Rares sont les moments où, dans une démocratie, les extrémismes ont raison.
La France insoumise et le Rassemblement national ne réclament que la dissolution et, dans un registre différent, le départ anticipé du président de la République.
Des personnalités politiques plus modérées, notamment Jean-François Copé et Édouard Philippe, sont sur cette dernière ligne, laquelle serait programmée par le président lui-même.
Le président, uniquement préoccupé par la fin de son quinquennat et ne parvenant plus à maîtriser les orages qu’il a engendrés et libérés, s’obstine à refuser au peuple le droit de trancher une crise inextricable qui, sans le recours à celui-ci, pourtant, demeurera sans solution.
Ce qui est amusant, si j’ose dire, c’est la manière dont chacun recouvre d’un voile noble des intérêts et des lâchetés tout ce qu’il y a de plus ordinaires.
Les députés Les Républicains désirent participer au gouvernement en voie de composition – pour la seconde fois – par le Premier ministre qui, bouclier d’Emmanuel Macron une fois encore, commence sans doute à se lasser de n’être plus qu’un homme de devoir. Et ils refusent la dissolution : ils sont tellement angoissés à l’idée de ne pas retrouver leur siège !
Dominique de Villepin continue à dénoncer, à fulminer, à enjoindre avec flamme et talent, mais il ne nous donne jamais le mode d’emploi ; pour un responsable politique, c’est toujours le plus difficile.
On parle beaucoup de l’union des droites. Même si un récent propos de Jordan Bardella a fait apparaître une main tendue aux Républicains, sur le plan parlementaire, au cas où le RN n’aurait pas la majorité absolue aux prochaines élections législatives, cette perspective peut séduire, mais elle est loin de pouvoir être réalisée – et je ne m’en réjouis pas.
Il nous manque un François Mitterrand de droite, un génie politique, pour l’imposer.

Il nous manque un Bruno Retailleau audacieux qui, malgré une déconvenue récente que ses ennemis exploiteront, devrait être davantage persuadé qu’il est le chef de la droite, que sa victoire éclatante à la présidence lui a donné une totale légitimité, et que, faute d’un parti fort, l’union des droites ne favoriserait que le RN dominant.
Il manque à la droite extrême – Marine Le Pen et Éric Ciotti -, plutôt que de pourfendre la famille conservatrice classique, la volonté de faire des efforts et de tenter de favoriser des similitudes sur l’essentiel. Toutes les différences ne sont pas graves, mais il ne faut pas en abuser !
Il manque à la droite républicaine le courage de se libérer de l’emprise de la gauche. Celle-ci, qui n’a aucune leçon à donner, se croit autorisée à en dispenser parce que le camp adverse l’écoute et lui obéit tout en feignant de ruer dans les brancards…
Et si, face à ces péripéties extraordinaires, au lieu de prétendre leur appliquer des remèdes ordinaires, on tentait l’inouï : solliciter les citoyens, assumer la démocratie, ne pas avoir peur de ses risques et périls, mais considérer qu’elle est toujours la solution ?
Demain, celui qui sera exemplaire et peu anxieux de perdre son pouvoir en amplifiant celui du peuple, sera en bonne voie d’être élu.
Avant de souffrir cinq ou dix ans, après le triomphe (sûr et certain) du RN à la présidentielle et aux législatives, qui réjouiront bien du monde ici, je me délecte d’un petit répit avec le gouvernement Lecornu, qui pourrait bien durer plus que prévu. Pas de dissolution et pas de démission. « C’est déjà ça » (Alain Souchon)
La peur n’évite pas le danger.
Face à celle de perdre leurs sièges si dissolution il y a, les députés LR, conduits par un président de groupe qui ne rêve que de monter les marches de l’Élysée au printemps 2027, ont encore 24 heures pour ne pas perdre d’abord leur dignité en ne censurant pas un gouvernement qui, pour survivre, a bu la lie du calice socialiste.
Pendant que Wauquiez se déshonorait à la tribune de l’Assemblée, 83 % des militants du parti exigeaient qu’aucun LR ne soit ministre du « mercenaire arriviste ». Plus qu’un avertissement, c’est un ultimatum adressé aux députés LR. Si, demain matin, en s’abstenant de censurer, en sauvant Lecornu II et, ce faisant, en maintenant hors de l’eau la tête de Jupiter, ces militants ne leur pardonneront pas ce pied-de-nez.
Demain, dans huit jours, quinze jours, le PS, qui a compris que Lecornu était déjà à genoux, en voudra encore plus. Tôt ou tard, les députés LR devront se ressaisir, voter la censure, retourner aux urnes. Il sera trop tard. Les militants les enverront paître, ne feront pas leur campagne… Leurs électeurs, trompés, déboussolés, se détourneront… Pain bénit pour le RN…
Seul point positif du naufrage : un dommage collatéral bienvenu : Wauquiez, qui, déjà, ne peut plus se prétendre gaulliste, devra remballer ses ambitions et laisser le champ libre à Retailleau… si toutefois celui-ci, dans les prochaines heures, sait montrer qu’il sait « cheffer ». Pour l’instant, il est trop silencieux.
« À peine nommés, certains ministres sont déjà repris de volée pour des affaires dans lesquelles ils seraient impliqués ou des petites phrases prononcées. »
https://www.capital.fr/economie-politique/cadeaux-logement-certains-nouveaux-ministres-deja-rattrapes-par-des-affaires-1519539
Ils n’ont pas compris qu’il fallait faire le ménage, racler à la paille de fer du sol au plafond, depuis la cale jusqu’aux ponts supérieurs, à l’eau de Javel. Qu’ils dégagent, c’est assez ! Ils font le lit du FN/RN qui n’en demandait pas tant.
