Je réunis Eric Zemmour et Régis de Castelnau parce que le premier – dans le Figaro – a vanté le livre du second, « Une justice politique« , en approuvant sa thèse centrale que l’on pourrait résumer ainsi : depuis les années 90, il y a une montée du pouvoir des juges dont « l’activité judiciaire récurrente aurait été la chasse au politique…avec la chasse au Sarkozy après son élection en 2007, aggravée avec François Hollande et organisée avec soin comme outil politique décisif au service d’Emmanuel Macron ».
Les magistrats, avec leur émancipation, n’auraient eu de cesse que de se « payer » les politiques tout en étant, si j’ai bien compris le livre touffu et dense de Régis de Castelnau, soumis à eux. Cette explication a le mérite de la simplicité mais je n’ai pas dénoncé le corporatisme des juges pour accepter une vision si peu complexe, une ligne trop basique de la réalité judiciaire.
J’ai conscience, compte tenu de l’ignorance ou de l’idéologie de ceux qui jugent l’histoire judiciaire, de mener un combat perdu d’avance tant aujourd’hui il convient d’affirmer péremptoirement des idées fausses ou approximatives sur la Justice.
D’autant plus quand elles sont proférées avec talent par Zemmour et souvent avec savoir par Castelnau.
Si j’ai droit à un zeste d’ironie, je me sens démuni quand Régis de Castelnau rend un vibrant hommage au début de son ouvrage à Anne-Sophie Chazaud (qui a écrit par ailleurs un excellent livre, « Liberté d’inexpression« ) qui lui retourne son compliment en louant « le brillant réquisitoire de Régis de Castelnau ».
Qu’oser dire face à ce double enthousiasme qui semble ne pas laisser d’autre choix qu’un nouvel hommage ?
Eric Zemmour dont j’apprécie la vivacité, le courage intellectuel, la culture et son acceptation de tous les débats m’a permis de constater, à deux reprises sur CNews, à quel point il tenait à une interprétation dépassée de la Justice. Elle offrait le mérite, pour ses téléspectateurs en hausse, de flatter un populisme certes ennobli par son verbe et sa dialectique mais cependant limité et approximatif. Le populisme anti-juges de l’élite est le pire !
Mettant de la globalité là où il n’y en a pas et du partisan systématique quand il n’est pas le ressort fondamental des pratiques judiciaires. Eric Zemmour ne cesse de rappeler au soutien de sa thèse fustigeant la « politisation de la justice », la harangue en effet scandaleuse d’Oswald Baudot, mais qui date de 1974… La Justice a avancé mais EZ demeure concentré sur ce passé lointain et ne cesse de fustiger le présent au nom de ce qui n’existe plus – et j’intègre dans mon raisonnement le lamentable Mur des cons enfin achevé par la Cour de cassation : un Himalaya syndical et politique accouchant d’une souris pénale !
Zemmour et Castelnau ont cette faiblesse, qu’ils prennent sans doute pour une force, de plaquer sur l’histoire de la Justice une grille à tonalité marxiste : le premier l’a admis face à moi et le second a été longtemps au parti communiste, défenseur de la CGT et il a quitté le barreau depuis très peu de temps. Il est donc naturel que la conjonction de ces données aboutisse au désir d’une perception judiciaire éliminant tout hasard, offrant seulement l’implacable logique d’un enchaînement délétère et répugnant à tout ce qui, dans cette histoire de la Justice, viendrait victorieusement contredire leur thèse. Leur politisation a besoin d’une justice politisée et ils s’en donnent à coeur joie.
Ils oublient une donnée essentielle : s’il y a eu les juges du pouvoir, il n’y a aucun gouvernement des juges. c’est un fantasme. Leur pouvoir, s’il existe, est infiniment fragile et donc à défendre plus qu’à stigmatiser.
Non pas que le livre de Régis de Castelnau soit médiocre, bien au contraire. Il a des qualités indéniables dont j’ai la faiblesse d’avoir trouvé sur beaucoup de points des prémices dans mon propre livre « Le Mur des cons », aussi bien sur la typologie des juges que sur le Mur des cons, les péripéties fondamentales de l’asservissement puis de la libération des juges et la parenthèse du massacre judiciaire de la victoire programmée de François Fillon.
L’auteur est doué pour la limpidité pédagogique et dans ses meilleures pages il expose l’évolution législative avec un savoir et une clarté qui pourraient être utiles même au profane. Tout n’est pas à jeter dans ses dénonciations et ses propositions finales même si le caractère systématique et orienté des premières leur fait perdre beaucoup de crédibilité. Pour les secondes, j’approuve en particulier son souhait partagé par certains de voir divisé le corps judiciaire en deux structures, Siège et du Parquet, celle qui juge et celle qui poursuit.
Mais à côté de ces richesses, que de partis pris et de simplisme, que de contradictions avec une volonté forcenée d’apposer sur l’imprévisibilité du réel une grille dogmatique cousue de fil idéologique !
D’abord pourquoi réduire l’univers pénal à sa part « politique » comme si l’ordinaire estimable et majoritaire des pratiques ne pesait pas face à cette dernière ?
Si Castelnau sait faire des portraits dévastateurs et à mon sens justifiés (Eva Joly, Eric Halphen), il est en revanche haineux et répétitif à l’encontre de Serge Tournaire et n’éprouve de l’indulgence, selon un seul critère, que pour des magistrats ayant, totalement ou partiellement, bien traité Nicolas Sarkozy.
À l’égard de la multitude des procédures engagées contre Nicolas Sarkozy, il se fait son défenseur systématique et prétend les démolir toutes juridiquement avec une indignation dont on a le droit de se demander d’où elle provient.
À le lire, on a l’impression que malicieusement la magistrature a inventé de son propre chef tout ce qui, durant son mandat puis dans les années suivantes, a conduit à soupçonner Nicolas Sarkozy de diverses infractions dans des affaires dont certaines ont déjà abouti à des non-lieux, d’autres à des renvois et à un délibéré, une dernière à une enquête sur « ses millions russes » (Mediapart).
Ce travers est généralement le fait de ceux qui reprochent aux procureurs leurs initiatives procédurales à l’égard des politiques comme si elles résultaient d’un dessein préétabli et partial de leur part alors qu’elles sont la conséquence d’éléments qui leur ont été communiqués et qui appellent vérifications, enquêtes ou informations.
Fureur de Castelnau en l’occurrence d’autant plus étrange qu’à aucun moment, lui si soucieux de l’état de droit, si impitoyable à l’encontre de pratiquement tous les magistrats, tellement obstiné à soutenir sans nuance la cause des avocats, il ne fait la moindre allusion au dévoiement radical, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, du traitement des affaires « sensibles » ou « réservées » : quelques magistrats domestiqués par un pouvoir sachant user tactiquement de toute la gamme des pressions, des influences et des tentations.
Aussi comment ne pas sursauter quand Castelnau croit dégager une ligne de force qui serait « les avocats voilà l’ennemi » alors qu’on pourrait lui opposer son hostilité lassante et monomaniaque « Les magistrats, voilà l’ennemi » !
Par ailleurs, son analyse de la crise des Gilets jaunes et de son appréhension policière et judiciaire est caricaturale – bien sûr focalisation sur les seules violences policières, sans distinguer l’usage de la force légitime des rares violences illégitimes.
Le plus grave à mon sens dans son approche d’une prétendue politisation globale de la Justice tient à une contradiction fondamentale. Après avoir mis en cause la validité, parfois même la légalité, des procédures concernant Nicolas Sarkozy, il égrène, pour accabler François Hollande et Emmanuel Macron, un certain nombre d’affaires disparates mais qui toutes ont pour dénominateur commun d’avoir été engagées, soumises à des enquêtes, pour certaines à des instructions, d’autres certes bénéficiant d’un classement, quelques-unes n’étant pas encore clôturées par une décision : ce qui démontre qu’au moment même où il dénonce la politisation des juges tout en fustigeant l’emprise du pouvoir, il dresse un inventaire qui pour le moins infirme son constat qui se serait voulu accablant.
Je pourrais continuer pour rendre compte de ce livre riche, intelligent, infiniment discutable, décelant des malfaisances sous les incuries, les négligences, les lenteurs et parfois peut-être les erreurs de droit, la main présidentielle derrière les aléas contrastés et imprévisibles du cours judiciaire.
Pour réunir Eric Zemmour et Régis de Castelnau dans une même démarche unilatérale et donc imparfaite et fragmentaire.
Mais je préfère arrêter là avec cette conclusion : l’un et l’autre font de la politique sur la Justice.
Ah ! Enfin ! La statue de Saint Zemmour commence à se fissurer !
Là est tout le danger de Zemmour.
Il attaque, juge, mais avec des arguments totalement biaisés, piochés ici et là suivant les besoins de ses harangues quel qu’en soit le sujet.
Il traite de sujets dont il ne connaît pas le fondement, le passé, l’histoire..
Il le fait avec la Justice dans ce cas.
Mais il le fait avec la France, la politique, l’Islam, la société, au moins, sans doute bien plus.
La question est donc : mais qui est Zemmour, qui est ce sage ?
Cet homme qui se permet de nous enseigner ce qu’est être Français !
Pour commencer n’oublions pas, nous Français d’Anjou, de Normandie, de Bourgogne, du Pays basque, d’Alsace, de Bretagne… que « tout ce qui brille (langage compris) n’est pas or ».
Qui sont ses ancêtres berbères, qu’ont-ils fait pour la démocratie, la République, la France ?
Comme nous tous il est le produit de l’évolution, de génération après génération d’Homo sapiens dont il a hérité le logiciel organique, issu de l’environnement et de l’histoire de leur passé.
Il se veut français juif d’origine berbère ! Bon, curieux et plutôt court !
Peut-il nous citer ceux de ses ancêtres qui ont contribué à la construction de ce pays même sans remonter aux Ligures et aux Celtes ? Pas même aux grognards de Napoléon !
Combien de ses ancêtres sont morts pour construire et défendre ce pays ?
Les troupes coloniales nord-africaines des deux dernières guerres étaient arabes et kabyles, vrai, mais musulmans !
On ne s’improvise pas Français, on le devient avec le passage du temps et les actes, pas avec les mots.
Que peut-il mettre à son actif ?
Service militaire ? Non !
Bénévolat aux Restos du coeur de Coluche ? On peut en douter !
Quoi ?
Il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, d’après Wikipédia, et a échoué deux fois au concours de l’ENA.
C’est tout ?
À le lire on aurait pu, au moins, espérer un doctorat, une agrégation !
Encore une fois c’est un peu court pour se présenter comme le sage, l’augure, le juge, de l’époque et de 67 millions de citoyens.
Sous une autre forme il ressemble à Trump, il voit la fracture sociale et y jette un rien de dynamite verbale pour l’élargir, c’est ce qu’il vient de faire sur la Justice, utilisant le livre de Régis de Castelnau.
Au moins ce dernier, né à Rabat, ne se veut pas berbère et est très français.
Zemmour dessert la France, il ne sert que Zemmour !
Il devrait se méfier !
Les choses se gâtent pour Trump à force de provoquer et raconter tout et n’importe quoi !
Avec la Justice, comme avec le reste, il prend un cas parmi des milliers pour en faire la règle universelle. Une technique très utilisée par tous les médias qui, eux aussi, viennent d’en subir les conséquences brutales au pays de Trump.
La justice n’est ni plus ni moins l’affaire des magistrats que celle des allumeurs de réverbères ; c’est d’abord et avant tout celle du peuple français.
Comme ce qui est l’affaire du peuple français est politique (polis = cité), rien d’étonnant à ce que Zemmour, Castelnau, ma concierge ou même, pourquoi pas, des penseurs aussi éminents que Castaner ou Guerini, traitent du sujet.
Effectivement, Castelnau fait des suggestions intéressantes, par aspect met le doigt sur ce qui peut être perçu comme de véritables anomalies (lenteur de procédures visant ceux au pouvoir, ardeur à abattre les outsiders, ce par un nombre limité d’entité, donc de même gouvernance) mais s’emporte dans ses conclusions.
Parlons concret.
En 1970 et 1972, a été créée la règlementation de la profession d’agent immobilier. Ecrite par de mauvais juristes ne s’étant pas donné la peine de mettre les pieds dans une agence immobilière, mais c’est la loi.
Une loi qui prévoit, entre autre dispositions, que le mandat d’agent immobilier doit être numéroté, mais aucunement que l’absence de numérotation entraîne la nullité du mandat.
Pendant plus de quarante ans, tout a été bon pour le juge de gauche anti-agent immobilier et l’est encore, pour lui dénier son droit à commission, dont souvent au prétexte de nullité absolue du mandat du fait d’absence de numérotation qui devrait exister avant que le mandat soit signé de toutes les parties alors qu’elle serait illégale … Bref.
Et puis, on a vu apparaître un revirement de jurisprudence. Voilà que la prétendue nullité serait relative, et la Cour de cassation de se fendre d’un long exposé sur le sujet en nous disant qu’elle pouvait être plus souple depuis que la DGCCRF faisait la police – enfin est censée la faire.
Voilà donc la magistrature suprême qui avoue sans vergogne et en fanfare, suppléer aux prétendues carences du législateur en manipulant la loi à sa façon pour suivre l’idéologie anti-agent immobilier gauchisante à la mode (et qui pourrait être très justement fondée autrement).
Et puis nous avons les condamnations de Jean-Marie le Pen pour ses blagounettes certes de mauvais goût mais en rien condamnables, et celle de Reynouard pour son film sur Oradour etc.
Là, la magistrature gauchisante est si unanime pour aller au-delà même de la loi Gayssot que P. Bilger veille à censurer dans son blog ce qui dépasse les rangs d’une oreille.
Et puis la mansuétude aussi constante que gauchisante à l’égard de la délinquance.
Sauf sur la fausse monnaie, car faire des faux billets serait bien pire que cambrioler. Le sacrilège sur la tête du roi sur les monnaies se perpétue.
Et puis le tabou, l’imprononçable, l’interdit, l’impensable: la fraternité maçonnique.
Si vous voulez faire rire un avocat, dites lui que ça n’existe pas, et donnez-lui un cachet avant de lui dire qu’elle n’a aucune influence sur les décisions ni les avancements de carrière.
La France, cher M. Bilger, ce n’est pas que les grosses affaires, c’est surtout les petites. Et heureusement qu’avec Internet et la jurisprudence à la portée de tous, nous nous acheminons vers la common law…
@ Claude Luçon
J’ignorais jusqu’à ce jour qu’avoir des ancêtres prestigieux ou pas, mais Français avant tout, donnait droit à un brevet de supériorité morale, en même temps qu’un droit au chapitre. Je rappellerai simplement ce que Marc Bloch écrivait à propos de sa qualité de Français, qu’on lui déniait à une certaine époque:
« …que la France, enfin, dont certains conspireraient volontiers à m’expulser aujourd’hui et peut-être (qui sait ?) y réussiront, demeurera, quoi qu’il arrive, la patrie dont je ne saurais déraciner mon cœur. J’y suis né, j’ai bu aux sources de sa culture, j’ai fait mien son passé, je ne respire bien que sous son ciel, et je me suis efforcé, à mon tour, de la défendre de mon mieux. »
La Justice va mal.
Ce n’est ni la faute aux juges, ni la faute aux avocats.
