Y a-t-il des intellectuels de droite ?

On peut légitimement se poser cette question puisque dans l’excellent article de Nicolas Truong – comme souvent -, on nous explique « Comment la droite récupère les intellectuels de gauche » (Le Monde). Ce qui laisse entendre qu’elle n’en dispose pas.

La droite, pour aller vite et avec une approche globale, me semble riche en penseurs, en historiens, en essayistes, en polémistes, en romanciers désengagés ou désinvoltes, en virtuoses de l’esprit ou du paradoxe.

Le terme « intellectuels », qui est né avec l’affaire Dreyfus, a toujours été accolé à la gauche et définit une certaine manière professionnelle et systématique d’appréhender les concepts.

Il me semble que la droite, dans sa réflexion, ne s’éloigne jamais assez de la réalité et du pragmatisme pour pouvoir s’abandonner à la volupté abstraite et en quelque sorte désincarnée de l’idée. De sorte que sa démarche et ses propositions, si elles peuvent être approuvées ou contestées, offrir matière à débat ou du grain à moudre pour les controverses, ne sont en revanche jamais reprises par la gauche dont les intellectuels au contraire alimentent les discours politiques et culturels du camp adverse.

Derrière cette « récupération », il ne faut pas négliger la part tactique qui permet à des conservateurs ou à des libéraux de s’approprier non pas des thèses antagonistes mais des fragments, des extraits, des citations infiniment ressassés de celles-ci et d’apparaître ainsi tolérants, ouverts, plus aptes à l’universel et au pluralisme que ceux dont ils s’inspirent et qui ne rendent jamais la pareille.

Il me semble qu’on peut aller plus loin en s’attachant à l’examen des intellectuels de gauche les plus souvent exploités si j’ose dire.

Je laisse de côté Charles Péguy et Jean Jaurès qui à l’usage me paraissent moins représenter des sources de gauche qu’un vivier, un fonds commun dans lesquels chacun a le droit d’aller puiser. Comme si en effet ils appartenaient à tous et se trouvaient à la disposition de n’importe quelle argumentation aussi antithétique qu’elle puisse être. On pourrait même soutenir que la gauche politique jalouse de cette banalisation qui ressemble presque à une confiscation par la droite – qu’on songe à Jean Jaurès cité jusqu’à la corde par Henri Guaino pour Nicolas Sarkozy – se détourne peu ou prou de ces figures devenues à force délétères.

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En revanche j’incline à percevoir chez Albert Camus, George Orwell, Antonio Gramsci – ou plus récemment chez Jean-Claude Michéa – souvent choisis par la pensée et les politiques de droite grâce à des fragments qui au fil du temps ont acquis de la célébrité – le monde qui se défait ou la crise notamment – une double caractéristique.

La première a trait à la substance même de leur oeuvre qui sans forcer le trait est si riche, si complexe et si contradictoire qu’elle peut, grâce à certaines fulgurances, nourrir la réflexion de beaucoup aussi opposés qu’ils soient. C’est le propre du génie que de s’échapper des prisons idéologiques pour, parfois contre son gré, servir des causes ignorées à l’origine.

La seconde tient au fait que les intelligences créatrices que j’ai mentionnées sont libres de toute orthodoxie, de tout dogmatisme parce que leur pensée peut être heureusement imprévisible et qu’elle ne se résume pas à des chemins balisés. Par leurs écrits comme par leurs propos elles constituent un défi à la stabilité rassurante et dangereuse des convictions définitives et une offense au militantisme. Ce n’est donc pas par hasard que surgissent régulièrement ces noms, ces lumières dans l’espace intellectuel et politique : ils sont au sens propre inépuisables.

Je voudrais qu’un sort particulier soit fait à Pier Paolo Pasolini, cinéaste et écrivain, personnalité sulfureuse, dérangeante, provocatrice mais si stimulante. Ils sont nombreux ceux qui, de toutes disciplines, vont chercher chez lui si divers et contrasté, classique mais révolutionnaire, épris d’une esthétique détestant le laisser-aller, des leçons aussi bien pour leur vie que pour leur méditation et leurs travaux.

Sans doute doit-on admettre qu’il n’y a pas à proprement parler d’intellectuels de droite. Si elle n’est plus la plus bête du monde – il y a de la concurrence ! -, il lui manque des éclaireurs de l’esprit, des inventeurs au point que parfois elle est condamnée à chercher chez d’autres – par exemple Alain Finkielkraut – qui ne sont pas naturellement de sa famille les théorisations les plus brillantes de ce qu’elle devrait être.

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Voir les Commentaires (144)
  1. Marc GHINSBERG

    Je n’ai pas particulièrement réfléchi à la question de savoir s’il existait des intellectuels de droite. Mais spontanément me vient un nom à l’esprit et je m’étonne que vous ne l’ayez pas cité, celui de Raymond Aron.

  2. « Il me semble que la droite, dans sa réflexion, ne s’éloigne jamais assez de la réalité et du pragmatisme pour pouvoir s’abandonner à la volupté abstraite et en quelque sorte désincarnée de l’idée. De sorte que sa démarche et ses propositions, si elles peuvent être approuvées ou contestées, offrir matière à débat ou du grain à moudre pour les controverses, ne sont en revanche jamais reprises par la gauche dont les intellectuels au contraire alimentent les discours politiques et culturels du camp adverse. »
    Je suis désolé mais la forme est lamentable.
    M.B., désolé de vous le dire mais pour être un poète (poêt, poêt), il vaut mieux avoir du talent ou s’abstenir.
    Au début M.B. nous dit que la droite devrait s’éloigner de la réalité pour faire plus dans l’abstrait et les idées désincarnées (??!!) pour que ses propositions qu’elles soient intéressantes ou pas ne doivent être débattues que dans une supposée « sphère de droite » puisqu’il ne faut pas qu’elles soient reprises par les « intellos de gauche » qui alimentent « le camp adverse ». Devinez lequel. Moi je sais plus.
    Sans parler du fond, la forme est d’un pédant et d’un prétentieux à vomir.
    C’est hallucinant qu’un homme de la qualité et de l’intelligence de M.Bilger ne comprenne pas que la qualité d’un texte réside dans la simplicité et la compréhension.
    Peut-être devrait-il refaire une interview avec Luchini à ce sujet.

  3. « Y a-t-il des intellectuels de droite ? »
    Objectivement : non, puisque originellement posé pour désigner une personne, c’est une injure à l’endroit des personnes de gauche.
    – Ici depuis 1694 :
    http://artflx.uchicago.edu/cgi-bin/dicos/pubdico1look.pl?strippedhw=intellectuel
    – Dans le dictionnaire de 1330 :
    http://www.atilf.fr/dmf/definition/intellectuel ; onglet complet.
    – Dans le dictionnaire étymologique : intellectualis
    https://apps.atilf.fr/lecteurFEW/lire/40/737?DMF
    La première fois où le mot est employé pour désigner une personne, comme substantif, pour injurier, c’est pendant l’affaire Dreyfus, pour désigner les gens de gauche du milieu des lettres, les enseignants qui prirent position contre l’injustice.
    https://www.universalis.fr/encyclopedie/intellectuel/
    D’ailleurs dans la langue anglaise cela reste une injure que l’on pose à l’endroit des universitaires de gauche et des artistes classés à gauche.

  4. Y a-t-il des intellectuels de droite ?
    Si les intellectuels, ces agitateurs autosatisfaits et prétentieux d’idées aussi frelatées et malsaines que vaines se trouvent plutôt à gauche, l’intelligence a toujours été à droite, c’est-à-dire du côté de la normalité, puisque c’est elle qui a fait de la France un des phares de la civilisation en ayant fait reposer la réflexion sur la logique et le bon sens.
    Un premier point de rupture dans la manière de penser a été introduit par la Réforme, du fait de sa nature subversive.
    Les prétendues Lumières ont accentué ce mouvement, au nom d’une Raison pas si raisonnable que cela érigée en divinité.
    Les « intellectuels » ont pris le pouvoir en 1945 en profitant de la sinistre épuration qui a vu nombre de personnages médiocres des arts, de la presse ou de la littérature écarter de façon brutale et physique tous ceux qui étaient supposés penser mal mais qui, qu’on les apprécie ou non, étaient souvent des intelligences brillantes (expression galvaudée de nos jours).
    Un exemple de ces intellectuels-terroristes de gauche a été Jean-Paul Sartre, qui a peut-être cru utile de faire preuve de zèle pour faire oublier son passé trouble.
    Si un homme de droite s’efforcera généralement de penser juste et droit, son contraire de gauche aura plutôt tendance à se repaître de sophismes et d’élucubrations tordues…
    Mais qu’attendre de plus d’un esprit gauchi ?

  5. Robert Marchenoir

    @ Wil | 28 juin 2018 à 01:03
    « La qualité d’un texte réside dans la simplicité et la compréhension. »
    Bien sûr que non. Voici un texte simple et facile à comprendre :
    « J’ai envie d’aller aux toilettes. »
    Est-ce un texte de qualité ? Probablement, à en juger par le point de vue wilien, et par la tripotée de commentateurs, ici, qui ont le culot de se plaindre lorsque j’écris des commentaires longs.
    En fait de culot, est assez phénoménal celui d’un Wil qui ose reprocher à Philippe Bilger « la forme lamentable » de ses écrits, alors que ses commentaires à lui sont, comme chacun peut le constater, d’un style étincelant. Et d’un français parfait.
    Quand on est capable d’écrire, non pas un texte, mais une courte phrase comme « la qualité d’un texte réside dans la simplicité et la compréhension », qui ne veut strictement rien dire, on évite de donner des leçons de maintien littéraire.
    Au demeurant, la phrase de Philippe Bilger dénoncée par Wil est parfaitement claire, précise et pertinente. Ce que montre ce commentaire, c’est qu’un nombre croissant de Français ne savent pas lire. Pas que Philippe Bilger ne sait pas écrire.
    Certes, la phrase de Philippe Bilger s’étire. Cela ne signifie pas pour autant qu’elle soit de mauvaise qualité. Tout le monde n’est pas obligé d’écrire selon les normes journalistiques de Françoise Giroud et de Jean-Jacques Servan-Schreiber. A L’Express de la grande époque, une phrase de plus d’une demi-ligne était déjà du Proust.
    Maintenant, c’est pire. Non seulement la plupart des gens ne sont plus capables d’écrire à la manière de Françoise Giroud, mais ils ne sont plus capables de lire ce qui le serait. C’est ainsi que nous assistons à ce spectacle continu des aveugles qui reprochent aux voyants leur vision déficiente.
    C’est la médiocrité satisfaite d’elle-même qui ne se contente pas de végéter dans cet état : encore faut-il qu’elle reproche aux autres de ne pas égaler sa nullité. Ces gens ne seront contents que lorsqu’ils auront rabaissé l’ensemble de la population à leur niveau.
    Des gens tout juste capables de pitonner sur un téléphone portable, et pour qui tout texte dépassant la taille minuscule de leur écran est une insulte à leur paresse et à leur ignorance.
    Réjouissez-vous, Messieurs-Dames (les personnes du sexe sont également représentées), vous êtes en train de recevoir d’importants renforts de gens qui sont à votre niveau. Comme on le voit sur cette photo d’Africains misérables, immigrés illégaux en Algérie, chassés par la police locale et lâchés au milieu du Sahara au risque de leur vie, afin qu’ils repartent d’où ils sont venus.
    Lorsque je ne sais quelle organisation humanitaire les recueille et les regroupe sous des tentes, le premier secours d’urgence qu’ils reçoivent, la ligne de vie qui leur est lancée, la ressource cruciale qui est abondamment mise à leur disposition, ce n’est pas de l’eau, de la nourriture, du réconfort humain ou des livres (des quoi ?…) ; c’est un vaste tapis de rallonges électriques pour leur permettre de recharger leurs téléphones portables.

  6. Marc Ghinsberg a tout à fait raison. D’ailleurs Aron a toujours eu raison là où Sartre, un intellectuel blanc-bleu a toujours eu tort.
    L’intellectuel français a vocation à poser devant des ruines de studio, à tout amalgamer pour en sortir une pensée compassionnelle légèrement teintée de marxisme-léninisme menaçant.
    L’intellectuel se recrute ou s’engage à gauche parce que c’est là que gît le sceau de vérité dreyfusienne. Il a peaufiné sa pensée à la pierre ponce des cellules et sait trouver à tout une solution chez Marx, comme le musulman, quand il est coincé, n’a qu’une alternative : se mettre en colère et devenir violent ou chercher dans les hadiths l’explication au nombre impair des pierres dont il faut se torcher. L’épée ou le livre.
    L’homme de droite n’a pas de marge de manoeuvre : il sait que son argumentaire de l’esprit exige le rapport de preuves permanentes et une révision constante des affirmations de la majorité. Ayant des tabous aussi gênants que l’homme de gauche intellectualisé, il recule toujours jusqu’à ce qu’un historien ou un scientifique fasse paraître une étude exhaustive qui valide ses fondements.
    On cote souvent le c/exemple de Taubira qui ment pour justifier son discours, mais c’est une politique, pas une intellectuelle, au mieux, une copiste.
    Classeriez-vous Alain à gauche ? Bien sûr : « Mars ou la guerre jugée », aucune hésitation mais sans se souvenir des idées et des âges où il décrit la révision des opinions et des emportements comme le combat que la mer mène contre le rocher.
    Que voulez-vous, le bon larron est mort à la droite de Jésus.

  7. Bonjour,
    D’abord qu’est-ce qu’un intellectuel ? Qu’il soit de droite ou de gauche cela n’a pas vraiment d’importance.
    Un intellectuel c’est d’abord quelqu’un qui est agrégé ou à la limite docteur (les deux c’est encore mieux) dans une matière noble comme la philosophie, les lettres, l’histoire, à la rigueur la sociologie. Celui qui ne rentre pas dans ce cadre ne saurait prétendre au statut (officieux) d’intellectuel et donc être invité dans les émissions qui passent après 23h sur les chaînes nationales.
    Fabrice Luchini, par exemple, avec son CAP de coiffeur peut nous sortir de longues tirades de Schopenhauer, Nietzsche ou encore René Girard, il peut même nous faire part de répliques personnelles époustouflantes, il ne sera jamais considéré comme un intellectuel par ceux qui se targuent de faire partie de ce club très fermé où l’entre-soi est de rigueur.
    Ceci étant, y a-t-il des intellectuels de droite ou de gauche ? Un intellectuel doit-il forcément se ranger dans une ligne clairement politique ? Personnellement je préfère les intellectuels libres penseurs qui sont capables de dire tout et son contraire en fonction des circonstances, sans le moindre état d’âme. En ce sens Philippe Bilger est un intellectuel comme je les aime.

  8. Mary Preud'homme

    Se torturer l’esprit (ou ce qui en tient lieu) avec des raisonnements et des « pinaillages » qui ne mènent à rien, soit dans des groupes de paroles… paroles… où l’on s’invective et se la pète plus qu’on échange, soit seul en se masturbant intellectuellement, est en effet sans conteste l’apanage de la gauche.
    Ce qui explique que c’est à droite que l’on trouve la proportion la plus élevée d’hommes d’action, de bâtisseurs, de concepteurs, d’éducateurs et de grands soldats.

  9. @ Robert Marchenoir
    « Voici un texte simple et facile à comprendre : « J’ai envie d’aller aux toilettes. » Est-ce un texte de qualité ? »
    Bien sûr que c’est « un texte de qualité » ! Ca dit clairement ce que ça veut dire sans en faire des tonnes inutiles pour se prendre pour un « Auteur » alors qu’on n’en est pas un parce qu’on n’en a pas le talent.
    « Quand on est capable d’écrire, non pas un texte, mais une courte phrase comme « la qualité d’un texte réside dans la simplicité et la compréhension », qui ne veut strictement rien dire, on évite de donner des leçons de maintien littéraire ».
    Comment ça ma phrase ne veut rien dire ?! Bien sûr que si ! Vous n’êtes pas d’accord avec ce qu’elle dit et moi non plus d’ailleurs a posteriori mais ça ne veut pas dire qu’elle n’a aucun sens. Elle est très claire et elle ne comporte aucune faute de français pour une fois.
    Vous semblez effectivement plus apte à donner des leçons littéraires que des leçons d’intelligence.
    Vous êtes la caricature des « cucultivés » que je critique sur ce blog qui ne sont pour la plupart que des disques durs vivants.
    Je préfère toujours l’intelligence à la culture, l’une peut toujours s’apprendre et l’autre pas.
    Là où vous avez raison, c’est que j’écris souvent n’importe quoi, n’importe comment et avec plein de fautes d’orthographe en plus et que je suis donc mal placé pour donner des leçons littéraires à M. Bilger et c’est donc bien pour ça que je le fais et en plus je vous emm…!

  10. Les intellectuels de gauche ont tendance à espérer un grand chambardement précurseur de temps meilleurs. Ils lancent à cet effet des idées nouvelles et sont féconds pour imaginer des utopies. La droite, plus conservatrice, veut préserver ce qui existe déjà et qui a fait ses preuves. Dans ces conditions, la production livresque est nécessairement plus foisonnante, plus intéressante et plus neuve à gauche. L’optimisme est du côté des intellectuels de gauche.
    Par ailleurs, les ouvrages politiques doivent passer le filtre de la critique. Ceux qui en assurent la promotion sont majoritairement des gens qui s’intéressent bien davantage aux idées, à la justice sociale et aux temps messianiques qu’à des théories sur la gestion prudente des Etats assortie d’une acceptation plus ou moins honteuse d’un certain nombre d’inégalités, au nom de l’efficacité.
    Enfin, il existe un malentendu sur la gauche, principalement sur la générosité et sur la liberté, qui sont communément admises comme des valeurs de gauche, et qui sont plus faciles à défendre que le travail, le respect de la loi, le sens de l’économie. La gauche défend certes la liberté des mœurs, mais pas vraiment les libertés individuelles quand elle est au pouvoir, elle se veut pacifique à l’égard des autres peuples, mais les leaders de gauche sont des « chefs de guerre », au moins autant que les autres ; enfin elle s’attribue la générosité, mais elle appauvrit généralement le pays, handicape la production, et distribue des biens inexistants qu’elle est obligée d’emprunter, ce sont les enfants qui paieront. Enfin, je crois qu’il y a chez les gens une profonde nostalgie du collectivisme et de la sécurité qu’il promet, quel qu’en soit le prix.
    Cela dit, quand on voit la droite au pouvoir en France, sans imagination, arc-boutée contre la modernité, maussade, floue, souvent négative, incapable de recenser « ses valeurs », parce qu’incapable de les assumer, on ne s’étonne pas trop qu’elle ait du mal à laisser émerger un intellectuel qui la défendrait. Elle aurait vite fait de le clouer au pilori.
    Pour résumer, il est plus facile d’intellectualiser et de rendre désirable la politique de gauche, et d’en répandre le désir dans l’opinion. Il faut vraiment de grosses déceptions pour qu’on s’interroge sur la crédibilité que l’on peut accorder à ses promesses, et encore, ça ne dure guère.

  11. Michelle D-LEROY

    Comme Marc Ghinsberg, je vois aussi Raymond Aron. Mon beau-père en était un inconditionnel et j’ai souvenir de repas où il nous rapportait quelques phrases de son penseur.
    Parfois, les intellectuels de gauche finissent plus ou moins à droite ou du moins avec des idées plus réalistes et plus pragmatiques (Finkielkraut, Onfray…) en vieillissant.
    Car oui vous avez raison, ce qui différencie bien souvent la gauche de la droite, c’est que cette dernière est plus pragmatique et moins rêveuse, plus ancrée dans la réalité et son environnement.

  12. Est-ce intéressant de savoir si une personne avec qui vous parlez est de gauche ou de droite ? Ce qui m’importe surtout c’est, outre la forme, que la personne éclaire un pan que je n’avais pas vu.

  13. Robert Marchenoir

    @ Wil | 28 juin 2018 à 13:57
    « Comment ça ma phrase ne veut rien dire ?! Bien sûr que si ! Vous n’êtes pas d’accord avec ce qu’elle dit et moi non plus d’ailleurs a posteriori mais ça ne veut pas dire qu’elle n’a aucun sens. Elle est très claire et elle ne comporte aucune faute de français pour une fois. »
    Puis, plus loin :
    « Je préfère toujours l’intelligence à la culture, l’une peut toujours s’apprendre et l’autre pas. »
    L’intelligence consisterait à présumer (même si vous ne comprenez pas pourquoi) que je sais ce que je dis lorsque j’écris que votre phrase ne veut rien dire en français (ni en bambara, crois-je pouvoir affirmer, malgré ma connaissance limitée de cet idome). Ce qui vous éviterait le deuxième passage de la ponçeuse.
    La phrase en question était : « La qualité d’un texte réside dans la simplicité et la compréhension. »
    « La qualité d’un texte réside dans la compréhension » ne veut rien dire. La compréhension de quoi, par qui ?
    Ce que vous vouliez dire (mais que vous n’avez pas dit), c’est : la qualité d’un texte réside dans sa facilité de compréhension. Ou dans sa capacité à être compris. Ou dans la faculté de l’auteur de se faire comprendre. Mais au regard de votre phrase, on pouvait aussi bien imaginer que vous essayiez de nous dire : la qualité d’un texte réside dans la compréhension qu’a l’auteur de son sujet. Ce qui est complètement différent.
    Bien entendu (mais à ce stade, il paraît nécessaire d’enfoncer des portes ouvertes), la qualité d’un texte (non littéraire, précisons-le) repose aussi bien sur la faculté qu’a l’auteur de se faire comprendre, que sur la qualité de son style et sur sa maîtrise du sujet ; mais elle tient, au premier chef, à la pertinence et à l’originalité de son propos.
    Maintenant, il faut avoir le bon sens de considérer que la faculté d’un texte à être compris ne dépend pas seulement des qualités rédactionnelles de l’auteur. Elle dépend aussi des connaissances et de l’intelligence du lecteur.
    La quasi-totalité de la population mondiale ne sera jamais en état de comprendre un texte théorique écrit par l’un des meilleurs mathématiciens du monde. Cela ne signifie pas que l’auteur écrit mal ; cela signifie que la plupart des lecteurs ne sont pas au niveau, et ne le seront jamais. L’égalitarisme ravageur et la culture du « moi j’y ai droit aussi » ont fait oublier cette vérité d’évidence.
    J’essaierai de ne pas suivre votre conseil, et d’épargner aux lecteurs de ce blog des textes de la « qualité » de celui, de nature physiologique, que je viens de vous pondre il y a peu, à titre purement d’exemple bien entendu.