Dehors ! Séance tenante ! Le pays n’a que faire de ces voleurs de bicyclettes, à dégager sans état d’âme sinon tout ce cirque continuera, la confiance est détruite. Des homards des uns aux fringues des autres, c’est devenu insupportable, les hôpitaux sont en lambeaux, l’éducation aussi, et tous ces pilleurs de troncs qui veulent gouverner !? C’est à vomir. Ils nous font les poches, sans honneur, ces minables, dans quel monde vivent-ils ceux qui passent à la caisse ? Un pays de 11 000 000 de citoyens qui vivent sous le seuil de pauvreté, qui contemplent Hidalgo de gôôôche qui vit en son palais – je n’exclus pas Rachida -, des merveilles, comme tous ces nababs des monarchies du Golfe.
9,3 millions votent pour le FN/RN et l’autre qui nous raconte des fadaises sur des diplômes en peau de lapin… Comment croire tous ces menteurs, ces voleurs à la tire ? Dehors!
« Les malheureux sont les puissances de la terre ; ils ont le droit de parler en maîtres aux gouvernements qui les négligent » (Saint-Just)
@ Xavier NEBOUT
« Désormais, avant de louer un logement, le propriétaire devra obtenir un permis de louer : ça justifie l’emploi de fonctionnaires…
Et puis, il n’est valable que deux ans : alors ça fera aussi travailler les avocats et la justice… »
Et c’est pour cela que j’ai des apparts libres, des chambres aussi que je ne louerai jamais. Trop de lois en faveur des cassos, des immigrés, des squatteurs, protégés par la gauchisserie racaille infiltrée dans toutes les institutions ; préfets et justice en faveur des délinquants, proprios menacés qui subissent un calvaire en toute impunité et sans aucune aide de l’État complice laxiste démissionnaire.
Tous les ans au mois de juin, il y a défilé de parents et leurs jeunes qui frappent à ma porte, suppliant de leur louer une chambre, un studio à n’importe quel prix, surtout que je suis tout près des facs, écoles, universités, trajet à pied, ma réponse est un grand NIET, qu’ils se débrouillent, rien à cirer, ce pays est trop pourri par la gangrène gauchiasse et je ne tiens pas à subir le même calvaire que ceux qui louent à des inconnus.
De plus, comme chacun sait, je suis facho raciste islamophobe xénphobe ultra méga droite et j’en suis tellement fier que plus je me mire dans mon miroir, plus je m’admire.
Vive moi, à bas eux !
Il est des époques où le pouvoir, tel un roi nu, s’avance sous les acclamations de courtisans fatigués et les huées d’un peuple désabusé. On croit encore au décor, aux symboles, aux grands mots – République, démocratie, responsabilité –, mais les acteurs eux-mêmes n’y croient plus. Chacun joue une partition dont il sait qu’elle ne sauvera rien, et c’est peut-être là, dans ce théâtre où tout le monde feint de diriger ou d’obéir, que se niche le vrai drame : celui d’une nation qui confond le mouvement et le sens, le tumulte et la vie.
Ce que nous vivons n’est pas une tragédie, c’est pire : une comédie sans grâce, une pièce molle où le destin s’absente, où les passions se décolorent. On ne gouverne plus, on gère ; on ne résiste plus, on s’arrange ; on ne croit plus en rien, sinon à son propre siège. Les âmes fortes ont déserté, laissant place à une procession d’héritiers sans flamme, de techniciens sans intuition, de politiciens réduits à la prudence — ce masque élégant de la peur. Et dans le silence d’un pays lassé, on entend parfois le murmure ironique de l’Histoire : « Encore un qui croyait pouvoir durer ! »
Mais durer n’est pas régner. Gouverner suppose un courage rare : celui de renoncer à soi pour rendre la parole à ceux qui, depuis trop longtemps, la réclament sans qu’on la leur accorde. Le paradoxe est terrible : le peuple ne croit plus à la démocratie, parce qu’on la lui sert comme un sermon et non comme une aventure. Pourtant, c’est de lui, toujours, que renaissent les grandes impulsions collectives — celles qui bousculent les habitudes, celles qui rétablissent la vérité brute du monde. Les puissants l’oublient : le peuple ne se soulève jamais pour une nuance, mais pour une évidence.
Le vrai drame de notre temps n’est pas l’excès des extrêmes, mais la fadeur du centre. À force de redouter la rupture, on s’y est installé ; à force de prêcher la stabilité, on a creusé l’immobilisme. Entre la peur de déplaire et la peur de perdre, les gouvernants sont devenus de simples gardiens de mandats. Ils appellent cela la sagesse, mais ce n’est qu’un autre nom de la lassitude. Ils prétendent protéger la République, mais ils en épuisent le sens en refusant d’y risquer leur propre sort. Rousseau, qui croyait à la souveraineté du peuple comme à une religion, en pleurerait de honte : la démocratie, disait-il, n’existe que par la volonté de tous. La nôtre s’épuise dans la réticence de quelques-uns.
