Somptueuse et chaleureuse fête aux Invalides pour fêter les cinquante ans de Valeurs actuelles (Le Monde) !
Mais avant de présenter mon invitation, j’ai été questionné, de manière courtoise mais tout de même suspicieuse, devant les belles grilles de l’Hôtel, par trois journalistes dont deux travaillaient, ai-je compris, pour France 5 et pour l’émission de Yann Barthès.
Je n’avais aucune raison de ne pas répondre mais j’ai cependant été surpris par la teneur des questions. On m’a demandé si j’approuvais deux « Une » de cet hebdomadaire, l’une consacrée aux migrants et l’autre aux Roms. J’ai indiqué que je ne les aurais pas choisies mais qu’il y en avait d’autres que j’avais appréciées. J’ai ajouté que j’avais l’habitude de lire chaque semaine, outre Valeurs actuelles, le Point, L’Obs et L’Express, en n’oubliant pas Le Figaro Magazine. J’en tirais la conclusion que mon pluralisme était assuré en espérant ainsi les rassurer. Mais ce n’était pas suffisant puisque la dernière interrogation comminatoire portait sur sur la caution que j’apportais par la présence à cette malfaisante publication.
J’aurais pu seulement souligner que j’avais l’habitude, quand elles me plaisaient, de me rendre aux invitations. Je ne me suis pas arrêté là car j’étais curieux de savoir jusqu’à quel niveau de totalitarisme mou et de bienséance inepte une infime part de l’univers médiatique était tombée.
L’Inquisition ayant été satisfaite, j’ai pu entrer.
Enormément de monde, des buffets délicieux, une élégante cohue. Des saluts, des échanges amicaux, une diversité, de l’extrême droite, de la droite et de la gauche.
Quand j’ai constaté la présence de Renaud Dély et de Robert Zarader, une référence de gauche intelligente et ouverte, ma très légère mauvaise conscience s’est dissipée.
J’ai rencontré un grand avocat, Pierre Haïk, mais il y en avait un autre que je n’aimais pas du tout.
J’ai conversé avec Gérard Carreyrou et Ivan Rioufol. Nous n’étions pas du même avis.
J’ai fui d’autres personnalités.
Ma faute, je l’avoue, est d’avoir serré la main de Marine Le Pen qui écoutait à côté de moi le discours d’Yves de Kerdrel et je ne m’en suis pas trouvé mal.
Ma très grande faute, je le concède, a été de serrer la main, également, de Patrick Buisson et de ne pas m’être écarté quand Bernard Squarcini avec lequel j’avais sympathisé dans un colloque à Marseille a croisé mon chemin. Je n’en ai pas été marri.
J’ai vu de loin Geoffroy Lejeune le brillant rédacteur en chef de l’hebdomadaire.
Je ne suis pas resté longtemps.
Car je voyais d’anciens ministres qui ne me plaisaient pas.
Surtout, je prenais trop de risques, c’était clair, en m’étant aventuré dans cette immense bousculade conviviale et, je regrette d’aggraver mon cas, sympathique. Je suis reparti vite.
Je l’ai échappé belle. Si j’étais resté encore un peu, on m’aurait même vu embrasser Eric Zemmour qui est arrivé peu de temps après.
Quand je me suis retrouvé dehors, il faisait frais. Plus personne devant les grilles.
Heureusement. J’aurais dû, toute honte bue, déclarer à mes trois journalistes que, scandale absolu, j’avais éprouvé du plaisir et que j’étais resté le même.
Valeurs actuelles ne m’avait pas métamorphosé.
Philippe se met en valeur.
Vous avez cher Philippe fait acte d’héroïsme. Vous avez bravé le qu’en-dira-t-on en allant au pince-fesses organisé par Valeurs actuelles. Vous avez même répondu, exploit suprême, à des journalistes. Bref ce fut votre soir de gloire. Vous avez côtoyé les grands de ce monde médiatico-politique qui vous fascinent tant. Vous n’avez pas eu le désagrément d’y croiser Najat Vallaud-Belkacem. Elle avait décliné avec humour l’invitation par un tweet dans lequel elle avait joint trois photos de couverture que cet hebdomadaire lui avait consacrées.
Je suis plus sensible à son absence qu’à votre présence.
A chacun ses Valeurs.
https://mobile.twitter.com/najatvb/status/779310295084834818
Nous ne sommes pas en dictature et pourtant il existe une police de la bien-pensance exercée par de soi-disant journalistes qui interviennent sur nos chaînes privées mais également publiques (je pense notamment à Patrick Cohen qui sévit à la fois sur France 5 et France Inter).
@ Marc GHINSBERG | 07 octobre 2016 à 07:49
« Najat Vallaud-Belkacem…/… Je suis plus sensible à son absence qu’à votre présence. »
«Ne jamais la voir ni l’entendre,
Ne jamais tout haut la nommer,
Mais, fidèle, toujours l’attendre,
Toujours l’aimer.
Ouvrir les bras et, las d’attendre,
Sur le néant les refermer,
Mais encor, toujours les lui tendre,
Toujours l’aimer. »(*)
De qui s’agit-il ?
Selon les affinités politiques, elle n’est pas la même :
Pour Marc elle est Najat, la bien nommée dont le prénom est le nom d’un cobra de la pire espèce, la plus répandue.
Pour d’autres elle est Marine, l’océan des grands espaces, porteur de tous les rêves.
Celui dont le poète a dit :
« Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir… »(**)
(*) Sully Prudhomme
(**) Baudelaire évidemment.
PS: C’était simplement un petit exercice de poésie, que ma maîtresse m’a confié. Travail à la maison dont on parlait hier.
Je suis étonnée que vous ayez été convié chez Valeurs actuelles et non sur le plateau de France 2 hier soir !
Ce Juppé, aucune reconnaissance ! Le « plateau » hors petits fours devaient pourtant être truffé de journalistes et de femmes/hommes politiques de premier plan comme vous les aimez, mais sans P. Buisson et M. Le Pen.
On voit que vous estimez grand votre courage d’y être allé …
J’espère que vous avez quand même réussi à dormir sans trop de frayeurs rétrospectives…
Bonne journée à vous, héros des temps modernes !
Bonjour,
Je suppose qu’assister à ce genre d’invitation mondaine fait partie des obligations des personnalités du gotha parisien dont vous faites partie, même à votre corps défendant, Philippe Bilger.
C’est l’occasion de déguster les délicieuses mignardises de chez Fauchon et siroter quelques coupes de champagne Taittinger grand cru. L’occasion aussi de retrouver certaines connaissances que l’on apprécie ou dont on est apprécié (la réciproque n’étant pas systématique).
Le plus difficile, ainsi que vous le faites remarquer, est d’éviter de se trouver à côté d’une personnalité que l’actualité met sous le feu des projecteurs. Être juste à côté de Marine Le Pen lors du discours d’Yves de Kerdrel, avouez que ce n’est pas de chance. D’ici qu’un photographe de Libération ou de Médiapart vous ait surpris en train de lui serrer la main, vous risquez de faire le buzz sur les réseaux sociaux. ☺
En sortant de l’école
nous avons rencontré
un grand chemin de fer
qui nous a emmenés
tout autour de la terre
dans un wagon doré.
Tout autour de la terre
nous avons rencontré
la mer qui se promenait
avec tous ses coquillages
ses îles parfumées
et puis ses beaux naufrages
et ses saumons fumés.
Au-dessus de la mer
nous avons rencontré
la lune et les étoiles
sur un bateau à voiles
partant pour l’Algérie
et les trois mousquetaires des cinq doigts de la main
tournant la manivelle d’un petit sous-marin
plongeant au fond des mers
pour chercher des oursins.
Revenant sur la terre
nous avons rencontré
sur la voie de chemin de fer
une maison qui fuyait
fuyait tout autour de la terre
fuyait tout autour de la mer
fuyait devant l’hiver
qui voulait l’attraper.