C’est la faute à nous tous qui attendons d’elle ce qu’elle ne peut pas donner, la fin des injustices.
LA POSTE
J’habite à Dieppe. Ma femme est hospitalisée à Rouen (à 60 km). Voulant lui faire plaisir, sa sœur lui envoie un colis en recommandé pour être sûre que le colis arrivera bien à destination. Avant le week-end, dans ma boîte à lettres, je reçois un avis de passage m’indiquant qu’un matin où j’étais chez moi, la factrice a sonné trois fois et que personne n’a répondu. C’est un mensonge : je n’avais pas bougé de chez moi et j’ai une très bonne oreille.
On m’invitait en conséquence à venir à la poste principale ce lundi matin à partir de dix heures prendre ce colis muni d’une pièce d’identité. Je marche deux kilomètres à pied, je vois une énorme queue (en raison du Covid), j’attends un quart d’heure. Mon tour arrive. On me fait entrer. J’ai ma convocation, mon masque, ma carte d’identité.
L’employée constate que le colis est adressé à ma femme, que je suis un homme et que je n’ai pas de procuration. Je dis que ma femme est hospitalisée et que je devais aller en voiture à Rouen cet après-midi lui remettre ce colis. On ne veut rien savoir. Le ton monte. J’appelle ma femme sur mon portable. Je lui explique. Je veux même faire entendre ce qu’elle dit à l’employée qui refuse de l’écouter et l’employée me prie de remettre mon masque sur le nez. Le ton monte à nouveau. On fait venir une supérieure hiérarchique. J’explique à nouveau. Refus catégorique. « Il faut une procuration ! ».
Après bien des paroles de part et d’autre, je dois capituler et rentrer chez moi sans colis.
Zemmour et Castelnau font de la politique sur la justice !
Et pourquoi n’en feraient-ils pas cher P. Bilger ?
Que signifie cet ostracisme donnant à croire que seuls les « issus » de cette corporation seraient à même d’en discuter ?
Je ne trouve pas vos arguments déterminants, pas plus qu’ils ne m’avaient semblé l’être lors de votre débat avec Eric Zemmour.
Cordialement.
@ Claude Luçon 18 janvier 2021 à 02:22
En lisant le billet de Philippe, je m’interrogeais sur le nom de celui qui, le premier, en profiterait pour fusiller Zemmour. Le vôtre m’était venu à l’esprit. Je ne me suis pas trompé. Mais je n’avais pas imaginé que vous le saisiriez par le col en faisant preuve d’un réel racisme à son égard.
Descendant de Berbères… Et alors ? Français, il a les mêmes droits que vous, qu’il exerce. Si vous n’êtes pas d’accord avec son point de vue, vous pouvez l’exprimer en argumentant, pas en rappelant que ses ancêtres mangeaient un pauvre couscous quand les vôtres dégustaient la poule au pot chère à Henri IV.
Vous devriez aussi soigner votre médiaphobie, qui submerge votre sens critique, et la diplômite qui vous fait croire qu’un parchemin obtenu dans sa jeunesse est un brevet éternel de sagesse et de savoir. C’est une maladie très française.
Tout est politique. Alors, pourquoi Eric Zemmour ou d’autres ne pourraient-ils pas en faire ?
Quant à la justice, dans tous les corps de métier, il y a des gens respectables et des brebis galeuses.
Cela dit, encore un billet à propos de personnalités alors que le navire continue à prendre l’eau.
Le fiasco de la vaccination bat son plein. Par contre, criant manque de doses de vaccins. Il y aura bientôt plus de centres de vaccination que de seringues à distribuer. Il y a environ 7 millions de personnes vulnérables dans ce pays et la macronie n’a prévu qu’un million de doses à distribuer (prévoir en plus 2 doses par personne).
Quant aux mutants, le britannique et le sud-africain, ils n’attendent personne pour progresser. Les vaccins n’arrivent pas à temps et en plus, ils seront peut-être rapidement obsolètes.
Quid d’un traitement efficace (autre que le Remdesivir, un autre fiasco onéreux), faute d’avoir une campagne de vaccination digne de ce nom ?!
Il faut plusieurs heures d’infinie patience pour obtenir un rendez-vous de vaccination et certaines personnes apprennent quelques jours plus tard que leur sésame a été annulé faute de munitions acheminées en temps voulu.
Les 17 comités Théodule de la santé et l’organisme McKinsey ont encore du chemin à parcourir. C’est le parcours du combattant mais notre président nous avait déclaré fort pompeusement : « nous sommes en guerre » !
« Opération de com : le Gouvernement a fixé l’objectif de 1 M de vaccinations en janvier, pour être sûr de l’atteindre et de pouvoir s’autocongratuler.
Car 1 M c’est ridicule.
Outre que Italie et Allemagne y sont déjà, on fait chaque année 12 M de vaccinations contre la grippe ! » Philippe Juvin
Sur un autre front, l’international cette fois, notre cher Président Macron vient d’envoyer une lettre très amicale au tyran Erdogan. Ce même Erdogan qui l’avait insulté et traité de fou.
Il ne sert à rien de se prosterner ainsi, le dictateur ottoman, comme tous les dictateurs et tous les radicaux musulmans, ne comprend qu’un seul mot : Force.
J’ai de plus en plus honte de mon pays. La justice va-t-elle pouvoir résoudre tous ces problèmes ? Quid de la non assistance à personne en danger par manque de compétence ?
@ Patrice Charoulet
Je vous propose d’envoyer un munster bien mûr à votre épouse.
Croyez-moi que la poste ne prendra pas la peine de vous demander une procuration.
Quelque chose m’échappe dans votre récit, en un quart d’heure la poste a servi toute la file ?
Nous sommes en dictature. Peu de place à l’humain.
Courage à vous et à votre épouse.
Vous avez bien du mérite Philippe Bilger de défendre votre corporation en ces temps troublés où elle n’a jamais été autant critiquée.
Même votre ami Pascal Praud, mercredi dernier, vous a un peu titillé sur le sujet. J’ai bien cru que vous alliez vous fâcher.
Quand on entend Eric Zemmour prendre la défense d’Eric Dupond-Moretti contre le quarteron de juges qui poursuivent le garde des Sceaux de leur assiduité, il y a de quoi se poser des questions.
Mais je me suis laissé dire que parmi les juges qui veulent « la peau » de D-M il en est un qui espérait bien avoir le poste et n’a pas été retenu. Ceci peut expliquer cela…
Concernant Nicolas Sarkozy qui depuis dix ans collectionne les procès pour des affaires dont certaines ont déjà abouti à des non-lieux, d’autres à des renvois, je trouve que cela commence à ressembler à du harcèlement. À tel point que j’aurais tendance à me mettre du côté de ceux qui prennent sa défense, ce que je n’aurais pas cru possible voici encore quelques années.
Trop c’est trop ! Des juges oui, mais des justiciers non !
« Zemmour et Castelnau font de la politique sur la Justice ! »
Il faut quand même dire que la conduite de la justice est parfois si incompréhensible pour le grand public, qu’il y a de quoi se poser des questions.
Et comme Zemmour est un homme à abattre par principe, parce que ses idées seraient, comme le veut la bienséance socialiste, « dangereuses », tout questionnement de sa part devient sujet à caution.
Dès mercredi, beaucoup de nos beaux esprits, du moins en France, n’auront plus de tête de Turc, en la personne de l’affreux Donald Trump, sur qui taper quotidiennement. Eric Zemmour me semble le favori suivant. L’empêcher de sévir par des idées malsaines. Et, dans le cas présent, se questionner sur la justice, en voilà une idée !
« Eric Zemmour dont j’apprécie la vivacité, le courage intellectuel, la culture et son acceptation de tous les débats m’a permis de constater, à deux reprises sur CNews, à quel point il tenait à une interprétation dépassée de la Justice. » (PB)
Eric Zemmour est comme une majorité de Français, il constate les résultats sans connaître tous les rouages de la justice et ce sont quand même ces résultats qui mettent mal à l’aise le grand public. D’autant que l’affaire du « Mur des cons » aujourd’hui définitivement jugée n’a rien arrangé, c’est une erreur indélébile.
@ Patrice Charoulet
Votre aventure me rappelle le 22 à Asnières par Fernand Raynaud !
https://www.ina.fr/video/I06268515/
Zemmour combat bec et ongles l’islamogauchisme, ce néonazisme religieux qui a mis la France à genoux avec la collaboration du régime soumis macronien, des juges de gauche, des associations antiracistes à sens unique et de beaucoup d’intellos bobos fayots de la culture et du spectacle en panne de succès ; voir la dernière sortie ignoble d’Elie Semoun, le pitre raté qui veut se refaire une santé sur le dos de Zemmour, un fiasco flop total.
L’islamogauchisme, c’est l’ensemble de cette gauche purulente progressiste immigrationniste (LFI, parti socialiste, parti communiste, EELV…) qui milite pour le métissage, le vivre-ensemble, le multiculturalisme, grâce à laquelle les islamistes s’introduisent pour faire propager leurs idées politiques : transformer la France en un califat islamique sous la charia.
Il y a un an, contre « l’islamophobie », parmi les participants à la manifestation islamiste « étoile jaune Benbassa » du dimanche 10 novembre 2019, on trouvait autour des islamogauchistes Mélenchon, Plenel, Autain, Manon Aubry, Nathalie Arthaud, Corbière, Jérôme Rodrigues et Besancenot :
– Nader Abou Anas, imam de la mosquée du Bourget et professeur à l’école coranique de Bobigny, qui interdit aux femmes de sortir de la maison sans la permission de leur mari.
– Rachid Eljay (Rachid Abou Houdeyfa), imam de la mosquée de Brest, qui interdit la musique aux enfants dans les cours de son école coranique et qui explique devant ses fidèles qu’une femme qui sort sans son voile islamique n’a pas d’honneur.
– Saïd Bouamama, qui fait de l’incitation à la haine de la France et des Français dans son livre « Nique la France ».
– Nabil Ennasri qui prépare les musulmans à la guerre civile contre la France et les Français.
– Samy Debah et Marwan Muhammad, responsables islamistes du CCIF, la branche française de l’organisation politique misogyne, antichrétienne et antisémite des Frères musulmans, qui rejette l’identité et la culture européenne.
– Elias D’Imzalène, prédicateur du réseau « Islam et Info », qui veut construire un Etat islamique avec ses propres écoles coraniques et une nouvelle monnaie, le « Torcy-dinar ».
– Chakil Omarjee qui fait la promotion du voile islamique, une obligation dans l’Islam.
– les islamistes du réseau UAM93.
– le maire de Stains Azzédine Taïbi qui appelle au boycott d’Israël.
– Yassine Belattar, conseiller sur les banlieues de ce pitoyable lèche-babouches Macron, qui explique que les djihadistes font « des galipettes en Syrie » et compare le terrorisme islamique à « des enfants qui foutent le bordel à un anniversaire »… avant de demander le retour des djihadistes en France.
Il nous faudrait toujours plus de grands résistants à cette pourriture islamiste et gauchiste qui détruit le pays, derrière Zemmour, mais il est plus aisé et moins risqué de rejoindre les rangs de tous ces inquisiteurs fascistes de la pensée antiraciste : Diallo, Sy, Jordana, Obono… le gratin du showbiz gauchiste loser, les tribus indigénistes racialistes haineuses anti-France anti-blancs, ça peut rebooster une carrière poussive que d’être dans l’autoproclamé camp du bien officiel ; courage fuyons !
Ce qui est rageant et désespérant pour tous ces procureurs islamogauchistes, c’est le succès incroyable de Zemmour qui squatte les écrans télés tous les soirs à 19 heures, dans une immense majorité de foyers de téléspectateurs de classes sociales différentes, des villas cossues aux humbles HLM de cités, ce superman de la liberté d’expression dandine sa tête, son tic préféré, en propageant la bonne seule et vraie parole contre la propagande honteuse du pouvoir.
Pôv’ Dupond-Moretti, il voudrait bien écouter Zemmour mais il n’a pas le temps ; ce n’est pas pour rendre la justice, ça ne l’intéresse pas, les délinquants courent toujours et de plus belle, ils l’ont même applaudi lors d’une visite de prison, c’est qu’il a trouvé un nouveau hobby pour se faire bien voir des racailles toutes catégories : il va réfléchir à un projet destiné à introduire la culture dans les prisons, sans rire, ça prend du temps ce machin truc chose, ministre de la culture pénitentiaire, c’est pas rien !
Les magistrats, comme d’autres professionnels dont les activités sont exposées aux pratiques du pouvoir médiatique, sont victimes d’un amalgame récurrent : ils sont jugés sur l’image détestable de quelques-uns d’entre eux, ceux, par exemple, qui ont conçu et alimenté le Mur des cons.
Or, l’immense majorité d’entre eux n’a à connaître le moindre dossier « politique » – les plus susceptibles de provoquer des écarts intempestifs – et, du juge aux affaires familiales à l’avocat général, ils exercent leur charge dans l’impartialité, l’indépendance, la rigueur et l’humanisme qui siéent. Si, aujourd’hui, on peut reprocher à certains une mansuétude irritante envers de jeunes délinquants, il ne faut pas y voir qu’un effet de leurs convictions personnelles qu’ils oublient de laisser à la porte de leur cabinet. La loi qu’ils ont à appliquer, fabriquée par les élus du peuple, n’est pas particulièrement répressive.
Un autre phénomène récurrent est la « guerre » – le terme me paraît exact – qui sévit depuis des lustres entre magistrats et avocats. Qu’un ancien conseil de la CGT, pour « allumer » des magistrats qui lui déplaisent, vole au secours de Sarkozy est tout de même fort de café !
C’est un peu comme si, demain, Trump, inquiété par la justice, recevait l’aide de l’ex-avocat Obama… Et, pour ne rien arranger, Jupiter jette de l’huile sur le feu en nommant à la Chancellerie un avocat particulièrement désagréable à l’égard de la magistrature…
A contrario, le silence corporatiste des magistrats sur les dérives de quelques-uns de leurs pairs n’est pas beaucoup plus acceptable pour les défenseurs de ceux qu’ils malmènent en instruisant quasi exclusivement à charge.
Ce bouquin n’est qu’une pierre de plus dans le jardin d’en face et il n’est pas écrit pour redorer le blason de la justice. Bien au contraire. Une thèse que soutient son auteur me paraît même délirante : en 2017, les magistrats du PNF souhaitaient l’élection de Macron. Ce qui expliquerait leur précipitation dans « l’affaire Fillon ».
C’est peut-être aller un peu vite en besogne que prétendre cela. D’abord parce que ces magistrats ne sont pas à l’origine des révélations qui ont entraîné la chute du « futur Président ». Ensuite parce que, si celui-ci ne s’était pas entêté à maintenir sa candidature, l’élection de l’inconnu Macron n’était pas acquise pour autant. Une autre personnalité de droite aurait pu l’emporter…
À mes yeux, comme l’article du Volatile, il s’agit plus d’un violent coup de pied dans « le système », avec l’espoir de le déséquilibrer, de la part de magistrats politisés à outrance, que d’un plan élaboré pour porter au pouvoir un candidat tel que Macron, qui, soutenu par « les puissants », ne pouvait pas correspondre à leurs attentes. Quoi qu’il en soit, une telle manœuvre dans la sphère politique est inadmissible de la part de représentants du pouvoir judiciaire.