Il faudrait, pour rompre le charme, un éclat de grandeur, un de ces gestes que l’Histoire aime à graver dans la pierre : la décision d’un chef de s’effacer pour redonner voix à la nation. Non par dépit ni calcul, mais par foi. Ce serait là un véritable acte d’État, presque monarchique dans sa noblesse : consentir à sa propre fin pour que renaisse l’élan civique. Un tel acte purifierait l’air vicié du moment, où tout se négocie et rien ne s’élève. Mais qui, aujourd’hui, ose perdre pour servir ? La plupart veulent durer pour subsister.
Il faut pourtant rappeler cette vérité simple : la démocratie n’est pas un risque à conjurer, mais une épreuve à embrasser. Elle ne garantit ni la justice ni la raison, mais elle rend au moins possible la dignité du choix. Celui qui s’en méfie, celui qui la redoute, celui qui cherche à la contourner, avoue sa faiblesse : il a peur du peuple parce qu’il n’a plus rien à lui dire. Or, c’est peut-être dans cette peur que s’annonce la fin des élites. Car un pays finit toujours par préférer l’imprévisible à l’insupportable.
Alors viendra peut-être, de la fatigue même du système, la naissance d’une conscience nouvelle : celle d’un peuple qui, sans violence, exigera qu’on l’écoute enfin. Ce jour-là, il ne faudra ni tribun ni démagogue, mais un homme – ou une femme – capable de comprendre que gouverner, c’est d’abord servir. « Il n’est pas d’autorité légitime qui n’émane du consentement des gouvernés », écrivait Locke. Nous avons oublié cette simplicité. Nous croyons à la continuité comme à une vertu, alors qu’elle n’est souvent qu’un déguisement du déni.
L’avenir de la France ne se jouera pas dans les calculs de couloirs, ni dans les alliances d’appareils, mais dans un sursaut moral : celui d’un pays qui, lassé de ses pantomimes, réclamera qu’on le consulte, qu’on le respecte, qu’on lui parle vrai. Là seulement se trouve l’honneur politique : dans la lucidité de savoir quand s’effacer, et la grandeur d’oser la démocratie tout entière. Ce jour-là, la République aura cessé d’être un décor pour redevenir un souffle.
Le sacrifice de soi est encore un sacrifice et la démission de De Gaulle en 1969 n’a su que favoriser le retour des partis dont on observe aujourd’hui à quelle impasse ils mènent.
L’illusion rousseauiste de la bonté de l’homme trouve ici la limite du mensonge romantique dans lequel une souveraineté populaire qui ignore le vice originel de chaque citoyen pourrait faire l’économie de cette prise de conscience.
« Le sang païen revient ! L’esprit est proche, pourquoi Christ ne m’aide-t-il pas, en donnant à mon âme noblesse et liberté. Hélas ! l’Évangile a passé ! l’Évangile ! l’Évangile. »
L’acte de foi n’est plus de croire au rite démonétisé, la paix par la force, mais en notre capacité à savoir s’en passer, force de la paix qui ne croit plus en la violence.
C’est pas gagné !
Et ça continue à pondre des lois !
Désormais, avant de louer un logement, le propriétaire devra obtenir un permis de louer : ça justifie l’emploi de fonctionnaires…
Et puis, il n’est valable que deux ans : alors ça fera aussi travailler les avocats et la justice…
Et les impôts continuent à augmenter – là, les droits de mutation. Les veaux ne s’en rendront pas compte ; alors pourquoi se gêner ?
La pègre en folie…
Qu’espérer d’une élection, quelle qu’en soit sa nature, dans le contexte politique actuel où règnent la fragmentation à outrance, la conflictualité exacerbée, l’incohérence, le déni du réel et le détachement total de cette priorité que devrait être l’intérêt supérieur du pays ?
Pourquoi un recours au peuple jugé incompréhensible et catastrophique en juin 2024, ce qu’il fut effectivement alors, serait-il soudain vertueux pour sortir le pays de l’impasse politique dans laquelle il est engagé alors que le contexte ne s’y prête pas mieux ? Qui peut croire qu’en l’état et dans la précipitation, il sortirait de nouvelles législatives ou d’une présidentielle anticipée une donne inédite permettant de remettre la France dans le droit chemin ? Absolument rien ne le garantit.
La seule solution est que, dans l’immédiat, l’AN retrouve ses esprits et cesse enfin d’être une simple cour de récréation indisciplinée et immature et que les députés, s’ils ont encore le sens de leurs responsabilités et de leurs devoirs, n’entravent pas aveuglément et par pur principe l’action du gouvernement tout juste nommé et fassent enfin passer l’intérêt supérieur de la France avant leurs aspirations partisanes. C’est encore le meilleur moyen de retrouver une stabilité indispensable pour préparer sérieusement et sereinement la future présidentielle qui n’est en fait pas si éloignée.
Il n’y a pas de droite dans ce pays. Pas plus de gauche. J’entends une dirigeante LR qui dit, il faut un budget qu’on puisse… redistribuer. J’entends les gôôôchistes plaider pour donner la becquée aux citoyens. Une prime reprise de falzar par-ci sinon on finira par voir le trou d’mon… pantalon, une autre pour acheter la voiture de ses rêves, ridicule.
Le travail, de gauche ou de droite, il faut travailler, faire ses choix. Si je votais, je le ferais à gauche pour peu qu’elle soit libérale et promeuve l’être humain, ce qui n’est évidemment pas distribuer les subsides pour assurer son poste grâce à la soumission de citoyens qui devront une grande partie de leurs moyens au bon vouloir de l’État.