  14. La seconde tient au fait que les intelligences créatrices que j’ai mentionnées sont libres de toute orthodoxie, de tout dogmatisme parce que leur pensée peut être heureusement imprévisible et qu’elle ne se résume pas à des chemins balisés. Par leurs écrits comme par leurs propos elles constituent un défi à la stabilité rassurante et dangereuse des convictions définitives et une offense au militantisme.
    Je ne suis pas sûr que nous puissions considérer par exemple Antonio Gramsci comme étant exempt de toute approche dogmatique ou militante alors que son œuvre repose avant tout sur l’exposé d’une doctrine révolutionnaire à visées pratiques qui ne donne pas lieu à une interprétation libre et qui n’est pas faite pour alimenter des discussions philosophiques de salon (ou de blog).
    Et si Gramsci est parfois cité par des gens plutôt à droite, ce n’est pas pour approuver sa vision des choses mais pour dévoiler le dessous des cartes de divers phénomènes de société qui loin d’être anodins, comme par exemple la subversion culturelle abondamment pratiquée de nos jours, relèvent de la mise en application de principes gramscistes.
    Juste pour éviter aux gens de mourir idiots.

  15. @ genau | 28 juin 2018 à 12:28
    D’où la phrase culte des soixante-huitards « Plutôt avoir tort avec Sartre que raison avec Aron »…

  16. « Intellectuels de droite ou… de gauche »
    Voilà, cher P. Bilger, une notion typiquement française. Et peut-être italienne aussi ! Mais dans les pays anglo-saxons rien de tout cela sauf quelques extravagants qui sont nommés intellectuels « progressistes » (extrême gauche) !
    Nous n’avons pas, depuis les années cinquante/soixante, d’intellectuels d’envergure. Qu’ils soient de droite ou de gauche. Intellectuel de gauche est d’ailleurs un pléonasme : aucun intello ne peut se présenter dans l’édition ou les colloques ou les médias sans avoir, au préalable, déclaré qu’il est « de gauche » bien sûr. Dans le cas contraire, il sera renvoyé à ses chères études ce galeux ! Sauf cas rarissime, un recteur d’université ne saurait être « de droite ».
    Aucune carrière possible depuis cinquante ans pour un intellectuel qui se dirait « de droite ». Le dernier intellectuel « de droite » était le grand Raymond Aron et je regrette cher P. Bilger qu’il ne soit pas dans votre panthéon.
    Depuis Karl Marx et ses théories, ses disciples, lentement, ont colonisé l’Université française. Et même encore aujourd’hui, malheur à celui qui n’a pas eu, dans son cursus, un passage marxiste : peu de chance d’une belle carrière à la française.
    La pensée n’est plus dans l’air du temps. C’est l’action qui prend l’ascendant. Et c’est bien ainsi.
    Par contre, si nous n’avons pas de « grands » philosophes, nous avons des « penseurs » et qui pensent… et qui pensent…
    Les philosophes ne me manquent pas cher P. Bilger, même de droite ! Le pouvoir est ailleurs et n’avons-nous pas depuis trente siècles, l’embarras du choix ?
    Cordialement.

  17. Les penseurs de droite parce qu’ils se coltinent plus volontiers avec la réalité et la liberté m’intéressent davantage que les intellectuels dits de gauche, bref une grande partie des « constructivistes ».
    Je fais référence à Aron mais aussi à Jean-François Revel qui n’ont eu de cesse de pourfendre les lubies communistes avec le talent que l’on sait.
    Je fais mon miel de Philippe Nemo, de Pierre Manent et relis Tocqueville, B.Constant, Frédéric Bastiat par exemple.
    Le corpus de la pensée libérale française est largement supérieur à celui de la pensée de gauche anti-libérale qui pourtant continue de fracasser nos libertés individuelles contre le mur de l’intolérance et de l’immixtion étatique qui nous ruine !

  18. Il y a une telle charge négative dans cette appellation d’intellectuel que je suis surpris de voir que certains la revendiquent encore, et c’est encore pire pour intellectuel de gauche, tautologie, que j’ai tendance à écrire totologie tellement elle est péjorative.
    Car enfin, si intellectuel signifie se servir de son cerveau, tout le monde en a un, plus ou moins bien configuré mais il existe. Où l’affaire prend tout son sens, c’est que cette appellation signifie à présent un individu de gauche, qui se sert de son cerveau pour n’en rien faire de concret, même pas dans le domaine des idées.
    Tout autre est celui qui ayant une « intelligence créatrice » comme il est dit dans le billet, contribue à faire avancer la réflexion sur le monde matériel ou immatériel, mais celui-ci porte le nom de l’œuvre sur laquelle il travaille, il n’est pas un intellectuel, il est un physicien, un médecin ou un philosophe, encore que pour avoir droit au titre de philosophe, il faut laisser au temps le temps de faire son œuvre pour juger du poids de cette œuvre.
    On ne peut pas dire que Marx soit un intellectuel, ni Rousseau, par contre Sartre rentrerait dans cette catégorie, il ne reste plus grand-chose de l’existentialisme.
    On peut toutefois séparer ceux qui ne se servent que de leur cerveau à l’exclusion de l’usage de la main qui est pourtant déterminante, que serait l’intelligence sans le pouce opposable aux autres doigts, l’exemple des Bonobos devrait nous rendre modestes devant les capacités purement intellectuelles, donc pour revenir aux humains, on peut les séparer en deux catégories.
    À gauche, les impuissants maladroits dissimulant leur maladresse derrière un vocable qu’ils croient valorisant d’intellectuels et signant de pieuses pétitions. Ceux-là passent leur vie en macération putride du passé dont ils veulent faire table rase, et rêvent d’un monde meilleur, d’une utopie pour laquelle ils sont prêts à tuer et à anéantir ceux qui modestement ne veulent qu’améliorer un présent perfectible.
    À droite, les réalistes traditionalistes et conservateurs souhaitant perpétuer l’ancien en l’adaptant aux évolutions de la science, de la technique et des idées qui suivent cette évolution.
    Mary Preud’homme | 28 juin 2018 à 13:27, avec la subtilité et le sens des nuances qui la caractérisent, a très bien résumé la différence entre droite et gauche, je ne peux décemment en dire plus sans allonger mon commentaire déjà bien long ! 😉

  19. Excellent billet, Monsieur Bilger, que je suis tenté de résumer dans ce court passage : « Les intelligences créatrices que j’ai mentionnées sont libres de toute orthodoxie, de tout dogmatisme parce que leur pensée peut être heureusement imprévisible et qu’elle ne se résume pas à des chemins balisés. Par leurs écrits comme par leurs propos elles constituent un défi à la stabilité rassurante et dangereuse des convictions définitives et une offense au militantisme. Ce n’est donc pas par hasard que surgissent régulièrement ces noms, ces lumières dans l’espace intellectuel et politique : ils sont au sens propre inépuisables. »
    Comme Marc Ghinsberg et d’autres commentateurs, il m’apparaît qu’il manque dans vos références explicites Raymond Aron.
    De même, il me semble qu’il aurait été utile de citer, plutôt que celui de Gramsci, le nom d’un essayiste sans cesse cité et lu par Fabrice Luchini : Philippe Muray.
    En revanche, l’absence d’intellectuels de droite me semble relever plus de l’apparence que de la réalité.
    De fait dans un monde, universitaire comme médiatique, dominé par la pensée marxiste, les textes ou ouvrages ou pensées d’intellectuels de droite sont nécessairement occultés.
    Je prendrai l’exemple de l’économie. Actuellement, c’est le règne de l’Ecole dite de Chicago. L’un de ses tenants est Jean Tirole, prix Nobel récent d’économie. Tentez une recherche sur les prix Nobel français d’économie : vous n’en aurez quasiment que pour Jean Tirole qui a une pensée parfaitement orthodoxe.
    Avant de retrouver la trace du prix Nobel français précédent, si vous n’avez pas son nom ou ne faites pas une recherche sur d’autres critères, vous aurez beaucoup de difficultés à trouver Maurice Allais, prix Nobel 1988. Mais ce vrai intellectuel avait pour défaut de n’être pas le chantre de la doxa. J’en veux pour preuve ce court extrait de sa biographie dans Wikipédia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Allais) : « Il dénonce les changes flottants, la déréglementation financière, et la suppression des protections douanières. Il annonce que toutes ces nouveautés provoqueront en Europe le déclin de l’emploi et dans le monde le risque d’une nouvelle grande dépression. À l’occasion de la crise dite « des pays émergents », en 1998, il annonce dans un article au journal Le Monde : « Ce qui doit arriver arrive ! ». Ses positions, contraires aux grands consensus de l’époque, ont souvent été exprimées de façon abrupte. La plupart ne seront généralement pas accueillies favorablement. »
    Donc nombre de livres publiés par des intellectuels, notamment de droite, ne font l’objet d’aucune publicité ou sont ostracisés sur le fondement du Bien et du Mal, d’une morale autosatisfaite qui cloue au pilori ce qui ne lui correspond pas… Il me semble que cette absence d’intellectuels de droite relève plus d’une erreur de perspective que d’une réalité.
    Par exemple, il suffit de voir en matière de démographie la disparition de Michèle Tribalat : mais son discours scientifique ne correspond pas à la doxa et donc disparaît de la scène publique…
    Dans ce système de classement dans le Camp du Bien et le Camp du Mal, nécessairement les penseurs de droite sont classés dans le second. Soyez donc ensuite surpris de ne pas en trouver !

  20. @ Charles | 28 juin 2018 à 14:42
    « Est-ce intéressant de savoir si une personne avec qui vous parlez est de gauche ou de droite ? Ce qui m’importe surtout c’est, outre la forme, que la personne éclaire un pan que je n’avais pas vu. »
    Exactement.

  21. Mary Preud'homme

    @ boureau | 28 juin 2018 à 15:53
    « Par contre, si nous n’avons pas de « grands » philosophes, nous avons des « penseurs » et qui pensent… et qui pensent… »
    Autrement dit des songe-creux qui nous pompent l’air, se nourrissent de chimères et de mythes errant et causent, causent sans rien prouver ni démontrer, courent, courent sans rien attraper et dérivent tellement de leur cap qu’ils se retrouvent parfois (à l’insu de leur plein gré) à l’opposé de leur parti initial, perdus corps et biens.

  22. @ Exilé | 28 juin 2018 à 15:09
    Bien entendu Gramsci n’est pas un intellectuel au sens péjoratif que l’on donne à ce mot.
    Je le vois plutôt comme le Machiavel des temps modernes donnant des conseils, non plus au Prince encore que, mais au peuple ou à une certaine partie de celui-ci pour conquérir le pouvoir et le garder.
    On peut dire que Macron s’en inspire, comme à Florence le Prince était censé s’inspirer de Machiavel.

  23. Mary Preud'homme

    @ Tipaza | 28 juin 2018 à 16:27
    Pour une fois qu’un commentateur me rejoint et m’approuve en ce que j’ai pour habitude d’aller à l’essentiel, dédaignant l’accessoire et les démonstrations savantes, ce qui est ma marque de fabrique diraient mes très proches, je savoure le compliment à sa juste valeur…
    Merci Tipaza…
    Bien cordialement

  24. @ Exilé | 28 juin 2018 à 09:06
    «…l’intelligence a toujours été à droite… »
    Huuummm ?
    En fait non !
    Des études universitaires aux USA et en Chine indiquent que l’intelligence se trouve chez les gens de gauche.
    * Low-Effort Thought Promotes Political Conservatism –
    University of Arkansas – University of Kansas – University of Wisconsin –
    http://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0146167212439213
    * Liberals Think More Analytically (More “WEIRD”) Than Conservatives –
    University of Virginia – University of New York – Beinjing Normal University of China – University of Mining and Technology, Xuzhou, China.
    http://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0146167214563672
    * Effortless thinking: Why we’re all born to be status quo fans –
    New Scientist – Graham Lawton
    https://www.newscientist.com/article/mg23631560-800-effortless-thinking-why-were-all-born-to-be-status-quo-fans/
    Il apparaît même selon ces études que plus les gens aiment l’alcool, plus ils votent extrême droite.
    L’alcoolisme et l’extrême droite seraient liés nous disent-elles.

  25. @ Robert Marchenoir
    « La phrase en question était : « La qualité d’un texte réside dans la simplicité et la compréhension. »
    « La qualité d’un texte réside dans la compréhension » ne veut rien dire. La compréhension de quoi, par qui ?
    Ce que vous vouliez dire (mais que vous n’avez pas dit), c’est : la qualité d’un texte réside dans sa facilité de compréhension. Ou dans sa capacité à être compris. Ou dans la faculté de l’auteur de se faire comprendre. Mais au regard de votre phrase, on pouvait aussi bien imaginer que vous essayiez de nous dire : la qualité d’un texte réside dans la compréhension qu’a l’auteur de son sujet. Ce qui est complètement différent ».
    De l’art de la mauvaise foi.
    Allez, pas la peine de lire la suite et de discuter, c’est juste perdre son temps.
    Félicitations, aujourd’hui c’est pour vous. Bravo !
    https://www.youtube.com/watch?v=qQZdP3FbuE8

  26. HELP
    Depuis l’entrée en fonction de Macron 1er, l’information se dégrade encore, de plus en plus !
    L’Europe semble ne pas intéresser la presse.
    Les macroniens tripotent les lois au hasard de leurs ignorances et ils cherchent du « fric » !
    Attention, chers amis, la bande à Manu veut réformer les pensions de réversion et certains chroniqueurs de cette bande osent dire « mais non, ce sera un peu moins pour certains et un peu plus pour d’autres. L’Etat français qui héberge des millions de chômeurs fonctionnaires ne fait jamais de cadeau; « comprenez-le » dès qu’il s’intéresse à une situation acquise c’est pour la piller…

  27. Qu’ils soient de gauche ou de droite on peut très bien se passer des intellectuels.
    Je ne parle que de notre époque, bien sûr..
    Bien évidemment leur production est utile et charpente la colonne vertébrale de la masse des apeurés qui passent leur vie à chercher l’interrupteur.
    À ce titre on peut comprendre qu’à notre époque l’on cite Raymond Aron, Jean-François Revel, ou Jean Cau, qui lui est passé de gauche à droite.
    On peut se réjouir à la lecture de Michel Onfray lorsqu’il nous dézingue Sartre, Beauvoir et Freud.
    Seul un intellectuel de gauche pouvait se permettre ce fabuleux triplé…
    Mais quand il nous pond 700 pages sur Camus, le champion des épreuves du bac de philo, au secours ! « Ma maman et la justice de mon pays »… vous avez quatre heures…
    Et Zemmour, que nous apprend-il que l’on ne sache déjà ? Tous les jours il découvre la lune.
    Et BHL, l’entarté permanent ?
    Attali et ses visions futuristes ?
    Rien, dans vingt ans on les aura oubliés, il n’en restera rien.

  28. Patrice Charoulet

    J’ai lu avec intérêt vos réflexions sur les « intellectuels de droite ». L’ennui est que je suis très embarrassé devant le nom « intellectuel » et devant le nom « droite ».
    Le nom « intellectuel » est un mot flou. Je lui préfère, de très loin, le mot « écrivain ».
    Et le nom « droite » est imprécis. La droite a cent variétés, sans même s’embarrasser de « la droite de l’extrême droite » d’un commentateur d’ici bien connu. De la droite contre-révolutionnaire (Rivarol, Mallet du Pan, Joseph de Maistre, Bonald…) aux « hussards », héritiers de Morand, et de Chardonne que de nuances ! N’oublions pas aussi l’énorme importance de l’Action française, au XXe siècle. Maurras, Bainville, Léon Daudet… ont pesé sur le paysage littéraire et politique d’une manière immense. De Gaulle, Proust, Mauriac, entre autres, lisaient « l’Action française » tous les jours, même si leurs parcours ultérieurs ont divergé… N’oublions pas non plus une certaine légèreté, une certaine fantaisie, une certaine désinvolture, parfois incompatibles avec une position de gauche ou d’extrême gauche.
    Depuis Marx, un écrivain de droite est évidemment anti-communiste. C’est le minimum. Quand on pense que Sartre a osé écrire : « Un anticommuniste est un chien » !
    L’excellente Chantal Delsol (qui mériterait une invitation) rappelle qu’après la Seconde Guerre mondiale en France, presque tous les professeurs de philosophie étaient de gauche, et beaucoup de la gauche communiste.
    Un écrivain de droite est viscéralement hostile à la révolution, à la pagaille, à la plèbe, à la CGT, au PCF, au PS, à la chienlit, aux manifs, aux ennemis de la police, à l’esprit soixante-huitard, à Libé, à l’Obs, aux grèves, à Christine Angot, à Yann Moix, à Ruquier…
    On a demandé à l’excellente animatrice de « Causeur » si elle était de droite ou de gauche. « En tout cas, a-t-elle répondu, pas de gauche ! ». Vous citez Finkielkraut, cher Philippe. Vous avez dialogué avec lui deux fois. Elle dialogue avec lui chaque semaine à la radio. Et tout cela sous le patronage du regretté Muray, dont la lecture enchantera toujours.
    Et pour être un écrivain de droite, il n’est pas besoin d’être raciste, bien entendu. Le racisme est tout simplement une erreur et une bêtise d’esprit faible.

  29. Ça c’est de la stupidité dans l’absolu, aucune intelligence, aucun intellectualisme, rien !
    Une pièce de théâtre sur le chant des esclaves fait scandale à Montréal, certaines personnes noires interdisent aux blancs de parler l’esclavage et affirment que, comme elles sont les descendantes des esclaves, elles seules peuvent en parler.
    Des blancs mis en esclavage, les Frekrs (Francs) ont fait cela à la pelle, l’Église catholique aussi lors de son arrivée en 500 chez les Celtes de France.
    Au Canada, ils parlent d’appropriation culturelle, mais en quoi l’esclavage serait-il la propriété des personnes noires ?!
    Dans ce truc d’appropriation culturelle, il faut savoir qu’au Canada, ils vont jusqu’à faire scandale pour peu qu’un blanc mette une chemise colorée de type africain, ou des vêtements de style traditionnel chinois, une chemise à col Mao, une chemise de type Inde, cela fait scandale chez eux si un blanc porte ça, etc.
    Par contre porter des costumes, des soutiens-gorge, des slips, des boxers inventés en Occident par des blancs, cela n’a pas l’air de gêner les personnes noires, jaunes, blanches mates, amérindiennes, etc. ; là, ils ne parlent pas d’appropriation culturelle, c’est bizarre.
    Des personnes non blanches n’auraient ainsi pas le droit de jouer Molière, les classiques britanniques, pas plus de musique classique, de musique celte, jouer au rugby, faire de la nation, du ski, conduire une voiture…
    C’est à voir, car j’ai halluciné sur les propos, c’est en plein sur le sujet : intellectuel, droite, intelligence.
    Les skinheads ont toutes les couleurs de peau.

  30. @ Robert | 28 juin 2018 à 16:42
    Depuis Mitterrand nous vivons en France un conditionnement de la pensée organisé par deux sectes qui se sont emparées du pouvoir pour nous domestiquer.
    Brimer les souchiens, les lépreux et enfoncer dans leurs cerveaux les tables de l’obéissance ou les faire disparaître.
    Certains anciens écrivains, déjà, entrevoyaient dans leurs romans ce nouveau monde, qui serait la revanche des maltraités.

  31. Mary Preud'homme

    « Des études universitaires aux USA et en Chine indiquent que l’intelligence se trouve chez les gens de gauche »
    C’est cela même Elu zen… Mais que deviendrait ce monde en général et la France en particulier sans les « étuves unidersitaires » des Amerloques et des Chinetoques !

  32. @ Patrice Charoulet
    « Le nom « intellectuel » est un mot flou. Je lui préfère, de très loin, le mot « écrivain ». »
    Ou plutôt « penseur », des hommes de droite qui n’ont jamais rien écrit pour être publiés ont néanmoins pu émettre des réflexions profondes.
    A part ça, assez bonne analyse de votre part des diverses tendances « de droite ».

  33. @ Mary Preud’homme | 28 juin 2018 à 20:19
    « …les « étuves unidersitaires » des Amerloques et des Chinetoques ! »
    Je n’y suis pour rien, les études, ce n’est pas moi qui les ai faites.
    « …des Amerloques et des Chinetoques ! »
    Mais après vous accuserez Robert Marchenoir d’être l’unique raciste du forum.

  34. Rabâcher la phrase plus ou moins apocryphe d’un socialiste qui s’illustra dans la catalepsie de la IVe signe une bonne intro de copie à Sciences Po ; surfer sur l’échec de F. Fillon (dont l’histoire reste à écrire) et réduire ses électeurs à des parvenus baby-boomers obsédés par la reproduction vivipare dégage l’espace ; convoquer une brochette d’intellectuels (poivron, crevette, ananas, dés de rumsteck) pour inspirer un « programme de droite » (substantif et complément à définir) relève de la pensée vaudoue dévoyée.
    Notre conseiller politique a sûrement lu la parabole des « Invités ». : le roi Collado 1er risque de n’avoir personne à sa table. Atelier de prospective politique pour les étudiants de la rue Saint-Guillaume : imaginer les modalités en France d’un scénario aussi rustique que celui illustré par MM. Trump, Orban, Kurz, par MMmes May, Szydlo. Les 34% d’électeurs de Mme Le Pen au 2ème tour de la présidentielle (75% de participation) vaquent à leurs affaires sans lire M Koenig ou Mme Delsol. Un jour peut-être, ils iront à la noce avec quelques fillonistes éclairés pratiquant le coitus interruptus immobilier.
    Bon courage.

