Valéry Giscard d’Estaing nous a quittés. Je ne sais pas si la France est veuve. En tout cas elle est orpheline. Une personnalité remarquable va dorénavant lui manquer.
On pouvait ne pas aimer VGE mais une forme d’admiration lui était acquise même de la part de ses pires ennemis. Il a été un monument distingué de notre vie politique, aussi décisif par ses actions que par son influence. Chic, un zeste snob, content de lui et de ses capacités tant vantées, il était plus fort que toutes les caricatures auxquelles on a cherché à le réduire.
Son intelligence limpide, lumineuse, sachant expliquer, avec une rationalité brillante et ordonnée qui était son atout principal, n’a pas cessé, tout au long de son immense carrière – il a eu le courage de ne pas s’effacer après l’échec de 1981 -, de combler les Français. Il paraissait, il s’exprimait et d’un coup l’obscur se dissipait et avec une assurance royale, il développait une argumentation qui, si elle ne convainquait pas, intimidait. On n’était pas obligé de contester la haute estime qu’il avait de lui-même. Elle n’était pas injustifiée.
Pourtant, le « oui mais » si célèbre qui a au moins partiellement causé le départ du général de Gaulle, pourrait également lui être appliqué. De la même manière que, s’il avait dénié à François Mitterrand le monopole du coeur, il avait pu lui-même parfois donner l’impression d’en manquer. L’esprit semblait dominer la sensibilité, et la certitude de n’avoir personne à sa hauteur donnait à ses attitudes même les plus sincères un tour affecté, alambiqué, peu naturel. Il donnait l’impression de se pencher sur le peuple et faute de savoir que « l’Histoire était tragique » selon le reproche que lui faisait de Gaulle, il projetait sur la France et le monde un regard teinté de l’optimisme que suscitait le réel chez lui quand il s’en mêlait. Rien de ce qui était sombre ne pouvait être giscardien.
Il pouvait susciter un agacement sans pareil non seulement par ses actions ou ses abstentions – certains ne lui ont jamais pardonné le regroupement familial ou son refus de gracier Christian Ranucci – mais au-delà d’elles. Par ses afféteries, ses préciosités, sa volonté de surprendre à tout prix, de ne rien faire comme tout le monde. Il aurait été capable, par esthétisme, de faire advenir la révolution et il aurait été sans doute prêt à multiplier les bouleversements pour notre pays, tant l’immobilisme était frappé du péché de ringardise et le mouvement d’une aura intrinsèque.
Sa plus grande force, sa modernité. Il avait fait radicalement bouger les lignes pour la jeunesse et les femmes avec l’IVG.
Sa plus grande faiblesse, sa modernité. À force de fuir l’ordinaire, il en oubliait qu’il aurait été très doué pour lui. Il s’abandonnait trop à une sorte de clinquant raffiné qui rendait d’autant plus ridicules ses accès de démagogie qui ne lui allaient pas du tout.
Mon regret est qu’à cause de la trahison de Charles Pasqua et de Jacques Chirac, il ait été battu en 1981. Je suis persuadé que dans le cadre d’une délibération lucide avec lui-même, il aurait gommé ses erreurs, amplifié ses dons, porté à l’excellence sa vision internationale, été un phare européen. Il soutenait avoir été un grand président: en tout cas il le serait devenu.
Il est unique. Des êtres trop rares, pourvus de tant de qualités, dépassent de très loin les jugements habituels. Parce qu’ils ne sont pas communs, ils échappent au couperet du mépris ou de l’oubli.
Valéry Giscard d’Estaing : mais… oui !
VGE a été l’artisan d’une transition politique, économique et sociétale d’un grande envergure, entre le gaullisme et la modernité, deux mondes singulièrement différents. L’un tourné vers l’après-guerre, les Trente Glorieuses, la reconstruction d’une France réchappée de l’effondrement et l’autre en train de s’échafauder sur les prémisses de changements qui nous concernent encore aujourd’hui.
On cite volontiers l’abaissement de l’âge de la majorité, l’IVG, le regroupement familial, mais on oublie l’instauration du collège unique (réforme Haby, du nom de son ministre de l’Education en 1975), on oublie l’émergence de la France périurbaine avec les maisons individuelles (les « chalandonettes »), lui qui détestait les grands ensembles construits après-guerre. On oublie les grandes lois sur la protection de l’environnement en 1976 (« Installations classées », « protection de la nature »), la réforme de l’enquête publique, l’apparition de l’étude d’impact, la création d’un grand ministère de l’Environnement regroupant l’équipement et l’écologie ; confié à Michel d’Ornano, idée reprise trente ans plus tard avec Sarkozy (Grenelle de l’environnement).
À ceux qui pensent que cette époque était plus douce que celle d’aujourd’hui, il faut rappeler la crise pétrolière de 1974, l’explosion du chômage qui triple pendant son septennat, l’inflation qui met en péril notre économie, combattue par Raymond Barre qui met heureusement fin à la période Chirac !
En y réfléchissant bien, on est surpris des similitudes entre VGE et Macron, deux présidents jeunes, plutôt libéraux mais tandis que l’un était à la tête d’un parti et s’était endurci à la politique de terrain, l’autre a enfourché le canasson hollandais sans avoir jamais trempé dans le localisme politique. L’un a affronté des crises importantes (pétrole, Chirac, inflation galopante, chômage) tandis que l’autre se coltinait les Gilets jaunes et le Covid-19. L’un courait les femmes tout en ayant fondé une famille, alors que l’autre…
Tous les deux étaient, ou est encore pour Macron, les acteurs d’une transition, plus incertaine pour le second. Mais dans les années 1970, le président de la République française pouvait s’affranchir des règles européennes devenues terriblement contraignantes aujourd’hui, la globalisation était balbutiante et les réseaux sociaux inexistants.
Macron c’est un VGE au petit pied !
Cher PB,
Merci pour cette contribution, qui sait aller à l’essentiel.
Sur son lit de douleur, Michel Onfray, victime de la Covid-19, doit aujourd’hui s’apercevoir qu’il s’est mis le doigt dans l’œil en opposant de Gaulle à Mitterrand dans son dernier livre. Aucun intérêt tant la chose a été brassée depuis cinquante ans,
Ce livre est un Musée Grévin pour les poires.
En revanche, il aurait été bien plus intéressant que Michel Onfray nous oppose Giscard à Mitterrand, car c’est bien dans ce schisme que nous baignons encore aujourd’hui.
Le libéralisme contre un égoutier de la IVe République.
Les Français ont choisi l’égoutier et s’en mordent les doigts depuis lors.
1981. Ce fut le basculement de tout. C’est de cette année funeste que date nos emm*rdements.
Un récipient de la Francisque président de la République !
À peine mort, on voit déjà les hyènes comparer Giscard à Macron (Raffarin, l’eunuque chinois), qui va nous saouler ce soir au JT de 20h.
Mais il est peu probable que Michel Onfray nous propose un tel livre, ça lui arracherait les dents de reconnaître qu’il a vécu ses plus belles années sous des régimes de droite.
La loi Veil, la loi Veil… L’avortement honni devenu IVG bénie, c’était moderne, ça c’est sûr, mais était-ce un progrès ? Et puis elle était vraiment mal ficelée, cette loi, puisque 45 ans plus tard elle est toujours en chantier, en permanence révisée…
Et puis sa « Constitution », retoquée en 2005, et pourtant promulguée sous une forme à peine modifiée, quelle forfaiture de notre classe politique, unanime derrière VGE !
Sa plus grande force, sa modernité. Il avait fait radicalement bouger les lignes pour la jeunesse et les femmes avec l’IVG.
Quand la modernité conduit à la mort sur ordonnance, remboursée en plus par la SS, nous ne pouvons que regretter l’ancien monde.
Ce qu’il restera de VGE ? Un traître à la nation, celui par qui l’abandon de la souveraineté a été acté et qui a ouvert la voie à tous les menteurs qui lui ont succédé. Le reste n’est que de l’enfumage.
Comment peut-on tresser des couronnes de lauriers à des êtres aussi nuisibles ? Il semble que ce soit l’apanage des hommes politiques (tout leur est pardonné) parce que dans la vraie vie, ça se passe autrement !
Un grand président ! Merci monsieur Giscard pour ma majorité à 18 ans ! Vous m’avez fait gagner trois ans ! (Merci aussi d’avoir libéré les plages des bourgeois !). Vous en veux quand même de n’être pas venu partager ma fondue un soir d’été comme prévu… de beaux souvenirs VGE ! Juste oublier les bijoux mais les autres ont fait bien pire.
« Un féminisme de très bon aloi… qui aimait les femmes »…
Mais surtout les procédures donc les tiroirs-caisses des avocats !
L’avocate-ministre Pelletier en 75 a inoculé le Cru dans le Droit (et le droit dans le cru) avec la fantoche notion d' »intérêt supérieur de l’enfant » qui n’a servi qu’à gaver les maîtres hors-tous-barêmes, et susciter la paranoïa collective des magistrats qui se croient auteurs de l’enfant.
Giscard fut le dernier X donc intelligent selon le critère de la IIIe République. Mais il abandonna le « social », l' »anthropologique » aux ratés excrétés à la ramasse par les lycées.
À présent on constate indirectement le chantage de ces ratés qui arrivent à extorquer sur le suivi imminent de la vaccination : « bien entendu nous serons sous le contrôle des sciences sociales »…
…la génétique à l’écoute de Bourdieu, Derrida, Barthes, Foucault, Badinter ??… entonnoirs !!
Finalement, avec le recul, il s’avère que VGE a été plutôt un bon président de la République. Surtout si on le compare à ses successeurs, à l’exception du dernier avec qui, de l’avis de nombreux journalistes politiques, il a quelques points communs.
Ses réformes ont apporté une touche de modernité à une Ve République qui en avait bien besoin. Les événements de Mai 68 étant les prémices de ce besoin de changement.
Dommage qu’il n’ait pas proposé l’abolition de la peine de mort, laissant cette réforme à son successeur qui n’a cessé de s’en glorifier.
On peut juste regretter que son élection à la présidence de la République lui soit montée à la tête au point de se comporter comme un monarque de droit divin.
Son petit côté condescendant particulièrement agaçant n’a manifestement pas été apprécié par Jacques Chirac d’où sa démission fracassante et l’adversité sans concession qui a opposé ensuite les deux hommes.
Son obstination à vouloir se montrer proche du peuple, en se faisant inviter chez des Français de condition modeste, ou en jouant de l’accordéon avec Yvette Horner, confinait au ridicule.
Tout cela sonnait horriblement faux et lui a valu les quolibets des humoristes de l’époque, notamment Thierry Le Luron et l’équipe du Bébête show qui ne l’ont pas épargné.
Après l’Elysée il s’est improvisé écrivain. Son roman dans lequel il nous fait part de son amour platonique avec Lady Di n’a pas connu un grand succès, mais ceci ne l’a pas empêché d’être reçu à l’Académie française.
Après tout la France ne pouvait pas lui retirer cette petite satisfaction.
Désormais Valéry Giscard d’Estaing appartient à l’Histoire. Paix à son âme.
Giscard était la preuve vivante qu’il n’y a pas une mais plusieurs intelligences, qu’on peut être très doué dans l’une et être complètement idiot dans les autres.
Pour résumer, l’intelligence logique ou analytique, celle des maths par exemple qui est plus une gymnastique intellectuelle qu’une réelle intelligence ; l’intelligence « vivante » de l’individu face à son environnement et ses congénères ; et l’intelligence artistique ou créative.
Giscard était sans doute très doué dans la première, c’est ce que tout le monde semble dire mais il est incontestable qu’il était totalement crétin dans les autres.
Il est fréquent d’en avoir une qui fonctionne mieux que les autres. Deux sur trois, ça devient du génie.
Mais pour revenir au sujet, ça me fait toujours marrer ces louanges post mortem de politicards qui dès qu’ils meurent deviennent des génies incompris.
« Si on ne veut ni noircir le tableau ni le dorer sur tranche, disons simplement que V.G.E. (nouveau sigle qu’il tente d’accréditer) est, finalement, un homme et un politicien… comme les autres. Comme les autres, il feint, il ruse, il ment, il s’agite en coulisses, il monte des coups, il négocie des désistements. Mais il le fait avec une assurance et un talent tels qu’ils forcent l’admiration à défaut du respect. Pour illustrer, des anecdotes. L’une d’elles, c’est Robert Ballanger, président du groupe communiste à l’Assemblée nationale, qui la raconte. Au cours d’un débat sur la loi de finances, Robert Ballanger s’oppose à Giscard et cite des chiffres. Réponse de Giscard, de son banc : « Vos chiffres sont complètement faux ! » Ballanger, furieux : « Mais ce sont les chiffres officiels publiés par vos services ! ». Giscard : « Absolument pas, vous êtes un imposteur ». À la sortie, Ballanger se précipite vers Giscard, les statistiques de l’I.N.S.E.E. à la main. Giscard l’arrête d’un geste : « D’accord, vous aviez raison et j’avais tort… mais vous ne pensez quand même pas que j’allais le dire publiquement, pour que ce soit inscrit au « Journal officiel »… » Voilà pour l’infaillibilité, voilà pour la rigueur. »
Le Nouvel Observateur n°495 du 7 mai 1974.
https://www.nouvelobs.com/culture/20040507.OBS8921/les-quatre-verites-de-giscard.html
« Nous n’acceptons ni la xénophobie ni la francophobie. La France n’est pas un pays d’immigration et nous devons nous donner les moyens réglementaires et administratifs de gérer un quota zéro d’immigration » Giscard, 1990.
https://www.youtube.com/watch?v=Y7wbOePGfUE
Le même qui 15 ans plus tôt environ a fait le regroupement familial et qui 15 ans plus tard a fait la Constitution européenne de 2005 devenue le traité de Rome qui perpétue l’UE ouverte à tous les vents.
Bref, Giscard, un escroc politique comme les autres en plus prétentieux et plus naïf vu comme il s’est fait b*iser par Chirac en 81 et il n’a rien vu venir.
« On n’était pas obligé de contester la haute estime qu’il avait de lui-même. Elle n’était pas injustifiée. »
Joli…
IVG: oui mais… L’IVG est un crime à grande échelle, un génocide, un holocauste de foetus, il a dépassé par son ampleur le communisme et ses 100 millions de morts.
Le nouvel IVG encore plus progressiste, plus avant-gardiste, en enregistrera encore plus sur son ossuaire : on pourra en tuer beaucoup sans modération. Après 14 semaines, ces malheureux têtards désignés d’office bénévoles volontaires pourront être éradiqués légalement, humanistement avec les approbations de tous les Mengele de la planète ; les techniques d’extraction sont déjà au point : à cause du volume, on pourra écraser le crâne et couper en morceau tout le reste du corps, les éventuels cris de douleur seront étouffés par la couche épaisse du ventre de la mère, l’honneur est sauf, l’odeur on sait pas encore.
La majorité à dix-huit ans ? une belle avancée très moderniste très progressiste très avant-gardiste, applaudie par les djeuns de l’époque et surtout par les pédophiles très nombreux qui aimaient s’envoyer en l’air avec des petits minets bien girons, mais ils devaient attendre les 21 ans, au-dessous c’était un détournement de mineurs ; beaucoup de hautes personnalités étaient prises les mains dans le popotin de confiture avec des petits angelots, surtout un certain cardinal bien connu des sévices de peau lisse. Trois ans de moins leur évitaient beaucoup d’éjaculations précoces et de passage en main avec des détenus moins sexy.
Merci Giscard !
Les diamants ? bof ! Ils valent pas un kopek comparés à tous les détournements et abus de biens sociaux de tous ces truands au pouvoir qui se goinfrent avec le fric des pauvres cocus que nous sommes.
Remarquable exposé d’Éric Zemmour ce soir sur CNews à propos du bilan de Giscard.
Tout ce qui peut être retenu à son crédit, dans le temps court dans le domaine de l’économie et de l’Europe, a fini dans le temps long par donner des résultats opposés aux intentions premières.
Le temps est un juge impitoyable, il dissout le superficiel et les apparences pour ne laisser apparaître que le fondamental et l’essentiel.
Dans le domaine de l’essentiel, il ne reste pas grand-chose de Giscard, juste quelques décisions qui vont dans le sens du progrès sociétal..
À condition de considérer que ce progrès consiste dans le remplacement d’une certaine conception unitaire de la vie collective, par des choix favorisant la vie individuelle, sans que ces choix correspondent à un gain de conscience chez les individus.
Il avait renoncé à toute vision de la France comme nation, il ne lui voyait d’avenir que dans sa dissolution dans un ensemble fédéral, une Union européenne qui lui doit largement son caractère technocratique.
Pour ce qui concerne la dissolution, il a réussi, hélas, une des rares actions restées pérennes avec le temps.
Pour ce qui concerne l’Union européenne, il reste l’aspect technocratique, qui a effacé le caractère démocratique.
Mais était-il vraiment un démocrate ?
S’il a favorisé le Parlement européen, et le Conseil constitutionnel, c’est plus parce qu’il avait la vanité de pouvoir maîtriser ces évolutions que par esprit démocratique.
Au fond il était un hybride de technocrate et d’aristocrate.
Ces deux états sont liés par l’importance donnée à l’intelligence.
L’aristocrate considère que l’intelligence lui vient par le sang, l’hérédité.
Le technocrate a la maîtrise de la technique. Une maîtrise résultat de son travail, mais aussi de son intelligence donnée par le hasard de la génétique, une sorte occulte de l’hérédité.
Technocrate ou aristocrate, deux façons de se considérer au-dessus des autres. La même vanité sous deux appellations, c’est peut-être pourquoi il avait un nom composé, Giscard d’Estaing, le techno et l’aristo en un seul homme.
@ Henri Gibaud
« Un féminisme de très bon aloi… qui aimait les femmes »
Giscard était paraît-il surnommé par les journaleuses des années 70 qui le « connaissaient bien », surtout la nuit, donc les ancêtres professionnelles des Anne Sinclair, Béatrice Schoenberg, Anne Fulda et autres Valérie Trierweiler, donc par d’autres « féministes », « le long fusil ». Chirac c’était « 5 minutes, douche comprise ».
@ Wil
« …l’intelligence logique ou analytique, celle des maths par exemple qui est plus une gymnastique intellectuelle qu’une réelle intelligence »
Il faut être par exemple un petit juriste échappé de lycée par la « litté-RATURE » pour se venger ainsi petitement de sa médiocrité dûment mesurée !
Heureusement que c’est tapé « courageusement » sous pseudo-masque anonyme sinon comme on disait encore quand Giscard décrochait en même temps son bac philo ET son bac maths : « c’est triste pour la famille »…
En ce temps-là de mai 1974, après avoir visionné le débat au foyer-télé du lycée Descartes de Tours, un camarade de Maths spé, qui allait bientôt intégrer l’X, bien placé au concours, nous déclara (à quelques-uns) :
« Giscard va certainement être élu car il a trouvé une formule gagnante: JE VEUX REGARDER LA FRANCE AU FOND DES YEUX ». Il faut rappeler que nous, élite réelle d’étudiants en Taupe âgés d’environ 19 à 21 ans, n’avions pu voter pour cause de sottise de Pompidou, lui pourtant brillant professeur d’université en… litté-RATURE…
Les médias s’imitent tous mutuellement à citer « le monopole du coeur » et le « au revoir » de 81, curieusement ils oublient toujours, mimétiquement entre eux, cette adresse très percutante…
@ Wil
« …celle des maths par exemple qui est plus une gymnastique intellectuelle qu’une réelle intelligence… »
Ben voyons. Une gymnastique… Non. Absolument pas. Ce n’est une gymnastique que quand vous êtes resté scotché à vos mauvais souvenirs de lycée. C’est un processus de découverte, avec des problèmes de fond qui ne se résument absolument pas à de la « gymnastique ». Ce qui se trouve dans les textes depuis l’Antiquité n’a rien à voir avec des exercices de classe de seconde.
Si cela vous paraît être de la « gymnastique », c’est simplement parce que des gens se sont cassé la tête pendant des millénaires pour vous dégobiller des choses faciles à avaler que vous ne comprenez probablement que de travers. Tout votre symbolisme mathématique a mis des millénaires à venir jusqu’à vous, et faites le gâté en dénigrant cela comme de la gymnastique. Rafael Bombelli doit se retourner dans son tombe en vous lisant. Et François Viète se gausse de vous. Abondamment.
« Gymnastique ». Que ne faut-il pas lire ! C’est pas vous qui nous aurait redécouvert la planète naine Cérès en 1801 en inventant la méthode des moindres carrés ! Normal: c’est Gauß. Un débile mental, assurément. « Gymnastique »…
VGE était un surdoué, de ces êtres qui, d’un seul coup d’oeil comprenaient ce qu’il fallait faire. Incomparable avec Emmanuel Macron qui est tout juste un premier de la classe, tout juste bon à pérorer.
Pourtant ce soir, à 20 heures, dans son hommage à VGE, il était visible qu’il surfait sur les commentaires élogieux des journalistes envers l’ancien Président et semblait reprendre à son avantage ses qualités ressassées de modernisme.
Heureusement le ridicule ne tue pas.
VGE aimait la France dans l’U.E., aujourd’hui nos présidents aiment l’U.E. dans le monde.
VGE a qui on peut trouver des qualités et des défauts notamment celui d’avoir permis le regroupement familial… qu’il a dit récemment regretter.
C’est aussi sous son septennat que nos premiers fleurons industriels sont partis vers d’autres cieux.
« Mon regret est qu’à cause de la trahison de Charles Pasqua et de Jacques Chirac, il ait été battu en 1981. Je suis persuadé que dans le cadre d’une délibération lucide avec lui-même, il aurait gommé ses erreurs, amplifié ses dons, porté à l’excellence sa vision internationale, été un phare européen. Il soutenait avoir été un grand président: en tout cas il le serait devenu. (PB) »
Totalement d’accord avec ce propos, comme avec l’ensemble de votre billet. Bien sûr ses afféteries, ses préciosités et sa tendance à jouer à l’aristocrate, tout cela était agaçant, mais lequel de nos présidents n’a pas eu des travers personnels ?
Je me permets d’ajouter une chose au sujet de son septennat. À partir de 1978 il n’eut pas de majorité parlementaire pour soutenir sa politique, bien au contraire le RPR de l’époque tout à la dévotion de J. Chirac et de son âme damnée C. Pasqua, se comporta tel un opposant résolu et usa de tous les artifices pour entraver son action. Ceux-ci attinrent des sommets avec la pseudo-affaire des diamants (initiée par Pasqua qui sous-traitait sa mise en scène au Canard Enchainé via Roland Dumas), et les consignes (occultes et hélas bien réelles) de voter Mitterrand au second tour.
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@ caroff | 03 décembre 2020 à 16:16
« VGE a été l’artisan d’une transition politique, économique et sociétale d’un grande envergure, entre le gaullisme et la modernité, deux mondes singulièrement différents. On cite volontiers l’abaissement de l’âge de la majorité, l’IVG, le regroupement familial, mais on oublie l’instauration du collège unique (réforme Haby, du nom de son ministre de l’Education en 1975), on oublie l’émergence de la France périurbaine avec les maisons individuelles (les « chalandonettes »), lui qui détestait les grands ensembles construits après-guerre. On oublie les grandes lois sur la protection de l’environnement en 1976 ( « Installations classées », « protection de la nature »), la réforme de l’enquête publique, l’apparition de l’étude d’impact, la création d’un grand ministère de l’Environnement regroupant l’équipement et l’écologie »
Dans votre inventaire vous omettez la création du tout premier TGV et celle de la fusée Ariane. Mais vous êtes pardonné tant l’oeuvre politique, économique et sociétale de VGE fut conséquente, et cela malgré tous les coups de Jarnac d’une majorité de ses pseudo-alliés chiraco-pasquaéns.
