement proches et solidaires de façon réciproque est aberrant et coûte une fortune, tout en générant nombre d’injustices, les donateurs forcés étant parfois moins bien lotis que les destinataires du pactole.
    Mais ceci est une autre histoire…

  117. @ Michel Chaurey
    Temps de travail: vous montrez qu’on peut généraliser facilement à partir d’un fait (l’absentéisme dans la fonction publique territoriale) ou d’un autre fait erroné (le temps de travail faible en France).
    La moyenne (mais idem au Mexique, au Japon, aux Pays-Bas, etc) couvre trop de cas différents. En France, la majeure partie des entreprises privées n’ont même pas de pointeuse.
    Un des problèmes semble être la disparité entre le privé et le public (avec sécurité de l’emploi, et certains avantages).
    Sur le sujet des retraites, une étude récente sur la rentabilité des retraites:
    https://argent.boursier.com/epargne/actualites/retraites-des-performances-tres-variables-dun-regime-a-lautre-5180.html
    Un peu technique à lire, il faut par exemple multiplier la dernière ligne par la durée de cotisation (ex: 42 ans) pour obtenir un montant de retraite.
    Conclusion: le secteur public a de très bonnes retraites à 91% du salaire actif (de fin de carrière ?) grâce à la cotisation massive défiscalisée de l’employeur (l’Etat). Les libéraux au contraire ont une retraite obligatoire faible (43%) et s’appuient sur leur épargne personnelle. Les salariés du secteur privé sont entre les deux (70% du revenu actif moyen n’est pas aberrant).
    On voit mieux où passe le « pognon de dingue ».
    Pourtant les Gilets Jaunes ne hurlent pas « Martin démission » ou « Durand démission » où Martin et Durand seraient des fonctionnaires territoriaux, des gendarmes à la retraite à 54 ans, etc.

  118. On peut juger l’intelligence du corps professoral français à la lecture de : Patrice Charoulet | 08 décembre 2018 à 22:57. Pour avoir côtoyé ce corps, qui n’est pas composé que d’élites mais qui pense en faire partie, je peux assurer que la détention d’une licence ou d’un master n’exclut pas la bêtise et encore moins le pouvoir de transmettre la connaissance, pour ceux qui en ont, même lorsqu’on les certifie aptes à l’enseignement d’une matière.
    Quant aux lèche-bottes ils le sont tous, car ils sont notés et cela joue sur la chose unique qui les intéresse : le salaire revalorisé tous les deux ans à l’ancienneté et/ou au mérite.

  119. A mon sens et en toute logique il n’y aura ni dissolution ni démission. La personnalité de M. Macron le lui interdit, il est trop orgueilleux pour jeter l’éponge. Il va résister et ira jusqu’au bout de son mandat tout en gardant son cap quoi qu’il lui en coûte, mais comme il a le dos au mur et n’a plus d’autres choix que de revoir complètement sa méthode de gouverner, il doit mettre son arrogance et son mépris pour les Français dans sa poche et se remettre profondément en question sur tout ce qu’il a fait de travers et il doit apporter quelques mesures à ses réformes plus fortes plus justes en prenant en considération les oubliés, les retraités, les petits salaires, les surtaxés à tort et demander pardon de nous avoir tant méprisés. Il faut qu’il crée un lien très fort et sincère s’il ne veut pas que les GJ le rappellent à l’ordre.
    Les français ne sont pas vaches, ils veulent de la considération, du respect, être reconnus et entendus. On est prêt à lui pardonner à condition qu’il mène une ligne de conduite respectable et arrêter de nous pomper injustement notre argent. Il doit aussi arrêter ses selfies avec les loubards. Ça la fiche vraiment mal pour l’image de la France !

  120. Fred Dechazeaux

    OK, vous êtes d’accord avec moi ? On se débrouille pour que le président Macron quitte la présidence ?
    Ensuite, vous le remplacez par… ??
    Je pense à Thierry Klein, parlant de ses étudiants: « Ils regardent leurs chaussures mais absolument pas devant eux. »
    Que dire de l’enseignement de l’économie dans notre pays ?
    Quand on voit dans un manuel d’économie de classe de seconde : « Le patron d’une entreprise nommé M. Picsou… »
    Ah oui, nous sommes dans la m… et jusqu’au cou.

  121. @ boureau | 09 décembre 2018 à 10:43
    Elle sent avec le pognon des autres et avec cela les dépenses sont incalculables ; demandez en Poitou-Charentes ce que fut son passage, des dettes, toujours des dettes et encore des dettes, rien de plus facile que de satisfaire aux besoins sans compter.
    Et si on parlait de sa sagesse, de sa bagnole électrique, et de la dépose des portiques et toutes les dépenses de son fait. Taxe carbone etc.
    Petit moment rafraîchissant pour mémoires défaillantes :
    https://www.contrepoints.org/2017/03/29/285548-segolene-royal-tres-couteuse-meritocratie-a-francaise
    « Il ne faudrait pas, en effet, oublier ses résultats plus que douteux en Région Poitou-Charentes qui provoquent maintenant des migraines à foison chez le nouvel exécutif régional. La facture semble bien salée pour le contribuable local puisque des dettes de plusieurs douzaines de millions d’euros ont été contractées le temps de son passage sur la Région. L’ouragan Ségolène a soufflé en tempête. »
    Champagne offert, of course, pas par elle mais par vous contribuable.
    Cordialement.

  122. @ XS 12h55
    « Conclusion: le secteur public a de très bonnes retraites à 91% du salaire actif (de fin de carrière ?) grâce à la cotisation massive défiscalisée de l’employeur (l’Etat). »
    Les fonctionnaires perçoivent en moyenne une pension de retraite correspondant à 75% de leur dernier traitement.
    Les cotisations des agents publics sont complétées par celles de l’Etat puisqu’elles sont insuffisantes pour équilibrer les dépenses
    @ boureau 10h43
    « Ce matin, sur CNews, Ségolène Royal a fait une prestation remarquable et pleine de bon sens.
    Si Emmanuel Macron a l’intelligence qu’on lui prête, il devrait immédiatement la nommer Premier ministre à la place d’Edouard Philippe. »
    Que Dieu nous préserve de l’impératrice de l’autosatisfaction et d’une péronnelle ayant conduit sa Région dans une impasse budgétaire !!

  123. @ scoubab00 09 décembre 2018 à 00:42
    « Le registre de prédilection de Savo est le second degré »
    Ça aussi c’en est ?

  124. @ breizmabro | 09 décembre 2018 à 08:16
    Merci Breizy de nous avoir envoyé ce lien.
    https://www.youtube.com/watch?v=4Tc9RKESQuM
    Macron, lui qui sous-estimait tant les Français, a compris, j’espère, que les Français ne sont pas des crétins. Nous sommes très patients, mais quand c’est trop c’est normal que ça pète un jour. Il a reçu une sacrée leçon des GJ pourtant tout nouveau, sans leader et sans garde du corps.