  35. Robert Marchenoir

    @ Wil | 28 juin 2018 à 18:30
    « @ Robert Marchenoir »
    « De l’art de la mauvaise foi. »
    Oui, ça c’est l’un des nombreux clichés du prêt-à-penser rhétorique utilisés aujourd’hui par les décérébrés qui pullulent un peu partout.
    Quand ils sont incapables de réfuter les objections qui leur sont opposées, ils disent : c’est de la mauvaise foi. « Vous êtes de mauvaise foi » est une phrase qui a, désormais, à peu près autant de sens que : « vous êtes raciste ». Cela signifie, en réalité, « je n’aime pas ce que vous dites, mais je suis trop bête pour le comprendre, ou trop malhonnête pour reconnaître que vous avez raison ». Dans votre cas, cela peut même vouloir dire, en plus : « patron, une autre bière ».
    Mon conseil serait : n’utilisez pas de mots dont vous ne connaissez pas la signification.

  36. « Sans doute doit-on admettre qu’il n’y a pas à proprement parler d’intellectuels de droite.(…) il lui manque des éclaireurs de l’esprit, des inventeurs au point que parfois elle est condamnée à chercher chez d’autres – par exemple Alain Finkielkraut – qui ne sont pas naturellement de sa famille les théorisations les plus brillantes de ce qu’elle devrait être. »
    D’abord, je croyais naïvement que les « intellectuels » de droite existaient.
    Les intellos de droite molle et donc libéraux plus ou moins libertaire à la Tesson, Minc, Sorman et compagnie et les intellos plus c*uillus à la Alain de Benoist par exemple.
    Même Zemmour, c’est quoi sinon un intello de droite ?
    Ensuite, il y a « les convertis de 68 » à la Finkie, ou feu papa Glucksmann et compagnie ou Natacha Polony qui refusent de se dire de droite par peur d’être mise à la décharge médiatique, mais qui sont de droite.
    Bon, d’accord, tout ça réuni, ça fait pas Nietzsche mais il y a du monde.
    Ca vaut ce que ça vaut.

  37. @ Exilé | 28 juin 2018 à 09:06
    «…l’intelligence a toujours été à droite… »
    Qu’est-ce qui faut être c*n pour affirmer des trucs pareils !
    Pff, l’humanité est tellement dangereuse que même quand elle croit penser, elle peut vous rendre schizophrène.
    En même temps, elle peut produire des choses d’une hallucinante intelligence comme Léonard de Vinci, Galilée, Newton, Einstein, Nietzsche, Ennio Morricone, Led Zeppelin, Pink Floyd ou moi et de l’autre le football et ce genre d’affirmation.
    C’est fascinant d’un point de vue extraterrestre.

  38. « Y a-t-il des intellectuels de droite ? »
    Le brillantissime Macron non ? Enfin, d’après vous.

  39. Mary Preud'homme

    @ Elusen
    De pseudo-études universitaires sans nom ni références, style Tintin et Milou chez les yankees ou les bridés ne méritent pas mieux. Je me suis mise à votre niveau !

  40. Il en va des intellectuels comme de nos chanteurs. 33 tours et puis s’en vont.
    Voyez le cas de Michel Berger.
    Cinq ans avant le décès de France Gall, une éminente société de production musicale l’avait contactée pour lui signifier qu’il s’avérait urgent de produire un dernier Best Of de Michel Berger, son époux décédé en 1992.
    Avec ses balades blêmes entièrement pompées sur Jackson Browne, chanteur au talent immense, Michel Berger ne faisait plus recette, même sur Radio Nostalgie. Cette société avait même pointé qu’à chaque tube de Michel Berger diffusé, on notait une déperdition d’auditeurs… ils zappaient.
    Dans vingt ans, il en ira de même pour les éditeurs d’Onfray, Zemmour, BHL, Enthoven, Minc, Attali et j’en passe, tout juste un livre de France Loisirs s’y risquera-t-il, histoire de payer au moins le papier afin d’éviter le pilon.
    Pendant ce temps-là Rabelais se porte bien, il dîne avec Céline, Marcel Aymé, Léon Bloy, Zola, Paul-Louis Courier, Voltaire, Chamfort, et à ce qu’il est dit, ils se marrent.

  41. Les conflits droite-gauche sont planétaires désormais, chercher uniquement dans l’Hexagone des représentants pour construire une généralité est au contraire, très réducteur.
    Déjà, comme Robert l’a spécifié, il est très difficile, voire impossible dans un milieu qui censure les idées de droite, de se faire connaître, surtout contre une gauche fatiguée de penser et qui n’attend qu’un petit soubresaut de travers pour vous coller une étiquette de produit périmé et dangereux. Savez-vous que dans les milieux de gauche-gauche, monsieur Bilger est considéré comme frôlant l’extrême droite ? A méditer.
    Mais si on regarde du côté des démocraties qui permettent une plus large diversité d’opinion, on en voit de très beaux spécimens : Douglas Murray en Angleterre, Jordan Peterson pour le Canada, Ben Shapiro aux USA, ainsi que certains polémistes très brillants, comme Ann Coulter et Milo Yiannopoulos ; les derniers, certes, s’emploient plus à troller qu’à discuter sérieusement, cependant ils ne se laissent jamais démonter et finissent par avoir le dessus, fun assuré.
    Mais qu’on me donne l’équivalent de Murray ou Peterson à gauche, ils gravitent haut, dans une autre galaxie.
    Encore faut-il connaître l’anglais parfaitement pour y goûter.
    Quant à la définition de l’intellectuel, ne cherchons pas trop loin, on va juste dire que c’est une personne qui, utilisant la logique, arrive à imposer et argumenter ses convictions, créant par la suite des émules, des disciples. Comme un peu ici, dans ce blog.

  42. Robert Marchenoir

    Cet article du Monde est lamentable. Il illustre bien la décadence morale et intellectuelle dans laquelle la France est tombée, plus encore que bien des nations occidentales.
    Notons tout d’abord qu’il est signé par le chef du service Débats, autrement dit par l’un des personnages de France censés être les plus sages et les plus cultivés. Et de qui nous parle-t-il, dans cette chronique supposée brosser un tableau général du monde intellectuel contemporain ? Exclusivement des « grandes marques » omniprésentes à la télévision française (pour les intellectuels vivants), de quelques abonnés au « name-dropping » que même les cuistres les moins éduqués peuvent citer, et d’une infime poignée d’étrangers, appartenant pour la plupart à la catégorie précédente.
    C’est ça, le « journal de référence » ? Ben mon cochon… Non content d’étaler son ignorance satisfaite, Nicolas Truong se déboutonne complètement, et fait exactement ce qu’on attend de lui. Il commence par trahir sa mission, qui consiste, en tant que responsable de la rubrique Débats, à garantir la neutralité, l’impartialité et l’affrontement loyal des opinions de tout bord.
    « La nécessité de ne pas laisser passer cette captation d’héritage sans réagir ne doit pas conduire les progressistes à s’ériger en gardiens du temple », ose-t-il écrire. Le Monde prend position pour la gauche, il incarne la gauche, il est de gauche par définition. La gauche est victime d’une captation d’héritage par les ordures de droite, c’est intolérable, et Nous, Le Monde, Chef de la Gauche, nous lui expliquons ce qu’elle doit faire pour se défendre.
    Nous retrouvons ici cette figure intemporelle de l’être-de-gauche : nous sommes d’accord pour débattre, à condition que ce soit uniquement entre personnes d’accord sur l’essentiel. On veut bien, éventuellement, glisser dans la rubrique Débats quelques auteurs un peu moins à gauche que les autres, voire vaguement de droite ; mais à condition que tout le monde ait bien compris que la Bonne Conclusion du débat, c’est celle de gauche.
    Comment un journal peut-il même prétendre publier une rubrique d’opinions dans ces conditions, voilà qui me dépasse.
    Ensuite, Nicolas Truong glisse tout de même quelques information croquignolettes — et ce sera le seul apport de son article, extraordinairement dépourvu de toute information ou vision nouvelle. Il démolit, à l’aide de quelques citations peu connues, l’image « réacque » de George Orwell, le trop fameux George Orwell, utilisé à toutes les sauces par les « extrême droitistes » : Orwell est, en réalité, un « anti-raciste », un anti-colonialiste, bref un gauchiste enragé. Un type qui croyait que l’URSS avait « trahi » le socialisme.
    En somme, l’omniprésence d’Orwell, dans le bréviaire des bien-pensants de la « vraie droite », montre le caractère frelaté de cette dernière. C’est la droite de gauche, ce sont les rouges-bruns, les gaullo-communistes.
    C’est, par exemple, « Maître » Régis « de » Castelnau, abondamment cité par la réacosphère et porté aux nues ici même, qui fait semblant d’être d’extrême droite, mais qui est, en réalité, un communiste. Un vrai de vrai, un ancien dirigeant du Parti communiste français, un non repenti, qui se vante de ses exploits avec ses « amis d’Amérique latine », sur son blog, et aboie contre ses contradicteurs au nom du marxisme et des idéaux communistes.
    Mais sans marquer, sur sa page d’accueil : « Ici, ordure communiste », bien sûr. Au contraire. Il se montre en toge d’avocat, rosette à la boutonnière. Le « bourgeois » total, quoi. Nulle part, dans sa profession de foi, il ne fait état de ses convictions (*). Ce n’est qu’au détour d’une conversation (si l’on peut appeler cela ainsi), qu’il morigène les importuns au nom des idéaux communistes qui sont les siens. Evidemment. Cela va de soi. Y a-t-il des êtres humains dignes de ce nom qui ne soient pas communistes — et, à tout le moins, de gauche ?
    « Maître » Régis « de » Castelnau n’a jamais demandé pardon d’avoir été communiste. Il continue sur sa lancée, comme si de rien n’était. Hier, il se faisait appeler « Maître » par le « prolétariat », aujourd’hui, il se fait appeler « Maître » par la « vraie droite ». Mais c’est toujours un coco.
    Quant à Nicolas Truong, il fait comme s’il n’existait pas d’intellectuels de droite. Il nous ressort le clicheton éculé selon lequel la pensée, c’est la gauche, tandis que la droite, ce sont les gros abrutis qui se bourrent la gueule « en se raccrochant à leur Bible et à leurs armes à feu », comme dirait Barack Obama. Et qui volent ses idées à la gauche, parce qu’ils sont trop stupides pour en avoir en propre.
    D’une personnalité comme lui, on aurait attendu qu’il nous fasse découvrir des intellectuels de droite que nous ne connaissions pas. Or, ce sont les commentateurs, ici, qui citent plusieurs « grandes marques » de droite qui manquent de façon flagrante à sa revue — et ne parlons pas de penseurs moins connus du grand public, qu’il serait pourtant du devoir du Monde de nous faire connaître.
    Bien entendu, il n’est, selon Le Monde, d’intellectuels que français. Au-delà des frontières de l’Hexagone, on ne pense pas, à quelques rares exceptions près : Orwell, nom commun sur Twitter mais « anti-fasciste », Gramsci, ultra-rebattu mais marxiste.
    Un seul paragraphe de Lucile nous en apprend plus long sur la question que toute cette chronique du Monde :
    « Les intellectuels de gauche ont tendance à espérer un grand chambardement précurseur de temps meilleurs. Ils lancent à cet effet des idées nouvelles et sont féconds pour imaginer des utopies. La droite, plus conservatrice, veut préserver ce qui existe déjà et qui a fait ses preuves. Dans ces conditions, la production livresque est nécessairement plus foisonnante, plus intéressante et plus neuve à gauche. L’optimisme est du côté des intellectuels de gauche. »
    Autrement dit, l’utopie fait vendre. Pas le pragmatisme. La droite, c’est ennuyeux et pénible. La gauche, ça brille et ça séduit. La gauche vend une arnaque, mais une arnaque à laquelle les gens ont envie de croire.
    Comme le revendique la collègue gauchiste de Nicolas Truong, interrogée par lui-même, dans le même journal, j’ai nommé Danièle Sallenave — académicienne, s’il vous plaît : « Ce qu’il nous faut, c’est cet idéal toujours inaccompli. Mieux qu’un idéal : une utopie. Car l’idéal est un rêve, tandis que l’utopie est un projet. »
    Le propre des escrocs, c’est qu’au bout d’un certain temps, ils sont tellement bouffis d’orgueil d’avoir réussi leur escroquerie, qu’ils ne résistent pas à la tentation de s’en vanter. Danièle Sallenave, qui, au cours de cet entretien, s’étouffe d’indignation face au « sursaut identitaire » français, déplore qu’il « vise l’islam et les musulmans », prétend que le djihad n’a rien à voir avec l’islam mais qu’il « n’est que le prétexte d’une révolte armée qui s’est exprimée par le passé au nom d’autres idéologies », eh bien Danièle Sallenave avoue : elle nous a bien arnaqués, elle nous vend une utopie, un truc qui n’a jamais existé et qui ne peut pas exister, mais c’est ça qui est bon, et vous allez en manger.
    ______
    (*) Remarquons le délicieux : « Régis de Castelnau a en parallèle exercé des responsabilités dans des O.N.G. qui lui ont permis de compléter son expérience internationale. »
    Traduction en bon français, selon Wikipédia : « Il devient dans les années 1970 un des avocats du Parti communiste français et de la CGT. Par ses fonctions de membre du bureau de la commission de politique extérieure (la Polex) du PCF, il développe une importante activité internationale et rencontre notamment Indira Gandhi en 1982 et Mikhaïl Gorbatchev en 1987. Ses engagements lui valent, au Palais, le surnom de Baron rouge. »

  43. Xavier NEBOUT

    L’intellectuel est celui qui s’en tient à la réalité qu’il intellige sans spéculations. Or la réalité – l’effectivité de la chose sur la pensée – est subjective par essence puisque le produit de l’imagination.
    Dès lors, l’intellectuel est celui qui tient ses réalités pour la vérité universelle au motif qu’elles n’ont pas été modifiées par sa réflexion.
    L’intellectuel est donc soit un imbécile, soit un tricheur. Y ajouter de gauche est constitutif d’un pléonasme.

  44. La crise mimétique est synonyme d’indifférenciation, où gauche et droite se retrouvent fondues dans leurs violences réciproques, une sorte de magma où Wauquiez comme Hamon ne sont plus reconnaissables dans leur étreinte où il n’y a plus que la détestation de Macron qui les rassemblent, l’institution du sacrifice étant la seule et la dernière qui pourrait tenir un corps social démantibulé par les frustrations de ses membres.
    Or, cette institution, le Christ en a révélé la mécanique, dénonçant le mensonge des mythes qui imposaient au peuple ses interdits, la vidant ainsi de son efficacité rituelle, nous ne sommes désormais plus protégés contre notre propre violence et n’avons d’autre solution que la résolution individuelle basée sur cette révélation, où c’est à chacun à maîtriser personnellement ses rivalités et les dérives qu’elles entraînent.
    Aucune gauche et aucune droite ne sont alors d’un quelconque recours, et il n’est pas étonnant que ce soit un centriste qui slalome entre les piquets des deux oppositions qui soit actuellement au pouvoir, permettant d’agir selon cette réalité dans la conscience de chacun, et d’établir sur cette connaissance la nécessité d’une maîtrise individuelle, seule à même de garantir la paix civile et de permettre au corps social d’évoluer vers un nouveau stade d’humanité.
    Dans cette optique, on reconnaitra que M. Blanquer a du pain sur la planche.

  45. @ Robert Marchenoir 28 juin 2018 03:38
    Nicolas Truong et le Monde
    Plein accord avec votre texte.
    Nicolas Truong est – à lui tout seul – une vaste escroquerie intellectuelle qui rejoint bien sûr celle du journal dit « de référence » et qui ne l’est plus depuis plus de trente ans.
    Cordialement.

  46. Michel Deluré

    Le mot « intellectuel », trop généraliste, ne me semble pas coller à la réalité du sujet. Des intellectuels, et c’est heureux, il en existe dans tout l’éventail, qui est large, des sensibilités de notre société.
    C’est pour cela d’ailleurs que je souris lorsque certains se croient obligés d’accoler à ce terme d’intellectuel la mention « de gauche », comme si ces derniers se démarquaient de la masse des intellectuels, offrant au public une spécificité et le meilleur de ce qui est susceptible d’exister sur le marché.
    Un label en quelque sorte et qui me renvoie chaque fois au poulet de Loué ou à l’andouille de Vire !
    Quel cahier des charges précis convient-il de remplir pour qu’un intellectuel puisse bénéficier de cette appellation « de gauche » ? Et ce dernier label, qui dans ce cas ne peut être évidemment que rouge, est-il vraiment le garant d’une qualité supérieure, inégalée ?
    Pour ma part, et trouvant les termes « d’écrivains » ou de « penseurs » proposés par Patrice Charoulet mieux adaptés en la circonstance, je n’ai point besoin d’accoler à ceux-ci une quelconque AOC pour juger et apprécier leur production, attendant simplement de celle-ci qu’elle suscite ma réflexion et serve de fondement à mon jugement.

  47. @ Robert Marchenoir 3h38
    L’article du Monde signé Truong est en effet crapuleux.
    Ce journal fait semblant de découvrir que les penseurs de gauche comme par exemple Badiou, un dinosaure communiste, sont depuis longtemps sortis de la joute des idées, toutes celles qu’ils ont véhiculées s’étant révélées dangereuses et fausses.
    L’aveuglement français est tel que ce sont des étrangers qui signalent l’intelligence et la profondeur des écrits des grands penseurs libéraux français aux Français !
    Ainsi, il y a environ 35 ans, c’est en discutant avec des Américains qui évoquaient le libéralisme de John Locke que j’ai découvert Bastiat ou Jean-Baptiste Say, auteurs quasiment jamais mentionnés par les profs d’économie d’aujourd’hui…

  48. Y A-T-IL DES INTELLECTUELS D’EXTRÊME DROITE ?
    La matinée d’hier n’était pas encore achevée que déjà les commentateurs de ce blog avaient fait le tour de la question posée !
    Zonzon, pour faire un tour de piste, aurait pu citer lui aussi Jean François Revel, qu’il aime depuis les années 60. Cet « intellectuel » qui se fit connaître à ses débuts par un pamphlet sur les « caciques de droite » !!
    Mais il n’y a pas que la droite dans la vie. Il y a aussi l’extrême droite ! Pourquoi être pudibond ? Pourquoi ne pas étendre le champ d’investigation ? N’y aurait-il pas des intellectuels de l’extrême ? Des durs, des coriaces, des extravagants ?
    A profusion ils sont ! Un vrai plaisir de les lister ! Chacun dans sa spécialité. Drumont pour l’antisémitisme. Maurras pour le Roi. Brasillach pour la collaboration. Rebatet pour Pétain. Drieu la Rochelle pour l’Allemagne. Morand pour la virilité délirante. Pierre Boutang pour la tradition. Dominique Venner pour l’Algérie française…
    Que ceux que nous ne nommons pas veuillent bien nous excuser.
    Tous des intellectuels, tous nauséabonds, tous morts.
    Et les vivants ? Pareil ! Ils sont pléthore. Nous n’allons pas encyclopédiser ! Soyons bref ! De tous retenons le plus charnu, le plus représentatif, le plus célèbre, le plus droit dans ses bottes, le plus influent : Renaud Camus.
    Un écrivain prolixe, élève et suiveur de Roland Barthes phare de la pensée obscure et modèle de l’écriture absconse. Une personnalité que l’on peut circonscrire, pour faire vite, entre l’antisémitisme de conviction et l’envie – au moins une fois dans son existence – d’être candidat à la présidence de la République !
    Un homme dont la célébrité tient à deux mots. Deux mots utilisés en boucle par les imbéciles de tous bords – ce qui nous laisse de marbre – mais aussi par des gens que nous estimons grandement – ce qui nous déconcerte.
    Pour décrire le phénomène qui nous affecte et porte en lui notre disparition il a imposé l’expression « grand remplacement ».
    Et pour nommer le remède il a retenu le mot « remigration ».
    Pour ce qui concerne « remigration » je me suis plusieurs fois lancé dans la bataille – ici même. Sans aucun succès. Jamais. On ne va pas aisément contre « le désordre établi ».
    Il est pourtant patent que ces deux expressions camusiennes sont dans l’inversion : « re » à la place de « dé » et « remplacement » à la place de « renaissance », de « résistance », de « maintien », de « perpétuation », de « pérennisation ».. la langue ne manque pas !
    Un flash ! Oui mais c’est bien sûr ! C’est clair ! C’est du subliminal ! Exprimer le contraire de ce qu’on est censé dire ! Inverser le réel ! Bonimenter sans jamais être contredit ! Jamais !
    Je ne connaissais l’homme « ni des lèvres ni des dents ». Hier au soir, rageur, je me suis enquis de la personne, une consultation inhabituelle auprès de Wikiki. Je n’ai pas été déçu, ça valait le voyage. Lumineux, « l’homme » est exécrable à plus d’un titre – voyez vous-même – et pour l’inversion il en connaît un bout, un bon bout !
    Une fois de plus l’homme sage est amené à prendre conscience des choses obscures qui régissent le monde !

  49. @ Mary Preud’homme | 28 juin 2018 à 23:34
    « De pseudo-études universitaires sans nom ni références…»

    =====

  50. Un intellectuel ? C’est celui qui raisonne, à gauche ou à droite, sur les idées des autres. Quand il a lui-même des idées, c’est un romancier, un poète, un philosophe, un penseur, bref un créateur. L’intellectuel malaxe une pensée qui n’est pas la sienne.