Bref, Régis de Castelnau n’apporte rien de bien nouveau et ses propositions de réforme, dont certaines, au demeurant, vont dans le bon sens, tiennent plus d’un catalogue pour mettre la magistrature au pas que d’un plan de bataille pour rétablir l’autorité de la justice. Laquelle n’est bien sûr pas l’objectif de la corporation des avocats
Quant à Eric Zemmour, les combats judiciaires qu’il a eu à mener, la plupart injustifiés, ne le conduisent pas à prendre suffisamment de recul sur ce dossier. Et il faut reconnaître que son plaidoyer au secours du ministre de la Justice laisse pantois. Le temps de la réflexion viendra peut-être et, avec lui, un jugement plus nuancé. Pour l’heure, Z semble pris dans ce tourbillon qui conduit à jeter l’opprobre sur l’ensemble du monde judiciaire. On ne peut que lui conseiller d’ouvrir les yeux. Il s’apercevra que les magistrats ne sont pas « tous pourris ».
@ letarsier | 18 janvier 2021 à 11:06
@ Serge HIREL | 18 janvier 2021 à 13:33
Adepte du Père Pierre Teilhard de Chardin et de Julian Huxley, je suis un convaincu de l’évolution, pas de la création, et ne crois pas à « l’intelligent design » !
Evolution dont je suis toujours aujourd’hui l’analyse des scientifiques, évolution dont on déchiffre de plus en plus le mécanisme à travers la microbiologie et la spéculation qu’il y a continuité entre la physique newtonienne et la physique quantique ce qui semblait impossible jusqu’ici.
En dehors des débats littéraires, sociaux et philosophiques dont nous saturent les médias, il y a un débat scientifique mondial qui s’enfonce de plus en plus dans le merveilleux au point que certains scientifiques contestent le big bang et des mathématiciens théorisent qu’il y a plus de quatre dimensions dans le cosmos. Dimensions que nous sommes incapables de comprendre comme nos ancêtres n’en concevaient que deux en décidant que la terre était plate, puis ont dû en rajouter une troisième pour comprendre le passage du temps et une quatrième pour admettre que la Terre était sphérique !
En dépit du fait qu’Homo sapiens a éprouvé le besoin de se substituer à la nature pour évoluer, nature qui jusque-là était la seule maîtresse de l’évolution, elle continue son processus, indifférente à nos cogitations comme le Covid-19 nous le prouve aujourd’hui.
Je pense aussi que nous sommes soumis à des radiations cosmiques encore inconnues en plus de celles que nous avons découvertes jusqu’ici : ondes radio, rayons gamma, rayons X, neutrino… lesquels bombardent notre cerveau qui fonctionne à la façon d’un disque dur d’ordinateur dont la nature met le logiciel à jour régulièrement.
Genre Microsoft passant de Windows 7 à Vista puis à Windows 10… et ses mises à jour régulières !
Je crois donc que chacun d’entre nous est conditionné par son passé, son ADN et les chromosomes qui vont avec, et l’environnement cosmique au moment de notre naissance.
C’est un vaste sujet, nous pourrions pousser l’argument plus loin en nous posant la question de savoir si l’astrologie qui a longtemps fait fureur n’est pas une science qu’on ignore ou qu’on a oublié. Que les 12 signes dont on nous affuble à la naissance n’expriment pas le fait qu’après nous être développés dans un liquide dans le ventre de notre mère, liquide qui a protégé notre cerveau de certaines radiations, au moment de la naissance ayant perdu sa protection liquide, notre cerveau est soudainement conditionné par un bouquet de radiations, lui-même formé dans un endroit et un moment particulier du cosmos et de sa structure tels que l’alignement des corps célestes qui nous entourent et conditionnent la nature et le volume de ces mêmes rayonnements.
Nous sommes une machine électrique chers letarsier et Serge HIREL, un ordinateur organique, c’est ce qu’on oublie en France où les scientifiques n’ont pas droit à la parole.
Partant de là oui je pense que nous sommes tous différents mais pouvons être regroupés en ethnies, (puisque le mot race est devenu une insulte en France), ethnies issues des conditions environnementales et conditionnées par le passé de chaque espèce.
Chacun d’entre nous n’est ni Adam, ni Eve, nous sommes, peut-être, leurs lointains descendants modifiés au fil des millénaires par ceux qui nous ont procréés, génération après génération.
Mieux, pour certain mathématiciens d’aujourd’hui, outre le fait qu’ils professent qu’il y a plus de quatre dimensions dans le Cosmos, pour eux, au début, il y a le Chiffre, pas le Verbe.
Pour les microbiologistes au début il y a une molécule organique pas une boule d’argile minérale.
Tout cela, et plus, n’implique pas une supériorité ou du racisme mais une différence, seulement une différence !
C’est Zemmour qui se situe en être supérieur en nous sermonnant, c’est lui qui fait du racisme intellectuel en nous prenant pour des retardés mentaux ! J’exerce seulement ma différence ici en le critiquant.
Vous ne me verrez jamais sur aucun programme TV. J’utilise ce qui est cher aux résidents de ce pays: le droit à la parole, seulement ici où j’ai trouvé le droit de m’exprimer sans censure ou devoir respecter le politiquement correct, pardon le zemmourement correct !
Comme j’ai un passé de bosseur vagabond qui m’a baladé pendant 44 ans sur la moitié de la surface du globe et jusqu’à 6 000 mètres de profondeur dans sa lithosphère, en passant du génie mécanique à la géologie, du magnétisme à la radioactivité, de l’acoustique à l’hydraulique, de la migration des fluides dans nos sous-sols à une crise de fou rire lors de la comédie des avions renifleurs de Giscard, je conçois le monde d’un point de vue entièrement différent d’EZ.
Une sorte de voyeur qui a cherché à déshabiller notre belle et attrayante planète en lui enfonçant des sondes au bout d’un faisceau de câbles électriques dans ses entrailles minérales et organiques pour comprendre son intimité
Je m’appuie sur des faits, des observations stupéfiantes, sur une longue expérience pratique pas, comme Zemmour, sur des suppositions issues de son cerveau où la nature, la physique de l’homme n’ont pas place.
Il spécule, je rapporte ce que j’ai vu et vécu.
« Mais je préfère arrêter là avec cette conclusion : l’un et l’autre font de la politique sur la Justice. » (PB)
Parce que la Justice est celui des trois Pouvoirs qui n’existe pas en France : on peut donc faire ce qu’on veut avec ce tiers absent.
Notre règle du jeu et le match font que la Justice n’est rien en France. Constitution la Justice n’est qu’une autorité, donc inférieure au pouvoir législatif inférieur à l’Exécutif dont le Président subsume le reste.
La Justice n’est donc rien comme institution. Budget ? Rien non plus… A présent, voyons, est-ce qu’elle est quelque chose du point de vue symbolique… Alors là, elle est moins que rien, c’est bien simple.
D’abord, en France, la loi n’est rien puisque l’Exécutif est tout et que la Constitution n’est rien, je veux dire qu’elle n’organise pas l’équilibre de pouvoirs aussi déséquilibrés que la démarche d’un ivrogne tentant de rentrer chez lui et aussi peu enraciné que l’idée de la liberté dans notre pays.
La liberté est en France maltraitée par l’égalité et le ressentiment et surveillée par la sagesse de chez nous qui dit que la liberté, c’est très relatif. En un mot, la liberté est une Cendrillon qui ne trouvera jamais son prince charmant, je veux dire l’amour des citoyens.
Dans ces conditions, comment la Justice qui doit garantir la liberté serait-elle comprise ? D’un autre côté, pour les rares voulant la liberté et l’égalité, la Justice est par exception rendue par les jurys, et cette exception devient de plus en plus exceptionnelle… Or infériorité institutionnelle et faible légitimité démocratique puisqu’il y a peu de jury ne font pas bon ménage avec respect et confiance.
Au lieu de considérer cette globalité, on peut toujours se faire la guerre entre magistrats et avocats, juges et justiciables.
Quand on dérive sur le radeau de la Méduse, il ne faut pas faire les difficiles : cessons de réinventer la roue et dotons-nous d’une vraie Constitution, d’un budget conséquent et de jury, le reste n’est jamais que poussière sous le vent.
@ Claude Luçon et à ceux qui veulent se déconfiner l’esprit
Et voilà comment on peut lier action et réflexion, pragmatisme et rêve, comme quoi, ce n’est pas réservé aux Américains.
Voir mes épîtres sur l’Amérique et nous à « Il nous a volé un peu de notre rêve américain ! »
Il se peut que marier rêve et pragmatisme soit l’apanage de ceux qui passent les frontières, par exemple en sortant du pétrole hors de l’Hexagone et en implantant de la science dans ce blog : bon courage.
Justement, pour encourager, la science a continué à avancer, l’année dernière, qu’on en juge plutôt :
https://www.sciencesetavenir.fr/decouvrir/10-bonnes-nouvelles-et-belles-decouvertes-scientifiques-d-octobre-2020_148861
Et comme presque tout le monde aime les chats, mêmes « méchants », en voilà un :
https://www.youtube.com/watch?v=WtzsfVmg25E
Si avec tout ça, je ne fais pas de beaux rêves !
« Leur pouvoir, s’il existe, est infiniment fragile et donc à défendre plus qu’à stigmatiser. » (PB)
Fragile ?
Pas tant que ça.
Quand dans une information judiciaire des moyens extravagants sont mobilisés pour, par exemple, confondre Nicolas Sarkozy comme un potentiel trafiquant de drogue, la fragilité du pouvoir de ces juges ne saute pas aux yeux.
« D’abord pourquoi réduire l’univers pénal à sa part « politique » comme si l’ordinaire estimable et majoritaire des pratiques ne pesait pas face à cette dernière ? »
Il me semble que lorsque des moyens extravagants sont mobilisés et/ou des vitesses supersoniques (affaire Fillon) sont à l’œuvre, c’est précisément au détriment de l’administration de l’univers pénal ordinaire, lequel, dans cette configuration démente, ne pèse rien ou pas grand-chose.
Que pèse l’ordinaire pénal face à l’ivresse d’un pouvoir-ressentiment fou de lui-même, que pèse l’ordinaire pénal face au couple diabolique Justice/Médias ?
Il est consternant qu’Éric Zemmour ait admis, face à vous, qu’il appliquait une grille à tonalité marxiste ; mais ce n’est guère surprenant. Lui comme Régis de Castelnau appartiennent incontestablement à cette galaxie qu’on appellera des rouges-bruns, faute d’étiquette plus pertinente.
(Je précise que le brun de l’expression n’est pas, à mes yeux, celui du nazisme, mais celui du fascisme historique, c’est à dire mussolinien.)
C’est bien ce qui obscurcit la vision de Zemmour : cette complaisance envers le communisme, à tel point qu’il trouve encore chic de se réclamer du marxisme, bien qu’il soit accusé d’être d’extrême droite (et sans doute pour s’en dédouaner) ; cette glorification de l’État, qui est le propre du fascisme ; cet autoritarisme, ce culte de l’homme fort (de préférence un militaire), cette nostalgie imbécile du général de Gaulle ; cet anti-américanisme viscéral doublé d’une anglophobie symétrique ; cette haine de l’argent, du commerce et de l’entreprise ; et plus généralement, cette haine du libéralisme, qui est pourtant le fondement de nos institutions politiques.
Mais Zemmour n’est qu’un naïf ; il est sincère. Régis de Castelnau, lui, est un pervers. C’est un communiste pur et dur, qui endosse la défroque du souverainisme pour mieux maquiller ses inclinations profondes. En d’autres termes, c’est, comment disais-je, déjà ?… une racaille intellectuelle, catégorie dont nous sommes, hélas, environnés en France.
Il accomplit le même tour de passe-passe qu’ont accompli les communistes, quand le Komintern leur a donné l’ordre, en 1935, d’appliquer la stratégie du front populaire. Ou que le PCF a prétendu représenter la Résistance toute entière, avec l’aide d’un de Gaulle proposant, dès 1941, un pacte secret à Staline pour s’opposer aux « Anglo-Saxons » une fois la paix revenue.
Régis de Castelnau ne fut pas seulement l’avocat de la CGT ; il fut celui du PCF — en tant que militant actif, bien entendu. Lui-même se vante d’avoir été surnommé le Baron rouge par ses confrères.
Il date son éveil politique de sa répulsion pour le gauchisme, en mai 68, contrebalancée par sa « sympathie pour l’esprit de responsabilité du PCF et de la CGT ». Esprit de responsabilité : voilà exactement ce qui me vient à l’esprit lorsque je tente de résumer le communisme (et non : esprit de trahison et de rapine, goût pour la tyrannie et pour le meurtre, etc.).
Castelnau ne fut pas seulement un militant notable du PCF : il en fut l’un des cadres, membre du Bureau de politique extérieure. Comme il le dit pudiquement, « cela le conduira à développer une importante activité internationale, et à assurer des responsabilités de direction dans plusieurs ONG ».
Traduction : le PCF lui faisait suffisamment confiance pour l’envoyer semer la subversion communiste à l’étranger, au travers de différentes associations paravents du KGB.
De nombreux intellectuels français firent un bout de chemin avec le PCF ? Certes, mais Castelnau est né en 1950. Il n’a pas les excuses des contemporains de 1917. Il n’a jamais, non plus, renié le communisme. Aujourd’hui encore, il se vante, sur son blog, de son action subversive en Amérique latine dans les années 70.
Il vomit sa haine des « petits-bourgeois », qu’il couvre d’insultes. Et il évoque avec nostalgie l’époque où la France « avait la chance d’avoir un parti communiste puissant ». Cela, curieusement, dans le but de faire l’éloge funèbre de Johnny Hallyday… qu’il qualifie de « héros selon la définition de Charles Péguy ».
Ailleurs, il regrette que le Parti communiste d’aujourd’hui ne soit pas assez communiste (notez les guillemets à communiste…).
Bien sûr, Régis de Castelnau n’est pas un petit-bourgeois, lui. C’est un grand bourgeois, voire un noble, comme il le souligne sans trop de subtilité dans sa propre biographie : « Il est l’arrière-petit-fils du général Édouard de Curières de Castelnau, qui fut chef d’état-major de l’armée française en 1915 et en 1916. Son père était lui-même militaire de carrière. […] Ensuite, il recevra une éducation marquée par un rapport particulier à la France, celui d’un patriotisme exigeant. »
Tout à fait. Un rapport particulier à la France et un patriotisme exigeant, c’est la première chose qui me vient à l’esprit quand je pense à la trahison du PCF en temps de guerre (1939-1941). Ainsi qu’à quelques autres menus détails.
Éric Zemmour devrait se méfier : faire des ronds de jambe à des communistes, ça ne paye jamais. Il ne trouve guère que la ponctuation à reprocher au livre de Régis de Castelnau, mais celui-ci ne se gêne pas pour l’écraser de son mépris (« spécialiste de beaucoup de choses, mais, semble-t-il, pas de droit pénal ») et pour inviter, sur son blog, un auteur qui le traite « d’épave » publiant des « torcheculs ».
Un noble communiste et militariste tressant des couronnes à Johnny Hallyday, et passant pour une autorité morale auprès de l’extrême droite : voilà l’immonde n’importe quoi intellectuel dans lequel notre époque a sombré.
Je me suis toujours demandé si pour faire une bonne plaidoirie, un bon avocat ne devrait pas être extérieur au problème.
