Vive les émissions politiques !

Il paraît que « les émissions politiques seraient à bout de souffle et devraient se réinventer » (Le Figaro).

A bout de souffle, je n’y crois pas une seconde.

Il suffit de constater à quel point les débats de la primaire LR ont intéressé bien au-delà des passionnés de la politique. Ce qui manifeste que les enjeux, l’équité, l’écoute et la contradiction favorisent une adhésion que des émissions plus classiques ne parviennent plus à susciter.

En revanche, pour ces dernières, on peut en effet imaginer d’autres modèles qui ne seront d’abord opératoires et réussis que si la personnalité invitée a du talent, de l’aura, de la présence et une capacité à la fois de compréhension, de courage intellectuel et d’argumentation. Je n’ose dire de sincérité car il ne faut pas rêver.

Pourtant, si les politiques se rendaient compte que, contre les poncifs, la dissimulation tactique de soi est la pire des méthodes, ils donneraient un intense souffle nouveau à leurs propos trop entendus et prudents, aussi brillants qu’ils ont été.

Les journalistes ne sont évidemment pas les moins impliqués dans la qualité ou non de ces émissions politiques. Au-delà de leur compétence, de leur courtoisie et de leur finesse, il conviendrait surtout de les choisir pour leur modestie. Trop souvent certains se prennent pour les protagonistes, ce qui donne aux échanges un caractère surréaliste. Pas de véritable contradiction technique mais une assurance, presque une arrogance dans la posture.

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Les protagonistes sont leurs invités et ils doivent être traités comme tels. Un jour, j’en suis persuadé, l’univers médiatique réussira le tour de force de concilier la vigueur sur le fond et l’urbanité de la forme. A l’égard de tous les politiques que l’espace démocratique légitime. Le FN ne doit plus être la bonne conscience d’un journalisme trop souvent complaisant par ailleurs.

Les écoles de journalisme, avant de mythifier ce beau métier en le qualifiant mécaniquement de contre-pouvoir, devraient enseigner les règles de base : savoir parler, savoir questionner, savoir écouter, savoir contredire, savoir se tenir et, plus globalement, savoir. Au moins sur les sujets abordés.

Si les émissions doivent être à toute force « réinventées », ce n’est pas en dégarnissant le buffet qui serait trop copieux, comme l’affirme Roselyne Bachelot. C’est en le rendant plus riche, plus divers, plus contrasté.

D’abord pour les débats ordinaires qui, grâce à l’audiovisuel, structurent et irriguent la vie démocratique. Le sentiment de monotonie et de redites vient moins de la politique en elle-même que du fait que le champ des questionneurs est souvent trop étroit et que les invités eux-mêmes sont conviés pour satisfaire une forme d’homogénéité sans l’instauration d’un pluralisme dérangeant.

Par exemple, quand Olivier Besancenot était sans doute, sur le plan médiatique, le plus redoutable contradicteur, j’aurais trouvé normal qu’on l’ajoute systématiquement, comme pensée secondaire, à la pensée unique classique. Ce serait une manière infaillible, sur les plateaux, de vivifier les échanges et d’effacer le soupçon d’un discours formaté à cause de la sollicitation des mêmes et de l’écoute d’analyses peu ou prou similaires.

Appréciant C dans l’air pour m’y être senti à plusieurs reprises libre et écouté, j’ai cependant éprouvé parfois, comme téléspectateur et malgré la remarquable Caroline Roux, une sorte de lassitude à voir les mêmes journalistes, notamment Claude Weill et Christophe Barbier, bénéficier quasiment d’une rente sans qu’ils soient bouleversants d’originalité. En définitive, l’information qui pourtant se rapporte par nature à de grands espaces et à une infinité de perceptions et d’opinions est trop réduite, encasernée dans un petit monde corporatiste.

Pour les émissions exceptionnelles imposées par la conjoncture, les campagnes électorales, autour d’une personnalité unique, je serais sensible, au risque de les rendre peut-être trop longues, à l’appréhension la plus complète possible de cette dernière puisque de plus en plus – et ce n’est pas à regretter – le citoyen et l’électeur ont besoin de lumières sur l’intimité et le caractère en même temps que d’un éclairage substantiel sur le projet.

J’avais jugé absurdes et condescendantes les attaques contre l’excellente émission de Karine Le Marchand et plus spécialement à l’encontre de celle-ci qui, profane en politique, s’était aventurée dans le domaine des spécialistes.

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Mon rêve d’émission serait précisément une synthèse de « L’Emission politique » et d' »Une ambition intime » – un bilan aussi exhaustif que possible de l’homme ou de la femme dans sa familiarité et sa proximité et à la fois des idées et des concepts proposés.

Cette distinction entre politique sérieuse et psychologie frivole est aberrante. Le téléspectateur a le droit de se voir offrir une totalité pour mieux juger et voter en pleine connaissance de cause. Les grincheux de la politique pure et ennuyeuse en seront pour leurs frais !

Les émissions politiques ne sont pas « à bout de souffle ». Il suffirait de peu pour leur redonner un second souffle.

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Voir les Commentaires (99)
  1. calamity jane

    Justement Monsieur Bilger ! Il me manquait de savoir comment F. Fillon allait apprendre à ses petits-enfants à piloter un drone !
    Il me manquait de savoir comment J.-L. Mélenchon cuisinerait le quinoa qui, ailleurs, conserve en santé des ethnies après le fameux maïs désormais secondé par les OGM !
    Comme le remarquait un des enfants : « la nouvelle marotte de l’ignorance se contient dans l’affirmation – j’étais pas né quand… » (les poules avaient des dents)
    Ces personnages pourraient avoir la lourde charge du pays ?!
    Karine Le Marchand, elle ose tout, c’est même à ça qu’on la reconnaît ! Son talent pour vendre le rien !

  2. Une remarque que la déclaration lamentable de J-M Aphatie au sujet du suffrage universel et du Château de Versailles appelle inévitablement.
    Il a été membre du Parti socialiste, ce qui est son droit, mais ce qui ne l’est pas c’est que pendant longtemps cette adhésion a été un secret de polichinelle.
    Les journalistes interviewent des hommes politiques dont les opinions sont affichées.
    La moindre des choses pour rétablir une transparence de bon aloi et un équilibre dans le parler vrai, serait que les journalistes annoncent à quel parti et quel syndicat ils sont encartés ?
    De sorte que la confrontation, et parfois c’en est une, soit claire et que l’on sache qui est en face de qui.
    Car c’est une évidence, l’ « objectivité » des journalistes dépend beaucoup de la personnalité qu’ils ont en face d’eux.

  3. Bonjour,
    Les émissions politiques « classiques » avec un invité confronté aux questions de journalistes, d’économistes, d’experts en géopolitique et de contradicteurs « tirés du sac » qui le plus souvent s’obstinent à parler de leur cas personnel en bafouillant et qui, grisés de se trouver sous les feux des projecteurs, veulent épater les copains qui regardent l’émission en tenant des propos à la limite de l’insulte envers l’invité, je commence à saturer.
    Certes ce dernier est généralement rompu à ce genre d’exercice et a toujours la petite phrase qui convient pour remettre l’effronté à sa place et ce dernier est renvoyé dans ses cordes sous les éclats de rire du public.
    L’émission de Karine Le Marchand a suscité bien des sarcasmes de la part de ses confrères journalistes qui regardent avec une sorte de condescendance cette jolie jeune femme interroger ses invités, langoureusement blottie sur son divan, l’œil enjôleur, croisant et décroisant les jambes pour mieux émoustiller ses invités.
    Mais auprès du public ce type d’émission décalée avec des politiques que le public ne connaît qu’au travers de leurs discours et interviews, ça marche. Mieux, mis à part Benoît Hamon qui sous ses airs faussement décontractés semble complètement coincé dans sa tête, les caciques des partis acceptent volontiers de participer à son émission « Une ambition intime ».
    Certains Tartuffe se sont émus quand elle a osé inviter Marine Le Pen et n’ont pas hésité à le lui reprocher. Ce sont les mêmes qui reprochent à Facebook d’être responsable de l’élection de Donald Trump. Les mêmes qui, en janvier 2015, exigeaient la liberté d’expression et arboraient fièrement un T-shirt « Je suis Charlie ».
    La bien-pensance a parfois des revirements étranges…

  4. @ Achille | 16 novembre 2016 à 08:05
    « …cette jolie jeune femme …/…croisant et décroisant les jambes pour mieux émoustiller ses invités »
    Ah, je ne baisse jamais les yeux plus bas que le bénitier du Diable.
    La seule façon de ne pas laisser libre cours à mes « basic instincts ».
    Il arrive tout de même que je me noie lors d’une tempête dans un de ces bénitiers.

  5. « Mon rêve d’émission serait précisément une synthèse de « L’Emission politique » et d' »Une ambition intime »
    Ce n’est pas le mien.
    Le temps employé à découvrir le salon de l’un, la cuisine de l’autre, à échanger des platitudes sur la vie comme elle va, à faire mine de s’intéresser aux marottes des uns et des autres serait mieux employé à contraindre les invités à aller au bout de leurs affirmations, à éclairer réellement l’électeur, etc.
    Pour cela il faudrait – vous le dites avec justesse – que les journalistes fussent d’une culture suffisante pour déjouer les habiletés de personnages souvent très cultivés et très au fait des dossiers qu’ils évoquent ; j’ajoute : ou qu’ils ne fussent pas bridés par leur propre carriérisme. Mais c’est un rêve.
    Le vôtre, de rêve, serait de saisir un homme ou une femme politique dans sa globalité, intimité comprise.
    J’avoue ne pas voir le rapport entre ses capacités à gouverner et ses goûts intimes.
    Je dirais même que, élargissant le concept de laïcité jusqu’au bout de ses exigences, je trouve qu’il y aurait là un mélange dangereux entre le public et le privé, sans aucun bénéfice pour la conduite des affaires de l’Etat.
    Il est fort probable que si les Français de l’époque avaient connu la vie intime des grands hommes de leur temps, ni Colbert, ni Richelieu, par exemple, n’auraient eu leurs suffrages. Et vous voyez Jaurès, Mendès France ou de Gaulle sur le canapé de Mme Le Marchand ?

  6. Xavier NEBOUT

    Et si on appelait un chat un chat ?
    Un journaliste de gauche qui se prétend impartial en interviewant des prétendus experts impartiaux choisis pour leurs opinions de gauche, c’est déjà une fripouille, et très précisément ce que les Français ne peuvent plus supporter.
    Mais en plus, comme ce sont le plus souvent des experts en vent – professeurs d’économie qui n’ont jamais été que des professeurs d’histoire de l’économie, directeurs « d’instituts » de sondage, etc. – ils ne s’en rendent même pas compte, et continuent de plus belle en disant qu’ils n’expliquent pas encore assez le danger « populiste ».
    Concernant le FN, c’est si flagrant qu’il n’y a pas besoin de s’étendre.
    Mais il y a des habitudes plus pernicieuses : lorsqu’il y a un problème dans une entreprise, on n’interroge toujours que les syndicats. On ne va quand même pas inviter les dirigeants d’Alstom à s’expliquer sur la réorganisation de leur chaîne de production !
    Stephen Bannon, celui qui sera peut-être rien moins que l’équivalent du Premier ministre aux USA, a déclaré sur la BBC : « Nous pensons que la France est l’endroit où il faut être. Avec ses jeunes entrepreneurs, les femmes de la famille Le Pen… Marion Maréchal Le Pen est la nouvelle étoile montante ».
    Bizarre, bizarre, ce qui aurait dû faire l’effet d’une bombe n’a pas été entendu par la pègre médiatique.

  7. Il y a au moins deux sortes d’émissions politiques également difficiles à supporter et avec une crédibilité sérieusement entamée…
    A la première, et cela a été souligné par notre hôte, correspond des invités que l’on est quasiment sûr de retrouver d’une émission à l’autre. Barbier (le barbant conformiste) a été cité de même que Weill ; on pourrait y ajouter Yves Thréard qui n’est pas toujours en grande forme dans le débat d’idées !
    Lorsque j’allume mon poste pour C dans l’air et que je retrouve les mêmes débattant sur un thème éculé (Hollande va-t-il s’en sortir ? Et l’avenir du PS dans tout ça ?) je zappe !
    Mais ces commentaires pourraient s’exercer à l’égard de 28 minutes sur Arte, avec toutefois un peu plus d’originalité.
    La seconde catégorie regroupe des émissions animées par des journalistes ou plutôt des animateurs dont le passe-temps consiste à couper la parole à l’invité ou aux invités en se mettant en scène de façon arrogante. Il y en a pléthore : Apolline de Malherbe, Ruth Elkrief, Giesbert et bien sûr Léa Salamé premier prix de questions saugrenues.
    Je note aussi que la représentativité du spectre des opinions politiques est systématiquement foulée aux pieds sur les chaînes du service public (mais pas que). Un exemple parmi d’autres : l’émission politique de France 5 du dimanche soir qui outre ses animateurs tous de gauche, a successivement invité Raphaël Glucksmann et Jacques Weber qui ont pleuré sur la néantisation de la gauche française pendant toute l’émission !!