Au sujet de l’IVG, Simone Veil lors des débats au sujet de sa loi, a subi l’hostilité voire les injures d’une partie de la droite au parlement. Chirac alors Premier ministre était étrangement silencieux, et ce n’est qu’après que VGE lui ait enjoint de la soutenir (elle était quand même ministre de son gouvernement) qu’il intervint au parlement…
@ F68.10 | 04 décembre 2020 à 00:16
« La méthode des moindres carrés. »
Attendez, j’essaye : « Bachi-bouzouk ! Moindre carré ! Moule à gaufres ! » Ça a l’air de marcher. Je note.
@ Wil | 04 décembre 2020 à 00:01
Vous ne considérez que les affaires de corneculs alors que mon bref propos critique (03 décembre 2020 à 20:32) visait le rôle d’instauration d’un MARKET putassier-avocassier avec complicité magistratesque par l’avocate-ministresse Monique P… sous faux-semblants de libertés-modernité. Avec le dévoiement pernicieux de la notion d’intérêt de l’enfant, confer thèse soutenue en 1973 par R. Le G. à l’université de N. (la consternante).
Ensuite voici une citation de presse très brève, de ce 03 décembre :
« Valéry Giscard d’Estaing, visé l’an dernier par une enquête pour agression sexuelle après la plainte d’une journaliste allemande ».
Et maintenant ce qui suit n’est pas une insulte, simplement une analyse :
vous êtes un im*écile très *anal. Au moins, travesti comme soi-disant « Wil », vous ne faites pas honte à votre famille.
@ Robert Marchenoir (@ Wil)
« Attendez, j’essaye : « Bachi-bouzouk ! Moindre carré ! Moule à gaufres ! » Ça a l’air de marcher. Je note. »
Moi aussi, je note. Bon, allez… je retourne à ma gymnastique: Euler a laissé tant de choses sous le tapis que c’en est déprimant et que les effets s’en font encore sentir… Mais bon, apparemment, Bombelli, à titre d’exemple, ce n’était pas simple pour tout le monde.
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@ Wil
Ma réponse était un peu raide. Bien sûr que les compétences sont différentes selon les sujets, que réussir l’X ne fait pas de vous un président à vénérer pour sa puissance intellectuelle alléguée ou supposée, et que Villani n’est pas homme politique meilleur que ne le fut Laplace.
« Géomètre de première catégorie, Laplace n’a pas tardé à se montrer un administrateur plus que médiocre ; de son premier travail nous avons immédiatement compris que nous nous étions trompés. Laplace ne traitait aucune question d’un bon point de vue : il cherchait des subtilités de partout, il avait seulement des idées problématiques et enfin il portait l’esprit de l’infiniment petit jusque dans l’administration. » — Napoléon virant Laplace.
Cela ne change rien, par contre, au fait qu’il serait temps de cesser de taper pour le fun, même pas sur des gens comme les mathématiciens qui sont entièrement critiquables, mais sur le domaine lui-même qui est quand même au fondement de nombre de choses ; comme de votre gratte électrique qui vous donne, je l’espère, tant de plaisir.
Elle n’est possible que parce que des gens comme Bombelli se sont cassé la tête sur des problèmes de fond, et pas vraiment en faisant de la gymnastique. Lui, il était occupé à assécher les marais de Toscane, et il n’avait pas vraiment le temps de faire de la gymnastique: la mort rattrape tout le monde, et il avait alors du pain sur la planche.
VGE, même s’il l’a regretté sur le tard, est l’artisan, avec son Premier ministre Chirac, du regroupement familial. Il est aussi un européiste et un libéral convaincu. Bref, tous les maux qui sapent notre pays aujourd’hui.
Politiquement, bon débarras. Humainement, paix à son âme.
Je me souviens que le soir de son élection à la présidence de la République, Giscard s’exprima en anglais pour annoncer la « bonne nouvelle ». C’est dire le cas qu’il faisait de la langue et de la culture françaises. Plus tard il nous mijota aux petits oignons une Constitution européenne qui signifiait la fin de la France en tant que nation indépendante. Cela vaut bien une journée de deuil national n’est-ce pas ?
Quand on gratifie VGE de l’effort de modernisation de la France on oublie un peu qu’il n’a fait que poursuivre, avec brio, l’effort entrepris par Georges Pompidou. Les successeurs bénéficient souvent du travail préparatoire des devanciers et c’est très bien.
Je ne conteste pas cette modernisation. Vue par le petit bout de la lorgnette, elle m’a permis d’avoir enfin le téléphone que j’attendais depuis longtemps.
Je voudrais aborder le point le plus négatif me semble-t-il de la présidence de VGE, qui est l’instauration implicite de l’État de droit, dont je me demande s’il mesurait les dérives auxquelles nous assistons.
Lorsqu’il a donné aux parlementaires la possibilité de saisir le Conseil constitutionnel sur des textes de loi, il a ouvert la boîte de Pandore du juridisme qui va nous tuer.
Avec cette décision, non seulement il plaçait les juristes en position d’arbitre des décisions d’élus de la nation, mais il leur permettait d’orienter ces décisions.
En écrivant ce qui allait devenir au final le trop fameux traité de Lisbonne, il poursuivait dans cette voie d’un juridisme exacerbé, sans se rendre compte que le mieux est l’ennemi du bien.
Et c’est ainsi qu’on a vu depuis, le Conseil d’État, le Conseil constitutionnel, et au-delà les Cours de justice de l’Union européenne intervenir dans les décisions politiques prises par des élus du peuple.
Or qu’en est-il de ces Cours ?
Elles sont composées de magistrats et juristes qui ne sont pas élus, n’ont de compte à rendre à personne, n’ont aucune obligation de résultat dans quelque domaine que ce soit.
Ces gens sont irresponsables au sens juridique, et même plus, ils sont intouchables et inamovibles le temps de leurs fonctions.
On connaît l’adage « le pouvoir rend fou, le pouvoir absolu rend absolument fou », on pourrait le paraphraser en disant que l’irresponsabilité juridique absolue rend absolument déraisonnable.
En attachant plus d’importance à un droit construit par des élus dans certaines circonstances politiques, en le figeant à jamais, et à une certaine jurisprudence plutôt qu’à l’évolution de la vie politique, les juristes en question tuent toute possibilité d’adaptation à l’évolution du monde.
On reproche à juste raison le regroupement familial à VGE, c’est oublier que lorsque Raymond Barre a voulu le supprimer, le Conseil d’État l’en a empêché.
Erreur juridique mortifère dont nous n’avons pas fini de payer les conséquences.
Et il en est de même de toute une série de décisions politiques effacées parce que l’effet cliquet des jurisprudences empêche l’adaptation des lois aux situations évolutives.
L’Union européenne qu’il a souhaitée et en partie bâtie par son action politique et l’écriture des textes qui la régissent, ne pourra pas résister avec le handicap d’une gouvernance figée par des juristes irresponsables, aux assauts d’autres peuples et nations dont l’action est mue par la volonté de survie ou la volonté de puissance.
De tout temps la force prime le droit, surtout lorsque celui-ci est mal compris, mal adapté et mal utilisé.
Le droit ne prime sur la force que lorsqu’une règle transcendante s’impose à tous, ce qui n’est évidemment pas le cas dans la compétition internationale.
Qu’est-ce que le droit vu par l’UE pour l’Islam, la Chine, l’Inde ou les peuples africains, des arguties pour nous immobiliser et les laisser libres de leurs mouvements.
VGE n’est pas le seul à avoir fait entrer le loup de l’État de droit dans cette Europe, mais il est l’un de ceux qui y a le plus contribué.
Plus qu’une erreur c’est une faute qui nous tuera.
@ Michelle D-LEROY | 04 décembre 2020 à 00:38
« VGE était un surdoué, de ces êtres qui, d’un seul coup d’oeil comprenaient ce qu’il fallait faire. Incomparable avec Emmanuel Macron qui est tout juste un premier de la classe, tout juste bon à pérorer. »
En ce qui concerne les « avions renifleurs » il faut reconnaître que notre président surdoué n’a pas eu le nez fin. Un peu décevant de la part de quelqu’un qui a reçu une formation scientifique à Polytechnique qui est l’école la plus prestigieuse en la matière.
Pour ceux qui ont oublié, il s’agissait d’un dispositif fort coûteux embarqué à bord d’un avion et censé détecter les gisements de pétrole. Le simple survol d’une zone aurait suffi à localiser à coup sûr les gisements.
Voilà qui, à coup sûr, aurait enthousiasmé notre ingénieur en pétrochimie Claude Luçon !:)
Rares sont les présidents qui ont été amenés à assister aux obsèques de leur prédécesseurs au cours de leur mandat.
Après Jacques Chirac, décédé le 21 septembre dernier, Emmanuel Macron a rendu hommage à Valéry Giscard d’Estaing.
Une page se tourne sur un demi-siècle de politique, émaillé de trahisons, magouilles, fourberies et affaires politico-financières pas très clean.
Bilan des courses, une droite totalement divisée, une gauche exsangue.
Plus rien ne sera comme avant. Enfin j’espère…
Je découvre en survolant la presse que VGE serait mort du Covid ! Non franchement, ce genre de déclaration m’exaspère au plus haut point.
À 94 ans on meurt parce qu’on a atteint l’âge limite de péremption, un point c’est tout.
Après, que l’élément qui active la péremption soit le Covid ou l’épectase, c’est presque un détail, quoique si j’en crois la plainte déposée par une journaliste allemande contre VGE, il se pourrait bien que la seconde hypothèse ne soit pas à négliger.
Il ne serait pas le premier président à subir un « si digne sort qu’on briguerait en foule une si belle mort », comme aurait dit le vieil Horace.
30 PERSONNES OU 30 % ?
Tout le monde avait compris que le gouvernement exigeait 30 personnes au plus par église.
Finalement, il y aurait eu une erreur de transmission entre le Président et le Premier ministre. Le chef de l’Etat aurait dit « 30 % » (autrement dit une chaise sur trois) et Matignon aurait compris « 30 personnes » !
30 personnes, tout le monde en convient, même les non-chrétiens, était une étrangeté: le même chiffre pour la cathédrale de Rouen ou de Reims et la chapelle de Trifouillis-les-Oies !
Si Macron lit tous les éloges giscardiens publiés sur ce blog, il doit ressentir la rassurante perspective de ne pas être viré en 2022. Il doit aussi ne pas en penser moins, au sujet de ceux que le général de Gaulle qualifiait de veaux…
Il paraît qu’il était intelligent, « qu’il avait une case en plus » a dit Françoise Giroud… Je ne lui aurais pas confié l’heure.
Rien que les noms, Aldo Bonassoli et Alain de Villegas, auraient dû alerter, c’est bien l’orgueil de Giscard qui a voulu imposer cette paire de pieds nickelés, il se voulait découvreur tout seul du monde et du pétrole… Las ! On connaît la suite digne des meilleures BD qui ont enchanté notre jeunesse.
Aldo… « L’aventure c’est l’aventure », de Villegas… des lascars qui devaient sentir la peinture à des kilomètres pour n’importe quel chef d’entreprise.
https://fougeres.maville.com/actu/actudet_-avions-renifleurs-diamants-de-bokossa…-les-affaires-de-valery-giscard-d-estaing_54135-4400283_actu.Htm
Giscard devait se voir en haut de l’affiche, l’ego démesuré à son comble, je me souviens que c’est bien lui, avec nos sous, qui a imposé ces deux coquins, qui auraient dû être décorés de la médaille d’or de la psychologie :
https://i.goopics.net/ngArQ.png
Plus ils sont prétendument au-dessus, plus ils sont faciles à frire et Giscard s’est fait rouler dans la farine en beauté.
Maintenant il faut arrêter le massacre et le modernisme supposés de Giscard, initiateur de projets. Ohé ! Réveil ! Il n’a fait que poursuivre l’esprit d’entreprise du général Motor qui a la suite du plan Marshall a mis la fusée sur orbite. Pompidou a assis le tout.
Bientôt on va nous faire croire que Giscard nous aurait guéri des écrouelles.
Il faut relire Mémoires d’espoir et le rôle de Giscard en sera vite ramené à ce qu’il n’a fait qu’être, un passeur, une courroie de transmission sans plus.
De son septennat je ne retiens pas grand-chose, profitant de la dynamique annoncée avant lui par des seigneurs de la politique Pompidou mort prématurément.
Mongénéral était de l’autre siècle il n’avait pas senti, la montée des Chuck Berry, Bo Diddley, Buddy Holly et les autres, il ne pensait qu’à l’Etat. Il avait oublié que nous commencions à avoir des fourmis dans les jambes mais on ne le remerciera jamais assez de l’esprit scientifique qui s’envolait à cette époque, Rangueil à Toulouse était un fief.
@ F68.10 et autres Gibaud qui pensent comme lui que les mathématiques sont le summum de l’intelligence
« Cela ne change rien, par contre, au fait qu’il serait temps de cesser de taper pour le fun, même pas sur des gens comme les mathématiciens qui sont entièrement critiquables, mais sur le domaine lui-même qui est quand même au fondement de nombre de choses ». (F68.10)
Votre problème est que vous regardez le doigt quand on vous montre la lune comme dit le proverbe.
Vous n’avez pas compris que les mathématiques n’ont aucune intelligence intrinsèque parce qu’elles ne sont qu’un langage, un moyen d’expression de l’esprit du mathématicien comme les mots ne sont que le moyen d’expression de l’écrivain ou l’instrument pour le musicien.
L’admirable n’est pas le moyen d’expression mais celui qui s’exprime.
Ce ne sont pas les mathématiques qui sont « au fondement de nombre de choses » mais l’esprit humain qui les a créés.
Maths ou pas maths, un crétin reste un crétin et l’intelligence reste l’intelligence.
Si vous ne comprenez pas ça, vous ne comprenez rien.
@ Achille
« Paix à son âme. »
Hum…
Nous pouvons nous attendre à ce qu’il ait eu à comparaître devant un juge infiniment plus redoutable et juste que ceux ayant les honneurs de « Justice au singulier »…
Je suis d’accord avec l’analyse de Tipaza, Wil et Nic: VGE a été celui qui a initié « le début de la fin » avec son regroupement familial, une faute majeure dont on voit les conséquences irréversibles dans tous les domaines et il a failli nous coller sa Constitution européenne, qui aurait pu définitivement détruire l’essence même de notre Etat en tant que nation souveraine (déjà bien impuissant dans cette UE-28, ce qui aurait été un crime d’Etat.
Peu de personnalités intellectuellement honnêtes ou media responsables le disent ou l’écrivent, alors que c’est cela, au final, l’oeuvre de Giscard qu’il faut hélas considérer.
Mais vous êtes trop respectueux et indulgent, en cet instant, monsieur Bilger, pour le dire haut et fort (notamment sur CNews).
EM est ainsi devenu le premier Président à enterrer et à prononcer l’éloge de deux de ses prédécesseurs, si différents l’un de l’autre et entre lesquels s’était tissée progressivement une profonde inimitié.
Deux personnages dont l’émoi suscité par leur disparition respective permet de mesurer leur opposition. Là où l’on mesure que l’affectif peut l’emporter sur l’agilité intellectuelle au point qu’il est plus facile de laisser une trace de son action, ou de son inaction, dans la mémoire des gens pour qui possède la première qualité plutôt que la seconde.
Le bilan de VGE, comme tout bilan, peut évidemment susciter la critique mais il est loin, comparé à de nombreux autres, d’être honteux. VGE a osé, a tenté, a réformé, a modernisé.
Et il a finalement fait le constat amer que « nos compatriotes réélisent ceux qui promettent beaucoup, et écartent ceux qui essaient de parler le langage de la vérité »
Le propos de Théodore Roosevelt qu’il mettait en exergue de son ouvrage « Le pouvoir et la vie » lui sied parfaitement :
« S’il échoue, qu’au moins il échoue en osant de grandes choses, de sorte que sa place ne soit jamais celle de ces âmes froides et timides qui ne connaissent ni la victoire, ni la défaite ».
@ Michelle D-LEROY
« VGE a qui on peut trouver des qualités et des défauts notamment celui d’avoir permis le regroupement familial… qu’il a dit récemment regretter.
C’est aussi sous son septennat que nos premiers fleurons industriels sont partis vers d’autres cieux. »
Difficile de deviner que les immigrés musulmans seraient les premiers à nous rendre pour le bien d’être ici le mal de l’ingratitude, et que leurs enfants, des Français, pourraient être pire encore.
A présent que nous le savons, il faut abolir le regroupement familial et interdire toute immigration musulmane.
Le plus intelligent est de deviner l’inédit, mais juste derrière vient de le constater quand il est là.
Puis de prendre les mesures indispensables, ce qui demande quelque courage car trop de gens confondent le fait d’octroyer une grâce et l’admission d’un droit gravé dans quelque marbre de Carrare.
Réagir donc demande lucidité et caractère tant tellement de personnes en viennent à prendre une grâce pour un dû et à protester en conséquence. Dans la batterie de gens sans argument ? Raciste, comme si religion était une race au cas où la race existe, et islamophobe comme s’il était mal d’avoir une religion dans le nez, surtout quand elle pue aujourd’hui, qu’on ne demande pas aux gens de jouer les islamologues pour voir si elle a pu être mieux voir qui sait comment la réhabiliter ?
Les croyants se mêlent de tout en aggravant tout, mais quand ils finissent par avoir un éclair de lucidité, ils s’attendent que les autres appliquent leur morale à leur place, réfléchissent à leur place… Bref et en clair, disons qu’il faut sauver les prétendus sauveurs.
Rappel.
Non, on doit le bien à ceux qui nous en font, par exemple les Américains ! A rappeler en pays qui leur doit tout : quelle honte… Mais on ne doit jamais rendre le bien pour le mal à ceux qui nous rendent le mal pour le bien.
Personne n’avait prévu que des immigrés et leurs enfants se retourneraient contre nous mais c’est fait, on ne va pas le tolérer comme un petit inconvénient en échange de je ne sais quel privilège : l’immigration musulmane n’offre rien de si grand qu’elle compense ses tares, et aucune immigration n’est indispensable à l’heure de la robotique.
Nul intérêt matériel ne peut donc nous retenir d’agir selon notre bon droit mais nous aimons nous inventer des entraves imaginaires et des devoirs tout aussi imaginaires… Il y a des gens qui feraient mieux de jouer à des jeux de rôles que de les endosser en politique.
@ Wil | 03 décembre 2020 à 21:55
Comme souvent je trouve votre lucidité digne de Charles Bukowski, et le canevas subtil du meilleur James Hadley Chase.
De VGE à Macron : tout se délite !
“Une honte” : quand la BI, brigade d’élite intervenue au Bataclan, en est réduite… à nettoyer la place de la République.
Nos troupes d’intervention sont rappelées d’urgence pour balayer, nettoyer les dégâts générés par les black blocs toujours impunis et autres abrutis d’extrême gauche.
Giscard le brillantissime, l’excellence magnifiée, l’intelligence suprême, éjecté comme un malpropre par des citoyens qui l’ont remplacé par Mitterrand pour deux mandats quand même. Quelle insulte ! à cette intelligence que le monde entier nous enviait paraît-il… Il suffit de le croire comme dirait le Palmipède cher à Mongénéral. Remplacé par un récipiendaire de la Francisque.
Bon aujourd’hui pour moi ce sera moule-frites juste pour le plaisir, il paraît que c’est la fin des moules de bouchot, et quand je pense que des présidents dits exceptionnels ont profité sans vergogne toute leur vie d’une République bananière qui octroyait quand même 3,5 millions d’euros annuels de bienfaits personnels…
Je tourne mes recherches vers les pays nordiques et je m’aperçois qu’ils nous regardent avec des yeux exorbités devant ces gabelles qui n’ont toujours pas disparu, nous sommes toujours des imbéciles heureux de tolérer encore ces goinfreries d’un autre monde.
Il est passé, la terre continue de tourner comme aurait dit Bernard Langlois à son époque.
Les brioches sont toujours consommées, Sarko et Pépère ont été virés et il faudrait encore les nourrir, drôle de société que la nôtre, drôle de vision de l’excellence dans la frugalité d’une Angela faisant ses courses au supermarché, accompagnée bien sûr de ses protecteurs, mais ne bénéficiant pas de largesses politiques monarchiques indignes d’un peuple intelligent.
Avec cette mentalité nous serons incapables de reconstruire et de rapatrier une industrie qui nous fait défaut, la goinfrerie est absente de l’abnégation, de la rigueur et de la lutte pour implanter, créer et avancer.
@ Achille | 04 décembre 2020 à 08:08
Je rejoins le point de vue de Michelle D-LEROY.
Je rajoute que je pense que Giscard était un homme honnête sans conflits d’intérêt. Hélas pas assez manager.
On en a peu parlé lors du billet « gueule de président ».
Vous à votre niveau, vous ne vous souveniez ni de Messmer, ni de Marie-France Garaud. En une semaine, tel Fillon à la primaire, vous avez comblé vos lacunes. Bien.
Renifleur, anagramme de « ruiner Elf », ceci étant Elf à l’époque avait des dirigeants, certes il y a eu Chalandon qui a fait boulette sur boulette, et les avions renifleurs ne sont pas la pire, il y avait eu l’achat d’une société de phosphates aux US qui a failli ruiner le groupe.
Comparer Giscard à Macron, c’est comme comparer Mitterrand à de Gaulle.
Giscard a été le dernier président de gauche du pays et le premier à subir une cohabitation. Comme je l’ai écrit récemment, son bilan sera réévalué, et ça commence. Le fourbe Bayrou n’en rate pas une. On l’a échappé belle avec lui mais au moins Philippe Bilger n’aura pas eu à faire part de sa déception.
De plus Giscard n’est pas une créature, contrairement à Chirac (Garaud/Juillet, mais c’est vrai vous étiez trop jeune !) ou Macron, vous voyez de qui je parle qui est le fils caché de Attali et je ne sais pas qui.
Les diamants de Giscard furent les costards de Fillon, votre candidat, qui n’avait même pas eu l’intelligence de tenir compte des erreurs de ceux qui l’ont précédé à la candidature. Preuve de son manque de jugeote.
A noter qu’à l’époque l’apport des voix de Le Pen à Giscard ne posait pas problème et pourtant, l’élection s’est jouée à peu de choses.
Effectivement tout a bien changé depuis.
Macron reste celui qui a vendu le fournisseur de l’hélice du porte-avion français à un groupe américain. Mais comme chez Elf à l’époque, il y avait aussi un conseil d’administration, donc il n’est pas non plus responsable de tout.
Même au niveau des réformes sociétales, Hollande a fait mieux que Macron avec le mariage pour tous.
Et quand l’un a permis à tout le monde d’avoir le téléphone rapidement, l’autre veut imposer la 5G. Qui est le plus moderne ?
Giscard a empêché Mitterrand de faire des dégâts dès 1974, ça mérite bien un hommage national, mais que va-t-il être fait des millions économisés sur son train de vie ?