La lecture du billet confirme cette intuition. Voici une plaidoirie dont chaque mot est juste, mais dont la phrase formée est erronée;
Le sens de la phrase contredit celui de chacun des mots qu’elle contient.
Par exemple, et sans faire d’analyse kabbalistique, je citerai le paragraphe qui me paraît le plus déterminant de la plaidoirie, et le plus contestable :
« Mettant de la globalité là où il n’y en a pas et du partisan systématique quand il n’est pas le ressort fondamental des pratiques judiciaires. Eric Zemmour ne cesse de rappeler au soutien de sa thèse fustigeant la « politisation de la justice », la harangue en effet scandaleuse d’Oswald Baudot, mais qui date de 1974… La Justice a avancé mais EZ demeure concentré sur ce passé lointain et ne cesse de fustiger le présent au nom de ce qui n’existe plus » (PB)
Il y a nécessairement de la globalité, fût-elle involontaire, dès lors que la magistrature est organisée en syndicats, c’est à dire en groupes de pression.
C’est tout le dilemme d’une foule versus chaque individu qui la compose.
L’adhésion à une structure corporative entraîne des comportements collectifs qui, volontairement ou involontairement, donnent une couleur à l’action individuelle de chacun des membres de l’organisation.
La globalité dont parle Zemmour n’est pas celle des manoeuvres militaires organisées, elle est celle plus diffuse et plus insidieuse de comportements inconscients mais prédéterminés par des adhésions idéologiques ou corporatistes.
Quant à la harangue d’Oswald Baudot (quel prénom comme dirait Zemmour !) de 1974, la date ne fait rien à l’affaire.
Il s’agit en l’occurrence d’un texte fondateur du Syndicat de la Magistrature, et dont l’idéologie s’est diffusée et a pollué le système.
Les textes fondateurs de idéologies ou des institutions sont intemporels, par nature même.
Ils projettent un principe d’action dans l’avenir, et par là ils échappent au temps court pour rentrer dans le temps long des sociétés.
Les textes et déclarations de Marx ou Lénine sont encore plus anciens, ceux de Blum et Jaurès également et les partisans de ces idéologies les revendiquent toujours. Et je n’ose parler de la Bible, des Évangiles ou du Coran on me dirait que je charrie, et pourtant …
Il ne s’agit pas de rester dans un passé lointain, mais de constater ce qu’un texte fondateur d’un principe d’action de la magistrature peut avoir d’actualité.
Et sur ce plan, Zemmour a raison, ce texte est toujours présent dans l’inconscient ou le conscient de beaucoup de magistrats.
Lorsque Chantal Arens commence son discours de rentrée solennelle de la Cour de cassation du 10 janvier 2020 par ces mots : « La justice est à la fois une vertu et une institution » et poursuit en disant: « La Cour européenne des droits de l’homme est, en effet, un parfait exemple de cette œuvre de justice pacificatrice que j’évoquais en introduction de mon propos », on voit bien que la vertu déteint largement sur l’institution et lui donne une couleur nécessairement politique. Osant même affronter la volonté populaire qui n’est pas très souvent (euphémisme) en adéquation avec la CEDH.
Et j’en resterai là, ne voulant pas faire trop long.
Vous avez compris que le juré que je suis adopte les réquisitions de l’accusation représentée par Zemmour et condamne la magistrature à être réformée de fond en comble.
@ Serge HIREL
« Or, l’immense majorité d’entre eux n’a à connaître le moindre dossier « politique » – les plus susceptibles de provoquer des écarts intempestifs – et, du juge aux affaires familiales à l’avocat général, ils exercent leur charge dans l’impartialité, l’indépendance, la rigueur et l’humanisme qui siéent. »
Attention, ne limitons pas le problème du biais politique de certains magistrats à leur seule aversion envers tel ou tel homme politique.
En effet, ce serait oublier la mentalité de plusieurs d’entre eux cataloguant leurs « clients » potentiels selon des critères idéologiques standardisés et leur attribuant d’office des idées qui ne sont pas obligatoirement les leurs, ou en leur collant sur le dos des étiquettes parfois d’ailleurs reprises du discours journalistique (« d’extrême droite », « intégriste », etc.), pour ensuite se prononcer en conséquence non pas sur ce que les gens ont fait ou ont dit mais sur ce qu’ils sont supposés être.
J’ai entendu il y a plusieurs années un ancien journaliste ayant assuré des chroniques judiciaires et religieuses sur une radio d’État et ayant dû comparaître en justice au sujet du contenu d’un ouvrage, expliquer que juste avant l’ouverture du procès son avocat lui avait confié que l’affaire était perdue d’avance au vu de l’appartenance syndicale plutôt gauchiste – euphémisme – du magistrat.
Haro sur Zemmour, ce pelé, ce gâleux !
Zemmour est le seul qui dénonce avec justesse, courage, je dirais même héroïsme tous ces SOS Racisme gauchistes, toutes ces organisations islamogauchistes sponsorisées par les deniers de ceux-là même auxquels elles crachent à la figure et protégées par le pouvoir collabo macronien.
Organismes qui n’ont d’autres fonctions que de pourvoir en postes grassement rémunérés les pros de l’anti-France et anti sous-chiens ; bref ils niquent la France mais lui prennent quand même la thune, ils nous doivent bien ça ces salauds de françouis colonisateurs.
Personnellement je suis toujours interloqué par le nombre d’étrangers venant vivre parfois au péril de leur vie dans cet enfer raciste qu’est la France.
Je n’ose croire que les prébendes distribuées généreusement et quasi sans contrôle par cette géhenne raciste française de souche blanche catho y soit pour quelques chose.
Décidément ce Zemmour voit le mal partout.
@ Claude Luçon
Le problème de l’astrologie est de savoir quand on situe la naissance. A la constitution des premières liaisons neuronales sur lesquelles des rayonnement cosmiques terrestres ou humains seraient déterminants, ou à la naissance civile ?
Le mot radiesthésie manque à votre exposé. Ce qui permet de trouver l’eau et donc aussi du pétrole sur une carte sans sortir de chez soi.
@ Claude Luçon
Et pourtant, notre si cher doyen, les recettes du chiffre ne remplaceront jamais le salut que propose le Verbe à notre entendement, comme la revendication d’une différence ne saurait dissimuler nos similitudes, l’éminente parole de notre hôte l’affirme souverainement, qu’il en soit loué, le fantasme populiste stigmatise plus qu’il ne défend le rétablissement d’un pouvoir dont il observe à raison les fragilités.
Cela ne signifie nullement qu’il faille expulser la science, mais qu’elle s’inscrit dans un flux que seul le Verbe est à même de nous en déchiffrer le sens, permettant à l’humain de comprendre ce saut décisif dans l’histoire de la vie qu’il incarne :
http://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2006/documents/hf_ben-xvi_hom_20060415_veglia-pasquale.html
Il n’y a à mon sens aucun autre sens déchiffrable, même par le chiffre, c’est moi et ce n’est plus moi, disait saint Paul, merci, cher vieil ami, de me donner l’occasion ainsi de vous témoigner, en cette année qui a enlevé au couple que je forme avec celle qui partage ma vie père et beau-père, l’expression du respect et de la tendresse qu’ils m’inspiraient et dont j’espère vous permettrez le transfert, en communiant à cette espérance vivante de la résurrection :
« La résurrection n’est pas passée, la résurrection nous a rejoints et saisis. Nous nous accrochons à elle, c’est-à-dire au Christ ressuscité, et nous savons que Lui nous tient solidement, même quand nos mains faiblissent. Nous nous accrochons à sa main, et ainsi nous nous tenons la main les uns des autres, nous devenons un unique sujet, et pas seulement une seule chose. C’est moi, mais ce n’est plus moi: voilà la formule de l’existence chrétienne fondée sur le Baptême, la formule de la résurrection à l’intérieur du temps. C’est moi, mais ce n’est plus moi: si nous vivons de cette manière, nous transformons le monde. C’est la formule qui contredit toutes les idéologies de la violence, et c’est le programme qui s’oppose à la corruption et à l’aspiration au pouvoir et à l’avoir. » (Ibid)
« Zemmour et Castelnau font de la politique sur la justice ! »
Mais tout, Philippe Bilger, n’est-il pas finalement politique ?
Tout ce qui conditionne le quotidien de l’être humain, qu’il s’agisse de l’économique, du social, de la sécurité, etc., etc. et sans oublier bien évidemment la justice ne relève-t-il pas de la politique ?
Est-il un de ces domaines dans lequel les relations humaines soient préservées de tout rapport de force, de toute tentation de pouvoir et donc de toute détermination par notre environnement politique ?
Si la justice montre effectivement en certaines circonstances un peu trop de zèle, pour ne pas dire d’acharnement, dans ce que l’on pourrait appeler sa chasse aux politiques, ne serait-il pas particulièrement mal vu qu’elle se montre à l’inverse trop bienveillante à l’égard de ces mêmes politiques qui seraient très rapidement enclins à considérer que leur situation spécifique leur confère à elle seule l’impunité ?
Les politiques ne doivent pas être considérés par la justice comme des justiciables à part, auxquels il serait réservé, selon les circonstances, les humeurs, un traitement spécifique par rapport à celui appliqué au commun des mortels. La loi est la même pour tous.
Ce n’est pas le meilleur billet que j’ai pu lire car j’y ressens un certain dépit pouvant aller jusqu’à mettre en échec votre impartialité, au profit d’une défense assez corporatiste. Au moment où vous écrivez ces lignes, le procureur de la République de Paris peine à justifier qu’une affaire criminelle (Duhamel) mettant en cause une personnalité politique ait été classée sans suite… Au même moment s’ouvre le procès de Balladur, VINGT-SIX ANS après la commission des faits (détournement de rétrocommissions pour financer sa campagne de 1995). C’est pour ceux qui s’imaginent que la justice n’est pas à la botte des politiques. Selon que vous serez puissant ou misérable nous a enseigné La Fontaine. Ça c’est ce qui est visible mais parlons aussi des procédures d’ordonnance pénale rendues par des procureurs adjoints pour éviter les procédures d’appel ou d’opposition. Quelle confiance dans la justice ?
@ Aliocha
« Et pourtant, notre si cher doyen, les recettes du chiffre ne remplaceront jamais le salut que propose le Verbe à notre entendement… »
Vous êtes au courant qu’il y a quand même pas mal de gens qui trouvent que cette position est de la foutaise ? Que votre salut 1. on ne sait pas ce que c’est 2. on n’est même pas sûr qu’on en veuille 3. il n’est même pas certain que vous consentiez à ce qu’on n’y consente pas. Et p’têt bien qu’on a même des positions éthiques et morales qu’on considère plus solides que ces illusions que vous ne jetez sans cesse à la face. Qui sait ?…
À force de lire ce militantisme catholico-solipsiste, il n’est pas impossible que je me fasse hindou, à force.
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@ Robert Marchenoir
« Un noble communiste et militariste tressant des couronnes à Johnny Hallyday, et passant pour une autorité morale auprès de l’extrême droite : voilà l’immonde n’importe quoi intellectuel dans lequel notre époque a sombré. »
Voui. Voilà pourquoi je ne prends mes références intellectuelles, philosophiques et politiques plus que chez les Anglo-Saxons libéraux et rationalistes. La vie intellectuelle française me semble être devenue un sketch.
LA POSTE (suite et fin)
J’ai dit ici comment La Poste a refusé de me remettre un colis destiné à ma femme, hospitalisée à 60 km de son domicile, faute de procuration. Je suis allé la voir en voiture et suis revenu avec une procuration.
Je retourne à la poste principale de ma ville avec mon masque sur le nez, la procuration de ma femme, ma carte d’identité, et, on ne sait jamais, mon livret de famille pour prouver que ma femme est bien ma femme. Je fais la queue. Mon tour arrive. Je me présente, confiant. Las !Il manque la carte d’identité de ma femme, qui, bien entendu, se trouve dans la chambre d’hôpital dans le sac de ma femme. Je n’avais pas songé à la lui prendre.
Je retourne chez moi. Je fouille dans les tiroirs et je trouve un passeport. Je retourne à La Poste. Je refais la queue. Je donne tout et le passeport. En même temps, je dis : « La factrice a menti : j’étais chez moi, elle n’a pas sonné, en écrivant sur son avis de passage qu’elle avait sonné trois fois. » Le guichetier me dit : « Cela ne m’étonne pas ». Il me remet enfin le colis. Puis il me dit qu’il lui faut une signature. J’avais prévu un stylo à bille, que je sors.
Non, non ! Pas la peine : avec mon doigt je dois gribouiller je ne sais quoi (je ne peux pas mieux) sur son portable.
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. La réglementation a été respectée.
Que dire, Monsieur Bilger, après tant de commentaires.
Je n’achèterai pas le livre de Régis de Castelnau, mais je reste lecteur de ses billets. Au-delà de ses thèses et de son marxisme originel, tout ce qu’il écrit n’est pas nécessairement frappé au coin de son idéologie.
Quant à Eric Zemmour, il me semble avoir compris qu’il a dit utiliser une grille d’analyse marxiste, ce qui n’en fait aucunement un adepte du communisme. De fait, il faut replacer les écrits de Marx dans le contexte du laisser-faire de son époque au XIXe siècle et, si ses conclusions sont éminemment contestables, son analyse est souvent difficilement réfutable.
Quant au sujet de ce billet, au fond les relations entre Justice et politique, je pense que la distance aux institutions liée à l’honorariat, fait que l’on n’est plus en mesure de sentir l’esprit actuel qui les anime comme du temps où l’on en faisait intimement partie.
De fait, il faut constater le noyautage d’écoles prestigieuses comme Sciences Po Paris par les idéologies actuellement à la mode pour comprendre que la mentalité des nouvelles recrues dans les écoles comme celle de la magistrature n’est plus celle qui prévalait il y a trente ou quarante ans.
Une sorte de relativisme généralisé a gagné nombre d’esprits qui les rend plus perméables aux thèses du Syndicat de la magistrature et donc à agir judiciairement en faisant, consciemment ou non, de la politique, ne serait-ce que dans le choix et les modalités des poursuites comme des personnes poursuivies ou bénéficiant de classements sans suite, tout en proclamant une neutralité politique de façade, s’en tenir au texte de la loi et en reprochant aux critiques une approche partisane.
Donc nos magistrats actuels ne sont plus dans un sanctuaire judiciaire mais, comme cela s’est passé dans les écoles, de plus en plus la société civile a pénétré cette vénérable institution avec des effets à la fois positifs et pervers. Toujours l’entrisme cher aux trotskistes !
Aussi, certains constats de Régis de Castelnau ne sauraient être rejetés d’un revers de main, même si beaucoup sont tout à fait contestables sur le fond.
Vous posez la question de la politique et de la justice. Mais avons-nous encore le droit de faire de la politique dans cette démocrature ?
Avons-nous le droit d’émettre d’autres idées que celles de la bien-pensance ?
Vivre à nouveau en toute liberté !
Question : les couvre-feux et les confinements sont-ils utiles à la non propagation du virus ? Réponse : non. Puisque, malgré toutes ces mesures liberticides, nous en sommes à la troisième vague en France.
La dictature sanitaire poursuit sa lancée. Plus le temps passe, plus Jean Castex ou Olivier Véran s’énervent devant les caméras de télévision. L’ambiance est de plus en plus hystérique. Avec le fiasco des vaccinations, nous atteignons de nouveaux sommets de déliquescence.
