On a perdu du temps avec des broutilles comme la loi sur le mariage pour tous.
On ne va pas à l’essentiel avec ces minuscules escarmouches qui prétendent mettre à mal le mérite et interdire les redoublements.
On s’égare parce qu’on refuse de s’en prendre au seul adversaire qui vaille : la nature, et aux scandaleuses inégalités qu’elle crée. C’est contre cette injustice odieuse qu’il faut porter le fer. Nulle part ailleurs.
Il me semble que la récente polémique qui a éclaté, démesurée, à la suite des propos tenus par Eric Zemmour à ONPC, m’autorise cette ironie caricaturale.
Dans quel monde vit-on, dans quelle France pour que des controverses normales sur le plan intellectuel suscitent un tel émoi, comme on si on venait de découvrir que la contradiction existe, que le langage est capable de brutalité et l’esprit de vérité ? Et qu’aucune émission n’est condamnée à la fatalité de la médiocrité à cause de la grisaille insipide et bienséante de la plupart des invités ?
Dans quelle République pense-t-on pour que le plus sérieusement du monde Aude Baron, rédactrice en chef du Plus (Nouvel Observateur), puisse lancer un débat sur l’interrogation suivante : Laurent Ruquier a-t-il bien fait d’inviter Eric Zemmour ?
D’abord, le premier n’avait aucune raison de ne pas convier le second pour la promotion de son livre tout à fait remarquable au demeurant. Laurent Ruquier sait tout ce que son émission lui doit ainsi qu’à son brillant complice d’alors Eric Naulleau. Eric Zemmour n’a jamais eu, en dépit de leur départ, la moindre aigreur publique à l’égard de L.Ruquier qui les avait remplacés par Natacha Polony et Aymeric Caron.
Pour ma part, j’aurais adoré dialoguer vigoureusement avec Naulleau et Zemmour, de même qu’avec leurs successeurs, ainsi qu’avec Léa Salamé et toujours Aymeric Caron aujourd’hui. Mais l’ostracisme que je subis de la part de L.Ruquier me semble justifié, dans cet univers où l’entre-soi compte plus que le « pour tous », puisque je n’ai cessé d’écrire à quel point celui-ci m’énervait à cause de son omniprésence dérangeante et de ses rires anticipés et satisfaits. Il y a là un motif d’exclusion compréhensible.
Que Léa Salamé, Aymeric Caron, Daniel Cohn-Bendit, Michel Denisot qui est demeuré d’une placidité tolérante ou Anne Dorval, égérie de Xavier Dolan, aient pour une fois trouvé face à eux une personnalité digne de ce nom non seulement n’a pas été une catastrophe mais s’est au contraire avéré une aubaine. C’est ce type d’émission qui devrait constituer la référence, et non pas l’inlassable défilé promotionnel d’artistes et de politiques, pour les uns trop creux, pour les autres trop prudents (Figaro Vox).
La question sur la présence d’Eric Zemmour ou non renvoie en réalité à un procès bien plus profond. Non seulement il avait toute légitimité pour être présent, non seulement il permettait à ses interlocuteurs de montrer leur pugnacité lucide ou convenue mais en plus il avait osé exprimer ce que lui avait envie de dire, avec force et sans détour, et pour cela il n’avait pas hésité à secouer le cocotier médiatique et le ronron qui impose de ne jamais aller trop loin dans l’analyse historique, sociale et politique. Il y a des limites à ne jamais franchir car les grands espaces font peur aux petits du cercle, qui s’adorent et se congratulent dans leur réserve. Dans tous les sens du terme. Les bousculades sont interdites et priorité doit tout de même être laissée à ceux qui portent la bonne parole.
Avec Eric Zemmour, cette règle implicite a été clairement et délibérément transgressée et je me rappelle il y a longtemps un autre iconoclaste, Christophe Hondelatte, qui avait révélé la supercherie de ces exercices médiatiques.
Comment ne pas percevoir le tremblement intellectuel causé par une démarche si ouvertement atypique quand on lit le billet, toujours sur le Plus, d’un certain Clément Avarguès-Charriéras qui reproche à Eric Zemmour d’avoir proféré « le discours habituel sur le déclin de la France, l’immigration, l’islamisation de la société et la hausse de la délinquance. Des propos dangereux… »
Il est piquant d’entendre dénoncer un « discours habituel » quand sa critique représente aujourd’hui le comble de la convention.
Aurait-il fallu, pour plaire à ceux qui ont besoin, comme on respire, de poncifs généreux mais faux, soutenir que la grandeur de la France ne cessait de s’amplifier, que l’immigration était une formidable chance pour elle, que l’islamisation, si elle était constatée, constituait une avancée et non pas un risque pour la démocratie et qu’enfin, contre toute évidence, la délinquance baissait ?
Ce serait des stupidités, elles vraiment dangereuses, mais si on a toute latitude pour les dénigrer dans notre for intérieur, il convient de respecter la décence et de ne pas les faire sortir de soi pour les pourfendre ! Le sommeil civique de certains est sacré, cela risquerait de les réveiller.
Il est insupportable, pour beaucoup, de s’affronter dans l’espace politique et médiatique à une liberté d’expression prise au sérieux.
Pour que nos timorés de la pensée et du langage, nos amoureux d’une contradiction mais douce, quasiment consensuelle soient comblés, que la gauche continue son mouvement de moins en moins dissimulé vers un paradis qui serait un enfer : nous n’aurions plus le droit d’être nous-mêmes parce que la liberté et le talent, l’apanage de quelques-uns, seraient une intolérable offense pour tous les autres.
Vite, une loi contre Eric Zemmour !
Bonjour Monsieur Bilger, excellente suggestion mais incomplète MDR il faut y ajouter contre la connxxxx banale et ordinaire, celle au quotidien dont certains/certaines se sont faits une spécialité MDR
Ce n’est pas la présence d’Eric Zemmour que j’apprécie qui me dérange que cette émission animée par cet infect personnage qu’est L. Ruquier, ce personnage qui renifle comme un porc, rit à gorge déployée de ses blagues imbéciles, c’est ONPC qu’il faudrait supprimer ! Je regrette l’émission hebdomadaire qui était animée par les deux Eric (Naulleau et Zemmour) sur Paris Première et qui n’a pas été reconduite cette saison.
Regrettable que tous doivent passer par cette case pour faire la promo de leur bouquin : se faire remonter les bretelles par un Aymeric Caron, Léa Salamé avec une dose de Ruquier, dur dur la vie d’auteur MDR quant aux téléspectateurs on peut trouver mieux à faire le samedi soir que suivre cette émission que je trouve pathétique, mais bien incapable d’avoir pu la suivre une seule fois en entier !
Bravo pour ce billet plein de bon sens, de vérité. Les inquisiteurs au petit pied de ONPC atteignent un ridicule sommital. Ils assènent en permanence leurs positions convenues. Aymeric Caron, nullissime comme à l’accoutumée, coincé avec la « ligne azur », change de sujet et confond une thèse universitaire avec un essai ; un roquet mal élevé qui s’accroche aux basques de l’invité ; Ruquier, animé de son habituelle mauvaise foi, essaye de faire croire qu’EZ attaque des enseignants au prétexte qu’il évoque l’EN dans son livre. Léa Salamé justifie sa « promotion » par des propos outranciers que, curieusement, la même n’a pas tenus à la radio face à EZ. Ils jouent tous de l’indignation sur commande, mais ce sont de mauvais comédiens et certains forcent tellement le trait qu’ils deviennent de mauvais journalistes si tant est qu’ils aient été bons un jour ! Leur démolition par EZ avec le calme des vieilles troupes m’a ravi !
Le problème est que les anti-zemmouriens atteignent leur but implicite : ils réussissent toujours à ce qu’il n’y ait aucun débat posé, calme, adulte, sur les sujets qu’ils considèrent comme tabous (ceux que vous citez).
Ces sujets sont très rarement débattus et quand ils le sont, c’est toujours sur le ton de l’hystérie, de l’affolement, de l’invective, du tribunal soviétique.
Et ça marche, hélas. Regardez la terreur de la droite molle dès qu’il s’agit d’aborder ces sujets, pourtant essentiels. Au point qu’elle préfère abandonner sottement tout cela au FN.
Bien qu’étant en désaccord avec Eric Zemmour sur l’économie et l’Etat, je ne trouve pas de quoi fouetter un chat dans son entretien. Pour beaucoup, ce sont des banalités ou, tout au moins, des évidences, argumentées et défendues pied à pied.
Il faut vraiment être « à l’ouest » comme on l’est dans certains milieux de demi-intellectuels subventionnés pour pousser les grotesques cris qu’on a entendus.
Je pense d’ailleurs qu’il y a dans ces cris une bonne part de narcissisme très satisfait : « Je m’écoute m’indigner. J’ameute le monde sur mon indignation de belle âme. Je montre ma belle âme à tout le monde. Je suis le centre du monde ».
Bonjour Philippe Bilger,
« Vite, une loi contre Eric Zemmour ! »
Il n’est pas question de voter une loi contre Eric Zemmour, bien entendu. Il n’en demeure pas moins vrai que dans l’émission ONPC de samedi dernier, Eric Zemmour s’est montré fébrile et maladroit. Certaines de ses réponses étaient empreintes d’une mauvaise foi flagrante et il a accumulé les maladresses verbales pour la plus grande joie de ses contempteurs qui s’engouffraient dans la brèche qu’il avait ouverte.
On était loin des billets tirés au cordeau qu’il lit le matin sur RTL dans la chronique « On n’est pas forcément d’accord ». Là pas de contradicteurs pour l’interrompre, le thème a été étudié, les références vérifiées et les petites phrases peaufinées avec soin pour faire mouche. Même si on n’est pas forcément d’accord avec lui, on ne peut qu’être impressionné par la démonstration.
Mais il y a un monde entre un billet dont on a le texte sous les yeux et un flot de questions vachardes qui fusent de partout.
Dans ce genre de situation l’éloquence ne suffit plus, il faut une qualité rare qui s’appelle le sens de la répartie. Et là il faut bien convenir qu’Eric Zemmour en est dépourvu. Il plonge à pieds joints dans les pièges qui lui sont tendus et ne fait que s’enfoncer un peu plus en essayant de justifier ses maladresses verbales. Et samedi soir il les a accumulées au point que j’en étais gêné pour lui.
Ceci étant je n’ai pas vraiment goûté la façon dont ses contradicteurs se sont acharnés sur lui avec une jubilation malsaine. Eric Zemmour devait bien s’attendre au pire en acceptant l’invitation de Ruquier dont la marque de fabrique est résolument de gauche. Mais il est venu quand même et manifestement il n’a pas pu résister bien longtemps à la meute qui s’est jeté sur lui.
Mais qu’à cela ne tienne, Eric Zemmour a certes ses méchants détracteurs, mais il a aussi beaucoup d’admirateurs inconditionnels qui l’ont, bien sûr, trouvé très bon ce soir-là.
« Vite, une loi contre Eric Zemmour ». Cette conclusion ironique ne rappelle pas suffisamment à mon sens le véritable arsenal législatif édifié depuis quarante ans en France contre la liberté d’expression.
Le « pays des droits de l’homme » est un pays riche non par son économie mais pas ses structures administratives. On dispose à cet égard, d’un tribunal de la Pensée : la tristement renommée XVIIe chambre correctionnelle du TGI de Paris.
On peut parier sans trop de risque que Zemmour y retournera faire un tour à la suite de son livre, à la diligence de quelque association grassement subventionnée et que ce tribunal de la Honte censurera des passages jugés islamophobes ou racistes.
Heureusement que nous avons Zemmour ; qu’il soit béni car c’est un signe de la Providence. Grâce à lui et quelques autres, la liberté d’expression reste une petite flamme dans la grande nuit de l’obscurantisme français.
Que voulez-vous Philippe ? C’est tellement facile de tronquer le débat, de refuser une opinion contraire.
Dans le studio de ONPC quand Madame Dorval fait une tirade, le chauffeur de salle lève un petit panneau « Applaudir » et le troupeau volontaire assis dans le studio d’applaudir…
Le lendemain cela fait des colonnes bien grasses et bien vides dans nos journaux, qui n’ont évidement pas de sujet plus important à traiter que la venue de EZ sur un plateau de télévision !