VGE : regroupement familial
E. Macron : La colonisation en Marche, l’invasion migratoire islamiste se poursuit. Les islamo-gauchistes prennent leur essor. Ils ont tous les droits.
G. Darmanin va essayer de fermer quelques rares mosquées dont les membres fanatiques et fanatisés vont s’empresser de changer de bâtiment ou d’enlever prestement les photos de Ben Laden ou autres spécimens de cet acabit pour présenter une mosquée « clean ».
@ Achille | 04 décembre 2020 à 08:26
René Coty décédé en 1962.
Vincent Auriol décédé en 1966.
Veuillez me rappeler qui était président de la République à l’époque ?
Ce qu’une loi a fait, une autre aurait pu le défaire.
Quid des lois votées lors du septennat de VGE… si elles furent si mauvaises, pourquoi ne pas y avoir touché ? Ce n’est pourtant pas le temps qui a manqué.
@ Mary Preud’homme | 04 décembre 2020 à 14:54
J’ai écrit : « Rares sont les présidents qui ont été amenés à assister aux obsèques de leur prédécesseurs au cours de leur mandat. » Je n’ai pas dit que c’était le seul à qui cela était arrivé.
Les deux présidents que vous citez, c’était l’époque où les présidents de la République inauguraient les chrysanthèmes. Le pouvoir, c’était le président du Conseil qui le détenait.
Ceci étant cela fait un point commun entre de Gaulle et Macron.
@ Tipaza 10h09
« Je découvre en survolant la presse que VGE serait mort du Covid ! Non franchement, ce genre de déclaration m’exaspère au plus haut point. »
Mort avec le Covid mais pas de. Ridicule en effet !
Pour chaque décès en hôpital, un formulaire est rempli avec les causes de la mort qu’il convient de cocher.
Y figure le Covid, mais si la vraie raison du décès est un cancer, un AVC ou un infarctus, le décès est malgré tout également enregistré Covid !
@ Wil
« Vous n’avez pas compris que les mathématiques n’ont aucune intelligence intrinsèque parce qu’elles ne sont qu’un langage, un moyen d’expression de l’esprit du mathématicien comme les mots ne sont que le moyen d’expression de l’écrivain ou l’instrument pour le musicien. »
Non. Elles ne sont pas « juste un langage ». On crée un langage pour décrire des choses qui sont parfaitement objectives. Des choses qui n’ont nullement besoin d’un langage ou de quelconques personnes ou observateurs pour exister… comme dites-vous ?… « intrinsèquement » ?
Si vous fermez les yeux, le monde ne disparaît pas pour autant. Les mathématiques, c’est pareil.
Les mathématiques n’ont pas plus d’intelligence qu’un objet inanimé n’en a. Mais il y a bien une différence qualitative entre le jeu du morpion et le jeu des échecs. De la même manière qu’il y a une différence qualitative de même nature entre les échecs et les mathématiques. Une question qualitative cataloguée dans le domaine de la complexité algorithmique: une question de type « P = ? NP », avec un prix d’un million de dollars à la clé.
Les mathématiques n’ont pas d’intelligence. Mais elles sont capables de décrire ce qu’est l’intelligence et en détiennent la clé. C’est une des choses qu’on entrevoit de manière pratique et concrète notamment à travers les réseaux de neurones: une des preuves en est en effet AlphaZéro. Il apprend tout seul. Réellement. Ce n’est pas une illusion où « l’intelligence est chez le matheux / programmeur ». Non.
L’intelligence s’acquiert donc et fait donc l’objet d’un processus de découverte stochastique. Mais une fois découverte, elle est bel et bien là. Acquise. Et la preuve qu’on progresse dans l’acquisition d’une réelle intelligence en est la taille du rond dans ce diagramme: pour un niveau de jeu comparable, l’ordre de grandeur entre un humain et AlphaZéro est de 2 (de 1 à 100 coups évalués) tandis que l’ordre de grandeur entre AlphaZéro et une machine bête, méchante et brutale, c’est de 3 (de 1 à 1000).
AlphaZéro est donc plus proche d’une intelligence humaine dans un domaine somme toute restreint que de l’image que vous avez des machines. Parce que 2 < 3. Ben ouaip: c'est des maths. C'est objectif. C'est pas parce qu'on souhaiterait que 3 < 2 que c'en serait vrai, et non, ce n’est pas uniquement une question de langage.
Et les domaines où cette intelligence intrinsèque se manifeste s’étendent de jour en jour. Pour résumer, les mathématiques viennent de faire leurs premiers pas en 2018. Littéralement. Elles viennent d’apprendre à marcher comme un nourrisson de 1 an. Donnez-leur un peu de temps, et elles prendront tout autant de plaisir à montrer leur intelligence, leur créativité et leur sensibilité à travers la création et le jeu musical. Il faut attendre au moins l’âge de 4 ou 5 ans pour commencer la musique. À 1 an, c’est un peu tôt.
Diagnostic: vous souffrez d’anthropocentrisme. Cela se soigne, mais c’est parfois douloureux: des gens peinent toujours à reconnaître que la Terre tourne autour du Soleil et non l’inverse. Il faut faire preuve d’un peu de compréhension et de mansuétude pour les gens qui sont autant dans l’erreur.
Ah ! Au fait ! J’oubliais: la reine des sciences, ce ne sont pas les mathématiques. C’est la philosophie. Non… parce que certaines personnes sont un peu confuses sur ce point d’importance, voyez-vous. Il me paraissait donc important de vous en informer. Voilà. C’est fait.
Excellent billet, Monsieur Bilger, qui suscite d’une manière générale d’excellents commentaires.
L’essentiel me semble avoir été dit par Trekker | 04 décembre 2020 à 00:52 et Tipaza | 04 décembre 2020 à 07:03. Merci aussi à Achille | 04 décembre 2020 à 08:08 d’avoir rappelé l’épisode des avions renifleurs.
Les médias se sont tus sur un aspect très particulier du septennat de monsieur Giscard d’Estaing : les assassinats de trois grandes personnalités politiques, Robert Boulin, Jean de Broglie et Joseph Fontanet.
Voulant rafraîchir mes souvenirs, ma recherche sur Internet m’a conduit au site du Huffington Post où un article de Kevin Alleno fait ce jour un excellent point sur ces trois énigmes politiques à quarante ans d’intervalle :
« Un septennat marqué par les assassinats
Evénement marquant du septennat giscardien et qui n’est pas sans lien avec la “Françafrique”: l’assassinat de Robert Boulin. On sait que le ministre de Giscard fut probablement assassiné après avoir menacé de révéler certaines pratiques de financement de la vie politique liées aux grands contrats d’armements et au pétrole africain. Les soupçons se tournent principalement vers le SAC. Plus généralement, sous Giscard d’Estaing la violence politique prit un tournant inédit avec l’assassinat de 3 hommes politiques d’envergure nationale: Robert Boulin, donc, mais aussi Jean de Broglie (cousin de Giscard impliqué dans le financement de sa formation politique) et Joseph Fontanet, ancien ministre de Pompidou.
Si les deux premiers assassinats s’inscrivent dans un contexte de guerre des droites et de rivalité Giscard-Chirac, le troisième répond sans doute à une autre logique, moins politique. Ces éléments font néanmoins état d’une vie politique complètement différente de ce qu’elle peut être aujourd’hui, avec notamment l’ombre inquiétante du SAC et un financement de la vie politique qui a, heureusement, été assaini depuis. Le temps et le recul qu’il permet amèneront les éclairages nécessaires sur ces mystères de la Ve République.
Avec la mort de Valéry Giscard d’Estaing, c’est un pan de l’histoire politique française qui s’éteint avec son lot de violences et d’énigmes, même si l’affaire du financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy peut apparaître, s’il est avéré, comme un écho lointain. »
https://www.huffingtonpost.fr/entry/sous-valery-giscard-destaing-une-vie-politique-marquee-par-les-assassinats-et-la-francafrique_fr_5fca009bc5b6787f2a96f3b4#:~:text=Sous%20Val%C3%A9ry%20Giscard%20d%27Estaing%2C%20une%20vie%20politique%20marqu%C3%A9e,nationale%20dont%20Robert%20Boulin.%20L%27%C3%A9poque%20garde%20ses%20%C3%A9nigmes.
Il me paraît enfin nécessaire de rappeler que monsieur Giscard d’Estaing, s’il a réalisé de belles choses pendant son septennat, reste encore le dernier à n’avoir pas eu à subir une cohabitation contre-nature dans le régime de la Ve République puisqu’il a remporté de justesse les élections législatives de 1978 malgré les chausse-trapes ourdies par son principal opposant, supposé de son camp, Jacques Chirac avec ses plus proches collaborateurs. Il suffit de se souvenir de son fameux « appel de Cochin » en décembre 1978 pour s’en convaincre, appel aux accents gaulliens bien oubliés quand lui-même a été élu à la même éminente fonction en 1995…
@ Savonarole 03 décembre 17:06
« À peine mort, on voit déjà les hyènes comparer Giscard à Macron (Raffarin, l’eunuque chinois) qui va nous saouler ce soir au JT de 20h »
Vous avez raison mais comme dit Manu, en ‘même temps’ vous avez une télécommande à portée de main, et si votre fournisseur Internet est Orange, zappez sur « Ultra Nature », ça vous fera un bien fou.
« Sa plus grande force, sa modernité. Il avait fait radicalement bouger les lignes pour la jeunesse et les femmes avec l’IVG. » (PB)
Et les assurances pour camion de laitier. Fallait promouvoir l’IVG, pour sûr, afin de ne pas se retrouver avec une ribambelle de bambins sur les bras.
Il nous a pondu une « Constitution » après deux trois borborygmes d’après-repas, qui, rejetée par les Français, a fini par être adopté par des députés et sénateurs bien peu démocrates.
Il était proche des Africaines, très proche. Des diamantaires aussi.
On aurait mis un sac de sable à sa place l’époque n’aurait guère été différente.
Je suis étonné des considérations mathématiques d’un présumé musicien.
Les maths, j’étais nul, à ma décharge j’ai eu un c*n de prof en quatrième qui s’amusait à écrire de la main droite au tableau et effacer de la gauche, pour un lent d’esprit ça devenait tout de suite très dur, c’est un peu comme la musique pourtant. La résolution d’un problème particulièrement coton, une équation à une inconnue par exemple :-), entraîne une forme de respiration, comme la résolution d’un bel accord.
Je vais me remettre, me mettre, aux maths. C’est vraiment très beau. Et quand on me dit que quelque chose ne sert à rien, j’ai encore plus envie.
Enfin, j’dis ça, j’dis rien.
@ Giuseppe
« Les brioches sont toujours consommées, Sarko et Pépère ont été virés et il faudrait encore les nourrir, drôle de société que la nôtre, drôle de vision de l’excellence dans la frugalité d’une Angela faisant ses courses au supermarché, accompagnée bien sûr de ses protecteurs, mais ne bénéficiant pas de largesses politiques monarchiques indignes d’un peuple intelligent. »
En effet, ces présidents – et pas seulement eux – mènent un train de vie digne du Grand Siècle alors que des millions de « sans-dents » ont du mal à boucler leur fins de mois.
Et pourtant, même Louis XIV avait sur la fin de sa vie réduit considérablement son train de vie et avait vendu l’argenterie de Versailles…
Les Nordiques ont vraiment raison de se moquer sévèrement de nous.
@ Giuseppe
Encore merci, vous n’êtes pas mal non plus… parfois. Hahaha !
Une anecdote savoureuse de Raymond Depardon sur Giscard:
https://www.dailymotion.com/video/x17bv3x
@ Achille
Attention, je n’ai pas dit que VGE avait fait un mandat sans fautes et qu’il avait été parfait, mais je dis simplement qu’il avait une perception particulière pour changer et améliorer l’existant et surtout il confiait les chantiers de ces transformations à des gens de qualité, pourtant, il ne manquait ni d’ego ni d’ambitions.
Par exemple, on ne parle que de la loi Veil concernant l’IVG, même si cette loi a été initiée par VGE.
C’est la différence avec ce qui se passe de nos jours, des lois lancées à la va-vite, mal préparées par des personnes choisies pour ne pas faire d’ombre au Président et on voit le résultat dans la rue.
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@ Denis Monod-Broca :
« l’IVG était-ce un progrès ? »
Oui, c’était une rupture avec les drames qu’ont vécus nos grand-mères. Et, sans être une groupie des féministes, loin s’en faut, je trouve que cette loi a permis aux femmes en toute liberté de conscience, de pouvoir choisir librement d’avoir ou non un enfant non désiré.
Certes, on peut déplorer qu’elle ait été élargie ou qu’elle ait été détournée, remplaçant parfois la contraception dans la tête de certaines jeunes filles, mais il me suffit de penser à ces malheureuses « filles-mères », rejetées, montrées du doigt autrefois ou même à mon arrière-grand-mère qui avait eu 12 enfants, pour me réjouir de cette loi.
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@ Lodi
Vous avez raison de dire que les familles arrivées du Maghreb sous VGE se comportaient correctement et que ce sont leurs enfants et petits-enfants qui posent problème. Il n’empêche que le regroupement familial était la porte ouverte à nos problèmes actuels, démultipliés avec les flux migratoires sans cesse plus importants. D’autant que maintenant il s’agit d’un regroupement élargi aux grands-parents, oncles, tantes, neveux et nièces, etc.
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@ Tipaza
Les morts de la COVID !
La semaine dernière J.L. Servan-Schreiber malade d’un cancer depuis plus de 5 ans, et apparemment en phase terminale, a été déclaré mort de la COVID. VGE avait déjà été hospitalisé en début d’année pour des problèmes respiratoires.
Imputer ces décès à la COVID est effectivement assez énervant mais cela sert à démontrer la gravité de la maladie et à discipliner les Français.
@ Patrice Charoulet | 04 décembre 2020 à 10:18
« Le chef de l’Etat aurait dit « 30 % » (autrement dit une chaise sur trois) et Matignon aurait compris « 30 personnes » ! »
Vous auriez dû citer votre source sur ce pathétique manque arithmétique de niveau CM1 : « Le Canard Enchaîné », page 2.
Un de mes excellents collègues, aussi ingénieur topographe ESGT, me rapporta un jour la « sortie » en réunion professionnelle d’un géomètre expert judiciaire sur le niveau général des avocatesses (poils aux f… !) : « elles n’ont pas la moindre idée de ce qu’est un triangle ».
Alors inutile de donner le change en pérorant sur Laplace ou Villani : hors de la Justice les ratés des lycées !
DEHORS !!
@ Tipaza | 04 décembre 2020 à 07:03
Ne confondez pas gouvernement des juges avec État de droit. C’est très bien, l’État de droit. Cela consiste pour l’État à se soumettre à la loi. C’est ce qui permet aux citoyens d’être protégés de l’arbitraire. L’alternative, c’est la charia, le communisme ou le règne de la mafia, comme en Russie.
Deux synthèses pas mauvaises sur l’État de droit (que j’écris pour ma part avec une majuscule, ce qui a un sens particulier) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/État_de_droit
http://www.droitconstitutionnel.net/etatdedroit.html
En revanche, ici, vous voyez à quoi peut conduire la dérive de l’État de droit :
https://www.osce.org/fr/rule-of-law
L’OSCE met sous ce concept la défense de la dignité humaine, ce qui ne veut rien dire : aucun critère rationnel ne permet de tracer la frontière entre la dignité et l’indignité. Quand vous basez un concept légal sur une notion indéfinissable, le résultat est l’arbitraire.
Et on ne tarde pas à en voir les effets, puisque, dans ses activités en faveur de l’état de droit (que l’OSCE écrit avec une minuscule), l’organisation cite la lutte contre les « crimes de haine », notion qui ne veut absolument rien dire.
La haine est un sentiment, on ne peut prouver l’existence ou l’inexistence d’un sentiment, et le droit est l’exact contraire de la police des sentiments. Le droit se base sur les actes, qui seuls sont capables d’une caractérisation objective.
Au demeurant, je serais curieux que l’on me présente des crimes motivés par la gentillesse. En dehors de cas très particuliers, comme le meurtre d’un conjoint très malade motivé par la compassion, je ne vois pas.
La prétendus « crimes de haine » ne sont pas des crimes, ils ne sont pas motivés par la haine et ils n’ont rien à voir avec la masse des crimes véritables. L’invention de cette expression est le crime propagandiste parfait.
Le gouvernement des juges (ce que vous appelez le juridisme) détruit l’État de droit, car il consiste à faire prévaloir l’arbitraire des juges sur la loi elle-même.
Si l’État de droit consiste, pour l’État, à se soumettre à la loi au même titre que le dernier des Gilets jaunes, on a tendance à oublier que, pour qu’un État de droit soit constitué, les juges, eux aussi, doivent se soumettre à la loi.
Les dérives que vous dénoncez sont dues au fait que les juges politiques (constitutionnels, administratifs) se sont érigés en dictateurs. Ils rendent leurs jugements selon leur bon plaisir.
C’est pourquoi l’indépendance des juges est un concept vicié. Indépendance de quoi ? Si indépendance signifie arbitraire, absence de contrôle et de sanction, alors le remède est devenu un poison.
C’est la même chose si indépendance veut dire soumission à l’idéologie de l’État de gauche : « anti-racisme », politiquement correct, immigration obligatoire, divinisation des malades mentaux qui s’imaginent d’un sexe différent du leur, etc.
La droite a souvent le grand tort de jeter le bébé avec l’eau du bain. Ce n’est pas parce que le concept d’État de droit a été vicié que la chose n’est pas désirable ; ce n’est pas parce que les droits de l’homme en sont venus à désigner l’oppression des peuples au nom de principes qu’ils rejettent qu’il ne faut pas rétablir cette notion dans sa véracité ; ce n’est pas parce que les médias se sont mis au service de l’idéologie de gauche que nous n’avons pas besoin d’un journalisme rigoureux et honnête ; et ainsi de suite.
Puisque nous faisons le bilan de Giscard d’Estaing, il est intéressant, à cet égard, de le rapprocher du bilan de Trump.
Les trumpistes haïssent en général une chose qu’ils nomment l’État de droit, sans jamais la définir. Or, cela peut désigner à la fois les dérives de l’État de droit, comme l’État de droit lui-même. C’est à dire exactement le contraire.
La propagande en faveur de l’immigration de masse rejetée par les peuples, c’est la dérive de l’État de droit. Mais l’État de droit, cela consiste pour un président qui a perdu les élections à reconnaître loyalement sa défaite.
Soit exactement le contraire de ce que fait Trump, qui, dans la dernière ligne droite de son mandat, s’emploie à montrer, par son contre-exemple, à quel point l’État de droit est désirable.
Trump a détruit la vérité, il rejette la notion même de faits, la réalité est ce qu’il dit qu’elle est. Il est impossible d’avoir une discussion rationnelle avec Trump. Cela va bien au-delà des différences d’opinion politique. Pour discuter des opinions, il faut au moins s’entendre sur les faits. Trump, les trumpistes et le courant d’opinion qui leur est rattaché ont fait en sorte que cela devienne impossible.
Par conséquent, on en est réduits à discuter avec des malades mentaux — voire à être gouvernés par eux. L’État de droit, c’est un minimum de garanties de n’avoir pas à être soumis aux caprices et à l’ego d’un seul homme. Ou à ceux de la foule, ce qui n’est guère mieux.
Alors que nous avons vécu en France récemment les massacres qui caractérisent les terroristes, on oublie trop qu’en 1978 Giscard d’Estaing a envoyé les paras du 2ème REP sauver des centaines d’Européens, pas seulement français, vivant et travaillant à Kolwesi dans l’alors Zaïre où les terroristes katangais, avec la bénédiction de l’URSS, procédaient à un massacre de citoyens congolais comme d’Européens.
Peut-être minimisée par nos journalistes se ridiculisant probablement toujours à la poursuite de l’affaire pour le moins idiote des diamants de Bokassa dans le sillage de l’éternel Canard, cette opération a eu une répercussion notable à l’étranger.
Alors basé en Iran pré-Khomeini, mes voisins de domicile sur les hauteurs de Téhéran comme dans l’immeuble où se trouvait mon bureau au centre de la ville, me sachant Français, les Iraniens venaient me serrer la main pour me dire leur respect de la France qui, par ce fait, restait un exemple pour le monde de la liberté et du respect de l’homme.
Egalement inconnu, un an plus tard, le même VGE envoyait un des ses proches, Poniatowski, à Téhéran demander au Shah ce qu’il désirait que la France fasse de Khomeini alors hébergé, en principe temporairement, à Neauphle-le-Château lors de son transfert d’exil de l’Irak à l’Algérie interrompu en raison de l’état de santé de Boumédiène hospitalisé à Moscou (où il est mort).
Les médias démocrates aux USA en particulier et socialistes ailleurs ayant fait du Shah un clone de Hitler, confondant Offenbach et Wagner, ne réalisaient pas que l’équilibre du Moyen-Orient dépendait de deux puissants amis des USA : l’Iran du Shah au Nord et Israël au sud.
VGE aurait peut-être pu, sans l’ignorance des médias et celle de Jimmy Carter, éviter la situation que nous connaissons aujourd’hui depuis 1979 car alors l’Iran, où étaient basés des milliers de soldats et aviateurs US, contrait l’influence de Saddam Hussein.
Vu de l’étranger nous connaissions un autre aspect, géopolitique celui-là pas joaillier, plus que positif de VGE, cette justice devrait aussi lui être rendue !
D’autant plus que son successeur, lui n’avait strictement rien compris à la géopolitique, fasciné par le copain de son épouse : Régis Debray, fan de Che Guevara.
@ Robert Marchenoir (@ Tipaza)
« L’OSCE met sous ce concept la défense de la dignité humaine, ce qui ne veut rien dire : aucun critère rationnel ne permet de tracer la frontière entre la dignité et l’indignité. Quand vous basez un concept légal sur une notion indéfinissable, le résultat est l’arbitraire. »
Je vous approuve intégralement sur vos propos au sujet de l’État de droit et de deux ou trois choses que le peuple de droite ne comprend pas, aiguillé par certains charlots – pourtant éduqués – de droite qui feignent de ne pas comprendre ce qu’est l’État de droit. (Et on a un cirque symétrique à gauche…)
Le point que vous mentionnez sur le concept de dignité est en effet une vaste fumisterie. On le retrouve au départ comme conception kantienne de ce qui fait une homme libre et qui recouvre la capacité à s’imposer soi-même un joug de la raison. Pourquoi pas. On la voit reprise en médecine, où justement on nie les capacités de décision des malades mentaux et des petits vieux car, selon certains médecins, la maladie empêche l’être humain de s’imposer soi-même le joug de la raison – la dignité, donc… – et justifie qu’on prenne des décisions à leur place. Parce que justement ils perdent leur dignité, et c’est justement au moment où la dignité kantienne disparaît que, théoriquement, on peut disposer de la vie et du corps du patient à sa place, comme dans l’euthanasie non-consensuelle.