Être libre, vivre à l’aune de son travail. 99 % des « grands dirigeants » français ne sont que des oligarques et en proportion égale les politiciens sont juste leurs porte-voix servile. Des inutiles, des goinfres, des pitres.
Être de gauche c’est promouvoir le travail. Partager la peine et pas se contenter de s’approprier le fruit de celle-ci. Et après on partage la richesse. Une fois qu’on a bossé.
C’est ce qui me différencie des apparatchiks de droite. Il faut rémunérer correctement le travail. Les tenants du pouvoir le sont par ruse, servilité, pleutrerie, auto-protection, fruit d’une histoire où le rapport de force ne s’établit pas sur des qualités de meneur, d’intelligence, de clairvoyance de service à son subordonné mais sur toutes les tares précitées alliées à une cupidité sans limite.
Seule les intéresse leur survie, dont l’argent, dans leur stupide inconscient, leur semble le meilleur garant.
Ils passent leur vie à craindre.
Vive Poutou, vive la révolution.
Ces atermoiements dans la mise au point d’un gouvernement n’auraient-ils pas pour but premier de donner du temps à certains, pour qu’ils puissent réorganiser leurs avoirs et placements en des lieux moins incertains, question fiscalité à venir ?
La première itération – mouture totalement improbable – a été « pondue » après trois semaines de on-ne-sait-pas-quoi. De toute évidence, elle était faite pour sauter dans le quart d’heure et permettre au valeureux PM de se donner une stature à base de
– plus jamais ça,
– gouvernement technique,
– tout en entonnant la Marseillaise avec emphase devant les caméras pour le moment républicain dédié à Maître Badinter, etc.
Cette première itération est une farce.
Donner les clefs de la République française à des libéraux, se désignant comme centristes, voilà bien l’imposture : ces extrémistes de la rente court-terme exercent une violence économique
– créant moins des rentiers qu’elle ne détruit d’emplois,
– frappant de la dette comme s’il s’agissait une monnaie
– tout en nous léguant, en plus de la dette financière, une colossale dette technique.
Cette dette technique est issue des résultats et dividendes versés au lieu d’engager des coûts pour rester dans la course.
Sortir ce ventre mou, dégager ces « planches pourries » est certes la première chose à faire, mais la relève n’étant pas pléthorique, le problème de gouverner demeure.
« Dominique de Villepin continue à dénoncer, à fulminer, à enjoindre avec flamme et talent, mais il ne nous donne jamais le mode d’emploi ; pour un responsable politique, c’est toujours le plus difficile. » (PB)
Villepin n’est qu’un phraseur. Il l’a toujours été. Des discours (assez bien troussés), mais rien à attendre de plus…
Le président du parti LR, Bruno Retailleau, avait accepté, après une heure et demie de conversation, de faire partie du gouvernement Lecornu I. Il l’avait quitté sur un coup de tête. Avait-il été exclu du parti qu’il présidait ? Bien sûr que non.
Six membres de LR ont accepté de faire partie du gouvernement Lecornu II. Bruno Retailleau les exclut, en quelques minutes, de LR.
Cherchez l’erreur.
P.-S. : Au cours d’un débat interne houleux, qui dura plus de cinq heures, plus de la moitié des députés LR ont dit qu’ils étaient favorables à une participation au gouvernement Lecornu II.
Dette publique élevée : la France frôle une crise de la dette. Le FN/RN propose des mesures coûteuses (retraites à 60 ans, nationalisations, baisses d’impôts) sans plan clair de financement : que du vent et des poncifs à se payer.
Réduire la TVA sur les produits de première nécessité peut soulager les ménages, mais creuse le déficit si cela n’est pas compensé.
Sur le déficit budgétaire, le FN/RN évoque une « règle d’or » pour limiter le déficit à 3 %, mais ses promesses sociales et fiscales rendent cet objectif difficilement atteignable — en fait, c’est impossible. Ils sont les rois des mesures coûteuses et floues : le FN/RN veut abroger la réforme de 2023 et permettre un départ à 60 ans pour les carrières longues. Coût estimé : 10 milliards d’euros en 2027. D’ailleurs, le Russe Mariani, hier, s’est encore payé de mots pour cacher la vérité et continuer à nous prendre pour des couillons.
L’arlésienne de la nationalisation des autoroutes : le projet a été abandonné faute de financement viable.
La préférence nationale sur les aides sociales paraît être une mesure potentiellement anticonstitutionnelle et difficile à mettre en œuvre.
Et puis, une logique budgétaire contestée, loin d’être carrée et de bon sens économique : compression des services publics et coupes massives dans les politiques de solidarité. On peut être sceptique sans un plan détaillé suivant la courbe des rentrées de pognon cher à Nanard.
Fraude sociale ciblée : plutôt que de s’attaquer à la fraude fiscale ou aux niches injustifiées, le FN/RN concentre ses efforts sur la fraude sociale, ce qui stigmatise les plus modestes et ne fait pas avancer sur les routes empruntées par ceux qui ont les moyens d’éviter les chemins les moins carrossables.
Objectif de 100 milliards d’économies : annoncé sans détails concrets, ce chiffre inquiète par son ampleur et son flou. Et comme l’avait dit Martine Aubry : « Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup. »
Le problème, c’est que tous les politiques, par leur lâcheté, ont participé, dans leur écrasante majorité, à apporter de l’eau au moulin de ce parti d’opposition qui racle les fonds et la vase laissée par certains sans colonne vertébrale. Laurence Saillet avait raison : pour un maroquin, la majorité se fera un plaisir d’aller dans ce gouvernement… ou un autre d’ailleurs. Ce n’est pas l’honneur de servir qui en étouffe quelques-uns.