  125. patriote mais presque

    @ Giuseppe | 09 décembre 2018 à 15:43
    Ce que vous écrivez est vrai… elle a même piqué du pognon à une copine.
    Lorsqu’elle arrivait en couple à l’Assemblée, certains disaient voilà les Thénardier.
    La seule chose intelligente qui a été faite avec elle, c’est de l’avoir nommée ambassadrice des pôles ! Réalisez le degré d’humour et de bêtise qu’il faut cumuler pour en arriver là, aussi bien pour elle que pour notre nation qui n’arrive pas à se débarrasser de ces escrocs, ces arrivistes et qui pense être le nombril du monde.

  126. Pour faire une synthèse rapide (!), il faut :
    – lutter en premier contre l’injustice ; on est dans le « symbole »
    – virer Benjamin Griveaux qui vient d’augmenter ses favoris de 27 % quand le gouvernement promet 0,3 % aux retraités à 1 200 € pour deux ans ; un geste fort
    – fermer urgemment, par paquets de dix, les agences, comités, commissions inutiles et autres sinécures pour retraités politiques ou syndicalistes, mesure facile à prendre sans perdre la face présidentielle (tant pis pour Philippe !), en la laissant aux collectivités
    – augmenter le pouvoir d’achat rapidement en rétablissant les 39 heures, en les payant, interdire les CDD de moins de 35 heures qui ne permettent pas de vivre, défiscaliser les heures supplémentaires, etc.
    – donner la priorité aux « réformes mères » : celles de l’Etat et des collectivités locales
    – réviser les missions de l’Etat pour faire des économies,
    supprimer une couche du millefeuille (le département),
    réformer le statut de la fonction publique, le réserver aux fonctions régaliennes (CDD pour les autres), diminuer le nombre de fonctionnaires (par le fait de ces réformes)
    – rendre le déficit budgétaire inconstitutionnel, pour obliger les politiques à réduire les dépenses publiques
    – les rendre personnellement responsables de leur gestion sur leurs deniers, comme certains fonctionnaires le sont des fonds dont il ont la charge
    – réformer le Parlement et la Cour des comptes pour leur donner les moyens de contrôle et de sanction des élus et ministres
    – étendre et utiliser le référendum sur les grands sujets
    – ouvrir un « Grenelle » sur le modèle social en interdisant les déficits
    Ouf ! Il y a de quoi faire !
    Si Macron s’attaque à tout cela, je suis capable de revoter pour lui !

  127. @ P. Sturmel | 09 décembre 2018 à 09:02
    Amusant, Patrice Charoulet demandait aux gens de faire une rédaction sur eux-mêmes, et vous, nous en livrez une sur votre incompréhension des Gilets jaunes.
    « Allez, je me lance »
    Pas trop tôt, que de gras ! Vous pourriez prendre exemple sur Catherine JACOB pour le style, sans chercher plus loin.
    « …puisqu’il est dit qu’il faut du courage pour proférer de telles insanités : le peuple (et j’en suis… je pressens déjà votre agressivité, mais n’oubliez pas que je ne suis qu’enseignant, pas capitaine d’industrie…) n’a pas toujours raison ! Traiter par exemple E. Macron de dictateur est une bêtise, puisque si tel était le cas, la liberté de le qualifier ainsi n’eût pas existé ! »
    C’est vrai, mais des bêtises aussi grosses ne cessent d’être proférées à toutes les occasions politiques sans qu’on les relève jamais.
    Cette histoire de dictature me rappelle par exemple les communistes disant que la démocratie libérale n’en était pas une et préférant l’URSS au fonctionnement des démocraties sans dictature du prolétariat. Il me semble qu’à l’époque, les universitaires ne disaient pas grand-chose. Peut-être parce qu’un certain nombre d’entre eux étaient communistes ? Je ne vais pas faire des paragraphes de délayage pour remettre les choses en contexte et soupçonner des réflexes de connivence.
    « Je suis effaré de l’indulgence qui vous est accordée sur les plateaux télés et autres modes d’expressions ; j’ai le sentiment que vos contradicteurs sont tétanisés dès lors qu’il s’agit d’argumenter, tout cela au nom d’un mépris de classe que vous avez tôt fait de leur opposer… »
    Avez-vous entendu parler de culpabilité ? Depuis le temps que pour des réalités semblables, par exemple les bêtises proférées, on laisse passer celles de l’élite pour accabler le tout-venant, à savoir qu’on cède à un rapport de force intellectuel, on finit peut-être, si on s’aperçoit du mécanisme, par se sentir coupable.
    Vous me demanderez pas quel prodige on peut bien en prendre conscience… Eh bien, tout simplement, par d’autres rapports de forces qui permettent une comparaison. Le mépris de Macron était si énorme qu’il n’est pas passé inaperçu, ce qui a sensibilisé à la chose, d’autre part, les Gilets jaunes étant les plus forts aux ronds-points et ne s’inclinant pas devant les journalistes les prenant de haut, ces derniers ce sont dégonflés comme tous les méprisants méprisés à leur tour.
    Que font les gens quand ils perdent l’avantage dans la vie, bien souvent ? Ils se culpabilisent.
    La situation échappe aux médias ? donne : qu’est-ce que j’ai fait pour mériter un mépris pareil ? Un peu comme quand on commence à perdre une guerre ou n’importe quoi, on ajoute au malheur matériel le soupçon de l’avoir bien mérité.
    Il est évident que par contre, quelqu’un de pauvre, peu instruit, sans réseau, qui essaierait de parler des injustices subies par les siens en essayant de se plier à des codes qu’il ne maîtriserait pas serait d’autant plus moqué que zélé.
    Ainsi le paysan endimanché peut-il être moqué par l’urbain, et le roturier était-il tourné en dérision par l’aristocrate. Demain ? Je pense qu’il faut écrire une histoire du mépris lisible tant par les universitaires qu’un public plus large pour rappeler des mécanismes si évidents qu’ils semblent échapper à certains comme le vent car il leur est normalement imperceptible sauf quand il ploie les arbres.
    « Enfin, l’égalité absolue ou l’égalitarisme, je ne sais, sont pour moi des utopies totalitaires. La « dictature du prolétariat » a fait long feu (lire ne serait-ce qu’une « Saga moscovite » d’Axionov), et je ne me coucherai pas pour ma part dans le lit de Procuste. Ce serait nier toutes les singularités, toutes les richesses de notre humaine condition… Votre mouvement, sa violence congénitale prouvent à l’évidence que Rousseau avait raison : nous ne sommes pas encore des Dieux, et notre démocratie n’est qu’un enfant… Aura-t-elle le temps de grandir ? »
    Il ne s’agit pas d’égalité absolue mais de prendre en compte des gens inaudibles et invisibles pour des personnes comme vous. Vous venez après la bataille parler d’utopie totalitaire pour ne pas entendre les gens. Que vous dire ? A force d’être incompris, il se peut bien que les Gilets jaunes, et d’autres d’ailleurs, en viennent à ceux qui leur semble les écouter.
    Si nous étions des dieux, certes, la démocratie nous serait naturelle parce que nous aurions plus d’empathie pour les autres. Essayer de comprendre ceux qui ne sont pas de son monde est paraît-il humain et les humanités y prédisposent, mais je ne vois rien de la sorte chez vous. Au contraire, vous vous servez de votre savoir pour mettre les autres à distance et dans l’ombre pour mieux vous valoriser.
    Les Gilets jaunes se servent de la force et du nombre dans un rond-point contre la liberté quand ils parlent de démocratie.
    Vous vous servez de votre culture pour disqualifier des gens, attitude des plus courantes, et vous étonnez que des gens en viennent à rejeter cette culture ? A mon avis, les deux manières de faire sont fautives et se nourrissent l’une de l’autre depuis des temps immémoriaux.
    Tout cela est tellement « humain trop humain » que j’espère ne mépriser personne, constatant sans juger.
    Mais ce qui serait bien étonnant, la conscience de posséder quelque chose, richesse, intelligence, culture, lucidité ou quoi que ce soit d’autre provoquant facilement le dédain envers ceux qui semblent en manquer ; entre le lâche tout se vaut et une compréhension des choses instrumentalisée pour se rehausser face aux autres, la voie est étroite.