  51. En fait, c’est la pensée conformiste, celle qui donne toujours raison au plus fort, qui est paresseuse, et un peu lâche. Dans l’université, à l’heure actuelle, c’est plutôt la gauche qui incarne le conformisme. Mais pas seulement.
    @ Valery | 29 juin 2018 à 01:43
    Tout à fait d’accord. Les auteurs que vous citez « gravitent » comme vous le dites, « dans une autre galaxie », par leur hauteur de vue, leur réflexion, leur indépendance et leur rigueur, mais ils n’ont rien d’hermétique, au contraire. Ils font voler en éclat tous les clichés et toutes les fabrications intellectuelles qui ont ébloui bien des gogos depuis que les penseurs de gauche sont devenus l’establishment. Ils se sont retroussé les manches et ont entrepris courageusement le grand travail de nettoyage qu’on attendait de toute urgence. Les lire est un bonheur.

  52. Voici sur YouTube un dialogue passionnant entre Shapiro et Peterson (dont a parlé Valery), en principe sur la liberté de parole, mais qui donne un éclairage direct sur leur réflexion. Ils évoquent un mouvement de pensée « post-moderne », qui en aurait fini avec le totalitarisme et le nihilisme. En plus ils ont de l’humour, ils ne sont pas pontifiants. Le rêve !
    Shapiro parle malheureusement très vite. Tous deux ont une robustesse intellectuelle revigorante. Je voudrais bien que YouTube me demande de faire des traductions pour des sous-titres en français. Je fais (bénévolement) des traductions pour eux, malheureusement jusqu’ici ils ne m’ont proposé, en mode no-reply, que des recettes de cuisine et des films ou des chansons pour enfants…
    https://www.youtube.com/watch?v=iRPDGEgaATU

  53. @ Zonzon de 09:36
    « Un vrai plaisir de les lister ! Chacun dans sa spécialité. Drumont pour l’antisémitisme. Maurras pour le Roi. Brasillach pour la collaboration. Rebatet pour Pétain. Drieu la Rochelle pour l’Allemagne. Morand pour la virilité délirante. Pierre Boutang pour la tradition. Dominique Venner pour l’Algérie française… »
    Rien ne nous oppose, juste une réaction à votre commentaire.
    L’époque le veut, on jette en pâture des « salopards » qui certes le méritent. On est bien contents qu’ils soient morts, car sinon ils nous retourneraient de douloureuses baffes.
    On peut donc cracher sur eux sans risque.
    Toutefois, dans les « intellectuels » que vous citez, je rejoins Baudelaire, « dans la brute endormie un ange se réveille ».
    Dans tous ces « salopards », certains ont eu dans leur vie un moment de génie. Un moment de grâce, un réveil.
    Rebatet a tout de même écrit les Deux Etendards,
    Brasillach a tout de même écrit Notre Avant-guerre.
    Paul Morand a jazzé la langue française, son Londres reste un monument, plusieurs de ses livres ont été adaptés au cinéma.
    Drieu La Rochelle, idem, son Feu follet demeure, et vous qui êtes cinéphile n’ignorez pas la scène de Maurice Ronet au café de Flore.
    Tous ces « salopards » nous ont laissé un héritage que je ne peux accepter « sous bénéfice d’inventaire », on prend les gens comme ils sont, on ne peut trier.
    https://m.youtube.com/watch?v=IwSQxlwMzr8&list=RDIwSQxlwMzr8&start_radio=1

  54. Rions un peu de notre grandiose Alain Minc dont les diplômes pèsent beaucoup trop lourd, il me fait penser à un scaphandrier, il ne nous a sauvés ni de la peste ni du choléra, mais pontifiant il continue à psalmodier chez des médias qui dans le fond en ont fait un bon client.
    http://www.bvoltaire.fr/alain-minc-linsupportable-suffisance-petits-marquis-de-finance/
    En fait ce type de personnage rassure nos élites d’une certaine façon, forcément quand on voit les âneries proférées par ce personnage il doit rendre plus intelligents ceux qu’il conseille, d’où l’engouement qu’il suscite.
    Bibi Fricotin de la pensée et d’une philosophie économique de terrain de boule lyonnaise, il est un comique qui s’ignore et Jaquattali le magnifique aussi pour former une belle doublette :
    https://www.legrandsoir.info/laurent-mauduit-les-imposteurs-de-l-economie.html
    Je ne comprendrai jamais comment ces personnages peuvent être entendus, le vide absolu sans talent qui n’apporte rien que du vent, il faudrait d’ailleurs qu’ils s’invitent dans le sujet des énergies renouvelables, les éoliennes, car pour brasser de l’air ils sont champions du monde avec notre championne de la voiture électrique, Ségo, une sacré triplette en devenir.
    E. Macron pour l’instant est avec eux comme le chat est avec l’eau, pourvu qu’il continue, c’est nous rendre heureux que de les éloigner de notre quotidien dont ils ne connaissent pas le moindre boulon.

  55. @ Aliocha | 29 juin 2018 à 08:40
    « …l’institution du sacrifice étant la seule et la dernière qui pourrait tenir un corps social démantibulé par les frustrations de ses membres. Or, cette institution, le Christ en a révélé la mécanique, dénonçant le mensonge des mythes qui imposaient au peuple ses interdits, la vidant ainsi de son efficacité rituelle, nous ne sommes désormais plus protégés contre notre propre violence et n’avons d’autre solution que la résolution individuelle basée sur cette révélation, où c’est à chacun à maîtriser personnellement ses rivalités et les dérives qu’elles entraînent. »
    Pascal a dit « l’homme n’est in ange, ni bête, et le malheur veut que, qui veut faire l’ange fait la bête ».
    Parfois on se demande si Aliocha n’a pas pris un raccourci pour éviter la case de l’ange et atteindre plus rapidement le terminus ?

  56. @ Giuseppe | 29 juin 2018 à 14:08
    Excellente appréciation de ce qu’est monsieur Alain Minc.
    A titre d’anecdote, il a commis en 1990 un livre que j’avais acheté et que, à son évocation dans votre commentaire, je viens de retrouver dans ma bibliothèque. Je vous livre ici quelques passages de la quatrième de couverture :
    << Alain Minc croit à l'économie de marché... à sa capacité de mouvement et de renouvellement. Il se dit même prêt... à accepter le prix de ce choix : un certain poids de l'argent dans les sociétés complexes qui sont les nôtres. Seulement voilà : une société de marché ne suppose pas, à ses yeux, l'argent-roi... La dynamique d'une économie moderne ne porte pas nécessairement des inégalités de patrimoine insupportables. Bref l'auteur n'est pas de ceux qui cèdent à ce culte délirant que la France, toutes catégories sociales confondues, est en train de rendre au dieu Argent... Un jour, prévient-il, la réaction viendra. Elle sera à la mesure de la naïveté d'aujourd'hui... Si notre capitalisme ne se dote pas très vite de règles, s'il s'avère incapable de contrebalancer par une éthique la religion de l'argent, la France pourrait bien finir par ressembler davantage à une société du tiers monde qu'à un pays réellement développé. Réinventer la "vertu" pour entrer dans le XXIe siècle.>>
    Au vu de l’action d’Alain Minc ces trente dernières années, cela n’a-t-il pas un goût assez savoureux ?

  57. Claude Luçon


    Larousse nous dit :
    Intellectuel(le) – adjectif
    « qui appartient à l’intelligence, à l’activité de l’esprit »
    Intellectualisme – nom masculin
    « tendance à donner la primauté à l’intelligence et aux facultés intellectuelles »


    Aucune indication que l’Intellectualisme ait une droite et une gauche ?
    Par contre c’est un nom masculin, c’est à nos féministes de protester !
    On voit mal dans la nouvelle orthographe le mot : « Intellectualisme(e) » ?
    Peut on savoir pourquoi une catégorie d’individus, avec le seul Hachette, un symbole, ont transformé un adjectif en un nom sans l’accord de Larousse, Littré, Wikipédia (je n’ai pas de Robert) et qu’on sache de l’Académie française, affaire Dreyfus ou pas ?

    Extrait de Encyclopædia Universalis :
    Le mot intellectuel est né durant l’affaire Dreyfus, quand des professeurs, des écrivains, des artistes dénoncèrent l’injustice faite au capitaine Dreyfus, accusé de haute trahison. Dès lors, le mot intellectuel renvoya plus à une prise de position éthique et politique qu’à la nature intellectuelle des activités professionnelles de ceux qui s’en réclamaient.
    Le mot se répandit en Europe.
    En anglais, assez difficilement : les dictionnaires indiquent l’équivalent péjoratif de « intelectual » (highbrow ou egghead), un peu comme si l’ironie anglo-saxonne acceptait mal la solennité que revêtait en français le mot intellectuel.


    VIVE LES ANGLAIS !!
    Ces professeurs, écrivains et artistes qui tendent à s’accorder la primauté à l’intelligence et aux facultés intellectuelles pourraient-ils en laisser un peu aux autres, les scientifiques, les ingénieurs, les agriculteurs… et, même, les philosophes ?

  58. Michel Deluré

    @ Solon 29/06 10:50
    Vous réduisez donc singulièrement la sphère de ceux qui « ont des idées » !
    Et où classez-vous alors un être qui, bien que romancier, poète, philosophe ou penseur, n’a qu’un piètre talent et ne se démarque guère par sa puissance créatrice ?

  59. Je tiens à rectifier une petite erreur que j’ai faite à 13 h 01. Le courant de pensée appelé « post-modernist » par les penseurs cités est celui qui a prôné la déconstruction systématique et qui a tout relativisé, même la vérité (en affirmant par exemple tout à fait sérieusement qu’il n’y a pas de différence biologique entre les hommes et les femmes et en instruisant des procès en nazisme contre tous ceux qui contestent leurs dogmes). Ce courant de pensée post-modernist s’est emparé le plus possible de toutes les positions de pouvoir (media, université), et réprime sans vergogne tout débat, dans les pays anglo-saxons aussi. Voir l’éviction de Zemmour des media réclamée dans les hautes sphères intellectuelles et morales, en France.
    Et c’est de ce courant de pensée que les auteurs cités annoncent la fin progressive, disparition à laquelle ils s’emploient magistralement et de façon très convaincante. Mais à les entendre, ils donnent une autre définition de la droite et du conservatisme que nous. Ils pensent en trois dimensions, plutôt que sous forme d’alternatives binaires.

  60. Merci Tipaza de me citer. A force de me faire copier-coller, je vais devenir une référence !

  61. D’une manière directe et indirecte votre billet fait au fond référence à l’intelligence, ce que ce passage de votre billet montre à l’évidence :
    << La première a trait à la substance même de leur oeuvre qui sans forcer le trait est si riche, si complexe et si contradictoire qu'elle peut, grâce à certaines fulgurances, nourrir la réflexion de beaucoup aussi opposés qu'ils soient. C'est le propre du génie que de s'échapper des prisons idéologiques pour, parfois contre son gré, servir des causes ignorées à l'origine. La seconde tient au fait que les intelligences créatrices que j'ai mentionnées sont libres de toute orthodoxie, de tout dogmatisme parce que leur pensée peut être heureusement imprévisible et qu'elle ne se résume pas à des chemins balisés. Par leurs écrits comme par leurs propos elles constituent un défi à la stabilité rassurante et dangereuse des convictions définitives et une offense au militantisme. >>
    Je viens de lire un billet complémentaire au vôtre écrit par l’excellent Jean-Paul Brighelli qu’il a intitulé : « Malaise dans la civilisation ».
    L’intelligence ne connaît ni la droite, ni la gauche. Nombre d’auteurs qu’il cite appartiennent aux deux. Je ne résiste donc pas à l’envie, que vous me pardonnerez je pense, d’en donner le lien :
    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/malaise-dans-la-civilisation-002258.html
    Il me semble que nombre de commentatrices et commentateurs de votre blog l’apprécieront.

  62. @ Robert 29 juin 2018 à 15:50
    Alain Minc n’est-il pas le principal instigateur de la calamiteuse OPA sur la Société générale de Belgique ?
    Un désastre financier, puis congédié de Cerus.
    Comment peut-on encore écouter ses sornettes et le rémunérer grassement ?
    Comme quoi quelques ventilateurs peuvent encore « faire du pognon » auprès de puissants qui manifestement se font rouler dans la farine.

  63. @ Giuseppe | 29 juin 2018 à 14:08
    Jean-François Revel disait d’Alain Minc qu’il fallait lui reconnaître une constance, celle de s’être trompé régulièrement sur son époque depuis trente ans… (Le voleur dans la maison vide, mémoires de JFR), seule Ruth Elkrief le reçoit régulièrement en le qualifiant de « visiteur du soir de l’Elysée »… comme s’il était lourd de secrets que lui seul connaît, je crois que plus personne n’en a rien à battre, sauf Ruth.

  64. Une remarque sur la connotation à gauche – au sens large, pas nécessairement partisan – des « intellectuels ».
    Nous vivons dans une société médiatisée à outrance qui finit par contaminer tout le monde – y compris tous ceux qui s’éloignent des médias – en imposant une vision du monde unique et comme le disait le journaliste Pierre Desgraupes : « Ce dont nous ne parlons pas n’existe pas », ce qui au passage est le constat d’une forme de déni de la réalité voire en quelque sorte de négationnisme.
    Donc, si le téléspectateur lambda – celui qui regarde un match de télévision en mangeant sa pizza arrosée d’une bière – ne voit jamais sur son écran la tête de ce qui pourrait être présenté comme un intellectuel de droite, il va en conclure qu’il n’y en a pas.
    Idem pour les humoristes.
    Mais personne ne lui a jamais expliqué que ces deux catégories vues comme étant sulfureuses par une gauche qui redoute leur aptitude à démonter tous les sophismes et les trucages dont elle s’entoure, sont considérées comme persona non grata et sont interdites d’accès à la vie publique.
    Cachez cet intellectuel pas de gauche que je ne saurais voir.
    Prenons l’exemple de l’écrivain Richard Millet, qui dispose d’un vrai talent et qui n’est pas un imbécile, est-ce le fait du simple hasard s’il a été ostracisé et quasiment condamné sans procès à la mort sociale par la nouvelle inquisition ?
    Quand le ministre de la « culture » ose affirmer qu’une partie des Français sont «hautement réactionnaires » et demande au « service public de l’audiovisuel » (en français : service de la propagande d’État) de « changer les mentalités sur le terrain », c’est tout de même le signe que le climat général de ce qui devrait être la vie intellectuelle en France est loin d’être propice à une liberté d’expression pluraliste digne d’un pays qui prétend être placé sous l’égide d’un régime démocratique.
    Et quand un loustic comme Daniel Cohn-Bendit a quasiment paraît-il son rond de serviette dans une émission de télévision, nous sommes en droit de supposer qu’il ne faudra pas trop compter sur lui pour rectifier toutes les âneries répandues par exemple sur « l’extrême droite », voire sur la droite au sens large.

  65. @ Robert | 29 juin 2018 à 15:50
    Il faut prendre les propos d’Alain Minc comme des copiés-collés et surtout ceux d’un avare qui a peur de perdre son argent.
    A propos ne trouvez-vous pas qu’Edouard Philippe ressemble, avec sa grande paresse cérébrale et sa faculté d’assumer ses erreurs, à un personnage d’un roman de Balzac ? Il est un serviteur rêvé pour son maître et appartient à une autre époque.

  66. @ Lucile | 29 juin 2018 à 13:01
    En effet, Shapiro parle trop vite, il a l’air écrasé par la présence de son interlocuteur, un réflexe de peur.

  67. Robert Marchenoir

    @ Robert | 29 juin 2018 à 16:17
    L’article de Jean-Paul Brighelli est certes intéressant, mais son courage connaît des limites :
    « Nous apprenons incidemment que le quotient intellectuel serait en baisse globale — la faute aux pesticides, aux nano-particules, à Philippe Meirieu et autres catastrophes. Cela ne nous laisse guère d’espoir sur les discussions intelligentes du siècle à venir — sauf agitation fécondante sur Sirius ou bonnes intentions des myriapodes de Bételgeuse. »
    Brighelli, ancien communiste, faut-il le préciser (et encore, je ne garantis pas le qualificatif d’ancien), passe une épaisse couche d’humour pas drôle sur son texte, pour masquer cette évidence grosse comme un camion : la baisse du QI en Occident, qui se voit tellement à l’oeil nu que même les scientifiques (et, maintenant, les médias grand public) se mettent à en parler, vient de l’immigration de masse de populations en moyenne 20 à 30 % moins intelligentes que les Blancs.
    Il est comique de voir le journaliste des Echos, cité par Brighelli, se tortiller sur sa chaise en évoquant les pistes les plus improbables (l’iode, les perturbateurs endocriniens…), et observer un silence complet sur ce facteur absolument manifeste.
    Cela étant, il arrive tout de même à mentionner deux auteurs totalement « nauséabonds », tellement remémorateurs des zeurléplusombres de notristouâr que c’est la première fois que je les vois cités dans la presse française : Richard Lynn et Tatu Vanhanen.
    Jamais traduits en français, bien entendu, ils font partie des rares scientifiques contemporains qui se sont attachés à étudier — et à démontrer, une fois de plus — l’inégalité des races en matière d’intelligence.
    Là où ça devient carrément comique, c’est que le journaliste, dans cet article qui date de 2017, parvient à citer un extrait de leurs conclusions, en dissimulant presque entièrement la partie la plus intéressante de leur travail.
    C’est ainsi que nous apprenons que les Asiatiques du Sud-Est ont un QI supérieur aux Blancs (ce que j’ai mentionné, ici, à plusieurs reprises) — mais cela, à la rigueur, c’est encore permis de le dire.
    Nous prenons aussi connaissance des légères différences qui existent entre pays européens : les Français sont un peu plus stupides que les Anglais (98 et 100 de QI, respectivement), tandis que nous sommes un poil plus malins que les Biélorusses (97) et que les Israéliens (95).
    Il est clair que l’immigration de masse en provenance de la Biélorussie et d’Israël est le douloureux, l’immense problème de notre temps.
    En revanche, grand blanc sur le continent noir — et pourtant, ce sont les conclusions de Lynn et de Vanhanen sur l’Afrique (et sur le monde musulman) qui sont les plus pertinentes par rapport aux décisions politiques qui nous incombent. Ils ont montré (à la suite d’innombrables autres scientifiques, ce n’est pas une trouvaille) que le QI moyen en Afrique du Nord était de 80, et en Afrique Noire de 70 (ordre de grandeur : je vous renvoie aux travaux originaux pour plus de précisions).
    Et que de façon générale, le QI moyen en pays musulman était dramatiquement bas, similaire à celui de l’Afrique du Nord.
    Le journaliste des Echos évacue ces faits inconvenants en une seule ligne : « En queue de peloton d’après les auteurs de cette étude, la Guinée équatoriale (59) ».
    Admirez le travail d’artiste : on cite uniquement la Guinée équatoriale, de sorte que le lecteur non averti peut s’imaginer que ce pays est une curieuse anomalie en Afrique ; et on rajoute, pour ce pays seulement, la mention prophylactique « d’après les auteurs de cette étude ». Lorsque « les auteurs de cette étude » expliquent que les Jaunes sont plus intelligents que les Blancs, cela va de soi et c’est bien fait pour votre poire.
    Mais lorsqu’il s’agit d’évoquer… comment le dire en restant correct… et en espérant encore recevoir les cartons d’invitation aux soirées de la marquise de Prout… l’infériorité intellectuelle massive de certains Noirs (oh ! seulement ceux de Guinée équatoriale, microscopique pays de 1,2 million d’habitants…), alors là, on sort l’arme journalistique de dissuasion massive, le : « selon les auteurs de cette étude ».
    C’est tout juste si l’on n’entend pas, derrière : « ces abrutis néo-nazis, situés à la droite de l’extrême droite, indubitablement racistes, et délinquants au regard des lois de notre pays ».
    N’étant pas remonté aux études analysées par Les Echos, j’ignore leur périmètre. Une étude récente, postérieure à cet article et arrivant aux mêmes conclusions, s’est arrangée pour circonscrire son échantillon aux Blancs — et il n’est pas du tout exclu, en effet, que des facteurs pèsent sur la baisse du QI européen en dehors de l’immigration.
    Mais il est, naturellement, de la dernière malhonnêteté de rédiger un article sur le sujet, en arrivant à ne pas mentionner, une seule fois, le mot même d’immigration. Et cette arme de destruction massive de l’intelligence qu’elle représente. Un tour de passe-passe similaire au mythe médiatique selon lequel l’immigration de masse serait due au « changement climatique ».
    Donc, double peine, pour vous, les Blancos : d’abord vous allez vous manger des dizaines de millions de Noirs et de musulmans, et en prime vous allez voir vos impôts augmenter pour « dédommager » différents « shithole countries » de l’abominable « changement climatique » que vous leur infligez, avec toutes vos industries à la noix. Et avec vos « activités humaines ».
    Cessez d’avoir des activités humaines, je vous en prie, c’est inconvenant. Désormais, c’est aux « migrants » d’exercer des activités humaines. Vous, vous empoisonnez la planète avec votre maudit développement capitaliste, et en plus vous devenez de plus en plus stupides — ne le niez pas, c’est dans les chiffres, j’ai ici les études qui le prouvent.

  68. Herman kerhost

    @ Lucile | 29 juin 2018 à 13:01
    Shapiro est une idole, pas un penseur. Faut entendre les jeunes filles lui déclarer leur amour avant de poser leur question lors de ses conférences. Et effectivement il parle vraiment trop vite, une machine à débiter.
    J’imagine qu’il va se présenter à la présidence américaine dans deux ou six ans, mais s’il n’évolue pas un peu sur certains points, il n’a aucune chance. C’est un extrémiste, un qui donne raison à Robert Marchenoir lorsque celui-ci dit être de centre-droit.
    Un exemple ? Shapiro est contre l’avortement, y compris pour les victimes de viol. Il veut criminaliser les médecins qui pratiquent cet acte…

  69. Je sais, je sais, je ne suis pas dans le sujet donc en posant ma question je deviens une rebelle qui va « s’en prendre une » par M. Bilger 😉
    Ma question est la suivante : les ONG sont des associations à but non lucratif, d’intérêt public. OK.
    Certains sur ce blog pourraient-ils me dire si ces associations d’intérêt public sont subventionnées ? Si oui, par qui ?
    D’avance merci.

