Une animatrice de France Bleu Vaucluse, Nathalie Mazet, a publié (et rapidement dépublié !) sur les réseaux sociaux, juste après la mort de Charles Aznavour : « Aznavour sexiste, raciste de droite, bon débarras ».
Cette ignominie que sans doute elle appliquerait à Eric Zemmour (EZ) de son vivant m’a fait prendre conscience de la similitude entre ces deux destins familiaux. Charles Aznavour a toujours indiqué qu’il avait dû abandonner beaucoup de son « arménité », tout en restant fidèle de coeur et en action à l’Arménie, pour devenir avec joie pleinement Français, fier d’une assimilation qui alors n’était ni un gros mot ni une insulte.
Eric Zemmour est né à Montreuil et dans les premières pages de Destin français, à la fois intimes et émouvantes, il explique comment ses parents d’origine algérienne avec des racines berbères n’ont eu pour obsession que de s’assimiler, cultivant la France comme une fleur rare et précieuse, soucieux de s’imprégner de ses richesses, de s’enrichir de sa culture, d’effacer tout ce qui chez eux aurait pu créer la moindre distance avec ce pays qu’ils adoraient d’un amour inconditionnel.
Je suis persuadé qu’il y a eu, avec leur histoire, de la part des familles d’Aznavour et de Zemmour une volonté absolue d’assimilation, avec un désir non pas seulement d’être bien accueillies en France mais d’offrir au nouveau pays le meilleur d’elles-mêmes. Elles ne faisaient pas un cadeau à la France, la France était un cadeau pour elles.
Qui a lu véritablement Destin français ?
Ceux qui détestent Eric Zemmour, son être, sa pensée, sa liberté, ses provocations et ses livres ne le liront évidemment pas et cracheront sur lui sans vergogne et avec la bonne conscience de ceux dont la morale est naturellement irréprochable. Pour demeurer dans ses préjugés, il faut surtout ne pas connaître ce dont on parle. En certaines circonstances, pour les inquisiteurs compulsifs, l’ignorance est un devoir : pour Eric Zemmour on en abuse.
Parmi ses soutiens et ses admirateurs, multiples si on en juge par la vente à nouveau exceptionnelle de son dernier ouvrage, qui ira au bout de ces très nombreuses pages qui sont difficiles malgré leur style alerte et vif ? Ce n’est pas en effet un livre qui fait dans la facilité et le confort. Il ne se feuillette pas, on s’y plonge.
De la même manière que Kléber Haedens a posé un regard singulier sur la littérature dans Une histoire de la littérature française, EZ a écrit à mon sens Une histoire de la France.
Passionné par l’Histoire, je ne prétends pas contredire ceux qui estiment avec bonne foi que la vision d’EZ a ses limites, ses ignorances et ses partialités. Que ce soit sur Roncevaux, Charles Martel ou au sujet d’autres périodes de notre vie nationale. Pour combattre les thèses d’EZ, il convient d’être soi-même à son niveau historique, ce qui n’est pas mon cas.
Il n’empêche que je distingue dans son livre une ligne directrice qui déplore l’effacement de la France, son consentement paresseux ou aveuglé à sa propre disparition face à la montée de l’Islam qui n’est pas une religion comme les autres selon lui. Une analyse qu’on peut juger fausse, ou sommaire, ou partisane mais qui en tout cas ne mérite aucun opprobre éthique. Ce fil rouge donne cohérence, structure, identité à l’ouvrage. Comme Patrick Boucheron et ses collaborateurs ont eu l’ambition, jusqu’à l’absurde, de déposséder la France de son Histoire dans Histoire mondiale de la France, EZ, avec son style et dans son registre globalisant, a eu l’intention de la lui rendre.
A côté de ces considérations à la fois documentées et interprétées dans le sens que je viens de dire, il y a une série de portraits éblouissants, paradoxaux, provocateurs, stimulants. On peut discuter leur choix, leur caractère signifiant pour l’Histoire de France. Tant pour les personnalités qu’il loue ou pulvérise que pour des moments ou des dates qu’il estime symboliques.
Si on aspire à un récit neutre, il ne faut pas venir vers EZ. Il est clair qu’il est habité par l’irrésistible pulsion, complétée par un formidable courage intellectuel, de ne jamais laisser l’Histoire telle quelle là où il est passé.
On lui a beaucoup reproché les séquences concernant Pétain et de Gaulle. Il décape, détruit, affronte, se trompe peut-être mais pourfend les poncifs, les idées dont une conception morale de l’Histoire a plus besoin que d’une vérité objective trop blessante avec ses évidences factuelles. La réalité n’a pas su toujours choisir au fil des siècles le manichéisme qui plaît tant à certains.
Aurait-il totalement tort que ce ne serait pas un crime : d’abord même les historiens les plus sérieux n’échappent pas aux partis pris et ce n’est jamais qu’une interprétation, une élucidation qui vient apporter du pluralisme et de la contradiction dans l’explication d’une période capitale et sombre de l’Histoire en général écrite sur le même mode indigné et sans appel.
EZ est et a une personnalité ancrée dans des convictions fortes qu’il sait défendre avec vigueur et sans jamais céder, par peur ou complaisance, le moindre pouce de terrain. Enfermé dans une autarcie qui ne le conduit pas à surestimer autrui, il est un historien, aussi respectable et digne d’intérêt que tant d’autres, et il n’a pas à être moqué avec condescendance et aigreur. A proportion de son insupportable talent, de son éclatante réussite d’essayiste et d’écrivain.
J’ai réfléchi, après avoir lu très attentivement Destin français, à la véritable, à la seule raison de l’hostilité, voire de la haine que ce livre et son auteur suscitent.
Parce que cette passion pour la France, pour son intégrité, sa grandeur et sa survie, est à la fois exaltée et argumentée.
Comme on aimerait qu’EZ soit l’un de ces imbéciles susceptible d’être méprisé avec arrogance et bonne conscience ! On sait qu’il ne l’est pas mais peu importe : on le vilipende comme s’il l’était.
Charles Aznavour n’a peut-être pas lu ce livre avant sa disparition qui a bouleversé la France mais je suis sûr qu’il aurait apprécié Destin français.
C’était le sien.
Les histoires de Zemmour
Cher Philippe, vous ne vous êtes pas précipité pour manifester votre enthousiasme à propos du dernier livre d’Éric Zemmour. Je reconnais que ce n’est pas une tâche facile que d’en faire l’éloge. Mais mieux vaut tard que jamais. Mon appréciation, vous ne vous en formaliserez pas, diffère quelque peu de la vôtre. Et pour ma part, je me garderai bien de faire parler Charles Aznavour. Par ailleurs, j’espère que vous avez lu le livre de Boucheron.
Éric Zemmour commence son dernier livre, que j’ai pris la peine de lire : « Destin français », par une longue introduction. Il y raconte son histoire personnelle, ses origines. Il y pratique une sorte d’auto-analyse avec des accents de sincérité qui le rendent sympathique. Une étrange impression se dégage de ces pages où il semble que EZ ait besoin de se prouver à lui-même et de démontrer aux autres qu’il est bien français. On retrouve ce même souci chez des français de fraîche date comme Alain Finkielkraut, ou chez certains rapatriés d’Algérie comme Robert Ménard. Ils tiennent, entre autres contre toute vraisemblance, à avoir des Gaulois pour ancêtres. Ils pourraient faire un concours sur le thème : plus Français que moi tu meurs. Malheureusement le reste n’est pas du même tonneau.
Incontestablement, EZ a beaucoup travaillé, beaucoup lu. Son livre est truffé de citations. Mais ce n’est pas l’oeuvre d’un historien, c’est un travail de seconde main. Il prélève chez les historiens de métier ce qui va dans le sens de ses ses thèses. Il écrit une épopée. C’est un roman, le fameux roman national. Son maître c’est Alexandre Dumas dont il n’a malheureusement ni la verve, ni le souffle. Ce livre aurait pu s’appeler « Voyage au bout de l’ennui » avec un avertissement : toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé serait pure coïncidence. Mais trêve de plaisanterie, redevenons sérieux.
L’histoire est vue comme un défilé de personnages, c’est avant tout une galerie de portraits qu’il juxtapose dans un ordre chronologique. Il est même des personnages de fiction. Ainsi du chapitre consacré au Comte de Monte-Cristo. Presque tous les chapitres portent des noms de personnages célèbres. Les acteurs de l’histoire sont des vedettes. Le « peuple », en deuxième plan fait partie du décor, il n’a pas le rôle principal. Éric Zemmour campe la France comme un personnage imaginaire, doté d’une identité stable et immuable, et non comme une communauté d’individu, pour reprendre l’expression de l’historien Gérard Noiriel.
EZ n’écrit pas l’Histoire, il nous raconte des histoires. A vouloir tirer sans cesse des parallèles entre hier et aujourd’hui, certains passages tombent dans le ridicule. Dans son chapitre consacré à François 1er, il écrit : « Pour notre temps qui ne jure que par l’Amérique, il est notre Kennedy, et Diane de Poitiers, sa Marilyn Monroe. »
En voulant systématiquement expliquer le présent par l’histoire, il se pastiche lui-même. La recherche de l’originalité à tout prix l’amène à faire un long parallèle sans aucun intérêt entre Voltaire et de Funès, entre la bourgeoisie de Louis XV et celle de Pompidou.
Il ne résiste pas aux jeux de mots dignes de Philippe Bilger : « Robespierre, l’homme lapidé ». Ou parlant de Simone de Beauvoir, cette stupidité : « Le beauvoirisme est d’abord un bovarysme ».
On savait que E.Z. n’était pas progressiste, on en a la confirmation, il a la nostalgie de la société de l’Ancien Régime : « Cette fixité sociale n’avait pas que des inconvénients. Les hommes avaient l’habitude de rester dans leur condition. On ne regardait pas en haut avec regret et envie. On se trouvait bien dans son monde. Les âmes étaient moins troublées, moins tendues. »
Sa France est fantasmée : « Par la grâce de ses vers comme d’autres de leur épée, Racine nous fait chevalier français. Il nous fait français. Le maître mot de la France au Grand siècle n’était pas la raison, mais la gloire. La France, ce n’est pas mesure, mais la grandeur.
La France, c’est Racine. » EZ n’a pas lu ou a oublié le livre de Pierre Goubert paru en 1966, « Louis XIV et vingt millions de Français. »
Sa vision de l’histoire est tragique, mais son récit est sans suspens, puisque EZ, en écrivant d’abord « Le suicide français », a commencé par la fin. Nous savons que le destin de la France c’est la mort par suicide. EZ joue petit bras comparé à Michel Onfray. Le Caennais, lui, nous annonce carrément dans son livre « Décadence » la fin de la civilisation occidentale.
On trouve dans ce livre les obsessions habituelles de l’auteur. Sa misogynie assumée. Droit dans ses charentaises, EZ mène une charge d’une rare violence contre les femmes. Dans son chapitre consacré à la Pompadour il conclut par cette phrase ahurissante : « Que le peuple soit l’homme de la France. » Il semblerait que pour EZ les femmes ne fassent pas partie du peuple. Son complexe de virilité est prégnant dans plusieurs chapitres, on compte 31 occurrences des mots viril, virilité.
Bien entendu EZ, comme à son habitude, entreprend une plaidoirie en faveur de Pétain. Il nous parle des vichysso-résistants ! Il développe la fameuse théorie du glaive et du bouclier. Les historiens lui répondront, documents à l’appui.
Au total, je ne suis pas sûr que la fibre républicaine d’EZ soit très résistante, si je puis dire. Son idole indépassable demeure Napoléon, son slogan pourrait être : Ne touche pas à mon despote.
Sur l’Islam on ne peut reprocher à EZ d’être inconstant, sa cohérence dans le temps ne peut être prise en défaut. L’Islam est présent tout au long de son livre (94 occurrences des mots Islam, islamique). Mais il tient de Gaulle pour le principal responsable de ce qu’il considère comme une invasion :
« Depuis le début du XXIe siècle, la France se charge de lutter contre l’offensive islamique en Afrique. Elle retrouve ainsi son rôle colonial de protectrice des populations noires du sud de l’Afrique contre les descentes venues du Nord arabo-islamique, rôle dont de Gaulle croyait s’être débarrassé en quittant l’Algérie ; mais en abandonnant alors son rôle de vigie avancée de la chrétienté, c’est son propre territoire qu’il a ouvert à l’invasion arabe-musulmane. »
L’heure est au pessimisme. Alain Finkielkraut ne cesse de dire que c’était mieux avant. Michel Onfray achève son « Décadence » en écrivant : « Le néant est toujours certain. ». Eric Zemmour conclut :
« Lorsqu’enfin les passions sont apaisées, lorsque l’histoire des guerres franco-françaises a été close à grand-peine, la France invente son propre malheur. Au nom de son rêve humaniste, de son rêve d’amour universel hérité de Rome et du christianisme qui la pousse à introduire la politique dans l’ordre du sentiment, elle forge elle-même, par sa folle ingénuité et sa folle impétuosité et sa folle arrogance, les jalons de ce que sera sa prochaine guerre civile.
Implacable et tragique destin français. »
Il n’y a pas de Zemmour heureux.
Il faut lire le denier gros pavé d’Éric Zemmour, c’est du lourd comme dirait Luchini, pour comprendre cette notion de roman national chère à la droite identitaire. Nostalgique d’un passé idéalisé, atterrée face à une vision apocalyptique du présent, qui peut avoir envie de lui confier la responsabilité de l’avenir ?
PS : Je n’ai pas les compétences nécessaires pour relever toutes les erreurs ou approximations d’Éric Zemmour, d’autres ont commencé à le faire, à titre d’exemple :
http://www.slate.fr/story/167801/eric-zemmour-livre-destin-francais-chapitre-premiere-croisade-fact-checking-histoire
Cher Philippe,
Vous avez acheté et lu le dernier livre d’Eric Zemmour. Merci de nous livrer vos réflexions.
Je ne lirai pas ce gros livre pour diverses raisons.
Je lis ses articles de presse, j’écoute ses interventions TV et radio depuis des lustres. Je crois avoir compris la plupart de ses thèses.
Je ne fais partie ni de ceux qui veulent l’empêcher de parler ou d’écrire, ni de ses opposants les plus furieux ou exaltés.
A vrai dire, et on ne peut pas dire ça de grand monde : je le trouve meilleur à l’oral qu’à l’écrit. Ses articles du « Figaro », pour ne prendre qu’un exemple, ne sont pas vraiment étincelants, sont même assez ternes.
A l’oral, il m’épate. Extrêmement courageux, pugnace, même face à trois ou quatre contradicteurs, drôle parfois. Je vois mal, en France, qui est un meilleur débatteur politique que lui.
Un mot sur ses idées. Sa vision de l’assimilation est des plus louables. Son amour de la France n’est pas niable. Sa haine du communisme, du socialisme, de l’européisme ne me gêne pas. Ce qu’il pense de 68, je le pense. Ses craintes face aux progrès de certaine religion me paraissent très bien fondées…
J’ai dit ici et on me permettra de redire que son culte pour Napoléon est délirant. A mes yeux, cet empereur a mis l’Europe à feu et à sang. Demandez donc à nos voisins le souvenir qu’ils en ont ! Je n’aurais pas l’idée saugrenue d’avoir un portrait de Napoléon sur mon mur. En faire le socle de ses jugements politiques !
TOUT, je dis bien tout ce que dit Zemmour sur les femmes est délirant et faux. Les femmes en général, moi, je n’en pense rien. Je juge des femmes une par une. Comme je juge les hommes un par un. A la lumière de leurs paroles, de leurs pensées, de leurs actes. Et après une longue fréquentation.
En ajoutant que je peux me tromper parfois dans mes premiers jugements, et les infléchir au fil du temps.
Bonjour,
« Je suis persuadé qu’il y a eu, avec leur histoire, de la part des familles d’Aznavour et de Zemmour une volonté absolue d’assimilation, avec un désir non pas seulement d’être bien accueillies en France mais d’offrir au nouveau pays le meilleur d’elles-mêmes. Elles ne faisaient pas un cadeau à la France, la France était un cadeau pour elles. »
Je ne sais pas si Charles Aznavour a lu « Destin français » d’Eric Zemmour, toujours est-il que les textes de ses chansons ne contiennent pas du tout le même message que les livres et éditos d’Eric Zemmour. Ce qui tend à prouver que l’on peut avoir un destin similaire mais que l’on en tire un enseignement parfaitement différent.
Son seul militantisme a été la cause arménienne. Il l’a pratiqué avec dignité, sans sombrer dans un fanatisme outrancier.
Tout ce qu’il a entrepris il l’a fait avec une grande intelligence, sans chercher à opposer les immigrés qui se sont parfaitement intégrés à ceux qui ne parviennent pas à le faire.
A ce sujet je recommande de voir le deuxième volet du documentaire de France 2 « Histoires d’une nation », passé mardi dernier à 21 h. Certaines personnalités du monde du show-biz, du sport, des lettres et même des sciences expliquent les difficultés qu’ont rencontrées leurs parents et eux-mêmes quand ils sont venus s’installer en France. Edifiant !
Il serait intéressant de savoir ce qu’en pense Eric Zemmour…
Bonjour
Quand M. Aznavour est mort j’ai pensé à Eric Zemmour de manière très superficielle.
En effet Charles Aznavour est un nom de scène, ses parents l’avait nommé à sa naissance à Paris Shahnourh Varinag Aznavourian.
Que pense M. Zemmour de ce prénom ne relevant pas du calendrier catholique romain ?
Cette cérémonie aux Invalides pour Charles Aznavour est une honte.
Charles Aznavour n’a rien à faire aux Invalides, ni le cercueil entouré par la garde républicaine, là où il y a quelque mois reposait Arnaud Beltrame, mort pour la France, tué par un terroriste islamique.
Mais c’est une comédie, un rôle de plus pour Emmanuel Macron, et le clou du spectacle sera bien sûr l’entrée en scène du PR, qui lui est en haut de l’affiche, d’où il va venir déclamer son discours habituel dans son rôle favori. Quel acteur!
Christophe Castaner, probable futur ministre de l’Intérieur, fait son show.
Curieux que la famille du chanteur assiste à la cérémonie incognito, derrière des lunettes noires.
Venez voir les comédiens!
► « Il explique comment ses parents d’origine algérienne avec des racines berbères n’ont eu pour obsession que de s’assimiler » (PB)
Ça c’est lui qui le dit !
Quelle preuve avons-nous ?
► « …une volonté absolue d’assimilation »
Apparemment, vous ne savez pas ce que veut dire assimilation, cela devient sexuel votre truc. Selon sa définition dans le CNRTL :
Je refuse catégoriquement qu’Aznavour et Zemmour entrent en moi !

► « Ceux qui détestent Éric Zemmour […], sa liberté »
Comment peut-on faire pour détester la liberté de quelqu’un ?
Auriez-vous l’extrême obligeance de bien vouloir l’expliquer ?
► « En certaines circonstances l’ignorance est un devoir : pour Éric Zemmour on en abuse. »
Vous, vous ne consommez pas avec modération !
L’abus d’ignorance, votre Zemmour c’est même là-dessus qu’il construit son propos, sur le révisionnisme également et le mensonge de référence tout autant.
Mais partir de la mort d’Aznavour pour parler de Zemmour serait-ce là votre souhait pour ce dernier ?
La comparaison avec un mort me fait douter quelque peu de vous, quand bien même les propos de Zemmour ressemblent à de la putréfaction.
► « …si on en juge par la vente à nouveau exceptionnelle de son dernier ouvrage… »
« Mein Kampf » en Allemagne, plus de 12 millions d’exemplaires de 1925 à 1944, avez-vous l’intention de chaudement nous le recommander ?
► « Pour combattre les thèses d’EZ, il convient d’être soi-même à son niveau historique »
Il n’est même pas diplômé en histoire, ce n’est pas un universitaire, ce n’est même pas un chercheur, il a une carte de presse.
Bientôt il nous sera balancé que Thierry Paulin est un spécialiste de la vieillesse !
► « …à la montée de l’Islam qui n’est pas une religion comme les autres selon lui. »
Ben non, l’islam n’est pas une religion, mais un État impérialiste. La religion, c’est musulmanisme (mahométanisme, mahométisme).
– Dictionnaire de 1330, Islam n’y figure pas : http://www.atilf.fr/dmf/definition/musulman
– Confirmé dans le : Dictionnaire philosophique de 1764 – Tome 5 – p 166.
– Mahometism, Cyclopædia, or, An universal dictionary of arts and sciences, page 488 – London 1728. https://frama.link/YfayvVzR
– Islam entre dans la langue française pour désigner un pays, en 1697.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k82422h/f532.item
– Islam comme pays est confirmé dans :
La Grande Encyclopédie inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, 1885 – Tome 20.