Mais nous sur notre chemin de fer
on s’est mis à rouler
rouler derrière l’hiver
et on l’a écrasé
et la maison s’est arrêtée
et le printemps nous a salués.
C’était lui le garde-barrière
et il nous a bien remerciés
et toutes les fleurs de toute la terre
soudain se sont mises à pousser
pousser à tort et à travers
sur la voie de chemin de fer
qui ne voulait plus avancer
de peur de les abîmer.
Alors on est revenu à pied
à pied tout autour de la terre
à pied tout autour de la mer
tout autour du soleil
de la lune et des étoiles
A pied à cheval en voiture et en bateau à voiles.
Jacques Prévert
«…jusqu’à quel niveau de totalitarisme mou et de bienséance inepte une infime part de l’univers médiatique était tombée. » (PB)
Une sorte de police politique soft, en attendant une police des mœurs hard, obligeant Rioufol à porter la burqa et Marine la barbe, ou l’inverse.
On voit par là une convergence de comportements entre des gauchistes, pour le moment mous, et des islamistes durs.
L’intolérance étant le lien qui les unit, chacun considérant que l’autre sera l’idiot utile qui lui permettra d’accéder au pouvoir.
C’est ce que l’on appelle l’islamo-gauchisme, qui se terminera, je le crains, par la victoire soft ou hard de l’Islam, selon que la conquête se fera par la soumission des élites ou par la force des terroristes.
À ce propos, la façon dont Juppé a parlé des Corses disant qu’ils n’étaient pas des Gaulois en dit long sur sa vision de la société française.
Peu importe qu’il ait raison ou tort, mais cette façon de fragmenter la nation, en reconnaissant des histoires différentes, laisse présager une ouverture au communautarisme. Et les communautés vont se lever en masse pour défendre chacune leurs « droits » et surtout leur pré carré d’avantages acquis et à venir.
Une Nation, une Histoire, un Peuple dans lequel doivent se fondre les nouveaux arrivants qu’ils soient Corses ou autres, voilà comment se définit un pays qui veut vivre sa vie.
N’importe quel scientifique vous expliquera que le Tout n’est pas la somme des parties, qu’il est bien plus que cela.
Encore faut-il pour que ce Tout s’affirme comme tel, que les parties soient miscibles, ce qui n’est pas le cas avec l’Islam.
Comme dirait ma voisine, je le sens mal sur ce sujet, le Juppé.
« Vous n’avez pas eu le désagrément d’y croiser Najat Vallaud-Belkacem. » (Marc G.)
C’est effectivement dommage, Philippe, vous auriez pu, lors de cette rencontre, enrichir votre vocabulaire…
Mardi 8 mars, NVB était l’invitée de France Info. Interrogée sur la loi Travail et sur la possible démission de Manuel Valls de Matignon, elle a répondu :
« Ça fait bientôt 20 ans que je fais de la politique. Moi, je ne me suis jamais prêtée aux bruits de chiottes qui consistent à raconter des choses qui n’ont pas à être racontées ».
Valeurs, vous avez dit valeurs ?
« Valeurs actuelles ne m’avait pas métamorphosé. » (PB)
Quand on lit vos bouquins et qu’on en déduit votre personnalité, le risque est minimum sinon inexistant.
C’est fait vous êtes bien parvenu à la forme adulte, continuez.
Les journalistes devraient savoir ce que vous pensez d’eux, sinon il faut leur offrir le chapitre 8 de « Un avocat général s’est échappé » d’autant plus que leur façon de pratiquer leur métier aux tribunaux n’est qu’un aspect que leur tendance universelle.
La tentation est de plagier votre chapitre 8 et de le transposer sur la géopolitique, puis l’industrie, puis l’écologie…
Police de la pensée, cabinet noir, écoutes téléphoniques, il ne reste plus que VA pour nous informer.
Magnifique, agecanonix.
Merci pour ce Prévert.
Professeur retraité de droite, mes revenus sont des plus modestes. Je lis votre blog, gratuitement. Sans dépenser un sou, je lis la presse que la médiathèque (je préférais son ancien nom : bibliothèque) de ma municipalité d’extrême gauche m’offre, pour me rembourser de ma taxe d’habitation. Ne voulant ni vomir, ni me commettre, je ne touche ni à Libé ni à L’Huma. J’entrelis Le Monde, souvent parcouru en cinq minutes.
Ils ne se sont pas encore désabonnés au Figaro et au Figaro Magazine. Ce qui me ravit. Il y a belle lurette que Le Point a été supprimé. Quant à Valeurs actuelles, que j’achetais quand j’étais moins désargenté, j’en serais friand, d’après tout ce que j’entends, si j’avais plus de sous.
J’aimerais beaucoup deviser avec Eric Zemmour. Au passage, je me pose une question : dans combien de temps aura-t-il été chassé de partout ?
Dans les années 90, Max Clos dirigeait magnifiquement la page « Opinions » du Figaro.Il n’est plus de ce monde. Il m’a fait la grâce de m’accueillir une centaine de fois dans ses colonnes, mon record étant quatre fois en un mois (record inégalé). Ivan Rioufol n’est, hélas, qu’un très pâle émule de ce très grand-là.
Belle page d’humour et de fausse contrition à la façon de Madame de Saint-Sulpice du déplorablement enivrant Boudard.
C’est bien de faire partie des gens qui se dédouanent à bon compte mais qui se laissent interroger. Est-ce le secret de l’entrée dans le grand monde ? Car il vous aurait été loisible, toute curiosité mise au rebut, d’envoyer promener ces deux inquisiteurs qui, au temps de l’Islam, vous égorgeront si vous ne récitez pas la formule initiale du Coran.
Qu’il doit être plus facile d’aller aux festivités de L’Huma ou des Francs Camarades, à condition seulement de se laisser tester en loucedé et surtout de se faire virer si on est reconnu comme une fausse barbe du Général Aussaresses.
Merci encore pour votre page d’humour ; j’espère du moins qu’il en est ainsi. Sinon, ce ne serait que l’infinie répétition des relations parlementaires : on s’engueule, mais on reste copains, à quelques exceptions près. Etant un fidèle lecteur de Valeurs actuelles depuis quarante ans, je ne partage pas toujours leurs opinions mais, pour me rincer l’esprit, je lis, depuis quinze ans peut-être, Hérodote et Aristote.
@ Marc GHINSBERG | 07 octobre 2016 à 07:49
Si elle avait lu votre post, Najat aurait pu vous répondre (en s’aidant de Marceline Desbordes-Valmore) :
[…] N’écris pas ! N’apprenons qu’à mourir à nous-mêmes.
Ne demande qu’à Dieu, qu’à toi si je t’aimais.
Au fond de ton silence, écouter que tu m’aimes,
C’est entendre le ciel sans y monter jamais.
Valeurs actuelles vous met en forme. C’est tranchant et enlevé.
Ah que diable, il y aurait parmi nous une police politique de la bien-pensance ?
Oui de pseudo-humanistes mais de vrais totalitaires dans l’âme sévissent en pleine lumière notamment dans les médias.
Qu’on ne s’y trompe pas elle est de toutes les couleurs politiques. C’est une histoire de moment, qu’on entende l’une ou l’autre.
Quand l’une fait la norme l’autre fait le buzz et vice versa.
C’est bien triste mais heureusement qu’il reste des gens qui n’ont pas peur d’aller où bon leur semble et de parler avec qui ils ont envie.
En un mot notre hôte va se faire griffer, avec un montage tiré aux petits oignons, aucun doute là-dessus.
A la lecture du billet si après les non cités il y avait plutôt un chiffre, on s’apercevrait que cela fait pas mal de monde « que je n’aimais pas du tout. »
Dans le fond c’est la loi du genre, on ne peut être aimé de tous ni aimer la terre entière.