  70. Cher Philippe,
    On pourrait citer Gérard Larcher, Frédéric Mitterrand, Claudie Haigneré, mais les listes ont un aspect un peu détestable.
    La rentrée littéraire va proposer quelques centaines de livres. Qui en fera le tour ?
    Et faut-il être engagé pour être un intellectuel ?
    L’homme ou la femme qui se consacre à l’étude des yeux des coquilles Saint-Jacques, aux farfadets, au sang vert des grenouilles, à la vie en absence d’oxygène n’est-il qu’un illuminé ou une passionnée ?
    Le sens de rotation du haricot d’Espagne est-il une réponse au sujet posé ou réponse à l’énigme de la rotation universelle ?
    Il existe de nombreuses formes d’intelligence et nous restons éblouies devant la contraction de la fleur de nénuphar à la tombée du soir sans comprendre sa métamorphose en tulipe.
    françoise et karell Semtob

  71. @ Savonarole 29 juin 2018 16:30
    Minc et Ruth
    « Je crois que plus personne n’en a rien à battre, sauf Ruth »
    Interprétant votre chute, je me propose de tenir le martinet !
    Cordialement.

  72. @ Herman kerhost
    Vous voir mélanger les peaux d’orange avec des cailloux rend difficile un discours cohérent sur le bénéfice des vitamines. Que Shapiro soit beau garçon ou qu’il parle trop vite, qu’est-ce que cela est censé démontrer excepté le fait que vous semblez vous focaliser sur le doigt et ignorer la lune derrière ? Allez aux sources, faites un effort avant de débiter des platitudes comme quoi il serait un extrémiste car anti-IVG, une idole et non pas un penseur (les deux serait incompatibles ?!).
    Shapiro est pro-life, ce qui veut dire qu’il considère que durant l’avortement, à n’importe quel moment de la vie du fœtus, une vie est détruite. Qu’on soit d’accord ou pas, il faut écouter ses arguments et éviter les slogans réducteurs car le sujet est très complexe, sous tous ses angles. Et si son débit est trop rapide – il y a des gens chez qui le cerveau en effet va très vite, Camille Paglia en fait partie aussi, une autre excellente intellectuelle -, faites comme moi, activez les sous-titres en anglais, ça résout le probleme.
    https://www.youtube.com/watch?v=mOmj2m2wVXY
    Ensuite, il faut savoir comment l’industrie de l’avortement fonctionne aux USA, les médecins se font un fric fou donc ils évitent de proposer des solutions alternatives. Des consortiums comme Planned Parenthood survivent grâce aux avortements en masse. Une industrie juteuse, sans aucune régulation et qui prospère sur la souffrance des plus démunis.

  73. @ Herman kerhost | 29 juin 2018 à 18:15
    Les prises de position de Shapiro sur l’avortement sont rétrogrades. Elles ont sans doute un lien avec sa pratique religieuse orthodoxe. On ne voit pas, de toute façon, comment il pourrait être élu avec une voix et un débit pareils, c’est stressant, presque désagréable. Mais il faut des gens comme lui pour interroger énergiquement le politiquement correct.

  74. @ Robert Marchenoir
    « Il démolit, à l’aide de quelques citations peu connues, l’image « réacque » de George Orwell, le trop fameux George Orwell, utilisé à toutes les sauces par les « extrême droitistes » : Orwell est, en réalité, un « anti-raciste », un anti-colonialiste, bref un gauchiste enragé. Un type qui croyait que l’URSS avait « trahi » le socialisme. »
    Il est possible de citer Orwell (cela m’est parfois arrivé), généralement à partir de son ouvrage « 1984 » qui donne une vision assez parlante du totalitarisme, sans se croire obligé d’encenser l’homme pas plus que l’intégralité de son parcours.
    Mais nous devons reconnaître qu’il parle d’expérience.

  75. @ breizmabro de 18:37
    « Les ONG sont des associations à but non lucratif, d’intérêt public. OK. Certains sur ce blog pourraient-ils me dire si ces associations d’intérêt public sont subventionnées ? Si oui, par qui ? »
    De Soros aux loges maçonniques en passant par Mohamed VI, qui a fait passer plus d’illégaux marocains en Espagne que d’Africains venant de Libye, le saviez-vous ? Non bien sûr, le Maroc est notre partenaire privilégié, bref, on s’y perd pour savoir qui manipule qui.
    Ces associations ont le don de nous proposer en vitrine un kebab de crétins insignes qui viennent causer dans le poste.
    C’est toute l’astuce des manipulateurs, à écouter leurs représentants on leur donnerait le bon Dieu sans confession.
    Cécile Duflot est aujourd’hui directrice générale d’Oxfam France, association qui est aujourd’hui devant les tribunaux pour des griefs de prostitution, pédophilie, dans un certain nombre de pays où elle exerce son art…

  76. @ Claude Luçon | 29 juin 2018 à 16:02
    Ce n’est pas Wikipédia, Larousse, le Robert, le Littré qui décident.
    À l’époque, c’était l’Académie française.
    Depuis 1994, c’est la Délégation générale à la langue française et aux langues de France, rattachée au ministère de la Culture.
    En France, il y a plusieurs langues, la France n’a par ailleurs aucune langue officielle, elle a une langue administrative : le français, donc pour la langue française c’est la Commission générale de terminologie et de néologie, elle a un site pour les mots qui entrent dans la langue française qui par la suite font l’objet d’une publication au Journal officiel.
    http://www.culture.fr/franceterme
    Par exemple : ‘vapoter’ n’est pas entré dans la langue française.
    Le mot est d’ailleurs une invention délictuelle ; il a été inventé pendant un jeu-concours de vendeurs de cigarettes mécaniques, le but était d’inventer un mot pour que la loi sur le tabagisme ne s’applique pas.
    Grosso modo, j’invente un mot, donc la loi ne s’applique pas à moi ; c’est pour cela qu’il n’a toujours pas été validé dans la langue française.
    Or des imbéciles de députés, de la précédente législature, ont fait entrer ce mot dans le droit par le Code de la santé publique, alors que ce mot officiellement n’existe pas dans la langue française.
    Ils ont, ainsi, validé le concept : tu veux commettre un délit, invente un mot pour le qualifier.
    Comme vous parlez d’un article encyclopédique de quatorze pages que vous n’avez pas lu, je me suis permis de vous le publier.
    https://frama.link/t_FtXY47
    Précisons qu’originellement l’on dit : un intellectuel, sans aucun adjectif derrière.
    De fait, dire ‘un intellectuel de droite’, c’est que ‘un intellectuel’ (tout court) se pose comme l’opposé.
    ————————————
    @ Mary Preud’homme | 29 juin 2018 à 12:17
    « Et sans les flèches ça donne quoi ? »
    Hum, voyons voir, cela donne une bourgeoise qui n’a jamais travaillé, qui vit de la fortune familiale et qui a même du personnel de maison.

  77. Un des premiers intellectuels au sens actuel du terme a été Jean-Jacques Rousseau qui a annoncé la couleur, dans son « Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes » : « Commençons donc par écarter tous les faits, car ils ne touchent point à la question. »
    Écartons les faits, c’est bien plus facile comme cela, avant d’en arriver progressivement à nier la réalité : la porte est désormais ouverte aux divagations les plus délirantes…

  78. @ Savonarole 29 juin à 13 h 31
    Rien ne nous oppose non plus dans votre réponse.
    Il pourrait même se faire que vous ayez mis en évidence la problématique qui affleure dans certains commentaires depuis hier matin. A savoir la jointure/frontière entre l’intellectuel et l’artiste, que ce dernier soit romancier, compositeur, cinéaste, plasticien. L’intellectuel n’est pas forcément un artiste. L’artiste n’est pas obligé de revêtir la tunique de l’intellectuel, c’est-à-dire d’intervenir dans la vie publique, souvent à ses dépens !
    Nous n’en voulons pas à Drieu parce qu’il a écrit « Le feu follet » mais parce qu’il est allé faire le c.. à Berlin à l’invitation de Goebbels.
    Quelques mots sur Céline, lesquels devront être repris dans une réflexion ultérieure. Céline est un artiste. Un artiste pur. Ce n’est pas un intellectuel ! Son influence/action politique est nulle. Personne n’a jamais pris au sérieux ses pamphlets. Seuls les imbéciles ! Il a répété inlassablement qu’il se moquait de son influence supposée.
    Mon expérience personnelle m’a convaincu totalement.
    1. Je n’ai pas trouvé trace d’un antisémitisme dans son œuvre (celle des quatre volumes Pléiade). Le seul signe, d’ailleurs discutable, est le Borokrom de Londres – un personnage au demeurant sympathique.
    2. Quand j’ai eu à ma disposition les pamphlets, les fameux pamphlets, j’ai arrêté ma lecture à la deuxième page du premier. Je n’ai pas la moindre envie de recommencer. Pour moi ce n’est pas du Céline. Je n’ai pas d’explication à proposer, mais c’est ainsi.
    Je fais une autre distinction. Entre les intellectuels et les intelauds. Un intellectuel a pour charge de présenter des vérités utiles et profitables ; il est loyal et s’oblige à être objectif. Il est indispensable à sa nation, c’est un « éducateur permanent ». Un intelaud est un intellectuel qui trahit sa charge pour de la considération ou de l’argent. Intelaud rime avec salaud.
    Celui qui dit « Tout anticommuniste est un chien » est un intelaud.
    A suivre…

  79. Finalement c’est encore une fois Michel Audiard qui a trouvé la meilleure formule pour caractériser les intellectuels (de gauche ou de droite).
    « Un imbécile qui marche va plus loin qu’un intellectuel assis.»
    Avec lui pas de longues phrases alambiquées, il savait exprimer sa pensée en quelques mots percutants. Une simple ligne et tout était dit.
    Quel est l’intellectuel capable d’en faire autant ?

  80. @ semtob
    « Faut-il être engagé pour être un intellectuel ?
    L’homme ou la femme qui se consacre à l’étude des yeux des coquilles Saint-Jacques, aux farfadets, au sang vert des grenouilles, à la vie en absence d’oxygène n’est-il qu’un illuminé ou une passionnée ? » Etc.
    Toute activité humaine requiert un engagement intellectuel sauf ce qui relève de l’instinctif de survie, comme la respiration, se nourrir, se reproduire, etc. qui sont inscrits dans les gènes… comme par exemple l’alcoolisme ou la c*nnerie. La preuve. Bref !
    Notons que la reproduction chez l’humain est un cas particulier. Elle est génétique mais le cerveau humain au fil des dizaines de milliers d’années a préféré faire de la reproduction quelque chose de plus ou moins choisi à cause de la douleur de la perte du bébé insupportable… ou l’inverse.
    On peut le comprendre, le pauvre animal.
    Quel calvaire d’avoir des enfants…
    Enfin, je dis que la reproduction chez l’être humain est plus ou moins choisie parce qu’elle est plus choisie par la femelle et moins par le mâle, il faut en convenir.
    Mais revenons à la question : « Faut-il être engagé pour être un intellectuel ? »
    L’être humain n’a pas le choix.
    Tout est une question de degré d’engagement.
    Par contre si on pause la question : « Faut-il être un intellectuel pour être engagé ? », là il est évident que non.
    Etonnant non ? comme aurait dit monsieur Cyclopède.
    https://www.youtube.com/watch?v=blSQSrPylls
    —————————————-
    @ Robert Marchenoir
    « …la baisse du QI en Occident, qui se voit tellement à l’oeil nu… »
    Il est fort ce Bob ! Il voit la baisse du QI à l’oeil nu. Donc il voit le QI à l’oeil nu.
    Encore un super-héros Marvel ! ils sont partout !
    Il devrait être dans un cirque. Au moins il gagnerait du fric.
    C’est le même rigolo qui m’a fait tout un cirque soi-disant intello avant-hier quand il a lu ma phrase : « La qualité d’un texte réside dans la simplicité et la compréhension. »
    L’oeil, la paille, la poutre.
    Et ça se prend pour un génie.

  81. Mary Preud'homme

    @ Wil | 29 juin 2018 à 23:10
    « Et ça se prend pour un génie »
    En quelque sorte un génie à la façon d’une marque de lessive du même nom, qui soi-disant laverait plus blanc que blanc, mais n’est en fait qu’un leurre pour gogos et une réclame parmi tant d’autres dans cette société de con-sommation où pullulent ce genre d’escrocs !

  82. Robert Marchenoir

    @ Wil | 29 juin 2018 à 23:10
    Ce qui est certain, c’est que vous, vous êtes un abruti.
    Evidemment que l’intelligence se voit à l’oeil nu. Evidemment que vous écrivez comme un cochon. D’ailleurs, vous le déclarez vous-même.
    Quant à moi, je serais curieux que vous me disiez où j’aurais revendiqué le génie. Ce qui est sûr, c’est que vous, vous avez un complexe gros comme un camion. Ce qui vous conduit à dire absolument n’importe quoi, et de préférence une chose suivie de son contraire.
    On voit mal, en tous cas, ce qu’apporte à autrui votre délire verbal.

  83. @ Savonarole | 29 juin 2018 à 17:34
    Non je ne pense pas que Shapiro soit écrasé par Peterson ; les deux se respectent mutuellement, tout en reconnaissant leurs différences, qui sont de taille. Ils apportent chacun leur façon de voir et s’intéressent visiblement à ce que dit l’autre. Shapiro dit ce qu’il a envie de dire, au moment où il a envie de le dire, sans chercher à plaire, à sa manière, et sans affectation. Il est réputé dire quelques c….ries, mais surtout beaucoup de choses bien pensées. Il a de l’étoffe, il donne aux questions un éclairage personnel qui n’est pas du tout superficiel. L’interviewer leur pose de bonnes questions et sait se faire discret. L’interview est dense, d’excellent niveau, et pleine de bonne humeur.
    Oprah Winfrey a fait un tabac à la remise des Oscars à Los Angeles, il y a quelques mois, avec un discours quasi électoral. Les journaux se sont extasiés, et l’ont trouvée tellement « courageuse », voyant déjà en elle la future présidente des USA. Une femme, et de couleur, pour Hollywood, ce serait génial. Même en France on en a parlé avec des trémolos à la télé.
    Shapiro de son côté fait remarquer qu’Oprah W. fait partie de ce milieu du showbiz depuis des années, elle a interviewé Harvey Weinstein dans sa célèbre émission, plusieurs fois, et avec complaisance. En dix ans, elle n’a rien dit, alors qu’elle fréquentait cette société pleine de violeurs, obsédés sexuels et pédophiles. Et maintenant elle ferait preuve de courage en dénonçant leurs agissements, une fois que tout le monde en parle.
    Il lui fallait surtout du courage à lui, pour l’attaquer.

  84. Au fond, tout le monde s’est fait plaisir en définissant un camp comme intelligent, ou autre groupe et s’y incluant, tandis que l’autre était dans les ténèbres. Plaisir, plaisir, alors moi aussi.
    Définissons-nous aussi à notre guise. Je ne suis pas au niveau, et d’ailleurs il échoue à la fin, mais j’aime Orphée, qui réconcilie tout le monde par l’harmonie, qui descend aux enfers, sans craindre les démons pour sauver celle qu’il aime… La politique, avec sa violence, pour moi, c’est un peu démons et compagnie, et plus profondément, je serais, si possible pour la résurrection des morts, aimés voire pas aimés.
    Pour sauver, donc, faut-il être genre dieu je ne sais plus le nom, guerrier peut-être qui tue, ou lieur, qui charme peut-être jusqu’aux démons ? En tout cas, il faut le moins possible s’engager, et le plus possible, s’avancer, ce qui n’est pas pareil.
    Quant aux démons, l’art peut en faire quelque chose de vrai et de beau, quelle, à mon avis, perfection ici :
    https://www.youtube.com/watch?v=7fkJvRY4Xo4

  85. Robert Marchenoir

    @ Exilé | 29 juin 2018 à 20:45
    « Il est possible de citer Orwell. »
    Bien sûr. C’est comme toujours. Cela devient condamnable à partir du moment où c’est fait par automatisme, sans réfléchir, sans connaître l’oeuvre ni l’homme, comme lorsqu’on prend le tire-bouchon pour ouvrir la bouteille.
    @ Zonzon | 29 juin 2018 à 21:31
    « Je fais une autre distinction. Entre les intellectuels et les intelauds. Un intellectuel a pour charge de présenter des vérités utiles et profitables ; il est loyal et s’oblige à être objectif. Il est indispensable à sa nation, c’est un ‘éducateur permanent’. Un intelaud est un intellectuel qui trahit sa charge pour de la considération ou de l’argent. Intelaud rime avec salaud. »
    C’est extrêmement naïf, comme distinction. En fait, votre première catégorie désigne les intellectuels tels qu’ils aimeraient qu’on les considère, et votre seconde, non pas tels qu’ils sont, car vous portez les choses à l’extrême, mais tel qu’est chacun dans une certaine mesure. Intellectuel ou pas.
    Intellectuel n’est certainement pas une charge. Montrez-nous le papier qui l’instaure (signé par le « corps du roi », de préférence), l’ordre qui la gouverne, le code de déontologie qui la limite, etc.
    Croire qu’un intellectuel pourrait être « objectif », c’est chasser le dahu. Il dervait être « loyal » ? Mais loyal à qui ?
    @ breizmabro | 29 juin 2018 à 18:37
    « Ma question est la suivante : les ONG sont des associations à but non lucratif, d’intérêt public. OK. Certains sur ce blog pourraient-ils me dire si ces associations d’intérêt public sont subventionnées ? Si oui, par qui ? »
    Il convient, pour répondre, de modifier votre question. D’abord, une « ONG », ça n’existe pas. Pas plus que le « racisme », les « valeurs de la République », etc.
    « ONG », c’est un terme de jargon politiquement correct, qui veut dire association gentille, de gauche, qui aime les chatons et les petits oiseaux, et qui court le monde pour corriger les actions des méchants gouvernements et des atroces capitalistes.
    A strictement parler, ONG veut dire organisation non gouvernementale. Donc, le club des boulistes de Suzon sur Garzette est une ONG, Google est aussi une ONG, et ainsi de suite.
    Il ne faut pas utiliser le terme ONG.
    Une ONG, à l’origine, c’était Médecins sans Frontières, qui sauvait les petits n’enfants à la peau marron quand le ciel leur tombait sur la tête, et que leur gouvernement ne pouvait rien faire parce qu’il était à la tête d’un « shithole country ».
    Alors les médecins de Médecins sans Frontières sont devenus des héros, tout le monde a voulu faire comme eux, et les ONG sont nées. Dans la pratique, une ONG est une association, qui poursuit en principe un objectif de bienfaisance. En général, à travers le monde. ONG est devenu un terme du vocabulaire administratif international. L’ONU travaille avec un certain nombre d’ONG à qui elle accorde un statut particulier.
    Bien entendu, l’objectif de bienfaisance peut recouvrir n’importe quoi, et la définition de ce qui est bienfaisant est hautement sujette à polémique. Certaines « ONG » sont ainsi devenues des multinationales, qui emploient beaucoup de gens, avec des salaires très élevés pour certains, où l’on fait carrière, où l’on passe de l’une à l’autre, etc. Le fameux « intérêt général » peut devenir très lointain.
    Certaines ONG se financent en partie par des dons du public, mais beaucoup comptent fortement, d’une manière ou d’une autre, sur l’argent public. Qu’il vienne des Etats, ou d’organisations supra-nationales financées par l’impôt des pays membres.
    L’étiquette d’ONG est tellement flatteuse, et certaines ont acquis tellement de pouvoir, que des Etats ont créé de fausses ONG pilotées par eux en sous-main : ce sont les GONGO : government-organised non-governmental organisations. La frontière entre les ONG (NGO en anglais) et les GONGO est parfois floue. Les grosses ONG étant souvent bénéficiaires de subventions, il n’est pas toujours simple d’évaluer leur indépendance.
    En fait, une ONG est une association. Le statut d’association, en France, est bien connu. Il y en a un nombre considérable, des minuscules comme des gigantesques. La notion d’association à but non lucratif est à prendre avec des pincettes. Elle entraîne des conséquences précises en termes juridiques, comptables et fiscaux, mais elle ne coïncide pas forcément avec l’image de bénévolat qu’elle évoque.
    Il y a, par exemple, en France, 700 hôpitaux privés à but non lucratif. Cela ne veut pas dire que les médecins et les n’infirmières viennent travailler en robe de bure, mangent un quignon de pain le soir et mendient le reste du temps pour survivre. Ni qu’on va vous opérer pour 10 euros.
    En France, les associations « à but non lucratif » sont un moyen commode, pour l’Etat, d’augmenter son périmètre d’intervention et sa dépense sans que cela se voie dans les statistiques. Au lieu d’embaucher 100 nouveaux fonctionnaires, parce qu’on n’a pas le budget ou pour toute autre raison, hop ! on créée une « association à but non lucratif », qui, comme par miracle, se trouve pourvue d’une subvention reconduite annuellement.
    D’où l’appellation, courante dans les milieux libéraux, d’association lucrative sans but. Le pognon n’est, en effet, pas perdu pour tout le monde, et en particulier pour les petits copains que l’on souhaiterait y caser.
    Une association d’utilité publique possède un statut d’exception, décerné par le Conseil d’Etat. Il y en a peu. Une association d’intérêt général a le droit d’émettre des reçus fiscaux à ses donateurs. C’est beaucoup plus courant.
    Heureusement, les libéraux bossent, eux, et vous trouverez de nombreuses études et statistiques sur l’argent « public » qui irrigue les associations en France auprès… d’une fondation reconnue d’utilité publique (un bestiau différent de l’association), l’IFRAP.
    Les fameuses « assoces » (version franchouille des ONG) drainent beaucoup de subventions, exercent un rôle politique majeur (en général dirigé vers la gauche…) et doivent absolument être prises en compte pour déterminer l’effectif réel des employés de l’Etat, crypto-fonctionnaires compris.