  128. Ça fait plus de 500 ans que la France a été bâtie (de travers) sur une idéologie consternante :
    1°) Le pouvoir centraliste et dédaigneux a détruit méthodiquement, systématiquement, idéologiquement, TOUS les tissus sociaux issus de cultures non parisiennes.
    Au nom de la lutte contre le particularisme des « barbares locaux ».
    Et pour l’unité de l’Hexagone qui ne saurait exister que si tous les « Hexagoniens » dirigent leurs regards extasiés sur la Ville Lumière, ville où il est devenu infernal d’élever correctement des enfants sans un revenu supérieur à 10 000 euros par mois !
    2°) Le pouvoir centraliste et dédaigneux veut reconstruire une France en fonction des fantasmes, et surtout, surtout, en fonction des intérêts matériels dont profitent les adeptes d’un pouvoir jacobin.
    3°) Goscinny a merveilleusement résumé ces réflexions grâce à un personnage reproduisant le visage de Chirac dans un Obélix et Compagnie.
    Issu de « l’Ecole des Nouveaux Affranchis » = l’ENA, il décide pour les autochtones :
    « Nous allons raser la forêt pour faire un parc naturel ».
    La m… dans laquelle se trouve la France est probablement une fin de cycle de cette méthode de gestion des peuples qui nous vient… de l’Empire romain, justement !
    4°) M’effraye la pétrification d’une ultra-minorité dans ses prébendes et vanités. M’effraye aussi l’incapacité de l’ultra-majorité de comprendre la nature délétère de ce centralisme, vu qu’elle a grandi dedans depuis sept à huit siècles.
    Pensez-vous que la Suisse, l’Allemagne, les Pays-Bas, les pays scandinaves, se lamentent et se tordant les doigts et en suppliant :
    « Ah… que nos pays fonctionneraient mieux si nous avions la chance d’être centralisés comme la France jacobine !  »
    (Curieusement, j’écris cela sous le regard fixe de l’helvète Roger Federer, à 3 cm de la page blanche destinée aux commentaires !)

  129. @ caroff 09 décembre 2018 15:45
    @ Giuseppe 09 décembre 2018 15:43
    Ségolène Royal Premier ministre
    Vous croyez vraiment, que j’ignore ce dont vous parlez concernant le passé politique de Ségolène Royal ?
    Il pourrait être fait les mêmes remarques pour beaucoup d’hommes et de femmes politiques actuels. Hélas !
    Dans la situation présente si délicate pour le Président (pour qui je n’ai pas voté) et… pour la France, il faut quelqu’un compris par les classes moyennes et populaires.
    Cette femme a montré qu’elle pouvait avoir l’oreille du peuple.
    Dans les situations tragiques, comme dans les grèves – et je sais de quoi je parle – peu importe les personnes. Ce qui compte c’est enclencher un mouvement de sortie.
    Vous avez remarqué que la colère et les violences gagnent les « territoires » comme ils disent.
    Et pendant ce temps la catastrophe économique enfle, enfle…
    Cordialement.

  130. Un problème réel : la manière dont les ministères sous-traitent au privé certaines missions, voire des collectivités.
    Et là l’incompétence atteint des degrés qui, une fois de plus, amènent de l’eau à mon moulin :
    – les procédures administratives et les consultations bidon qui permettent tout et n’importe quoi.
    En fait c’est l’efficacité tout entière de l’administration qui est en jeu !
    Je vous donne un exemple: il y avait un festival de jazz à Cimiez (Nice) absolument génial. Les organisateurs avaient le contact avec tous les grands jazzmen mondiaux. C’était vraiment formidable.
    Est arrivée la loi Sapin 1 (déjà lui !) sous Mitterrand, obligeant à faire un appel d’offre pour une activité touchant des subventions.
    Sur le fond, normal.
    Le problème c’est que l’appel d’offre a abouti au choix d’organisateurs complètement nuls parce que moins-disant, ce qui a entraîné une chute de qualité invraisemblable (Noah en vedette d’un festival de jazz !)
    et la chute, les déficits, etc. etc.
    Bref quand l’incompétence est au rendez-vous, les impôts grossissent !

  131. Patrice Charoulet

    @ Savonarole
    Je vous ai loué ici plus d’une fois en deux ans et en passant par un ami commun, quand vous avez écrit des pastiches amusants et des billets spirituels.
    Quand vous dites que tous les fonctionnaires, donc Philippe Bilger et moi, sont lâches, de pauvres types, dociles et à plat ventre, souffrez que je ne vous couvre pas d’éloges. Tout le monde en conviendra.

  132. @ Ellen | 09 décembre 2018 à 07:05
    « Non à la trahison ! Non, à la France mise sous tutelle de l’ONU ! »
    Mais c’est pas vrai !
    Autant d’imbécillité, je me dis que c’est forcément un choix de vie chez vous !
    Le Pacte est un simple code de conduite, il n’a aucune contrainte !
    Il explique qu’il ne faut pas torturer les immigrés, les réfugiés, protéger les enfants et organiser une base de statistiques planétaires sur les migrations.
    L’ONU ne peut pas placer sous tutelle un pays !
    Elle met un lien sur le pacte sans même l’avoir lu !
    Tu m’étonnes, elle va pas lire 41 pages l’autre !
    ~~ Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières ~~
    Article 7 :

    • Le présent Pacte mondial établit un cadre de coopération juridiquement non contraignant,

    Article 13 :

    • Nous reconnaissons que des migrations sûres, ordonnées et régulières sont bénéfiques à tous lorsqu’elles se font de manière éclairée, planifiée et consensuelle.