« J’ai fui d’autres personnalités. » Ah quand même ! Claquer la bise à P. Buisson… Mais ce n’était que la main, ouf !
Philippe Bilger, vous suivez une voie coupable : vous n’aimez pas la dame Taubira, vous n’avez aucune estime pour Najat Vallaud-Belkacem, vous écrivez dans FigaroVox, Bb Voltaire reprend parfois vos articles du blog, et dans presque tous vos billets transparaît votre dilection pour une droite « décomplexée ».
Vous devriez suivre les cours d’une cellule de déradicalisation pour vous débarrasser des pensées nauséabondes qui vous habitent depuis quelques mois !
Trêve de plaisanterie, je suis stupéfait de la façon dont le service public de l’audiovisuel a décidé de faire la leçon à tous les gens sourds aux malheurs des musulmans, des Roms et qui, comble de l’outrecuidance, appellent de leurs voeux rigueur, droiture, justice, sécurité, instruction, culture accessible à tous…
Vous avez été repéré !
Ah, c’est pas vous qui chantiez ?
https://www.franceinter.fr/emissions/le-moment-meurice/le-moment-meurice-06-octobre-2016
Vous vivez dangereusement.
Dire que pendant votre expédition, j’étais paresseusement allongée sur mon canapé rouge, à surveiller de loin la cuisson d’une tarte aux pommes, un œil sur la télé, l’autre sur une grille de sudoku. Nous ne sommes pas du même monde, je le reconnais humblement. Mais quand je vous vois à la télé, je vous trouve souvent un peu égaré au milieu des célébrités, et toujours fidèle à vous-même. Hier ma jumelle m’a appelée au téléphone « Ton copain Bilger sur LCI, après la pub. Bye, je prépare le dîner », et elle a raccroché. Un peu irrévérencieux de sa part, mais voilà, miracle de l’Internet, vous faites presque partie de la famille, que ça vous plaise ou non. Alors que tous les autres que vous citez, not at all.
Nombre de personnalités qui contribuent à VA évoluent dans nos médias sans problème particulier, Eric Brunet, Gilles-William Goldnadel, Denis Tillinac, André Bercoff, Frédéric Pons, ainsi que notre Cléopâtre Catherine Nay, de plus en plus jeune à chaque apparition chez Yves Calvi…
@ Savonarole | 07 octobre 2016 à 16:25
😀 Vous avez raison. Perso je l’ai connu lors de son déplacement avec le parti socialiste au congrès de Rennes (en 90) mais SURTOUT au Ti Koz, LE restaurant rennais d’alors (Dieu a eu son âme) qui recevait ces célébrités politiques because Edmond Hervé était le maire de Rennes (de temps à autre je pigeais pour Ouest France et ce jour-là il y avait, en plus, Elkabbach, qui faisait pâlichon à côté d’elle… Avec le temps qu’est-ce qu’on rigole de les revoir ou les entendre aujourd’hui).
Il est vrai que lorsque je la vois à C dans l’air ou chez Calvi (‘memes estra’ ;)) elle me paraît plus jeune qu’en 90.
Comme dirait mon voisin « elle est VRAIMENT forte ! » 😀
Je ne suis personnellement invité que pour les vœux du maire de ma petite ville et par le garage Peugeot lorsque sort un nouveau modèle. Je ne risque pas trop les mauvaises rencontres mais avouez que c’est moins classe.
@ sbriglia | 07 octobre 2016 à 10:57
Ainsi, sbriglia, vous vous offusquez quand Najat Vallaud-Belkacem utilise l’expression « bruits de chiottes » mais pas quand Valeurs actuelles publie des unes indignes (je rappelle son tweet https://mobile.twitter.com/najatvb/status/779310295084834818 ).
Nous n’avons vraiment pas les mêmes valeurs.
Quant à notre hôte, qu’il se rassure : pendant qu’il copine avec Zemmour, Buisson, les Le Pen et consorts dans un parisianisme mondain, Najat travaille ses dossiers.
La petite Lyonnaise est loin d’être ridicule pour son âge, et je préfère que l’Education nationale soit confiée à des gens comme elle qu’aux amis de notre hôte qui se tapent la bise au Fouquet’s.
Najat aura toujours ma tendresse avant les Buisson et compagnie.
@ Marc GHINSBERG | 07 octobre 2016 à 07:49
« Je suis plus sensible à son absence qu’à votre présence »
Certes NVB est plus jolie que Philippe Bilger, on a le droit d’y être sensible, on la regrettera pour cela, mais certainement pas pour ses compétences ministérielles.
Rassurez-vous nous avons une forte possibilité de voir la non moins jolie petite fille de JMLP au pouvoir, au cas où vous préféreriez les blondes.
Puisque la présence de Philippe Bilger vous importune, ce qu’on a compris, que faites-vous sur son blog ? C’est son blog, pas le vôtre !
@ Alex paulista | 07 octobre 2016 à 17:41
« La petite Lyonnaise est loin d’être ridicule pour son âge, et je préfère que l’Education nationale soit confiée à des gens comme elle qu’aux amis de notre hôte qui se tapent la bise au Fouquet’s. »
Une simple question, après votre comparatif de bas étage (à ce niveau, j’en ai un grand nombre à vous proposer) : dans la VRAIE vie, vous connaissez des enseignants du secondaire heureux (enfin, soyons honnêtes), plus heureux avec cette ministre(sse), qu’avec ses prédécesseurs… après sa réforme du collège initiée par le comité Théodule des programmes ??
J’aurais presque l’envie de vous demander : « des noms ! »
Yves de Kerdrel porte-parole et porte-voix (sans haine et sans crainte) de la majorité silencieuse, telle est la recette de son succès !
@Claude Luçon
« Puisque la présence de Philippe Bilger vous importune, ce qu’on a compris, que faites-vous sur son blog ? C’est son blog, pas le vôtre ! »
J’approuve Philippe Bilger quand je suis d’accord avec lui, mais oui ça arrive. J’exprime mon opinion quand je ne suis pas d’accord, en essayant d’argumenter avec courtoisie, je n’utilise ni l’insulte, ni l’invective, mais avec la même fermeté qu’il met dans ses propos, surtout lorsqu’il se laisse aller, de mon point de vue, à la polémique.
Concernant Valeurs actuelles, je considère la plupart de ses couvertures comme des provocations, des incitations à la haine. C’est pour cela que je suis plus sensible à l’absence de Najat Vallaud-Belkacem qu’à la présence de Philippe Bilger qui en a fait des tonnnes pour nous expliquer comme il avait été courageux d’aller à ce cocktail mondain.
« Je ne suis pas resté longtemps. Car je voyais d’anciens ministres qui ne me plaisaient pas ». (P.B.)
Si vous ne vouliez pas croiser de tels individus, au lieu de vous rendre à la fête de Valeurs actuelles il fallait honorer de votre présence le déjeuner annuel de Rivarol. Là, quasi aucune chance d’avoir à vous dérober face à des ex-ministres, éventuellement éviter quelques octogénaires ou nonagénaires encore un peu sulfureux.
@ Alex paulista | 07 octobre 2016 à 17:41
« Najat aura toujours ma tendresse avant les Buisson et compagnie. »
Eussiez-vous écrit « derrière », plutôt qu’ « avant », que j’eusse trouvé la chose passable.
Je n’aime pas Najat, mais je vous reconnais le droit de choisir le lieu d’expression de votre tendresse. En pleine nature pourquoi pas, nous avons un bel été indien.
Mais que vous écriviez « avant », marquant ainsi un ordre temporel dans la manifestation de la tendresse, me choque.
Remarquez, eussiez-vous changé l’ordre temporel, en conservant le lieu, que j’eusse été également choqué.
