Xavier Bertrand n’est plus seulement un « faiseux »

Comme on entend et qu’on lit peu Xavier Bertrand (XB), le président de la région des Hauts-de-France, les portraits qui lui sont consacrés et qui rapportent beaucoup de ses propos, dans la quotidienneté d’une vie politique intense, ont d’autant plus de prix, surtout quand ils sont de qualité comme celui de Marion Mourgue (Le Figaro).

Il est clair que XB a déserté la modestie ostensible qui lui servait de paravent et anticipait les moqueries de ceux, peu clairvoyants, qui doutaient de son destin parce qu’il était, paraît-il, un petit assureur de province.

Cette retenue purement tactique a été longtemps la sienne quand, se campant comme adversaire déterminé des jeux partisans traditionnels, il a fui les médias et s’est affirmé comme le défenseur de sa région à la tête de laquelle il avait été élu avec le concours de la gauche contre le FN alors battu largement au second tour.

Je n’ai pas forcément apprécié la manière dont il a exploité cette victoire en s’acharnant systématiquement contre l’extrémisme de droite, donnant parfois l’impression qu’il jetait ses électeurs en même temps que son appareil officiel. Même s’il a été imité par Christian Estrosi dans cette voie, il avait trop de talent et de pensée pour y demeurer enkysté comme ce dernier.

Ensuite il y a eu le temps du « faiseux » qu’il opposait aux « diseux » avec une multitude de démarches, d’actions, d’interventions, d’impatiences, de colères et de volontarisme qui, tous, n’avaient pour seule finalité que de créer de l’emploi, de faire sortir du chômage et de susciter un nouvel élan dans une région qui se sentait abandonnée, presque désespérée.

Prise en charge sur un mode qui lui a redonné confiance en elle-même parce que celui qui la préside a confiance en elle, elle semble donner des signes de redressement. Rien n’est gagné mais il y a du mieux. On avance.

Est-ce que, fort de cette embellie globale et d’un bilan déjà consistant, XB considère que le moment est venu pour s’avancer plus nettement, plus avant dans le débat national ? Sans doute.

7765505212_xavier-bertrand-a-annonce-sa-candidature-pour-la-presidentielle-de-2017

En tout cas il est clair qu’il a changé de braquet et de registre.

D’abord non seulement il est passé de « Macron compatible » à « Macron divergent » mais la dureté de son verbe et de ses critiques ne manque pas d’étonner. A l’évidence il ne retient plus ses coups, aussi bien quand il dénonce les erreurs de cette première année que lorsqu’il pourfend l’indifférence à l’égard des « milieux de cordée » ou qu’il stigmatise « ce pays gouverné à deux, Macron-Kohler, Kohler-Macron ».

Au-delà de ces charges qui, somme toute, sans être banales, ne le distingueraient pas des opposants classiques de droite, il développe une analyse intéressante sur l’exigence du rassemblement. « Le vrai danger pour la droite, ce n’est pas le rétrécissement mais l’isolement…Quand vous ne pouvez plus nouer la moindre alliance si ce n’est à la droite de la droite, c’est terminé. Vous n’êtes plus un parti de gouvernement. Et c’est ce qui est clairement posé maintenant ».

Avec le RN d’aujourd’hui qui refuse l’alliance en même temps que les LR s’en offusqueraient, le point de vue de XB est pertinent et ne s’inscrit absolument pas dans la perspective même lointaine d’une union des droites.

XB dévoile son jeu et son je qui dépassent la pure ambition régionale, avec quelque énergie qu’il la serve, en énonçant quasiment un programme présidentiel fondé sur quatre axes : un Etat efficace sur le plan régalien, un Etat stratège en matière économique et industrielle, un Etat garant sur la santé et la protection sociale et, enfin, un Etat partenaire des entreprises et des collectivités locales.

Si tout est pesé, tout n’est pas forcément neuf dans ces lignes directrices. L’important est que pour la première fois XB les énonce et qu’elles n’ont pas seulement pour vocation de « booster » les Hauts-de-France mais la France, le moment venu.

Depuis longtemps, on ne rit plus de XB. Le « petit chose », depuis des lustres, a fait sa mue. Il n’est plus seulement ce pragmatique s’efforçant de fuir les idées générales et les concepts abstraits. Il ne parvient plus à se cacher derrière son apparente discrétion. Sa région est un socle, son terreau, sa chance et sa preuve. Toujours faiseux certes mais plus seulement. Il va falloir compter avec lui demain à droite mais sa droite ne sera « ni revancharde ni caricaturale ni agressive ».

Selon lui les Français auront la responsabilité de décider qui aura à incarner les solutions pour redresser le pays. Il ne décline pas l’honneur d’être celui-là.

Si tout le monde ne croit pas en lui, pour lui c’est fait.

Si je ne me trompe c’est une déclaration de candidature mais sans date.

Article précédent

Kylian Mbappé les prend tous de vitesse...

Article suivant

Entretien avec Sylvain Tesson

Voir les Commentaires (116)
  1. Xavier Bertrand peut être ambitieux. Déjà, à cinquante ans, il est parvenu aux Hauts-de-France, venant des Bas-de-l’Aisne.

  2. Philippe Pottier

    Il n’y a là rien d’étonnant. XB à depuis longtemps une ambition présidentielle féroce. C’est connu au moins depuis le livre de Marie de Gandt, qui avait précisément relevé cela il y a une dizaine d’années. Pas sûr qu’il y ait beaucoup de convictions là-dedans. Mais sûr qu’il fera tout pour être dans la course dans quatre ans.

  3. @ Xavier Bertrand
    Le « petit chose » comme vous dites joliment, cher P. Bilger, possède un ego inversement proportionnel à sa taille.
    Qu’il fasse ses preuves dans la région qu’il a conquise grâce à son énergie. Comme les autres, il sera jugé sur ses résultats dans son territoire, un des plus difficiles du pays.
    S’il « remonte » cette région, il aura des chances certaines pour un rôle national (s’il cesse de jouer « perso »).
    En attendant, on croit déceler dans votre billet un nouveau « chouchou » : quand il « stigmatise » l’action de Macron, c’est une « opposition classique de droite » ! Je vous connais moins indulgent pour un autre leader de droite dans le même genre d’exercice.
    Que le meilleur gagne bien sûr.
    Cordialement.

  4. Patrice Charoulet

    J’ai lu votre portrait de Xavier Bertrand en présidentiable. Il est précis et argumenté.
    Si je compte bien, la droite classique (ou LR) a déjà trois candidats presque certains : Wauquiez, Bertrand, Pécresse.
    Si la droite a encore l’idée fâcheuse d’organiser une primaire, vont sortir du chapeau quelques autres prétendants, y compris du genre Poisson.
    Joli bazar en perspective, beaux affrontements, belles cicatrices incicatrisables, et belle défaite pour la droite à l’arrivée.
    Ah, ego, ego, ego, quand tu nous tiens !
    Le pouvoir en place n’est pas infichu (avec ou sans Mediapart) de mettre dans les pattes de l’adversaire de Macron une affaire de type Fillon dans quatre ans.
    Moi, je préfère de beaucoup l’ancien système (qui se maintient en Grande-Bretagne) : un mouvement, un chef, un candidat (le candidat… naturel).
    Il n’y aura pas de primaire chez Mélenchon et chez MLP. Pas fous !

  5. Xavier Bertrand, je le mets statufié sur le manteau de la cheminée, apparié à Thierry Solère. Des intéressants éléments de décor !

  6. Yves Lacroix d'Alésia

    Les Français avaient fait ce constat bien avant Monsieur Bertrand.
    Les attentes des Français ne sont pas qu’économiques.
    Nos compatriotes souhaitent simplement une vie digne avec de l’espoir pour leurs enfants.
    Ils souhaitent une sécurité à l’image de ce qu’elle était pendant les Trente Glorieuses.
    Ils veulent des résultats concrets, rapides et un gouvernement et des parlementaires qui travaillent dur.
    A ce sujet le Sénat est un luxe inutile.
    Une amélioration des services aux personnes, une attitude plus coopérative de l’administration et des impôts raisonnables à l’aune de ce qui existe ailleurs dans l’Europe occidentale.
    Ils souhaitent un service de santé simple et efficace et un remboursement des soins garanti. Enfin je me permets de penser que dans ce pays nous voulons tous une justice équitable et égale pour tous.
    Ce serait idéal et la plupart a compris que ce n’était pas pour demain.
    Sans préjuger j’imagine que les ors de la République les agacent un peu ainsi que les manifestations en tout genre financées par l’Etat.
    L’heure du choix a sonné et si Monsieur Le Maire n’a pas d’autres idées pour le déficit hollando-sapinien que de taxer les Français une fois encore, la réaction risque d’être très brutale.
    Il est nécessaire de réduire le coût de la fonction publique en éliminant les doublons et en automatisant les tâches répétitives.
    Il serait aussi nécessaire de taxer les revenus des parlementaires et ministres et de tout ce grand corps social où il y a pléthore de fonctions inutiles et coûteuses.
    Enfin, que les entreprises bénéficient de soutien, c’est indiscutable, mais que l’on limite ce soutien aux secteurs stratégiques et que le reste du fardeau soit porté par le privé et non par l’Etat.
    Toute la fonction publique est à revoir dans son ensemble, en commençant par l’Education nationale, l’assistanat et les avantages type niches fiscales.
    Tous attendent un peu plus de justice sociale et fiscale. L’arrêt des guerres à l’étranger, un renforcement de la protection intérieure sont aussi des priorités.

  7. Bonjour,
    Xavier Bertrand attend son heure et il sait qu’elle ne tardera pas à venir. Lui qui est traité avec condescendance par les hyper-diplômés de LR, lui le petit VRP qui veut jouer dans la cour des grands.
    Il a compris que Laurent Wauquiez est en train de se planter totalement en occupant le terrain pavé de mauvaises intentions du RN et en copiant les gesticulations de bonimenteur de foire des élus de LFI.
    XB c’est la vraie droite, celle de la France profonde qui n’a jamais aimé les excités. C’est le bon sens près de chez nous. Pas d’envolées lyriques, des phrases simples et rassurantes. Il préfère proposer des solutions plutôt que de désigner des coupables. Et cela ça paie.
    Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer le cadavre de ton ennemi, a dit Lao-Tseu .
    Gageons qu’il n’aura pas à attendre longtemps.

  8. En résumé, il était Macron-compatible quand celui-ci montait dans les sondages ; il est devenu Macron-divergent après que la cote de popularité du président a commencé à se tasser. Bref, la marque d’un grand homme d’Etat.

  9. Philippe Dubois

    A l’été 2015, Juppé était le futur président de la République et avait assuré qu’il ne ferait qu’un unique mandat.
    Trois personnalités de l’UMP se sont prépositionnées pour lui succéder
    – en prenant la présidence d’une région histoire de garder une « stature » et de pouvoir se targuer d’un bilan (flatteur oeuf corse)
    – en incarnant une ligne politique :
    Wauquiez, sur le créneau ex-RPR
    Pécresse sur une droite jeune et moderne
    XB sur une ligne centriste sociale
    Même si les élections ont chamboulé les prévisions, il est hors de question de renoncer.
    XB reste un européiste, immigrationniste, droidelommiste, qui se jettera à plat ventre devant le moindre froncement de sourcil de la gauche, ce qu’il fait déjà avec brio : on dirait du Neymar.
    C’est donc un nuisible potentiel de première classe.

  10. Je n’ai pas forcément apprécié la manière dont il a exploité cette victoire en s’acharnant systématiquement contre l’extrémisme de droite, donnant parfois l’impression qu’il jetait ses électeurs en même temps que son appareil officiel.
    Il faudra tout de même que l’on nous explique, au-delà des ritournelles pour perroquets, des formules stéréotypées forgées à des fins polémiques et des procès d’intention, en quoi consisterait précisément « l’extrémisme de droite » de cet appareil officiel.
    Car question extrémisme, au vu de la pratique, celui démontré concrètement depuis plusieurs années par la vraie gauche et parfois aussi par la fausse droite n’est pas piqué des hannetons.

  11. Je n’osais pas ressortir cette vieille et authentique blague éculée de François Fillon concernant Xavier Bertrand, persuadé qu’un intervenant en avait la mémoire.
    Puisque personne ne soulève le lièvre si je puis dire, voici donc :
    Lorsque Xavier Bertrand, ministre de la Santé, reconnut être franc-maçon, en privé, François Fillon, qui ne l’aimait guère et s’en méfiait plus encore, à juste raison, se contenta de dire : « Maçon, il l’est sûrement, mais franc ?! »
    Voilà résumé de magistrale façon tout ce que l’on peut dire de XB, dont les derniers virages pro et anti Manu confirment la rude et pertinente appréciation de Fillon.

  12. @ Achille 4 juillet 08:35
    Attendons un peu avant de décréter que « Laurent Wauquiez est en train de se planter totalement ». Nous savons tous ici que vous le détestez.
    Xavier Bertrand est par nature profonde du centre, comme d’ailleurs tous les notables de province dont il est l’archétype. De ce centre qui n’a pas de réelle conviction, si ce n’est celle de leur carrière politique !
    C’est cette fausse vraie droite qui fait perdre régulièrement la droite depuis une vingtaine d’années.
    Si Xavier Bertrand, qui a des qualités sérieuses de gestionnaire, ne sort pas de ce marais, on peut dire que lui, n’aura aucune chance.
    Vouloir, à l’heure actuelle, se faire élire par la droite en étant au centre, c’est politiquement illusoire et il le sait bien (sans oublier Macron qui campe sérieusement sur ce créneau). Il commence d’ailleurs dans ses dernières déclarations à infléchir ses propos.
    S’il continue dans ce sens, il a des chances pour un projet important et c’est tant mieux. Les candidats à droite de bonne structure intellectuelle ne courent pas les rues !
    Cordialement.

  13. Philippe Daumier

    Un grand homme plein de convictions : ancien frère 3 points, donneur de leçons comme Bayrou, opportuniste en fonction des sondages, alliance en fonction de ses chances de réussite aux élections, se fait plaisir en crachant dans la soupe… Quel bilan ?
    Bref, pour moi un parfait clone de Bayrou, grand pouvoir de nuisance donc inutile.

  14. Et si un jour, par aventure, un candidat avait pour pilier central de procurer aux populations le soin de se débrouiller, de retrouver le goût des choses bien faites, de subir l’administration la plus légère possible et enfin, d’écouter ce que disent « les gens » comme disait Mélenchon, mais sans lui.
    Eviter les avalanches de taxes qui paralysent et détruisent. Prendre le contre-pied des spécialistes arrogants, faire simple, clair, pour quelques années, le temps de laisser le peuple souffler et non soupirer.
    Le poids fiscal ne cesse de s’aggraver et le peuple commence à s’en rendre compte, le mépris se voit maintenant à l’oeil nu, le dédain pour les classes moyennes, le sarcasme, mais l’impuissance face aux poids lourds internationaux.
    Obliger les médias au pluralisme qu’il faut maintenant chercher au fond d’Internet, loin des sourires serviles de la télévision et de ses amusements pour incapables majeurs. Réactiver l’esprit d’analyse, avant de se lancer dans des réformes qui, de toutes façons, sont toujours un facteur d’aggravation de la pression fiscale et policière.
    Mais ça, c’est du domaine de la naïveté et l’impossibilité de le transposer dans le réel laisse la place aux requins administratifs et à leur sourire supérieur quand ils regardent en bas, tout en bas, ceux qui leur fournissent par leurs charges, la graisse dont ils se confisent.
    Les peuples ne se gouvernent plus. Et M.Bertrand se pose en candidat sans date. Il n’aura pas le temps.

  15. Claude Luçon

    @ Philippe Dubois | 04 juillet 2018 à 09:06
    Intéressant commentaire car ce que vous nous écrivez est que le politique français vire à l’américain : faute de vice-présidence comme Nixon et GH Bush on se fait d’abord un nom comme gouverneur d’Etat pour servir de tremplin à la présidence : Carter, Reagan, Clinton, GW Bush sont tous passés par là.
    L’avènement des grandes régions de F.Hollande, un ersatz des Etats US, permet cela.

  16. Mon Dieu ! Mais que se passe-t-il ? Est-ce dû au virus de la grippe aviaire ou aux moustiques tigres ou à l’ennui massif et lourd, mais là aussi je sens bien que je vais me tamponner le coquillard de cette nullité de Monsieur XB ! Comme si l’illusion comique étai une illusion et par-dessus le marché comique…

  17. Mary Preud'homme

    @ Philippe Daumier | 04 juillet 2018 à 11:35
    Idem !
    Bien que l’homme ne me soit pas particulièrement antipathique, il me semble qu’il appartient à une période révolue, celle des magouilles et des appareils. Et question charisme, c’est double zéro, plus terne et plan-plan on ne peut pas ! Même Darmanin ferait mieux que lui dans les Hauts-de-France (qui ont d’ailleurs si peu de haut qu’ils ne peuvent même plus s’acheter de bas, comme aurait dit ma mère qui ne manquait pas d’humour !)… C’est dire le niveau !
    Pour en revenir à la prochaine présidentielle, inutile d’épiloguer dans le vide… Chaque chose en son temps… Macron est encore là pour quatre ans et je m’étonne que ceux qui ont contribué à son élection pensent déjà à son remplacement.
    De même que je m’interroge sur le but recherché par XB quand il attaque systématiquement LW, président des Républicains, alors qu’il devrait au contraire œuvrer afin de restaurer par tous moyens l’unité du groupe. Ce que Sarkozy avait su faire en son temps ! Il est vrai que Sarko n’était ni terne ni jaloux de plus jeune et plus cultivé que lui, sachant d’expérience que ce ne sont pas des qualités suffisantes (et encore moins essentielles) pour faire un bon président.
    Ah la fidélité en politique, vaste programme !

  18. Et si un jour, l’État reprenait ses droits et faisait son travail, les actionnaires se rendraient compte que leur profits sont dus à des vrais gens, que la finance, la banque, l’argent sont des moyens performants si la loi garantie par le sus-nommé les maintient à ne pas devenir fin, et à perdre tout contact avec la réalité, le malheur des uns et le bonheur des autres trouveraient une norme, la démocratie un équilibre et le monde une justice où les trente deniers acquis n’obligeraient pas à se pendre :
    – L’évangéliste :
    Il jeta alors les pièces dans le temple, et se levant, sortit, et sur l’heure se pendit. Alors les chefs des prêtres prirent les trente pièces et dirent :
    – Les souverains sacrificateurs :
    Défense, défense est faite de laisser dans le trésor du temple le prix du sang.
    Aria (basse)
    Rendez-moi mon Roi, mon Maître,
    Cet argent, ce prix du sang
    Nul n’en veut, il fait horreur,
    A vos pieds il reste.
    https://www.youtube.com/watch?v=_E8gRb37Br0
    Goûterais bien le couscous de genau avec ses potes kabyles.

  19. Ancien agent d’assurance, il n’en manque pas pour se projeter dans un avenir qu’il souhaiterait national.
    Il sera sans doute plus utile pour tous qu’il reste chez les Chtis !

  20. Quelqu’un a dit « tout est musique ! », même lorsque vous admirez un tableau ou une statue dans un musée. Tout est musique, c’est bien vu, c’est la vie.
    XB est d’un ennui mortel, le « son » XB est une atteinte insupportable à nos tympans.
    Il sait tout, il connaît tout, il a la partition de son interlocuteur et peut reprendre et répondre à la note près, aucune hésitation, il a la note qui suit.
    Ce ton péremptoire rappelle Martine Aubry.
    Robot de la dialectique du VRP, c’est un homme sans histoire, qui ne rencontrera pas l’Histoire.

  21. Michelle D-LEROY

    Chercher des concurrents à Macron pour la présidentielle de 2022 me semble prématuré. Toutefois, le seul fait d’envisager sa non-réélection me comble d’aise vu qu’il y a encore quelques semaines cela aurait paru incongru et inenvisageable.
    Ce que je connais de Xavier Bertrand :
    – De passage à Saint-Quentin il y a quelques années, j’ai visité le très bel Hôtel de Ville,son beffroi et son carillon, le musée Quentin de La Tour et, là-bas, guides, conférenciers et Saint-Quentinois croisés, n’avaient d’yeux que pour XB, lui dressant des louanges. Un maire qui réussissait tout ce qu’il entreprenait avec des qualités d’écoute exceptionnelles, particulièrement attentif aux petites gens, à l’emploi, à la culture… et ça, ça plaisait évidemment.
    – Des médecins de ma connaissance louent aussi son passage au ministère de la Santé et disent de lui, comme Philippe Bilger, qu’il était travailleur et très peu dans la communication.
    Ce qui me dérange chez lui, comme chez beaucoup de LR (dont Estrosi cité aussi par notre hôte) ce sont les allers-retours entre les leaders les mieux placés du moment. Ralliements au PS pour être élu, puis vers un candidat LR qu’ils laissent tomber lorsqu’ils constatent qu’il ne sera pas élu et ne pourra donc rien leur apporter… pour enfin soutenir Macron, etc. Ce sont des attitudes très politiques mais qui moi, me désespèrent et en font à mes yeux des gens de la droite la plus bête du monde. D’autant que M. Bertrand ne prend jamais de positions gênantes sur les sujets qui risquent de fâcher comme les problèmes des banlieues par exemple.
    Le choix de la facilité qu’aucun Président ne peut garder bien longtemps une fois élu, on le voit avec Emmanuel Macron.