    « Planifiée et consensuelle », donc aucune contrainte, la France décide si elle veut ou pas !
    Article 15 :

    • b) Le Pacte mondial est un cadre de coopération juridiquement non contraignant
    • c) Le Pacte mondial réaffirme le droit souverain des États de définir leurs politiques migratoires nationales et leur droit de gérer les migrations relevant de leur compétence, dans le respect du droit international.

    Et alors ça c’est fatal pour vous humilier :
    Article 18 :

    • Nous nous engageons à créer des conditions politiques, économiques, sociales et environnementales permettant aux individus de vivre dans leur propre pays sans violence, de manière productive et dans des conditions viables, et de réaliser leurs aspirations personnelles, en veillant à ce que poussés par le désespoir et la dégradation de leur situation, ils ne cherchent pas à aller faire leur vie ailleurs en recourant à la migration irrégulière.
  133. Robert Marchenoir

    La tornade jaune aura au moins eu le mérite de renouveler un peu le stock de commentateurs de ce blog, et d’introduire quelques « adultes dans la pièce », comme on dit aux Etats-Unis, en parlant des plus proches collaborateurs de Donald Trump qui tentent (pas toujours avec succès) de l’empêcher, lui aussi, de faire un caprice en hurlant et en jetant ses jouets hors de sa poussette.
    Quelques commentateurs qui tentent de rappeler des faits, des réalités économiques (des valeurs morales justes, aussi), et qui nous changent avec bonheur du grattage de nombril, de la vaticination pseudo-littéraire et de la division du monde en deux parties : les bourgeois, et les autres.
    Tous ne peuvent pas être des petites mains de Mounir Mahjoubi en mission de déminage clandestine.
    Il est temps que certains se rendent compte qu’ils ne peuvent pas prétendre représenter le « peuple » à eux tout seuls, sous prétexte qu’ils hurlent plus fort que les autres au nom d’une générosité aussi exhibitionniste que suspecte. On connaît cette arnaque communiste depuis un siècle et demi maintenant. Il serait temps que les inépuisables candidats à l’escroquerie cessent de nous prendre pour des imbéciles.

  134. Marc Dorphely

    C’est ce qui fait la différence entre une économie dynamique et une économie en berne.
    Quand on voit ce que l’on paie et la façon dont cela est utilisé « efficacement », on se dit qu’il y a des économies à faire et de l’amélioration à apporter.
    L’argent récolté est mal utilisé et gaspillé, alors oui, on peut faire mieux et moins cher.
    Cela n’enlève rien à la complexité des feuilles de paie et c’est ce qui, que vous le vouliez ou non, sera la cause du fiasco annoncé du prélèvement à la source à la française.
    Avec les cartes grises, ce n’était quand même pas sorcier à gérer et malgré cela ça a tourné au fiasco alors je ne vous dis pas à quoi l’on peut s’attendre avec le PAS.
    M. le ministre Le Maire a raison, c’est une catastrophe économique et la base de cette catastrophe est la rage fiscale.
    Rage fiscale pilotée par M. le ministre de l’Economie et des Finances, c’est-à-dire lui-même et son équipe !
    En résumé, en un an de pouvoir, le gouvernement n’a pas compris que pour financer l’économie il faut dégager des ressources, et donc plafonner les prélèvements et donc maîtriser les dépenses.
    Dans mon ancien métier, je suis à la retraite, j’étais habitué à travailler longtemps, de jour comme de nuit, dimanches et jours fériés avec en plus décalage horaire et changement de climat en quelques heures.
    Alors question adaptation au travail…
    Par ailleurs quand on veut parler du prélèvement à la source qui existe aussi aux USA, où je me trouve à cette heure, il faut comparer les politiques fiscales.
    Je ne sais pas en Allemagne, mais aux USA, la feuille de paie ne compte que quatre ou cinq lignes, alors qu’en France c’est une complexité qui se répand sur deux pages.
    Il aurait été beaucoup plus simple d’imposer la mensualisation, mais ça dans le cerveau des énarques crânes d’œuf de Bercy, c’était trop simple.
    S’ils ne créent pas une usine à gaz, il se sentent frustrés dans leur honneur.

  135. La suite prévisible des événements pour les mois à venir :
    – les marchés vont finalement réaliser que la France est totalement et définitivement non réformable
    – la dette française va être identifiée comme un placement toxique
    – les rares investisseurs qui vont rester vont demander un triplement des taux
    – le pays sera littéralement en faillite (50% du budget juste pour payer la dette)
    – avec le couteau du FMI sous la gorge, le gouvernement ne pourra plus éviter les mesures drastiques de renflouement : diminution des retraites et des indemnités chômage de 50%, baisse du salaire des fonctionnaires de 33%, limitation des indemnités chômage à six mois maxi, déremboursement de la quasi-totalité des médicaments, etc. etc.
    – le taux de chômage va exploser et dans 12 mois, on va voir réapparaître en France les files d’attente devant les soupes populaires.
    Pour ma part, je vais m’empresser d’acheter des dizaines de sachets de confettis jaunes, et lorsque dans quelques mois, nos chers ex-Gilets beaufs en seront réduits à faire la manche dans la rue, je leur en offrirai volontiers une belle poignée avec un grand sourire : « souvenir des Gilets jaunes »…
    – Que faisiez-vous au temps chaud ?
    – Nuit et jour, à tout venant.
    Je gueulais « Macron démission », ne vous déplaise.
    – Vous gueuliez ?
    J’en suis fort aise, eh bien dansez maintenant !

  136. Merci à « Noblejoué » pour ses commentaires sur mon texte ; contrairement peut-être à ce que vous pourriez supposer, je souscris, sinon à tout, du moins à beaucoup de vos remarques ; il est toujours difficile dans ce genre d’exercice de considérer toutes les facettes d’un problème ; j’ai simplement voulu mettre l’accent sur des points qui me paraissaient fondamentaux et, à tort ou à raison, sinon absents, du moins peu évoqués dans le débat public… la réflexion se nourrit de celle des autres et je m’en réjouis…

  137. @ Elusen | 09 décembre 2018 à 18:59
    Je ne vous ai pas appelé, alors retournez dans votre niche, comme dirait si bien Savonarole. Je vous ignore, alors oubliez-moi OK ? La prochaine fois si je découvre encore vos insultes, je vous promets que vous allez vous ramasser à la pelle.
    ———————————————————
    @ Patrice Charoulet | 09 décembre 2018 à 18:37
    Savonarole parlait d’une certaine catégorie d’enseignants fonctionnaires et à aucun moment ne faisait allusion à Philippe Bilger. Donc pourquoi essayez-vous de tirer sur le manteau d’un magistrat pour vous couvrir ?

