Le féminisme militant n’a jamais eu ma dilection. D’autant plus qu’il est, en matière judiciaire, souvent ignorant. Il prétend par exemple que devant les cours d’assises, les accusés de viol sont faiblement condamnés. Ce qui, au regard de mon expérience d’avocat général, était déjà faux. Je suppose que ça l’est encore plus aujourd’hui avec les campagnes qui ont heureusement attiré l’attention sur la gravité de ces crimes, quelles que soient leurs modalités.
Mais il y a un féminisme qui, pour être engagé, est intelligent, met en évidence des problématiques et suscite des interrogations qui font réfléchir tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, sont conduits à se préoccuper des agissements dont les femmes sont victimes, agressions sexuelles ou viols. D’abord, évidemment, police et magistrature.
Catharine MacKinnon fait partie de ces éveilleurs d’esprit et de conscience (Le Monde). Les réponses qu’elle a faites, dans un entretien passionnant, sur les viols, la conception qu’elle en a et les limites de la position classique, m’ont particulièrement troublé. J’ai relevé la lucidité avec laquelle elle exposait et dénonçait, avec mesure et sans acrimonie, les pratiques judiciaires françaises. Je me suis senti naturellement impliqué dans ce débat, d’autant plus que j’ai dû reconnaître la pertinence de son argumentation.
Pour la résumer, elle considérait que pour les viols, en France, « on se focalisait davantage sur l’état d’esprit de la plaignante que sur le comportement de l’accusé ».
Ce qui est parfaitement exact, je le confirme.
Combien de fois, lors des procès criminels, la cour, les magistrats, les jurés, les avocats, l’avocat général s’attachent en effet à examiner si la plaignante n’avait pas été consentante, un peu, beaucoup, totalement, dans la transgression grave qu’elle avait subie. Si à aucun moment elle n’avait laissé croire à l’homme en face d’elle qu’elle était prête à succomber, qu’au fond elle le désirait au point que ce dernier avait pu le penser.
Dans la pratique française, c’est l’attitude de la victime qui va être déterminante pour décider de la réalité du viol ou non. Sauf dans les rares cas où l’accusé ne pourra pas faire autre chose qu’avouer à cause de la violence qu’il a mise en oeuvre. Je comprends que cette inquisition, nécessaire à l’administration de la preuve, ait perturbé des sensibilités, des fragilités et que certaines victimes se soient senties offensées qu’on les estime, au moins un temps, presque coupables de ce qu’elles avaient enduré.
La psychologie, le comportement, les postures, éventuellement les mots de l’agresseur comptent peu par rapport à cette focalisation sur la plaignante. On ne les oublie pas mais ils viennent seulement s’ajouter à la démonstration initiale : était-elle consentante ou non.
Revenir à l’essentiel qui est l’agresseur, comme le souhaite Catharine MacKinnon, imposerait un changement radical qui probablement nous dispenserait des interminables et indécentes discussions sur l’apparence des plaignantes, leur naïveté, leur droit d’avoir voulu une relation jusque-là mais pas au-delà, leur qualité de femme facile ou non.
Il ne sera pas simple, si on accepte ce point de vue qui nous invite à modifier notre logiciel, d’oublier nos habitudes à la fois humaines et procédurales pour nous consacrer d’abord à l’homme, à son pouvoir, aux contraintes qu’il a exercées, à la domination qu’il a fait peser, à son implication capitale dans le crime.
Ce ne serait plus à elle d’établir, comme c’est pratiquement le cas, qu’elle n’était pas consentante mais à lui de démontrer qu’elle l’était. Ce serait une bienfaisante irruption, dans l’espace criminel, d’une présomption de sincérité et de vérité pour l’une et d’obligation pour l’autre. Le rapport de force ne serait plus le même. Violeur, l’homme l’est absolument.
La Justice y gagnerait sur tous les plans.
« La Justice y gagnerait sur tous les plans »
Oui mais !
« Le rapport de force ne serait plus le même »
et
« La psychologie, le comportement, les postures, éventuellement les mots de l’agresseur comptent peu par rapport à cette focalisation sur la plaignante. »
Ce serait moins facile, il nous faudrait plus de magistrats d’attaque ! Et les PB me semble une rareté !
Pourquoi chercher le difficile, quand le facile est plus simple ?
Attention, avec ce changement d’attitude vis-à-vis des violeurs, la boîte de Pandore s’entrouvre et de talentueux avocats s’engouffreront dans la brèche qui deviendra béante.
Des vieillards au taux de testostérone descendu à des niveaux très bas ne peuvent pas comprendre ce qui passe par la tête d’un jeune de vingt ans capable d’avoir trois orgasmes par jour.
Une femme qui accepte trois rendez-vous successifs au restaurant et qui se défile en disant « Bonsoir, tu m’appelles sans faute demain » risque d’avoir de sérieux problèmes.
Poutine – le violeur de la Russie en 2000 et de l’Ukraine en 2020 – a une expression pour ce genre de situation, il répète souvent la plaisanterie qu’il affectionne : « Que tu le veuilles ou non, ma jolie, il va falloir y passer ».
Et c’est ainsi que la propagande islamogauchiste progresse, les écoféministes sont des suppôts de l’Internationale socialiste.
Concernant la pornographie, il y aurait moyen de ne pas exploiter des acteurs, ce pourquoi Catharine MacKinnon veut interdire la pornographie. C’était au début de son entretien du Monde.
Au fait, je cite le sens premier de pornographie :
. Représentation (sous forme d’écrits, de dessins, de peintures, de photos, de spectacles, etc.) de choses obscènes, sans préoccupation artistique et avec l’intention délibérée de provoquer l’excitation sexuelle du public auquel elles sont destinées.
Définition de PORNOGRAPHIE – Cnrtl
Ce moyen serait de faire des dessins animés de pornographie.
Enfin, il doit en exister ? Sur une bien plus grande échelle, alors…
Bien sûr, la pornographie pourrait s’abolir s’il y avait une intention artistique couplée au désir de provoquer l’excitation, mais cela paraît difficile à faire parce qu’on peut présumer que les spectateurs de pornographie ne veulent pas d’une vraie intrigue dans leur spectacle non plus d’un spectacle formel intéressant, répétition et variable intéressantes, comme, en musique, le Boléro de Ravel.
Que deviendraient les sexuels incapables de trouver de quoi s’exciter dans leur esprit pour masturbation ?
C’est quand même un problème que le manque, et d’autant qu’il y a beaucoup plus de sexuels que d’asexuels, que tout le monde n’a pas de partenaire, et qu’on ne peut décemment pas déranger ce dernier si moins affamé que soi de plaisirs charnels ?
D’où mon idée de dessin animé, qui vaut ce que ça vaut. Espérons en prime qu’un art finisse par sortir de cette pratique. Ce qui me rappelle qu’on parlait de faire des films excitant sexuellement les gens tout en étant artistiques, à une époque, mais je ne sais pas ce que ce projet a donné, finalement.
Sinon, la technologie peut aider les sexuels : dans l’amas de films existant, il me paraît difficile qu’aucun de ceux de leur filmographie ne garde quelques passages les excitant, qu’ils pourraient se repasser en boucle en cas de besoin.
Pour en venir au cœur du sujet, comme le dit notre hôte :
« Pour la résumer, elle considérait que pour les viols, en France, on se focalisait davantage sur l’état d’esprit de la plaignante que sur le comportement de l’accusé.
Ce qui est parfaitement exact, je le confirme. »
C’est en effet un problème.
« Il ne sera pas simple, si on accepte ce point de vue qui nous invite à modifier notre logiciel, d’oublier nos habitudes à la fois humaines et procédurales pour nous consacrer d’abord à l’homme, à son pouvoir, aux contraintes qu’il a exercées, à la domination qu’il a fait peser, à son implication capitale dans le crime. »
En effet, combien de femmes ne sont-elles pas rabaissées à se taire, par peur de la violence physique de l’homme ou de son pouvoir, type, si tu parles, je te renvoie ? Ou autre.
Cependant, allons un pas plus loin, il faut voir tous les rapports de force, celui bien plus courant de l’homme sur la femme, mais aussi le cas de la femme plus forte que l’homme, plus rare mais qui n’en est pas moins réel.
Si on se demande comment une femme, ou un impuissant, pourrait violer quiconque, c’est très simple : avec ses mains seules ou armées de quelque objet.
Parfois, une femme est plus forte physiquement qu’un homme, ou plus douée en art du combat, et parfois, c’est la femme qui a le pouvoir social, sans parler du fait que je ne vois pas ce qui pourrait lui interdire d’user de soumission chimique.
En bref, protégeons mieux les victimes, qui sont en général les femmes.
Et défendons toutes les victimes.
J’ai cru un moment que nous étions le 1er avril, et puis non c’est la réalité, pleine d’un humour suisse qui m’échappe.
Le temps ça compte en Suisse, et pourtant ils sont réputés, lents… enfin dans certaines situations. 😉
« Dans une décision publiée mercredi 22 novembre, le Tribunal fédéral suisse, plus haute instance judiciaire du pays, a confirmé que la durée «relativement courte» d’un viol devait être prise en compte dans le quantum de la peine. »
https://www.lefigaro.fr/international/un-viol-de-courte-duree-peut-justifier-une-peine-plus-courte-estime-la-justice-suisse-20231127
Nos féministes échevelées de la Nupes, toujours prêtes à faire remonter des affaires d’abus sexuel datant parfois de plus de trente ans, se sont montrées bien discrètes concernant les viols effectués sur des femmes israéliennes par les terroristes du Hamas le 7 octobre dernier.
Pire, lors de la manifestation contre les violences faites aux femmes du 25 novembre dernier, organisée par le collectif « #NousToutes », elles ont empêché des femmes, mais aussi des hommes, de se joindre à leur manifestation.
Peut-on vraiment encore accorder un peu de crédibilité à ce collectif, qui prétend représenter toutes les femmes, mais ne veut surtout pas que soient évoqués les viols, les tortures et les meurtres de femmes au seul motif qu’elles étaient israéliennes ?
« Nous toutes », vraiment ?
En gros, vous considérez que ce n’est pas à la justice de démontrer l’existence du crime, mais au présumé innocent de démontrer qu’il ne l’a pas commis.
J’attendais un peu plus de jugement de votre part, et de respect de la présomption d’innocence.
Il me semble que l’aspect de l’intention est crucial pour qu’il y ait culpabilité (les faits peuvent montrer que l’homme ne pouvait ignorer que la femme n’était pas consentante).
Vous proposez des relations qui vont demander un contrat signé ? Dans un cas parole contre parole (comme sur certains actes reprochés à des célébrités, qui se sont passés entre quatre murs sans témoins), ce serait à l’homme de démontrer sa non-culpabilité ?
Je pense que la justice peut parfaitement démontrer l’emprise si elle existe. Vous ouvrez la boîte de Pandore.
Je propose que l’on emprisonne tous les hommes par avance, au cas où. Finalement, cela réglerait le problème.
Je suis choqué qu’un professionnel du droit comme vous puisse entrer dans ce délire féministe de présomption de sincérité pour la femme et d’obligation de disculpation pour l’homme. Les choses à améliorer sont la prise en charge des femmes qui portent plainte (ce sont souvent des hommes qui reçoivent les plaintes et ceci peut aussi les faire se sentir non écoutées).
Je ne vois pas comment on peut juger équitablement un viol autrement qu’en se référant à des faits corroborés par des preuves matérielles. S’il n’y a pas de preuves matérielles, ou à défaut d’aveu (sous réserve qu’il soit sûr et réitéré), le jugement comportera une marge d’erreur trop importante pour que le verdict ait quelque chance d’être juste. Il y a maintenant des caméras dans beaucoup d’endroits, par ailleurs si une personne a été brutalisée, elle peut le faire constater par la médecine. Sans quoi, même si cela déplaît aux victimes – et on les comprend -, un crime impuni est moins grave qu’un innocent en prison. Je ne vois pas bien pourquoi on ferait une exception pour ce crime.
« Ce ne serait plus à elle d’établir, comme c’est pratiquement le cas, qu’elle n’était pas consentante mais à lui de démontrer qu’elle l’était. » (PB)
C’est là, me semble-t-il, une démarche logique et de bon sens, la charge d’apporter à la justice les preuves de son innocence incombant au présumé coupable. N’inversons pas les rôles et n’oublions pas que c’est ce dernier qui est jugé et non la victime ayant porté plainte.
Mais ne perdons pas pour autant de vue que nous sommes là en présence d’un délit bien spécifique et qu’en nombre de circonstances la preuve irréfutable de l’accord ou du refus de consentement sera particulièrement difficile à apporter. Où commence véritablement le consentement et quelles preuves matérielles, objectives, de son refus apporter ? N’est-ce pas alors seulement parole contre parole ?
Bien qu’il soit difficile de plaisanter sur un sujet d’une telle gravité, peut-être serait-il finalement souhaitable de demander à nos énarques de créer un formulaire administratif (ils adorent cela et ont une imagination fertile en la matière !) que tout homme ferait compléter, dater et signer, préalablement à toute rencontre avec une femme, et sur lequel celle-ci mentionnerait clairement son accord ou son refus de toute relation intime post-rencontre.
Plus sérieusement, je pense surtout qu’il convient que les femmes victimes de viol puissent trouver auprès de services spécialisés de la police et de la justice un accueil et une écoute humains et bienveillants avec l’assurance que ces services auront la capacité et les moyens d’agir rapidement et efficacement pour résoudre ces délits.
@ Michel Deluré
« …peut-être serait-il finalement souhaitable de demander à nos énarques de créer un formulaire administratif […] que tout homme ferait compléter, dater et signer, préalablement à toute rencontre avec une femme, et sur lequel celle-ci mentionnerait clairement son accord ou son refus de toute relation intime post-rencontre. »
Mais cela n’éteindrait pas le débat sur les conditions de signature du formulaire, pas plus que cela n’éteindrait le débat sur la temporalité des rapports. Autrement dit, avoir signé un formulaire à un instant T ne détermine pas le consentement à T+1 minute.
On pourrait dire, d’ailleurs, que ce formulaire existe déjà et s’appelle le mariage – sauf si le mot mariage a perdu son sens initial au point que la sexualité, à défaut de reproduction, n’en soit plus une composante.
« Plus sérieusement, je pense surtout qu’il convient que les femmes victimes de viol puissent trouver auprès de services spécialisés de la police et de la justice un accueil et une écoute humains et bienveillants avec l’assurance que ces services auront la capacité et les moyens d’agir rapidement et efficacement pour résoudre ces délits. »
C’est évidemment essentiel qu’une victime trouve une écoute humaine et bienveillante. La tendance du moment semble toutefois à peu près aussi contestable que celle antérieure, où le mépris et la déconsidération pour la victime semblent laisser place au parti pris.