  86. Patrice Charoulet

    @ Robert Marchenoir
    « JE SUIS A LA DROITE DE L’EXTREME DROITE. » (Robert Marchenoir)
    Un. Vous vous en prenez à l’avocat Régis de Castelnau, qui tient un blog et qui est un auteur « Causeur ». Il m’arrive de l’entrelire. Je le désapprouve souvent, par exemple dans sa prise de position touchant la SNCF. Son long passé communiste, que nous indique Wikipédia, explique pas mal de choses. Mais Elisabeth Lévy, qui ne l’ignore pas, à mon humble avis, apprécie certains de ses textes et les publie. Je note qu’il est né le 7 mars 1950 à Rabat et que Savonarole nous a dit ici même qu’il était né le 8 août 1950 à Rabat. Le monde est petit ! Même CP ou CM2, Savo ?
    Deux. Vous vous en prenez à Brighelli, autre auteur « Causeur ». Vous nous dites des choses contre lui, en vous nourrissant de sa fiche Wikipédia. Je viens de la lire et je recommande à chacun de le faire. Riche parcours ! Politiquement contrasté, du maoïsme à Debout la France. J’ignorais. Je ne connaissais que ses très justes condamnations du « pédagogisme ambiant » et son livre très judicieux intitulé « La Fabrique du crétin ». Lui n’a jamais cru que le niveau montait dans l’enseignement public ! Et c’est pour ces raisons que la directrice de « Causeur » lui a fait la courte échelle.
    Trois. Vos longues réflexions chiffrées sur l’intelligence comparée des Jaunes, des Noirs et des Blancs… Permettez-moi d’emprunter un de vos tics de langage : c’est du pipeau.
    Il se trouve que je viens de lire, ces jours, un livre d’entretiens de Claude Lévi-Strauss, très instructif, publié chez Odile Jacob. Le jour où je tombe sur vos « chiffres », hautement cocasses, je tombe, p.208 sur ceci, qui vous instruira sans doute (ne me dites pas que vous êtes bouché !) :
    « Comme ethnologue, je suis convaincu que les théories racistes sont à la fois monstrueuses et absurdes. Qu’est-ce que le racisme ? Une doctrine précise qu’on peut résumer en quatre points. Un : une corrélation existe entre le patrimoine génétique d’une part, les aptitudes intellectuelles et les dispositions morales d’autre part. Deux : ce patrimoine, dont dépendent ces aptitudes et ces dispositions, est commun à tous les membres de certains groupements humains. Trois : ces groupements appelés « races », peuvent être hiérarchisés en fonction de la qualité de leur patrimoine génétique. Quatre : ces différences autorisent les « races » dites supérieures à commander, exploiter les autres, éventuellement à les détruire. Théorie et pratique indéfendables pour nombre de raisons qu’après d’autres auteurs ou en même temps qu’eux j’ai énoncées dans « Race et culture ». Le problème des rapports entre cultures se situe sur un autre plan ».
    J’ y souscris. Je redis, à cette occasion, que critiquer une religion n’est pas du racisme, mais notre droit le plus strict. Et je ne considère même pas que la xénophilie soit… obligatoire. Je l’ai écrit, dès 1995, chez Max Clos.

  87. ROGATONS FIN DE MOIS
    Il vit une main noire posée sur l’épaule de son épouse. A Rome il posa la sienne sur l’épaule d’un homme en blanc.
    Le chanoine portera-il la soutane ? C’est pratique dans certaines activités !
    Brigitte chanoinesse ?
    Il met la main sur les épaules parce qu’il sait qu’en public cela ne se fait pas de la poser ailleurs.
    Cette année, pour la Gay Pride, y aura-t-il un char de l’Elysée ?
    David Lynch : « Trump pourrait être l’un des plus grands présidents américains de l’histoire. »
    Trump piégé par un canular téléphonique. Cela nous le rend encore plus sympathique. Ce n’est pas à Bijou que cela arrivera !
    « La commission européenne ne souhaite pas imposer 50 millions d’immigrés d’ici 2050 » ! Mais cette commission existera-t-elle en 2050 ?
    Et Bijou ! Sera-t-il encore là en 2022 ?
    En tant que catholique je souhaite que le Pape ne soit plus astreint à cette obligation de recevoir ses collègues chefs d’Etat. On ne sait jamais à qui on peut avoir affaire !
    Les députés ont supprimé le mot « race » de la Constitution. C’est quand même plus clean !
    Une députée macroniste veut réécrire la Constitution en écriture inclusive. Génial.e !
    Agnès Buzyn annonce un meilleur remboursement des perruques. Bijou va pouvoir changer de toupet !
    Borloo berné, humilié, offensé. Une nouille qui ne fait plus partie du gratin !
    Jean-Marie et ses filles sont réconciliés. La fin est proche !
    Je ne suis pas raciste. C’est la raison pour laquelle je ne souhaite pas que les noirs viennent vivre dans des pays où ils sont sottement dévisagés par des gens à face de craie !
    Discorde familiale. Mon oncle parle de désimmigration, ma tante de remigration. Je suis affligé !
    Devoir de vacances.
    Alfred Brendel, Maurizio Pollini, Arturo Benedetti Michelangeli, trois célèbres accordéonistes, ont une particularité commune. Quelle est-elle ?
    Réponse le mois prochain.

  88. Par une parembole, j’ajouterai aux commentaires le mien inattendu et malvenu qui exposera rapidement un point de vue quasi aveugle et certainement sujet à caution : « Cibi condimentum est fames » !
    Sans besoin, sans désir, et sans qualités déambule un nombre trop grand de « penseurs » à la tête de bois… O tempora, o mores !!
    Savonarole, avez-vous remarqué que vous n’aviez pas tort ?

  89. @ Jabiru | 29 juin 2018 à 16:21
    « Comment peut-on encore écouter ses sornettes et le rémunérer grassement ? »
    Comme BHL, DSK, Moscovici, Dray et bien d’autres.
    Drôle de siècle ou l’on veut conditionner la pensée en France et interdire la parole…
    Rendez-nous plus bêtes que nous le sommes déjà et imposez-nous vos idées sans que nous puissions les analyser, ni même les comprendre. Vous pensez pour nous et cela doit nous satisfaire.
    Alors l’intellect dans tout cela qu’en est-il ? Rien, il disparaît dans des phrases comme la gauche et la droite qui sont une mixture infâme destinée à protéger des intérêts privés.
    Pendant cette guerre de propagande la lumière est dans le silence au fond des caves ou l’on tente d’écouter la voix de la raison dans les pom-pom-pom.
    L’humanité est maintenant ailleurs et nous n’en sommes que des déchets.

  90. @ Robert Marchenoir 30 juin 2018 à 01:43
    Merci monsieur Robert, j’ai la réponse que j’attendais, en détail.
    Donc, si j’ai bien tout compris, les « fameuses » ONG dont on nous rebat les oreilles dans les hauts-parleurs télévisuels et radiophoniques, appelés aussi « les voix d’son maître », sont des assosses qui vivent des impôts, dont les nôtres, récoltés par les Etats, dont le nôtre, ou des dons de monsieur Soros (né György Schwartz me dit Wiki) pour aller chercher en Libye ou ailleurs des gens capables de payer un passeur mille cinq cents euros par personne pour les amener sur le « continent » européen pour qu’ils puissent vivre sans avoir peur des bombes. Soit. Mais alors pourquoi les passeurs passent-ils la main 😉 aux « ONG », quel est le deal entre eux ? Pourquoi ces « ONG » ne débarquent-elles pas ces pauvres hères plus près de leurs côtes, en Tunisie ou au Maroc (par exemple lors du festival du rire organisé par Jamel Debbouze qui soutient cette migration onéreuse), ils pourraient mieux s’adapter sous ces climats qu’en Allemagne ou en Autriche, voire chez les mafieux bretons capables de les tuer à coups de bombardes ; non ?
    Et puis au Maroc ya plein de boulot, bien payé à faire : les routes, ou la culture du cannabis par exemple (très rentable le chichon marocain paraît-il), alors que vivre en Sicile ou à Marseille c’est un peu comme s’ils n’avaient pas quitté les balles sifflantes ; non ?
    Bon ya pas de sécu chez notre ami le roi, MAIS comme disent les retraité.e.s français.e.s qui vivent là-bas auprès de leur piscine (trois euros de l’heure environ pour l’entretien…) « ici personne n’est jamais malade », du coup ils seraient mieux là-bas. Moi j’dis ça…
    J’ai bien retenu ma leçon monsieur Robert ? 😀

  91. @ duvent de 09:03
    Quel bon vent vous amène ? Content de vous lire !
    « Savonarole, avez-vous remarqué que vous n’aviez pas tort ? »
    Je ne sais plus. Avoir toujours raison est devenu une telle habitude chez moi que je m’y perds un peu.

  92. @ fugace 30 juin 2018 à 03:04
    Mon cher fugace, le métier d’expert-comptable consistant à mettre les bons chiffres dans les bonnes colonnes et celui de commissaire aux comptes à signer lesdits bilans moyennant un pourcentage sur résultat, je n’ai jeté qu’un oeil distrait sur celui de SOS Méditerranée, car vous l’aurez appris, même le bilan de Lafarge était parfait, et je vois mal George Soros grand donateur devant l’éternel, produire un bilan truqué 🙁
    Il y a en Bretagne une association appelé SNSM qui vient au secours des navires en perdition au large de ses côtes (nombreuses) toutes nationalités confondues, et à leur équipage sans distinction de couleur de peau ou de religion, et, sauf preuve contraire, Monsieur Soros n’a jamais fait un don à cette association, allez savoir pourquoi… (le prix de l’artichaut pas assez coté sans doute :D)
    Je ne vous ferai pas la peine de vous montrer leur bilan comptable…

  93. @ Aliocha
    Souvent femme varie, pour rester dans votre champ lexical ; Ozannah ! Au plus haut des cieux…
    Pour rester dans le champ lexical de votre meilleur adversaire sur ce blog : Wouarf !!! Wouarf ! Wouarf ! Au poteau les relapses !

  94. @ agecanonix de 10:21
    « Comme BHL, DSK, Moscovici, Dray et bien d’autres. »
    Curieuse brochette que vous enfilez là…
    Vous serez au Panthéon pour l’hommage à Simone Veil ?

  95. @ duvent | 30 juin 2018 à 09:03
    « Savonarole, avez-vous remarqué que vous n’aviez pas tort ? »
    duvent d’accord avec Savonarole ? Comme disait Edgar Faure, « ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent. » 😊

  96. @ Lucile | 30 juin 2018 à 00:46
    « Une femme, et de couleur… »
    – Ainsi vous seriez une personne sans couleur, translucide !
    – Ainsi vous auriez des preuves irréfutables que Oprah Winfrey aurait su quoi que ce soit et aurait eu des preuves.
    – Ainsi vous auriez des preuves irréfutables que Harvey Weinstein aurait violé qui que ce soit.
    Preuves que vous n’auriez pas données à la justice US, à personne.
    – Ainsi vous auriez des preuves irréfutables que Oprah Winfrey voudrait devenir présidente des USA.
    – Ainsi vous auriez des preuves irréfutables que Oprah Winfrey fréquentait des obsédés sexuels et des pédophiles.
    Eh bien, il est temps que vous nous les montriez ces preuves, car après tout pour affirmer autant c’est que vous avez fréquenté tout ce beau monde et que vous avez été témoin sans rien faire, en somme, comme ils disent aux USA, complice par association.
    Vous avez laissé Harvey Weinstein violer, vous avez laissé des pédophiles agir !
    En fait, moins les gens savent, plus ils la ramènent, c’est peut-être pour cela que vous êtes translucide à défaut d’être transgenre ou transgras.

  97. @ Exilé | 29 juin 2018 à 20:45
    Excellente précision. Tout autant, par exemple, qu’Arthur Koestler qui savait de quoi il parlait quand il dénonçait le même totalitarisme. Mais qui connaît encore cet auteur ?

  98. Patrice Charoulet

    Un commentateur bien connu et très actif sur ce blog, s’adressant à autre commentateur, cultivé, courtois, sérieux, humain, raisonnable, éclairé, on aura reconnu Aliocha, se demande en passant, si je ne serais pas « trop vieux, trop fatigué, trop lâche, » pour…
    Puisque sa triple question a été lue par tout le monde, je vais répondre le plus aimablement possible et le plus courtoisement possible à cela.
    Sribouillant depuis un an et demi sur le blog de Philippe Bilger, et lisant attentivement et avec intérêt ses réflexions, je les ai commentées le plus souvent que j’ai pu, en les approuvant la plupart du temps.
    Pour une raison ou pour une autre, en signant de mon prénom et de mon nom, j’ai indiqué ma profession, les pays où j’ai travaillé, mon âge (73 ans), pour qui j’ai voté pendant cinquante ans, mes auteurs favoris (que l’on trouvera si l’on veut, sur Facebook), ma photo (ibidem), ma ville, mon mail, mes deux numéros de téléphone…
    Combien sommes-nous, sur deux cents commentateurs, à avoir fait cela ?
    Je ne suis ni trop vieux, ni trop fatigué pour dire ce que je pense et ce que j’ai à dire.
    Quant à l’imputation de « lâcheté » qui m’est faite par ce commentateur, je laisse à chacun d’estimer équitablement si elle a quelque fondement.

  99. @ Achille
    Je suis éblouie par votre habituelle et extrême perspicacité !! Vifs compliments !
    @ Savonarole
    Comme je vous comprends !! My husband and I… Bref ! Soyons bref ! Comment allez-vous ?

  100. SUITE
    Proust et Céline sont des artistes (romanciers) purs. Il ne viendrait pas à l’esprit de les nommer « intellectuels ». Ils ne remplissent cette « fonction » que par la qualité/perfection de leur « art ». Ils ont eu une influence « politique », c’est-à-dire proprement intellectuelle, seulement par le détour de leur « art ». Ils ont assumé ô combien cette fonction par leur capacité émotive, sensitive. Ils étaient de véritables « éponges » de la condition humaine.
    Sinon comment expliquer que chaque jour, dans le monde, une étude universitaire paraisse sur eux. Leur « fonds artistique » est inépuisable ! Ils « interrogeront » jusqu’à la fin du monde !
    Pasolini est un artiste (cinéaste, romancier). Mais son implication propre dans la politique est telle qu’on doit aussi le considérer comme un intellectuel. En lui les deux fonctions se mêlent. Il est l’héritier italien de vingt siècles d’Art. Cela pèse lourd dans l’escarcelle !
    Revel est un intellectuel pur. Il est probable qu’il ne s’est jamais considéré comme un artiste. Dans ses multiples rôles/fonctions il n’a visé que « le politique » : philosophe, critique littéraire (Proust), italianisant, directeur d’une revue d’art (L’œil) et d’un hebdomadaire tout terrain, gastronome, journaliste, critique tout azimut. Une vie au « service » de l’homme. Il a visé l’intelligence, pas l’émotion ; la raison, pas le sentiment. Un intellectuel figure de proue.
    Soljenitsyne est à la fois un artiste et un intellectuel. Incontestablement. Mais ce n’est pas ainsi que je le qualifierais. Car il y a de plus en lui une dimension religieuse.
    Pour moi Soljenitsyne est un Témoin !
    Sartre est un intelaud.
    D’autres qu’on ne nommera pas, mais auxquels on pense, sont carrément de purs salauds !
    Et voilà pourquoi votre fille est muette !

  101. @ Aliocha | 30 juin 2018 à 10:04
    « Duvent de retour, alléluia ! »
    Et Aliocha vit le vent Paraclet en chaque courant d’air !

  102. Herman kerhost

    @ Valery
    Relisez mon commentaire, vous n’avez pas compris. C’était pourtant simple.
    @ Lucile
    Je suis d’accord, ça fait plaisir de voir le politiquement correct se faire ainsi dézinguer, et bien sûr que ce type est brillant, mais certaines de ces positions font aussi de lui un repoussoir.
    Le fait d’être contre l’avortement même si vous êtes victime d’un viol est abject et si cela descend tout droit de sa pratique religieuse c’est encore pire. Les musulmans aussi aimeraient bien qu’on adopte leur pratique religieuse…
    Et cette kippa sur la tête en permanence !
    @ Savonarole
    C’est marrant, avant l’arrivée de Robert Marchenoir il fallait compter sur vous pour trouver des brochettes ainsi garnies. Avez-vous oublié ?
    **********
    Comme toutes les commentatrices qui nous annoncent qu’elles quittent le blog, duvent revient.
    Les femmes ne tiennent pas leurs engagements…

  103. Claude Luçon

    @ Elusen | 29 juin 2018 à 21:00
    Merci des précisions !
    Philippe avait développé le sujet, je m’attardais sur le qualificatif « intellectuel » et les orientations qu’il avait mentionnées.
    Il ne m’est pas paru nécessaire de rappeler que les professeurs, les écrivains, les artistes qui dénoncèrent l’injustice faite au capitaine Dreyfus portaient un nom très précis : dreyfusards.
    La chose me semblait implicite.
    On est en droit de se demander pour quelle raison ils ont donc éprouvé le besoin de se distinguer d’une façon générale en accaparant le titre d’intellectuel alors qu’il défendait un cas précis qui leur conférait déjà un qualificatif adéquat !
    Quarante ans après le procès, à une époque où j’étais en culotte courte, on parlait encore des dreyfusards à Saumur, à l’ombre des murs de l’Ecole de Cavalerie, pas des intellectuels !
    Les cavaliers ont la mémoire longue et chevauchaient à droite si je puis dire.
    ————————
    @ breizmabro | 30 juin 2018 à 10:29
    Jusqu’ici tout allait bien !
    Les migrants, parmi lesquels se trouvaient sans doute quelques volontaires pour le djihad, étaient accueillis gentiment en Italie, pouponnés puis disparaissaient, par centaines de milliers.
    Reconnaissants ils se gardaient bien de trucider quelques Italiens au passage se réservant pour les reste des citoyens des pays de l’UE.
    Curieux non ?
    Dans ce tableau pacifique et idyllique quelque chose a soudain changé, l’Italie se rebelle, mais quoi ?
    Une autre affaire de sous plus ou moins occulte ?
    Il va falloir poser la question « al Commandatore Salvini » !
    Soros aurait aussi financé quelques services, légaux ou pas, deux ou trois ONG très discrètes, en Italie et aurait réduit le tarif ?
    —————————————
    @ Robert Marchenoir | 29 juin 2018 à 18:07
    Lorsque l’on parle de QI, j’y ai été soumis deux fois par des chasseurs de tête, on remarque rapidement que les questions sont basées sur la civilisation qui est la nôtre.
    On ne peut soumettre toute la population du globe aux mêmes critères.
    Comme, en plus, le lavage de cerveau auquel on a soumis les Européens et tout particulièrement les Français concernant la colonisation et l’esclavage a occulté le passé de l’Afrique, ce genre d’étude n’a aucune valeur à l’échelle terrestre.
    Les Africains ont évolué jusqu’au XVe siècle sans connaître l’écriture et sans avoir développé une structure grammaticale et encore moins l’imprimerie.
    Il vivait dans une ambiance qui leur donnait beaucoup et n’ont pas éprouvé le besoin de développer une quelconque technologie bien qu’ils soient assis sur les plus grandes richesses de matière première du monde.
    Il n’ont connu le matérialisme qu’avec la colonisation et, malheureusement, la colonisation n’a pas fait grand-chose pour les initier à la technologie et aux sciences.
    Ce n’est donc pas le QI qu’il faut mesurer, c’est l’intelligence pure en s’appuyant seulement sur l’aptitude à penser et à analyser le monde autour d’eux, pas le nôtre.
    Les analystes découvriraient alors que les Africains n’ont rien à nous envier côté intelligence.
    Je ne suis pas professeur mais ai été souvent stupéfait de voir la rapidité avec laquelle des Africains totalement illettrés, en pleine brousse ou forêt tropicale, apprenaient et l’originalité des questions qu’ils se posaient et, surtout, leur volonté d’apprendre.
    Le drame est qu’à ce jour l’Afrique ne se concentre pas assez dans la formation de scientifiques, ingénieurs et techniciens.
    Le changement de paysan à scientifique a pris des siècles chez nous, de la pelle au bulldozer, ou de la charrette au camion benne… Eux n’ont eu jusqu’ici qu’un demi-siècle pour faire de même.
    Le saut intellectuel qu’ils ont à faire est gigantesque, à nous de décider si nous voulons les aider ou non.
    Au passage, deux de nos plus anciennes écoles d’ingénieurs, au moins, se sont attelées à la tâche.
    Le jour où nos politiciens aborderont franchement le problème en remontant et reprenant le problème au-delà de la colonisation, le jour où on admettra que SOS Racisme est une supercherie, vous verrons l’Afrique nourrir ses citoyens.

  104. @ Robert | 30 juin 2018 à 11:50
    « …Arthur Koestler qui savait de quoi il parlait quand il dénonçait le même totalitarisme. Mais qui connaît encore cet auteur ?… »
    Certes bien injustement il est tombé en désuétude. Qui lit encore « Le Zéro et l’infini », « La Lie de la terre » et « La Treizième tribu » ? Evoquer ce dernier livre et on a droit à un procès pour antisémitisme !