  138. @ boureau | 09 décembre 2018 à 18:08
    « Cette femme a montré qu’elle pouvait avoir l’oreille du peuple. »
    Sauf que quand elle se pointe avec l’addition, le convive manque de s’étrangler.
    Vous êtes dans le poncif, la béatitude heureuse, tant mieux pour vous, elle pourra vous faire les poches sans que vous vous en rendiez compte.
    Qui aurait pu refuser dans l’usine ce qu’elle proposait ? Une voiture électrique qui sortirait par magie d’une reconversion ubuesque ! Quand on sait les milliards investis en recherche et développement pour sortir un véhicule qui n’en est encore qu’au tout début.
    Visionnaire avec l’argent du contribuable… et au bout ? que du vent ! de la misère, et des dégâts immenses. La Rochelle l’a expulsée de ses remparts, ses habitants savaient qui elle était, caresser les pôles lui va très bien elle nous coûte un bras mais c’est beaucoup moins que de rester juste avec le tronc.
    Qu’elle reste chez elle, elle n’a apporté que la misère avec un ruban, sa politique soi-disant volontariste fut un désastre qui a coûté une fortune et fait perdre du temps.
    Que croyez-vous que pensent les Gilets jaunes quand on leur dit qu’on a brûlé 1,3 milliard d’euros de portiques écotaxe ? Un milliard ! Eux qui comptent en centimes d’euros tous les mois pour simplement les boucler.
    Cordialement.

  139. @ caroff
    « Les fonctionnaires perçoivent en moyenne une pension de retraite correspondant à 75% de leur dernier traitement.
    Les cotisations des agents publics sont complétées par celles de l’Etat puisqu’elles sont insuffisantes pour équilibrer les dépenses »
    Mea culpa…
    Les chiffres sont ici:
    https://www.performance-publique.budget.gouv.fr/sites/performance_publique/files/farandole/ressources/2017/pap/pdf/jaunes/jaune2017_pensions.pdf
    Notamment p199
    Les agents de la FPE partaient en 2015 en moyenne à 61 ans et 35 ans (~~139 trimestres) de cotisation (et non 42). Le montant moyen est de 2 219 €/mois (brut) soit plus que la moyenne du salaire des actifs. (ex: un professeur de collège) Par contre, la retraite typique de la FPT est de 1 265 euros (ex: un agent DDE ou municipal).
    A noter que les montants de retraite sont souvent supérieurs aux salaires de milieu de carrière (disons entre 35 et 45 ans), contrairement au privé. Il y a là une question à se poser, les fonctionnaires notamment FPE disant que le calcul de retraite était un avantage composant d’autres inconvénients. Est-ce socialement et économiquement juste, et la France peut-elle se le payer ?
    Cf p 6, les prestations de la branche retraite se montaient à 305Mds d’€ en 2015 (14,0% du PIB). Les retraites de la fonction publique se montaient à 74Mds d’€ (3,4% du PIB), couverts par 20% de la population active.
    Bon, aligner les règles de calcul des retraites des parlementaires sur celles de la FPE serait un premier point.
    Cher Philippe Bilger, approuvez-vous et êtes-vous prêt à aller leur expliquer (Mélenchon ou Fillon inclus) ?

  140. Franck Boizard

    @ Robert Marchenoir | 09 décembre 2018 à 19:56
    Vous devriez songer à demander l’asile… en Russie 😀

  141. @ Elusen
    Si ce pacte est si anodin, c’est à se demander pourquoi donc certains pays et non des moindres ne le ratifieront pas… Soit ils ne l’ont pas lu (peu probable), soit ils ne veulent pas se mettre leur population à dos (mais alors pourquoi ne pas monter l’innocuité de ce document ?), soit ils y voient une étape de plus vers la dépossession de la souveraineté.
    Une autre explication ?

  142. C’est une crainte que tous devraient avoir.
    Il est plus facile de demander la démission ou la destitution de Macron que de gouverner le pays.
    Ce n’est pas Macron qui a perdu, mais la France et les Français qui hypothèquent leur avenir dans cette jacquerie des Gilets jaunes.
    Au lieu d’essayer de réformer et de soigner un pays qui refuse de reconnaître qu’il est malade et refuse les traitements, Macron aurait pu faire une brillante carrière dans la banque d’affaires.
    Il aurait gagné trente fois plus, sans aucun souci pour l’avenir.
    Il aurait pu devenir un jour un vice-président de Goldman Sachs grassement payé, skier à Gstaad l’hiver et faire du bateau à Saint-Barth l’été.
    Au lieu de cet avenir radieux, il a choisi l’exécutif par idéalisme.
    En croyant naïvement que les Français étaient adultes et que le pays pourrait avancer à son rythme.
    S’il jette l’éponge, les populistes de gauche ou de droite ruineront effectivement le pays en quelques mois.
    Les forces vives et les jeunes diplômés quitteront le pays vers des horizons plus stables.
    La France deviendra une sorte de Turquie d’Erdogan.
    Comment, dans cette situation dont on ne voit pas l’issue, ne pas être saisi par la tentation du pire : laisser le pouvoir à ceux qui ont tout promis et son contraire ? Et les mettre enfin au pied du mur. Pour enfin, lorsque les Français auront concrètement mesuré l’ineptie de leurs programmes, repartir sur des bases saines.
    Mais ce n’est jamais ainsi que les choses se passent.
    Les conséquences seraient, en peu de temps, si dramatiques que notre pays perdrait des années en quelque mois.
    Et puis lorsque ces gens-là prennent le pouvoir, ce n’est pas pour le rendre. Ils ne sont ni naïfs ni respectueux des fondements de la démocratie.
    Ne cédons pas à la tentation du pire.
    Ressaisissons-nous, que diable !
    En gros, ce qu’on reproche au Président de la République c’est d’avoir respecté son programme.
    Ça s’annonçait bien, trop bien peut-être, il était urgent de le casser. De le tuer même.
    La moindre bourde était déformée, montée en épingle, instrumentalisée.
    Un certain philosophe n’a rien trouvé de mieux que de le salir d’une façon ignominieuse.
    La classe politique se gaussait de ce petit marquis, une partie du peuple le trouvait arrogant, méprisant.
    Moi pas.
    Le malentendu réside peut-être dans le fait qu’en regardant le Président ils ne se reconnaissaient pas, il ne leur renvoyait pas leur propre image mais l’image d’un homme hors norme.
    Si impasse il y a, elle se situe dans le choc violent entre la normalité et l’exceptionnel.
    Une partie du peuple désire encore un Président normal alors qu’elle a en face de lui un Président exceptionnel avec certes ses qualités et ses défauts.
    Il a eu c’est vrai certaines petites phrases maladroites mais faut-il qu’il rampe devant les plus bas instincts d’une partie du peuple quitte à y perdre son âme au nom de la sacro-sainte politique politicienne, ou fidèle à lui-même qu’il tienne ce qu’il s’était promis à lui-même et au peuple français ?
    La réponse bientôt.