► « Il décape, détruit, affronte, se trompe peut-être mais pourfend les poncifs »
Hum, comme dire ?!
Accepteriez-vous que nous parlions d’un fait historique, la condamnation de Joseph Théodore, afin de pourfendre les poncifs ?
@ Charles | 05 octobre 2018 à 09:06
« En effet Charles Aznavour est un nom de scène, ses parents l’avait nommé à sa naissance à Paris Shahnourh Varinag Aznavourian. Que pense M.Zemmour de ce prénom ne relevant pas du calendrier catholique romain ?
Vous n’avez pas lu son histoire familiale. Le prénom « Charles » lui a été donné, avec le consentement de ses parents, juste quelques heures après sa naissance à la clinique parisienne où il est né. La raison de ce changement de prénom francisé venait de la difficulté de le prononcer. « Charles » a été enregistré sur son état civil quand il était bébé puis utilisé sur scène. Quelques mois avant la naissance de Charles, ses parents avaient demandé un visa pour partir aux USA. Et finalement ils ont décidé de rester en France, qu’ils avaient tant aimée.
A cette époque, la France n’était pas islamisée comme maintenant, ce que je regrette profondément. Mais qu’à cela ne tienne, tous ces politiques qui ont laissé faire et ces gauchistes imbéciles qui ont déconstruit notre belle histoire et notre culture seront atteints par la colère de la foudre.
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@ Achille | 05 octobre 2018 à 08:36
« Tout ce qu’il a entrepris il l’a fait avec une grande intelligence, sans chercher à opposer les immigrés qui se sont parfaitement intégrés à ceux qui ne parviennent pas à le faire. »
Il faut rappeler que la population arménienne n’a jamais posé de difficulté pour s’intégrer et s’assimiler à la culture européenne ou occidentale du fait que la majorité de cette population est principalement de religion chrétienne, implantée dans le pays depuis au moins dix-sept siècles. L’Arménie a sa propre Église, l’Église apostolique.
« Je suis persuadé qu’il y a eu, avec leur histoire, de la part des familles d’Aznavour et de Zemmour une volonté absolue d’assimilation, avec un désir non pas seulement d’être bien accueillies en France mais d’offrir au nouveau pays le meilleur d’elles-mêmes. Elles ne faisaient pas un cadeau à la France, la France était un cadeau pour elles. »
C’est une déclaration tout à fait étrange que celle qui affirme et croit que des personnes qui se déplacent par contrainte, sont habitées par « une volonté absolue d’assimilation ».
Mais j’en doute, car souvent la mort ou le désespoir est aux trousses, dès lors moi qui n’ai couru nulle part, je n’imagine pas, après cette course folle pour échapper à un destin (puisqu’il s’agit de destin) « fatique », avoir en tête ce projet… Mais pourquoi pas ?
Je dirai que les développements des expériences personnelles et intimes qui visent à convaincre du bien-fondé d’une argumentation douteuse me semblent une trop grosse ficelle.
Et donc cette corde qui servira à pendre une pensée rachitique et corrompue, qui de surcroît prétend reposer sur un socle historique et politique, est faite d’un chanvre lui-même pourri.
Il est vrai que l’entrée en matière par une exposition pleine de sensiblerie est propre à me rendre le propos indigeste. Mais enfin, c’est une technique qui en vaut bien d’autres puisqu’il faut servir son public…
Il me paraît particulièrement stupide de construire une citadelle sur des marais, si le propos est la France.
En effet, la France est une construction, d’une autre nature, et d’une autre envergure.
Si le propos est d’émouvoir il ne peut émouvoir que ceux qui ont reçu comme décor et cadre celui qu’EZ a connu, mais il n’a pas dépassé, contrairement à ce qu’il prétend, l’humiliation de son enfance, de la toile cirée sur laquelle Modes et Travaux et Système D tenaient lieu de « volonté absolue d’assimilation ».
Souvent, nous voyons les humiliés et offensés se saisir de l’arme qui les a soumis pour en soumettre d’autres. Or, il vaut mieux se choisir des modèles de qualité dont la quête est élevée ; la nourrir n’est pas faisandé.
Ce qui est repoussant chez EZ, c’est surtout qu’il ne peut pas dominer ce qu’il y a en lui de revanchard, et sa façon prétentieuse de parler au nom des Français, c’est excessif et risible.
Nous perdons les meilleurs. Charles Aznavour fait partie de cette belle France et laisse derrière lui la beauté de ses chansons inoubliables que nous devons entretenir pour que notre pays ne tombe pas encore plus bas qu’il n’est, en référence au spectacle hideux donné à l’Elysée pour la fête de la musique. Les Macron, quelle honte !
Nous ne sommes pas responsables du choix de nos noms et prénoms mais nous le sommes lorsqu’on les modifie ou que l’on en change ; pourquoi donc choisir Charles alors que Varinag était très bien, pour quelle raison supprimer de son patronyme deux voyelles et une consonne si l’on se réfère toujours à ses racines ?
Je dis ça, je dis rien bien sûr.
Merci pour ce billet cher P. Bilger. Au-delà de quelques querelles bénignes, l’honnêteté intellectuelle de Zemmour ne peut être mise en doute et votre soutien lui fera certainement plaisir.
« Destin français » est une véritable épopée nationale. Un livre à lire et à relire.
Aznavour est la parfaite illustration de l’assimilation à la française si chère à Zemmour. S’approprier l’histoire et les mœurs du pays accueillant sans perdre son âme originelle.
Vous avez su trouver les mots justes. Merci encore cher P. Bilger car Zemmour a besoin de soutien contre les commissaires politiques ignares si puissants dans notre France.
Cordialement.
Merci Monsieur Bilger pour ce billet dont j’apprécie la profondeur.
Tout d’abord, en ce qui concerne Charles Aznavour, il figure dans mon panthéon de la chanson de variété française avec un Jacques Brel.
Monsieur Macron a choisi de lui rendre un hommage national aux Invalides : quelle nécessité y avait-il à procéder ainsi ? Dans la suite logique à cet hommage national, pourquoi aussi ne pas le transférer au Panthéon ?
Un hommage du type de celui rendu à Johnny Hallyday sur le parvis de l’église de la Madeleine m’aurait paru bien mieux adapté.
Quant à Eric Zemmour, je pense que son excellent livre aurait sans doute dû s’intituler « Une passion française ». Parce qu’effectivement il est un citoyen français qui aime passionnément la France, sa nation, Français de toutes ses fibres. A l’opposé d’une intelligentsia, de droite comme de gauche, qui se pince le nez simplement en évoquant son nom !
C’est pourquoi, à juste raison, vous dénoncez par ces mots le procès en sorcellerie qui lui est systématiquement fait : « Ceux qui détestent Eric Zemmour, son être, sa pensée, sa liberté, ses provocations et ses livres ne le liront évidemment pas et cracheront sur lui sans vergogne et avec la bonne conscience de ceux dont la morale est naturellement irréprochable. Pour demeurer dans ses préjugés, il faut surtout ne pas connaître ce dont on parle. En certaines circonstances l’ignorance est un devoir : pour Eric Zemmour on en abuse. »
C’est aussi pourquoi j’apprécie ce jugement que vous formulez et que je partage entièrement : « Il n’empêche que je distingue dans son livre une ligne directrice qui déplore l’effacement de la France, son consentement paresseux ou aveuglé à sa propre disparition face à la montée de l’Islam qui n’est pas une religion comme les autres selon lui. Une analyse qu’on peut juger fausse, ou sommaire, ou partisane mais qui en tout cas ne mérite aucun opprobre éthique. Ce fil rouge donne cohérence, structure, identité à l’ouvrage. »
C’est aussi sans surprise que j’ai lu l’analyse critique de Marc GHINSBERG | 05 octobre 2018 à 00:15, toujours égal dans ses convictions. Son avis est respectable en soi. Toutefois, je m’interroge sur sa conclusion : « Il faut lire le denier gros pavé d’Éric Zemmour, c’est du lourd comme dirait Luchini, pour comprendre cette notion de roman national chère à la droite identitaire. Nostalgique d’un passé idéalisé, atterrée face à une vision apocalyptique du présent, qui peut avoir envie de lui confier la responsabilité de l’avenir ? »
De fait, je comprends mal que, en ces temps où il convient d’affirmer avec fierté toutes sortes d’identités, de l’arc-en-ciel jusqu’aux véganes, comme d’approuver tous les séparatismes européens qui tendent actuellement à recréer en Europe une mosaïque de régions au détriment des nations et des États garants de l’intérêt général des peuples, il y aurait lieu de ne pas être fier de l’Histoire de la France, avec ses grandeurs comme ses petitesses, et qu’il n’y aurait lieu que d’afficher la honte de son identité française.
Il me semble que si cette simple fierté d’être Français avait été enseignée aux Français récemment naturalisés ou issus de l’immigration, sans doute ne connaîtrions-nous pas les craintes manifestées par monsieur Gérard Collomb lors de la passation de ses fonctions au Premier ministre.
Mais bien sûr, le dire, l’affirmer, c’est remettre en cause le discours servi depuis quatre décennies pour effacer la France au profit d’une certaine idée de l’Europe niant les nations qui la constituent au seul profit d’un système purement administratif et technocratique. Le discours de l’Europe qui protège. Celle qui n’a pas été capable d’empêcher la guerre civile en Yougoslavie, par exemple…
Il y a le rêve, l’idéal et puis la réalité.
Zemmour donne l’impression de quelqu’un qui tient beaucoup à ses rêves et ne saurait en démordre pour rien au monde, nonobstant les faits qu’on lui met sous le nez. Par certains côtés, il réagit donc sans retenue comme un grand enfant colérique, capricieux, provocant ou boudeur.
Tous ses traits en sont marqués et la lecture de son dernier livre au style quelconque (dont je n’ai parcouru qu’une cinquantaine de pages) reflète assez bien la dualité de ce personnage singulier, tantôt sympathique et attachant tant certaines de ses prises de position reflètent le bon sens, et tantôt insupportable d’entêtement, cassant, injuste, voire odieux. Comme si entre son passé et le présent, le rêve et la réalité, il n’avait jamais réussi à trouver un juste équilibre. Comme si l’avenir le terrorisait. Il ne reconnaît plus la France de son enfance, de ses livres d’histoire ou de ses contes, ce pays où il est arrivé en déraciné et qu’il a choisi avec une grande passion et il souffre dans sa chair comme un enfant orphelin !
Simone Weil a écrit quelque part qu' »après l’enracinement, il fallait accepter le déracinement ». Sinon, impossible d’aller de l’avant.
Sans pour autant renoncer à ses convictions, mais seulement à ses illusions et soucieux de combattre ses préjugés, ses peurs infantiles tout en restant à l’écoute du monde. Le meilleur moyen d’infléchir par l’exemple et en souplesse ce qui est à notre portée… Un pas, un autre pas et ainsi de suite…
Enfin savoir quitter la table au bon moment, quand on n’a plus besoin de vous, quand l’amour est fini et « s’en aller sans faire de bruit » pour paraphraser une chanson d’Aznavour… Ce qui n’est nullement un renoncement mais un choix.
Il n’empêche que je distingue dans son livre une ligne directrice qui déplore l’effacement de la France, son consentement paresseux ou aveuglé à sa propre disparition face à la montée de l’Islam qui n’est pas une religion comme les autres selon lui.
Si nous mettons la parole d’Eric Zemmour en doute, écoutons au moins les rares personnes qui peuvent se targuer de connaître l’Islam, comme par exemple l’islamologue et arabisant René Marchand :
« Définir l’Islam comme une religion, au sens que nous donnons aujourd’hui à ce mot, est une erreur gravissime. Les Musulmans eux-mêmes disent que l’islam est à la fois dîn (: religion) et dawla (: Etat, système politique – c’est le D de Daech). L’Islam est un totalitarisme, qui régente totalement la vie du croyant jusque dans ses actes les plus intimes et qui, d’autre part, a reçu de la divinité la mission d’asservir, puis d’anéantir toutes les autres civilisations. Comment ? Par la prédication, mais aussi par la guerre, et la guerre sous tous ses aspects : la violence, la ruse, le mensonge, la submersion démographique… »
https://www.breizh-info.com/2017/11/28/82977/interdire-lislam-provocation-vrais-arguments-de-rene-marchand-interview
Non, vraiment, lire EZ à la place du nom c’est fort pénible (et voilà que Ghinsberg vous emboîte le pas !).
Venant de vous ce procédé est incompréhensible. Suis-je donc le seul à ne pas supporter cela ?
Abandonnez votre partie de pétanque, regardez la dernière lettre de Michel Onfray à Emmanuel Macron.
Stupéfiant !
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/lettre-a-manu-sur-le-doigte-et-son-fondement
@ Patrice Charoulet
Qu’est-ce qui vous permet d’affirmer que Philippe Bilger a acheté le livre de Zemmour ?
Éminent discours du chef de l’Etat pour honorer la mémoire de Charles Aznavour. Dignité poignante dans le décor des Invalides.
Ça change des petites phrases maladroites qui ont terni l’image de Jupiter.
Merci pour cette magnifique prestation.
Se dire Français est-il encore politiquement correct ?
Ce n’est plus la naissance, les racines, la fierté, l’Histoire, qui font maintenant la nationalité, mais l’adoption des « valeurs de la République » bien évidemment de gauche et de progrès vers la théorie du genre.
Dès lors est Français qui les adopte, et ne l’est pas celui qui ne les adopte pas.
Eric Zemmour n’est pas français, mais l’immigré qui s’en prévaut quelle que soit sa situation légale et son casier judiciaire, l’est.
C’est ainsi que G. Collomb fait un bras d’honneur à super marchand de vent et prédit la guerre civile.
La plupart des commentaires me font sourire.
Si le Président avait décidé de ne rien faire nous aurions aussi des critiques du style : pourquoi une cérémonie pour Hallyday et rien pour Aznavour ?
Je suis à peu près sûr que ces critiques viendraient des mêmes intervenants.
Dans la sphère politique beaucoup ont demandé ce genre de cérémonie quel que soit leur bord.
Donc apparemment certains ont trouvé simplement une occasion de critiquer l’exécutif et se moquent probablement des obsèques de ce chanteur.
Pour finir, la meilleure manière de critiquer l’exécutif, c’est la prochaine élection.
« Pour finir, la meilleure manière de critiquer l’exécutif, c’est la prochaine élection. »
Rédigé par : La Mandragore | 05 octobre 2018 à 18:50
Attends, mon lapin, on ne va pas s’en priver !
@ Antoine Marquet
Rien, mon Colonel.
Ravi de vous lire. Vous devriez intervenir plus souvent.
Eh bien, c’est passionnant, ce qui s’annonce.
N’ayant pas lu l’ouvrage de Zemmour, les billets infra m’en donneraient plutôt l’envie. Il paraît seulement un peu vain de le prendre comme un livre d’histoire, plutôt un manifeste passionnel.
Les interprétations contradictoires sont légion et ne le cèdent en rien à l’imaginaire partisan. Lire l’histoire de la révolution dans le Malet Isaac est à pleurer de désespoir. Michelet, pour puissant qu’il fût, et tout auréolé d’une gloire républicaine, nous a habitués à des fantaisies inoubliables.
Dans l’article que cite, à juste titre, M.Ghinsberg, l’éditeur Slate, qui ne brille pas par l’impartialité, entreprend une période mal connue, même dans le langage courant et le terme moyen âge est synonyme d’ancien, brutal, rugueux. Or, depuis longtemps déjà, les médiévistes ont rétabli les choses mais l’empreinte n’en est pas effacée, même chez Zemmour qui en prend à son aise.
Sa vision de l’assimilation, telle que rapportée, n’est pas contredite par les histoires de difficultés rencontrées par d’autres immigrés. Immigrer, sauf à être Depardieu n’est pas une chose aisée, mes ancêtres le savaient, comme ceux de beaucoup de Français. Je pense alors à cette chauffeur (je ne dis pas chauffeuse, qui est une chaise basse, ni une chaufferette, et je dis zut aux précieuses d’édicule) de taxi, d’origine portugaise, qui râlait de voir les campeurs du Canal Saint-Martin, avec chapka et doudoune, maugréant qu’elle n’avait rien de tout ça quand elle était arrivée nue et crue, depuis son Portugal salazarien. C’était une dame de coeur sans doute, de celles qui vous font sourire à la vie.
Je me souviens de mon livre d’histoire en rhéto chez les jèzes où la Tcheka était suspectée de « brutalités », un match de rugby sans doute et remplacée par ce qui deviendra le NKVD, bien connu pour son urbanité.
Quant au conflit de Gaulle/Pétain, je me sens partagé en deux : la raison tout court et la raison d’Etat, et j’oublie volontairement de parler de compassion ou de charité. L’ouvrage le plus intéressant que j’aie lu sur le sujet est de Maurice Martin du Gard qui permet d’éviter les écueils et les poncifs. Quant aux charges au trinitrotoluène, on ne les compte plus, y compris les ignominies proférées par le parti communiste, traître avant l’heure.
Plus on descend dans l’histoire, plus l’approche de l’intime devient oppressante, jamais atteint, seulement désiré.
En ce qui concerne l’Eglise, j’avoue mon exaspération ; j’ai eu le plus grand mal à étudier la somme théologique et la somme contre les Gentils. « Contre Averroès » m’a toujours navré, c’est une occasion ratée, jusqu’à ce que P.Urvoy mette les choses à leur place comme l’avait fait Bruno Etienne précédemment, sur la radicalité.
A l’inverse, le sens de menace religieuse n’est pas le même aujourd’hui et dans les trois siècles du millénaire. L’affrontement entre deux conquérants n’est donc pas étonnant avec son hagiographie. L’erreur de jugement est omniprésente.
Il en est ainsi de la colonisation : un blogueur faisait justement remarquer que nous n’avons jamais colonisé l’Algérie, puisqu’elle n’existait pas avant nous, ce que clama haut et fort Ferhat Abbas qui, pourtant, n’était que pharmacien. Qu’eût-il dit s’il avait été magistrat ?
Aujourd’hui, ferez-vous comprendre à un énarque Sc Po que la France a une autre histoire que celle dont il a envie qu’on l’invoque : c’était la même chose pour Pierre de Lancre ou pour Montaigne, les antipodistes.
Le dépassement par la mystique religieuse a souvent de curieuses conséquences, inattendues : l’Inquisition, par exemple, qui ne nous fait horreur aujourd’hui qu’à raison de son fondement, n’a jamais brûlé personne, elle laissait cela au bras séculier, curieux mélange de respect de la doxa et d’hypocrisie humaine qui mérite l’approfondissement. En revanche, elle a créé, par Institoris et Sprenger le premier manuel contradictoire de procédure le « Malleus Maleficarum » qui, pour rustaud qu’il fût, était un progrès dans le contradictoire, depuis la procédure formulaire. On pourrait alors prétendre que l’Inquisition était un benoît tribunal…….. sans rire.
L’immense tort de Zemmour est, si je comprends bien, de n’être pas historien et de nous raconter des histoires. Bien, cela scelle le destin de son livre, je le volerai.
On considèrera néanmoins les fourvoiements de la science, les idées sans support matériel possible, le julevernisme d’esprits aussi curieux qu’infructueux et les erreurs, tout simplement.
Quant à la politique, jetons un voile sur cette putréfaction de la pensée qui justifie toute l’histoire, sauf à se demander si Macron est responsable aussi de l’invasion de l’Europe par les Celtes, ou de la disparition des Etrusques. Relativisme honni par les situationnistes qui n’y voient que contestation de leur vérité révélée.
De toutes façons, nous allons devoir exercer notre sens de l’aigu lors des débats sur la procréation médicalement assistée, la mal nommée, puisque les impatientes ne sont pas malades.
Notre disparition viendra sans doute de notre mollesse qui, chacun le sait, était le vice abominable pour les Romains, consistant précisément dans la pratique orale qui rend les femmes incapables de féconder leur partenaire. Ce n’était pas le cas des Grecs qui célébraient l’olisbos, substitut préférable. Douris et le Maître de Berlin en attestent.
Puisque cela me revient, j’ai planché pendant des mois sur le « déchiffrement du linéaire B », m’acharnant à ne voir dans les tablettes de Pylos qu’un inventaire domestique, c’était une invocation.
Pardon de cette logorrhée un rien pédante, je n’ai pas « fait normale sup » ; à l’époque, je travaillais sur les quais sans être pour autant Marlon Brando, alors, je me rattrape.
Et puis les imbéciles comme Mme Nathalie Mazet m’agacent.
@ Ellen
« Mais qu’à cela ne tienne, tous ces politiques qui ont laissé faire et ces gauchistes imbéciles qui ont déconstruit notre belle histoire et notre culture seront atteints par la colère de la foudre. »
Alors, tout va pour le mieux dans le meilleur du monde, si les politiques vont être atteints par la colère de la foudre, le problème est en voie de résolution !