« Dominique de Villepin continue à dénoncer, à fulminer, à enjoindre avec flamme… »
L’emphase et la phrase gonflée à l’hélium : du vent, de l’air, de la brise, un gonfleur d’hélices dans toute sa splendeur. Que n’a-t-il appliqué à lui-même ce qu’il prône pour les autres ! Il est aussi nul que tous les autres qui nous ont mis dans cette situation. Ils ont fait un petit tour et s’en sont allés voir sur les prés des voisins si l’herbe était plus verte.
C’est le profil même de la batouille, qui fabrique du creux et des ronds sur l’eau. Je me demande toujours de quoi il veut bien parler.
Je n’écoute plus la chantilly débordante de ses textes : dès que la chaleur monte, elle s’effondre et se liquéfie.
Par contre, celui qui fait un carton partout, c’est le maire de Béziers : il parle vrai, un langage dont les phrases et les propositions sont audibles, les mots drus pour le dire, jamais dans la circonvolution inutile. Que ça plaise ou non, apparemment, il est élu haut la main.
Ces types comme de Villepin n’ont rien, mais strictement rien, apporté au pays. Et qu’on arrête de nous gonfler pour un discours ampoulé prononcé une fois, dans des circonstances que tout le monde a oubliées.
Il est du niveau des Jacquattali, Minc et Cie, qui ont échoué dès qu’ils ont eu à mettre en œuvre les fadaises qu’ils content à longueur de journée. Deux figures très médiatisées en France, souvent critiquées pour leur omniprésence dans les sphères intellectuelles et politiques… et pour leurs prédictions ou conseils qui n’ont pas toujours brillé par leur justesse. Deux chiromanciennes.
Jacques Attali, conseiller de Mitterrand : il a été très influent, mais certains lui reprochent d’avoir trop voulu jouer les visionnaires sans toujours livrer des solutions concrètes – l’image même de Villepin, des vis sans fin, des toupies.
Sa présidence de la BERD, son passage à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, ont été écourtés après des critiques sur sa gestion : on lui a fait comprendre qu’il devait prendre la porte.
Il a produit des rapports pour différents présidents, des rapports, il sait en faire, à son image : souvent jugés trop technocratiques ou déconnectés du terrain… et qui finissaient à la poubelle.
Alain Minc, conseiller économique lui aussi, a conseillé plusieurs présidents, de droite comme de gauche, mais ses analyses ont souvent été contredites par les faits, c’est le moins qu’on puisse dire.
Cet oracle de Delphes aux prévisions ratées a notamment sous-estimé la crise financière de 2008, ce qui lui a valu de nombreuses moqueries. Un champion dans son genre.
Bisbilles avec Attali : les deux ont eu des désaccords publics, notamment sur leur rôle d’« experts » et leur fidélité politique. J’y ajouterais de Villepin pour la vacuité de ses propos : vernis, mais sans qualité marine.
Comme le dit un article d’Acrimed, ils sont les « duettistes médiatiques » qui reviennent sans cesse dans le débat public, malgré leurs échecs et contradictions.
Ils sont quand même aujourd’hui un peu carbonisés : s’ils avaient été si influents et utiles, le pays leur devrait de la reconnaissance. Aujourd’hui, la seule qu’on pourrait leur faire signer serait une reconnaissance de dette – sans doute la seule qu’ils pourraient signer sans porter préjudice à une réputation largement surfaite et gonflée comme une baudruche, portée par des médias complaisants qui nous les présentaient comme les phénix des hôtes de ces bois, dirait La Fontaine – le ramage et le plumage en moins.
Ils étaient aussi nus que notre roi actuel.
Il ne manquerait plus que lui, et la boucle serait bouclée. Ces politiques d’une autre vie, qui sont encore en poste, je souhaite qu’il dégage lui, il en fait partie de la mise à sac du pays, les électeurs devraient se faire violence, tant pis pour les effets, mais avec un peu de courage on ne peut avoir pire que ces types :
https://x.com/pediavenir/status/1977455290925936817?s=58&t=VD2Ene-M1AwwcyLHd1ncEg
Urgent. Responsable de parti politique français recherche grand sorcier marabout certifié sans OQTF, spécialisé désenvoûtement et retour d’affection. Faire offre sous référence « LR 2027 » à « Justice au Singulier » qui transmettra.
Quelle poilade ! Un gouvernement de plus, une motion de censure de plus, et le carrousel tourne toujours, on n’a pas fini de rire.
Un énarque de plus, Édouard Geffray, pour sauver l’Éducation nationale, comme si les énarques pouvaient la sauver, eux qui nous ont mis le pays à sac et en plus ils sont en train de fermer le couvercle du cercueil.
Nous sommes devenus fous ! Une dissolution peut-être changerait la donne ? Je n’en sais rien malgré les projections, car dans l’isoloir parfois la main tremble au dernier moment.
Quelle solution ? À part devancer une présidentielle que reste-t-il ? Le compteur tourne, et toujours rien à l’horizon. LR ou le PS arbitres ?