EZ, bien nous en fasse, est cultivé et intelligent. Nous n’allons quand même pas nous en excuser.
Après on aime ou pas ce qu’il dit. Mais c’est une autre question.
Cher M. Bilger,
Encore une fois vous visez juste. On peut ne pas être d’accord avec Eric Zemmour mais sa pensée « décalée » (je déteste ce mot mais l’emploie pour en marquer la bêtise) provoque et fait réfléchir. Et c’est bien. Je me réjouis de cette exposition croissante d’un mode de pensée différent. Je pense évidemment à Finkielkraut mais également à l’excellent journal de Christian Millau… ou à vous-même. Le plus difficile est de rompre avec la bienséance qui consiste par exemple à considérer que chaque malheureux a droit à notre compassion, que l’Occident est l’alpha et l’oméga de tous les problèmes environnementaux que notre pauvre Terre subit. Mais nous n’en pouvons plus de voir cette intelligentsia compassionnelle nous imposer sa vision du monde (le militantisme végétarien d’Aymeric Caron en est un exemple qui dépasse l’anecdote).
Cher M. Bilger continuez votre croisade salutaire contre la « déculturation », l’extrémisme égalitariste, le relativisme culturel et contre l’abaissement de la pensée politique (auquel Nicolas Sarkozy concourt opiniâtrement). Si cela s’appelle être de droite, alors je suis de droite… mais je préfèrerais dépasser ces étiquettes réductrices.
PS : Bravo également pour votre billet sur Omar Sy qui est un grand monsieur dans tous les sens du terme.
Bien sûr qu’Eric Zemmour a le droit de s’exprimer, bien sûr que Laurent Ruquier a le droit de l’inviter, et le droit de ne pas vous inviter, et vous avez le droit de le regretter. Mais on a aussi le droit de le contredire, de relever son manque de rigueur, ses excès, ses aveuglements, son idéologie sous-jacente.
A mes yeux EZ s’est discrédité depuis son fameux pronostic lors de la dernière coupe du monde de foot : « L’équipe d’Allemagne s’est ouverte, y a des Turcs, etc., sauf que depuis qu’il y a ça, ils ne gagnent plus, et ils vont perdre contre le Brésil (…), l’Allemagne elle gagnait quand il n’y avait que des dolichocéphales blonds. »
On connaît la suite.
Cette anecdote est révélatrice, elle en dit plus long sur Zemmour que tous les discours de ses thuriféraires ou de ses détracteurs.
Rassurez-vous Philippe, il n’y aura pas de loi contre la liberté et la bêtise… Vous avez suffisamment dénoncé le laxisme de notre justice !
Les médias sont un immense marché pour gros beaufs.
On y parle surtout déclin de la France, immigration, islamisation de la société ou hausse de la délinquance parce que ce sont les thèmes favoris des gros beaufs, et que cela se vend donc très bien.
Les problèmes arrivent lorsque vous avez un de leurs vendeurs vedettes, fatigué par une longue carrière avec beaucoup trop d’heures supplémentaires dedans, qui fait un burn-out et se met à penser que tout ce cirque n’est pas qu’un gros bazar marketing sans queue ni tête mais une réalité systémique dans laquelle l’immigration implique l’islamisation de la société qui implique la délinquance qui implique le déclin de la France.
Et c’est là que les avis sont partagés : on a d’un côté ceux qui veulent le mettre en congé le temps qu’il reprenne ses esprits, et de l’autre ceux qui estiment que le côté système est porteur parce qu’il donne au gros beauf l’impression d’être intelligent.
Excellent billet de Philippe Bilger qui a perçu avec finesse et lucidité la chape de plomb recouvrant à la fois la pensée et son expression dans notre pays, aussi bien dans la vie publique, où le pas d’histoires et le surtout pas de vagues le disputent au faites comme tout le monde que dans le monde médiatique adepte de la langue de coton (une variante de la langue de bois), du ronron, du passe-moi la rhubarbe, je te passerai le séné, nous sommes du même monde et de l’entre-soi, loin, très loin, à des années-lumière des sujets qui fâchent…
Il y a très longtemps que la joute rhétorique est morte…
Ce n’est certes pas un besogneux comme Zemmour qui va la ressusciter, lui qui a fait de son indignation son fonds de commerce. Il est vrai que de médiocres adversaires lui donnent des qualités qu’il n’a pas, et par leur rengaine usée et sotte, reluisent le peu d’esprit que croit posséder ce petit monsieur.
Quant à cette émission creuse, pleine de la vanité des ignorants, qui prétend rendre le souffle à la pensée, elle ne présente aucun intérêt, ce n’est ni divertissant, ni l’occasion d’apprendre.
C’est un salon tenu par une stupide petite marquise, sans capacités ni ouverture d’esprit, et donc à éviter.
Il est particulièrement triste de devoir supporter et subir comme une calamité biblique les discours haineux des uns, et les âneries des autres. M. Bilger faites-nous cette faveur de sortir de ces chemins que tous empruntent, que l’on appelle aujourd’hui le « buzz » et parlez-nous de ce qui fait que la parole n’est pas seulement un bruit mais peut être un moyen d’échanger des idées, voire une philosophie. Et j’apprécierais assez que vous le fassiez avec comme mortier la pensée antique et pilon celle du siècle des Lumières. J’ai entendu avec horreur que la jeunesse consumériste pense que Platon est chroniqueur chez Hanouna !
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’Eric Zemmour ne laisse personne indifférent. Ses propos dérangent le conformisme ambiant à un point tel que lorsqu’il est invité à la télévision ses interlocuteurs ne se gênent même plus pour lui couper grossièrement la parole. Ses idées sont déformées de façon caricaturale. On l’accuse ainsi de vouloir réhabiliter le maréchal Pétain et le régime de Vichy, alors qu’il essaie simplement d’expliquer ce que tous les historiens savent depuis longtemps, à savoir que de nombreux juifs de nationalité française ont été sauvés de la déportation par les autorités vichystes.
Eric Zemmour montre ainsi qu’il dispose d’une culture historique et d’une absence de préjugés qui font cruellement défaut à la plupart de ses contradicteurs. Ce qui dérange peut-être le plus les bien-pensants c’est qu’il n’est ni un extrémiste, ni un provocateur, ni un idéologue, qu’on pourrait aisément cataloguer et tenter de réduire au silence, mais un esprit libre, quelqu’un qui s’efforce d’être lucide, sans se bercer d’illusions sur la société contemporaine.
La vie intellectuelle française (ou ce qu’il en reste) a besoin d’hommes tels que lui. Ils existent et leurs livres sont publiés, mais ils ont rarement accès aux principaux médias, à l’exception notable de Michel Onfray. Il s’agit par exemple de Denis Collin, de Robert Redeker ou de Jean-Claude Michéa.
M. Bilger, j’ai l’impression que vous êtes déçu d’être écarté par Ruquier ; soit je vous ai surestimé soit vous êtes maso de vouloir aller vous faire fouetter par ce tribunal stalinien débile de gros beaufs attardés de gauche ; je vous avais déjà pris la main dans le sac en allant vous dévaloriser sur Agoravox, le sommet de la haine gauchiste ; bien entendu sur ce vomitorium qu’est ONPC, vous feriez figure d’une star survolant ce banc de crapauds pataugeant dans leur bave marxiste ; Zemmour peut encore y aller, il a une classe et un style qui met en rage tous ces gros beaufs de gauche car il clame des vérités vérifiables avérées et prouvées et c’est ce que les gens normaux demandent : des preuves !!
Eric Zemmour visualise et dit tout haut ce que beaucoup d’entre nous visualisons, pensons et gardons pour nous, nous le disant le plus souvent tout bas.
Il est heureux d’avoir dans les médias un Eric Zemmour bien voyant, droit dans ses bottes, parce que si vous avez confiance en vous-mêmes, vous inspirerez confiance aux autres, et c’est bien le cas d’Eric Zemmour qui agace et exaspère la glorieuse bien-pensance actuelle et en cela nous rend confiance en nous-mêmes.
Vous avez aussi une étiquette bien plaquée sur le front qui ne vous permettra pas d’aller débattre avec les deux journalistes pourfendeurs de talents d’O.N.P.C. !
C’est ainsi et ce, selon le genre de colle employée ! Ceci même si vous avez déjà approché L. Salamé « on ne va pas se mentir ».
L. Ruquier après le flop ten rejoint « ceux et celles qui sont au TOP cette semaine » donc E. Zemmour ; lequel a tendance à s’enfermer (je doute qu’il aime les grands espaces genre : « j’étouffe dans ma ville et je m’y meurs d’ennui ») dans une exégèse historique qui voudrait qu’à l’Histoire incomprise la sanction soit dans sa répétition ! Pour partie on peut être d’accord. E. Zemmour semble considérer que le peuple français n’est plus maître de sa destinée (progression historique) et élague ce qui empêcherait celle-ci – dont vous citez les principaux traits.
On ne va pas le lui reprocher puisque dans le même temps il est capable de nous en expliquer les raisons.
Vichy a existé. Des descendants de cette période – personnes proches – ignorent encore certains tenants ayant provoqué dislocations familiales, entre autres.
Dans la même émission A. Caron a glissé le nombre d’espèces sauvages qui disparaissaient sans que personne ne s’en émeuve (voir Planetoscope par exemple pour
les personnes intéressées). Mais ce Monsieur n’est pas cordial. Il accuse d’abord et ensuite évente des chiffres qui justifieraient ses jugements péremptoires.
Pour finir, je conseille vivement à L. Salamé de prendre quelques cours de diction.
« Mais l’ostracisme que je subis de la part de L.Ruquier… »
A l’instant où vous admettrez qu’il vaut beaucoup mieux être écarté de certaines tables qu’invité, vous deviendrez invulnérable, cher Philippe !
Nos « commentateurs parisiens de salon » font leur show confortablement rémunérés pour délivrer au peuple un message convenu, dont ils se fichent bien de savoir s’il correspond à une quelconque réalité.
Quant à la masse de ceux qui vivent dans « la France d’en bas », ils assistent au spectacle, indifférents, ou désolés, ou révoltés, selon leur tempérament. Jusqu’à ce qu’une majorité décide de renverser la table… Quand ?
Eh oui, bien sûr, mais là, la cause de tout est oubliée :
Les médias vivent de la publicité.
Or ce sont par définition les plus faibles d’esprit qui sont influençables par la publicité.
Donc, les médias diffusent les opinions qui flattent le faible d’esprit.
Le phénomène est le même concernant la démocratie et la démagogie qui la sous-tend.
M. Bilger, ce n’est pas avec votre langage à peine compréhensible par les gogos que vous allez faire vendre du dentifrice. Parlez gogo et vous serez invité.
Et puis, un minimum de vulgarité est de mise, surtout si on n’est même pas noir, homo, juif, et que vos parents n’ont pas été communistes.
Zemmour, au moins, il ne met pas de cravate, sa syntaxe est accessible, et il est d’origine algérienne.
Faites un effort que diable !
On peut dire aussi que ce n’est pas en s’abaissant qu’on se grandit, mais il ne s’agit que d’élucubrations d’Ancien Régime.
@ Franck Boizard | 08 octobre 2014 à 06:49
« Ces sujets sont très rarement débattus et quand ils le sont, c’est toujours sur le ton de l’hystérie, de l’affolement, de l’invective, du tribunal soviétique »
Je regarde souvent sur i-Télé le débat avec Zemmour et Domenach (Marianne), « Ça se dispute », qui est toujours d’une bonne tenue intellectuelle avec un respect mutuel des protagonistes et d’intéressantes passes d’armes, les débatteurs n’étant pas, loin s’en faut, du même avis politique. Quoique… parfois…
C’est du reste curieux que Léa Salamé, qui a animé « Ça se dispute » à une époque pas si lointaine, soit aujourd’hui si excitée fasse à un Zemmour. Franchement curieux cette attitude infantile…
ONPC aurait vocation à polluer lentement le quart du cerveau encore disponible des insomniaques (dont je fais partie) ? 😀
Heureusement que la chaîne est privée de publicité !!