Je ne cherche pas querelle, je m’interroge et d’ailleurs lorsque je lis ceci dont je suis coupable :
« Souvent, nous voyons les humiliés et offensés se saisir de l’arme qui les a soumis pour en soumettre d’autres. Or, il vaut mieux se choisir des modèles de qualité dont la quête est élevée ; la nourrir n’est pas faisandé. »
Qu’est-ce que la fin veut dire ? Je me le demande ? Sans doute, tout à la joie de dénigrer, ai-je laissé la tablette improviser…
@ Jabiru | 05 octobre 2018 à 17:47
Les obsèques nationales de Charles Aznavour que j’aimais beaucoup sont à l’image de la France d’avant. Voilà une occasion inespérée pour Manu d’essayer d’éteindre l’incendie et se rattraper depuis son selfie huileux avec ces deux sbires montrant le doigt d’honneur ? Cela ne va pas durer, on le sait, puisqu’à la moindre visite parmi les Français (il adore les ados, son futur public électoral) ou lors de ses prochaines visites à l’étranger, Manu ne se privera pas de nous massacrer. C’est dans sa nature, traître et hypocrite.
« Pour finir, la meilleure manière de critiquer l’exécutif, c’est la prochaine élection. »
Rédigé par : La Mandragore | 05 octobre 2018 à 18:50
Ce sera sans Manu. Il n’aura pas besoin de traverser la rue pour trouver du boulot. Ses potes de banquiers lui ont déjà chauffé le fauteuil pour 2022.
@ La Mandragore | 05 octobre 2018 à 18:50
Vous pouvez sourire, mais la cérémonie pour Hallyday n’a pas eu lieu aux Invalides.
@ La Mandragore | 05 octobre 2018 à 18:50
La groupie du président je présume !
« Ça c’est lui qui le dit !
Quelle preuve avons-nous ? »
Ça c’est tout petit elusen, mon bureau Veritas à moi « prouvez-le, prouvez-le dit-il en tapant du… clavier »
Il dit en s’adressant visiblement à Ph. Bilger : « Vous ne savez pas ce que veut dire assimilation, cela devient sexuel votre truc ».
Et d’ajouter : « Je refuse catégoriquement qu’Aznavour et Zemmour entrent en moi ! »
Waouh ça fait un peu satanas, non, petit elusen 😀
Plus fort encore : Zemmour ne serait même pas diplômé en histoire, ce ne serait pas un universitaire, ni même pas un chercheur, il a juste une carte de presse…
Malédiction ! Ksss, Ksss, que la foudre le foudroie.
Par contre je suis frustrée petit elusen PAS UN lien vers un de vos robots favoris, pas un texte de loi à nous mettre sous le nez ?
Mon bureau Veritas ne mériterait-il plus son nom ? 😀
@ duvent | 05 octobre 2018 à 19:58
Votre commentaire est un vrai sac de noeuds. Je ne vois pas où vous voulez en venir.
@ Marc GHINSBERG | 05 octobre 2018 à 00:15
Vous menez contre Éric Zemmour, une charge longuement préparée si j’en juge par l’heure et la longueur de votre commentaire.
Je n’attendais pas autre chose, mais la promptitude avec laquelle vous avez dégainé m’amuse.
À l’évidence Zemmour vous présente des vérités que vous ne voyez pas ou que vous ne voulez pas voir, certaines lueurs peuvent être aveuglantes et vous souhaitez vous en protéger.
Le déni semble être une de vos caractéristiques, après avoir dit à plusieurs reprises que vous ne savez ce qu’est le peuple, alors que le moindre ouvrage de philosophie socialiste ou marxiste l’explique, vous revenez à la charge en adoptant le point de vue consistant à dire que la France est « une communauté d’individus, pour reprendre l’expression de l’historien Gérard Noiriel. »
Tout le monde sait que le tout n’est pas la somme des parties, et qu’une communauté d’individus (j’ai mis un « s » à individus mais conservé l’absence de « s » à communauté, j’expliquerai pourquoi), est autre chose qu’une simple addition d’individus.
Dans les cas les plus simplistes on parle de mouvement de foule, et pour une nation on parle de l’âme du peuple, qui est le résultat d’un passé collectif explicite ou implicite s’exprimant dans l’inconscient collectif.
Cela explique pourquoi il y a des révolutions qui ne sont pas toujours des actions de groupes minoritaires, mais le résultat d’un soulèvement général.
Les Printemps arabes sont l’exemple d’une action collective orientée et non d’une somme d’actions individuelles.
Autrement dit une communauté d’individus peut avoir le comportement d’un personnage imaginaire ayant un passé et souhaitant avoir un avenir, un avenir commun évidemment.
C’est la définition du peuple, définition que vous ne voulez pas entendre. Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Si je n’ai pas mis de « s » à communauté c’est qu’il ne peut pas y avoir plusieurs destins communautaires sur un même territoire et c’est bien là le fond du problème.
Je ne connais pas Noiriel, mais si vous le citez c’est qu’il est de votre bord, considérant qu’on peut avoir plusieurs destins sur un même territoire, c’est faux évidemment l’histoire le montre.
Puisque vous êtes banquier je suppose que vous avez quelques connaissances en histoire des monnaies. Dans un pays lorsque deux monnaies sont en circulation, la mauvaise chasse la bonne et s’impose comme monnaie de référence.
Et c’est ce qui se passera si nous laissons la communauté musulmane se développer chez nous où elle n’est pas chez elle. Nous serons éliminés.
Par ailleurs vous écrivez avec un air de chaisière effarouchée ou de MeToo hystérique (je m’adapte à la formulation ambiante) :
« Son complexe de virilité est prégnant dans plusieurs chapitres, on compte 31 occurrences des mots viril, virilité. »
Si vous les avez comptés, c’est sûrement vrai.
Mais ce n’est pas parce que votre mentor est DSK, qui a failli être président et a failli tout simplement dans sa vie, qu’il faut rester au niveau d’une lecture purement sexuelle, il faut savoir dépasser le niveau élémentaire pour passer au niveau symbolique.
La virilité est dans la symbolique, la force qui génère et qui féconde la féminité, aucune supériorité c’est simplement l’ordre du symbole.
Les civilisations préhistoriques ont élevé des menhirs phalliques et encore certaines religions asiatiques, l’hindouisme par exemple, élèvent des lingams devant lesquels les croyants hommes et femmes se prosternent.
On peut aussi donner un autre nom à ce symbole de force, Hildegarde de Bingen au Moyen Âge utilisait le mot de viridité, qui est l’énergie qui verdit la végétation au printemps, l’énergie qui donne la force de vie et de croissance.
Henri IV était le Vert-Galant pas seulement pour ses qualités sexuelles mais aussi parce qu’il avait redonné vie et énergie au pays après de longues guerres de religion.
Plus près de nous, Bergson, dont un minus macronrien nous a rappelé ici l’existence vue à travers un illustre inconnu (ou presque), Bergson donc, parle de l’Élan vital représentant l’énergie de vie qui gouverne l’évolution et le développement des organismes pour les faire grandir.
C’est cet Élan vital auquel fait allusion Zemmour en parlant de façon sommaire, je le reconnais, de virilité.
Et où voyez vous l’Élan vital actuellement dans notre belle France ?
Il y aurait plutôt un élan mortifère, consistant à soigner, à accepter chez nous, à faire repentance en permanence à des gens qui ne rêvent que de nous éliminer, de nous tuer au sens propre, voir ce fameux rappeur.
J’imagine que si Le Menhir, Jean-Marie Le Pen, avait tenu les mêmes propos sur les noirs, on aurait sorti la guillotine de la naphtaline.
@ boureau | 05 octobre 2018 à 11:39
« …l’assimilation à la française si chère à Zemmour. »
Pardon, excusez du peu, il est de religion israélite ; l’assimilation se fait au plus grand nombre, en quoi cela serait cette domination culturelle en France ?
Il prône le pétainisme, théorie collaborationniste avec l’ennemi de la France, serait-ce aussi de l’assimilation ça ?
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@ Ellen | 05 octobre 2018 à 11:30
« …en référence au spectacle hideux donné à l’Elysée pour la fête de la musique. Les Macron, quelle honte ! »
Waouh, vous étiez dans les jardins de l’Élysée.
Quelle chance de pouvoir cracher dans la soupe.
Remarquez, entre bourgeois, vous devez vous comprendre.
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@ Robert | 05 octobre 2018 à 12:36
« Parce qu’effectivement il est un citoyen français qui aime passionnément la France, sa nation, Français de toutes ses fibres. »
Ouille, ouille, ouille !
Une Nation est une fédération de plusieurs peuples, savez-vous au moins combien il y en a en France ?
Un peuple se définit sur une culture et une langue commune à un groupe d’individus.
En France, d’après le dernier recensement du CNRS, son laboratoire Limsi de l’Université d’Orsay, il y a 143 langues : https://atlas.limsi.fr/
Une liste non exhaustive des peuples de France :
– Breton
– Basque
– Catalan
– Flamand
– Normand (Homme du nord – Viking)
– Occitan
– Franc
– Autres Celtes.
– Germanophones d’Alsace Moselle
– Maoris
– Mahorais (99% de la population est noire et musulmane)
– Kali’na
– Lokono-Arawak
– Palikur
– Wayana
– Wayãpi
– Kanak
– Wallisien
– Futunien
– Tahitien
– Marquisien
– Paumotu
– Mangarévien
– Corse
– etc.
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@ Exilé | 05 octobre 2018 à 13:20
Propos rapportés de René Marchand :
Merci beaucoup !
C’est ce que je n’arrête pas de rappeler sur ce blog.
L’islam est un pays, une idéologie politique impérialiste et non une religion.
La religion, c’est l’un des trois mots suivants : Mahométanisme, Musulmanisme, Mahométisme.
J’ai lu un seul bouquin de Zemmour, qui m’avait été offert, j’ai oublié le titre. Je suis consternée par son admiration pour Bonaparte, agacée par la façon dont il parle des femmes, sidérée par ses partis pris contre les Anglo-Saxons, et j’en passe. Son purisme sur les prénoms le fait se fourvoyer dans des querelles qui me paraissent dérisoires.
Et pourtant, c’est toujours pour moi un vrai plaisir de l’entendre, je trouve sa tournure d’esprit stimulante, je lui laisse ses emballements sans les partager, je me réjouis qu’il dénonce les travers de l’époque, j’admire son courage face à ceux qui se glorifient de le mépriser, je suis impressionnée par la manière dont il résiste à toutes les tentatives d’intimidation qu’il subit.
Je suis bien contente pour lui qu’il soit soutenu par ses lecteurs. Il le mérite.
Entièrement d’accord avec anne-marie marson. Ces obsèques aux Invalides sont indignes et honteuses. La symbolique est piétinée. Les Invalides sont pour rendre hommage aux militaires morts pour la patrie ou ayant mérité pendant leur carrière. Et voilà désormais que n’importe qui a sa pompeuse cérémonie aux Invalides. Monsieur Aznavour payait-il tous ses impôts en France ? Non. Ne pas oublier son long exil en Suisse et l’immatriculation de sa société au Luxembourg qui récupère ses droits d’auteur. Moi j’en ai ma claque de ces séries d’hommages.
@ anne-marie marson 5 oct. 10h39
Je vous approuve entièrement, Madame.
Tous les chanteurs étaient là, Drucker aussi, Belmondo aussi. Tout le monde se faisait la bise. Michel Leeb, devant un micro, déclare avoir trouvé le discours de M. Macron « splendide ». Pas de bol. J’apprends que la chose a été écrite par Sylvain Fort. Tout est bidon, tout est en toc. Il s’agit d’effacer Saint-Martin.
Mais nous n’oublierons rien. Les faux pas, les bourdes, les bêtises, les pas de clerc s’accumulent. La dégringolade va continuer. Il va finir en caleçon, et mériterait les plumes et le goudron.
Lire le texte de Zonzon pour plus de détails éclairants sur les faits de Saint-Martin, où l’on pensait avoir touché le fond.
Quelle erreur de casting, ce président ! Le quinquennat va nous sembler long. On va d’abord pouvoir s’exprimer dans toutes les élections intermédiaires. Vivement les européennes. Quelle déculottée va prendre le « parti virtuel »(Alain Duhamel) macronien !
Je n’ai pas pu retenir mes larmes, « Emmenez-moi au bout de la Terre »… C’est la plus belle des chansons d’Aznavour selon moi.
Les gens, les officiels, les invités, se sont tous bien intégrés dans les vœux de Charles, la sobriété, la pudeur.
Loin des caméras. Non consensuel. Charles Aznavour n’était pas dans le consensuel. Et c’est tant mieux.
Vraiment un très bel hommage.
Ah ! JP Belmondo était là. Mon bon Jean-Paul toujours aussi vaillant. Mais un chouïa fatigué… Eddy Mitchell et plein d’autres…
Je ne dirai rien sur les commentaires de Delahousse. Ni sur ceux de Saint-Cricq (pas nécessaire).
Il faut absolument qu’ils en rajoutent sur le « politique »… Une manie !
En revanche Marie Drucker était top. Les Arméniens sont très pudiques sachez-le les médias. Marie avait très bien compris (elle connaissait Charles).
J’ai beaucoup de chagrin.
Adieu Charles Aznavour, il rejoint ses parents et son fils Patrick, dans le même caveau familial, demain samedi.
Merci…
@ Savonarole | 05 octobre 2018 à 16:02
Excellent votre lien renvoyant à la lettre de Michel Onfray à Emmanuel Macron : même « Valeurs actuelles » et « Le Figaro » n’auraient pas osé la publier !
@ Elusen | 05 octobre 2018 à 21:49
Ah, il y avait longtemps que l’on ne vous avait pas entendu vitupérer, pour notre plus grand soulagement bien sûr.
Je ne pense pas que Charles Aznavour s’attendait à ce que ses obsèques fassent l’objet de tout ce tralala. C’était un homme discret qui se consacrait entièrement à son métier d’auteur-compositeur-interprète et, dans une moindre mesure, à celui de comédien où il était là aussi talentueux…
J’ai cru comprendre que sa famille également n’était pas très favorable à des funérailles nationales aux Invalides. Un hommage populaire comme celui qui a été réservé à Johnny Hallyday en décembre dernier aurait été plus approprié.
Je ne hurlerai pas au scandale comme certains intervenants de ce blog mais, dans mon esprit, la célébration d’obsèques aux Invalides est plutôt réservée aux militaires morts dans l’exercice de leur métier, comme par exemple le colonel Arnaud Beltrame ou encore les soldats tués au cours d’une mission à l’étranger (Mali, Afghanistan…) ou encore pour une personnalité politique exceptionnelle comme par exemple Simone Veil.
De même pour honorer les victimes d’attentats meurtriers comme celui du Bataclan qui, le 13 novembre 2015, a fait 130 victimes.
Certes Victor Hugo, un de nos plus prestigieux écrivains a, lui aussi, bénéficié de funérailles nationales. Mais c’était également un homme politique et la cérémonie ne n’était pas déroulée aux Invalides, monument dont la construction fut ordonnée par Louis XIV pour abriter les invalides de ses armées.
Vouloir étendre ce genre de cérémonie officielle au-delà de sa destinée initiale c’est un peu galvauder sa valeur symbolique. Il ne faudrait pas que les obsèques aux Invalides suivent le même chemin que la remise de la Légion d’honneur qui est décernée à n’importe quel péquin du show-biz.
Si l’on n’y prend garde, Mireille Mathieu, grande ambassadrice de la culture française (même si elle n’écrit pas les textes de ses chansons) dans le monde entier aura droit, elle aussi, à des obsèques nationales aux Invalides.
J’adore Mireille Mathieu, tout comme j’ai le plus grand respect pour Charles Aznavour, mais en matière d’obsèques nationales, il faut raison garder. Ce qui n’exclut pas, pour autant, de rendre un hommage mérité à nos plus grands artistes.
Pas uniquement Lille. Il y a des réseaux connectés avec Roubaix et même Tourcoing. Avec la Belgique… Narco-islamisme…
Rédoine Faïd se déplaçait à Creil en burqa. Eh oui, il y a des connections entre les trafics et les islamistes.
C’est vrai Madame Aubry vient de se réveiller…
Cela fait 35 ans que la droite et la gauche responsable disent au PS : il n’y a pas de « sentiment d’insécurité », il y a a de l’insécurité réelle. Elle est là… devant nos yeux.
Eux : problèmes sociaux, ghettos, « ne stigmatisons pas les quartiers » etc. Racistes homophobes islamophobes, phobes de toutes les couleurs.
Michel Rocard paix à son âme fait peindre les cages d’escaliers (1990), il rétablit les ascenseurs.
Chirac (Borloo 2003) fait pareil, des milliards dépensés.
Sarko et Hollande y mettent aussi des paquets de milliards.
Résultats médiocres ou/et pire.
Et les deux édiles découvrent « Saturne » en 2018…
Moins à Lyon quand même. Lille, Grenoble, la Région parisienne, le 93, le 77, l’outre-mer (mesdames et messieurs ne l’oublions pas c’est la France aussi).
Je plains les médecins qui y vont (il y en a de moins en moins). Les violences et les trafics sont là. Encore et toujours là.
Je vais vous dire : on n’y arrivera pas on n’y arrivera jamais ! Qui on ? Nous tous !
Tout ce que l’on raconte ? Du pipi de chat.
Il faut absolument réduire l’immigration de masse…
Mettons en route les quotas.
Je le dis depuis dix ans… Même Malik Boutih est d’accord.
Le Canada a réduit ses arrivées de migrants de 10 000.
@ anne-marie marson | 05 octobre 2018 à 10:39
« Cette cérémonie aux Invalides pour Charles Aznavour est une honte. Charles Aznavour n’a rien à faire aux Invalides. »
Cela se défend parfaitement, en effet. On voit mal ce qu’un chanteur, aussi talentueux et aimé de son public fût-il, a à faire aux Invalides. Il y a là une privatisation de l’espace public, un détournement des symboles de l’État à des fins démagogiques et électorales.
Mais que voulez-vous : ces messieurs les politiciens-fonctionnaires usent de l’État comme s’ils en étaient propriétaires. Personne ne leur a expliqué qu’ils n’en étaient que les serviteurs.
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@ Lucile | 05 octobre 2018 à 21:51
« Je suis consternée par l’admiration d’Éric Zemmour pour Bonaparte, agacée par la façon dont il parle des femmes, sidérée par ses partis pris contre les Anglo-Saxons, et j’en passe. »
Moi aussi. Sauf sur les femmes. Sur les femmes, il a raison. Cependant, en dehors d’avoir raison sur tout le reste (ce qui est tout de même l’essentiel), Éric Zemmour possède une immense qualité : il est honnête.
Il est sincère, bien sûr, mais il est aussi honnête. Et ça, voyez-vous, c’est excessivement rare, dans le débat public, aujourd’hui. Ajoutons qu’il est courageux. Il faut être courageux, pour être Éric Zemmour, de nos jours. Courageux dans le sens non seulement de renoncer au doux cocon médiatico-intellectuel qui pourrait être le sien s’il avait consenti à en accepter les règles, mais courageux dans le sens physique du terme. Éric Zemmour risque sa vie tous les jours, en disant ce qu’il dit. On l’oublie trop souvent.
Pour finir, Zemmour s’abandonne un peu trop souvent à des facilités de style, dans ses chroniques, qui font obstacle à la recherche de la vérité. Zemmour fait un peu trop souvent du Zemmour, il est en pilotage automatique, les adjectifs se ramassent à la pelle.
Bien évidemment, même sur ce critère, il demeure cent coudées au-dessus de ses petits camarades de gauche, qui eux aussi nous pulvérisent constamment d’adjectifs. J’admire beaucoup Zemmour, pour que ce soit clair.
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@ Ellen | 05 octobre 2018 à 20:55
« @ duvent | 05 octobre 2018 à 19:58 – Votre commentaire est un vrai sac de nœuds. Je ne vois pas où vous voulez en venir. »
Je ne vois pas ce qui vous surprend. Les commentaires de duvent sont toujours de vrais sacs de nœuds, et on ne voit jamais où elle veut en venir.
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@ La Mandragore | 05 octobre 2018 à 18:50
Oui. La Mandragore, c’est mieux. Maintenant, il vous reste à nous convaincre que vous êtes capable de commenter dans un autre but que faire l’éloge d’Emmanuel Macron. Ce n’est pas Macron Magazine, ici.
Je vous fais parvenir ma facture de coaching en communication par l’intermédiaire de Philippe Bilger ; vous serez bien aimable de transmettre à l’Elysée.
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@ Savonarole | 05 octobre 2018 à 16:02
« Regardez la dernière lettre de Michel Onfray à Emmanuel Macron. Stupéfiant !