Quel cirque ! On n’est pas sorti de l’auberge, les uns succèdent aux autres, la boussole est devenue folle, les mêmes ont succédé aux mêmes…
Le FN/RN tapis dans l’ombre, hier le Russe Mariani n’a pas répondu franchement à la question de la suspension ou de l’abrogation des retraites, jamais, jamais ils ne reviendront dessus, il a parlé de voter pour ce qui est bon pour le pays. Le FN/RN sans doute majoritaire en relatif, est la pire des solutions, ils n’ont aucune réponse à chaque problème posé, comme le dit le maire de Béziers, ils posent les bonnes questions, beaucoup s’y sont ralliés, mais à chaque fois ils sont dans la mauvaise voie. On n’a pas fini de rire, je ne sais pas combien coûte tout ce cinéma au pays mais les entreprises commencent à grogner et les citoyens à s’impatienter, pourtant ils ont voté.
Un autre tour de piste de vote changerait-il la répartition ?
Notre hôte rallie donc le « en même temps » qui, au lendemain du Macron-bashing invraisemblable des élections européennes, décidait de rendre la parole au peuple.
Déjà alors, les chefs de meute suivaient la foule en furie, avec pour unique objectif de remplacer les 10 % de dominants, chacun espérant la victoire de son parti, et d’incarner la liberté guidant le peuple en ses désirs réitérés d’hallali.
Le RN a donc l’occasion de tromper ses électeurs comme tous les gagnants, pour continuer gentiment à gouverner au centre, évidemment et comme en Italie, organiser l’immigration et reculer l’âge de la retraite, continuer à construire l’Europe qui garantit les débordements des défaites passées, espérant que les individus constitutifs de la foule apprennent à maîtriser leur pulsion collective, dans l’objectif d’exercer leur souveraineté en toute indépendance.
On fermerait les officines russo-sino-américaines de Bolloré devenues inutiles, chacun retournerait à ce qu’il n’aurait jamais dû abandonner, le devoir individuel seul à même de permettre la réussite collective, la fraternité minimale qui garantit la liberté égale pour tous.
On s’apercevrait alors qu’il y en a un qui n’a pas eu peur de l’opprobre de ses audaces, qu’il est essentiel, si on reste français, de le soutenir et jusqu’au bout de ses défauts qui sont les nôtres, quand la puissance s’accomplit dans les faiblesses de ceux qui savent servir la vérité.
La France gracieuse a donc ici l’occasion d’accomplir sa mission, qui n’est plus de domination mais d’en tirer tous les enseignements de sa défaite, pour inventer le chemin glorieux de la réconciliation depuis huit ans proposée par Macron.
On a évidemment le droit de préférer les infantiles droitures qui voudraient gouverner à moins de 10 % de la population, on continuera alors à construire nos défaites, à refuser toutes les éducations pour mieux s’offrir au mensonge de qui a renoncé à la paix.
On ne s’étonnera pas alors de devoir céder à nouveau à la foule qui a refusé sa souveraineté de peuple éclairé, celle-là qui s’invente des tyrans pour refuser les exigences de la liberté.
Mais François Mitterrand était à droite ! À vue de nez, je le situerais quelque part entre Jacques Chardonne et Léon Bloy.
Le reste, comme disait le général Giraud dont il fut proche, ce fut de la politique… Plus intelligente et surtout plus aboutie que celle dudit Giraud, mais ce n’était pas difficile.
« Des personnalités politiques plus modérées, notamment Jean-François Copé et Édouard Philippe, sont sur cette dernière ligne, laquelle serait programmée par le président lui-même. » (PB)
Parlons-en de monsieur Copé et de son étrange « modération »…
Au vu de la façon dont il a traité la jeune Marion Maréchal alors qu’elle n’était encore que la benjamine de l’Assemblée, nous pouvons émettre quelques réserves sur son comportement en société, y compris dans un environnement politique, et en l’occurrence il a fait preuve d’un extrémisme dont les républicains autoproclamés ont le secret, y compris au centre de l’échiquier politique.
De toute manière, la solution à la crise que notre pays traverse ne viendra pas de ceux-là mêmes qui en sont co-responsables, qu’il s’agisse de MM. Copé, Philippe ou consorts, dont la « modération » masque l’inutilité voire la nocivité.
Ce dont tout le monde a peur sans oser le penser, c’est de la démocratie. Henri Guaino et Alain Minc le susurrent, mais la censure veille ici même.
Nous voudrions retrouver le roi que la pègre intellectuelle a tué. Notre dernier Roi dans l’Esprit aura été Philippe Pétain dont de Gaulle dira bien tard qu' »il était trop grand pour une France qui ne le méritait pas », et la pègre l’a honni pour les mêmes raisons : la pègre hait l’honneur, et la racaille suit.
Quel héros nous délivrera de la pègre ?
Marion Maréchal aurait pu être une nouvelle Jeanne d’Arc, mais elle semble avoir fait une sortie de route.
On a si bien « éduqué » la foule, qu’elle ne sait même pas qui est l’héritier du trône.
« On a si bien « éduqué » la foule, qu’elle ne sait même pas qui est l’héritier du trône. »
Mais si, on le connaît l’héritier du trône. C’est Louis XX.
Et il est prêt à prendre la relève ! 😊
« Et si, face à ces péripéties extraordinaires, au lieu de prétendre leur appliquer des remèdes ordinaires, on tentait l’inouï : solliciter les citoyens, assumer la démocratie, ne pas avoir peur de ses risques et périls, mais considérer qu’elle est toujours la solution ? » (PB )
C’est Georges Pompidou qui a dit un jour : » Il faut arrêter d’emmerder les Français ».