Sur ce, là-dessus, en guise d’appoint et de garniture, on assiste aux vagissements des catholiques qui, comme dans le cas Vincent Lambert, nient la définition opérationnelle kantienne de la dignité pour lui substituer une définition extensive affirmant que ce qui vit a une dignité parce que… Dieu ! Ou je ne sais pas quoi d’irréaliste, enfin, tout ce qu’il y a de bon pour agiter les pulsions irrationnelles du populo. Ils sont donc prêts à prétendre qu’ils défendent la dignité humaine quand ils nient l’euthanasie à de réels déchets humains qui la réclament. Au prétexte que n’importe quel déchet humain serait « digne » ou je ne sais pas quoi. Ce qui est manifestement faux. Mais comme la ramener au sujet de la dignité, c’est quand même vachement pratique pour imposer des choix aux autres (ils ont vu les médecins faire, alors ils apprennent par imitation, pas si bêtes, les cathos…), v’là-t-y pas que les drogues, la prostitution, la GPA, et peut-être bientôt même l’homosexualité – qui sait ? – feront l’objet d’une rhétorique instrumentalisant la fameuse dignité humaine pour nier des droits.
Le cas le plus éclatant en est au sujet de la prostitution, où il y a quand même des gens qui trouvent que c’est un peu fort de café d’agiter perpétuellement la dignité humaine sous leurs yeux pour leur expliquer que leurs actes la bafouent et qu’on va donc prendre des décisions à leur place, pour leur bien, au motif de protéger leur dignité humaine, qui pourtant va (parfois…) très bien, merci !
Et à gauche, on a le même cirque que chez les cathos: tout être humain a une dignité – pourquoi ? on ne sait plus trop depuis que Dieu a plié bagages, mais bon, les détails importent peu… -, les handicapés, les clochards, les blacks, les blancos, les PDG aussi mais on ne le dit pas trop, et on nous fait un même chantage odieux que celui en provenance du Salon Beige. Même topo, mêmes délires au sujet de la dignité, juste des obsessions symétriquement inverses. Même enfumage du populo et des services de l’État.
Et au milieu de ce gang-bang para-phil(osoph)ique trône une femme: Madame Agacinski. Attaquée de toutes part, et se raccrochant à toutes forces à la source ultime d’où jaillit le savoir: Emmanuel Kant ! La pauvre ! Tant de dévotion à son idole, Kant, laisse admiratif, bien qu’un peu dubitatif sur les méthodes employées.
Et dans l’État de droit, on voit effectivement une sacralisation totalisante et tabouïsante des diverses obsessions. La défense des droits des minorités fait effectivement partie, et à juste titre, de la définition de l’État de droit. Cela n’inclut pas le droit de taper la police, le droit d’exiger l’ouverture des frontières, le droit d’exiger un respect qu’on ne mérite pas au nom d’une chimérique dignité humaine. Cela inclut par contre le droit de ne pas se faire taper pour rien – tenez, Marcel, c’est pour vous… – le droit de ne pas subir de rafle, le droit de disposer de son corps et de sa santé de manière souveraine autant que faire se peut, le droit de ne pas être harcelé en raison de ses opinions ou couleur de peau, le droit d’avoir des opinions et de ne pas être contraint d’adopter les coutumes chromato-dermatiques de Michael Jackson, et le droit de chaque individu à pouvoir dire m*rde à sa communauté d’origine, et aussi à la communauté nationale, soit dit en passant. Mais jamais, au grand jamais, l’État de droit n’aurait à faire taire la critique d’une communauté ou n’aurait à légitimer des passe-droits ; en bref à dénaturer la liberté d’expression et à vicier les fondements de l’autorité publique. C’est censé être l’exact inverse.
L’État de droit, c’est faire de l’État un justiciable un peu comme les autres face à la société civile, pour éviter que ce soit une brute sanguinaire. Ce n’est pas fait pour transformer l’État en lopette. Et d’ailleurs, la lopette, elle a quand même de beaux restes.
Ce face-à-face entre une droite et une gauche qui refusent – et je juge que cette adhésion systématique aux lubies est volontaire de la part des principaux intéressés – de comprendre ce que signifie l’État de droit, est une des forces destructrices de la civilisation les plus sûres et les plus déterminées.
@ F68.10
« L’intelligence s’acquiert donc et fait donc l’objet d’un processus de découverte stochastique. Mais une fois découverte, elle est bel et bien là. Acquise. Et la preuve qu’on progresse dans l’acquisition d’une réelle intelligence en est la taille du rond dans ce diagramme: pour un niveau de jeu comparable, l’ordre de grandeur entre un humain et AlphaZéro est de 2 (de 1 à 100 coups évalués) tandis que l’ordre de grandeur entre AlphaZéro et une machine bête, méchante et brutale, c’est de 3 (de 1 à 1000). » Etc, etc.
« Ouais, c’est pas faux »
https://www.youtube.com/watch?v=gyQiKAyvPy8
@ Claude Luçon | 04 décembre 2020 à 23:02
« …un an plus tard, le même VGE envoyait un des ses proches, Poniatowski, à Téhéran demander au Shah ce qu’il désirait que la France fasse de Khomeini alors hébergé, en principe temporairement, à Neauphle-le-Château lors de son transfert d’exil de l’Irak à l’Algérie interrompu en raison de l’état de santé de Boumédiène hospitalisé à Moscou (où il est mort).… »
Vu que le Shah et Jimmy Carter (ainsi que son administration) étaient favorables à ce que la France conserve Khomeini chez elle, en l’expulsant de chez nous, VGE risquait de mécontenter les deux !…
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@ Robert | 04 décembre 2020 à 16:12
« Plus généralement, sous Giscard d’Estaing la violence politique prit un tournant inédit avec l’assassinat de 3 hommes politiques d’envergure nationale: Robert Boulin, donc, mais aussi Jean de Broglie (cousin de Giscard impliqué dans le financement de sa formation politique) et Joseph Fontanet, ancien ministre de Pompidou.
Si les deux premiers assassinats s’inscrivent dans un contexte de guerre des droites et de rivalité Giscard-Chirac, le troisième répond sans doute à une autre logique, moins politique. »
Vous disculpez de fait VGE de tous liens avec ces trois crimes, en citant cet article du Huffington Post. Il est fort probable que l’assassinat de Robert Boulin (l’instruction de celui-ci a été récemment relancé) soit dû indirectement ou directement au tandem Pasqua-Chirac : bien sûr ce n’est pas eux qui l’assassinèrent, mais leurs séides du SAC dans un excès de zèle en étaient fort capables.
Le meurtre de Jean de Broglie ne semble a priori pas relever de ses activités politiques, mais bien de ses affaires financières qui étaient fort glauques. Quant à celui de Joseph Fontanet, son ou ses exécutants sont toujours inconnus à ce jour, aucun mobile politique ne semble en être la cause.
« …son principal opposant, supposé de son camp, Jacques Chirac avec ses plus proches collaborateurs.Il suffit de se souvenir de son fameux « appel de Cochin » en décembre 1978 pour s’en convaincre, appel aux accents gaulliens bien oubliés quand lui-même a été élu à la même éminente fonction en 1995″
Vous avez raison de rappeler quelle était l’attitude politique de Chirac entre 78-81, et j’ajoute (cela ne le dédouane nullement) le rôle néfaste de deux ses proches conseillers : Juillet et M.F. Garaud.
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@ stephane | 04 décembre 2020 à 14:22
« Renifleur, anagramme de « ruiner Elf », ceci étant Elf à l’époque avait des dirigeants, certes il y a eu Chalandon qui a fait boulette sur boulette, et les avions renifleurs ne sont pas la pire, il y avait eu l’achat d’une société de phosphates aux US qui a failli ruiner le groupe. »
Dans cette affaire des « avions renifleurs », le principal coupable est Chalandon, et une partie des membres du C.A. d’Elf. V.G.E. mis au courant de cette affaire quand celle-ci prit de l’ampleur, demanda à assister personnellement à ces pseudo-recherches. Dès le lendemain il fit une note dans laquelle il se montrait très dubitatif sur ce procédé, mais hormis vider Chalandon et près de la moitié du C.A. d’Elf, que pouvait-il faire ? S’il avait opté pour la première solution les critiques auraient été nombreuses et virulentes : ingérence dans la conduite d’une entreprise d’Etat, avoir tué dans l’oeuf une potentielle innovation majeure, etc.
@ Michelle D-LEROY
« Certes, on peut déplorer qu’elle ait été élargie ou qu’elle ait été détournée, remplaçant parfois la contraception dans la tête de certaines jeunes filles, mais il me suffit de penser à ces malheureuses « filles-mères », rejetées, montrées du doigt autrefois ou même à mon arrière-grand-mère qui avait eu 12 enfants, pour me réjouir de cette loi. »
Les croyants n’en font pas d’autre. D’abord, ils parlent d’amour du prochain, ensuite, ils sortent toutes sortes d’interdits condamnant des gens qui n’ont ni tué, ni violé ni volé, comme les filles-mères.
Puis, quand de par l’avortement, les femmes se dérobent à leur triste sort de filles-mères, ne voilà-t-il pas qu’ils ressortent la vie, l’amour et le reste qui était passé complètement à l’arrière-plan de leurs préoccupations.
Quels tristes bouffons.
Bref, ces gens-là n’appliquent pas du tout leur morale d’amour du prochain, ni même d’ailleurs la moindre honnêteté intellectuelle.
Deux morales : celle qu’on doit appliquer, l’amour, celle qu’on impose en plus, en passagère clandestine, de répression des mœurs pour l’ordre, un double discours.
Evidemment, les gens ne sont pas faits pour s’aimer les uns les autres, cela n’est pas arrivé, n’arrive pas, et n’arrivera pas, sauf si on change la nature humaine mais je ne vais pas développer ce point.
Mais soyons déjà juste en n’imposant pas une morale irrationnelle et si possible en infligeant aux autres ce qu’on ne voudrait jamais pour soi-même. Même pas en rêve !
Morale résiduelle de toutes les sociétés, imposer et interdire pour maintenir un ordre présumé indispensable, mais en vérité, très dispensable : ce ne sont pas les filles-mères, les homosexuels et les échangistes qui provoquent les guerres de religion (religions monothéistes), n’alertent pas sur les épidémies (gouvernement chinois) provoquent les crises économiques (tout le monde) ou les lynchages (également tout le monde).
Les filles-mères et quelques autres ne sont jamais que des boucs-émissaires. Ça m’amusera toujours, les gens prétendant être contre qu’on fasse des boucs émissaires mais œuvrant à continuer à forcer des femmes à être des génitrices, et pourquoi pas des mères, contre leur volonté, génisses mises à la charrue puisque sous le joug.
Ce qui me rappelle, pour le côté génitrice, si on allait au bout de cette logique :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cuve_Axlotl
En infériorisant des gens, car quoi d’autre qu’un inférieur est contraint sans avoir rien fait de mal ? En infériorisant des gens, on en fait ipso facto des boucs émissaires, des gens qui doivent supporter des contraintes imméritées sont les inférieurs payant pour les autres la note d’un ordre qui comme je l’ai dit plus haut touche des gens en rien coupables des malheurs du monde. Et en plus, si ces gens regimbent, on les frappe ou manigance de les frapper.
Dans certains pays on frappe les gens pratiquant les avortements : sans aide, les femmes seront obligées de garder l’indésiré en eux… Et puis, on peut changer les lois sur la même base.
Alors, les femmes usant de leur corps seront des criminelles, comme avant, ce qui sera super : les enfants indésirés, c’est génial, plein de gens ne veulent pas faire des enfants et les assumer mais exigent une démographie plus dynamique sans aider les gens à être des parents, mais que ces gens-là se débrouillent.
Et puis, revenir à une misère type Dickens, ce ne serait pas follement excitant, romanesque ? Je n’invente pas « l’argument », on m’a sorti une sorte de résumé de roman-satire de moi qui invite des gens à la prudence comme « argument ». Vous pouvez chercher, si vous ne l’avez pas lu… C’était assez drôle mais complètement à l’ouest : on ne doit pas souhaiter le malheur des autres parce qu’il forme une matière romanesque. Un « argument » semblable a approuvé que les gens subissent des vies horrifiantes parce que le paradis les attendrait : toujours, il y a l’idée qu’il faut du malheur, toujours plus de malheur parce que c’est paraît-il plein de sens, religieux, romanesque, tout ce qu’on voudra, mais non, les croyants inventent seulement un faux sens, dieu créateur tout-puissant responsable de rien, contradiction interne, et le romancier invente un sens dans l’univers dont il est le dieu imparfait en ne faisant souffrir que des êtres fictifs.
Par contre, promouvoir asservissement et souffrance dans la réalité sont de pures et simples abominations.
Evidemment, les femmes et les enfants en sont plus victimes que les autres, mais c’est une cerise sur le gâteau, la lâcheté de s’en prendre aux faibles. Pour moi, le problème est de s’en prendre à des innocents, de détruire leur liberté, donc leur égalité face à ceux qui sont encore libres, et tant mieux pour eux, et donc, in fine, leur dignité.
Sauf exception l’asservi est indigne. Ne plie-t-il pas sous le joug ? La liberté intérieure est le consensus des gens volant leur dignité aux autres et aux indignes pour nier qu’on ait réduit les gens en servitude, et donc à l’indignité.
On me dira que les femmes ne sont pas des serves ? Eh bien, partout où on interdit l’avortement voire la pilule, si.
C’est pourquoi je les avais dit ventres-serves. Appelons les choses par leur nom. S’il n’existe pas, forgeons-le !
Ce qui m’avait valu des réactions. Fatalement, car ce n’est pas une réalité mauvaise qu’il faut changer mais le messager qu’on doit diaboliser de dire la vérité.
Mais ça fait du bien de dire les choses telles qu’elles sont. Les femmes privées du contrôle de leur fécondité sont des ventres-serves.
Attention ! Je ne veux pas que les femmes soient esclaves, mais pas maîtresses non plus : je veux dire que je m’oppose aussi au fait de faire un enfant dans le dos à un homme.
C’est fou comme les gens condamnent le BDSM mais comme ils se laissent toujours aller à la domination ou à la soumission au lieu de ne rien imposer et rien supporter, libres laissant les autres également libres.
Les obsédés de la démographie qui ne veulent pas payer la note ont les habituelles victimes à leur disposition. Car qui va payer la note ? De pauvres femmes…
Je veux dire que leur origine condamne, non informées par sur la contraception.
Ou que leur médecin trahit, je veux dire, trop feignent pour penser à tenir compte de la pilule pour leur médication ou qui sait, leur faisant exprès le piège d’avoir des enfants indésirés pour le bien de la démographie.
Ou que leur malchance personnelle condamne, des gens ont été assez malheureux pour que la femme soit enceinte alors qu’elle prenait la pilule et l’homme un préservatif.
Bref, achevons les pauvres, les en proie à l’incompétence et les malchanceuses, je veux dire servies par une malchance dont la cause reste indéterminée.
Forçons les femmes à soit avorter, soit être des avortées de leur propre vie. Et surtout, ne parlons pas de ce qui pourrait sauver, et les femmes, et le fruit de leurs entrailles :
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/grossesse/des-chercheurs-creent-un-uterus-artificiel-pour-grands-prematures_112450
Sérieusement, je pense que ce serait la solution et pour les prématurés, et pour éviter les avortements et l’asservissement des femmes.
Enfin bon, les gens n’aiment pas les solutions médianes, et adorent imposer leur victoire sur le camp d’en face.
Ne pas oublier que des femmes ont eu des enfants sans en avoir conscience sans dommage pour eux avant de présumer que ce serait mauvais pour les enfants, ne pas oublier qu’il vaut mieux ne pas avoir été haï dans le ventre de sa mère et abandonné à la maltraitance logique que peut exercer l’esclave de son ventre sur son boulet si l’environnement l’oblige à ne pas donner son enfant à l’adoption.
Si vraiment les défenseurs de « la vie » ou de « la liberté des femmes » ne défendaient que cela, ils devraient promouvoir l’utérus artificiel.
Le fait qu’ils s’y dérobent montre que leurs intentions ne sont pas aussi pures qu’ils le prétendent.
Non ?
Je vais encore me faire des amis, moi…
Mais comme on le dit dans le film Excalibur :
Arthur : Quelle est la plus grande vertu dans la chevalerie ? Courage, compassion, loyauté, humilité ? Quelle est ta réponse, Merlin ?
Merlin : La plus grande ? Ces vertus se mêlent comme les métaux dont le mélange fait une bonne épée.
Arthur : Pas de poésie, réponds clairement. Quelle est-elle ?
Merlin : Je vais te le dire. La vérité. Voilà oui, il faut la vérité avant toute chose. Quand un homme ment, c’est une part de notre monde qu’il assassine.
@ Robert Marchenoir | 04 décembre 2020 à 20:43
« Ne confondez pas gouvernement des juges avec État de droit. »
Vous savez bien que ce n’est pas moi qui fais, ce qui est plus qu’une confusion, un contresens.
Contresens largement utilisé dans les médias par nos politiques et même, je l’ai entendu, chez certains historiens patentés.
Je reste dans la doxa pour mieux me faire comprendre ; du moins je crois.
Pour ma part, vous l’avez remarqué, je préfère employer le mot juridisme, qui montre la toute-puissance et donc la nocivité du pouvoir des juges laissés sans contre-pouvoir.
Ce contresens de l’État de droit est à mettre en miroir avec une autre expression, contresens ou faux sens, qui est l’expression « l’État profond », que l’on voit apparaître de plus en plus, pour désigner un pouvoir occulte exercé par des clans, francs-maçons, LGBT et autres.
Faux sens, car il s’agit plutôt ce de ce que l’on pourrait appeler un État parallèle, qui agirait en manipulant les détenteurs officiels du pouvoir institutionnel comme des marionnettes.
Je partage beaucoup des points que vous avez développés, je ne voudrais pas faire trop long, car nous sommes un peu hors sujet, bien que le droit ne soit jamais hors sujet sur un blog créé et animé par un magistrat.
Je reviens sur l’État de droit donc, qui est présenté comme l’alpha et l’oméga, le saint Graal de la morale politique et de sa mise en oeuvre, et qui doit rester intangible jusqu’à la fin des temps.
Sur l’intangibilité de l’État de droit, on peut dire qu’il y a beaucoup de vanité orientée et de stupidité intéressée, à considérer que cette forme de gouvernance des juges soit l’ultime forme de la société.
On peut remarquer que tous les pays européens ont connu au cours de leur histoire, différents régimes et donc différents États de droit au sens vrai du terme.
La France a connu deux monarchies, absolue et constitutionnelle, un empire et cinq Républiques avec chaque fois un droit constitutionnel différent.
Il en est de même de l’Allemagne, en pire d’ailleurs, et des autres pays,.
La société évolue et il est normal, naturel que le droit évolue.
Le seul pays qui n’ait jamais changé de régime est la Grande-Bretagne, dont la Constitution est a minima définie par la Grande Charte de Jean sans Terre.
Curieusement – et ce n’est pas si curieux -, l’une des raisons pour lesquelles la Grande-Bretagne quitte l’UE, c’est pour échapper à la gouvernance des juges via les deux Cours de justice de l’UE et sortir de la perversité de décisions arbitraires au nom du droit vu et corrigé par l’État profond, car c’est un peu de cela dont il s’agit.
Je ne veux pas faire trop long, mais curieusement là aussi, les mêmes qui vantent l’État de droit, qu’ils veulent confondre avec le droit des hommes, sont hostiles au référendum.
L’Allemagne ayant même été jusqu’à l’interdire officiellement dans sa Constitution.
Donner la parole au peuple, oui, mais de façon fragmentaire, parcellaire, pour éviter des mouvements en profondeur pouvant remettre en question le pouvoir des juges.
Et la boucle orwellienne est bouclée.
@ Claude Luçon
« VGE aurait peut-être pu, sans l’ignorance des médias et celle de Jimmy Carter, éviter la situation que nous connaissons aujourd’hui depuis 1979 car alors l’Iran, où étaient basés des milliers de soldats et aviateurs US, contrait l’influence de Saddam Hussein. »
Exactement.
Il s’agit là d’un exemple des ravages causés par des « sachants » ignares ou mal renseignés, ou bien guidés par des considérations humanitaires dévoyées, qui sous des prétextes iréniques, ne font que semer le chaos autour d’eux ou dans le monde.
Nous avons les mêmes à la maison.
Quant à Jimmy Carter – un nul parmi les nuls – il était la preuve que les choix de la démocratie sont loin d’être nécessairement les meilleurs.
Les gens des chiffres et les gens des lettres qui se tapent dessus : encore une des merveilleuses divisions de notre pays.
Alors que les sciences et les lettres peuvent et doivent s’entre-féconder. Exemple connu mais pas français, hélas, Asimov, inspiré par les sciences et inspirant à son tour des vocations scientifiques et des axes de recherches.
Enfin, la France, c’est la France.
On a quand même des juristes pour penser aux sciences, aux lettres et au futur, si, si, la preuve :
https://univ-droit.fr/actualites-de-la-recherche/manifestations/31263-les-lois-de-la-robotique-d-asimov-et-le-droit
@ Trekker
Je disculpe Giscard et suis totalement en accord avec vos commentaires sur VGE et d’autres sujets en général.
Ces ministres ne tenaient pas la route et en témoigne la dérouillée après la dissolution de 1981.
Je me souviens d’une interview de Raymond Lévy quand il avait pris la tête de la régie Renault et qui sortait de l’ombre. A l’époque il était directeur général. Il avait dit « je n »ai jamais cru à ces avions, les vendeurs avaient les cartes des gisements, mais on ne m’a pas écouté ».
Mettre ça sur le dos de VGE est assez gonflé et je vous rejoins.
Chalandon avait aussi fait racheter Texas Gulf à l’époque, qui fut un gouffre financier.
Mais Giscard était menotté par les anciens gaullistes.
Ce qu’on retient de Giscard par rapport aux 12 ans de Chirac est quand même impressionnant.
Je rajoute que si Giscard à lancé le musée d’Orsay, Mitterrand à suivi en faisant du grand n’importe quoi, le sommet étant une bibliothèque où on lit à la lumière électrique mais où les livres sont stockés à la lumière naturelle. Cette bibliothèque porte son nom, c’est un beau symbole…
@ Trekker | 05 décembre 2020 à 01:55
La phrase que vous citez n’est pas de moi mais de l’auteur de l’article du Huff’Post. Je ne saurais donc disculper qui que ce soit.
En citant cet article, je voulais seulement souligner l’état des mœurs politiques de ce temps-là en France. Il est vrai que la Seconde Guerre mondiale et celle d’Algérie restaient proches et la plupart des hommes politiques de cette époque les avaient connues et y avaient participé. Et donc que certaines pratiques continuaient alors de perdurer.
@ Wil
« Ouais, c’est pas faux »
Ouais. En plus, c’est vrai.
On va faire simple: le savoir, cela s’acquiert. Ce n’est pas un jeu. D’ailleurs, la musique, c’est pareil. Cela s’apprend. Il y a un historique. Des trucs qui marchent mieux que d’autres. On ne laisse pas les choses au hasard. On réfléchit. Et après, on a le droit de se faire plaisir, ce n’est pas interdit.
Mais y a-t-il des mot compliqués que vous avez du mal à comprendre ? Si un jour vous souhaitez comprendre, je vous conseille le dictionnaire, ce qui manquait manifestement à Perceval. Après cela, je serai à votre disposition pour éclaircir les points pas clairs. Je ne suis en effet pas partisan de la théorie comme quoi certaines choses intellectuelles sont trop compliquées pour quiconque, si tant est qu’il y mette un minimum d’efforts.