  105. @ Zonzon 30 juin 2018 à 13:15
    « Sartre est un intelaud »
    Pas un mot sur Simone ?! (pas Veil, de Beauvoir ;))
    Bon j’ai bien compris : le titre du billet étant au masculin pluriel vous avez proposé des masculins singuliers, M. Bilger n’imaginant pas que « intellectuels » puisse aussi s’écrire, éventuellement, avec « lles ».
    Déjà que chez Pascal Praud (CNews) il n’avait vu que des hommes… 🙁
    Heureusement qu’on a Manu comme intello à mettre dans nos livres d’histoires rigolotes.
    Comment il disait déjà en juin 2017 not’Manu ? Ah oui : « le kwassa-kwassa pêche peu il amène surtout du Comorien ».
    Première blagounette dans la Bretagne mafieuse. A l’époque Libé avait titré (prémonitoire) « Quand le vernis craquelle ».
    Après nous avons eu les illettrées, les fainéants, les « pour avoir un costume il faut travailler » (ça fait du bien d’entendre ça quand tu viens de te faire virer par une entreprise qui délocalise) ou le « pognon de dingue en aides sociales » dans lesquelles il inclut les retraites cotisées et perçues par l’Etat-Bercy.
    Avec la rave party à l’Elysée le tableau idyllique du roi Manu est en train de craquer. Il va finir en puzzle.
    Heureusement qu’il y a l’Europe de Bruxelles et que Salvini l’a pris pour Fripounet 😀

  106. Robert Marchenoir

    @ breizmabro | 30 juin 2018 à 10:29
    Je vous ai répondu en général. Pas précisément sur les ONG qui vont pêcher le migrant en Méditerranée.
    Maintenant, sur George Soros. J’ignore s’il finance cette pêche. C’est fort possible. Ce qui est certain, c’est qu’il met des fonds considérables à la disposition d’associations étrangères qui mènent un combat politique.
    Mais je dois faire un couac dans le concert du politiquement correct de droite : une partie des actions de George Soros sont admirables. Tout le monde l’oublie. Soros a fortement oeuvré pour libérer l’Europe du communisme — et c’est bien ce que lui reprochent, et la propagande poutiniste, et les crypto-communistes français.
    Puis, une fois accompli ce combat pour la liberté, il a mis sa fortune au service de la lutte pour la liberté dans la Russie-de-Poutine : autre action pour laquelle il doit être félicité. L’association Open Society Foundations, financée par Soros, mène un combat admirable de réinformation et de militantisme, en Russie et ailleurs. C’est une bonne chose. Merci Soros. J’aimerais voir un peu plus de gens lui baiser les pieds.
    Enfin, il finance de façon également considérable des associations immigrationistes à travers le monde, et en cela il constitue un réel danger. Soros est juif, il a vécu en Hongrie occupée par les nazis, il fait partie de ces nombreux Juifs qui considèrent que « l’anti-racisme », qui inclut la dilection pour l’immigration de masse, va à la fois dans le sens de leurs valeurs et de leurs intérêts fondamentaux.
    Soros est très vieux, il est richissime, personne ne le fera changer d’avis. En revanche, la question à se poser est ce qu’il adviendra après sa mort. Qui gérera sa fortune, qui pilotera ses associations, voilà ce que les anti-Soros devraient s’attacher à élucider, au lieu de nous bassiner (pour beaucoup) avec leur antisémitisme à peine voilé.
    D’autant que s’il y a une arme à jouer contre Soros et ses assoces immigrationistes, c’est justement l’arme juive… George Soros est haï et inlassablement dénoncé par une partie de l’élite israélienne, parce qu’il finance aussi un vaste effort afin que toute l’Afrique puisse immigrer en Israël. Etant donné que le pays a la taille d’un timbre-poste, et se trouve habité de 8 millions d’individus tout mouillés (dont un cinquième d’Arabes…), les dirigeants israéliens sont beaucoup moins enclins à la complaisance africano-centrée que, au hasard, les macronistes.
    L’ambiguïté du personnage de Soros est illustrée à la perfection par le fait que Viktor Orban, le Premier ministre hongrois anti-immigrationiste, qui mène une vigoureuse campagne contre son compatriote Soros, a lui-même bénéficié, dans sa jeunesse, d’une bourse de la fondation George Soros pour étudier à Oxford…
    Enfin, vous me demandez pourquoi des associations sont de mèche avec les passeurs, et activent la pompe de l’immigration illégale. Je n’ai pas d’informations particulières à ce sujet, mais la réponse me semble simple. C’est une combinaison d’idéologie et d’intérêt financier.
    Les gens qui font cela s’inscrivent dans le politiquement correct. C’est valorisant et peu risqué. Cela permet à la fois de s’aligner avec l’opinion dominante, et de paraître plus généreux que les autres. Travailler « dans l’humanitaire » à sauver des « pauvres migrants », c’est plus flatteur que de faire responsable de comptes dans une banque.
    Et puis c’est une industrie en soi. L’humanitaire, ça permet de lever des fonds. Considérables. Il est plus facile d’attirer l’argent (surtout si c’est celui de l’Etat) en disant : je veux sauver des petits négrillons de la noyade, qu’en disant : j’ai inventé le nouveau fil à couper le beurre cybernétique.
    Le fil qui coupera mieux le beurre cybernétique que tous les fils existants, encore faut-il l’inventer. Cela suppose de bosser. Les négrillons qui se noient, ils sont là. Il suffit de leur tendre la main droite, et de tendre la main gauche vers l’Etat pour saisir le bon pognon. Dont une partie (aménageable) ira dans la poche de « l’humanitaire », cet homme si dévoué et si généreux.
    Le mécanisme vaut pour la totalité de la chaîne immigrationiste, fonctionnaires compris. Une fois que vous avez noyé la France sous les immigrés, il faut bien que des fonctionnaires « travaillent » pour réparer les dégâts… que leurs organisations, leurs chefs et leurs sympathisants ont eux-mêmes contribué à créer. Vous ne voudriez tout de même pas que les urgences des hôpitaux soient encombrées ?

  107. Mary Preud'homme

    @ Patrice Charoulet | 30 juin 2018 à 12:31
    Comment ne voyez-vous pas que ce Marchenoir ne la joue qu’à l’esbroufe et à la provocation vis-à-vis de commentateurs de ce blog ; tout aussi talentueux que lui sinon bien davantage (d’où sa rage), mais surtout plus respectueux que lui de la personnalité des différents intervenants, dont il n’est semble-t-il l’oublier que l’égal et non le supérieur et donneur de leçons, et encore moins la vedette autoproclamée !
    Alors que ce Marchenoir n’est finalement qu’un pauvre petit facho raciste et gérontophobe affecté du syndrome du coucou ! Autrement dit qui tape l’incruste dans le nid des autres, après s’être fait jeter de partout !
    Par ailleurs, bien qu’il ne soit pas exclu qu’il ait atteint votre âge, voire davantage, un âge qui est aussi celui de Philippe et le mien, mais sur lequel ce pauvre Marchenoir s’acharne désormais à défaut de pouvoir opposer d’autres arguments à ses attaques au-dessous de la ceinture ! Mais aussi ses calomnies quand il en vient à diffamer gravement la fille d’une victime de la barbarie nazie !
    Le mieux n’est-il pas alors de l’ignorer et le laisser à ses délires et à ses préjugés indécrottables ?

  108. @ Herman kerhost 30 juin 2018 à 15:23
    A part Patrice Charoulet qui, je crois, n’est pas une femme mais qui nous a fait le coup de la menace du « retenez-moi ou je vais partir », je n’ai vu aucune femme écrire sur ce blog qu’elle le quittait.
    Ne prenez pas vos rêves ou vos souhaits pour des réalités.
    Adéo comme disent les mafieux bretons et corses 😉

  109. Je ne répondrai pas à l’algarade de Robert Marchenoir (le 30/06 à 1 h 43).
    Ceci pour deux raisons.
    Parce que j’éprouve de l’admiration à son égard.
    Parce que j’ai peur des coups !

  110. @ Patrice Charoulet
    « Pour une raison ou pour une autre, en signant de mon prénom et de mon nom, j’ai indiqué ma profession, les pays où j’ai travaillé, mon âge (73 ans), pour qui j’ai voté pendant cinquante ans, mes auteurs favoris (que l’on trouvera si l’on veut, sur Facebook), ma photo (ibidem), ma ville, mon mail, mes deux numéros de téléphone… »
    Quand je pense qu’aux alentours du 18 juin la tradition est de célébrer des gens qui dans les années quarante étaient connus sous les pseudos de Chateauvieux, Rémy, Passy, Charvet, Max, Caracalla, Leclerc, Conan, Chaban…

  111. Il semblerait qu’un commentateur de ce blog, que je ne nommerai pas, ait envoyé un message aujourd’hui, peu avant midi, dans lequel il apporte la preuve qu’il a parfaitement assimilé la méthode d’attaque propre à un illustre personnage dont nous admirons tous les démonstrations sans faille, les conclusions enivrantes et l’enthousiasme communicatif.
    Nous acheminons-nous enfin vers des combats plus équilibrés ? Le champion va-t-il trouver un challenger qui va le terrasser ? On peut toujours rêver ! On vit une époque merveilleuse ! [Emoticône rieur]

  112. @ Herman Kerhost
    « Comme toutes les commentatrices qui nous annoncent qu’elles quittent le blog, duvent revient.
    Les femmes ne tiennent pas leurs engagements… »
    Mais dites-moi alors, qu’est-ce donc qui vous choque, la banalité du mal ?
    Remettez-vous cher monsieur, il se pourrait que je reparte pour revenir et vice et versa !

  113. @ herman kerhost
    Il a le droit d’être personnellement contre pour des raisons religieuses, mais je ne vois pas ce qui lui permet d’imposer ses convictions à des gens qui ne les partagent pas. Je suis bien d’accord avec vous sur ce point. Je n’imagine quand même pas une majorité de femmes républicaines voter pour lui, même dans les Etats ruraux. À moins qu’elles ne comprennent pas la moitié de ce qu’il leur raconte, ce qui serait encore possible…

  114. @ Claude Luçon 15h52
    Ayant comme mon camarade Luçon travaillé au Nigeria, je ne peux que souscrire à son propos ; j’ai vu comme lui des Africains, ouvriers, techniciens, ingénieurs, faire preuve d’intelligence et d’ardeur à apprendre, avec une rapidité à faire pâlir parfois nos expats.
    Il suffisait de leur montrer une procédure et de leur dire « same same » et ça roulait well well.

  115. @ Claude Luçon | 30 juin 2018 à 15:52
    « On est en droit de se demander pour quelle raison ils ont donc éprouvé le besoin de se distinguer d’une façon générale en accaparant le titre d’intellectuel »
    C’est une erreur.
    Ce ne sont pas eux qui se sont nommés ainsi, c’est la presse conservatrice catholique dogmatique, voire intégriste, qui les a nommés ainsi.
    De nouveau, originellement, c’est une injure : espèce d’intellectuel.
    C’est un truc de l’époque du genre : France d’en haut, France d’en bas ; élite parisienne ; ce sont des termes de mépris, donc des injures.
    ‘intellectuel’ : toi tu connais pas la vraie vie, t’es qu’un bourgeois, t’es pas un patriote, contrairement aux ouvriers, au peuple ; cela se traduirait plus comme cela pour l’époque.
    Émile Zola a été poursuivi pour diffamation et condamné à un an de prison, il a dû s’exiler, c’est seulement après la mort du Président Félix Faure qu’il sera gracié et semble-t-il assassiné par un ouvrier pro mensonge de l’armée qui va asphyxier Émile Zola dans son appartement.
    ==========
    Cela étant pour les mots qui entrent ou non dans la langue française, le mot ‘vapoter’, inventé pour se soustraire à la loi, pour commettre un délit invente ton mot, le site du jeu-concours a disparu.
    Nous pourrons constater le processus d’invention délictuelle et la force avec laquelle les délinquants ont imposé leur propre mot.
    Le mot a été inventé en France par un certain FRANCK95 et a été imposé planétairement.
    Il y a eu 609 participants, et 139 ont voté pour le mot : vapoter.
    https://image.noelshack.com/fichiers/2018/26/7/1530400595-sans-titre.jpg

  116. @ Lucile
    « Il a le droit d’être personnellement contre pour des raisons religieuses, mais je ne vois pas ce qui lui permet d’imposer ses convictions à des gens qui ne les partagent pas. Je suis bien d’accord avec vous sur ce point. Je n’imagine quand même pas une majorité de femmes républicaines voter pour lui, même dans les Etats ruraux. »
    Il me semble que cous confondez convictions intimes avec convictions politiques. Marion Maréchal est également pro-life alors elle n’a jamais suggéré, de près ou de loin, l’interdiction de l’IVG, elle dit le reconnaître en tant qu’acquis sociétal. C’est le même cas avec Shapiro, il n’impose à personne ses convictions religieuses, il les discute. Si quelqu’un possède une vidéo où il affirme vouloir l’interdiction de l’IVG, j’aimerais bien la voir.
    N’oubliez pas que Trump est également pro-life et a proposé dans son programme de punir les médecins abusifs. L’avortement est resté et Trump a été élu, avec 42% de votes des femmes.
    https://youtu.be/-33wt9KKGxs?t=39

  117. @ Exilé | 30 juin 2018 à 20:10
    Dans la liste de ceux qui ont pris des pseudos vous oubliez le pote de Manu, celui à qui il a tapé confraternellement sur l’épaule, je veux dire François.
    Tous les papes ont exercé leur magistère sous des pseudos, et cela remonte loin, puisque Pierre s’appelait Simon et c’est Jésus lui-même qui lui a donné son pseudo : « Tu es pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église ».
    Vérité au Vatican, erreur sur un blog ? Un jour peut-être Patrice nous expliquera pourquoi il ne critique pas le Pape.

  118. @ Valery
    Je ne connais pas suffisamment son programme pour en discuter. Au cas où il se présenterait aux élections, je dis tant mieux pour les Américains si Shapiro considère que c’est un droit acquis, qui n’oblige en rien ceux qui sont contre à le pratiquer, comme patients ou comme soignants, mais qui dépénalise l’acte.
    À part ça, on ne se lasse pas de l’écouter. Il est à la fois astucieux et direct, c’est un mélange assez rare, qui manque un peu à nos hommes politiques. Macron fait semblant de l’être, mais ce n’est pas sa vraie forme d’intelligence, c’est du toc, il est raisonneur, il s’écoute, et il ne comprend pas bien la nature humaine.
    Il y a une vidéo assez drôle où Shapiro explique les 10 règles à suivre pour gagner le débat face à un gauchiste.
    https://www.youtube.com/watch?v=Q79yQquKq7M

  119. Robert Marchenoir

    @ Mary Preud’homme | 30 juin 2018 à 18:31
    Je ne relève pas toutes les vomissures de la harpie parachutiste, ce serait trop salissant. Néanmoins, celle-là m’amuse, je vais donc analyser l’échantillon. Attention, prière d’éloigner les enfants, déconseillé aux personnes sensibles, certaines images peuvent choquer, trigger warning, etc., etc.
    On va commencer par le plus pittoresque : « ses calomnies quand il en vient à diffamer gravement la fille d’une victime de la barbarie nazie » [les miennes, bien évidemment].
    J’aurais donc diffamé gravement la fille d’une victime de la barbarie nazie. La vache ! Quel cochon ! Oser faire cela !… Notez que le crime est tellement innommable que ni la victime, ni sa fille ne sont citées. Pas davantage que la nature de la diffamation. Voilà qui ressemble fort à une… diffamation.
    On dirait les antisémites enragés, qui, sur leurs blogs que personne ne consulte, parlent du « lobby qui n’existe pas », des « Inuits », ou mettent — c’est la mode du jour — les noms juifs entre trois paires de parenthèses, ce qui signifie : salaud de Juif.
    Ces Juifs sont tellement terribles que rien que de prononcer leur nom, ça les ferait venir, et ils nous referaient l’Holocauste à l’envers.
    D’ailleurs, curieusement, lors d’une des ses innombrables crises de convulsions précédentes, la harpie contre-altiste m’a traité « d’antisémite ». Ordinairement, je me fais plutôt traiter de « sayanim », c’est-à-dire de Juif de la diaspora servant d’agent d’influence clandestin à Israël. C’est vous dire la crédibilité de la dame…
    J’avoue me perdre en conjectures quant à l’identité de cette fille de victime de la barbarie nazie. Mais, soudain… j’y pense ! Ne serait-ce pas vous, Mary Preud’homme ? Non seulement vous seriez parachutiste, contre-altiste, pianiste, guitariste, ancienne secrétaire parlementaire, maman d’un commissaire de police (divisionnaire !), spécialiste des techniques de maniement de la matraque télescopique à proximité des fesses de personnes d’origine africaine, pionnière du métissage avec les races colonis.é.e.s auquel nos éminents dirigeants nous encouragent, mais en plus, vous seriez fille de victime de la barbarie nazie ?
    Alors là, toutes mes félicitations ! Je suis sur le cul, si vous me permettez ! Etre victime de la barbarie nazie, quel exploit ! Quel honneur ! Quel mérite !
    Cependant, après consultation du Haut commissariat aux Victimes, je suis au regret de vous informer qu’en vertu d’un décret du 11 décembre 2013, la qualité de Victime de la Barbarie Nazie (ainsi que le ruban correspondant, et le certificat qui l’accompagne), ne se transmet plus aux descendants. Je comprends votre déception, mais nous avions vraiment trop de récipiendaires, et avec la gratuité dont ils bénéficient dans les transports en commun, étant donné l’état calamiteux de nos finances… Veuillez agréer, chère Fille de Victime, etc.
    Passons à un autre crachat, très joli, lui aussi : je serais « affecté du syndrome du coucou, tapant l’incruste dans le nid des autres après [m’]être fait jeter de partout ».
    Tapant l’incruste : voilà qui sent bon son Mai-68. Mais je m’égare. Comment la virtuose du chant choral peut-elle savoir que « je me suis fait jeter de partout » ? Elle tient des fiches, comme Charoulet ? Elle boit des coups avec le Directeur en Chef de l’Internet, qui surveille tous les blogs du monde, et note sur un gros cahier le nom de tous les commentateurs qui ont été bannis ici ou là ? Vertigineuse découverte ! Heureusement que nous avons notre Etat protecteur et stratège ! Comment ferions-nous sans lui ?
    Quand bien même je me serais « fait jeter de partout », ce qui n’est évidemment pas le cas, en quoi serait-ce un titre d’indignité ? Tout dépend d’où, et pourquoi. Au contraire, il me semble que si vous vous faites bannir d’une latrine en plein air parce que vous avez dénoncé le manque d’hygiène, ce serait plutôt un titre de gloire.
    Par les temps qui courent, en fait, « se faire jeter » d’un blog, ou d’un réseau social, ou d’un espace de commentaires, ce serait plutôt le signe d’une liberté de pensée de bon aloi. Si j’en crois la harpie guitariste, je serais donc, moi aussi, une espèce de Résistant. Je vais demander une médaille. Bien que ne m’appelant pas Mamoudou, je devrais avoir mes chances. Surtout avec ce mot de recommandation de Mary Preud’homme.
    Je serais, paraît-il, jaloux du « talent » des autres. Je dois reconnaître une certaine frustration à ne pas être parachutiste, pianiste, guitariste, baryton-basse (transposons), assistant parlementaire, papa d’un commissaire de police et j’en passe. Mais, que voulez-vous… pour me consoler, je « tape l’incruste » sur des blogs où des parachutistes, pianistes, etc, « fond leur nid », tels des coucous, dans l’espoir qu’un peu de leur talent déteindra sur moi.
    Je serais « gérontophobe ». Ma foi… c’est toujours mieux que gérontophile. Mais cela ne fera qu’ajouter à la longue liste de mes vices : je suis « russophobe », « islamophobe », « négrophobe », « gauchophobe », « statophobe », « homophobe », « fonctionnarophobe », « sécurité-socialophobe », « imbécilophobe », « cuistrophobe » et j’en oublie sûrement.
    En revanche, je note que la harpie dactylographe (de rapports de police, je n’ai pas dit hyène dactylographe) se montre, elle, résolument phobophobe. Tout en se prétendant de droite. Je suis au regret de vous informer que la phobophobie est un marqueur immanquable de la gauche. Un droitiste sachant droiter est fier de phober, il défile chaque année à la Marche des phobies, il porte ses détestations en bandoulière.
    Contrairement aux bigotes de gauche, de la droite de gauche et des deux sexes, qui arborent leur petit coeur tout dégoulinant d’amour envers la terre entière, mais s’autorisent à cracher leur haine envers ceux qui ne pensent pas comme elles.
    Pour finir, il semblerait que « je ne respecterais pas la personnalité des divers intervenants ». Je confirme. Je suis ici pour commenter les affaires courantes évoquées par Philippe Bilger, et non pour poupougner la « personnalité » de tel ou tel. Je suis au regret de vous informer que je ne suis pas fonctionnaire d’assistance psychologique, payé par l’Etat pour emmailloter de coton la délicate « personnalité » de tel ou tel intervenant, habitué à pérorer, dézinguer, raconter n’importe quoi le cas échéant, se livrer à des attaques personnelles à l’occasion, mais qui serait tout étonné d’être payé de retour. Je ne suis pas socialiste, moi.
    Au demeurant, il n’y a que dans les « quartiers défavorisés » que l’on croit que le « respé » est un droit de l’homme. Il y a des « personnalités » respectables, et d’autres qui le sont moins. M’étant quelque peu vanté au précédent paragraphe, les premières, je les respecte. Les intéressés se reconnaîtront.

  120. Herman kerhost

    @ Valery | 01 juillet 2018 à 02:01
    « C’est le même cas avec Shapiro, il n’impose à personne ses convictions religieuses, il les discute. Si quelqu’un possède une vidéo où il affirme vouloir l’interdiction de l’IVG, j’aimerais bien la voir. »
    Voici une vidéo où il le dit très clairement :
    https://www.youtube.com/watch?v=RDmwPGrZkYs

  121. @ Robert Marchenoir
    Alors là, je dis en voilà de l’esprit ! J’ai ri beaucoup et je ne suis pas fière car je ne vous aime pas.
    Comme vous n’aimez pas qui vous voulez, je présume que j’y suis autorisée, eu égard à votre qualité majeure, la magnanimité…
    J’ai une seule petite remarque ou plutôt question, les bigotes de gauche, ça existe vraiment ?? Il me tarde d’en rencontrer !
    Merci pour cet excellent moment !