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/lettre-a-manu-sur-le-doigte-et-son-fondement«
Il n’y a là rien de stupéfiant, et ce n’est pas la première sur ce registre. Michel Onfray, ce faisant, ne fait que confirmer ce que nous savions déjà : il n’est ni un philosophe, comme il le prétend, ni même un intellectuel. Il est juste un mauvais blogueur, un militant gauchiste ordinaire, qui, à la vulgarité de la forme, ajoute l’inanité du fond.
Michel Onfray, en tant que Pipole Degauche, estimait avoir drouâ aux locaux gracieusement offerts par l’État à Caen, pour sa prétendue Université populaire. Il estimait avoir drouâ à son émission sur France Culture, parce qu’un type qui passe son temps à cracher sur le gouvernement a évidemment sa place réservée à la radio d’État.
On lui a retiré l’un et l’autre, et il montre les dents. Il abandonne toute prétention à philosopher. L’obscénité et les insultes sexuelles remplacent Platon et les Anciens. Pour un « hédoniste », je le trouve un peu agité du bocal, comme disait l’autre.
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@ Marc GHINSBERG | 05 octobre 2018 à 00:15
« Je n’ai pas les compétences nécessaires pour relever toutes les erreurs ou approximations d’Éric Zemmour, d’autres ont commencé à le faire, à titre d’exemple :
http://www.slate.fr/story/167801/eric-zemmour-livre-destin-francais-chapitre-premiere-croisade-fact-checking-histoire«
Texte typique du pinaillage gauchiste en service commandé. De même, lorsque Sylvain Gouguenheim publia un livre pour rappeler qu’on n’avait pas eu besoin des Arabes pour connaître la culture grecque, le ministère de la Propagande a-t-il suscité, vite fait mal fait, un ouvrage de contre-feu signé par d’obscurs CNRS-ologues, dont le seul but était de réfuter les évidences mentionnées par l’insolent.
Ces gens-là tremblent comme des feuilles dès qu’un dissident fait s’écrouler l’édifice du politiquement correct en soufflant dessus. Bien entendu, si le contre-bouquin s’est vendu à deux exemplaires, c’est le bout du monde. Mais enfin, il existe, les cuistres de blog et les blablateurs de télévision peuvent le citer pour « prouver » leurs dires. C’est son unique raison d’être.
Dans le cas de l’article que vous nous signalez, deux « médiévistes » se sont mis ensemble pour pinailler Zemmour sur une poignée de détails. Leur réfutation, elle-même contestable sur de nombreux points, n’affaiblit en rien la thèse d’Éric Zemmour. Affirmer qu’Adolf Hitler portait des chaussures marron et non des chaussures noires (comme de considérables imbéciles l’assurent) ne veut pas dire que Robert Faurisson ait raison.
Mais c’est une méthode hélas classique de la boîte à outils gauchiste, bordée de cuistrerie et tapissée de mauvaise foi : trouver une ou deux erreurs de détail dans un ouvrage qui démolit la Bonne Pensée, puis en déduire que l’auteur est un abruti qui a eu de mauvaises notes à l’école, et enfin conclure que la totalité du bouquin ne vaut rien.
« Pour finir, la meilleure manière de critiquer l’exécutif, c’est la prochaine élection. »
La Mandragore 5 octobre à 18 h 50
J’aime bien les mandragores !
« Attends, mon lapin, on ne va pas s’en priver ! »
Savonarole 5 octobre à 19 h 19
Ton lapin commence d’abord par te remercier pour ton salut au retour – un peu moqueur mais combien revigorant – du 2 octobre à 19 h 39 !
Et puis il « ne va pas s’en priver » non plus ton lapin ! Mais c’est là le problème : pour le moment il n’y a pas d’offre ! Rien n’est prêt pour la relève. J’ai même entendu alatélé des commentateurs-langue-de-bois affirmer qu’il y a « amenuisement du personnel politique », c’était à se tordre de rire !
Deux camarades ont effleuré la question (le 3 octobre @ caroff 11 h 37 et @ Giuseppe 13 h 51).
Il devient urgent de la traiter.
Dans une vie antérieure j’avais parié sur le départ de Sandan avant terme ; je n’ai perdu qu’à moitié si l’on considère que son dernier semestre fut d’ombre ! Pour Bijou je parie sans état d’âme qu’il va se casser sous peu ! Même Achille va être amené à en convenir !
Et si nous ajoutons un septième à la liste des six précédents nous sommes morts. Il nous faut imaginer autre chose. Ne plus confier la politique aux politiciens par exemple ! Tirer au sort le président, sur liste d’aptitude !
Aptitude, c’est « vache » comme mot ! On en reparle !
Lapin est bien content que nous ne nous chipotions plus pour quelques carrés de carottes ! Danielle va aimer !
@ genau
« On pourrait alors prétendre que l’Inquisition était un benoît tribunal…….. sans rire. »
J’ai entendu dire qu’à l’époque bien des justiciables préféraient avoir affaire aux tribunaux de l’Inquisition qu’à leurs équivalents séculiers.
Retenons donc aussi que nous devons à l’Inquisition d’avoir inventé la procédure contradictoire…
@ Tipaza
Permettez-moi de vous dire que j’ai sur vous un avantage, c’est que moi j’ai lu, stylo à la main, le livre d’Éric Zemmour. Évidemment le texte que j’ai posté n’est pas une improvisation. Je ne commente pas à proprement parlé le billet de Philippe, je fais une analyse différente de la sienne de « Destin français ». Que la rapidité de ma réaction vous amuse, grand bien vous fasse.
Sur le fond, si je vous ai bien compris, vous assimilez la France à son peuple, entendu ici comme l’ensemble des citoyens formant communauté. Je vous cite : « Autrement dit une communauté d’individus peut avoir le comportement d’un personnage imaginaire ayant un passé et souhaitant avoir un avenir, un avenir commun évidemment. C’est la définition du peuple, définition que vous ne voulez pas entendre. Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. »
Vous exprimez votre vision des choses. Ce n’est pas selon moi celle de Zemmour. Il écrit dans son introduction : « Notre histoire est une succession de guerres civiles », thème qu’il reprend dans sa conclusion.
Pas question de « peuple » avec une vision commune de l’avenir, bien au contraire.
En fait je pense que Zemmour a une vision gaullienne de la France vue « comme un personnage imaginaire, doté d’une identité stable et immuable, et non comme une communauté d’individus ». C’est ainsi que de Gaulle pouvait dire qu’il avait une certaine idée de la France et que les Français étaient des veaux.
Certes, le talent de Charles Aznavour, reconnu bien au-delà de nos frontières puisqu’il lui a permis de rayonner internationalement, est indiscutable. Et je fais partie de ceux, très nombreux, qui gardent dans un coin de leur mémoire et ne les oublieront pas certaines de ses mélodies et de ses textes.
Cela justifiait-il pour autant, alors même que j’ai cru comprendre que la famille y était plutôt hostile, un tel hommage national et solennel dans la cour des Invalides ? Pourquoi Johnny, pourquoi Charles, plutôt que d’autres tout aussi talentueux, tout aussi adulés, tout aussi méritants ? J’ai du respect pour ces artistes en particulier et pour nombre d’artistes en général, mais en quoi leur œuvre et leur action mériteraient-elles plus que d’autres une telle reconnaissance officielle ? Verrons-nous aussi à l’avenir, le plus tard possible bien évidemment pour eux, des Benjamin Pavard ou Kylian Mbappé ainsi honorés pour avoir contribué à l’obtention par les Bleus de leur deuxième étoile en 2018 ?
Quant à savoir si Charles Aznavour a lu le dernier ouvrage d’Eric Zemmour, la vie ne lui en a certainement pas laissé le temps mais je crois qu’avec l’esprit de curiosité, d’ouverture, qui le caractérisait, il aurait fort bien pu le lire.
EZ est évidemment ce vilain petit canard, ce rebelle, qui développe tout haut, de manière il est vrai parfois outrancière, des vérités que beaucoup partagent tout bas mais n’osent exprimer ouvertement parce qu’elles heurtent la bien-pensance.
On peut ne pas être en accord avec lui sans pour autant en faire un paria, sans faire preuve d’ostracisme à son égard, sans accepter de s’interroger seulement sur les thèmes qu’il développe en regard de ce que nous vivons réellement.
Parodier le vers de Corneille « Si vous n’êtes français, soyez digne de l’être » illustrerait parfaitement, me semble-t-il, la pensée d’EZ. Et cela a-t-il quelque chose de choquant ?
@ breizmabro | 05 octobre 2018 à 20:50
Ben non, Éric Zemmour n’a fait aucune recherche historique, il n’est pas allé dans des archives nationales, dans les archives de l’épiscopat français, pas plus au Saint-Siège, ni à la Bibliothèque Nationale de France, etc.
Pourtant pour parler des croisades, c’est là qu’il fallait faire ses recherches documentaires.
Il aurait alors su, puisque les religieux catholiques qui accompagnaient les croisades l’ont dénoncé, que les croisés pratiquaient des génocides, des massacres de bébés et le cannibalisme, mais pas les mahométans.
Il a lu des livres orientés sur sa propre opinion, qu’il résume dans son livre, c’est en fait une vaste fiche de lecture, mais pas un livre de recherche, il n’a aucune source documentaire sur les croisades par exemple, ou Charles Martel.
Il se contente de dire qu’un historien en 1930 aurait dit que… alors que l’archéologie a fait des découvertes depuis, ainsi que l’histoire, avec de nouvelles sources documentaires.
Charles Martel, il aurait su que les anglophones parlent de la bataille de Tours, alors que les francophones parlent de la bataille de Poitiers ! du coup personne ne sait dans quelle ville aurait eu lieu cette bataille, certains pensent même qu’elle n’a jamais eu lieu.
Puisque vous tenez à des références, voilà des chercheurs et enseignants, eux diplômés d’histoire, qui ont fait le travail sur les sources documentaires, y compris au Liban, en Syrie, en Palestine et Israël qui possèdent des fonds documentaires.
– Une histoire moderne des croisades – Professeur Jonathan Phillips, spécialiste de l’histoire des croisades Royal Holloway, University of London.
https://editions.flammarion.com/Catalogue/au-fil-de-lhistoire/une-histoire-moderne-des-croisades
– Charles Martel et la bataille de Poitiers de l’histoire au mythe identitaire
http://editionslibertalia.com/catalogue/ceux-d-en-bas/charles-martel-et-la-bataille-de-poitiers
@ Trekker | 06 octobre 2018 à 00:05
Je qualifiais le lien de Michel Onfray de stupéfiant, mais ce n’est pas pour autant que j’y adhère.
Depuis quelque temps Onfray déraille, il s’était mis en tête de vouloir commenter les déchirements de la famille Hallyday, ce n’est pas son rôle.
J’ai apprécié Onfray lorsqu’en bon bûcheron, il a abattu quelques séquoias de la pensée comme Sartre et Simone de Beauvoir.
Il n’empêche que je distingue dans son livre une ligne directrice qui déplore l’effacement de la France, son consentement paresseux ou aveuglé à sa propre disparition face à la montée de l’Islam…
En complément de ce qu’Eric Zemmour expose avec constance, il faut absolument lire cet entretien accordé par le journaliste Yves Mamou à l’occasion de la sortie de son livre Le Grand Abandon, qui expose comment les élites, ayant livré la France à l’Islam, sont responsables de la juxtaposition de deux nations aux référentiels non miscibles.
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/10/05/31001-20181005ARTFIG00341-face-a-l-islamisme-nos-elites-ont-trahi.php
Et l’Histoire nous enseigne que lorsque deux peuples ou deux nations ou deux systèmes opposés se partagent le même territoire, les choses se terminent souvent mal…
@ Anne-Valérie Pinet | 05 octobre 2018 à 22:11
+1
« Avec le temps va tout s’en va », mais pas Charles Aznavour. Il retera parmi nous pour nous rappeler que ses chansons à succès mondial et sa simplicité nous rajeunissent chaque jour un peu plus. Il est exceptionnel. La France n’en aura plus un autre comme lui.
https://www.youtube.com/watch?v=yO3VdHuop50
Banksy s’est inspiré de l’équipe Macron et du gouvernement, il vient de vendre une oeuvre qui s’autodétruit.
@ genau
« Lire l’histoire de la révolution dans le Malet Isaac est à pleurer de désespoir. Michelet, pour puissant qu’il fût, et tout auréolé d’une gloire républicaine, nous a habitués à des fantaisies inoubliables. »
Eh oui, ces gens-là, imprégnés de sectarisme, ont réécrit l’Histoire à leur manière.
Par exemple, la vision idyllique de la révolution de France – comme le disait Edmund Burke – qui prédomine malheureusement encore de nos jours et qui repose sur une base forgée par un Michelet n’ayant lui-même n’a pas connu cette période, est contredite par le sentiment de la plupart de ceux qui, acteurs ou témoins, ont vécu ce drame et qui ont fini par être dégoûtés par les horreurs commises.
Bonaparte a parfaitement su jouer de cette lassitude générale à son profit.
@ Robert Marchenoir
J’observe que vous pinaillez sur mon post-scriptum, mais que vous ne contestez pas l’analyse que j’ai faite du livre d’Éric Zemmour.
Je crois lire sur ce blog que certains se posent la question de savoir si Charles Aznavour a lu le dernier livre de Zemmour.
A moins d’une inscription « Zemmour m’a tuer », on ne le saura pas. Et encore, Aznavour fin lettré commettrait-il une erreur orthographique ?
Super le « rebond » !
Il nous propulse à un niveau où aucun problème ne peut être réglé, dont le chômage qui a toutes les chances de s’accroître. Enfin, si le gouvernement ne bidouille pas les chiffres.
On nous a doctement expliqué qu’en dessous de 2 % il ne faut rien espérer. Alors 1, 6 % quelle victoire !
Et en plus on lit que ce magnifique résultat est lié à la consommation des ménages ! (Dame notre industrie est en berne et la transition énergétique « ultime panacée verte » est loin d’avoir fait ses preuves.)
Or, vu que 54 % des Français ne payent pas l’IR et sont donc censés être « pauvres », un « rebond » de ladite consommation ne repose que sur les 46 % qui en payent. CQFD.
Et ceux-là viennent de se prendre une volée de bois vert du gouvernement, retraités en première ligne, réputés trop riches !
A mon humble avis cela ne va pas inviter à la consommation. Surtout ces « vieux » qui ayant la tête près du bonnet, vont économiser encore un peu plus !
Et les milliards donnés aux grosses fortunes n’ont pas « ruisselé » et ne ruisselleront d’ailleurs pas !
Bof… je sais, un ingénieur en Allemagne revient 40% de moins à son entreprise qu’en France.
Nous en France, on se moque des autres pays.
On veut le beurre, l’argent du beurre et la crémière en prime.
Quand on tue la poule aux oeufs d’or par idéologie, il ne faut pas s’attendre à une bonne récolte.
Pour ma part mon vieux Berlingo diesel va encore faire quelques années de plus (au moins jusqu’à l’équilibre des prix du carburant) et je vais réduire mes dons aux associations de 25 %. Ma priorité reste mes enfants, comme le bon Charles, pas de Gaulle, Aznavour.
@ Robert Marchenoir | 06 octobre 2018 à 08:13
« Sur les femmes il a raison »
Ah bon ? Vous m’étonnez.
Quoique, à bien y réfléchir, il m’avait parfois semblé percevoir une ou deux fois chez vous une dose de zemmourisme sur la question des femmes…
Au moins nous serons d’accord vous et moi sur Napoléon, et sur l’honnêteté de Zemmour. Ce que j’aime à ce propos c’est qu’il n’y met aucune gloriole, sans doute parce qu’elle lui est naturelle. Spontanément je ne peux pas m’empêcher d’être sans réserve de son côté surtout quand je le vois aux prises avec les tartuffes et les crétins qui prennent des mines dégoûtées dès qu’il ouvre la bouche.
Et cela, malgré ce qu’il dit sur les femmes. C’est tout dire.
@ Malika | 05 octobre 2018 à 22:31
« Je n’ai pas pu retenir mes larmes, « Emmenez-moi au bout de la Terre »… C’est la plus belle des chansons d’Aznavour selon moi. »
Ah que vous êtes dans le vrai Malika.
Le plus beau pays du monde chasse ceux qui l’aiment… et c’est bien là la preuve incontournable que nos apparatchiks soviets, politicards et hauts fonctios sont complètement déconnectés des racines et du peuple de base du plus beau pays du monde où ils font tout pour que rien ne change… Ils ont fait de notre merveilleux pays un enfer fiscal et social pour tous ceux qui travaillent… quel gâchis.
Un seul remède… la fuite… pour ne plus être spolié et vilipendé… Charles a bien eu raison … et sûrement bien fait.
La tranquillité et le bonheur sont ailleurs…
Ils avaient l’air malins nos politicards bien nantis et gavés… hors sol… en perpétuelle recherche de sympathie… dans la cour des Invalides… la bien nommée.
Il y a un autre livre d’Yves Mamou à lire : « Le Grand abandon » – Les élites françaises et l’islamisme (éd. L’Artilleur), paru le 25 septembre 2018.
« Alors que l’existence de tensions communautaires a été reconnue par Gérard Collomb lui-même, le journaliste Yves Mamou accuse les élites françaises de s’être coupablement désintéressées de l’immigration, et d’avoir fermé les yeux sur l’islamisation du pays. »
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/10/05/31001-20181005ARTFIG00341-face-a-l-islamisme-nos-elites-ont-trahi.php
@ Robert Marchenoir | 06 octobre 2018 à 08:13
Je partage la quasi-totalité de votre commentaire et j’en profite pour déclarer à mon tour mon admiration devant le courage de Zemmour que vous décrivez parfaitement.
@ Robert Marchenoir à 8h13
« @ Ellen | 05 octobre 2018 à 20:55
« @ duvent | 05 octobre 2018 à 19:58 – Votre commentaire est un vrai sac de nœuds. Je ne vois pas où vous voulez en venir. »
Je ne vois pas ce qui vous surprend. Les commentaires de duvent sont toujours de vrais sacs de nœuds, et on ne voit jamais où elle veut en venir. »
—————————–
Dieu, que je suis déçue !! Marchenoir entre à la dérobée pour m’adresser sa petite flèche venimeuse…
Mais, c’est drôle et il me fait sourire, il ne se lasse pas, il ne s’ennuie pas, il n’arrive pas au fond de son sillon qu’il creuse avec la constance du monomaniaque. Il a encore du temps car son temps n’est pas compté et son fiel qui n’est en réalité rien que de la mousse légère, ne vient pas ronger le fer de l’ennemi.
Marchenoir, je suis votre ennemie, et je m’adresse à vous du fin fond d’un cerveau de femme, qui refuse votre rhétorique dont le principal ressort est ce qu’il y a de bas, partisan, inique, sans gloire ni vertu, en conséquence de quoi, lorsque deux phrases sont un sac de nœuds il convient d’aller chercher Gordien.
Pour moi, les Suppliantes et Eschyle vous réservent un exercice excellent pour votre esprit racorni par la certitude et la vanité.
Par ailleurs, il convient de ne pas ignorer que seul un ennemi en colère ou un ami véritable sait qui vous êtes réellement, un petit ogre édenté et sans ongles. Venez donc et jouons !
@ Florence | 06 octobre 2018 à 14:37
« Face à l’islamisme, nos élites ont trahi » Yves Mamou FigaroVox Publié le 05/10/2018 à 20:27
Merci Florence pour ce lien et cette interview pleine de vérité. Nos élites ont trahi et continuent de le faire, ici même, certains s’entêtent ou s’en flattent !
Je clame pour ma part depuis longtemps que, depuis des décennies, nous sommes trahis, spoliés, bâillonnés par ceux qui ont la charge de la nation, qu’ils soient maudits pour l’éternité !
@ Elusen 06 octobre 2018 à 10:14
« Voilà des chercheurs et enseignants, eux diplômés d’histoire »
Vous avez la preuve qu’ils sont diplômés d’histoire, vous avez une photocopie de leurs diplômes à nous montrer ?
« Une histoire moderne des croisades – Professeur Jonathan Phillips »
Ce monsieur a t-il publié ses « oeuvres » ailleurs que dans une société d’édition mercantile favorable à la vulgarisation de concepts tendancieux ? Si oui prouvez-le moi, produisez ses publications universitaires.
Le « Charles Martel et la bataille de Poitiers de l’histoire au mythe identitaire » publié aux éditions Libertalia, maison d’édition libertaire très controversée, est-il crédible ? Je ne le crois pas.
Pour ma part, en dehors des parutions universitaires de ces « études », les publications par des commerçants fussent-ils éditeurs, ne me satisfont pas.
(Et ne me faites pas le coup du retournement de la preuve ça ne va pas marcher.)
Lucile et Marc Ghinsberg ont reproché à Eric Zemmour son tropisme bonapartiste.