@ Garry Gaspary | 08 octobre 2014 à 10:10
Vous vous êtes défini il n’y a pas longtemps comme un transgressif intelligent.
Pourquoi pas.
Mais la suprême intelligence chez un transgressif intelligent est peut-être, sûrement même, de transgresser la transgression pour devenir un conformiste lucide et déterminé.
On voit par là que le « gros beauf » que vous critiquez a certainement quelques réflexions d’avance sur vous.
Méditez Gary, méditez !
Tout ça est très intéressant, et révèle la fracture entre ceux qui pensent détenir une vérité bienveillante en relativisant les dangers de notre monde et ceux qui sont exaspérés par la dictature façon Stasi qui règne sur le média télévisuel, grâce à quelques personnalités contrastées, mais, pour l’essentiel plutôt collaborationnistes.
L’utilisation de qualificatifs comme « beauf » marque bien les territoires respectifs : d’un côté, les bérets-baguette râleurs et limités, de l’autre, les tenants de la philosophie du jardin, jamais à court d’imagination pour qualifier le moment.
La peur est invoquée, avec le sourire, depuis des arrondissements protégés, Paris, toujours Paris, pour coller une étiquette sur le vulgum du pecus. Là-dedans, s’agite l’islamophobie, étymologiquement, la peur de l’Islam.
Bien sûr qu’il faut avoir peur de l’Islam : depuis six cents ans, ces gens-là n’ont commis aucune avancée scientifique ou technique. Ce qu’ils ont inventé commence à dater, et la pensée qu’ils sont réputés nous avoir transmise, ils l’ont rejetée de façon définitive depuis les almohades au grand dam d’Ibn Rushd. Ils ne publient rien, moins de 5% de ce qui s’édite dans le monde, en livres religieux pour 90 % et développent une pensée insurrectionnelle permanente qui les détruit eux-mêmes avant de s’attaquer, grâce à un argent qu’ils n’ont pas gagné, et même pas trouvé, aux autres façons de penser. J’ai assisté dernièrement à un cours de Coran dans une école idoine et en suis ressorti terrifié par, d’une part, la sévérité violente de l’imam et le bourrage de crâne sur des enfants qui répétaient sans comprendre, tout en bayant aux corneilles, et dont l’esprit semblait évadé.
Que l’affrontement soit inévitable avec ce genre de civilisation, il faut en être conscient, mais sans effroi.
En revanche, qu’on s’interroge sur les vues des politiques qui regardent croître les causes de l’affrontement sans songer à garder leur pré carré, paraît urgent.
L’assimilation entre islamoetc. et racisme est particulièrement ingrate et malhonnête. Il n’y a aucun ressentiment contre les personnes, la majorité en tout cas, mais une réelle hostilité à l’égard d’une religion politique, ouvertement politique, qui torture nos institutions déjà bien malades et s’approprient, grâce à des prédicateurs virulents autant qu’incultes, des territoires sociaux. Ceci implique que dans le cas où les attaques contre le pays ou ses populations autochtones se feraient sentir physiquement sous la bannière de l’Islam, il faudrait répondre par les armes car la fiction de l’islam modéré volerait alors en éclats et ce sont les extrémistes, auteurs et fauteurs de troubles qui prendraient les rênes du pouvoir comme c’est le cas de tous les affrontements civils et mouvements insurrectionnels.
Nier l’extrême danger que représente cette occurrence est, soit criminel, soit munichois, mais il est vrai que « les cons » désignés par Daladier sont toujours présents.
Merci pour ce billet M. Bilger.
J’ajouterai qu’Eric Zemmour savait à quoi il s’attendait, et a fait ce qu’on attendait de lui dans ce cirque : il s’est battu comme un lion face aux gladiateurs stipendiés de Ruquier, et il n’y a pas eu mise à mort…
Je ne sais s’il faut se réjouir de la pugnacité d’un E.Zemmour ou au contraire déplorer un spectacle affligeant.
François Asselineau a eu droit également à son procès de Moscou… Léa Salamé, si finement intelligente lorsqu’elle officiait face à Zemmour et Domenach, s’est muée en Vychinski en deux semaines… Chapeau !
Racisme antiblanc : une étudiante en droit, discrète, non raciste, pas provocante, s’est vue menacer par un arabe en pleine rue : « (…) tu as vu ce qu’on leur fait aux Françaises ? » sur un ton suffisamment agressif pour que depuis elle ait encore plus peur dans la rue qu’avant.
Elle n’ira pas porter plainte, comment prouver une telle ignominie ? Malheureusement, Eric Zemmour a raison sur certains points, mais il faut être femme ou juif ou religieux pour en avoir conscience… La peur s’est instillée dans la rue, mais ceux qui circulent en voiture et qui vivent dans des quartiers où la police est plus densément répartie, n’en auront jamais conscience. Ils ne sont pas menacés, moqués, insultés (« cochon »), à eux les courbettes et la courtoisie. Aux autres la menace, l’insulte, l’agressivité. Et la suprême insulte, celle de se voir reprocher leur manque de tolérance imaginaire alors que ce sont eux qui sont victimes de l’intolérance de ceux qui veulent leur place.
Il est extrêmement regrettable que seules quelques voix s’élèvent, car elles sont obligées d’être quelque peu outrancières pour passer au-dessus de la magnanimité facile de tous les autres.
PS : pour les non hispanistes, un peregrino est un pèlerin (peregrinus latin classique, pelegrinus bas latin).
Beau plaidoyer pour la liberté d’expression, le vrai débat et Eric Zemmour ! Ce dernier tient une belle revanche avec le succès de son livre en librairie, preuve s’il en fallait que les Français attendent autre chose que l’eau tiède du Nouvel Obs et les contre-vérités des plumitifs du Monde et de Libé.
A vrai dire je crois que nous faisons une grave indigestion de politiquement correct et que chaque intervention de quelqu’un comme Zemmour est vécue comme une bouffée d’air frais.
@genau
une religion politique, ouvertement politique
Attention, en partie politique mais pas que politique.
L’islam est un bloc, un totalitarisme regroupant tous les aspects de la vie : « religieux », familial, pratique, économique, financier, culturel, social, juridique, pénal, politique, et enfin et surtout guerrier à travers le djihad, dernier point que nos idiots utiles refusent de prendre en compte en dépit des textes ne laissant planer aucun doute et en dépit des tragédies consignées par l’histoire.
Votre indignation un peu artificielle d’un Zemmour bâillonné par la pensée dominante vous prémunit de vous livrer sur le fond.
Zemmour, la victime, le rebelle, le marginal, la voix dissidente que l’on voudrait faire taire ? Vraiment ?
Zemmour sur RTL, sur Paris Première, sur M6, à i-Télé, dans Le Figaro, sur France 2 chaque samedi pendant cinq ans, en promo sur toutes les chaînes pour un énième livre sur la France qui tombe.
La bonne blague. La pensée dominante aujourd’hui, c’est lui. La lepénisation des esprits a largement remporté la bataille du conformisme idéologique et Zemmour est son prophète. Son livre va faire un carton, c’est couru.
Nous vivons sous un régime de terrorisme intellectuel. Il faudra bien s’en débarrasser un jour ou l’autre. Ne nous y trompons pas, ceux-là qui en tiennent les ficelles sont capables de tout, d’ajouter la répression physique à la répression morale (neuf mois de prison ferme pour avoir recopié sur internet une caricature que des millions de Français avaient déjà eux-mêmes recopiée). Intellectuellement, nous sommes comme sous la Terreur, l’Occupation, ou le régime stalinien en Russie.
Le réveil du peuple français risque d’être cinglant.
J’approuve un grand nombre des commentaires ; j’apprécie Eric Zemmour, son origine algérienne a été rappelée, pas qu’il soit un « juif d’origine berbère » (comme il se définit lui-même) et je trouve cet oubli tout à fait satisfaisant !
Eric Zemmour est cultivé, très cultivé et on se demande ce qu’il est allé faire sur le plateau d’ONPC… il connaît le plateau… Eric Zemmour est un petit teigneux qui aime la castagne, on est nombreux à apprécier !! MDR
Léa Salamé ne devrait pas tenter de faire du Natacha Polony, elle ne fait pas le poids MDR… mais je suis incapable de regarder ONPC en entier !
@genau | 08 octobre 2014 à 12:12
« il est vrai que « les cons » désignés par Daladier sont toujours présents »
Et pour parodier Audiard j’ajoute « et ceux de l’année prochaine sont déjà là » !
Restons zen. On est toujours le vieux de quelqu’un, (demandez à un enfant de 8 ans à quel âge on est vieux), le con (ou le beauf) d’un autre.
Quand Zemmour, un peu provoc, dit à Cohn-Bendit : « Je préfère Poutine à Cohn-Bendit » et que l’autre lui réplique : « Tu es un crétin fini ! », franchement qui est le con de l’autre, celui qui provoque ou celui dont le surmoi déborde ?
@ genau
Dommage que les 150 000 musulmans algériens tués dans les années 90 n’aient pas lu votre commentaire avant de se faire égorger, décapiter, etc. par ces tarés du GIA. Ils auraient eu une fin moins dégradante en mourant de rire.
@ eileen | 08 octobre 2014 à 14:51
« Eric Zemmour est cultivé, très cultivé et on se demande ce qu’il est allé faire sur le plateau d’ONPC »
Comme vous dites : la castagne. Il ne peut pas s’en empêcher et c’est pour ça qu’on l’aime ! (MDR ?) comme Finkielkraut ou comme Onfray, les bretteurs me (nous) manquent. VRAIMENT.
Lorsqu’il « se dispute » avec Domenach (journaliste de Marianne) sur i-Télé c’est un régal, pourtant on ne peut pas dire qu’ils aient la même vision du monde, et pourtant les débats restent toujours courtois et intelligents, parfois même ils sont d’accord sur plein de sujets. C’est génial !
Comme vous vous en doutez je loupe le moins possible leurs débats chez un O.Galzi, journaliste courtois, bienveillant et, surtout, souriant, qui a remplacé (en mieux) Léa Salamé devenue la harpie de l’émission bobo de Ruquier appelée ONPC pour On N’est Pas Couché !
Moi, je me couche avec un bon livre et je regarde en rediffusion (replay dirait Valls (j’rigole…)) pour ne pas me taper toutes les bêtises de la soirée.
Un conseil (vu que les conseilleurs ne sont pas les payeurs, je me lance) faites-en autant 😀
Bonjour,
et bravo pour ce billet.
«…Mais l’ostracisme que je subis de la part de L.Ruquier me semble justifié, dans cet univers où l’entre-soi compte plus que le « pour tous », puisque je n’ai cessé d’écrire à quel point celui-ci m’énervait à cause de son omniprésence dérangeante et de ses rires anticipés et satisfaits. Il y a là un motif d’exclusion compréhensible….. »
L. Ruquier cet inquisiteur formaté au service public, mène bien sa barque dans les courants qu’il sait porteurs : l’abaissement du large spectre de la pensée dont la politique. Il aurait bien tort de s’en priver, puisque ça marche !
Que vous n’y soyez pas invité est à prendre comme un grand honneur, car la pétaudière que Ruquier et ses aficionados du service public entretiennent, n’est qu’une fange dans laquelle il est à l’évidence aisé de se rouler pour ceux qui pensent et croient qu’ils vont briller tout en alimentant le sectarisme et la supériorité morales inculquées à longueur d’antennes.
Néanmoins faute de s’en éloigner, accepter ONPC en tant que non pas « émission de bon niveau », mais bien un espace de divertissement d’époque à deux balles, et encore moins de débats sereins dans quelque domaine que ce soit. Evidemment qu’elle doit être regardée pour ce qu’elle est, en espérant en tirer ici ou là le rare suc que tel ou tel invité (e) saura nous distiller.
Ne regardant pas beaucoup la « téloche », en général ONPC est de celles que je regarde avec distance et en m’imposant désormais d’en quitter la « fréquence » bien avant la fin. Une vraie jouissance !