  22. Marc GHINSBERG

    J’apprécie chez Xavier Bertrand sa détermination constante, sans concession, à lutter contre le FN tant sur le plan des idées et des valeurs qu’au niveau du terrain, dénonçant inlassablement leur idéologie, leurs pratiques, leurs mensonges.
    Pour le reste, on sait que Xavier Bertrand a des ambitions présidentielles. A-t-il les moyens de ses ambitions ? Pour moi la question n’est pas tranchée et ce n’est pas l’enquête du Figaro qui me fournira la réponse. Les sujets qui fâchent : l’immigration, l’Europe, les retraites, n’y sont pas abordés.

  23. Robert Marchenoir

    Etant particulièrement peu compétent en politique d’appareil, je me contenterai, en ce qui concerne Xavier Bertrand, de soupeser la synthèse de Philippe Bilger :
    « Un programme présidentiel fondé sur quatre axes : un Etat efficace sur le plan régalien, un Etat stratège en matière économique et industrielle, un Etat garant sur la santé et la protection sociale et, enfin, un Etat partenaire des entreprises et des collectivités locales. »
    Je ne vois là rien de différent du programme de 100 % des hommes politiques français, de l’extrême gauche à l’extrême droite. Voire à la droite de l’extrême droite, pour reprendre une formule qui a fait florès ici. A l’exception des véritables libéraux.
    Y a-t-il des politiciens qui réclament un Etat inefficace sur le plan régalien ? Qui rejettent l’Etat stratège en matière économique et industrielle ? Qui jugent inutile, voire nocif, un Etat garant de la santé et de la protection sociale ? Qui ne veulent surtout pas d’un Etat partenaire des entreprises (grands dieux !), ni d’un Etat partenaire des collectivités locales ?
    Au passage, que peut bien vouloir dire un Etat partenaire des collectivités locales ? Les « collectivités locales » sont une partie de l’Etat. Quelle est cette curieuse particularité française, l’un des Etats les plus obèses et les plus centralisés du monde, qui conduit à faire semblant de considérer que l’Etat, c’est une chose (les Messieurs de Paris, et leurs missi dominici dans les provinces), tandis que les communes, les départements voire les régions, seraient des institutions complètement distinctes, bien que fondées par la même constitution que ce fameux Etat ?
    Comme si les collectivités locales, au même titre que l’Etat, n’avaient pas le droit de lever l’impôt sous peine de prison, où vous conduisent des policiers (nationaux ou municipaux, peu importe), munis d’un pistolet à la ceinture, chargé de vraies balles et capable de tuer fort efficacement son homme !
    Pour l’irrationnelle mentalité étatiste française, les « collectivités locales » (et tout particulièrement nos célèbres 36 000 communes, dont certaines ont zéro habitant) sont alternativement, et simultanément, les gentilles institutions proches du peuple, persécutées par le méchant Etat parisien ; et les profiteurs de la décentralisation « voulue par les vauriens de Bruxelles, pour détruire les nations au moyen des régions » ; profiteurs sur lesquels devrait peser exclusivement toute réduction du nombre des fonctionnaires, car le fonctionnaire d’Etat, lui, est une être noble et pur qui oeuvre par essence au bien du peuple, contrairement à tous ces collectivistes-localistes inutiles.
    Pour ma part, il y a longtemps que je n’écoute plus tous ces mots-prétextes qui font l’essentiel des programmes politiques. Une seule question m’importe : Monsieur Xavier Bertrand, de quel pourcentage vous engagez-vous à réduire la dépense publique si vous arrivez aux commandes du pays ?
    Un chiffre, Monsieur Xavier Bertrand. Les chiffres, contrairement à la terre et au pipeau des politiciens, ne mentent pas. Un chiffre, et après, on pourra discuter quels services de l’Etat il faudra supprimer, de quel prétendu « domaine régalien » l’Etat devrait retirer ses grosses mains pleines de doigts, etc.
    Mais un chiffre d’abord. Ne nous la faites pas avec des qualificatifs : régalien, stratège, efficace, garant, partenaire ou je ne sais quoi. Ne nous jouez pas du violon en assurant que vous allez supprimer les « gaspillages », les « doublons », les « dépenses inutiles », et autres paroles verbales qui n’engagent à rien.
    N’endossez pas la défroque du énième « chef charismatique et résolu », qui tape de son gros poing sur la table, et nous assure que, cette fois-ci, le « régalien » va vraiment nous régaler, supprimer la délinquance, l’immigration de masse et les cors aux pieds.
    Commencez par vous engager sur un objectif chiffré de réduction de la dépense publique, et vous verrez : une fois que vous vous serez imposé à vous-même ce cadre contraignant, le « régalien » se séparera de lui-même du « stratège » à la noix, du « garant » de rien du tout et du « partenaire » dont on ne veut à aucun prix.

  24. @ Nononsense 04 juillet 2018 à 08:48
    Il a donc appris de Macron le « sans foi ni loi », c’est déjà ça.
    Je ne connais pas, ou peu, ce Monsieur Xavier Bertrand mais j’espère qu’il a bien retenu la leçon.
    Wauquiez est trop fils de famille, trop diplômé de Normale Sup, trop agrégé d’histoire, trop titulaire d’un DEA de droit public et trop énarque.
    Les Français en ont marre des technos « on-n’a-pas-de-pot ». Les finances ne sont pas terribles MAIS on va mettre en place un plan pauvres (pour les pauvres arrivants), les exportations n’en parlons pas, le chômage est en marée étale, et l’Italien à qui notre génie intellectuel a donné des leçons a gagné à Bruxelles.
    Ouououah !
    Reste qu’il nous reste qu’au Nigeria le Macron s’éclate à nos frais.
    Alors le Bertrand, ou un autre si mieux, ça me va pourvu que Macron retourne faire ses teufs avec Benjamin et Ariane de Rothschild ou avec Kiddy Smile (né Pierre Hache) son pote pédé.

  25. Xavier Bertrand, c’est notre Ferdinand de Lesseps à nous, les gens du Haut de la France.
    Son idée fixe, c’était de faire creuser le Canal Seine-Nord et hop, tous les problèmes auraient été résolus. Xavier Bertrand allait nous ressusciter « L’homme du Picardie » (pour les plus anciens). Les chantiers navals de construction de péniches allaient fleurir à chaque écluse.
    Quant à son élection, en bon politique qu’il est, il s’est déboutonné comme pas possible en acceptant des alliances contre-nature et malgré cela Marine Le Pen fait quand même 42 % en ayant toute la presse locale contre elle, notamment La Voix du Nord.
    Non, franchement, si les LR ont encore un peu de dignité, ils ne peuvent pas accepter que leur candidat soit Xavier Bertrand ou alors c’est du sabordage.

  26. Parler pour ne rien dire… pourquoi pas ! Pendant ce temps-là, la presse française ne parle pas de Fête nationale :
    – Jour férié : le Jour de l’Indépendance, ou Independence Day, est la fête nationale aux Etats-Unis célébrée le 4 juillet de chaque année en commémoration de la déclaration d’indépendance de 1776.
    D’ailleurs, il n’y en a plus que pour Macron, même quand il va en boîte de nuit à Lagos, bref nous sommes tous les jours un peu plus bêtes.
    Je me suis demandé hier si dans ce blog les interventions sur les pseudos n’étaient pas pilotées lorsque les débats devenaient intéressants et n’entraient plus dans le cadre de ce qui est permis par la bande à Macron.
    Tout cela va se terminer en jus de boudin, vive Houellebecq.

  27. Cher Philippe,
    Xavier Bertrand ne perd pas le nord !
    Et si les vents mauvais s’enflaient, il pourrait prendre la boussole alors que Macron la perdrait.
    françoise et karell Semtob

  28. @ genau | 04 juillet 2018 à 12:05
    Bonne description de l’état des lieux et cela fait plus de quarante ans que ça dure et s’aggrave avec le temps. Aujourd’hui, nous sommes même en état de folie obligée !

  29. Je n’ai pas le souvenir d’un ministre de la Santé particulièrement brillant et efficace. Sauf erreur, il a mal géré l’affaire du Mediator. Dans ces fonctions, je n’ai donc pas perçu l’homme d’État.
    Sans doute, élu par défaut face au Front national, donc avec l’appui de la gauche nordiste, il semble gérer de manière correcte cette grande région que l’on dit des Hauts-de-France, appellation à mon sens mal adaptée alors qu’elle n’a de hauteur que ses beffrois et ses terrils et qu’elle figure seulement en haut de la carte de France. Cela ne me semble pas suffire à en faire un candidat pouvant occuper la fonction suprême. Le fait qu’il ne soit pas énarque lui laisse peut-être un profil plus intéressant que nombre des ses confrères politiciens.
    Macron-compatible au début de son quinquennat, il se dit à présent Macron-incompatible. Mais il reste dans la même mouvance juppéiste que Valérie Pécresse ou d’autres apparatchiks de LR. Donc il n’a pas ma confiance et ce n’est pas sa bonne bouille et son air sympathique qui me feront changer d’avis.

  30. Xavier Bertrand n’est plus seulement un « faiseux »
    Au cas où ce serait vrai, peut-être pourrait-il donner des cours à un gars qui fait la bambo… la foire dans l’ancien hôtel particulier de madame de Pompadour et même ailleurs…

  31. Claude Luçon

    @ Aliocha | 04 juillet 2018 à 14:16
    « Et si un jour, l’État reprenait ses droits et faisait son travail…
    Goûterais bien le couscous de genau avec ses potes kabyles. »
    Genau et ses potes kabyles, s’il en a, n’auront jamais, hélas, l’occasion de vous laisser goûter leur couscous
    Aliocha, nous sommes en France !
    L’Etat a toujours pris ses droits, c’est même tout ce qu’il sait faire, en d’autres termes : surtout pris nos sous, et sans doute le couscous de genau aussi, par contre « faire le travail » là vous rêvez !
    Nous n’avons jamais connu cela avant comme après Charles de Gaulle, il est même parti quand il s’est rendu compte qu’il était le seul à travailler au sein de l’Etat.
    Le seul honnête homme d’Etat est F.Hollande, lui au moins ne prétendait pas travailler, ni pour l’Etat, ni pour lui-même. Quand il ne se baladait pas en scooter, en bon diseux il discutait avec des journaleux.
    A propos d’Etat, F. Fillon a eu le culot d’écrire un bouquin titré « Faire », ce qui impliquait travailler, voyez ce qui lui est arrivé 😉

  32. Donc la vraie droite en 2018 c’est ça ?
    « Un Etat efficace sur le plan régalien, un Etat stratège en matière économique et industrielle, un Etat garant sur la santé et la protection sociale et, enfin, un Etat partenaire des entreprises et des collectivités locales. »

  33. @ Mary Preud’homme
    « Macron est encore là pour quatre ans et je m’étonne que ceux qui ont contribué à son élection pensent déjà à son remplacement. »
    Je m’étonne de votre étonnement, ils ne sont tous élus que pour être « désélus ».

  34. Ca y est mes amis et les autres (euh non, pas eux, qu’ils aillent se faire…), le jour tant espéré et prévu est arrivé ! Alléluia, Mazel tov, il est né le divin enfant, jouez hautbois résonnez musettes, etc.
    M.Bilger, comme à chaque date anniversaire de l’élection de celui pour qui il a voté un an avant, tourne sa veste une fois de plus et pense déjà à la suite.
    Et en plus avec Xavier Bertrand ! HAHAHA ! Il est désespéré là, ça se voit. Au fond du trou.
    Ca devient presqu’autant un toc que moi qui insulte les gens quand je suis bourré et qui culpabilise le lendemain matin.
    JE L’AVAIS DIT ! Une fois de plus ! J’ai donné un an à la plupart des macronistes pour retourner leur veste comme M.Bilger.
    « Emmanuel Macron n’est coupable de rien ! »
    C’est crié tellement fort et tellement répété que ça sent la méthode Coué, M.Bilger et donc le doute.
    Même pas encore élu et déjà le doute s’installe ! Hahaha !
    Allez, encore quelques mois et M. Bilger comme la majorité de ceux qui ont voté Macron tourneront tous leur veste et viendront pleurer sur tous les médias possibles qu’ils se sont fait rouler… comme à chaque fois depuis cinquante ans.
    Il faut juste espérer qu’ils comprennent un jour avant que la France ne disparaisse.
    « La folie c’est de toujours faire la même chose et d’attendre un résultat différent » Einstein
    Rédigé par : Wil | 25 avril 2017 à 12:54″
    CQFD.
    (Whoaaah, à l’époque je postais des commentaires à 13 heures !…)

  35. Patrice Charoulet

    Lettre à un ami :
    Pour cause d’alitement prolongé, à vingt ans, j’ai lu les trois mille pages de La Recherche.
    Je ne le referai plus.
    Vive La Rochefoucauld, La Bruyère, Chamfort, Rivarol, Joubert, Cioran…
    Puisque je parle de Cioran, qui m’honorait de son amitié, il m’avait dit sa perplexité devant les livres de Jankélévitch. Cinq cents pages sur la mort !
    Je vénère aussi tous les lexicographes, Richelet, Furetière, Littré, Larousse, Robert…
    Dans le petit Larousse, on trouve ces merveilles ;
    « Bru : Femme du fils. »
    « Miche : Pain rond. »
    Et, comparons avec le philosophe susdit :
    « Mort : Fin de la vie. »
    Vous avez raison, pourquoi tant écrire ? Que de livres inutiles !

  36. Xavier Bertrand est un de ces caciques de la fausse droite qui trompent leurs électeurs réels ou potentiels sur la marchandise, souvent en faisant dès qu’ils sont élus le contraire de ce que ces derniers souhaitent et pas uniquement en matière de gestion au ras des pâquerettes.
    Pouvons-nous rappeler ici qu’il a cru indispensable de participer à l’inauguration de la place Lénine à Montescourt-Lizerolles, dans l’Aisne.
    Soit il ne savait pas qui était Lénine et le caractère monstrueux de ce qu’il déclenché, soit il le savait très bien.
    S’il l’ignorait, il a fait preuve d’inculture politique et même humaine.
    S’il le savait, il a fait preuve d’un mépris cynique envers des dizaines de millions de victimes.
    Tout cela est tout de même inquiétant de la part d’un monsieur qui caresse certaines ambitions élevées.
    Avec de tels hommes de droite, nous n’avons plus besoin des services de M.Mélenchon, pour ne citer que lui…

  37. « Alors le Bertrand, ou un autre si mieux, ça me va pourvu que Macron retourne faire ses teufs avec Benjamin et Ariane de Rothschild ou avec Kiddy Smile (né Pierre Hache) son pote pédé.
    Rédigé par : breizmabro | 04 juillet 2018 à 17:04  »
    Lors de la prochaine journée de la femme il ne sera sans doute pas nécessaire d’y adjoindre la journée de l’élégance…
    Parodiant Cyrano j’ai envie d’écrire « Grâce à vous une odeur de varech est passée dans ma vie »…

  38. @ Marc GHINSBERG
    « J’apprécie chez Xavier Bertrand sa détermination constante, sans concession, à lutter contre le FN… »
    Mais qu’est-ce que cette manie chez certains hommes politiques, appointés par le contribuable, de « lutter contre le FN » au lieu de faire leur travail ?
    Et pourquoi et au nom de quoi faudrait-il « lutter contre le FN », en fonction de procès d’intention, et pas contre tel ou tel autre parti éventuellement coupable de graves agissements ou manquements ayant entraîné des malheurs ?
    Nous en arrivons au point ridicule, nous en avons eu encore certains exemples en 2017 et même auparavant, où des candidats ont axé leur programme sur « la lutte contre le FN » et ont fait passer à la trappe des questions vitales comme l’immigration de masse et la montée en puissance des attentats anti-français.
    C’est se moquer du monde.

  39. La confusion règne, notre doyen, entre les droits et les sous ! Et tant que l’actionnaire continuera sans vergogne à en faire en monnayant nos dettes, les sous se videront de leur réalité s’il n’est pas rétabli la règle, on ne spécule qu’avec son propre argent, on ne privatise pas les profits tout en mutualisant les pertes, on se soucie des vies qu’on engage dans des bulles extravagantes, bref, on s’occupe des gens autrement que pour satisfaire un pur désir de puissance illusoire, canalisant la puissance irréelle du désir qui crée ces inégalités croissantes génératrices de haine et de confusion entre le juste et le fort, le pragmatisme exigeant que le plus fort se soumette au plus juste, seul à même de pérenniser sa force.

  40. @ Patrice Charoulet | 05 juillet 2018 à 07:12
    « J’ai lu les trois mille pages de La Recherche. »
    Et apparemment, il ne vous en est rien resté.
    J’ai fini par trouver quelques lignes qui vous vont à merveille, vous qui vous plaignez sans cesse des agressions dont vous êtes victime, après l’avoir bien cherché, il convient de le préciser.
    Il m’a fallu relire le tome « le Temps retrouvé » pour avoir le texte exact que j’avais en mémoire de façon diffuse, le voici.
    « Chaque personne qui nous fait souffrir peut être rattachée par nous à une divinité dont elle n’est qu’un reflet fragmentaire et le dernier degré, divinité dont la contemplation en tant qu’idée nous donne aussitôt de la joie au lieu de la peine que nous avions. Tout l’art de vivre, c’est de ne nous servir des personnes qui nous font souffrir que comme d’un degré permettant d’accéder à sa forme divine et de peupler ainsi journellement notre vie de divinités » (fin de citation).
    C’est Marchenoir qui va être surpris d’être réduit à l’état de divinité, ainsi que tous les pseudos du blog qui vous font tant souffrir !
    Vous dites « …Cioran, qui m’honorait de son amitié » ; me vient naturellement une question que je pose à tous ceux qui comme vous sont honorés de l’amitié, réelle ou fantasmée, de personnalités célèbres : est-ce que Cioran était honoré de votre amitié ?
    Parce qu’au fond du fond c’est là qu’est la vraie vanité de l’ego, sinon il n’y a pas plus d’honneur à être l’ami de son jardinier que de son philosophe préféré, l’un étant souvent meilleur penseur que l’autre.

  41. Michel Deluré

    La droite, et par conséquent XB, ne pourront prétendre offrir une alternative au pouvoir actuel qu’à la condition de fonder leur action sur une doctrine, de bâtir un programme attractif qui ne se résume pas au seul thème identitaire et de convaincre qu’ils auront la détermination et la fermeté nécessaires pour mettre effectivement en œuvre les mesures figurant dans ce programme en dépit des éventuelles oppositions minoritaires.
    Il ne faut pas oublier que l’une des causes de la disgrâce de la classe politique d’hier fut liée entre autres à l’incapacité des exécutifs successifs à mettre réellement en pratique les belles promesses formulées dans leurs programmes respectifs, donnant ainsi au final le sentiment que, quelle que soit la couleur de l’alternance, le résultat, lui, était toujours aussi décevant. Une fois au pouvoir, la légitimité démocratique de ceux qui y avaient été portés s’effaçait devant le pragmatisme des basses manoeuvres politiciennes.
    XB a le défaut d’appartenir à cette classe politique qui a exercé le pouvoir et qui a été rejetée par une large part de l’électorat.
    A ce handicap de départ s’ajoute le fait qu’il va devoir reconquérir une place sur des terres occupées par le pouvoir actuel, EM sachant parfaitement que ses éventuelles victoires à venir, c’est surtout sur l’électorat de la droite et du centre qu’il les bâtira.
    Pour réussir cette reconquête, XB va donc devoir rassembler derrière lui des troupes combatives et unies et actuellement il faut bien reconnaître, malheureusement, que les choses ne se présentent pas sous un jour très favorable.