En conclusion, vous écrivez, Monsieur Bilger : « Ce ne serait plus à elle d’établir, comme c’est pratiquement le cas, qu’elle n’était pas consentante mais à lui de démontrer qu’elle l’était. »
Il n’est pas possible juridiquement d’être en accord avec cette assertion qui, d’office, exigerait des enquêteurs de la police ou de la gendarmerie nationale d’enquêter comme les procureurs de la République en prenant la parole de la plaignante par essence comme nécessairement crédible. C’est ici considérer que tout homme, par nature, est un violeur, la femme devenant ainsi une personne n’ayant jamais eu un comportement ayant pu conduire à une situation (alcool, usage de stupéfiants) facilitant la commission de l’acte. En effet, prendre a priori la parole de la victime comme exacte revient à rompre l’égalité de traitement des citoyens.
S’agissant d’un viol, seules les circonstances de sa survenue sont à prendre en considération, indépendamment de la parole de l’auteur comme de la victime, ce que les premiers actes d’enquête doivent faire apparaître. C’est à partir des faits établis que la victime peut être confortée dans ses déclarations et l’auteur confondu pour être présenté à la Justice.
Dans la plupart des affaires de viols commis avec brutalité, les faits sont établis et l’auteur mis en examen.
Reste ce que la vision sociétale actuelle qualifie de viol pour une relation sexuelle réalisée sans le consentement de la personne. D’évidence, comme lors de l’affaire d’Outreau, la parole n’est pas la vérité absolue et rien n’est plus difficile, en l’absence d’éléments de preuve, de déterminer si la victime prétendant ne pas avoir consenti et l’auteur suspecté prétendant que la relation était consentie expriment la vérité d’une situation puisque c’est parole contre parole. C’est donc prendre le risque d’une erreur judiciaire.
Cependant, la technique des auteurs utilisant des drogues destinées à briser les défenses de la femme doit être présente à l’esprit du Parquet comme des enquêteurs. Sans doute la procédure doit-elle conduire à des analyses médicales systématiques permettant de confirmer ou infirmer l’usage de produits. Une affaire très récente le prouve excellemment, la présence d’esprit de la future victime qui s’est enfuie du domicile de l’auteur potentiel en se rendant immédiatement à l’hôpital a permis d’établir qu’elle avait bien été droguée à son insu. Et en ce cas, ce n’est plus parole contre parole.
La lecture de l’entretien publié par Le Monde m’a convaincu que Catharine MacKinnon n’a à peu près rien compris à la société française… et, surtout, qu’elle est une militante woke qui, sous couvert de lutte pour l’égalité, est bien décidée à la déconstruire – terme chéri de ses consœurs de la vague crypto-metoo-féministe -, en particulier notre droit, qui en est le pilier le plus fragile, puisque toujours soumis aux caprices du moment.
Catharine MacKinnon veut refaire le monde… Rien que ça ! Elle s’en prend même au Créateur, qui a donné la force à l’homme, ou, si l’on omet les croyances religieuses, à toutes les sociétés ancestrales et actuelles qui ont fait et font le juste constat que la femme est physiquement moins puissante que l’homme. Ce qui a engendré le sentiment bien ancré que la domination du mâle est naturelle…
Catharine MacKinnon n’a probablement jamais lu Albert Camus qui, en quelques mots, a indiqué le remède : « Un homme ça s’empêche ». Accessoirement, il a aussi anticipé la meilleure réponse à opposer au wokisme : « La tâche de chaque génération est d’empêcher que le monde ne se défasse »…
Catharine MacKinnon regrette en quelque sorte que la justice française respecte le principe de la peine juste, c’est-à-dire qui prend en compte l’infraction, mais aussi la personnalité de celui qui l’a commise. Pour elle, seule compte la victime, nécessairement dominée parce que la société ne reconnaît pas son égalité avec son agresseur. Elle veut que l’homme soit obligatoirement coupable et la femme nécessairement innocente… même si rien n’établit l’attitude de celle-ci au moment de l’acte qu’elle incrimine… parfois longtemps, bien longtemps après qu’il est survenu.
Catharine MacKinnon affirme que se préoccuper du consentement ou non de celle-ci, c’est la maintenir dans son statut de dominée, mais suggère néanmoins que la preuve de celui-ci soit apportée par l’accusé. Ce qui bouleverserait notre droit selon lequel, en raison de la règle sacro-sainte la présomption d’innocence, c’est le ministère public qui en est chargé. Ce qui, aussi, est d’une totale hypocrisie, cette preuve étant impossible… sauf à réclamer à sa partenaire – ou future victime – une autorisation écrite de la toucher…
Catharine MacKinnon ne sait rien ou presque de nos cours d’assises, de nos présidents de cours, de nos avocats généraux. Lorsqu’au début de l’audience, on en est encore à la parole contre la parole, quand l’émotion s’installe, la tentation est forte de n’entendre que la victime… L’honneur de ces magistrats est de ne pas y céder, de construire leur conviction personnelle au fil des débats, d’entrer dans les personnalités tout autant du violeur présumé que de sa victime, elle aussi présumée. Dans de nombreux billets, Philippe a déjà dit combien cette quête est difficile, risquée, mais aussi passionnante pour quiconque cherche à comprendre l’âme humaine.
Certes, notre justice n’est pas parfaite, des sentences dans le domaine des viols et des agressions sexuelles sont encore rendues à l’emporte-pièce… Mais la France, ces derniers temps, sous la pression de quelques affaires bien documentées, a fait d’énormes progrès. Nous n’en sommes plus au temps où les victimes de viols, reçues comme des demeurées – ou pire – par des policiers incompétents, signaient de simples mains courantes, oubliées dès le lendemain. Peut-être même le balancier est-il parfois parti trop haut, emporté dans son élan par quelques victimes autoproclamées, en mal de médiatisation…
Mais, de grâce, Madame MacKinnon, ne vous préoccupez pas de l’état de notre droit en ce domaine éminemment délicat. Il y a probablement aussi fort à faire aux Etats-Unis… et vous n’y serez pas de trop, même si votre wokisme me semble préjudiciable à une meilleure administration de la justice américaine.
Le consentement se passant dans les têtes, sa réalité ou son absence est impossible à prouver. Ce que demande notre législation est que soient apportées les preuves de faits concrets.
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000043409305
Cher Philippe,
Je souscris à votre billet.
Je rappelle qu’un viol est un crime, en droit français.
Que toute victime d’un viol doit porter plainte dans un commissariat le plus tôt possible : le jour même ou le lendemain matin, pas dix ans ou vingt ans plus tard.
Voilà bien un sujet qui ne concerne pas ma personne.
Étant du genre amoureux transi et ne voulant pas commettre d’impair car n’ayant pas fait d’études supérieures en psychologie féminine, j’attendais que la demoiselle me saute dessus.
Je ne portais pas plainte pour viol.
Je me vois encore le soir, tel Roméo, en train de scruter une certaine fenêtre allumée au 168 du boulevard Saint-Germain… soupirs… 🙂
@ Patrice Charoulet | 28 novembre 2023 à 19:32
Vous êtes vraiment d’une ignorance crasse avec vos recommandations à la noix !
Comme si tous les viols se ressemblaient, étaient traçables, définissables et compréhensibles « automatiquement » par ceux ou celles qui n’en ont jamais été victimes.
Eh non monsieur ! C’est beaucoup plus compliqué que cela ; sidération, honte, colère, impuissance, incompréhension, jugement faussé, crainte, menaces, chantages, préjugés, vous n’avez pas idée de ce à quoi va être confrontée une personne violée ! Voilà pourquoi tant de femmes de tous âges, puisque ce sont les femmes qui subissent à plus de 95 % ce genre de violence renoncent à porter plainte (elles ne seraient en fait qu’à peine 15 % à le faire) et vont vivre parfois toute leur vie avec cet énorme traumatisme.
Sans parler des fillettes et garçonnets (souvent victimes de viols incestueux ou émanant d’une personne ayant autorité) pour lesquels il est encore plus difficile de se faire entendre.
Alors par pitié, taisez-vous ! taisez-vous ! C’est tout ce que l’on vous demande puisque vous n’êtes pas capable d’un minimum d’empathie !
@ hameau dans les nuages | 28 novembre 2023 à 22:07
« Viols : et si on s’intéressait plus aux hommes ? » (PB)
« Étant du genre amoureux transi et ne voulant pas commettre d’impair car n’ayant pas fait d’études supérieures en psychologie féminine, j’attendais que la demoiselle me saute dessus. Je ne portais pas plainte pour viol. » (hameau dln)
Ah bon ! Dieu merci ! 🙂
@ Lucile | 28 novembre 2023 à 13:36
Je pense que monsieur Bilger parle de la manière d’orienter l’enquête, à commencer par les interrogatoires.
Et non de l’abolition des preuves.
Il y a toujours preuve, mais la charge en est renversée :
« Ce ne serait plus à elle d’établir, comme c’est pratiquement le cas, qu’elle n’était pas consentante mais à lui de démontrer qu’elle l’était. »
Toujours aussi difficile, dans un cas comme dans l’autre, ceci dit.
Là c’est en principe plus fort de faire un effort, de même qu’on demande à d’autres plus forts d’en consentir avec des places réservées au parking pour les handicapés, par exemple.
Autrefois, on demandait aux gens de défendre les faibles, enfants et gentes dames, mais malgré quelques velléités, on ne peut pas dire qu’ils étaient bien protégés, d’où divers mécanismes de protection légaux.
Celui de notre hôte en est un.
Outre les preuves matérielles, on pourrait peut-être se servir d’un détecteur de mensonge.
Après tout, c’est parole contre parole.
Je prévois de rares cas où la femme dira l’homme violeur, et ce dernier la femme consentante, avec l’objet les déclarant sincères tous les deux.
Car des malentendus se glissent dans la communication, et d’autant quand les passions éclipsent la raison.
Ce genre de cas serait très, très intéressant… Mais fort heureusement, très rare.
Evidemment, coucher avec des gens qu’on connaît minimise le risque de malentendus.
Sans l’abolir.
Mais si l’homme, alors, viole la femme, ou si la femme le calomnie, quel drame multiplié !
Rien n’est pire que la trahison, et la déception qu’elle engendre.
Sinon, il y a la preuve par témoignage, si amateur d’orgies, on fait ce qu’on doit faire en public, témoin des œuvres des autres comme les leurs de la sienne.
Avec caméras pour preuves renforcées et/ou se le repasser en guise d’apéritif de prochaines rencontres ? Avec un peu d’imagination, bien des choses sont possibles.
Sinon, les hommes et les femmes ne font pas que se violer et plus rarement, calomnier, ils se font des enfants dans le dos, hommes comme femmes :
https://www.alexia.fr/fiche/11190/faire-un-enfant-dans-le-dos-que-dit-le-droit.htm#:~:text=La%20loi%20et%20la%20jurisprudence,son%20consentement%20%C3%A0%20la%20parentalit%C3%A9.
La loi pense à l’intérêt de l’enfant, elle est bien la seule : outre qu’en principe le dindon de la farce est détruit, on peut augurer d’un futur des plus intéressants quand un parent vous a tiré du néant par déloyauté !
Je ne vois guère que la naissance suite à un viol, de pire. Tromperie ou viol incarné, quel éternel camouflet pour le parent victime, et quel départ dans la vie, pour l’enfant !
Pire que bien des maladies, je pense car comme dans ce cas, la situation est torturante. Mais en plus : presque tout le monde a de la compassion pour les malades, et d’autant qu’ils sont enfants, et certaines maladies sont curables…
Là, la situation des enfants est irrémédiable, originelle.
Viol, faire des enfants dans le dos : même combat, contre les violents, les déloyaux, tous gravement irresponsables.
Et contre une complicité de certains avec les coupables d’abus, ceux qui en feraient bien autant, s’ils le pouvaient, et vivent par procuration.
Tous mériteraient de se faire, pour les premiers, bouffer par les hermines, et pour les seconds, par les tigres !
Moi aussi, moi aussi, j’habite aux nuages de chez hameau à attendre ce qui n’est jamais venu…
Et puis la chance, et puis la cour, la patience, enfin l’amour, le dépôt des armes pour longtemps après, le corps arqué de la femme qu’on aime, l’enfant qui naît de tout son sens offert aux blessures du chagrin, pour éviter de devoir opprimer ou se soumettre, petit singe en son arbre ou gros lapin en son terrier, mais qui échappe au moins ici au son des armes pour accueillir l’espace protégé, luxe infini qui permet de mieux élever les petits.
Danse, vie, et sois louée ainsi plantée en vertical aux socles de la mort d’être ressuscitée, les vieux amants au corps vieilli se souviennent doucement, la paix est là, qui les attend.
« — Karamazov ! s’écria Kolia, est-ce vrai ce que dit la religion, que nous ressusciterons d’entre les morts, que nous nous reverrons les uns les autres, et tous et Ilioucha ?
— Certes, nous ressusciterons, nous nous reverrons, nous nous raconterons joyeusement tout ce qui s’est passé, répondit Aliocha, moitié rieur, moitié enthousiaste. »
https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Fr%C3%A8res_Karamazov_(trad._Henri_Mongault)/%C3%89pilogue/03
L’humour, toujours, même face au viol, après l’ironie, pour éviter aux grands singes que nous sommes le sérieux infernal de toutes les impériales ignominies.
168 du boulevard Saint-Germain… soupirs…
hameau, merci !
@ Marcel P 28/11/23 17:36
Détrompez-vous Marcel P, le mariage ne saurait valoir formulaire de consentement à l’acte sexuel puisque la présomption de consentement entre époux ne vaut que jusqu’à preuve du contraire ! Le devoir conjugal a aussi ses limites.
@ Aliocha | 29 novembre 2023 à 08:07
Merci pour votre commentaire.
La chose étant si rare de nos jours et habitant dorénavant bien loin de la capitale, je vous confierai la tâche, si vous n’y voyez pas d’inconvénient, d’aller y apposer une plaque. 🙂
Ce qui est étonnant c’est que la demoiselle en question devenue femme devint avocate… de la cause féminine !
Et moi triste sir au cul des vaches…:)
« Violeur, l’homme l’est absolument. » (PB)
À une époque où il est vu comme inacceptable de généraliser à l’encontre d’une communauté ou bien d’une catégorie sociale les comportements répréhensibles voire criminels de certains de ses membres, peut-on stigmatiser ainsi l’homme en bloc ?
@ Serge HIREL | 28 novembre 2023 à 17:46
Bien argumenté.
@ Axelle D | 28 novembre 2023 à 23:49
Il est peut-être vrai que 15 % (on peut trouver aussi 10 %) des femmes victimes de viol ne portent pas plainte. Les raisons que vous avancez tiennent la route.
Mais on peut se demander quelle est la source de cette estimation, et comment ce résultat a été obtenu. Je n’ai rien trouvé de tel.
Cela fait supposer que les victimes se confient à une autre personne, et que l’information parvient à l’auteur de l’estimation, mais que personne ne dénonce les faits à la Justice, une obligation légale, pourtant.
Étonnant !
@ Michel Deluré
« Détrompez-vous Marcel P, le mariage ne saurait valoir formulaire de consentement à l’acte sexuel puisque la présomption de consentement entre époux ne vaut que jusqu’à preuve du contraire ! Le devoir conjugal a aussi ses limites. »
Relisez mon propos.
Pour me paraphraser, le formulaire que vous suggérez ne serait en réalité qu’une présomption, du même ordre que le mariage.
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@ Lodi
« Outre les preuves matérielles, on pourrait peut-être se servir d’un détecteur de mensonge. Après tout, c’est parole contre parole. »
Mais on sait bien que ça n’existe pas – ou plutôt que c’est mal nommé. Plus aucun pays ne le considère comme moyen de preuve en tant que tel.
Le polygraphe n’est pas dénué d’intérêt. C’est toujours intéressant de mesurer les réactions physiologiques à des propos tenus. Mais il ne permet pas en général d’exclure des faux positifs et faux négatifs. Et lorsque l’enjeu est une peine criminelle, on peut comprendre l’intérêt de le flouer ou le risque qu’il ne s’égare du fait d’une sensibilité inhabituelle.
Le nom des parties en présence m’échappe, mais je sais avoir lu le procès d’un jeune officier, fin XIXe, qui, exaspéré par la résistance coquette d’une jeune femme, s’introduisit un soir d’été dans sa chambre et préleva une touffe de sa pilosité intime. Il eut le tort de s’en vanter et fut condamné pour viol. Sa condition d’officier y étant pour quelque chose.
Cet incident a été repris dans un ouvrage populaire dirigé par Léon Treich, dans les années 1960, aux « Archives du Crime ».
@ xc | 29 novembre 2023 à 10:47
Bien sûr qu’une femme qui a été violée, que ce soit durant son enfance ou sa vie d’adulte, finit souvent par en parler à quelqu’un, que ce soit à un médecin, un psy, un éducateur, une association x ou y, lors d’un sondage, dans un ouvrage autobiographique, voire à son propre mari ou sur un blog anonyme… Sans compter que nombreuses sont les femmes qui après avoir porté plainte ont fini par renoncer et faire marche arrière, par crainte de la surexposition d’elle-même ou de leurs proches, ce qui peut aussi apparaître dans les statistiques policières.
Un jour ou l’autre, parfois des dizaines d’années plus tard, la personne victime d’inceste ou de viol finit par s’épancher, espérant se libérer d’un poids qui l’oppresse et continue d’empoisonner insidieusement sa vie.
Il est possible aussi qu’après avoir longtemps occulté des souvenirs par trop insupportables et traumatisants, ceux-ci finissent par ressurgir à l’occasion d’un événement quelconque et que la personne éprouve alors l’impérieux besoin de s’en libérer.
@ hameau dans les nuages
Voilà bientôt vingt ans que je quittais Paris, ses plaques et avocates, et viendrait plutôt en votre pays célébrer ceux qui n’ont jamais violé, même le c.. de la vache.
@ Patrice Charoulet 28/11/23 19:32
Vous parlez d’un viol comme s’il s’agissait en fait d’un fait divers ordinaire, d’un simple vol à l’arraché d’un téléphone portable. Il en va malheureusement tout autrement et la nature même de ce délit engendre un traumatisme dont vous semblez ne pas mesurer l’ampleur et les conséquences.
Bien sûr qu’il conviendrait de porter plainte et sans retard mais ne pensez-vous pas que cela soit plus facile à dire qu’à faire pour une personne ayant subi un tel traumatisme et qui doit en plus revivre cet événement déshonorant, le narrer dans les détails et affronter le regard et le jugement d’autrui ? Ne croyez-vous pas que ces victimes ont alors le sentiment de vivre un second traumatisme ?
Puisqu’à vos yeux les choses sont si simples, si évidentes, interrogez-vous alors, Patrice Charoulet, sur les raisons pour lesquelles dans la réalité elles ne se déroulent finalement pas selon cet idéal ?
Viols : et si l’on s’intéressait un peu plus à la morale ?
Certes, ce terme va faire pousser des cris d’orfraie, mais alors il ne faudra pas venir ensuite se plaindre de l’ensauvagement constaté dans ce domaine-là aussi.
Normalement, ce rôle est en premier dévolu aux parents dans le cadre de l’éducation de leurs enfants.
Mais à part les parents qui peuvent s’appuyer sur des principes religieux, qu’en est-il des autres ?
Et que penser de la prétendue Éducation nationale qui ne sait que traiter ces questions de façon terre à terre et grossière autour de l’idéologie du préservatif en normalisant de fait un dévergondage de la jeunesse touchant à la corruption de mineurs (Art. 227-22 du Code pénal) ?
@ Axelle D | 28 novembre 2023 à 23:49
Patrice Charoulet écrit : « Cher Philippe, Je souscris à votre billet. » Et confirme le côté légal !
En quoi son texte peut-il déclencher votre ire à ce point ?
Si, comme pour moi, ayant failli, vous draguez maintenant Patrice, vous ne savez vraiment pas comment vous y prendre 🙂
Première leçon :
Un homme aime être flatté, l’insulte ne fonctionne pas !
Deuxième leçon :
Un homme aime la tendresse féminine, pas la rudesse sorcière !
J’ai apprécié les commentaires de :
– Onurb | 28 novembre 2023 à 10:02
– Robert | 28 novembre 2023 à 17:40
– Serge HIREL | 28 novembre 2023 à 17:46
Mais je reste dubitatif quant à l’impartialité de notre justice sachant qu’elle n’est pas la même pour tous. Nous venons de le constater une fois de plus lors de la relaxe ce jour d’une grande gueule trop célèbre et puissante.
@ Axelle D | 29 novembre 2023 à 13:40
À l’époque les lois étaient faites pour les hommes, pas pour les femmes.
Oh comme c’est juste, Axelle D, tout ce que vous décrivez. Avant que les lois contre le viol et l’inceste soient renforcées, rappelons-nous comment les femmes victimes de viol, il y a une vingtaine d’années et plus, étaient traitées lorsqu’elles osaient porter plainte au commissariat, par des agents de police non formés et manquant totalement d’analyse psychologique et de finesse.
Les premières questions qui leur étaient posées et devant d’autres plaignants dans le même bureau résonnant de brouhaha, c’était : est-ce que vous l’avez provoqué, comment étiez-vous habillée, aviez-vous eu avec cet homme des relations sexuelles avant, le connaissiez-vous, dites-moi comment ça c’est passé, décrivez-moi ses gestes, etc. Combien de fois n’avons-nous pas entendu, « elle l’a bien cherché, fallait pas l’allumer »… Honte et injustice étaient pour les victimes.
La victime repartait en pleurant, doublement traumatisée. Certaines ont mis fin à leur calvaire par le suicide, d’autres, tombées enceinte à 14 ans ou mineures, n’avaient plus le choix que d’une IVG ou de préparer le berceau du bébé né d’un viol, parce qu’incomprises et suspectées d’avoir provoqué le violeur.
Si l’affaire avait la chance d’être saisie par le procureur, souvent restée sans réponse, ou au pire, enregistrée sans suite, le violeur non poursuivi pouvait librement et en toute quiétude continuer à agresser d’autres femmes et créer encore plus de malheurs.
Ces nombreux témoignages révélés des années après expliquent pourquoi tant de femmes gardaient le silence, à l’époque, où tout était contre les victimes.
Madame Simone Veil avait bien compris ce phénomène, sauf le parlement composé d’hommes vieillissants et macho face auxquels elle a dû batailler dur tout en se faisant insulter de noms les plus abjects.
Heureusement que les choses ont changé et que la parole est libérée chez les enfants comme chez les adultes.
Patrice Charoulet, spécialiste du droit à rebours, a une cinquantaine d’années de retard.
Les tabassages, viols, féminicides, ce n’est pas nouveau, c’est même inscrit dans la génétique humaine du mâle.
Les tabassages, viols, féminicides étaient déjà très pratiqués dans la préhistoire : dans la tribu des Pierrafeu où l’on peut voir les mâles dominants massue sur l’épaule traîner une femme par les cheveux avant de lui fracasser le crâne c’était chose courante, d’ailleurs le Hamas nous offre ce genre de spectacle en plus moderne, ils attachent les cheveux des meufs à l’arrière d’une fourgonnette et foncent dans les foules en délire.
L’islam religion « de paix et d’amour » autorise cette pratique millénaire par respect pour le prophète.
Chez nous, cette religion importée par nos envahisseurs enferme ses meufs dans des cages noires appelées burqas que les éboueurs confondent souvent avec les grands sacs poubelles qui jonchent les crottoirs, celles qui auraient l’outrecuidance de se laisser gagner par une tentative d’affranchissement de cette prison portative seraient immédiatement féminicidées en toute indifférence de nos élus collabos soumis à l’islam.
Quant à nos courageuses féministes masculophobes, trop occupées à éradiquer les mâles blancs, elles sont curieusement devenues très aphones sur les malheurs des femmes iraniennes emburkinées et des Israéliennes frappées éventrées torturées lors des pogroms du Hamas.
@ Ugo
« Mais je reste dubitatif quant à l’impartialité de notre justice sachant qu’elle n’est pas la même pour tous. Nous venons de le constater une fois de plus lors de la relaxe ce jour d’une grande gueule trop célèbre et puissante. »
D’une part, qu’avez-vous donc de tangible pour justifier votre doute ? Trouver détestable Eric Dupond-Moretti, ça n’est pas un raisonnement juridique.
D’autre part, en quoi une juridiction d’exception composée de politiques peut-elle être représentative de l’activité de la Justice en général ?
Pendant qu’on discute de révolution dans la manière de penser, qu’on discute de la relaxe d’un avocat ministre de la Justice par une cour bien étrangement composée, le processus entamé depuis une vingtaine d’années, qui sous couvert de conventions européennes a dépossédé le Parlement français de la détermination de la procédure pénale français, se poursuit.
Dernière nouveauté en date, sous couvert de transcription incomplète d’une directive d’il y a une dizaine d’année, il s’agirait désormais de supprimer le délai de carence de la présence des avocats en garde à vue. Pourquoi est-ce un sujet ? Parce qu’il arrive en fait assez souvent que les avocats choisis pour assister des gardes à vue ne se présentent pas, conduisant à l’audition des gardés à vue en leur absence. On comprend bien que faire reposer le tempo d’une procédure judiciaire sur le bon vouloir de l’avocat, ça pose problème. Qu’à cela ne tienne, comme si c’était désormais un problème essentiel, alors que les gardes à vue criminelles sont filmées, que l’on sait tous que la présence de l’avocat en garde à vue ne sert pas à grand-chose mais coûte un pognon de dingue, on y va. Dupond-Moretti avait tenté d’imposer l’avocat en perquisition ; sorti par la porte, il revient par la fenêtre.
Les avocats sont devenus en large part des petits fonctionnaires. Après avoir exigé d’être partout, ils exigent des rentes. Tout cela pour une activité équivalent au néant, sans travail préparatoire ni postérieur, compatible avec le fait de jouer sur son téléphone.
L’étape suivante est prévisible. Certains en profiteront pour poser des conditions à leur venue, comme par exemple s’arroger un droit à connaître le contenu de la procédure, pour rendre encore plus impuissante la Justice française. Et par ailleurs, chaque petit délit dont l’auteur ne s’amende jamais coûte encore un peu plus cher en traitement.
Dans la théorie des choses, un voyou volait : on devait payer des policiers pour trouver des indices, l’arrêter et le présenter à la justice ; payer des magistrats pour le juge ; payer des gardiens de prison pour l’éloigner ; espérer que le voyou ne réitère pas et rembourse une partie au moins de son coût social.
Dans la pratique, un voyou vole : on paye des policiers pour trouver des indices, l’arrêter et le présenter à la justice ; on paye un avocat pour lui dire des évidences écrites noir sur blanc sur les documents qu’il signe ; il joue sur son téléphone portable en prétendant être le garant de la sécurité du voleur face aux policiers ; on paye un agent de préfecture pour s’assurer qu’on ne peut pas l’expulser hors de France ; on paye la justice pour le remettre en liberté, sauf si le préjudice est vraiment hors du commun ou son taux de réitération de l’infraction au-delà de la moyenne ; on paye un juge de l’application des peines pour trouver à une alternative à la peine prononcée par les juges répressifs ; on paye des conseillers d’insertion et de probation pour vérifier si le voleur suit bien les conditions de sa mise à l’épreuve ou de son contrôle judiciaire. Tout ceci coûte très cher et, globalement, ne marche pas. Or, le seul sujet manifestement d’actualité, c’est de permettre aux avocats de rallonger le temps de l’enquête policière.
Je pense que s’il faut changer de paradigme, c’est par là qu’il faut commencer. Cela impliquerait que la France se réapproprie la construction de sa procédure pénale, plutôt que de se contenter de faire des rafistolages sous la contrainte de décisions européennes qui, si on admet qu’elles sont la juste interprétation des conventions d’où elles tirent leur force, signifie que des conventions en pleine contradiction avec la loi votée par le Parlement ont été signées.
Je ne suis pas en mesure d’accéder à l’interview de Catharine MacKinnon, qui est derrière un paye-wolle, comme disait en son temps le grand pionnier de l’Internet Marcel Pagnol. Et je me garderai bien de prétendre savoir comment se jugent les affaires de viol en France.
M’enfin, cher Philippe Bilger, que vous arrive-t-il ? Ce billet est-il une façon de remplir le quota d’avis gauchistes auquel vous êtes contraint par l’État profond ? Êtes-vous actuellement kidnappé par une bande de militants transgenre menaçant d’assassiner votre
chienchatpoisson rouge ?Qu’est-ce que c’est que ce slogan de lesbiennes à cheveux verts selon lequel « violeur, l’homme l’est absolument « ?
Avez-vous décidé de vous lancer dans la guerre au mâle blanc, en réclamant que tout accusé de viol soit mis en demeure de démontrer que la femme était consentante, faute de quoi, faut-il comprendre, il serait déclaré coupable ?
Et ça se démontre comment, ça ? En dehors de produire un acte signé devant notaire, je ne vois pas. Et encore ! La doctrine féministe actuelle affirme que le consentement peut être retiré à tout instant, y compris pendant l’opération. Faute de quoi, ce serait un viol.
— Stooop ! ou j’appelle la police !…
— Trop t… !
Que dis-je : la doctrine veut même qu’omettre le préservatif de façon subreptice, voire subir un accident dans son usage, soit constitutif de viol. Julian Assange a failli être extradé aux États-Unis de ce fait.
Depuis longtemps, dans les universités américaines, les autorités académiques mettent leur nez sous les draps, et préviennent les étudiant.e.s qu’ils doivent demander l’assentiment de leur partenaire à chaque étape.
Est-ce que je peux […] ? et ça, je peux ?… et ça ?… okay, mais il va me falloir un reçu… avec la signature et la date (*)…
On imagine le romantisme ! La natalité est déjà dans les chaussettes, vous voulez la réduire à zéro ?
Prenons le problème par l’autre bout, si je peux me permettre. On connaît de multiples cas, rendus célèbres par le mouvement mitou, où des femmes ont officiellement porté plainte longtemps après… contre un supposé violeur censé avoir pratiqué la promotion canapé… par exemple Harvey Weinstein… après avoir bénéficié de la promotion et embarqué le canapé… et entretenu une liaison des années durant avec leur supposé agresseur, odieux représentant du patriarcat… puis elles passent une seconde fois à la caisse en portant plainte pour viol, après avoir empoché fortune et célébrité !
On se paye la tête de qui, exactement ?
Ces cas existent, vous le savez fort bien. Ils prouvent à eux seuls que non, on ne peut pas faire confiance à une femme sur sa blanche mine. Pas plus qu’à n’importe quel dénonciateur, d’ailleurs. Quel que soit son sexe, sa race ou sa pointure.
Une brève recherche sur Catharine MacKinnon, professeur de droit, montre qu’elle se définit elle-même comme une féministe radicale. Ça commence mal. Déjà que les féministes ordinaires sont prodigieusement casse-bonbons…
Si elle ne raconte pas que des sottises (sa contribution à la législation contre le harcèlement sexuel dans les entreprises, aux États-Unis, peut se défendre), il ne faut pas bien longtemps pour découvrir sa haine des hommes et son déni de la nature humaine.
Par exemple, elle est connue pour avoir tenté d’imposer des arguments juridiques contre la pornographie. Fort bien. Il y a, en effet, d’excellentes raisons pour s’inquiéter de son essor. Mais dénonce-t-elle la pornographie pour les ravages qu’elle fait dans l’esprit des enfants ? S’emploie-t-elle à expliquer comment elle détruit la sexualité, chez les hommes comme chez les femmes ? Pas du tout !
Pour elle, la pornographie serait une manifestation de discrimination sexuelle. Une fois de plus, les femmes sont de pôv’ victimes entièrement dépourvues d’autonomie, et les hommes de fieffés salauds qui font régner l’ordre patriarcal depuis la nuit des temps.
De même, elle a été à l’origine de la loi contre la prostitution adoptée en Suède. Puisqu’elle est opposée à la pornographie, on imagine qu’elle est, de la même manière, opposée à la prostitution. Pas du tout !
Elle soutient ce système particulièrement pervers où la loi punit le client comme le proxénète, mais exonère complètement la prostituée, érigée au rang de « travailleuse du sexe » !
C’est comme le prétendu « anti-racisme » : le but n’est pas de lutter contre le fléau social que serait la perversion de la sexualité par le commerce et la débauche, ou l’assassinat des Juifs auxquels on dénierait le droit de vivre. Il est d’imposer le pouvoir d’un groupe humain (femmes, non-blancs) au détriment d’un autre, et d’exercer une persécution au nom de dommages largement imaginaires.
Il va de soi que si l’on considère la prostitution comme moralement condamnable ou socialement nocive, alors celles qui la pratiquent doivent subir une part d’opprobre voire de châtiments judiciaires.
Mais non : il ne s’agit pas de faire régner la justice, la morale ou l’harmonie sociale. Il s’agit de prendre le pouvoir.
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(*) Et dans l’hypothèse, on n’aurait même pas le choix dans la date.
@ Michel Deluré | 29 novembre 2023 à 08:44
« Le devoir conjugal a aussi ses limites. »
Et la migraine psychosomatique récurrente a aussi des limites.
On peut comprendre un déficit ponctuel de désir, la vie n’est pas facile, seul ou à deux.
Mais qu’est-ce qu’un couple sans la sexualité ?
Une association de deux individus qui espèrent faire partager à l’autre ses propres faiblesses et s’en défausser, au nom d’un contrat social, en ignorant ce qui a fondé ledit contrat social.
Le devoir conjugal c’est un devoir de fusion sans perte de personnalité, et cela passe par la sexualité, et puis par la tendresse qui est la forme sublimée de la sexualité lorsque celle-ci n’est plus présente pour des raisons biologiques.
J’allais oublier, tellement cela me paraît évident, la patience indispensable pour supporter, de la part de la jeune, ou moins jeune, femme les désirs de l’homme, et de la part du vieil homme, les caprices de la vieille dame qui découvrant que la vie est courte, souhaite en profiter au maximum et retrouve une âme de jeune fille et certaines de ses lubies. 😉
J’emploie le mot devoir parce que vous l’avez employé, mais à vrai dire, cela est le contraire du devoir, de la contrainte.
C’est l’acceptation de poursuivre ce qui a été commencé d’un commun accord.
Sinon il vaut mieux se séparer et rompre le contrat social par un divorce… à l’amiable si possible.
@ sylvain
« Les tabassages, viols, féminicides, ce n’est pas nouveau, c’est même inscrit dans la génétique humaine du mâle. »
Absolument pas d’accord.
Ce qui me paraît être inscrit dans la génétique du mâle depuis la nuit des temps c’est au contraire de protéger les plus faibles, dont les femmes et les enfants, et ce bien avant d’avoir sur eux le droit de vie et de mort qui ne fut qu’une théorie barbare parmi d’autres, de même que la croyance « religieuse et mythique » en l’infériorité congénitale de la femme…
J’ajoute que victime de plusieurs agressions durant ma longue vie, c’est à chaque fois un homme qui m’a secourue. La preuve qu’il ne faut pas généraliser et que les abuseurs et violeurs réels ou potentiels ne sont fort heureusement qu’une infime minorité parmi la gent masculine.
De même que les dames ne sont pas toutes des salopes, des menteuses ou de venimeuses sorcières la bave aux lèvres, etc.
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@ Ellen | 29 novembre 2023 à 19:21
Merci.
Vous avez tout compris et c’est là l’essentiel.
Une compréhension qui bien souvent fait défaut à ceux qui n’ont aucune idée de ce que représente un viol et ne veulent surtout pas s’en soucier.
Quand ils ne vont pas jusqu’à soupçonner les présumées victimes de mentir pour se rendre intéressantes ou par vengeance, afin de nuire et salir la réputation d’un pauvre homme à la réputation irréprochable !
@ Marcel P | 29 novembre 2023 à 12:31
Eh bien alors poubelle, le « détecteur de mensonges », du moins pour les cas de viols.
Parce que risquer de troubler davantage la victime pour un gain infime dans l’enquête ne me semble pas pertinent.
Oui, j’avais entendu dire que ce n’était pas parfaitement fiable, mais peu de choses le sont. Si c’est hasardeux au point d’être abandonné, par contre, poubelle.
Là où P. Charoulet a raison, c’est qu’il est bien plus facile de collecter des preuves, de faire de la police scientifique juste après une agression que bien plus tard.
Là où il a tort, c’est d’imaginer la chose aussi facile que quand un petit voyou vient de vous arracher votre portable. Les gens devraient se demander : et si cela m’arrivait ?
Ou si cela arrivait à ma femme, ma mère, ma sœur, mon amie, est-ce que je lui dirais « tu n’as qu’à aller au commissariat et basta, nous vivons dans un Etat de droit » ? Tiens, ça rime… Venir la voir et proposer de l’accompagner serait un minimum, je pense.
Développons : et si ça m’arrivait ?
Bien sûr, c’est moins probable quand on est un homme, mais en somme, pas impossible, le rapport de forces rendant cela le plus facile étant le viol en réunion par une assemblée d’hommes.
Les groupes ont tendance à faire n’importe quoi, fort physiquement d’une coalition de muscles, faible d’une évaporation des capacités cognitives de chacun, et ce surtout quand il s’agit de groupes déjà adonnés à la violence. Alors…
Je pense qu’il faut favoriser la protection de toutes les victimes, et pas seulement les femmes. Bien sûr, elles sont plus nombreuses, et risquent de porter l’enfant de l’agresseur, une double peine, mais de même qu’on soigne aussi les maladies rares, il ne faut pas laisser tomber les victimes atypiques.
Et, bénéfice secondaire, cette façon de procéder détourne les gens d’un ridicule affrontement hommes-femmes, mais revenir à la réalité d’un monde où certains s’autorisent à en prédater d’autres.
À ce propos, Axelle D a raison de rappeler que si certains hommes sont de sales félons, d’autres sont de preux chevaliers.
Et ce, avec le courage de parler de sa vie, ce qui rend toujours vulnérable, notamment dans ce genre de cas.
Mais il est à mon avis recommandé de prendre les choses en aval.
Comme le fait notre hermine.
Pour ce qui me concerne, je ne pense pas opportun d’interdire la prostitution, soit en s’en prenant à la professionnelle, soit en s’en prenant au client.
C’est aux personnes contraignant éventuellement les femmes – et quelques hommes si des péripatéticiennes mâles sont aussi opprimées – qu’il faut s’en prendre. Sont-ils d’ailleurs tous mauvais ?
C’est à voir, mais vu que cela arrive la plupart du temps, la loi le présumant s’en prenant à leur activité me paraît inévitable.
Oui, donc…
Je défends la prostitution. C’est à mon avis à la misère qu’il faut s’attaquer, et non aux moyens que les gens ont de la combattre, en principe.
Sauf dans les cas où ils oppriment d’autres personnes et peut-être quelques autres rares cas qui ne me viennent pas à l’esprit et qui de toute façon devraient être développés.
C’est aussi le regard sur les prostituées des deux sexes et d’ailleurs sur le sexe, qu’il faut changer.
Soit que la nécessité, soit que le fait de ne pas être horrifié par l’idée que le sexe soit une activité voire une compétence monnayable, il ne devrait pas être considéré comme infamant de s’y adonner.
L’infamie vient de ce que :
– En général, les personnes les plus vulnérables le font : tout ce qui vient des faibles est, en principe, dévalué.
– Le sexe est sous sous-estimé, soit surestimé : certains font de cet instinct quelque chose de bas, et les professionnels de la bassesse sont logiquement bas, certains font du sexe quelque chose de si haut que les professionnels de la hauteur sont décriés comme rabaissant ce qui est si haut, humain voire divin, pour le moins.
Pardon, mais avec la dédiabolisation des instincts, on porte aux nues les professionnels de la table, et rien n’interdit de penser que les professionnels du sexe les plus talentueux prennent, eux aussi, rang d’artistes pour autre chose qu’une frange de connaisseurs. Evidemment, tous les professionnels n’ont pas de talent, mais enfin, c’est le cas dans tous les domaines, quelques figures de proue donnant néanmoins quelque chose de leur prestige aux autres.
J’allais oublier l’habitude de mépriser : s’y adonner confère un agréable sentiment de supériorité, qu’on le fasse des prostitués, hommes ou femmes, ou des clients, ou des deux, pour avoir plus de bûches ou consumer le feu de ses dédains.
Sauf les êtres éteints, tout le monde a du feu, sexuel, de mépris, d’amour, d’inspiration… le problème venant, à mon avis, du fait que parfois, on blesse des innocents avec ses ardeurs. Bref, je m’arrête, j’irais dire un mot contre les pyromanes, cette autre peste !
J’avoue ne pas avoir eu accès à autre chose que le début de l’article de Catharine MacKinnon mais je peux dire que toutes les féministes ne sont pas pour l’interdiction de la prostitution.
Difficile de trouver un site non payant ou gaveur de cookies, mais il y a ça :
https://www.cairn.info/revue-mouvements-2003-4-page-98.htm
Bref, je pense qu’il faut en tout, privilégier le moindre mal.
Quand le rapport de force fait que le présumé consentement n’a pas eu lieu, comme par exemple une femme – et un homme faible face à un fort ? – face à plus fort que soi.
Sinon, il me semble inopportun de décider à la place des gens de leur choix de vie, avec la prostitution – et le lancer de nains…
@ Tipaza | 29 novembre 2023 à 23:10
Pendant longtemps le devoir conjugal consistait surtout à faire des enfants destinés à devenir des soldats pour partir à la guerre.
Aujourd’hui, l’objectif est moins patriote et plus pragmatique. Il consiste d’abord à toucher les allocations familiales et autres avantages sociaux qui permettent de boucler les fins de mois, tout en pouvant s’offrir des vacances à la neige et à la plage.
@ Axelle D
« Ce qui me paraît être inscrit dans la génétique du mâle depuis la nuit des temps c’est au contraire de protéger les plus faibles, dont les femmes et les enfants… »
Houla ! je sais c’est bientôt Noël et son cortège de contes de fées mais faudrait arrêter de voir la vie en rose bonbon.
De nos jours les mâles se sont ramollis, quand ils voient un viol de jour et en pleine rue comme ça se fait de plus en plus étant donné le climat d’impunité qui règne dans le pays en faveur des violeurs et autres délinquants, les foules de mâles qui déambulent sur les lieux du viol préfèrent pendre des selfies qu’ils montreront le soir même aux copains lors de l’apéro. Fiers comme Artaban : « je l’ai vu j’y étais » !
En même temps comme qui dirait, on n’est pas au Far West ! Il est interdit de faire justice soi-même, si vous blessez le violeur il portera plainte et vous devrez rendre des comptes devant la justice : sursis, amendes lourdes, indemnités, etc. les juges rouges complices du crime n’aiment pas les rebelles.
Si en plus le violeur n’est pas blanc de souche, homo, la totale : procès en racisme et homophobie, il est donc préférable de passer très vite devant le lieu du forfait, regarder ailleurs et filer le plus vite possible pour éviter un autre procès pour non assistance à personne en danger.
Comme je disais c’est bientôt Noël, je n’ai pas envie de passer le réveillon au trou ou avec un bracelet aux chevilles, ce n’est pas pratique pour danser.
Ma dinde est déjà commandée, celle que se farcit le violeur ne m’intéresse pas, y a des associations féministes pour ça.
@ Achille | 30 novembre 2023 à 07:24
« Pendant longtemps le devoir conjugal consistait surtout à faire des enfants destinés à devenir des soldats pour partir à la guerre. »
Pas seulement, ils étaient également le viatique des vieux jours, on supposait que dans le nombre il y en avait un qui s’occuperait de ses vieux parents.
L’euthanasie n’était pas à l’ordre du jour.
J’ai évité soigneusement de parler des enfants comme j’ai évité de parler de l’Amour, idéal platonicien ou mot valise, comme on voudra, je m’en suis tenu aux gestes concrets par lesquels il se manifeste, la tendresse et la patience.
Le mélomane que je suis est doublement admiratif de Jean-Sébastien Bach.
D’abord par sa musique, que j’écoute en boucle, certains disent que j’en suis monomaniaque.
Et ensuite par le nombre de ses enfants, vingt, dont dix parvinrent à l’âge adulte.
Ah, c’était le bon temps où le devoir conjugal n’était pas un devoir, mais un plaisir renouvelé.
@ Tipaza 29/11/23 23:10
Il ne vous aura pas échappé qu’il y avait dans ma réponse à Marcel P un côté qui se voulait humoristique.
Mais tout autant que vous et s’agissant d’amour, ce terme de devoir ne me satisfait pas, voire me répugne. Est-ce aimer vraiment que d’exiger de l’autre qu’il agisse en retour à notre égard par obligation, par contrainte ? N’est-ce point plutôt de l’égoïsme et donc le contraire même de l’amour ?
Je suis d’accord sur ce point avec Kant qui disait : « L’amour est une affaire de sentiment et non de volonté, et je ne peux aimer parce que je le veux, encore moins parce que je le dois ; il s’ensuit qu’un devoir d’aimer est un non-sens. »
L’amour naît certes de la sexualité comme le prétend Freud mais il est clair qu’il ne saurait s’y réduire. Pour conclure, je vous livre cette formule d’André Comte-Sponville qui me convient parfaitement : « L’amour ne se commande pas, puisque c’est l’amour qui commande. »
@ Tipaza | 29 novembre 2023 à 23:10
« Et la migraine psychosomatique récurrente a aussi des limites. On peut comprendre un déficit ponctuel de désir… »
Hum, comment dire ? Il y a des maris qui savent faire naître le désir chez leur chère et tendre, et d’autres, de vrais gougnafiers, qui sabotent le travail. D’où les migraines…
@ Lucile | 30 novembre 2023 à 11:04
« Mon mari ne sait pas y faire aussi bien ! ». Combien de fois l’ai-je entendue dans ma vie cette remarque !
Bon je blague… évidemment, mais c’est parce que vous avez eu l’audace de faire la bonne observation et que vous m’avez amusé. 😉
Il ne me semble pas que le viol entre époux dont on ne cesse de nous rebattre les oreilles (depuis quelque temps, effet de mode sans doute !) soit celui dont il faille faire étalage !
Ce qui reviendrait à comparer une simple migraine ou un rhume de cerveau avec un cancer métastasé.
Alors qu’il existe des formes de viols autrement graves et traumatisants à vie et dont on peut être absolument sûr, eux, qu’ils n’ont pas été consentis.
À noter qu’un couple qui s’oblige à une communauté de vie est censé savoir à quoi il s’engage et que refuser périodiquement ou dans la durée (sans raison valable, maladie, handicap etc.) d’avoir des relations intimes avec son conjoint est une faute pouvant être retenue afin d’obtenir un divorce fautif.
Il est dit par ailleurs que contraindre sa partenaire à une relation sexuelle en est une encore plus grave puisque qualifiée de viol ! Excusez du peu !
N’y aurait-il pas là comme une contradiction dans les lois (droits et devoirs) s’attachant au mariage et en viendra-t-on à enregistrer et filmer (son et images) les ébats d’un couple marié pour apporter la preuve que l’un ou l’autre aurait subi un rapport non consenti ? Quelle mascarade !
Alors qu’il existe une solution autrement honnête et responsable pour mettre un terme à une union devenue par trop conflictuelle et éprouvante, toute conciliation ou réconciliation s’étant avérées impossibles : le divorce (de préférence par consentement mutuel).
@ Achille | 30 novembre 2023 à 07:24
« Pendant longtemps le devoir conjugal consistait surtout à faire des enfants destinés à devenir des soldats »
C’est exact ! Mon arrière-grand-mère était fort mécontente quand elle a su que son fils avait échappé à la boucherie de Verdun… Ce qui m’a valu de naître et de lui offrir ainsi l’une des plus grandes joies de sa vie…
C’est exact encore aujourd’hui, là où la guerre sévit ! Il ne fait aucun doute que les Israéliennes et les Palestiniennes ne font des enfants que dans le seul espoir, les premières, qu’ils soient éventrés lors d’une rave-party, les secondes qu’ils meurent écrasés sous les bombes…
Quel que soit le sujet, vous avez l’art et la manière de vous rendre odieux. Cette fois, vous allez allégrement franchi les bornes de l’ignominie. Comment peut-on écrire de telles insanités sur les parents de familles nombreuses, qui, pour la plupart d’entre eux, tirent le diable par la queue, mais, pourtant, ne regrettent rien et apportent à leurs enfants plus d’amour que leur situation précaire ne le permet ? Allez au bureau d’aide sociale de votre ville… Si vous en revenez dans le même état d’esprit, c’est que vous n’avez aucun cœur.
Pour vous sortir de ce nouveau faux-pas, n’osez surtout pas raconter que vous avez voulu faire de l’humour… alors qu’il ne s’agit que de mépris pour vos semblables.
Le traitement de ce sujet ne serait pas complet en faisant l’impasse sur la question suivante :
« La frustration sexuelle, énorme tabou pourtant au cœur de bien des violences dans les quartiers » (Razika Anmani)
« La situation est certainement difficile pour les jeunes qui ont fui leur pays à la recherche de liberté et qui atterrissent dans ces quartiers où ils retrouvent les mêmes interdits, les mêmes tabous. Ils trouvent surtout un discours religieux qui leur raconte que l’Occident est un monde dépravé car il permet une sexualité sans limite et qu’en tant que musulmans ils doivent s’en préserver. Beaucoup sont davantage frustrés quand ils savent qu’ils vivent dans un pays comme la France qui leur permet d’être libres dans le domaine de la sexualité, mais que leur religion, leur culture et leur famille ne leur permettent pas. »
https://atlantico.fr/article/decryptage/la-frustration-sexuelle-enorme-tabou-pourtant-au-coeur-de-bien-des-violences-dans-les-quartiers-razika-adnani-laurence-d-hondt
@ Tipaza
@ Lucile
et quelques autres…
Selon George Brassens il semblerait que 95 % de femmes etc.
https://youtu.be/4pcwoTqhPgw?si=jC5c91UYhaslN9VR
Mais bon pour la bonne mesure, il conviendrait de mettre en parallèle la proportion de femmes qui de leur côté ne donnent guère envie de ******.
@ Serge HIREL | 30 novembre 2023 à 16:32
« Quel que soit le sujet, vous avez l’art et la manière de vous rendre odieux. Cette fois, vous allez allégrement franchi les bornes de l’ignominie. »
Non mais qu’est-ce que vous êtes en train de nous faire là ? Une crise de palu rapporté des colonies ? Faut vous calmer ou aller vite voir un spécialiste des nerfs car votre cas devient inquiétant.
Je ne vois vraiment pas ce qu’il y a d’odieux et d’ignominieux de dire qu’en cas de déclaration de guerre ce sont d’abord les jeunes de 18 à 25 ans qui sont appelés pour aller au combat et que donc la politique de natalité revêt un caractère important pour constituer une armée.
Certes la technologie du XXIe siècle permet désormais de disposer d’une armée de métier constituée de techniciens chevronnés, mais dans les guerres des siècles précédents ce sont les jeunes soldats qui servaient de « chair à canon » . Souvenons-nous du Chemin des Dames qui fut une véritable boucherie pour ne citer que cette bataille.
Bon, pour les allocs c’était effectivement de l’humour. Pas vraiment terrible comme humour, c’est vrai (généralement je peux faire beaucoup mieux). Mais en attendant on cherche toujours le vôtre…
@ Achille | 30 novembre 2023 à 07:24
« Pendant longtemps le devoir conjugal consistait surtout à faire des enfants destinés à devenir des soldats »
C’est ce que fait Poutine en ce moment en lançant une campagne nationale demandant aux femmes russes de faire au moins 8 enfants par couple pour repeupler la Russie fédérale du cinglé (Giuseppe).
@ Ellen | 30 novembre 2023 à 21:36
« C’est ce que fait Poutine en ce moment en lançant une campagne nationale demandant aux femmes russes de faire au moins 8 enfants par couple… »
Parfaitement exact. Cela est confirmé par cet article , avec notamment le passage suivant :
« L’enfant est un futur travailleur, mais aussi un futur soldat, comme le montrent les nombreuses affiches de propagande qui fleurissent depuis des années, slogan renforcé encore par la guerre ouverte par la Russie contre l’Ukraine. »
Il va même jusqu’à déporter des enfants ukrainiens, soi-disant pour les protéger de la guerre, alors qu’en fait il compte bien en faire de bons petits Russes.
« Pendant longtemps le devoir conjugal consistait surtout à faire des enfants destinés à devenir des soldats pour partir à la guerre. » (Achille)
« Pas seulement, ils étaient également le viatique des vieux jours, on supposait que dans le nombre il y en avait un qui s’occuperait de ses vieux parents. » (Tipaza)
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C’était des bras pour l’agriculture, à des époques pas si lointaines où celle-ci n’était pas mécanisée (plus d’un tiers des actifs il y a une centaine d’années).
À cela, on peut ajouter un taux de mortalité infantile plus élevé qu’aujourd’hui.
@ caroff
« C’était des bras pour l’agriculture, à des époques pas si lointaines où celle-ci n’était pas mécanisée (plus d’un tiers des actifs il y a une centaine d’années).
À cela, on peut ajouter un taux de mortalité infantile plus élevé qu’aujourd’hui. »
Ce qui est amusant à prendre en compte, c’est que si ces bras étaient si nécessaires et ne le sont plus, c’est grâce aux technologies et, en large part, au pétrole.
Pris autrement, il faut considérer qu’un oisif, c’est quelqu’un qui rend nécessaire le recours aux technologies et au pétrole. On ne peut pas nourrir une population majoritairement inactive non pas jusqu’à 14 ans mais jusqu’à 25 ans si on n’a pas des moyens de production de masse qui le compensent.
Ainsi, lorsqu’un oisif déverse de la peinture orange ou bloque une route en se collant au sol sous des caméras, parce que du haut de son inutilité sociale il proclame exiger qu’on respecte mieux la planète et l’environnement, tout en consommant ainsi de la peinture et Internet, il incarne pourtant la nécessité de recourir à des méthodes coûteuses pour l’environnement.
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@ Achille
« Il va même jusqu’à déporter des enfants ukrainiens, soi-disant pour les protéger de la guerre, alors qu’en fait il compte bien en faire de bons petits Russes. »
C’est drôle, on se souvient comme vous étiez timoré à ce sujet, en suivant le président Macron. Alors que pourtant, dès le début, on vous annonçait que les moscovites allaient agir de la sorte, parce qu’ils le font systématiquement depuis plus d’un siècle.
Mieux vaut tard que jamais. Mais devons-nous aussi faire semblant d’ignorer que vous changerez de position d’un revers de main, suivant la voix de votre maître ?
@ Achille | 30 novembre 2023 à 19:59
« François Molins (…) avait tout intérêt à faire tomber le garde des Sceaux pour lui piquer sa place qu’il convoitait depuis longtemps. »
Hormis les excellents commentaires spontanés et uniformes des médias macroniens, avez-vous des infos personnelles pour étayer cette thèse ? Il me semble que, pour savonner la planche d’un ministre dont on convoite le poste, ce qui est un sport pratiqué depuis toujours, il y a mieux à faire que signer une tribune dans Le Monde, le critiquant vertement. Quelques petites vacheries dans les dîners en ville auraient été plus efficaces et moins voyantes…
« Affaire de cornecul »
Encore une ! L’expression a été aussi employée par Castaner pour qualifier l’affaire Benalla, devenue l’une des plus bruyantes casseroles que traîne Macron… Vous auriez pu aussi écrire que les magistrats avaient soufflé de la poudre de perlimpinpin sur EDM … Autre expression utilisée en Macronie pour tenter de disqualifier l’adversaire…
« Bon, pour les allocs c’était effectivement de l’humour. »
…De même niveau que « les riens » et « les sans-dents »… Comme vos gourous, vous appelez humour ce qui est mépris.
@ caroff | 01 décembre 2023 à 08:47
« C’était des bras pour l’agriculture, à des époques pas si lointaines où celle-ci n’était pas mécanisée »
Vous savez, ma voisine de près de 80 ans qui avait pris 135 euros en marchant dans le chemin pour aller voir les vaches de son fils à 150 m ? J’en avais parlé, je crois ici.
Gosse originaire des Landes, elle allait aux champs étaler le fumier que son père avait mis en tas, et cela avant de partir à l’école.
Vive la France.
@ hameau dans les nuages | 01 décembre 2023 à 18:14
Votre histoire, vous nous l’avez déjà racontée et pas qu’une fois.
Au-delà de l’anecdote vous devriez vous interroger sur les raisons de l’intervention des gendarmes venus « spécialement » dans votre bled pour verbaliser une vieille paysanne.
Il ne m’étonnerait pas moi que cette personne ait été dénoncée par des gens du village parce qu’elle ne mettait jamais son masque… Une réfractaire comme vous en quelque sorte, au masque, au vaccin et tout le reste…
C’est fou ce que les commissariats et gendarmeries ont reçu comme dénonciations calomnieuses durant l’épidémie du covid. Il y a même un certain nombre d’individus particulièrement vicelards qui ont été jusqu’à se plaindre que certains policiers ne faisaient pas correctement leur boulot, étaient trop cool, ne prenaient pas leurs signalements en considération et se contentaient de les envoyer promener ou de faire de simples rappels à la loi.
@ Axelle D
« Il ne me semble pas que le viol entre époux dont on ne cesse de nous rebattre les oreilles (depuis quelque temps, effet de mode sans doute !) soit celui dont il faille faire étalage ! Ce qui reviendrait à comparer une simple migraine ou un rhume de cerveau avec un cancer métastasé. »
Il est normal que le viol entre époux choque particulièrement car il y a trahison de l’un envers l’autre.
En principe, on ne se marie pas avec quelqu’un pour qu’il vous viole.
Si les gens font tout un plat parce que le conjoint va voir ailleurs, à plus forte raison, il est bien naturel qu’ils blâment bien davantage le violeur. Franchement… Si Bérénice ne veut pas faire l’amour, mieux vaut demander à Hermione de faire l’amour avec son humble personne que de prendre Bérénice malgré soi.
Quant à l’idée de divorcer parce qu’on ne s’unit plus charnellement, ce n’est pas forcément celle du siècle. On peut fort bien être les meilleurs amis du monde. Conserver la personne la plus proche de soi, plus tous ses proches, plutôt que de rester seul dans l’attente on ne peut plus incertaine du grand amour me paraît une attitude qui ne s’impose absolument pas.
Chacun peut fort bien vaquer à ses désirs ou son absence de désir sans cesser de cohabiter.
Et puis, l’autre existe aussi… S’il ne trouve non seulement pas le grand amour mais reste seul, il est perdant.
En attendant la reverdie du cœur, l’autre ou soi perd, voire les deux. Pourquoi condamner à la solitude sans raison plus solide ?
Je parle évidemment de gens assez au clair avec leur désir et qui ne sont pas opposés à ce que l’autre reçoive du monde ce désir et ce plaisir qu’il ne sait plus lui donner, probablement parce qu’avec le temps, chacun des époux peut évoluer de façon contrastée.
Enfin, dans la vie, essayons de ne pas être n’importe qui et de ne pas épouser n’importe qui non plus, ce qui, en passant, rend d’autant plus important de garder en principe un tel conjoint.
Nul n’est maître de ses désirs et de ses plaisirs, par contre, tout le monde peut se retenir de violer ou de faire un enfant dans le dos à l’autre.
Et surtout, personne n’appartient à l’autre, nul ne peut exiger le monopole que comme une grâce – au fond, pourquoi pas, comme on peut concéder ou pas d’autres choses selon les cas – et à plus forte raison encore, on n’a pas à violer ou à forcer sa reproduction.
Il est pour moi inconcevable de devoir rappeler que l’eau est humide, que chacun doit se respecter et respecter la liberté de l’autre, et ce, surtout, en toute loyauté, quand il partage sa vie. Bien sûr, la liberté de l’autre veut en principe dire respecter l’autre, mais on peut découvrir des choses faisant qu’on ne le respecte plus, ce qui n’autorise pourtant pas à forcer son consentement, mais doit mener à le quitter au plus tôt.
Parfois, on peut se demander si les gens se marient pour autre chose qu’une cérémonie, quand on voit leur attitude envers l’élu de leur cœur.
Cérémonie, je maltraite l’autre ou me laisse marcher dessus, en disant que c’est moins grave que si c’est un inconnu, et on refait un tour de manège.
C’est moins grave, quand les gens sont assaillis par des proches ? Bien sûr que non, cela prouve qu’on ne peut décidément avoir confiance en personne.
Mais ça, les enfants abusés par leurs parents ou les amis de la famille, ils le savent depuis longtemps, et d’autant plus quand ils ont dû se taire à cause de la famille, justement.
Je m’étonne qu’on s’étonne que des politiciens puissent ne pas être loyaux, quand la loyauté est si peu défendue dans le monde, quand on excuse plus le viol d’un proche, ennemi de l’intérieur, traître, que le viol d’un passant, savoir de quelqu’un qui va contre ce qu’on doit à chacun, mais pas, en plus, envers la personne dont on partage le destin.
Pourquoi ?
À croire que l’on charge nos édiles du rôle symbolique d’incarner des vertus dont on se moque sans le dire dans ce qu’on considère comme sérieux, savoir sa vie et celle de ses proches, espèce de jungle déguisée en jardin à la française, selon l’idée que tout ce qui ne se voit pas n’existe pas.
Mais si, ce qu’on ne voit pas existe, avant que nul œil ne se soit levé vers lui, le soleil existait déjà !
@ Lodi | 02 décembre 2023 à 06:28
Si je vous ai bien lu, chacun des partenaires marié doit pouvoir garder la liberté de faire ce qu’il veut de son côté sans que l’un ou l’autre en prenne ombrage.
Et la fidélité et autres droits et devoirs attachés au mariage, qu’en faites-vous ?
Que vous le vouliez ou non, quand on s’engage dans une vie de couple, il y a inévitablement des avantages et des inconvénients que l’on devra gérer le mieux possible sans que l’autre se trouve lésé ni tenu en laisse, chacun pouvant avoir son jardin secret…
D’autre part, je n’ai jamais écrit que le viol n’était pas choquant entre époux, mais seulement fait remarquer que cela ne pouvait être qualifié comme tel, comparé à ce qu’est réellement un viol… En se mariant deux personnes ne s’engagent-elles pas à avoir une communauté de vie dont les relations intimes font partie intégrante (et non accessoire) ? Et si une femme se sent maltraitée, y compris dans les rapports sexuels, cela relève de violences conjugales et doit être pris en compte à ce titre…
J’ajoute que lorsqu’un couple ne peut plus se supporter, y compris sexuellement, que la cohabitation devient impossible, l’atmosphère familiale invivable et gravement traumatisante, y compris pour les enfants, il vaut mieux effectivement se séparer avant que cela ne dégénère.
@ Axelle D
« D’autre part, je n’ai jamais écrit que le viol n’était pas choquant entre époux, mais seulement fait remarquer que cela ne pouvait être qualifié comme tel, comparé à ce qu’est réellement un viol… »
À mon avis, entre époux, il y a viol, un vrai viol, et bien plus choquant qu’entre gens qui ne sont pas liés entre eux.
Parce que c’est horriblement déloyal, voilà pourquoi, les gens se mettent en tête des devoirs chimériques, se prennent pour princes et princesses, et finalement, se comportent en porcs ou en tordus, brutes ou manipulateurs.
Si vous pensez que la fidélité sexuelle est une obligation, alors vous poussez l’un des deux, probablement l’homme, au viol, si vous pensez qu’il ne doit faire l’amour qu’avec sa femme. Ou du moins à la harceler.
Ou bien, c’est la femme qui selon votre heureuse expression, « tiendra en laisse » son époux.
Parce que celui qui désire ou aime le moins est le plus fort : à lui de faire effort pour l’autre…
Ramper.
Sauf s’il se sert par viol.
Evidemment.
Moi, des « devoirs » tels que la fidélité sexuelle conduisant l’un à faire l’amour s’il ne le veut pas, ou l’autre, à violer, s’il est en manque, sont de vrais pièges, et donc de faux devoirs.
Il faut aussi comprendre qu’il y avait une bien plus grande utilité à cela avant la contraception, un bien plus grand risque pour l’homme d’avoir un enfant qui n’était pas de lui. Il faut penser aussi que les familles plus que les époux se mariaient, autrefois, et que la mauvaise conduite de la femme déshonorait ledit groupe humain. Il faut aussi penser que quand des individus se sont vraiment choisis pour époux, ils ont eux, comme c’est bien normal, une vision aussi exaltante de l’amour que l’est la liberté elle-même, et qu’aller voir ailleurs que le conjoint était dans ce contexte un vrai crime de lèse-conte de fées.
Mais à présent…
Revenons au sexe.
Ce qui est vrai, c’est que dans les mariages où les deux font l’amour à une fréquence convenant aux deux, ou bien quand l’un sait que l’autre a peur d’être abandonné ou je ne sais quelle faiblesse encore conduisant à des ménagements, il faut éviter les complications d’aller voir ailleurs.
Tout est question de moindre mal : éviter viol, harcèlement, être tenu en laisse, introduire des éléments inutiles voire nuisibles dans l’équation, réveiller les fragilités du conjoint.
Si j’en oublie, désolé, la complexité du monde ne se laisse pas enfermer dans une liste de cas.
Le divorce ?
Je n’ai rien contre, c’est selon la préférence des gens, mais parfois, aménager une chose vaut mieux que l’abolir.
Dans tous les domaines.
Le sexe central dans le mariage ?
Cela dépend des mariages, mais dans ce cas, un certains nombre de vieux devraient demander le divorce, or ils ne le font pas forcément.
En tout cas, oui, le sexe compte souvent. Le problème est que le sexe est un instinct, et d’autre part, quelque chose de festif, ce qui s’accorde doublement mal à l’idée de devoir.
Mais au départ, il y a le désir, l’envie… Hélas, il n’existe pas de viagra pour femme ! Je pense que tant pour le plaisir des dames que l’harmonie des couples, Big Pharma, comme on dit, mériterait de faire des bénéfices fantastiques avec cela.
Enfin, ce qui prouve que les féministes ne sont hélas guère des amies du plaisir, est qu’elle ne ne manifestent guère là-dessus.
Et les hommes, ils ne devraient pas désirer être désirés ? Comme dans le cas le plus probable, ils font l’amour avec des femmes, ils devraient demander de quoi permettre aux femmes de s’adonner aux plaisirs érotiques sans entraves.
Hélas, comme la technologie n’est pas là, donc la probabilité égale d’un maintien équivalent de désir entre l’homme et la femme dans un couple, la question est, que la femme se force ou soit forcée, ou l’homme devienne chaste, ou qu’il aille voir ailleurs.
C’est à mon avis la dernière solution, la meilleure, mais évidemment, personne ne va le dire avec moi, parce que chacun a tout intérêt à faire croire que son couple est sans défaut, ou du moins de prendre cet idéal pour une réalité méritant qu’on prenne le fait de ne pas être violé ou tenu en laisse en otage, comme souvent, l’idéal provoque le pire, la chute.
Etant donné que je le sais, sans obligation de conformisme pesant sur moi, ce serait vraiment terrible que je contribue à provoquer les avalanches.
@ Lodi
Qui a parlé de tenir son partenaire en laisse à part vous ? Faisant semblant de me prêter cette intention malveillante et tordue, alors que j’avais écrit exactement le contraire.
Qui ramène la vie conjugale à la seule sexualité ? Vous et vous seul.
Qui est déloyal et égocentrique dans sa façon de considérer le mariage ? Il me semble que c’est vous.
Qui parle de viol et de harcèlement dans le couple en lieu et place d’une sexualité épanouie et responsable ? Vous et vous seul.
Qui a écrit et démontré au fil de son post que les partenaires se devaient fidélité et respect sans pour autant aliéner la liberté de l’autre qui a droit notamment à son jardin secret ? Moi et moi seule.
Qui est par trop intrusif et pinailleur dans sa manière de considérer l’autre ? Vous seul.
Quant à vos considérations sur le viagra, le féminisme, les histoires de prince et princesse et autres légendes sans queue ni tête (il ne manque plus que l’âge du capitaine !), l’on se demande bien à quoi elles riment sinon à vous conforter dans votre mauvaise foi. Ce qui est sûr c’est que cela n’apporte rien au sujet du billet dont je vous rappelle l’intitulé : si on s’intéressait plus aux hommes.
@ Lodi | 03 décembre 2023 à 07:55
Vous faites entre la fidélité et le viol un lien qui me paraît hasardeux !
À propos de la fidélité dans le mariage, la famille a eu jusqu’ici comme fonction principale d’être la cellule sociale de base assurant la sécurité de la mère enceinte et celle des enfants à nourrir et à élever. Je pense que la fidélité entre époux préconisée par les institutions n’est pas née de lubies religieuses ou philosophiques ; si elle avait l’inconvénient de réguler la sexualité des adultes, elle avait en contrepartie un but et un avantage apparemment oubliés de nos jours : elle garantissait que les enfants soient du père, de sorte que le travail des parents et leur héritage allaient aux porteurs de leurs gènes. (J’en parle à l’imparfait parce que je ne suis pas certaine qu’elle soit encore considérée comme pratique normale dans le mariage.)
Ce but correspond à ce que montre la biologie, à savoir que l’attachement chez les humains comme chez les animaux est proportionnel au nombre de gènes qu’ils ont en commun. Même chez les singes, en cas de conflit, l’individu se range automatiquement du côté des plus proches génétiquement.
L’obligation de fidélité entre époux n’empêchait pas l’adultère, qui servait sans doute de soupape de sécurité, et ne mettait pas en cause l’ordre social. La loi y veillait. De nos jours on fait reculer les tabous ; on reconstruit la société et même les lois de la biologie. La contraception a changé la condition féminine. La loi a aboli les hiérarchies entre enfants légitimes et enfants naturels, et les familles reconstituées présentent une image de réussite dont on ne sait pas si elle est réelle ou si c’est une façade lorsqu’il y a encore des enfants en bas âge à élever.
Le changement paraît inexorable, il apporte une incontestable liberté, mais il suscite de nouveaux problèmes en en résolvant d’autres. Décidément, Freud n’avait pas tort, la sexualité, ce n’est jamais simple.
@ Lucile | 03 décembre 2023 à 15:15
« Ce but correspond à ce que montre la biologie, à savoir que l’attachement chez les humains comme chez les animaux est proportionnel au nombre de gènes qu’ils ont en commun. »
Houlàlà… arrêtez tout de suite sur cette pente savonneuse… dans cinq minutes, vous allez nous justifier le « racisme ».
(Il va de soi que je m’associe à votre argument.)
@ Axelle D 02 décembre 2023 à 11:49
« quand on s’engage dans une vie de couple, il y a inévitablement des avantages et des inconvénients que l’on devra gérer le mieux possible sans que l’autre se trouve lésé ni tenu en laisse »
J’ai repris votre expression sans penser que vous prétendiez qu’il faut tenir le partenaire en laisse mais en tentant de vous expliquer que si on se refuse sexuellement à quelqu’un tout en lui interdisant d’aller voir ailleurs, on le tient en laisse.
Qu’on le veuille ou non.
Qu’on en ait conscience ou non.
Comme à chaque monopole.
C’est le rapport de force qui compte dans un rapport de force, pas les éventuelles intentions des gens.
Avant de prétendre que je serais obsédé par les rapports de force après le sexe : je tente juste d’examiner véritablement les aspects de la réalité dont je parle.
Mais comme je le disais au début, on peut fort bien rester marié sans plus pratiquer de sexe, soit que les deux soient passés à autre chose, soit que l’un, resté sur la rive, l’autre continue à vivre une vie érotique avec ce qu’il peut trouver dans l’ombre de ses pas.
C’est fou ce que les gens ne voient pas ce que les choses impliquent.
Oui, le « devoir de fidélité » fait que si l’autre se refuse, on est soit violeur, soit tenu en laisse par lui, prêt à n’importe quoi pour qu’il consente.
Le cas d’être réduit à une chasteté indésirée doit-il être pris comme acte de soumission ou de résistance envers lui ? Je pense que ça dépend des cas.
Lucile comprend ce que je dis, même si elle ne l’accepte pas, vous non, quelle différence entre les deux !
Je vais lui répondre après une pause.
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@ Lucile
« Vous faites entre la fidélité et le viol un lien qui me paraît hasardeux ! »
Eh bien si Fausta ne veut pas de Gaius, et qu’il n’a pas le droit d’aller voir ailleurs, et qu’en plus les gens disent soit qu’il n’y a pas de viol entre époux soit qu’il est moins grave, on peut tout de même dire qu’il est prisonnier d’un réseau de contraintes le poussant dans cette voie.
Non ?
Alors je ne dis pas que tous les prisonniers des prisons abusent de codétenus plus faibles faute de mieux, ou que les captifs du devoir conjugal craquent, mais si on pousse les gens dans l’abîme, il ne faut pas s’étonner que certains y tombent.
Et à mon avis, plus qu’on ne le dit, d’une part tous les viols ne sont pas dénoncés, d’une façon générale, mais en plus, là, c’est un viol bien peu considéré comme un viol, en plus.
Je préfère, et de loin, déclarer que l’obligation de fidélité est un piège pour les hommes comme pour les femmes et pas que pour cette histoire de viol, que de communier dans le consensus de l’erreur pour de temps en temps « m’étonner » des viols mais aussi d’hommes soumis à leur femme dans l’espoir de quelque rapport ou tant d’autres inconvénients, encore.
Il y a ceux qui abusent d’une situation, il y a ceux qui la créent et la font perdurer, en somme, il vaut mieux, je pense, ne pas se commettre dans tout cela, et dire ce qu’on a à dire malgré l’impopularité prévisible.
« Je pense que la fidélité entre époux préconisée par les institutions n’est pas née de lubies religieuses ou philosophiques ; si elle avait l’inconvénient de réguler la sexualité des adultes, elle avait en contrepartie un but et un avantage apparemment oubliés de nos jours : elle garantissait que les enfants soient du père »
Eh bien, je l’ai dit aussi, non ?
« Il faut aussi comprendre qu’il y avait une bien plus grande utilité à cela avant la contraception, un bien plus grand risque pour l’homme d’avoir un enfant qui n’était pas de lui. Il faut penser aussi que les familles plus que les époux se mariaient, autrefois, et que la mauvaise conduite de la femme déshonorait ledit groupe humain. Il faut aussi penser que quand des individus se sont vraiment choisis pour époux, ils ont eux, comme c’est bien normal, une vision aussi exaltante de l’amour que l’est la liberté elle-même, et qu’aller voir ailleurs que le conjoint était dans ce contexte un vrai crime de lèse-conte de fées. »
Mais avec la pilule, une femme allant voir ailleurs ne va pas en principe avoir des enfants d’un autre que son mari. D’autre part, le mari ne va pas en principe faire des enfants ailleurs.
Oui, dans le passé, ce qui faisait lien était non les enfants et non en vérité la fidélité affichée mais l’intérêt des clans, famille Renard se mariant avec famille Loup, famille De la Tour ronde avec famille L’épée qui chante
Et puis, il y a eu l’amour romantique dans le mariage.
À présent, je pense que ce qui fait tenir les familles est l’enfant, et en second, les relations tissées au fil du temps entre les connaissances des époux.
Et j’estime que c’est mieux. Car in fine, ce sont les enfants qu’il faut le plus protéger et non les intérêts d’argent ou de vanité des clans ou les poses romantiques d’époux se finissant trop souvent par des rapports où seuls les reproches croisés ont encore quelque chose de passionné.
Non ?
Je n’ai pas parlé des religions parce que ce que je juge leur intervention marginale autant que complexe dans cette affaire.
Si je n’ai pas tellement parlé des enfants, c’est parce qu’il était à l’origine question du viol, et qu’à mon humble avis, le viol subi par la personne à laquelle on pourrait devoir se fier le plus au monde après ses parents, comme à un autre soi-même est le pire.
Et bien trop occulté, même si moins à notre époque, ce en quoi elle est supérieure, tandis qu’elle est inférieure en ce qu’on ne veut pas voir la menace des hostiles sur notre sol.
Ce qui fait que si un sage, si ça existe, me demandait si je suis aveugle ou lucide, je lui répondrais que je suppose que toute époque, société, personne, a un certain degré de lucidité, sur des sujets divers, et que je saurais mieux me prononcer. Ce qui compte est de tenter d’être toujours plus lucide individuellement, et que les efforts de chacun puissent être le plus possible conservés, de sorte que les progrès se cumulent, comme ils le font de façon éminente en science.
@ Robert Marchenoir | 03 décembre 2023 à 20:02
Je ne vois pas comment on pourrait faire comme si les lois de la biologie et de l’éthologie ne nous concernaient pas. Je persiste donc dans l’idée que les caractéristiques comportementales des espèces humaines et animales ont contribué à leur survie, le mécanisme biologique fondamental à cet effet étant la reproduction.
Compte tenu que dans une même espèce les individus sont en concurrence les uns avec les autres pour la reproduction de leurs gènes — la nature est ainsi faite, le système génétique d’un individu recherche son propre succès reproductif –, il faut trouver un modus vivendi, au moins le temps de faire et d’élever les enfants. C’est me semble-t-il la raison d’être des us et coutumes, qui servent à hiérarchiser les besoins et à aménager les conflits nés de déterminismes biologiques contradictoires, et cela au profit non seulement de l’individu, mais du groupe.
Les us et coutumes ne sont pas immuables, mais pour être utiles, ils doivent prendre le temps de mûrir. Même en les forçant, je ne pense pas qu’on réussisse jamais à dégoûter complètement les couples de faire des enfants.
Cependant, à vouloir nier les réalités biologiques et leurs conséquences, on risque :
– soit de semer la zizanie (des gens qui font des enfants de tous les côtés, mais des couples parentaux trop instables pour les élever. Or c’est dans l’espèce humaine que les enfants ont le plus longtemps besoin des parents).
– soit, parce que sont créées des conditions peu favorables, de réduire la volonté de procréation et la possibilité d’élever les enfants. Et par conséquent le risque est alors de nuire à la survie non pas de toute l’espèce mais de la population qui pratique cette dénégation.
Je voulais simplement replacer le débat sur la fidélité dans cette perspective. Merci !
@ Lodi
Il m’étonnerait que les hommes quittent leur femme en raison d’une frustration sexuelle… Si c’est le cas, en général ils prennent une maîtresse (le plus souvent ponctuellement) et le tour est joué. Mais de là à se muer en violeur, vous en avez de bonnes, voire des fantasmes plutôt inquiétants !
Eh bien je vais vous épater, figurez-vous que pour les femmes, c’est pareil ! Et nombreuses sont-elles ou sommes-nous à prendre un amant quand la panne se prolonge et devient problématique !
Un simple écart tout en maintenant le cap si la tendresse et l’estime demeurent ainsi que la volonté d’élever nos enfants ensemble.
Et si je pouvais faire un sondage sur ce blog afin de connaître le verdict, vous seriez sans doute épaté du résultat !
@ Lodi | 04 décembre 2023 à 08:18
Il me semble que les violeurs ont un peu la même mentalité que les cambrioleurs. C’est le fait de chercher un gibier, de pénétrer l’espace personnel d’autrui par force et de prendre possession de ce qui ne leur appartient pas qui les motive. Ils se font des cadeaux à eux-mêmes. C’est le viol lui-même qui les excite : la chasse, l’intrusion, la domination, la transgression, la possession, la peur et le sentiment d’humiliation qu’ils inspirent.
On trouve toujours plus ou moins quelqu’un de consentant pour faire l’amour, quitte à payer, sinon on peut toujours se satisfaire sans l’aide de personne. À mon avis, il faut déjà avoir une mentalité de délinquant pour recourir au viol.
@ Lucile
La motivation évidente d’un cambrioleur, c’est l’appât du gain, comme n’importe quel autre voleur.
Que pour certains existent des facteurs psychologiques favorisants (adrénaline, sensation de braver l’interdit, etc.) ne permet guère d’en tirer une conclusion aussi générale. Ce n’est pas sans raison que le code pénal ignore les mobiles.
La violation de domicile fait partie du mode d’action du cambrioleur mais ce n’est pas sa finalité. Evidemment, s’il se sert du lit des parents comme de WC, par exemple, la finalité de violation est claire.
Sans nier le préjudice moral de l’action du cambrioleur, sans affirmer que leurs mobiles ne puissent s’aligner, c’est tout de même aller un peu trop vite et trop relativiser que de prétendre « que les violeurs ont un peu la même mentalité que les cambrioleurs ».
@ Lucile | 04 décembre 2023 à 18:38
« C’est le viol lui-même qui les excite : la chasse, l’intrusion, la domination, la transgression, la possession, la peur et le sentiment d’humiliation qu’ils inspirent. »
C’est exactement ce qui inspire le violeur, non seulement à titre individuel, si je puis dire, mais également à titre collectif.
Le viol est, a été, toujours une arme de guerre et de conquête.
Selon la culture des armées, le viol était laissé à l’initiative des soldats pour compenser les souffrances du combat et faire oublier la mort possible, sans que le commandement intervienne.
Mais le viol était aussi considéré comme arme collective pour déstabiliser l’ennemi à vaincre ou vaincu.
Ce qui s’est passé le 7 octobre avec le Hamas en Israël n’est exceptionnel que parce que l’Occident a oublié ce qu’est vraiment la guerre.
Dans la Seconde Guerre mondiale, le viol systématique a été pratiqué par l’Armée rouge quand elle a commencé à envahir l’Allemagne.
À la même époque, le Japon avait officialisé cette pratique en Corée, avec la création des maisons spécialisées où certaines Coréennes étaient obligées de se prostituer, sous l’appellation de « femmes de confort ».
C’est encore une source de friction entre la Corée du Sud et le Japon avec des demandes de reconnaissance de cette infamie et des compensations.
On pourrait citer d’autres exemples d’armées de pays occidentaux, mais dans ces cas le viol n’était pas officialisé, la hiérarchie fermait les yeux simplement si on peut dire.
@ Lucile et autres éventuellement intéressées
À mon avis, le viol, outre son aspect sexuel, a un motif de dominance, qui peut varier.
Entre autres, réagir à une situation vue comme domination de la personne à qui on est marié vous mettant dans cette double contrainte de ne pas vouloir faire l’amour et de vous interdire d’aller voir ailleurs, sous prétexte de fidélité.
Il peut y avoir le viol prolongement de la bataille, le soldat violant les femmes et éventuellement des hommes du pays ennemis, cela bien avant que ce soit une arme de guerre.
Et n’oublions pas ceux portés à faire payer aux femmes leur libération, les désaxés se vengeant de leur enfance sur les passantes, j’en passe et des meilleures.
On peut chercher loin, mais il ne faut jamais oublier qu’à la base, l’être humain est un animal avec différents instincts, ceux sexuels – et de dominance ! – me paraissant fondamentaux.
Or je vous le demande, que fait-on quand il y a des bêtes risquant de se faire mal les unes les autres, et qu’on n’y tient pas, et ce en prenant un tant soit peu de peine ?
Eh bien, on leur ménage assez de ressources, sans parler de territoires où se retirer.
Consultez n’importe quel site sur comment rendre le tigre de salon aussi épanoui que possible.
Eh oui ! Il ne me paraît pas opportun de prendre moins de soin des humains, si on les entasse dans la même cellule : forte probabilité de viol.
Si on coince de même un homme ne devant se satisfaire ni avec sa chère et tendre ni avec personne, qu’obtient-on ?
Je vous laisse conclure.
J’en entends déjà qui me disent, oui mais non, et la culture, bordel ? C’est le cas de le dire.
Eh bien, parlons-en, de la culture, autrefois, on disait qu’il n’y avait pas de viol entre époux, à présent on minore le viol entre époux en le disant moins grave qu’entre inconnus, alors qu’en plus de la brutalité, nous trouvons la déloyauté.
Quelle morale !
Ce que je dis, prévention des viols, est surtout à l’avantage des femmes, cependant…
Admettons que les hommes ne tombent, miracle, pas dans la tentation de violer leur femme, jamais, quand ils se trouvent interdits de faire l’amour avec, et tout aussi empêchés de trouver quelque dame…
Faudrait-il leur faire payer leur bénignité en les ravalant à la chasteté, ou ce qui, visiblement, n’est pas leur pratique de la sexualité, en les acculant à la masturbation ?
Au fait, on ne chantera jamais assez les mérites de la masturbation, et pourquoi ? Parce que sans devoir en passer par quiconque se met en tête d’en profiter pour prendre l’ascendant sur vous, on vous gâche l’existence par inconscience pure, on peut obtenir quelque plaisir.
Formidable… Franchement, si on pouvait manger seulement en applaudissant, ou se construire un domaine en croisant les doigts, ne serait-ce pas merveilleux ?
Seulement, voilà, quand deux sexuels se marient ensemble, en général, ce n’est pas pour se vouer à la chasteté.
Ou arrimer leur plaisir à leur propre corps.
De même qu’on ne le fait pas en principe pour parler à son miroir.
Bien sûr, bien sûr, on peut fort bien aller ailleurs pour ce qui manque, j’y ai assez insisté, qu’on ne me fasse pas dire que ce que je n’ai pas écrit… En fait, je dis même le contraire.
Il faut le faire, et pour soi, et pour ne pas harceler l’autre, bien sûr, pas comme moyen de pression type l’inélégant « si tu ne veux pas, je vais ailleurs », non, sans ressentiment, sans culpabilité, parce que c’est ainsi que les choses doivent être.
À quoi rime de reprocher à quelqu’un de manquer d’appétit ? Et encore, contrairement à la nourriture, on peut fort bien ne pas s’adonner au sexe sans problème, si on n’a pas envie de suivre cet instinct.
Il n’a pas faim… C’est son droit. Mais si l’autre, lui, a les crocs, je ne vois pas pourquoi il devrait se mettre à la diète sous prétexte de partager la même table.
Evidemment, étant donné que bien des gens surinvestissent symboliquement le sexe, mieux vaut être discret.
De même que si on se réveille la nuit et qu’on en profite pour lire, écrire ou autre, on a le tact de ne pas réveiller le partenaire.
@ Marcel P | 04 décembre 2023 à 21:21
Bien sûr que l’appât du gain motive essentiellement les cambrioleurs. Mais je me souviens d’un reportage américain sur la capture d’un violeur en série. Les détectives de la police passaient en revue les fiches de police de divers Etats pour trouver quelqu’un qui pouvait correspondre à celui qu’ils recherchaient. Ils cherchaient d’abord parmi les violeurs, mais aussi parmi les cambrioleurs, parce que selon eux, ceux qui avaient commencé par des cambriolages pouvaient être devenus ensuite des violeurs, ce qui n’était pas le cas d’autres criminels.
Cela avait retenu mon attention, parce que j’ai subi un vol par effraction (en ma présence, coincée à l’étage dans une pièce. Ils m’ont vue mais nous nous sommes ignorés). Pendant longtemps, j’ai éprouvé un véritable dégoût à l’idée qu’ils avaient pénétré dans notre chambre, fouillé mes tiroirs et touché à mon linge. Ils étaient deux. Je ne pense plus à ce qu’ils m’ont volé, mais j’éprouve encore des haut-le-cœur à l’idée qu’ils aient investi les lieux. C’est difficile à expliquer, ce n’est pas rationnel. Nous avons déménagé depuis. Nous avons aussi eu un vol à la portière à Nice, c’est désagréable et rageant, et embêtant parce qu’en plus de perdre son porte-monnaie, on perd ses papiers d’identité, ses clefs, son carnet d’adresses. Mais rien à voir avec une violation de domicile.
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@ Lodi | 04 décembre 2023 à 23:22
Votre éloge de la liberté est convaincant. Mais je pense que de nos jours cette liberté est acquise, et que les conjoints qui optent pour la fidélité le font d’un commun accord, et non par obligation. Ils y trouvent un certain bonheur. Une fois qu’on a trouvé quelqu’un qui vous convient et à qui l’on convient, on est vraiment heureux ; on n’a pas envie de mener de front plusieurs relations intimes. Pour ce type de personnalité, il est difficile de dissocier amour physique et engagement, c’est pourquoi j’ai du mal à les imaginer en violeurs. Il paraît que c’est une question de gènes. Rien n’empêche les personnes allergiques aux liens conjugaux de papillonner. Le principal à mon avis est que la personne ayant le gène de la fidélité ne tombe pas sur un ou une partenaire qui en soit dépourvu(e).
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@ Tipaza
D’après un historien anglais spécialiste de la guerre de Cent Ans dont je n’ai plus le nom en tête, les guerres, de tout temps en en tous lieux, ont toujours été ponctuées d’atrocités contre les civils, destruction de leurs biens, vols, viols, enlèvements, tortures et meurtres. Ce n’est pas incongru, c’est même la règle générale. Il n’y a pas de quoi s’étonner de ce qui se passe en Ukraine et au Moyen-Orient.
@ Lucile
« Votre éloge de la liberté est convaincant. Mais je pense que de nos jours cette liberté est acquise, et que les conjoints qui optent pour la fidélité le font d’un commun accord, et non par obligation. Ils y trouvent un certain bonheur. Une fois qu’on a trouvé quelqu’un qui vous convient et à qui l’on convient, on est vraiment heureux ; on n’a pas envie de mener de front plusieurs relations intimes. »
Comme vous, je pense que les gens doivent faire ce pour quoi ils se sont engagés… Entre eux.
Parce que des gens peuvent se marier par amour, vouloir être ensemble, sans parler du statut légal et de représenter aux yeux du monde, sans forcément y inclure le monopole sexuel.
Ceci dit, je suis d’accord avec le fait que quand on s’aime intensément, on est seuls au monde, et que c’est l’état le plus désirable.
Mais quelqu’un a minoré le viol entre époux, ce qui va et contre la liberté et contre la loyauté qu’on lui doit, excusez du peu !
Pessimiste, je crois que pour un être moyennement intelligent, agité par ses instincts, mortel, enfin, un tas de boue, se vouloir fidèle quand l’autre ne couche plus avec soi, alors qu’on a besoin de relations sexuelles, risque de vous transformer en bête, en violeur, et en violeur de la personne qu’on aime le plus au monde.
Quand c’est au nom du fait qu’abstraitement, le mariage devrait être ceci ou cela, voilà qui me paraît éminemment absurde.
Ne faisant que projeter le passé dans le présent, la fidélité servant dans un ordre social aboli.
Par contre, quand on s’est sérieusement engagé à cela envers le conjoint, face à face et non dans un rite, c’est très différent.
Je suis en principe pour qu’on soit loyal, mais comme je le disais, un tel engagement ne me paraît pas forcément tenable si l’autre refuse tout rapport sexuel, j’aurais donc tendance à dire qu’il faut soit ne pas le prendre soit le tenir…
Si on veut la punition de l’infidèle, toute personne s’engageant sérieusement à quelque chose sent en elle une profonde humiliation de ne pas y parvenir.
Cependant… Si on décèle qu’en soi monte une violence capable d’entraîner au pire, il vaut mieux tromper son conjoint.
Pourquoi ?
Après tout, on a fait serment pour l’autre, et non comme un défi d’orgueil dont il peut bien faire les frais, en cas de défaillance.
Par contre, on on peut bien tomber, aucune importance, lors d’une ascension en montagne, si on est seul, ne chutant aux dépens de personne. Les gens ne le sauront pas mais la chute est en vérité, la continuation de la montée par d’autres moyens ! Je veux dire qu’on ne s’est pas résigné à renoncer aux cimes, non, jamais.
Bref, c’est un engagement que je trouve dangereux, et ce quel que soit ses gènes, que celui de la fidélité sexuelle, laquelle ne me paraît pas, par surcroît, la plus importante.
Mieux vaut quelqu’un qui papillonne discrètement qu’un « fidèle » qui laisse tomber le conjoint qui commence à rider, en changeant à chaque défaillance, d’usure en usure, comme une automobile.
Sinon, le monopole sexuel, il ne faut s’y engager que si cela paraît si essentiel à l’autre qu’on lui ferait du mal autrement qu’en suivant cette voie, parce que sa parole, et surtout l’autre, n’est pas un jouet.
Et par conséquent, si on parle, ses mots ne doivent pas être décoratifs… Mais étant donné tout de même que le sexe est un instinct et en principe une fête, que l’autre peut cesser, vous coupant de toute autre issue, alors, que de revenir à un état antérieur de la sexualité, je veux dire la masturbation, qu’on croyait dépassé, papillon régressant vers le ver avant d’être dévoré par celui des tombes.
Les gens prétendent respecter infiniment le mariage, mais en somme, trop prennent encore le viol entre époux, le rejet de l’autre, moins présentable, la faim sexuelle imposée au conjoint, et d’autres choses encore, comme quantité négligeable.
Or non.
Pour rester sur une note positive, il y a quand même des gens dont il est facile de voir qu’ils respectent la liberté, le mariage et leur conjoint vivant ou hélas décédé, et qu’on peut même déceler, par exemple ici, nos hôtes, Claude Luçon et vous.
Il s’en trouve sans doute d’autres, mais nul autre ne me venant à l’esprit, je ne saurais m’avancer davantage. C’est réconfortant, et vaut que je les félicite et que je leur souhaite, et dans la foulée, aux autres, en couple ou non, le plus grand accomplissement dans leurs amours et dans le reste de leur vie.
@ Lodi | 06 décembre 2023 à 07:51
Vous n’arrêtez pas de vous contredire !
Prenez-en conscience bon sang !
Quant à vos basses flatteries vis-à-vis de certains qui prennent soin de ménager votre susceptibilité maladive, elles ne valent pas mieux que vos soupçons et attaques calomnieuses à mon égard, moi qui ai juste tenté de vous remettre sur la bonne voie..
Le viol Monsieur, je l’ai dit et le répète, vous n’avez tout simplement pas conscience de ce que c’est ! Vous en parlez donc à votre aise et hors du monde !
À moins que vos fantasmes sexuels quelque peu troubles sur le sujet vous poussent à minorer cet acte odieux, afin en quelque sorte de vous justifier à tout prix et vous parer de vertus comme un paon !
Par ailleurs, votre manie de citer des personnes de ce blog pour appuyer vos délires récurrents est tout simplement insupportable, inadmissible et gravement déloyale !
@ Axelle D | 04 décembre 2023 à 18:16
Permettez-moi de vous indiquer une autre piste.
Êtes vous sûr de discuter avec un homme, avec un homme mutilé, avec une femme ou avec une femme mutilée ?
La chirurgie esthétique de nos jours permet de travestir la nature. Certains choisissent l’émasculation, certaines préfèrent se faire aspirer les glandes mammaires. Mais en lisant entre les lignes, ou en regardant la démarche d’une personne, le naturel revient au galop. Un homme a des chromosomes X et Y. Une femme a des chromosomes X. Quand on connaît une personne depuis dix ans, on distingue la voile ou la vapeur.
@ Axelle D
« Vous n’arrêtez pas de vous contredire !
Prenez-en conscience bon sang ! »
Non.
Par exemple, pour le mariage, certains vivent le sexe comme central, d’autres non, j’en prends acte.
Ce qui est central importe, mais ce n’est pas la même chose pour chacun, et en plus, cela peut évoluer au cours du temps.
Dans le cadre du sexe, compte-t-il d’être en monopole avec l’autre ou non ? Là aussi ça dépend des personnes concernées.
On n’a pas à le présumer, en fait. Si la loi et le rite le font, libres à eux, mais ce qui compte c’est ce que les époux s’engagent vraiment à faire l’un envers l’autre.
C’est une relique du passé, comme quand on dit que le soleil se lève, alors qu’en fait, la Terre tourne. Donc on parle ou laisse parler ainsi, de même qu’on laisse les rites et les mythes et les règles s’énoncer parce qu’on ne part pas en guerre contre les moulins à vent, mais cela ne signifie pas une véritable adhésion.
Comme je l’ai déjà dit, le sexe est un instinct, un appétit, et il est peu judicieux de gaver celui qui n’a pas faim ou d’affamer une bonne fourchette. Or finalement, c’est ce qui se fait si les deux époux sont en désaccord mais qu’on prétend que la ration de l’un est conditionnée par celle de l’autre.
Alors pardon, je ne suis pas du genre à dire que gaver l’autre pour manger soi-même soit la solution : pour moi, c’est plutôt de s’être mis d’accord à l’avance pour que chacun vive dans la paix des sens en suivant l’inspiration qui lui vient de son corps.
Non à jouer à l’ange – je serai fidèle quoi qu’il arrive – et finalement, risquerais de faire l’inverse de ce que j’ai dit à l’autre, ou carrément, le violer – faire la bête.
Comme je l’ai dit, il y a pourtant des cas particuliers de gens avec qui il faut en passer par là, mais non parce que ce serait un principe transcendant, non…
Simplement parce qu’on essaie de ne pas faire de bruit pour les gens très sensibles des oreilles, et n’importe quoi d’autre encore chaque fois qu’il s’agit de personnes dont il faut ménager une fragilité particulière.
Lucidité permettant de voir qu’en fait, on n’est ni le propriétaire, ni la propriété de l’autre, et que tout abus de l’un sur l’autre est… un abus, ni plus ni moins.
Un abus qui est à mon avis encouragé par le fait qu’on disait qu’il n’y a pas de viol dans le mariage ou bien de le trouver moins grave qu’un autre, quand c’est tout le contraire : on abuse de l’une des personnes à qui on doit le plus sa protection.
« Quant à vos basses flatteries vis-à-vis de certains qui prennent soin de ménager votre susceptibilité maladive, elles ne valent pas mieux que vos soupçons et attaques calomnieuses à mon égard, moi qui ai juste tenté de vous remettre sur la bonne voie… »
Étant donné que vous défendez la fidélité dans le mariage, et moi non, les gens peuvent être tentés de vous croire.
Je pars avec le handicap de l’outsider… Cependant, il ne leur est pas interdit de lire pour voir où je vous aurais jamais calomnié ou quiconque, d’ailleurs.
Basse flatterie ? Non, même si ça paraît extraordinaire à notre époque, je rends le mal pour le mal, le bien pour le bien, et ce que ce soit en politique ou dans la vie.
Ce qui, à mon avis, est juste.
Et parfois, après la tristesse des choses dont nous parlons ici, viols, mariages dont certaines manière de voir le favorise, à mon avis, sans parler d’autres problèmes, je me rappelle qu’il y a aussi quelque clarté dans le monde et en éprouve quelque reconnaissance envers ceux dont l’existence prouve qu’il y a un soleil après la nuit.
D’où un certain enthousiasme.
« Par ailleurs, votre manie de citer des personnes de ce blog pour appuyer vos délires récurrents est tout simplement insupportable, inadmissible et gravement déloyale ! »
Je ne délire pas, mais m’amuse que vous le prétendiez, vu que c’est toujours ce que font les gens qui ne sont pas d’accord avec quelque chose, faute d’apporter des arguments.
Vous-même appuyez les dires de tel ou tel et ne vous privez pas de vous disputer avec les autres dans diverses discussions, cessez de faire comme si vous n’interagissiez pas ou que dans votre cas, ce serait licite, et dans le mien, illicite.
Pas plus que dire que l’autre délire, le moi c’est moi et toi c’est toi n’emporte la conviction.
J’étais d’humeur bienveillante, à présent, non, je dois dire que votre manière de défendre la fidélité dans le mariage, vraiment… est tout à fait de nature à décrédibiliser cette vache sacrée. Et que j’en conçois la joie qu’on éprouve à voir l’arroseur arrosé.
@ Vamonos
Avec Lodi ce ne sont pas quelques pistes qu’il faudrait explorer mais un énorme labyrinthe avec de multiples voies sans issue et d’autres ne conduisant nulle part et seulement destinées à égarer…
Autrement dit avec un tel pinailleur on tourne en rond et on y perd son latin !
Avec l’obscurantisme woke, les mots n’ont plus de sens.
On appelle « viols » des rapports sexuels consentis sous prétexte que les femmes qui les dénoncent regrettent d’y avoir consenti…
On nomme « féminicides » des crimes passionnels ou au sein du couple, comme si les hommes (les mâles) avaient la volonté de commettre un génocide des femmes.
Tous les faits divers qui concernent la nature humaine, ses excès et abus, sont récupérés par cette nouvelle secte wokiste pour en faire leur idéologie concentrationnaire avec toutes les conséquences terribles qui vont en découler inévitablement, similaires aux nazisme et stalinisme réunis.
Sciences Po détient la palme du wokisme chez nous, la matrice de futurs tortionnaires qui gouverneront nos idées nouvelles, nos moeurs, comportements et cultures sexuelles genrées imposées pour le moment avec des banderoles avant, dans peu de temps, les camps artificiels de rééducation de l’EN rénovée LGBT pour appliquer leur programme démentiel.