Je me demande si je ne vais pas me mettre à lire cet hebdo… il produit des effets chez Marchenoir que Marchenoir produit chez moi…
@ Paul Duret | 07 octobre 2016 à 17:29
Ne vous plaignez pas moi ce sont seulement les journées portes (et fenêtres) ouvertes chez Lapeyre et les nouveaux arrivages chez Bricodépôt. Comme de plus je fais mon timide, ils me relancent.
@ Pierre Blanchard | 07 octobre 2016 à 20:33
Certes, sa réforme est décriée. Comme toutes les autres réformes du reste.
Je me souviens du changement de programme au lycée lorsque les bacs C et D ont été remplacés par le bac S. J’ai donné des petits cours après ce changement-là, et pour le coup c’était ridicule. En terminale S ils avaient enlevé l’optique géométrique pour la remplacer par des définitions thermodynamiques à apprendre par coeur sans les comprendre.
On enlevait l’explication des marées, de la loupe pour parler de thermodynamique sans pouvoir l’appréhender mathématiquement, c’était de la physique enseignée comme de l’histoire-géo.
Ridicule.
Je me souviens également des classes bilingues allemand qui servaient juste à sélectionner les meilleurs élèves. J’en avais parlé à mon grand-père qui avait combattu les Allemands, il m’avait fait promettre d’apprendre l’anglais avant. Et convaincu que l’espagnol était plus important, au moins quand on est du sud de la France.
En tout cas ces classes étaient seulement un prétexte pour concentrer les meilleurs entre eux. Sans grand succès d’ailleurs, car ceux de la classe bilingue qui m’ont accompagné en prépa n’ont pas été transcendants. Des élèves appliqués mais pas passionnés.
Supprimer ces classes bilingues ne me choque donc pas, elles n’avaient pas de grande plus-value pédagogique. Mieux vaut dépenser l’argent à des options qui s’appliquent à toutes les classes, comme l’informatique, le grec ancien, le russe ou l’allemand renforcé, pour les véritables passionnés par l’allemand.
Mais arrêter avec ces clubs de petits puants.
Cher Philippe,
Votre démarche est strange.
Valeurs actuelles a glissé sur une pente space.
C’est la minute buissonnante.
Une démocratie mérite des valeurs humaines et républicaines.
Faire le trottoir du Front national, il y a de quoi gerber !
Remarquez, malgré les cervelles régressées et fétides de ces personnes, ce sont tout de même des humains.
Vous avez eu raison de pas rester longtemps dans un entourage pareil et la prochaine fois portez une capuche pour éviter les photos et les insomnies.
françoise et karell Semtob
Pour le titre : Valeurs Actuelles ou Valeurs actuelles ? C’est important pour comprendre « défense d’entrer ».
« Je l’ai échappé belle. Si j’étais resté encore un peu, on m’aurait même vu embrasser Eric Zemmour qui est arrivé peu de temps après. »
Pauvre Éric Zemmour, le voilà accusé d’apologie du terrorisme pour avoir dit, je cite « respecter les djihadistes prêts à mourir pour ce en quoi ils croient ». Même ses plus fervents admirateurs n’ont pas compris.
Ce n’est pas la première fois qu’il part en vrille, mais là il a fait vraiment fort. Avoir du respect pour ses ennemis qui sont prêts à toutes les ignominies pour faire prévaloir leur doctrine obscurantiste, il faut le faire !
Mais à chacun ses valeurs. Mettons ce dérapage sur un petit coup de fatigue. Il est temps qu’il prenne quelques jours de repos.
@ Mary Preud’homme
Valeurs actuelles, expression de la majorité silencieuse avec ses 130 000 exemplaires hebdomadaires ? Ce journal est l’organe de la bourgeoisie française la plus étriquée, celle qui voudrait imposer à tout le pays sa vision hypocrite de l’ordre moral en exploitant ouvriers et paysans pour le bien-être des privilégiés du XVIe ou des patrons de l’industrie. Son fonds de commerce est simple :
– les arabes et les musulmans sont méchants, ce qui permet d’ailleurs d’attaquer en permanence la ministre Vallaud-Belkacem qui n’est pas pire que ses prédécesseurs, mais qui subit un bombardement médiatique permanent.
– les Américains aussi sont méchants qui nous occupent, il faudrait que nous fassions alliance avec la Russie, qui défend l' »Europe chrétienne ». Il faut ne jamais être allé en Russie pour prétendre cela !
– les homosexuels sont des pervers dépravés, forcément.
– et les « gauchistes » sont les complices de l’envahissement de la France car c’est bien connu, tout militant PS qui se respecte ne rêve que d’aller dans une backroom halal avec sa djellaba.
VA est comme L’Action française d’avant 39, le journal des nostalgiques de la France mythique d’hier et d’avant-hier, auquel se rajoutent aujourd’hui les retraités effrayés et les jeunes en mal d’action pour épancher la violence qui est en eux. J’ai confiance dans le genre humain, le reflux de son lectorat viendra naturellement une fois que le prurit populiste affectant nos sociétés européennes sera passé. Ses papiers séduisent car ils sont l’expression de l’arrogance des gens bien nés qui n’ont jamais manqué de rien et ne comprennent donc pas pourquoi la vraie gauche veut remettre en cause l’ordre social dont ils sont toujours les principaux bénéficiaires.
Quant à la « qualité intellectuelle » du journal, je suis sceptique, il y a quelques éditorialistes qui savent écrire mais aussi pas mal d’informations de caniveau (dès qu’un arabe commet une infraction, il faut le dire !) et souvent des tribunes particulièrement indigentes. Le Canard enchaîné est nettement mieux !
Najat Belkacem ? Le poignard arabe planté dans nos institutions pour tout y détruire à commencer par notre système éducatif, le plus précieux et le plus fragile. Comme le poignard qui a égorgé le père Hamel !
@ Tomas | 08 octobre 2016 à 09:21
Vous faites une erreur fondamentale. La gauche a perdu les ouvriers et les jeunes et n’a jamais eu les paysans. En cela VA n’y est pour rien. Et puis excusez-moi il suffit d’ouvrir L’Obs et regarder les pubs de luxe pour comprendre quel peut être le dernier carré (Hermès) des électeurs de gauche.
@ Achille
Vous êtes trop intelligent vous aussi pour ne pas faire le subtil distinguo entre le respect de son adversaire et le respect de ses idées. Et il vaut mieux le respecter car cela permet de mieux le combattre. La gauche l’a pris pour quantité négligeable, voire l’a aidé pendant des années, on voit le résultat maintenant.
A ce propos savez vous qu’une quinzaine de soldats français blessés en Irak ont été rapatriés il y a deux jours ? Pas un mot dans les médias ni un communiqué de l’Elysée. Ne seraient-ils pas respectables ? Que veut-on cacher ?
« Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge ! »
« Quand j’ai constaté la présence de Renaud Dély et de Robert Zarader, une référence de gauche intelligente et ouverte, ma très légère mauvaise conscience s’est dissipée. » (PB)
Donc quand même léger malaise sous-jacent, peut-être d’un côté le fait de raconter sa propre expérience aux lecteurs du blog de vouloir se soulager aussi. De l’autre côté et dans la salle si l’on peut dire, autre caution de pluralité Dély et Zarader, oui mais pour quoi y faire ?
« Quand je me suis retrouvé dehors, il faisait frais. » Tout est dit.
@ hameau dans les nuages | 08 octobre 2016 à 09:57
« Vous êtes trop intelligent vous aussi pour ne pas faire le subtil distinguo entre le respect de son adversaire et le respect de ses idées. Et il vaut mieux le respecter car cela permet de mieux le combattre. »
Merci pour le compliment sur mon intelligence, mais elle ne va pas jusqu’à faire le distinguo entre le respect de son adversaire et celui des idées.
Comment respecter des « combattants » qui n’ont aucun code de l’honneur, s’en prenant aveuglément à des civils.