  42. Lors d’un précédent billet j’émettais le vœu suivant :
    « Vous reste donc, à vous blogueurs, le choix de continuer ce qui se fait depuis quarante ans ou prendre le chemin de la réalité qui doit nous mener à plus d’équité dans nos productions et nos consommations.
    La finalité de chacun de nous n’est-elle pas de satisfaire ses besoins matériels ou ludiques en biens ou services produits par les uns et consommés par les autres ? »
    Duvent | 03 juillet 2018 à 12:09 répond alors : « Les blogueurs, les jet-setteurs, les tendanceurs, savez-vous monsieur, ce que c’est que cette masse informe, infecte et inconsistante sur laquelle vous êtes venu déposer votre vœu ? »
    J’ai trouvé cette réponse quelque peu exagérée, puis tous les commentaires qui ont suivi celui de duvent sont ceux de blogueurs qui tournent autour des métiers des uns et des autres, de leur pseudo, de leur sentiments et ressentiments d’insulte aux uns, de défense contre ces insultes par des insultes, m’ont convaincu d’une chose, duvent a raison. Comme les jet-setteurs, les blogueurs prennent leur pied, s’amusent d’un rien, sauf que les jet-setteurs, eux, tout en s’amusant font œuvre économique puisqu’ils permettent à d’autres par leur travail de donner du travail à d’autres pour que le principe économique qui consiste à produire pour les autres pour se permettre de consommer la production des autres fonctionne.
    Si bien que ce présent billet, sur XB, sur les 42 commentaires de ceux qui écument ce blog et que je viens de lire, 38 ne sont là que pour se faire mousser, et n’apportent rien aux autres qui, eux aussi, droit dans leurs bottes ne changeront jamais d’avis et resteront avec les préjugés auxquels il ont été formatés.
    Pour moi quatre seulement sont sensibles à notre avenir, préoccupés de notre avenir, celui que nous laisserons à nos petits-enfants c’est :
    Yves Lacroix d’Alésia | 04 juillet 2018 à 08:20
    genau | 04 juillet 2018 à 12:05 dont le dire est apprécier par patriote | 04 juillet 2018 à 19:02
    Robert Marchenoir | 04 juillet 2018 à 16:04 lequel conclus :
     »Les chiffres, contrairement à la terre et au pipeau des politiciens, ne mentent pas. Un chiffre, et après, on pourra discuter quels services de l’Etat il faudra supprimer, de quel prétendu « domaine régalien » l’Etat devrait retirer ses grosses mains pleines de doigts, etc. »
     »Mais un chiffre d’abord. Ne nous la faites pas avec des qualificatifs : régalien, stratège, efficace, garant, partenaire ou je ne sais quoi. Ne nous jouez pas du violon en assurant que vous allez supprimer les « gaspillages », les « doublons », les « dépenses inutiles », et autres paroles verbales qui n’engagent à rien. »
     »N’endossez pas la défroque du énième « chef charismatique et résolu », qui tape de son gros poing sur la table, et nous assure que, cette fois-ci, le « régalien » va vraiment nous régaler, supprimer la délinquance, l’immigration de masse et les cors aux pieds. »
     »Commencez par vous engager sur un objectif chiffré de réduction de la dépense publique, et vous verrez : une fois que vous vous serez imposé à vous-même ce cadre contraignant, le « régalien » se séparera de lui-même du « stratège » à la noix, du « garant » de rien du tout et du « partenaire » dont on ne veut à aucun prix. »
    Eh oui si les chiffres ne mentent pas : il faut quand même en user avec raison.
    Pour faire partie de cette minorité intéressée par notre avenir : je dirai que notre avenir individuel ne dépend que du partage qui est fait de nos consommations nationales, dont l’origine n’est que la production nationale dont une partie a été échangée contre des importations qui résultent d’un échange de temps de productions de part et d’autre d’une frontières ce qui devrait nous pousser à commercer entre nations qu’avec la valeur de ces temps de production, la rétribution qui est donnée à l’actif et sans les attributions pour des temps d’inactivité, retraite, chômage ; ni des contributions pour nos usages mutuels et collectifs nationaux qui ne profitent pas aux étrangers à la nation. Un HT rationalisé entre nation et un TTC rationalisé à l’intérieur de la nation en quelque sorte.
    Ceci dit il est certain que les blogueurs d’ici, lesquels dans le partage des consommations nationales ne sont pas les moins biens nantis, peuvent se permettre de se faire mousser et prendre leur pied sans regarder l’avenir.
    La plupart des blogueurs sont de ma génération soixante-huitarde, j’ai la conviction que nous ne devrions pas être fiers du résultat.
    Notre seul problème à résoudre (après celui d’une production de plus en plus en quantité et qualité) de choses utiles et agréables à la vie, c’est de savoir comment nous allons faire usage de nos consommations nationales :
    – à 40 % par les actifs avec leurs rétributions et 60 % par les inactifs avec leurs attributions comme ici en France ou 60 % pour les actifs et 40 % pour les inactifs comme en Allemagne ?
    – 55 % pour nos usages familiaux, 13 % pour usages mutualisés, 32 % pour les usages collectivisés en France ou respectivement 65 % 12 % et 28 % en Allemagne ?
    Comment faire pour que les rétributions faites entre actifs soient équitables ?
    Comment faire pour que la répartition des rétributions soit équitable entre tous les temps d’inactivité décidés dans la nation puis que pratique une équité entre ayant-droits, sans privilèges ni corporatisme, dans chacun des temps d’inactivité ?
    Comment faire pour que les choses utiles et agréables à la vie se fasse prioritairement vis-à-vis de celles qui le sont peu ?
    Comment faire ? Ce n’est que par l’éducation qui doit nous apprendre :
    – que nous devons produire pour les autres leurs véritables besoins, autant que les autres produisent nos besoins propres ; ce qui s’applique aussi au nation.
    – que nous devons produire dans notre vie active l’équivalent de ce que nous consommerons toute notre vie et donc que notre consommation dans notre vie est proportionnelle à notre temps de production.
    – que notre vivre-ensemble dans la société ne dépend que de la somme des comportements de chacun de nous qui la forgeons.
    Pour que cette éducation qui nous mène au vivre-ensemble dans une société nationale se fasse comme il faut : nous devons :
    * Abandonner la théorie qui exalte les droits acquis, l’État providence et les entreprises payeuses, voulue par l’idéologie de la lutte des classes, laquelle fait s’opposer les citoyens ;
    * et adopter la théorie qui serait le reflet d’une vie paisible dans une société du vivre-ensemble où, comme aujourd’hui, s’observent les réalités qui suivent :
    –    chacun produit la consommation de l’autre ;
    –    les actifs qui produisent cèdent une partie de leur production aux inactifs ;
    –    les actifs et les inactifs mettent en commun des consommations mutuelles ou collectives ;
    –    les ménages plus aptes à capter les progrès viennent au secours des ménages moins aptes à le faire.
    Est-ce que les blogueurs jet-setteurs seront sensibles à cet appel c’est-à-dire admettre ce que dit Einstein  »seules les idées contrariantes aux idées apprises (préjugés) ont un espoir d’avenir » ou encore son autre citation  »la folie c’est croire que ce qui n’a pas marché jusqu’à aujourd’hui puisse marcher demain » ?
    La suite le dira.

  43. @ Michel Deluré | 05 juillet 2018 à 10:01
    Si j’en crois un article du JDD, XB paraît bien placé dans les sondages pour la prochaine élection présidentielle. Il est devant Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez qui ne cessent de se chamailler, contribuant ainsi à leur baisse dans les sondages.
    https://www.lejdd.fr/politique/2022-xavier-bertrand-attend-son-heure-3701411#xtor=CS1-4
    XB nous la joue à la EM en se démarquant des partis qui ont occupé le pouvoir pendant un demi-siècle. Il est clair que si ce dernier venait à tomber en disgrâce aux yeux du peuple, XB pourrait alors apparaître comme un prétendant sérieux, avec le mérite de ne pas se réclamer du parti gaulliste qui change de nom tous les cinq ans (RPR, UMP, LR) en fonction du président en exercice. Quant au PS lui, fidèle à son appellation plus ou moins bien contrôlée, il est en train de se diluer dans des querelles de chapelle. Un comble pour un parti largement occupé par des francs-maçons.
    Je pense que l’élection de 2022 sera riche en coups de théâtre, encore que celle de 2017 est certainement celle qui a battu toutes les élections précédentes dans ce domaine.

  44. @ sbriglia ou Deviro, les propos étant toujours les mêmes…
    « Parodiant Cyrano j’ai envie d’écrire « Grâce à vous une odeur de varech est passée dans ma vie »
    et Montesquieu de vous répondre « A courir après l’esprit on attrape la sottise ».
    Ceci étant, merci pour votre investissement dans la biodiversité alimentaire puisqu’en effet, outre que le varech (ou goémon) sent très bon, il possède des qualités thérapeutiques indiscutables.
    C’est en effet un anti-inflammatoire et un anti-bactérien. Il contient des vitamines B1 et B12 et de la vitamine C. De plus il est trois fois plus riche en calcium que le lait.
    Je vous conseille vivement d’utiliser ce produit récolté par la mafia bretonne, revendu sous le manteau à des prix fous auprès des plus grands cuisiniers du monde pour son goût iodé, puisque son utilisation développerait la tonicité intellectuelle ce que visiblement vous n’avez toujours pas obtenu.

  45. @ Michel Deluré
    « La droite, et par conséquent XB, ne pourront prétendre offrir une alternative au pouvoir actuel qu’à la condition de fonder leur action sur une doctrine, de bâtir un programme attractif qui ne se résume pas au seul thème identitaire »
    Certes.
    Mais il n’en demeure pas moins que la question identitaire, liée aux effets de la pression migratoire, est loin d’être une question secondaire, passant derrière les questions d’ordre économique ou d’emploi par exemple.
    Si un pays peut survivre à une crise économique, même grave, il est en revanche condamné à disparaître sans espoir de retour en tant que tel en cas de submersion étrangère.
    Et manifestement, la droite actuelle ne l’a manifestement pas encore compris.

  46. @ Marc GHINSBERG
    « Xavier Bertrand et sa détermination constante, sans concession, à lutter contre le FN… »
    Si c’est effectif, c’est quand même le degré zéro de la politique !
    Et on s’étonne ensuite des taux d’abstention dans les différentes élections !

  47. anne-marie marson

    @ Marc GHINSBERG
    « J’apprécie chez Xavier Bertrand sa détermination constante, sans concession, à lutter contre le FN… »
    C’est ce qui est inquiétant chez XB, cette haine réelle ou simulée contre le FN.
    Les Hauts-de-France étaient une terre convoitée par le FN et à sa portée.
    Je me souviens de la violence de ses propos contre le FN lorsqu’il a été élu président de région, et ces propos ne présagent rien de bien pour sa future politique.
    C’est en cela qu’il s’est rapproché de Macron.
    Je ne voterais pas pour quelqu’un capable de tels propos haineux.

  48. @ sbriglia | 05 juillet 2018 à 09:07
    « Alors le Bertrand, ou un autre si mieux, ça me va pourvu que Macron retourne faire ses teufs avec Benjamin et Ariane de Rothschild ou avec Kiddy Smile (né Pierre Hache) son pote pédé.
    Rédigé par : breizmabro | 04 juillet 2018 à 17:04  »
    Lors de la prochaine journée de la femme il ne sera sans doute pas nécessaire d’y adjoindre la journée de l’élégance…
    Parodiant Cyrano j’ai envie d’écrire « Grâce à vous une odeur de varech est passée dans ma vie »…
    —————————————–
    Une odeur de varech ? Vous êtes enrhumé ? Vous litotez ? La pétomane dégage autre chose : des miasmes, des relents, des remugles excrémentiels. Bref, la pétomane pue. Pléonasme à dédier à la dame qui nous donne des leçons « d’humour féminin » que les hommes ne pourront jamais comprendre…

  49. Claude Luçon

    @ Aliocha | 05 juillet 2018 à 09:32
    Un vieux copain, Agostino, vient de publier un texte qui devrait vous intéresser :
    La virtu della giustizia
    cliquez sur
    https://www.ilcattolico.it/rassegna-stampa-cattolica/formazione-e-catechesi/la-virtu-della-giustizia.html
    Il doit être possible de le traduire.
    Son sujet est plus vaste mais il contient votre argument.
    Lui est très sérieux, moi beaucoup moins 🙂
    Lui est jésuite, moi baptisé mais mécréant, ce qui n’a pas empêché une vieille amitié de perdurer depuis 45 ans, ce qui ne m’empêche pas non plus d’être d’accord avec lui sur son texte.

  50. @ Marc GHINSBERG
    « Xavier Bertrand fait son travail. Voyez par vous-même »
    Eh bien justement non, vous apportez même de l’eau à mon moulin en ayant produit une vidéo tronquée qui lui donne le beau rôle de donneur de leçons vertueux alors que c’est justement lui qui devrait en recevoir.
    Voici, à la suite et en complément, la réponse d’Agnès Caudron :
    https://www.youtube.com/watch?v=6tQuLZDUh4A
    Madame Caudron, qui s’est contentée de pointer démocratiquement du doigt l’affectation comparée de certaines subventions du Conseil régional, a eu droit de la part de monsieur Bertrand, au lieu d’une réponse précise et pertinente formulée sur un ton courtois, à une réponse dilatoire hors sujet (subventions européennes) assortie d’un comportement inqualifiable digne de celui d’un commissaire politique.
    La politique, c’est bien l’art de faire taire ceux qui soulèvent des problèmes, n’est-ce pas ?
    Dans cet exemple, c’est monsieur Bertrand qui ne fait pas son travail de président d’une assemblée pluraliste en se comportant en militant sectaire.
    Au passage, nous pourrions reparler de certaine curieuses affectations de subventions de la part du Conseil régional des Hauts-de-France laissant plus que planer le doute sur les capacités de bon gestionnaire des deniers publics qu’est supposé être monsieur Bertrand.
    Mais ceci est une autre histoire…

  51. Robert Marchenoir

    @ Ange LERUAS | 05 juillet 2018 à 11:37
    « Comment faire pour que… »
    Eh bien, tout simplement en laissant faire le marché, comme l’enseigne la théorie économique. Vous approuvez mon commentaire qui procède d’un point de vue libéral, mais vous tentez de reconstruire maladroitement, à partir de zéro, une théorie économique reposant sur des notions qui n’ont pas de sens.
    Par exemple : « Nous devons [faire en sorte que] les actifs et les inactifs mettent en commun des consommations mutuelles ou collectives ». Cette phrase ne veut strictement rien dire. Une consommation mutuelle, ça n’existe pas. Une consommation collective, non plus. Mettre en commun des consommations, cela ne veut rien dire.
    Et vous aboutissez à une conclusion dirigiste : « Nous devons [faire en sorte que] les actifs qui produisent cèdent une partie de leur production aux inactifs, et que les ménages plus aptes à capter les progrès viennent au secours des ménages moins aptes à le faire ».
    Non. Ca, c’est le point de vue communiste. Vous pouvez être communiste, mais pas en vous revendiquant de principes libéraux. Il faut choisir.
    Nous ne devons surtout pas faire en sorte que les actifs cèdent une partie de leur production aux inactifs. Cela, c’est le système actuel de retraite par répartition, qui est non viable (il s’effondrera inéluctablement à court terme si rien n’est modifié), prodigieusement inefficace sur le plan économique (il empêche le placement des sommes épargnées pour la retraite sur la durée de toute une vie), et injuste (il déresponsabilise les actifs comme les retraités, avec pour résultat que c’est la lutte de tous contre tous pour décider du partage du gâteau).
    Nous devons remplacer la retraite par répartition par des fonds de pension. Dans ce système, chacun est responsable de sa retraite, la prend quand il veut, épargne autant qu’il veut, et profite des intérêts composés, et du lissage des cycles, qui font tout l’intérêt de l’épargne longue.
    Dans votre système de retraite par répartition (celui qui est le nôtre actuellement), il faut un dictateur communiste pour décider comment se fera la répartition. Avec la certitude de mécontenter tout le monde. Dans le système libéral des fonds de pension, chacun est libre, et responsable de ses choix.
    « Les ménages plus aptes à capter les progrès » ne doivent surtout pas « venir au secours des ménages moins aptes à le faire ». Cela, c’est, mot à mot, le dogme marxiste : de chacun selon ses possibilités, à chacun selon ses besoins. Les « besoins » de chacun étant potentiellement infinis, et les « possibilités » étant largement déterminées par de petits détails qui s’appellent l’effort, le sens de l’épargne, etc, cette maxime est le feu vert à l’arnaque généralisée qui s’appelle le communisme, et qui ne peut tenir que par l’oppression — quand ce n’est pas par le sang versé.
    Je vous conseille de lire quelques ouvrages d’économie libérale de base, ou de consulter quelques sites libéraux — il en existe de fort bien faits. Puis, de décider si vous préférez le communisme ou le libéralisme. Vous ne pouvez pas avoir les deux.

  52. Voici, dans une région sinistrée et envahie par des meutes d’immigrants illégaux semeurs de désordres préjudiciable à l’activité économique et à la sécurité des habitants, ce qui est de plus urgent à faire : construire un dragon qui « crachera du feu, de la fumée et de l’eau », le tout à grand renfort de subventions :
    http://www.courrier-picard.fr/114909/article/2018-06-06/le-dragon-de-calais-herisse-le-fn-regional
    Voici encore comment le Conseil régional des Hauts-de-France jette par les fenêtres l’argent de Français qui s’appauvrissent pourtant de plus en plus :
    https://www.20minutes.fr/lille/1997319-20170118-video-hauts-france-electrification-afrique-programme-region
    L’électrification de l’Afrique ! Rien que ça ! Aux fous ! Encore un coup de Borloo ?
    Portons tout de même à l’actif de Xavier Bertrand le fait d’avoir supprimé une partie – mais pas la totalité hélas – de ces subventions complètement déconnectées des missions d’un Conseil régional.
    Ceci dit, de façon plus générale, est-il normal que des assemblées territoriales ou municipales (c’est en particulier le cas à Paris où les scandales en ce domaine se multiplient depuis Delanoë) s’arrogent des prérogatives étrangères relevant en principe uniquement de l’État en distribuant des subventions aux quatre coins de la Terre selon des motifs arbitraires ou scandaleux ?
    Tout cela ne démontre-t-il pas que trop de potentats locaux voient la tête leur tourner et finissent par se conduire comme des roitelets ?

  53. J’étais moi aussi Nantais et j’ai vu ce qui s’est progressivement passé.
    Un peu d’Histoire de France sur ces trente-quatre dernières années (années Mitterrand-Chirac-Sarkozy-Hollande-Macron, qui ont tous profité des circonstances et du déclin continuel de notre pays ; soyez sans crainte cela va continuer et s’intensifier, et, pour vous rassurer, le RN ne passera pas, et bientôt ce pays ne sera plus qu’une annexe de l’Afrique avec Paris comme capitale de l’Islam, bonne chance mesdames) :
    http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2018/07/comment-nantes-sest-libanisee.html?xtor=RSS-19

  54. @ Exilé
    Changez de pseudo, vous donnez envie de vous mettre à la porte et de façon définitive, suivant votre théorie… RAUS !! FUORI !! OUT !!
    L’instinct de raison me force à me questionner, votre exil, il consiste en quoi exactement ? Puis, et parce que vos propos sans à-propos m’y invitent je vous conseille des vacances et du repos de façon à changer d’air, celui de Rioufol vous rend fol à la messe… Ne partez pas avec patriote qui ne fera qu’aggraver votre mal !

  55. @ Ange LERUAS | 05 juillet 2018 à 11:37
    C’est une société utopique de petits robots que vous nous proposez.
    Actuellement nous vivons tous collectivement au-dessus de nos moyens et pour ce faire nous empruntons massivement et cumulons des dettes que nous ne pourrons jamais rembourser, sauf s’il se produit un vrai crash financier où toutes nos « économies » s’effondreront en générant une pagaille inimaginable et mortelle, cela viendra obligatoirement.
    Les nations n’ont jamais connu « le vivre-ensemble » que vous évoquez et aujourd’hui celui-ci ressemble plutôt aux grandes invasions qui se sont produites jusqu’à l’an mil. Par contre votre scénario correspond à la romance fredonnée par Mélenchon qui nous voudrait tous métisses et partageant les biens d’autrui, ce qu’il ne fait pas lui-même en abusant ses électeurs.
    Et puis votre vivre-ensemble est uniquement matérialiste – actifs, inactifs, âge des poules pondeuses durée d’activité de celles-ci, production, partage – vous donnez l’impression d’avoir 12 ans et de vouloir refaire le monde en mélangeant tout.
    Pour remettre de l’ordre dans tout cela, prenez des vacances pendant six mois et allez partager la vie d’une tribu peule et tentez de l’organiser selon vos désirs, sympa non ?
    Quant au voleur-menteur-tricheur-assureur-marchand de vents dont il est question dans ce billet aucun intérêt sauf à y laisser des plumes.

  56. @ duvent de 18:50
    « Exilé, changez de pseudo, vous donnez envie de vous mettre à la porte et de façon définitive, suivant votre théorie… RAUS !! FUORI !! OUT !! »
    Et moi aussi ?
    C’est exactement ce que les brutes ont dit aux Huguenots.
    Vivre hors de France est souvent une douleur, on voit de loin s’effondrer le Malet et Isaac de notre enfance.

  57. @ Savonarole
    Eh bien ! Tout dépend de votre théorie…
    Par ailleurs, vous conviendrez que choisir « Exilé » c’est comme si je choisissais « mangez-moi », vous me prendriez pour Alice aux pays des merveilles alors qu’au mieux je pourrais être la Gorgone et au pire la mère de Brian dont la vie est un long tourment…
    Bref ! Il n’y a d’exil que celui qui vous tient loin de vous-même, et vous, vous êtes exactement là où même se tient…
    Ce n’est pas de lieu qu’il faut changer c’est d’âme !

  58. Claude Luçon

    @ Exilé | 05 juillet 2018 à 17:07
    « L’électrification de l’Afrique ! Rien que ça ! Aux fous ! Encore un coup de Borloo ? »
    Pourquoi aux fous ?
    Rien n’est plus simple !
    Il suffit de confier le problème à des vrais techniciens, pas à des politiques ou, comme par le passé aux « coopérants techniques » qui évitaient ainsi le service militaire et qui, de plus, n’avaient aucune formation technique.
    L’électrification de l’Afrique, ainsi que l’accès à l’eau courante, outre améliorer la vie quotidienne des Africains et leur donner les moyens de vraiment développer leur pays, donneraient du travail à bien des Européens, français en particulier, et à nos industries.
    Sous le soleil d’Afrique, forer un puits, y installer une crépine puis une pompe en tête de puits activée par l’électricité produite par un panneau solaire installé sur un simple pylône fixé sur un bloc de béton n’est pas un grand défi technique et coûte moins cher qu’un maillot de foot porté par Neymar !
    Les habitations en Afrique, quelles qu’elles soient, ont toutes un toit qui peut supporter des panneaux solaires.
    Il y a quelques fleuves en Afrique sur lesquels on peut construire des barrages hydroélectriques, la preuve : il en existent déjà quelques-uns, spectaculaires d’ailleurs.
    Les nappes phréatiques existent aussi en Afrique.
    Tout cela demanderait pylônes, câbles, panneaux solaires, tubages, forages, pompes… toutes sortes de professionnels !
    Conçu comme un investissement à long terme ce serait même rentable.
    Que croyez-vous qui se soit passé en Europe après 1945 ?
    Quelque chose de très similaire, financé par les Américains, sinon nous serions encore tous logés dans des ruines en discutant autour d’un feu de camp au milieu de ce qui était un salon.
    Où diable vous êtes-vous exilé ?
    Vous auriez dû essayer la formule « expatrié » d’abord.
    En Afrique en particulier où vous auriez découvert que le pékin africain ne demande que cela, que quelques expatriés, armés de bonne volonté, les aident à améliorer leur sort, tout en cherchant du pétrole par exemple.