Pourquoi confiner et punir tout le monde et ne pas demander que les personnes à risques s’autoconfinent en toute responsabilité ? Quitte à éviter les courses et se faire livrer chez elles, si nécessaire. Les Français doivent être responsables de leur propre carcasse.
Ces personnes d’un certain âge et même d’un âge certain sont assez matures pour savoir ce qu’elles peuvent faire ou ne pas faire.
Moralité : tous les Français sont punis pour préserver quelques personnes qui, bien souvent, sont à la retraite. Alors qu’il suffit de conseiller à ces personnes vulnérables de s’autoprotéger. Elles savent le faire. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elles ont atteint un âge canonique.
On peut leur faire confiance mais elles ont peur de vivre pleinement aujourd’hui. Le gouvernement leur a fourni de nombreux motifs anxiogènes au lieu de leur demander d’être responsables de leur vie comme elles l’ont toujours fait auparavant.
Pas besoin d’une dictature sanitaire et d’un gouvernement de bras cassés pour affronter ce virus qui ressemble, dans la majorité des cas, à une grosse grippe.
Quand les personnes tombent malades, elles savent très bien ce qu’il convient de faire. De toute manière, elles sont tellement fatiguées qu’elles restent tranquillement chez elles.
Il faut arrêter de prendre les Français pour des imbéciles qu’on musèle et qu’on empêche de vivre.
Il faut vivre à nouveau, rouvrir les restaurants, les bars, les lieux de culture. Depuis plus d’un an, nous ne vivons plus, nous avons l’impression de survivre seulement et d’hiberner comme des taupes.
Nous ne sommes pas des taupes et encore moins des chiens auxquels certaines entreprises voudraient mettre des colliers !
@ Tipaza | 19 janvier 2021 à 09:09
« dès lors que la magistrature est organisée en syndicats, c’est à dire en groupes de pression.
C’est tout le dilemme d’une foule versus chaque individu qui la compose.
L’adhésion à une structure corporative entraîne des comportements collectifs qui, volontairement ou involontairement, donnent une couleur à l’action individuelle »
J’adhère fortement à cette analyse, l’autorisation de syndicats d’ultra-puissants (responsables de jure mais irresponsables de facto, cf décret-statut et L781-1 code org. jud.) est une monstruosité en tous points comparables à l’existence d’un syndicat de généraux-Tapioca… France bananière !
Je modère toutefois un peu l’enthousiasme que je ressens pour votre texte sur cette nuance : il peut exister chez certains post-néo-subversifs en recherche de « nouveau » une inclination massive pour une extase dans « le foutoir permanent », ceci étant selon moi bien illustré par lesdits « Verts ». Alors la chance que peut avoir le service public de la Justice serait que la camarilla permano-putschiste SM/USM et Force-OUVRIERE-magistrats (litanie de !) s’auto-dilapide en suicides réplicatifs un peu comme feu le Virus H1N1 face aux Forces Immuno-Humanistes… d’une certaine manière M. Bilger serait à ses collègues un signe avant-coureur d’un retour à l’Honneur Républicain dans la Vraie Indépendance de Conscience ?
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@ Robert Marchenoir | 19 janvier 2021 à 09:03
« ce qui obscurcit la vision de Zemmour : cette complaisance envers le communisme, à tel point qu’il trouve encore chic de se réclamer du marxisme, bien qu’il soit accusé d’être d’extrême droite »
Il me semble que vous auriez pu ne pas prendre pour shekels comptants ou dinars comptants ou roubles comptantes ou francs-napoléons-or-comptants cette mention, rapportée par l’habile M. Bilger, sur l’auto-performatif du jeune Eric Z. quant à son marxisme déclaratif : belle astuce de com’ à mon avis !
Si vous voulez sonder un exemple de marxisme authentique, de fond économique et social au sens de lutte des classes, et quoique découplé du PCF (en l’espèce depuis son grand-père l’écrivain Paul Nizan qui démissionna à cause de ce que vous dénoncez notamment) : voyez du côté d’Emmanuel Todd, né en 1951 donc d’une bonne demi-génération antérieur au jeune Eric Zemmour. Emmanuel Todd annonça lumineusement en 1976 le collapse inéluctable de l’URSS, sur des bases socio-sanitaires, ce qui en 2019 ne l’empêchera pas de s’enthousiasmer pour les Gilets jaunes comme fait social assimilable à la survivance de phénomènes « classe contre classe » en France et publia-t-il « au début du XXIe siècle »(*).
Eric Z. arrive à peine à hauteur de mi-jambe du fils d’Olivier Todd. Zemmour est un malin, un « grand travailleur » (**), il a, par flair de positionnement dans la jungle des idées, réussi à se venger d’avoir été sorti aux oraux (trop petit ? trop pro-France ? trop Juif ? trop Berbère ?). J’éprouve du respect pour son courage face à l’hydre magistratesque qui le persécute, mais je le trouve à la fois moins sincère et aussi moins naïf que vous le dites. Une preuve : le papetier de OCB qui polluait jadis le joli fleuve-torrent Odet l’a engagé pour faire de la monnaie…
Toutefois j’admets devoir auto-corriger la direction générale des alinéas ci-dessus au travers de la nuance qui suit. Dans le grand trio initial marxien, Zemmour, un peu comme le Blum d’avant 1940, voit d’abord Engels pour les analyses anthropologiques mais comprend peu l’écono-métrique marxiste et rejette la dictature léniniste (avant NEP). Ensuite comme les néo-gauchistes pré- puis post-68 il est fasciné par les préconisations de guérilla idéologique de l’italien Gramsci, au programme : SUBVERTIR le capitalisme en sabotant ses relais d’autorités classiques dans le péri-économique (mais pas directement dans le monde du travail). Une preuve indirecte : le parcours du tova-riche Mélenchon qui commence par faire saper le patriotisme des CGT et PCF au travers de la manipulation lepénisto-SOS-Dray-Mélenchon, et qui à présent tente de manipuler le lumpen-prolétariat de la connexion canna/kala/isla (***).
Zemmour ne parle presque jamais de Dray et Mélenchon car il admire secrètement les réussites de SOS Racisme au point de cette solarisation-retournement dit « racialisme »… un peu comme la politique pro-islamiste de la CIA en Afghanistan (Pologne du Sud contre l’URSS) aura ensuite enfanté de tous les Ben Laden… Zemmour voudrait réutiliser le gramscisme méthodologique au service d’un néo-nationalisme et… de son ego.
(*) Emmanuel Todd avait annoncé au début de juillet 2018 travailler sur cette sorte de « Matriarchy » en Occident actuel, puis les Gilets jaunes l’ont détourné de cela, et finalement le SRAS-cov-2 lui aura saboté son changement de priorité : retour aux lectures de sociométrie sanitaire comme dans les années 70 à propos de la décadence soviétique !
(**) « grand travailleur » était un faux éloge codé employé par les professeurs (dans les années où ils n’étaient pas empêchés) pour situer un collégien, lycéen ou étudiant modestement doué mais qui par acharnement de bachotage permanent réussira quand même « à l’usure ». Zemmour ne serait-il pas de ceux-là, lui qui s’enflamme pour ces années 50 et 60 qu’il n’aura vécu au mieux qu’en culottes courtes ?
(***) canna-BIS / kala-SHNIKOV / isla-NIQUE (^)
(^) bien lire Nique et non pas Mique
Pourquoi le silence sur la méfiance française des révolutionnaires de 1789 pour le pouvoir judiciaire, que l’on trouvait encore enseignée dans les Facultés de Droit il y a une trentaine d’années à propos du contrôle de la constitutionnalité des lois – quand les magistrats venaient des Facultés de Droit et pas des IEP ?
Pourquoi le silence sur la raison de cette méfiance – que l’on trouvait encore chez Mitterrand (formé dans les Facultés de Droit des années 30 et pas par l’ENA) – qui était due au souvenir de la fin de l’Ancien Régime et au rôle destructeur que les Parlements ont joué dans la ruine de la monarchie, en bloquant tous les processus de réforme et donc en allant au-delà de leur rôle judiciaire.?
Comment ne pas voir l’imprégnation droit de l’hommiste du corps judiciaire – dont on peut noter qu’il est à une écrasante majorité féminin (puisqu’il est de bon ton aujourd’hui de s’intéresser aux déterminismes, non plus sociologiques, mais raciaux ou sexuels des individus) – qui, à l’unisson de la doxa médiatique ne connaît plus que des droits individuels et ignore ou déteste toute référence à un intérêt collectif de la société, qu’il est pourtant aussi censé représenter.
Quant à la harangue de Baudot, ne pas oublier que ceux qui l’ont entendue dans leur jeunesse ont pris de l’âge et sont arrivés depuis au sommet de la hiérarchie judiciaire !
Enfin, il ne faudrait pas que le cas particulier de Sarkozy fasse oublier les questions de fond que pose l’intrusion croissante du judiciaire dans le politique, comme l’ont montré de manière éclatante les perquisitions dans les bureaux et le domicile du ministre de la Santé en exercice en pleine crise du Covid !
Le peuple en a assez de cette bouillie: vous cramez un stop sans dangerosité et bing 4 points et 90 euros, 135 euros pour l’absence de masque ; par contre vous êtes une haute personnalité alors là, 25 ans pour juger un Balladur et un abonnement pour Sarko. Incroyable, quand une haute autorité est condamnée pour des traces de confitures (une épidémie), il se refait une virginité à l’étranger puis se fait élire dans une belle ville bourgeoise et maintenant il dit le droit, pas belle la vie et il n’est pas, hélas, le seul… et ça ne date pas d’hier il suffit de parcourir le dernier chapitre du bouquin de Robert O. Paxton « la France de Vichy »… à de rares exceptions près, ce sont les mêmes magistrats qui ont appliqué la loi des régimes qui se sont succédé… ».
Que de feu et de cendres, celles des condamnés. La lecture des commentaires, un peu en bizingoin témoigne de l’intérêt du billet et de la démarche de notre hôte. Mais il est trop gentil, car on peut conclure ce que tout lecteur un peu attentif des romans du XIXe siècle a pu constater: tout est affaire de caste. Certains magistrats aiment les réceptions mondaines, les souliers vernis et le champagne sur un yacht, mes dames les juges en maillot, chez un armateur italien. Rien de choquant, ça n’engage pas mais ça fait douter.
D’autres se terrent dans une solitude ombrageuse et studieuse, peut-être de « grands travailleurs » et, piqués par l’aspic de la justice, la leur ou celle de leurs convictions, ou encore par le lyrisme pénal, flairent le gros coup, la belle affaire, et en découvrent un pan, sans claironner, obscurs mais célèbres.
Enfin, on égrènerait sans utilité toutes les catégories, parce que les magistrats, procureur et juges, sont des gens comme les autres, munis seulement d’armes à répétition.
Aucun n’est à l’abri de la grosse bêtise, du loupé magnifique, du looping qui finit en tonneau de cafouillage, comme tout le monde.
Greffer de la politique là-dessus revient à se dévaloriser, à rabaisser l’administration de la justice au rang d’instrument.
Nous sommes écrasés sous les volumes jugeant les juges, les peignant a fresca ou les gravant dans le bronze. Qui se souvient des livres de M. Giresse ? C’était une époque, révolue, pas pire que la nôtre, où folâtrait encore le merveilleux juge Batigne.
Bon, ne nous égarons pas, M. Bilger a raison de douter, les commentateurs d’essaimer aussi dans tous les sens (très jolie anecdote de notre ami Charoulet, j’en ai des comme ça). La Justice est comme les plumeaux, de loin, on pense que c’est un oiseau de paradis.
i-MAGES
Une image presque juvénile, quasiment un jeune homme, une élégante vêture dorée qui s’accorde avec la teinte des yeux, l’expression subtilement ironique… que nous imaginons être celle du fennec de Saint-Ex – dans le désert tous les êtres sont beaux –, un regard qui voit Dieu depuis trois mille ans… une pérégrination ignorée de tous – sauf pour ceux qui l’imaginent berbère de souche – comme s’il n’avait jamais été pourchassé le long des siècles par toute l’arriération parsemée dans l’Histoire, l’acuité d’une intelligence indispensable à sa survie… un large front, pas encore dégarni, derrière lequel s’élaborent toutes les stratégies indispensables à la survie de ce bel exemplaire d’humain dont le combat permanent plaît au Créateur.
Un sombre personnage, obscur, épais et massif, sans grâce aucune, qui respire les arrière-salles de connivence, enfumées de sombres intrigues tortueuses et cachées… un visage du terroir profond, boueux, englué… un regard assuré où se lit un tréfonds d’inquiétude, un cheveu fier mais arrogant… un système pileux à la limite de l’indécence, une provocation à la glabritude honorable, propre et nette.
Un portrait officiel… offense aux simples… au fond lie de vin.
Un judicien… un Etat adoré par les justiciables… une provocation de premier degré qui dissimule la personne… l’humble s’incline.
Une personne méritante… sous son jabot un rectangle rouge… il ignore que la LH ne se demande pas, ne se refuse pas, ne se porte pas.
Le geste de la main interroge… comme l’homme est noble on pourrait songer à une peinture de la Renaissance italienne… ce serait excessif.
Vous défendez cette pourriture de justice, cher M. Bilger ?
Beaucaire :
« L’Etat a attaqué en justice peu avant Noël la Mairie de Beaucaire pour avoir installé une exposition culturelle et festive de crèche provençale de Noël.
Le juge des référés Laurent Marcovici de la Cour administrative d’appel de Marseille a rendu sa décision hier, condamnant la ville à 5 000 euros par jour à compter de cette semaine et jusqu’au démontage de la crèche.
Le maire de Beaucaire annonce saisir le Conseil d’Etat et attaquer parallèlement l’Etat pour discrimination. »
https://www.info-flash.com/info-flash/actualites/france/languedoc-roussillon/gard/11196-beaucaire/7559274-information
Comment peut-on supporter ces salopards ? Ce sont ces ignobles cours de justice qu’il faut démonter et d’urgence !
@ F68.10
Le salut est de sortir de toute emprise humaine pour accéder à la liberté, il est donc tout à fait compréhensible que, n’y ayant pas accès, vous preniez cela pour de la foutaise, mais vous permettrez qu’aucune fatwa d’aucune sorte, athée y comprise, ne m’empêchera d’exprimer ce que je ressens.
Que vous ayez cycliquement besoin de me tomber dessus est une forme de démonstration de tout ce que je prétends, je vous en remercie.
@ PAUL
Vous m’avez devancé. Ces deux affaires anciennes différemment traitées me semblent prouver (vu de ma lorgnette loin de la justice) une justice aux traitements bien différents que l’on soit de gauche ou bien de droite (les choses ont évolué depuis La Fontaine).
On le voit aussi avec les affaires Sarkozy, alors que d’autres sont ignorées ou sans suite.
À force cela devient criant.
Vous vous demandez d’où provient l’indignation qui conduit Régis de Castelnau à se faire le défenseur systématique de Nicolas Sarkozy, dans ses démêlés avec la justice. Bonne question : on ne peut guère accuser les communistes, dont Castelnau fait partie, de complaisance habituelle envers l’intéressé.