C’est ainsi que l’on devient la femme la plus puissante du monde, alors que notre pays se gargarise d’huissiers, de protocoles, de palais clinquants en nous faisant croire que cela sert la Roy… République :
https://i.goopics.net/NWlZY.png
Nous sommes bien au pays des amoureux des crustacés et de la goinfrerie et bien sûr de nous expliquer que tout cela est une goutte d’eau.
Et en plus elle paye ! Pas comme l’autre qui se suçait les doigts avec les homards qui lui donnaient le prurit, rien que de le voir j’ai des allergies, mais c’est lui le poissonnier qui me les donne, écolo de bazar et d’opérette.
@ Lodi
@ Michelle D-LEROY
Je suis entièrement d’accord avec vous et avec Michelle D-LEROY dans votre défense de la loi Veil. Venant d’une personne aussi posée et droite que Michelle D-LEROY, cette défense qui met bien en lumière dans toute sa simplicité le pourquoi de cette loi me paraît juste, à tous les sens du terme. Et le soutien que lui apporte un adepte de la liberté tel que vous correspond aussi à ma vision des choses.
Là où je mets un bémol, c’est sur la pilule contraceptive.
C’est la solution peut-être la moins mauvaise pour l’instant, plutôt que vraiment la bonne ; j’espère qu’on trouvera autre chose, car il ne faut pas ignorer son prix.
Et elle met la femme en permanence sous l’influence de la progestérone, dont le rôle principal est de favoriser la nidation de l’ovule fécondé et la gestation. La mise sous progestérone permanente change certains goûts et certains comportements, sans doute à l’insu même de celles qui y ont recours. Les attirances de la femme l’orientent alors vers l’homme non plus en tant que partenaire sexuel et géniteur mais en tant que protecteur de la famille. En fait la pilule entrave le déroulement œstrogènes-période d’ovulation-progestérone caractéristique du cycle. Elle enraye l’action des œstrogènes, qui poussent la femme à sélectionner parmi ses partenaires masculins les plus susceptibles d’engendrer des enfants costauds et en bonne santé.
Comme la prise de cette pilule a pour but de rendre la femme stérile, la perte de sélectivité que lui cause l’absence d’œstrogènes n’a en théorie pas de conséquences gênantes, du moins sur sa descendance ; on peut se demander pourtant si sa généralisation n’aurait pas sur les relations hommes-femmes un effet secondaire non souhaité, en dehors de la facilitation des rapports sexuels.
« Les femmes qui prennent la pilule affichent infailliblement une préférence pour des hommes aux traits et à la voix plus féminines, le genre que préfèrent les femmes lors de la deuxième partie de leur cycle ».
https://www.dailymail.co.uk/femail/article-7504389/How-Pill-transforms-personality-revealed-landmark-book-psychologist.html
Peut-être l’homme s’adapte-t-il comme il peut à ce profil attendu, devenu exclusif chez les femmes sous pilule. Cela expliquerait pourquoi on peut trouver qu’il se « féminise » (petit clin d’œil à Robert Marchenoir).
———
Concernant le regroupement familial, à l’époque de Giscard, il concernait beaucoup moins de monde et ne changeait pas comme il l’a fait depuis, la structure de la société française ; rien n’empêchait les gouvernements suivants de restreindre sa portée, et d’arrêter les flux migratoires.
Le bilan de VGE est autrement plus étoffé que celui de Hollande par exemple. VGE avait décidé du site de Kourou pour lancer les fusées. VGE avait sauvé des milliers de vies humaines en envoyant la Légion sauter sur Kolwezi. VGE avait réussi à faire émerger un consensus entre des Etats disparates pour créer un texte de Constitution européenne.
On peut être en désaccord avec ces choix, mais il les a accomplis parce qu’il avait une vision de l’avenir et une intelligence supérieure.
@ Giuseppe
« Nous sommes bien au pays des amoureux des crustacés et de la goinfrerie et bien sûr de nous expliquer que tout cela est une goutte d’eau. »
Et en 1940, les mêmes ou du moins les bien nourris de la génération précédente, ont perdu le match face à l’Allemagne – toujours elle -, vaincus par des loups maigres qui n’avaient même pas de beurre à mettre sur leurs tartines…
@ Tipaza (@ Robert Marchenoir)
De ce que j’en lis, ce n’est pas avec les dérives interprétatives de l’Etat de droit que vous avez un problème, mais bien avec l’Etat de droit lui-même. Alors je me permets de reprendre la trichotomie que tente de populariser le constitutionnaliste, et thuriféraire de l’État de droit, Dominique Rousseau:
1. L’État de police, c’est lorsque l’Etat produit la loi et la met en oeuvre.
2. L’État légal, c’est lorsque le Parlement a la haute main sur le droit et que l’Etat et l’administration s’y soumettent.
3. L’État de droit, c’est bien lorsque des principes supérieures contraignent les lois que le Parlement peut voter.
À vous lire, c’est l’État légal qui a votre faveur. Oui, l’Etat de droit contraint le Parlement. Et c’est très bien: un Parlement peut tout à fait voter des lois qui enfreignent des principes fondamentaux, et ce, surtout en temps de crise ou pré-crise. L’Etat de droit empêche cela. C’est un garde-fou, et un garde-fou relativement modeste. Vous semblez récuser cette approche en regrettant que le pouvoir ne soit pas donné « au peuple ».
Sur ce dernier point, c’est vous qui faites un contresens. Si on ne donne pas la parole au peuple, c’est parce que les gouvernants en ont pris l’habitude. Ce n’est nullement un corollaire de l’Etat de droit, nonobstant ce que vous pensez de l’Allemagne, qui surjoue un peu certains concepts car son passé a quelques ratés, et qui a aussi une tradition légale très différente car elle ne fut réellement politiquement unie que très tard. Nous, on a uni la couronne de France et celle de Navarre avec Henri IV et les guerres de Religion.
Les Anglais n’ont pas vraiment besoin de l’Etat de droit. C’est un peu eux qui ont inventé le concept avec toute une gamme de textes remontant au Moyen Âge, qui soumettent l’Etat au respect de certains principes. La grande charte de 1215. La pétition des droits de 1628. La déclaration des droits de 1689. L’acte d’établissement de 1701. Les actes du Parlement de 1911 et de 1949. C’est leur Constitution. Ils en ont donc bien une, bien que la reine soit nominalement totipotente. Ces dispositions implémentent l’État légal. Et aussi l’État de droit. Dans une certaine mesure. Les Anglais ont simplement plus de fluidité sur ce concept. Mais l’idée reste la même: le Parlement n’a pas tout les droits.
1. C’est très que le Parlement n’ait pas tous les droits. 2. C’est très bien que le peuple puisse être consulté par référendums ou votations, et nullement contradictoire avec le précédent point. À titre d’exemple, on peut consulter le peuple par référendum ou votation sur le retrait d’un pays des traités implémentant l’État de droit. La Suisse l’a fait. Rejet. 3. Et on peut aussi implémenter un Etat de droit avec une légitimité des juges suprêmes dérivant du vote. Les États-Unis le font avec la Cour suprême.
Ces trois points sont très bien et nullement contradictoires. Vous semblez d’avis que 1. est contradictoire avec 2. et que 1. est contradictoire avec 3. C’est faux.
Le retrait de la Grande-Bretagne de l’Europe ne fait nullement partie d’une remise en cause de l’État de droit. Le cour de justice de l’Union européenne n’implémente pas l’État de droit. Elle implémente un droit de l’Union. Bien qu’elle puisse se faire le relais de questions relatives à l’État de droit, c’est un mécanisme comme aux Etats-Unis où des États règlent leur différends par le droit (mieux que la guerre…) et ou des citoyens peuvent attaquer un État en justice. De la même manière qu’en Suisse c’est le Tribunal fédéral qui a imposé en 1990 le droit de vote et d’éligibilité des femmes au canton d’Appenzell Rhodes-Intérieures qui n’en voulait pas. Ou que les communistes suisses pouvaient attaquer le canton de Zug parce qu’il lui était venu l’idée de mettre en place des taux d’imposition dégressifs (plus tu gagnes, moins tu payes d’impôt…). C’est une couche de fédéralisation ou de confédéralisation, la Cour de justice de l’Union européenne. Pas a priori d’État de droit.
Ce contre quoi vous pestez, c’est le « juridisme ». Les juges non élus. Moi aussi. La frilosité française à consulter son peuple ou à lui laisser l’initiative des dispositions législatives par référendum ou votation. Moi aussi. Mais vous amalgamez cela avec la fédéralisation et l’Union européenne. Alors que c’est très différent.
En fait, c’est bien l’idée que le parlement soit soumis à des contraintes avec lequel vous avez du mal.
Ce n’est pas en envoyant bouler la Cour européenne des droits de l’homme ou la Cour de justice de l’Union européenne que vous aurez des votations et des juges élus ! Pour cela, c’est une culture de l’État qu’il faut changer en France. Et ce dans la tête des gens avant même que dans la tête des gouvernants, qui semblent mieux comprendre le problème que vous ne le croyez. Je vous laisse en effet écouter Jupiter à ce sujet: il cherche à embarquer la société civile sur tous les sujets, comme sur la convention citoyenne sur le climat, mais face à une société civile de débiles mentaux et de parlementaires imbus de leurs privilèges représentatifs, c’est un peu compliqué d’impliquer la société civile. Une fois que ces blocages mentaux auront sauté, on pourra réfléchir à implémenter des votations et des juges élus… ce qui serait éminemment souhaitable. Dans un État de droit et pas seulement un État légal. Mais tant que les journalistes de Brut continueront à penser ou à feindre de penser que le Conseil d’Etat est un lobby, qu’ils ne comprennent donc pas le principe de l’Etat légal, il est illusoire de croire qu’on va pouvoir avancer de sitôt sur les votations et les juges élus…
@ stephane | 05 décembre 2020 à 10:29
« Je me souviens d’une interview de Raymond Lévy quand il avait pris la tête de la régie Renault et qui sortait de l’ombre. A l’époque il était directeur général. Il avait dit « je n »ai jamais cru à ces avions, les vendeurs avaient les cartes des gisements, mais on ne m’a pas écouté ».
Mettre ça sur le dos de VGE est assez gonflé et je vous rejoins. »
VGE connaissait parfaitement tous les dossiers en cours et ne laissait à aucun de ses ministres, y compris le premier d’entre eux, le soin de prendre une décision qu’il n’aurait pas agréée. En fait c’est même lui qui, le plus souvent, prenait la décision, ce qui explique la raison pour laquelle J. Chirac a claqué la porte.
Donc si cette affaire d’avions renifleurs lui avait paru suspecte, il n’aurait pas hésité à y mettre le holà. En clair sur ce coup-là il a m*rdé !
Valéry Giscard d’Estaing : NON, mais…
Non…
Parce que, dès sa jeunesse, seule comptait sa carrière. Il se savait programmé pour être Président et rien ne l’a arrêté, de la trahison, en avril 1969, de de Gaulle qui lui avait mis le pied à l’étrier, à ses démêlés incessants avec les gaullistes dont il n’a en fait jamais soutenu la doctrine politique, tout en utilisant leur électorat. Chirac, qui, de plus, sur le plan humain, était d’une tout autre nature, a claqué la porte et il a eu raison.
Parce que, aussitôt au pouvoir, VGE – le faux aristo ! – a entrepris de mettre en œuvre Mai 68, que Pompidou, plus clairvoyant et rusé, avait réussi à tenir à distance en mettant l’accent plus sur la poursuite de la politique économique et industrielle du Général qu’en succombant aux slogans des barricades. En deux ans, Giscard a bousculé les mœurs, en s’opposant y compris à une partie de son électorat, mais sans pour autant s’allier ni la jeunesse, ni la gauche modérée, en pleine lune de miel avec le PC. Cette « libéralisation » au pas de charge – majorité à 18 ans, IVG, contraception sans autorisation parentale pour les mineures… – a dérouté la société, dérégulé les rapports entre générations et accéléré l’individualisme. Nous n’en sommes toujours pas remis…
Parce que, sans le vouloir vraiment, il a ouvert les frontières à une immigration non contrôlée. Le regroupement familial est une erreur majeure, de celles qui font basculer définitivement une nation dans le chaos. La gauche a aggravé la situation, mais la responsabilité de VGE n’en est pas affaiblie. Ces dernières années, il la récusait presque en pointant les décisions du Conseil d’Etat en faveur d’une « immigration de peuplement ». Une argutie qui ne tient pas, l’exécutif, à l’époque encore plus qu’aujourd’hui, ayant le pouvoir de passer outre. Cette faiblesse de Giscard, nous la payons plein pot aujourd’hui…
Parce que, dès l’origine, elle a été renforcée par la politique du logement menée sous Pompidou par Albin Chalandon et ses « chalandonettes » – 70 000 pavillons individuels – qui ont incité les familles de la classe moyenne à quitter les grands ensembles édifiés au début des années 60. Nul ne s’est alors inquiété du déséquilibre de la pyramide sociale que cet appel à la propriété a entraîné dans ceux-ci. Y restaient des précaires et des pauvres, rejoints, dès 74-75, par des familles immigrées. Le ghetto était inévitable… Il est aujourd’hui notre pire problème. Giscard n’a rien fait pour l’éviter. Il n’a même pas imaginé cette évolution…
Parce qu’à Neauphle-le-Château, fin 1978, il a fourni à Khomeini les moyens techniques lui permettant de haranguer à distance les Iraniens contre le Shah, notre allié. Certes, le Roi des Rois n’était pas un démocrate pur jus. Certes, Carter, Schmidt et Callaghan étaient, eux aussi, bien décidés à le lâcher. Certes les Américains avaient choisi de le remplacer par ce saint homme… Mais les services secrets français, s’ils n’avaient pas deviné le piège, s’en méfiaient néanmoins et auraient préféré lui fournir une résidence surveillée qu’un émetteur à ondes courtes. VGE est passé outre… Et c’est non seulement le Moyen-Orient, mais le monde entier qui, aujourd’hui, en subit les conséquences…
Parce que – et ce choix est à mes yeux le plus grave – Giscard a toujours été prêt à brader notre souveraineté au profit de l’Europe. Le Conseil européen, instance politique, c’est lui. Le Serpent monétaire européen, instance financière, et l’Ecu, qui annoncent la monnaie unique, c’est lui. C’est lui encore qui, en 2005, concocte la Constitution européenne, qui, acceptée par les peuples, auraient réduit leur souveraineté à choisir la couleur des tentures des salles de réunion… Et il a défendu bec et ongles le Traité de Lisbonne… On peut saluer sa persévérance, mais, pour ma part, cette Europe-là, qui se construit sans les citoyens, n’a même rien du concept d’Etats-Unis d’Europe que le jeune Giscard préconisait, sûr déjà d’en être un acteur de premier plan.
Mais…
Parce que Giscard, sans hésiter, a fait sauter les paras sur Kolwezi, offrant au monde l’image d’une France qui sait tenir son rang, qui accorde ses valeurs avec son action à l’étranger, qui a surmonté son fiasco algérien.
Parce que VGE, excellent argentier, du Secrétariat d’Etat aux Finances de 1959 au 9 mai 1981, a conduit une politique budgétaire exemplaire, refusant la facilité des déficits, a imposé la rigueur, avec Jean-Pierre Fourcade, puis l’austérité, avec Raymond Barre, quoi qu’il en coûte – comme a dit quelqu’un voici peu – à sa popularité et à ses chances de réélection.
Parce que, face à une conjoncture économique mondiale désastreuse, il n’a pas ouvert les vannes et, au prix d’un renforcement des prélèvements fiscaux – 6 points de PIB -, il a osé ne pas reporter la dette sur les générations futures.
Parce que, tout en ne prétendant pas que la France, bien que puissance nucléaire, pouvait rivaliser avec les deux Grands, il a scrupuleusement respecté les alliances tout en ouvrant le dialogue avec l’URSS. Ce qui ne l’a pas empêché d’être ferme avec elle lorsqu’elle a envahi l’Afghanistan.
Parce que, outre cette diplomatie traditionnelle, il a ouvert une nouvelle voie dans le dialogue entre les Etats et placé la France en son centre en créant le G5.
Parce qu’enfin, il a initié les premières « Journées du Patrimoine » et créé le musée d’Orsay, qui pourrait bien d’ici peu porter son nom.
Non…
Parce que nous supportons aujourd’hui ses erreurs, parce que ses choix en matière sociétale ont facilité les mauvais coups portés au pays par son successeur, à tel point que certains le considèrent comme le premier Président de gauche de la Ve République.
Mais…
Parce que, même s’il n’a jamais su trouver le ton juste dans ses rapports avec les Français, contrairement à de Gaulle, Pompidou et Chirac, sur des registres différents, Giscard fut un Président à la hauteur des institutions de la Ve République. On ne saurait ignorer son apport positif à notre Histoire. Ce qui n’est, ni ne sera le cas de quelques autres…
——
Je m’interroge depuis jeudi soir… Je n’en suis pas sûr, mais, pendant l’hommage télévisé rendu par Jupiter à Giscard, j’ai cru entendre une autre voix derrière la sienne qui psalmodiait : « comme lui, comme lui… ». À moins que ce ne fût un écho qui, en litanie, renvoyait : « comme moi, comme moi… ». Qui d’autre que moi parmi les commentateurs de ce blog a été victime de ce phénomène, désagréable et mensonger ?
@ Tipaza | 05 décembre 2020 à 07:48
Nous ne sommes pas hors sujet. Il s’agit du bilan de Giscard d’Estaing, comme vous l’avez indiqué.
Pour ma part, je crois important d’utiliser les mots justes. A défaut de quoi, comme je l’ai expliqué, on en arrive à soutenir le contraire de ce qu’on affirme.
D’ailleurs, dans de nombreux cas, il y a des raisons de penser que ceux qui se gaussent ainsi de l’État de droit et des droits de l’homme le font parce qu’ils rejettent effectivement l’un et l’autre. Et non parce qu’ils récusent la simple dérive de ces notions.
Il suffit de considérer le nombre de gens qui critiquent l’État de droit et les droits de l’homme, et qui soutiennent le régime russe.
Je crois aux gens qui choisissent leur camp (politique ou intellectuel) et qui le choisissent de façon claire. Surtout lorsque nous sommes soumis à des torrents de propagande qui s’emploient à obscurcir les choses.
@ Achille
Peut-être oui, avez-vous raison dans ses rapports avec Chirac, mais VGE n’était pas PDG d’Elf…
En rendant responsable VGE de ces avions renifleurs, de quoi allez-vous rendre Macron responsable ?
Relisez le commentaire de Trekker.
Cela a été une décision de gestion de Chalandon et du conseil d’Elf, pas de Giscard.
Giscard s’est trompé dans la validation de la nomination du PDG mais est tout autant responsable que Macron du comportement de Carlos Ghosn. Ça vous va mieux comme argument.
Quant au claquage de porte de Chirac c’était partir avant d’être chassé. Giscard était le patron de Chirac comme par la suite Chirac a décidé pendant que d’autres exécutaient, sauf à l’époque de Jospin.
@ F68.10 | 05 décembre 2020 à 17:41
Je suis un peu dans la position d’un auteur à qui un lecteur explique tout ce qu’il a dit ou mieux ce qu’il a voulu dire ! 😉
Beaucoup moins doué que vous dans l’analyse, en politique je fonctionne plutôt à l’instinct, pour ou contre parce que… Un parce que, que j’explicite bien parfois, ou moins bien, ou souvent pas du tout.
Préambule terminé, passons aux explications brèves, je ne suis pas très bavard.
Merci pour m’avoir fait découvrir les trois États de police, légal et de droit, j’ignorais.
Donc c’est vrai je suis pour l’État légal, et encore plus pour un État donnant plus souvent la parole au peuple sous forme de référendum, tout en sachant très bien que la formule suisse ne peut pas être transposée directement en France, question de système politique, de culture, de population .
Pour le reste, vous dites :
« L’État de droit, c’est bien lorsque des principes supérieures contraignent les lois que le Parlement peut voter. »
Je signe et persiste, je suis farouchement contre. C’est la porte ouverte à toutes les dérives absolutistes. Des principes ne sont, ne peuvent être supérieurs qui s’ils s’appuient sur une transcendance, et c’est là que ça coince sacrément.
Ou bien cette transcendance est présentée comme de nature divine, et à ce moment la structure en charge du dialogue avec la divinité impose sa volonté pour le plus grand bien de sa pérennité.
Exemple l’Eglise catholique autrefois ou les ayatollahs maintenant.
Ou bien cette transcendance est humaine trop humaine si je puis dire, et ce sont les droits de l’homme avec la dérive libertaire qui donne aux minorités un pouvoir disproportionné sans justification autre que la volonté de s’imposer à la majorité grâce à l’escroquerie que sont des droits de l’homme dévoyés de leur objectif initial.
Concernant le juridisme tel qu’il est mis en oeuvre actuellement dans l’UE et plus généralement dans l’Occident, il est plus qu’une nuisance, il est le cancer mortifère qui tuera la civilisation qui l’avait mis en place avec les meilleures intentions du monde.
Dès lors que les juges ont un pouvoir définitif et indiscutable, sans contre-pouvoir, alors tous les abus juridiques sont possibles et réalisés.
Vous connaissez la formule, tout homme ayant du pouvoir essaie d’aller jusqu’à la limite de son pouvoir, et de l’outrepasser jusqu’au moment où il est arrêté par un contre-pouvoir plus fort.
Le juridisme que je déplore est précisément la situation où les juges n’ont pas de contre-pouvoir.
Un absolutisme royal ou révolutionnaire a été remplacé par un autre absolutisme plus pervers car il a la vanité et la prétention d’agir pour le meilleur des mondes, celui des droits de l’homme.
La déclaration de Madame Roland montant sur l’échafaud: « Liberté que de crimes on commet en ton nom » peut être paraphrasée en:
« Droits de l’homme, que de crimes on commet en votre nom » !
Voilà, et j’en resterai là, je ne vois pas ce que je pourrais ajouter.
@ Serge HIREL | 05 décembre 2020 à 17:48
« Parce que, sans le vouloir vraiment, il a ouvert les frontières à une immigration non contrôlée. Le regroupement familial est une erreur majeure, de celles qui font basculer définitivement une nation dans le chaos. La gauche a aggravé la situation, mais la responsabilité de VGE n’en est pas affaiblie. Ces dernières années, il la récusait presque en pointant les décisions du Conseil d’Etat en faveur d’une « immigration de peuplement ». Une argutie qui ne tient pas, l’exécutif, à l’époque encore plus qu’aujourd’hui, ayant le pouvoir de passer outre »
Vous semblez oublier que cette mesure fut décidée alors que Jacques Chirac était son Premier ministre. Lorsqu’elle fut prise je n’ai pas souvenir que même une minorité de parlementaires y fut opposée : entre autre l’UDR de l’époque n’y trouva rien à redire, logique elle ne risquait pas de désavouer son chef tout-puissant Jacques Chirac !…
Alors il est aisé maintenant de maudire VGE au sujet de cette mesure, mais les mêmes qui la maudissent se sont bien gardés de préciser que J. Chirac en est le coauteur…
Pour la justifier, outre l’argument humaniste, le grand patronat (automobile, sidérurgie et BTP) la réclamait pour faire cesser les deux voire trois mois de congés estivaux que prenaient leurs travailleurs immigrés. Mais aussi deux autres arguments, généralement non dits, étaient avancés :
– les immigrés dépenseraient leur argent en France afin de subvenir aux besoins de leur famille, d’où réduction d’une des fuites de nos devises.