Là il ne s’agit pas d’adversaire car le combat ne se fait pas à armes égales.
Ne confondons pas le courage d’un soldat prêt à offrir sa vie pour défendre une cause juste avec la folie meurtrière d’individus totalement endoctrinés et transformés en machines à tuer aveuglément y compris au sacrifice de leur propre vie.
On m’a demandé si j’approuvais deux « Une » de cet hebdomadaire, l’une consacrée aux migrants et l’autre aux Roms. J’ai indiqué que je ne les aurais pas choisies mais qu’il y en avait d’autres que j’avais appréciées.
Il faut savoir que ces Une ont fait l’objet d’une condamnation pour « incitation à la haine raciale » – rien que ça – ce qui avait servi de prétexte à Fleur Pellerin pour supprimer à Valeurs actuelles les subventions rentrant dans le cadre des aides à la presse.
Cela démontre une fois de plus que ces lois à prétention antiraciste (un antiracisme par ailleurs étrangement sélectif et unilatéral) ont principalement pour objet de museler l’opinion face à certains phénomènes de société gênants pour le Régime, qui exaspèrent les Français privés de protection et à qui le respect de leurs propres droits de l’homme est souvent dénié.
A qui fera-t-on croire que le rédacteur en chef de VA aurait dit un matin à son infographiste : « Coco, tu me fais une Une incitant à la haine raciale » ?
Comment ne pas reconnaître qu’entre le racisme idéologique d’un Eichmann et le prétendu racisme imputé par facilité à des journalistes dans le cadre de leur travail ou bien à des citoyens ayant imprudemment sorti des propos pas très intelligents relevant d’une plaisanterie de potache, il existe une différence énorme, en degré et en nature ?
Comment est-il possible, pour les forces de l’ordre, pour les maires, pour les simples citoyens, pour les journalistes, d’évoquer certains problèmes, devant un tel carcan absurde interdisant en pratique de seulement exposer une réalité objective ?
Par ailleurs, comment se fait-il que certains journaux (pensons à Charlie Hebdo) puissent se permettre de sortir des Une explicitement et volontairement ignobles, sous le prétexte de la liberté d’expression, alors que des organes d’information seront poursuivis pour des images moins provocantes dont nous ne sommes pas nécessairement obligés d’apprécier le style mais dont le caractère ne relève que de l’interprétation, donc de la subjectivité voire de l’arbitraire ?
Il serait bon que les divers présidentiables se penchent sur la question afin que, sans pour autant déchaîner des excès malsains, la liberté d’expression, jusque-là foulée aux pieds par ceux-là mêmes qui s’en font les hérauts, puisse enfin s’exercer en France après que l’on a fait sauter la chape de plomb de type soviétique qui l’écrase.
Que ne vous a-t-on pas plutôt demandé : « Quelqu’un qui a voté F. Hollande aux dernières présidentielles n’a-t-il pas le sentiment d’avoir été invité à cette cérémonie pour être le François Pignon du dîner ? »
Malgré votre conviction de familiarité décrite ici à trait forcé, je pense que c’est plutôt P. Buisson qui risque de se compromettre fortement en vous serrant la main ou E. Zemmour en vous embrassant.
Ces gens-là ne jouent pas du tout dans la même catégorie que vous. Toute leur fortune a été faite grâce à la christianisation et à l’expression d’une pitié constamment entretenue pour la beaufitude de notre pays. Ils n’ont jamais rien fait d’autre dans leur vie que profiter du système en posant les sans-dents en victimes des Juifs, de la gauche, des musulmans, des homosexuels, etc., en caressant toute l’anti-France, tous les parasites sociaux de notre pays dans le bon sens du poil…
Et quand on voit ici un Patrice Charoulet qui a passé toute sa vie à se faire tondre, dont le seul plaisir a été de pouvoir cracher sa haine dans le courrier des lecteurs du Figaro et qui est à deux doigts de se mettre aux rutabagas matin, midi et soir pour vous offrir un supplément fois gras à la prochaine soirée Valeurs actuelles, on comprend un peu la fascination que vous éprouvez pour ce milieu.
@ françoise et karell Semtob 08 octobre 2016 à 01:38
« Faire le trottoir du Front national, il y a de quoi gerber !
Remarquez, malgré les cervelles régressées et fétides de ces personnes, ce sont tout de même des humains. »
Dites Françoise et Karell, si vous vous mettez à deux pour écrire ces lignes, est ce parce que vous n’avez qu’un demi-hémisphère de cerveau chacune ??
C’est juste une question, n’y voyez aucun sous-entendu !
@Alex paulista
Peut-on gouverner contre les gens que l’on prétend vouloir sauver d’eux-mêmes et de leur ignorance des bienfaits de ce que l’on impose quand on est prétendument réformiste ?
La réforme de NVB a contribué à éloigner les classes sociales défavorisées de l’accès au latin et au grec, entre autres, a créé de l’inégalité entre le communes selon leurs moyens, a complètement raboté les niveaux scolaires au lieu de les mettre à la portée de tous…
Mais elle, qui n’a pas dépassé le premier cycle des études supérieures, est incapable de s’en apercevoir.
Et surtout, si les enseignants – de gauche y compris – s’opposent à ces changements pourquoi les avoir imposés ?
Elle n’a aucune excuse et n’en donne pas d’ailleurs.
NVB est aussi raide dans ses convictions que ses employeurs. Aujourd’hui, on sait calculer le coût exact d’un emploi créé à la suite de l’invention qui devait sauver l’emploi : plus de 100 000 euros par emploi (https://blogs.mediapart.fr/marie-anne-kraft/blog/291015/cout-du-cice-100-000-euros-par-emploi-cree) selon certains analystes) et de se vanter d’avoir fait reculer le chômage ! Mais c’est nous qui le finançons ce recul, pas leur sagacité ni leur génie.
A Nantes, de nouvelles échauffourées se préparent : alors que l’on veut faire cesser les combats en Syrie, nous dit-on, on laisse monter des colères populaires chez soi.
Il faut arrêter de leur trouver des excuses. Je ne sais pas si la droite fera mieux, et j’en doute, mais au moins ce sera not-in-my-name.
Valeurs actuelles : défense d’entrer !
350 invités triés sur le volet…
Pas pour tous. Le spécialiste des enregistrements plaidant « La Cause du Peuple » était le précieux invité de VA (son dictaphone confisqué ?). Sarkozy aussi, juste quelques minutes le temps de sortir son speech pour s’éclipser aussitôt de Buisson. La fête et l’ambiance étaient assurées…
Elégance, courtoisie, humour et… liberté ! Bravo !
La meute de la police des »belles âmes » devient omniprésente dans les médias.
Valeurs actuelles est aussi intéressant à lire sinon à feuilleter que n’importe quel »news » français. Il est de droite et il le montre. J’apprécie beaucoup la »Lettre de M. de Rastignac » toujours la première lue. Quant à savoir qui est la gauche ou la droite, il y a longtemps que je n’y prête pas le moindre intérêt. Simplement le curseur actuel médiatiquement est très clair : pour les socialistes, tout ce qui n’est pas de gauche est d’extrême droite, pour le centre, tout ce qui n’est pas de centre gauche est d’extrême droite, pour la droite, tout ce qui n’est pas du centre est d’extrême droite. Les réactions du lectorat du Monde à cette soirée sont en rapport avec la baisse de qualité du journalisme (sic) de ce quotidien. Beuve-Méry doit se retourner dans sa tombe ! Cordialement.
Cher ami,
La règle, qui est excellente, et qui semble s’imposer, est de n’écrire que pour commenter le sujet dont vous avez traité. Ne publiez donc pas ces lignes si mon hors sujet vous paraît rédhibitoire.