J’ai, pour ma part, ma petite idée. En dehors du fait que tout fait ventre pour taper sur le gouvernement du moment, Régis de Castelnau, Éric Zemmour et Nicolas Sarkozy appartiennent tous trois aux réseaux d’influence russes.
C’est flagrant pour Castelnau. Comme le montre une simple recherche sur son nom, il a son rond de serviette sur les deux médias de désinformation et de subversion implantés par l’État russe sur notre territoire, Sputnik France et RT France.
Chez l’un comme chez l’autre, il figure sur la liste des sources privilégiées : il est régulièrement interrogé pour donner son avis sur tel ou tel aspect de l’actualité. Soit sous forme d’entretien entièrement à lui consacré, soit sous forme de propos recueillis, au fil d’un article, par l’un des « journalistes » de ces organes de guerre hybride, soit encore sous la forme de citations extraites d’autres médias.
Il suffit de consulter ces pages Internet pour constater que l’auteur du livre « Une justice politique » jouit, sur ces deux haut-parleurs de l’État russe, d’une présence hors de proportion avec sa renommée réelle. Le marché est clair : Régis de Castelnau passe son temps à dénigrer l’État français sur Sputnik et sur RT, en échange de quoi ces derniers promeuvent sa notoriété.
On ne peut, naturellement, exclure d’autres contreparties plus matérielles. Elle ne sont pas indispensables : il ne manque pas, en France, d’ego surgonflés qui sont prêts à se vendre au régime criminel de Poutine en échange de satisfactions d’amour-propre.
Il est facile de constater que Castelnau respecte sa part du marché : chez RT, il accuse l’État français de ne rien faire face à l’insécurité ; chez Sputnik, il accuse la justice d’être politisée… et de persécuter Nicolas Sarkozy. Ce ne sont là, bien sûr, que quelques exemples.
C’est avec enthousiasme que Régis de Castelnau se sert également de son blog, pour confirmer sa nature de membre éminent du réseau de désinformation poutiniste.
Il prend ouvertement parti pour la Russie contre l’Ukraine, dans un article bourré de mensonges factuels.
Il répercute la falsification de l’histoire répandue par le Kremlin au sujet de la Seconde Guerre mondiale, qui participe à la réhabilitation du stalinisme par Vladimir Poutine.
Il profite du référendum sur l’indépendance de la Catalogne pour repasser une couche de propagande poutiniste.
Il sert les intérêts russes en se livrant au numéro de diffamation de l’Allemagne habituel chez les rouges-bruns (et il se moque ouvertement du monde, en prétendant qu’il préférerait une domination américaine à une domination allemande ; l’amour des États-Unis dégouline positivement, en effet, de tous ses écrits !)
Il se livre au « whataboutisme » pour critiquer une demande judiciaire d’expertise psychiatrique de Marine Le Pen, prétendant que « les médias » s’indigneraient si la Russie en faisait autant (ce qui est doublement faux : elle fait bien pire, en remettant au goût du jour l’internement psychiatrique pour raisons politiques, réhabilitant ainsi les méthodes soviétiques ; tandis que les médias français… font à peu près silence sur le sujet).
Il trouve même le moyen d’exprimer sa nostalgie du hockey soviétique : jusqu’où n’irait-on pas, pour faire reluire l’image de la Russie !
A côté de Régis de Castelnau, Éric Zemmour est un modèle de dignité et d’indépendance : certes, ses déclarations sont amplement exploitées par Sputnik comme par RT. Sur ce dernier, il jouit même du douteux privilège d’une rubrique consacrée exclusivement à son « actualité ».
Mais, en consultant ces pages, j’ai été incapable de retrouver un article où il aurait accordé un entretien à Sputnik ou RT, ou même aurait accepté de répondre à quelques-unes de leur questions.
Ce n’est, vraisemblablement, pas faute d’avoir été sollicité. On doit lui faire crédit de ce refus. Car il ne fait pas mystère, de son côté, de sa poutinophilie. Il déclare ouvertement son « tropisme pro-russe » et sa défense d’une « alliance russe ».
Il se fait même le relais des fausses nouvelles les plus grotesques et les plus odieuses de la désinformation du Kremlin : c’est la CIA qui aurait tenté d’assassiner l’opposant Alexeï Navalny ! Alors qu’on sait, par le menu, quels officiers du FSB ont organisé son empoisonnement au Novichok et celui de sa femme : on a les noms, les dates, les lieux, les photos, les billets d’avion, la géolocalisation des téléphones des assassins… on a même les aveux enregistrés de l’un d’entre eux !
Quant à Nicolas Sarkozy, il est plus discret, mais son parcours est éloquent. En 2007, au G8 de Heiligendamm, il tient à Vladimir Poutine, en tête-à-tête, un discours musclé : « Je ne suis pas Jacques Chirac. Avec moi, on va parler d’Anna Politkovskaïa [la journaliste assassinée pour son opposition à Poutine], on va parler des droits de l’homme, on va parler des morts en Tchétchénie… »
Après quelques minutes, Poutine lui fait : « C’est bon ? Tu as fini ? Alors, je vais t’expliquer. Ton pays est petit comme ça [il rapproche ses mains] et le mien est grand comme ça [il écarte grand les bras]. Maintenant, tu as deux solutions. Ou bien tu continues à parler sur ce ton, et je t’écrase. Ou alors, tu changes de registre, et je peux te faire roi d’Europe. »
Ces propos, rapportés par le journaliste Nicolas Hénin dans son livre La France Russe, ont fait l’objet d’un démenti ; mais il est tardif et peu convaincant. En revanche, la suite est tout à fait cohérente avec le récit de Nicolas Hénin…
Un an plus tard, en 2008, Nicolas Sarkozy pose au grand négociateur international : il se vante d’avoir convaincu Poutine de mettre fin à sa guerre d’agression contre la Géorgie. Mais l’accord de paix qu’il a piloté est un marché de dupes : il consacre l’invasion russe et l’amputation du territoire géorgien.
En 2019, même la façade de neutralité a sauté : Sarkozy répercute fidèlement la propagande russe, désormais, en faisant du Zemmour jusque dans son vocabulaire : « C’est insensé, l’attitude d’une partie de nos élites à l’égard de la Russie. L’Occident est absolument devenu minoritaire, et on veut pousser la Russie dans les bras de la Chine ! ».
Comme s’il ne faisait pas partie, lui, des élites…
Finalement, en 2021, le Parquet national financier ouvre une enquête contre lui pour le chef de trafic d’influence et de blanchiment de crime ou délit, pour avoir conclu un contrat de conseil de 3 millions d’euros avec un assureur russe de premier plan.
Sachant que les grandes entreprises russes sont inextricablement liées avec le pouvoir, les services secrets et la mafia. C’est ainsi que le régime russe exporte sa corruption et achète les politiciens et les hommes d’affaires occidentaux.
Au fil des années précédentes, de multiples éminences du parti des Républicains et du centre s’étaient illustrées de façon ouverte dans la compromission avec la Russie.
Les traces de leurs intérêts financiers sont partout.
Ceux qui veulent approfondir les méandres des réseaux russes en France liront avec profit ce rapport du Carnegie Council (version française).
On se rappellera que pendant sa présidence, Sarkozy avait, lors d’un déjeuner avec des journalistes, affirmé qu’il ne briguerait pas un second mandat, préférant se consacrer à « gagner beaucoup d’argent ».
Sur le second point, tout tend à prouver qu’il a tenu parole. De même que Poutine a respecté sa part du marché, en le faisant « roi d’Europe ». Ou ce qui passe pour tel, chez certains personnages dont l’honneur ne vaut pas bien cher. Et ne parlons pas de leur patriotisme…
@ Claude Luçon 18 janvier 2021 à 02:22
Le constat d’une différence naturelle entre humains n’est pas du racisme – « Je suis noir, il est blanc. Point ». Celui-ci prend sa source lorsqu’à cette démarche d’ordre scientifique, on ajoute un constat d’ordre intellectuel qui les classifie à partir de critères subjectifs et crée par conséquent des groupes supérieurs et des groupes inférieurs. Le péché originel d’un tel outil de comparaison est que chacun de ces groupes construit et emploie le sien et que, bien sûr, il est dimensionné pour conclure à la supériorité du groupe qui l’utilise… quand cette supériorité n’est pas d’avance affirmée par un dogme, comme ce fut le cas du nazisme.
En renvoyant Zemmour à son groupe d’origine – les Berbères – et en proclamant qu’admis au sein d’un groupe supérieur – les « souchiens » -, il doit s’y comporter sans exercer tous les droits de ceux dont les ancêtres ont construit la France, vous mettez vos pas dans ce sillon qui aboutit à considérer l’autre comme inférieur. Le tout est de ne pas aller au-delà, comme le font les suprémacistes blancs et les Black Lives Matter.
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@ Exilé 19 janvier 2021 à 09:13
Il faut effectivement prendre en compte cette dimension « lutte des classes » et ajouter ces « juges rouges » à ceux qui harcèlent les ténors politiques. L’exemple historique est l’affaire de Bruay-en-Artois et du « petit juge » Pascal qui s’est payé un notaire à travers une instruction menée honteusement à charge contre lui. Le Syndicat de la Magistrature venait tout juste d’être créé. Il en était au moins sympathisant…
Le cas du journaliste que vous citez n’est malheureusement pas exceptionnel. Dans certains tribunaux où les juges sont adhérents au SM, les jugements d’appel des décisions du conseil des prudhommes tiennent du jeu de massacre pour les patrons… Mais cela ne fait jamais la « une » des médias…
Je suis plutôt d’accord avec monsieur Bilger, 95 % des juges sont a-politique, notamment dans les tribunaux de province.
Reste que 5 % sont politisés tel le Syndicat de la magistrature qui a flingué, pour longtemps, sa profession, en créant le mur des cons.
Et les derniers 5 % sont attribués à ? au PNF créé sur les conseils avisés de l’ancien président de la République monsieur Hollande.
Si quelqu’un me démontre que le PNF n’est pas politisé je mange mon chapeau rond 😉
@ Aliocha
« Le salut est de sortir de toute emprise humaine pour accéder à la liberté… »
Et j’ai le droit de refuser cette notion de salut ? J’ai le droit de refuser que vous vous en fassiez l’intercesseur ? Pourquoi devrai-je avoir les mêmes aspirations que vous ? Dites-moi…
« …vous permettrez qu’aucune fatwa d’aucune sorte, athée y comprise, ne m’empêchera d’exprimer ce que je ressens. »
Je ne vous empêche pas de me les gonfler. Pas plus que je ne me prive de vous expliquer que vous me les gonflez. Et j’aimerais bien, aussi, que vous acceptiez qu’il y ait des gens à qui il n’est pas moral de farcir le chou. En particulier ceux à qui l’État et la médecine ont farci le chou de manière intensive depuis des années.
Personne ne vous empêche de me farcir le chou. Il se trouve simplement que, à un moment, cela cesse d’être moral: il n’est pas moral de tenter d’imposer ses idées ainsi à des gens qui ont été fragilisés par un déni régulier et systématique de leur liberté de conscience.
L’État ne vous empêche pas d’être immoral de cette manière, à ma connaissance. C’est plutôt votre manque de décence qui est manifeste.
Ce serait sympa si vous vous trouviez une autre tête de turc. Nos échanges gonflent tout le monde, et je ne laisserai pas passer votre prosélytisme malsain sans m’y opposer et faire remarquer votre immoralité. Avec constance.
Ce qui est aussi parfaitement mon droit. Symétrique.
@ Serge HIREL
À propos de Zemmour je me force à l’écouter sur l’émission Face à l’Info, plus par respect pour Philippe que par enthousiasme, seulement quelques instants considérant qu’il n’y a que lui qui parle et qu’il sait tout.
Mais il a franchi, pour moi, une ligne rouge ce soir. Celle de l’insanité !
Traitant du sujet de la démographie ce soir il théorisait, (accrochez-vous à vos chaises) sur le fait que la politique démographique des gouvernements français passés étaient conditionnée par la menace que présentait l’Allemagne !
Donc si je l’ai bien compris l’important était de procréer un maximum de soldats pour se battre contre notre voisin d’outre-Rhin !
Pas de faire la chose la plus naturelle qui soit, le désir d’être parents.
Mais pire !
Dans la foulée, il semblait indigné par le fait, selon lui, que la France avait fait la guerre à l’Allemagne en 1914 pour récupérer un peu plus d’un million d’Alsaciens tout en sacrifiant un million et demi de citoyens français pour le faire !
Zemmour écoute-t-il ce qu’il dit ?
Le Kabyle qu’il est ignore-t-il que les Alsaciens étaient français, plus français que ses parents, et que nombre d’entre eux ont fui en Algérie après 1871 précisément pour rester français ? Que ces Alsaciens sont restés en Algérie après 1962 alors que ses parents en ont fui avant même l’indépendance ? De 1971 à 1976 j’ai loué un appartement à une famille d’Alsaciens qui, toujours sur place, étaient mes aimables voisins en plus d’être propriétaire.
EZ a-t-il compris que la France se bat pour ses citoyens, en Kabylie entre autre de 1954 à 1962, comme ses citoyens se battent pour elle et son territoire que nos voisins d’outre-Rhin ont toujours voulu dans le cadre de leur politique d’acquisition d’espace vital ?
Pas étonnant qu’il ait échoué à l’ENA il ne connaît même pas l’histoire de notre pays, qui, ça devient de plus en plus clair, n’est pas le sien !
LCI a vidé Alain Finkielkraut pour infiniment moins que cela !
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@ Aliocha | 19 janvier 2021 à 10:19
J’ai écrit ce qui guide ma pensée et accepte totalement que ma conception de notre monde n’engage que moi.
J’ai mentionné que je traitais là un vaste sujet sachant que lorsqu’on le confronte à celui de la Foi le débat devient pratiquement inconciliable.
J’ai déjà mentionné sur ce site Arcivescovo Agostino Marchetto, herméneute du Pape François, vous le trouverez sur Internet, c’est depuis près de 50 ans mon meilleur ami. Dix ans plus jeune que moi, c’est un des rares très proches amis qui me reste, les autres ont, hélas, âge aidant, quitté ce monde, dont deux dans la semaine passée : un cousin germain, plus frère que cousin dans notre relation d’ailleurs, et un camarade de promotion.
Agostino et moi nous sommes confrontés sur le sujet création/évolution, sereinement, amicalement, mais chacun est resté sur sa position, lui clôturant le débat me disant que Dieu m’avait donné beaucoup de qualités, mais dans sa bonté avait toutefois oublié de me donner la Foi, moyennant quoi il a décidé de prendre mon âme en charge.
Il a toujours refusé de débattre sur le cas Teilhard de Chardin pourtant jésuite comme lui.
Je respecte votre Foi croyez-le.
Ambitieux je suis mais pas au point d’être détenteur de la Vérité sur qui et quoi nous sommes.
J’ai une conception personnelle des religions que je considère plus comme une nécessité sociale qu’une réalité factuelle. Je les perçois comme une nécessité bienvenue à un moment de l’évolution, comme des guides (Moïse, Jésus, Mahomet entre autres) comprenant le besoin de mettre de l’ordre dans un monde d’Homo sapiens pour le moins cruel et chaotique et trouver un moyen de lui faire respecter quelques principes civiques simples tout en lui donnant un rien de sécurité intellectuelle, une aide psychologique à des époques où la psychologie, comme science, n’existait pas.