@ Nordine
Votre attaque ad hominem n’a aucun sens. J’ai fait la différence entre les hommes et la religion, n’ayant rien contre les uns et tout contre l’autre. Vous n’avez pas su me lire.
Ensuite, j’ai souvent montré mon indignation pour l’abandon des harkis, en désignant le Général. Donc, rien à me dire sur le sujet. Enfin, je reste l’ami de beaucoup des survivants, j’ai fait mon devoir et je l’ai payé cher. Vous aussi ?
Que Zemmour se console des petites misères qu’il a endurées samedi soir dans l’émission ONPC. Son livre détrône celui de Valérie Trierweiler dans les librairies.
Comme quoi pas besoin d’être prix Goncourt de nos jours pour devenir un best-seller…
Zemmour n’est certes pas infaillible, mais tout n’est pas à jeter dans cet homme au demeurant intelligent, sensible et de bon sens, qui ne fait souvent que commenter ou reprendre à son compte des points de vue émanant de la France profonde, lesquels propos qui pour être parfois maladroits ou abusifs, voire provocateurs, n’en méritent pas moins d’être écoutés et compris.
Concernant plus particulièrement l’émission ONPC de samedi dernier, que pouvait faire Zemmour jeté en pâture dans l’arène de la pensée unique face à un Cohn-Bendit déchaîné et vociférant, cette hyène ricanante et jalouse qui n‘a que l’insulte à la bouche, une Salamé vengeresse et manifestement revancharde (encore un peu et elle nous faisait la danse du ventre pour réclamer la tête de son ex-boss), une Dorval en godiche ignare et hystérique (quelle actrice !?) s’arrachant les cheveux pour une citation de Zemmour sur les «dolichocéphales aux yeux bleus», expression savoureuse dans la bouche d’un juif séfarade dont elle n’avait manifestement pas compris toute l’ironie mordante. Face enfin à un Caron sarcastique et stalinien, guettant méchamment les failles de son adversaire, tout en comptant les coups encaissés avec une jubilation de grand pervers. Et les points perdus par le courageux Eric (pour cause de coups bas ou de déformation maligne de ses raisonnements) d’être aussitôt ponctués d’applaudissements serviles par un auditoire tout acquis (comme d’habitude) à la cause des moutons de Panurge de la bande à Ruquier…
Et dire que ces gens-là n’ont pas assez de mots en d’autres temps ou lieux (dès lors que cela sert leur idéologie à géométrie variable) pour stigmatiser et couvrir d’opprobre les amateurs de tauromachie et autres chasses à courre !
Lamentable !
Votre défense et illustration panthéonesque de Zemmour ne surprendra que les extraterrestres, qui n’ont, hélas, pas suivi avec toute l’attention requise le centre des préoccupations onanistes de l’intellectuel du PAF et de ses sujets.
Je ne sais où vous avez aperçu des « controverses normales sur le plan intellectuel » ; qui, intellectuel ? Quoi, intellectuel ? Un alignement de poncifs prétendument étayés sur de soi-disant statistiques (contestées) ou l’interprétation « historique » très personnelle de l’évolution de notre pays, qui conduit inéluctablement Eric Zemmour, Philippe Bilger, Alain Finkielkraut et quelques sous-développés intellectuels du FN (pléonasme) à se désespérer de jour en jour, de mois en mois, d’année en année sur le déclin de notre civilisation.
Alors, faites-vous à cette fatalité : on est fichu !
Ca y est, vous vous êtes tous jetés dans la Seine, tiré une balle dans la tête, ou munis d’une bouteille de gaz ?
Si chacun peut ainsi dénoncer avec virulence la pensée unique de l’autre, c’est qu’il n’y a plus de pensée unique. Si chacun se monte du col avec son propre anticonformisme pour rejeter le conformisme de l’autre, c’est que personne n’est plus ni conformiste, ni anticonformiste.
Je ne m’étonne pas de ce que quelques Matamore se rengorgent de l’audace de leur pensée et qu’ils s’admirent dans le costume de l’anticonformisme, le seul qui leur sied et qui ne convient à personne d’autre : c’est un prototype humain constant et ordinaire. Il faut bien exister dans le vacarme des idées et se faire remarquer, qui à gauche, qui à droite, en travers, de bas en haut et réciproquement, exige une confrontation que l’on va chercher comme un colosse de foire. « Tu me cherches ? – Non – Si, si tu me provoques ! » Combien il est glorieux de croire appartenir à la race des irréductibles écrasée par la masse informe et veule : c’est une représentation aujourd’hui caduque mais c’est bon pour l’ego.
Je suis sans doute le ravi de la crèche mais je trouve normal que Zemmour exprime ce qu’il veut, je trouve normal que d’autres pensent à l’inverse, je trouve normal qu’il se fasse tacler, je trouve normal qu’il tacle à son tour. Je me fiche pas mal de déterminer qui est conformiste et qui ne l’est pas, je me contente sobrement d’écouter, de lire, d’approuver, de désapprouver les idées exprimées, en tentant de les débarrasser de la gangue de mauvaise foi propre à l’exercice médiatique.
Vous vous émouvez, Philippe, de ce que certains émettent une réserve sur l’exposition médiatique de Zemmour. Visiblement, cette pensée dominante ne domine plus grand-chose car le bonhomme est particulièrement présent dans les médias. Mais surtout, lisez les commentaires qui suivent votre billet et vous constaterez que l’armée des anticonformistes autoproclamés réserverait bien le même sort à ceux d’en face ! Tout le monde veut excommunier tout le monde et ceux qui hurlent le plus fort ne valent guère mieux que leurs adversaires.
Je n’exprimerai pas ici ce que je pense sur le fond de Zemmour, ce serait trop long et ce n’est pas le sujet.
Maquiller les chiffres, posticher la délinquance, favoriser l’implantation de l’immigration sauvage.
Qu’attendre de l’émission de Ruquier si ce n’est le gang des perruquiers.
Avec eux on n’est pas couché mais presque.
Je me moque d’Eric Zemmour comme de ma première chemise mais votre billet en sa défense me réjouit.
Vous défendez une fois encore la liberté de penser et d’expression que ne supportent plus nos bons penseurs, défenseurs d’une orthodoxie des plus strictes.
C’est de plus en plus insupportable.
Les valeurs de la démocratie dont se parent ces donneurs de leçons sont celles-là même qu’ils bafouent quotidiennement et sans complexe.
Pour vous parodier je dirai :
« Vite une loi contre Philippe Bilger » pour qu’on puisse s’empresser de l’enfreindre.
@breizmabro 9.10.14 16.43
Merci pour votre conseil, mais je ne regarde jamais ONPC, je ne supporte pas Laurent Ruquier, ni Aymeric Caron, ni Léa Salamé !
Les émissions télé dites de divertissement m’exaspèrent et ne me divertissent pas le moins du monde !
Quant aux débats ils sont de plus en plus inaudibles, cacophoniques, tout le monde parle en même temps… les animateurs ne savent pas animer, et lorsqu’ils sont journalistes ils veulent trop souvent être calife à la place du calife, je suis surprise que les invités qui ne peuvent pas s’exprimer ne quittent pas plus souvent le plateau…
A force de tirer tout vers le bas… que vont-ils trouver ?? MDR
@Jean-Dominique Reffait
Si chacun peut ainsi dénoncer avec virulence la pensée unique de l’autre, c’est qu’il n’y a plus de pensée unique. Si chacun se monte du col avec son propre anticonformisme pour rejeter le conformisme de l’autre, c’est que personne n’est plus ni conformiste, ni anticonformiste.
Votre comparaison faussement relativiste souffre d’une faille de taille : ce sont les conformistes qui sont du côté du manche, qui tiennent le haut du pavé, qui tiennent la clique et la claque, qui peuvent agresser leurs contradicteurs verbalement et parfois physiquement, qui peuvent les jeter en pâture à l’Inquisition, aidés dans cette triste besogne par des exécuteurs de basses œuvres stipendiés, payés pour ce faire par des impôts qui nous sont extorqués…
@ eileen 18:41
« Quant aux débats, ils sont de plus en plus inaudibles, cacophoniques, tout le monde parle en même temps… les animateurs ne savent pas animer… »
Je viens de tomber sur « le 19 h de Ruth Elkrief » sur BFMTV. L’invité était Eric Zemmour et j’ai pu l’entendre parler de son livre, en répondant aux critiques de la présentatrice, telles que « vous réhabilitez Vichy » et « vous détestez les femmes »… La cacophonie était réduite, quoique… (la présentatrice, journaliste de bon niveau, présentait une autre critique avant que je n’ai pu entendre la fin de la réponse argumentée à la critique précédente mais c’est moins pire qu’avec d’autres…). Je crois que je vais acheter le livre de Zemmour parce que les références citées aux publications déjà anciennes de Paxton me permettront peut-être de mieux comprendre les quarante dernières années ? comme je viens de voir le film « Gemma Bovery » qui m’a mieux permis de comprendre Flaubert, que j’ai lu beaucoup trop jeune. Juste un détail sur Zemmour, que m’a appris mon marchand d’olives : en berbère, « azemmour » c’est l’olivier. Un message de paix ?
Merci Monsieur, excellente analyse de la médiocrité médiatique. Même si je ne suis pas toujours d’accord avec vous, il m’est agréable de réfléchir à ce qui nous sépare… et dans le cas présent, merci de vos clartés. Plaidoirie d’un proc ? non, d’un citoyen éclairant.
Il a bien du mérite Zemmour.
Dans cette émission, tous l’ont attaqué et Cohn-Bendit l’a insulté.
Par ailleurs, c’est un calvaire, une cacophonie : on ne le laisse pas parler. Pourquoi l’inviter si c’est pour l’admonester dès le premier mot qu’il prononce.
Malgré cela, il s’est montré courtois, patient. D’autres à sa place auraient claqué la porte.
Les pesanteurs de l’émission : Ruquier, autosatisfait, frétille allégrement lorsqu’il débite son Flop Ten 7 assez ‘lourd’. Mais les invités rient car c’est Ruquier qui les a fait venir et ils renvoient l’ascenseur. Et le moraliste végétarien Caron, on s’en passerait bien.
Cher Philippe,
Il existe des propos qui sont suicidaires.
Pas besoin de loi, cher Philippe, il faut tout simplement couper Pétain en deux.
Admettre que tout comme l’Abbé Pierre est devenu fou, Zemmour a pété un câble grave et que la mémoire des Berbères l’empêche de dormir et que la mémoire des Ashkénazes l’empêche de divaguer.
Que Zemmour aime la France, soit, mais de là à trahir les morts, c’est autre chose.
L’histoire de la France, tout comme l’histoire de la justice ou celle de la médecine n’est pas à admirer dans sa totalité. Ce qui n’empêche pas d’aimer et de s’intéresser à l’histoire de la France, l’histoire de la médecine ou encore de la justice.
Le talent ou la médiatisation n’autorisent pas à travestir le passé.
Les archives de l’Ina sont encore accessibles et il ne suffit pas de valoriser l’histoire de quelques pourris de négationnistes, fussent-ils écrivains, pour vendre des livres.
Quant aux redoublements ou au brouillon de la loi Taubira, les modes changeront.
Le mariage, ce ne sont pas des plaisirs démodés ?
Toutes les femmes ne sont-elles pas déjà des mères porteuses ?
La décision concernant LCI nous préoccupe beaucoup, parce qu’elle permet de distinguer militaires et militants par exemple, ce qui pourrait éviter les abstentions.
Sur LCI, il est possible de suivre des débats, des experts comme le magistrat Bilger, de suivre l’actualité internationale. Ce que le CSA n’a pas compris, c’est que LCI est d’intérêt général et que la qualité doit être récompensée.
Vive une loi pour sauver LCI parce que cela nous tient vraiment à cœur.
françoise et karell Semtob
Peut-on raisonnablement décrire, comme vous le faites, les séquences E. Zemmour dans l’émission de L. Ruquier, dont je n’ai regardé que les extraits estampillés « clashs » sur le net, comme le summum de la liberté d’expression ?