  59. @ agecanonix
    « Et puis votre vivre-ensemble est uniquement matérialiste – actifs, inactifs, âge des poules pondeuses durée d’activité de celles-ci, production, partage – vous donnez l’impression d’avoir 12 ans et de vouloir refaire le monde en mélangeant tout.
    Pour remettre de l’ordre dans tout cela, prenez des vacances pendant six mois et allez partager la vie d’une tribu peule et tentez de l’organiser selon vos désirs, sympa non ? »
    Même pas besoin d’aller en Afrique en plus, c’est déjà ça de fric d’économisé, je suis sûr qu’il peut en trouver une dans le 9-3 ou le 78.
    « Quant au voleur-menteur-tricheur-assureur-marchand de vents dont il est question dans ce billet aucun intérêt sauf à y laisser des plumes. »
    Allons, allons, agecanonix, écoutez M.Bilger, Xavier Bertrand, C’EST L’AVENIR… HAHAHA ! Elle est très bonne, il faudra que je la ressorte.
    BERTRAND PRESIDENT ! BERTRAND PRESIDENT !…
    Franchement, soyons sérieux deux minutes.
    Même moi, ça m’arrive, c’est dire.
    Je me souviens encore de Bertrand pendant sa campagne régionale qui interviewé par la belle aristo sans morale Apolline de Malherbe (ce sont les meilleures, miam !) parlait vulgairement pour faire plus proche du populo, du genre « les gens en ont rien à foutre », des mots comme ça.
    C’était édifiant sur que Bertrand est prêt à faire et dire pour continuer à se remplir les poches aux frais du contribuable.
    Regardez ça si elle est pas belle la nouvelle idole de M.Bilger !
    « Militant dès l’âge de seize ans au RPR, Xavier Bertrand s’engage très tôt en politique, mais en 1989, il essuie un échec aux élections municipales à Saint-Quentin ».
    Je rappelle que le RPR du début des années 90, c’est identique au FN de maintenant, surtout depuis que Philippot est parti.
    https://www.youtube.com/watch?v=fCVE30lKEv4
    « En 1992, il (Bertrand) mène la campagne pour le non au traité de Maastricht dans son département de l’Aisne […] Le 31 mars 2004, lors de la formation du gouvernement Raffarin III, il est nommé secrétaire d’État chargé de l’Assurance maladie. Sous la responsabilité de son ministre de tutelle, Philippe Douste-Blazy, il mène la réforme de l’Assurance maladie. Il s’engage en faveur du « oui » dans la campagne pour le référendum de 2005 sur le traité établissant une Constitution pour l’Europe référendum »
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Xavier_Bertrand
    Encore un « grand homme » celui-là aussi.
    Pas étonnant qu’il plaise à M.Bilger.

  60. @ agecanonix | 05 juillet 2018 à 19:16
    Votre âge canonique mérite le respect, ce n’est pas pour autant que vos paroles doivent être dénuées de bon sens en jugeant à partir de vos préjugés qui vous masquent les réalités au point de ne pas voir que la société que je propose ce n’est que celle que nous vivons aujourd’hui et non une utopie robotisée.
    Comme vous dites,  »actuellement nous vivons tous collectivement » donc nous  »vivons ensemble » maintenant que la composition de la collectivité vous déplaise cela est un des sujets du vivre-ensemble qui mérite réflexion, pour ma part je ne ne cherche qu’à démontrer notre mode de vie sociétal suivant un principe économique qui devrait vous faire comprendre comment faire pour que vous ne constatiez plus ce que vous écrivez : vivre au-dessus de nos moyens « et pour ce faire nous empruntons massivement et cumulons des dettes que nous ne pourrons jamais rembourser, sauf s’il se produit un vrai crash financier… »
    Vous constatez mais n’apportez rien de positif pour que cessent ces constatations, parce que vous vous focalisez sur la monnaie sans vous rendre compte que vivre au-dessus de ses moyens c’est consommer plus de production des autres que ce que vous produisez pour les autres, c’est-à-dire que la surconsommation des uns n’est possible que si d’autres différents des consommations uniquement dans l’espoir que le sur-consommateur, plus tard, sous-consommera pour rendre à l’autre les consommations qu’il avait différées.
    Croyez-moi, si tous les enfants de 12 ans avaient été éduqués à cette réalité et su que ce n’est pas l’argent qui permet de consommer ces choses utiles et agréables à la vie mais que c’est grâce à ceux qui les ont produites, ce qui par équité nous oblige de faire de même à leur égard, tout au long de notre vie, et croyez-moi à 12 ans on est capable de comprendre cette réalité, alors : vous ne pourriez plus dire  »nous ne pourrons jamais rembourser, sauf s’il se produit un vrai crash financier ‘ puisqu’aucun gosse de 12 ans ne pourrait prétendre qu’un crash financier rembourse une dette.
    Vous direz que quand année après année, une personne ou une nation demande à d’autres ou à d’autre nations de différer des consommations pour que vous, ou notre nation puisse sur-consommer sans leur rendre, c’est un acte d’incivilité, qui est une incivilité individuelle et non une crise de subprime, et une incivilité collective et non une crise de la dette souveraine, et que le prix à payer pour ces incivilités, outre de réduire sa consommation (par suppression de sur-consommation), c’est de compenser cette sur-consommation par la perte de son patrimoine, de sa maison où de son port du Pirée.
    Si vous voyez du mélenchonisme là-dedans c’est que vos préjugés vous aveuglent. Maintenant, concernant le reproche matérialiste de ma vision sur notre vie en société, ce plagiat d’un poème sur le temps de JP Adam fera l’affaire.
    D’amour et d’eau fraîche, nous nous suffisions, au Paradis.
    Puis de cueillette et de chasse, quand nous en sommes partis.
    Aujourd’hui, nous vivons de consommation,
    Dans une société qui porte le même nom
    Et pour laquelle nous n’avons que de l’aversion.
    Que reprochons-nous à cette société ?
    Paradoxalement, de ne pas suffisamment consommer !
    La faute à qui ? Mais, bien sûr, à l’économie !
    Et, si ce n’est point à elle, c’est à ses sœurs de même acabit ;
    À la mondialisation, au marché, aux Ricains,
    Ou encore aux Arabes, aux Juifs ou aux nains !
    Chacun trouvant là son bouc émissaire,
    Pour sa conscience satisfaire.
     
    Quelles que soient les alternances,
    Quelles que soient les gouvernances,
    Aucune n’échappe à cette tendance.
     
    Alors on a pour habitude, en parlant de nos gouvernements,
    De médire sans cesse et de ne jamais être contents.
    On trouve qu’ils pèchent de trop ou de pas assez.
    Ainsi nous, Français, sommes faits !
    Notre devoir n’est pas de râler mais de construire un vivre-ensemble meilleur qu’il n’est. Et pour cela regarder notre réalité en face où, qu’il en déplaise aux avernix, chacun produit la consommation de l’autre et profite de la production des autres d’où les équités qui en découlent : ce que des enfants de 12 ans sont capables de comprendre mais plus ceux qui  »à vingt ans se sont forgés leurs propres vérités et passé ce grand âge ne font plus aucun effort pour chercher la vérité vraie » Louis Leprince-Ringuet.

  61. hameau dans les nuages

    @ Claude Luçon | 05 juillet 2018 à 20:56
    Non là vous êtes sérieux ? Je passe sur le coup du Français incapable de se redresser devant son infortune, l’auto-french bashing, mais votre histoire de pompe à eau branchée sur un panneau solaire, c’est fait déjà. Que croyez-vous qu’il arrive ? Quand la panne arrive les hommes sous l’arbre à palabres décident après avis du grand chef de renvoyer les femmes puiser l’eau… ou les enfants…
    https://www.20minutes.fr/monde/2091191-20170621-seesaw-well-invente-balancoire-revolutionnaire-resoudre-probleme-eau-afrique
    Ce sont les mentalités qu’il faut changer avant les panneaux solaires mais là se pointeront les donneurs de leçons dénonçant le renouveau du colonialisme…
    https://books.google.fr/books?id=qn7Tiq5QU-cC&pg=PA195&lpg=PA195&dq=pompes+a+eau+panne+afrique&source=bl&ots=_TMZQiChV4&sig=ltbyKQJB-4Rh6jWvMLIc4TkCeWM&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiflbmy-4jcAhWKBsAKHVocBrw4ChDoAQgnMAA#v=onepage&q=pompes%20a%20eau%20panne%20afrique&f=false

  62. Claude Luçon

    @ hameau dans les nuages | 06 juillet 2018 à 00:04
    « Je passe sur le coup du Français incapable de se redresser devant son infortune, l’auto-french bashing »
    Pourriez-vous expliquer ?
    Je ne comprends pas la relation entre cette remarque et l’électrification de l’Afrique objet de mon message à Exilé.
    « Quand la panne arrive les hommes sous l’arbre à palabres décident après avis du grand chef de renvoyer les femmes puiser l’eau… ou les enfants… »
    Vous avez dû quitter l’Afrique il y a bien longtemps, vous parlez de l’Afrique-à-Papa, celle que mon père n’a pas voulu connaître, il était anti-colonialiste.
    Le féminisme arrive aussi en Afrique, pas seulement le Mondial de Foot sur TV et Internet.
    « Ce sont les mentalités qu’il faut changer »
    D’accord avec vous, ce sont les mentalités de nos dirigeants qu’il faut changer, et des journalistes qui commencent à comprendre que SOS Racisme était un gadget pour la gloire de Harlem Désir et faire croire aux Français qu’ils étaient de sales colonialistes !
    Votre hameau dans les nuages semble être sur les flancs du Kilimandjaro ou les hauteurs entre le Nigeria et le Cameroun 🙂

  63. Herman kerhost

    @ duvent | 05 juillet 2018 à 18:50
    Faisant partie des observateurs plus que des acteurs de ce blog, je peux vous dire que « Exilé » a déjà changé de pseudo, et il me semble, si ma mémoire est bonne, que vous ne gagneriez rien à ce qu’il récidive, puisque, s’il récidive, il choisira un synonyme…

  64. Robert Marchenoir

    @ Claude Luçon | 05 juillet 2018 à 20:56
    En somme, ce que vous proposez, c’est que nous recolonisions l’Afrique… Ni les Africains, ni les Européens ne le veulent. Le voudrions-nous, de notre côté, que nous n’aurions pas les moyens militaires, politiques et économiques de le faire.
    Et nous avons déjà à décoloniser la France… de ses étrangers, et de sa fonction publique. Quel était le montant de la dépense publique, en France, du temps de vos aventures pétrolières ? Beaucoup, beaucoup plus bas que celui d’aujourd’hui.
    L’une des raisons principales qui nous ont fait abandonner l’Algérie était qu’elle nous coûtait trop cher. A l’époque, la dépense publique en France devait représenter dans les 35 %. Aujourd’hui, nous en sommes à 56 %… avec une dette incomparablement supérieure, proche de 100 % du PIB…
    Ce que j’écris n’est pas destiné à diminuer vos mérites, ni ce que vous avez fait à votre époque. Mais le monde a changé, depuis.
    La moitié des Africains n’ont pas l’électricité. L’Inde vient d’annoncer l’électrification de tous ses villages. A votre avis, d’où vient cette différence ? Quelques éléments de réponse.
    Attention, attention, trigger warning, que les gauchistes de droite et de gauche se réfugient dans leurs safe spaces, surtout ne pas cliquer sur les liens suivants. Matière hautement radioactive, « raciste » et « à la droite de l’extrême droite » ci-dessous.
    Par exemple, dans le quotidien nazi Le Monde, à la rubrique Le Monde-Afrique inspirée par Goebbels, cet article du théoricien négrophobe Yann Gwet — et néanmoins essayiste camerounais : En Afrique, un aveuglement collectif face à une réalité terrifiante.
    Ou bien, sur le blog al fin next level, l’un des meilleurs blogs du monde, bien entendu américain, bien entendu censuré par Google, et bien entendu écrit par un anonyme — coucou, Charoulet… (pas un gars qui écrit sous pseudo : quelqu’un qui n’a même pas un faux nom).
    Vous noterez qu’un nombre saisissant des points de vue « racistes anti-noirs » auxquels ce blog se réfère proviennent de gens avec des noms comme Dambisa Moyo, ou Remi Adekoya, ou Chigozie Obioma, ou même Goodwill Zwelethini, roi des Zoulous — coucou, Aliocha…
    Africa’s Complex Transition into the Modern World
    Can Africa Rise Above Its Poverty and Low IQ ?
    Why do Blacks Destroy Almost Everything they Inherit ?
    A côté de ces vrais intellectuels noirs, nos « anti-racistes » blancs en carton, et parfois même « de droite », continuent à nous bassiner avec l’ineffable « négritude » du socialiste Léopold Sédar Senghor et du communiste Aimé Césaire. On mesure le gouffre…

  65. Xavier NEBOUT

    Certains sont élus pour ce qu’ils sont, d’autres pour ce qu’ils ne sont pas ; rares parmi ces derniers en sont conscients.

  66. Coucou, Marchenoir, les marches blanches et leur tentes, inventez-vous des ennemis pour tromper votre ennui, et mesurez les QI à l’aune de votre bêtise, vous n’avez pas encore compris que je suis presque d’accord avec tous les diagnostics que vous faites, mais condamne fermement les conclusions que vous en tirez, car vous dilapidez notre trésor, l’amour du prochain, et trahissez toute espérance de progrès commun, de respect mutuel, d’établissement de la justice, tout cela pour satisfaire je ne sais quel désir de suprématie qui ne fait que répéter les erreurs du passé, vous précipitant aux fossés des amnésies.
    Continuez à sauter sur place, bel oiseau de malheur, de la vérité que vous dégagez vous n’êtes que le fossoyeur, et ne savez qu’infecter les plaies de vos humeurs, inutile oracle de l’Occident défait, incapable d’admettre que la vraie victoire est de reconnaître sa propre erreur, le vrai progrès de la corriger, et le seul chemin envisageable de savoir, soi-même et avant tout, se dominer.
    Que n’ai-je connu s’ils savaient
    Quel cœur ils possédèrent ?
    Combien mon cœur intime eût aimé connaître
    Quel chemins de montagne ils empruntèrent !
    Verras-tu s’ils se préservèrent
    Ou s’ils coururent à leur perte ?
    Les princes de la passion d’aimer, par elle déconcertés,
    Dans le pire embarras se trouvèrent jetés ! »

  67. Michel Deluré

    @ Achille 05/07 10:01
    Les sondages d’aujourd’hui, dans le contexte politique et économique du moment, ne seront pas forcément la vérité de demain.
    Pour l’heure, XB me semble quelque peu esseulé. Mais vous me rétorquerez qu’il n’y a pas si longtemps, il en était de même pour EM et nous connaissons la suite de l’histoire.
    @ Exilé 05/07 13:19
    Je ne considère nullement la question identitaire comme secondaire, mais elle ne me paraît pas, à l’opposé, pour autant prioritaire.
    Elle n’est tout de même pas à elle seule à la fois la source et donc la clé de tous les problèmes que connaît notre pays.
    Et sur ce thème, je ne crois pas que les solutions adoptées jusqu’à présent pour tenter de résoudre ce problème soient les plus efficaces.
    De ce point de vue, je partage notamment la vision de Claude Luçon (05/07 20:56).

  68. ACHILLE ET HOUELLEBECQ
    C‘est un rite bien rodé. Notre hôte propose un thème et dans la journée il reçoit les réponses tout calibre. Une réactivité à toute épreuve. On ne saura jamais s’il est ravi ou déçu, c’est ça qui est fort !
    Pour Xavier B il n’est pas dans le doute. Mis à part notre ami Achille et cet estimable commentateur qui nous arrive de Dacie tout converge vers le rejet pur et simple.
    Zonzon donna un avis rapide, cursif, raide, sobre. La concision avant toute chose. RM y vient avec un de ces derniers envois de 6 mots : « Comment peut-on… ».
    Il met Xavier B sur sa cheminée en pendant avec Thierry S. Deux statuettes de la Manufacture de la Fraternité. De la pâte graisseuse pour des modèles lourds, adipeux, obscènes. Des personnages suffisants autant que nuls.
    Du Rodin plus que du Bernin !
    Achille a répondu sérieusement. Il y a quelque temps il nous avait livré le fond de sa pensée : pour lui il n’y aura pas de musulman à l’Elysée avant cinquante ans !
    Cinquante ans c’est long ! Cela représente tout de même 10 quinquennats ! C’est mathématique ! Et 10 candidats pour peu qu’il n’y ait pas de reconduction comme on en a déjà vu !
    Il va donc falloir fournir ! Il nous faudra du stock ! On ne pourra plus être regardant sur la qualité, forcément ! D’où l’idée de regarder côté « qualité XB » où on n’a que l’embarras du choix ! Pléthore on a !
    D’ailleurs quand on se retourne vers le passé proche, que l’on considère la demi-douzaine de consacrés – de Giscard à Bijou – on perçoit vite la ligne de continuité ; du nanan !
    Achille est donc bien droit dans son hypothèse en envisageant sans la moindre émoticône bienfaisante un XB possible !
    Malgré la réelle amitié qu’il voue à Achille, Zonzon est plutôt du côté de Houellebecq. Sans être totalement assuré que la présidence sera musulmanisée dès 2022, il en envisage sérieusement la possibilité.
    Et ce n’est pas ce qui se passe présentement dans cette bonne cité de Toulouse qui va le rassurer. Une grande mosquée de 4 000 places, 40 000 fidèles – quelle paroisse peut se targuer aujourd’hui d’une telle communauté active – 5 autres projets de mosquées dans les « quartiers » et, cerise sur le gâteau un imam qui vient de balancer :
    « Les juifs se cacheront derrière les pierres et les arbres, et les pierres et les arbres diront : Ô musulman, ô serviteur d’Allah, il y a un juif qui se cache derrière moi, viens le tuer » ou le fait que « le jugement dernier n’arrivera pas tant que les musulmans n’auront pas combattu les juifs. »
    Et derrière les juifs il y a tous les infidèles ! Comme chacun sait ! Vivement 2022 ! Si Bijou tient jusque-là !

  69. @ Claude Luçon
    « Sous le soleil d’Afrique, forer un puits, y installer une crépine puis une pompe en tête de puits activée par l’électricité produite par un panneau solaire installé sur un simple pylône fixé sur un bloc de béton n’est pas un grand défi technique et coûte moins cher qu’un maillot de foot porté par Neymar ! »
    Mon cher Claude – veuillez me permettre de vous appeler ainsi – vous prêchez un convaincu et je connais depuis longtemps le type de puits que vous évoquez et qui a fait à une époque l’objet de plusieurs « micro-réalisations » de la part d’associations caritatives qui ont tenté d’aider les Africains au plus près de leurs besoins essentiels au lieu d’augmenter inutilement un pactole que les dirigeants locaux auraient placé en Suisse.
    Le problème est que dans les conditions que vous connaissez, de tels puits sont vite inutilisables pour diverses raisons dont l’ensablement et que comme personne ne peut ou veut en effectuer la maintenance, ils tombent à l’abandon.
    Oui, quitte à faire hurler les bien-pensants qui pensent de travers, il faudrait en toute rigueur recoloniser l’Afrique, dans le bon sens du terme et dans l’intérêt des Africains, (ce que certains parmi les plus anciens souhaitent) plutôt que de les voir venir nous coloniser au risque de faire couler la barque et tout le monde avec.
    Le problème n’est pas d’ordre technique, mais il est à la fois d’ordre humain et idéologique.
    Vous utilisez une comparaison qui n’est pas valide quand vous citez l’exemple de l’aide étasunienne, dans la mesure où les mentalités étaient basées sur des acquis, des fondements, des habitudes, des réflexes de type européen qui ne donnaient pas lieu à contestation .
    Vous savez d’expérience qu’en Afrique le rythme du temps n’est pas le même, qu’un certain fatalisme peut handicaper les volontés de s’en sortir en affrontant les difficultés avec persévérance, etc.
    J’ai aussi travaillé dans des conditions similaires dans le golfe Persique, par exemple, ayant fixé un rendez-vous à quelqu’un le matin, je l’ai vu se pointer tranquillement à 16 heures (mais j’avais oublié qu’on ne travaillait pas à certaines heures, à cause de la chaleur).
    A cela, n’oubliez pas que ce continent a été travaillé au corps par le poison de « l’anticolonialisme » et que le travail en équipe, qui serait généralement placé sous le contrôle d’un Européen, serait délicat à conduire sans froisser les susceptibilités et sans avoir à recourir à force palabres.
    Mais je suppose que sur ce point, vous avez plus d’expérience que moi.
    Enfin, l’expression « aux fous » visait ces élus hors-sol qui, au lieu de faire leur travail, là où ils sont et dans l’intérêt des personnes qui les ont élus, sont pris par la folie des grandeurs en jetant l’argent par les fenêtres pour des motifs souvent loufoques, un peu comme des parents qui seraient plein d’attention pour les enfants de leurs voisins et qui délaisseraient les leurs.