  143. @ breizmabro | 09 décembre 2018 à 16:50
    Bien sûr que c’est du second degré. Aussi du premier, par moments du troisième… du quatrième ? La prose c’est comme la peinture, plus il y a du dégradé plus c’est joli.
    Notre Charoulet si pontifiant : déformation professionnelle ou substrat par trop argileux allez donc savoir. Un brave homme qui a échappé à la condition de cancre il y a bien bien longtemps sans doute 🙂

  144. Jean le Cauchois

    @ Olyphant à 22:40
    « La réponse bientôt »
    Je partage votre analyse et j’attends comme vous la réponse, en souhaitant que le président connaisse la maxime du fondateur de la cybernétique Norbert Wiener: « Je sais ce que j’ai dit quand j’entends la réponse à ce que j’ai dit ». Et je souhaite sa réussite, malgré les erreurs déjà commises. A demain soir.

  145. @ Nic | 09 décembre 2018 à 21:44
    Merci Nic d’avoir mis à Elusen les points sur les i.
    Pas sûr qu’il comprenne.

  146. @ Nic | 09 décembre 2018 à 21:44
    C’est assez simple, vous affirmez, vous prouvez !
    Vous avez la charge de la preuve !
    Où se trouve le paragraphe dans ce Pacte qui affirme vos prétentions ?
    Avant de la ramener, vous commencez par le lire ce truc de 41 pages !
    Le Pacte : http://undocs.org/fr/A/CONF.231/3
    1°- Aucune contrainte, pas une seule.
    2°- Les États gardent leur souveraineté sur leur territoire.
    3°- Il doit être organisé des conditions pour maintenir les populations chez elles afin qu’elles n’immigrent pas.
    4°- Une base de données doit être créée par l’ONU pour suivre les migrations, ainsi que faire des études analytiques.
    5°- Il est rappelé aux États qu’ils ont signé des conventions contre la torture et pour la protection de la dignité de la personne. Et qu’ils ne doivent donc pas torturer les immigrés et les réfugiés.
    Ce Pacte ne sert strictement à rien, ce n’est qu’une vulgaire déclaration de principes, il y est clairement écrit, sans ambiguïté : Non contraignant !
    Décodeur du journal Le Monde.
    ► « Vendre la France à l’ONU » : de Trump aux « Gilets jaunes », itinéraire mondial d’une intox :
    …..
    https://frama.link/bU5aVmPY
    ————————————-
    @ Ellen | 09 décembre 2018 à 21:12
    Vous avez fait le choix de mentir, de divulguer de fausses informations, assumez-le !
    Vous avez fait le choix de vie de l’imbécillité comme modèle, de parler d’un document que vous n’avez pas lu, assumez-le !
    Loi du 29 juillet 1881 – article 27

    • La publication, la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers lorsque, faite de mauvaise foi, elle aura troublé la paix publique, ou aura été susceptible de la troubler, sera punie d’une amende de 45.000 euros.

    Comme quoi les racailles ne sont pas toujours là où l’on pense !

  147. PÉTITION DES GILETS TRICOLORES
    Les voici prêts à remplir leurs obligations. L’Oeuvre Onusienne (O2) va tenir ses promesses. Certains, ceux qui savent écrire, ont déjà dévissé le capuchon de leur stylo Montblanc plaqué or ; ce sont des diplomates tout de même !
    Dans les travées on voit quelques fauteuils vides, sans doute des avaries de pirogue ou la vétusté des chaises à porteurs ou bien encore des révolutions de palais – c’était le prédécesseur qui était invité, le remplaçant est dans l’expectative.
    On parle même de la vacuité des sièges alloués à des peuplades de cette Europe centrale interlope, celle qui s’envoya Hitler et Staline comme d’autres ont fromage et dessert.
    La séance va commencer. On pense à Bijou ! Viendra-t-il, viendra-t-il pas ? Il a du travail à domicile aujourd’hui ! On lui a fait des misères ces jours-ci mais il ne regrette pas, une opération de camouflage parfaite ! Et il n’y a même pas eu de morts !
    De toute manière à Marrakech la bien nommée il va être question d’un « pacte non juridiquement contraignant », alors ! Déjà que ceux qui le sont on s’asseoit dessus allégrement !
    Bon ! Et puis il y a de bons côtés. On pourra sans formalités administratives aller s’installer au Mato Grosso, dans le Sinkiang ou sur les bords de la Léna.
    Et nous serons définitivement débarrassés de l’épineux problème des Comores.
    Restera pendante une difficulté : qu’allons-nous faire de ces centaines de milliers de « collaborateurs » des associations de bienfaisance, aides à la détresse, transporteurs de sacs de riz à dos d’hommes, tous salariés de ce monde du charity business ? Seront-ils tous repris en charge par le nouvel Etat mondial, unique, obligatoire, démocratique et bienfaisant ?
    Demain ce sera terminé. Pendant le week-end nous avons enregistré plusieurs adhésions, des élèves de la classe du professeur Charoulet :
    @ Exilé le 8 à 11 h 54, à 13 h 40
    @ Mitsahne le 8 à 15 h 47
    @ Nic le 8 à 15 h 48
    Nous les félicitons et les remercions. Nous sommes assurés qu’ils vont susciter des prises de conscience chez leurs camarades !

  148. @ Ellen
    @ scoubab00
    Merci.
    « Savonarole parlait d’une certaine catégorie d’enseignants fonctionnaires et à aucun moment ne faisait allusion à Philippe Bilger. Donc pourquoi essayez-vous de tirer sur le manteau d’un magistrat pour vous couvrir ? »
    Ce qu’il y a de pratique avec Patrice Charoulet c’est que je n’ai pas besoin de lui répondre, d’autres le font à ma place.

  149. @ Eusebio
    « Continuez, vous aurez une guerre civile, la violence ayant montré sa relative efficacité ici. C’est vrai qu’on n’a pas eu une guerre depuis longtemps. Si on essayait pour changer ? La paix c’est lassant. »
    M. Macron s’en occupe.
    Sans avoir consulté personne et sans en avoir le mandat, de façon totalement antidémocratique, il va faire signer le pacte onusien (faussement non contraignant) donnant la priorité aux immigrants par rapport aux peuples qui auront à subir leur invasion en ayant en plus à les entretenir à leurs frais et sans avoir le droit de protester.
    ————————————————–
    @ Achille
    « Dans les manifestations dites pacifiques il n’est pas nécessaire d’apporter ses boules de pétanque, encore moins des boulons et autres projectiles qui peuvent blesser les policiers qui en l’occurrence ne font que leur travail. »
    J’ignore quel était le profil du détenteur de ces armes par destination, mais la police a bien fait de les saisir.
    Pour votre information, les boules de pétanque sont couramment utilisées depuis plusieurs années dans certaines cités sensibles dans lesquelles des jeunes gens organisent des parties de pétanque contre la police, mais pas seulement.
    Et cela n’avait manifestement pas alors l’air d’intéresser ces médias qui jouent les vertus effarouchées à géométrie variable.