Voici ma petite expérience. Sur Internet, j’ai écrit « blog de ». On devinera que je devais me dire : quels sont les blogs les plus lus de France ? On admettra sans peine que les blogs de Betty, de Laura ou de Mathilde ne peuvent retenir l’attention d’aucune personne sensée. J’avais décidé de ne voir que les blogs indiquant le prénom ET LE NOM DE FAMILLE des blogueurs français. Or le premier blog de France, répondant à l’exigence que je viens d’énoncer, est celui-ci : « Justice au Singulier,
blog de Philippe Bilger ». »Je n’en suis pas marri », pour user de vos mots dans le propos du jour sur Valeurs actuelles.
@hameau dans les nuages
S’agissant des militaires blessés en Irak et rapatriés à Paris il y 48h, cette information été relatée dans le journal L’Opinion à la rubrique secret défense sous la plume de Jean-Dominique Merchet qui indiquait que 500 militaires français étaient engagés sur le sol irakien.
Curieusement le pouvoir reste taisant et continue ses opérations de guerre dans le plus grand silence. Combien ça coûte, quelles seront les représailles (on les connaît malheureusement) et qu’en pense le Parlement qui n’a pas été consulté.
@Jabiru
Curieusement le pouvoir reste taisant et continue ses opérations de guerre dans le plus grand silence.
Disons qu’il distille les informations avec parcimonie :
« Cette TF représente un volume d’environ 150 soldats français et comprend, outre les 4 canons avec les équipes nécessaires à leur mise en œuvre, des éléments de commandement ainsi que des éléments de soutien pour réaliser la maintenance, fournir les moyens de communication ainsi que le soutien santé. La protection est répartie entre les unités de la coalition présentes à Qayyarah ouest. »
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/point-de-situation-des-operations-au-29-septembre-2016
http://www.defense.gouv.fr/operations/irak-syrie/actualites/point-de-situation-du-6-octobre-2016
Il est bien évident aujourd’hui que ni FH ni NS ne seront les épées de leurs partis respectifs. Plus personne n’en veut, et comme le blanc, à la longue il jaunit.
On ne peut concevoir pour 80% des citoyens un retour ou une prolongation d’un match qui a lésé les spectateurs. Plus personne ne veut, ni de l’un ni de l’autre. On a beau retourner dans tous les sens les hypothèses (le Palmipède et son électeur de gauche), on a assez de ces personnages élus, normaux, agités ou simplement inutiles. On a donné et on n’en veut plus.
La République des copains a encore frappé, nomination de Jack Lang, le people magnifique qui n’a rien créé pour la culture que des manifestations dérisoires, à un machin de plus dont tous les citoyens n’ont que faire, et tout cela pour acheter un silence bienveillant.
Les citoyens sont fatigués de ces prébendes et autres avantages gamelles au frais de la princesse, assez de ces passe-droits nauséabonds.
Notre Réjoui national était bien un notable de province, faire plaisir à un entourage par des repas de famille dominicaux.
Mitterrand a eu besoin d’un courtisan à la culture people lui qui détestait le genre, pour cela il savait qui prendre, comme Jaquattali pour les mathématiques, mais il n’était pas dupe pour avoir usé des décennies de politiques diverses dans tous les cabinets.
Pépère à l’aube d’une déroute annoncée se fait plaisir avec notre argent lui qui n’aimait pas les riches… On peut le comprendre il ne dépense jamais le sien.
Cambadélis politique d’une autre époque, gominé de mandats, pour un PS qui va prendre la raclée méritée du siècle.
Le talent et la classe ne s’inventent pas, et au PS depuis Tonton c’est le Désert des tartares.
@ Tomas | 08 octobre 2016 à 09:21
Je lis plusieurs hebdomadaires dont Valeurs actuelles que j’apprécie. Un journal qui a boosté ses ventes depuis le départ de certains journalistes (dont Buisson) – tandis que d’autres magazines perdaient 50% de leurs lecteurs. Manifestement parce que VA s’adresse à la France profonde. Tel était le sens de mon propos dont vous vous êtes appliqué à réduire le sens en ne le citant que partiellement.
Quant aux deux « couvertures » qui ont valu à ce journal d’être condamné pour incitation à la haine raciale, je trouve cela non seulement stupide et révoltant mais en outre d’une injustice criante, en comparaison avec certains journaux gauchistes qui publient à longueur de temps des images autrement injurieuses, sans pour autant être inquiétés en raison d’une liberté d’expression à géométrie variable (comme l’a souligné Exilé dans son commentaire).
Concernant le combat contre toutes les formes de racisme, je n’ai pas de leçons à recevoir en raison d’un engagement qui remonte à mes vingt ans. Non pas en adhérant à une association X ou Y (évidemment toujours de gauche), une gauche bien-pensante qui fait en réalité du lobbying pour sa chapelle… tout en oubliant de balayer devant sa porte. Mais un combat contre le racisme dans la vraie vie, famille, lieu de travail, société, ce qui est autrement difficile et requiert beaucoup d’énergie, d’ouverture d’esprit et d’objectivité sachant que le racisme, aussi vieux que le monde (et qui participe de l’ignorance et de la peur de l’autre) peut se loger partout.
Belkacem, si honnie, moi, je l’aime bien. Non parce qu’elle est esthétiquement intéressante mais parce qu’elle ne dirige rien. Ayant échoué deux fois à l’ENA (c’est plutôt rassurant), vous ne pensez pas qu’elle impose quoi que ce soit aux normalesup qui sont autour d’elle, agrégés, voire docteurs, de l’IGEN.
Non, elle c’est le bourricot alibi, elle a tout ce qu’il faut pour ça. Les vrais musclés, ce sont les fonctionnaires, accrochés au rocher savoureux. Elle retournera à ses ambitions ou fantasmes politiques, ou à ses ch… pour y entendre les harmonies des cors de chasse des mêmes.
Heureusement qu’elle n’est pas allée chez VA ; elle aurait fait un effet boeuf, certainement très entourée, et aurait pu lâcher quelques saillies… si elle a de l’esprit, ça, je n’en sais rien. Ayant vu sa tête quand la caméra la surprenait, elle n’était plus jolie du tout, la bouche au pli amer, l’oeil terreux, quelque chose d’éteint. Et très franchement, elle inspirait la compassion.
Au demeurant, qu’elle cristallise les rancoeurs et les rejets dangereux, c’est normal, elle laisse trop entrevoir son islamisme, et du petit ministre brisant le masque étroit, le front du musulman paraissait par endroits. Autrement dit, Balkacem, c’est une légende mais qui ne durera pas des siècles.
genau | 08 octobre 2016 à 16:29
Du petit ministre brisant le masque étroit,
Le front du musulman paraissait par endroits.
Ah, joli, très joli !… Nous avions un poète parmi nous, et nous ne le savions pas.
Le vers est un tout petit peu irrégulier (*), mais je dois reconnaître que ça a de la gueule.
___
(*) A moins de scander : « Du petit ministre-euh, brisant le masque étroit », mais du coup ça ferait plus Education nationale que Grand Siècle.
@genau
« Belkacem, si honnie, moi, je l’aime bien. Non parce qu’elle est esthétiquement intéressante mais parce qu’elle ne dirige rien. Ayant échoué deux fois à l’ENA (c’est plutôt rassurant), vous ne pensez pas qu’elle impose quoi que ce soit aux normaliens qui sont autour d’elle, agrégés, voire docteurs, de l’IGEN ».
Je confirme, s’il en était besoin, ce que vous dites : les IGEN que je connais sont d’une grande cruauté à l’égard de la bécasse en chef.
Cela étant, Claude Allègre le seul qui ait tenté de tailler dans le « mammouth » et de l’orienter différemment s’est vu contraint de démissionner.
Malheureusement le ou la ministre capable de casser les reins de cette insupportable bande de pédagocrates médiocres n’est pas encore né (e) et ce quelle que soit son orientation politique !