– la réduction d’une forme de prostitution des plus sordides, et qui leur était destinée.
« …Parce qu’à Neauphle-le-Château, fin 1978, il a fourni à Khomeini les moyens techniques lui permettant de haranguer à distance les Iraniens contre le Shah, notre allié. Certes, le Roi des Rois n’était pas un démocrate pur jus. Certes, Carter, Schmidt et Callaghan étaient, eux aussi, bien décidés à le lâcher. »
Relisez sur ce sujet le commentaire de Claude Luçon du 04 décembre 2020 à 23:02
@ F68.10
« On va faire simple: le savoir, cela s’acquiert. »
Le savoir, c’est la culture que n’importe quel demeuré peut apprendre. L’intelligence ne s’apprend pas. Peu importe la somme de culture, on l’a ou on ne l’a pas.
La culture et l’intelligence n’ont rien à voir.
On peut être très intelligent et complètement inculte et inversement.
Je ne peux pas vous dire comment on l’a mais ce qui est sûr c’est que certains l’ont et d’autres non, peu importe leur culture.
C’est pourquoi je choisirai toujours l’intelligence face à la culture parce que l’une peut s’apprendre et l’autre pas.
@ Robert Marchenoir | 05 décembre 2020 à 22:45
« Je crois aux gens qui choisissent leur camp (politique ou intellectuel) et qui le choisissent de façon claire. »
Alors vous devez être bien malheureux, parce que l’époque n’est pas tellement à la clarté, ni en politique, ni en sciences.
Souvenez-vous du fameux « ni, ni » de Mitterrand, et plus près de nous, Macron avec son « ni de droite, ni de gauche », ou pire parce qu’il évolue parfois dans sa présentation son « et de droite et de gauche ».
Sans parler des autres qui proposent une politique pour faire, au mieux autre chose, ou au pire le contraire.
Pensez à ce grand démocrate que prétend être Sarkozy qui s’asseoit tranquillement sur la volonté populaire exprimée par référendum.
Et on rencontre le même problème en physique où le déterminisme, la forme sublimée de la clarté, est remplacé dans certaines circonstances par le probabilisme de la physique quantique.
Un peu d’humour, puisque c’est dimanche, et puisque vous parlez de clarté.
Qu’est-ce que la lumière ?
Des photons qui se promènent ou des ondes lumineuses qui se propagent ?
Les deux mon capitaine, ça dépend des circonstances ! Vous voyez que les physiciens ont des états d’âme au moins égaux aux vôtres.
Mais bon, je redeviens sérieux si possible.
Il est vrai qu’il y a une différence entre le flou structurel lié à la complexité des situations et des comportements humains, et la volonté d’embrouiller une situation pour en tirer un avantage, au moins argumentaire.
Pour conclure sur l’État de droit, et c’est au moins la troisième fois que je conclus, en essayant de ne pas fluctuer dans les conclusions. 😉
Il est évident qu’il doit y avoir une instance qui décide et qui tranche.
Le juge peut être cette instance au premier niveau, à condition que la décision ultime, dans les circonstances graves soit l’expression du peuple directement par référendum, car même la démocratie représentative laisse à désirer.
Après tout le coup d’Etat institutionnel de Sarkozy a été fait avec l’approbation du Parlement.
@ Tipaza
« Droits de l’homme, que de crimes on commet en votre nom » !
Surtout que l’on se garde bien de nous dire en quoi consiste au juste cet homme bardé de « droits »…
@ Serge HIREL | 05 décembre 2020 à 17:48
Belle fresque de ce qu’ont été les choix de monsieur Giscard d’Estaing et leurs conséquences de court, moyen et long termes.
Je vous rejoins dans cette analyse bien balancée.
Qu’il repose en paix, notre intelligent qui sut produire le dernier budget à l’équilibre, nous rappelant à tous que l’intelligence sans l’instinct du cœur n’est que doigt échappé des naufrages de la vieillesse aux fesses de la journaliste allemande, que ce n’est pas Dieu qui se fait la malle, mais l’humain qui en refuse la définition qui lui confère sa dignité pour mieux la nier, se laissant alors latitude de dénigrer son prochain et le rejoindre en l’étreinte létale du déni d’autrui, plutôt que d’entendre qu’il nous ai laissé d’imaginer quel chemin serait possible à notre humanité, et quelle substance nous avons le pouvoir de donner au terme aimer.
@ Trekker 06 décembre 2020 à 01:10
Regroupement familial : deux dates et un article de la Constitution pour vous répondre.
Date du décret signé par Chirac, Premier ministre, autorisant le regroupement familial : 29 avril 1976.
Date de la démission de Jacques Chirac : 25 août 1976. Motif « Je ne dispose pas des moyens que j’estime aujourd’hui nécessaires pour assumer efficacement mes fonctions de Premier ministre ». Dit plus crûment : « Je n’ai pas les mains libres ».
Art.9 de la Constitution : « Le Président de la République préside le Conseil des ministres ». Dit plus crûment : il est le patron.
Quelle est la responsabilité de Chirac dans cette décision qui, aujourd’hui, nous coûte si cher ? Il n’a pas immédiatement dit non à Giscard et a traîné ce boulet jusqu’à son discours de Blois du 19 juin 1991. Vous vous souvenez… « les odeurs »…
Le soutien de Khomeini : il est exact que la présence du « saint homme » à Neauphle-le-Château est due à l’état de santé de Boumédiène qui l’avait invité à préparer sa révolution islamique en Algérie. Les services secrets français en étaient informés. Sous couvert d’une visite au Shah, dont le pouvoir vacillait, Poniatowski est allé à Téhéran pour se rendre compte de la situation. Constat : « C’est foutu… ». Le risque était que les communistes s’emparent du pouvoir et que Moscou mette les pieds au Moyen-Orient. Les Occidentaux ont tous fait l’erreur de ne pas épauler leur allié, de lui préférer un régime des ayatollahs qu’ils croyaient pouvoir contrôler… Mais Giscard, lui, est allé plus loin : il a apporté à Khomeini un soutien actif. Au mépris des rapports alarmants d’Alexandre de Marenches, patron du SDECE et ami du Shah. Quelques mois plus tard, la France était devenue « le petit Satan »…
Pour des raisons professionnelles, à l’époque, je me suis rendu plusieurs fois à Neauphle. L’accueil des mécréants par les gardes armés – ! – n’était pas particulièrement chaleureux… et n’avait rien de l’attitude d’un futur allié.
La véritable histoire des avions qui reniflaient surtout les bonnes poires bons clients des Pieds Nickelés:
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/le-bal-des-imposteurs-aldo-bonassoli-le-roi-du-petrole_1269957.html
Angela digne du genéral Motor ne serait pas fait berner, tout est affaire d’intelligence, et un caddie que l’on pousse amène toujours sur le chemin du réel.
Notre ancien prince déchu en 81 était resté dans ses châteaux en Espagne pour gouverner, il n’avait rien compris sous des dehors empruntés de grand bourgeois imbu de son génie bon pour Meccano.
Angela c’est quand même autre chose :
https://i.goopics.net/RW34O.png
@ Wil
« Le savoir, c’est la culture que n’importe quel demeuré peut apprendre. »
Absolument pas. La culture, c’est un socle commun, et parfois la culture est antithétique au savoir. L’astrologie, c’était la culture. Ce n’était pas le savoir, même si les savants de l’époque, comme Kepler, y croyaient. Et non, apprendre, par exemple, la théorie des espèces combinatoires de Joyal, qui fait partie du savoir, n’est pas encore entré dans le champ de la culture, et n’est pas à la portée du premier demeuré venu.
« L’intelligence ne s’apprend pas. Peu importe la somme de culture, on l’a ou on ne l’a pas. »
Oui et non. Il y a des facteurs endogènes au QI. Mais la culture, le savoir et la rationalité s’apprennent bel et bien. Il y a des gens pas bien intelligents qui comprennent des choses parce qu’ils s’éduquent. Et des gens intelligents qui ne comprennent rien à rien. Et ce dernier point n’est ni une question d’intelligence ou de culture, mais de savoir. Qui s’apprend via l’éducation, la recherche, et les questionnements personnels.
Il y a bien une hiérarchie du savoir et des compétences, distincte de celle de l’intelligence et de la culture.
« La culture et l’intelligence n’ont rien à voir. »
Sans culture, ou plus précisément sans savoir, l’intelligence ne sert pas à grand-chose. Je suis persuadé qu’il y avait des génies qui se balançaient de liane en liane quand nous vivions encore dans les arbres.
« On peut être très intelligent et complètement inculte et inversement. »
Oui.
« Je ne peux pas vous dire comment on l’a mais ce qui est sûr c’est que certains l’ont et d’autres non, peu importe leur culture. »
Et les critères objectifs qui permettent de vérifier si une personne l’a ou pas recoupent généralement ceux de la hiérarchie de la culture et du savoir.
« C’est pourquoi je choisirai toujours l’intelligence face à la culture parce que l’une peut s’apprendre et l’autre pas. »
Et je vous apporterai des bananes et des cacahuètes quand vous aurez pris la décision de retourner dans les arbres.
Hors sujet quoique : ci dessous les liens de deux articles intéressants et surtout fort bien documenté sur le soi-disant suicide de Robert Boulin, ainsi que sur le SAC.
https://www.nouvelobs.com/histoire/20201206.OBS37123/tribune-il-est-temps-de-briser-l-omerta-sur-la-mort-de-robert-boulin.html
https://bibliobs.nouvelobs.com/bd/20151127.OBS0302/que-cache-la-mort-de-robert-boulin.html
Au sujet de ce dernier je l’ai connu assez bien dans les année 70, à ma grande honte j’avais un cousin par alliance responsable régional de cette organisation quasi mafieuse. Ce cousin n’a eu de cesse pendant deux ans de me relancer pour adhérer à celui-ci, en mal d’arguments il me disait « vous un sous-officier de paras, vous auriez une place de choix chez nous » !…
Cela m’a permis au travers de ses conversations, confidences et cadres du SAC rencontrés à ces occasions, de prendre la mesure de cette organisation composée principalement de truands et d’affairistes souvent tendance escrocs, ainsi que de fonctionnaires dévoyés (principalement de police et Justice). Si au départ son offre m’avait vaguement tenté, ses confidences et rencontres m’inspirèrent de plus en plus un profond dégoût !…
@ Trekker | 06 décembre 2020 à 01:10
« Pour la justifier, outre l’argument humaniste, le grand patronat (automobile, sidérurgie et BTP) la réclamait pour faire cesser les deux voire trois mois de congés estivaux que prenaient leurs travailleurs immigrés. »
Une source serait bienvenue à l’appui de cette assertion invraisemblable. Que je sache, les salariés n’avaient pas droit à trois mois de congés à l’époque (et ce n’est toujours pas le cas, malgré le communisme délirant dans lequel nous baignons).
« Mais aussi deux autres arguments, généralement non dits, étaient avancés : les immigrés dépenseraient leur argent en France afin de subvenir aux besoins de leur famille, d’où réduction d’une des fuites de nos devises. »
Source, s’il vous plaît, également. C’est tout aussi invraisemblable. Vous prétendez que le gouvernement aurait été préoccupé par le fait que les ouvriers immigrés de Renault achèteraient deux mois de couscous en Algérie, au lieu de l’acheter à Boulogne-Billancourt, ce qui aurait déséquilibré la balance des paiements ? Ce n’est pas sérieux.
Je dis deux mois (trois mois moins un), parce que vos propos semblent insinuer que le méchant patronat voulait carrément supprimer les vacances aux immigrés (et pas aux Français ?).
D’autre part, je rappelle que le méchant patronat, en ce qui concerne la fameuse Régie Renault, c’était l’État, et plus précisément la CGT et donc le Parti communiste.
Les seul motifs incontestables, dans votre liste, sont le motif humanitaire et celui de l’éradication de la prostitution, et il faut y ajouter une chose : l’éradication des viols.
C’est la même préoccupation qui transparaît aujourd’hui dans les propos, curieusement elliptiques, de ceux qui s’inquiètent de voir arriver des immigrés illégaux « tous jeunes et de sexe masculin ».
@ Lucile
Merci pour votre compliment qui m’a agréablement touchée.
Bien cordialement
VGE a fait en sorte que le progrès soit partagé par le maximum de Français et surtout il a privilégié les classes moyennes.
Ses successeurs n’ont fait que racketter ces dernières.
@ Robert Marchenoir | 06 décembre 2020 à 18:54
« Une source serait bienvenue à l’appui de cette assertion invraisemblable. Que je sache, les salariés n’avaient pas droit à trois mois de congés à l’époque »
Mais en pratique les immigrés prenaient à l’occasion de leurs mois de congés payés, fréquemment un à deux mois supplémentaires et naturellement non rémunérés, dans leur pays d’origine. Cela leur permettait de revoir leur famille et donc entre autres leurs épouses. À leur retour les grandes entreprises étaient de fait obligées de les réembaucher, car à cette époque cette main-d’oeuvre immigrée leur était indispensable: manque cruel de nationaux pour pourvoir ces emplois, car ils étaient souvent pénibles, faiblement rémunérés et n’offraient quasiment pas de perspectives d’évolution.
Lisez ou relisez les récriminations de plusieurs branches du CNPF (constructeurs d’automobiles, industrie sidérurgique, BTP, etc.) de l’époque : l’automatisation et encore plus l’informatisation de la production était alors balbutiante, ou si elle existait, elle coûtait bien plus cher que des OS (ouvriers dits spécialisés).
@ Robert Marchenoir
@ Trekker
Eh Robert, on se calme. Trekker a exprimé un point de vue que je partage. Demandez des stats aux compagnies de navigation transméditerranée.
Giscard a fait beaucoup et a été loyal et droit avec ses adversaires car pour lui tous les coups n’étaient pas permis, et cela l’a fait perdre. Cela a bien changé. Au-dessus de la mêlée peut-être mais ayant valorisé la fonction sans avoir suivi les conseils de Chirac de faire une dissolution de l’AN après 23 mois de mandat. Aucun de ses successeurs ne fera ne serait-ce que la moitié de ce que VGE a fait. La palme revenant à Chirac.
@ Lucile
À mon tour de vous remercier ! Pourquoi ne pas l’avoir fait plus tôt ? J’hésitais sur divers autres points.
Je vous remercie pour vos encouragements ainsi que pour votre soutien à Michelle D-LEROY. Je sentais que je devais le faire mais pour diverses raisons que je vais garder pour moi, je ne trouvais pas les mots. Cela devait être fait mais maladroitement, risquait de faire plus de mal que de bien… Vous allez me dire qu’on peut toujours être maladroit.
Certes, mais on est encore plus assuré de l’être quand l’inspiration vous déserte. La muse combattante s’était peut-être déplacée pour moi, pas la muse encourageante, alors… Je n’allais pas courir après l’une au risque de vexer l’autre, vous savez comment sont les gens !
Surtout les divinités.
Bref, et il y a votre idée intéressante de pilule changeant le comportement. À mon avis, il faut faire passer l’information aux femmes et… aux hommes pour qu’ils réagissent en conséquence.
Evidemment, une contraception sans interférence avec le comportement serait mieux. Mais en somme, la femme… et l’homme sont toujours agis par leur corps. Avec ou sans chimie supplémentaire.
Je pense que dans tous les cas, il serait bon que les intéressés le sachent pour redresser la barre, s’ils le désirent.
Décider au lieu d’être agi par des choses dont on n’a même pas conscience… Sinon, je pense qu’une femme aurait intérêt à trouver un homme tant fort que protecteur pour avoir des enfants tant forts que protégés.
Et en fait, pour un homme, il vaudrait sans doute mieux aussi avoir une femme du même genre dans l’intérêt des enfants, aigle cherche aigle pour élever de petits aiglons, en somme…Sans compter que dans un tel couple, chacun est l’allié, le stimulant et l’alter ego de l’autre.
@ Lucile 5 décembre à 15 h 08
« Concernant le regroupement familial, à l’époque de Giscard, il concernait beaucoup moins de monde et ne changeait pas comme il l’a fait depuis, la structure de la société française ; rien n’empêchait les gouvernements suivants de restreindre sa portée, et d’arrêter les flux migratoires. »
Difficile d’exprimer un jugement plus doucereusement hypocrite et politiquement irresponsable.
@ Lodi | 07 décembre 2020 à 07:27
Vous savez bien, il y a des arguments faibles et des arguments forts. Pour un sujet aussi controversé que la loi Veil, l’argument de Michelle D-LEROY m’a frappée comme simple et fort, surtout venant d’elle, qui me paraît le contraire d’une écervelée, ou d’une amorale, ce n’est pas un scoop.
Votre défense de la liberté, et l’évocation du malheur vécu par certains enfants dans leur famille constituent aussi des arguments solides ; peut-être parlent-ils davantage aux gens mal accueillis chez eux depuis tout petits.
Giscard était surprenant. Il incarnait par son allure et par son ton la grande bourgeoisie, mais il a fait voter des lois sociales, en faveur des handicapés etc., souhaitées par la gauche. On peut remarquer à son propos qu’il n’y a pas de justice en politique ; ce sont des gouvernements de ce type qui frayent un chemin facile à des gouvernements plus radicaux, comme s’ils ouvraient les vannes.
Remarque que faisait déjà Burke dans ses réflexions sur la Révolution française, à propos de Louis XVI ; imprégné de l’esprit des Lumières il n’était ni autoritaire, ni ennemi du peuple, au contraire, et il semble avoir favorisé l’émergence d’idée révolutionnaires contre lui. Giscard lui, est parti sous les quolibets et nous a amené Mitterrand. Ce dernier n’était pas franchement un révolutionnaire, mais en deux ans, il a fichu sans hésiter l’économie en l’air, et fait croire durablement, non seulement qu’il y avait une formule magique permettant de prospérer sans rien faire, mais que c’était injuste et cruel de dire le contraire.
@ Lucile
« Pour un sujet aussi controversé que la loi Veil, l’argument de Michelle D-LEROY m’a frappée comme simple et fort, surtout venant d’elle, qui me paraît le contraire d’une écervelée, ou d’une amorale, ce n’est pas un scoop. »
Je sais que l’argument de Michelle D-LEROY est simple et fort et qu’elle a quelque chose dans le crâne sinon à quoi bon lui parler ?
Non, mon embarras tient en ce que… c’est complexe.
Mais en somme, les femmes écervelées existent aussi et je ne voulais pas les discréditer par comparaison. Et puis, on dit souvent les femmes en général écervelées pour les discréditer.
Il est possible qu’on ait tenté de discréditer Michelle D-LEROY ainsi et je ne voulais pas raviver des blessures.
Bien sûr, sa façon de dire sous son nom son histoire familiale est faire preuve de courage, et sa manière tout en retenue, extrêmement décente.
Oui, mais j’en sais trop pour ne pas avoir peur de blesser en m’approchant, et pas assez pour voir par quel biais l’assister sans raviver ses souffrances.
Avec des gens qui écrivent quasiment leur biographie ici, c’est plus facile. Je le dis sans esprit caustique ! Et encore, on peut vous rendre le mal pour le bien, dégoûtant.
Avec des gens que je ne dirais pas écervelés, mais enfin, imprudents, ici, je peux donner des conseils de paranoïa critique à l’usage des débutants et pour tous les jours.
Mais là, je ne pouvais m’appuyer sur… rien.
J’aurais donc dû fournir énormément de moi, et comme vous l’avez sans doute remarqué, je défends surtout les victimes au moment où leur sort se scelle. Donc les enfants ou les femmes risquant d’être piégées.
Mais une fois que le mal est fait, il a quelque chose d’irrémédiable pour moi, comment dire ?
Si j’exprimais à quel point je pense et sens les choses irrémédiables, d’une façon générale…
Disons que j’essaie de le faire assez pour dissuader du pire, mais pas trop pour inciter à diverses réformes ou innovations, réforme de la manière de penser, vivre et laisser vivre, innovation technique, l’utérus artificiel… Mais bon sang, ce n’est ni le lieu ni l’heure mais je pourrais dire que tout est vain dès le premier vagissement au dernier soupir dans un mouroir sans me forcer.
Facile mais à quoi bon ? L’élégie de l’impuissance n’est pas aussi belle que le raidissement d’un handicapé avançant malgré tout ou du dépressif souriant pour encourager son enfant.
Bref, l’espoir, le qui perd gagne, je n’y crois pas : je mentirais, j’insulterais à la douleur et à l’intelligence en sortant des aberrations pareilles.
Mais du coup, je dois sans cesse trouver du vrai, et qui n’est pas totalement élimé à force d’avoir servi jusqu’à la corde contrairement au reste.
Dur.
La volonté et l’invention ont leurs limites.
Bien sûr, avec quelque chose qui vient de la victime, ou si j’avais croisé quelque élément positif dans le monde se manifestant à moi, trouvé assez récemment, inspirant, allez savoir quoi, j’aurais pu esquisser un mot.
Là RIEN.
« Giscard était surprenant. Il incarnait par son allure et par son ton la grande bourgeoisie, mais il a fait voter des lois sociales, en faveur des handicapés etc., souhaitées par la gauche. On peut remarquer à son propos qu’il n’y a pas de justice en politique ; ce sont des gouvernements de ce type qui frayent un chemin facile à des gouvernements plus radicaux, comme s’ils ouvraient les vannes. »
Roosevelt était aussi un grand bourgeois… Je pense que des gens peuvent s’abstraire d’eux-mêmes. Des riches peuvent partager avec les pauvres non par rancune envers papa-maman mais par justice envers les pauvres voire mettre en action leurs valeurs.
Des pauvres peuvent s’abstenir de se soumettre aux riches ou de les diaboliser. Homme on peut ne pas ne pas opprimer les femmes, femme on peut ne pas se laisser opprimer ou militer pour rendre la pareille aux hommes.
Giscard, oui bon. Moi c’est lui qui m’a étonné :
https://www.librairiedalloz.fr/livre/9782200614119-diocletien-l-empire-restaure-bernard-remy-maurice-sartre/
Quelques autres après cela, mais disons que c’est mon point d’origine. Extraordinaire !
Sortir de l’obscurité, réformer, sécuriser, partager le pouvoir, y renoncer pour le bien du monde.
Toutes les vertus. Et une intelligence supérieure et créative.
Et pour l’aspect dramatique :
Mais ÉCHOUER… De nos jours, on n’ose pas dire ce mot. Je me demande parfois ce qu’il penserait de nous, notre pitoyable manière de le diaboliser tant de temps quand il a fait son devoir, toujours, et si bien !
Et à présent, si gentiment, de nier qu’il ait échoué, en somme en disant qu’il a sauvé l’empire deux siècles… Soit on nie les vertus d’un homme exceptionnel, soit qu’elle n’aient pas servi à grand-chose, Barbares, chrétiens et autres, tout a détruit l’Empire dont il avait la charge.
Retour à moins ancien et à la nature humaine en général… Avec une certaine hauteur de vue et sans ressentiment et mépris ou du moins en les jugulant en soi, il est possible d’essayer de prendre en compte tous les aspects de la réalité en compte pour trouver une issue favorable à tous.
Je pense qu’il faut que cela se fait à la base d’une certaine intelligence, un certain sens de la justice et une certaine empathie.