  8. Marc GHINSBERG

    Cher Philippe je suis d’accord avec l’ensemble de votre propos à une exception près. Je ne partage pas votre enthousiasme concernant l’émission « Une ambition intime ».
    Je ne crains pas d’affirmer faire partie des « grincheux de la politique pure et ennuyeuse ».
    Cette émission représente pour moi le comble de la complaisance. Son objectif : la subjectivité la plus totale pour y faire valoir celui qui en est le sujet sous son meilleur jour.
    La mise en scène est soignée, parfaitement artificielle, le montage sophistiqué. L’invité doit accomplir certaines figures imposées, pour le programme libre il faudra voir ailleurs. Ainsi, il est recommandé de montrer son tempérament rebelle illustré par un adolescence agitée, de verser une larme à l’évocation de ses parents disparus, de demander à ses enfants d’excuser les absences imposées par le sacrifice du paternel au bien public et de saluer au passage les mérites de l’épouse qui compense les manques du héros familial. Pas de sujets qui fâchent, les vrais problèmes ne sont pas abordés. Les cadavres peuvent reposer en paix dans leur placard.
    Personnellement je me moque comme de la première Rolex de Sarkozy de savoir que Madame Bayrou était enceinte lorsqu’elle s’est mariée, que Juppé entre ses deux mariages a mené une vie de patachon, que Bruno se laisse caresser le sexe par Pauline et que Fillon s’amuse à piloter des drones dans le parc de son manoir.
    Le seul intérêt à mes yeux de cette émission est d’admirer l’art consommé avec lequel Karine Le Marchand pose ses fesses sur un canapé en montrant ses jambes. Je l’imagine publiant un livre illustré sur les 69 positions pour interviewer un homme politique, sorte de Kamasutra à l’usage de ses consœurs des services politiques.
    Bref on l’aura compris, je ne suis pas fan de cette émission.

  9. Les écoles de journalisme, avant de mythifier ce beau métier en le qualifiant mécaniquement de contre-pouvoir, devraient enseigner les règles de base : savoir parler, savoir questionner, savoir écouter, savoir contredire, savoir se tenir et, plus globalement, savoir.
    Certes.
    Mais est-il nécessaire pour cela de faire appel à une prétendue « école de journalisme », alors qu’il ne s’agit en fait que de l’application d’une bonne éducation et d’une culture solide ?
    Il y a un siècle, les meilleurs journalistes étaient généralement des gens ayant fait ce que l’on appelait alors leurs humanités.
    En fait, ce qui manque le plus aux journalistes actuels – sauf exceptions, bien entendu – est l’honnêteté, mais cela s’explique en grande partie par le fait que la plupart sont marqués à gauche, tendance bien connue pour avoir la haine de la morale dite bourgeoise, ce qui laisse parfois libre cours à un cynisme débridé.
    Il faut aussi savoir que ces étranges « écoles de journalisme » formatent souvent leurs étudiants afin qu’ils deviennent des gauchistes invétérés.
    Cette absence de rigueur morale les porte aussi souvent à fouler aux pieds leur propre charte de déontologie.
    Hélas, ce genre de formatage se retrouve actuellement ailleurs, y compris dans le domaine de la formation (?) des magistrats (mais oui).
    Mais de façon plus générale, et quelle que soit la profession dont l’exercice est autorisé à la seule condition de posséder un « diplôme », ne faudra-t-il pas un jour vérifier que l’impétrant dispose aussi d’un minimum de qualités humaines ?
    Un voyou diplômé reste un voyou, nous en avons la preuve tous les jours, dans le journalisme et ailleurs.

  10. Mary Preud'homme

    A propos d’émissions politiques télé divertissantes, in memoriam :
    Georges Marchais à Elkabbach en mars 1981 : « Plus vous me faites perdre de temps moins je répondrai à vos questions ».

  11. Oui aux émissions politiques.
    Effectivement, les débats de la primaire de la droite ont été très intéressants et ils ont permis à un candidat sérieux et compétent, François Fillon, de se révéler. Maintenant tout le monde vole à son secours (y compris les médias qui l’avaient déjà enterré).
    De plus en plus, nous sommes amenés à juger et un programme et celui qui l’incarne le mieux car de bonnes idées ne suffisent pas. Croire qu’on peut annoncer cinq ans à l’avance tout ce qu’on fera est illusoire. Le monde est en perpétuelle évolution, le pays également et il faut de la vision, du sens politique (qui entraîne l’adhésion) et de la persévérance.
    C’est pour cela que des émissions s’intéressant à la personnalité d’un candidat sont intéressantes. On voit bien que Juppé est resté encore trop « droit dans ses bottes » et que Sarkozy continue à s’agiter tel un ludion.
    Dernier point pour un bon débat : les journalistes.
    La plupart sont Parisiens ou habitent à Paris. Ils fréquentent les mêmes cercles, sont, pour certains, logés par la Mairie de Paris et ont perdu toute crédibilité tant ils sont partisans et cherchant d’abord à se mettre en avant. « T’as vu ce que je lui ai mis ? » disent-ils probablement en coulisses. Là, je n’ai pas de remède. Il faudrait faire un grand ménage ou peut-être organiser une primaire des journalistes ayant le droit d’interviewer les candidats.

  12. Patrice Charoulet

    Cher Monsieur,
    Vos réflexions touchant les émissions politiques sont marquées au coin du bon sens. C’est un beau sujet.
    Je raffole de ces émissions depuis toujours. Je me demande laquelle j’ai ratée. Vu mon grand âge, je conviens que c’était plus facile avant de n’en rater aucune. Nous avons, de nos jours, l’embarras du choix.
    Me laissent froids plusieurs types d’émissions. En premier lieu, les émissions où sont invités des manieurs de langue de bois. En second lieu, celles où les journalistes se croient supérieurs aux invités. En troisième lieu, les émissions cacophoniques.
    Concernant « C dans l’air », je suis comme Luchini, la notoriété et l’immense talent en moins. J’étais inconditionnel, du temps qu’il n’y avait que cela. Yves Calvi étant parti ailleurs, la grande question qui se pose à moi et à d’autres est : que va-t-on suivre, Caroline Roux ou Yves Calvi ? Les invités sont à peu près les mêmes : Calvi a dû refiler son carnet d’adresses à son ex-remplaçante. Ce qui est décisif, c’est le thème choisi, parfois le même (le choix devient cornélien), parfois différent.
    Je conçois la satiété que certains peuvent éprouver devant le retour des mêmes. Ce que j’apprécie, en tout cas, dans cette émission, c’est que le thème choisi par Calvi ou sa concurrente permet d’entendre des spécialistes de la sécurité, de l’Amérique, de l’économie, de la politique.
    Ce qui me déçoit le plus, en revanche, c’est le type de débat de RTL avec Fogiel, où s’affrontent des gens qui prétendent parler de tous les sujets, chaque jour, et qui ne sont compétents en rien. Je confesse pardonner tout à une seule spécialiste de tout : Elisabeth Lévy. Coupable
    tolérance !
    A la télévision, j’y reviens, contrairement à vous, je n’aime pas le mélange des genres. L’émission avec la dame qui vient de « l’Amour est dans le pré » ne me convainc pas. Il ne s’agit vraiment pas de savoir la vie intime des gens. Charles de Gaulle serait-il venu à une émission de cette farine ?Parlons politique, entre hommes et femmes politiques et journalistes politiques.
    N’y voyez nulle flagornerie, mais les entretiens politiques qui m’ont le plus comblé, ce sont les dialogues, merveilleusement dignes, que vous avez eus avec Bayrou, Copé, NKM, Guaino, Dupont-Aignan, etc. Même si vos dialogues les plus éclairants, les plus fondamentaux, ont eu lieu avec des gens qui ne sont pas des hommes politiques : par exemple avec Zemmour et Finkielkraut.
    Veuillez me croire, cher Monsieur, cordialement vôtre.

  13. La soupe est tellement bonne que Calvi passé sur LCI concurrence son ancienne émission « C dans l’air » aux mêmes heures et bien souvent sur le même thème avec les mêmes intervenants qui se partagent entre les deux. Pas très innovant, il nous avait habitués à mieux que ça. Et en zappant sur les deux chaînes on se retrouve devant des débats identiques. Une concurrence un peu déloyale il me semble.

  14. Claude Luçon

    @ Mary Preud’homme | 16 novembre 2016 à 11:18
    « Georges Marchais à Elkabbach en mars 1981 : « Plus vous me faites perdre de temps moins je répondrai à vos questions ». »
    Oui mais on disait aussi qu’à chaque fois que Georges Marchais parlait sur une émission il faisait perdre au moins un point de popularité au Parti Communiste, Elkabbach, pas particulièrement communiste, avait peut-être cela en tête ?
    PB écrit : « un bilan aussi exhaustif que possible de l’homme ou de la femme dans sa familiarité et sa proximité et à la fois des idées et des concepts proposés. »
    Il est toujours intéressant, avant ou après une émission de ce genre, d’aller creuser sur Google et Wikipédia pour y complèter le bilan côté familiarité et proximité en faisant une synthèse et en recoupant ce qui a été dit et ce qui est écrit.

  15. @Mary Preud’homme
    In memoriam, suite…
    Georges Marchais en 1981 : « Taisez-vous Elkabbach, laissez-moi déjà répondre à votre première question avant de m’en poser d’autres ».
    Elkabbach a manqué de s’étouffer. Quoi, il a osé ?!
    Refrain d’un chansonnier :
    Non, non rien n’a changé,
    Tout, tout est à recommencer, oh… oh !!

  16. catherine A. les raisins sont trop verts

    J’ai hésité à poster un commentaire tant ce que je lis régulièrement sur les journalistes me ferait sourire s’il n’y avait pas autant d’aigreur ; finalement j’ai craqué mais ce sera la dernière fois. Certains commentaires de la part de personnes qui se damneraient pour montrer leur bobine à la télé, mettre leur signature au bas d’un article me font penser aux raisins trop verts…
    Au-delà de ça quelques remarques :
    – Philippe, dans les écoles de journalisme (l’ESJ de Lille en tout cas que j’ai fréquentée), les étudiants apprennent déjà un principe de base, ne pas parler de ce que l’on ne connaît pas (ainsi ne ferai-je jamais de commentaires sur l’école de la magistrature faute d’en avoir suivi l’enseignement), vérifier les infos plutôt deux fois qu’une.
    Quant à penser que ceux qui y passent sont des incultes et des bas du front je précise que pour se présenter au concours il faut trois, quatre ans d’études supérieures, voire plus. Donc savoir déjà à peu près lire, écrire, réfléchir et avoir acquis un chouïa de culture.
    – Sur l’émission de Karine Le Marchand que je n’ai pas vue rien à dire. Par contre d’après ce que je comprends du concept, Hitler y passant et évoquant son amour pour les animaux et sa passion pour l’aquarelle serait sans doute passé pour un chic type ; on connaît la suite.

  17. @Paul Duret
    Là, je n’ai pas de remède. Il faudrait faire un grand ménage ou peut-être organiser une primaire des journalistes ayant le droit d’interviewer les candidats.
    Exactement.
    Il y aura un jour un grand ménage de printemps à faire, dans le journalisme comme ailleurs.
    Les mêmes qui se sont trumpés sur toute la ligne continuent de le faire avec arrogance sur tous les sujets qu’ils abordent comme si de rien n’était.
    Ça ne peut plus continuer comme cela.
    Pourquoi ne pas faire comme Ronald Reagan, qui suite à une grève des contrôleurs aériens, les a tous licenciés avant de les faire engager au cas par cas ?
    Pourquoi les auditeurs des chaînes publiques seraient-ils obligés de subir à perpétuité des journalistes-propagandistes qui se moquent ouvertement de leur sensibilité ?
    Avec les moyens de vote à distance actuels, ne serait-il pas possible de les renvoyer à leurs chères études?
    En ce qui concerne les stations privées, il est possible de faire la grève de l’audimat et de le faire savoir aux annonceurs.