  70. @ Robert Marchenoir | 05 juillet 2018 à 16:46
    Je reconnais ma faiblesse à savoir bien m’exprimer : bien entendu que la consommation mutuelle n’existe pas ni la consommation collective. Il faut donc corriger et parler d’usage de nos consommations nationales lesquels usages peuvent se différencier en usage familial (payé directement), en usage mutualisé où chacun paye une somme pour que celui qui a besoin d’un certain type de consommation puisse y accéder sans payer, puis l’usage collectif où nous tous pouvons accéder à un type de consommation partagée entre tous. Je pensais qu’au-delà des mots le concept de consommation mutualisée ou collectivisée pouvait être compris sans ces précisions.
    Quant à la théorie économique qui nous enseigne de laisser faire le marché, nous avons là un concept commun sauf que nous ne laissons pas faire le marché nous le stimulons en prenant soin de produire individuellement ce que les autres ont comme besoins insatisfaits. Il ne sert à rien de produire ce qui est en surproduction ou des besoins non nécessaires dans un régime libéral, le faire c’est un régime communiste qui nous impose ce que nous devons produire pour les besoins de la nomenklatura et pour impressionner le monde par sa force de frappe.
    Le régime libéral est un régime capable de s’adapter aux évolutions de la société et savoir que si la solidarité entre individus ne se fait plus au sein d’une famille mais au sein d’une vie en société nationale, actif et inactifs auront toujours besoin du marché pour les nourrir.
    Si vous n’acceptez pas ces progrès de la société et n’admettez pas que les ménages les plus aptes à capter les progrès de la société aident les ménages moins aptes à le faire, je ne vous souhaite pas que vos petits-enfants ou leurs enfants se trouvent dans la case des moins aptes. Mais, en ne l’acceptant pas, comment pourrez-vous enseigner que les moins aptes n’ont pas de droit mais que des devoirs de produire pour les autres, et qu’il devront le faire par des implications dans des associations ou par des travaux d’intérêt commun parce que formatés au devoir envers les autres et non formatés au droit de consommer sans besoin de produire ?
    Ce qui me surprend le plus chez vous c’est votre souhait du retour à la retraite de Bismark qui ne peut exister que du fait d’une forte inflation qui au final minimise le pouvoir d’achat du retraité sauf à ce que l’épargne que vous faites vous la mettiez à disposition de ceux qui vont surconsommer dans l’espoir que plus tard ils sous-consommeront pour vous rendre votre prêt : alors courage s’il ne le font pas.
    Certes l’on peut aussi investir son épargne, c’est-à-dire la somme nécessaire pour consommer à la retraite, combien de notre PIB chaque année ? Pensez-vous qu’il nous faut autant d’investissement pour réaliser nos outils de production qui devront s’amortir dans l’année, pour un même montant afin de satisfaire les besoins financiers en liquidité pour les retraités ?
    Vous ne paraissez pas savoir que l’épargne que vous voulez faire est une partie du prix de nos consommations que les entreprises avancent aux actifs avant que sa production ne devienne consommation et une fois cette avance distribuée à l’actif, si celui-ci l’épargne au lieu de payer le prix des choses qui permet de rembourser l’avance faite par les entreprises, que font les entreprises pour récupérer cette avance ?
    Que faisons-nous des productions qui ne peuvent trouver acquéreur à hauteur de votre épargne retraite ?
    Vous ne comprenez pas : je ne peux alors rien pour vous où alors vous parler des nombres complexes en mathématiques avec sa partie réelle (notre production des actifs qui devient la consommation des actifs et inactifs, dans une famille ou une société) et sa partie imaginaire (la valeur donnée aux consommations dont le partage de cette valeur aux seuls actifs ou actifs plus inactifs, plus organismes pour usages mutuels ou usages collectifs, n’est que l’outil qui permet le partage des consommations nationales aux actifs et aux inactifs qu’ils en fassent usage familialement, mutuellement ou collectivement).
    Supprimer une partie des valeurs imaginaires (épargne retraite) une partie de la partie réelle reste sur le carreau (la production ne devient pas consommation).
    Ce qui précède explique pourquoi Karl Marx nous a dit  »la monnaie masque la réalité : la production et sa vitesse de circulation (en parallèle de la circulation de la monnaie en sens inverse) ». Hélas on a préféré de lui l’idéologie de la lutte des classes.
    Biens entendu nos besoins sont infinis mais si nous sommes éduqués à savoir que nous ne pouvons satisfaire nos besoins non par les bienfaits de l’État providence, ni avec des droits acquis ni grâce à des entreprises payeuses mais à hauteur de nos capacités à produire pour les autres, nous découvrirons qui  »vole » les autres en consommant plus qu’il ne produit.
    Nous comprendrons alors pourquoi le paysan qui toute sa vie a produit pour satisfaire la consommation des autres ne puisse vivre, actif et surtout inactif, qu’avec peu de production des autres, alors qu’un Mélenchon et bien d’autres qui produisent ?? pour que les autres vivent à l’aise et puissent économiser pour se faire un complément de retraite.
    Au fait savez-vous ce que produit l’épargne sous la pile des draps ? un arrêt de la circulation de la monnaie, un arrêt des productions qui ne deviennent pas consommations, ce qui arrête la production et crée du chômage et quand cette épargne se fait par psychose de lendemains difficiles par crainte (impossible en France) de retombées de crises de subprime ou de dettes souveraines grecque ou espagnole ou autres nous n’avons pas affaire à une crise n° 2008, mais à une crise psychique.

  71. @ Zonzon | 06 juillet 2018 à 09:05
    Rassurez-vous ami Zonzon, il ne m’avait pas échappé que nous n’étions pas exactement du même bord, mais cela n’a aucune importance. Entre gens intelligents il est possible d’avoir des idées divergentes et malgré tout entretenir des relations cordiales. Il n’y a guère que les imbéciles qui se croient obligés de polémiquer dès qu’on ne partage pas leurs idées.
    J’ai bien conscience que sur ce blog XB n’a pas beaucoup de supporters. Je n’ose même pas imaginer la façon dont il est traité sur le blog de Rioufol. En ce qui me concerne, je préfère sa dialectique apaisée à celle d’un Laurent Wauquiez qui, bien que défendant une idéologie identique, a choisi le ton de la polémique en faisant davantage appel au côté obscur de la nature humaine qu’à l’intelligence de chacun.
    Le problème islamiste est très préoccupant, je vous le concède, dans la mesure où il s’agit d’une conquête civilisationnelle qui, à terme, peut menacer les racines judéo-chrétiennes de notre pays. Mais je pense que cette menace va finir par s’estomper, tout simplement parce que le régime de la charia n’est pas compatible avec un fonctionnement harmonieux de notre société. Les femmes musulmanes acceptent de moins en moins d’être traitées comme des servantes par leur mari, leurs frères et même leurs propres enfants mâles. Les mentalités des musulmans changent, lentement certes, mais sûrement et ce sont les femmes qui en seront les initiatrices. La femme est l’avenir de l’homme a dit Aragon. C’est vrai et surtout chez les musulmanes.
    La vision de Michel Houellebecq avec un président musulman n’est pas pour tout de suite. Rendez-vous tous les deux sur ce blog dans cinquante ans pour en reparler !

  72. Zonzon, haut bourdon de la chrétienté qui résonne et qui sonne, puisqu’on manque de président, vous devriez postuler, tout obligé alors de vous-même vous décapiter : un auto-sacrifice et l’accès à la divinité, qu’est-ce que vous en pensez, n’est-ce pas le meilleur moyen d’être Français ?

  73. @ Exilé | 06 juillet 2018 à 09:14
    Vous devriez savoir qu’il est impossible d’évoquer le monde africain sans que Claude Luçon, débarque en maître et vous raconte son Afrique que lui seul connaît, apprécie et soit capable de normaliser. D’ailleurs, il aurait pu être le premier blanc président de l’Afrique si l’on avait bien voulu l’écouter. Il est difficile de converser sagement dans ces conditions, c’est comme avec Ange LERUAS qui vient de temps à autre pour capter l’intérêt de quelques interlocuteurs sur ses folies du vivre-ensemble communiste avec des démonstrations shadokiennes. Elusen a disparu momentanément ce qui fait que l’asile est un peu plus calme, mais certaines dames ont du vent dans les voiles et s’emballent.
    Continuons donc à être, en Afrique, des « dignes-d’un-don », laissons les Chinois faire ce que nous n’avons pas su réaliser à partir des années 1960 et faisons en sorte de disparaître dignement.

  74. @ Achille
     » Les femmes musulmanes acceptent de moins en moins d’être traitées comme des servantes par leur mari, leurs frères et même leurs propres enfants mâles. Les mentalités des musulmans changent, lentement certes, mais sûrement et ce sont les femmes qui en seront les initiatrices. La femme est l’avenir de l’homme a dit Aragon. C’est vrai et surtout chez les musulmanes. »
    Vue de l’esprit.
    C’est ce que je me disais dans les années 1980, mais elles sont en réalité les instruments de la perpétuation de l’oppression. J’ai tant d’exemples concrets à citer… mais je ne veux pas faire de hors-sujet…

  75. @ Achille
    « Mais je pense que cette menace va finir par s’estomper, tout simplement parce que le régime de la charia n’est pas compatible avec un fonctionnement harmonieux de notre société. Les femmes musulmanes acceptent de moins en moins d’être traitées comme des servantes par leur mari, leurs frères et même leurs propres enfants mâles. Les mentalités des musulmans changent, lentement certes, mais sûrement et ce sont les femmes qui en seront les initiatrices. »
    Il est toujours possible de penser, mais encore faut-il que la réflexion s’appuie sur des faits et non pas sur de simples sentiments.
    Or les faits sont là, impitoyables : des femmes musulmanes, par exemple des gardiennes d’immeubles parisiens, qu’à une époque rien ne permettait ne distinguer notablement de leurs consœurs lusitaniennes, portent désormais le voile (vu à Paris).
    Idem pour des jeunes femmes qui il y a quelques années s’habillaient parfois avec une certaine élégance française.
    Dans certaines cités, des groupes patrouillent dans les immeubles pour vérifier que tout le monde fait bien le ramadan.
    Les gens surpris en train de manger ou de fumer dehors pendant cette période peuvent se faire passer à tabac, y compris des « mécréants ».
    Les cabas sont parfois fouillés à l’entrée des immeubles, pour vérifier qu’ils ne contiennent pas d’aliments prohibés.
    Bien entendu, il est impensable qu’une femme seule fréquente certains lieux, comme les cafés.
    Les jeunes filles turques sont envoyées « au pays » pour y être mariées de force.
    Tout cela en France, avec la complicité attendrie de nos idiots utiles, à l’ombre des paraboles irradiées par les satellites transmettant la bonne parole et les modèles comportementaux correspondants.
    Dans les Émirats arabes unis, vivant le plus souvent à l’occidentale en matière d’usage de biens de consommation parfois dans une ambiance de luxe, il faut se lever de bonne heure pour trouver un signe tangible de changement profond des mentalités, même si pour la galerie il existe certains signes d’évolution, arbres qui cachent la forêt.
    http://www.lepoint.fr/monde/emirats-arabes-unis-la-question-de-la-femme-progresse-21-07-2016-2055863_24.php
    En Arabie saoudite, si les femmes sont autorisées à conduire des automobiles, il n’est pas certain qu’elles échappent totalement à la possibilité de se faire décapiter au sabre pour raisons de mœurs non conformes…
    En Égypte, un médecin réputé, supposé évolué selon les critères occidentaux, a commis il y a quelques années un « crime d’honneur » sur une femme de sa famille.
    En Égypte toujours, des jeunes filles coptes sont razziées, converties et mariées de force à des musulmans.
    https://www.infochretienne.com/egypte-filles-coptes-seduites-enlevees-forcees-de-se-convertir-a-lislam-vendues/
    A part ça, rien à signaler.

  76. Robert Marchenoir

    @ Ange LERUAS | 06 juillet 2018 à 09:17
    Votre pensée est extraordinairement confuse. On pourrait vous comprendre plus aisément (si tant est que vous vous compreniez vous-même), pour peu que vous consentiez à employer les concepts définis par la science économique, au lieu de notions nébuleuses sorties tout droit de votre cerveau.
    On pourrait mieux vous comprendre, aussi, si vous consentiez à parler d’une chose à la fois, au lieu de tout mélanger, pour tenter d’inventer en trois coups les gros une théorie englobante et jamais vue jusqu’à présent.
    L’économie est certes une science molle, une science humaine, mais c’est une science. Ses bases en ont été posées et perfectionnées depuis des siècles. Commencez donc par étudier, et utiliser ce que les économistes ont établi, avant d’essayer de nous inventer le moteur à eau.
    Vous voulez parler de retraite ? OK, parlons de retraite. Il y a différents régimes de retraite en vigueur dans le monde : celui des sociétés arriérées (chacun se débrouille, les enfants nourrissent leurs vieux parents) ; celui en vigueur en Russie (de toutes façons, vous allez claquer avant d’atteindre l’âge de la retraite) ; la retraite par fonds de pension ; la retraite à points ; la retraite par répartition que le monde entier nous envie ne nous envie pas…
    Lequel préconisez-vous ? Pourquoi ?
    Que me parlez-vous d’inflation et d’argent caché sous le matelas ? La retraite par fonds de pension consiste, tout au long de la vie active, à épargner une part de ses revenus pour les placer. Cela signifie les investir en Bourse (et accessoirement, dans d’autres placements utilisés pour répartir les risques).
    Cela veut dire que vous placez votre épargne sur, mettons, quarante ans, ce qui est une durée considérable, et vous permet d’augmenter fortement votre capital une fois parvenu à l’âge de la retraite. A cette date, vous commencez à désinvestir, c’est-à-dire à employer les revenus de votre capital, qui néanmoins continue à fructifier jusqu’à votre décès.
    Au lieu qu’avec le système actuel, lorsque votre fameux ménage « actif, riche donc méchant » donne 10 euros à votre fameux ménage « retraité, pauvre donc gentil », par l’intermédiaire de sa caisse de retraite, à l’instant même où il les a gagnés (c’est le principe même de la retraite par répartition), le retraité ne touche que 10 euros — et encore ! 10 euros, moins les frais d’entretien de la cohorte de fonctionnaires ou assimilés qui « gèrent » le système.
    Vous ne préféreriez pas toucher 50 euros, au lieu de 10 ? Au passage, l’investissement en Bourse permis par les fonds de pension permettrait, aux entreprises françaises, d’accéder au capital dont elles manquent cruellement.
    Contrairement aux sornettes socialistes dont on nous abreuve, il y a un manque criant de capital en France. Raison pour laquelle nos entreprises, à peine connaissent-elles un maigre succès, sont rachetées par des entreprises étrangères, souvent américaines ou chinoises.
    Car les Américains ont la retraite par fonds de pension. Résultat, leurs caisses de retraite sont de gigantesques investisseurs, capables de fournir à l’économie de leur pays le capital dont elle a besoin. Ce qui permet, tout à fait accessoirement, aux actifs d’être moins souvent au chômage, et de bénéficier de meilleurs revenus. Donc d’une meilleure retraite…
    Nous, à la place, nous avons le système franco-fanchouille de l’assurance-vie, qui consiste essentiellement, pour les banques ex-nationalisées, à capter l’épargne des Français pour la placer en obligations d’Etat — c’est-à-dire pour payer la nourriture et les congés-maladie frauduleux des fonctionnaires.
    La France « investit » dans les fonctionnaires, les Etats-Unis investissent dans les entreprises.

  77. @ Achille | 06 juillet 2018 à 10:14
    Il est fort difficile de trouver un homme providentiel, si sur les différents sujets, les uns et les autres s’opposent, ce qui ne fait que remettre à plus tard la solution à un problème. Faut-il attendre que les choses s’arrangent d’elles-mêmes ou chercher le chemin qui nous mène à améliorer notre vivre-ensemble que ce soit sur le sujet de l’immigration ou de l’islamisme ?
    Faut-il attendre sagement que la femme soit la solution de l’homme sans les aider ?
    Einstein nous dit  »ce n’est pas par les chemins qui nous ont menés aux problèmes que nous les corrigerons, ce n’est que par une voie détournée que nous y parviendrons ».
    Une de ces voies ne pourrait-elle pas être celle qui suit ?
    En 1978, nous avions une régénération convenable.
    En 1985, nous épuisions notre renouvellement en dix mois.
    En 2015, cette durée a chuté à sept mois.
    Et les prévisions pour 2050 la réduisent à un mois et demi…
    L’économie, l’écologie et la démographie sont indissociables.
    L’économie ne devrait pas être notre souci majeur puisque peu difficile à résoudre. Notre plus grosse inquiétude doit consister à ménager l’avenir de l’espèce humaine, ce qui passe par une régénération naturelle sur notre planète.
     
    Pour que cette régénération soit convenable, trois solutions s’offrent à nous. Il faut les mettre en action en simultané :
    ·        la décroissance de nos besoins individuels
    ·        la décroissance de consommation de notre environnement pour chacune de nos productions
    ·        la décroissance de la population qui commence par la décroissance de la natalité
     
    Il faut bien comprendre que nous sommes dans l’incapacité, nous, pays riches, de satisfaire les besoins des pays pauvres, et cette incapacité se traduit par une obligation d’émigration de ces nations pauvres – émigration dont la cause n’est pas économique mais résulte d’un problème de surnatalité.
     
    Prenons par exemple les populations confondues de l’Algérie et du Maroc : 25 millions d’habitants en 1962, contre 75 millions en 2015. Sans parler des pays africains, qui ont un taux de natalité bien supérieur et qui, comme le Maroc et l’Algérie, sont principalement des pays musulmans.
     
    Cette observation n’a pas de caractère communautariste mais laisse à penser que le cultuel (branche de la culture) a des conséquences sur la démographie et, au-delà, sur l’économie, au même titre que le culturel, qui détermine le comportement de chacun d’entre nous, qui composons une nation, laquelle ne peut être que le reflet de nos comportements individuels suivant la culture dans laquelle nous vivons.
     
    Ce n’est donc pas notre incapacité à produire pour ces nations défavorisées qui fait que ces nations sont pauvres, c’est leur démographie qui les empêche de développer les outils de production nécessaires à une constante nécessité de combler des besoins croissants.
    Les nations riches ne sont pas la cause de nations pauvres, comme les émigrés ne sont pas, individuellement, responsables de ce besoin d’immigrer.
    Nous avons un problème de surnatalité à résoudre.
    Si nous voulons y parvenir, il faut que cesse cette vision que la vie sur Terre n’est qu’une étape pour atteindre l’au-delà en passant par cette apocalypse dont saint Jean dit avoir eu la révélation dans sa grotte, après l’explosion de la foudre qui l’a ébranlée, et dont Mahomet, dans sa grotte lui aussi, affaibli après quarante jours de jeûne (comme Jésus a jeûné quelques siècles plus tôt), dit avoir eu la révélation par l’ange Djibril (Gabriel, pour les chrétiens, le même qui a fait l’annonce à Marie et qui est apparu à Abraham).
    Pour vous permettre de mieux juger les interventions de cet ange rappelons que dans la sourate de la table (44,46), Dieu a annoncé l’antériorité de la Torah et des Evangiles : le Coran étant la continuité des messages antérieurs qui vient redresser les déviances du judaïsme, et du christianisme, d’où cette dernière apparition de l’ange Gabriel à Mahomet, pour faire cesser ces déviances en laissant entendre qu’il n’aurait jamais dit à Abraham que Dieu refusait le sacrifice humain, ni ordonné à Moïse et à Jésus « Tu ne tueras pas », mais aurait révélé la vraie parole de Dieu que Mahomet est chargé de transcrire : « Tu tueras infidèles et mécréant qui se mettent en travers du chemin de ta foi, qui te mène jusqu’à moi ! »
     
    N’est-il pas vrai qu’à chaque fois, les révélations de l’ange Gabriel dans les évangiles, Djibril dans le Coran et Ġabrīēl dans la Torah ont été ‘’paroles d’évangile’’ pour des siècles et des siècles, pour ceux qui se référent à ces apparitions respectives ?
     
    Alors, supposons qu’aujourd’hui, Gabriel, Djibril ou Ġabrīēl vienne nous dire : « Vous avez mal compris la parole de Dieu. Dieu veut que toutes les confessions apprennent à vivre ensemble, et mon domaine est ouvert à ceux qui, sur Terre, font autant pour les autres que les autres font pour eux de choses agréables et utiles à la vie ;  je vous demande de ne rien faire pour mon plaisir autre que de faire uniquement du plaisir à ceux qui vous entourent ! »
     
    Serait-il cru ?