C’était il y a plus de cinquante ans. Manifestement le message n’est pas passé.
Mais aujourd’hui les Français en ont marre :
– de ces animateurs et chroniqueurs de plateaux télé qui prétendent parler au nom des Français, persuadés que ceux-ci sont tous de leur avis.
– de ces invités de circonstance, généralement de vieux politiciens en fin de parcours, frustrés de n’être plus sollicités pour occuper des responsabilités nationales.
– de ces anciens « conseillers du prince » qui n’ont plus l’oreille du Président et doivent se contenter de prodiguer leurs conseils à des animateurs de talk-shows. Quelle humiliation !
– de ces vieux journalistes qui ont largement dépassé l’âge de la retraite et qui ne veulent pas décrocher, persuadés qu’ils ont encore « leur public ».
Les Français en ont assez d’être manipulés par la désinformation qui circule sur les réseaux sociaux, répandue par des officines étrangères qui veulent déstabiliser notre pays.
Les Français sont plus que jamais dégoûtés de la politique, cela se voit d’ailleurs clairement par le taux d’abstention au cours des élections législatives et même présidentielles.
Comment pourrait-il en être autrement quand on assiste aux humeurs de petits chefs en ce moment.
Alors comme il faut un responsable à cette ambiance délétère, Emmanuel Macron est le parfait bouc émissaire. C’est un peu facile, mais ça fait tellement de bien !
Pourquoi le peuple leur fait-il si peur ? (PB)
J’irai à l’essentiel :
Parce que le pouvoir ne se partage pas.
Et surtout pas avec un peuple que l’on nie, en l’assimilant à un ensemble d’individus.
La démocratie commence lorsque la masse d’individus est considérée comme homogène culturellement et donc capable de s’exprimer rationnellement.
Cela s’appelle la civilisation.
La démocratie cesse lorsque les individus sont considérés comme de simples entités non reliées entre elles, mais simplement revendicatrices d’un mieux-être, c’est à dire lorsqu’on passe du concept de peuple à celui de masse ou de foule.
Et c’est la foule qui fait la révolution pour redevenir un peuple, comme le montre l’histoire de toutes les révolutions.
Les mêmes qui voulaient que Hollande soit candidat en 2017 pour défendre son bilan, souhaitent un départ de Macron.
Comme dirait Ménard (Robert), « c’est se foutre du monde ».
Cher Philippe Bilger,
Vous parlez d’or, mais pour la classe politique actuelle issue de la Grande Déculturation, ce qui compte est la soupe ou la gamelle. Au choix.
Solliciter les citoyens, voilà qui nous amènerait à une conception hélvétique de la démocratie, avec des votations qui concernent tous les domaines de la vie quotidienne.
Au lieu de cela, les élites qui nous gouvernent s’asseoient sur l’avis du peuple qui, infantilisé et biberonné à l’État-providence, adopte une attitude égoïste et paresseuse, en ne pensant qu’à son profit personnel. Attitude amplifiée par l’immigration et la fragmentation du peuple en « communautés ».
Cette peur de l’électeur pourrait néanmoins avoir du bon. En effet, concernant les retraites, on imagine bien Lecornu jouer les roi Salomon et rouler dans la farine des socialistes qui, fâchés avec LFI, paniquent face à la dissolution : en leur faisant une fleur sur l’accessoire (pénibilité, femmes, travail de nuit), mais en les envoyant sur les roses sur l’essentiel (64 ans).
Envoyer les socialistes sur les roses. En voilà une idée qu’elle est bonne.
Vous nous parlez des droites, cher Philippe, et de ce qui leur manque. C’est tellement simple ! Ce qui leur manque, c’est d’être de vraies droites, c’est-à-dire libérales. M. Le Pen est de droite comme moi je suis évêque, fustigeant l’immigration mais porteuse d’un programme économique que ne renierait pas Mélenchon.
La droite dite modérée (LR, MoDem et assimilés) est une droite en peau de lapin qui n’a cessé, lorsqu’elle gouvernait, de ponctionner les entreprises et les entrepreneurs qui réussissent en cédant aux pressions de la CGT.
J’attends d’une droite qu’elle mette en place les conditions favorables au développement des entreprises et qui ne les utilise pas comme une variable d’ajustement pour boucler les budgets.
J’attends d’une droite qu’elle remette les Français au boulot plutôt que leur distribuer des prébendes.
J’attends d’une droite qu’elle comprenne ce qu’est l’économie et sache gérer le pays, non pas au jour le jour comme une association de boulistes, mais avec une vision, en particulier sur les retraites. Cela fait des lustres qu’on parle de mettre en place de la capitalisation mais que les gouvernements successifs reculent face aux cris de putois de la CGT.
J’attends d’une droite qu’elle favorise l’investissement des « riches » dans l’économie réelle et pas dans le logement social.
J’attends d’une droite qu’elle soutienne Bernard Arnault ou Patrick Pouyanné plutôt que de lorgner sur leur pognon et tenter de le leur piquer à la moindre occasion. Je voudrais qu’il y ait 100 Arnault ou Pouyanné dans mon pays !
J’attends d’une droite qu’elle fasse grossir le gâteau par le truchement des entreprises au lieu de partager, au nom de l’égalité, une passion française, un gâteau qui s’étiole.