  18. @Tipaza | 16 novembre 2016 à 09:15
    Croyez en quelqu’un qui a longtemps trempé sa main dans les bénitiers, ce qu’il y a de meilleur dans les grenouilles de bénitier, ce sont les cuisses.

  19. Jean-Paul ledun

    Quelle satisfaction Philippe, d’être de nouveau à 100% d’accord avec vous.
    Je « souffre » chaque jour en silence dans mon coin en haut des Alpes…
    Je râle, je bombarde le téléviseur avec mes « Patches » (chaussures d’intérieur qui n’ont rien à voir avec une pantoufle classique).
    Ma femme me demande à chaque fois « Mais pourquoi tu regardes ? »
    Je n’ai pas de réponse à lui donner…
    Les jambes de la Le Marchand ne sont pas la solution.

  20. Bonjour Philippe,
    Décidément vous êtes une midinette.
    Morandini, Roux, Le Marchand, quelle sera votre prochaine flatterie envers un inculte pédant ?

  21. « …les émissions politiques seraient à bout de souffle et devraient se réinventer » (Le Figaro)
    Déjà le terme « réinventer » est assez ridicule. Au mieux on invente, ou on perfectionne une invention. Je vois mal un chercheur dire je vais « réinventer » la machine à laver, ou je vais « réinventer » le moyen de traire les vaches 😀
    Du reste certains ont voté pour un homme qui disait en 2011 qu’il allait « REINVENTER » LE REVE FRANCAIS. Mal leur en a pris puisqu’il n’a rien « réinventé » du tout, et le rêve, pour certains, s’est transformé en cauchemar.
    En parlant de son prédécesseur il disait : « En cinq ans, nous avons connu le creusement des inégalités, l’instrumentalisation des peurs et la montée des humiliations, et puis l’argent sacralisé, la morale abîmée, la parole publique dévaluée » 🙁
    Au bout de cinq ans de hollandisme le constat est simple, il n’a rien « réinventé » du tout, il a juste continué à utiliser la même machine à laver le blabla, sans apporter aucune amélioration à la machine.
    En parlant des Français qui s’intéressaient à la politique Hollande disait en 2011 : « Quand ils s’intéressent à ce qui les environne, que constatent-ils ?
    Impuissance du politique ; errement des gouvernants ; proclamations et gesticulations du pouvoir ; promesses non tenues. Ils s’indignent aussi de la dérive des pratiques de la République, des conflits d’intérêts, des connivences et des passe-droits. Leur défiance et leur amertume ne peuvent que s’accroître. Il faut refonder le bien commun pour se redonner un avenir : c’est l’enjeu de l’élection présidentielle qui vient ».
    Pour REINVENTER ce rêve, Hollande, lancé, continuait : « Je veux le faire avec celles et ceux qui décideront de me choisir comme celles et ceux qui ne le feront pas et auxquels j’accorderai la même attention et à qui j’expliquerai toujours mes choix ».
    On aurait dû lui faire un contrôle pipi ce jour-là 😀
    Bref ce n’est pas de « réinventer » les émissions politiques qu’il faut faire mais INVENTER d’autres façons de faire de la politique, ou MODIFIER le comportement des hommes/femmes politiques à notre égard puisque, globalement, ce qu’ils veulent (ce qu’ils font) c’est nous mettre sous tutelle.
    Aujourd’hui les émissions ‘politiques’ passent les plats à leurs invités politiques, même si le service est brutal.
    Mais que ces émissions se méfient car quelques-uns ont su INVENTER d’autres moyens d’information que « Le Monde », TF1, France 2 ou les sondages.

  22. Michel Deluré

    @ Marc GHINSBERG 16/11 10:51
    Je ne suis pas toujours en accord avec vos propos mais permettez-moi de vous remercier aujourd’hui pour le savoureux moment passé à la lecture de votre commentaire sur ce billet.
    Je partage pour une large part votre appréciation sur l’intérêt, que je trouve pour ma part très relatif, de l’émission de Karine Le Marchand. La connaissance de la personnalité de ceux qui ont l’ambition de nous gouverner nécessite-t-elle vraiment d’aller si loin dans la découverte de l’intime de ces candidats ?
    Nous touchons là au voyeurisme, bien dans l’air du temps, qui fait grimper les audiences mais dont l’utilité finale me paraît bien contestable.

  23. Michelle D-LEROY

    Nous venons d’apprendre, ce qui est une mini-surprise, la candidature d’Emmanuel Macron à la présidence de la République. Un candidat atypique et fougueux. Je suis prête à parier que nos milieux élitistes dont ceux du journalisme en vue, vont abandonner en rase campagne leur vieux cheval qu’était Alain Juppé pour le jeune poulain plein d’avenir qu’est Emmanuel Macron. Alain Juppé a donc du souci à se faire. D’une part en voyant ses soutiens centristes et de la droite de la gauche lui faire faux-bond au profit de la jeunesse. Sachant qu’il n’avait rien de nouveau à nous offrir. Et, d’autre part en voyant François Fillon monter dans les sondages grâce à sa « force tranquille » (expression galvaudée par le passé mais bien réelle dans son cas) et surtout grâce à des convictions qui ne changent pas au gré de l’actualité… ce que beaucoup ne peuvent plus supporter chez ses concurrents.
    Par ailleurs, j’ai regardé les deux émissions de Karine Le Marchand, jolie jeune femme pleine de charme, qui ne cherche pas à jouer les journalistes mais à rester elle-même en dévoilant le côté plus intime et personnel de chacun avec délicatesse et intelligence.
    Sans forcément avoir de l’influence sur le vote, je pense qu’il est intéressant de connaître l’entourage de ceux qui ambitionnent de devenir Président avec leurs hobbies et leurs petits travers. Les candidats ne sont ni des robots politiques ni des individus sans âme, cela les rend humains sans pour autant les mettre à nu de façon vulgaire.
    Les journalistes qui critiquent ce genre d’émission ne le font pas – bizarrement – quand les politiques viennent chez Ruquier où ils sont moqués, même parfois de façon grotesque… parce que Laurent Ruquier, lui, est reconnu dans le sérail.
    Benoît Hamon a refusé de venir à cette émission, c’est son droit sauf que cela révèle qu’il ne souhaitait pas dévoiler l’emploi de son épouse, un emploi tout à fait honnête au demeurant mais peu compatible avec ses idées de gauche.
    Je pense aussi qu’il y a une mode actuelle de cacher sa vie privée pour soi-disant la protéger, sauf qu’elle est d’une façon ou d’une autre connue du grand public avide de connaître celui ou celle qui partage la vie de son candidat. C’est un peu « Dis-moi qui tu hantes, je te dirais qui tu es… »
    Les émissions politiques retrouvent leur attrait avec la future élection, tant les Français on besoin de tourner la page et de trouver « leur » candidat. Ils ont envie de participer (du moins le croient-ils) à leur avenir. Et c’est rassurant.
    Par contre les émissions telles C dans l’air, même avec la sympathique Mme Roux, sont trop lancinantes avec toujours les mêmes invités. Beaucoup d’entre eux ont été mis à l’écart parce que moins consensuels avec les dirigeants politiques au pouvoir et ceux qui viennent régulièrement ressassent les mêmes arguments de la pensée conforme. Conforme ? Même si certains piliers de cette émission s’oublient hors antenne, dans des tweets plus que douteux, en comparant la construction de mosquées à la nouvelle église orthodoxe (donc chrétienne), traitant cette dernière de « merde ». Cela laisse une drôle d’impression.

  24. De mieux en mieux !
    Décidément jusqu’où la télévision va-t-elle descendre ?
    Jusqu’où en nivelant, arasant, polissant, réduisant, laminant, la télévision va-t-elle nous rendre sympathique les politiques ?
    Il semble que même M. Bilger trouve bon de voir ceux-ci se commettre, afin de se rendre aimables.
    La foule est connue pour avoir peu de cervelle, et l’image est connue pour convaincre à peu de frais.
    Enfin, pour répondre moi-même à ma question, je dirai que la télévision descendra aussi bas que le niveau intellectuel de la masse. Que de joies à venir !

  25. Ce ne sont pas, je crois, les émissions politiques qui sont à bout de souffle mais c’est l’offre médiatique qui a considérablement évolué avec l’arrivée des nouvelles chaînes d’info et l’intrusion partout du numérique.
    Nul doute que les grandes chaînes trouveront des ressources marketing pour les redynamiser, mais leur pérennisation ne me semble pas acquise compte tenu de la sociologie des comportements des nouvelles générations.
    Le téléspectateur de 2016 n’est pas le même que celui de 2000 : il veut des séquences médiatiques plus courtes et moins statiques.
    Bien d’accord avec vos remarques sur la gent journalistique. Il ne faut pas oublier que c’est la corporation en laquelle les Français ont le moins confiance ! Un comble pour l’information ! J’en vois peu qui ne soient pas arrogants, incompétents, impolis, méprisants pour tout ce qui n’est pas de gauche, etc.
    Les émissions politiques sont faites pour former les opinions mais aussi de façon cachée et machiavélique, l’Opinion dominante.
    Et à propos d’Opinion dominante, et sans tomber dans l’antisémitisme, il faut bien constater que la quasi-totalité des médias écrits, comme la presque totalité des médias d’information appartiennent à la même communauté. Ce n’est pas un jugement : c’est un fait.
    De même, on peut remarquer la densité des membres de cette même communauté dans presque toutes les émissions d’information.
    C’est exactement la même configuration sur la côte Est des Etats-Unis où tous les médias écrits et la plupart des médias télévisés appartiennent à la même communauté. Il ne faut pas s’étonner ensuite si tous les Etats de la côte Est votent démocrates.
    Enfin, Philippe Bilger, vous connaissez le peu de hauteur, sinon la médiocrité, de la plupart des hommes politiques français. Les écouter pendant une heure et demie peut être au-dessus des forces de nombre de Français.
    Un canasson ne peut passionner la course du Prix d’Amérique !
    Cordialement
    PS : Un exemple récent de la complaisance des journalistes. Le sociologue Wieviorka (l’homme qui voit des nazis et des fascistes partout) invité chez Calvi il y a deux ou trois jours s’est permis la phrase suivante sans que Calvi ne bouge un sourcil :  »A mon avis, l’extrême droite est bien plus dangereuse que l’islam ou… » l’extrême droite, combien de morts à son actif depuis cinq ans ? Chacun appréciera !

  26. @Marc GHINSBERG
    « Personnellement je me moque comme de la première Rolex de Sarkozy de savoir que Madame Bayrou était enceinte lorsqu’elle s’est mariée, que Juppé entre ses deux mariages a mené une vie de patachon, que Bruno se laisse caresser le sexe par Pauline et que Fillon s’amuse à piloter des drones dans le parc de son manoir. »
    Eh bien, pour quelqu’un qui n’est pas fan de cette émission !
    (C’est Pauline Réage que vous citez ?)
    PS : Avec Claude Luçon
    Je voterai Fillon :
    Lui qui pilote un drone
    Est bien digne du Trône
    Et qui est caressé
    Est bon pour la fessée

  27. La pire insulte qui puisse être faite au téléspectateur est celle de la journaliste posant une question à l’invité et qui n’attend pas la fin de la réponse pour lui poser une autre question. S’ensuit une superposition de voix totalement inaudible et source de profond agacement. Spécialistes : Léa Salamé et Vanessa Burggraf. Séquence beaucoup trop fréquente de goujaterie qui n’est plus une spécialité masculine. C’est même une faute professionnelle grave et je ne comprends pas que le responsable de l’émission n’en fasse pas l’observation aux donzelles concernées.
    Il faudrait que l’invité ait assez de caractère pour quitter son fauteuil à partir de la deuxième agression et en disant pourquoi. Ce serait la meilleure leçon de politesse. Mais bien peu ont du courage…
    Au fait, quels sont les « invités » qui sont payés pour l’être ?

  28. @Mary Preud’homme – suite…
    Georges Marchais remonté face à Jean-Pierre Elkabbach en 1981:
    « Mais taisez-vous Elkabbach !! oui taisez-vous enfin ! laissez-moi déjà répondre à la première question avant de m’en poser dix autres !!
    JP.Elkabbach, 79 ans aujourd’hui, le grand architecte de la magouille mange à tous les râteliers pourvu que ça lui rapporte. Ami intime de N. Sarkozy, JP.Elkabbach essayait d’avoir sa promotion indue : « si tu me nommes Président de France Télévisions, je te fais élire Balladur en 1995 ».
    Pas de chance.
    Journalistes et politiques, magouille et compagnie, vous ne nous la ferez plus.