Par exemple, il faut en lire et en lire des ouvrages consacrés à la période de Vichy pour espérer en avoir une idée à peu près claire, pour justement pouvoir en parler librement.
Dans mon esprit, la liberté de l’expression n’est pas séparable de la connaissance et de la maîtrise d’un sujet : avant de comprendre il faut apprendre.
Le « clash » L. Salamé – E. Zemmour.
D’accord, la marque de fabrique de l’émission – le divertissement ricaneur – ne permet sans doute guère mieux que ce genre d’échanges sommaires et criards.
Dans « Le chagrin et le venin », l’historien Pierre Laborie décrit tellement mieux et calmement la complexité de cette période et la façon dont les militantismes de tous bords l’ont instrumentalisée, à partir non seulement des travaux de R. Paxton – essentiels -, mais également à partir du film « Le Chagrin et la pitié ».
Sur ce sujet, la défense de la liberté d’expression, quand elle fait croire qu’on peut faire l’économie des travaux des historiens, ne ressemble pas à l’idée que je me fais de la liberté d’expression qui, au fond, est une démarche exigeante.
J’aime bien E. Zemmour.
Mais par pitié, le « clash » L. Salamé- E. Zemmour est tout sauf un modèle de liberté d’expression.
En réalité, à mes yeux, il en le contraire : l’abandon de la complexité, un jeu de rôles, une caricature.
@ Véronique Raffeneau
Je suis sur la même longueur d’onde que vous.
Il y a bien des moyens de brouiller un signal. Un des plus simples est le brouilleur à bruit.
Or, je pense qu’Eric Zemmour, en allant à la télé, participe de ce brouillage.
@ Tipaza
La phrase que les chaînes d’infos – dont aucune n’est pourtant d’extrême droite, et dont certaines sont même clairement cataloguées à gauche – prononcent le plus souvent est actuellement : « Après la pub, nous retrouverons notre invité, Florian Philippot. »
Il n’y a que les gros beaufs pour ne pas comprendre que dans cette simple phrase il y a toute l’action et le but des médias.
Il n’y a que les gros beaufs pour ne pas voir que le discours véhiculé par les médias est de la daube qui n’a aucun lien avec la réalité mais qui a comme première qualité de passionner le gros beauf afin de lui faire ingurgiter un maximum de pubs.
Et il n’y a que le transgressif intelligent que je suis et que je reste pour vous dire ici que le livre de Zemmour est de la daube (c’est pour cela qu’on en parle dans les médias) sur de la daube (c’est pour cela qu’il est justement attaqué par ces mêmes médias).
Autrement dit, tous les concepts que manipule Zemmour dans son livre pour forger son discours sont des concepts marketing qui n’ont aucun lien avec la réalité. Zemmour passe sa vie à donner son interprétation personnelle de la daube médiatique en ayant perdu toute conscience que tout ceci n’est que daube. Un vrai Thomas d’Aquin.
Il est donc logique qu’il soit le nouveau théologien, le nouveau prêtre du troupeau des gros beaufs à l’esprit christianisé qui ne peuvent et ne veulent vivre qu’en dehors de la réalité, soit dans une vérité quelle qu’elle soit.
Encore une fois, les « chroniqueurs », animateurs, commentateurs de télé et de radio se sont pris les pieds dans le tapis. C’est que le Zemmour, pour le coincer sur ses assertions, il faut en avoir sous le coude. Il ne faut pas avoir peur de travailler d’arrache-pied pour lui apporter la contradiction. Il faut ciseler ses arguments, soigner sa gauche avant de tenter l’uppercut !!
Et que voit-on, notamment dans l’émission de Ruquier, des roquets à peu près incultes aboyant sur l’auteur invité…
Résultat, Zemmour passe pour une victime du « clan de ceux qui sont de gauche et qui ont donc raison ».
Mon médecin, centre gauche, m’a dit « Son livre je vais aller l’acheter, ils ont été trop loin avec lui »…
CQFD
@moncreiffe
On l’accuse ainsi de vouloir réhabiliter le maréchal Pétain et le régime de Vichy, alors qu’il essaie simplement d’expliquer ce que tous les historiens savent depuis longtemps, à savoir que de nombreux juifs de nationalité française ont été sauvés de la déportation par les autorités vichystes.
J’ai souvent entendu le Professeur François-Georges Dreyfus, qui animait une émission à thématique historique sur une radio et qui dans sa jeunesse sous l’Occupation a pu trouver asile à la campagne dans la zone sud, déclarer qu’il devait la vie au Maréchal Pétain.
L’émergence des blogs sur Internet, surtout marqués à droite, est un signe qu’une nouvelle génération est en train de naître et elle est dix fois plus forte que la génération gauchiste qui pourrit dans sa décadence et son idéologie purulente.
On aurait atteint le pire de ce que peut produire… et diffuser… la télé publique.
Hier soir sur France 2 un dialogue entre A. Sublet (la complice) et N. Bedos aurait durant 5 minutes tenu en haleine, le public MDR : N.Bedos prétendait avoir eu une relation intime avec V. Trierweiler… pour révéler, après 5 minutes, que tout était faux, que ce n’était qu’une connerie (sic) !
Je n’ai pas vu cette émission dont j’ignorais l’existence MDR je n’ai qu’entendu les réprobations de journalistes.
Alors le trio Ruquier/Caron/Salamé et leur émission ricaneuse ce n’est que de la gnognote, de la roupie de sansonnet MDR
Si le titre n’avait pas déjà été pris par un personnage peu recommandé/recommandable, Alain Soral, je dirais « Jusqu’où allons-nous descendre » et j’ajouterais : que fait le CSA !
@Véronique Raffeneau
…la complexité de cette période et la façon dont les militantismes de tous bords l’ont instrumentalisée, à partir non seulement des travaux de R. Paxton – essentiels -, mais également à partir du film « Le Chagrin et la pitié ».
Oui, cette période complexe, nous ne le répéterons jamais assez, a été instrumentalisée par des gens qui sous le couvert de leurs titres universitaires prétendaient parfois en savoir plus que les témoins eux-mêmes.
Il fait aussi savoir que le travail de Paxton – pas nécessairement à mépriser – ne saurait qu’être partiel voire parfois partial car effectué à partir des seules archives allemandes.
Côté français, l’immense travail effectué par Henri Amouroux qui a recueilli des milliers de témoignages de Français de toutes conditions permet aux gens qui, intrigués par cette époque qu’ils n’ont pas connue, cherchent à en appréhender la réalité, de se forger une opinion au-delà des instrumentalisations et des manichéismes.
Je crois que vous êtes amie avec Jacques Attali, à l’occasion vous pourrez l’interroger sur cet étrange déjeuner auquel François Mitterrand l’avait convié ainsi que d’autres invités dont René Bousquet.
Entre les « gros beauf » à répétition de l’un et les « MDR » frénétiques de l’autre il faudra à beaucoup une bonne dose d’abnégation pour continuer à commenter, les préaux d’école étant de l’histoire ancienne pour la plupart d’entre nous.
Cher ami,
Vous me coupez l’herbe sous le pied.
Pour mon plus grand bonheur.
La « Belle Eileen » me prend pour une poire !
C’est fou ce que cette dame aux identités multiples sait de la télévision qu’elle ne regarde jamais !
De tout cœur avec vous pour le jour que vous savez !
Le propos de Zemmour, si j’ai bien compris, c’est qu’en fin de compte Pétain a sauvé des Juifs. Vous approuvez, Philippe Bilger ? Vous êtes d’accord avec cette interprétation de l’histoire ? Ce serait important de le savoir, plutôt que vous focaliser sur l’éternelle critique de la soi-disant « pensée unique » et du « politiquement correct » (comme Dieudonné en passant).
Dites-moi Philippe Bilger, vous que j’aime tant (votre style m’éblouit et j’aime la souplesse de votre pensée), Pétain a-t-il sauvé des Juifs ?
@Parigoth 8 oct 19.31
Je trouve que Philippe Bilger et vous-même avez parlé d’or ce mercredi.
Zemmour s’expose aux coups et il en reçoit beaucoup, y compris des coups bas. Il n’est pas normal qu’à chaque sortie il devienne le gibier d’une horde de contradicteurs haineux, sans que, curieux hasard, une voix ne s’élève pour appuyer, ou simplement protéger, son expression.
Quant aux bons apôtres qui veulent nous consoler en plaidant que tout est dans tout et réciproquement, que le sectarisme médiatique est une vue de l’esprit, je les tiens pour des fabricants de pâté de cheval et d’alouette.
@ Parigoth
J’ai souvent entendu le Professeur François-Georges Dreyfus, qui animait une émission à thématique historique sur une radio et qui dans sa jeunesse sous l’Occupation a pu trouver asile à la campagne dans la zone sud, déclarer qu’il devait la vie au Maréchal Pétain.
François-Georges Dreyfus ? N’est-ce pas cet historien de pacotille qui officiait sur Radio Courtoisie ? Ne fut-il pas condamné pour plagiat et régulièrement dénoncé, dans les milieux universitaires, pour son manque de rigueur intellectuelle ?
Si de nombreux juifs de nationalité française ont échappé à la déportation, c’est parce que ceux qui faisaient encore fonctionner l’administration de l’époque répugnaient à livrer des citoyens français à l’ennemi (malgré leur confession ou leur origine juive). Les juifs étrangers n’ont pas bénéficié du même traitement.
Quand Eric Zemmour affirme qu’il ne faut pas rejeter en bloc l’héritage de Vichy, j’imagine qu’il fait référence à un certain nombre de lois, jamais abrogées, seulement modifiées, telles celles portant sur le salaire minimum, le code de la route, la police nationale, la carte nationale d’identité ou la fête des mères.
Si Eric Zemmour a le grand mérite de soulever des questions dérangeantes, ses réponses ne sont pas toujours à la hauteur. Notamment sur la question de l’avortement ou celle de l’immigration. Sa dénonciation obsessionnelle du déclin (supposé et largement fantasmé) de la France, de la République et de la Démocratie finit par me lasser.
sbriglia | 09 octobre 2014 à 11:33
———
Don’t feed the trolls !
« Il est donc logique qu’il soit le nouveau théologien, le nouveau prêtre du troupeau des gros beaufs à l’esprit christianisé qui ne peuvent et ne veulent vivre qu’en dehors de la réalité »
Rédigé par : Garry Gaspary | 09 octobre 2014 à 09:20
Mais c’est parce que nous avons compris que la réalité qui est la vôtre et que vous magnifiez n’est que le théâtre d’ombre des prisonniers de la Caverne de Platon.
Nous sommes sortis depuis longtemps de cette caverne de gauchos pour affronter le Réel.
Sujet clos en ce qui me concerne.
Hors sujet, mais pas trop, puisqu’on parle de talent. Patrick Modiano a eu le Prix Nobel. Je ferai le voyage à Stockholm pour assister au discours du récipiendaire. Certainement un chef-d’oeuvre du genre !! À moins qu’il ne suive quelques cours d’élocution dans un certain Institut de la Parole ;-))
@ caroff | 09 octobre 2014 à 09:24
« Mon médecin, centre gauche, m’a dit « Son livre je vais aller l’acheter, ils ont été trop loin avec lui »…
Je ne vois pas l’intérêt d’acheter le livre d’Eric Zemmour vu qu’il ne sera jamais que la compilation de tout ce qu’il raconte inlassablement depuis des années dans les différents médias (journaux, radio, télé) où il a son rond de serviette.
S’il est un livre qui me paraît intéressant c’est celui d’Alain Duhamel « Une histoire personnelle de la Ve République » qui doit fourmiller d’anecdotes croustillantes recueillies au cours de ses cinquante années de journalisme. Ajoutons à cela une plume bien affûtée qui n’a rien à envier à celle d’Eric Zemmour.
Mais à chacun ses préférences, bien sûr.
« Vite, une loi contre Eric Zemmour ! »
L’ironie de cette ironie est que cette loi existe.