Pour en revenir au sujet initial, Zemmour, je ne suis pas, comme lui, sûr de ce que je prêche. Je vis avec le problème de la Foi depuis l’âge de 16 ans doté, peut-être hélas, d’un cerveau trop scientifique, durant les trois quarts de siècle qui ont suivi j’ai peu à peu penché vers l’évolution !
@ Claude Luçon 21h36
« Dans la foulée, il semblait indigné par le fait, selon lui, que la France avait fait la guerre à l’Allemagne en 1914 pour récupérer un peu plus d’un million d’Alsaciens tout en sacrifiant un million et demi de citoyens français pour le faire ! »
En 1914, le retour de l’Alsace-Lorraine est un but de guerre indiscutable et R. Poincaré est même favorable au retour aux frontières de 1790, incluant la Sarre. Je m’étonne que Zemmour ait évoqué l’argument démographique très rarement signalé…
« Le Kabyle qu’il est ignore-t-il que les Alsaciens étaient français, plus français que ses parents, et que nombre d’entre eux ont fui en Algérie après 1871 précisément pour rester français ? Que ces Alsaciens sont restés en Algérie après 1962 alors que ses parents en ont fui avant même l’indépendance ? »
Il est d’origine berbère certes, mais d’abord et avant tout français, sans doute bien davantage que nombre de « souchiens » ! Je ne comprends pas votre hargne contre lui, basée sur ses origines ethniques, ce qui ne me semble pas du tout opportun.
« Pas étonnant qu’il ait échoué à l’ENA il ne connaît même pas l’histoire de notre pays, qui, ça devient de plus en plus clair, n’est pas le sien ! »
On peut être reçu à l’ENA sans connaître aussi bien l’histoire de France que Zemmour, je vous le garantis !!
« Je m’appuie sur des faits, des observations stupéfiantes, sur une longue expérience pratique pas, comme Zemmour, sur des suppositions issues de son cerveau où la nature, la physique de l’homme n’ont pas place.
Il spécule, je rapporte ce que j’ai vu et vécu. »
Chacun son rôle: vous êtes ingénieur et vous avez creusé pour trouver des minerais, Zemmour est un intellectuel qui creuse les idées et casse les concepts. Il les casse avec parfois de la vigueur mais aussi beaucoup de clairvoyance.
Un immense Zemmour hier soir sur le sujet de la natalité ; chiffres à l’appui il décrit avec justesse une des principales causes des conflits entre les peuples européens qui destinaient leurs citoyens aux simples rôles de chair à canon et d’esclaves industriels.
Ce pan de l’histoire non politiquement correct a longtemps été volontairement caché par nos négationnistes révisionnistes de gauche qui, aujourd’hui paradoxalement, pratiquent une nouvelle politique du genre, du racialisme, de la préférence ethnique, des quotas raciaux et sexuels, du remplacement de notre peuple par d’autres peuplades plus prolifiques en natalité. Mais ils se gardent bien de dire qu’ils pratiquent un racisme pire que celui du nazisme avec leur race supérieure ; la gauche a seulement changé les couleurs, les genres et les sexualités de leurs nouveaux Aryens.
Je comprends que Zemmour gêne, tout ce qu’il dit est prouvé, chiffré et incontestable.
@ F68.10
Merci de parfaire ainsi ma démonstration, avouant jusqu’au bout du bout que vous n’êtes qu’un ayatollah du rien qui ne sait mettre qu’un moins à la croyance, démontrant le totalitarisme de vos hypocrisies.
Personne ne vous force à me pourrir la vie depuis un an et demi, enfant tyran qui n’a toujours pas résolu ses problèmes, pour venir nous jouer la tète de Turc, ne sachant plus que retourner les arguments qu’on vous sert avec célérité et gentillesse, reconnaissant vos qualités, mais vous suggérant qu’il serait nécessaire de sortir des emprises dont apparemment vous ne savez vous libérer qu’en vous déchaînant sur l’un ou l’autre avec votre science, pourtant à de multiples reprises reconnue par moi comme belle et intéressante, mais qui ne sert à rien, tant que vous ferez de vos traumatismes le fonds de commerce de vos impérities.
Et vous pensez me faire taire, tyranneau domestique, alors que vous êtes la preuve éclatante que sans amour, aucune science, aucun progrès n’est autre chose que le son creux de la timbale qui ne sait que sempiternellement répéter ses appels à l’hallali, car elle ne sait trouver l’harmonie de son affranchissement.
Allons, allons, négateur, ne faites pas porter aux autres les conséquences de vos choix, retournez donc à votre paganisme éculé en pensant que vous êtes le parangon de la modernité, jamais je ne cesserai de le souligner.
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@ Claude Luçon
Merci de votre réponse.
C’est votre référence à Teilhard qui m’a fait vous citer Benoît XVI, pape magnifique qui a permis enfin l’élection d’un pape non européen, évolution bienvenue, bien qu’elle excite les intégristes de tous bords nationalistes.
Cet éminent intellectuel a su mettre en lumière qu’il est possible d’apaiser la relation entre la foi et la raison, démontrant que la foi est un choix raisonnable, rejoignant votre argument social, la religion est ce qui nous relie, dans la mesure où nous admettons comme principe transcendant l’amour du prochain, qui fait de nous des sujets plutôt que des objets, échappant alors aux idéologies de la violence du pouvoir et de l’avoir.
Il n’y a là aucune contradiction avec la science, notamment psychologique, car ce principe en révèle le fondement de son fonctionnement, la libérant en permettant son affranchissement de toute emprise totalitaire.
Vive la liberté, mon cher Claude, croyez à mon affection.
Quand Claudio Abbado nous a quittés, toute la nuit dans Bologne les églises ouvertes et illuminées se remplirent de gens venus pour l’honorer.
La Musique.
Pour Mutti c’est une Nation.
Avec Abbado c’était un jardin enchanté.
Nous penserons à lui aujourd’hui.
@ Claude Luçon 18 janvier 21h26
Ô Homme de l’Art, superbe et chenu, laisse un de tes collègues t’apporter la contradiction.
Pour ton serviteur la Création est une hypothèse scientifique.
« L’auteur est doué pour la limpidité pédagogique et dans ses meilleures pages il expose l’évolution législative avec un savoir et une clarté qui pourraient être utiles même au profane. » (PB)
C’est le mot « profane » qui m’interpelle ! Voulez-vous dire la réalité ordinaire se définissant par rapport au « sacré » ou le justiciable lamda ?
@ Claude Luçon 20 janvier 2011 21:36
Vos diatribes anti-zemmouriennes ne commencent-elles pas à vous grignoter le cerveau ?
Ne vous obligez pas, pour votre santé, à vous infliger ce martyre journalier.
Cordialement.
@ sylvain | 20 janvier 2021 à 07:31
Hélas Zemmour n’a qu’une culture bien superficielle en matière de géo-socio-démographie. Ce n’est pas étonnant car il est un « produit d’appel » d’une industrie « audimatique ».
Zemmour méconnaît tout ce que la France de 1936 à 1966 (en gros pour la 2e date) devait à l’immense Alfred Sauvy en matière de politique de stimulation nataliste et de justice familiale. Homme de centre-gauche, Sauvy a petit à petit été suivi de plus en plus par :
– le Front populaire (malgré l’hostilité de Blum au mariage)
– le cabinet Daladier qui confirma et amplifia
– les vichyssois qui poussèrent jusqu’au symbole « T, Famille, P » et en effet firent du social-familial d’ampleur
– enfin apothéose en 1944-45 avec le GPRF sous Gaulle 1er : la grande politique qui accompagna et optimisa le dit baby-boom
– puis la IVe et le début de la Ve suivit fidèlement la voie indiquée par le polytechnicien Sauvy.
Dans les années 70, Emmanuel Todd contribua à maintenir l’analyse démographique comme indice pertinent de la bonne santé d’une population, en dépit du tsunami gauchiste et notamment érotomaniaque : Zemmour ayant trop peur que Todd lui fasse de l’ombre, il ne l’évoque jamais.
Ensuite il y a eu la belle résistance de l’association « Population & Avenir » à laquelle contribuèrent le regretté polytechnicien Gérard Calot et l’immense Evelyne née Hammel, co-fondatrice du planning-familial (devenu depuis une honte androphobe). La controverse avec quelques manipulateurs d’un institut officiel alla jusqu’au procès et ce fut le pantin idéologue-médiatique de l’institut officiel qui fut condamné… Là encore Eric Zemmour ne cite que deux contemporains qui peuvent servir son ambition (dont Pierre Vermeren, espérons qu’il sache rester libre).
Citons encore une belle petite association, l’Union des Familles en Europe, uniondesfamilles.org, co-fondée par une magistrate qui fut vice-présidente de Familles de France à l’époque du Pr Jacques Bichot et aussi proche de notre chère Evelyne. Zemmour n’en a cure.
Alors Monsieur « sylvain », si vous croyez Zemmour « immense » comme vous l’avez tapoté : votre étalon n’est pas de belle taille et cela vous rabaisse. Je vous souhaite de considérer de meilleures sources et repères.
@ Aliocha
« Merci de parfaire ainsi ma démonstration »
Dès qu’il vous est donné l’occasion de venir me faire le coup du « convertis-toi pauvre pécheur », vous ne la ratez jamais. Et maintenant vous prétendez être harcelé ? Vous êtes sérieux ?
Quand je vous réponds, je ne passe pas mon temps à écrire des saloperies sur votre psychologie personnelle et à instrumentaliser votre vie personnelle. Et vous osez écrire « sachant plus que retourner les arguments qu’on vous sert avec célérité et gentillesse » ? Il n’y a aucune gentillesse dans vos propos. Il n’y a qu’un prosélyte qui s’illusionne être gentil en rappelant à chaque fois à son interlocuteur que sans Jésus, il est un moins que rien.
Je pense que je vais être beaucoup moins agréable à l’avenir à votre endroit. Je vous suggère donc fermement d’éviter de me gonfler encore et encore et encore avec Jésus: je ne confonds pas la tolérance avec la complaisance. Y compris en matière religieuse, et particulièrement dans votre cas, qui a atteint des sommets d’hypocrisie depuis « un an et demi ».
Si le blasphème existe, c’est bien pour pouvoir gérer rhétoriquement des gens comme vous. Il n’est en effet pas acceptable de laisser passer des gens qui cautionnent le harcèlement permanent sous prétexte de prosélytisme de bon aloi. Votre religion, je n’en veux pas, j’ai le droit de ne pas en vouloir, et j’ai le droit de prétendre que c’est parfaitement immoral que vous tentiez de récupérer des sujets graves tels que la maltraitance pour pratiquer votre prosélytisme.
– Un homme ça s’empêche.
– Et ça se rase !
Encore une fatwa, encore des menaces, le Goulag bientôt, ou Guantanamo, ou que sais-je, le nouveau monde des réseaux et sa dérive sectaire du haro, le baudet a bon dos, la vieille institution de l’avenir, au sacrifice, les badauds !
@ Claude Luçon au sujet de multiples interventions survoltées
Zemmour serait berbère selon vous. D’où tenez-vous cela ?
Le brassage des populations maghrébines a été tonique depuis 2 000 ans.
En tout cas le FLN a été bien avisé de ne pas le garder au pays !
@ Aliocha
« Encore une fatwa, encore des menaces, le Goulag bientôt… »
Eh bien non, pauv’ chou persécuté: j’ai déjà garanti votre droit à raconter n’importe quoi. Il n’y a donc aucune menace. Et le Goulag n’est pas pour bientôt compte tenu de mon attachement à la liberté de conscience et ma condamnation des pratiques actuelles de mise à l’isolement des malades mentaux. Vous êtes entre de bonnes mains.
Mais, ouais: vous êtes un immoral fondamentaliste qui harcèle les gens qui ont été maltraités, ce qui signe une dérive sectaire. À 100 %. Le constat est clair.
« …ou Guantanamo, ou que sais-je… »
où simplement dans votre maison ? Vous en pensez quoi ? Vous avez l’eau courante ? L’électricité ? Faites-vous couler un bain moussant dans votre simulacre d’Abou Ghraib. Ne vous noyez pas ! Vous viendriez m’en accuser !
« ..le nouveau monde des réseaux et sa dérive sectaire du haro… »
Le nouveau monde des réseaux sociaux n’est pas un monde dans lequel la morale disparaîtrait simplement parce qu’un abruti se fait plaisir à y jouer l’Inquisition en sommant les gens maltraités de se convertir. Vous avez un comportement immoral. Il est temps qu’on vous le dise.
Pauv’ choupinet.
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@ Behenzar de Cunes
« – Et ça se rase ! »
Ou pas. Vous faites référence à ce commentaire ?
Pour compléter mon commentaire du 19 janvier 2021 à 12:05, il me semble nécessaire de considérer la manière dont l’enseignement supérieur conditionne nos futures élites. Dans le cas cité, il s’agit de l’ENS-Lyon. Mais cela se retrouve dans bien d’autres universités, comme à Bordeaux par exemple.
On assiste progressivement à la mise en place un peu partout en France d’une forme de censure qui vise à dire qui aurait le droit de s’exprimer pour rester conforme aux idées à la mode 2020 et donc qui serait ostracisé et interdit de parole.
On voit mal comment l’École nationale de la magistrature échapperait à ce type d’influence et comment les futurs magistrats n’en intégreraient pas ce type d’idéologie…
https://www.mezetulle.fr/francois-rastier-a-lens-lyon-la-meute-et-le-conferencier-par-js/
Zemmour est encore le seul à avoir le courage de dénoncer haut et fort une nouvelle filière d’immigration, nouvelle forme de trafic esclavagiste moderne légalisé par l’UE/mafia corrompue, qui sème une pagaille énorme injustifiée : nouveau trafic d’êtres humains, trafic des mineurs isolés.
Comment peut-on comprendre et accepter cette manœuvre migratoire qui déstabilise, insécurise et détruit le tissu social de notre pays ?
Pourquoi des parents n’assumant pas leurs responsabilités font-ils partir des mineurs vers les pays européens avec des risques énormes pour le pays d’accueil ?
Les réponses sont multiples :
Ils connaissent la candeur des peuples européens, surtout la France, la plus vaste poubelle du monde.
Ils savent qu’on va leur distribuer moult aides allocs les plus généreuses au monde.
Ils savent que les lois européennes empêchent de les refouler, même s’ils sont multirécidivistes du crime.
Ils savent qu’ils auront priorité pour la nationalisation et les avantages qui s’y attachent.
Ces « enfants enfultes » de trente ans d’âge auront la possibilité de faire venir leurs parents et leur fratrie tous mineurs eux aussi.
Une nouvelle filière contre laquelle le pouvoir collabo islamogauchiste soumis ne veut rien faire, et qui est ingérable, incontrôlable, d’un coût faramineux et d’un danger mortifère pour notre pays.
Les crimes et délits ont augmenté dans des proportions terribles « grâce » à nos remplaçants intouchables protégés par le pouvoir, les droits de l’homme, l’état de droit, le défenseur des droits, le droit du sol, le droit du sang, le tribunal européen et sa justice gauchiste ; y en a du beau monde dans ces institutions racailles.
Compassion totale tout de même pour ces malheureux juges débordés avec tout ce temps perdu en procès contre les crèches de Noël, symboles fascistes chrétiens racistes islamophobes, il faut les comprendre !
