Justice au Singulier

Blog officiel de Philippe Bilger, Magistrat honoraire et Président de l'Institut de la Parole

Une victoire, c’est tout !

Pour finir, une note non pas rabat-joie mais rétablissant les perspectives. Une victoire certes, mais le destin de la France ne doit pas être seulement accroché aux crampons de nos champions d’un soir. Quel que soit leur avenir au Brésil. La politique de la France ne se joue pas au stade de France ; pas plus, je l’espère, qu’à la corbeille.

Pourquoi se gêner ?

Pourquoi, en effet, puisque l’Etat laisse faire et ne cesse pas, par socialisme, de théoriser ses insuffisances et ses impuissances ?

Pour la pénalisation de cette putain de vie ?

En effet, pour notre monde malade de l’aspiration à une béate santé, comment ne pas pénaliser ce risque infini porté par le souffle de l’existence, comment ne pas pénaliser cette putain de vie ?

Alain Finkielkraut tête de série !

D’autres suivront que j’ai sollicités et qui m’accorderont, s’ils le veulent bien, leur confiance. Au moins, ma tête de série ne les dissuadera pas de me suivre.

Tu veux ou tu veux pas ?

Tu veux ou tu veux pas ? Même si pour longtemps encore il ne peut pas vouloir, que le président nous laisse espérer. Le pays en a besoin. Ce serait mieux que rien.

Une seule Ségolène vous manque…

Avec Ségolène Royal, en dépit de sa beauté, le gouvernement serait « assez laid ». Une seule Ségolène vous manque, et le pouvoir est dépeuplé.

Le Ayrault et l’infini

Le Ayrault et l’infini : qu’on ne voie pas dans cette référence discutable au livre d’Arthur Koestler une quelconque dérision à l’égard du Premier ministre. Parce que, et c’est le pire, je l’aime bien.

Le tocsin fou : le racisme en France

Le tocsin fou sur le racisme en France : ce serait une plaisanterie si la France n’était pas distraite ainsi de ce qui la fait réellement sombrer.

Liberté d’informer, liberté de tuer…

L’assassinat de ces deux héros ne rend pas indigne une telle interrogation. Au contraire, voir disparaître affreusement des personnalités respectées et regrettées par tous contraint à cet examen de conscience et de vigilance : la liberté d’informer, soit, mais que pèse-t-elle en face de la liberté de tuer ?

Le politiquement correct a-t-il ses martyrs ?

Pour n’être pas un martyr, Jean Birnbaum a tout de même raison sur un point qui n’est pas mince : devant l’abject, l’odieux, l’intolérable, il faut se battre. Protester. Refuser. Evidence qui n’exige que du courage. Un édito du Monde des livres ne suffit pas. Et la nuance n’est pas interdite.

Pour une fois, deux sans trois : acquittement à Nancy

L’acquittement de Jean-Louis Muller n’a pas été une surprise mais il m’a convaincu d’une adhésion et d’une réserve. J’admire les très grands avocats pénalistes mais je ne les envie pas.