Il convient, cependant, de ne pas s’en apercevoir et de toujours feindre une saine indignation à la Salamé, lorsqu’une pensée s’aventure trop près de la ligne de démarcation du « politiquement correct ». Mais regardons les choses en face et posons-nous la question : qu’a donc transgressé Zemmour pour susciter l’indignation si courroucée de ses inquisiteurs ?
Zemmour a légèrement piétiné les plates-bandes de la loi Gayssot, qui par extension confère aussi à Vichy une « version protégée » de sa vérité historique.
J’ai relevé dans les commentaires le concept de « pensée dominante », qui est aujourd’hui utilisé comme une chose qu’il faut presque accepter comme allant de soi, comme faisant partie des choses de la vie. Comme la pensée dominante est toujours politiquement correcte, on voit bien qu’il s’agit là du même principe. Pourtant, si une pensée en arrive à dominer toutes les autres, cela ne peut pas être le fruit du hasard, mais plutôt qu’il y a quelque part un acteur qui produit et dirige cette pensée, et qui est suffisamment dominateur pour être capable de l’imposer au reste de la société française.
Salamé et les autres font partie d’une espèce médiatique qui est l’aboutissement d’une loi de sélection « naturelle » assistée au sein du système : seuls les plus politiquement corrects survivent et prospèrent. Dans un esprit de surenchère, destiné à plaire à leurs maîtres et à sécuriser ainsi leur avenir et leur gagne-pain, ils deviennent, peut-être inconsciemment, les cerbères du système. Tous les autres sont impitoyablement éliminés par ce darwinisme dirigé.
Le politiquement correct est une maladie mentale aux causes bien précises et bien documentées mais qu’il n’est pas possible de soigner dans l’enceinte de notre espace médiatique puisque les maîtres absolus de cet espace sont tous des malades qui se sont arrogé le droit de définir les critères de santé mentale. Nous y observons que chaque invité peut y jouir d’une forme particulière d’hospitalité qui rappelle étrangement celle de Procuste.
@moncreiffe
Ne fut-il pas condamné pour plagiat et régulièrement dénoncé, dans les milieux universitaires, pour son manque de rigueur intellectuelle ?
J’avoue tout ignorer de ces reproches et vous me permettrez de ne pas prendre « les milieux universitaires » – surtout dans le domaine de l’histoire – pour des parangons de vertu, nous avons vu de quoi ils pouvaient être capables quand Reynald Secher a publié ses travaux sur la période révolutionnaire en Vendée.
Je conserve toute mon estime à la mémoire du Professeur Dreyfus.
@ Tipaza
Ce qui intéresse Thomas d’Aquin n’est pas le monde réel mais la vérité catholique.
Ce qui intéresse Eric Zemmour n’est pas le monde réel mais la vérité cathodique.
L’esprit christianisé a besoin aujourd’hui d’Eric Zemmour comme il avait hier besoin de Thomas d’Aquin, et ceci pour une seule et même chose : donner du sens à l’absurde.
@ Achille | 09 octobre 2014 à 14:45
« Une histoire personnelle de la Ve République qui doit fourmiller d’anecdotes croustillantes »
Qui DOIT fourmiller OU qui fourmille…
Ici, nous ne faisons pas dans l’à peu près, Monsieur. 😀
Allez, une petite « zemmourade » pour la route :
… »Ceux qui s’étonnent que chez ces « gens-là », on utilise beaucoup le couteau sont peu instruits de leur culture ; le dialogue avec un couteau « au cas où » est chose courante ; ils aiment bien « trancher » dans le vif du sujet !… »
J Brel l’aurait dit : « chez ces gens-là, on caus’ pas Môssieur, on caus’ pas » !!
Certains la jouent « Les vieux de la vieille » à coups d’à-peu-près et d’approximations, la délation est décidément bien un mal français contre lequel certains ne seront jamais immunisés… ça leur donne l’impression d’exister en se comportant comme la police en tout ! Pas de quoi fanfaronner MDR
Marc Gilliet : « Dites-moi Philippe Bilger, vous que j’aime tant (votre style m’éblouit et j’aime la souplesse de votre pensée), Pétain a-t-il sauvé des Juifs ? »
Je ne vais pas répondre pour Philippe mais simplement recadrer son propos. Ne peut-on éprouver de l’affection, de l’estime, de l’admiration, de l’amitié pour quelqu’un qui dit des bêtises ? Doit-on partager les opinions de nos amis ? Ne peut-on pas défendre la forme d’une expression sans s’associer au fond ? Doit-on rester évasif plutôt que nommer les gens et les choses que l’on aime ou que l’on n’aime pas ? Il s’agit de cela dans ce billet, il ne s’agit pas de savoir si Zemmour a raison de dire ce qu’il dit mais d’exprimer, de la part de Philippe, son estime pour Zemmour, pour sa façon, son talent, sans pour autant être contraint d’adhérer à tout.
J’apprécie Dieudonné. C’est plus fort que moi, ce type me fait rire. Je suis à des années-lumière de son antisémitisme, je vomis son copain Soral, mais lui, il me fait rire, le comédien et ses outrances m’épatent. Ai-je tort, ai-je raison, la question ne se pose pas ainsi : j’aime, cela s’impose à moi au-delà de la raison et des arguments. Je ne le proclame pas dans tous les cercles, car c’est incompréhensible pour beaucoup mais le talent m’a toujours paru suffisamment rare pour ne pas le mépriser, pour le placer au sommet de mon échelle de valeur, même lorsqu’il émane de gens que je désapprouve.
Philippe est donc fondé à aimer le talent de Zemmour sans être contraint de justifier cette dilection rationnellement. Que Zemmour profère une belle énormité ne le rend pas moins talentueux et moins séduisant. Philippe nous a déjà, par le passé, parlé de la séduction intellectuelle d’Olivier Besancenot. De Zemmour à Besancenot, c’est le grand écart des idées mais c’est une même capacité rhétorique. Pourquoi demander à Philippe de se justifier à propos de Zemmour et pas à propos de Besancenot ?
C’est une force de ce blog que de nommer les gens et de ne pas se limiter aux idées dépersonnalisées. C’est sans doute le fruit d’une expérience de magistrat qui s’intéresse autant aux faits qu’à la personnalité de celui qui le commet.
La journaliste Léa Salamé a tenté de faire dire à Eric Zemmour : « Pétain a sauvé des Juifs », comme si un tel aveu, de la part de Zemmour, aurait équivalu à dire « je suis raciste », « je suis nazi », « j’ai mis le zyklon B dans les chambres à gaz », ou « j’ai égorgé des otages au nom de l’organisation de l’Etat islamique ».
Evidemment que « Pétain a sauvé des Juifs », pour reprendre cette formulation malhonnête et provocatrice, digne d’un tortionnaire du NKVD ou d’un Goebbels. Personne de sérieux ne le nie.
En tout cas pas le Juif Léon Poliakov, résistant, fondateur du Centre de documentation juive contemporaine, membre de la délégation française au procès de Nuremberg, et auteur de l’ouvrage de référence Histoire de l’antisémitisme auquel il a consacré vingt ans de sa vie.
Il y explique bien que si 70 % des Juifs ont été sauvés de l’extermination en France, contrairement à d’autres pays occupés où la proportion fut inverse voire supérieure, ce fut, pour une part notable, grâce à la mauvaise volonté des autorités françaises et à leur double jeu, permis par l’existence d’un gouvernement de collaboration.
A tel point que tel officier SS, responsable de la Shoah, écrivait à ses chefs qu’on ne pouvait pas compter sur les autorités françaises pour éliminer les Juifs, et que l’armée allemande devrait faire le boulot elle-même.
Mais comme d’habitude, ce sont les roquets du politiquement correct, les Léa Salamé, les Laurent Joffrin et les autres qui jouent les procureurs face à des gens comme Eric Zemmour, jamais les vrais historiens et les vrais savants — lesquels ne se permettraient évidemment pas le quart de la moitié du comportement de cochon auquel se livrent les saltimbanques en question.
Je cite Léon Poliakov, dans Histoire de l’antisémitisme qui fut la grande oeuvre de sa vie : après les protestations de l’Eglise de France de l’été 1942, et a fortiori après la défaite de Stalingrad, au printemps 1943, le double jeu, à tous les niveaux, des politiciens et des fonctionnaires, conduisit les hommes d’Eichmann à désespérer de l’aide de l’administration et de la police françaises, dans la zone occupée également. En juillet 1943, le SS Röthke, qui dirigeait à l’époque le IV B 4 à Paris [service chargé de la déportation des Juifs], mandait à Eichmann que désormais, leurs activités ne pouvaient plus se poursuivre efficacement, en France, qu’avec l’aide des troupes allemandes. C’est pourquoi, en partie du moins, le nombre des Juifs qui périrent dans les chambres à gaz demeura inférieur à cent mille, dans le cas français. Et plus loin : près des trois quarts des Juifs hollandais furent exterminés, tandis que, en France, la proportion des pertes ne fut que d’environ 30 pour cent. Ce qui s’explique d’abord par la géographie […]. Mais il faut dire aussi que, quel que pût être le jugement moral sur les compromissions françaises de 1940-1944, une relative autonomie, les roueries de Pierre Laval, et les multiformes doubles jeux en général favorisèrent eux aussi, dans une large mesure, la survie des Juifs. Est-ce que Léa Salamé, dont les travaux de recherche sur la Seconde Guerre mondiale ont échappé jusqu’à présent à l’attention des spécialistes, va maintenant accuser Léon Poliakov de complaisances antisémites, de penchants racistes ou de dérive néo-nazie ?
M. Bilger, je ne comprends pas que des intellectuels brillants comme vous puissiez faire de la publicité et défendre des fats du type Zemmour, Ruquier et cie. Des secoueurs de glaçons dans leur verre à whisky, fiers de leur soi-disant supériorité parisienne et dont le seul objectif est de faire du buzz, de l’audimat et par conséquent des rentrées publicitaires. C’est juste une question de fric. Mais que fait mon ami Cohn-Bendit dans cette galère ? Et vous-même de temps à autre ? Comment pouvez-vous, comme Dany, participer et donc encourager ces gens sans vous rendre compte que vous avez des guignols et des clowns tristes devant vous ? Comment pouvez-vous accepter qu’un homme comme Zemmour, sous le couvert de votre dada de la liberté d’expression et de votre opposition congénitale à la pensée unique, insulte sur la base d’allégations complètement délirantes la mémoire des déportés juifs sous Vichy ? On a vu ça où, que Pétain sauvait des Juifs, au Vel’ d’Hiv ? N’est-ce pas lui qui a anticipé les lois antijuives avant même que les Nazis lui aient demandé quoi que ce soit ? Tout en les faisant viser par Pacelli, alias Pie XII qui a donné son accord. Ben oui quoi, les Juifs ne sont-ils pas les meurtriers de Jésus et dont les descendants subiront la faute jusqu’à la fin des temps ?
Décidément, après cette émission de ONPC et le livre d’Eric Zemmour, plus rien ne sera comme avant.
Fini de culpabiliser pour la rafle du Vel’d’Hiv qu’on nous a martelée pour bien faire comprendre que les Français étaient des pourris.
Pétain a sauvé des juifs. C’est la révolution copernicienne, le prix Nobel pour Patrick Modiano (je veux dire le prix Nobel de la paix pour Eric Zemmour), c’est Galilée, Newton, Hubble, le big bang quoi.
Cela devrait changer les livres d’histoire, faire taire SOS Racisme et les socialos.
Je rêve.
Rédigé par : Pierre T | 09 octobre 2014 à 20:05
Rédigé par : anne-marie marson | 09 octobre 2014 à 21:20
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Comme quoi, on voit bien que tout cela est affaire de sectarisme, de fanatisme, de superstition et pour tout dire de pensée magique. Mettez-leur des faits sous les yeux, des travaux issus du camp même qu’ils prétendent défendre : ils vous répondront par des invectives, des indignations surjouées, de l’ironie et des adjectifs.
Finalement, je crois que je préfère Hitler : lui au moins ne cachait ni ses intentions ni sa nature. Oh, certes, il fut un peu cachotier sur les modalités mêmes de la Shoah, mais on ne peut pas lui reprocher d’avoir pris des poses pour défendre les Juifs.