  29. Jean le Cauchois

    Cher PB,
    Depuis que vous êtes devenu un adepte de Roger Thérond, je regarde plus les photos proposées que je ne lis votre texte d’accompagnement !! Là, vous nous séduisez : les deux Thénardier de l’Emission politique affichent un sourire collectif que l’on souhaiterait leur retrouver pendant leur émission (ce sont les bruits dans les oreillettes qui leur font froncer les sourcils ?) et le regard de madame KLM (sans jambes apparentes) révèle son intelligence sociale, et sûrement d’autres qualités. Merci pour votre choix, continuez à nous proposer de l’inédit visuel.

  30. @catherine A
    « …pour se présenter au concours il faut trois, quatre ans d’études supérieures, voire plus. Donc savoir déjà à peu près lire, écrire, réfléchir et avoir acquis un chouïa de culture. » i>
    Admettons, à condition que cette
    culture ne se limite pas à une compilation des articles d’un journal du soir tristement connu ou d’ouvrages à la mode dans les milieux gauchis.
    Ceci dit, ces quatre ans d’études supérieures vont-ils suffire à garantir que le futur journaliste soit intrinsèquement honnête et dispose d’un minimum de sens moral ?

  31. Claude Luçon

    @ Exilé | 16 novembre 2016 à 12:58
    « Pourquoi ne pas faire comme Ronald Reagan, qui suite à une grève des contrôleurs aériens, les a tous licenciés avant de les faire engager au cas par cas ? »
    Tiens c’est vrai !
    Quelle bonne idée !
    On avait oublié !
    A force d’entendre nos journalistes le dépeindre comme un acteur de troisième classe on en avait oublié qu’il avait été un président qui savait présider.

  32. « Mais taisez-vous Elkabbach ! »
    Les media ont attribué cette phrase à Georges Marchais, alors que son auteur est Thierry Le Luron, imitateur.

  33. Jean le Cauchois

    @ breizmabro à 13:44
    « Bref ce n’est pas de « réinventer » les émissions politiques qu’il faut faire mais inventer d’autres façons de faire de la politique, ou modifier le comportement des hommes/femmes politiques à notre égard puisque, globalement, ce qu’ils veulent (ce qu’ils font) c’est nous mettre sous tutelle »
    J’écoutais la présentation faite tout à l’heure par Emmanuel Macron, devant Pujadas. Rénovateur, il propose entre autres, en 2016, d’améliorer l’école publique. En 1986, François Bayrou proposait la même chose. Il avait même écrit un livre « La décennie des mal-appris ». La tutelle sous laquelle nous sommes est en fait celle des hauts fonctionnaires de l’Administration française, non élus mais cooptés. Et sont-ils à critiquer, ceux de l’Education nationale, si on leur demande d’organiser l’égalité entre les jeunes citoyens dès le plus jeune âge, alors que l’égalité – au sens large – entre deux individus est impossible à réaliser. J’allais prendre exemple avec les jeunes jumeaux de ma propre famille, mais c’est plus simple avec les vieux jumeaux Debré ou Kahn. Mais entendre des promesses pour nous faire rêver, ou seulement espérer, reste un besoin de base pour tout individu, même un condamné à mort. Merci donc aux politiques de nous promettre, leur sincérité n’est pas plus indispensable que notre crédulité.

  34. Alex paulista

    @calamity jane | 16 novembre 2016 à 07:38
    « Karine Le Marchand, elle ose tout, c’est même à ça qu’on la reconnaît ! Son talent pour vendre le rien ! »
    Se peut-il qu’on soit si gentille avec de jolies jambes ?

  35. @ Jean le Cauchois | 16 novembre 2016 à 21:39
    « Mais entendre des promesses pour nous faire rêver, ou seulement espérer, reste un besoin de base pour tout individu, même un condamné à mort »
    Tout ceux qui viennent au monde sont condamnés à mort mon cher Jean le Cauchois, donc, si je vous suis, le monde des vivants ne veut entendre que « des promesses pour nous faire rêver, ou seulement espérer ».
    Désolé Monsieur, mais je n’ai pas ça en magasin. J’ai des p’tits homards bleu, du bouquet rose, une sole de roche, quelques bouteilles de vin (blanc et rouge), des crêpes (que certains flambent), mais comme nous sommes laïques et républicains « du rêve et de l’espérance » nous laissons cela aux curés de nos paroisses.
    Comme « on » dit chez nous : Chacun son job et les vaches seront bien gardées.

  36. Ne regardant pas la télévision pour la simple raison que je ne possède pas de téléviseur, ce qui me permet d’échapper à la propagande du Régime et de ses satellites, quelques échos me parviennent tout de même sur la manière selon laquelle se déroulent le plus souvent ces émissions politiques ou bien ces débats arrangés, réunissant un cercle restreint d’habitués cultivant l’entre-soi.
    Pour faire simple, il semblerait que souvent les débats portant sur la politique française finissent par évoquer d’une manière ou d’une autre « la menace du FN » ou bien un « barrage républicain » qui devrait être dressé contre ce parti pour on ne sait trop quelle raison.
    Pour rompre un peu la monotonie, les téléspectateurs ne pourraient-ils pas exiger que désormais les débatteurs et les animateurs de ce genre d’émission se mettent à évoquer aussi le « danger du PS », tout en rappelant la nécessité de dresser un cordon sanitaire autour de ce parti aux idées méphitiques et aux pratiques délétères qui sont responsables de tant de drames individuels et collectifs ?
    Bien entendu, par souci d’équilibre, il conviendrait de recourir aux mêmes méthodes contre LR, qui n’est pas clair non plus.
    Il est toujours possible de rêver, pour sortir un peu de cette grisaille…

  37. Claude Luçon

    Ce billet de Philippe Bilger vient d’avoir, ce soir même, une démonstration éclatante de la dérive des commentateurs.
    Au cours de l’émission de Zemmour et Naulleau, Z&N, une discussion s’est engagée sur le programme de Nathalie Kosciusko-Morizet entre NKM et Eric Zemmour. Elle expliquait, une fois encore, que sa vision était de projeter la France dans le 21ème siècle et l’importance primordiale de la numérisation pour notre futur.
    Sur quoi Zemmour a contré : « la numérisation tout le monde s’en fout » (dixit).
    Patiemment NKM a expliqué qu’elle a parcouru toute la France en août, de mairie en mairie, de ville en village, pour assembler les signatures dont elle a besoin pour sa candidature. Elle a précisé à Zemmour que tous les maires rencontrés lui avaient parlé d’ordinateurs et d’Internet, donc de la numérisation, car il devenait de plus en plus compliqué de gérer leurs communes et que l’ordinateur était devenu un outil incontournable sur la plupart des sujets auxquels ils sont confrontés, même un outil important pour la santé, l’éducation, la législation…
    Sur quoi Zemmour a rétorqué : « oui, mais ça c’est de la gestion, pas de la politique ».
    En bref, pour Zemmour dans la campagne présidentielle en cours l’important n’est pas la gestion du pays !
    Incroyablement NKM n’a pas saisi l’occasion pour dire à EZ à quel point il était détaché de la réalité en lui disant : « Mais M. Zemmour le rôle principal du Président de la République est de gérer la France pour tous les Français pas de faire de la politique pour une partie d’entre eux. »
    Zemmour est complètement perdu dans ses vues politiques de la France, souvent correctes il faut l’admettre, et ses excès verbaux, mais ignore que le pays doit avant tout être géré !
    C’est là qu’il convient de recadrer ce genre d’émission : savoir comment gérer la France, ce qui permet à Macron de se lancer dans la campagne..
    Ce dont les Français se foutent, pour reprendre le terme de Zemmour, c’est de la politique. Il n’y a plus de gauche ni de droite, proche ou extrême, il y a un pays qui est à la dérive parce que nous avons des politiciens au gouvernement dont aucun n’est un administrateur capable de « gérer » le pays.
    La chose était d’autant plus étonnante que quelques instants auparavant Pascal Bruckner dans un échange avec Zemmour avait déclaré qu’il voterait aux deux primaires, LR et PS. Sur objection de Zemmour, il expliqua qu’il se souciait de la gestion de la France et qu’il estimait que son devoir de citoyen était de prévoir les deux possibilités, faisant fi de la politique. Bruckner a aussi précisé qu’il voterait pour François Fillon à la primaire LR et pour Manuel Valls à celle du PS parce qu’il estimait qu’ils étaient les deux seuls politiciens capables, précisément, de gérer la France aujourd’hui, en indiquant qu’il n’a aucun doute que Manuel Valls se présentera.
    Et, miracle, Zemmour n’a pas su réagir à cet argument, imparable de mon point de vue.
    En conclusion, en mettant les deux incidents bout à bout, Zemmour n’a rien compris au problème réel de la France : sa gestion.

  38. calamity jane

    @Alex paulista
    Vrai ! j’ai poussé le bouchon à son égard…
    Mais que voulez-vous on a parfois les excès de ses qualités !
    Elle est bien dans son rôle pour cette émission ! 🙂

  39. Ci-joint la chronique « l’Après-coup » de Bruno Donnet qui est passée mardi dernier sur France Inter à 9h45 et qui s’en prend vertement à Nicolas Sarkozy et à François Fillon.
    https://www.franceinter.fr/emissions/l-apres-coup/l-apres-coup-15-novembre-2016
    Je ne résiste pas à l’envie de vous la mettre en lien tant son petit coup de gueule est frappé au coin du bon sens.
    Je pense qu’après les résultats de la primaire, certains perdants ne manqueront pas d’accuser les médias de leur défaite, sans oublier bien sûr les réseaux sociaux, à savoir vous et moi qui donnons notre avis sur tout et n’importe quoi en le changeant au gré des sondages.
    Le quatrième pouvoir (les médias) ainsi que le cinquième (les réseaux sociaux) ont décidément bon dos.

  40. Hier, tout la journée, j’ai entendu des commentaires sur le cas Macron. Arrivée en fin de journée, je me demandais ce qui clochait dans tous ces commentaires. Comment, ex nihilo, l’homme peut-il se constituer toute une armée de supporters à travers la France en quelques mois alors qu’on n’a encore qu’une assez vague idée de ce que cet ancien ministre qui a mesuré « la vacuité du pouvoir » pourrait faire pour mieux gouverner. C’est lui qui a inspiré la politique économique de François Hollande, alors par quel mystère est-il ainsi devenu The Candidate ? Une journaliste propose une explication : les Français sont peut-être prêts pour un président philosophe… Un président philosophe, bigre.
    Ça m’a quand même donné une idée. Je cherche sur Google : « Macron franc-maçon ? » Et là j’ai ma réponse. Je comprends sur quels réseaux, et sur quelle philosophie politique il s’appuie. En passant j’ai appris que le président Hollande avait battu un autre record, celui du pourcentage de francs-maçons dans une équipe gouvernementale. On a la preuve vivante que ce n’est pas une garantie de réussite.
    Pour Macron, ses liens avec la franc-maçonnerie sont de notoriété publique, il suffit d’interroger Google. Ce n’est pas interdit par la loi, et c’est un support de taille, bien identifiable. De plus, je croyais que la franc-maçonnerie avait abandonné le secret. Alors pourquoi les commentateurs politiques se gardent-ils d’en parler ? Ils ont peur peut-être de défraîchir la candidature de Macron et de montrer qu’il appartient malgré tout à une écurie. Mais l’engouement qu’il suscite a quelque chose d’artificiel et les commentaires alertent parce qu’ils sont incomplets.
    Juste une remarque : je trouve les clins d’œil de Macron dérangeants. Pour le reste, on verra bien.