  150. @ Marc Dorphely | 09 décembre 2018 à 20:36
    Votre commentaire montre ce que l’on perçoit de la complexité à la française depuis l’extérieur.
    Depuis des décennies, on nous impose la maxime : « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ». Mais nos penseurs de Bercy ne font qu’ajouter la complexité à la complexité et ils sont ensuite surpris que ça ne marche pas !
    Aussi, quand on nous parle de mise à plat, je suis toujours pris d’un doute. Je me demande toujours pourquoi !

  151. @ Elusen 4h49 (@ Ellen)
    « Vous avez fait le choix de mentir, de divulguer de fausses informations, assumez-le ! Vous avez fait le choix de vie de l’imbécillité comme modèle »
    Vous parlez d’or petit bétonnier !!

  152. Un flâneur distrait et nonchalant, nullement scotché au poste comme certains, remarque vite que sur les plateaux c’est le GJ qui est en moyenne le plus intelligent !
    Bon ! En compagnie de Barbier, DCB ou Aphatie, ce n’est pas une prouesse !

  153. @ Elusen
    Je ne vois pas en quoi je devrais apporter la preuve de quoi que ce soit vu que je n’affirme rien mais au contraire vous pose une question. Le minimum dans la communication, c’est de comprendre son interlocuteur mais est-ce bien ce que vous recherchez en postant ici ou n’êtes-vous qu’à l’affût de n’importe quel prétexte pour déverser votre bile ?

  154. PÉTITION DES GILETS TRICOLORES
    La liste nominative publiée ce matin à 10 h 55 est celle des proies. A venir.
    Les pays de la liste « Honte & Lâcheté » n’échapperont pas aux griffes des prédateurs. Ils auront en plus, pour faire bon poids, le déshonneur !
    Mais, comme dit Falstaff : « L’honneur ! Qu’est-ce que l’honneur ? Où est l’honneur d’un soldat mort ? »

  155. Franck Boizard

    @ Zonzon | 10 décembre 2018 à 15:32
    Mon pauvre vieux, avec un jugement pareil, vous allez vous faire allumer par « les intelligents », « les raisonnables », « les adultes » (par contre, « les humbles », y en a pas lourd) de ce blog.
    Tous ces gens sont bien hypocrites. Ils diraient « Je déteste les Gilets jaunes parce qu’ils remettent en cause le fonctionnement d’une société où je suis plutôt du bon côté du manche », ça aurait au moins le mérite de la franchise. Et cette franchise pourrait laisser place à un peu d’empathie, qui manque beaucoup ici.

  156. @ Nic | 10 décembre 2018 à 15:54
    Vous ne posez aucune question !
    Vous faites ce que l’on appelle en grammaire, une question affirmative, elle n’appelle donc aucune réponse, car c’est une affirmation.
    La France ne peut pas être mise sous tutelle, ni achetée par l’ONU, car c’est elle qui a fondé l’ONU, elle en détient de fait un siège permanent au Conseil de Sécurité avec un droit de veto.
    Charte des Nations unies : http://www.unesco.org/education/pdf/CHART_F.PDF
    Où est-il permis à cette dernière d’acheter ou mettre sous tutelle un État ?
    Article 23

    • 1. Le Conseil de sécurité se compose de quinze Membres de l’Organisation. La République de Chine, la France, l’Union des Républiques socialistes soviétiques, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, et les États-Unis d’Amérique sont membres permanents du Conseil de sécurité.

    Dès lors, si brillant que vous fûtes à courir derrière Ellen et autres fariboles, comment fait l’ONU pour acheter ou mettre sous tutelle un pays qui a le droit de veto contre elle ?
    Cela vous arrive-t-il de réfléchir ?
    Le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières :
    http://undocs.org/fr/A/CONF.231/3
    Point N° 7 :

    • Le présent Pacte mondial établit un cadre de coopération juridiquement non contraignant,

    Point N° 15 :

    • b) Le Pacte mondial est un cadre de coopération juridiquement non contraignant
    • c) Le Pacte mondial réaffirme le droit souverain des États de définir leurs politiques migratoires nationales et leur droit de gérer les migrations relevant de leur compétence, dans le respect du droit international.

    Donc les États décident, seuls, sans l’ONU de leur politique migratoire !
    Le Pacte est établi pour empêcher l’immigration :
    Point N° 18 :

    • Nous nous engageons à créer des conditions politiques, économiques, sociales et environnementales permettant aux individus de vivre dans leur propre pays sans violence, de manière productive et dans des conditions viables, et de réaliser leurs aspirations personnelles, en veillant à ce que poussés par le désespoir et la dégradation de leur situation, ils ne cherchent pas à aller faire leur vie ailleurs en recourant à la migration irrégulière.

    Quand on ne sait rien Monseigneur, l’on évite de pérorer !

  157. Ah, oui, bourdon ardent, le sacrifice maintenant, les pleurs et les grincements de dents. Je vous aime pourtant, vous savez, duvent s’en rappellerait les conséquences si le vent des émeutes ne l’avait pas chassée, et pourtant je me demande, l’épure, les comptes, les pétitions, Zonzon !
    Auriez-vous peur, vous aussi ?
    Cela me rassure de vous savoir encore sensible, que vous ayez conscience de la situation, les prédateurs et la reine autrichienne qui revient dans les rêves, les vieux rêves de la nation.
    Prenez soin de vous, mon bon, ouvrez l’œil sur le buisson.

  158. C’est un Pacte et non un Traité !
    Le Traité est une contrainte, pas un Pacte.
    Un Pacte, c’est un truc de bonne conduite en droit international.
    L’émission « 28 minutes » d’Arte, sur le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.
    – Shoshana Fine, docteure en sciences politiques, spécialiste des migrations européennes, docteure associée au Centre de Recherches Internationales de Sciences Po Paris
    – Père Antoine Paumard, directeur du service jésuite des réfugiés en France
    – Jean-Sébastien Ferjou, directeur de la publication du site d’information « Atlantico »
    https://www.youtube.com/watch?v=7D9zEu7X-SE

  159. @ Franck Boizard le 10 à 18 h 33
    My old boy : « vous allez vous faire allumer par les intelligents, les raisonnables, les adultes de ce blog » !
    Beaucoup d’ennemis, beaucoup d’honneur !
    Le problème : y en a-t-il tant de « ceux que vous dites » ? Du courage Franck, des noms !
    En plus ils sont hypocrites : « Je déteste les Gilets jaunes parce qu’ils remettent en cause le fonctionnement d’une société où je suis plutôt du bon côté du manche » disent-ils !
    Bon ! Vous me donnez l’occasion de dire enfin ce que je pense des GJ. Ils représentent à mes yeux le dernier espoir deucepays de réagir contre l’affaissement cinquantenaire d’un peuple soumis à une caste de politiciens hors sol se servant d’une Constitution imposée par un géant à des nains.
    Les GJ, pour peu qu’ils ne se fassent pas empapaouter par le petit homme et ses patrons de l’ombre, vont éclairer les Français sur la nécessité d’un changement de système politique où les « gouvernants de carrière » seront remplacés par des « justes » lesquels seront sans autre ambition que de mettre leur intelligence, leur savoir et leur volonté au service de la France. Et qui seront rémunérés comme des cadres moyens d’une entreprise moyenne d’un pays moyen de l’Europe des nations !
    Parce que je vous le dis, Franck, si cela n’arrive pas, nous sommes morts !
    Il doit bien y avoir « dansepays » quelques centaines de gus qui sont comme je dis ! Non ? Et si je rêve, alors En Marche vers le carré réservé aux chrétiens dans les cimetières de l’islam !
    Les chrétiens et cette civilisation hors pair bimillénaire qui est la seule chance véritable de l’humanité.
    Il y a plus d’amour, de sincérité et d’espérance dans un seul de ces GJ que dans l’ensemble des cuistres de ce lieu !
    Qu’ils soient malhabiles, frustes, démunis d’une pâte intellectuelle efficiente, j’en ai rien à cirer. Ils me touchent au cœur !
    C’est suffisant non ?
    Allez Franck, bonne journée !