N’étant pas bonapartiste moi-même, je souhaiterais toutefois me faire l’avocat du diable Bonaparte.
S’il a effectivement bataillé sur le continent européen (et ailleurs), il faut tout de même rappeler qu’il n’a fait que poursuivre une action entreprise par ces gentils révolutionnaires qui avaient « déclaré la paix au monde ».
Et si Bonaparte s’est dit le fils de la Révolution, ce n’est pas par hasard.
Bien entendu, ce que nous pouvons lui reprocher est d’avoir humilié la Prusse, ce qui nous a valu 1870, 1914 et même en partie 1939 (l’Histoire se comprend sur le long terme).
Ceci dit, Bonaparte a su siffler la fin de partie révolutionnaire en ayant ramené la paix civile voire une certaine concorde en France tout en ayant rétabli l’ordre, au prix parfois du recours à certaines méthodes draconiennes pas toujours très élégantes, entre autres à l’encontre de l’opposition royaliste.
Lucile a reproché à E.Z son sexisme, mais peut-être ce dernier est-il influencé par l’état d’esprit de son icône, dont l’œuvre maîtresse qu’est le Code civil est un tantinet imprégné de misogynie, mais c’était l’époque qui dictait cette réaction.
Nos bonnes âmes nous répètent souvent que la France est peuplée par des Français de longue date mais aussi et surtout par de nombreux immigrés, qui au fil du temps, se sont intégrés, pour faire partie à part entière de l’immense majorité des Français.
En effet, à l’instar d’Eric Zemmour ou de Charles Aznavour, nous connaissons tous l’histoire de Roman Kacew alias Romain Gary ou Lev Tarassov (ou Torossian) devenu Henri Troyat, pour ne citer qu’eux. Des étrangers français par amour de la France. Henri Troyat dans sa biographie raconte sa déception, comment après être devenu français et avoir changé son nom au grand dam de ses parents qui espéraient toujours rentrer en Russie, il n’a pu intégrer un service spécifique de l’armée française parce que Russe d’origine. C’était du temps où la France ne nommait pas des doubles nationalités à des postes clés ou sensibles.
Mais j’ai aussi en tête des réflexions d’anonymes, deux personnes aujourd’hui décédées, venues en France pour ce qu’elle représentait à leurs yeux et pour donner un avenir à leurs enfants. C’est ce Pondichérien ayant opté pour la nationalité française, militaire retraité qui venait d’acquérir un appartement dans le 19e arrondissement, auquel je demandais s’il se plaisait dans sa nouvelle demeure et qui me répond du tac au tac : « L’appartement, très bien, mais l’environnement pas trop, il y a trop d’étrangers ».
Puis cette femme vietnamienne, rentrant de chez son médecin dont le cabinet avait déménagé dans une maison de santé située dans un quartier difficile, et qui dit à sa fille morte de rire, je ne retournerai pas chez lui car j’étais la seule Française dans la salle d’attente.
Et, pour en revenir à Eric Zemmour, j’ai acheté son dernier livre que je n’ai encore ouvert. J’avais lu Le Suicide français, je sais donc qu’Eric Zemmour n’est pas facile à lire.
Il est vrai que l’Histoire est analysée selon les convictions et les sensibilités de chacun et que souvent les faits historiques sont relatés de façon partisane, passant outre la complexité des événements, des sentiments et des revirements, comme si tout était limpide et explicable sans doutes aucuns. Nous le voyons bien avec des événements récents, aujourd’hui rentrés dans l’Histoire où tout n’était pas noir ou blanc et je pense particulièrement à la dernière guerre.
En cela Zemmour dérange la bien-pensance parce que ses analyses ne sont pas conformes aux versions qu’elle aimerait voir diffuser, surtout actuellement où notre culture vacille sous le poids d’une immigration musulmane de plus en plus importante et qu’elle voudrait rendre anodine.
@ Florence
Le livre d’Yves Mamou paraît aussi très intéressant pour décrire comment la France actuelle en est arrivée à ce point de laxisme à cause des élites qui ont fermé les yeux.
Cher Philippe,
Me pardonnerez-vous de digresser, en évoquant un aspect d’un procès actuel très médiatisé ?
Tout d’abord, qu’on me permette de rappeler que les deux meilleurs chroniqueurs judiciaires actuels de la grande presse sont Stéphane Durand-Souffland et Pascale Robert-Diard.
Parenthèse : Ils ont publié tous deux « Jours de crimes », en 2018, livre passionnant faisant le récit d’une foule de procès. Un excellent ami me l’a adressé fort gentiment.
Dans le procès Pastor actuel, il s’est produit un événement qui a changé la donne. Pascale Robert-Diard le raconte. Jusqu’ici la défense soutenait la thèse d’aveux extorqués dans des conditions épouvantables. On lui aurait tout fait, « sauf lui arracher les ongles » !
Le président de la cour d’assises a décidé de diffuser la vidéo de la scène où l’accusé, très longuement, passe aux aveux, sans aucune contrainte, sans gifle, sans électricité, sans coup de Bottin sur la tête comme autrefois.
La chroniqueuse note sobrement que « l’ogre » Dupond-Moretti a quitté le prétoire sans dire un mot.
Elle note, dans sa chronique du lendemain, que le banc de Me Dupond-Moretti est…vide.
Voilà de quoi méditer sur l’interrogatoire filmé réclamé par tous les avocats de France. Gare à l ‘effet boomerang. En voilà la preuve.
@ Achille | 06 octobre 2018 à 07:44
« Certes Victor Hugo, un de nos plus prestigieux écrivains… »
Vous êtes sûr ? Merci de la précision.🧐😂
@ Lucile | 06 octobre 2018 à 13:59
« Quoique, à bien y réfléchir, il m’avait parfois semblé percevoir une ou deux fois chez vous une dose de zemmourisme sur la question des femmes… »
Ce n’est pas du zemmourisme. Eric Zemmour, parmi d’autres, a plus particulièrement creusé ce sillon en France, mais il s’agit d’une tendance générale en Occident. Je vous assure qu’aux Etats-Unis, premiers touchés par le problème, personne n’a attendu après Eric Zemmour afin de réfléchir sur la question (Eric qui ?).
La combinaison du féminisme avec la féminisation générale des valeurs est l’une des plus grandes menaces qui pèsent sur notre civilisation. Etudiez ce qui se dit dans la « manosphère » américaine, il y a des choses passionnantes (et aussi beaucoup de déchet, naturellement ; c’est la loi du genre).
Quand la directrice des ressources humaines de Google (à moins que ce ne soit la vice-présidente de la féminitude, mais ça revient au même) parvient à faire virer un ingénieur, parce qu’il a écrit dans un mémo interne ce que les psychologues les plus renommés ont établi sans aucun doute concernant la personnalité féminine, alors que Google vit et meurt de la compétence de ses ingénieurs, et que la péronnelle en question ne saurait probablement pas changer un robinet si sa vie en dépendait, lorsque cela est multiplié par des millions à travers une société entière, je ne vous dis pas à quoi ressemble l’avenir de cette société.
« Ce que j’aime à ce propos c’est qu’il n’y met aucune gloriole. »
Tout à fait. Je vais faire sauter bien des gens au plafond, mais Zemmour est un modeste.
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@ Marc GHINSBERG | 06 octobre 2018 à 13:32
« J’observe que vous pinaillez sur mon post-scriptum, mais que vous ne contestez pas l’analyse que j’ai faite du livre d’Éric Zemmour. »
Vous observez mal.
1. Je ne peux pas contester toutes les sottises qui s’écrivent. Le fait que je n’ai rien dit sur le reste de votre commentaire ne signifie pas que je l’approuve.
2. Je n’ai procédé à aucun pinaillage. j’ai dénoncé le pinaillage auquel se livrent les pseudo-savants auxquels vous nous avez renvoyés. Laissez tomber le céçui kidi kyé, ce n’est plus de votre âge. Si vous m’avez bien lu, vous aurez au contraire remarqué que j’ai analysé l’une des méthodes fondamentales de désinformation de la gauche. Qui est loin d’être cantonnée au seul petit article que vous mentionnez.
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@ Exilé | 06 octobre 2018 à 13:31
« La vision idyllique de la révolution de France – comme le disait Edmund Burke – qui prédomine malheureusement encore de nos jours. »
Je me souviens, quand j’étais petit garçon, et que j’entendais pour la première fois notre instituteur évoquer d’une façon élogieuse la Révolution française, tout en nous racontant qu’elle avait consisté à couper de nombreuses têtes, m’être dit, dans mon for intérieur, qu’il y avait quelque chose qui clochait. Mieux vaut la boucler, avais-je pensé, c’est l’instituteur, il doit savoir. Mais tout de même…
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@ duvent | 06 octobre 2018 à 14:51
« Marchenoir entre à la dérobée pour m’adresser sa petite flèche venimeuse… la constance du monomaniaque… Marchenoir, je suis votre ennemie… bas, partisan, inique, sans gloire ni vertu, votre esprit racorni par la certitude et la vanité… un petit ogre édenté et sans ongles… »
C’est pas beau, une femme aigrie et mesquine, méchante et bourrée de ressentiment, qui a besoin de s’inventer des ennemis virtuels pour exister, et dont la seule contribution est l’insulte et le mépris.
Il n’y a rien de venimeux dans ce que j’ai écrit. J’ai simplement approuvé Ellen, qui a constaté que vos posts sont en général incompréhensibles et sans objet : c’est l’évidence même. Et quand vous n’écrivez pas pour ne rien dire, c’est pour vous vautrer dans l’insulte pure et simple, comme ici. Je nettoierais mon jardin avant de faire mon intéressante, si j’étais vous.
« Venez donc et jouons ! »
Pathétique. Prenez un chat, et cessez de troller.
@ duvent | 06 octobre 2018 à 14:51
Bonsoir Madame,
Parmi les commentateurs de ce blog il y a trois cinglés patentés :
– Aliocha,
– Elusen,
– Marchenoir,
qui passent leur temps soit à raconter des histoires folles, soit à injurier, soit à maudire, soit à s’évertuer à ridiculiser les autres.
Elusen pourrait être stagiaire dans un cabinet d’avocats, et scribouiller sur les principes de la contradiction et de la non-contradiction, aboutissant fatalement à la négation des thèses et des antithèses et assumer ainsi la pertinence de son ego (chez les Incas c’est le serpent déplumé qui mange les morts).
Quant à Marchenoir c’est un élève de Louis Althusser qui a mal tourné mais qui finira comme lui.
Aliocha fait des messes noires en cachette et des choses bizarres.
Laissez-les donc, Madame, pour ce qu’ils sont et n’engourdissez plus votre esprit avec la lecture de leurs commentaires pestilentiels.
@ Marc GHINSBERG | 06 octobre 2018 à 09:29
« Permettez-moi de vous dire que j’ai sur vous un avantage, c’est que moi j’ai lu, stylo à la main, le livre d’Éric Zemmour. »
Je ne vous ferai pas le plaisir de vous dire si je l’ai lu, ou pas mais je peux vous dire que j’aurais pu l’écrire.
Sauf en ce qui concerne Napoléon, dont je fus un admirateur, mais ça m’a passé.
Votre lecture besogneuse est l’exemple même d’une lecture qui, penchée sur la lettre écrite, est incapable d’accéder à l’invisible, c’est-à-dire l’esprit du livre.
La lecture au travers d’une grille de lecture partisane ne trouve même pas ce qu’elle cherche, mais ce qu’elle apporte.
Vous en êtes réduit à parler du sexisme de Zemmour et de l’occurrence du mot virilité. La belle affaire quand il s’agit de la survie et du destin d’une nation !
Mais revenons au concept France, vous dites :
« En fait je pense que Zemmour a une vision gaullienne de la France vue « comme un personnage imaginaire, doté d’une identité stable et immuable, et non comme une communauté d’individus. C’est ainsi que de Gaulle pouvait dire qu’il avait une certaine idée de la France et que les Français étaient des veaux. »
Je réponds d’abord sur la vision de la France.
Mais c’est l’énoncé du mythe dans sa beauté ! Et de Gaulle ajoutait « Mon cher et vieux pays », pour lequel il avait un attachement charnel, le mythe l’avait possédé. Cela arrive souvent chez les grands hommes qui se considèrent porteurs d’une mission.
Zemmour reprend à son compte ce mythe.
Toutefois un mythe pour se réaliser doit revenir sur terre et passer par le truchement des hommes, qui sont imparfaits par nature.
Et c’est là que la notion de communauté intervient, une communauté unie à travers un passé commun et accepté, qui doit tendre vers un objectif désirable par tous ou le plus grand nombre en tout cas, cet objectif étant la réalisation du mythe sur terre.
Aucune contradiction entre ce que dit Zemmour et ce que j’ai essayé de vous expliquer en beaucoup moins de pages.
Sur la deuxième phrase :
« C’est ainsi que de Gaulle pouvait dire qu’il avait une certaine idée de la France et que les Français étaient des veaux. »
Que de Gaulle constate que les Français ne pouvaient réaliser l’arrivée sur terre du mythe, c’est une évidence et n’est pas une affaire en soi. Elle le devient si, comme le font les politiciens malhonnêtes, cette phrase est extraite de son contexte et sert à humilier les Français.
Le mépris comme argument de débat, c’est un jeu que la gauche maîtrise ou croit maîtriser pour réduire ou empêcher des réactions populaires, appelées maintenant populistes.
Parmi les vôtres, à gauche, certains utilisent aussi le qualificatif de franchouillard.
Le mépris des autres pour se grandir est un grand classique à gauche, en oubliant que l’on n’est grand que par la grandeur de ses ennemis.
Bon… j’ose ! Un billet sur Aznavour et Zemmour, carrément pas d’accord. C’est juste incongru, un non-sens, une erreur. Je crois qu’il n’aurait pas aimé du tout. Du tout ! (Par ailleurs je suis très en phase avec Marc Ghinsberg, une fois de plus.)
@ Robert Marchenoir
« C’est pas beau, une femme aigrie et mesquine, méchante et bourrée de ressentiment, qui a besoin de s’inventer des ennemis virtuels pour exister, et dont la seule contribution est l’insulte et le mépris. »
Bien, je me demande si vous êtes plus lâche que fourbe, et j’hésite à délibérer…
Par ailleurs, il me semble qu’il y a un peu de tout ce que vous m’attribuez, dans ce que vous me destinez.
Pourquoi, systématiquement, me proposez-vous d’aller faire la vaisselle, jardiner ou jouer à la pelote avec mon chat ?
Voyez-vous Marchenoir, il serait bon et même excellent, comme votre compère Zemmour, que vous appreniez à parler des femmes sans leur assigner une activité ménagère dans laquelle je présume que vous n’êtes pas si mauvais et même, sans m’avancer beaucoup, que vous aussi êtes une excellente ménagère !
N’ayez pas peur de dire clairement le fond de votre pensée, ce qui ne peut pas être mortel et donc ‘tutafé » bienvenu.
Je remarque que vous avez besoin de bons points, et d’un fan-club, ce qui rend votre image particulièrement « offensive », et cela je ne vous le cache pas, fait peur !!
Enfin, et puisque vous me faites l’injonction de jardiner, je vous fais celle de tenir debout quand duvent souffle !
Nota Bene : il est très recommandé de ne pas prendre à la lettre les mots tels que « ennemi », qui peut très facilement être remplacé par contradicteur.
Alors, virtuel Marchenoir, « noli timere, ego tecum sum », le forum supporte le pugilat et la tribune aux harangues, tous les sophistes !
Brett KAVANAUGH
Félicitations à cet homme et à sa famille pour leur dignité dans l’hystérie fémino/médiatico/démocrate déchaînée contre sa nomination à la Cour suprême des Etats-Unis. C’est maintenant acquis, contre les bassesses de tous genres y compris celles des médias français.
Un énorme apport à Donald Trump pour le Midterms.
Cordialement.
@ breizmabro
« Vous avez la preuve qu’ils sont diplômés d’histoire, vous avez une photocopie de leurs diplômes à nous montrer ? »
La science historique ne ressort effectivement pas du monopole de diplômés d’histoire, de nombreux ouvrages historiques de valeur ayant été publiés par de simples passionnés d’Histoire ou ayant eu accès à des archives inédites, de même que la science de la physique n’est pas le monopole de physiciens diplômés.
Par exemple, le téléphone, le gramophone, la radio, la télévision et même les bases de l’informatique sans oublier l’automobile et l’avion, pour s’arrêter là, ont été découverts ou développés par des amateurs, c’est-à-dire par des gens qui aiment ce qu’ils font…
@ breizmabro | 06 octobre 2018 à 15:55
Pour avoir fréquenté longtemps les bureaux de contrôle APAVE, SOCOTEC… et bien sûr le vénérable Veritas, j’exige l’original, pas la photocopie, ainsi que les feuilles de calculs et la modélisation.
Charles Aznavour, bien que chanteur à la voix médiocre, a écrit quelques bonnes chansons qui ont marqué notre époque : il avait certes des qualités humaines qui le rendait attachant, mais pas plus que d’autres qui ont, autant que lui sinon davantage, leur place dans le panthéon des artistes ou créateurs s’étant illustrés dans le domaine de la littérature, de l’art ou de la musique.
C’est pourquoi l’on s’interroge sur les raisons qui ont poussé ce pouvoir à organiser des funérailles nationales aux Invalides en son honneur, avec drapeau tricolore sur son catafalque porté par huit gardes républicains !
J’imagine que pour Brigitte Bardot (à laquelle je souhaite néanmoins longue vie) et Line Renaud, ça va être grandiose et qu’il y aura trois jours de deuil national minimum !
@ Exilé | 06 octobre 2018 à 16:22
« Et si Bonaparte s’est dit le fils de la Révolution, ce n’est pas par hasard. Bien entendu, ce que nous pouvons lui reprocher est d’avoir humilié la Prusse, ce qui nous a valu 1870, 1914 et même en partie 1939 (l’Histoire se comprend sur le long terme). »
Le raccourci est pour le moins rapide, pour ne pas dire raide.
Le compte de Napoléon Ier a été réglé par le tsar Alexandre Ier après les Cent-Jours, la France qu’il avait voulue avant les Cent-Jours ayant pour frontière le Rhin, largement réduite après ! Et la Belgique reste une création de la Grande-Bretagne destinée à empêcher la France d’avoir des envies d’annexion de ces territoires…
Il ne faut pas non plus sous-estimer le rôle de la Grande-Bretagne qui n’a jamais accepté d’avoir perdu la guerre de Cent Ans et qui a toujours généré des guerres contre la France, soit directement, soit indirectement pour avoir le leadership mondial, sans jamais laisser la France la concurrencer en quoi que ce soit.
Il suffit de se rappeler son comportement dans les Indes, au Canada ou plus près de nous à Fachoda… Le système politique britannique a toujours vu d’un mauvais œil la Révolution française qui, par son exemple, aurait pu entraîner une diffusion de ses « idées malsaines » en Grande-Bretagne et menacer son régime politique par contagion.
Même après la Première Guerre mondiale, malgré les accords Sykes-Picot, elle a tout fait pour saboter la politique de la France au Levant, notamment en Syrie, sur les conseils avisés d’un certain Lawrence d’Arabie. Et même lors de la défaite de 1940, Churchill a proposé la fusion de la France avec la Grande-Bretagne… Toujours son même rêve, et ce n’est tout de même pas pour rien qu’en France elle a été affublée du qualificatif de « perfide Albion » !
@ boureau | 06 octobre 2018 à 19:49
« Un énorme apport à Donald Trump pour le Midterms. »
D’où tenez-vous cela ?
Tant que les élections n’ont pas eu lieu vous n’en savez rien, puisqu’il se murmure qu’il pourrait perdre le vote des femmes à cause de cela.
Sans compter que rien est joué, puisque vous ignorez la Constitution des USA. Un juge est révocable, un basculement des deux chambres permettrait de le révoquer. Une enquête judiciaire, voire un procès avec condamnation mettrait un terme.
———————————————-
@ Terre Noire | 06 octobre 2018 à 07:49
« Rédoine Faïd se déplaçait à Creil en burqa. Eh oui, il y a des connections entre les trafics et les islamistes. »
Le type qui comprend tout de travers !
Un criminel évadé de prison, et activement recherché partout en France, se déplace en burqa ou niqab pour ne pas être identifié et non parce que cela aurait un rapport avec l’Islam théorie politique impérialiste.
Donc, à sa précédente évasion, comme il se déguisait avec perruque et autres accessoires, c’était soit un complot des drag queens, soit un complot du carnaval de Dunkerque.
Mais quel peut bien être le rapport avec la mort de Aznavour et Zemmour ?