  41. @ Paul Duret 16 novembre 2016 11:22
    « …peut-être organiser une primaire des journalistes ayant le droit d’interviewer les candidats. »
    Alors ça ce serait top ! Elkabbach, Roux, Salamé, Calvi, Barbier, Davet et Lhomme (obligatoire), plus quelques sondagiers, debout derrière un pupitre, interrogés par, au hasard, Mélenchon, sur leurs méthodes de travail, le prix d’une ramette de papier à la Fnac, le montant de la déduction fiscale des journalistes, s’ils ont des privilèges pour se loger eux ou leur famille, s’ils sont encartés dans un parti politique, leur demander de conjuguer le verbe mentir au passé antérieur, quelle est la capitale de la Papouasie occidentale et leur faire écrire correctement le mot orthochlorobenzalmalonitrile en quarante secondes, alors que pour simplifier ils écrivent ou disent : gaz lacrymo.
    Vous avez réenchanté mon rêve M.Paul Duret 😀

  42. Mais dans une France où les Hommes du Régime ont étendu une chape de plomb sur la liberté d’expression au moyens d’artifices spécieux que l’URSS n’aurait pas désavoués, quels sujets ces émissions politiques peuvent-elles encore traiter, à part les derniers potins du marigot entre les avatars microcosmiques de compères de la vraie gauche et de la fausse droite que rien ne différencie ?
    Les sujets qui fâchent – comme par hasard les plus importants – ayant été recouverts du Grand Tabou, la pluie et le beau temps ne pouvant être abordés que sur la pointe des pieds du fait du dogme intouchable du réchauffement climatique, la dernière vérité révélée à la mode, que reste-t-il comme sujet permettant d’y consacrer une émission ?
    Ah, il reste le bouc émissaire de l’extraime drouate et son complice le populisme

  43. @Claude Luçon
    « Zemmour est complètement perdu dans ses vues politiques de la France, souvent correctes il faut l’admettre, et ses excès verbaux, mais ignore que le pays doit avant tout être géré ! »
    Certes.
    Mais tout cela se comprend en temps de paix.
    Or personne n’a bien l’air de se rendre compte, sur ce blog et dans le monde politico-médiatique, y compris chez les présidentiables qui se bercent et nous bercent d’illusions, que nous sommes en train de danser sur un volcan et qu’un jour la priorité ne pourra plus être donnée à la gestion mais à la simple survie.

  44. @breizmabro
    « Alors ça ce serait top ! Elkabbach, Roux, Salamé, Calvi, Barbier, Davet et Lhomme (obligatoire), plus quelques sondagiers, debout derrière un pupitre(…) »
    J’en rêve moi aussi !!

  45. Robert Marchenoir

    « Mon rêve d’émission serait précisément une synthèse de « L’Emission politique » et d' »Une ambition intime » – un bilan aussi exhaustif que possible de l’homme ou de la femme dans sa familiarité et sa proximité et à la fois des idées et des concepts proposés. »
    Mmmmh… un peu comme une certaine chaîne YouTube que nous connaissons bien ici ?

  46. Robert Marchenoir

    @Claude Luçon | 16 novembre 2016 à 23:46
    Il est assez sidérant que Zemmour ne comprenne pas les bouleversements engendrés par la numérisation.
    D’un autre côté, NKM, c’est un peu Madame Nunuche qui découvre le Minitel. Son insistance à prétendre qu’on va changer la politique avec des ordinateurs témoigne d’une inquiétante naïveté. Elle est la soeur d’un start-upper qui a réussi dans le e-commerce, et ça a l’air de lui taper sur le système.

  47. @ Claude Luçon | 16 novembre 2016 à 23:46
    NKM raisonne en technocrate ce qu’elle est de la plus parfaite façon. Sa formation scientifique est la meilleure qui soit, celle de l’X, et sa compétence technique n’est pas en cause dans le domaine du numérique.
    Il est vrai que le numérique est important et encore plus fondamental dans les coins reculés par exemple de la Creuse, la Corrèze, la Lozère et du Massif Central en général où les lignes sont mauvaises et les serveurs saturés parce que vieux et sous-dimensionnés.
    Une vraie fracture numérique, il suffit de vivre dans ces régions pour s’en apercevoir.
    Pour autant ce ne doit pas être une préoccupation de Président de la République, c’est le domaine d’un Premier ministre et des ministres chargés des dossiers du numérique. Zemmour a raison.
    On voit par là la dérive dans laquelle nous sommes tombés, avec des candidats qui confondent la gestion et le politique et qui s’en vantent en plus, un comble.
    Par son affirmation d’une prééminence de la gestion sur la pensée et l’action politique, NKM montre ses limites et son incapacité à tenir le rang du poste pour lequel elle postule.
    Elle montre en plus une incohérence et une confusion dans sa réflexion. Lors du deuxième débat des primaires elle a conclu par une diatribe contre le FN, d’une hargne surprenante.
    Ou bien le politique relève par essence du Président et on comprend sa diatribe, ou bien c’est la gestion qui est première et alors sa diatribe relève du réflexe pavlovien.
    Nous sommes en guerre, une guerre de civilisation, qui a fait plusieurs centaines de morts sur le territoire. La priorité d’un Président est de conduire cette guerre et de nous mener à la victoire.
    Le déni total ou partiel, consistant à définir d’autres priorités que celle de mener cette guerre, est une faute majeure qui disqualifie cette femme pour l’accès à la fonction suprême.
    À ce déni s’ajoute le déni de la perte de souveraineté, dont les aveugles de la bobocratie, dont fait partie NKM, se flattent.
    Au nom de l’U.E. nous sommes contraints à un immobilisme politique effrayant et mortifère.

  48. A lire partout les avis sur le fait d’être Président, et l’état de Président, il semble que tout un chacun se pense plus présidentiable que le Président, d’où l’on peut conclure que le rôle le plus important pouvant être tenu par un quidam X ou Y (parité oblige), la difficulté est donc ailleurs…
    Et un constat s’impose, la monarchie n’existe plus. Bien, cela étant entendu, il faut revenir à l’essentiel qui est la machine, la Grosse Bertha, le mammouth, la nation, et voilà que le brouillard est partout…
    Plus personne ne voit plus rien, il en est même qui se demandent comment en si peu de temps avec si peu d’expérience, celui-ci arrive et se propose pour faire tourner le manège ?
    Tout est possible quand un Trump devient Président d’une si grande nation, et là je ne mets pas en doute ses capacités à gérer, que nenni, je m’étonne simplement de ce que les hommes recherchent en premier lieu, j’exclus bien évidemment ce qui doit l’être, c’est-à-dire : la paix ; non ils n’en veulent pas, la préservation de la planète, pas plus, le bonheur de leurs enfants, ils n’en n’ont aucune idée.
    Par contre, ils veulent des biens, encore plus de biens, du temps encore plus de temps, des loisirs encore plus de loisirs, de la vacuité encore plus de vacuité, du non-sens beaucoup de non-sens.
    Voilà un idéal qui fait vraiment, vraiment, rêver vivre une éternité pour rien !
    Les hommes n’ont plus besoin d’idées, Dieu est mort, cela on nous en avait parlé, la pensée, qui est un bien inépuisable, universel, était malade, et aujourd’hui nous pouvons nous accorder pour dire que son pouls est faible, très très faible… Quand je pense que certains vont le prendre dans le poignet de Zemmour, je me dis que l’on vient d’entrer dans la forêt obscure et que par conséquent il est raisonnable d’abandonner tout espoir. La guerre étant l’état naturel de l’homme, tout est en ordre…

  49. @Achille
    Il est bien connu qu’il faut toujours trouver des coupables pour se dédouaner au nom de courage fuyons.

  50. @Robert Marchenoir
    « Son insistance à prétendre qu’on va changer la politique avec des ordinateurs témoigne d’une inquiétante naïveté. »
    Mais d’une certaine manière, elle n’a pas tout à fait tort : il est possible d’envisager que toute cette classe politique ruineuse composée de nuisibles et d’inutiles dont elle est un exemple soit remplacée un jour par un super-ordinateur comme celui-là :
    http://www.developpez.com/actu/100265/La-Chine-a-construit-un-supercalculateur-ayant-un-pic-de-performance-de-124-petaflops-Sunway-TaihuLight-est-le-plus-puissant-superordinateur-au-monde/
    Il faudra que ces politiques se mettent à exercer un vrai métier pour gagner leur vie…

  51. Claude Luçon

    @ Exilé | 17 novembre 2016 à 10:17
    « Nous sommes en train de danser sur un volcan et un jour la priorité ne pourra plus être donnée à la gestion mais à la simple survie. »
    Exact, mais un volcan peut être géré avec un réseau de sismographes bien répartis et protéger les populations. Le drame est que nos énarques n’étudient pas la géophysique humaine et n’ont pas la moindre idée du « manteau » qui gronde devant leur nez, pas sous leurs pieds comme dans le cas des volcans.
    @ Robert Marchenoir | 17 novembre 2016 à 10:44
    Oui pour la nunuche, encore que je l’avais qualifiée d’un peu verte en référence à la fois à son expérience et au fameux accord de Grenelle dont elle se vante. Ceci dit avec cinq ou dix années d’expérience je pense qu’elle pourrait faire un bon président, le fait qu’on ait l’esprit d’entreprise dans la famille est plutôt un bon signe.
    Pour changer de sujet, il était amusant de voir Macron, hier, annoncer sa candidature à la présidentielle dans une école pour apprentis mécaniciens, en effet l’atelier avait été redécoré pour cacher les machines, en plus il n’y avait qu’un seul apprenti (président) dans le public, Emmanuel Macron soi-même.
    Pourquoi ?
    Il pensait peut-être à l’entretien de ses autocars.
    Ou avait dû conclure, comme pour les ouvrières bretonnes illettrées, que des apprentis mécaniciens passés par l’école de Najat n’étaient pas suffisamment lettrés pour comprendre ce qu’il allait annoncer, en bons fils desdites bretonnes probablement. En plus, ces apprentis n’avaient sans doute pas les costumes adéquats, faits sur mesure à Savile Row. Des bleus de la mécanique en bleus de travail auraient été déplacés dans un meeting chic et puis, comme écrit Lucile, Macron est plutôt du genre maçon que mécanicien.
    Mauvais choix en bref, digne du gouvernement auquel il a appartenu quelques jours.
    Il aurait dû choisir un chantier de construction d’immeuble pour sa déclaration tant attendue (!) avec des apprentis maçons ce qui aurait été plus prometteur pour notre futur, celui des sans abris et des mal logés en particulier.

  52. @breizmabro et caroff
    Votre idée est fantastique. Il faut les mettre pieds au mur. Interviewer certains journalistes équitablement. A chacun sa responsabilité. Seulement voilà, rêver c’est bien, mais pour que le rêve devienne réalité, il faut oeuvrer et activer cette idée sur tous les réseaux sociaux. Facebook, YouTube, blogs, tweets, presse indépendante et que sais-je.
    M. Bilger, expert dans l’art de poser des bonnes questions et sachant écouter sans interrompre et eu égard à ses connaissances générales approfondies, pourrait nous y aider ?
    On commence par Elkabbach ?

  53.  »L’horreur numérique » ou/et  »L’intelligence collective »
    Le numérique et les start-up sont les nouveaux veaux d’or de ce début du XXIe siècle devant lesquels chacun est prié de s’incliner. Nos deux jouvenceaux candidats à la présidentielle, NKM et Macron, en imprègnent leurs discours et leurs conversations : c’est tellement  »moderne » !!
    On nous prédit les pires cataclysmes si nous ne nous jetons pas tous immédiatement dans ces deux concepts. La réalité est autrement moins brillante et prometteuse. Les dirigeants d’entreprise sont beaucoup plus circonspects : selon une étude demandée par l’Observatoire social de l’entreprise, seul un dirigeant d’entreprise sur trois juge le numérique stratégique et 71% des patrons des PME ne sont pas convaincus de son importance.
    Si le numérique est primordial dans certains secteurs, il n’en demeure pas moins, dans un premier temps, destructeur d’emplois.
    Quant aux start-up vantées surtout par des financiers avides de spéculation, elles créent très peu d’emplois. Il n’existe aucune statistique à ce sujet et pour cause : le nombre d’emplois créés est si peu élevé que leurs partisans préfèrent ne pas en parler.
    Heureusement, en face de ces deux mirages il reste un atout vieux comme le monde et que nos politiciens hors-sol oublient : c’est l’intelligence collective, sa créativité et son savoir-faire. Pas celle des bac+15 mais l’intelligence de simples citoyens et travailleurs qui créent et pérennisent le vrai tissu assurant la colonne vertébrale de l’activité économique.
    Si nos élites rêveuses voulaient bien redescendre sur terre, elles se rendraient compte que l’intelligence collective de centaines de milliers de travailleurs est largement sous-utilisée en France.
    Si elle était réactivée et l’objet de tous les soins de l’Etat avec notamment une profonde réforme de l’Education nationale et de la formation professionnelle (32 milliards d’€ annuels), cette intelligence collective permettrait plus sûrement que le numérique et les start-up un redressement spectaculaire de notre pays.
    Cordialement

  54. « Vive les émissions politiques ! » (PB).
    Oui et surtout qu’on mette sur la table les dessous de table.
    Comment qualifier ces valises, ces porteurs, ces liquidités.
    Dans toute émission politique on devrait présenter le pedigree du concerné : mises en examen, tout ce qui touche à sa vie de justiciable, là serait la transparence, pour le reste le chienchien à sa mémère je m’en moque, la vérité de la démocratie passe par le CV, on postule au plus haut de la hiérarchie politique, cela mérite l’information de tous et chacun d’en prendre ou de laisser.
    Peu sont blancs comme neige, c’est la triste réalité, ils ont pour beaucoup les « doigts qui collent », sans compter les mesquineries dissimulées concernant leur patrimoine, ce côté vorace dû au fait qu’ils sont des professionnels du mandat m’exaspère au plus haut point, vivement de l’air frais et un nouveau candidat, le jour est proche et notre avenir passe par là, nos libertés aussi sûrement.