  160. @ Elusen
    J’essaie de voir pourquoi des pays (USA, Australie, Pologne, etc.) refusent d’entériner un pacte a priori non contraignant… J’évoque des réponses possibles et je vous demande, vous qui avez l’air d’être très bien renseigné sur tout, si vous avez une autre explication.
    Hormis vos vociférations répétées et à côté de la plaque, je n’ai rien lu de constructif de votre part.
    Je redemande donc : si ce pacte est si anodin, comment se fait-il qu’autant de pays aient refusé de s’y associer ?

  161. Franck Boizard

    @ Zonzon | 11 décembre 2018 à 07:59
    Des noms ? Facile : Achille, Marchenoir, Charoulet… En fait les trois quarts des intervenants.
    Pas une once d’empathie ou de compréhension.
    Mais bon, ce n’est pas si grave, comme l’explique Alain de Benoist, les Gilets jaunes leur sont passés sur le corps et ils ont déjà gagné :
    https://www.breizh-info.com/2018/12/11/107494/alain-de-benoist-quoi-quil-se-passe-les-gilets-jaunes-ont-deja-gagne-interview

  162. @ Nic | 11 décembre 2018 à 14:11
    Vous n’avez toujours pas lu le document et vous continuez à en parler !
    De plus vous mentez, vous n’avez jamais cherché à savoir pourquoi certains dirigeants ne voulaient pas signer. Vous allez jusqu’à faire une métonymie, confondant les dirigeants avec les pays.
    Ce ne sont ni l’Australie, ni les USA, ni la Hongrie et l’Autriche, mais leurs dirigeants.
    Texte approuvé le 13 juillet 2018 en séance plénière aux Nations unies par la presque totalité des représentants des pays, sauf un qui représentait les USA.
    https://www.youtube.com/watch?v=4z5WY0iqsN8
    Ainsi Viktor Orbán et les autres ont validé l’intégralité du texte en juillet 2018, pour jouer les troubles faits en décembre 2018, comme vous.
    Et ça, c’est bien de vous :

    • Si ce pacte est si anodin, c’est à se demander pourquoi donc certains pays et non des moindres ne le ratifieront pas… Soit ils ne l’ont pas lu (peu probable)

    La syntaxe de la première phrase est une ironie, renforcée dans la même phrase par : non des moindres.
    Vous ne posez donc aucune question, vous faites une affirmation sur un texte que vous n’avez jamais lu, pris en flagrant délit, vous cherchez à détourner l’attention.
    Assumez !

  163. @ Elusen
    « …et non des moindres » signifie qu’on ne parle pas ici de Monaco, du Luxembourg ou des îles Vierges qui ont, convenons-en, peu d’impact sur la politique mondiale.
    Comme je vois que vous faites les questions ET les réponses (sans compter les attaques ad hominem mais elles glissent comme l’eau sur les plumes du canard), je vous laisse à votre délire.
    Dernier point (mais je doute que vous en teniez compte): oui j’ai lu les 41 pages (j’ai du temps à perdre même quand c’est indigeste) et ça ne m’a pas trop rassuré. A tout vous dire, j’y vois comme un cheval de Troie vis-à-vis des pays développés.
    A bon entendeur, salut !

  164. @ Nic | 12 décembre 2018 à 15:31
    « Oui j’ai lu les 41 pages »
    Balivernes !
    La preuve :
    « A tout vous dire, j’y vois comme un cheval de Troie vis-à-vis des pays développés. »
    Puisque le Pacte ne propose pas l’immigration, ni de l’organiser, mais de lutter contre l’immigration.
    Objectif 2 : Lutter contre les facteurs négatifs et les problèmes structurels qui poussent des personnes à quitter leur pays d’origine

    • 18. Nous nous engageons à créer des conditions politiques, économiques, sociales et environnementales permettant aux individus de vivre dans leur propre pays sans violence, de manière productive et dans des conditions viables, et de réaliser leurs aspirations personnelles, en veillant à ce que poussés par le désespoir et la dégradation de leur situation, ils ne cherchent pas à aller faire leur vie ailleurs en recourant à la migration irrégulière.

    Vous affabulez parce que, à deux reprises, il est bel et bien inscrit :

    • 7. Le présent Pacte mondial établit un cadre de coopération juridiquement non contraignant,…
    • 15. b) Coopération internationale. Le Pacte mondial est un cadre de coopération juridiquement non contraignant créé en considération du fait qu’aucun État ne peut seul faire face aux migrations, compte tenu de la nature transnationale du phénomène.

    Le syntagme : juridiquement non contraignant, signifie que le Pacte ne peut pas être présenté devant un tribunal.
    Si vous l’aviez lu, vous l’auriez su !
    ▬ « convenons-en… »
    Non !
    Aux Nations unies, un pays = une voix !
    Sans compter que vous avez pris des paradis fiscaux, donc les pays qui mettent la mouise sur la planète.
    Cinq pays ont un droit de veto : France, UK, USA, Russie, Chine.
    Le 13 juillet 2018, tous les pays, sauf les USA, ont accepté le Pacte, donc l’Australie, la Hongrie et les autres jouent à autre chose.

  165. Marra-sketch n’est qu’un acte de soumission supplémentaire à ce crime humanitaire mafieux de trafics d’êtres humains migrants organisé par la ligue remplaciste UE ONG SOS Juncker Macron Merkel et autres suppôts de l’esclavagisme moderne.
    Nos traîtres collabos devront passer sous les fourches caudines de l’humiliation pour confirmer leur trahison envers leurs peuples.

  166. @ Nic | 12 décembre 2018 à 23:38
    « Talk to the hand. »
    Si vous avez les mains branlantes, pourquoi pas !
    —————————-
    @ Nic
    @ sylvain
    Mais il est à noter que vous n’avez jamais fourni de preuve de ce que vous avancez.
    Puisque selon vous, c’est écrit, donnez la preuve.
    Surtout à propos d’un Pacte juridiquement non contraignant, donc, dont personne ne peut se servir à des fins juridiques.

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