  78. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 06 juillet 2018 à 08:01
    « Vous dilapidez notre trésor, l’amour du prochain, et trahissez toute espérance de progrès commun, de respect mutuel, d’établissement de la justice, blabla. »
    Ecoutez, Aliocha, je vous propose un deal. Vous vous occupez de répandre l’amûûûr et les p’tits poèmes, et moi je m’occupe de répandre la haine et la réflexion. Et puis on se retrouve pour faire le bilan. Okay ? Reconnaissez que c’est une offre inespérée.
    « …Vous mesurez les QI à l’aune de votre bêtise, vous n’avez pas encore compris que je suis presque d’accord avec tous les diagnostics que vous faites, mais condamne fermement les conclusions que vous en tirez. »
    C’est ç’la, oui… Un peu comme 100 % des politiciens sont « d’accord avec les diagnostics du Front national, mais condamnent les solutions qu’il préconise ». Et, comme on le voit, les « solutions » appliquées par les politiciens politiquement corrects ont fait disparaître le problème…
    Nous sommes curieux de connaître quelles sont les « conclusions » que le super-intelligent Aliocha tire de son « diagnostic », c’est-à-dire les solutions politiques qu’il préconise.
    En dehors de : Macron c’est mon dieu, et je l’ai-ai-ai-meuh, plus l’amûûûr universel, plus des petits poèmes avec beaucoup de chameaux dedans — et beaucoup de mépris pour l’Occident, tiens donc !
    Mais je pense que nous pourrons attendre longtemps.
    P.S.: Vous n’aimez pas mon roi des zoulous ? Moi je trouve qu’il a une bonne bouille. Tant qu’à se retrouver avec des Noirs ridicules dotés d’accoutrements grotesques à l’Elysée, autant prendre celui-là. Ca ne peut pas être pire…
    Et puis lui, au moins, il dit des choses sensées : c’était mieux en Afrique du Sud sous l’apartheid, les Blancs le respectaient, les Noirs ont tout détruit et l’histoire les jugera sévèrement.
    Ah ! et puis il a aussi exigé « que les immigrés prennent leurs affaires et s’en aillent ». Un bon roi, Goodwill Zwelithini, à n’en pas douter…

  79. Claude Luçon

    @ Exilé | 06 juillet 2018 à 09:14
    @ Robert Marchenoir | 06 juillet 2018 à 01:44
    @ hameau dans les nuages | 06 juillet 2018 à 00:04
    Je suis basiquement d’accord avec vous, bien sûr que nous ne pouvons pas recoloniser l’Afrique, ni personne d’autre.
    Je me suis mal expliqué.
    Mon exemple du puits d’eau et du panneau solaire était une caricature, ce ne voulait être, symboliquement, que le premier coup de pioche d’un immense chantier.
    Quand nous disons à l’Iran en 78, au Nigeria en 93, à l’Irak en 2004, la Libye en 2011, la Syrie et les autres qu’ils doivent changer de gouvernement nos politiciens et médias font de la colonisation.
    Nous n’avons plus le droit de chanter les droits de l’homme tout en disant aux autres ce qu’ils doivent faire et en les punissant s’ils ne nous écoutent pas soit par sanctions financières ou bombardements, sinon nous pratiquons une nouvelle forme de colonisation sans occupation.
    Aussi cruel que ce soit c’est à eux d’apprendre à être des citoyens et de construire leur pays, à eux de comprendre qu’ils partent avec un handicap gigantesque, celui de ne pas avoir développé sciences et technologies par le passé, d’avoir à faire un bond de modernisation colossal, de passer du toukoul au gratte-ciel !
    A eux, comme les Anglais et nous de couper la tête de leur roi, ou s’entre-massacrer comme les Américains (encore une fois c’est symbolique !)
    L’évolution d’un pays est à ce prix.
    Ce dont je suis convaincu est que si nous voulons maîtriser l’immigration de masse que nous connaissons et qui, je crois, s’amplifiera, il nous faut aider l’Afrique à se développer, fixer ses populations.
    Je suis convaincu aussi que nos politiciens pas plus que l’ONU, ne sont la solution. Je les ai vus à l’oeuvre.
    Il faut trouver une autre solution sous forme d’un investissement à long terme. Je pense d’ailleurs que les Chinois sont en train de le faire.
    Nous vivons, pour le meilleur et surtout pour le pire, dans un monde trop capitaliste qui pour le moment ne montre aucun signe de changement même s’il semble être au bord de l’implosion. C’est ce monde-là, en s’ouvrant, qui doit aider à développer l’Afrique.
    Partant de là il faut placer le problème sur le plan humain, financier et technologique comme cela a été fait avec le pétrole (toujours symboliquement).
    Koweït était un petit port minable en 1954, Abu Dhabi n’existait pas en 1968, en 68 aussi Dubaï était un peu mieux que le Koweït mais loin d’être le pays qu’il est aujourd’hui.
    Les vieilles traditions, même en Arabie saoudite, explosent sous l’évolution de notre monde matérialiste en progression de plus en plus rapide.
    C’est aussi pourquoi je crois que nous voyons, et subissons sous forme de dommage collatéral, l’agonie de l’Islam.
    Je l’ai déjà écrit ici la solution passera par les femmes.
    Il faut chercher des solutions de ce genre, l’Afrique est riche, il faut travailler avec la base, ne pas oublier le pékin de la brousse, en particulier l’éducation, tout comme chez nous nous devons ne pas oublier nos campagnes comme cela a été fait jusqu’ici.
    Nos féministes doivent participer à la solution.
    Le problème n’est pas simple bien sûr !
    Mais il y a quelque part une solution.
    Nous formons des gens pour aller sur Mars, après en avoir envoyé sur la Lune, l’Afrique n’est pas si loin (encore un symbole).
    Une des choses qui m’a surpris en rentrant en France définitivement après plus d’un demi-siècle d’absence est de voir la masse de bonne volonté des gens, Coluche a fait des émules, la quantité étonnante d’associations de tous genre, le Français est rouspéteur, gueulard même, mais il a un grand cœur et, plus, il est fier de son pays tout en le critiquant avec vigueur. Et je sais par expérience qu’il sait se discipliner quand c’est nécessaire.
    Fraternité n’est pas un vain mot chez nous.
    C’est de là qu’il faut partir : de la base, de citoyens à citoyens, mais pas en aidant les gens à s’installer chez nous, en les aidant à s’installer chez eux.
    Peu après les indépendances en Afrique vers 1960, utilisant des professionnels retraités volontaires, les Britanniques avaient créé un corps de fonctionnaires et de financiers pour assister les Africains à organiser leurs gouvernements. En parallèle les Américains avaient créé un corps d’ingénieurs pour aider ces même pays à se développer. Nous n’avions trouvé rien de mieux que d’envoyer des gamins, des coopérants supposés techniques, pour éviter, en vérité, à ces gamins de faire leur service militaire et dont certains ont été recrutés sur place par des entreprises françaises, dont la mienne, à court de main-d’oeuvre expatriée, et encadrés par des Français.
    En Afrique les anciens avaient, et ont sans doute toujours, leur importance, on les écoute.
    Les Britanniques et les Américains avaient raison en envoyant des cheveux blancs, nous pas en envoyant des gamins à peine sevrés.
    Malheureusement ces deux initiatives se sont heurtées aux fonctionnaires de l’ONU et n’ont pas reçu le support des gouvernements UK et US. Ces gens-là ne demandaient pas de salaire, seulement leur transport et entretien sur place, mais ils concurrençaient les très chers et très inutiles fonctionnaires de l’ONU trop occupés à organiser leurs cocktails. La Somalie est l’exemple le plus spectaculaire de l’ineptie de l’ONU qui a géré le pays après 1945.
    Patrice Charoulet vient d’être malmené sur ce blog, il fut pourtant, à son échelle, une des solutions au problème de l’Afrique : l’éducation des masses. Ce dont bien peu de commentateurs du blog peuvent se vanter !
    L’Afrique est un problème qui nous concerne tous, pas seulement Macron et Borloo.

  80. Michelle D-LEROY

    @ Zonzon
    « Les juifs se cacheront derrière les pierres et les arbres, et les pierres et les arbres diront : Ô musulman, ô serviteur d’Allah, il y a un juif qui se cache derrière moi, viens le tuer » ou le fait que « le jugement dernier n’arrivera pas tant que les musulmans n’auront pas combattu les juifs. »
    Un imam de Toulouse a dit cela ? Je découvre avec stupeur. Et personne n’a rien dit ? Les médias sont restés muets ?
    Je comprends mieux l’inquiétude du Président Macron dans son discours au Panthéon, lorsqu’il dit « Les vents mauvais commencent à souffler… »
    Tout s’éclaire !

  81. Elle est pas belle, la France en bleu ?
    Allez, allez, les aigris, aux poèmes ou au fossé des réflexions, la victoire nous attend.

  82. @ Ange LERUAS
    « Alors, supposons qu’aujourd’hui, Gabriel, Djibril ou Ġabrīēl vienne nous dire : « Vous avez mal compris la parole de Dieu. Dieu veut que toutes les confessions apprennent à vivre ensemble, et mon domaine est ouvert à ceux qui, sur Terre, font autant pour les autres que les autres font pour eux de choses agréables et utiles à la vie ; je vous demande de ne rien faire pour mon plaisir autre que de faire uniquement du plaisir à ceux qui vous entourent ! »
    Serait-il cru ? »
    Bien sûr que non.
    C’est peut-être pour ça qu’il paraît qu’il y aura un jugement dernier, Dieu soi-même descend sur Terre, et juge les bons et les méchants.
    En première analyse, on dira que la justice est rétablie. En deuxième, non… Car on punit les méchants quand le monde qu’on a créé pousse à la méchanceté. La rareté qui oblige à se battre pour les ressources, l’instinct, le désir mimétique. Je n’explique rien, on me dit que je fais long… En fait, c’est surtout que je n’ai pas envie de me répéter, oui l’instinct existe, le désir mimétique qui est…
    En fait, il y a deux injustices, pour tout le monde, une vie de souffrance et de mort, subir et subir. Et une pour les bons, enfin, ceux qui essaient, et qui en prennent plein la tronche.
    Et ensuite, les gagnants par méchanceté sont punis de s’être adaptés au monde par celui qui a créé le monde pousse-au-crime.
    Franchement… Enfin, on pourrait arranger les choses de manière plus décente, Dieu vient réparer le monde sans punir personne et en sauvant tout le monde. Eh non, je ne suis pas tout-puissant non plus, je fais ce que je peux.
    Il est bien naturel que je pardonne les imperfections inévitables de mes créatures, que je les sauve, et d’espérer qu’elles en fassent de même pour moi, m’aimant comme je les aime.
    En attendant ce happy end, les hommes étant ce qu’ils sont, leur demander d’être raisonnable est… absurde ?
    J’aurais tendance à le penser, mais ici, on trouve des gens faisant la morale à des gens peu capables de les comprendre sans s’adapter un tant soit peu au public visé. Il semble que le bien soit visé, mais qu’il s’agisse aussi d’une obligation identitaire aussi, moi, je m’identifie en personne qui me lance dans toute intervention fondée en morale sans me poser de questions de sens et de méthode.
    Bon, on dira que prêcher peut être utile. A condition que beaucoup le fassent avec grand talent. Et en montrant l’exemple. Je ne vise personne, je me pose la question de savoir si je devrais le faire, essayer d’augmenter nos capacités, risque que cela soit pris comme vantardise ? D’un autre côté, en plaisantant sur soi, on risque d’être tourné en dérision, diabolisé…
    Bref. Un art.
    D’autre part, comme je l’ai dit, notre nature tarée nous retient… Mais je pense et espère et crois de toute manière qu’on n’a rien de mieux à faire que d’essayer, par l’allongement de la vie et l’augmentation de l’intelligence principalement.
    Ce serait long à expliquer, et on me dit que je fais trop long. De toute manière, ça me semble évident. Tellement ! Mais comme je sais que chacun vit dans son monde…

  83. XB ne m’inspire aucune confiance ni aucun bavardage à rallonge.
    C’est un politicard au sens péjoratif du terme, avec, prises au hasard, rien que des rimes en ARD.
    Combinard, pantouflard, accessoire, repoussoir, faiblard, papelard, braillard, vieux briscard, Filochard, cafard, bavard, repoussoir.
    Et illusoire.

  84. @ Robert Marchenoir | 06 juillet 2018 à 14:45
    A mon commentaire vous répondez :
     »Votre pensée est extraordinairement confuse. On pourrait vous comprendre plus aisément (si tant est que vous vous compreniez vous-même), pour peu que vous consentiez à employer les concepts définis par la science économique, au lieu de notions nébuleuses sorties tout droit de votre cerveau. »
     »On pourrait mieux vous comprendre, aussi, si vous consentiez à parler d’une chose à la fois, au lieu de tout mélanger, pour tenter d’inventer en trois coups les gros une théorie englobante et jamais vue jusqu’à présent. »
    Le fait de ne pas arriver à me comprendre était déjà inclus dans mon commentaire et j’y ai ajouté que je ne pouvais rien pour vous sauf à ce que vous considériez l’économie comme une analogie aux nombres complexes en mathématiques, nombres qui se composent de deux parties, l’une dite réelle et l’autre dite imaginaire deux parties inmélangeables mais dont toute modification d’une des parties produit un effet sur l’autre.
    Ce n’est pas parce que vous ne comprenez pas qu’obligatoirement les autres ne peuvent pas comprendre et en particulier l’auteur.
    Vous me reprochez de traiter tout à la fois au lieu de traiter l’un des sujets après l’autre, cette demande vous éloigne de la réalité de l’économie qui est un tout dynamique et ne permet pas d’isoler une point particulier.
    Quant à la théorie que vous me demandez d’apprendre et non de chercher à inventer pour qu’elle soit  »en trois coups les gros une théorie englobante et jamais vue jusqu’à présent », pouvez-vous me faire la synthèse qui fasse consensus entre tous ceux qui considèrent connaître cette théorie que je dois apprendre ?
    Ludwig von Mises nous dit que l’économie que nous devons retenir est celle dont nous avons besoin et non celle que les idéologies veulent. Vous conviendrez donc que l’économie qui exalte l’État-providence, les droits acquis, et les entreprises payeuses et qui n’est pas consensuelle ne doit pas être conservée mais remplacée par une économie qui convienne à notre mode de vie dans des sociétés nationales, puisque c’est ainsi qu’au présent nous vivons.
    Les théories sont toutes appelées à changer au fur et à mesure des évolutions et nous n’avons pas su rédiger une théorie économique qui tienne compte des deux évolutions aux XX° siècle :
    – le passage de la solidarité familiale à la solidarité entre citoyen
    – l’augmentation énorme d’usage de nos consommations nationales en usages mutuels et en usages collectifs.
    Vous ne pouvez pas me reprocher de tenter d’écrire cette théorie qui comme toute théorie demande à passer le test qui consiste à démontrer qu’elle est une fois fausse pour la remplacer. Avant cela elle reste vraie.
    Tant que vous nous direz que les charges patronales sont payés par le patronat et les charges salariales par le salarié, comme la théorie que vous chérissez, les uns pour moins de charge salariale et les autres pour moins de charges patronales, vous raisonnerez avec une théorie fausse puisque seul le consommateur paye et l’entreprise transforme directement ou avec l’aide d’organismes, le prix payé par le consommateur en rétributions des actifs attributions aux inactifs, contributions pour usage mutuel ou usage collectif.
    Puisque ne peuvent exister des charges payées par les salariés ou le patronat, vous devez changer votre théorie pour supprimer la technique présente de la construction du prix des choses faite suivant l’idéologie de la lutte des classe, par la technique qui considère l’usage fait du prix des choses (partie imaginaire des nombres complexes) puisque seul cet usage permet l’avenir de la circulation puis le partage des productions devenant consommation (partie réelle des nombres complexes).
    Voyez-vous Galilée pour passer de la physique irrationnelle à la physique rationnelle l’a fait par un discourci (discours raccourci) de trois jours, pour passer de l’économie irrationnelle issue de l’idéologie de la lutte des classes à une théorie économique rationnelle qui explique les différentes phases de l’économie de notre vie en société nationale à côté d’autres nations : il ne faut que deux heures.
    Mais empêtré dans des préjugés vous refusez d’en perdre deux pour en perdre des centaines à bloguer, peut-être de peur de devoir renier vos savoirs du passé ?
    Personne ne m’a encore dit pourquoi : si ce n’est que c’est impossible mais,sans avoir essayé !
    Il faut dire que l’Education nationale nous formate à un handicap, avec son mode de pensée incapable de nous faire sortir d’un secteur de l’économie pour embraser le tout holistique et la dynamique : aussi bien à l’instant que dans l’espace et le temps comme les éducations des pays bien classés par PISA le font.
    C’est ce handicap qui vous fait décréter que deux heures c’est trop court alors que c’est suffisant pour apprendre à la fois la technique du discourci et les fondements de l’économie que notre société doit avoir pour satisfaire les besoins qui sont les nôtres.
    Je ne vais pas tenter de vous répondre dans la globalité sur la retraite par capitalisation et les fonds de pension concernant les pays qui s’y adonnent. Je me contenterai de vous inviter à savoir s’il est possible d’assurer de cette façon  »la retraite » à 100 % et qu’elle est l’incidence de ce systèmes sur la balance Target 2 pour les Etats-Unis, tout en examinant bien les comptes de fonds de pensions pour savoir si ce ne sont pas les nouveaux ‘épargnants » qui permettent le remboursement des anciens.
    Il vous faut aussi, pour répondre raisonnablement, savoir différencier l’investissement de l’épargne en bourse ou dans l’outil de production et en sus : les effets de retirer des attributions d’actifs et des rétributions d’inactifs du circuit de la monnaie qui est en parallèle de la circulation des productions voués à devenir consommations.
    L’économie étant un tout et dynamique vous conviendrez que par le simple discours, et non avec un discourci, ont peut perdre beaucoup de temps et être trop long pour tenter de faire comprendre ce qui est difficile à comprendre quand on n’est pas formé à conceptualiser la dynamique de l’économie qui se passe dans l’espace/temps et dans des lieux distants de façon cyclique où la monnaie n’a de valeur qu’à chaque changement de mains (parti imaginaire) en parallèle d’un changement de mains d’un bien, d’un service ou d’un patrimoine (partie réelle).

  85. @ Michelle D-LEROY
    « Les juifs se cacheront derrière les pierres et les arbres »
    Il s’agit d’un « haddith ».
    Il y a des gens qui ont été envoyés aux galères par la nouvelle inquisition pour avoir dit moins que ça…

  86. Robert Marchenoir

    @ Ange LERUAS | 06 juillet 2018 à 22:22
    Saperlipopette ! Nous avons touché un nouvel Aliocha. Comme s’il ne suffisait pas d’un seul…

  87. On ne pourra pas dire, Marchenoir, que vous n’êtes pas drôle ! Vous connaîtriez un peu d’anthropologie, vous vous apercevriez que vous auriez fait éclater de rire une assemblée d’initiés, avec votre roi Zoulou, démontrant de vous-même que le mimétisme n’est jamais plus fort que dans les oppositions.
    Alors, majesté, dévêtez-vous, enfilez donc le pagne, munissez-vous de lance et bouclier, dansez, dansez, dansez, c’est bon pour ce que vous avez :
    https://www.youtube.com/watch?v=cYGIbyBfspY

  88. @ Aliocha | 06 juillet 2018 à 18:12
    « Elle est pas belle, la France en bleu ? »
    Les joueurs avaient des maillots blancs.
    Encore des maillots de pseudos qui ne voulaient pas se dévoiler, je sens que Patrice va faire son nervous breakdown !

  89. @ Aliocha | 06 juillet 2018 à 23:50
    Je pense que vous savez comme moi que l’on peut s’imiter soi-même, René Girard écrivant je ne sais plus où que les écrivains, le faisant sur des années, étaient très mimétiques malgré les apparences.
    Que Robert Marchenoir soit un écrivain ou non, il est un écrit-bien, et a, comme dans la corporation, une grande propension à la continuité, ce qui est bien dans le sens parce qu’il continue à forer là où il a trouvé son filon, contre Poutine et autres manipulateurs, par exemple, et moins bien dans le sens où il peut ignorer certaines choses.
    Mais vous aussi, vous faites vos impasses, peut-être un peu pour les mêmes raisons, un peu parce que personne ne pouvant embrasser l’univers, on se délimite tout un territoire qu’on va agrandir, défendre, s’en servir comme base arrière et autres joyeusetés, éventuellement en disant que l’instinct territorial n’existe pas… Même moi, qui suis mal vu à cause de mon côté Goethe, et d’ailleurs d’autres choses encore ! En général fausses. Mais cela me soucie de moins en moins, grâce à ma confidente. Se traduire, enfin, pas pour qui me calomnie, faut pas pousser, et ne pas se tourmenter, voilà, il est évident que je ne lui parle pas d’ici, car il y a plus grave pour moi.
    Bref, Robert Marchenoir et vous vous renforcez mutuellement dans, si on est méchant, impasses, et si gentil, identité, et si objectif, sillon.
    Seulement, lui n’a, justement pas la théorie mimétique pour arrêter ou essayer de prendre du recul. Nous, si, nous avons donc la responsabilité d’avoir une attitude qui en tienne compte.
    Je crois que souvent, le mieux est de laisser les gens maturer… J’ai parfois donné des conseils à certains quand je croyais percevoir qu’ils en savaient assez pour comprendre, qu’ils étaient à un pas de se saisir d’une idée.
    En somme, fais ce que j’aurais aimé recevoir, et reçois aujourd’hui, le plus inattendu arrive, dans la vie, vraiment incroyable.
    J’ai de fortes raisons de penser qu’il est trop tard et que c’est ironique, dans ces circonstances. Mais comme ma confidente m’a interdit d’être pessimiste, j’essaie de faire de mon mieux, pour son enseignement, pour moi et parce que je veux l’encourager de mon mieux dans ses problèmes de santé.
    Avec l’idée que vous avez les éléments pour comprendre et avec un optimisme de commande, je vous demande de le faire.
    Je pense que pour ces préjugés, certaines personnes ont une approche plus équilibrée que la vôtre voire que la mienne, et qu’en somme, il s’agit moins de condamner quelqu’un que d’être triste de ne pas l’éclairer, surtout quand lui nous apporte ses lumières sur plusieurs réalités, post-soviétiques, entre autres.
    En espérant ne pas prendre les attitudes que je conteste, alors que tout le monde le fait tout le temps !

  90. L’essentiel, Noblejoué, est de ne pas répondre à l’injure par l’injure, et j’applique comme je peux ce principe avec Marchenoir comme je le fis avec vous, étant fort heureux de votre apaisement et de partager la science girardienne, ce qui n’entraînera jamais de céder sur l’essentiel, même si cela, au vu de nos moyens qui ne sont que mimétiques, nous fait immanquablement monter aux extrêmes, chaque chute n’étant qu’une occasion supplémentaire de progresser dans l’appréhension du phénomène et sa pédagogie, acceptant dans l’échange avec l’autre l’aveu de ce que nous sommes et qui est semblable à lui, même si à toute force il essaye de se particulariser pour mieux dénoncer ou dominer, mettant en lumière que nous ne désirons pas son désir, ce qui est leurre, mais l’imitons, le copions, définissant exactement la borne que notre condition met à la liberté.
    Ne pas en tenir compte est accéder à la tyrannie, au nom de la liberté, certes, mais en l’annihilant par ignorance de ces structures si simples qu’elles demeurent cachées à nos complexités, et qui amènent Marchenoir à singer un roi Zoulou pour mieux me contredire, délicieuse et comique pantomime.
    Je suis heureux, ami, de la progression de notre relation, c’est l’occasion de montrer par l’exemple qu’il est possible de ne pas être d’accord sans nier forcément la réalité de celui avec qui on correspond, qu’en cela nous défendons notre bien le plus précieux accueilli ici par nos hôtes et avec quelle diligence, la démocratie.