  55. @Tipaza
    « Pour autant ce ne doit pas être une préoccupation de Président de la République, c’est le domaine d’un Premier ministre et des ministres chargés des dossiers du numérique. Zemmour a raison ».
    Oui, le numérique c’est comme l’eau potable au robinet, ce n’est pas du niveau du président de la République !!

  56. @Jabiru | 17 novembre 2016 à 11:30
    Il est clair que l’élection de Donald Trump, que personne n’avait vu venir, inquiète nos politiques qui depuis un demi-siècle se sont occupés des affaires de la France.
    C’est Jacques Chirac qui en 1995 avait choisi comme thème de campagne la fracture sociale. Eh bien maintenant ce n’est plus un épouvantail destiné à inciter les bons citoyens à bien voter. Non la fracture sociale est là, bien réelle et après s’être manifestée aux Etats-Unis, elle est bien capable de chambouler le bel ordre moral en France également.
    Déjà certains intellectuels commencent sérieusement à vouloir remettre en cause le suffrage universel. Pensez-donc, si maintenant les « sans-dents » se mettent à vouloir voter en dehors des limites soigneusement définies par le politiquement correct où va-t-on ?
    Le vote censitaire, bref le retour au bon vieux régime de Louis-Philippe. Là au moins pas de surprises. Le monde des affaires, celui de la politique, sans oublier les médias stipendiés par les deux précédents peuvent continuer à faire leurs petits arrangements tranquillement.
    Aujourd’hui la démocratie est vraiment devenue le pire des systèmes pour ceux à qui elle échappe.

  57. @ Claude Luçon | 16 novembre 2016 à 23:46
    Définition du vieux Larousse.
    gérer : administrer une fortune, un bien, conformément aux intérêts de celui qui les possède. 
    J’ai pour ma part longtemps pensé que l’on devrait s’inspirer de l’entreprise pour gérer un pays. Il est probable sinon certain qu’un chef d’entreprise ne fera sans doute jamais un bon président de la République. Car les tenants et les aboutissants ne sont pas similaires.
    @ Exilé | 16 novembre 2016 à 20:36
    Exemple, le Ca Huzac : combien d’années déjà ?
    @ Jean le Cauchois | 16 novembre 2016 à 19:55
    « …continuez à nous proposer de l’inédit visuel »
    Voici l’œil de lynx de PB. Sur la photo choisie, ma moitié me fait remarquer qu’un événement heureux serait en préparation pour le couple de L.S.
    C’est vrai qu’à y regarder de plus près…
    @ Ellen | 16 novembre 2016 à 19:40
    Eh ben si !!
    Le revoilà ce soir : pourquoi Léa Salamé a-t-elle été zappée ?
    http://www.msn.com/fr-fr/divertissement/celebrity/pourquoi-l%C3%A9a-salam%C3%A9-a-%C3%A9t%C3%A9-zapp%C3%A9e/ar-AAkozG1?li=BBwlBpb&ocid=spartandhp

  58. @boureau | 17 novembre 2016 à 13:53
    Qu’on le veuille ou non, le numérique a transformé en profondeur notre comportement. Les applications multiples et variées s’immiscent partout, non seulement dans notre vie professionnelle, mais également notre vie privée.
    Déjà les SMS ont pris le pas sur nos communications téléphoniques, les e-mails sur les fax, la gestion de nos comptes et de nos contrats divers ne se font pratiquement plus que sous le mode informatique, même le vote est devenu informatique aux Etats-Unis et sans doute bientôt aussi chez nous.
    Ne parlons même pas des applications multiples et variés pour choisir un hôtel, un lieu de vacances, un moyen de transport ou tout simplement pour télécommander à distance nos équipement ménagers à la maison et j’en oublie certainement.
    En ce sens NKM et Emmanuel Macron ont parfaitement raison de souligner l’importance du numérique dans notre vie de tous les jours. Certes il a pour effet de supprimer certains métiers essentiellement manuels, mais en contrepartie il en crée d’autres qui nécessitent plus de qualification et donc sont plus motivants et mieux rémunérés.
    Ce mouvement est irréversible et il nous faudra désormais vivre avec pour le pire et pour le meilleur.

  59. @ Ellen | 17 novembre 2016 à 12:36
    « @breizmabro et caroff : Votre idée est fantastique »
    L’idée initiale est de Paul Duret (16 novembre 2016 11:22) mais il est vrai que c’est une idée qui devrait être appliquée. On pourrait l’intituler « qui veut gagner le droit d’interviewer des hommes/femmes politiques ? »
    Mais ne rêvons pas, ces gens sont tellement imbus de leur connaissances, incontestables, qu’ils ne se prêteraient certainement pas à cette dégradante manifestation populiste (ils adôôôrent ce mot) 😀

  60. Michelle D-LEROY

    @ Claude Luçon
    Eric Zemmour a quand même raison car le numérique c’est comme l’écologie. Ce sont deux sujets incontournables et complètement nécessaires à notre époque. Sauf qu’ils ne sont pas une politique à eux seuls.
    Si on prend l’écologie, elle doit faire partie de toute politique gouvernementale intégrée aux décisions à prendre quelle que soit sa couleur politique.
    Idem pour le numérique. Qui envisagerait aujourd’hui de travailler sans les outils informatiques, sans les réseaux Internet, sans les développements de plus en plus pointus du numérique ? Patrons de grandes ou petites entreprises, travailleurs indépendants, recherche scientifique ou services administratifs de la Fonction publique, etc. tous les utilisent, tous cherchent à les développer ou les optimiser et les formations vont avec, même s’il existe encore quelques rares réfractaires. Mais là encore c’est un volet politique, un ministère, pas une politique à part entière.

  61. Claude Luçon

    @ Tipaza | 17 novembre 2016 à 10:59
    Zemmour a dit : « le numérique tout le monde s’en fout », pas particulièrement le président.
    Le point était qu’il ne voulait parler que de politique et ignorer la gestion, or le job du Président que nous allons élire est de gérer le pays au-dessus de la politique. A ma connaissance tout le monde s’accorde pour regretter Charles de Gaulle, sauf les Pieds-Noirs bien sûr (un détail à ne pas ignorer quand on parle de Zemmour), tout le monde s’en inspire et c’est précisément ce qu’a fait le grand Charles : gérer la France et nous savons tous ce qu’il pensait de la politique, tout au moins ceux qui étaient nés et adultes à son époque.
    La politique est du ressort du parlement qui approuve ou combat la gestion du pays par le gouvernement sous la direction du Président. C’est comme cela que je comprends notre Constitution, ayant vécu sous trois d’entre elles sans compter l’Etat français entre la troisième et la quatrième.

  62. @Achille
    Ce qui serait idéal, encore que l’idéal soit bien difficile a cerner, c’est de faire la chasse aux inégalités et aux dérives financières les plus flagrantes pour que les plus nécessiteux puissent au moins vivre dans la dignité. Que d’argent public dilapidé, notamment par les élus, qui pourrait soulager une partie de ceux qui rament en permanence.
    Je sais bien qu’il s’agit d’une utopie mais voir le fossé continuer à se creuser entre riches et pauvres ne peut que générer de la rancœur.
    Un ministère de la Chasse aux abus serait le bienvenu, peut-être que ce soir un de ceux qui visent le poste suprême en aura l’idée ! J’en doute.

  63. Les écoles de journalisme(…)
    Ah ! Ces ineffables écoles de journalisme françaises, derniers bastions au monde après celles de la Corée du Nord du formatage de type soviétique…
    Il y a quelques années, j’ai entendu une journaliste, actuellement « free lance », expliquer qu’ayant à l’école de journalisme qu’elle fréquentait alors refusé de lire un ouvrage qui heurtait ses convictions imposé dans le cadre de ses études, elle avait été convoquée par la directrice qui lui a méchamment dit : « on vous brisera ».
    Tout ça pour formater des citoyens pensant comme des soviétiques, dociles comme des veaux soviétiques, heureux de vivre en démocratie populaire, ne contestant pas l’histoire réécrite à la sauce soviétique diffusée par une pseudo-éducation nationale du même tonneau, ne trouvant rien à dire à la chape de plomb soviétique jetée sur la liberté d’expression, ne remettant pas en cause le système de santé soviétique, ne rejetant pas des syndicats d’inspiration soviétique, ne récusant pas des magistrats de type soviétique, etc.
    Bref, il n’est pas surprenant que des gens qui ignorent que l’URSS s’est effondrée se soient retrouvés au bord de l’apoplexie quand ils ont appris l’élection d’un certain président…
    Il n’ont d’ailleurs toujours pas compris ce qui leur arrivait.
    C’est probablement ce qui est aussi arrivé aux dinosaures avant leur extinction.

  64. Claude Luçon

    @ Michelle D-LEROY | 17 novembre 2016 à 15:35
    Comme précisé par ailleurs je persiste à croire que le rôle du Président est de gérer le pays et j’estime que Zemmour a tort quand il écarte la gestion du sujet qu’est l’élection présidentielle.
    J’ai par ailleurs aussi mentionné de Gaulle en référence à ce propos.
    Pour moi le numérique n’est pas une révolution, c’est une évolution qui s’étale sur plus d’un siècle.
    Le numérique est basé sur le système binaire qui était enseigné au moins dans les écoles d’ingénieurs en 1950 et avant.
    En 1960 mon employeur m’a rapatrié en France pendant six mois pour étudier la nouvelle électronique née des transistors. Nous utilisions le numérique dans l’exploration pétrolière dès 1960 et cette technologie n’a cessé d’évoluer et de se miniaturiser depuis, passant des triodes au transistor au chip au micro-chips puis aux circuits imprimés. Nous n’étions pas la seule industrie à connaître cette évolution.
    On ne peut pas plus se « foutre » de la numérisation, ou de l’évolution de l’électronique, qu’on ne peut se foutre de l’évolution humaine.
    NKM a raison au moins sur ce point, le monde continue d’évoluer humainement, scientifiquement et technologiquement et c’est précisément pourquoi on doit se « foutre » de la politique et se concentrer sur la gestion de la planète, numérisation et écologie comprises.

  65. Totalement d’accord avec votre propos « J’avais jugé absurdes et condescendantes les attaques contre l’excellente émission de Karine Le Marchand et plus spécialement à l’encontre de celle-ci qui, profane en politique, s’était aventurée dans le domaine des spécialistes. » 
    Certes elle innove avec ce genre d’émission non dénuée d’intérêt, et la vouer aux gémonies dès la première est fort injuste. Nous faire découvrir l’intime de nos politiques sous un aspect a priori bienveillant, nous en apprend quand même sur leurs ressorts cachés et leurs passions. Cela permet de découvrir en partie chez eux la cohérence ou non avec l’image publique qu’ils projettent. Exemple : J-L Mélenchon n’a pu masquer son aspect rigide et fort conventionnel.
    Son émission vaut bien ONPC qui n’est que complaisance la plus servile vis-à-vis des politiques, ou alors plus rarement qu’un tribunal accusatoire.
    Je m’étonne que pour l’ex « procureure » vedette de ONPC, Léa Salamé, personne n’ait souligné sa promotion – plus trivialement « serveuse de soupe » – dans ces deux nouvelles émissions télé au cours de la quinzaine écoulée. Consacrer un portrait à Alain Delon – certes immense acteur dans certains de ces films – centré sur « Le Guépard » en omettant pieusement de le questionner sur l’homme qu’il a été, cela était du niveau de Drucker ou de Gala.
    Le summum fut atteint avec Rocco Siffredi – acteur ou plus exactement hardeur de films X – qui n’a participé dans toute sa carrière qu’à un film « classique ». A croire que Léa Salamé lors de son interview, faisait sa promotion pour le compte de Hot Vidéo ou de Marc Dorcel TV !

  66. De vrais débats politiques mettant en scène des gens en désaccord total sur des sujets de fond sont-ils encore envisageables en France, à la place de la bouillie pour chats qui semble être actuellement servie aux auditeurs qui s’en satisfont ?
    Pouvons-nous rappeler que dans les années 1900 des journalistes – Léon Daudet par exemple – pouvaient solder un désaccord sur le pré, en présence de deux témoins, d’un arbitre et d’un chirurgien ?