J’attends… Bon, j’arrête car je crois que je vais attendre longtemps ! Il n’y a pas de droite dans ce pays…
Comme il n’y a pas de bitonio sur cette nouvelle plateforme pour exprimer son approbation en cliquant dessus, je le fais verbalement.
Le « bordélisateur » en chef, n’en déplaise à ses thuriféraires, s’appelle Emmanuel « Kadyrov » Macron. Un velléitaire pusillanime qui pense que ses coups de menton, rodomontades et autres caprices masqueront ses insuffisances, ses peurs physiques, ses lâchetés, ses abandons.
Il s’invente des gros bras dans ceux de Mimi Marchand, à travers des photos retouchées. Se représente en mâââle, comme les gamins roulant des épaules dans les cours d’école. Un donneur de leçons… d’incompétence. Un joueur de flûte. Un méprisant. Sa moitié est une parfaite malveillante à qui l’on doit probablement le retour de Nono la Rondelle, fils de la maman ayant facilité sa carrière de prof au lycée Saint-Louis-de-Gonzague, lycée qui permit à Brigitte de rencontrer la famille Arnault… on connaît la suite.
Ce type est un traître-né, avant de trahir Hollande il fit semblant de soutenir les journalistes du monde tout en manigançant avec la direction. Dans les fidèles donateurs de sa campagne de 2017, on retrouve des oligarques profiteurs de la vente d’Alstom…
On est dirigé par des types qui aiment la France comme je suis reine d’Angleterre.
Et si on commençait, avant toute dissolution, par dégager Yaël Braun-Pivet qui a laissé s’installer la chienlit à l’Assemblée nationale ? Quel intérêt de surcroît à dissoudre, sachant qu’il avait été reproché à Macron d’avoir perdu son droit de dissolution en juin 2024 ? Ceux-là même qui voulaient une clarification du paysage politique français reprochent à Macron d’avoir consulté le peuple. J’ai toujours soutenu sa démarche. À un moment donné, il faudrait savoir.
Quant à la réforme des retraites, qui est capable de dire ce qu’elle contient ?
« Et si, face à ces circonstances exceptionnelles, plutôt que d’appliquer des solutions conventionnelles, on osait l’inédit : consulter les citoyens, assumer pleinement la démocratie, accepter ses risques et ses incertitudes, tout en reconnaissant qu’elle demeure la meilleure voie à suivre ? »
Ces propos, formulés par Philippe Bilger, contrastent avec les vives critiques qu’il adressait à l’été 2024 à Emmanuel Macron. Il reprochait alors au président d’avoir sollicité le peuple après avoir dissous l’Assemblée nationale, une décision rendue inéluctable par l’annonce des Républicains de voter une motion de censure lors du débat sur le budget 2025.
Il semble que notre magistrat honoraire méconnaisse les contraintes pesant sur la situation actuelle de notre pays. Pour éviter une crise financière majeure, l’adoption d’un budget avant le 31 décembre 2025 est impérative, ce qui rend impossible l’organisation d’élections législatives avant cette échéance. Par ailleurs, rien ne garantit qu’un tel scrutin déboucherait sur une majorité, qu’elle soit absolue ou relative, suffisante pour former un gouvernement stable. Dans un tel scénario, la démission du président de la République serait vaine : son successeur devrait composer avec une Assemblée ingouvernable jusqu’à l’automne 2026, période à laquelle une nouvelle dissolution serait juridiquement possible. En outre, si le Rassemblement national venait à remporter une majorité suffisante, l’application de son programme économique risquerait de précipiter une crise financière d’ampleur. Ainsi, la dissolution de l’Assemblée nationale ne constitue pas une solution.
Certains esprits audacieux ont proposé une démission différée du président de la République, qui permettrait d’organiser l’élection présidentielle au printemps 2026, après les élections municipales, offrant ainsi le temps nécessaire à un débat approfondi pour désigner son successeur. Une telle proposition est irresponsable, car elle instaurerait de facto un mandat présidentiel révocable, notion chère à La France insoumise. Un tel précédent fragiliserait durablement l’institution présidentielle, soumettant tout nouveau président dépourvu d’une majorité parlementaire solide à des pressions constantes pour sa démission. À l’instabilité parlementaire s’ajouterait alors une instabilité présidentielle. On ne peut que s’étonner de l’ingéniosité hasardeuse de ces stratèges politiques.
En fait, l’alternative est simple. Soit les partis qui ne se situent pas aux extrêmes soutiennent au moins jusqu’au 31 décembre un gouvernement Lecornu II et modèrent leurs exigences d’ici-là, soit ils maintiennent leurs prétentions et leurs lignes rouges. Dans ce dernier cas ils seront rapidement ramenés à la raison par une crise financière inédite qui leur fera regretter de ne pas avoir accepté les efforts proposés par François Bayrou. Le « Peuple » dans son entier en paiera l’addition.
C’est simple. Nous avons affaire à des capitaines de pédalo par temps calme. Mais ne vous inquiétez pas, ils vont donner les pleins pouvoirs à un Pétain devant gouverner un pays envahi. Mais cette fois-ci, par l’immigration, et ils iront se réfugier soit à l’étranger, soit dans leurs demeures provençales en attendant éventuellement un retour pour lui tomber sur le râble en l’accusant d’avoir pris des décisions fascistes.
Ce sont des voyous en cravate et pompes cirées donnant des leçons, mais comme dirait Giuseppe, ne sachant pas planter un clou ou aligner des parpaings.