  91. Ah ! Voilà un arrêté qu’il est bon ! Enfin presque :
    « À l’instar de la liberté et de l’égalité, qui sont les deux autres termes de la devise de notre République, la fraternité devra être respectée comme principe constitutionnel par le législateur et elle pourra être invoquée devant les juridictions », a déclaré à l’AFP le président du Conseil, Laurent Fabius.
    Appliquons.
    M’étant fait traiter ici comme du poisson pourri par une intervenante un peu excitée que je n’avais pourtant en rien agressée, je vais pouvoir désormais exciper de mon droit constitutionnel à être traité avec fraternité, donc avec respect, politesse, courtoisie, charité, amabilité, bonté, affabilité, bienveillance, compréhension, indulgence, miséricorde, mansuétude, cordialité, magnanimité, sympathie, gentillesse, dévouement, patience, affection, douceur, délicatesse, prévenance etc.
    Bien entendu, en vertu de ce droit gravé dans le marbre, ces m’sieurs-dames du monde de la politique et des médias ainsi que certains locataires des palais nationaux sont aussi désormais gentiment invités à cesser de me traiter de façon globale ou non de populiste, d’extrémiste et autres noms d’oiseau, au risque de leur part de violer la Constitution.

  92. Robert Marchenoir

    @ Exilé | 07 juillet 2018 à 13:40
    « ‘La fraternité devra être respectée comme principe constitutionnel par le législateur et elle pourra être invoquée devant les juridictions’, a déclaré à l’AFP le président du Conseil, Laurent Fabius. »
    Eh bien ! je crois que nous y sommes : les gens qui nous dirigent sont officiellement fous comme des lapins. La fraternité comme principe juridique, voilà de quoi saboter de l’intérieur tout l’édifice du droit. Et ça vient du sommet ! Du Conseil constitutionnel !
    Le bisounoursisme est désormais la doctrine officielle de la France. Si vous ne saviez pas ce qu’étaient les « valeurs de la République », maintenant, vous le savez.
    Donc maintenant, on pourra se faire traîner devant les tribunaux parce qu’on n’est pas assez « gentil ». Ou, inversement, un criminel pourra être excusé parce que « gentil ». C’est le politiquement correct aux commandes.
    Bien entendu, la nature et les limites de la « fraternité » seront édictées par les frères, mais lesquels ? Les frères trois points ? Les frères communistes ? Les frères islamiques ? En matière de fraternité, tout dépend de la fratrie, bien évidemment.
    Est-il bien « fraternel » d’aller buter de l’islamiste au Mali ? pas vraiment. Est-il « fraternel » de mettre les pédophiles en prison ? Ce sont des gens comme les autres, après tout, et qui n’a pas ses petits problèmes ? Est-il « fraternel » de ne pas aimer les riches, de faire de la finance son ennemie, d’accuser les Américains d’être à l’origine de toutes les guerres dans le monde ?
    Pourquoi serait-il « fraternel » de fournir nourriture, hébergement, cartes SIM et conseils juridiques aux immigrés illégaux, alors qu’il ne serait pas « fraternel » de protéger ses frères français de l’invasion migratoire ?
    La fraternité pouvant être invoquée devant les juridictions, c’est comme le crime, inscrit dans le code pénal, consistant à être un ennemi du peuple soviétique. Passer d’une qualification négative (ennemi) à une qualification positive (fraternité) ne change rien, sinon l’hypocrisie accrue des oppresseurs.
    Dans les deux cas, l’arbitraire est au pouvoir. Dans les deux cas, l’application de la loi conduira, conduit déjà, à des bains de sang. En Union soviétique, c’était un peu plus franc du collier : c’étaient les agents du NKVD eux-mêmes qui tiraient sur la queue de détente, et se faisaient éclabousser de sang.
    En Union des républiques socialistes soviétiques françaises, la nomenklatura et les nouveaux kaguébistes font couler le sang de leurs compatriotes par l’entremise de leurs « frères » africains, musulmans, afghans, pakistanais, turcs, irakiens…
    Un schéma pas très différent du régime russe actuel, où l’oligarchie au pouvoir sous-traite à la mafia sa politique étrangère et intérieure, ses coups tordus en matière d’espionnage, la corruption des dirigeants étrangers, la répression des manifestations, l’assassinat des opposants politiques…

  93. @ agecanonix 07 juillet 2018 à 17:39
    Vous voulez enfermer les gens parce que fous selon vos lumières ? D’autres mettent les vieux en maison de retraite, méfiez-vous, de nos jours c’est plus la mode que la camisole de force.

  94. @ Robert Marchenoir | 07 juillet 2018 à 16:18
    Eh bien oui, ils veulent nous avoir jusqu’au trognon car le grand remplacement ne va pas aussi vite qu’ils le souhaitent et ils ont peur que cela cafouille entre-temps !
    Français chrétiens et athées pr,éparez-vous à disparaître le plus vite possible vous dérangez les sectes qui ont pris le pouvoir !

  95. Ainsi donc, l’entrée illégale sur le territoire reste un délit, mais ceux qui aideront un clandestin à entrer illégalement ne pourront être poursuivis ! Au nom de la Fraternité, l’un des trois amuse-gueules inscrits au fronton des bâtiments officiels de la République.
    Et qui a décidé ce monument de bêtise, ce contresens, cette imbécillité crasse ? Un collège de doctes personnages les plus capés de nos Institutions, les juges du Conseil constitutionnel, dits aussi les Sages, les Avisés, les Précieux, les Judicieux. Rien que du beau linge, nommés par tiers par le président de la République, le président du Sénat, le président de l’Assemblée nationale.
    Président actuel de ce Conseil constitutionnel : Laurent Fabius (dont l’anagramme est NATUREL ABUSIF) dont on pourrait discuter à perte de vue les actes passés ainsi que ceux de son fils dont la presse aux ordres se garde bien de rappeler l’actualité douteuse. Mais il fut « le plus jeune Premier ministre que François Mitterrand a donné à la France ». Puis président de l’Assemblée nationale logé au somptueux Hôtel de Lassay. Des titres pareils avec les hermines, décorations et privilèges qui vont avec, cela vous octroie automatiquement le droit de dire le dogme avec l’infaillibilité du Pape !
    Quelques timides voix se font entendre et parlent ‘’d’inacceptable’’ et même de ‘’violation des droits de la nation française’’ mais en haut-lieu, on continue de tout faire pour favoriser une immigration envahissante et on se refuse à chiffrer de façon réaliste le coût énorme de cette absurde opération.
    Les subventions pleuvent par milliards sur les associations jamais contrôlées qui, au nom de grands mots comme Fraternité, Humanité, Solidarité, Vivre ensemble etc. trafiquent avec des ‘’intermédiaires’’ véreux et se servent de milliers d’otages misérables pour faire croire au monde que seule la fraternité universelle peut les sauver. Sauf que ces « pauvres » migrants sont bizarrement pourvus d’euros et de téléphones portables dernier cri.
    Pendant ce temps-là, les commissariats de police n’ont plus un sou pour acheter du papier pour les photocopieuses, remplacer leurs vieilles Peugeot ni honorer les millions d’heures de RTT accumulées. Les suicides dans la police et la gendarmerie ont été multipliés par quatre pendant que l’on entretient savamment la haine anti-autorités et que l’émeute généralisée couve dans les banlieues mieux armées que la gendarmerie elle-même. Un gangster ultra-dangereux multirécidiviste peut s’évader en hélicoptère dans des conditions parfaites d’organisation, comme un vulgaire ministre entouré d’une suite nombreuse peut préparer ses déplacements, tandis qu’à Nantes la mort justifiée d’un voyou recherché déclenche des nuits d’émeutes interminables au détriment des riverains innocents qui voient leur voiture brûlée et leurs appartements ou magasins saccagés.
    Et comme d’habitude depuis des décennies, le gouvernement aveuglé par la possibilité d’une bavure se refuse à agir fermement et laisse la situation se dégrader de semaine en semaine. Au terrorisme islamique vient s’ajouter un terrorisme intérieur super-alimenté par les racailles importées qui déferlent de toute part. Racailles largement encouragées par une Justice pourrie par les juges rouges (du mur des cons) qui relâchent avec un simple avertissement un multirécidiviste endurci.
    Nous allons, très sûrement, vers le chaos si Macron continue son néfaste parcours.

  96. @ Aliocha
    « L’essentiel, Noblejoué, est de ne pas répondre à l’injure par l’injure, et j’applique comme je peux ce principe avec Marchenoir comme je le fis avec vous, étant fort heureux de votre apaisement et de partager la science girardienne, ce qui n’entraînera jamais de céder sur l’essentiel, même si cela, au vu de nos moyens qui ne sont que mimétiques, nous fait immanquablement monter aux extrêmes, chaque chute n’étant qu’une occasion supplémentaire de progresser dans l’appréhension du phénomène »
    Je ne suis pas d’accord.
    D’abord, on peut écrire des choses injurieuses et destructrices sans utiliser des mots estampillés injure… Je ne veux pas rouvrir de vieux dossiers avec vous qui m’avez aidé lors d’un lynchage, alors, autre exemple. Je suis quelqu’un de « reconnaissant-rancunier », je traite les autres comme ils me traitent.
    Si quelqu’un prétend que je fais des complots, suis contre un peuple qui au contraire me paraît estimable et « transparente », insulte vraiment vicieuse à deux titres, cette personne l’étant assurément, je la méprise. Expression très vicieuse… Car répondre oui ou non irait contre ma politique qui est de ne dire de moi que ce qui vient spontanément de moi et correspond tant à mon pseudo qu’à mes idées. Or mon pseudo Noblejoué veut dire que l’Homme, pour être noble doit avoir joué en esprit à l’être… Une autre charmante personne a donc dit que je jouais au noble, comme un rôle superficiel, non, comme le jeu est le moyen d’apprentissage des enfants et comme le rêve et encore le jeu, que ce soit rite, théâtre ou autre sont des instruments de transformation de soi. Mais si on veut être noble, on court le risque de penser, se projetant, que les autres le sont, alors que non, on sera donc joué. Il ne faut pas. Et enfin, cela se réfère à mon amour de la vie symbolisé par l’amour du vin dont un s’appelle ainsi lié à de bons souvenirs mais que je ne veux plus boire depuis le 10 septembre.
    Et donc, pour transparente ? Comme je l’ai dit, je n’ai RIEN à céder, révéler sur moi, si le neutre, pour autre chose que les objets, existait dans notre langue, j’écrirais en neutre, et c’est d’ailleurs ce que je fais avec les moyens du bord, ce que personne n’a relevé dans la ridicule dispute sur mon sexe et même sur mes mœurs, tout le monde croit lire des complots inexistants ou des envies de sexe tout aussi chimérique, et personne ne voit ça, je crois que j’aurais aussi bien pu écrire sans e mais cela ne correspond pas à une préoccupation chez moi, et cela a déjà été fait dans un roman…
    Mais en plus, il y avait les circonstances, si on dit être femme, c’est mal vu, si on dit, mais non un homme, ce n’est pas mal vu, mais parce que les gens sont bêtes, car se défendre ainsi quand dit de manière dépréciative va contre les femmes et peut faire douter de sa sincérité quand on les a défendues. En plus « transparente » fait bêta que l’on transperce de son intelligence supérieure. Or quoi de pire que de traiter un transhumaniste d’imbécile ? Certes, le mot n’est pas dit. Mais comme je vous l’ai rappelé, la manœuvre était bien plus sournoise… A une époque de transparence, dire qu’on ne l’est pas fait opaque, donc pas gentil, comploteur ? Puisqu’on me l’a déjà dit, en revanche, « transparente » fait bête. Et donc, je m’échappe comment ? Mais par le haut, comme toujours.
    Ma confidente dit que je méprise des gens, je lui réponds : des méprisables, qui ont fait ceci ou cela. Elle ne peut pas dire le contraire… Mais de mépriser le passé, ce qui est, pour le coup, vraiment très intelligent, se servir de la manière de penser et sentir de l’autre, et non plaquer la sienne. Ce que je trouve que vous faites à un point incroyable ! Désolé, mais vous allez contre ce que vous défendez.
    Donc, encore mon cas, pas de préjugé, si quelqu’un semble admirable, je l’admire, méprisable, je le méprise… Si quelqu’un a des deux en lui, partiellement l’un ou l’autre, car certains ont des aspects contrastés. Bref, contrairement à d’autres, je présume les gens innocents, traite les autres comme j’aimerais l’être, mais s’ils se comportent mal et persistent, les méprise, ce qui, je dois dire, ne me coûte rien, je les traite comme ils m’ont injustement traité, mais avec justice, puisqu’en défense.
    « étant fort heureux de votre apaisement »
    A vrai dire, d’autres vous rappellent qu’il y a des dangers dans le monde, et qu’il ne faut pas baisser la garde.
    Moi : j’essaie de défendre les victimes et les idées de René Girard, mais sur ce dernier point, la manière dont vous le faites ne m’aide pas.
    « même si cela, au vu de nos moyens qui ne sont que mimétiques, nous fait immanquablement monter aux extrêmes, chaque chute n’étant qu’une occasion supplémentaire de progresser dans l’appréhension du phénomène »
    Il y a chute, mais aussi bien au physique qu’au moral ou en politique certaines chutes sont IRRÉMÉDIABLES.
    Et donc, outre mon caractère tigre de Sibérie, c’est une des raisons pour lesquelles je ne suis pas naturellement en paix.
    Irrémédiable ? Ainsi, en politique, j’ai plus qu’assez démontré qu’un gouvernement mondial tyrannique ne pourrait jamais être renversé.
    Il faut donc être bien plus prudent… Et parler dans le langage de chacun, si j’avais la foi, je dirais « en langue ». Se traduire, que ce soit un scientifique qui doit parler scientifiquement à ses pairs et de façon profane au grand public et qui souvent fait les deux dans beaucoup de livres d’Histoire, mais tant et tant d’autres exemples que je ne veux pas donner parce que… parce que je n’en ai pas envie.
    D’abord, la flemme, ensuite, à quoi bon ? Je parie qu’il y a d’autres raisons, mais cela m’ennuie trop pour que j’aille vérifier.
    Quoi qu’il en soit, si je veux parvenir à mes buts, je dois m’apaiser… Je doute d’ailleurs que… Mais je n’ai pas le droit de douter ! Et mes buts, c’est quoi ?
    Mais si vous le demandez aux oracles des textes, des complots !
    Encore une fois, toute ma gratitude face aux accusations insanes que j’ai essuyées mais pas oubliées.

  97. @ Robert Marchenoir
    « Est-il bien « fraternel » d’aller buter de l’islamiste au Mali ? pas vraiment. »
    Pourra-t-on, de façon générale, condamner les soldats qui pourraient fraterniser avec ce que par convention on appelle l’ennemi, c’est-à-dire en fait des hommes comme vouzémoi, ayant les mêmes droits, avec l’AME gratuite en plus et pouvant bénéficier du droit d’asile, dans la limite des places disponibles (Chinois, s’abstenir) ?
    Les gens qui fraternisaient avec les Allemands en 1940 (« ils sont corrects ») n’étaient-ils pas sans le savoir des précurseurs méconnus de l’arrêté Fabius ?
    Faudra-t-il jeter sur la paille humide des cachots pour atteinte à la Constitution Florence Parly, titulaire du ministère de la Guerre sournoisement rebaptisé ministère de la Défense alors qu’il s’agit en fait d’un ministère de la Xénophobie pur jus ô combien non fraternel ?
    Un magistrat qui oserait encore infliger une peine à un coupable ne risquerait-t-il pas d’être traîné devant l’Inquisition pour manque de fraternité ?
    Tout suspect interpellé n’aura-t-il pas intérêt à mettre systématiquement en avant la clause de non-fraternité ?
    Toute critique de l’action du gouvernement de la part de l’opposition pourrait-elle entraîner pour le même motif la dissolution des partis qui la composent ?
    Idem pour la presse ?
    Les Français qui seront victimes des conséquences de la submersion migratoire ainsi favorisée par les Sages, pourront-ils accuser ces derniers de manque de fraternité à leur égard ?
    Etc.
    Les Sages (?) ont ouvert une boîte de Pandore dont les suites ne manqueront pas d’être inextricables.

  98. Il n’est pas question d’oublier, Noblejoué, mais d’accéder au pardon, donc à la liberté de ne pas être soumis à la tyrannie des représailles. Que serait le pardon s’il n’était qu’oubli ? Et la vraie force n’est-elle pas de dire à l’agresseur, dans ce contexte : « tout est oublié », lui proposant une rupture d’imitation, qui n’est pas renoncement à la protection, et tout ce que j’essaie de déployer ici tente d’aller dans ce sens, mais au contraire chemin vers une meilleure protection par une évolution de nos réflexes mimétiques, qui ne nécessite aucune justification.
    Nous sommes ce que nous sommes, et n’avons à le justifier que si on essaie de l’imposer aux autres, s’ils le refusent, c’est leur problème, ou le nôtre car nous essayons d’en faire système, et c’est une des problématiques que souligne Girard dans « Je vois Satan… » où le souci des victimes radicalisé se paganise, les puissances imitent le Christ de façon rivalitaire, Satan emprunte le langage des victimes pour mieux revenir à l’habitude païenne des jeux du cirque, situant le bonheur dans l’assouvissement de tous les désirs et la suppression des interdits, faisant de toute loi morale un instrument de répression, et imposant la violence comme seul recours, où le différent, et croyez à ma totale solidarité, court alors tous les dangers.
    Non, j’ai bien peur qu’à part renoncement total et univoque à la violence, il n’y ait d’autre protection à inventer et à présenter en exemple, et ce n’est pas renoncer à se défendre, mais accéder avec l’ennemi, notre semblable, à la vie et à la vérité.