  67. Premier meeting d’Emmanuel Macron à Marseille, ce soir.
    Excellent orateur le jeune Emmanuel et sans jeter un seul coup d’oeil sur ses feuilles pendant son discours de 45 minutes. Tout est dans sa tête. « En marche » vers la révolution démocratique ?
    Avec tous les participants à la Présidentielle, il va y avoir du sport…
    A suivre dans les semaines qui viennent.

  68. @Achille
    Ce que je voulais exprimer c’est que le numérique est devenu, pour les politiciens, l’alpha et l’oméga, notamment pour NKM et Macron.
    Il faut quand même revenir les pieds sur terre de temps en temps.
    OK pour admettre volontiers l’importance du numérique dans notre vie quotidienne et pour l’avenir, mais sans oublier d’autres priorités dont en parler et chercher des solutions ne fait pas  »moderne » du tout :
    Plus de 4 000 000 de chômeurs toutes catégories confondues
    9 millions de pauvres
    130 000 jeunes qui sortent du système scolaire chaque année sans la moindre formation
    Des formations politiques à bout de souffle
    Des syndicats qui ne représentent quasiment rien
    Un Etat boursouflé, impuissant et incompétent
    etc. etc.
    La liste est interminable.
    Avoir la prétention – légitime – de devenir Président c’est surtout s’occuper de cette liste infernale !
    Mais c’est plus chic de parler du numérique effectivement à chaque intermède médiatique !
    Cordialement

  69. @Jabiru | 17 novembre 2016 à 16:14
    Première mesure pour épurer le monde politique, disqualifier tous les hommes et femmes politiques ayant eu affaire à la Justice au cours de leurs mandats électifs, ce qui élimine déjà trois des candidats en lice de la primaire de la droite et du centre.
    Idem pour ceux qui n’ont pas respecté leurs promesses électorales. Un bon programme doit être pertinent et réaliste et donc être capable d’anticiper les difficultés majeures susceptibles d’intervenir en cours de mandat.
    Cela inciterait ceux qui prétendent accéder à la fonction suprême à tenir un langage de vérité et non celui d’un camelot de foire.
    Avec simplement ces deux mesures, je pense qu’on y verrait beaucoup plus clair et réconcilierait les citoyens désabusés avec la politique.

  70. Jean le Cauchois

    @breizmabro le 16/11 à 22:29
    « …mais comme nous sommes républicains et laïques » « du rêve et de l’espérance » « nous laissons cela aux curés de nos paroisses »…
    Chère breizmabro, les spécialités de votre magasin me laissent supposer que vous poursuivez votre séjour sur l’île qui vit son recteur la quitter, mais ses homards bleus rester. Alors je m’interroge sur « le rêve ou l’espérance » qui poussa vos grands anciens à rejoindre les FNFL.

  71. On dira ce qu’on voudra mais le spectacle ce soir de cette droite nous rassure.
    Souvenez-vous de la primaire de gauche, d’où Manuel Valls, ressorti avec un 6%, est devenu ensuite Premier ministre de la France.
    Une Martine Aubry, boulangère épanouie, toujours aussi nulle.
    Jean-Michel Baylet préconisant le cannabis dès la maternelle.
    Déjà on pouvait percevoir la catastrophe qui nous attendait.
    Il fallait dès lors être un sombre abruti pour voter Hollande.

  72. Donald Trump est un climato-sceptique assumé : « Le concept du réchauffement climatique a été créé par et pour la Chine pour rendre l’industrie américaine non compétitive », écrivait-il dans un tweet daté de 2012.
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/11/17/20002-20161117ARTFIG00163-petrole-charbon-pourquoi-trump-fait-trembler-les-defenseurs-de-l-environnement.php
    Certains pensent qu’il est « intelligent », preuve qu’on ne peut pas juger d’une chose dont on est dépourvu.
    On a peine à imaginer ce que dirait Trump s’il était idiot, mais on comprend pourquoi ceux qui protestent contre le « système » en déléguant leur pouvoir à un homme qui se vante de ne pas payer ses impôts le sont…

  73. Admirons la logique de ceux qui fustigent les élites, alors qu’ils en font partie ! L’émission de Karine Le Marchand est intéressante car elle éclaire sur la personnalité de ses invités.
    L’hypothèse que ceux-ci ne cherchent qu’à donner l’image d’eux qu’ils imaginent que les électeurs apprécient est au-delà des capacités cognitives de nos fins analystes, dont les seules prédictions avérées concernent le passé…
    Je prédis donc, sans le moindre risque d’erreur puisque les mêmes causes produisent les mêmes effets, que ce ne sont pas les cavaliers et cavalières qui manqueront au prochain bal des cocus.

  74. Mary Preud'homme

    @Savonarole | 17 novembre 2016 à 22:36
    Bien d’accord.
    Un bémol cependant pour Copé qui avait l’air assez déçu que ce dernier round se passe sans heurts et avec une civilité (en dépit de quelques divergences) qui fait honneur à la démocratie en général et à la droite en particulier.

  75. @ Savonarole 17 novembre 2016 à 21:23
    « 21h20, c’est pas le moment de téléphoner aux Bilger pour un dégâts des eaux dans la cave. »
    C’est certain ils doivent être rivés devant leur télévision pour regarder le… lancement de Thomas Pesquet (notre dixième astronaute) depuis Baïkonour. Ah dammed, Robert Marchenoir vient de hurler ! Ferais-je erreur ?

  76. Michelle D-LEROY

    @ Savonarole
    Je vous trouve inénarrable mais par ailleurs, comme vous, après ces trois débats avec sept candidats sérieux et compétents, je reprends confiance en la politique… même si au final je voterai pour mon candidat favori.

  77. Claude Luçon

    @ boureau | 17 novembre 2016 à 20:04
    Vous avez plus que raison, le numérique n’est qu’une étape dans l’évolution de la technologie, les premiers robots industriels conçus par Renault travaillaient sur les chaînes de fabrication des moteurs dès 1950, je les ai vus.
    NKM qui en fait son credo semble ignorer que grâce au numérique les Américains sont allés sur la lune et qu’en France et en Angleterre on mettait au point le Concorde, une merveille de technologie, en 1969, quatre ans avant sa naissance. Cela ne fut possible que grâce à l’électronique basée sur le numérique.
    Si nous avions des dirigeants dignes de ce titre ils sauraient profiter de cette évolution et des possibilités qu’elle offre pour s’attaquer sérieusement à la liste des problèmes que vous soulevez.
    NKM présente mal son projet, elle devrait commencer par votre liste et expliquer comment elle entend résoudre ces problèmes avec les moyens modernes que nous offre la numérisation. A commencer par un vaste programme d’aide au développement de l’Afrique francophone qui créerait des milliers d’emplois en France dans bien des domaines : transports, infrastructures, électricité, eau, santé, communication, éducation, industries… ainsi qu’un idéal pour nos jeunes, le fameux « Vivre ensemble », tout en parlant la même langue.

  78. @ calamity jane
    « Il me manquait de savoir comment F. Fillon allait apprendre à ses petits-enfants à piloter un drone ! »
    J’ai vu cet extrait où après avoir déploré que Fillon avait les sourcils trop fournis et qu’il a répondu qu’il préférait le naturel à l’artificiel, preuve de son absence d’innovation dans la démagogie, notre aficionado montrait à la ravissante KLM sa capacité à l’envoyer en l’air : il sait piloter ! Un drone de grand magasin !
    Tout le monde n’a que l’engin qu’il peut, et tout le monde n’est pas Rocco…
    Sarcasmes à part, qui montrent que je ne serais pas intervieweur car il me serait trop facile de démasquer la médiocrité intellectuelle et humaine de mes invités, je vous parie ce que vous voulez que ce n’est même pas lui qui pilotait à l’aide de sa tablette tactile d’homme né vieux, et qu’on reconnaît à leur manie de paraître « vivre avec son temps ». Car notre zozo pilote un drone en effleurant de son doigt un écran tactile, sans même vraiment regarder l’engin dangereux qu’il manie (si les pales des hélices vous touchent la peau, vous allez aux urgences, même avec un moteur de faible puissance comme celui des drones de supermarché), et l’engin s’arrête tout seul comme un grand à une distance de sécurité ?
    Ou bien s’est-il contenté d’appuyer sur une touche qui lance un programme défini par un collaborateur averti ?
    J’en profite pour faire remarquer ceci, et qui n’est pas sans rapport avec le fond de mon intervention : personne (à ma connaissance) n’a remarqué qu’outre la posture digne d’un cow-boy hollywoodien qui roule des mécaniques et auquel ne manque que le colt à la ceinture, les mains de F.Hollande ont été retouchées sur sa photo officielle, afin de donner à l’énarque grassouillet et à la mine sympathique une virilité que l’immaturité des électeurs réclame comme gage qu’il saura les protéger…

  79. Jean-Paul Ledun

    Pujadas de plus en plus nul. Bravo à F. Fillon pour avoir refuser son injonction de « guerroyer » avec ses collègues.
    Sarko a bien fait comprendre par un regard que « moi président, Pujadas tu prends la porte »… ça fait peur.
    Pujadas pour une fois ne s’est pas déplacé pour rien !
    « Les pipistrelles » (Savo) m’ont vraiment fait des vacances ce soir.
    La pauvre Léa privée de « bla-bla-moi-je-sais-tout » va se venger sur le premier politique venu…
    NKM, tête de linotte, qui en guise de conclusion nous dit que sa candidature c’était du bluff mais qu’il fallait voter quand même en masse pour elle (?).
    C’est tellement nul qu’elle a dû relire deux fois ses notes.
    Une femme si intelligente. What a pity…

  80. @ Claude Luçon | 17 novembre 2016 à 16:03
    « C’est précisément ce qu’a fait le grand Charles : gérer la France et nous savons tous ce qu’il pensait de la politique, »
    La référence aux grands hommes a ceci de bon, c’est qu’on peut leur faire dire et faire un peu ce que l’on souhaite qu’ils aient dit et fait…
    Le grand Charles comme vous dites a aussi dit :
    « La politique de la France ne se fait pas à la corbeille.
    L’intendance suivra. »
    Parlant de l’ONU il qualifiait cette instance de « Machin »
    Quant à l’Europe, il se moquait de ceux « qui sautaient sur leur chaise comme un cabri en disant l’Europe, l’Europe, l’Europe ».
    Alors si vous voulez qu’il ait géré la France, je veux bien, mais dans le contexte international qui est celui d’un Président, un vrai de vrai, laissant le Premier ministre gérer le pays dans le contexte national.
    Il faisait la différence entre le pays dans son quotidien et la France dans son histoire.
    Le débat d’hier confirme à nouveau que la seule ambition des candidats de la droite, à l’exception de Poisson, consiste à renoncer encore un peu plus à la souveraineté de la France au profit d’un machin européen.
    Une politique de lemmings se précipitant dans la mer du « tous ensemble » européen, pour éviter la prise de responsabilité ultime qu’implique le pouvoir.
    @ caroff | 17 novembre 2016 à 14:24
    « Oui, le numérique c’est comme l’eau potable au robinet, ce n’est pas du niveau du président de la République !! »
    Je sais bien que les revues de vulgarisation parlent de l’électricité comme d’un fluide, mais c’est une image qu’il ne faut pas prendre au premier degré au point de confondre l’électricité qui sort des prises de courant avec l’eau du robinet.
    Les barrages hydrauliques comme ceux d’Assouan ou du Lac Powell relèvent de décisions présidentielles, la distribution de l’eau comme de l’électricité qui en résulte relève du Premier ministre.
    Il en est de même du numérique, il faut la différence entre le fondamental et la mise en œuvre pratique.
    Hier soir NKM a balancé entre les deux positions, passant du fondamental présidentiel au pratique ministériel.
    Nous avons eu droit à son numéro de fée numérique nouvel avatar de la fée électricité du début du XXe siècle.
    Les siècles se suivent et se ressemblent par les fées qu’ils nous offrent !
    Celle d’hier m’est particulièrement antipathique.

  81. @ Jean le Cauchois | 17 novembre 2016 à 20:34
    Mais tonnerre de Brest 😉 mon cher Jean, il faut comparer ce qui est comparable.
    Les FNFL c’était avant, du temps où TOUS les hommes sains de l’île du même nom ont eu CONFIANCE en de Gaulle.
    Pour le rêve ou l’espérance ils avaient quand même embarqué des aumôniers…

  82. @azer
    Donald Trump est un climato-sceptique assumé (…)
    Trump dit ce qu’il veut, il n’en demeure par moins que de nombreux scientifiques parmi les plus réputés ont dénoncé l’imposture de la théorie du réchauffement climatique d’origine anthropique, théorie échafaudée par un cénacle de gens qui relèvent plus du monde de la politique que de celui de la science.
    Parmi les contestataires de cette théorie a figuré le climatologue français Marcel Leroux.