Je rappelle que les anti-nazis ont cherché à faire lire Mein Kampf avant la guerre, pour tenter d’alerter sur le danger hitlérien. Un peu comme certains tentent de faire connaître le Coran aujourd’hui.
Rien n’est pire que ce nihilisme décadent qui fait des phrases en détruisant le sens des mots, tout en revendiquant la supériorité morale.
Une petite mise au point sur le clash Salamé/Zemmour ? Chacun se fera son opinion.
http://www.20minutes.fr/television/1454807-20141005-video-couche-recoit-eric-zemmour-quatre-clashs-quatre-ambiances
On complétera utilement le visionnage de cette vidéo par la lecture de deux articles intéressants.
Le premier exprime l’opinion d’un sénateur belge nommé Alain Destexhe.
Zemmour ne dit pas que le régime de Vichy n’est pas antisémite. Il écrit que Vichy a cherché à préserver les juifs français au détriment des juifs étrangers. J’ignore si c’est le cas mais le politiquement correct prétend-il maintenant arrêter toute recherche historique qui contredirait sa doxa ?
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/10/07/31003-20141007ARTFIG00147-on-n-est-pas-couche-le-clash-salame-zemmour-sur-vichy-vu-de-belgique.php
Le second propose quelques explications sérieuses, issues des travaux récents de l’historien Jacques Semelin.
90 % des Français juifs n’ont pas été déportés, contre 50 à 60 % des juifs étrangers vivant en France. Ce fut une découverte et une surprise pour moi. Les Français juifs étaient intégrés dans la société, ils parlaient français, avaient davantage de moyens financiers et pouvaient faire appel à de la famille, des amis, des voisins. Ils n’avaient d’ailleurs parfois pas conscience que la persécution pouvait les viser. […]
Je souligne trois facteurs déterminants : les croyances religieuses, l’esprit républicain et le patriotisme.
http://www.la-croix.com/Actualite/France/Jacques-Semelin-75-des-juifs-vivant-en-France-ont-echappe-a-la-deportation-_NP_-2013-03-21-923518
@Pierre T
Tout en les faisant viser par Pacelli, alias Pie XII qui a donné son accord.
Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
Le Pape Pie XII a été le seul chef d’Etat à se préoccuper du sort des Juifs alors qu’en principe ce n’était même pas ses ouailles !
http://www.piexii.com/20081203104-reconnaissance-des-juifs-envers-pie-xii/
Pie XII, alors qu’il n’était encore que le cardinal Pacelli a alerté dès 1931 les Allemands et le monde, des dangers du nazisme.
Par ailleurs, l’Église de France, dont la hiérarchie épiscopale était plutôt favorable à l’obéissance au Maréchal Pétain, a sauvé un grand nombre de juifs à travers ses diverses institutions ou congrégations.
Des évêques ont protesté contre la rafle du Vel d’Hiv.
Il faut aussi savoir que c’est le rabbin président du Consistoire qui a demandé aux évêques de ne pas trop faire de bruit autour de cette affaire pour ne pas attirer davantage l’attention des Allemands sur les Juifs.
L’historienne israélienne Limore Yagil a montré que le paradoxe a été que des Juifs ont souvent été sauvés plus par des gens fidèles au « régime de Vichy » – dont parfois même des ministres entourant le Maréchal Pétain – que par des sympathisants de la résistance.
Concernant l’Église catholique, j’ai dénombré 43 diocèses où des réseaux d’aide aux juifs se sont tissés avec la bienveillance, plus ou moins active, des évêques.
(…)
Des gestes envers les juifs émanent même de personnalités du régime de Vichy. C’est notamment le cas de René Belin, ministre du travail, Jean Berthelot, secrétaire d’État aux transports et communications, et Xavier Vallat, qui fut le premier commissaire général aux questions juives : ces trois hommes ont été en fonction jusqu’en 1942, année à partir de laquelle le régime se durcit.
Xavier Vallat était connu pour son antisémitisme, mais n’était pas favorable à l’extermination. Des mouvements liés au régime ont aussi accueilli de jeunes juifs, comme les Chantiers de jeunesse.
http://www.la-croix.com/Debats/Opinions/Debats/Limore-Yagil-De-nombreux-Francais-ont-aide-des-juifs-entre-1940-et-1944-_NP_-2012-06-28-824630
Il faut savoir sortir des idées reçues.
Il faudrait ajouter à tous les commentaires pour certains extrêmement bien documentés, d’autres la source est partisane donc douteuse, le documentaire diffusé sur Paris Première « Troisième Reich » : >3 heures d’archives allemandes inconnues à ce jour et aussi des Allemands. Ce documentaire couvre la période depuis l’arrivée de Hitler à Berlin en 1923/1924, sa propagande et ses « fans ?? fanatisés chauffés à blanc » certains subissant le seul phénomène de foule, et la montée irrépressible, irrémédiable du nazisme. On y voit entre autres des Allemands déportés dans des camps de concentration pour n’avoir pas fait le salut nazi, tous les garçons de >10 ans enrôlés de force, donc obligatoirement, dans les Jeunesses hitlériennes… etc. etc.
Ce documentaire devrait ébranler les certitudes bien ancrées chez certains Français.
Ecrire l’Histoire est le travail de bénédictins des seuls historiens, et ils ne sont pas tous d’accord ; la réécrire est celui des commères/compères qui s’adonnent à cette activité pour passer le temps, en se permettant de juger, en décernant des bons ou des mauvais points.
80 ans après qui peut affirmer qu’il sait… en 1940 + + les Français à l’exception de quelques individus, exceptionnels, pour le meilleur et pour le pire, ont été tour à tour pétainistes puis gaullistes… 80 ans après comment pouvons-nous juger, alors que nous sommes tous à l’abri, bien fourrés gros et gras !
Ce documentaire ébranle certaines certitudes bien françaises. Bien fort celui/celle qui oserait prétendre qu’il sait ce qu’il aurait fait à cette époque troublée par les caprices d’un fou sanguinaire et ses disciples !
Suffit de voir les réactions et les décisions vs le Daech pour savoir que chaque époque a ses lâchetés, tellement facile de juger le passé quand on connaît la fin de l’histoire et que le risque est nul !
« Le plus jamais ça » n’est qu’une escroquerie intellectuelle pour gogos, un élément de langage pour se donner bonne conscience, se rassurer, se donner l’illusion d’être un héros, une héroïne de parvis !
Face à cette période terriblement troublée, à celle-là et à toutes les autres, il faut me semble-t-il observer et juger avec humilité, modestie et respect !
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– Au Moyen Age il y avait les sorcières qui grillaient sur le bûcher MDR
– A la Révolution il y avait les tricoteuses qui chaque jour, assidûment, venaient se délecter du spectacle sanglant offert par la guillotine MDR
– Au XXIe siècle, il y a les schtroumpfs grognons – réactionnaires en charentaises – qui se rencontrent sur le net, se plaisent, se le disent, créent une e.complicité, se donnent des e.rendez-vous MDR, et tentent d’attirer vers leur village merveilleux du champignon tous ceux qui leur ressemblent, éliminant/ piétinant/ insultant au passage tous les autres, tous ces renégats qui ne méritent – selon eux – que le bûcher ou la guillotine, la lapidation peut-être MDR
En d’autres lieux, d’autres circonstances, il s’agit de « management by mushrooms », tous pareils aucune tête ne doit dépasser !
Il leur sera pardonné, il faut bien que vieillesse se passe ! MDR
@ Parigoth
Il faut savoir sortir des idées reçues.
piexii.com ? C’est le seul site que vous ayez trouvé pour vous faire sortir des idées qui vous ont été inculquées ?
Je ne peux que me prosterner devant la magnifique abnégation dont votre esprit pourtant christianisé se rend ici capable.
Et j’attends, du coup, avec impatience les références « historiques » objectives de Robert Marchenoir directement issues de hilter.superstar.fr ou de ladernierecroisade.org, mais, bien entendu, contraires à ses idées reçues.
@ Parigoth
Visiblement vous n’avez pas lu « Le Pape et Hitler », livre de John Cornwell, un autre historien américain. Il y a de quoi faire dresser les cheveux sur la tête, de tant de pusillanimité, de trouille viscérale, de manque de courage de ce pape. Aveuglé par son antibolchévisme viscéral, il a choisi Hitler contre Staline avec pour objectif principal de faire signer un concordat par ce dernier. Plusieurs évêques allemands l’ont averti de la perversité du régime. Et dès que le concordat fut signé, Hitler interdit les mouvements de jeunesse catholiques. Ensuite il a couvert les massacres de Musulmans par les Oustachis croates menés par un curé fou de Dieu. Et son attitude envers les Juifs de Rome alors qu’il était prévenu de leur rafle par l’ambassadeur d’Allemagne lui-même ?
Dire qu’il était question que ce pape soit canonisé…
@Pierre T
Votre commentaire n’est pas très modéré.
Pourquoi tant de haine ?
Le Pape Pie XII était loin d’éprouver la moindre « trouille », mais vous semblez ne pas vous rendre compte qu’en tant que chef spirituel il devait éviter de provoquer chez ses interlocuteurs des réactions brutales à l’encontre des catholiques mais aussi à l’encontre d’autres communautés, ou bien d’aggraver inutilement encore les choses.
Manifestement, vous ignorez tout de ce que Pie XII a fait pour la communauté juive de Rome, y compris de la somme qu’il a réunie pour payer la rançon exigée par les Allemands.
Le Grand Rabbin de Rome, qu’il a protégé, s’est converti et a pris le nom de baptême d’Eugène.
Veuillez ne pas confondre l’histoire avec la polémique partisane.
La chasse, la déportation, le génocide des juifs français serait inférieur à 100.000 personnes. On en parle beaucoup et encore et encore, c’est le pivot des livres de l’Education nationale et cela arrange les politicards. Mais pas de la mort des harkis et leurs familles dont l’ampleur relève du génocide. Un nombre de morts ou disparus civils que les historiens les plus sérieux estiment à un minimum de 150.000. Leur disparition n’est pas commémorée sinon le 19 mars 1962 par les socialo-communistes qui marquent le début du massacre. Quelle honte !
Euh, Ruquier omniprésent ? Avoir une émission de télé par semaine en deuxième partie de soirée vous appelez ça de l’omniprésence ? Certes il y a la radio à côté mais il est loin de Cyril Hanouna en terme de temps d’occupation d’antenne…
Et Zemmour doit beaucoup plus à Ruquier que l’inverse : avant de participer à « On n’est pas couché » il était inconnu du grand public et « On n’est pas couché » continue d’être premier en part de marché, même depuis son départ !
@G Roche
A quoi rime cette bataille morbide de chiffres, d’autant que les estimations que vous avancez sont démenties par tous les historiens.
D’un côté, un tiers des juifs français et étrangers déportés et exterminés comme l’on sait par les nazis, soit près de 100.000 sur 300.000 recensés en France à la veille de la guerre.
Et de l’autre, 50 à 60.000 Harkis (estimation haute) sur un total de 200.000, assassinés, disparus ou emprisonnés après les accords d’Evian. Sachant qu’environ 60.000 sont venus se réfugier en France, l’on se demande d’où vous sortez ce chiffre de 150.000. Sans compter ceux qui s’étaient fondus dans la nature ou qui s’étant ralliés in extremis servaient la soupe et/ou espionnaient pour les nouveaux maîtres.
Dois-je vous rappeler aussi que même si les conditions de la mort des Harkis fut atroce, eux avaient fait un choix (et étaient considérés comme des traîtres par leurs pairs) contrairement aux juifs (hommes, femmes, enfants), qui n’avaient rien demandé, n’avaient pas renié leur patrie (ou leur pays d’accueil) et pour la plupart servaient ou avaient servi la France loyalement.
Pour en revenir aux Harkis, la France devait-elle, en plus d’avoir à gérer dans l’urgence un afflux considérable de rapatriés, reprendre les hostilités avec l’Algérie désormais indépendante pour la contraindre à appliquer stricto sensu les accords d’Evian, notamment le chapitre sur les Harkis qui prévoyait leur amnistie s’ils faisaient le choix de rester en Algérie ?