Toute personne exerçant une forme ou une autre de pouvoir devrait avoir les trois, mais hélas…
La science aide puissamment concilier les intérêts, à étendre la champ des possibles : la contraception pour les rapports hommes-femme et la responsabilisation des parents, la production de masse pour l’accès des masses à la consommation, soit ce qui était aux dieux et aux monarques sont de grands progrès.
Ouvrir les vannes ? Est-ce vraiment la faute des réformateurs s’il y a des débordements après eux ou parce qu’on n’a pas réformé assez tôt ?
Avec notre royauté absolue et notre Constitution donnant d’énormes pouvoir à un souverain républicain, il me semble qu’on est soit dans l’immobilisme, soit dans l’ébranlement, réformateur et révolutionnaire.
Mais jamais, jamais, pas assez dramatique pour nous, dans une évolution continue.
C’est l’un de nos problèmes.
On est trop dans l’immédiat, dans l’idéologie, donc dans ce qui dérobe d’énormes pans de la réalité et empêche d’être créatif.
Et quand on l’est de voir le retour d’expérience.
On peut donner de bons et de mauvais points aux Présidents, mais je pense qu’il faut surtout nous sortir de l’absolutisme et de la Révolution.
Ce n’est pas que le boulot des Présidents incapables ne nous faire une Constitution équilibre des pouvoirs au lieu d’une espèce de charte concédée au peuple.
Mais c’est un peu leur boulot.
Et aussi des intellectuels.
À moins qu’on ne déserte pas son oeuvre pour le bien public mais pour se défouler comme un élève sortant casser les vitres dans la cour de récréation ? Et en pontifiant, en plus. Mieux vaut dire que tout est vain que de le rendre encore plus vain par de vaines aurores.
Les lendemains qui chantent, les faux espoirs… Blablabla. Je me suis fait mal voir en disant blablabla, une fois, tant les vains espoirs sont, eh bien vains, une vanité digne d’un crâne en peinture.
Mais tout n’est pas vain :
La femme n’était qu’une bête de somme, mais l’animal, l’esclave et la machine ont libéré la femme.
Et cela peut continuer avec l’utérus artificiel…
L’esclave a aussi été libéré.
Et le protégé de Prométhée sera peut-être libéré de la souffrance, de la mort et de la bêtise, mais ce ne sera pas au prochain épisode, voyons, comme je vois les choses, dans au moins six ou sept saisons du grand feuilleton du singe maître du feu.
Quelques images en apéritif :
https://www.dailymotion.com/video/x6lrpu9
L’utérus artificiel est l’avenir de la femme, tout est dit, le monde appartient aux mal-aimés, unsex me, baby.
Pardon pour la logorrhée que cette insertion va engendrer.
@ Trekker | 07 décembre 2020 à 00:07
Merci de vos précisions. Je veux bien vous croire sur parole concernant les congés sans solde de nos amis mimigrés de la Régie Renault :
« Mais en pratique les immigrés prenaient à l’occasion de leurs mois de congés payés, fréquemment un à deux mois supplémentaires et naturellement non rémunérés, dans leur pays d’origine. Cela leur permettait de revoir leur famille et donc entre autres leurs épouses. »
En revanche, je serais plus circonspect sur ceci :
« À leur retour les grandes entreprises étaient de fait obligées de les réembaucher, car à cette époque cette main-d’oeuvre immigrée leur était indispensable : manque cruel de nationaux pour pourvoir ces emplois, car ils étaient souvent pénibles, faiblement rémunérés et n’offraient quasiment pas de perspectives d’évolution. »
Donc il n’y avait pas d’ouvriers français, c’est ça que vous êtes en train de nous expliquer ? Tous les Blancs faisaient fonctionnaire ou avocat ? Et puis votre tableau très XXIe siècle des emplois pénibles et sans perspectives d’évolution…
D’abord c’est faux, il y avait des perspectives d’évolution : on pouvait devenir contremaître, par exemple. Et puis cela sent très fort le mythe communiste actuel « je veux devenir directeur marketing de l’Oréal parce que je le vaux bien ».
Figurez-vous qu’il y a plein de gens qui ne sont pas, et ne seront jamais en mesure d’occuper des emplois « évolués », comme vous dites. Depuis 1968, on a bourré le mou à la population en lui faisant croire qu’elle avait drouâ à faire Sciences Po et à devenir journaliste à TF1. A l’époque, l’inflation des diplômes, l’assistanat et le verbiage politiquement correct tenaient moins de place.
Et surtout, vous ne donnez toujours aucune source, aucun document historique attestant que « ce sont les patrons qui les ont fait venir », article de foi rouge-brun omniprésent dans l’espace public, mais jamais étayé.
______
@ stephane | 07 décembre 2020 à 00:28
« Eh Robert, on se calme. »
Ne comptez pas sur moi. Ce n’est pas mon genre.
« Trekker a exprimé un point de vue que je partage. »
Trekker n’a pas exprimé un point de vue. Il a allégué des faits historiques contestables, à l’appui desquels il n’a apporté aucune source. Et il n’en apporte toujours aucune à l’issue de ma sollicitation.
« Demandez des stats aux compagnies de navigation transméditerranée. »
Procédé franchouille répugnant de tripotage rhétorique. C’est à vous que je les demande. C’est à vous de me les fournir. C’est à vous d’étayer sur des sources et des documents historiques les assertions péremptoires que vous faites de façon allusive.
Au demeurant, je vois mal en quoi « les stats des compagnies de navigation transméditerranée » (vous n’auriez pas un peu moins technocratique, comme expression ?) montreraient que « ce sont les patrons qui ont fait venir les immigrés », clicheton communiste éculé qui suscite ici mes objections.
J’ai entendu mille fois cette assertion depuis des décennies. Pas une seule fois, je ne l’ai vue accompagnée d’une source probante.
Pourtant, si elle est vraie, il y a sûrement une montagne de documents historiques, de déclarations, d’écrits, d’articles de journaux, d’études universitaires, de livres qui l’étayent.
Mais non, c’est toujours dit sur le ton de l’évidence, et on renvoie au mieux, comme Trekker et vous-même le faites ici, à des preuves alléguées — mais qu’on ne cite jamais.
« Tout le monde sait bien que. »
Vous m’excuserez d’appuyer mon savoir sur un peu plus que d’aussi vagues racontars.
« Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ? »
(Simone Veil 26 novembre 1974)
—
Ce qu’il en reste aujourd’hui : non seulement il est toléré, encouragé, revendiqué comme un droit, mais il est remboursé par la sécurité sociale, tandis que ses opposants sont traqués, stigmatisés et devenus hors la loi.
Un comble !
Quant à la charte des droits de l’enfant (y compris à naître) qui s’en soucie, qui la connaît, qui l’a lue ?
Ras le bol de ces énergumènes mal embouchés et doutant de tout, qui en guise de culture et de savoir ne savent qu’exhiber des liens douteux ou se répandre à n’en plus finir en discours pontifiants et vains. Se permettant en outre sans vergogne de mettre systématiquement en doute les témoignages de personnes qui ont, elles, réellement vécu les événements dont elles parlent !
Autant d’idiots inutiles et vains ne jurant et ne croyant que par et pour ce qui est écrit dans leur journal d’opinion favori, quand bien même ces news (de première ou seconde main) seraient contredites par les faits et le récit d’authentiques témoins…
Or sans liens et sources appuyant vos dires pas de salut, c’est Marchenoir et sa clique qui l’ont décrété en leur souveraine intransigeance et bêtise !
Amen !
@ Mary Preud’homme
« Ras le bol de ces énergumènes mal embouchés et doutant de tout, qui en guise de culture et de savoir ne savent qu’exhiber des liens douteux ou se répandre à n’en plus finir en discours pontifiants et vains. »
Alors voici un lien douteux, Mary, de la part de votre ours mal léché préféré.
Autant je condamne sans réserve l’appel à ne plus contrôler dans les termes les plus fermes, autant j’applaudis à deux mains quand je vois les policiers protester en mettant la musique des bisounours lors de contrôles ! Voilà un comportement correct et honnête, une manière de protester qui fait sens et qui n’est pas un appel à l’insubordination !
« Se permettant en outre sans vergogne de mettre systématiquement en doute les témoignages de personnes qui ont, elles, réellement vécu les événements dont elles parlent ! »
C’est plutôt moi qui devrais me sentir en droit d’émettre cette critique précise !
« Autant d’idiots inutiles et vains ne jurant et ne croyant que par et pour ce qui est écrit dans leur journal d’opinion favori, quand bien même ces news (de première ou seconde main) seraient contredites par les faits et le récit d’authentiques témoins… »
Ah ? Eh bien alors, si telle est votre description des idiots inutiles et vains, je suis au regret de vous informer que je n’en fais pas partie.
« Or sans liens et sources appuyant vos dires pas de salut, c’est Marchenoir et sa clique qui l’ont décrété en leur souveraine intransigeance et bêtise ! Amen ! »
Oui. Les liens, cela permet d’appuyer ses propos sur des faits vérifiables. Cela permet de ne pas avoir à dire en boucle à son contradicteur que son esprit est parti dans une boucle infinie, en roue libre, pétrie de biais de confirmation, tel un hamster dans sa roue, de laquelle il est très pénible de l’extraire.
L’utérus artificiel est la solution à tant de problèmes :
https://www.contrepoints.org/2017/05/01/288161-promesses-de-luterus-artificiel
La solution à tant de problèmes qu’on devrait l’encourager pour le bien de tous. Quand on est pour la liberté, la vie et le progrès scientifique.
Ce qui fait que sachant qu’il est hélas impopulaire, je le défends. Il faut bien que quelqu’un s’y colle.
C’est merveilleux : l’intérêt général ne sacrifiant l’intérêt de personne, bien au contraire.
Il n’y a que l’intérêt de ses promoteurs qui est à la trappe : sans blague, ce n’est pas anti ou pro-avortement, c’est pro-femme et enfant, dans le naufrage, on sauve.
Tout le monde.
Et la liberté de chacun.
Mais comme les gens qui ne sont pas dans un camp, pro ou anti-avortement, il n’auront aucune récompense. D’un groupe : pas de groupe.
De demain : les gens sont oublieux, et en général, ingrats.
C’est la nature humaine…
J’invite donc chacun à la plus pure action morale : qui défend la liberté, ne sacrifie personne et ne vous profitera jamais.
Je doute qu’on puisse se comporter aussi parfaitement bien souvent dans la vie… Mais là, c’est possible, et simple comme taper sur son clavier.
Vous pouvez tous le faire.
@ Mary Preud’homme | 08 décembre 2020 à 21:15
Je vois que vous cherchez encore votre petite fessée. A votre âge, ce n’est pas raisonnable. Vous êtes une grosse gourmande.
Néanmoins, dans mon infinie bonté, je vais me dévouer une fois de plus, malgré le risque que je cours de me faire mal à la main, à l’instar de votre ami, le policier cogneur de producteur de rap (cf. la vidéo enregistrée à partir du balcon).
Vous écrivez cette sottise beaucoup plus grosse que vous :
« Se permettant en outre sans vergogne de mettre systématiquement en doute les témoignages de personnes qui ont, elles, réellement vécu les événements dont elles parlent ! […] Quand bien même ces news […] seraient contredites par […] le récit d’authentiques témoins… »
Sottise que vous introduisez à l’aide de votre langage habituel de pierreuse des Halles :
« Énergumènes mal embouchés… idiots inutiles et vains… Marchenoir et sa clique… »
Il est singulier que vous arriviez au soir d’une longue vie sans avoir appris cette chose qui, d’ordinaire, est acquise dès les bancs de l’école : un témoignage individuel est infiniment moins fiable, et plus sujet au doute, que le savoir collectivement établi par la science.
Ce n’est jamais que l’un des piliers de notre civilisation depuis 2 500 ans.
Il est précisément destiné à nous protéger des mensonges propagés par des esprits faibles tels que le vôtre, entièrement mus par des passions malsaines qu’ils n’ont ni les moyens intellectuels, ni la force de caractère nécessaires pour tenir en lisière.
« Or sans liens et sources appuyant vos dires pas de salut. »
En effet. C’est la base de l’intégralité du savoir humain depuis qu’il existe. Excusez du peu.
Cela dit, rien ne vous empêche de raconter ici n’importe quoi, et d’intervenir dans le seul but de répandre vos humeurs, voire vos insultes. La preuve.
Souffrez cependant que lorsqu’on parle entre personnes sérieuses — dont vous ne faites pas partie –, on établisse une hiérarchie entre les propos de caniveau qui sont d’ordinaire les vôtres, et les écrits rationnels obéissant aux règles de la logique, et étayés sur des faits.
Puisque, selon votre sale habitude, vous portez des accusations sans imputation d’un fait précis, je suis obligé de supposer que votre dernière petite crotte a été motivée par mon échange avec Trekker et stephane.
Je vous signale que ni l’un, ni l’autre, n’ont seulement prétendu avoir été témoins des modalités par lesquelles le patronat de l’après-guerre aurait (selon leur argument) eu un rôle décisif dans l’immigration de masse en France.
Si tant est que la notion même de témoignage ait aucun sens, en la matière. On peut être témoin d’un accident de la route, ou du tabassage en règle d’un citoyen noir par des policiers dévoyés, mais on ne peut pas être témoin de tous les événements nécessaires pour accréditer une telle thèse.
En dépit de votre agitation incohérente, seul le travail de l’historien peut aboutir à ce but.
Sans compter qu’un témoignage, ce n’est déjà pas très probant, mais alors, un témoignage anonyme…
Toutefois j’ai bien compris que Trekker, en tant qu’ancien militaire, réchauffe vos petites hormones et qu’il a, par conséquent, toujours raison.
C’est bien à vous que le terme de clique s’applique, et non à moi. Je crois que vous faites un concours de projection avec Vladimir Poutine et Donald Trump (mais il vous faudra courir beaucoup pour les rattraper).
Vous êtes tellement prévisible, qu’on pourrait sans peine vous remplacer par un court programme informatique. Lequel aurait, de plus, l’avantage de nous épargner vos crachotements périodiques.
L’intelligence artificielle a de beaux jours devant elle.
@ Wilfrid Druais
« Prétentieux ! Ça reste à prouver et aucune équation mathématique ne peut y arriver. » »
Ça va ? Vous vous sentez un peu mieux ? Soulagé ?
Je vous rappelle le passage en question de Mary Preud’homme:
« Autant d’idiots inutiles et vains ne jurant et ne croyant que par et pour ce qui est écrit dans leur journal d’opinion favori, quand bien même ces news (de première ou seconde main) seraient contredites par les faits et le récit d’authentiques témoins… »
Alors détendons-nous un tout petit peu. Et pour rigoler, dites-nous quel niveau de crédibilité nous devons accorder à ce témoignage et ces documents ? Question velue à destination de Serge HIREL: un tel article est-il déontologique ? Doit-on se faire l’écho de telles annonces officielles ? Ou « témoignages » ? Que Mary n’hésite pas à m’expliquer comment peser les témoignages ! Et sa méthode à cette fin !
Je sens que je vais beaucoup m’amuser !
@ Robert Marchenoir
Si vous cherchez des sources dans la responsabilité du patronat dans l’immigration qu’a connue la France de l’après-guerre, voici deux articles fouillés d’universitaires, qui permettent de se faire une idée assez claire de la question.
Pour les anecdotes, visiblement le livre « Histoire secrète du patronat », écrit par un collectif de journalistes, en fourmille, y compris sur le sujet migratoire, mais je n’en ai pas trouvé de recension et puis vous pourriez trouver impartiaux les auteurs, vus les médias où ils sévissent.
Mais pour résumer, des deux articles ci-dessous (« La politique française d’immigration: 1945-2015 », http://www.cahiersdugepe.fr/index.php?id=3004 et « La volte-face de la politique française d’immigration pendant les 30 Glorieuses » https://journals.openedition.org/urmis/338?file=1) il ressort, sur la période qui nous intéresse ici (1945-1975) les faits suivants:
– juste après-guerre, en 1945, l’Etat confronté à l’impératif de la reconstruction et à la pénurie de bras a décidé d’organiser l’immigration avec un office créé à cet effet, l’O.N.I. (Office national de l’immigration). L’idée était d’adapter l’immigration aux besoins en privilégiant les populations proches culturellement de manière à les assimiler plus facilement.
– le système a fonctionné quelques années, mais seulement dix ans après, la plupart des entrées ne se faisaient plus par le biais de l’O.N.I. mais par celui du patronat, l’office se contentant de régulariser après-coup les travailleurs embauchés par des entreprises allant directement les chercher sur place, au Portugal (au début des années 60, 13 % des Portugais habitaient en France) ou en Algérie, la libre circulation entre l’Algérie française et la métropole ayant été introduite en 1947.
– à partir des années 60, les employeurs cessèrent d’aller chercher la main-d’oeuvre sur place, celle-ci venait à elle. Irrégulièrement souvent d’ailleurs, mais dans la France du plein emploi ça ne provoquait pas de problèmes.
– enfin, pas trop: c’est vers cette époque que certains hommes politiques manifestent le désir d’encadrer de nouveaux des flux migratoires perçus comme trop anarchiques et massifs. Mais ils ne peuvent imposer de politique plus encadrée ou restrictive à un patronat, et la politique d’investissements massifs (et inutiles) de Pompidou aura fait le reste. Giscard qu’on accuse d’avoir pérennisé l’immigration de masse par le regroupement familial est en fait celui qui a décrété l’arrêt de l’immigration légale, en particulier après les ratonnades de Marseille de 1973 qui avaient choqué le pays. Depuis, chaque gouvernement tente de mener sa politique, sans régler le problème, car la logique économique l’emporte.
Sous Pompidou, le chômage en France, c’était 2 %, si ce n’est moins. Le Français de France fuyait logiquement les emplois les plus pénibles et les moins bien payés, de sorte que le recours massif à la main-d’oeuvre immigrée était nécessaire pour nourrir la croissance, de même qu’il l’est dans les pays d’Europe centrale aujourd’hui: après avoir vidé l’Ukraine de ses forces vives, ils font venir désormais des Pakistanais ou des Bangladais. On se demande d’ailleurs qui travaille en Ukraine aujourd’hui, mais ce n’est pas le sujet.
En France, malgré le chômage, le patronat sait bien qu’un immigré coûte moins cher, travaille plus et est plus docile: et ne croyez pas que cela ne concerne que le bâtiment et les travaux agricoles, où aucun Français ne voudra travailler tellement c’est pénible et mal payé:
https://bfmbusiness.bfmtv.com/01-business-forum/immigration-quand-les-ssii-francaises-font-leur-marche-au-maghreb-532240.html
Il va donc falloir vous y faire: soit vous êtes libéral et vous acceptez les immigrés qui sont la conséquence logique d’un système donnant toute liberté, ou une importante marge de liberté, aux entreprises souhaitant logiquement augmenter leurs marges (elles ne sont pas là pour faire du social, mais du profit, c’est la règle), soit vous vous convertissez à l’étatisme et ses vertus antimigratoires. Mais être libéral et opposé à l’immigration comme vous l’êtes, c’est incohérent, comme je me tue à vous le répéter: entre le libre marché et l' »Europe blanche », il vous faudra choisir.
@ Lucile 7 décembre 15 h 44
« Giscard était surprenant. Il incarnait par son allure et par son ton la grande bourgeoisie, mais il a fait voter des lois sociales, en faveur des handicapés etc., souhaitées par la gauche…»
Sous Giscard, complice ou niais, c’était la gauche qui gouvernait.
Giscard, qui ne sera pas là en 2022, a eu deux moments d’exception. En 1976 quand il lança le regroupement en famille et en 91 quand il voulu renvoyer… par bateaux… ceux qui avaient profité de son offre antérieure.
Hélas, il n’avait plus les clés de l’Amirauté et nous ne vîmes pas l’Amiral d’Estaing à la barre, triomphant des Maures et faire roucouler d’aise toute une bourgeoisie admirative !
@ Wil
« On vous pose une question insignifiante ou on vous fait une remarque ou une simple blaguounette et ça y est, le cirque se met en route, il vous faut faire une thèse sur le vide. »
Ce n’était pas une thèse sur le vide. C’était de l’humour. Il faut que je fasse une thèse à ce sujet pour que vous le compreniez ?
Ce qui est clair est que vous cherchez la moindre occasion pour m’expliquer que je suis un débile mental. Ne soyez pas surpris si je joue le débile mental avec vous pour vous pousser à vous manifester tel que vous êtes.
Les débiles mentaux, je les prends pour des débiles mentaux. En hôpital psychiatrique, par exemple, je faisais semblant d’être accroc à X-Files, et j’expliquais aux psychiatres que les vaccins, c’était un complot ourdi par les extra-terrestres. Juste pour voir si j’arrivais à leur faire se toucher les fils. Cela apprend à développer une splendide « poker face », de raconter ce type d’âneries de manière semi-pro.
Vous, c’est pareil. Même tarif. Jusqu’au jour où vous optez de redevenir aimable, jour où je réviserai la légitimité de mon attitude.
@ Tomas | 11 décembre 2020 à 21:30
Je vous remercie de vos sources. Enfin quelqu’un qui se sort les doigts, et il faut que ce soit un gauchiste. Je vais lire les documents en question.
Cependant, concernant vos propos, je regrette de vous dire qu’ils me donnent raison. En admettant que la synthèse de la question que vous nous proposez soit juste, elle étaye, précisément, mes soupçons. Vous dites :
« Juste après-guerre, en 1945, l’État confronté à l’impératif de la reconstruction et à la pénurie de bras a décidé d’organiser l’immigration avec un office créé à cet effet, l’O.N.I. (Office national de l’immigration). »
C’est exactement ce que je me tue à répéter. Tous les indices convergent vers un rôle décisif de l’État à cet égard.
Le fait que, d’après ce que vous dites, les chefs d’entreprise aient pris le relais, par la suite, ne change rien à cette constatation.
Le simple bon sens oblige à rappeler que l’immigration est impossible sans l’autorisation de l’État : que je sache, ce sont des fonctionnaires de police qui gardent les frontières, ceux-ci obéissent aux lois votées par le Parlement, etc.
Sachant que l’immigration illégale (d’ailleurs impossible sans la tolérance du même État) n’est intervenue que longtemps après l’immigration légale de masse.
D’ailleurs, d’après vous, les chefs d’entreprise ont commencé par importer des immigrés blancs et chrétiens.
Il y a, cependant, deux facteurs historiques majeurs que vous ne prenez pas en compte.
Le premier est la motivation purement politique de l’État en faveur de l’immigration de travail. Vous ne prenez pas en compte les actions du gouvernement en faveur de l’Algérie, avant l’indépendance pour y diminuer le chômage, et après pour des raisons de politique étrangère. Cela n’a rien à voir avec la prospérité des entreprises françaises.
De même qu’est indépendant de la raison économique l’autre facteur décisif, qui est le soutien continu, massif, décisif des partis de gauche en faveur de cette immigration. Pour des motifs politiques et idéologiques.
Aujourd’hui, la gauche, tout comme l’extrême droite, tente de réactiver l’explication marxiste selon laquelle l’immigration de masse serait essentiellement une manifestation de la lutte des classes, et serait de la responsabilité des chefs d’entreprise.