  83. @ Exilé 17 novembre 2016 à 18:37
    Chez les Daudet moi je ne connais qu’Alphonse, celui qui a écrit si joliment « Le sous-préfet aux champs » qu’aucun enfant ne lit plus à l’école. Pourtant ce conte est poétique ET écologique.
    Mais ça c’était avant. Avant qu’un président de la République ne reçoive à sa table un JoeyStarr, cofondateur de Nique Ta Mère.
    Autres temps autres mœurs (citation attribuée à Cicéron. C’est dire…)

  84. Hier soir, lors du débat entre les candidats de la droite et du centre, il y a eu une tentative de putsch !
    Lorsque Fillon a indiqué à Pujadas et Elkabbach qu’il n’était pas utile d’initier des chamailleries entre ses petits camarades alors que la dernière partie de l’émission devait y être consacrée, une sensation étrange a saisi les spectateurs.
    C’est en effet, à mon sens, la première fois que des journalistes sont mis en minorité dans une émission de télévision !!
    Des journalistes qui malheureusement ont déshonoré une profession déjà mal en point : questions malvenues, interruption des interviewés, inégalité du temps de parole non corrigée…
    Cela étant beaucoup ne regrettent pas d’avoir regardé ces émissions politiques, car on a pu voir que des candidats n’étaient pas à la hauteur des attentes (Le Maire, Copé), d’autres étaient surévalués (Juppé, NKM et même Sarko) tandis qu’un autre dont on faisait peu de cas jusqu’alors a brutalement émergé par sa rigueur et son absence de démagogie (Fillon !).

  85. @Claude Luçon | 17 novembre 2016 à 12:05
    « …mais un volcan peut être « géré » avec un réseau de sismographes bien répartis »
    Non, pas « géré » ! Les mots ont un sens. Le volcan « pétera » quand bon lui semblera. Tout au plus, les vulcanologues et leurs matériels pourront-ils suivre l’évolution des signes annonciateurs qui…
    Pour ce qui concerne les grondements des populations (validés par nos énarques et ou élites) ici et ailleurs, qui peu dire quand les forces incontrôlées et incontrôlables entreront en résonnance ?
    D’autant que si pour les volcans, nombre des signes annonciateurs sont désormais connus, pour les populations on demeure encore dans l’imprévisible.
    @Jabiru | 17 novembre 2016 à 16:14
    Il y a pourtant la Cour des comptes qui alerte régulièrement… sur la partie émergée de l’iceberg.
    Un mal pour un bien, cet « iceberg du gaspillage » est lui aussi en train de fondre, nous apportant les preuves de ce que tous (ou presque) nous savions.
    @Achille | 17 novembre 2016 à 20:26
    « …disqualifier tous les hommes et femmes politiques ayant eu affaire à la Justice au cours de leurs mandats électifs… »
    OUI, mais si et seulement si il y a eu condamnation. Sinon, c’est la porte ouverte à tous les possibles qui sont déjà en action, et boostés par un « état d’urgence » actuel très discutable.
    @Mitsahne
    « Il faudrait que l’invité ait assez de caractère pour quitter son fauteuil à partir de la deuxième agression et en disant pourquoi. Ce serait la meilleure leçon de politesse. Mais bien peu ont du courage… »
    « Pour nombre d’émissions de ce type, je me force à ne pas censurer une quelconque d’entrée (une exception cependant : TPMP) ni tels ou telles invité(e)s, ni sujet. Néanmoins, je sais désormais assez facilement « zapper » et quitter définitivement l’écoute sachant que l’audimat est mesuré en temps réel. »
    J’ai d’innombrables lectures et replays en attente qui ne demandent que ça !
    @Tipaza
    « Pour autant ce ne doit pas être une préoccupation de Président de la République, c’est le domaine d’un Premier ministre et des ministres chargés des dossiers du numérique. Zemmour a raison ».
    Oui, le numérique c’est comme l’eau potable au robinet, ce n’est pas du niveau du président de la République !!

  86. calamity jane

    Débat du 17 novembre 2016.
    Je suis été fascinée par sa nullité !!
    Sept mercenaires vivant et agissant (pour et dans) le même parti !
    Je n’imagine pas Léa Salamé poser la question sur Z. Takieddine ; le concerné lui avait sans doute réservé un de ces adjectifs qualificatifs dont il a le secret pour les populations de banlieues.
    L’accusation de « honte du service public » fait porter le chapeau à D. Pujadas et dédouane Mediapart et nous apprend qu’il préfère sévir sur les chaînes privées qui lui sont dévouées… bel exemple de considération pour un postulant à l’Elysée !
    François (« le français ») Fillon et ses hésitations pour essayer de s’affirmer. Ruth Elkrief l’a parfaitement rodé.
    Par chance nous avions la dame qui terminait la série des débats avec une robe bleue après celles blanche et rouge. Mais qui connaît la signification du mot Egalité. Normal l’X sait former.
    Avec sa visibilité pour l’à venir avec lequel(s) des mercenaires pourrait-elle la mettre en oeuvre ?
    J.-F. Copé et sa magnifique BRIE-Commune dans « c’est ainsi que je compte gouverner la France avec que des croissants ». Croissant ? De croître
    bien sûr !
    Bruno Le Maire : quelle présence tout de même… Il faut réfléchir davantage et poser assurément certains projets. Cela viendra.
    J.-F. Poisson et son français impeccable et sans hésitations pour pouvoir quitter le plateau de France 3 !
    Entre les deux débats nous avons eu droit à des supputations pour déstabiliser A. Juppé face à N. Sarkozy et qui se retrouve grosjean comme devant ?

  87. Sarkozy est plus performant pour critiquer le frère Bilger qui, lui, a rendu l’argent. Sarkozy se contentant de l’accepter.
    Il ne répond toujours pas aux questions. Et ça marche encore. Juppé, éteint, rappelle Jospin en 2002. Pas de campagne, et il le paiera. Preuve qu’il n’a pas la lucidité requise pour le poste.
    J’ai trouvé Poisson assez humaniste et son appel à la résistance du numérique est louable.
    Copé je le trouve de mieux en mieux, mais n’était-il pas le président du groupe UMP qui votait les lois proposées ?
    Il dit ce que les socialistes ne disent pas : la demi-part des veuves, l’augmentation exponentielle de la dette.
    Pour le reste, on aurait dit Stirbois avant son accident de voiture (car après…).
    Fillon jouait sur du velours, il ne s’est pas planté.
    Le Maire et ses référendums…
    Bref tout sauf Sarkozy, allons donc voter au deuxième tour, si Sarkozy est présent, après il ne faudra pas se plaindre.

  88. @Exilé
    Je ne suis absolument pas surpris que vous sortiez encore une ânerie, étant donné votre incapacité déjà à comprendre des problèmes très simples.
    Pouvez-vous nous citer vos « scientifiques parmi les plus renommés » : Claude Allègre, Benoît Rittaud, Vincent Courtillot, Laurent Cabrol (que des spécialistes…), ainsi que des noms moins connus dont on s’aperçoit que leurs travaux sont financés par des industries émettrices de GES ? Car bien entendu, on ne peut pas être à la fois juge et partie, n’est-ce pas ? Alors que les chercheurs en climatologie sont financés par l’Etat via le CNRS, l’Etat ayant bien sûr ourdi une machination destinée à faire payer des taxes aux entreprises et aux citoyens, taxes n’entravant nullement l’activité économique et générant donc des emplois, n’est-ce pas ? Car le but des Etats est de créer du chômage puisque le pouvoir de ceux qui les dirigent est conforté en proportion du nombre de chômeurs, n’est-ce pas ?
    A moins que ce ne soient les fabricants d’éoliennes et de panneaux solaires qui aient ourdi la machination afin que ces mêmes taxes n’affaiblissent un marché existant en faveur d’un marché émergent ? Ils auraient donc soudoyé les chercheurs afin que ceux-ci aboutissent aux conclusions favorables au développement de leurs entreprises, le tout avec le concours d’une force infiniment supérieure : la finance internationale ! Et les chercheurs, dans les laboratoires du monde entier, travaillent d’arrache-pied afin d’établir « l’imposture du réchauffement climatique », mensonge destiné in fine à enrichir les juifs et les francs-maçons qui organisent le tout…
    Ainsi parlait Exilé, Zarathoustra contemporain qui a finement compris qu’il ne ressort d’aucune volonté d’humiliation de demander à un élève de se mettre à quatre pattes pour ramasser ce qu’il a fait tomber, et dont l’alliance avec ceux qui seraient chefs d’escadrille s’ils utilisaient les engins qu’ils fabriquent constitue une force redoutable !
    Non seulement le climato-sceptique est soit un ignorant, soit un menteur, soit un vieux dépassé par l’avancement des connaissances dans son domaine, mais il est dans tous ces cas un individu dépourvu du minimum d’esprit de géométrie qui lui permettrait de comprendre que, même si le réchauffement climatique était l’imposture qu’il prétend, les mesures à prendre pour lutter contre l’épuisement des ressources naturelles et des conséquences que vont avoir une population humaine de 9 mds d’humains sur les écosystèmes, et donc au final sur ces mêmes humains, sont les mêmes que celles qu’il faudrait prendre si le réchauffement climatique était bien une réalité !
    @ duvent
    Il est très douloureux de constater à quel point les hommes se trompent.
    Il est encore plus douloureux de constater que certains ont raison. J’aimerais tant que vous ayez tort…

  89. @ stephane | 18 novembre 2016 à 18:16
    Tout sauf Sarkozy ça devient une redite de vieux c… ; alors que vous, vous devez être extrêmement… (jeune).

  90. Ce soir, Juppé tout seul à l’écran, pas une seule vue de la salle, et un type dans les gradins qui souffle dans sa corne de brume pour nous faire croire à une ambiance folle de Stade de France.
    Cela tranche avec les 7000 personnes au discours de Fillon. Eux au moins on les a vus.

  91. Ce sont les métiers dits « sales », éboueurs, égoutiers… qui contribuent le plus à la propreté, alors que paradoxalement c’est dans les professions de prestige, politiques, financiers, hauts responsables… qu’on trouve le plus d’ordures…

  92. hameau dans les nuages

    @ Savonarole | 18 novembre 2016 à 20:07
    MDR ! Je me suis fait la même réflexion. En fait il y avait non pas une mais deux cornes de brume et cela change tout sur l’opacité des propositions. Je pense que cela devait passablement énerver Alain malgré qu’on lui ait dit que c’était un mal nécessaire pour créer l’ambiance.
    https://www.youtube.com/watch?v=iGfHcazi3U0
    Allez Alain !

  93. Je viens d’entendre que MAM allait se présenter à la magistrature suprême. On aura tout vu ! A part droite dans ses bottes et au garde-à-vous, je ne vois pas bien ce qu’elle peut apporter au pays.

  94. Jean-Paul Ledun

    Pujadas, Judas de la cause journalistique ! Dehors !
    @sylvain
    « Ce sont les métiers dits « sales », éboueurs, égoutiers… qui contribuent le plus à la propreté, alors que paradoxalement c’est dans les professions de prestige, politiques, financiers, hauts responsables… qu’on trouve le plus d’ordures… »
    Dites donc sylvain, c’est bien quand vous faites court et sans insultes.
    Bien et percutant.

  95. @sylvain
    « Ce sont les métiers dits « sales », éboueurs, égoutiers… qui contribuent le plus à la propreté, alors que paradoxalement c’est dans les professions de prestige, politiques, financiers, hauts responsables… qu’on trouve le plus d’ordures… »
    Brillante réflexion, qui consiste à comparer ce qui relève de la propreté au sens de l’hygiène avec la propreté au sens de la probité.
    Si vous pensez qu’on trouve le plus d’ordures dans les métiers que vous citez, c’est que vous n’arrivez même pas à comprendre que c’est un simple effet d’optique dû à la visibilité médiatique de ceux-ci, ainsi que d’une plus grande visibilité des conséquences des erreurs qu’on y commet.
    Il n’y a pas plus de vertu dans le peuple que dans les élites (autoproclamées, et souvent hélas adoubées par le peuple) : les vices des uns sont seulement plus visibles que ceux des autres.
    On vous a menti à l’insu de votre plein gré : vous êtes major de promotion à Sup’Apéro…

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