  99. @ Aliocha
    « Il n’est pas question d’oublier, Noblejoué, mais d’accéder au pardon »
    D’abord, pardon d’un manque de clarté, j’ai bien compris que le pardon n’est pas l’oubli mais puisque faute qu’on permette les duels, il n’est pas faux de dire qu’il faut oublier… Quoi d’autre pour se désencombrer de ce qu’on n’a pas aimé chez les autres (vous nuire) et chez soi (que ça y ait survécu) ?
    C’est encore de soi qu’on doit être le plus insatisfait… Ma confidente, souvent, disait que je ne la laissais pas achever certaines phrases, mais les phrases, beurk ! En général, pas elle, les gens s’engagent à des choses qu’ils ne font PAS. Comme rien n’est pire que de s’encombrer d’espoirs, je préfère, autant que possible, éviter aux autres un manque de parole, et à moi un encombrement d’une chose, mais d’une chose ! L’espoir est encensé par la religion parce qu’une illusion doit bien se renforcer d’une autre, mais ce n’est jamais que la boîte de Pandore. Je sais bien que les gens ne croient que ce qu’ils voient et que s’ils voyaient une tanière mal rangée et où la poussière n’est pas traquée, ils se croiraient purs face à l’impur. Mais je pense qu’il est bien plus important de faire le ménage des illusions en soi, dont l’espoir est vraiment, vraiment un cas exemplaire.
    Le problème de l’espoir, dont on consomme d’autant plus qu’il y a peu de raison de croire à une issue favorable, c’est que c’est illusion et dépendance sans qu’on le sache, et qu’on est sommé de consommer. L’espoir, c’est ce qui fait croire aux gens pas aimés qu’ils le seront, il y a des gens vraiment intelligents qui le croient, à cause de cette altération mentale…
    Répugnant, et que j’attends, et que je supplie, et que je me fâche, et que même au moment de mourir j’en appelle aux parents qui ne m’aimaient pas. D’ailleurs l’amour est aussi fâcheux quand il n’est pas partagé. Je compatis aux gens ayant ce triste sort, et plus qu’à la drogue, je ne tiens pas à toucher à l’amour, sauf si quelqu’un que je pouvais aimer m’aimait, mais cela n’arrivera pas, je le dis comme on parle du Loto où les méchants gouvernants d’un gouvernement mondial renoncent à leur pouvoir… A rayer.
    Bref, pour que je pardonne à quelqu’un, ce qui est très bizarre, ce qui est fait est fait, faire semblant que non, pardonner, c’est donner le présent, le passé et l’avenir à qui m’a dépouillé des trois, étant donné que qui vous nuit dans le passé vous dépouille du passé, souillé, du présent, quand on y pense, et de l’avenir, qui sera ainsi car le principe de causalité ne part pas en vacances.
    Pour que je pardonne, il faut que l’autre ne soit pas une menace. Qu’il demande pardon, pas qu’il l’exige. Comme il m’a humilié, il doit s’humilier, comme il m’a pris, il doit donner, comme il a voulu me diriger, l’être. C’est en réparant qu’on est réparé de ses torts.
    Je ne fais pas de solde, parce que je n’ai pas besoin de pardonner, pas de paradis, enfer et me faire bien voir. Je préfère que tout le monde soit pour l’insulteur en chef et contre moi, ici il n’y avait pas photo, que de faire la moindre concession, pur, si pur, mon esprit est une épée, pas une serpillière. Ce qui fait que quand des sots ont cru que je faisais de basses flatteries, je me disais qu’ils ignorent qu’il n’y a que qui peut frapper qu’il peut donner, que les moissons les plus riches naissent des volcans. Et je n’ai pas l’intention de devenir de l’eau tiède, cependant que je dois toujours penser avec plus de justesse et le traduire avec davantage d’éloquence.
    « …une rupture d’imitation, qui n’est pas renoncement à la protection »
    Bien sûr que si. Le pardon c’est TENDRE L’AUTRE JOUE. Dans votre version… Pas dans la mienne, se reporter à plus haut.
    Comme le loup découvre son cou au loup le plus puissant. Le plus puissant ne le tue pas, mais le loup qui se découvre est un soumis.
    Quel humain doit vouloir être un soumis ?
    Le pardon, c’est tendre l’autre joue… Enfin, c’est bien ce que dit Jésus, tendre l’autre joue ?
    Or outre Girard, vous nous servez du Christ d’ailleurs inspirateur de Girard. Et tout ce monde se préoccupe-t-il jamais de préserver la liberté des individus et des sociétés ?
    Pour le faire, il faut donc, sans nier leurs lumières, ne pas s’y limiter.
    Il est dur de désarmer, le premier qui le fait est, en principe, mort, ou si vraiment malchanceux, esclave. S’il se moque de sa liberté, ce n’est pas grave, mais s’il a entraîné son peuple dans les chaînes, il ne mérite que mon mépris.
    Exemple « plutôt rouge que mort ».
    Quand des gens disent « la liberté pour quoi faire ? », ce n’est pas pour citer un bouquin, c’est pour dire :
    – Le capitalisme, c’est dur – d’ailleurs mon avis et je suis pour une politique sociale telle qu’attaqué par Macron mais ce n’est pas à moi d’en parler – et allez, allons au totalitarisme communiste.
    – Résister, c’est dur, s’il le faut, je mettrais une burqa, et ce pas par une pauvre femme laminée par la vie, un psychiatre, et pas par plaisanterie. Jamais il n’est question de tout faire pour empêcher que la question ne se pose pas, en stoppant, par exemple, l’immigration arabo-musulmane. Nous avons cru les intégrer ? Il semble que non, finalement, donc il faut nous en écarter, pour le maintien de la liberté.
    – Et…
    « Nous sommes ce que nous sommes, et n’avons à le justifier que si on essaie de l’imposer aux autres, s’ils le refusent, c’est leur problème, ou le nôtre car nous essayons d’en faire système, et c’est une des problématiques que souligne Girard »
    Stop, je ne m’excuse pas, ne me justifie pas, je chante mes propres louanges… Eh oui. Et pas dans un groupe, duquel alors, grand dieu ? Parfois la sotte injustice me rend triste, et parfois en me comparant à mes dénigreurs – ce qui n’est pas bien, je dois toujours avoir en vue mon idéal, et rien d’autre – je me sens immensément au-dessus d’eux.
    Bah, comme dit l’autre, un arc ne peut pas être toujours tendu, et puis après qu’on ferraille, on bâille de fatigue.
    Ainsi, depuis toujours sur Internet, j’ai fait un exercice de style que personne n’a vu – normal, sauf si on s’imagine que j’ai de mauvaises intentions, il faudrait donc lire avec acuité – lié à diverses problématiques que je ne tiens pas à développer. J’ai essayé d’apprendre de tous, défendu les idées les plus injustement dénigrées, montré toutes sortes de complexités de la manière la plus accessible possible, désiré oui, erreur, l’aide de quelqu’un pour un projet, seul désir, et les gens vont s’imaginer complot et compagnie, et surtout amour et ce qui pire est à leur avis, sexe, ils ne pensent qu’à ça, pauvres gens.
    Qu’ils sont limités ! Enfin, je ne veux pas dire, attention, que si quelqu’un aimait, l’amour de loin, est-ce que ça existe vraiment ? Voire désirait quelqu’un ici, et tente de séduire parce que séduit, se faire des amis aussi, pourquoi pas ? Ce serait mal. Absolument pas. En fait, l’amitié est souvent plus loyale que l’amour. Bel argent contre un or qui n’est le plus souvent qu’un or des fous.
    Je soupire de soulagement de n’avoir pas reçu les conseils de quelqu’un à qui beaucoup trop de choses échappent.
    Et par contre, ma confidente a toutes les qualités du cœur et de l’esprit et les compétences qui me manquent cruellement, ce serait un miracle s’il y en avait pour les morts, parce que je me sens ainsi depuis le 10 septembre pour des raisons qui m’appartiennent et qu’elle connaît mais quoi qu’il en soit, je lui dois la vie qui me reste.

  100. @ Robert Marchenoir | 06 juillet 2018 à 23:45
    Les préjugés peuvent être divers, il peuvent porter sur les personnes et quoi qu’elles disent, elle seront toujours noires ou blanches, Elle peuvent porter sur une idée qui devient alors une idéologie qui par essence empêche de réfléchir sur les idées des autres.
    Quand la critique se fait à partir de ces préjugés elle me laisse de glace, bien qu’elle me permette d’avoir un a priori sur la personne mais personnellement cela ne m’empêchera pas de chercher le vrai et le faux dans ses idées, à partir des effets que l’application de l’idée va avoir sur le circuit de la monnaie ou des productions quand il  s’agit de science économique.
    Ce que j’attends de la critique c’est qu’elle démontre que mes idées sont fausses, c’est le principe de Popper sur les théorie qui ne sont pas éternelles et appelées au cours des évolutions de la vie en société à changer.
    Notre théorie économique présente est indéterminée, puisque vous ne pouvez me la décrire et pour se défiler me traiter  »d’Aliocha de trop » (ses derniers posts ne me déplaisent pas) nous sommes alors loin du principe de Popper mais en plein sur le principe du préjugé sur la personne que bien des blogueurs utilisent en prenant un risque qu’ils se voient eux aussi victimes de préjugé, c’est le cas du blogueur qui répond à celui qui écrit « Elle est pas belle, la France en bleu ? » : les joueurs avaient des maillots blancs !
    Eh bien non la France était en bleu certes là-bas en Russie des joueurs était en blanc mais la France supportrice sur les gradins était elle aussi en bleu.
    Ce n’est pas avec des préjugés que nous avancerons : Einstein ne dit-il pas seules les idées contrariantes aux idées reçus (les préjugés) ont un espoir d’avenir ?
    J’attends donc toujours de vous les arguments qui diraient que la théorie économique voulue par l’idéologie de la lutte des classes qui ne donnent pas satisfaction, doit être conservée et est préférable à toute autre théorie en particulier celle que j’expose car elle n’est pas, comme vous dites  »un concept défini par la science économique, mais des notions nébuleuses sorties tout droit de votre cerveau. »
    Je reformule ma question sans réponse : quel est ce concept défini par la science économique car je l’ignore alors que vous vous savez et il est de votre devoir de ne pas laisser les autres dans l’ignorance.
    Au passage, puisque ma théorie vous déplaît, démontrez-moi qu’aujourd’hui:
    – nos besoins en biens et services ne sont pas produits par les autres
    – que nos consommations nationales ne sont pas nos productions nationales non exportées plus les importations en remplacement des importations
    – que ces consommations nationales ne se partagent pas à la fois à 100 % entre actifs et inactifs et à 100 % suivant trois usages, familial, mutuel, collectif.

  101. Vous êtes touchant, Noblejoué, et j’espère que vous ne prendrez pour attaque ce que j’ai à vous dire : vous avez besoin d’être aimé, comme nous tous, et c’est ce manque qui vous déconnecte et vous fait souffrir, c’est ce manque, comme le spectre du père d’Hamlet, qui vous appelle à la vengeance, autrement dit vous empêche de pardonner et de vous libérer de ces injonctions. Depuis ma perspective, la nécessité impérieuse de protection qu’est pour vous la vengeance est le réel esclavage, les discriminations humiliantes vous destinant à vous soumettre à leur injonction contradictoire, le pardon vous permettant de vous en libérer, présenter l’autre joue n’étant plus que preuve supplémentaire de la défaite de la force face à la justice, car vous aurez la force de ne pas y répondre dans les mêmes termes, les vidant de tous sens, car elles sont absurdes, et en ceci n’existent même pas.
    Voudriez-vous vous défendre contre ce qui n’existe pas ?
    Existe l’attention que vous porte votre confidente, le Droit et la Loi que les États ont le devoir urgent de rétablir, et qui n’ont d’autre but que la justice pour chacun, à exiger et à servir, car elle est la vraie force et la seule protection.

  102. Mary Preud'homme

    @ Noblejoué | 08 juillet 2018 à 11:18
    La rancune comme la haine vous attachent à une personne et d’une certaine manière fait de vous son prisonnier. Tandis que le pardon vous en détache et par conséquent vous allège d’un grand poids !

  103. Robert Marchenoir

    @ Savonarole | 07 juillet 2018 à 21:52
    « Stupéfiantes lectures des liens. On n’est pas près de lire cela dans la France de Laurent Joffrin. Ce blog fait l’objet d’une censure permanente, comme vous le mentionnez. »
    Eh oui… Au passage, voilà un homme qui consulte les liens. Avant d’en discuter éventuellement le contenu, ce n’est pas la question… D’autre se contentent de brandir des adjectifs, et de coller des étiquettes. De celles qui vous signalent à l’attention des autorités…
    La censure dont a été victime al fin next level a consisté, pour Google, à bannir ce blog de sa plateforme Blogspot, où il était hébergé précédemment. Suite à quoi, il a migré sur WordPress. Le lien que vous donnez montre qu’il a aussi été banni par WordPress, de façon passagère. Probablement suite à une dénonciation. L’interdiction a été visiblement levée, puisqu’aujourd’hui, al fin next level est toujours hébergé sur cette plateforme.
    Il existe de nombreux autres blogs et sites de ce type aux Etats-Unis. Leur point commun est la rigueur, le sérieux et l’approche scientifique des phénomènes. Pour ne pas parler du niveau des commentaires, souvent très élevé lorsqu’ils existent. Tout à l’opposé de nos moutons bêlants « anti-racistes »
    En France, nous devons nous contenter, par exemple, de Riposte Laïque. C’est bien, Riposte Laïque. Pierre Cassen fait un travail remarquable, il est très courageux et il en subit les conséquences en termes de persécution policière.
    Mais l’honnêteté oblige à dire que Riposte Laïque est un peu bas de plafond intellectuellement parlant, que l’origine communiste de son fondateur ressort un peu trop souvent, et que l’aboiement militant écarte parfois l’argumentation.
    Il convient de remarquer néanmoins que, pour échapper à la mitraille politiquement correcte des autorités, Riposte Laïque, site français à l’origine, a été obligé de se placer sous l’égide d’une association suisse, de désigner un directeur de publication domicilié en Israël, et de se faire héberger aux Etats-Unis. Notez la liste des pays encore souverains, où la liberté est considérée comme infiniment plus précieuse que chez nous…
    Un autre site de référence est American Renaissance. Un Fdesouche américain, mais d’un niveau infiniment plus élevé…

  104. Robert Marchenoir

    @ Ange LERUAS | 08 juillet 2018 à 11:41
    « Ce que j’attends de la critique c’est qu’elle démontre que mes idées sont fausses. »
    N’appelez pas idées ce qui n’est qu’un galimatias sans queue ni tête. Vous vous livrez à cette escroquerie intellectuelle des hurluberlus et des désinformateurs de tout poil, qui consiste : a) à dire les sottises les plus insensées, b) à défier les autres de prouver qu’elles sont fausses.
    C’est à vous de commencer par produire des propos à peu près cohérents et pertinents, si vous prétendez intéresser autrui.
    Pour montrer que vous ne comprenez rien à rien, je me contenterai d’attirer l’attention sur cette phrase, que vous croyez intelligent de m’opposer :
    « J’attends donc toujours de vous les arguments qui diraient que la théorie économique voulue par l’idéologie de la lutte des classes qui ne donnent pas satisfaction (?), doit être conservée et est préférable à toute autre théorie en particulier celle que j’expose. »
    Où avez-vous vu que je défendais la lutte des classes ? Je suis libéral ; vous savez ce que ça veut dire ?
    Le fait que vous pensiez pouvoir « exposer une théorie économique » (la vôtre, celle que vous auriez inventée !…) en un commentaire de blog montre assez le caractère insensé de vos propos.
    Pourquoi ne pas cultiver des rosiers ? Prendre un chien ? Aider à ranger les livres dans la bibliothèque municipale ? Toutes activités bien plus fructueuses…

  105. @ Mary Preud’homme | 08 juillet 2018 à 17:15
    Ce n’est pas faux et n’est pas que pour une personne, mais passons. Il faudrait vaincre ou mourir. Mais les duels n’existent plus et les méthodes de suicide comme les armes sont inaccessibles, et avant d’être prisonniers des insulteurs, nous le sommes de la vie comme de la mort.
    Alors un peu plus un peu moins ! Et puis… Je ne crois guère à la morale de ce type, ceux qui y croient pensent qu’ils auront un paradis, moi le feu, ou les vers, enfin, le néant, je crois que c’est ce qui nous attend si les miens font tout pour rédimer le monde.
    Un néant égal à ceux qui font la morale à un enfant quand il se défend en cours de récréation, égal à ceux qui font la morale aux opprimés se vengeant de leurs oppresseurs quand ils ne les ont aidés en rien, égal à un lyncheur tombé sous la griffe d’une victime qui lui tord le bras et qui lui demande grâce, égal à un magistrat qui ferait la morale à un condamné qu’il a enfermé car mieux vaut une injustice qu’un désordre.
    Je dois continuer ? Il y a des gens qui, je trouve, n’ont aucun droit de faire la morale puisque injustes, et surtout, bien évidemment, aux victimes de leurs injustices.
    Disons qu’il y a des gens dont je trouve l’autorité morale non point supérieure à la mienne mais extrêmement inférieure. Je ne vais pas me rallier à leurs dires, ni même y contredire, je laisse de côté comme on évite de marcher sur les déjections canines.
    Pour toutes ces raisons, le pardon n’est pas pour moi… Mais ne plus penser aux offenses, et d’ailleurs au passé, ce sera assez difficile comme ça. Bien trop, en fait… Mais je le dois à ma confidente et à mes ambitions, enfin, leur reliquat.
    Si je suis coupable, c’est d’être une telle loque, quand j’ai ces deux réalités en tête. Pas d’impatience, on arrive au sommet avec de la patience… Que ma confidente m’ait dit ça m’a tant ému ! D’accord, elle le pense de beaucoup de monde et ne conditionne pas son estime à l’Everest, mais enfin, qu’elle prenne le relais de croire en moi à ma place si elle m’y rééduque me touche au point d’avoir l’impression d’être en vie avec elle. Si j’y étais toujours, je n’aurais plus de ressentiment envers personne parce que je resterais dans sa lumière, mais enfin, le courage n’est pas en option si elle enveloppe tout d’une grâce espiègle qui n’appartient qu’à elle.
    Si vous voulez vraiment mon bien, souhaitez-m’en et de la réussite, ce serait formidable pour moi et entièrement grâce à elle. Du premier au dernier pas, en haute montagne, on doit tout à son guide.
    Et souhaitez-lui une meilleure santé, que je n’oublie pas celle qui n’oublie jamais aucun de ses amis !

  106. @ Robert Marchenoir | 08 juillet 2018 à 18:13
    Ainsi donc vous considérez comme sottises insensés :
    – que nos besoins en biens et services sont produits par les autres. 
    – que nos consommations nationales sont nos productions nationales non exportées plus les importations en remplacement des exportations.
    – que ces consommations nationales se partagent à la fois à 100 % entre actifs et inactifs et à 100 % suivant trois usages, familial, mutuel, collectif.
    – que la monnaie a une fonction de circulation quand elle circule en parallèle de changement de mains, des productions ou des patrimoines, dans une nation ou entre nations.
    – que la monnaie (spécifiquement dans une nation) a une fonction de partage de nos consommations nationales (nos productions nationales non exportées et les importations en remplacement des exportations) quand les productions deviennent des consommations.
    – que toutes les valeurs qui composent le prix des choses se décomposent en rétributions d’actifs, attribution à des inactifs ou contributions pour des dépenses mutuelles ou des dépenses collectives.
    Et ces réalités deviennent sottises insensées et galimatias sans queue ni tête seulement parce que vous n’arrivez pas à démontrer le contraire ?
    En réalité vous refusez les réalités pour les remplacer par vos préjugés tel que les salariés payent des charges ou le patronat paye des charges alors que ces charges incluses dans le prix des choses sont payées à 100 % par les consommateurs et se partagent en rétributions d’actifs, attribution à des inactifs ou contributions pour des dépenses mutuelles ou des dépenses collectives.
    Vous vous dites libéral et non adepte de la lutte des classes qui elle pourtant répond parfaitement à la définition de libéral : Qui est généreux, qui donne avec largesse.
    Certes c’est une définition littéraire, mais accepter charges patronales, charges salariales, impôts sur le revenu, c’est accepter notre économie issue de cette idéologie.
    Pour ce qui est du libéralisme économique : l’important c’est de libérer les entreprises de l’emprise de l’État lesquelles entreprises ne doivent pas intervenir pour tout ce qui relève des triturations de ‘droits acquis, chômage, maladie, retraites, taxes, impôts, qui se traduisent par donner des attributions à des inactifs ou à rechercher des recettes pour des usages mutuels ou des usages collectifs, de nos consommations nationales qu’en partie seulement produites par nos entreprises.
    Les entreprises n’ayant qu’à veiller que les rétributions des actifs physiques intellectuels financiers se fassent avec équité et de répercuter (organisme collecteur) sur le prix des choses une  »TVA » capable de donner des rétributions aux inactifs suivant un principe décidé entre actifs et inactifs puisque chacun est dans sa vie l’un et l’autre. Et c’est là que prend toute son importance la différenciation entre la fonction de la monnaie dite de « circulation de productions » (limité aux rétributions) dans la nation et entre nation et la fonction dite de « partage des consommations » applicable spécifiquement à la nation qui décide souverainement du rapport des consommations nationales destinées aux actifs d’une part et aux inactifs d’autre part.
    Accessoirement l’entreprise peut aussi être par prélèvement à la source sur les revenus (attributions + rétribution) un organisme collecteur pour nos dépenses mutualisés ou collectivisés.
    Cet ensemble de dispositions (libérales) où l’entreprise n’a qu’à se soucier des besoins que la population en libérant les entreprises du carcan des droits acquis et rend l’individu responsable de devoir et non de droit : comme devoir produire autant pour les autres que les autres produisent pour lui, ou produire dans sa vie active autant que ce qu’il consommera dans sa vie d’activité et d’inactivité n’est-ce pas un principe libéral et non communiste comme vous le prétendez ?
    Votre libéralisme à vous c’est vouloir améliorer l’économie issue d’une idéologie qui admet de faire payer, avec le prix des exportations nos droits acquis et de fait rend nos exportations sans compétitivité, et les importations compétitives, pour forcer à délocaliser à l’optimisation fiscale, et la création de chômage ce qui implique le déficit du budget, la dette, et nous force à consommer au-dessus de nos moyens en nous demandant d’être incivil et ne jamais rendre aux nations qui produisent nos surplus de consommation l’équivalent de ce surplus.
    Mon libéralisme c’est remplacer l’idéologie par les réalités de notre vie en société nationale qui permet de ne plus avoir besoin d’optimisation fiscale, de délocalisation en sachant différencier la fonction monnaie circulation (HT rationalisé) de la fonction monnaie partage (TTC rationalisé) où tout le lexique de l’idéologie de la lutte des classe se réduit à attribution, rétribution et contribution aux dépenses mutualisées et aux dépenses collectivisées.
    Ne sont sottises insensées, à votre insu, que vos préjugés servant de matières à juger les autres.  »Le plus grand progrès de l’humanité viendra quand l’un pensera que l’autre à PEUT-ÊTRE raison » (Prigogine).
    N’est que galimatias sans queue ni tête ce que notre idéologie de préjugés qui vous empêche de réfléchir ne peut comprendre.
    Mais j’en suis certain vous êtes capable d’efforts pour sortir de votre déni de la réalité et vous arriverez à la comprendre.

  107. Robert Marchenoir

    @ Ange LERUAS | 09 juillet 2018 à 09:56
    En tant qu’inventeur d’une nouvelle théorie économique injustement méconnue, il est clair que personne ici n’est un interlocuteur digne de vous, et moi moins que les autres.
    Aussi, je vous conseille de soumettre vos réflexions à des gens réellement compétents. Nous avons la joie, nous Français, de connaître un prix Nobel d’économie parmi les nôtres. Pourquoi ne lui adressez-vous pas les reproches que vous me faites ? Une conversation bien plus fructueuse pourra s’ensuivre, et, qui sait, vos mérites seront peut-être enfin reconnus à leur juste valeur.
    Le mail du professeur Jean Tirole est public :
    https://www.tse-fr.eu/people/jean-tirole
    Il a aussi une page Facebook, sur laquelle vous pourrez poster les révélations exclusives dont vous nous honorez, et qui hélas, ici, tombent dans l’oreille d’abrutis doublés d’ignorants :
    https://fr-fr.facebook.com/Jean-Tirole-149427952133/
    N’hésitez pas à revenir nous faire part du succès de vos travaux.

  108. @ Robert Marchenoir | 09 juillet 2018 à 16:34
    Bob – je me permets – je trouve votre réponse royale, si parfois vous me déroutez, me faites hérisser le poil, me mettez mal à l’aise, d’autres fois vous tutoyez les anges.

  109. Robert Marchenoir

    @ Giuseppe | 11 juillet 2018 à 22:19
    Ah non, je ne me permettrais pas ; mais vous, vous êtes le bienvenu, naturellement.

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *