Victoire par KO ou défaite aux points ?

Qui va gagner ? Le pouvoir ou les syndicats ?

Le premier veut l’emporter aux points et les seconds par KO.

On est obligé de penser que ceux-ci n’ont plus qu’une seule envie : envoyer ce gouvernement à la retraite.

Il faut reconnaître que, comme l’a dénoncé Xavier Bertrand et comme semble l’avoir dit Nicolas Sarkozy à des proches alors qu’il aime beaucoup Emmanuel Macron, la gestion de ce dossier des retraites a été mauvaise, voire « catastrophique » (L’Express).

Si je ne suis pas assez compétent pour discuter de l’ensemble des questions qui en amont ont été traitées et débattues, je peux cependant comme citoyen, à l’unisson de beaucoup, avoir déploré la cacophonie qui a rendu une réforme déjà difficilement compréhensible malgré les apparences, un rébus absolu.

Entre Jean-Paul Delevoye qui a commencé encensé puis qui a mal terminé, le président de la République,le Premier ministre, Gérald Darmanin ou Agnès Buzyn très discrète, on ne peut pas soutenir que les violons aient été accordés. Chacun voulait démontrer que l’autre n’avait rien compris. Aussi n’y avait-il aucune raison pour que la société soit plus au fait que le pouvoir lui-même. L’indécision de l’un appelait le doute de l’autre.

On attendait mais on n’espérait pas. La CGT était hostile au système par points, aspirait à se redorer le blason syndical et consentait à dialoguer si on partait de l’existant en l’améliorant, selon elle, pour tous. Autant dire qu’il convenait de lui donner totalement raison, ce qui est devenu la caricature des négociations syndicales ou, auparavant, des liens avec les Gilets jaunes. Le Tout ou Rien : on réclame discussions et consultations mais à condition qu’elles consacrent seulement la cause qu’on défend.

Journée d’action massive du 5 décembre.

Celle du 10 décembre a mobilisé moitié moins à Paris et en province mais les incommodités pour les non grévistes ont été énormes.

Le Premier ministre, dans son discours du 11 décembre, a donné les explications qu’il avait promises. Pour un amateur comme moi, il a semblé que l’articulation entre le projet initialement prévu (selon Jean-Paul Delevoye) et les aménagements à apporter pour répondre aux attentes et aux craintes légitimes, était cohérente et qu’au moins superficiellement elle permettait à un syndicalisme de bonne foi de s’en accommoder.

Sauf à vouloir une victoire par KO contre ce pouvoir.

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Alors que ce dernier, avec la présentation faite par le Premier ministre, avait mis en place pour les opposants une défaite aux points mais qui n’humiliait pas puisque l’architecture principale conservée s’était enrichie de modifications, d’infléchissements et de délais qui tenaient compte de la spécificité de certains régimes.

L’universel était sauf et, pour le reste, la transition proposée par le gouvernement était longue – la génération née en 1975 serait concernée -, le rôle des partenaires sociaux garanti, de même que l’intangibilité du point muée en règle d’or, avec un progrès sensible pour les femmes mères de famille et les pensions de réversion et, enfin, le fait qu’aucune retraite ne serait inférieure à 1 000 euros.

Dérisoire, dangereux, injuste tout cela ?

Certes il y avait la diminution des critères de pénibilité. Seulement six avec l’exclusion étrange du travail de nuit. Et les carrières qui seraient prises en compte dans leur ensemble.

Le pire politique est survenu.

La CFDT furieuse à cause de l’évocation d’un âge pivot pour obtenir une retraite à taux plein – paramètre quantitatif qui était une ligne rouge – a décidé de participer à la manifestation du 17 décembre. On avait sous-estimé la résolution de Laurent Berger à force de répéter bêtement qu’il mangeait dans la main du gouvernement ! L’UNSA et la CFTC seront aussi de la partie.

Que va faire le pouvoir, étonné comme s’il avait subi une trahison ?

Nous arrivons lentement mais sûrement à ce point qui constitue une évolution classique des conflits sociaux. D’abord un soutien majoritaire de la population – on est prêt à se battre jusqu’au dernier syndicaliste ! – puis une exaspération contre les grévistes – RATP et SNCF – qui bloquent abusivement un pays, enfin, je crains qu’on y soit, le reproche virulent fait au gouvernement de ne pas céder.

La « galère » va donc continuer mais peut-on imaginer un gouvernement poussé si loin dans ses retranchements qu’il puisse reculer sur un point qui lui semble essentiel ?

La France a un passé. Il me paraît que le président avait vu juste quand avec beaucoup de retard il avait dit que la crise des Gilets jaunes n’était pas derrière mais devant nous, que notre pays allait en être durablement et profondément affecté. Dans la rigidité syndicale et l’opposition apparemment plus classique de corporations défendant leur pré carré et angoissées pour demain, dans la fronde durable de la rue, j’ai l’impression qu’il s’agit de la continuation, par d’autres processus, de la révolte des Gilets jaunes. Ceux sur lesquels s’exerce le pouvoir – le peuple – s’en prennent à ceux qui l’exercent -les élites – selon la définition redoutablement efficace de Michel Onfray qui vient de publier un indiscutable grand livre : « Grandeur du petit peuple ».

Tout est possible. J’allais écrire : même le meilleur. Mais je n’y crois plus.

C’est le pays qui dans ce combat, en 2022, jettera l’éponge et tranchera. Une boxe démocratique qui aura ainsi son issue.

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Voir les Commentaires (130)
  1. Bonjour,
    La victoire par anéantissement de l’adversaire sera une ruine de la société.
    Les apprentis ingénieurs du chaos, d’EN MARCHE, récoltent ce qu’ils semèrent.
    Qui sème le vent avec des postures bad boy récolte la révolte des humiliés.
    Macron isolé au centre des groupes sociaux humiliés, a perdu, dès 2017…
    Bonne chance aux neutres et pros et à ceux qui ne sont pas du bloc élitaire.

  2. On ne sait pas qui va gagner.
    Ce dont on est sûr, c’est qu’on a toutes les chances de se retrouver bien seuls sur un quai de gare à attendre nos chers petits invités de Noël.
    Merci à tous. Bravo à nos limpides dirigeants et à leur timing, comme on dit, tellement bien étudié.

  3. Pierre Blanchard

    Monsieur Bilger,
    Il est facile du haut de nos situations de retraités, pour une grande partie d’entre nous, de vouloir regarder cette situation avec un flegme tout britannique, qui vous pousse à écrire :
    « Le Premier ministre, dans son discours du 11 décembre, a donné les explications qu’il avait promises. Pour un amateur comme moi, il m’a semblé que l’articulation entre le projet initialement prévu (selon Jean-Paul Delevoye) et les aménagements à apporter pour répondre aux attentes et aux craintes légitimes était cohérente et qu’au moins superficiellement elle permettait à un syndicalisme de bonne foi de s’en accommoder. »
    Mais la certitude du vide et de l’inconnu qui est présenté aux personnels de l’Education nationale par exemple, qui va réussir à la combattre lorsque le gouvernement est dans l’impossibilité d’apporter d’autres précisions que : Le Monde, le live de la présentation d’Edouard Philippe devant le CESE.
    (Live très intéressant à consulter d’ailleurs)
    https://www.lemonde.fr/politique/live/2019/12/11/reforme-des-retraites-suivez-en-direct-le-discours-d-edouard-philippe_6022481_823448.html
    Echanges avec un lecteur
    « Bonjour et merci. Il me semble avoir tout lu mais je n’ai pas vu de mention de la fameuse revalorisation du salaire des profs, supposée compenser la perte ?
    Coralie
    Bonjour, Coralie,
    Ce sujet a été abordé par le Premier ministre dans son discours. Il a promis que le niveau des pensions des enseignants sera « sanctuarisé ».
    « Nous inscrirons dans la loi la garantie selon laquelle le niveau des retraites des enseignants sera sanctuarisé et comparable au niveau des retraites des fonctions ou des métiers équivalents dans la fonction publique. » « Nous engagerons avant la fin du quinquennat les revalorisations nécessaires pour maintenir le niveau des pensions » des enseignants. « Nous le ferons progressivement et nous commencerons dès 2021 », a-t-il également assuré.

    Comme dans d’autres professions chez les fonctionnaires , on sait actuellement calculer une estimation du montant de sa future pension.
    Or se voir annoncer « la garantie selon laquelle le niveau des retraites des enseignants sera sanctuarisé et comparable au niveau des retraites des fonctions ou des métiers équivalents dans la fonction publique »
    c’est du blabla, rien de tangible !
    Il paraît, d’après Agnès Buzin, que pour aider les Français dans cette réforme complexe, un simulateur qui permettra d’évaluer l’impact de celle-ci devrait être mis en place dès que possible… Mais pas tout de suite car cela « prend du temps à faire ». Selon Agnès Buzyn, il devrait toutefois y avoir « dès la semaine prochaine, des simulations ». « Nous faisons des cas types pour que les Français puissent faire des simulations », a précisé la ministre.
    https://www.lci.fr/politique/l-interview-politique-d-elizabeth-martichoux-du-12-decembre-2019-agnes-buzyn-2140170.html
    Pourquoi donc, après deux ans de discussions, ne pas avoir mis en ligne ce simulateur plus tôt…
    Amateurisme, absence d’anticipation sur les réactions – en particulier du corps enseignant, mais pas que – voir les policiers et autres catégories.

  4. « Qui va gagner ? Le pouvoir ou les syndicats ? »
    Dans les deux cas ce sera une victoire à la Pyrrhus.
    Les syndicats d’abord qui essaient de reprendre la main sur leur base quitte pour cela à accepter leurs exigences totalement irréalistes.
    Le syndicalisme en France est le plus faible d’Europe. Le taux de syndicalisation s’établit en France à 11 % en 2013 et les choses ne se sont pas arrangées depuis.
    Les salariés les plus syndiqués sont ceux de la fonction publique (20 %), contre 9 % pour ceux du privé. Et le syndicalisme continue à péricliter.
    Déjà la CGT s’est fait devancer par la CFDT plus au fait de la réalité de l’évolution de notre société.
    Le pouvoir en place ensuite qui ne parvient pas à s’attirer les bonnes grâces des citoyens. Trop de maladresses, trop d’arrogance aussi peut-être dans certaines prises de position.
    Quant aux partis de l’opposition qui pensent pouvoir profiter de la colère populaire, que proposent-ils ? Rien ! Ils se contentent de cautionner la colère populaire mais ne présentent aucune solution de secours viables.
    Nous sommes arrivés dans une impasse où les leaders syndicaux et politiques se perdent en invectives sans vouloir écouter les arguments du gouvernement.
    Personne ne sortira vainqueur de cette situation détestable à commencer par les Français les plus précaires qui ne bénéficient pas de régimes spéciaux.
    On est mal !

  5. Cela ? Sous la plume de M. Bilger ? incroyable ; lassitude, amertume, et le doigt mis sur le point sensible: mauvaise gestion. La niaiserie des 2 centimes sur le gazole, ahurissante de perversité ; profiter du trouble pour rajouter des charges à ceux qui en souffrent déjà excessivement. Cacophonie entre les ministres, interventions un peu niaises de Mme Buzyn, autorité inutile de M.Philippe plus M. Le Maire qui joue au pompier après avoir joué le père Fouettard.
    Enfin, une bonne réaction: des CRS se mettent en indisponibilité. Fatigue et amertume, sentiment de ne compter pour rien, ne serait-ce que pour les heures non payées. Quel patron pourrait se permettre cela ?
    Mauvaise gestion vous dis-je. Arrogance énarchique mortifère.
    Pourtant, il faut réformer le système des retraites, urgent et impératif. L’Europe entière rigole de la France ; les médias en sont à scruter les bonnes paroles du président pour étouffer le bruit de la révolte.
    Et nous voilà au point de rupture.
    Peu importe la façon dont on en sortira, puisque nous ne pouvons plus en sortir sans un tremblement de terre.
    Quoi que fasse M. Macron, il a perdu, malgré de bonnes idées. Mauvaise gestion. Accumulation de bévues incompatibles avec le sens général des réformes à mener, par des niches pour copains, la multiplication des situations privilégiées, erreurs domestiques, vaisselle, fêtes, aspect extérieur, manque de concordance avec les attentes. Rien de grave en soi, mais prétexte à rancoeurs tenaces.
    Mauvaise gestion par le peuple aussi qui n’a jamais réalisé que les avantages du « meilleur régime du monde » étaient incompatibles avec la haine de l’entreprise et de la responsabilité individuelle.
    Le Roi est nu: le capitalisme financier exhibe sa chair décolorée et les peuples médusés réalisent que c’était ça la mondialisation et non un poème de Paul Fort. Ça, c’était du temps des guerres, chaudes ou froides.
    Les syndicats ? Ils ont sans doute joué le jeu un moment, mais entraînés par les deux soviétiques, avides de puissance, oublieux de leur rôle dans la casse de l’industrie, conscients de la versatilité française, ils font leur miel.
    Joyeux Noël.

  6. Laurent Berger est, lui aussi, pris en étau.
    Sa base cheminote est largement en harmonie avec les grévistes qui rejettent toute réforme, surtout quand elle pourrait donner un coup de rabot sur les privilèges.
    Par conséquent, le patron de la CFDT fait une fixation sur l’âge d’équilibre afin de se solidariser avec le mouvement et ne pas apparaître comme un soutien au gouvernement. C’est un paravent.
    Certes, le gouvernement a montré qu’il y avait parfois du jeu dans le volant et la direction de la réforme en a souffert. Ce n’est pas anormal considérant que le pouvoir est désormais composé simultanément par la droite et par la gauche social-démocrate. Macron aurait pu exiger que les discussions internes restent discrètes avant la décision finale.
    Cela étant, Edouard Philippe a repris les choses en main. A présent, les données sont claires et les partenaires sociaux auront la responsabilité de fixer la valeur du prix du point.
    On peut ne pas être d’accord avec Edouard Philippe mais on doit lui reconnaître un parler-vrai et une honnêteté intellectuelle.
    Comme à l’accoutumée, la CGT a joué le grand jeu pour reconquérir des parts de marché. Des billevesées, des exagérations et un bon vieux remugle marxiste qui entretient l’illusion qu’on peut tuer la poule pour avoir davantage d’œufs.
    Au passage, on remarquera que ce paléo-syndicalisme est en fait la résurgence de la nomenklatura soviétique puisqu’il s’arc-boute sur des avantages indus perçus par certains au détriment du contribuable et des populations les moins favorisées. En résumé, c’est tout l’inverse des fondamentaux du syndicalisme puisqu’il constitue un frein à une saine redistribution.
    Sauf erreur, ce n’est pas Martinez qui a décidé qu’une retraite ne devrait pas être inférieure à 1 000 euros pour tous, y compris les agriculteurs.

  7. Patrice Charoulet

    Fonctionnaire, je n’ai jamais fait grève. Je désapprouve tous les grévistes. Et les grévistes du moment, comme les précédents. Disant cela, je précise que je n’ai pas voté et que je ne voterai ni pour M. Macron ni pour ses représentants (aux législatives, aux européennes, aux municipales…). Un gouvernement prend les mesures qu’il veut. Quand on n’est pas content de ces mesures, on ne vote plus pour lui mais pour d’autres.
    En attendant, les grévistes de la SNCF empoisonnent la vie de millions de gens, qui voudraient bien pouvoir aller bosser. La grève, basta !

  8. …aucune retraite ne serait inférieure à 1000 euros
    Et allez donc, et une promesse d’ivrogne de plus, une !
    Le moteur de l’action en France n’est décidément pas l’envie mais la bêtise, car ni les gens qui prétendent gouverner quelque chose, ni les syndicalistes ni les Français n’ont compris que nous n’étions plus dans les années soixante mais dans une France agitée par les vents mauvais du mondialisme et criblée de dettes et qu’un krach financier nous pendait au nez.
    Nous risquerons de nous retrouver dans la situation de l’Allemagne de 1923 où il fallait une brouette chargée de plusieurs milliards de marks en billets pour s’acheter une miche de pain.
    Les hommes politiques réputés compétents, les syndicalistes irresponsables et les spécialistes de la désinformation journalistique auront alors intérêt à savoir courir très vite pour échapper à la fureur populaire…

  9. Les naïfs dont je fais partie n’ont pas compris l’aveuglement des défenseurs de la retraite à points, au regard de l’exemple suédois : les « bénéficiaires » soulignaient tellement les défauts de ce système qu’il est incroyable qu’à la Cour du Roi Macron, aucun « Fou » n’ait osé prévenir le souverain des récriminations du peuple voisin !
    Les tours de Lutèce sont-elles devenues si hautes que plus aucun bruit ne parvient de la Contrescarpe ?…

  10. Et dire que cet oiseau oublieux de certaines participations et nourri aux subsides faciles, est chargé de faire appliquer sans doute la réforme la plus cruciale d’un quinquennat, la plus épidermique :
    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/jean-paul-delevoye-va-rembourser-140-000-euros-au-think-tank-dont-il-était-président-dhonneur/ar-AAK24qY?MSCC=1576148506&ocid=spartandhp
    On pourra raconter ce qu’on voudra, « qu’il est honnête etc. » comme je l’ai entendu, il n’en reste pas moins que par les temps qui courent, sa position et ses engagements antérieurs, forcément sont entachés de toutes les suspicions, surtout quand il occupait un poste auprès d’assureurs et que l’on parle de retraite par points et de fonds de pension.
    D’ailleurs pourquoi ne l’a-t-il pas fait avant ?
    Décidément, avoir accepté ce poste de haut-commissaire sans avoir fait le ménage dans ses engagements professionnels, l’un, paraît-il, gratuit, l’autre à 140 000 € les piges, c’est prendre les citoyens pour des imbéciles, je voudrais savoir ce qu’en pensent les soignants et tous les autres régaliens au courroux exacerbé par les futures mesures.
    Ils sont complètement déconnectés des misères de ce pays, surtout quand ils s’adressent aussi à 9 400 000 citoyens qui vivent avec 1 000 €/mois, et lui président d’honneur – quézaco ? – qui encaisse 140 mois de salaire de gueux en deux ans ! Surréaliste !
    C’est un peu se moquer de la misère et en plus elle n’est pas au soleil, c’est l’hiver.
    Pas un pour racheter les autres. Désespérant.
    Au fait où en est la réforme des retraités du Sénat ?

  11. Pierre Blanchard

    @ Patrice Charoulet | 12 décembre 2019 à 11:58
    « Fonctionnaire, je n’ai jamais fait grève. Je désapprouve tous les grévistes. Et les grévistes du moment, comme les précédents. »
    Tiens, étonnant de votre part, cela doit être au minimum la XXX déclaration de cet ordre que vous exprimez sur ce blog !
    Et bien évidemment vous avez bénéficié sans rechigner des avantages obtenus par les grévistes et ce, sans aucun remord ?
    Il ne s’agit pas pour moi de critiquer la position d’un non gréviste, mais VOTRE position de désapprobation globale de la grève.
    A moins que vous n’ayez versé votre obole dans la « caisse » des grévistes pour compenser en partie leurs pertes de salaire, sait-on jamais ?
    😉

  12. Avec la retraite à points, on compte les points.
    La valeur du point est un point sensible.
    Quant à l’âge de la retraite, avant 64 ans, vous aurez un malus ; après 64 ans, un bonus.
    Un peu comme avec les assurances voitures, va falloir être bien en point pour ne pas être obligés de prendre la retraite avant l’heure. Sommes assimilés à de vieilles bagnoles en fin de parcours…
    Il paraît que notre espérance de vie est d’environ 95 ans et demi, si nous ne sommes pas morts avant dans les transports qui ne fonctionnent pas. Mais, avec un peu de chance, notre palpitant à force de marcher, fonctionnera beaucoup mieux, qui sait ?
    Beaucoup de points d’interrogation concernant les retraites des uns et des autres.
    Moralité : tout le monde tape du poing sur la table pour défendre son pré carré.
    Les grands perdants, ceux qui ne bénéficient d’aucun régime spécial, qui regardent ce spectacle affligeant et qui continuent à faire de la marche à pied.
    E. Macron est aux abonnés absents (il se cache), J-L Mélenchon avec son doux sourire jovial se répand dans la récupération politique.
    Mais n’arrêtons pas de sourire, la sinistrose est à son comble. Bonnes fêtes de Noël !

  13. @ jack
    « Au passage, on remarquera que ce paléo-syndicalisme est en fait la résurgence de la nomenklatura soviétique puisqu’il s’arc-boute sur des avantages indus perçus par certains au détriment du contribuable et des populations les moins favorisées. »
    Sur ce point précis, je ne puis que vous approuver.
    « En résumé, c’est tout l’inverse des fondamentaux du syndicalisme puisqu’il constitue un frein à une saine redistribution. »
    En revanche, veuillez me permettre de me montrer réservé sur le principe de redistribution, même « saine ».
    Autant la charité volontaire et ciblée est noble, autant la « redistribution » obligatoire tous azimuts gérée par des apparatchiks qui prennent aux plus méritants le fruit de leur travail pour le plus souvent l’attribuer à qui n’en a pas forcément besoin voire parfois même à des escrocs, tout en se servant au passage, présente un aspect plutôt gênant.
    Pensons par exemple au scandale de la gestion de la « sécurité sociale » avec toutes ses aberrations voire ses scandales quand en plus des profiteurs venus de l’autre bout de la Terre s’en mêlent.
    Enfin, en toute rigueur, le principe de « redistribution » contrevient à la déclaration des droits de 1789, mais qu’est-ce qui n’y contrevient pas de nos jours ?

  14. Pierre Blanchard

    OUP’S
    Une grande interrogation demeure, et personne ne semble s’en inquiéter.
    Qu’adviendra-t-il du statut d’intermittent du spectacle dans le cadre de la retraite à points ??
    Question existentielle s’il en est…
    A vos idées, MERCI
    😉

  15. « Pourquoi Juppé a-t-il été nommé au CC si ce n’est à cause d’une connivence à tous les niveaux entre LR et LREM. Voyez les autres: Borloo, etc. »
    Excellent exemple de connivence et de complicité à tous les étages.
    Pourquoi autant de Français s’abstiennent de voter. Ils sont écœurés par ce monde politique corrompu.
    Ils ne leur font plus du tout confiance. Il y a d’ailleurs plus d’abstentionnistes que le pourcentage annoncé. En effet, les personnes qui ne sont pas du tout inscrites sur les listes électorales ne sont pas considérées comme abstentionnistes. Moralité : E. Macron a été élu par une poignée de citoyens qui ne représentent qu’une minorité… Nous sommes dirigés par une minorité qui devient de plus plus autoritaire.
    Concernant les retraites, les politiciens pensent essentiellement à eux. Aucune restriction de leurs nombreuses retraites dorées à l’horizon.
    Qui peut garantir la valeur du point dans les années à venir, absolument personne.
    Si vous partez à 62 ans, votre retraite subira une importante décote.
    Les futures retraites baisseront. Voir le cas de la Suède, une catastrophe. Des personnes de plus de 70 ans sont obligées de travailler à nouveau pour survivre. Le point s’est cassé la figure en beauté…
    https://www.lci.fr/international/video-retraites-a-points-les-limites-du-modele-suedois-2140059.html

  16. Denis Monod-Broca

    La retraite était à 65 ans. Mitterrand l’a ramenée à 60 ans, par démagogie. Compte tenu des données démographiques c’était une erreur. Sur les 35h, il avait reculé, s’en tenant à 39h… malheureusement il n’a pas reculé sur l’âge de la retraite.
    Depuis, progressivement, l’âge de la retraite a été à nouveau reculé. C’est raisonnable.
    Pourquoi le gouvernement ne s’est-il pas contenter de continuer dans cette voie ? Pourquoi a-t-il fait une fixation sur les régimes spéciaux ? Pourquoi cette recherche d’une fausse égalité ? Pourquoi cette volonté de tout chambouler avec le système à points ? Pourquoi cette usine à gaz que seuls quelques-uns comprennent ?
    Il y a des travaux pénibles, la pénibilité tout au long d’une vie doit être prise en compte, assurément, mais travailler à 65 ans ou au-delà est, pour la plupart des personnes, parfaitement admissible, c’est même excellent pour la santé physique et mentale…

  17. Mary Preud'homme

    Eu égard aux abus qu’en font nombre d’agents de la fonction publique et assimilés, ne faudrait-il pas revenir sur un droit de grève brandi par une minorité, qui porte gravement et périodiquement atteinte à l’immense majorité de la population, dont la liberté fondamentale de pouvoir circuler, se rendre à son travail, faire ses courses se trouve niée, piétinée.
    Quelle liberté pour ceux qui travaillent et continuent à faire tourner le pays au prix de plus d’efforts et d’heures supplémentaires gratuites, quand des syndicalistes forcenés en viennent même à les menacer ?!
    Et cessons de raconter cette fable selon laquelle les cheminots ou les agents de la RATP par exemple ne seraient pas payés les jours de grève, sachant que certaines conventions ou les caisses syndicales d’ailleurs largement alimentées par l’Etat y pourvoient.
    Non il n’est absolument pas normal que ce soient les plus humbles, les plus nécessiteux qui ne peuvent se permettre de perdre des semaines de salaire, ou pour les étudiants de manquer leurs cours, ou les mères célibataires (partant et rentrant à point d’heures) trouver des solutions coûteuses pour faire garder leurs bambins, les vieillards et les handicapés incapables de supporter des marches épuisantes faute de train, de bus, de métro etc. devoir rester cloîtrés chez eux…
    Sans compter les urgences hospitalières bondées, le personnel soignant lui aussi en sous-effectif au bord de l’asphyxie, les policiers de terrain mis à contribution depuis trop longtemps attendant toujours qu’on leur paie des millions d’heures supplémentaires…
    Pour en revenir à la remise à plat de toutes les retraites, oui elle est plus que nécessaire et même vitale… Réforme qui avait été amorcée avec les gouvernements Juppé, puis Balladur si j’ai bonne mémoire, mais qui est passée à la trappe, mis à part quelques aménagements mineurs, en raison de l’intransigeance de la CGT toujours arc-boutée sur ses privilèges, les fumeux « droisacquis » d’une prétendue classe laborieuse selon feu Marchais. Tout pour leur pomme, leurs retraites à taux plein prises en moyenne 5 ou 7 ans plus tôt que les salariés du privé ! Le gros moustachu et sa clique de braillards ne lâcheront rien !
    Oui le gouvernement est dans l’impasse et se heurte à un mur.
    Qu’il ne compte pas sur la lassitude de l’opinion et une exaspération grandissante qui se retournerait contre les syndicats pour se sortir de ce mauvais pas !
    Mieux vaudrait au point où nous en sommes qu’il fasse usage de l’article 16 afin de remettre la France au travail et décide dans la foulée d’organiser un référendum populaire concernant les modalités de la réforme des retraites.
    Ce que ferait un vrai chef… Pour qui le destin de la France devrait primer sur tout le reste, notamment sa propre survie.

  18. « …aucune retraite ne serait inférieure à 1 000 euros »
    Mais à condition d’une carrière complète !!
    « …l’intangibilité du point muée en règle d’or »
    Mais à condition qu’un gouvernement postérieur ne change pas la règle !!
    Etc.

  19. Pour changer d’air et respirer un peu….
    Sylvain Tesson pratique l’affût à 5 000 mètres d’altitude, dans l’Himalaya.
    A la recherche de la « panthère des neiges »…
    « Je me jurais, une fois rentré en France, de continuer à pratiquer l’affût. Nul besoin de se trouver à 5 000 mètres dans l’Himalaya. La grandeur de cet exercice partout praticable était de toujours procurer ce qu’on exigeait de lui. A la fenêtre de sa chambre, sur la terrasse d’un restaurant, dans une forêt ou sur le bord de l’eau, en société ou seul sur un banc, il suffisait d’écarquiller les yeux et d’attendre que quelque chose surgisse. On ne l’aurait jamais noté si l’on ne s’était pas maintenu aux aguets. Et si rien n’arrivait, la qualité du temps passé s’était trouvée accrue par l’attention portée. L’affût était un mode opératoire. Il fallait en faire un style de vie. » Sylvain Tesson
    Beaucoup d’usagers des transports sont actuellement à l’affût d’un éventuel train qui passe ou d’une hypothétique rame de métro qui veuille bien s’arrêter à la station…

  20. On lit dans L’Huma que la multinationale BlackRock, spécialiste des fonds de pension américains, aurait déjà eu un rendez-vous avec Macron. C’est assez logique, la retraite « universelle » n’aura plus besoin d’être gérée par des caisses de retraite autonomes. On verra pares la loi que des décrets fixeront les modalités etc. Les fonds de pension américains feront valoir qu’ils ont une pratique et une expérience que n’ont pas les caisses de retraite. Et avec un peu de malchance les cotisations françaises seront gérées outre-Atlantique. Mais chut pour le moment personne n’en parle.

  21. Michel Deluré

    « Victoire par KO ou défaite aux points ? »
    A ce rythme, ce qui est sûr, c’est que de ce combat entre l’exécutif en place et les syndicats, il y aura un grand perdant : l’ensemble des citoyens qui assistent actuellement à cette foire d’empoigne et qui sont pénalisés à plus d’un titre par les conséquences de ce combat dont il y a fort à craindre que, de son issue, il ne sorte malheureusement pas le meilleur eu égard aux conditions dans lesquelles il se déroule.
    On reste confondu par l’immaturité et la maladresse avec lesquels le pouvoir a engagé et géré cette réforme sur un sujet pourtant aussi explosif et alors que le souvenir de la crise des Gilets jaunes est encore parfaitement présent.
    L’exécutif aurait-il voulu tendre aux syndicats le bâton pour se faire battre et leur donner une opportunité rêvée pour se refaire une santé après l’épisode des Gilets jaunes qu’il ne s’y serait pas mieux pris.
    Du coup, c’est le principe même d’une réforme du régime de retraites, pourtant nécessaire en vue d’en assurer sa pérennité, qui s’en trouve fragilisé, voire remis en cause.
    Sans compter les dégâts économiques collatéraux qui vont résulter de cette nouvelle crise et dont les plus vulnérables seront les premières victimes.
    Et que penser de ces syndicats, pourtant conscients des enjeux en question, mais préférant se refaire une santé et sacrifier l’avenir au présent.
    Décidément, rien de nouveau sous le soleil de ce soi-disant nouveau monde !

  22. Le roitelet Macron continue à s’amuser avec les joujoux du pouvoir. Il se moque éperdument du ressenti des Français.
    Il continue de diviser pour mieux régner. Les médias en rajoutent une couche. Les éternelles vieilles ficelles, vous parlez d’un « nouveau monde » de « progressites ».
    Enorme lassitude et colère vis-à-vis de ce gouvernement qui souffle sans arrêt sur les braises.
    Un beau gâchis pour les fêtes de Noël.
    E. Macron n’aime pas la France et les Français.
    « Mais ce n’est pas tout. En plus de tout cela, il faut subir l’agitation permanente, les conflits sociaux interminables, les émeutes à répétition, l’insécurité au paroxysme, qui démoralisent les Français, dissuadent la consommation, les envies de sorties. Notre pays, qui semble pris de convulsions à répétition, inquiète à l’étranger : entre délinquance et agitation, de plus en plus de touristes choisissent d’autres destinations. Et le gouvernement n’est pas pour rien dans la chienlit qui saisit le pays. Prenez le cas de la réforme des retraites : proposer un tel projet au mois de décembre, en sachant que cela paralyserait la France avant les fêtes, empêcherait les gens de faire leur shopping, nuirait au commerce, c’est de l’amateurisme au plus haut degré.
    En moins de trois ans, Macron a achevé de mettre à terre une économie déjà mal en point à son arrivée au pouvoir. Dans quel état serons-nous à la fin de son quinquennat ? » O. Piacentini
    https://www.bvoltaire.fr/la-verite-sur-la-situation-reelle-de-leconomie-francaise/

  23. Sergio Carioca

    La fête de la mauvaise foi, des fausses nouvelles est bien lancée.
    jack dixit :
    « Au passage, on remarquera que ce paléo-syndicalisme est en fait la résurgence de la nomenklatura soviétique puisqu’il s’arc-boute sur des avantages indus perçus par certains au détriment du contribuable et des populations les moins favorisées. »
    En effet. Et on est bien gentil (bête) de repousser la normalisation des régimes spéciaux. Sous prétexte que ce n’est pas ce qui était promis.
    Mais quand on a profité depuis des décennies d’avantages de retraite archi-précoce aux dépens de des travailleurs lambda, on devait se dire que cela ne pouvait ni ne devait durer.
    D’accord pour compenser la pénibilité là où elle se trouve réellement, par contre.

  24. Argument massue : le droit de grève est inscrit dans la Constitution. Certes, mais le droit de grève est celui de cesser le travail, pas celui d’empêcher les non-grévistes de travailler. Quand les gros bras de la CGT usent de violence pour bloquer dépôts, usines et bureaux et vont jusqu’à saccager l’outil de travail, et cela sans la moindre réaction des autorités gouvernementales, on est dans l’abus de droit et le début de l’anarchie.
    Patrice Charoulet nous dit pour la énième fois son horreur de la grève à laquelle il n’a jamais participé, je l’approuve ; même s’il n’a pas grand mérite, ayant exercé le métier de professeur (en territoires extérieurs) qui offre la plus vaste plage de vacances, congés et absentéisme de France par rapport à toutes les autres professions.
    L’abus de droit des syndicalistes n’existe que par la faute de nos gouvernants (depuis la fin de la guerre) qui, par veulerie, ont toujours préféré céder devant les mouvements de rue plutôt que d’utiliser la force. Cela remonte à De Gaulle, berné par Staline en 1944, qui a eu la faiblesse de donner des postes-clés aux communistes avec Maurice Thorez comme ministre d’Etat. On le paye encore aujourd’hui.
    Et on assiste à cette énormité : des syndicats qui représentent moins de 8 % des salariés mais qui exercent 95 % de pouvoir de nuisance ! Les bastions que sont la SNCF, l’EDF et GDF, l’Education Nationale, la RATP, les aiguilleurs du ciel, les pilotes de ligne aux salaires et privilèges faramineux, les syndicats du Livre (journaux et distribution), les dockers (4 500 euros/mois pour 12 heures de travail par semaine, dixit la Cour des comptes !) peuvent, sur un simple mot d’ordre, paralyser le pays aussi longtemps qu’ils le veulent aux frais du contribuable qui subit.
    Après une année de « giletjaunisme » où tous les samedis ont été marqués par des violences inouïes et des dégâts physiques et matériels coûteux pour toute la France, on termine l’année 2019 sur une incroyable gabegie sous les yeux ahuris des touristes étrangers qui ont peine à croire à un tel gâchis dans un pays plutôt gâté et donneur de leçons à la terre entière.
    A ma naissance, l’espérance de vie n’excédait pas 60 ans et on considérait comme normal qu’un homme donne trois ans de sa vie au service militaire. Il n’y avait ni Sécurité sociale, ni retraites (mon grand-père a travaillé/économisé jusqu’à 75 ans). Quand je suis entré dans l’âge du travail, c’était sous la loi des quarante heures avec deux semaines de congés payés. Et quand on avait la chance de devenir cadre-stagiaire, on devenait corvéable à merci pour le travail de nuit et les dimanches sans supplément de salaire. Certes, ce qu’on a appelé un peu facilement les ‘’Trente Glorieuses’’ sans chômage permirent de changer d’emploi pour quelques centaines de francs de plus seulement, tandis que d’autres pouvaient pantoufler tranquillement jusqu’à la retraite.
    Puis ce fut Mai 68 et son « interdit d’interdire », la débâcle du ‘’Grenelle’’ sans limite, les invasions du regroupement familial, les gabegies du mitterrandisme, les troisièmes, quatrièmes, cinquièmes semaines de congés payés, les RTT cumulables par milliers, les déficits toujours grandissants, la monumentale erreur de Chirac qui nous valut cinq années de Jospin/Aubry et les 39 heures, la dégradation du civisme, de l’autorité de l’Etat, l’augmentation de l’insécurité, la poussée de l’islamisme et des attentats, le pourrissement de certaines banlieues, les ravages de la drogue, l’inflation de la violence et la sauvagerie anti-flics. Et comme la majorité de la magistrature est archi-politisée sans le sens « bienveillance à la délinquance » et « sans pitié pour l’autorité », il n’y a plus de réponse pénale pour messieurs les voyous qui peuvent vaquer à leurs occupations crapuleuses en étant sûrs d’échapper à la prison où il n’y a plus de places.
    Face à ce bilan-catastrophe, un gouvernement d’incapables, de pleutres, de médiocres à tel point qu’on peut se demander si l’on est encore capables de former des z’élites. Quand le sommet refuse de s’entourer de collaborateurs valeureux et plus intelligents que Lui par peur de la concurrence, on se précipite vers une médiocrité grandissante de tout l’appareil gouvernemental et une impuissance généralisée. Les pieds nickelés règnent et le guignol en chef ne brille que dans la Cour d’honneur des Invalides.
    Tout se dégrade. Jadis, Victor Hugo écrivit drôlement :
    – Dieu fit Napoléon puis il se reposa !
    Aujourd’hui il écrirait :
    – Dieu fit Manumacron puis il se repentit.

  25. Il faut reconnaître que, comme l’a dénoncé Xavier Bertrand et comme semble l’avoir dit Nicolas Sarkozy à des proches alors qu’il aime beaucoup Emmanuel Macron, la gestion de ce dossier des retraites a été mauvaise, voire « catastrophique ».
    Sur ce point, M.Sarközy ferait mieux (aussi) de se taire.
    N’est-ce point lui qui avait déclaré :
    « Nous, nous avons sauvé l’équilibre des régimes de retraite ».
    Disons qu’il pensait peut-être seulement à l’équilibre du régime des élus grâce à un renflouement de l’Ircantec après un pillage en règle d’autres régimes…
    https://www.les4verites.com/economie-4v/pierre-edouard-du-cray-agirc-arrco-main-basse-sur-nos-retraites
    Retraités, souvenez-vous de MM. Sarközy et Estrosi afin de les remercier…

  26. Tous les ans, les syndicats organisent une grève, pour un oui ou pour un non. Ils ne sont plus crédibles, alors les journalistes d’opinion manipulent les spectateurs du journal télévisé.
    La retraite par point est déjà une réalité pour les salariés du secteur privé. Le système par répartition ne peut pas suffire, il faut capitaliser des points, sinon c’est la faillite. Comme je dis toujours, il ne peut pas y avoir de repas gratuit, quelqu’un doit payer l’addition.

  27. « Victoire par KO ou défaite aux points ? »
    Ce n’est pas le problème cher P. Bilger !
    Je reprends l’anecdote célèbre, Louis XVI au duc de Liancourt :
    « Mais c’est une révolte » « Non Sire c’est une révolution ».
    Comme il n’avait pas vu venir le mouvement des Gilets jaunes, E. Macron et les élites qui l’entourent ne voient pas monter la révolte.
    Cela finira mal.
    Cordialement.
    PS: Le niet de la CFDT a changé la donne. S’en rendent-ils compte là-haut ?

  28. Bonsoir monsieur Philippe Bilger,
    « C’est le pays qui dans ce combat, en 2022, jettera l’éponge et tranchera. Une boxe démocratique qui aura ainsi son issue. »
    Mais 2022 est trop loin, beaucoup trop loin, une hémorragie doit être stoppée en urgence. Macron doit partir d’une manière ou d’une autre et tout de suite
    car il est maintenant détesté par une grande majorité de Français.
    Il n’y a pas que le problème des retraites, c’est toute l’économie du pays qui doit être sauvée. La nouvelle gestion des retraites n’est qu’un leurre.
    Trop de parasites institutionnels sucent le sang de la nation, voilà où est le mal.

  29. @ Denis Monod-Broca
    « La retraite était à 65 ans. Mitterrand l’a ramenée à 60 ans, par démagogie. »
    Quand les Français ont laissé les hommes de l’État – mais pouvaient-ils les en empêcher ?- faire main basse en 1945 sur la gestion de leurs retraites, ils ont commis une lourde erreur dont les conséquences sensibles qui se sont manifestées avec une hystérésis de quelques dizaines d’années étaient pourtant prévisibles aux esprits clairvoyants.
    Un effet pervers de ce système est qu’il ne peut que transformer même les moins malhonnêtes des hommes politiques en véritables escrocs, du moins pas sur le plan de l’enrichissement personnel (quoique) mais sur le plan de la tromperie clientéliste.
    M. Mitterrand qui s’est fait élire en ayant promis aux Français du temps libre « gratuit » sous la forme d’une cinquième semaine de congés payés (payés tout de même par eux-mêmes, du moins pour les salariés) et surtout la retraite à soixante ans, dont l’annonce a fait des ravages chez les jeunes électeurs, est l’archétype même de ce mécanisme.
    J’ai déjà eu l’occasion d’exposer ici comment cette mesure a été accueillie en 1981 dans mon environnement professionnel par des gens supposés pas trop idiots mais qui semblaient alors avoir complètement perdu leurs capacités de raisonnement, comme les enfants d’Hamelin entraînés à la noyade par le joueur de flûte du conte.
    Bien entendu M. Mitterrand était le premier à savoir que ce genre de promesse choc ne lui coûtait absolument rien et n’entraverait pas sa carrière politique et qu’il serait mort bien avant que les premiers signaux d’alerte n’aient pu faire surface…
    Après moi le déluge.
    Nous devons maintenant affronter le déluge mais le pire est que les successeurs de M. Mitterrand n’ont rien fait pour redresser la barre.
    Mais nous touchons là au problème de la démocratie : qui pourrait se faire élire en promettant de la sueur, du sang et des larmes ?

  30. Michelle D-LEROY

    « Celle du 10 décembre a mobilisé moitié moins à Paris et en province mais les incommodités pour les non grévistes ont été énormes. » (PB)
    Oui la galère continue et particulièrement en région parisienne ou les salariés non grévistes du public ou du secteur privé sont pris en otage, non seulement parce que les transports les obligent à des contorsions diverses et variées pour aller au travail mais aussi pour faire garder leurs enfants parce que les écoles primaires ou maternelles sont fermées un jour sur deux.
    Certes j’ai personnellement connu cela sans portables, sans télétravail, sans covoiturage et autres substituts mais quand même en décembre avec la pluie c’est difficile.
    Alors de deux choses l’une, où le Président et son gouvernement sont maladroits, inexpérimentés et surtout méprisants ou bien c’est voulu pour diviser les Français. Diviser pour mieux régner. Faire que le privé soit en colère contre le public pour mieux le mettre au pas côté retraite une fois les municipales passées. Une cible à la fois. Mais vu que M. Macron est d’abord un tacticien pour sa gloire personnelle, je crains que ce ne soit la deuxième solution qui soit la bonne.
    Je ne décolère pas après ce gouvernement méprisant. Aucun des précédents présidents aussi mauvais fussent-ils n’auraient osé se comporter avec cette autosuffisance et ce mépris.
    Et même si les régimes de retraites étaient sans conteste, trop favorables par rapport à ceux du privé et que la complexité des 42 régimes ne pouvaient être gommée d’un coup, il y a des façons de faire. Ignorer les syndicats et les salariés futurs retraités à ce point, il faut avoir une dose de suffisance incroyable.
    L’empathie n’est pas la marque de la macronie.
    Et puis l’affaire de M. Delevoye qui préconise de baisser les retraites et qui cumule emplois-retraites lui-même est tout de même très effronté pour ne pas dire plus.
    En attendant, ce sont des Français qui essayent de poursuivre avec courage leurs activités à la veille des Fêtes, en déployant des trésors d’ingéniosité pour continuer à travailler sans même savoir à quelle sauce ils seront mangés à la retraite tant les explications sont floues. Quant au simulateur de retraites, j’ai du mal à comprendre comment quelqu’un né en 1975 pourra se faire une idée de sa future retraite. Tout cela est très ténébreux.
    En attendant, la Grèce nous envoie 400 migrants, au moins s’il n’y a plus d’argent pour les retraités, il en reste pour accueillir toute la misère du monde !

  31. Ah oui c’est sûr elle a été mal conduite la discussion, mais c’est un classique.
    ll faut dire qu’on peut s’interroger sur les bienfaits d’un système universel comme meilleure réalisation de l’optimum social, si c’est un des buts de la réforme.
    Ça n’en est pas un, puisque l’objectif est de baisser le coût du régime des retraites, d’où le coup du système à point. Dans un discours au patronat malheureusement pour lui filmé, Fillon avait été limpide: avec la retraite par point tu baisses le prix du point et tout baisse.
    Or le signal des Gilets jaunes aux « élites » (i.e les hauts revenus) est clair: nous aussi on veut se goinfrer un peu, on veut notre part. Revendication pas illégitime après la crise de 2008 qui a fait mal aux petits salaires et a provoqué beaucoup de licenciements. Donc la population suit quand même, et puis maintenir le régime de retraites des policiers dans le contexte de rejet général de la police actuel, c’est pas très malin non plus.
    Les cheminots de la RATP et de la SNCF l’ont dit: avec notre treizième mois on tiendra sans souci.
    Il vaudrait mieux donc:
    – à court terme, tout arrêter, ça soulagera les gens avant les fêtes et puis on va vite en arriver au stade où la grève coûtera plus que ce qu’elle devait nous faire économiser.
    – à moyen terme, faire comprendre aux hauts salaires et aux actionnaires qui demandent et obtiennent des dividendes de 20 %, ou aux propriétaires de quarante appartements vivant sur leurs loyers, que le temps des vaches grasses c’est fini et qu’il va falloir un peu réduire le train de vie.
    Cette mesure d’année de référence est aussi, évidemment, de la dernière stupidité. Sarkozy a ravivé les fractures ethniques, Hollande pas fait attention aux fractures sociales, Macron réinvente la fracture générationnelle. Il est parfaitement normal que les syndicats s’y opposent.
    J’entends déjà ceux qui me sortiront qu’ils sont minoritaires. Pas forcément à la SNCF, d’abord. Et oui ensuite ce ne serait pas la première fois qu’une minorité éclairée montre la voie à une masse encore endormie par trente ans de catéchisme libéral-européen mais qui se réveille doucement. Les autres pays riches suivront le même mouvement, ça va vite: en 2006 Sanders était le premier élu socialiste au Congrès de l’histoire américaine, dix ans après il a failli griller l’establishment et sa candidate Hillary Clinton…

  32. « Nous sommes arrivés dans une impasse où les leaders syndicaux et politiques se perdent en invectives sans vouloir écouter les arguments du gouvernement.
    Personne ne sortira vainqueur de cette situation détestable à commencer par les Français les plus précaires qui ne bénéficient pas de régimes spéciaux.
    On est mal ! »
    Oui on est mal, à cause de quoi ? de qui ? de ceux qui nient la réalité sociale, démographique, économique, pour leurs seuls intérêts catégoriels, CGT et autres syndicats suiveurs, aveugles et sourds, cela fait beaucoup pour si peu de monde !!
    Oui certaines personnes l’ont déjà suggéré, une suspension du processus de trois mois pour expliquer et réexpliquer à ceux qui n’ont pas compris le pourquoi de cette réforme, et un référendum avec une question simple et limpide « êtes-vous pour ou contre cette réforme telle que proposée par le gouvernement », et là, je pense que l’on sera surpris à l’arrivée.

  33. Mary Preud'homme

    Sur 45 ans d’activités, dont 37 en France et 8 à l’étranger (USA et Royaume-Uni) j’ai dû faire face à de multiples grèves pour un oui pour un non (essentiellement du fait de « débrayages » de fonctionnaires ou assimilés du secteur public français, SNCF, RER, métro, Education nationale etc.), lesquels m’ont causé une multitude de problèmes en termes d’heures supplémentaires, galère dans le transports, frais de garde etc. Et au final une perte financière de l’ordre de une année et demi de salaires en euros constants !
    Néanmoins, d’après une intervenante de ce blog, il semblerait que je doive remercier et être reconnaissante à l’égard de ces gens qui ont pourri ma vie durant plusieurs décades afin prétendument de sauver ma retraite !

  34. Zemmour ferait-il peur à ce point ?
    L’Elysée commencerait à s’inquiéter de la montée en puissance de la notoriété de Zemmour à travers l’émission de CNews « Face à l’Info ».
    C’est ainsi que J.M. Dumontet, le producteur de l’émission « C’est Canteloup », très proche d’E. Macron, fait jouer par l’humoriste Canteloup dans son émission très regardée, une caricature infâme d’Eric Zemmour, le montrant proche du nazisme.
    Les bassesses du pouvoir ne sont pas réservées qu’aux régimes totalitaires.
    Cordialement.

  35. Marc GHINSBERG

    La fin des Gilets jaunes ?
    Un mot tout d’abord sur Xavier Bertrand qui critique le gouvernement. Philippe Bilger lui voue une grande admiration et n’exclut pas pour lui un grand destin. Il a été plusieurs fois ministre, notamment ministre du Travail, des Relations sociales et de la solidarité. Qu’a-t-il fait en matière de réforme des retraites ? Réponse : rien ! Ce qui l’autorise aujourd’hui à critiquer ceux qui essaient de faire quelque chose.
    Venons-en au bras de fer qui oppose syndicats et gouvernement. Cela me semble en premier lieu être la revanche des syndicats sur les Gilets jaunes. Ceux-ci ont quasiment disparu. Le petit noyau d’irréductibles se confond de plus en plus avec les casseurs ou se trouve réduit à se fondre dans les manifestations organisées par les syndicats. Ces derniers ont montré qu’ils étaient capables de mobiliser bien plus de manifestants que les Gilets jaunes n’ont jamais pu le faire, et surtout que la CGT et SUD pouvaient bloquer, grâce à leurs derniers bastions en l’occurrence la SNCF et la RATP, une partie du pays et prendre le « peuple » (surtout le petit peuple) en otage. Les Gilets jaunes, sans structure, sans représentant, sans position et sans arguments qui leur soient propres, sont inexistants dans le débat et bien sûr dans les négociations.
    Les syndicats ont repris la main sur la question sociale.
    Un autre front oppose les syndicats entre eux : les contestataires (CGT, SUD) d’un côté, les réformistes (CFDT, UNSA) de l’autre. La question de l’âge pivot a provoqué une union provisoire. Pour ma part, je pense que syndicats réformistes et gouvernement trouveront un accord. La CFDT dira qu’elle obtenu des avancées, le gouvernement et le Président diront qu’ils auront maintenu l’essentiel de leur réforme tout en faisant preuve de souplesse, contrairement au reproche qu’on leur fait en permanence.
    Il y aura (c’est mon pronostic avec bien sûr le risque d’avoir tout faux) deux vainqueurs : la CFDT, et le Gouvernement.
    La CGT se posera de nouveau en syndicat contestataire, et les Gilets jaunes rejoindront les coffres des voitures.

  36. @ Tomas
    « …à moyen terme, faire comprendre aux hauts salaires et aux actionnaires qui demandent et obtiennent des dividendes de 20 %, ou aux propriétaires de quarante appartements vivant sur leurs loyers, que le temps des vaches grasses c’est fini et qu’il va falloir un peu réduire le train de vie. »
    C’est surtout cela le fond du sujet, en grande partie, que personne ne veut aborder.
    Le boulanger travaille la nuit, les chantiers travaillent la nuit ou en horaires décalés, les employés municipaux de Barcelone travaillent la nuit pour nettoyer les rues, tout ce cirque parce que les serviteurs de la SNCF travaillent la nuit ou ceux de la RATP… Il faut les comprendre aussi même si leur niveau de pension est stratosphérique à qualification équivalente, du moins à la RATP, cela fait partie d’un contrat et ils s’y accrochent.
    Par contre leur faire entendre qu’ils devront renoncer à des… privilèges – allez, disons-le ainsi – cela ne va pas être de la tarte. Rentrer dans le rang et réduire brutalement des avantages qui datent depuis des décennies avec un pouvoir de nuisance important… Tout ça n’est pas simple, et en plus mal abordé, improvisé, toujours encore aussi flou, les mois à venir vont être eux plutôt chauds, difficile d’imaginer la suite. Apparemment un moratoire a été trouvé avec les syndicats de policiers, c’est un mauvais signe me semble-t-il :
    « …et puis maintenir le régime de retraites des policiers dans le contexte de rejet général de la police actuel, c’est pas très malin non plus », je le pense aussi.
    L’ensemble fait bien amateur dans un pays qui hoquette beaucoup depuis quelques mois, sur fond de misère sociale et professionnelle pour quelque 9 000 000 de citoyens.

  37. Robert Marchenoir

    @ PAUL | 12 décembre 2019 à 17:07
    « On lit dans L’Huma que la multinationale BlackRock, spécialiste des fonds de pension américains, aurait déjà eu un rendez-vous avec Macron »
    Donc, nous sommes bien d’accord que vous êtes pour la retraite par capitalisation ? Avec des fonds de pension français ? Vous êtes pour la suppression de la retraite par répartition (même à points), pour la suppression du monopole de la Sécurité sociale, pour l’abolition des cotisations dites « sociales » et pour le versement du salaire complet, permettant à chacun de s’assurer où il veut, aussi bien pour la maladie que pour la retraite ? Y compris auprès d’assureurs patagons si ça lui chante ? C’est bien ce que vous vouliez dire ?
    Si les retraites des Français étaient gérées par BlackRock, les frigos ne seraient pas « vides après le 15 du mois ».
    Que voulez-vous exactement ? Râler, ça vous savez faire, mais à part ça ?

  38. Depuis des années nous entendons les Français se soucier, pleurer presque, du futur de leurs enfants et petits-enfants ! Or des Gilets jaunes aux cheminots, il est surtout question de leur pouvoir d’achat, aujourd’hui, pas dans une ou deux générations, maintenant !
    « L’envie, le ridicule honteux, la dignité. Un triptyque signifiant » écrivait Philippe dans le billet précédent, ajoutons « hypocrisie » !

  39. Eric Zemmour, on aime ou on n’aime pas, mais dans son face à face d’une demi-heure tous les soirs sur CNews, il a le mérite de faire ressortir la substantifique moelle de ses invités.
    C’est ainsi que j’ai découvert une personnalité intéressante dans les échanges avec Gaspard Gantzer. Il s’est fort honorablement tiré du test de la « planche à secousses » EZ.
    Je pense qu’il possède tous les atouts lui permettant d’avoir un destin en politique.
    Parisien pure souche contrairement aux parachutées Anne Hidalgo et Rachida Dati, je pense qu’il ferait un excellent maire de Paris. Fonction qui serait pour lui un bon marchepied pour la suite de son parcours politique. Bon vent à lui !

  40. Le treizième mois est pour les nantis qui ont « travaillé » 12 mois. Ceux qui ont fait grève au mois de décembre n’ont logiquement pas droit au treizième mois.

  41. Brexit
    Victoire écrasante des conservateurs et de Boris Johsonn pour les élections à la Chambre des Communes.
    Ils sont fous ces peuples qui ne veulent pas obéir aux ordres des élites et des médias !
    L’Histoire avance malgré tout.
    Félicitations.
    Cordialement.

  42. La retraite, un casse-tête.
    L’immigration, un casse-tête pour l’Europe.
    Ils avouent, peut-être, que le nombre d’arrivées pose problème:
    « Les arrivées via la frontière terrestre avec la Turquie sont également en augmentation depuis 2018. En 2019, plus de 14.000 personnes ont emprunté ce chemin périlleux, selon le HCR. Ce déplacement massif de demandeurs d’asile en France sera le premier depuis la fin du programme européen de «relocalisations» mis en place en 2015, au plus fort de la crise migratoire, visant alors à soulager l’Italie et la Grèce de l’afflux de migrants fuyant la guerre ou la misère. »
    https://www.20minutes.fr/societe/2673339-20191212-france-accueillera-400-demandeurs-asile-arrives-grece
    Nous n’avons plus d’argent pour les retraites mais nous allons sans doute trouver de l’argent pour l’afflux de migrants. 400 qui arrivent de Grèce.
    Pour le moment, ce sont les actifs et les retraités qui paient les aides diverses et variées aux migrants…

  43. @ Mitsahne
    « des syndicats (…) peuvent, sur un simple mot d’ordre, paralyser le pays aussi longtemps qu’ils le veulent aux frais du contribuable qui subit. »
    Mais il faut comprendre que nous ne sommes plus dans le domaine du travail mais dans celui de la politique d’inspiration révolutionnaire.
    « Que vaut-il mieux ? Avoir 18 % des voix, ou être maître de la SNCF, d’EDF et des ports ? »
    Jean-Baptiste Doumeng, surnommé le « milliardaire rouge », le 24 février 1985, sur TF1

  44. Quelle différence de qualité des débats entre C dans l’air où les invités parlent à tour de rôle sans s’interrompre et l’Heure des Pros où tout le monde parle en même temps empêchant ainsi le téléspectateur effaré de comprendre le moindre mot de ce qu’ils essaient de dire.
    Il est vrai que dans C dans l’air ce sont généralement des spécialistes du sujet traité qui sont invités, alors que dans l’Heure des Pros ce sont essentiellement des polémistes généralement bien à droite et qui n’ont de cesse que de débiter leur laïus maintes fois entendu.
    Le seul qui dise des choses cohérentes dans cette émission c’est Gérard Leclerc… enfin quand il peut en placer une, bien sûr !
    PS : je fais exception pour Philippe Bilger qui participe à cette émission tous les mercredis et qui n’est pas toujours à la fête. 🙂

  45. Je m’en vais vérifier si je n’ai pas un diplôme de think tank pour occuper un peu d’espace… Et il nous raconte des retraites de 1 000 € ! alors que l’âge recule pour des carrières complètes et pour des rémunérations au SMIC… Ouf ! Celui qui y sera éligible devra prendre un ticket de Loto il aura sans conteste beaucoup plus de chances de toucher.
    La retraite par points existe depuis belle lurette chez Arrco-Agirc qui ont fondu leurs régimes en 2019 pour ce qui est des complémentaires, la valeur du point vient juste d’être libérée après des années de gel.
    Et comme aujourd’hui c’est bien flou, c’est qu’il y a un gros loup, en même temps, comme dirait Martine.
    https://www.liberation.fr/checknews/2019/12/11/delevoye-n-avait-pas-le-droit-d-exercer-une-activite-professionnelle-en-plus-de-ses-fonctions_1768580

  46. Un KO magistral : la victoire de Boris
    Tous les merdias gauchiasses Borisjohnsonophobes ont pris une gifle cinglante, un camouflet magistral, un flop fiasco monumental de la part de Boris Johnson Superstar.
    A peine remis de leur gueule de bois qui a suivi la victoire de Trump, nos malheureux journalopes sont muets ce matin ; imaginons si Corbyn avait gagné, ce dernier aurait fait la une des PQ gauchiasses : « victoire éclatante » « camouflet cinglant » « gifle magistrale » etc. contre Johnson.
    On a vraiment les journaleux les plus c*ns du monde, consommateurs effrénés de pilules difficiles à avaler.

  47. L’escroc a acheté les policiers en accordant la poursuite du régime spécial à ceux qui ne sont pas sur le terrain.
    D’une manière générale, comme à son habitude, il va lâcher du lest de tous les côtés pour s’en sortir. Il suffira de grossir la dette et d’augmenter encore les impôts – cette fois ça s’appellera des cotisations.
    Nouvelle réforme du droit pénal, dite réforme Delevoye: si on rembourse ce qu’on s’est fait piquer à avoir volé, on ne sera pas poursuivi.
    Lorsque je songe aux centaines de pauvres bougres qui ont été fusillés pour l’exemple pendant la Grande Guerre et réhabilités ensuite, moi, j’en mettrais bien quelques-uns sur un poteau pour l’exemple sans risque de me tromper.

  48. @ Mitsahne | 12 décembre 2019 à 18:02
    Excellent commentaire, brillant résumé de la situation économique, sociale et politique.
    Pinocchio, dit aussi Freluquet 1er, est peut-être la dernière grande catastrophe que connaîtra ce pays qui ne sera plus jamais lui-même.
    Un pays humilié, meurtri, spolié, sans frontières ne peut plus espérer.
    Les barbares et leurs mécènes peupleront cet espace qui aura vécu une grande aventure humaine mais dont sa descendance actuelle aura tout gaspillé.
    Cordialement.
    —————————————————-
    @ sylvain | 13 décembre 2019 à 09:43
    « On a vraiment les journaleux les plus c*ns du monde »
    Ce ne sont plus des journalistes mais des propagandistes des désirs du pouvoir central qui lui-même est piloté par des volontés obscures qui lui donnent des ordres depuis la France et l’étranger.

  49. Étrangement, les salariés d’EDF sont particulièrement discrets dans le mouvement. Ils ont pourtant, eux aussi, un régime particulier de retraite enviable. Nulle coupure de courant, nulle baisse de production, alors qu’il serait facile d’étendre le conflit à l’ensemble du pays sans difficulté plutôt que de le cantonner aux seuls transports en commun. On peut se demander si cette entreprise n’a pas déjà reçu des assurances pour éviter que le conflit ne prenne une forme beaucoup plus substantielle… et fatale pour le projet gouvernemental.

  50. @ Mary Preud’homme
    « Néanmoins, d’après une intervenante de ce blog, il semblerait que je doive remercier et être reconnaissante à l’égard de ces gens qui ont pourri ma vie durant plusieurs décades afin prétendument de sauver ma retraite ! »
    Vous savez bien que ces gens-là se moquent comme de l’an quarante de votre retraite, de la mienne et de celle de quelques autres millions de Français.
    Ce qui les intéresse – en plus de créer de l’agitation pour l’agitation – est l’accroissement de leur panier de privilèges délirants, retraite comprise.
    Et dans un pays où l’on nous rebat les oreilles avec des expressions comme « égalité », « justice sociale » etc., ce sont en fait les fourmis pauvres, qui ont réellement cotisé sou après sou pendant des années, qui doivent assurer le bien-être des cigales riches, y compris quand ces dernières profitent (au mauvais sens du terme) de leur retraite plusieurs années avant elles…
    Nous marchons sur la tête.

  51. @ Tissot | 13 décembre 2019 à 10:42
    « Nulle coupure de courant, nulle baisse de production, alors qu’il serait facile d’étendre le conflit à l’ensemble du pays sans difficulté plutôt que de le cantonner aux seuls transports en commun. »
    Vous avez dit pas de coupures de courant ?
    Attendons les résultats de l’enquête…

  52. @ Mitsahne
    Chacun pour soi et Dieu pour personne.
    ——————————————————————
    @ Lucky look
    « Ce ne sont plus des journalistes mais des propagandistes des désirs du pouvoir central »
    Ce n’est plus du journalisme en effet, c’est de la propagande d’Etat et ce avant les élections présidentielles, ils étaient déjà tous pro-Macron…
    Ces élections présidentielles étaient pipées dès le départ.
    Heureusement, Boris Johnson a donné la parole à ses citoyens et ils lui ont répondu favorablement.
    Enfin, un homme politique qui tient compte de SES citoyens, qui leur donne la parole et qui les respecte.
    La Grande-Bretagne nous montre la voie à suivre. Les citoyens doivent reprendre le contrôle de leurs nations respectives.

  53. @ Achille | 13 décembre 2019 à 09:34
    Vous avez raison, à C dans l’air, chacun attend que l’autre ait terminé pour placer son petit mot, à tel point que le déroulement du dialogue paraît avoir été préparé dans les coulisses. Aucune rivalité, aucune dissension, mais une juxtaposition convergente de réflexions. La maîtresse des lieux est vigilante et impliquée ; elle connaît d’avance les réponses et orchestre leur succession sans rebondir sur l’information ou l’idée inattendues qui auraient pu donner une autre tournure aux conclusions auxquelles l’équipe veut faire parvenir l’auditeur. Tout est bien découpé, on sait où l’on va. L’ensemble est de bonne tenue, mais ne fait pas vibrer les neurones.

  54. @ sylvain
    Un KO magistral : la victoire de Boris
    Au suivant… comme le chantait Jacques Brel.
    Espérons que d’autres pays, à présent, vont vouloir reprendre le contrôle de leur avenir et de leur destin au lieu de se faire broyer par les instances européennes, aux ordres de l’Allemagne bien souvent.
    Wait and see…
    Ce Boris Johnson a un petit air de Winston Churchill. Le même sourire flegmatique…

  55. Il me souvient que dans un organisme de concertation nationale, un ministre, sur question posée par un membre, avait répondu que « le problème est un bâton mer*eux. Il faudra bien que quelqu’un en prenne un bout ». Et il avait mis le sujet de la retraite à l’ordre du jour de la prochaine session. Nous étions en 2001, sous le règne de monsieur Jospin, Premier ministre. Vint l’année 2002, année d’élections présidentielles, et le bâton resta dans son état initial…
    Quant au commentaire de votre billet, Monsieur Bilger, je rejoins en grande part celui de genau | 12 décembre 2019 à 11:55. En effet, la gestion du dossier des retraites par la triplette Macron-Philippe-Delevoye a été et reste calamiteuse.
    Tout d’abord, la référence constante aux « engagements de campagne » de monsieur Macron est prise en défaut par le « coup de l’âge-pivot », devenu point d’équilibre, à 64 ans qui n’est rien d’autre qu’un renoncement à sa promesse de ne pas toucher à l’âge de départ de la retraite fixé à 62 ans.
    Ensuite, monsieur Philippe s’est montré incapable de mener une vraie concertation, ce pendant deux ans… Pour sortir du chapeau une réforme qui ne reprend qu’à la marge les propositions des syndicats, notamment la CFDT, l’UNSA ou la CGC. Car les mesures annoncées, si elles semblent favoriser ceux qui ont une carrière plate proche du SMIC ou d’entrée dans une fonction élevée et bien rémunérée, défavorise notamment les cadres qui poursuivent une carrière ascendante en commençant bas dans la hiérarchie pour finir dans des fonctions de responsabilité élevées et bien rémunérées, tout comme les enseignants pour lesquels la découverte de leur pénalisation semble très récente alors que le gouvernement travaille sur ce projet depuis plus de deux ans ! Nos élites sont effectivement particulièrement douées pour analyser et traiter les problèmes et les réformes…
    Enfin, le haut-commissaire Delevoye. Il semble ne plus être bien en cour à présent, avec les dernières casseroles révélées et attachées à ses basques et qui plombent sa crédibilité sur ce dossier.
    A son sujet, il est fort intéressant de se reporter à l’excellent éditorial de Natacha Polony dans Marianne du 6 au 12 décembre:
    « En l’occurrence, l’ancien ministre de Jacques Chirac, devenu, par la grâce de l’amnésie politique, une incarnation de la conscience sociale, s’exprimait vendredi 29 novembre devant un parterre de jeunes de Créteil pour défendre sa réforme. « La démographie européenne et son vieillissement font que, si on veut garder le même nombre d’actifs dans la machine économique, il va falloir 50 millions de populations entre guillemets “étrangères” pour équilibrer la population active en 2050 en Europe. » Puisqu’on est à Créteil, et que le public est largement issu de l’immigration, le brillant orateur pousse un peu le raisonnement : « Plus un politique n’est capable de parler d’immigration, déplore-t-il, parce que tout le monde s’hystérise. On est dans un moment très malsain de notre démocratie où on cherche à jeter en bouc émissaire : hier c’était le juif aujourd’hui c’est le musulman, après-demain ça sera encore un autre. »
    […] Et puis il y a ces phrases. Sur les musulmans et les juifs, sur l’« hystérie » autour de l’immigration. Tout immigrant, donc, est un musulman. C’est acquis. Et dire cela devant des jeunes de Créteil, c’est leur suggérer «je parle de vos frères, je me préoccupe de vous ». C’est leur dire aussi « vos parents, qui sont venus en France, comme ces gens qui y viendront encore, le font à notre demande. C’est nous qui vous sommes redevables et qui le serons toujours. Or, non seulement nous n’en avons pas assez conscience, nous ne battons pas notre coulpe, mais nous discriminons les musulmans de façon atroce ». Juif des années 1940, cela signifie pogroms, humiliations, risque de mort. Nous sommes abominables. « Nous », bien sûr, face à « vous », face à « eux », « les musulmans ». Car c’est bien le clivage qui se dessine en creux. Et, derrière ces discours bassement racoleurs, on découvre la négation absolue de l’idéal universaliste, qui veut que tout citoyen appartienne à la communauté politique, quelle que soit sa religion. Négation absolue de l’idée même d’intégration, que l’on rend impossible par l’inversion du sentiment de gratitude entre celui qui accueille et celui qui est accueilli. »
    On pourra utilement compléter cette analyse par le traitement juridique qu’en fait Régis de Castelnau
    https://www.vududroit.com/2019/12/jean-paul-delevoye-petits-et-gros-arrangement-du-benevoleur/
    Quand on mène, non pas une négociation, mais une pseudo-concertation sur ces bases, comment peut-on être surpris de la chienlit qui en résulte, quel que soit le bien-fondé de certaines mesures ? Avec toujours en filigrane que le but à atteindre est de baisser les pensions de retraite dont le montant moyen chez notre voisin et modèle est particulièrement bas
    https://www.la-croix.com/Monde/Europe/En-Allemagne-retraites-sont-grands-oublies-annees-Merkel-2017-08-30-1200872918
    Sur la situation de la France, Maxime Tandonnet a fait une excellente analyse dans un article très court intitulé « l’étrange aveuglement », celui dont est atteinte notre classe dirigeante. Il écrit en conclusion : « Il traduit l’effondrement d’une démocratie quand la vanité narcissique écrase la souveraineté parlementaire et le débat public qui devrait se dérouler en toute transparence devant une Assemblée nationale et un Sénat. Ce mouvement est politique autant que social. « Désastre annoncé – la France roule à l’abîme – pouvait-on prévoir dès juin 2017, en pleine euphorie béate du « nouveau monde ». Aujourd’hui, elle se trouve vraiment au bord de l’abîme. Et l’aveuglement de la classe dirigeante, face à l’évidence, fait froid dans le dos. »
    https://maximetandonnet.wordpress.com/2019/12/10/letrange-aveuglement/
    Quant au fond, sur la critique et la disparition programmée des « régimes spéciaux », sans doute n’est-il pas inutile de lire ce qu’en pense Descartes sur son blog : http://descartes-blog.fr/2019/12/12/pourquoi-il-faut-garder-les-regimes-speciaux/
    Le problème reste que nos dirigeants font uniquement de la com en matière de réforme comme de gouvernance. Mais la population n’est plus dupe des éléments de langage qui lui sont dispensés à longueur de médias audiovisuels comme de presse écrite.

  56. Dans le temps la solidarité était l’affaire de la famille. Les actifs de la famille consacraient un certain temps pour, avec le fruit de ce travail, subvenir aux besoin de celui qui aujourd’hui dans notre société est appelé le retraité, depuis que cette solidarité est devenue le pré carré de l’État.
    C’est-à-dire que ce sont tous les actifs de la nation qui offrent une partie de leur temps de production pour subvenir aux besoins de ces retraités qui, dans la masse des consommations nationales, en retire une part : il se dit que c’est 14 %. C’est-à-dire équivalant à 14 % du temps de production de tous les actifs.
    Ainsi au final dans sa vie active l’actif cède 14 % de son temps en faveur des retraités dans l’espoir que cet actif, une fois devenu retraité récupère, des actifs du moment, les 14% de temps qu’il avait cédé.
    Il y a donc deux équations à résoudre
    1° quel temps d’activité faut-il pour récupérer ces 14 % cédés en fonction du temps à la retraite de celui qui a travaillé un temps légalisé la semaine, un nombre de semaine légalisé et un nombre d’années légalisés, sachant que la retraite se prend à un âge légalisé et que la durée de vie est de 82 ans
    2° comment faire quand les 14 % du temps cédé durant la période d’activité sont insuffisants à nourrir le retraité ?
    Vous conviendrez que résoudre ces deux équations par une seule c’est quasi impossible.
    Il faut donc régler la première avant de se poser la seconde.
    Aujourd’hui nous avons un système complexe basé sur la cotisation : ne faudrait-il pas abandonner cette notion qui consiste à ajouter à la valeur ajoutée du travail une autre valeur ajoutée dite sociétale ?
    D’autant que cette cotisation, au final, se trouve dans le prix des choses ; car cette cotisation qui par définition est une soustraction qui s’ajoute au prix des choses : c’est un manque de logique.
    Donc la logique voudrait et ce que nous faisons sans le dire, qu’aux valeurs ajoutées des actifs, s’ajoute une valeur ajoutée sociétale qui permet de donner des revenus aux inactifs, chômage, malade, handicapé, retraité, et ainsi avoir le prix des choses qui se répartissent entre les rétributions des actifs et les attributions aux inactifs dont : 14 % de la consommation nationale pour les retraités.
    Aujourd’hui on dit que le revenu moyen d’un actif est de 2 250 euros et sera plus tard un retraité qui s’il touche comme aujourd’hui une moyenne de 1 660 E encaisse 74 % des revenus d’un actif.
    Un actif qui travaille 165 trimestres 41, 25 ans ou 660 mois consacre 14 % de son temps pour les retraités c’est 92,4 mois il doit donc s’attendre de récupérer cet équivalent sur vongt ans soit 4,62 mois par an 4,62/12 = 38,5 %. S’il en touche 74 % c’est que nous avons 74/38,5= 1,92 actif pour 1 retraité pour être en équilibre et statistiquement nous avons un rapport de 1,7 nous sommes donc en déficit actuellement de 13 % donc devoir baiser le revenu moyen des retraités de 215 E par mois ou prélever sur les actifs 126,5 E moyens par an. Ou bien augmenter l’âge de la retraite de 4,8 % deux ans: c’est-à-dire passer de 62 à 64. Hors l’aspect social des retraités dans la pauvreté.
    Si aujourd’hui il se dit que la dépense des retraites est de 14 % du PIB soit 320 milliards à raison de 20 000 Emoyens c’est que nous avons 16 millions de retraités à taux plein. Nous en comptabilisons 14.3 millions. Ecart 12% ??
    En aparté, notons au passage que les retraités qui n’avaient droit qu’à 38 % du revenus des actifs profite de ceux qui ont financés et qui ne sont pas arrivés à la retraite ou en en ont profité peu longtemps. Alors qu’à mon sens cette part devrait alors aller en partie vers ceux en manque d’attributions de retraite.
    Pour 25,5 millions actifs à taux plein, hors chômeurs, malades autres inactifs, notre total de revenu des actifs est, en fonction des moyennes ci-dessus, de 574 milliards. Quelle doit être la cotisation de ces actifs qui encaissent 574 milliards pour trouver le financement de 320 milliards de retraites ?
    Ne voyez-vous pas le ridicule de vouloir à tout prix faire croire que la retraite est financée par des cotisations ? Alors que notre vie sociétale est celle qui veut que 14 % de la production nationale soit utilisée par les retraités ?
    Donc que les actifs offrent 14 % de leurs productions donc aussi 14 % de leur temps d’activité pour financer les temps d’inactivité des retraités, si le rapport actif et retraité est de 1,9.
    Dans la réalité de notre vie en société pour satisfaire les besoins de tous, nous utilisons la valeur ajoutée des actifs 25,5 millions en moyenne 27 000 /an 574 milliards nous y ajoutons la valeur ajoutée sociétale pour les retraités, 320 milliards, la valeur ajoutée sociétale pour les chômeurs, les malades etc. pour qu’en finalité chacun des actifs et chacun des inactifs aient des droits de consommer une partie de la consommation nationale où nos importations ne sont là que pour remplacer les exportations que nos actifs produisent. Alors que viennent faire dans cette réalité : la cotisation retraite ou la cotisation chômage ?
    Sachant que statistiquement nos actifs produisent 100 % de nos consommations nationales qu’ils en consomment 54 % et en laissent 46 % aux divers inactifs ; puis, les actifs et inactifs consomment leurs parts ; en 55 % en usage familial 13 % en usage mutuel et 32 % en usage collectif.
    Sachant qu’aujourd’hui les actifs tous confondus encaissent 746 milliards et les inactifs 581 milliards soit au total 1 327 milliards ne savons-nous pas partager cette somme pour obtenir le partage de notre consommation nationale, sans besoin de cotisations, impôts, charges, taxes qui nous font monter notre PIB à 2 262 milliards de façon à ce que personne ne sache comment, alors qu’avec un PIB de 1 327 milliards nous savons le faire avec seulement des rétributions pour actifs, des attributions pour inactifs, des contributions des actifs et inactifs, à partir de leurs rétributions et leurs attributions, pour accéder à leurs consommations mutuelles ou leurs consommations collectives.
    Puis pour tenir compte des écarts de captation de progrès de la société, entre ménage, nous n’ayons plus d’impôts qui pénalisent les plus riches à remplacer par une demande de satisfaire une solidarité entre ménages aisés envers les ménages en difficultés conjoncturelles par un transfert de 11 % des droits de consommer à usage familial, pour les usages familiaux des moins aisés qui, recevant cela, doivent admettre que, dans des associations, ils ont le devoir d’apporter aux autres, bénévolement, ce dont certains ont besoin et ainsi faire preuve de solidarité, après avoir profité de la solidarité des autres.
    Il nous faut repenser notre économie pour qu’elle soit le reflet de la réalité de notre vie sociétale dans la nation suivant un principe capable d’être compris en deux heures.
    Comprendre ; que la production des uns devient la consommation des autres.
    Ce qui oblige chacun à travailler autant pour les autres que les autres travaillent pour lui, ce qui revient à ce que chacun produise l’équivalent, pendant ses temps d’activité que ce qu’il consommera pendant ses temps d’activité et ses temps d’inactivité, puis, successivement, en deux heures avoir fait le tour de tous nos principes de vie en société que chacun peut observer mais ne l’a pas fait, pour ne pas avoir regardé en face la réalité, mais regardé au travers des verres déformants que sont leurs savoirs issus d’un formatage de notre Éducation nationale.
    Il faut réapprendre à regarder en face ce que notre vie sociétale nous enseigne, en lieu et place de ce que votre formatage vous dicte.
    Mais qui a deux heures à perdre ?
    Personnellement je n’en ai trouvé aucun.

  57. hameau dans les nuages

    @ Tissot | 13 décembre 2019 à 10:42
    Détrompez-vous:
    https://actu.fr/societe/ariege-plus-11-000-foyers-ont-ete-prives-delectricite-acte-sabotage-selon-prefecture_30137012.html
    Cela confirme, bien que je ne sois pas en Ariège, une discussion en plein air à laquelle j’ai assisté. Une dame tout feu tout flammes expliquant qu’en cas d’échec sur la négociation sur la retraite, des gens étaient prêts à agir. Vu le caractère déluré de la personne, la casquette à la gavroche sur la tête et le pendentif à l’oreille, nous avons écouté sans mot dire pour ne pas la contrarier… Comme quoi…

  58. Une réaction au titre « Grandeur du petit peuple », qui fait un peu apologie des Hobbits, et une question sur l’agenda 2022 : sachant que la lettre suivante a été écrite en 1700 par un équivalent (mitré) de Michel Onfray, la prochaine révolution surviendra-t-elle avant 2108 ?
    « Cependant vos peuples, qui ont été jusqu’ici si passionnés pour vous, meurent de faim. La culture des terres est presque abandonnée ; les villes et la campagne se dépeuplent ; tous les métiers languissent et ne nourrissent plus les ouvriers. Tout commerce est anéanti. La France entière n’est plus qu’un grand hôpital désolé et sans provision. Les magistrats sont avilis et épuisés. Vous êtes importuné de la foule des gens qui demandent et qui murmurent. C’est vous-même, Sire, qui vous êtes attiré tous ces embarras ; car, tout le royaume ayant été ruiné, vous avez tout entre vos mains, et personne ne peut plus vivre que de vos dons […]
    Le peuple même qui vous a tant aimé, qui a eu tant de confiance en vous, commence à perdre l’amitié, la confiance, et même le respect […] Il est plein d’aigreur et de désespoir. La sédition s’allume peu à peu de toutes parts. Ils croient que vous n’avez aucune pitié de leurs maux, que vous n’aimez que votre autorité et votre gloire. Les émotions populaires qui étaient inconnues depuis si longtemps deviennent fréquentes. Paris même, si près de vous, n’en est pas exempt. Les magistrats sont contraints de tolérer l’insolence des mutins et de faire couler sous main quelque monnaie pour les apaiser ; ainsi on paie ceux qu’il faudrait punir. Vous êtes réduit à la honteuse et déplorable extrémité, ou de laisser la sédition impunie, et de l’accroître par cette impunité, ou de faire massacrer avec inhumanité des peuples que vous mettez au désespoir, en leur arrachant, par vos impôts, le pain qu’ils tâchent de gagner à la sueur de leurs visages.
    Mais, pendant qu’ils manquent de pain, vous manquez vous-même d’argent, et vous ne voulez pas voir l’extrémité où vous êtes réduit… »

  59. Aphatie et Canteloup
    Aphatie, la gôche imbue de sa personne et qui ne pense, au fond, qu’à garder sa place au soleil… Ce n’est pas du journalisme, c’est de la propagande d’Etat. Une propagande d’Etat qui fonctionne à plein régime et qui carburait déjà à fond les manettes pour faire élire Macron à l’élection présidentielle.
    Canteloup fait de même en brocardant Eric Zemmour. Il faut bien assurer son salaire de soi-disant humoriste. Je l’aimais mieux avant… Depuis, il a perdu son esprit frondeur pour entrer dans le moule macrongnien-gnien ou macron-gnangnan.
    Aphatie et Canteloup, deux types vulgaires et pas futés mais qui pensent à leurs fins de mois….
    Il faut faire rentrer du foin dans l’écurie (Canteloup aime l’équitation) !
    https://www.valeursactuelles.com/politique/la-violente-charge-daphatie-contre-eric-zemmour-cest-un-cochon-de-la-pensee-113854
    Aphatie, un « journaleux » parmi tant d’autres ; contre Eric Zemmour, il dit : « c’est un cochon de la pensée »… A-t-il seulement écouté une fois E. Zemmour ? Même si on n’est pas d’accord sur tout, il faut convenir qu’E. Zemmour amène de l’air frais et un autre discours que la pensée unique totalitaire qu’on nous assène depuis que Macron fait de la politique. Poutine doit en rêver d’avoir des médias aussi lèche-bottes !
    Aphatie, un « journaleux » vulgaire… Il le démontre tout seul.

  60. @ sylvain | 13 décembre 2019 à 09:43
    « (…) nos malheureux journalopes sont muets ce matin ; imaginons si Corbyn avait gagné, ce dernier aurait fait la une des PQ gauchiasses : « victoire éclatante » « camouflet cinglant » « gifle magistrale » etc. contre Johnson. »
    Le mensonge, tout comme la vulgarité vous sont consubstantiels.
    Le Monde « Le Triomphe de Boris Johnson »
    Libération « Boris Johnson triomphe, le Labour s’effondre et le Brexit est presque là »
    Ouest France « Boris Johnson consacré par les législatives »
    Le Dauphiné Libéré « Législatives : Johnson triomphe, le Brexit réalisé « à temps » le 31 janvier »
    France Info « Les quatre enseignements des législatives, après la victoire écrasante de Boris Johnson »
    Etc.
    Vous en voulez d’autres ? (figure de rhétorique, surtout ne me répondez pas).

  61. Pour mémoire :
    Augmentation de 6 à 8 % de l’électricité en 2019 et les hausses des assurances viennent de tomber : 10 % d’augmentation sur les véhicules et les habitations. Mais Macron décrète qu’il n’y pas d’inflation – pour mémoire Air France a multiplié ses prix par deux sur les longs courriers en 2019.
    Tout cela est évidement de la faute des retraités et de la CSG non déductible.
    L’Europe nous vole 8 à 10 % du budget national chaque année, sortons de l’Europe et n’acceptons plus les double ou triple nationalités (qui sont un repaire trop commode pour les escroqueries) !
    Ne vendons plus nos entreprises à des consortiums étrangers, réduisons les dépenses de l’Etat, rapatrions nos militaires, empêchons les cumuls de fonctions, supprimons le Sénat et le Conseil économique et social (tous les deux inutiles), réduisons le nombre de ministres (au même nombre qu’en Allemagne), débarrassons-nous des Hautes autorités (qui servent à placer les copains-coquins). Battons-nous pour interdire la hausse des taxes foncières et l’accroissement des autres taxes et limitons les salaires des PDG (l’affaire Carlos Ghosn est une honte internationale).
    Il faut se réveiller pour notre bien à tous.

  62. Les réformes sur l’âge de la retraite et sur l’assainissement des dépenses publiques ont été accomplies depuis bien longtemps chez nos voisins, il serait temps de s’en apercevoir, mais l’ouverture des beaufs sur le monde extérieur reste très faible.
    Il suffit en effet de voyager un peu pour se rendre compte qu’avec tous les amortisseurs sociaux gommant les « inégalités », le France est véritablement privilégiée. Ainsi « les 10 % les plus aisés (5 939 euros par mois) touchent 21 fois plus que les 10 % les plus modestes (281 euros). Une fois les impôts retirés de ces revenus et les prestations sociales versées, les écarts se réduisent très nettement : le rapport entre les niveaux de vie des 20 % les plus riches et des 20 % les plus modestes tombe à quatre.
    https://www.inegalites.fr/Impots-et-prestations-sociales-reduisent-les-inegalites-de-revenus-de-moitie?id_theme=15)
    Les inégalités que la majorité des Français veut diminuer existent singulièrement entre les régimes du privé et ceux du public: cela a été dit cent fois mais retenir les 6 derniers mois de traitement chez les fonctionnaires au lieu de 25 ans pour les salariés du privé constitue un énorme avantage. De plus leurs cotisations retraite sont trop faibles et restent majoritairement imputées sur le budget de l’Etat.
    Du côté de la SNCF et de la RATP même constat: les contribuables payent le déficit de régimes les favorisant outrageusement. Du reste, si les journalistes voulaient faire leur travail il y a une piste intéressante: que font les ratépistes roulants et les conducteurs SNCF une fois à la retraite ? Je vous le donne en mille: une grande partie travaille… donc ils ne sont pas fatigués !!
    Donc, vous l’avez compris, il faut réformer en augmentant l’âge de départ à la retraite en suivant l’exemple de nos collègues européens: 67 ans en Allemagne en 2030, 67 ans en Espagne en 2027, 66 ans en Italie, 66 ans au Portugal, 69 ans en Suède, 66 ans au Royaume-Uni…
    Le système universel choisi n’est pas bon car il exclut la capitalisation et correspond à la vision communiste des années d’après-guerre: je ne veux voir qu’une tête et l’Etat sait mieux que les individus comment utiliser l’argent gagné !
    C’est une vision typique de l’énarchie qui mène notre pays là où il se trouve (cf Mitsahne 12 décembre 18h02).
    Mais même si ce système n’est pas optimum et même si la communication du gouvernement a été désastreuse il est impératif de tordre les bras des communistes tatoués, piercés et bagués de SUD Rail et de la CGT aux délicates senteurs de merguez et de Ricard !!

  63. @ Denis Monod-Broca
    Parce que l’UE et ceux qui l’ont fait élire le lui demandent. Tout simplement. Macron n’est qu’une marionnette affublée de profiteurs dénués de talent et pétris de suffisance, comme leur maître.

  64. On parle, on dit des choses très savantes (pas moi, hélas) on râle mais les ENA n’en ont strictement rien à faire, puisque c’est eux qui gouvernent.
    Le simple leur est étranger, l’exemple inaudible, l’opinion fondée, calembredaine, l’avis motivé, foutaise, l’opinion argumentée, nulle. Seule compte la doxa administrative, même s’il s’agit d’un recours à des tiers étrangers. Impossible de panacher, de faire dans l’équilibre, non, il faut que l’Etat voie tout, fasse tout, décide de tout, même de ce qu’on doit manger.
    Alors, pour résister sans gloire, au lieu de courber l’échine, il faut picoler, détester l’Islam et le combattre, plus que ce que les médias étouffent, etc.
    Qui ne sent pas qu’au nom du nombre souhaité pour faire tourner le « toujours plus », nos fonctionnaires ne savent plus réfléchir ; ils raisonnent Sauvy, exclusion et ricanement.
    Le bonheur n’existe pas, la perpétuation non plus, tout est susceptible de s’effondrer, et nous nous effondrerons comme les Incas qui avaient une civilisation semblable à la nôtre, extrêmement rigide et où l’oubli était puni de mort par écrasement entre deux rochers. Chez nous, heureusement c’est le contraire, on recommande l’oubli et on punit la mémoire historique, comme en Chine et en URSS.

  65. Quand M. Onfray se rend compte que c’est la politique du chacun pour soi, avec toute sa violence, qui dirige le monde. Un grand naïf, finalement, M. Onfray ?!
    « Humain, trop humain ! ». Décidément, je préfère Sylvain Tesson ou encore Frédéric Schiffter.
    « Pour ces néo-barbares libéraux, il faut isoler les individus, atomiser la société, fragmenter les communautés, empêcher les solidarités, abolir les aides et les entraides. Ces gens-là retirent la Fraternité de la devise républicaine après avoir également soustrait l’Egalité devant le droit et la loi, on sait en effet qu’au tribunal il vaut mieux être puissant que misérable, en même temps qu’ils ne reconnaissent plus à la Liberté qu’une seule définition: permettre au plus fort de nuire au plus faible, au plus riche de détruire le plus pauvre, au plus puissant de mépriser le plus misérable, au plus gros poisson de manger les plus petits. » M. Onfray
    https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/philosophie-de-la-greve?mode=text
    Eh oui, « l’homme est un loup pour l’homme ». La macronie et les macroniens nous le prouvent chaque jour un peu plus… Pas étonnant qu’ils ne nous fassent pas rêver !

  66. @ Lucky look | 13 décembre 2019 à 15:08
    « limitons les salaires des PDG (l’affaire Carlos Ghosn est une honte internationale). Il faut se réveiller pour notre bien à tous. »
    Ce n’est pas en se réveillant que nos rêves deviennent spontanément des réalités.
    Vous savez que le classement PISA vient de sortir nous n’y tenons pas la place que le siècle des Lumières aurait permis que nous tenions et notamment seuls 9 % de nos ados savent faire la différence entre un fait et un opinion.
    Certes les adultes savent faire la différence est-ce pour autant qu’ils sachent en faire un bon usage ?
    Voyons cela
    Le pauvre est celui qui manque de rétributions et d’attributions est un fait.
    Le riche est celui qui cumule des rétributions et des attributions est un fait.
    Le pauvre est pauvre parce que le riche est riche : est-ce un fait ou un opinion ?
    Je crains que bien des plus de 15 ans prennent ceci pour un fait; donc ne sachent faire la différence. Savoir définir ce qu’est un fait ou un opinion ne leur suffit pas pour trancher entre ce qui est un fait ou un opinion.
    Le savoir ne peut se dispenser du comprendre, au point que notre Éducation nationale peut inventer des savoirs, à savoir, pour donner des illusions de comprendre, en faisant de ces savoirs : des préjugés qui ne demandent plus d’être remis en question. Nous venons de le voir avec tous ces savoirs acquis à force de répétions qui sont considérés comme savoirs inattaquables : par exemple :
    le riche s’enrichit sur le dos du pauvre.
    le patron s’enrichit sur le dos des ouvriers.
    Nous n’avons ici que deux opinions et non deux faits comme majoritairement il est cru. Passer de deux opinions à deux faits c’est savoir pourquoi :
    le pauvre manque de rétributions ou d’attributions. Et comment rectifier ce manque s’il est injuste et conjoncturel.
    Le riche cumule des rétributions et des attributions et savoir comment rectifier ce cumul s’il est injuste envers l’intérêt général ou au contraire peut servir à l’intérêt général.
    Prenons par exemple :
    un capitaine, à la tête de la fabrication annuelle de 5 millions de véhicules avec ses 500 000 esclaves, vole ces derniers de 17 millions d’Euros. Tous s’offusquent. N’avons-nous pas affaire à un préjugé ?
    Pensez-vous qu’il vole chacun de ses ouvriers de 34 € par an ou 2,83 € par mois ? (chiffre dans le cas où ce capitaine serait à 100 % bénévole). Alors, dans ce cas, ces ouvriers ne voleraient-ils pas, à leur tour, ceux des concessions et des sous-traitants qui n’en profiteraient pas ?
    Eh bien non, puisque c’est celui qui paye qui est volé, le consommateur volé de 3,4 € quand il a fait l’acquisition de son véhicule neuf.
    Quel choix allez-vous faire: celui de donner 17 millions, 34 € aux 500 000 ouvriers ou 3,4 € aux 5 millions de consommateurs ? Vous faites votre choix et moi, je fais le mien, avec pour critère de chercher celui des choix qui est le plus profitable à la vie sociétale de notre nation, je choisis l’intérêt général. Et répond aux questions suivantes :
    Parmi ces trois choix lequel est le plus favorable
    pour prélever le plus d’attributions destinées aux inactifs, le plus de contributions pour nos consommations mutuelles ou collectives, le plus de contributions pour nos transferts entre ménages.
    Pour, avec ces rétributions, il soit mis en jeu une chaîne de production (ruissellement) plus qualitative, partant d’une faible productivité et haute qualification, jusqu’à une production de productivité semblable au travail à la chaîne, si ce n’est issu des importations : c’est-à-dire, l’effet de ruissellement qui permet de faire appel au plus grand nombre d’actifs dont une grande partie ne peut produire pour ceux qui, après prélèvement ne disposeraient que de quelques euros en plus dans l’année ?
    Je vous laisse juger. Mais n’oubliez jamais qu’un flux de monnaie est dynamique, mais ne dynamise pas de la même manière en fonction de l’usage qui en est fait.

  67. « Victoire… Défaite… ces mots-là n’ont point de sens. La vie est en dessous de ces images, et déjà prépare de nouvelles images. Une victoire affaiblit un peuple, une défaite en réveille un autre. La défaite qu’à subie Rivière* est peut-être un engagement qui rapproche la vraie victoire. L’événement en marche compte seul. »
    Ceci est un extrait de la conclusion de « Vol de nuit » de Saint-Exupéry.
    C’est effectivement de cette façon qu’il faut lire les événements, et pas seulement ceux que nous vivons.
    Mais parlons de ceux d’aujourd’hui, c’est notre sujet.
    On peut en faire plusieurs lectures, voici la mienne.
    La victoire éclatante de Boris Johnson, précédée de celle de Trump.
    La jacquerie interminable des Gilets jaunes.
    Le mouvement actuel contre une réforme des retraites qui évidemment ne pourra jamais contenter tout le monde, du grand-père au petit-fils, mais qui traduit l’état d’exaspération de la population.
    Les sondages étonnamment favorables à Marine Le Pen.
    La montée en puissance de la Chine ouverte dans ses conquêtes commerciales, mais fermée sur les importations.
    La volonté de la Russie de redevenir un élément important du concert des nations, tout en se moquant des règles internationales, par la mainmise sur la Crimée,
    Erdogan nouveau sultan, et on pourrait citer d’autres aspects non politiquement corrects.
    Tout cela est le signal du crépuscule des bobos mondialisés, des élites de nulle part, qui sont poussées vers la sortie par les peuples de quelque part.
    Évidemment ce crépuscule durera encore un peu de temps, trop longtemps de toutes façons, mais le monde mondialisé, si je puis dire, est fini sous cette forme.
    Lui qui se voulait le nouveau monde, vit sa fin chaotique avec, à chaque défaite des peuples, une nouvelle victoire de ceux-ci.
    Trois ans pour faire acter par les élites mondialisées un Brexit voulu par le peuple qui finit par avoir le dernier mot.
    Encore une fois la Grande-Bretagne nous donne l’exemple à suivre, une démocratie contre vents et marées anonymes.
    Il est probable que la réforme voulue par Macron finisse par l’emporter, parce que la pression de Bruxelles et la réalité économique l’imposeront.
    Mais la volonté politique d’en finir avec une vision universelle et indifférenciée des hommes, et son corollaire, une économie au service de la seule finance, cette volonté-là, l’emportera.
    Il se développe sous les yeux des bobos qui dirigent l’UE, un monde pluriel qu’ils ne veulent pas voir.

  68. La panthère des neiges…
    « Les trois instances – foi révolutionnaire, espérance messianique, arraisonnement technologique – cachaient derrière le discours du salut une indifférence profonde au présent. Pire ! Elles nous épargnaient de nous conduire noblement, ici et maintenant, nous économisaient de ménager ce qui tenait encore debout…
    Nous étions nombreux, dans les grottes et dans les villes, à ne pas désirer un monde augmenté, mais un monde célébré dans son juste partage, patrie de sa seule gloire ». Sylvain Tesson (la Panthère des neiges)
    S. Tesson explique aussi, dans son livre, que nous devrions maîtriser cette démographie exubérante qui va tous nous emmener un peu plus vite dans le mur…
    Les soi-disant écolos ne signalent jamais cette évidence…

  69. @ sylvain de 9:43
    Au milieu des décombres du journalisme français, il faudra également retenir le nom de Patrick Martin-Genier, professeur à Sciences Po Paris, « spécialiste des relations internationales et du Royaume-Uni » (sic).
    Il aura envahi les plateaux de télévision et de radio pour démolir Boris Johnson et le Brexit depuis 2017. Une sorte de Philippe Henriot de Radio Paris ou pour les initiés, Jean Hérold-Paquis… tous deux arrachés à notre affection en 1945, l’un au fort de Châtillon, l’autre exécuté par la Résistance.
    Cet éminent professeur se sera fourré le doigt dans l’œil jusqu’au genou depuis 2017, et il enseigne à Sciences Po…
    http://www.leparisien.fr/international/royaume-uni-on-va-aller-rapidement-vers-une-dissolution-du-parlement-22-07-2019-8121264.php
    (Jamais trop tard pour lire Marc Roche, journaliste français, « Le Brexit va réussir »)

  70. Match nul ! Aussi nul que possible. Réduction du PIB, mise en danger de dizaines de milliers d’entreprises, exaspération des usagers, fatigue et morosité généralisées, absence de véritable concertation à l’instar des pratiques des pays voisins, qui peut se vanter d’une victoire, sinon, s’ils parviennent à leurs fins, les archéo-communistes qui soutiennent les régimes spéciaux ?
    On ne peut qu’être choqué par ces notions de victoire ou de défaite quand il s’agit de l’intérêt supérieur de la nation, donc du peuple français tout entier et pas seulement de quelques-uns.
    A la fin, il y aura un responsable: celui qui a dit: « Le chef, c’est moi. » Car la cheffitude, c’est rude ! Cela ne supporte pas l’échec. Le drame, c’est que nous en subirons tous les conséquences.
    Arrêtons le match. Les notions de victoire et de défaite sont grotesques.

  71. @ Lucky look
    « Augmentation de 6 à 8 % de l’électricité en 2019 et les hausses des assurances viennent de tomber : 10 % d’augmentation sur les véhicules et les habitations. »
    Au fait, combien nous coûtent ces dizaines de milliers de véhicules incendiés chaque année sous le regard blasé d’une police qui se garde bien d’intervenir sous le prétexte que « les assurances paieront » ?

  72. @ Gavot 13 décembre 2019 14:56
    Le Monde : « Triomphe de Boris Johnson »
    Ouest France : « Boris Johnson consacré par les législatives »
    Avec des titres pareils : on appelle ça « voler au secours de la victoire ».
    On peut quand même rappeler, en tout cas pour ces deux titres de presse qui me sont familiers, qu’ils ont écrit pis que pendre sur les partisans du Brexit et, depuis des mois la même chose sur Boris Johnson.
    Je vous épargne les mots qu’ils ont employés par le passé et qui ne leur font pas honneur. Les titres notés sur cette victoire des conservateurs sont une simple constatation des résultats.
    Comme je le disais plus tôt : c’est rageant ces électeurs qui ne votent pas comme la doxa le souhaite.
    Cordialement.

  73. @ Lucile | 13 décembre 2019 à 11:49
    « L’ensemble est de bonne tenue, mais ne fait pas vibrer les neurones. »
    Personnellement mes neurones fonctionnent bien mieux lorsque le débat est apaisé et qu’il s’appuie sur des éléments factuels venant de gens qui maîtrisent leur sujet, plutôt que sur des vociférations incompréhensibles d’excités qui nous déballent leurs certitudes.

  74. @ Mitsahne | 12 décembre 2019 à 18:02
    Cher Mitsahne, il faut faire semblant de le croire, nous sommes une espèce disparue et fossilisée pour ces générations post-68.
    Mais vous faites bien de jouer les paléontologues pour rappeler à tous ces braillards, avec ou sans gilet jaune, à ces cheminots qui déshonorent leurs ancêtres morts pour l’honneur de leur pays, que nous avons, nous les fossiles, reconstruit ce pays en ruines. Bien que l’idée ne nous était pas venue de voir nos fils et petits-fils le détruire pour leur pouvoir d’achat.
    Les Britanniques viennent de ridiculiser nos politiciens, experts et journalistes !
    Ils ont fait un triomphe au plus vieux parti conservateur de l’histoire.
    Ils nous ont démontré qu’ils sont bien la plus vieille démocratie de ce monde.
    Pas de MLP ou Mélenchon chez eux, gouverner est une chose sérieuse outre-Manche !
    Fidèles à leur « Right or Wrong my Country » ils se sont même trouvé un clone de Churchill quand tous nos clowns politico-amateurs pleurent Charles de Gaulle en France où nous en sommes toujours au « Right or Left » !
    Mais où sont nos Churchill, Thatcher et Johnson quand le pays est en crise ?
    Cordialement

  75. @ Gavot | 13 décembre 2019 à 14:56
    Pourquoi voulez-vous qu’il ne vous réponde pas puisque vous l’interpellez ?
    De toute manière il n’y aura jamais de terrain d’entente entre les conservateurs et les progressistes, entre le peuple et la nouvelle aristocratie, entre la vérité et le mensonge.

  76. Denis Monod-Broca

    @ Exilé
    « Mais nous touchons là au problème de la démocratie : qui pourrait se faire élire en promettant de la sueur, du sang et des larmes ? »
    Churchill ne l’a-t-il pas fait ? même s’il y a sans doute un peu de légende là-dedans.
    Les Français ne sont pas si bêtes. Ils savent que nous sommes dans une situation éminemment délicate, et c’est un euphémisme, ils le sentent ou le savent, et je suis convaincu qu’ils apprécieraient un homme politique qui, loin des habituels faux-fuyants, leur proposerait d’affronter ensemble cette réalité.
    Moi-même c’est ce que j’attends, tout privilégié que je suis. Pourquoi serais-je le seul ? Ne sommes-nous pas tous dans le même bateau ? Pourquoi ne serions-nous pas nombreux à penser de même ? Je suis convaincu que c’est la cas.
    Nous ne rétablirons pas nos affaires sans des remèdes de cheval. Nous ne sortirons pas de la nasse dans laquelle nous nous sommes mis sans efforts et sacrifices. L’enjeu en vaut la chandelle, comment en douter ?, c’est de l’avenir qu’il s’agit, de notre avenir !…

  77. Ainsi que déjà formulé par vous Philippe Bilger et nombre de commentateurs de ce blog, on touche avec cette réforme calamiteuse des retraites les limites du « en même temps ». Résultat, le gouvernement et notre président ont réussi l’exploit de constituer contre eux un front syndical dont même les intéressés ne rêvaient plus : de la CGT à la CGC en passant par la CFDT, et même tous les syndicats de police !…
    Cela à force de louvoiements, demi-mesures souvent contradictoires, et cacophonie entre ministres. Cerise sur le gâteau si je puis me permettre, présenter l’architecte de cette réforme comme le symbole de l’honnêteté et du désintéressement en politique : le sieur Delevoye…

  78. Jean-Paul Delevoye
    Et de trois…
    Depuis 2016, JP Delevoye siège au sein du conseil d’administration de la fondation SNCF.
    Fondation dont le budget ne serait pas mince et qui a d’innombrables ramifications avec d’autres fondations ou associations.
    Là encore, Delevoye n’aurait pas déclaré cette fonction à la Haute autorité.
    On comprend pourquoi les « négociations » (sic) durent depuis deux ans et demi, Delevoye perd la mémoire.
    Lamentable.
    Cordialement.

  79. @ Ange LERUAS
    Moi, j’ai beaucoup plus simple:
    Il suffit d’exercer son activité en société et de ne percevoir que des dividendes. Avec les économies de cotisation et de tous les parasites qui vivent sur leur dos, on peut investir – par exemple en immobilier locatif, et avoir une retraite x fois supérieure.
    L’uberisation généralisée est l’avenir. D’un côté les employeurs sont débarrassés de l’enfer du droit du travail et son coût exorbitant, et de l’autre, les individus retrouvent leur dignité.

  80. hameau dans les nuages

    @ Lucky look | 13 décembre 2019 à 15:08
    Le cours de l’électricité est très volatil et peut varier d’une heure à l’autre en général à la hausse. Le compteur « intelligent » Linky est là pour ça 🙂 .Il est non seulement intelligent mais aussi votre ami, ce qui ne gâche rien.
    Il vous fera faire des économies, enfin il vous incitera à faire des économies par la force des choses en vous signalant que pour une raison X le prix va flamber et donc vous allez courir pour éteindre toute ce que vous pouvez éteindre sauf bien sûr si vos moyens financiers vous permettent d’y déroger en laissant tout allumé…
    Ce sera le contrat EJP mais pour toute l’année et non pas seulement 22 jours. Ça sert à ça les vrais amis, à être prévenants et attentionnés…
    https://www.youtube.com/watch?v=PxyXOk10MWo

  81. Patience patience, les CGT, FO, SUD etc. parviendront peut-être à mettre la SNCF à genoux comme ils avaient coulé, ou plutôt achevé, la compagnie maritime SNCM. Laquelle semi publique privée a dû déposer le bilan avant de trouver repreneur et être à présent totalement privée.
    Bien entendu, le repreneur, pas fou, n’a réembauché que ceux qui voulaient bosser.
    Le gouvernement peut jurer ses grands dieux que jamais la SNCF ne sera privatisée, mais pourquoi ne pas en rêver ?

  82. « Qui va gagner ? Le pouvoir ou les syndicats ? » (PB)
    Et le grand gagnant est… Nouste Berger, c’est lui et ses confrères, épargnés des vicissitudes de gueux qui pleurent après une retraite et quelques points.
    Toute une vie politique, un bon métier ça ! surtout dans les petites communes, et quand il a fallu choisir, député ou maire que voulez-vous qu’il garde ?
    Un vrai conteur, qui amuse son monde à la fête de la crêpe et du jambon, le sourire aux lèvres, le regard inspiré en soupirant son dédain feutré quand il parle des élites.
    Lui le paysan, le petit berger des Pyrénées prêt à entonner, patois en bandoulière, les chants locaux…
    En fait, un petit peu champion de la gestion de patrimoine, quand l’IRFM existait et que les emplettes de pierres pouvaient se faire en toute légalité, pas dans un courtaou, non, non, en ville, une belle permanence… fourmi sans doute.
    Toute une vie payée par la politique – au service des citoyens, préciserait-il – il paraît que c’est un métier imbuvable.
    La Citroën qui pose son homme de fond des vallées, le baron local modeste, pas ostentatoire pour un sou, rien d’une grosse berline allemande qui doit coûter sensiblement le même prix. De l’humble, du modeste et le bas de caisse toujours un peu crotté.
    Bien sûr notre berger de se constituer une belle laine pour les saisons d’hiver… Oui, oui, toujours député, il eut un peu chaud à la dernière élection, mais au fond on l’aime bien, il en chantera une au mariage de la petite dernière, le verre à la main.
    https://www.larepubliquedespyrenees.fr/2017/03/22/presidentielle-decouvrez-le-patrimoine-declare-par-jean-lassalle,2108711.php
    Il me fait toujours sourire, les gens l’aiment bien, la preuve ! élu pour le meilleur et pour le pire, je n’ai jamais compris pourquoi les électeurs renouvellent ces unions à vie, pour moi c’est un mystère.

  83. Michelle D-LEROY

    @ Savonarole
    Pas étonnant qu’avec des professeurs pareils à Sciences Po nous ayons des gouvernants qui prennent leurs rêves pour des réalités avec les résultats que l’on sait.
    ——————————–
    @ boureau
    Chaque jour qui passe nous apporte un nouvel oubli de M. Delevoye, et tout ce beau monde voudrait que les Français aient confiance dans leurs discours.
    Macron est arrivé à l’Elysée et a commencé par une loi sur la transparence, deux ans plus tard il finalise une réforme des retraites, lors d’un dîner à l’Elysée, en compagnie de ses ministres et proches conseillers : M. Delevoye, M. Ferrand et M. Bayrou, ceux qui tiraient à boulets rouges sur François Fillon et maintenant empêtrés de leurs casseroles. On hésite entre en rire ou en être affligés.
    En attendant, Macron pavoise à Bruxelles avec sa réforme. Certes cette réforme passera et Macron en sortira vainqueur mais pour cela combien de compensations seront distribuées pour calmer les plus remontés ? En tout cas pas de quoi faire des économies tout de suite. Une réforme pour la gloire et les municipales.
    —————————————–
    @ Robert
    « …défavorise notamment les cadres qui poursuivent une carrière ascendante en commençant bas dans la hiérarchie pour finir dans des fonctions de responsabilité élevées et bien rémunérées. »
    Cela prouve une fois encore que les Français moyens supérieurs sont toujours les dindons de la farce sociale et fiscale. En plus ce ne sont ni des grévistes ni des manifestants, mais des gens qui ruminent leur mécontentement pour le prochain vote. Bien que là vu l’éventail politique… le vote risque d’être toujours favorable à notre roitelet.
    Je suis d’ailleurs très surprise en lisant ou en écoutant de-ci de-là les gens autour de moi. Les socialistes qui applaudissaient F. Mitterrand lorsqu’il a ramené à 60 ans l’âge de la retraite, ou en 1995 (ou autres séquences de grèves menées par les camarades) défendaient les grèves qu’ils trouvaient justifiées, parce que c’était Juppé et donc une certaine droite qui proposait. Je retrouve aujourd’hui ces mêmes socialistes horrifiés par ces meneurs syndicalistes, ces cégétistes qui osent s’opposer à Macron, leur idole.
    Des socialistes transformés.
    La réforme est nécessaire, nous le savons mais pas à n’importe quel prix, pas en créant encore plus de disparités et pour l’instant un bazar invraisemblable parce que toutes les colères et toutes les grognes sont réunies bien au-delà de la réforme des retraites.
    La complexité de ce dossier aurait nécessité plus de concertation, plus d’étapes rapprochées, plus de considération pour les syndicats et les « travailleurs » autrefois si chers à la gauche. Mais on ne change pas le tempérament plein de morgue d’un Président et de ses ministres.
    ————————————-
    @ Sophie
    Il faut remarquer que Canteloup, chaque soir et ce depuis l’élection de 2017, ne critique jamais E. Macron quelle que soit la situation, quelle que soit l’actualité, non il s’amuse de vieilles histoires concernant François Hollande ou Nicolas Sarkozy, sans oublier Marine le Pen… c’est trop flagrant, ce qui fait rire aux éclats cette bonne godiche de Sublet.

  84. Pierre blanchard

    @ Giuseppe | 13 décembre 2019 à 19:22
    Allez, conservez le moral… Un autre élu « DE QUALITE » recevra le Président mardi prochain, même en l’absence des cinq chefs d’Etat africains… et compte non tenu de sa mise en examen… mais bon, il lui a apporté les 3 ou 4 % de plus qui l’ont élu en 2017 !!
    Bayrou – en macronie – vaut bien une messe (même basse)
    Se rappelleront-ils que le lieu de cette réunion était lié à la mort « accidentelle paraît-il » de sept militaires qui venaient du 5e RHC de Pau-Uzein ?
    Je n’en suis malheureusement pas certain du tout.
    https://www.larepubliquedespyrenees.fr/2019/12/12/le-g5-sahel-annule-mais-le-president-macron-viendra-bien-a-pau-mardi,2638095.php?fromsar=true
    Le G5 Sahel annulé mais le président Macron viendra bien à Pau mardi
    La présence d’Emmanuel Macron pour l’inauguration du bus Fébus a été confirmée par le maire de Pau, François Bayrou.
    © Archives PP
    13
    PAR MATHIEU HOUADEC, PUBLIÉ LE 12 DÉCEMBRE 2019 À 21H13, MODIFIÉ LE13 DÉCEMBRE 2019.
    Le report du G5 n’empêchera pas la venue du président Macron, mardi, à Pau, pour l’inauguration du Fébus. Retour sur une semaine riche en rebondissements… et un brin floue.

  85. @ Gavot | 13 décembre 2019 à 14:56
    Merci cher Gavot pour ces éléments qui prouvent que cette presse merdiatique racaille gauchiasse, après avoir passé des mois à démolir BOJO, sait retourner sa veste, les voilà tous agenouillés en une repentance minable et humiliante devant notre superstar du jour.
    Presse sous les fourches caudines de BOJO, que du bonheur !
    Et oui mon pôv’ Gavot, allez danser la gavotte avec vos sabots, ça vous détendra, et arrêtez de ruminer, pensez à la couche de zozone !

  86. « Si je ne suis pas assez compétent pour discuter de l’ensemble des questions qui en amont ont été traitées et débattues » (PB)
    De l’art de dire sans le dire que comme tout le monde on ne sait pas de quoi on parle parce qu’on n’a rien compris à ce que dit le gouvernement vu qu’il n’a pas l’air de le savoir lui-même et donc dit n’importe quoi.
    C’est simple non ?
    Quelqu’un l’a pourtant très bien expliqué il y a quelques décennies.
    « Le capitalisme c’est l’exploitation de l’homme par l’homme, le syndicalisme, c’est le contraire ».
    https://www.youtube.com/watch?v=LSYfi2fA30E

  87. @ Savonarole
    « Cet éminent professeur se sera fourré le doigt dans l’œil jusqu’au genou depuis 2017, et il enseigne à Sciences Po… »
    C’est devenu quasiment un pléonasme.
    Ça fait au moins vingt ans, période où j’ai rencontré des élèves de cette soi-disant « Grande Ecole », que je sais que l’enseignement de Sciences Po est d’un inintérêt total, juste une ligne qui fait bien sur son CV.
    Au fond, Sciences Po est juste une école de journalisme qui pète plus haut que son c*l, c’est dire.

  88. @ Tomas 13 décembre 2019 20:41
    Brexit
    Le SNP progresse et alors…?
    Cela vous gêne que le peuple anglais confirme son vote primitif ? Contre toute attente de la bien-pensance !
    Cordialement.

  89. anne-marie marson

    « Si je ne suis pas assez compétent pour discuter de l’ensemble des questions qui en amont ont été traitées et débattues… » (PB)
    J’avais commencé par prendre des notes lors de la conférence d’Edouard Philippe, qui avait été présentée comme la conférence qu’il ne fallait pas rater si on voulait tout savoir sur la réforme des retraites.
    J’ai arrêté au bout de quelques minutes.
    J’ai retenu ceci :
    – Le passage en force pour imposer cette réforme des retraites, passage en force qui a bien marché pour le prélèvement à la source. Sauf que pour le prélèvement à la source les syndicats ne se sont pas mis en grève.
    – Les ministres et les députés seront traités comme tous les citoyens, il n’y aura plus aucun privilège, c’est sûr, ils seront comme tout le monde (réponse aux Français qui pensent que les ministres garderont leurs privilèges).
    – Il n’y a aucune raison de ne pas avoir confiance dans ce gouvernement, il faut avoir confiance (réponse aux Français qui ne font pas confiance au Président).
    Donc Edouard Philippe a répondu aux réseaux sociaux.
    Donc :
    « De l’art de dire sans le dire que comme tout le monde on ne sait pas de quoi on parle parce qu’on n’a rien compris à ce que dit le gouvernement vu qu’il n’a pas l’air de le savoir lui-même et donc dit n’importe quoi » (Wil | 13 décembre 2019 à 21:44)

  90. @ boureau
    Les Ecossais et l’UE c’est comme les Québécois et l’indépendance qu’ils ont refusée deux fois.
    Ça fait tellement longtemps qu’ils ont l’habitude d’être des sujets de la reine d’Angleterre qu’ils ont peur d’être libres.
    D’ailleurs, pour eux, le concept de liberté ne veut rien dire, ils ne l’ont jamais été.
    Quand un esclave a été toute sa vie un esclave, lui donner sa liberté est une perspective terrifiante pour lui et il préférera probablement rester esclave vu que c’est synonyme de sécurité.

  91. Excellent commentaire de Pascal Perri concernant l’état d’esprit qui règne en ce moment chez les cheminots et qui s’était déjà révélé chez les pilotes de lignes il y a quelques années.
    Les cheminots c’est TPMG !

  92. Michel Deluré

    @ Exilé 12/12 19:51
    « Nous touchons là au problème de la démocratie : qui pourrait se faire élire en promettant de la sueur, du sang et des larmes ? »
    La réponse pourrait être : quelqu’un qui aurait en face de lui un électorat suffisamment intelligent, réfléchi, responsable, capable de ne pas sacrifier l’avenir sur l’autel du présent, suffisamment altruiste pour comprendre qu’en jouant collectif on préserve aussi ses propres intérêts.
    A vos yeux, cela relève peut-être de l’idéal, donc de l’irréalisable, mais ne pas y croire, ne pas tendre vers cet objectif, c’est donc ne pas croire en la démocratie.

  93. @ Gb
    « Le gouvernement peut jurer ses grands dieux que jamais la SNCF ne sera privatisée, mais pourquoi ne pas en rêver ? »
    Peut-être faudrait-il que l’État cesse de financer à fonds perdus en soutenant comme la corde supporte le pendu un machin qui est aux mains d’agents qui n’ont aucune notion du service du client ou simplement de son respect et encore moins de la nécessité de rentabiliser une entreprise.
    Quand la SNCF, entre deux grèves, ne transportera plus que des fraudeurs impunis, elle ne pourra alors que disparaître faute de financement en cessant ainsi d’enlaidir notre horizon.

  94. @ boureau
    Non ça ne me gêne pas, Dieu merci mon village natal ne fait plus partie de l’Angleterre depuis longtemps.
    Il y a deux façons de voir les choses:
    – en votant pour confirmer le Brexit, les Anglais ont ouvert (pas provoqué, ouvert) le processus de délitement de l’Union européenne, qui n’emporte plus l’adhésion franche des peuples et sert de bouc émissaire commode à leurs dirigeants. Ceux-ci se gardent bien de dire aux électeurs que ce sont eux qui décident, et non la Commission européenne, qui propose. L’histoire leur aura donné raison et sans doute un coup d’avance pour finir le XXIe siècle.
    – au contraire, ils ont fait la c….ie du siècle. L’UE surmontera sa crise de confiance actuelle (peut-être aidée par Trump et ses attaques régulières contre l’OTAN, d’ailleurs) et l’Angleterre se trouvera satellisée par les Etats-Unis ou réduite progressivement au rang d’une grande Suisse, avec accès au marché européen et donc soumission à la plupart des textes européens s’appliquant, sans droit de décider. Avec en prime la perte potentielle de deux territoires, périphériques et peu peuplés il est vrai: l’Ecosse qui a élu 45 députés nationalistes sur 57, et qui voudrait rester dans l’UE, et l’Irlande du Nord où pour la première fois les partis nationalistes ont eu plus d’élus que les unionistes.
    De même que l’ETA, l’IRA peut être rapidement réactivée, pire encore car visiblement en Ulster la séparation entre les communautés catholiques et protestantes croît. Et si en Ecosse heureusement ils ne sont pas violents, l’exemple de la Catalogne montre à quel point des tendances sécessionnistes peuvent affaiblir un Etat, et en particulier sa position internationale, économique comme politique.
    Ils ne sont donc pas sortis de l’auberge. Mais ils sont chez eux et font ce qu’ils veulent, je respecte absolument leur choix. Je le regrette comme Européen de la façade Atlantique car ils me sont infiniment plus proches que les Polonais ou les Autrichiens, mais c’est peut-être mieux pour la construction européenne qu’ils ont eu souvent un peu tendance à freiner. Les Polonais les remplaceront à Bruxelles dans le rôle des eurosceptiques téléguidés par les Américains, mais ce n’est pas le même calibre militaire et économique et ils sont coincés sur leur continent, leur pouvoir de nuisance sera limité et pas inutile, une voix dissonante ne faisant jamais de mal.
    Avec le foot, le rugby et la musique de Manchester et de Glasgow, l’Empire a de toute façon fait sa contribution majeure à l’humanité, comme la France avec sa pâtisserie. Ce n’est plus là que se fera l’histoire et ce n’est pas bien grave !

  95. Y a beaucoup de KO en ce moment : les usagers des transports, les ministres, Macron, les syndicats, les commerçants et surtout le plus beau KO magistral infligé à la bien-pensance merdiato-gauchiste par BOJO The Winner !
    Je rajoute à la liste des KO le mien : la victoire de ce Trump british a été arrosée comme il se doit et la gueule de bois qui s’en est suivie m’a obligé à respecter un protocole commotion comme au rugby.
    Je vais donc cuver les restes de bière whisky devant le match Toulouse-Montpellier cet aprem.
    Que du bonheur !

  96. Robert Marchenoir

    @ hameau dans les nuages | 13 décembre 2019 à 19:05
    Puisque cette discussion part à nouveau dans le n’importe quoi, allons-y. Après ma communication de service public aux populations sur les beautés du disjoncteur différentiel, il est temps, je crois, d’apaiser vos craintes au sujet du compteur Linky. (Façon de parler : j’entretiens peu d’espoir à votre sujet…)
    Le compteur Linky (dont la pose est obligatoire, au passage : ce n’est pas en sortant votre fusil que vous y échapperez) a pour principal avantage de permettre le relevé de consommation à distance. Dans la mesure où c’est techniquement possible (et ça fait belle lurette que ça l’est), il serait inadmissible de ne pas généraliser cette faculté.
    A l’heure où tout le monde se demande « ce que l’État fait de tout notre pognon », et chouine sur les augmentations de ceci ou les augmentations de cela, il serait absurde de continuer à envoyer des milliers de quasi-fonctionnaires faire le relevé de millions de compteurs électriques deux fois par an.
    Je vous signale qu’au bout du bout, c’est vous qui payez les gaziers en question (et très probablement leur retraite à partir de 45 ans, ou un peu plus tard).
    En dehors de ça, le compteur Linky ne présente que des avantages, et pratiquement aucun inconvénient pour le cochon d’abonné. Vos racontars sur le changement continu du prix de l’électricité, et le rationnement consécutif de la consommation via je ne sais quel tarif diabolique, ne sont que des fantasmes.
    Le compteur Linky n’apporte rien de fondamentalement nouveau en matière de tarif modulé selon les heures et les jours : cela fait plus d’un demi-siècle que les signaux de commutation heures creuses-heures pleines sont envoyés par le réseau électrique, à distance.
    Vous prétendez que « le cours de l’électricité est très volatil et peut varier d’une heure à l’autre en général à la hausse ». C’est un mensonge pur et simple. Il n’y a pas de cours de l’électricité pour les consommateurs. Il y a un tarif, correspondant à un contrat, lequel ne peut pas être modifié avant le délai contractuel (en général un an).
    Rien de nouveau là-dedans. Rien de nouveau, non plus, dans le fait que vous avez le choix entre plusieurs fournisseurs d’électricité qui sont en concurrence. Le compteur Linky ne change rien à cela.
    Rien de changé, non plus, dans le fait que vous pouvez revenir au tarif communiste d’EDF à chaque fin de contrat, si ça vous chante (« tarif réglementé »), dans le cas où vous seriez déçu par les merveilleux tarifs ultra-libéraux des fournisseurs concurrents (ou d’EDF !).
    Le « cours de l’électricité qui peut varier d’une heure à l’autre » ne concerne, le cas échéant, que les fournisseurs d’électricité, qui s’achètent et se revendent du courant entre eux. C’est précisément cette faculté qui vous permet de garder vos loupiotes allumées même au plus fort des pics de consommation.
    L’électricité ne se stockant pas, la faculté pour les Français d’utiliser, de façon complètement transparente, du courant produit en Allemagne, ou pour les Belges d’utiliser du courant produit en France, augmente la sécurité d’approvisionnement sans exiger la construction de nouvelles centrales.
    Cela ne change rien pour vous : vous continuez d’acheter votre électricité dans des conditions connues à l’avance, à qui bon vous semble : EDF, Engie ou d’autres. Voilà un cas de plus où la mignonne « spéculation » et la bienfaisante « finance internationale » viennent au secours du pauvre peuple opprimé sur les ronds-points.
    Même si vous ne payez pas votre facture, rien ne change : Enedis ne peut pas vous couper le courant à distance. Il vous enverra toujours un gazier que vous pourrez menacer à votre guise, si cela fait partie de vos mœurs.
    Le seul inconvénient éventuel, c’est que le compteur Linky intègre un disjoncteur, qui double le disjoncteur général de l’installation. Ce dernier, surtout s’il est ancien, peut, en cas de consommation dépassant l’abonnement souscrit, tolérer une surconsommation importante avant de couper le courant. Le disjoncteur du Linky possède lui aussi une tolérance au-delà du seuil souscrit, mais elle est moindre.
    Si vous êtes dans ce cas, dites merci à vos compatriotes d’avoir financé votre surconsommation frauduleuse jusqu’à présent, et souscrivez un abonnement supérieur si nécessaire.
    En dehors de cela, je vous signale que toutes les rodomontades possibles et imaginables n’empêcheront pas l’installation du compteur Linky, s’il est, comme c’est courant en habitat individuel, accessible de l’extérieur.
    Et, de toute façon, elles ne vous empêcheront pas d’être facturé pour vos relevés, si vous vous obstinez à refuser l’installation du nouveau compteur. Quand on vous taxera de 60 € deux fois par an pour le plaisir d’être bêtement réactionnaire (j’ignore le montant exact), je vous garantis que vous changerez de musique.
    Mais vous êtes un partisan de l’État fort et stratège, n’est-ce pas ? Vous pensez que les « monopoles naturels » doivent être gérés par la main de fer du gouvernement, nous sommes bien d’accord ? Baisez donc la main bienfaisante d’Enedis, et dites merci.

  97. @ Tomas 14 décembre 2019 10:03
    Votre phrase essentielle :
    « Mais ils sont chez eux et font ce qu’ils veulent »
    Voilà ce que les peuples européens – dans leur majorité – voudraient bien faire mais qu’ils ne peuvent plus.
    En attendant, ce pays façonne l’Histoire et donne des envies.
    Pour le reste et les plaies d’Egypte que vous supputez les submerger, ne vous inquiétez pas trop, cela fait dix siècles qu’il assume son destin et son île n’a jamais été conquise, pas plus que son indépendance d’esprit.
    Ne confondez pas la surface géographique d’un pays d’avec sa réussite économique et le bonheur et la satisfaction de son peuple. Le « Big is beautiful » est depuis longtemps passé de mode en la matière.
    Liste des 10 pays où il fait bon vivre par ordre décroissant:
    1 Suisse
    2 Islande
    3 Danemark
    4 Norvège
    5 Canada
    6 Finlande
    7 Pays-Bas
    8 Suède
    9 Nouvelle-Zélande
    10 Australie
    Comme vous pouvez le constater pas l’Allemagne, pas la France, pas l’Italie, pas l’Espagne, pas le Portugal, pas la Pologne, pas la Hongrie, etc. etc.
    Une des meilleures analyses de ce vote sur le site : BREIZH-INFO.BZH. Bien meilleure que celles des journaux « pensants » !
    Cordialement.

  98. @ boureau
    Vous me plongez dans des abîmes de perplexité. Vous avez l’air intelligent, j’ai du mal à comprendre que vous preniez un torchon d’Internet comme référence. Vous avez visiblement fait des études, j’ai du mal à comprendre votre mépris pour les « journaux pensants ».
    Passons. Votre liste de « pays où il fait bon vivre » (qui l’a faite, d’après quels indicateurs?) comprend deux pays qui sont sur l’axe rhénan, la « banane bleue » européenne (la Suisse au milieu, la Hollande à l’arrivée) et huit pays sous-peuplés richement dotés de ressources naturelles et d’une population éduquée. Aucun de ces pays ne « fait l’histoire » aujourd’hui, pas plus que les Anglais d’ailleurs. Mais pas étonnant qu’il y fasse bon vivre puisqu’ils sont riches et démocratiques, et depuis longtemps. Et pour pas mal d’entre eux dans l’Union européenne, au passage.
    Je félicite les Anglais d’avoir « repris leur destin en main » (en fait non, ou pas tout de suite: après le Brexit suivront deux ans où ils resteront dans le marché unique, le temps que soit conclu un accord de libre-échange) mais j’espère qu’ils sont prêts à se serrer la ceinture. Un pays aussi surpeuplé (si l’Ecosse et Galles sont vides, l’Angleterre est aussi densément peuplée que la Hollande) et sinistré écologiquement (13 % de couvert forestier) n’a de toutes façons plus trop de marge de manoeuvre. Il n’y aura pas de miracle, le Brexit ne fera pas vivre mieux l’Anglais moyen.

  99. Herman Kerhost

    @ Robert Marchenoir | 14 décembre 2019 à 11:05
    Je n’ai aucun préjugé sur les compteurs Linky, qui me paraissent être une avancée. Mais s’il s’agissait de faire des économies, on peut dire qu’une fois encore les Français manquent de pragmatisme. Ici, depuis les nouvelles technologies, c’est gratuit pour tout le monde. Vous prenez une photo de votre compteur, et vous expédiez celle-ci en deux clics à votre fournisseur. Evidemment ça marche aussi pour l’eau et le gaz.

  100. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 14 décembre 2019 à 11:05
    Ce qui est bien avec vous c’est que le piège à taupes marche à tous les coups, pourtant avec cette terre détrempée en ce moment j’ai le plus grand mal à les attraper… 🙂
    Non, chez Campagnol beaucoup de compteurs, et c’est mon cas, sont à l’intérieur des maisons.
    Je vous rappelle quand même que l’installation n’est pas gratuite comme ils l’affirment mais sera l’objet d’un rattrapage à partir de 2021 à raison de 15 euros par an…
    Et vous verrez si à l’avenir les fluctuations de prix ne seront qu’à l’année et lissées pour le consommateur… sinon cela devrait marcher aussi pour les carburants, non ?, stockables et stockés eux…
    Vous croyez sincèrement que les gens iront à tout bout de champ, pour faire des économies, voir sur leur tablette, PC ou compteur l’effet de l’arrêt d’un radiateur électrique ou du four ?
    Vous croyez sincèrement que ce joli compteur pouvant être stoppé à distance va gêner les gens qui piquent le courant avant compteur… suivez mon regard…

  101. @ Tomas 14 décembre 2019 14:23
    Je n’ai pas de mépris pour les journaux « bien-pensants », je les lis.
    Je vous disais que sur ce sujet de l’étude des élections en Grande-Bretagne, la relation faite par ce site me paraissait plus objective que celle des grands journaux.
    Journaux qui me semblent être dans l’esprit de ce que vous écrivez : la déception de la confirmation du Brexit par une majorité de Britanniques et une pluie de mauvaises nouvelles potentielles (et sans doute certaines et quasiment souhaitées) ou de difficultés supposées pour la suite.
    Même si cela semble vous déplaire, la Grande-Bretagne fait l’Histoire aujourd’hui. Malgré la mauvaise volonté de l’U.E., malgré la mauvaise volonté des élites anglaises.
    « Il n’y aura pas de miracle, le Brexit ne fera pas vivre mieux l’Anglais moyen » dites-vous. Vous n’en savez rien et moi non plus. Ce que je constate, c’est qu’une nation veut prendre son destin en main. Et elle le fait !
    Cette force de la démocratie anglo-saxonne me va très bien. On est loin de la frilosité à la française.
    Cordialement
    P.-S.: le classement des pays est donné par World Happiness Report. Mais vous trouverez à peu près le même classement dans les études de l’ONU.

  102. @ boureau | 14 décembre 2019 à 13:18
    Il y a une erreur dans votre classement : il ne ferait plus bon vivre en Suède, sauf pour les vendeurs de drogue et pour les envahisseurs à la recherche d’une poupée suédoise.

  103. @ Michel Deluré
    « A vos yeux, cela relève peut-être de l’idéal, donc de l’irréalisable, mais ne pas y croire, ne pas tendre vers cet objectif, c’est donc ne pas croire en la démocratie. »
    Il est toujours possible de croire au Père Noël, c’est la saison…
    Mais j’ai passé l’âge et je commence à en avoir assez de servir de cobaye à partir de théories fumeuses qui ne peuvent pas fonctionner, du moins en France.

  104. @ boureau
    « Vous n’en savez rien », parlez pour vous ! Vous me permettrez d’avoir mon idée sur la question, quoi qu’en pense Allen l’électricien, l’expert interviewé par Breizh Info: l’Angleterre restera intégrée économiquement à l’Europe ou tombera dans la misère ou la colonisation économique par les Etats-Unis, au choix. Mais devenir la Singapour du Nord ou la Venise du XXIe siècle, je n’y crois pas trop, elle n’est plus au bon endroit pour ça.
    Pour la grandeur d’Albion on repassera. Mais effectivement les anciens empires font aussi l’histoire quand ils s’effacent de celle-ci. Peu importe d’ailleurs, leurs legs est immense et leur survit longtemps après leur mort, en général !

  105. @ Tomas 14 décembre 2019 19:05
    Si ça vous fait plaisir de croire au déclin de la Grande-Bretagne, c’est votre droit. Mais je peux gentiment vous faire remarquer que votre affirmation ne repose sur aucune donnée économique. Si ce n’est un supposé politique.
    L’argument du lieu géographique n’a aucun poids à l’époque du numérique et de l’intelligence artificielle.
    Je me souviens de l’enseignement géographique des années cinquante où nos livres prévoyaient – avec certitude et selon les experts – un déclin obligatoire de la Suisse compte tenu de sa position géographique, de son manque de débouchés sur le mer, et de sa population comparativement restreinte !
    On sait ce qu’il en est advenu ! Méfions-nous des idées simples et des évolutions imprévisibles de l’économie.
    Bon dimanche.
    Cordialement.

  106. « L’argument du lieu géographique n’a aucun poids à l’époque du numérique et de l’intelligence artificielle. »
    C’est là où je ne suis pas d’accord. Nourrir, chauffer et habiller 67 millions de personnes ne vous libère pas de contraintes géographiques. D’où mon hypothèse. Vous semblez croire au scénario rose du Singapour européen, nous verrons bien. Ça me paraît compliqué dans le contexte international actuel.
    Sinon nul présupposé politique chez moi, je vous assure !

  107. Robert Marchenoir

    @ Robert Marchenoir | 14 décembre 2019 à 11:05
    « Ce qui est bien avec vous c’est que le piège à taupes marche à tous les coups, pourtant avec cette terre détrempée en ce moment j’ai le plus grand mal à les attraper… 🙂 »
    Ce qu’il y a de bien avec vous, c’est que comme tous les gauchistes, vous prétendez qu’on tombe dans votre « piège » lorsqu’on corrige vos sottises… et que vous n’avez rien à répondre.
    Merci de nous avoir avoué votre véritable motivation : vous aimeriez faire tomber les gens dans des « pièges », voilà votre fantasme. Et puis on notera la délicieuse petite saloperie glissée en douce, assimilant votre interlocuteur à une taupe… toujours cette immense générosité qui se dégage du gauchiste en action. Pour ma part, je ne cherche qu’à informer. Sait-on jamais, ça pourrait rendre service. Pas à vous, bien sûr… Comme je l’écrivais, je n’entretiens nul espoir de faire changer des têtes dures dans votre genre.
    Voyons donc ce que vous nous avez trouvé, cette fois-ci, pour continuer à enfoncer votre clou de beauf ignorant, hargneux et voleur de ses compatriotes.
    « Non, chez Campagnol beaucoup de compteurs, et c’est mon cas, sont à l’intérieur des maisons. »
    Beaucoup, ça ne veut rien dire, et d’ailleurs ça n’a aucune importance : si vous refusez l’installation du compteur Linky, vous volez les Français, car vous imposez au distributeur un déplacement coûteux et inutile. En conséquence de quoi, il vous sera facturé.
    Je suis bien tranquille que 100 % des Tartarins qui fanfaronnent actuellement, en assurant qu’ils s’opposeront à l’installation du nouveau compteur, changeront discrètement d’avis, dès qu’ils recevront leur première facture avec relevé payant.
    « Je vous rappelle quand même que l’installation n’est pas gratuite comme ils l’affirment mais sera l’objet d’un rattrapage à partir de 2021 à raison de 15 euros par an. »
    Je ne sais pas où vous avez trouvé cela. Petite leçon d’économie : lorsque vous êtes client d’une entreprise et que vous achetez ses produits et ses services, par définition, c’est vous qui payez.
    Vous payez aussi la centrale nucléaire qui vous fournit le courant. Pour autant, EDF ne vous a jamais fourni de facture avec, marqué dessus : construction de centrale nucléaire.
    La pose du compteur Linky est donc bien gratuite. Cessez de jouer avec les mots. L’important est de savoir : s’agit-il d’un investissement judicieux, susceptible de faire faire des économies par la suite, et d’apporter des avantages supplémentaires ? La réponse est oui. Vous n’apportez aucun argument contraire.
    « Et vous verrez si à l’avenir les fluctuations de prix ne seront qu’à l’année et lissées pour le consommateur… sinon cela devrait marcher aussi pour les carburants, non ?, stockables et stockés eux… »
    Vous racontez n’importe quoi. Le tarif réglementé de l’électricité est fixé chaque année par le gouvernement, et il est valable pour un an. Les tarifs de marché sont fixés par contrats, librement consentis et offerts par des fournisseurs en concurrence. Tout comme pour le contrat que vous avez avec votre opérateur téléphonique, ou avec votre banque, les tarifs sont fixes, et valables pour une certaine durée. Si le tarif change, vous avez la liberté de résilier votre contrat.
    L’essence n’a rien à voir. Vous ne l’achetez pas par abonnement. Le prix est donc modifiable instantanément. Il y a quelques petits éléments juridiques et économiques qui vous font défaut…
    « Vous croyez sincèrement que les gens iront à tout bout de champ, pour faire des économies, voir sur leur tablette, PC ou compteur l’effet de l’arrêt d’un radiateur électrique ou du four ? »
    Bien entendu. Pas les têtes dures dans votre genre, mais tout le monde n’est pas aussi arriéré que vous, figurez-vous. Il y a des gens qui sont désireux de tirer parti des progrès technologiques, sans penser à tout bout de champ qu’il s’agit d’un complot à leur encontre.
    « Vous croyez sincèrement que ce joli compteur pouvant être stoppé à distance va gêner les gens qui piquent le courant avant compteur… suivez mon regard… »
    Ce joli compteur ne peut pas « être stoppé à distance », comme vous dites. C’est précisément ce que j’ai écrit. Faites un effort pour lire, avant de prétendre réfuter ce que je dis.
    Quant aux « gens qui piquent le courant avant compteur », c’est-à-dire les immigrés, si j’ai bien compris votre « regard », non, le Linky n’est pas fait pour les empêcher, et au demeurant, nous ne sommes pas en Inde : je ne sais pas d’où vous sortez que le vol d’électricité soit un fléau majeur en France, ni qu’il soit le fait majoritairement des allogènes. A l’exception possible des gitans, qui ne s’estiment pas liés par le droit de propriété, comme chacun sait. Mais personne n’a dit que le Linky était une mesure anti-gitans.
    Je constate que vous n’apportez aucun argument à l’encontre du relevé à distance, qui est la principale raison d’être du nouveau compteur.
    ______
    @ Herman Kerhost | 14 décembre 2019 à 14:32
    @ Robert Marchenoir | 14 décembre 2019 à 11:05
    « S’il s’agissait de faire des économies, on peut dire qu’une fois encore les Français manquent de pragmatisme. Ici, depuis les nouvelles technologies, c’est gratuit pour tout le monde. Vous prenez une photo de votre compteur, et vous expédiez celle-ci en deux clics à votre fournisseur. »
    Ici, c’est les États-Unis ? Un procédé similaire existe en France depuis longtemps : l’auto-relevé se pratique depuis la nuit des temps. Il n’y a même pas besoin de photo. Vous envoyez votre index par la poste ou par Internet, c’est tout. Une fois par an, un employé doit tout de même venir vérifier.
    Cela dit, le télé-relevé électronique est une avancée incontestable par rapport à la photo. Tout le monde n’a pas de smartphone, et tout le monde n’a pas Internet. Au demeurant, il est très facile de maquiller des chiffres sur une photo…
    D’ailleurs, le compteur communicant présente un autre avantage : il permet au distributeur de mieux analyser la demande. Il n’est nullement une exclusivité française. Plusieurs autres pays ont commencé à le déployer, y compris les États-Unis.

  108. Le toutou américain Herman Kerhost découvre la lune.
    Ici en Catalogne je décroche mon téléphone, j’annonce ma consommation indiquée au compteur et c’est terminé.
    Ça prend deux minutes.

  109. Mary Preud'homme

    @ Savonarole | 14 décembre 2019 à 23:44
    En France métropolitaine, ce système existait aussi jusqu’à présent tant pour le gaz que l’électricité, désigné par le terme « relevé confiance » ou « ma relève », lequel pouvait être fait directement sur Internet ou par téléphone. Néanmoins un agent passait une fois par an afin de vérifier les compteurs et remettre les comptes à jour en cas de sous-facturation.

  110. Herman Kerhost

    @ Savonarole | 14 décembre 2019 à 23:44
    Il aura simplement fallu que je dise du bien, un jour, des policiers américains, pour que vous vous attaquiez à moi, alors que vous m’aviez fichu la paix pendant une dizaine d’années. Mais à part ça vous n’êtes pas anti-américain, hein ?
    Vous êtes un hypocrite, Savonarole. Un hypocrite, qui même pour exercer une si médiocre activité a besoin de se dissimuler derrière un pseudo. Ah, bravo ! quelle gloire !
    Et ceux qui fréquentent ce blog depuis longtemps (et ont un peu de mémoire) savent que vous donnez, avec quelques-uns (mais les autres l’assument plus ou moins…), dans l’antisémitisme. Je ne vais pas passer les prochaines minutes à vous expliquer pourquoi, il me semble que vous savez de quoi je parle, n’est-ce pas ?
    Et by the way, Savo… votre remarque est stupide. Figurez-vous qu’il y a une différence entre rapporter votre compteur par téléphone, et expédier une photo de celui-ci. Dans le premier cas c’est vous qui faites le relevé. Dans le second cas, c’est votre fournisseur qui relève votre consommation sur la photo.
    Ne plus me déranger.
    —————————————————
    @ Robert Marchenoir | 14 décembre 2019 à 22:50
    Je trouve étonnant que vous écartiez cette méthode à cause des fraudeurs (possibilité de trafiquer les photos). C’est exactement ce que vous reprochez à hameau dans les nuages de faire lorsqu’il parle du détournement de compteur.
    Je l’ai déjà dit, ma remarque se rapportait à l’argument des économies, et non à la question de la possibilité de frauder. Pour le reste, voire la remarque faite à Savonarole au-dessus: ce n’est pas la même chose de rapporter un numéro qu’on a relevé soi-même, et de poster la photo du compteur, à partir de laquelle le fournisseur relèvera lui-même votre consommation.
    96% des Américains ont un smartphone, et 317 millions ont Internet. 317 millions sur 327 millions d’habitants. Il ne doit pas y avoir beaucoup de foyers où il n’y a ni smartphone, ni Internet. Sans compter qu’on peut utiliser l’appareil d’un ami. Et bien sûr, un nombre marginal de gens n’ayant aucune possibilité de communiquer leurs données ne demande pas d’énormes moyens pour aller soi-même relever leur compteur.
    L’argument qui s’appuie sur le fait que tout le monde n’aurait pas Internet ne tient évidemment plus dans des pays développés comme les USA ou la France. Il me semble d’ailleurs que le renouvellement des allocations Assedic (qui ne concerne donc pas les plus aisés…) se fait depuis longtemps exclusivement sur Internet, alors…

  111. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 14 décembre 2019 à 22:50
    Ahahah ! Vous voyez comment vous êtes ! Je parle de taupe, animal fouisseur coupeur de vers en quatre, à la fourrure magnifique mais avec des dents acérées et des pattes avant grandes comme des pelles à tarte et vous le prenez mal ! Et moi qui croyais vous faire plaisir, vous démarrez au quart de tour !
    https://www.youtube.com/watch?v=uiLcRzXmRbs

  112. La barbe de notre Premier ministre blanchit de plus en plus vite. Sans doute l’effet de sa charge. Il est vrai que sa fonction ne se limite pas à celle d’un « collaborateur ». Son patron lui a laissé quelques lourdes responsabilités et il les assume avec courage et abnégation.
    Je me souviens que Nicolas Sarkozy avait les cheveux d’un beau châtain foncé au début de son quinquennat et il a fini avec une chevelure grisonnante.
    Chez François Hollande, l’effet du stress a été très différent. Au cours des cinq années de son mandat il a pris au moins vingt kilos.
    Le pouvoir apporte bien des satisfactions à ceux qui l’ont conquis. Mais il use l’organisme.
    Il n’y a guère que Giscard qui lui, n’a perdu que les quelques cheveux épars qui vivotaient sur son crâne. A 93 ans, et malgré son KO debout de mai 1981, il semble encore frais comme un gardon. Tout semble indiquer qu’il finira centenaire. 🙂

  113. @ Lucky look | 14 décembre 2019 à 15:19
    « Il ne ferait plus bon vivre en Suède, sauf pour les vendeurs de drogue et pour les envahisseurs à la recherche d’une poupée suédoise. »
    Comme dans tous les pays envahis par ces aliens islamistes qui pourrissent toutes les sociétés occidentales sur leur passage. Pas qu’en Suède d’ailleurs, quand on veut signaler un de ces intrus, on les appelle les « Suédois » pour éviter les procès en diffamation stigmatisation et incitation à la haine raciale, mais même ce terme commence à chatouiller les oreilles des antiracistes.
    Trafics de drogue, consommation sexuelle de viande fraîche, OK, mais pour la France collabo on peut aussi rajouter : les aides allocs RSA CMU CAF APL et tutti quanti, très généreuses dans notre beau pays de cocagne.

  114. Mary Preud'homme

    @ Achille | 15 décembre 2019 à 09:51
    Giscard frais comme un gardon ? Bigre ! Pas très connaisseur en matière de marée l’ami Achille on dirait. Moi qui adore le poisson, je n’irais pas manger chez vous. Il est vrai que je n’ai jamais été invitée non plus !

  115. Robert Marchenoir

    @ Herman Kerhost | 15 décembre 2019 à 01:34
    Je suis curieux : votre fournisseur d’électricité accepte-t-il les auto-relevés, sans jamais venir vérifier ? C’est un truc qui ne marcherait jamais en France. Il y aurait des palanquées de petits malins qui retoucheraient les chiffres, avant d’envoyer la photo.
    Sinon, concernant l’équipement des particuliers, je connais des Américains qui n’ont pas de smartphone, de façon tout à fait délibérée. Et l’Internet américain est moins bon que l’Internet français : il y a beaucoup d’abonnés qui sont contraints de payer à la minute, ce qui n’existe plus chez nous.
    Enfin, l’obligation de faire toutes les démarches par Internet pose de graves problèmes à pas mal de gens, je vous assure. En particulier aux personnes âgées. Vous vous imaginez n’avoir jamais utilisé un ordinateur de votre vie, et vous voir dans l’obligation d’apprendre à en utiliser un, à l’âge de 80 ans, rien que pour déclarer vos impôts ou votre consommation d’électricité ?
    On passe ces gens-là par pertes et profits, parce que « tout le monde sait bien que » « tout le monde a un téléphone portable » et que « tout le monde a Internet ». Sauf que c’est faux. Le culte de la jeunesse qui infecte l’Occident depuis les années 60 conduit, en réalité, à prendre les décisions sur la base de l’argument : « Ils vont quand même pas nous emm…, ces vieux c… ».
    Résultat, Emmanuel Macron annonce, après les Gilets jaunes, des « maisons du service public » dans les cambrousses, et quand on creuse un peu, il s’avère qu’il s’agira d’une pauvre fille, payée sur fonds publics, qu’on plantera devant un ordinateur, pour accéder aux sites Web de l’administration à la place du cochon de payant qui est incapable de le faire lui-même.
    C’est précisément parce que je suis libéral que sur ce coup-là, à mon avis, il relève de la responsabilité de l’État de permettre à tous les citoyens de s’acquitter des obligations qu’il édicte, par les moyens dont ils disposent, et donc y compris par écrit. Même s’ils sont une infime minorité.
    Après tout, on nous casse les pieds (et le porte-monnaie) pour permettre aux gens en fauteuil roulant d’accéder n’importe où, alors qu’ils sont, eux aussi, une infime minorité. Je ne vois pas au nom de quoi on ne continuerait pas d’offrir aux vieux (et en fait, à tout le monde) la possibilité de faire leurs démarches par des moyens traditionnels, tant qu’il reste des citoyens qui veulent les utiliser.
    Concernant le compteur Linky, il supprime ce problème de façon élégante. La distribution d’électricité étant, en France, un monopole, la conséquence logique est que le distributeur a le droit d’imposer un modèle unique de compteur — surtout s’il libère l’abonné de l’incroyable sujétion consistant à devoir prendre une demi-journée de congé, simplement pour attendre l’employé qui viendra lire son index !
    Hameau s’en moque, il est à la retraite. Mais pendant ce temps-là, il y a des gens qui bossent pour lui payer sa pension, et ceux-là, ils ne peuvent pas se les rouler en attendant Monsieur EDF.

  116. @ Mary Preud’homme | 15 décembre 2019 à 14:30
    Bon, même s’il n’est pas de la première fraîcheur, Giscard a encore bon pied, bon œil et toute sa tête. Il faut dire que depuis 38 ans qu’il nous a dit « Au revoir », le contribuable veille à ce qu’il ne lui manque rien.
    Si un jour vous veniez manger chez moi (le hasard peut parfois nous réserver quelques petites surprises) vous ne seriez pas déçue. Mon épouse est une excellente cuisinière.

  117. Herman Kerhost

    @ Robert Marchenoir | 15 décembre 2019 à 19:46
    Après enquête, il s’avère que vous aviez raison, il y a bien une personne qui passe de temps à autre relever le compteur. Le fait que je ne l’avais jamais vu depuis que nous en expédions la photo tient de la coïncidence. Je vous présente donc mes excuses. Du coup je ne vois même plus l’intérêt de la photo.
    Le compteur Linky gagne donc aux points ! A condition, bien entendu, que jamais personne ne vienne vérifier si celui-ci n’a pas été trafiqué… (Je plaisante, bien sûr, puisque j’ai bien compris que ce n’était pas le seul avantage de ce compteur.)

  118. Mary Preud'homme

    @ Herman Kerhost | 16 décembre 2019 à 14:47
    HK ignorait à ce jour que l’auto-relevé était vérifié au moins une fois l’an par des agents d’Engie ; dans la foulée il remercie particulièrement Marchenoir de l’en avoir informé le 15 décembre à 19:46, soit 19 heures et quelque après mon post du même jour à 00:18.
    Amusant non ?

  119. Herman Kerhost

    « …était vérifié au moins une fois l’an par des agents d’Engie »
    C’est curieux, cette envie irrépressible de Mme Preud’homme de faire savoir qu’elle sait des choses.
    N’importe quel sujet peut apporter une occasion de se la péter… c’est plus fort qu’elle.

  120. Robert Marchenoir

    @ Herman Kerhost | 21 décembre 2019 à 00:09
    « C’est curieux, cette envie irrépressible de Mme Preud’homme de faire savoir qu’elle sait des choses. N’importe quel sujet peut apporter une occasion de se la péter… c’est plus fort qu’elle. »
    D’autant qu’elle n’a strictement rien compris à l’échange en cours (comme souvent). Ce n’est pas moi qui vous ai informé de la chose en débat, mais l’inverse. La chose en question concernant les Etats-Unis, et non la France.
    Elle se vautre en ajoutant une sottise supplémentaire à son commentaire aussi inutile que mesquin : ce n’est pas Engie qui relève les compteurs, en France. Engie est un fournisseur d’électricité. C’est le distributeur d’électricité, Enedis, qui fait le relevé des compteurs pour le compte des fournisseurs.
    Tout le monde s’en tape et ça ne change rien au fond de notre débat, mais quand on joue les institutrices revêches qui savent tout sur tout et se mêlent de morigéner tout le monde, la moindre des choses est de vérifier qu’on a compris le film et qu’on ne raconte pas n’importe quoi.

  121. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 14 décembre 2019 à 22:50
    « Ce joli compteur ne peut pas « être stoppé à distance », comme vous dites. C’est précisément ce que j’ai écrit. Faites un effort pour lire, avant de prétendre réfuter ce que je dis. »
    Ainsi donc il ne peut pas être coupé à distance ?
    http://agri-convivial.forumactif.com/t80052-edf-pas-de-treve-hivernale-pour-les-vaches#2751183
    Vous avez encore tort et hurler, insulter pour appuyer votre argumentaire ne vous donne pas raison.

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