@ Mary Preud’homme | 06 octobre 2018 à 20:46
« C’est pourquoi l’on s’interroge sur les raisons qui ont poussé ce pouvoir à organiser des funérailles nationales aux Invalides en son honneur, avec drapeau tricolore sur son catafalque porté par huit gardes républicains ! »
Me posant la même question, je n’ai trouvé qu’une seule réponse : la Francophonie bien sûr ! 🙂
@ breizmabro | 06 octobre 2018 à 15:55
L’un est agrégé, donc Journal Officiel, l’autre a un doctorat, ainsi inscrit sur le site officiel des personnes ayant obtenu leur doctorat, tous deux étant dans l’enseignement le ministère de l’Éducation nationale et le ministère de l’Enseignement supérieur ont vérifié le casier judiciaire et les diplômes, le tout a été publié au Journal Officiel.
http://www.theses.fr/s90531
Le troisième étant Britannique, sa thèse a été publiée par l’université, comme il a le titre de professeur, il est donc agrégé universitaire, l’université Royal a donc vérifié son diplôme.
Vous avez juste oublié que les thèses étaient publiées et que pour être enseignant au sein de l’Union européenne, les diplômes sont vérifiés.
Étant donné que le Professeur Jonathan Phillips est Britannique, ses ouvrages sont d’abord publiés au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, le livre sur les croisades dont nous parlons aux éditions universitaires Routledge.
https://frama.link/erNfmMX7
Par contre vous n’avez aucune preuve qu’Eric Zemmour soit diplômé en histoire, mais sur lui vous ne posez aucune question.
@ Elusen 07 octobre 2018 00:42
Brett KANAVAUGH
« D’où tenez-vous cela »
Du bon sens, Elusen, du bon sens ! Dont vous me paraissez sérieusement manquer.
« Il se murmure qu’il pourrait perdre le vote des femmes à cause de cela »
C’est ce que « murmuraient » les adversaires de Trump avant son élection et toutes les études – toutes – sur le vote des femmes lors de cette élection (publiées dans les mois qui ont suivi), montrent que les femmes l’ont élu avec un pourcentage qui varie entre 52 et 54% ! Alors, vos « murmures » !
Mais c’est votre droit de penser n’importe quoi !
Pour le reste de votre post, vous pouvez toujours rêver !
Cordialement.
@ Roger L | 06 octobre 2018 à 17:46
Amusants ces intervenants au pseudo fugitif, qui viennent balancer leur vanne et se barrent en courant. Ça donne un peu de fraîcheur au blog, car il est vrai qu’ici beaucoup se prennent très au sérieux.
@ Tipaza
« Votre lecture besogneuse est l’exemple même d’une lecture qui, penchée sur la lettre écrite, est incapable d’accéder à l’invisible, c’est-à-dire l’esprit du livre. »
Vous avez raison Tipaza, pour bien comprendre un livre il est préférable de ne pas l’avoir lu.
@ duvent | 06 octobre 2018 à 19:19
Cher petit courant d’air qui n’a rien à dire, le dit très mal et se hausse du col en se prenant pour du vent !
Et si au lieu de chercher querelle à certains intervenants dont j’ai fait partie, vous nous donniez votre avis sur les sujets en cours ?
Vous pourriez essayer de vous exprimer et nous de vous comprendre.
Bref oubliez-nous, et souvenez-vous du sujet du billet, voilà le but premier, après, bien après, vous pourrez débattre ou pas avec nous.
Bébert la messe noire ! Encore un qui a tout compris et qui tente son sabbat du dimanche : ils fatiguent, les incultes.
On rappellera à certains qu’un diplôme n’est synonyme de qualification qu’au regard de celui qui le délivre.
Si bien qu’un doctorat d’histoire ne vaut pas plus qu’un brevet de soumission à la raison d’Etat, c’est-à-dire moins que rien.
@ Mary Preud’homme | 06 octobre 2018 à 20:46
Mary, Mary… Et Mireille Mathieu qu’en faites-vous ? Vous allez vous mettre à dos tous les retraités de la planète.
@ Claude Luçon
Oui, on rend hommage aux Invalides à un homme qui a juste omis de faire son service militaire alors qu’il aurait pu le faire pendant la guerre, sinon au début, à la fin.
On n’en a pas fait autant pour Jean Gabin, qui lui, y est allé volontairement, et en y risquant effectivement sa peau.
Les Invalides sont maintenant dédiées au politiquement correct, évidemment antimilitariste…
@ Zonzon | 06 octobre 2018 à 08:30
« Il devient urgent de la traiter »
Je compte sur vous et la réactivité est une qualité essentielle dans mon domaine pour être reconnu.
@ Robert Marchenoir
Si un jour Philippe aborde le sujet de la féminisation de la société, on en rediscutera. Dans l’immédiat, il me semble qu’en France, la menace sur notre civilisation viendrait plutôt d’une religion vraiment pas du tout féministe et très militante ; mais d’accord, je trouve grotesque et préoccupant un mouvement comme « MeToo ». Je veux bien considérer que le glissement à gauche et vers l’égalitarisme corresponde à des « valeurs » dites « féminines » – moi je dirais plutôt à une organisation de la société de type « familial », et collectiviste. C’est un glissement général en Occident dans lequel les hommes ont autant leur part que les femmes.
En ce qui concerne l’affaire Kavanaugh aux USA, évoquée par boureau, si le viol présumé n’avait pas été l’accusation la plus commode, car nécessitant le moins de preuves tangibles, l’opposition (à Trump) aurait trouvé autre chose, comme en France lorsqu’on s’est débarrassé de Fillon exactement au bon moment en jetant le soupçon sur lui ; le procédé est similaire sur le fond, même si le motif diffère. La dame procureur a fait un travail remarquable pour faire ressortir le côté fumeux et peu crédible des accusations de Christine Blasey Ford. Voici quelques moments-clefs (sous-titres en anglais). Les commentaires des internautes sont intéressants à lire.
https://www.youtube.com/watch?v=KD_u4T3LzAQ
https://www.youtube.com/watch?v=nnN7wtJ7iIc&t=4s
@ Exilé
Ce que je réfute comme vous c’est la croyance martelée par la gauche selon laquelle si nous n’avions pas eu la Révolution et la Terreur nous serions encore gouvernés par un roi absolu en France, et l’on n’enseignerait pas à lire aux enfants… ce qui est d’ailleurs le cas maintenant pour 20% d’entre eux dans nos écoles de la République. C’est un peu le raisonnement de Pascal Boniface qui reprend la formule russe selon laquelle il faut manquer de cœur pour ne pas regarder la révolution avec tendresse, mais manquer de tête pour vouloir la refaire. Nous avons la preuve que c’était loin d’être une nécessité en voyant que d’autres pays ont pu s’en passer et sont au moins aussi démocratiques que le nôtre.
Un petit mot pour la mort de Montserrat Caballé. Elle avait une voix très douce, on respirait mieux en l’entendant chanter.
@ Elusen
Votre lien vers William Blanc prouve seulement qu’il prépare, depuis 2010, une thèse sur un « PROBLEME DE L’ECONOMIE DE TRANSHUMANCE EN PROVENCE AU XVe SIECLE », je ne vois pas le rapport avec une thèse sur l' »Histoire moderne des croisades » ou sur « Charles Martel et la bataille de Poitiers, de l’histoire au mythe identitaire »… Quant à Jonathan Phillips je n’ai constaté aucune publication non plus sur ces thèmes.
Si l’un est peut-être agrégé et l’autre docteur vous ne prouvez pas que ces personnages ont publié des thèses sur l' »histoire des croisades » ou sur « Charles Martel et la bataille de Poitiers » !
En outre vous affirmez que les CV de ces messieurs sont parus au JO. Prouvez-le.
Enfin, comme à votre habitude, ne livrant que des approximations à vos affirmations péremptoires vous me glissez un « Par contre vous n’avez aucune preuve qu’Eric Zemmour soit diplômé en histoire ».
Dans le billet auquel vous répondez je n’évoque pas M. Eric Zemmour, je ne comprends pas bien dans ces conditions pourquoi vous affirmez que je ne vous apporte pas la preuve que cet essayiste français possède ou non un diplôme en histoire car je n’en sais strictement rien, lui-même ne s’étant jamais targué d’un posséder un, sauf preuve contraire que naturellement vous allez me fournir.
Je vous avais pourtant prévenu que vos digressions étaient absurdes.
@ Exilé | 06 octobre 2018 à 16:22
Les Français, gentils toutous de la gouvernante anglaise, ont totalement intégré la propagande noire sur Napoléon, l’Ogre. C’est pourquoi aujourd’hui on trouve le plus de bonapartistes en Angleterre : eux ne se laissent pas prendre à leur propre propagande.
@ Robert
« Le compte de Napoléon Ier a été réglé par le tsar Alexandre Ier après les Cent-Jours »
Certes, mais toujours est-il que l’écrasement de la Prusse en 1806 a été directement à l’origine d’une réaction vive dans les milieux intellectuels (Fichte et ses Discours à la nation allemande etc.) ayant conduit à une prise de conscience du sentiment national prussien puis allemand, ce qui mènera de façon globale au pangermanisme.
Ce que les Rois de France et leurs ministres ont voulu éviter à travers la fédération des États allemands a été imprudemment réalisé sous l’impulsion de la Révolution et de son enfant terrible Napoléon.
Le militarisme allemand, avec l’outil constitué par l’armée organisée de façon à viser une efficacité optimale, tant humaine que matérielle, remonte à cette époque.
« Il ne faut pas non plus sous-estimer le rôle de la Grande-Bretagne… »
En fait, l’objectif permanent de la Grande-Bretagne a été de combattre la puissance européenne dominante du moment, et cette puissance a longtemps été la France, le rang de première puissance mondiale étant quasiment partagé entre la Grande-Bretagne et la France à la veille de 1789.
Au passage, sous l’impulsion de Louis XVI, la marine française était en passe de surclasser techniquement celle de la G.B, ce qui pourrait expliquer certaines tentatives de déstabilisation de la vie politique française de la part de la G.B.
Quand l’Allemagne a occupé cette place, la G.B a donc changé de politique et s’est alliée avec son ennemi traditionnel français (cf « l’Entente Cordiale »).
Nouveau jeu de bascule dès 1918 alors que la guerre n’était pas terminée, la G.B s’est remise à combattre les intérêts de son allié d’hier (pétroles de Mossoul) d’autant plus qu’en 1919 cet allié possédera la plus puissante armée du monde..
D’où les interventions de la G.B et des USA pour par exemple limiter le tonnage de la marine de guerre française à un niveau relativement faible, voisin de celui consenti à l’Italie.
Mais pour faire court, c’est bien la révolution de France et ses suites qui ont ouvert la boîte de Pandore du militarisme européen puis mondial avec les drames qui en ont découlé…
@ Mary Preud’homme 06 octobre 2018 20:46
Effectivement on peut se poser la question sur la légitimité d’un hommage aux Invalides à Charles Aznavour.
Le fait d’être commandeur de la Légion d’honneur lui confère ce droit, tout simplement.
@ Claude Luçon
@ Jabiru
« Le fait d’être commandeur de la Légion d’honneur lui confère ce droit, tout simplement. »
Rédigé par : Jabiru | 07 octobre 2018 à 13:29
Faux !
Pour rappel :
Réponse du Secrétariat d’État auprès du ministère de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire (question : drap tricolore sur cercueil)
publiée dans le JO Sénat du 13/11/2014 – page 2543
« Hormis certaines situations liées aux conditions dans lesquelles sont rendus les honneurs funèbres militaires, conformément aux dispositions des articles 45 et 48 du décret n° 89-655 du 13 septembre 1989 relatif aux cérémonies publiques, préséances, honneurs civils et militaires et de l’article 14 du décret n° 2004-1101 du 15 octobre 2004 relatif au cérémonial militaire, les personnes pouvant bénéficier du privilège de voir recouvrir leur cercueil d’un drap tricolore sont les anciens combattants titulaires de la carte du combattant, de la carte de combattant volontaire de la Résistance ou du titre de reconnaissance de la Nation (TRN), les réfractaires du service du travail obligatoire (STO) ayant obtenu la médaille commémorative française de la guerre 1939-1945 ainsi que les civils, fonctionnaires de la police nationale et sapeurs-pompiers, tués dans l’accomplissement de leur devoir et au cours de circonstances exceptionnelles. Les titulaires de la médaille militaire, comme d’ailleurs les membres de l’ordre de la Légion d’honneur ou de l’ordre national du Mérite, ne peuvent donc se prévaloir de ce privilège qu’au titre d’une de ces catégories. Étendre cette prérogative à d’autres catégories de bénéficiaires ôterait tout caractère exceptionnel à cette marque hautement symbolique de reconnaissance de la Nation. »
https://www.bfmtv.com/societe/onfray-adresse-une-lettre-ouverte-aux-accents-homophobes-a-macron-1538736.html
J’ai l’impression que certains n’attendent plus que le peuple descende dans la rue pour demander l’éjection d’Emmanuel Macron « ce président indésirable et fantoche ».
Je suis en accord avec ces certains, Macron est maintenant une insulte permanente à la France.
@ Achille | 07 octobre 2018 à 08:25
On n’intervient pas souvent, mais on affronte souvent vos platitudes. Vous êtes un expert en la matière. Il faut vous rendre cette gloire.
@ Marc GHINSBERG | 07 octobre 2018 à 08:48
« Vous avez raison Tipaza, pour bien comprendre un livre il est préférable de ne pas l’avoir lu. »
Vous avez une façon de rompre le débat qui est d’une mauvaise foi toute féminine.
Je comprends pourquoi l’occurrence de la virilité chez Zemmour vous gêne.
PS : Que les dames du blog m’excusent, mais certains archétypes sont indispensables dans un débat, même si leur justesse peut laisser à désirer ;D
@ roger L | 07 octobre 2018 à 15:25
« On n’intervient pas souvent, mais on affronte souvent vos platitudes. »
On ? Ah parce qu’en plus vous vous mettez à plusieurs pour écrire deux lignes ?
Il est regrettable que vos commentaires ne soient pas plus étoffés car ce ne sont pas des platitudes que vous nous servez mais une pure désolation intellectuelle.
@ roger L 7 octobre à 15 h 25
« @ Achille | 07 octobre 2018 à 08:25
On n’intervient pas souvent, mais on affronte souvent vos platitudes. »
Platitudes, c’est vite dit. Vous « n’intervenez pas souvent », une raison supplémentaire pour utiliser le mot juste.
@ Michelle D-LEROY
D’après Yves Mamou, les élites n’ont pas fait que fermer les yeux. Elles ont participé activement et elles continuent.
@ Tipaza
Vous qui êtes un suiveur, vous vous proposez de me faire connaître quand et de quelle manière, ajuster à vos désirs mes propos ?
Je dois donc, absolument, vous dire que depuis que j’ai lu sur un autre fil votre petite saillie sur « la mauvaise foi féminine », je meurs littéralement d’envie d’échanger avec un homme dont la virile intervention m’a définitivement éblouie…
Pourquoi donc vous excuser après avoir fait part de ce qui vous plaît infiniment, accoler les femmes à l’image bien utile de la mauvaise foi ?
Vous n’êtes pas très à l’aise, et dire que vous avez mis tout votre courage dans cette sortie…
Tipaza, sans doute les femmes qui vous entourent ont-elles ce défaut, mais à travers le monde, sur les monts et dans les vallées, dans les cités et les campagnes, se trouvent des femmes qui pourraient vous corriger pour cette imbécillité que vous colportez avec audace !
Mais les femmes, en dehors d’être selon vous de mauvaise foi, sont aussi magnanimes, dès lors je vous propose de méditer sur l’utilité de la mesure et la pondération !
Par ailleurs, je trouve très significative cette habitude, que certains ici croient indispensable, et qui consiste à venir défendre le chef qu’ils se sont choisi, contre duvent léger…
Messieurs, comme vous m’avez effrayée avec toute cette virilité virtuelle que vous déversez, je vais de ce pas faire un petit fanion au crochet, sur lequel je ne manquerai pas de raconter mon calvaire !
PS : Voici, un autre adage pour vous servir : « Tu ne peux pas gouverner par raison, une chose (la femme) qui n’a en soi ni raison, ni mesure ! » (Térence – L’Eunuque)
Faites-en bon usage !
A propos de l’accueil d’Aznavour aux Invalides, Hollande et Macron ont transformé ce lieu en une fosse commune… Avez-vous vu la minividéo diffusée à propos de la lettre d’Onfray à Macron et qui commence par « Mon chéri » ?
Ne vous étonnez plus du départ du ministre de l’Intérieur, il n’en pouvait plus de devoir supporter une hiérarchie aussi folle, « l’Elysée étant devenue une cage aux folles ».
Je suis très heureux qu’un homme d’Etat ait eu la volonté d’agir impétueuseument et qu’il ait décrété, lors de son discours d’adieu, ce qui nous attend.
L’ancien maire de Lyon est un des rares hommes en France qui puisse relever la tête, ce que nos généraux ne savent plus faire.
Il va y avoir des changements ministériels mais pas caractériels et chaque jour nous apporte des dettes et des immigrés supplémentaires…
Waterloo n’aura pas suffi aux Français il leur faut une nouvelle raclée.
@ breizmabro
Bien d’accord avec vous et vos considérations sur les agissements du sieur Elusen, le voyou de ce blog, classé « cinglé patenté » par yves albert (06/10 à 18h18).
Son argument suprême, quand il est à court, c’est de dire « prouvez-le ! », ce qui est un peu pauvre quand on se veut l’Attila de l’invective alors qu’on n’a que le charisme de la punaise.
Pour vomir du Zemmour, il se borne à comparer son dernier livre « Destin français » à… Mein Kampf, ce qui donne idée de la boursouflure et du fanatisme du bonhomme.
Dommage qu’il n’y ait pas ici de Commission d’Hygiène et de Sécurité pour lui signifier « heraus ! » (dehors !).
@ yves albert | 06 octobre 2018 à 18:18
« Quant à Marchenoir c’est un élève de Louis Althusser qui a mal tourné mais qui finira comme lui… commentaires pestilentiels… qui passent leur temps soit à raconter des histoires folles, soit à injurier, soit à maudire, soit à s’évertuer à ridiculiser les autres. »
J’aimerais bien que vous me montriez où j’aurais « injurié ou maudit les autres ». Quant à les ridiculiser, certainement, cela m’arrive. Pourquoi ? Il ne faudrait pas ? Vous pensez que personne ne mérite d’être ridiculisé, ici ?
Vous pensez que vous ne méritez pas d’être ridiculisé, par exemple ? Vous pensez qu’il n’est pas parfaitement ridicule, de votre part, de me comparer à Althusser, alors que je passe mon temps à débusquer le communisme dont la France est incrustée ? Vous ne pensez pas que vous êtes un être non seulement digne d’être ridiculisé, mais profondément méprisable, à me traiter d’assassin, puisque c’est ce que signifie votre ridicule assertion selon laquelle je finirais comme Althusser, qui a étranglé sa femme ?
Vous pensez qu’il n’est pas profondément méprisable, de votre part (ne parlons pas de ridicule), de prétendre que je ne raconte ici que des histoires folles, alors que vous vous permettez de m’insulter sans jamais vous être donné la peine de réfuter un seul de mes commentaires ?
Vous ne pensez pas que les trolls dans votre genre méritent toutes les injures qu’ils peuvent recevoir, et que vous devriez me remercier de vous les avoir épargnées, parce que vos interventions sont trop insignifiantes pour mériter autre chose que l’indifférence ?
______
@ duvent | 06 octobre 2018 à 19:19
« Voyez-vous Marchenoir, il serait bon et même excellent, comme votre compère Zemmour, que vous appreniez à parler des femmes sans leur assigner une activité ménagère. »
Vous n’êtes pas « les femmes ». Dieu merci, l’écrasante majorité des femmes ne sont pas comme vous. Ne prétendez pas parler au nom d’un sexe que vous ne représentez nullement.
Il ne manque pas de femmes aimables, qui ont la tête sur les épaules et savent se rendre indispensables. Vous pourriez tenter de nous convaincre que vous en faites partie.
Quant au câlinage d’un chat, ou au binage d’un jardin, je ne vois pas ce qu’ils ont de de féminin, ni même de ménager. Il ne manque pas d’hommes qui jardinent, ou qui aiment les chats.
Mais vous préférez confirmer une fois de plus le point de vue d’Ellen et le mien : vous racontez effectivement n’importe quoi. Maintenant, vous essayez de nous faire croire que « Marchenoir, je suis votre ennemie » voulait dire, en réalité, que vous étiez mon contradicteur de bonne foi.
Vous ne contredisez rien ni personne. Vous vous moquez du monde. Traiter quelqu’un de « petit ogre édenté et sans ongles » n’est pas le contredire. C’est montrer que vous n’avez rien à dire. C’est montrer à la face du monde que vous n’avez que de la haine et des insultes à proposer.
Donc, oui, je vous suggère, dans votre propre intérêt, de vous livrer à quelque activité manuelle, pour vous changer les idées. Vous me semblez être bien méprisante envers le travail manuel. Vous avez tort. Mariner dans votre faux intellectualisme dégoulinant de frustration et de haine n’a pas l’air de trop vous réussir.
@ Achille | 07 octobre 2018 à 16:18
Dites-vous bien que ce n’est pas une agression à votre encontre, et que relever le fait que vous nous informiez que Victor Hugo est un de nos plus grand écrivains, ce que chacun ignorait, ne cherche pas à vous tourner en ridicule.
Vous écrivez beaucoup sur le blog. Je ne dis pas que vous lâchez des platitudes tout le temps, mais que vous en lâchez une cargaison non négligeable.
Vous n’êtes pas désagréable à lire, mais quand vous larguez un missile, on est désemparé !
Le problème est que je ne suis pas le premier à dire cela. Vous le savez très bien. Les griefs se sont accumulés émanant d’autres commentateurs.
Relisez-vous plus, vous dégagerez moins de perles.
Ou plutôt si, continuez… vous contenterez un certain public.
Aucune haine dans ce propos. Juste un constat et une certaine forme d’apitoiement, sans irrespect, croyez-le bien.
@ breizmabro | 06 octobre 2018 à 15:55
« Si l’un est peut-être agrégé et l’autre docteur vous ne prouvez pas que ces personnages ont publié des thèses sur l' »histoire des croisades » ou sur « Charles Martel et la bataille de Poitiers » ! En outre vous affirmez que les CV de ces messieurs sont parus au JO. Prouvez-le. »
Pour d’autres raisons, il y a quelques mois j’avais lu des publications de livres qui ne sont en aucun cas des thèses, quant au CV au JO… je suis plus sûr du homard bleu.
Si vous vous mettez aussi à solliciter des preuves, alors là… Vous serez pardonnée, j’ai réservé à l’estaminet du coin, dans tous les cas l’accueil y est chaleureux.
@ Robert Marchenoir | 07 octobre 2018 à 18:34
Prenez le temps de relire toutes vos disputes avec de nombreux commentateurs de ce blog et comment elles se terminent. Vous êtes le champion de la contradiction violente et injurieuse, c’est votre raison de vivre.
Sacré Marchenoir et pourtant si vous le vouliez vous pourriez faire autre chose que de perdre votre temps à cela.
@ Roger L | 07 octobre 2018 à 18:56
« Aucune haine dans ce propos. Juste un constat et une certaine forme d’apitoiement, sans irrespect, croyez-le bien. »
Votre apitoiement me touche. Venant de quelqu’un qui ne s’est pas encore distingué par la subtilité de ses commentaires cela a même plutôt tendance à me faire sourire.
Cela fait belle lurette que je ne me formalise plus des commentaires de certains intervenants qui, comme vous, me font le numéro du « condescendant » et sont bien incapables d’apporter une opposition constructive.
Ceci étant si mes posts vous importunent à ce point, le mieux est encore de ne pas les lire, ce qui vous évitera d’y répondre.
@ Robert Marchenoir
Dites-moi, mais finalement vous êtes très sensible, trop sensible !! Vous me faites rire mais vous me faites aussi de la peine, dès lors je me sens trop brutale avec vous, mais ce n’est pas de ma faute, c’est plutôt de la vôtre…
Je vous ai lu, ici même, agonir les uns et les autres et j’en ai conclu, hâtivement certes, que vous étiez un dur à cuire…
Bien, Marchenoir, je vous prie de trouver ici toute ma confuse et sincère contrition…
Par ailleurs, je voulais vous dire en passant, et j’espère que je n’offenserai pas votre aimable personne, que l’on m’avait laissé entendre que toutes les femmes n’étaient pas représentées par moi, ce que je refuse de croire, le monde ne peut pas être aussi injuste… Il semble que cet état d’âme vienne de mes frustrations et de mon amertume…
Le petit tour de passe-passe sur mon mépris pour le travail manuel est délicieux, bien qu’il ne m’échappe pas que sans doute dans une autre vie vous ayez été un extraordinaire acrobate. Votre échine est très souple…
Va, je ne te hais point !
@ Giuseppe 07 octobre 2018 à 19:15
« je suis plus sûr du homard bleu » (*)
Et moi donc 😉
Concernant « Si vous vous mettez aussi à solliciter des preuves, alors là… »
…je ne fais qu’utiliser le même procédé que petit elusen. Ni plus, ni moins.
Adéo Giuseppe
(*) En ce moment la pêche aux homards est en stand-by, trop de vent + une marée de 108 à venir 🙁
Du coup je vais sur le blog me distraire avec l’inénarrable petit elusen 😉
@ boureau | 07 octobre 2018 à 07:02
Ce qui est drôle, c’est que vous prétendez que j’aurais affirmé !
Et les études ne prouvent pas que les femmes auraient majoritairement voté pour lui, c’est matériellement impossible que de telles études puissent l’établir.
Et pourquoi ?
Ben de nouveau, moi, j’ai lu la Constitution des USA.
Le Président des USA n’est pas élu par les citoyens, mais par les grands électeurs qui n’ont strictement rien à voir avec les sénateurs et les représentants.
Ils ne sont nommés par les gouverneurs des 50 États fédérés que pour élire le Président et le Vice-président des USA. Ils votent pour qui ils veulent, ils ne sont pas tenus de voter pour des personnes qui se présentent à la présidentielle, ils peuvent voter pour vous alors que vous ne vous êtes pas présenté.
– Il suffit de voir qu’au Texas un grand électeur a voté pour Ron Paul, un autre pour John Kasich.
– Dans WA (État fédéré de Washington) 3 grands électeurs ont voté pour Colin Powell et un autre pour un lobby amérindien.
– Hawaii (HI), un grand électeur a voté Bernie Sanders.
http://getwebb.org/v/veMAdNCp
L’élection du Président et du Vice-président des USA a eu lieu le 19 décembre 2016 et non comme l’ont affirmé les médias le 08 novembre 2016.
Vous confondez avec les registres électoraux où l’on déclare son appartenance électorale, mais où l’on ne dit pas pour qui l’on a voté : Republican, Democrat, Independent…
https://frama.link/uc7EdH5t
De nouveau, le congrès des USA peut destituer un juge de la Cour suprême.
Constitution of USA – Article II – Section 4.
https://www.law.cornell.edu/constitution/articleii
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@ breizmabro | 07 octobre 2018 à 11:34
Où aurais-je écrit que les curriculum vitae étaient publiés au Journal Officiel ?
Je cherche encore !
Pour être enseignant, c’est un concours, le résultat du concours est publié au Journal Officiel et en France, il y a une enquête, le casier judiciaire doit être vierge de certaines condamnations, la personne doit fournir la copie de ses diplômes.
Pour le thésard, il est bien indiqué que le doctorat est en histoire médiévale.
De plus vous confondez médiéval, Charles Martel et Croisade, c’est fort !
Vous pourriez écrire avec Zemmour en somme.
Donc trois historiens, diplômés en histoire, vous et Zemmour non diplômés dans le domaine.
Trois historiens qui font des recherches sur des documents, des archives et Zemmour qui fait une fiche de lecture sur un livre qu’il a lu.
Hummm, où se trouve une potentielle crédibilité chez vous et Zemmour ?
Vous êtes le genre à lire un livre sur la chirurgie cardiaque et affirmer être une experte, voire chirurgienne.
Ni vous, ni Zemmour n’apportez la preuve de vos diplômes dans le domaine, ni même vos sources documentaires. Zemmour affirme même qu’il n’a pas à prouver ce qu’il avance, ce qui est faux, mensonger, car il a une carte de presse, il est donc tenu de prouver.
@ yves albert | 07 octobre 2018 à 19:35
Votre lâcheté et votre propension au mensonge sont prodigieuses. Je ne perds jamais de temps lorsque je dénonce des individus de votre espèce.
@ Robert Marchenoir | 08 octobre 2018 à 00:12
Que vous êtes méchant, à l’origine je prenais la défense de madame duvent que vous agressiez.
Calmez-vous et considérez que ce que l’on pense de vous n’est que le retour de vos insultes gratuites.
Etes-vous souffrant ?
Je ne répondrai plus.
PHOBIES
Le mot « phobie » a deux sens : 1° Un sens très précis en psychopathologie 2° Par extension, Aversion très vive, peur irraisonnée ou instinctive.
Et dans les débats TV , radio ou de la presse écrite, « phobie » est couramment utilisé dans des mots comme « islamophobie, homophobie, xénophobie… ».
C’est, à mon avis, une facilité, mais aussi, un abus.
Dans le domaine religieux, tout d’abord, les croyances étant diverses, nul, par définition, ne partage la croyance des autres. On préfère sa croyance. Et l’on voit mal pourquoi l’on devrait « aimer » la croyance que l’on n’a pas. Les chrétiens aiment-ils la croyance des musulmans ? Les musulmans aiment-ils la croyance des chrétiens ? Les musulmans aiment-ils la judaïsme ?… Et tous ces croyants-là aiment-ils l’athéisme ?
Conclusion : si l’on utilise le mot « islamophobie », il faudrait alors utiliser tout aussi souvent les mots « christianophobie », « judaïsmophobie », « athéophobie », « agnosticismophobie »… Est-ce le cas ?
Le mieux, à mon sens, est de n’utiliser aucun de ces mots, tous plus inutiles les uns que les autres.
Pour l’homophobie, même topo. On est homosexuel ou hétérosexuel. Et on a des raisons d’être l’un ou l’autre. L’hétérosexuel doit-il aimer l’homosexualité ? L’homosexuel doit-il aimer l’hétérosexualité ? Les chats doivent-ils aimer les chiens ? Les chiens doivent-ils aimer les chats ?
Reste la xénophobie. Ceux qui la dénoncent aiment-ils les habitants de deux cents pays ? De quel amour s’agit-il ? Le Russe doit-il aimer le Brésilien ? Le Camerounais doit-il aimer le Finlandais ? Le Japonais doit-il aimer le Mauritanien ? Faut-il donc être xénophile et d’une xénophilie obligatoire ? C’est demander l’impossible.
@ Elusen 07 octobre 2018 23:12
« Le Président des Etats-Unis… bla bla bla… »
Vous croyez vraiment que vous m’apprenez quelque chose ?
Notamment sur les élections présidentielles américaines que je suis depuis celle de Ronald Reagan et en plus sur place !
Prenez un peu l’air, respirez et essayez sur ce sujet, comme sur d’autres, de prendre un peu de recul et de ne pas vous enferrer dans des mot à mot ridicules.
Sinon vous ne comprendrez rien aux grands mouvements sociétaux ou économico-politiques du monde.
Vous me faites penser à « Bouvard et Pécuchet ». Choisissez !
Cordialement.
Serions-nous plus intolérants, plus sectaires qu’au XVIIIe siècle en France ? Oui je sais qu’une affaire comme celle du chevalier de La Barre ne se reproduira pas, pour l’instant, mais je me demande s’il n’est pas plus difficile de dire par exemple « écrasez l’infâme » aujourd’hui que du temps de Voltaire. Comme si la religion était devenue plus sacrée, plus intouchable qu’à l’époque.
J’estime, je respecte les chrétiens ou les musulmans qui vivent selon les principes de leur religion, sincèrement, honnêtement, et j’aimerais bien que ce soit possible aussi pour les athées, pour ceux qui voient dans la religion une source d’obscurantisme, de fanatisme et de malheur.
« Donc trois historiens, diplômés en histoire »
Ca reste à prouver car jusqu’à présent je n’ai pas la certitude qu’ils soient diplômés ni qu’ils aient passé des concours en la matière puisque vous ne nous en fournissez pas la preuve.
« Vous et Zemmour non diplômés dans le domaine. »
Rien de nouveau sous le soleil, c’est ce que je me tue à vous dire ! Vous êtes un peu têtu petit elusen..
« Où se trouve une potentielle crédibilité chez vous et Zemmour ? »
En matière d’histoire, chez moi AUCUNE sauf, peut-être, concernant la Bretagne, et encore… chez Zemmour je ne sais pas je ne l’ai jamais lu.
« Ni vous, ni Zemmour n’apportez la preuve de vos diplômes dans le domaine »
Ben non puisque je vous répète que ni Zemmour, et encore moins moi ne nous targuons d’avoir de tels diplômes, et ce qui n’existe pas ne peut être prouvé SAUF par vous et vos robots naturellement.
Vous avez conscience qu’à force de digressions vous en devenez ridicule ?
Mais vous-même petit elusen, avez-vous passé un concours ou avez-vous obtenu un quelconque diplôme vous autorisant à venir manifester vos connaissances visiblement incommensurables sur tous les sujets, ici ?
@ Mary Preud’homme 6 octobre 2018 à 20:46
Merci pour les précisions que vous apportez sur l’hommage conféré à Charles Aznavour aux Invalides.
Effectivement vous avez raison, au temps pour moi !
Par contre je ne savais pas que j’avais droit au drapeau du fait de ma carte du combattant et du titre de reconnaissance de la nation.
Le moment venu j’en ferai la demande, je ne suis pas pressé !
Bien à vous
@ yves albert | 08 octobre 2018 à 02:50
Vous preniez la défense de Madame duvent que j’agressais. Comme c’est mignon… Il a dû vous échapper que c’est Madame duvent qui s’emploie à m’agresser, ici, depuis longtemps.
Mais vous êtes arrivé depuis un dixième de seconde sur ce blog, et vous vous employez à jouer les redresseurs de torts. Vous avez la lâcheté de m’imputer je ne sais quels « commentaires pestilentiels », je ne sais quelles « injures » et je ne sais quelles offenses commises à l’égard d’on ne sait qui.
Sans jamais avoir la droiture de nommer clairement vos griefs, de désigner ces commentaires et de vous donner la peine de réfuter mes propos. A l’instant où ils sont écrits, et non deux mois après, en portant des accusations aussi vagues qu’invérifiables, et par conséquent diffamatoires.
Ce qui nous permettrait de voir si véritablement mes « histoires » sont « folles », comme vous le prétendez, si je suis un communiste et un assassin, ainsi que vous avez osé l’écrire, ou bien si c’est vous qui êtes un moins que rien.
« Je ne répondrai plus. »
Croyez bien que pour ma part, je « répondrai » aussi souvent qu’il le faudra. Des trolls comme vous, j’en ai croisé des milliers. Si vous croyez impressionner un vieux blogueur avec des trucs aussi éculés…
@ Elusen | 07 octobre 2018 à 01:14
« L’un est agrégé, donc Journal Officiel, l’autre a un doctorat, ainsi inscrit sur le site officiel des personnes ayant obtenu leur doctorat, tous deux étant dans l’enseignement le ministère de l’Éducation nationale et le ministère de l’Enseignement supérieur ont vérifié le casier judiciaire et les diplômes, le tout a été publié au Journal Officiel. »
breizmabro | 08 octobre 2018 à 10:10 :
Le bureau Veritas a-t-il reçu les preuves ?
« J’ai réfléchi, après avoir lu très attentivement Destin français, à la véritable, à la seule raison de l’hostilité, voire de la haine que ce livre et son auteur suscitent. »
J’ai également lu cet ouvrage et je félicite et admire E.Z. plus que jamais.
Quand on pense qu’un J.M. Aphatie – qui « cause dans le poste » tous les jours- a traité cet ouvrage de « merde »…
@ Jabiru | 08 octobre 2018 à 11:42
« Le moment venu j’en ferai la demande, je ne suis pas pressé ! »
Le moment venu, le plus tard possible, ce seront plutôt vos proches qui feront la demande, dès lors que vous êtes déjà titulaire de la carte du combattant.
Cordialement.
@ Robert Marchenoir | 08 octobre 2018 à 12:06
« @ yves albert | 08 octobre 2018 à 02:50
Vous preniez la défense de Madame duvent que j’agressais. Comme c’est mignon… Il a dû vous échapper que c’est Madame duvent qui s’emploie à m’agresser, ici, depuis longtemps. »
———————-
Oh ! Comme vous y allez, mais bon, passons ! Je ne suis pas opposée à ce que vous vous présentiez comme ma victime.
Ainsi, et en tant que votre bourreau attitré, je vous signale que vous vous comportez comme le propriétaire de ce blog, qui lui est assez aimable, pour laisser les personnes s’exprimer librement, ce qui n’est pas précisément votre cas…
Par ailleurs, aurez-vous l’obligeance de nous dire à partir de combien de temps sommes-nous susceptibles d’avoir droit au chapitre ?
Vous affirmez ceci :
« Croyez bien que pour ma part, je « répondrai » aussi souvent qu’il le faudra. Des trolls comme vous, j’en ai croisé des milliers. Si vous croyez impressionner un vieux blogueur avec des trucs aussi éculés… »
Croyez vous, sans offenser votre grandeur, que d’autres puissent jouir de ce privilège ?
Parce qu’il me semble que vous vous octroyez beaucoup plus de droit que vous n’en accordez, sans doute êtes-vous d’une autre farine ?
Marchenoir, cessez de geindre !
Il n’est pas possible d’être à la fois « vieux blogueur » et un plumitif plaintif.
PS : « Vieux blogueur » c’est environ combien de siècles ? Merci pour cette précieuse information !
@ breizmabro | 08 octobre 2018 à 10:10
Eric Zemmour se présente comme historien et essayiste sur les plateaux télés. Historien et essayiste, c’est un paradoxe.
Même s’il paie moins d’impôts grâce à sa carte de presse, il affirme qu’il n’a pas à prouver ce qu’il avance, or le statut qui va avec la carte l’y oblige, ainsi il n’a aucune source documentaire, n’a consulté aucune archive.
Pour être doctorant, il faut un Master II de recherche.
Si vous aviez fait des études universitaires, vous l’auriez su !
* William Blanc :
– Université de Paris I : https://www.theses.fr/s90531
– École des Hautes Études en Science Sociales – Groupe d’Anthropologie historique de l’Occident médiévale. http://gahom.ehess.fr/index.php?1265
* Le Professeur Jonathan Phillips le doctorat est prouvé, l’Université Royal Holloway de Londres le certifie !
https://frama.link/erNfmMX7
Zemmour n’hésite pas à tordre les faits et l’actualité pour illustrer ses concepts fumeux. Là vous allez jusqu’à lui servir la soupe en détournant le décès d’un grand artiste dont l’oeuvre est à vocation universelle.
Aznavour était au-dessus de ces querelles.
Au plus, avec un peu d’humour, aurait-il pu lui dédicacer un « je suis un facho, comme ils disent… »
@ Elusen 08 octobre 2018 à 15:26
« Pour être doctorant, il faut un Master II de recherche.
Si vous aviez fait des études universitaires, vous l’auriez su ! »
Et vous, vous avez fait quelles études universitaires ?
@ Alex paulista | 08 octobre 2018 à 16:04
Je viens de regarder une interview de Laurent Obertone, qui vient apparemment de sortir un nouveau livre « La France Interdite », et il apparaît que Zemmour ne tord pas les faits. Il décrit bien au contraire ce qui se passe réellement dans le pays, et ce que les agences étatiques dissimulent sournoisement.
Je vous invite à visionner l’interview d’Obertone :
https://www.youtube.com/watch?v=DdKvU-tg-VI
@ Elusen
« Pour être doctorant, il faut un Master II de recherche.
Si vous aviez fait des études universitaires, vous l’auriez su ! »
Mais comme vous vous avez fait des études universitaires vous autorisant à me dire que je n’en aurais pas fait, vous m’en apporterez la preuve bien évidemment. Quoique j’en doute fort…
Bon, que nous dit votre lien sur William Blanc dans sa bio :
« J’ai concentré mes activités d’historien sur le développement d’articles et de moyens de vulgarisation à travers plusieurs ouvrages et des publications, comme le magazine Histoire et Images médiévales, la webradio Fréquence médiévale ou le festival de films consacré au Moyen Âge Bobines et Parchemins. Mes recherches portent aujourd’hui sur les représentations contemporaines du Moyen Âge, que ce soit dans les usages politiques et sociaux ou bien dans la culture populaire (BD, cinéma, jeux, séries télévisées, arts graphiques). »
Franchement, concentrer ses activités d’historien sur les BD, cinéma, jeux, séries télévisées, arts graphiques ça le fait moyen pour la crédibilité.
Pour les autres liens généreusement fournis par les robots
http://gahom.ehess.fr/index.php?1265 (bis repetita de la bio de William)
« Le Professeur Jonathan Phillips le doctorat est prouvé, l’Université Royal Holloway de Londres le certifie ! » https://frama.link/erNfmMX7 (?)
Pour mémoire : l’URH ne délivre aucun diplôme de certification (*) si vous aviez été universitaire vous le sauriez.
(*) PS : Avant que vous ne m’en demandiez la preuve je vous dis : je ne peux prouver l’inexistence d’un fait.