  122. Patrice Charoulet

    @ Robert Marchenoir 1er juillet 16h52
    « JE SUIS A LA DROITE DE L’EXTREME DROITE » (Robert Marchenoir)
    Mary Preud’homme a lutté ici, avec Claude Luçon, quelques autres et votre serviteur, pour M. Fillon. Elle connaît bien la police et la défend. Elle n’est pas raciste. Elle et moi avons au moins trois points communs.
    Elle me donne dans un texte récent le conseil de vous ignorer et de ne pas répondre à vos « provocations ».
    Ce 1er juillet, vous lui répondez.
    En passant, vous lui dites qu’elle « tient des fiches comme Charoulet ». Les seules fiches que j’ai jamais rédigées étaient des fiches de lecture quand j’étais étudiant en lettres, puis professeur.
    La deuxième chose qu’il faut absolument relever est qu’elle serait, je vous cite, « pionnière du métissage avec les races colonisées ». Si ces propos sont fréquents chez Rioufol (où je vous conseille d’aller vous épanouir), je crois devoir déclarer que nous sommes en présence d’une déclaration purement et simplement raciste. Seuls quelques racistes aussi racistes que vous pourraient ne pas s’en indigner. Vous pensez, j’imagine, qu’avec Obama, Senghor, ou l’idole des Français, Mbappé, votre mère, votre femme ou votre fille (bien blanches) n’auraient pas dû ou ne devraient pas se marier et avoir des enfants ? Vous rendez-vous compte de ce que vous écrivez, vous qui pesez mûrement, nous avez-vous dit, toutes vos paroles ici ? Je vous accorde que ces mots sont en pleine harmonie avec l’épigraphe que vous trouverez ci-dessus et qu’il ne faut pas se lasser de rappeler, tant elle est éclairante sur votre personnalité.
    Vous croyez vous moquer des activités musicales, sportives, professionnelles de Mary Preud’homme. Qu’ont-elles de discréditant ? Elle a un fils commissaire de police. Quel honneur d’exercer cette profession, qui est aussi nécessaire à notre société que celle de magistrat ! Et votre profession à vous, pourquoi ne la dites-vous pas ? Elle est honteuse, inavouable, digne de moquerie ?
    Vous qui cachez tout de vous depuis tant d’années, vous avez le front d’utiliser les informations que les uns et les autres ont données ici en passant, pour tenter de les ridiculiser.
    Le ridicule le plus inaperçu et pourtant le plus total, c’est d’être parano, de vivre sous un triple masque et en tremblant que l’on sache la moindre chose sur l’homme que vous êtes : sans femme, sans enfants, sans métier, sans ville, sans âge, sans mail, sans téléphone, sans visage, sans nom… mais en vous permettant toutes les agressions.
    Vous m’avez gratifié récemment, en parlant à Aliocha, de l’épithète de « lâche ». Je laisse aux lecteurs de ce blog les plus perspicaces, les plus objectifs, les moins aveugles, de dire qui mérite ce qualificatif. Vous ou moi ?

  123. Mary Preud'homme

    @ Robert Marchenoir | 01 juillet 2018 16:52
    Que de louanges ! Et dire que Patrice Charoulet se plaignait avant-hier qu’aucun commentateur n’était capable de faire des éloges sur ce blog…
    Voilà donc un panégyrique à la gloire de Mary qui tombe à point et va sans aucun doute le ravir !

  124. @ Valery | 01 juillet 2018 à 02:01
    « Marion Maréchal est également pro-life […] »
    – Elle ne peut pas être pro-life puisqu’elle est pour la peine de mort !
    – Elle ne peut pas être pro-life puisqu’elle mange des bébés (veaux et agneaux).
    – Elle ne peut pas être pro-life puisqu’elle est charognarde ; elle mange des animaux morts qu’elle n’a pas chassés elle-même.

  125. Je répondrai à l’algarade de Robert Marchenoir (le 30/06 à 1 h 43).
    Ceci pour deux raisons.
    Parce que je suis téméraire.
    Parce qu’il marche à l’adrénaline et qu’il donne le meilleur de lui-même quand il est sous l’effet de la rage et de la colère. Il est de notre devoir de le stimuler. Dans la limite de nos médiocres moyens.

  126. HISTOIRE DE MOHAMED
    A l’attention des jeunes filles/femmes qui lisent couramment une certaine Mary P et qui pourraient être tentées de suivre ses avis.
    Mohamed est un homme de là-bas. Un grand bourgeois, peut-être un aristo, qui sait ? Un homme sec, un beau visage mince, rien de commun avec ces poussahs nourris aux loukoums qui se vautrent tout au long du jour sur des poufs au fond des harems !
    Probablement un Berbère, de ce peuple qui a été laminé il y a bien longtemps par des envahisseurs barbares, un sort terrible qui pourrait bien être celui d’autres peuplades qui s’imaginent au-delà de ces contingences.
    Francophone comme vous et moi, à 20 ans il vint en France poursuivre ses études. Dans une faculté de médecine réputée du Midi. Spécialiste dans une discipline fort utile dans son pays d’origine, qu’il ne rejoint pas pour des raisons politiques.
    A 40 ans il se marie sur place, avec une Française qui lui donne deux merveilleux enfants. Un couple sans problème, qui vit dans le bonheur. A cette époque ce n’était pas rare !
    A 60 ans il a rejoint son pays qui est enfin « en paix » ! On lui propose un poste ministériel. C’est un « sage », il refuse. Il devient recteur d’une imposante université tout en continuant à exercer sa discipline. Ce n’est pas l’ouvrage qui manque ! Son épouse réside et en France et dans le pays de son époux, en alternance.
    A 70 ans l’homme est toujours vert, le diable ! Le fond culturel remonte ! Il est musulman, il doit avoir une descendance véritable ! Il doit ensemencer un ventre de sa religion pour se retrouver un jour dans le paradis d’Allah. Il se marie avec une de sa race. Il engendre. Il a deux épouses : une chrétienne, une musulmane. No problem, il a les moyens, il pourrait en avoir trois ou quatre !
    J’ai bien connu cet homme, courtois, intéressant à plus d’un titre. Interloqué je fus lors de ses secondes épousailles !
    J’ai souvent pensé à sa première femme, la chrétienne. Je suppose qu’elle est morte depuis longtemps. Elle est probablement au paradis ! Mais lequel ?

  127. @ Elusen
    Votre niveau en anglais « sucks », comme disent les Yankees. Je vous invite à vite consulter un dictionnaire, préférablement avant de donner une opinion qui vous décrédibilise.
    Pro-life: opposing abortion and euthanasia. Opposé à l’avortement et à l’euthanasie.

  128. @ Herman Kerhost
    Encore une fois, je dis qu’il ne faut pas confondre convictions intimes avec programme politique. Dans la vidéo, on voit Ben passionnellement répondre aux arguments d’une actrice, point par point, et démonter son récit.
    Prenons les choses à l’envers pour vous faire comprendre la complexité du débat : vous dites « il est contre l’avortement quand la femme est violée et tombe enceinte, c’est monstrueux ».
    Ce n’est pas monstrueux que de suggérer que l’enfant d’un viol, qui n’a rien demandé, qui n’a fait aucun mal, a moins le droit de vivre qu’un enfant issu d’une relation normale ?
    Pourquoi voudriez-vous tuer cet enfant ? Je conclus que Herman Kernost trouve que la vie de certains enfants a moins de prix que la vie d’autres enfants. Herman Kernost est par conséquent un être ignoble et rétrograde.
    Voila comment on peut voir les choses, et les arguments de ma démonstration se tiennent, je l’espère. Je ne suis ni religieux, ni anti-IVG mais je constate que l’avortement devient une industrie juteuse et que la responsabilité individuelle perd du terrain chaque jour. Les pro-life ont aussi un discours cohérent sur l’importance des relations de couple, sur le retour de bases saines, de confiance mutuelle, de l’amour, en bref d’une maturité affective qui disparaît au profit des satisfactions individuelles. Mais au milieu de ça, des bébés sont tués, c’est pourquoi le problème ne peut pas être binaire et que nos analyses se doivent de rester prudentes.

  129. Robert Marchenoir

    @ Patrice Charoulet | 01 juillet 2018 à 19:43
    A mon adresse : « Le ridicule le plus inaperçu et pourtant le plus total, c’est d’être parano, de vivre sous un triple masque et en tremblant que l’on sache la moindre chose sur l’homme que vous êtes : sans femme, sans enfants, sans métier, sans ville, sans âge, sans mail, sans téléphone, sans visage, sans nom… mais en vous permettant toutes les agressions. »
    Je vous l’ai déjà dit, mais en insolent que vous êtes, vous n’en avez tiré aucune leçon. Je vais donc vous le répéter sous une forme légèrement différente : vous vous comportez comme un exhibitionniste pénétrant dans une rame de métro, dans l’état nécessaire à l’exercice de son métier, et hurlant : « Tous à poil ! »
    Vous n’avez même pas cette cohérence, d’ailleurs. Aucun des commentateurs, ici, n’a jamais fourni les informations que votre impudence vous autorise à exiger de moi. Seule une infime minorité s’exprime sous son vrai nom. Quant à ceux qui ont révélé à la fois leur nom et leur profession (à supposer que ces informations soient exactes, ce que personne ne peut vérifier), il y en a, de mémoire… deux. Dont vous.
    Au passage, je déconseille formellement à qui que ce soit, et quel qu’en soit le motif, de publier son numéro de téléphone ou son adresse mail sur Internet — sauf s’il s’agit de faire sa publicité professionnelle. Vous avez eu la stupidité de le faire, en tête de mule que vous êtes, vous en avez subi les conséquences.
    Je suis donc en droit de vous demander : quelle est l’arrogance qui vous permet, d’abord d’imposer à tous une règle qui n’existe que dans votre imagination délirante, puis de tenter de l’appliquer exclusivement à ma personne ? Avec les résultats comiquement négatifs que l’on voit…
    Petit tuyau : si vous vous tapez la tête contre un mur pour le démolir, et que le mur tient, je vous conseille de renoncer avant le mur.
    Les gens comme vous, la police les arrête, et puis (dans les pays où la justice est bien faite), on les enferme. En prison, ou en hôpital psychiatrique.
    Je répondrai au reste de votre intervention plus tard.

  130. Que les gens s’exposent ou non et laissent même choix aux autres.
    Le mot n’est pas la chose. Le visage n’est pas la vérité. Le masque n’est pas la vérité.
    La vérité ? Elle est terrible, la vérité, nous souffrons, nous mourrons, nous ne faisons que subir et subir.
    Pauvres, tristes mortels incapables et stupides, nous nous consolons de subir notre nature humaine, et en bonus des bonheurs supplémentaires tels que la maladie… Nous ne trouvons rien de mieux pour affirmer notre volonté de puissance qu’à parfaire encore le malheur que peuvent éprouver les autres, les poussant pour qu’ils tombent, jouissant, si moins audacieux, du bonheur de contempler le malheur, quand on ne peut participer plus activement. Jeu de rôle, qui imposera ses règles à qui ?
    Changeons la nature humaine, nos comportements s’élèveront… Nul doute qu’à vie et intelligence augmentée, nous ne serions pas si mesquins.
    Au fond, j’ai tort de me scandaliser, le résultat est méprisable, mais l’espèce à mépriser ? On peut douter qu’elle fasse mieux avec du presque rien. Normalement – mais on va me trouver des exceptions, sans doute bien relatives, quelle pitié, bref – les êtres pris au piège se soumettent et « s’enragent ». Or c’est bien ce que nous sommes, piégés.
    Et comme si cela ne suffisait pas, on veut prendre les autres au piège.
    Exemple que tout le monde reconnaîtra :
    – T’as un nom ? Non, un autre nom, un pseudonyme. T’es indigne, moi je suis super prof, donc c’est bien sûr, dit en toute modestie, et d’ailleurs, je suis, j’ai dit et fait…
    – T’as dit et fait ça ? C’est toi qu’es indigne, et puis lâche vu qu’tu m’dis qu’j’suis lâche quand il faut bien se masquer si pas retraité et à contre-courant.
    Moi, je me suis fait avoir ou engrenage à deux dans un type de dialogue un peu différent, parfois je pense l’un, parfois l’autre, mais assez répétitif sous impression de nouveauté… Chacun ses bêtes noires ou son double négatif, même quand on vient avec les meilleures intentions.
    Le monde tel qu’il est est une prison d’entre-corruption des uns par les autres.
    Un homme et le diable :
    Le diable attaque, le diable, sachant qu’il faut prendre l’ennemi par surprise.
    – Qui es-tu ?
    – Un vaurien, répond l’homme ébranlé par la nécessité de se définir comme toujours tout faible sifflé par une autorité supérieure.
    – Je le savais bien.
    – Un moyen de quitter ce monde ?
    – Je préfère te voir obligé de faire semblant d’être heureux, car sinon, on ne voit personne, d’abord, on est enfermé dans la mortalité et la bêtise, puis dans des pertes insupportables, puis dans la comédie du bonheur pour ne pas perdre les proches, tout va bien, tout est merveilleux, pas de démon, que des merveilles… Tu auras une idée de ce qu’il faut faire et en seras incapable, moins roseau que déchet pensant. Pris dans des emboîtements de pièges.
    – Tu es plus sincère que d’autres avec leur optimisme frelaté.
    – Je m’assume, j’adore le malheur, une énergie renouvelable, le vampirisme de sang est bien trop simpliste pour moi, être parasite de destin m’amuse plus. Je te verrai aspiré par les sables mouvants… Je le saurai, tu le sauras, et les autres diront que c’est du jardin anglais.
    – Puisqu’il y a un diable, il y a un enfer ?
    – Et pas de paradis… Ici-bas est une répétition pour les malheurs et quelques visions du bonheur pour mieux vous torturer d’un paradis d’un bonheur qui n’a jamais existé.
    – Pourquoi me raconter tout ça ?
    – Les bergers ont des chiens, les démons des humains pour les assister. En enfer, tu verras bien que l’âme de chacun nous appartient depuis toujours si on vous laisse quelque choix pour se repaître de variété, incertitude, et surtout, évidemment, souffrance… Tu choisiras si tu veux être un mouton en brochette ou croc de loup sur le troupeau.

  131. @ Valery | 02 juillet 2018 à 12:08
    Vous n’apportez aucune preuve de ce niveau d’anglais que vous prétendriez avoir.
    Permettez quelque peu que je le parlasse couramment, contrairement à vous.
    Pas plus que vous ne maîtrisez l’étymologie ou les concepts.
    Nous ne pouvons pas être contre l’avortement (abortion), car c’est une pathologie médicale, c’est comme être contre les hémorroïdes.
    L’avortement, c’est quand le corps d’une femme rejette l’embryon, qu’une maladie provoque l’interruption de la grossesse, qu’un élément extérieur à la volonté d’une femme empêche la grossesse d’aller à terme.
    L’avortement peut éventuellement être un fait politique et juridique quand une loi l’impose ; ainsi les USA l’imposaient aux Amérindiens, comme cela ne relevait pas de la volonté des Amérindiennes (IVG) mais imposé contre leur volonté, c’est donc un avortement.
    La justice peut l’imposer à une enfant de 11 ans qui serait enceinte.
    Nous sommes pour où contre l’interruption volontaire de grossesse (IVG).
    Ethnologie : Pro-life, pro-vie.
    Curieux d’être pro-vie quand vous êtes pour la peine de mort et manger de la viande.
    Assumez !

  132. @ Elusen
    « L’avortement, c’est quand le corps d’une femme rejette l’embryon, qu’une maladie provoque l’interruption de la grossesse, qu’un élément extérieur à la volonté d’une femme empêche la grossesse d’aller à terme. »
    Non. La définition est : interruption d’une gestation, naturelle (fausse couche) ou provoquée. Les dictionnaires incluent l’avortement provoqué. Donc évidemment que ceux qui sont contre l’avortement se réfèrent à l’avortement provoqué, ne jouez pas sur les mots, c’est pourtant simple…
    De plus, on parlait de la position de Ben Shapiro qui est pro-life et j’ai utilisé le même terme pour définir la position de Marion Maréchal. Allez cherchez la définition au lieu de la traduire manuellement en français puis lui donner le sens qui vous arrange. Ce dont vous parliez s’appelle véganisme.

  133. @ Valery | 03 juillet 2018 à 01:13
    Votre ignorance se pose là !
    ‘Avortement’, c’est un terme de médecine.
    Le droit français est formel, l’avortement est une pathologie médicale.
    L’IVG n’est pas une pathologie.
    * Code de la santé publique – Interruption volontaire de grossesse.
    https://frama.link/8wUrxVt0
    L’avortement est bien reconnu comme pathologie dans le Code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre.

    • VI. – Troubles obstétricaux.
      Stérilité gynécologiquement ou biologiquement démontrée (impossibilité de concevoir ou de mener à terme les grossesses, maladie des avortements habituels).
      https://frama.link/fsAjbu_2

    Il n’y a aucun droit à l’avortement en France !
    * Dictionnaire de 1330 ; onglet : complet.

    • « Fait d’avorter » : Advortement n’est autre chose que la mort du fruit au ventre de la mère
      https://miniurl.be/r-1o9w

    * Encyclopédie Diderot et d’Alembert 1772 : https://miniurl.be/r-1o9v
    « avortement provoqué », ce n’est pas : avortement, car il y a un adjectif qualificatif.
    Pour tenter de vous donner raison, vous allez chercher un syntagme, une construction de deux mots, et non plus un mot, c’est pathétique.
    Comme si ‘avortement’ et « avortement provoqué » étaient la même chose.
    Une pathologie qui entraîne un avortement, cela na pas été provoqué, car ‘provoquer’ dès 1810 indique bien une intervention humaine, une intention de.
    « avortement provoqué » est une terminologie criminelle du Code pénal de l’époque et non un terme médical.
    D’ailleurs à l’époque l’on disait aussi : procurer l’avortement.
    De fait, personne ne peut être pour ou contre une pathologie médicale.
    De nouveau, vous ne savez toujours pas ce qu’est une étymologie, tant sur avortement que sur pro-life.
    Pro-life : pro-vie.
    Se revendiquer pro-vie quand on revendique la peine de mort, cela relève d’un trouble de la raison.
    Pro-vie en mangeant de la viande, c’est un paradoxe.
    Je note les stupidités de vos symboliques.

  134. Ni croc ni brochette, un homme tout simplement, qui prend pour grâce chaque matin au réveil de louer qui l’on veut d’être vivant, et de pouvoir accéder à la perception joyeuse que son esprit lui permet, accepte pour cela les limites et le temps, et use alors de la liberté qui lui est offerte d’accéder à la vie éternelle, la borne indiquant ce chemin de l’amour et de la transmission qui permet d’observer que nous ne sommes pas centre mais rayon, pas fin mais commencement, et que la mort alors n’est que résurrection.

  135. Pour en revenir à la notoriété extraordinaire des intellectuels de gauche, Noam Chomsky, lui-même penseur de gauche, était quand même estomaqué par la manière dont Michel Foucaut, son collègue au MIT, avait entrepris de relativiser la morale. Le déconstructivisme s’est répandu dans l’université selon Chomsky parce qu’il conférait du pouvoir à ceux qui le professaient. Il fait de plus remarquer à ce propos que ce n’est vraiment pas facile d’inventer des idées nouvelles, à moins d’en produire de complètement folles.
    Piketty a vendu aux USA un nombre extraordinaire d’exemplaires du son Capital au XXIe siècle. Il est possible de savoir de manière assez précise si un livre a été lu en extrapolant, à partir des lectures du livre sur écran (certains l’achètent en version numérisée) et autres indications. On peut même savoir au bout de combien de pages les lecteurs décrochent. Je vous laisse deviner si la version américaine du livre en question a été lue beaucoup, moyennement, un peu, ou vraiment très peu. Il y a là de quoi se demander si l’influence politique exercée par certains auteurs n’est pas due aux échos renvoyés par la sphère médiatique, et au nombre de leurs apparitions sur le petit écran, plutôt qu’à une connaissance approfondie, et donc critique, de leurs œuvre. Ce qui paradoxalement peut concourir à la notoriété de leurs idées les plus folles.

  136. @ Lucile de 11:58
    Amazon a mis au point une étude statistique qui enregistre en pourcentage le nombre de pages lues pour un livre commandé sur Kindle. Les résultats sont surprenants, des achats compulsifs suite à une propagande médiatique n’ont fait l’objet que d’un 8% de lecture effective des acheteurs.
    En lisant Piketty, les Américains ont dû s’endormir sur leur hamburger et se noyer dans leur milk shake aux fraises.
    Même chose pour BHL dont les ventes n’excèdent pas 30 000 exemplaires, soit un bide total (Edistat), mais dont le monde entier parle pendant quinze jours.
    https://www.babelio.com/liste/743/Les-20-livres-que-tout-le-monde-pretend-avoir-lus

  137. @ Lucile | 03 juillet 2018 à 11:58
    Amazon est une entreprise commerciale, pas un centre de recherche universitaire !
    De plus, vous ne parlez que de version numérique, ainsi pour que cela ait un sens, il faudrait un prorata entre versions papier et numérique, sans compter les bibliothèques ou les gens qui se refilent un livre.
    Amazon ne peut rien savoir, si les personnes refusent de donner de telles informations, si elles bloquent avec des pare-feux, si elles retirent les logiciels en question. Amazon doit obtenir leur accord.
    Pour que cela ait du sens, il faudrait :
    1° connaître le nombre de livres numériques vendus sur Amazon.
    2° combien de personnes ont autorisé la récupération de telles données.
    3° le livre numérique au prorata représente combien de vente sur la totalité du livre.

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