@Alex paulista | 08 octobre 2016 à 01:01
Contrairement à ce qu’a pu en dire la presse, qui a surtout mis en exergue la suppression du latin et du grec, des classes bilingues etc., il me semble que la partie la plus insidieuse de cette réforme est la création des EPI (pour les non initiés du site : EPI = Enseignements Pratiques Interdisciplinaires).
Sur le sujet de la réforme du collège, je vous propose le lien suivant qui m’apparaît juste, mesuré et équilibré pour ce qui concerne la compréhension de ce qu’elle contient.
http://www.reformeducollege.fr/home
Concernant les EPI qui rappelons-le, bien que présentés comme des « Enseignements complémentaires » ne s’ajoutent pas aux enseignements communs : « Cela ne signifie pas qu’ils s’ajoutent aux enseignements communs : toute heure dédiée aux EPI sera prélevée sur les enseignements communs. En effet, il ne s’agit pas d’un enseignement supplémentaire mais d’une « nouvelle modalité d’enseignement », autrement dit d’une manière différente d’enseigner les disciplines traditionnelles. »
http://www.reformeducollege.fr/cours-et-options/epi
Ce serait le moment ou jamais d’embrasser Eric Zemmour.
On va pouvoir compter les gens de courage pour le défendre, en dénonçant l’infâme pègre intellectuelle qui pourrit notre pays.
« Enormément de monde, des buffets délicieux, une élégante cohue. Des saluts, des échanges amicaux, une diversité, de l’extrême droite, de la droite et de la gauche. »
Bon, des choses à déguster, des gens qui se tiennent bien à voir, d’autres à éviter, la question de savoir si on a le « droit » d’avoir de « mauvaises fréquentations ».
Mais en somme, il semble que tout cela n’ait brassé que du vide.
« S’il se passe un truc moche, on boit pour essayer d’oublier ; s’il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s’il ne se passe rien, on boit pour qu’il se passe quelque chose. »
(Charles Bukowski)
Je ne le dis pas pour notre hôte, mais parce que l’ennui est vraiment un danger, qui rend moins vigilant pour se garder en bonne santé car il fait qu’on aime moins la vie qu’on est donc moins porté à conserver, et aussi parce que les moyens qu’on prend pour y échapper peuvent être dangereux, ainsi le difficile de l’alcool consistant en ce que la dose disons de « consolation du monde » de chacun n’est pas loin de la dose excessive.
Il faut donc se connaître et se maîtriser et ne pas réagir excessivement à la tristesse, la joie et l’ennui. Mais qu’est-ce que l’excès ? Nuire aux autres en buvant trop pour conduire ou autres activités de précision, ou être un agresseur alcoolisé, oui.
Par contre l’alcoolisme ? Ce mot a été inventé dans un zèle hygiéniste pour sauver des gens qui ne demandaient jamais, avant cette offensive, rien à personne… Si dans une société, on culpabilisait la dépendance au crédit, ou à l’amour, ou à la religion, ou à n’importe quoi d’autre comme celle à l’alcool, on aurait des dépendants à tout ça anonymes, aussi. L’ennui est si irrésistible qu’à ma connaissance aucune oeuvre peignant l’ennui n’y échappe. J’ai tendance à penser que l’alcoolique est une personne ayant besoin d’une vie aussi prenante qu’une oeuvre d’art. Mais combien peuvent-ils y accéder ? Il vaut sans doute mieux un succédané que rien.
« Quand je me suis retrouvé dehors, il faisait frais. »
Plus de chaleur animale qui se dégage quand il y a trop de gens, pas de tentation de trop boire pour dissiper l’ennui.
« Plus personne devant les grilles. »
Liberté.
Donc si je récapitule : venir pour (se) prouver qu’on peut le faire. Partir vite par ennui plutôt que de risquer comme des gens s’entêtant à rester avec des désagréables ou ennuyeux, de trop boire pour les endurer…
Avec en prime le sentiment de liberté à la fin. Cette expérience me rappelle celle de je ne sais plus qui s’amusant à s’imaginer privé de liberté, ne pouvant franchir une ligne je crois, restant un certain temps, puis sortant de sa prison imaginaire. Il ravivait par là son sentiment d’être libre et disait combien cela l’avait poussé à toujours le rester voire à le devenir davantage.
Les expériences de ce type me paraissent bien à condition de ne pas en abuser : si on imagine trop ne pas être libre, on s’enfermera vraiment, si on fréquente trop des gens qu’on ne veut pas en vérité côtoyer, il finira pas être dur de ne pas se retrouver entraîné à les voir plus qu’on ne le voudrait comme à plus leur concéder en paroles et en actes qu’on ne le souhaiterait.
Il y a des ennuyeux qu’on est obligé d’écouter attentivement, dépendance, compassion ou méfiance si on pense qu’ils veulent vous piéger. Dans tous les cas, le vide qu’ils dégagent n’en saute que plus intensément au cerveau. Bien. Mais on peut en éviter tant d’autres !
@ Mary Preud’homme
Valeurs actuelles s’adresse à la France profonde ? première nouvelle, ou alors nous n’avons pas la même conception de ce que c’est. Il est vrai que la France profonde c’est comme la théorie du genre, on peut la mettre à toutes les sauces faute de définition. Mais je ne crois pas que cet hebdomadaire éminemment représentatif de la bourgeoisie versaillaise soit fort lu dans nos campagnes. Plutôt confidentiel, le magazine l’est devenu un peu moins dans la foulée de la poussée populiste qui a suivi la crise de 2008, le tout dans un contexte de crise de la presse c’est vrai, et a été bien aidé par la polémique du mariage pour tous, ce « péché originel » du candidat Hollande qui est la vraie raison de la haine complètement irrationnelle que lui porte la droite. Mais j’espère que VA est loin de représenter ce que pense la majorité du pays, ou alors il va falloir que je me prépare un exil intérieur pour le supporter.
Je suis comme vous attaché à la liberté d’expression et ne comprend pas trop en effet que VA ait été sanctionnée pour ses unes, même si celles-ci sont scandaleuses (se moquer de ces pauvres Roms c’est tellement facile depuis son confortable appartement du 16ème, non mais sérieux, certains mériteraient de passer quelques jours dans un bidonville pour voir !). De même que ce n’est pas en attaquant Zemmour au tribunal qu’on le fera taire, mais en réfutant ses arguments imbéciles et surtout sa façon de présenter les choses qui tient de l’escroquerie intellectuelle. Mais pousseriez-vous cette logique libertaire jusqu’à admettre qu’aussi grotesque que soit ce vêtement, il ne faut pas interdire le burkini au nom de la liberté vestimentaire de chacun ? En France (hélas de mon point de vue) on a une tradition d’encadrement des libertés, pas comme aux Etats-Unis où un Faurisson ne serait pas inquiété et où le port de la burqa est permis. VA a été victime de cette tradition française, qui n’a pas d’ailleurs que des mauvais côtés, même si mon côté libéral est gêné par ce genre d’entraves dont la manifestation la plus imbécile a été le vote des lois sur l’histoire comme celle sur le génocide arménien et sa pénalisation.
Je ne doute pas de votre engagement personnel contre les discriminations quelles qu’elles soient, mais rien ne me permet de penser que VA n’est pas un journal raciste au vu de ses contenus et de ses auteurs, dont les attaques contre la ministre de l’Education sont un exemple ; si elle s’appelait Dupont, on ne l’attaquerait pas autant ! Et le journal donne parfois accès dans ses colonnes à des types assez sulfureux, et son orientation pro-russe, qui est celle de l’extrême droite (FN plus Droite populaire) me pose également un problème.
@Pierre Blanchard
Merci pour vos précisions et liens.