@Parigoth
Je ne sais pourquoi vous êtes si persuadé de la « bonne attitude » de Pie XII. Je vous informe que Cornwell n’a rien inventé. L’essentiel de son travail de recherche s’est fait sur place au moyen des archives du Vatican, complété par celles du IIIe Reich. C’est certainement un travail plus approfondi que cet article de La Croix, journal catholique comme chacun sait. Votre argument ne tient pas car si les Eglises catholique et protestante s’étaient dressées contre le traitement fait aux Juifs, Hitler aurait essuyé un sacré coup de frein. Vous ne savez peut-être pas que Hitler tenait absolument à garder secrète la solution finale pour ne pas alerter l’opinion. Par ailleurs votre argument de prudence de Pie XII pour éviter l’aggravation de la situation à l’égard des catholiques est assez spécieux. Il y avait une petite majorité de catholiques et une forte minorité de protestants en Allemagne. Il aurait fait la guerre avec quels soldats ?
OVSG par ci, Constance Ondar par là avec son histoire de cheveu sur la langue, v’là la bande à Ruquier qui déboule sur le blog. On est dans de beaux draps ! Sans compter les trolls en embuscade qui chassent le talent à l’esbroufe et à la mitraillette à couillons…
OVSG team !
Un ovni des Rocheuses ou quoi ?
Une certaine logique à n’en point douter !
Des chiffres de génocide contre des pourcentages d’audience (pardon pdm « part de marché »). Comment, ils travaillent encore à ces heures tardives les ouvriers de pdm ?
Aucun syndicat ne s’est manifesté jusqu’ici ?
Quelles naïveté et ignorance divine ! il s’agit d’une émission enregistrée…
Veuillez excuser mon unbonpoint, très sereine.
Sinon, je rêve d’un conflit initié de préférence par un néo-malade mental égal à celui du Troisième Reich qui commencera ses déboires par soit une nuit des couteaux
ou une nuit de cristal et qui saura faire différencier (parce que toutes les frontières voisines ont été fermées après ces « nuits »), qui des pratiquants d’une croyance mérite arbitrairement de ne pas être protégé ?? On circule vraiment sur les jantes !
Sinon, OVSG : nous avons très bien compris pourquoi E. Zemmour et E. Naulleau ont été remerciés ! Inutile de nous vendre l’herbe qui pourrait également nous étourdir !
Quoi ? j’ai fait la gourdiche très élevée ?
Nordine 8.10.2014
Entièrement d’accord avec vous.
Léa Salamé n’a fait que s’introduire dans le but recherché par E.Zemmour. Ce dernier n’a pour autre objectif, entre autre, que de se poser en penseur et idéologue du FN, 4,5 millions de voix électorales tout de même ! Beau réservoir de lecteurs pour ses livres !
Je pense qu’il est sincère dans ses choix stratégiques d’écriture et de communication. Par contre il est suffisamment roué pour tordre l’Histoire à son profit.
L’algarade verbale sur ONPC avec L. Salamé n’avait d’autre but que de conforter certains, dans cet esprit nauséabond et puant qu’il faudrait « réévaluer » le régime de Vichy et peut-être soulager certains du poids de l’Histoire.
En fait, le jugement qu’il mérite c’est la médaille que lui a attribuée Le Canard avec cette décoration tant méritée de « La noix d’honneur ».
Cependant tout n’est pas à jeter chez lui, mais ce n’est pas le propos de ce jour. Effectivement, il a droit à la liberté d’expression et de transgression, j’y suis profondément attaché, surtout quand c’est fait avec intelligence, mais qu’il fasse attention quand même, les gens ne sont pas imbéciles, et savent quand il lui pousse le nez de Pinocchio.
Mary Preud’homme | 10 octobre 2014 à 12:15
Enfin un peu de lumière dans ce débat. Bravo Mary.
Votre rapprochement entre juifs/harkis est pertinent.
De 1914 à 1960 la France n’a jamais oublié ceux qui ont débarqué à Marseille ou Port-Vendres pour sauver la France. Pierre Laval était la bête noire des nazis car il distinguait le sang juif versé dans les tranchées de 14 avec l’envahissement Mitteleuropa de prolos juifs, comtes et comtesse en « Torpédo pétaradantes » avenue Foch ou sur la Riviera et qui ne baragouinaient pas trois mots de français alors que Marc Bloch préparait son « Étrange Défaite »….
Pendant ce temps-là à Monte Cassino, sans les Algériens, sans les Marocains on n’aurait jamais pu déloger les Allemands.
Laval a mérité ses douze balles, certes, mais attendons encore 60 ans et nous y verrons plus clair.
Pour nos « Algérie Française » du blog je précise que le drame des Harkis n’a rien à voir avec Hélie de Saint Marc qui sert depuis 40 ans à un antigaullisme effarant. Se réclamer de ce haut personnage sert de serpillère à tous les antigaullistes nostalgiques et rancis d’Alger la Blanche, ses plages, couscous et pastilla, les « Centurions » de mes deux avec Alain Delon et Claudia Cardinale.
Entrer dans la discussion d’une ligne de partage de qui a sauvé qui, vu le nombre de billets sur le sujet, me conforte dans l’idée que E. Zemmour cherchait à agiter ce type de réflexion pour justement asseoir l’idée d’ une « réévaluation » du régime de Vichy.
Au vu des billets cela a bien fonctionné.
Même s’il le pense vraiment, avec sa rouerie coutumière et son côté provocateur pour le moins malsain et boueux, il ne peut ignorer qu’il écrasait aux pieds tout ce qui fait la grandeur et le courage de ceux qui ont résisté dès 1940. Et là, il est franchement détestable et pour cela détesté, car il ne pouvait pas l’ignorer.
@ Savonarole
Je vous en prie ne dites pas ça !
Hélie de Saint Marc comme tant d’autres ont puisé leur antigaullisme dans la gestion catastrophique des conditions de l’abandon de l’Algérie au FLN battu à plate couture.
Harkis et pieds noirs ont bu littéralement les paroles du discours de Mostaganem et sont repartis rassérénés, alors que dans les couloirs de l’Elysée l’abandon était acté.
C’est une tache indélébile ne vous en déplaise.
Ma belle-famille se souvient encore de leur départ à l’aube abandonnant tout, biens matériels et amis autochtones en pleurs. Beaucoup allaient passer à la casserole.
Les « colons », eux, étaient partis bien avant, renseignés par leurs réseaux parisiens.
Hélie de Saint Marc. Ad honores.
Sur Orange en ligne : « Clash mémorable entre Cohn-Bendit et Zemmour. »
Il n’y avait pas de quoi casser trois pattes à un canard. Finalement satisfaction gourmande de ma part de l’intervention de E. Zemmour, envers ce bourgeois donneur de leçons.
Heureusement qu’il y a de ces petits riens, qui fouettent l’actualité.
@Mary Preud’homme
Et si on remettait de l’ordre dans les responsabilités sur la déportation des juifs?
http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/adrien-abauzit-revient-sur-la-47163
La vérité, toute la vérité, rien que la vérité.
C’est je crois ce vous souhaitez comme les historiens dignes de ce nom ce que je ne suis pas.
Donc recherchons-la.
Est-ce que quelqu’un pourrait me traduire le message de calamity jane à mon égard, j’ai un peu de mal à décrypter ?!
Ce sera difficile de vous cacher que je suis arrivée là par hasard, mais ça me fait tellement de peine d’entendre des critiques que je considère comme injustes envers Laurent Ruquier (en qui je me reconnais beaucoup…) que je n’ai pas pu m’empêcher d’intervenir.
http://www.youtube.com/watch?v=TTbnqpEKy78
=> détendez-vous un peu…
PS : oui j’aime bien multiplier les surnoms mais rassurez-vous il n’y a qu’une fan de Ruquier sur ce site, vous n’êtes pas victime d’une invasion!
Hier soir, dans l’émission de Taddéï, une belle brochette de participants pour « Liberté, Egalité, Fraternité », dont bien sûr l’incontournable E. Zemmour.
Je suis resté sur la beauté des interventions de Cynthia Fleury, la justesse de son propos, parfois doutant de sa propre réflexion, mais toujours moderne et lucide.
Il manquait un juriste ! Cela m’a agacé, parler des fondements de la République sans qu’il y ait le gardien du troupeau… Dommage.
Insupportables propos aujourd’hui d’Eric Zemmour sur le féminin, le féminisme, les femmes, quel dommage qu’il gâche son talent dans la naphtaline des idées les plus réactionnaires, quel dommage que Nicolas Domenach, Eric Naulleau, lui aient servi de faire-valoir pendant des années…
Son analyse sur le neutre est absurde, fausse, impropre, l’espagnol, langue romane, a adopté depuis longtemps la féminisation, et n’en déplaise à ces messieurs les députés beaucoup de femmes sont sensibles à leur triste et vaine tentative d’effacer le féminin dans la langue, dans les sciences, en politique, dans les livres, ces combats d’arrière-garde poudreuse sont perdus.
Malala a eu le prix Nobel de la paix pour sa défense des études pour les petites filles et certains de nos mâles (au pouvoir) en sont encore à réclamer l’effacement du féminin ! Parfois j’ai honte d’être française, et comme disait mon père « Je ne reconnais plus ma France » et je prie Monsieur Zemmour, à la suite d’autres femmes, de cesser de parler en mon nom.
Les propos de Zemmour sur les femmes ne me choquent pas. Pour moi la femme est complémentaire de l’homme et vice versa. Elles sont plus prédisposées aux tâches dites subalternes quoique nécessaires, par leur patience, leur abnégation, leur résistance. L’homme est taureau, la femme est fourmi. Mais il est clair que depuis qu’elles occupent des tâches réservées auparavant à la gent masculine, elles se caricaturent bien plus qu’elles ne se valorisent : dans les habits militaires du 14 juillet elles font plus « bidasses en folie » que les hommes ; juges à la cour, elles prennent des attitudes de roquets ou coq sur un tas de fumier qui font sourire sous cape le public. Idem en policier dans les rues, les uniformes qui n’arrivent pas à dissimuler leur culotte de cheval leur donnent un look d’enfer amoindrissant leur autorité, donc celle de la police tout entière qui n’est plus prise au sérieux.
La féminisation outrancière de certains corps de métiers n’a favorisé que le laxisme et l’incivisme ; pour faire court : le boxon !
« Hier soir, dans l’émission de Taddéï, une belle brochette de participants pour « Liberté, Egalité, Fraternité »… »
Rédigé par : Giuseppe | 11 octobre 2014 à 22:39
Et pas un mot sur la tenue vestimentaire de Jacques Attali ??
Une chemise blanche immaculée à col mao, sous une veste sombre, mais dont l’avant-dernière boutonnière ouverte laissait apparaître le jaillissement d’un nombril inesthétique. Si… si…
Avec sa barbe de trois jours et sa chemise mal fermée sur un ventre précurseur de problèmes cardiaques, J. Attali m’a fait penser à ces marchands de tapis libanais, du temps où le Liban était la Suisse du Moyen-Orient.
Ceux qui ont connu le Liban à cette époque me comprendront, j’invite les autres à faire preuve d’un peu d’imagination.
Ses propos avaient la même crédibilité, et Éric Zemmour s’est fait un plaisir de le mettre en défaut y compris de le ridiculiser au sujet de la réforme des taxis proposée par Attali dans un certain rapport remis à N. Sarkozy !!
À lire absolument : le texte de mon prof, Anatoly Livry :
« Lettre virtuelle au ministre de l’Education nationale, par Anatoly Livry »
http://fr.novopress.info/174406/lettre-virtuelle-a-la-ministre-de-leducation-nationale-par-anatoly-livry/
Tipaza | 12 octobre 2014 à 09:26
Oui en effet c’est le Libanais dans toute sa splendeur. Le regard mouillé, l’oeil épris de condescendance pour son interlocuteur, l’insupportable jactance de l’Élu de je ne sais où qui cause au pauvre c.. de goy qui bouche bée avale ses sabres, il n’y a plus que Ruth Elkrief pour se cogner ça trois fois par mois….