@ yves albert | 07 octobre 2018 à 18:15
« Waterloo n’aura pas suffi aux Français il leur faut une nouvelle raclée. »
Mais non, mais non ! La haine de soi poursuit allégrement son chemin en France, sous l’égide de notre actuel président de la République, en cela bon héritier de son prédécesseur.
J’en veux pour preuve un article de Pierre Péan qui explique la volonté présidentielle de confier la présidence de la francophonie à la ministre des Affaires étrangères rwandaise.
Le chapeau de cet article fait par la rédaction est celui-ci :
« Incroyable mais vrai ! L’Elysée soutient une candidature… rwandaise à la présidence de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). La décision doit être entérinée les 11 et 12 octobre prochains à Erevan (Arménie) lors du XVIIe sommet de l’organisation. Cette posture française est absolument scandaleuse ! Depuis son installation en 1994, la dictature de Paul Kagamé s’efforce de promouvoir la langue anglaise et ne cesse de traîner régulièrement la France et ses dirigeants dans la boue. Comment expliquer la décision de l’Elysée, qui en matière de haine de soi, atteint ainsi un sommet difficilement explicable ? En toute amitié, nous avons demandé au grand journaliste d’investigation Pierre Péan d’assurer l’Editorient de cette semaine. »
C’est toujours la logique de la France qui a commis des crimes contre l’humanité…
A retrouver ici : https://prochetmoyen-orient.ch/presidence-rwandaise-de-la-francophonie-un-scandal-francais/
@ Robert | 08 octobre 2018 à 17:49
Macron aurait confié à un journal du Québec qui soutient la candidature de Michaëlle Jean (canadienne d’origine haïtienne) que cette dernière outre son bilan calamiteux était originaire d’un continent qui ne pouvait se targuer comme l’Afrique, je cite – d’être l’épicentre de la francophonie.
Outre le patronyme Mushikiwabo qui sonne plus français à ses oreilles que celui de Jean, l’on se demande bien quelles sont les lectures de ce président lui permettant de clamer une telle imbécillité ! Et quels poètes et écrivains rwandais seraient capables de rivaliser à ses yeux avec les innombrables auteurs, créateurs et musiciens d’expression française des Caraïbes ou du Québec ?
Il est vrai que ce père Emptoire de la francophonie au rabais a eu la franchise de dire au journaliste québécois qu’il se contentait de faire un choix stratégique et affectif… Soit (pour parler clair) à la fois intéressé et irraisonné parce qu’il n’y connaissait que pouic !
Une critique passionnante du livre de Zemmour, car non sectaire et à contre-courant : La France se fonde-t-elle sur une ethnie ? Sur une erreur majeure d’Eric Zemmour.
En deux mots, Philippe Fabry (historien de tendance libérale) traite Zemmour de gauchiste, et lui reproche de n’être pas assez « raciste » (mettez beaucoup de guillemets partout).
Je résume : pour tout le monde (même les gros fachos), Zemmour est un gros facho qui n’aime pas les Noirs et les Arabes, parce que la France est une nation de race blanche.
Pas du tout, relève Philippe Fabry : Zemmour est un gauchiste bon teint, qui pense qu’un cheval né dans une étable s’appelle une vache. Et il cite ce passage stupéfiant de son introduction :
« Ecrire l’Histoire de la France est la seule solution pour comprendre ce qui lui arrive. Cette nation, qui n’est ni une race, ni une ethnie, ni même une géographie, est une construction tout artificielle, toute politique, qui doit tout aux hommes et rien aux éléments. »
Enorme tas de sottises fumantes, objecte Philippe Fabry, qui s’empresse de détailler les fruits de ses propres recherches : la France n’est pas un pays d’immigration depuis toujours, contrairement à ce que nous serinent les immigrationnistes. En fait, elle ne l’a jamais été. La vague d’immigration massive actuelle date seulement des années soixante, et n’a connu d’équivalent que lors de deux épisodes, il y a 1 500 ans et 2 500 ans.
Et dans les deux cas, les fameuses « migrations » de l’époque ont été infiniment moins importantes, en proportion, que la vague actuelle. Sans compter que dans les deux cas, elles se sont produites dans un pays qui… n’était pas encore la France.
Bien entendu, c’est la thèse de Fabry qui est juste — et qui est massivement soutenue par les admirateurs de Zemmour. Manque de bol, ce n’est pas celle de Zemmour !
Fabry procède ainsi à un étonnant dépassement de Zemmour sur sa droite (et pourtant, il ne fait nullement figure, lui, de gros raciste nauséabond). Sa critique rejoint ses convictions libérales, lorsqu’il fait remarquer que Zemmour, en niant la dimension raciale et géographique de l’identité française, confirme son étatisme forcené : l’Etat peut tout à condition de le vouloir, même transformer un Esquimau en Français.
On relèvera sans peine (et là c’est moi qui interprète) qu’Eric Zemmour plaque son histoire personnelle sur la réalité, et en fait une généralité.
La première phrase citée par Philippe Fabry est carrément fausse. Historiquement fausse. Mais la seconde n’est pas fausse : elle ne veut rien dire.
« Inventée par l’Histoire, la France ne peut vivre que par l’Histoire, ou mourir par l’Histoire. La France se définit par son histoire, quand l’Allemagne l’est par sa langue ou l’Angleterre par sa société. »
Verbiage pompeux qu’aurait pu sortir n’importe quel gauchiste officiel, et qui est irréfutable parce qu’il est dépourvu de sens (là encore, c’est moi qui interprète). Chauvinisme franchouillard qui fait de la France un pays hors du commun : ces abrutis d’Allemands sont obligés de se rassembler autour de leur langue (ridicule), tandis que les Anglais ne tiennent ensemble que par leur société (grotesque). Seuls nous, Français, sommes maîtres de l’Histoire (avec un grand H).
Bref, Zemmour est à la fois trop « raciste » (lorsqu’il prétend que la France ne peut être comparée aux nations de pacotille qui l’entourent), et pas assez (lorsqu’il déclare que la race française n’existe pas, que la France est simplement une communauté de pensée sous l’égide de la politique).
Mais c’est Zemmour qui attire les projecteurs médiatiques (même ceux qui disent : non, ma lumière ne se posera jamais sur toi) ; c’est lui qui focalise les haines et les admirations.
Tandis que Philippe Fabry, qui est parfaitement inconnu en comparaison et pas du tout « controversé » (vous pouvez l’inviter sans risque chez vos beaux-parents), est celui qui démontre par le détail des thèses qui me rappellent les heures les plus sombres de notre histoire.
Une fois de plus, on voit là le caractère profondément irrationnel de l’esprit français. On voit à quel point l’esprit scientifique lui est étranger. Seules comptent les passions, les faits sont largement secondaires.
Je n’ai pas lu le bouquin de Zemmour, mais si l’on m’avait demandé de deviner son contenu, au vu de la mousse qui se fait autour, j’aurais opté pour ce qui est, en réalité, le contenu du dernier livre de Philippe Fabry. Et je suis persuadé de ne pas être le seul.
La raison de l’hostilité que nous vouons à Zemmour ? C’est que c’est un imposteur qui escroque le chaland avec sa belle plume de pseudo-historien. Sa « connaissance de l’Islam » est un mélange à l’évocation émue de Charles Martel (sur lequel on ne connaît à peu près rien), de Roland de Roncevaux (sur lequel on ne connaît rien) et des faits divers de Valeurs actuelles.
Mais ce n’est pas grave qu’il se trompe, du moment qu’ils sort des sentiers battus de l’Histoire pour secouer un peu celle-ci, que c’est délicieux et provocateur…
Eric Zemmour est un frustré (son rapport aux femmes suffit à le montrer !) qui a un problème identitaire, là pourrait d’ailleurs s’arrêter l’analyse du personnage et de son oeuvre. Il possède l’érudition honnête du type intelligent qui a fait des études et a lu, mais n’a pas le dixième des connaissances nécessaires pour traiter avec rigueur des grands sujets sur lesquels il disserte à longueur de pages. Lorsqu’il débat, il fait du Le Pen de salon en jouant sur les registres de la logorrhée verbale, de l’invective et de la provocation, Pascal Praud adore, c’est sûr. Si tous les gens comme lui écrivaient des livres, la BNF devrait embaucher tous les chômeurs de France pour pouvoir tous les ranger !
Mais bon en ces temps de déchéance intellectuelle (surtout à droite, désolé de le dire), on a les héros qu’on peut. Et Eugénie Bastié, vous en pensez quoi ?
« en ces temps de déchéance intellectuelle (surtout à droite, désolé de le dire)… »
Rédigé par : Tomas | 08 octobre 2018 à 23:20
Ce brave Tomas toujours le mot juste et tellement objectif pour défendre son parti en pleine dégringolade !
Comme quoi un gauchiste ça ose tout, c’est même à ça etc.
@ breizmabro | 08 octobre 2018 à 17:06
« Pour mémoire : l’URH ne délivre aucun diplôme de certification, si vous aviez été universitaire vous le sauriez. »
Pour mémoire, pas une fois je n’ai écrit que la Royal Holloway délivre des certifications, mais qu’elle certifiait sur son site que l’individu avait bien un doctorat et qu’il était agrégé universitaire puisqu’il a le titre de Professeur !
Si vous aviez fait des études universitaires, vous le sauriez !
La fiche du Professeur Jonathan Phillips est bel et bien émise par la Royal Holloway University of London ; ils ont donc vérifié tous ses diplômes avant de le titulariser et le nommer au grade de Professeur.
https://frama.link/erNfmMX7
Sur « William Blanc », décidément vous n’avez rien compris !
Il est membre du laboratoire universitaire : Groupe d’Anthropologie Historique de l’Occident Médiéval au sein du Centre de Recherches Historiques (UMR EHESS/CNRS n° 8558).
Sans compter qu’il ne dit pas faire de la BD et des scénarios, mais étudier les mythes véhiculés sur l’histoire médiévale dans les BD, les scénarios, les discours politiques, les médias.
En clair, il observe si c’est en phase avec la réalité historique.
Ce qui est logique, puisqu’il est membre d’un laboratoire d’Anthropologie.
Toujours en clair, pour vous, comment l’Homme, les humains, s’inventent des mythes ; comment les gens mentent en instrumentalisant l’histoire médiévale.
http://gahom.ehess.fr/index.php?1265
Cela confirme que vous n’avez jamais fait d’études universitaires.
Les écoles de mode, de commerce, BTS et autres ne sont pas des universités !
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@ Robert Marchenoir | 08 octobre 2018 à 21:30
« La France se fonde-t-elle sur une ethnie ? Sur une erreur majeure d’Eric Zemmour. »
Philippe Fabry, militant d’extrême droite cachée sous l’étiquette de libertarien.
Les libertariens sont des anarchistes d’extrême droite, il ne doit pas y avoir d’État, seuls les riches doivent gouverner, les pauvres doivent être physiquement éliminés.
Il écrit sur le site d’extrême droite ségrégationniste : Contrepoints.
Il n’est pas historien, mais docteur en droit !
https://www.theses.fr/2013TOU10061
C’est fou le nombre de personnes qui se donnent le titre d’historien sans avoir aucun diplôme d’histoire.
D’ailleurs pour attaquer le propos d’Eric Zemmour, il ne donne aucune preuve historique, mais une opinion, or le problème pour lui, c’est que sur ce coup Eric Zemmour a raison, la France est une invention et une construction artificielle.
Le nombre de peuples qui fondent la Nation française prouve que Philippe Fabry dit n’importe quoi.
Ne serait-ce que la langue française, constituée de plusieurs langues, dont du germanique, du celte, de l’arabe, etc.
Rebelote pour les peuples :
– Basque, Corse, Franc, Alaman, autres Celtes, Breton, Occitan, Maoris, Mahorais, Kanak, Tahitien, Normand (viking), Flamands, Marquisien, Wayana, Palikur, Kali’na, Wallisien, Futunien, etc.
Oh p… , en fait, l’extrême ségrégationniste et raciste trouverait que le livre de Zemmour est dangereusement gauchiste.
@ Elusen 09 octobre 2018 à 08:13
« Cela confirme que vous n’avez jamais fait d’études universitaires »
Vous non plus petit elusen du reste vous ne répondez pas à ma question à ce sujet…
« BTS et autres ne sont pas des universités ! »
Non !? Mais dites-moi pas qu’c’est pas vrai ? J’aurais donc été trompée à l’insu moi aussi 🙁
Brave petit elusen qui fait chauffer ses robots pour certifier que William Blanc ne fait pas dans la BD mais concentre son activité d’historien (?) sur le développement d’articles et de moyens de vulgarisation à travers plusieurs ouvrages et des publications telles les BD, cinéma, jeux, séries télévisées…
C’est en regardant Questions pour un champion qu’il aurait donc appris que Charles Martel s’était arrêté à Poitiers faute de carburant ?
@ Elusen 09 octobre 2018 à 08:13
« …mais qu’elle certifiait sur son site que l’individu avait bien un doctorat et qu’il était agrégé universitaire puisqu’il a le titre de Professeur ! »
« mais qu’elle certifiait… »
Ce n’est pas ce qu’on appelle en jargon universitaire une certification petit elusen ?
Certifier sur un site que M. X ou Mme Y a des diplômes n’a aucune valeur, seule la mise en ligne dudit diplôme peut le certifier.
Le site que vous proposez est par ailleurs bidon, n’importe quel élève en informatique première année l’aurait découvert.
Bon courage quand même dans les recherches de vos robots pour obtenir les diplômes (?) de votre historien en BD et autres vulgarisations historiques.
Au fait vous n’avez pas répondu à ma question : vous avez quel(s) diplôme(s) universitaire(s) ?
M Bilger,
« Enfermé dans une autarcie qui ne le conduit pas à surestimer autrui »
J’aime beaucoup cette aimable litote !
« L’un est agrégé, donc Journal Officiel, l’autre a un doctorat, ainsi inscrit sur le site officiel des personnes ayant obtenu leur doctorat, tous deux étant dans l’enseignement le ministère de l’Éducation nationale et le ministère de l’Enseignement supérieur ont vérifié le casier judiciaire et les diplômes, le tout a été publié au Journal Officiel. » (Elusen | 07 octobre 2018 à 01:14)
@ breizmabro | 08 octobre 2018 à 10:10 :
Le bureau Veritas a-t-il reçu les preuves ?
Pour l’instant aucune trace dans les archives des bureaux de contrôle ni au Journal Officiel… Je vais appeler Claude Luçon à l’aide il aime bien forer.
Pour le homard bleu ET le champagne mon voisin est d’accord c’est lui qui régale me précise-t-il, il y tient.
@ Robert Marchenoir 21h30
« Une critique passionnante du livre de Zemmour, car non sectaire et à contre-courant : La France se fonde-t-elle sur une ethnie ? Sur une erreur majeure d’Eric Zemmour. »
Merci pour le lien et les développements critiques de Philippe Fabry sur les affirmations de Zemmour auxquelles je n’adhère pas.
@ Giuseppe 09 octobre 2018 à 19:12
Pas de preuves et ça c’est grave car elusen (que je confonds désormais avec Albert Meslay) est le fana compulsif de la preuve que les autres doivent lui fournir, parce que lui en matière de preuve c’est plutôt « cours après moi que je t’attrape ».
Bref le bureau Veritas n’a encore enregistré aucune vérité vérifiable. Il n’a reçu que des ouï-dire de lien en lien plus ou moins bidon.
Je suis déçue déçue déçue…
Adéo Giuseppe 😉
PS : Pour le homard bleu ET le champagne je vais dire : plus on est de fous plus on rit, non ? 😀
@ breizmabro | 09 octobre 2018 à 13:13
« Certifier sur un site que M. X ou Mme Y a des diplômes n’a aucune valeur, seule la mise en ligne dudit diplôme peut le certifier. »
Faux !
Le travail a été fait par le service du personnel lors de l’embauche.
Pour lui donner une agrégation universitaire, au titre de professeur, le travail a été fait par le comité chargé du concours.
Dès lors, ce monsieur ne peut pas être mis en cause, mais uniquement l’Université.
Ainsi vous affirmez que la Royal Holloway University of London a menti sur les diplômes du professeur Jonathan Phillips.
Je vous accorde que d’être femme de ménage dans une université vous permet d’affirmer que vous y avez déjà mis les pieds.
@ Elusen | 09 octobre 2018 à 23:51
« Le travail a été fait par le service du personnel lors de l’embauche »
Affirmation sans preuve !
« Ainsi vous affirmez que la Royal Holloway University of London a menti sur les diplômes du professeur Jonathan Phillips »
Je n’affirme rien je constate simplement que le lien bidon avec l’entête pompeuse de Royal Holloway University of London n’apporte pas la preuve que ce soit la vérité, seul la production en ligne du (des) diplôme du monsieur apportera un début de preuve à vos affirmations.
Au fait où en sont vos robots pour vous dégoter vos futurs diplômes universitaires ? Toujours rien ?
« Je vous accorde que d’être femme de ménage dans une université vous permet d’affirmer que vous y avez déjà mis les pieds »
Quelle preuve avez-vous que j’occupe ce poste indispensable dans une université, surtout après les grèves ?
Pas d’affirmation sans preuve s’il vous plaît petit elusen !
@ breizmabro
« L’un est agrégé, donc Journal Officiel, l’autre a un doctorat, ainsi inscrit sur le site officiel des personnes ayant obtenu leur doctorat, tous deux étant dans l’enseignement le ministère de l’Éducation nationale et le ministère de l’Enseignement supérieur ont vérifié le casier judiciaire et les diplômes, le tout a été publié au Journal Officiel. » (Elusen | 07 octobre 2018 à 01:14)
L’échange avec le petit bétonnier m’évoque une discussion récente avec des amis sur l’utilité des diplômes pour éviter de raconter des carabistouilles, proférer des mensonges, berner le populo, etc.
La liste est pourtant longue des normaliens et autres agrégés ayant débité au kilomètre des âneries en s’échinant à tordre la réalité pour la conformer à leur idéologie !
@ caroff 10 octobre 2018 à 09:49
Sans compter les faux diplômes que vous pouvez obtenir tel un faux permis de conduire ou un faux passeport, il y a des spécialistes en la matière.
Alors dire qu’un papier à en-tête mis en ligne pour certifier qu’un homme ou une femme est bien docteur.e en machin ou en truc parce que c’est écrit dessus… perso je n’y crois pas, d’autant que c’est invérifiable.
Je n’ai pas la foi du charbonnier, c’est le moins que je puisse dire 😉
@ caroff | 10 octobre 2018 à 09:49
@ breizmabro | 10 octobre 2018 à 10:34
« L’un est agrégé, donc Journal Officiel, l’autre a un doctorat, ainsi inscrit sur le site officiel des personnes ayant obtenu leur doctorat, tous deux étant dans l’enseignement le ministère de l’Éducation nationale et le ministère de l’Enseignement supérieur ont vérifié le casier judiciaire et les diplômes, le tout a été publié au Journal Officiel. » (Elusen | 07 octobre 2018 à 01:14)
Pour l’instant on en est toujours au stade de « gonfleur d’hélice » en attendant les preuves de publication au Journal Officiel.
Le bureau Veritas n’a toujours rien à valider, nada, pour enfin lancer les travaux, c’est que les bureaux de contrôle sont tatillons, avec l’aval du JO les fondations pourraient peut-être se couler.
@ breizmabro | 10 octobre 2018 à 07:08
Vous devez être une excellente cliente de Kader, les tranches de lion sont dans les bons morceaux et le tout arrosé d’un vent fouettant du large, ventrebleu ! vous êtes Surcouf « Tigre des sept mers », que dis-je, je vous sous-estime, Poséidon sans aucun doute.
Le vent du large arrive jusque chez nous, et ce n’est pas un mince exploit.
@ breizmabro | 10 octobre 2018 à 07:08
« Affirmation sans preuve ! »
Faux et mensonger, comme à votre habitude !
La responsabilité éditoriale de la Royal Holloway University of London, la responsabilité de l’embauche de l’enseignant, la responsabilité de sa titularisation, la responsabilité de son agrégation universitaire, au vu du droit britannique, la Royal Holloway University of London a tout vérifié.
C’est pour cela qu’elle certifie sur son site, donc sous sa responsabilité éditoriale, que le Professeur Jonathan Phillips a un doctorat.
https://frama.link/erNfmMX7
La Royal Holloway University of London indique même dans ses conditions d’utilisation avoir vérifié que les informations qu’elle publie sont exactes.
@ Mary Preud’homme
Mais où voyez-vous que je défends un parti ?
Je combats en tout cas tant que je peux celui que vous soutenez, car deux FN dans le paysage ça commence à faire beaucoup, c’est contagieux cette maladie !
« Destin français » d’Eric Zemmour, un vrai livre d’histoire contemporaine de la France, après le crépuscule, la fin ?