Zemmour a raison, il faut empêcher la venue de ces « mi-jeurs » et organiser le renvoi automatique immédiat vers leurs parents de ceux qui sont là, mais rien ne sera fait comme d’habitude, à cause de cette gauche infecte et de son idéologie criminelle islamo-immigrationniste.
Seuls coups de menton du pouvoir : « Zemmour taisez-vous ! »
@ Behenzar de Cunes | 20 janvier 2021 à 16:24
Voilà !
« Eric ZEMMOUR :
« BIOGRAPHIE (Extraite de Wikipédia via Google)
Enfance et formation :
Né à Montreuil (aujourd’hui en Seine-Saint-Denis) le 31 août 1958, Éric Justin Léon Zemmour est issu d’une famille d’origine juive algérienne (Blida et Constantine) de nationalité française, arrivée en métropole durant la guerre d’Algérie. Il se définit lui-même comme un Français d’origine berbère, et son nom de famille signifie « olivier » dans les langues berbères ».
Ce qu’il répète fréquemment à la TV quant il en a l’occasion !
La justice le savait, elle n’a rien fait, elle a préféré se taire.
À quoi ou à qui sert-elle ?
Ni le procureur, ni la protection de l’enfance, ni les féministes ne se sont insurgés pour dénoncer les crimes sexuels commis sur des enfants entre 8 et 14 ans.
Honte à la France !
Lutte contre les vieux cosmopolites, les pervers et les malades du sexe.
https://www.youtube.com/watch?v=iF_c2Ys3G8k
@ Ellen
« Ni le procureur, ni la protection de l’enfance, ni les féministes ne se sont insurgés pour dénoncer les crimes sexuels commis sur des enfants entre 8 et 14 ans. »
Je ne peux pas vous laisser dire cela sur les féministes. En toute franchise, les féministes ont tendance à me gonfler sérieusement. Maintenant, il est parfaitement faux que l’inceste ne figure pas en bonne et due place dans la littérature féministe.
C’est simplement que ce sujet, étant un tabou, figure en toile de fond médiatique du thème des « violences faites aux femmes ». Ce dernier est un terme fourre-tout, et il est médiatiquement plus confortable de se la jouer Alice Coffin que de débouler sur un plateau télé et de se la jouer insurgé sur la pédocriminalité comme Karl Zéro, ce qui est encore, quand même, plus confortable que de débouler sur un plateau télé et de parler inceste.
L’inceste et la pédocriminalité sont bien des thèmes centraux du féminisme, mais pas ceux que les féministes peuvent ramener confortablement dans le débat médiatique grand public. Ce thème sous-tend largement leur ire, d’ailleurs…
N’importe quelle féministe sérieuse se devrait, par ailleurs, d’adopter des positions sur le mariage des enfants. Ce n’est pas exactement de la pédocriminalité au sens usuel du terme, mais c’est quand même proche de la thématique, et, surtout, c’est une question cruciale de sortie du sous-développement.
Le problème du féminisme, c’est que, malheureusement, on ne peut pas raconter n’importe quoi à longueur de temps simplement parce qu’un koloßal tabou traîne en toile de fond.
@ Claude Luçon
Je ne sais pas quelle représentation vous vous faites de Zemmour. Il a ses travers idéologiques, mais ce qui le rend attachant et ce qui explique son succès, c’est que c’est un grand sentimental dans une époque nihiliste qui ne croit plus à grand-chose. Il est d’origine berbère, oui, pourquoi pas, il faut bien avoir une origine, chacun la sienne, il n’y en a pas de supérieure ; Zemmour est français et fier de l’être.
@ Ellen | 21 janvier 2021 à 06:06
Lutte contre les vieux cosmopolites ? Qu’est-ce que vous avez contre les Juifs âgés ?
Henry de Lesquen, dont vous nous mettez une vidéo en lien, est quand même un bonhomme sacrément tordu, qui ne saurait en aucun cas servir de référence.
C’est un antisémite enragé, même s’il le cache en mettant, dans la devise de son parti (à membre unique, je suppose), le slogan « fraternité raciale ». Henry de Lesquen étant, de surcroît et à juste titre, un réaliste racial, il est franchement culotté de se part, pour ne pas dire répulsif à l’égard de ses partisans, de se réclamer de la fraternité raciale !
Et puis créer un parti « national-libéral » en se réclamant de Hayek, mais afficher un logo qui rappelle irrésistiblement la croix gammée, franchement…
@ Robert Marchenoir
« Et puis créer un parti « national-libéral » en se réclamant de Hayek, mais afficher un logo qui rappelle irrésistiblement la croix gammée, franchement… »
Ouaip.
J’ai entendu dire qu’à l’époque où il se faisait dégager de Radio Courtoisie, les « nazis néopaïens et anti-chrétiens de TV Libertés » (les mots de Lesquen) l’appelaient « le punk » tellement il était extrême. Bon, je ne jure pas de la vérité de cette anecdote qui m’a été rapportée et peut-être déformée, mais chaque fois que j’écoute Henry de Lesquen, que je considère comme un immense comique au talent si peu reconnu (je crois que Dieudonné lui fait de l’ombre), le sobriquet « le punk » me revient en tête…
Je trouve ce sobriquet juste parfait… Le punk…
P.S.: Merci pour le lien du Carnegie Council sur les réseaux russes en France. Très instructif.
Sous Macron, prince Covidien, le débat sur la Culture se limite aux horaires d’ouverture des commerces de librairie.
Matricule 6810 parle de Henry de Lesquen avec Robert Marchenoir.
Nous le leur abandonnons bien volontiers.
@ Behenzar de Cunes (@ Robert Marchenoir)
« Matricule 6810 parle de Henry de Lesquen avec Robert Marchenoir. Nous le leur abandonnons bien volontiers. »
Rhôôôôô ! Que c’est dommage ! Laissez-moi vous présenter un des sketchs les plus hilarants du punk: « Mon stage au mémorial de la Shoah ».
Désolé mais votre long réquisitoire, M. Bilger, ne m’a nullement convaincu. Oui, nous avons affaire de plus en plus en France à une justice politique et à une justice idéologique. Quand on lit ou entend les propos de personnes telles Lilian Thuram ou Houria Bouteldja sans qu’un seul procureur de lui-même ne saisisse le parquet pour engager des poursuites pour « incitation à la haine raciale », alors qu’Eric Zemmour a été condamné pour des propos qu’il n’avait même pas tenus, on ne peut qu’être convaincu de cette mauvaise justice, et vouloir lui interdire tout pouvoir. Car la Justice n’est pas un pouvoir mais une autorité.
Quand on voit avec quelle célérité le PNF est tombé sur F. Fillon pendant la présidentielle de 2017 alors que le parquet a finalement caché sous le tapis les pratiques de Macron pendant la même campagne, on peut encore parler de justice politique et idéologique. Il est vrai que le procureur en charge du dossier s’est vu décerner la Légion d’honneur quelques jours avant de classer le dossier.
Si le pouvoir des juges est fragile, le fait qu’il existe est déjà anormal. Le juge ne doit pas avoir de pouvoir, il doit avoir uniquement l’autorité de faire respecter le Droit.
@ F68.10 | 22 janvier 2021 à 13:08 + 22 janvier 2021 à 00:29
« Merci pour le lien du Carnegie Council sur les réseaux russes en France. Très instructif. »
Je vois qu’il y en a qui suivent. Il faut dire qu’il y en a 18 pages, ça sépare les bonshommes des petits garçons.
« Laissez-moi vous présenter un des sketchs les plus hilarants du punk: ‘Mon stage au mémorial de la Shoah’. »
Je connaissais cette vidéo, elle est en effet sublime. En la revoyant, un nouveau détail me saute aux yeux : de Lesquen a choisi un costume du meilleur chic, qui rappelle discrètement les pyjamas rayés de Buchenwald. Ce garçon est très, très fort.
Revoir ce tutorial pour saboter un stage de récupération du permis de conduire, par exemple (mais se blinder sur le plan du droit auparavant).
Cela étant, je suis presque à 100 % sur la ligne d’Henry de Lesquen. National et libéral, anti-immigrationniste et pour un État maigre, réaliste racial et néanmoins fraternel, ça tombe sous le sens, effectivement.
Il n’y a que son antisémitisme qui dépasse les bornes, pour ne pas parler de négationnisme : il a, en effet, assisté au discours de Robert Faurisson au banquet de Rivarol, sans doute son dernier discours, d’ailleurs. On ne peut pas (sauf si on est journaliste, ce qu’il n’est pas) se déplacer pour écouter Faurisson, à moins d’être négationniste.
Et puis cet homme a saboté la cause libérale-conservatrice par la façon extraordinairement cassante avec laquelle il traitait ses invités et ses collaborateurs à Radio Courtoisie. La marque inéluctable d’un haut fonctionnaire ayant fait l’ENA et Polytechnique, avant de devenir chef de bureau au ministère des Finances.
Sans parler du site Internet de la radio, qui était tellement nul qu’un auditeur a dû le doublonner par le sien. Depuis que de Lesquen a été viré, Radio Courtoisie a enfin un site digne de ce nom.
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@ Denis Monod-Broca | 22 janvier 2021 à 19:21
« Je dirais même plus, arrêtez de donner des leçons de morale à tout le monde, aussi définitives que barbantes. »
Ah, pas du tout. Les miennes sont exquises, passionnantes et très différentes des vôtres.
Vous, vous êtes le centriste mou péteux, qui se croit au-dessus de tout le monde parce qu’il n’est nulle part. Votre mantra à vous, c’est ni blanc ni noir, bien au contraire. Comme Aliocha, en fait. Mais lui est fou comme un lapin, ça distrait cinq minutes (révolues depuis bien longtemps, pour ma part).
Vous, vous êtes tellement nul que vous prenez la peine de faire un commentaire en vous contentant de recopier le mien. Je ne sais pas comment on pourrait descendre plus bas. Au siècle dernier, on aurait dit en recopiant l’annuaire. Pour vous, je dirais : en recopiant le Minitel.
@ Robert Marchenoir
« Cela étant, je suis presque à 100 % sur la ligne d’Henry de Lesquen. National et libéral, anti-immigrationniste et pour un État maigre, réaliste racial et néanmoins fraternel, ça tombe sous le sens, effectivement. »
Personnellement, je ne me considère pas « national ». Ni anti-nationaliste, mais plutôt syncrétiste en matière de géopolitique, donc attaché à la construction européenne, malgré tout.
Libéral (sur le plan philosophique et politique, et néolibéral un peu de gauche sur le plan économique par rapport à la ligne dominante du néolibéralisme).
Pour un État maigre, mais légitimant la dépense publique quand sa gestion est soumise à concurrence (sans système de protection sociale, le risque des prébendes népotiques à l’africaine peut revenir comme un substitut à la protection sociale), mais pour une libéralisation raide de l’enseignement, du primaire au supérieur.
Pas réaliste racial à votre sens mais hostile à l’antiracisme naïf trop universaliste. Ce qui à l’heure actuelle constitue tout un positionnement politique en soi.
Par contre, la fraternité, ce n’est plus vraiment une de mes valeurs: je ne suis pas certain que la fraternité est un concept qui serait un dû au Français moyen: je ne suis pas certain qu’il le mérite.
« On ne peut pas (sauf si on est journaliste, ce qu’il n’est pas) se déplacer pour écouter Faurisson, à moins d’être négationniste. »
Cela ne me dérangerait pas, sur le principe, de me déplacer pour l’écouter. Même si, bon… je pense que je me ferais virer à coup de pieds aux fesses. Je culpabilise plus de rentrer dans un lieu de culte, où je ne me sens vraiment pas le bienvenu et sur le coup véritablement un imposteur. Mais il n’y a rien de sacré au sens religieux du terme dans la position de Faurisson ou de n’importe qui qui raconte des foutaises ! Je ne vois donc pas pourquoi je ne m’y rendrais pas: dès qu’une activité est politique, il faut pouvoir s’en informer. Qu’il s’agisse de Faurisson ou de Hani Ramadan (qui lui non plus n’est pas piqué des hannetons).
« Et puis cet homme a saboté la cause libérale-conservatrice par la façon extraordinairement cassante avec laquelle il traitait ses invités et ses collaborateurs à Radio Courtoisie. »
Personnellement, j’aimerais surtout que ressuscite en France un courant libéral qui s’assume libéral et qui agrège du conservatisme modéré à du progressisme modéré. J’aimerais voir l’équivalent de Douglas Murray, en somme. Même si son positionnement est plutôt néoconservateur. Je me sens légèrement à sa gauche. Un peu à droite de Macron. Quelque part par là.
Mais oui: merci pour le document du Carnegie Council sur les réseaux russes. Je suis un peu surpris (mais pas trop) des accointances de ces réseaux avec l’ancienne noblesse européenne. Je me demande un peu toujours à quoi jouent les résidus de cette noblesse, qui ne sont pas exactement partout pauvres.
Quand je vois que Hans-Adam II du Liechtenstein a écrit L’État dans le troisième millénaire, dans lequel il fait un coming out quasi démocrate assez paradoxal pour le monarque absolu d’un confetti avec une religion d’État, je me demande toujours un peu ce qui se passe dans leurs têtes. Toujours facile de donner des leçons de philosophie politique au monde depuis son balcon au Liechtenstein, mais je les trouve très sensées, et presque les miennes.
C’est vrai que Marchenoir est un peu punk sur les bords, on l’imagine bien, la crête sur la tête collée au savon, défendant Cohn-Bendit et ses propos dont le soixante-huitard se passerait bien qu’on les lui rappelle sans cesse alors qu’ils n’étaient que provocation moralement inacceptable, à l’image de ceux de notre raciste impénitent.
Je suis néanmoins heureux de l’avoir diverti cinq minutes et d’être son « lapin fou » (grand fou, va !). Cela m’aura permis, tel Hamlet glissant le poison de la vérité dans l’oreille du roi pour lequel il se prend, de dissoudre les sophismes délétères qui défigurent son talent au contact duquel j’apprends, ce dont je le remercie, ne m’empêchant sûrement pas de remarquer qu’à l’image de beaucoup, ils voudraient de ses plaies infectées faire moralité, ce dont le crazy rabbit que je suis effectivement, profite pour danser sur le fil acéré jeté au-dessus des enfers, noirs ou blancs.
Aussi, et pour ne pas oublier le cher Denis qui m’accompagne ainsi en ces aventures rocambolesques, j’en profite pour rajouter une goutte de poison bienfaisant, en ces temps de morales inversées, dans le tuyau bientôt débouché qui mènerait au tympan de notre « Bobby la crête savonnée », en lui citant Christian Bobin, rappelant que la morale, au-delà des idées, concerne au premier chef ce qui fait office de monture à leur intelligence, le corps des émotions dont il témoigne souvent qu’elles l’entraînent au fossé des infections :
« Gardons bien propre les lèvres d’or de nos blessures. »
@ Aliocha
« C’est vrai que Marchenoir est un peu punk sur les bords »
Le terme s’appliquait à Henry de Lesquen, qui de toute évidence est le genre de personnage à n’avoir aucune réelle limite… Le surnom du punk lui a été donné en référence à son côté hautain, cassant, fou-fou dans le racisme à en mourir de rire. Tenez, pour rigoler, voici un autre sketch du punk: « Henry de Lesquen : le candidat qui veut « bannir la musique nègre ».