Je voulais insister sur la création de l’inégalité de l’accès au savoir au nom de l’égalité, à travers la réduction « mécanique » des enseignements des langues classiques au secondaire puisque, que la ministre le veuille ou non, ces enseignements restent et resteront un critère favorisant une élite, et qu’elles resteront enseignées dans les écoles privées payantes comme le relèvent les enseignants eux-mêmes, alors que les possibilités (déjà trop restreintes) seront diminuées dans les établissements publics.
Ajoutons que ces langues permettent de former les élèves à l’orthographe française et scientifique et devant les problèmes que nous connaissons à cet égard on aurait dû au contraire en favoriser l’accès au plus grand nombre.
Création d’inégalité d’accès aux savoirs cette fois culturels (toujours au nom de l’égalité républicaine) au niveau des écoles primaires, puisque les communes qui en ont les moyens peuvent financer des activités plus coûteuses rendant encore plus sélective qu’elle ne l’est déjà la construction culturelle des enfants, dans une période où le « communautarisme » va croissant.
Donc création d’inégalité au nom de l’égalité, ce n’est pas l’idée que je me fais d’une politique éducative de gauche.
@Exilé
Merci pour votre post de 13:47.
Parfaitement documenté.
« Et je respecte des gens prêts à mourir pour ce en quoi ils croient – ce dont nous ne sommes plus capables ».
« NOUS ne sommes plus capables » !! NOUS ??
De quel droit parle-t-il en notre nom ?
Se serait-il élu Président tout seul, préoccupé par le chaos politique actuel ? Il s’est sans doute dit, comme Mussolini, qu’il était là pour redonner sa fierté au pays ?
Ou, Président, parle-t-il de lui-même à la première personne du pluriel ?
Hollande lui au moins disait MOI !
Avant de nous dire ce dont nous sommes capables, il devrait nous expliquer quand, comment et quel uniforme il a porté. On serait honoré de connaître ses actes de gloire devant la mort ! Ceux d’avant bien sûr puisque maintenant il n’en est plus capable.
Il semble plutôt du genre Braillard que Bayard.
@Tomas | 09 octobre 2016 à 01:01
« …si elle (Najat Vallaud-Belkacem) s’appelait Dupont, on ne l’attaquerait pas autant ! »
Ce qu’il faudrait dire :
Si elle s’appelait Dupont, avec des ancêtres français depuis dix générations et à cursus très supérieur, elle n’aurait certes pas été promue ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports et porte-parole du gouvernement à 34 ans, puis de l’Education nationale à 36 ans !!??
En la choisissant, avec quelques autres novices ou décalés « issus de la diversité », Hollandouille a juste voulu singer Sarkozy en forçant le trait jusqu’à l’absurde et en remettant une couche à chaque remaniement…
@Tomas
« …si la ministre de l’Education s’appelait Dupont, on ne l’attaquerait pas autant ! »
Et si elle s’était appelée Dupont, elle n’aurait jamais été nommée ministre !!
« Et le journal donne parfois accès dans ses colonnes à des types assez sulfureux, et son orientation pro-russe, qui est celle de l’extrême droite (FN plus Droite populaire) me pose également un problème. »
Donc vous lisez VA ?
« De leur côté les Inrocks ouvrent leurs colonnes à des types assez sulfureux et leur orientation libertaire et gauchiste (Front de gauche+ NPA) me donne de l’urticaire (je parcours ce torchon à la médiathèque pour me faire une idée)… »
Un prêté pour un vomi ?
@ Pierre Blanchard | 08 octobre 2016 à 19:10
Ces EPIs ne sont pas forcément une mauvaise idée. Pour prendre un exemple d’actualité, j’aurais adoré qu’on utilise le débat Trump / Clinton comme support au cours d’anglais, plutôt que les leçons ineptes qu’on nous ressassait à l’époque. Cela aurait été l’occasion de parler de respect des femmes, de politique énergétique, de système politique, de démocratie. Même de sciences politiques et de mathématiques si on analyse les sondages et les reports de voix.
Je conçois et partage votre appréhension en voyant que cela s’applique à des élèves de 5ème. Peut-être qu’à ce niveau, ni les élèves ni les professeurs n’auront le niveau suffisant pour faire de ces EPI un succès.
Mais l’idée-même d’EPI est-elle une abomination en soi ?
Pas sûr, au moins pour les cours de langues qui doivent se nourrir davantage de l’actualité et des documents historiques en version originale. Même chose pour la littérature étrangère, il faudrait par exemple lire Poe en version originale et comparer avec sa célèbre traduction française.
@caroff
Oui ça m’arrive de lire VA, je lis tout ce qui me passe sous la main, avec Internet en plus c’est assez facile. Moi aussi j’essaye de savoir ce qu’on dit sur l’autre rive. Ca ne me donne pas de l’urticaire, ça me fait sourire : ces gens-là se disent chrétien avec leur discours petit-bourgeois frileux qui ne pense qu’à conserver ses acquis ; relisez la Bible, nom de nom, Jésus était le premier communiste !
Les Inrocks j’ai arrêté quand c’est devenu hebdomadaire, trop parisien gauche caviar pour moi désolé. Ce fut un magazine remarquable à l’époque où c’était bimensuel puis mensuel, mais on n’y parlait pas de politique, seulement de musique, de cinéma et de littérature. Et Matthieu Pigasse n’est était pas le propriétaire !
@Alex paulista
Ce n’est pas parce qu’une idée est bonne qu’elle est applicable ! Mais surtout les enseignants en grand nombre la refusent, comment leur imposer de l’appliquer ? C’est cet autoritarisme à la Thatcher qui a fait perdre le pouvoir à la gauche ! Et pour longtemps, alors leurs bonnes idées…
@Mary Preud’homme
Et puis fallait pas faire de l’ombre à Madame Première (dont la rumeur dit qu’elle aurait adoré avoir le poste dont va hériter un Portugais – que les Français de la haute ont pris l’habitude de prendre pour des valets – dans une organisation internationale réputée) !
J’habite près d’un établissement scolaire. À l’heure de la récréation, quand les élèves font irruption dans la cour, on entend des cris stridents qui font un hurlement si fort et si continu qu’on a envie d’aller voir ce qui se passe, mais on ferme la fenêtre, et chaque fois, je me demande « Est-ce qu’on hurlait vraiment comme ça ? ».
Pourtant quand je repense à l’école, ce sont les longues heures d’ennui dont je me souviens surtout, les interminables rêveries, les fenêtres avec leur bout de ciel, l’inconfort du mobilier, les cartables et leur lourd fouillis, les livres dont on connaissait par cœur les images après un mois d’école, et le matériel de l’époque, crayons rabougris, gommes usées, stylos, taille-crayons d’acier, et les règles plates où nous gravions des symboles comme des prisonniers sur les murs de leurs cellules. J’ai pourtant dû y apprendre des choses, mais par rapport au temps passé, aux contraintes, aux inquiétudes et à l’ennui endurés, le compte n’y est pas vraiment, tant pis si je suis injuste.
En ce mois d’octobre, il reste du budget pour payer la note des réceptions mondaines. C’est partout pareil, en début d’année, une somme est allouée pour les séminaires, réceptions et autres gabegies et en fin d’année, il s’agit de solder ce budget pour en obtenir un autre l’année suivante. Les billets de train en première classe sont payés ainsi que les chambres dans les hôtels à quatre étoiles. Il reste du budget pour ça. Par contre et ce n’est pas le même budget, les fournisseurs non prioritaires, les petits entrepreneurs attendront l’année prochaine pour que leurs factures de l’été dernier soient soldées, ou pas. Il paraît qu’il n’y a plus d’argent, que ce n’est pas le même budget, circulez, il n’y a rien à voir, c’est comme ça.
Le pire, c’est que ces gens qui se plaignent de ne pas avoir d’argent tout en dépensant des sommes astronomiques pour leur bon plaisir, se disent républicain, socialistes, communistes et ainsi de suite.