C’est une falsification de l’histoire, et, au minimum, une caricature outrancière d’un mécanisme beaucoup plus complexe. Comme je l’ai déjà mentionné, ici, nous disposons de rapports préfectoraux rapportant l’hostilité des chefs d’entreprise aux immigrés que l’État les obligeait à employer. Pour des raisons politiques. Dès les années 1920 !
L’idéologie marxiste s’obstine à prétendre que les patrons ne cherchent que des salariés payés le moins cher possible, et les plus « dociles » possibles. Mais elle échoue à nous expliquer pourquoi ils feraient des pieds et des mains pour « faire venir » des employés d’un faible niveau intellectuel, peu éduqués, mal formés, déloyaux et paresseux — c’étaient les reproches formulés à leur sujet par les chefs d’entreprise en question.
D’ailleurs, vous nous dites bien que dans un premier temps, les entreprises ont préféré des Portugais. Qui n’ont pas précisément la réputation dont je viens de parler.
Toutes ces assertions à connotation fortement marxiste (y compris au Rassemblement national), selon lesquelles « ce sont les patrons qui les ont fait venir », c’est simplement une façon pour la gauche (et pour les communistes de droite) de faire oublier leur propre responsabilité dans l’affaire, maintenant que même eux se rendent compte des conséquences néfastes de leur militantisme immigrationniste.
Enfin, votre assertion selon laquelle je ne pourrais pas être, à la fois, libéral et opposé à l’immigration de masse, est un pur morceau de langue de bois idéologique.
Il se trouve que je suis libéral, et opposé à l’immigration de masse. Si la question vous intéresse, vous devriez plutôt me demander pourquoi, au lieu de prétendre (comme tout bon gauchiste) que ce que vous avez sous les yeux n’existe pas.
Toute personne pourvue d’une once de bon sens admettra qu’il faut concilier la prospérité avec la tranquillité publique et la protection de notre civilisation. Vous aurez beau avoir des salariés payés au lance-pierre, si ceux-ci vous pillent votre marchandise, vous serez bien avancé.
Il n’y a que les ignorants et les dogmatiques qui pensent que le libéralisme consiste à ne considérer que la prospérité de l’économie, et à mettre les résultats des entreprises au-dessus de tout.
C’est le choix qu’a fait l’Angleterre : peut-être que le Brexit aura des conséquences économiques négatives, dans un premier temps (et encore, ce n’est pas sûr), mais la souveraineté du pays est plus importante que de simples indicateurs économiques de court terme.
Enfin, je constate que, pour votre part, vous êtes favorable à l’immigration de masse. Donc je me demande bien pourquoi vous reprochez aux « patrons » de « les avoir fait venir ». Vous devriez, si vous étiez cohérent, leur baiser les pieds et les remercier soir et matin.
@ Wilfrid Druais
« Arrêtez votre cinoche du type tellement intelligent qu’il fait semblant d’être un crétin, ça marche peut-être avec la plupart des neuneus qui fréquentent ce blog mais pas avec moi. »
Je n’ai pas d’ordres à recevoir de vous. Soit vous commencez à vous comporter de manière à peu près correcte, soit vous ne le faites pas. Et je réagis en conséquence.
« Je vous ai donné votre chance de me prouver que vous étiez intelligent et vous avez lamentablement échoué peu importe vos élucubrations mathématiques. »
Vous avez surtout prouvé à de nombreuses reprises que vous étiez un idiot.
« Je me fiche que vous ayez fait un séjour en HP et berné les encore plus crétins que vous de psys, je les fréquente assidument depuis environ 40 ans et j’ai fait moi-même plus d’un « voyage HP », qui l’eut cru !… »
Et je m’en moque complètement que vous l’ayez bien vécu et que vous projetiez votre expérience paradisiaque sur autrui. Prenez votre baclofène si cela vous chante.
« …pour voir comment c’était et je suis bénéficiaire de l’AAH depuis 12 ans à 80 %… »
Félicitations. Vous le vivez bien ? Vous l’avez demandée, votre AAH ? Je commence à en avoir un peu assez de ce misérabilisme des patients qui ne vaut guère mieux que le misérabilisme des soignants.
« …donc niveau fauteuil roulant, je sais à quel point ils ont tous de la soupe à la place du cerveau et qu’il suffit de geindre pour qu’il aient pitié du premier c*nnard dans mon genre venu. »
Tant que vous ne vous plaignez que de vous-même, vous avez tout mon respect sur ce point. Le jour où vous racontez n’importe quoi sur autrui en exigeant de ces ânes qu’ils aient pitié d’une personne qui ne demande rien, on rentre dans un tout autre domaine. Un domaine que vous ne semblez pas connaître.
« Vous pensez que vous êtes un génie incompris… »
Non. Pas vraiment. Par contre, effectivement, je n’apprécie pas qu’on m’emm*rde en prétendant que j’en sois un. Je n’apprécie pas que vous la rameniez sur ce plan. Je n’apprécie pas que les gens se triturent les méninges à penser à la place des autres, et je n’apprécie pas de lire que je suis « superbement intelligent » dans mes dossiers alors que je ne demande rien à personne. Et je n’apprécie pas les internements motivés par les croyances délirantes dans l’équation surdoué = malade mental. Equation maintes fois réfutée.
Manifestement, vous ne semblez pas comprendre que vous avez lu cette situation à l’envers. Et j’enfoncerai le clou à votre endroit jusqu’à ce que ce soit clair et limpide.
« …c’est pour ça que vous vous répandez sur ce blog… »
Non. Il y a différentes raisons. Certaines ont été plus ou moins explicitées. Vous ne choisissez de lire ce qui vous arrange.
« …mais comme vous ne faites pas la différence entre culture et intelligence… »
Ben voyons.
« …vous ne savez pas que vous n’êtes qu’un « disque dur vivant » comme je les appelle, comme il y en a tant. »
Ça va, les chevilles ?
« Que voulez-vous, on fait avec ce qu’on a. Et pour finir, je me fiche totalement de la légitimité de votre attitude de prétentieux donc je vais continuer à vous traiter de la manière dont vous le méritez. »
De même. Jouez l’abruti, vous ne recevrez que du sarcasme en retour.
@ Robert Marchenoir
Pas de quoi. Mais je dois quelques précisions à votre réponse:
– je n’ai jamais dit que j’étais favorable à l’immigration de masse. Il n’y a que chez soi que l’on est bien. Mais quand on y est trop pauvre, il est légitime d’aller chercher mieux ailleurs. Je suis pour un accueil digne des étrangers, et contre la discrimination à leur encontre, ce n’est pas pareil qu’être pour l’immigration de masse.
– je n’ai pas davantage dit que l’immigration de masse était de la seule responsabilité du patronat. Mais elle est aussi de la sienne.
– mettre cette immigration de masse sur le compte de la gauche est un peu rapide, vu que celle-ci est arrivée au pouvoir en 1981. Il ne me semble pas que de Gaulle ou Pompidou aient été de gauche.
– je ne vois pas qui d’autre que l’Etat serait légitime pour accorder des permis de séjour ou de travail sur le territoire. Quelle que soit l’étendue de ses missions, l’Etat est au service de la collectivité tout entière, et est donc le seul légitime pour statuer qui doit être ou ne pas être accueilli sur le territoire national.
– je ne connais pas ces rapports d’avant-guerre que vous mentionnez, dans lesquels les patrons se plaignent de leurs travailleurs immigrés. Mais ce que je sais, c’est qu’avant-guerre, c’était le patronat qui organisait lui-même l’immigration via la Société générale d’immigration créée en 1924 fondée par les syndicats patronaux, en particulier le Comité central des houillères de France.
L’Etat n’a eu la mainmise sur les flux migratoires depuis l’amont que dans une brève période entre 1945 et 1950, en gros. Ensuite, les mécanismes migratoires ont obéi à la loi du marché. Celui-ci se contrefiche en effet de l’Europe blanche et chrétienne. D’où la contradiction entre vos idées libérales et le refus de l’immigration.
Quant aux Anglais, on verra bien s’ils arrêtent d’importer des immigrants par tonneaux, tout dépendra de l’état de leur économie. Mais de toutes façons l’Angleterre est pleine, le pays est plus densément peuplé que la Hollande et le couvert forestier britannique ne représente plus que 13 % du territoire, tout le monde n’est pas encore dans cette impasse démographique et territoriale.
@ Tomas
« Pas de quoi. »
Si. Y a de quoi. Vu le ton comminatoire et irrespectueux des arguments d’autrui que peuvent prendre les commentaires sur ce blog, ça fait plaisir de voir des nazis et des khmers rouges s’envoyer des fleurs.
Veuillez continuer. Je suis en extase. Bientôt la paix dans le monde, à ce rythme.
@ Tomas | 13 décembre 2020 à 11:47
« Je n’ai jamais dit que j’étais favorable à l’immigration de masse. »
Plus exactement, vous jouez sur les deux tableaux. Tantôt vous dites cela, tantôt vous prenez à partie les commentateurs qui s’y opposent avec d’excellentes raisons.
Si vous étiez opposé, voire simplement indifférent envers l’immigration, vous ne passeriez pas votre temps à polémiquer avec ceux qui sont contre.
La vérité est que vous êtes un cynique. Vous pensez que, personnellement, vous arriverez à vous en tirer. Vous n’avez pas de convictions. Mais vous faites semblant d’en avoir, en vous attaquant à ceux qui en ont.
« L’État n’a eu la mainmise sur les flux migratoires depuis l’amont que dans une brève période entre 1945 et 1950, en gros. Ensuite, les mécanismes migratoires ont obéi à la loi du marché. »
C’est tellement caricatural que c’en est faux. Je vais vous le démontrer plus loin, sur la base de l’article même sur lequel vous vous appuyez.
« Le marché se contrefiche en effet de l’Europe blanche et chrétienne. D’où la contradiction entre vos idées libérales et le refus de l’immigration. »
Mais à part ça, vous n’êtes pas favorable à l’immigration de masse… une fois de plus, vous manifestez ici cette impertinence argumentative qui est la vôtre, ce n’importe quoi qui semble faire sens, mais qui s’écroule dès qu’on y regarde d’un peu plus près.
Une fois de plus, puisque vous faites semblant de ne pas savoir lire quand ça vous arrange : il n’y a aucune contradiction entre mes idées libérales et mon opposition à l’immigration. Mes idées libérales ne consistent pas à aduler le marché, comme les socialistes adulent l’État. Je n’ai jamais dit que l’organisation politique que j’appelais de mes vœux devait exclusivement s’intéresser à l’économie et exclusivement laisser faire le marché.
Et en cela, je ne suis pas différent de l’immense majorité des libéraux, qu’ils soient anonymes ou inscrits au fronton des universités. Je vous le redirai à chaque fois que vous répéterez ce mensonge.
« Quant aux Anglais, on verra bien s’ils arrêtent d’importer des immigrants par tonneaux, tout dépendra de l’état de leur économie. Mais de toutes façons l’Angleterre est pleine, le pays est plus densément peuplé que la Hollande et le couvert forestier britannique ne représente plus que 13 % du territoire, tout le monde n’est pas encore dans cette impasse démographique et territoriale. »
Typique de la malhonnêteté des immigrationnistes (heureusement que vous n’êtes pas favorable à l’immigration… qu’est-ce que ce serait si vous l’étiez !) : puisque nous ne sommes pas encore dans une mouise noire comme l’Angleterre en raison de l’immigration, alors continuons l’immigration à fond les ballons.
C’est le même « argument » imbécile que les gauchistes nous ont servi pendant des décennies à l’encontre du Front national : il y a plein d’électeurs du FN en Alsace, il n’y a pas d’immigrés en Alsace, donc c’est bien la preuve que les électeurs du FN ont tort de refuser l’immigration ! Aujourd’hui : il n’y a pas de Noirs en Hongrie ou en Pologne, donc les Hongrois ou les Polonais sont bien bêtes de s’opposer à leur venue !
Maintenant, bien sûr, l’Alsace est blindée d’immigrés comme le reste du territoire, donc les gauchistes ont changé de mensonges. Leur but n’est pas de dire la vérité, il est de gagner du temps.
« Mettre cette immigration de masse sur le compte de la gauche est un peu rapide, vu que celle-ci est arrivée au pouvoir en 1981. Il ne me semble pas que de Gaulle ou Pompidou aient été de gauche. »
Il vous semble mal. Le gaullo-communisme, vous connaissez ? De Gaulle est l’homme qui a installé le communisme au cœur du pouvoir en France, en nommant quatre ministres du PCF à la Libération, dont le secrétaire général du Parti Maurice Thorez, traître en temps de guerre et réfugié à Moscou.
Nous souffrons encore aujourd’hui des mécanismes mis en place à l’époque par ces hommes : Sécurité sociale, statut de la fonction publique, etc.
De Gaulle est l’homme qui a conclu, en 1941, une alliance secrète avec Staline, dont le but était non seulement d’obtenir sa propre reconnaissance par Moscou en échange de son soutien militaire, mais de s’opposer, de concert, à l’Angleterre et aux États-Unis une fois la paix revenue.
Nous souffrons encore aujourd’hui de cette complaisance pour le collectivisme et de cette haine du libéralisme, que nous devons au général de Gaulle.
Vous prenez cette posture absurde, si fréquemment constatée en France, consistant à prétendre que la gauche n’a aucune influence à moins de détenir la présidence de la République.
C’est évidemment grotesque. Au-delà même des faits que je viens de rappeler, le concept d’opposition, vous connaissez ? Ce n’est pas parce qu’on est minoritaire qu’on n’a aucun pouvoir. Bien au contraire. Les révolutions, dont la France est spécialiste, sont toujours faites par des minorités.
« Je ne vois pas qui d’autre que l’État serait légitime pour accorder des permis de séjour ou de travail sur le territoire. »
Nous sommes bien d’accord. C’est bien pourquoi je souligne que, quelle que soit l’influence des groupes de pression au sujet de l’immigration (patronat, syndicats, association des dépendeurs d’andouilles…), la responsabilité ultime, en la matière, revient à l’État.
C’est pourquoi je m’oppose aux étatistes de droite et de gauche anti-immigration, style Onfray, Zemmour ou Marine Le Pen, qui fournissent une explication marxiste de l’immigration de masse, en prétendant que les chefs d’entreprise en sont responsables.
D’une part, ces gens nous vantent l’époque bénie du général de Gaulle, où l’État était fort et stratège, régulait à fond les ballons, matait les Arabes, protégeait l’identité nationale et donnait à la politique une place prééminente sur l’économie.
D’autre part, ils prétendent qu’à la même époque, de sombres conspirateurs à haut-de-forme et cigare sabotaient les intérêts du noble prolétariat, en important des wagons d’Algériens pour faire baisser les salaires.
Il faudrait savoir.
La réalité est que l’article universitaire d’Yvan Gastaut que vous nous avez indiqué (« La volte-face de la politique française d’immigration durant les Trente Glorieuses ») confirme mon analyse. « L’État décida dès 1945 de prendre en charge lui-même la venue des travailleurs étrangers », écrit-il. Rappelez-moi qui était au pouvoir, à l’époque ?
« Une grande consultation sur la venue des travailleurs étrangers en France fut lancée par le général de Gaulle, parlant ‘d’impératif migratoire’. »
On m’aurait enduit avec de l’erreur ? Le général de Gaulle ne serait pas ce saint laïc qui faisait barrage de son corps contre l’invasion migratoire, avant d’être défait par les ultra-libéraux, laquais de Margaret Thatcher, Rothschild et George Soros ?
« Deux ordonnances élaborées par le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) fondaient la politique d’immigration : celle du 19 octobre 1945 […] et celle du 2 novembre 1945. L’esprit de cette nouvelle réglementation reposait sur trois axes majeurs : une immigration massive et souhaitable […], le monopole de l’État dans les opérations de recrutement […]. La création de l’Office national de l’immigration (ONI), placé, par un décret du 20 mars 1946, sous la tutelle des ministères du Travail et de la Population […]. L’ONI était un organisme officiel où siégeaient des représentants de l’État, du patronat et des syndicats ouvriers. »
Ah boooon ? Donc les syndicats ouvriers ne seraient pas ces nobles victimes du méchant patronat à chapeau, lequel leur aurait imposé l’immigration pour faire baisser les salaires et les rendre plus dociles ?
Syndicats ouvriers qui, à l’époque, étaient essentiellement représentés par la CGT, laquelle ne faisait qu’un avec le Parti communiste, lequel recueillait un quart des voix et n’était qu’un appendice de l’URSS, allié décisif dans la victoire contre le nazisme ?
Mais… mais… je croyais que le Parti communiste français était celui qui détruisait au bulldozer les bidonvilles des Arabes, afin de les bouter hors de France ?
A la Libération, explique Yvan Gastaut, l’organisation de l’immigration par l’État était destiné à « répondre à l’urgent besoin de main-d’œuvre ». Elle ne pouvait donc pas être soupçonnée d’être motivée par je ne sais quelle volonté patronale de baisser les salaires ou de rendre les ouvriers français plus dociles.
Elle était même impeccablement « raciste », puisqu’elle « opta pour une hiérarchisation de l’accueil des migrants en fonction de leur origine ». L’immigration devait « continuer la France, et non pas créer un pays qui serait peut-être économiquement et politiquement la France, mais qui ne le serait plus humainement ».
Les Italiens furent privilégiés. D’autres peuplades furent considérées comme « de moindre intérêt, ni désirées, ni rejetées » : Portugais, Polonais…
En revanche, « Une catégorie d’étrangers devait être strictement limitée aux seuls cas individuels présentant un intérêt exceptionnel : Noirs et Nord-Africains. L’immigration algérienne fut plus particulièrement présentée comme un danger dans la sphère technocratique. » Admirable sagesse…
Ce discernement subsistait encore en 1969, quand Corentin Calvez, président de la Confédération générale des cadres (qu’on dira intermédiaire entre le « patronat » et les « ouvriers »), préconisa, dans un rapport, « une sélection des étrangers, car il existait deux types d’immigration : l’une assimilable, en provenance des pays européens, et l’autre pas, venue d’Afrique noire et du Maghreb ».
Yvan Gastaut donne d’innombrables exemples, entre 1945 et 1997, de cette action volontariste et délibérée de l’État pour, d’abord, favoriser et organiser l’immigration, puis, à partir de 1962, pour la restreindre. Jusqu’à la « fermeture des frontières » en 1974.
Mais le cœur de sa thèse est ceci : cette action interventionniste s’est accompagnée d’une « incohérence », d’une « inconséquence » et d’une « navigation à vue », qui ont conduit, très vite, aussi bien l’État que le patronat à favoriser l’immigration illégale.
« Entre 1945 et 1962, la législation officielle en matière d’immigration, portant solidement élaborée à la Libération, est rapidement devenue obsolète, contournée par des pratiques illégales avec la bienveillance de l’État. »
Sans compter le vice d’origine du dispositif : « La loi du 20 septembre 1947 ayant octroyé la citoyenneté française aux Algériens, il n’y avait plus d’obstacle officiel à leur libre circulation. »
D’après l’article d’Yvan Gastaut, la concurrence déloyale sur les salaires serait identifiable à partir des années 60 : « Les propos de Georges Pompidou en 1963 lors d’un débat à l’Assemblée le confirment : ‘L’immigration est un moyen de créer une certaine détente sur le marché du travail et de résister à la pression sociale’, de même que ceux de Jean-Marcel Jeanneney, ministre des Affaires sociales en 1966 : ‘L’immigration clandestine, elle-même, n’est pas inutile, car si l’on s’en tenait à l’application stricte des règlements et accords internationaux, nous manquerions peut-être de main-d’œuvre’. »
Incroyable ! le Premier ministre de saint de Gaulle qui veut opprimer les prolétaires en important des Arabes ! un autre de ses ministres qui fait carrément l’éloge de l’immigration illégale !
C’est à peu près à cette époque que le déficit de main-d’œuvre de la Libération aurait disparu : « Une évolution décisive a frappé les esprits au milieu des années soixante : si les employeurs ou l’ONI ne recherchaient plus de main-d’œuvre étrangère, les travailleurs immigrés eux-mêmes venaient quand même, sur place, pour chercher du travail. »
Cet article confirme mes intuitions : la vision de l’histoire que nous proposent les populistes est un mythe échafaudé a posteriori, qui n’a que peu à voir avec l’histoire réelle de l’immigration.
Ce que montre cet article d’Yvan Gastaut, c’est, au contraire, toute la perversité de l’étatisme à la française : un État qui est d’autant plus interventionniste, autoritaire et envahissant, qu’il se montre incapable, dans les faits, d’assurer les missions minimum et essentielles qui sont les siennes. Et, notamment, la protection de la souveraineté nationale et la défense de ses frontières.
Et ça n’a pas commencé avec Valéry Giscard d’Estaing, bien qu’il soit l’auteur du funeste regroupement familial (sur lequel il a tenté de revenir, mais sans succès, en raison de l’opposition du Conseil d’État). Giscard, au contraire, est l’homme qui a mis fin à l’immigration de travail hors Union européenne (du moins officiellement), après une longue période de laxisme et de n’importe quoi : je dis un truc, et je fais le contraire.
Il a même tenté de renvoyer 100 000 Algériens par an, pendant 5 ans, avant d’y renoncer face à l’opposition de… de qui ? de la gauche, bien sûr, des chrétiens-démocrates et de certains gaullistes, comme Charles Pasqua. Ainsi que s’en félicite L’Humanité.
Mais à part ça, « ce sont les patrons qui les ont fait venir »…
@ Robert Marchenoir
Je m’opposerais à l' »immigration de masse » (500 000 personnes par an maximum, pour mémoire, tout compris) si un commentateur me donnait d’excellentes raisons pour cela. À part donner des chiffres de QI pseudo-scientifiques donnés par des prétendus chercheurs surtout connus pour leur racisme et hurler à l’insécurité (en baisse, pour mémoire), vous n’en avez aucun. Ceux qui hurlent au déclin des valeurs de la France en citant Michel Audiard, ce monument de culture, non plus. Ceux qui prétendent que les musulmans sont par nature nos ennemis, pas davantage.
L’immigration est un phénomène vieux comme le monde avec lequel il faut vivre, et avec lequel vivent tous les pays riches depuis toujours. Je polémique avec les racistes qui voient dans les immigrés la cause de tous nos malheurs, ou d’une bonne partie d’entre eux dans votre cas. Je compatis avec tous ceux qui ont dû quitter leur pays poussés par la misère et doivent en outre se colleter le racisme de leur société d’accueil.
Vous choisissez dans les lectures que je vous ai proposées ce qui vous arrange. Dans l’article d’Yvan Gastaut, on lit que très vite la volonté de l’Etat d’encadrer via l’ONI l’immigration fut battue en brèche, en particulier du fait de l’introduction de la libre circulation avec l’Algérie alors française en 1947. Résultat, le patronat assura lui-même le recrutement: « une importante immigration clandestine sous l’impulsion des chefs d’entreprise contourna le dispositif de l’ONI peu à peu dépossédé de son rôle par la régularisation a posteriori ».
Donc je maintiens, l’Etat a tenté d’organiser les flux et a vite renoncé, laissant le patronat s’en charger, comme avant-guerre. Je n’ai jamais dit comme Onfray, Zemmour et Le Pen qui sont des imbéciles que le patronat était le seul responsable de l’immigration: le responsable s’il en faut un seul, c’est notre organisation libérale du travail qui les incite et leur permet de maximiser leurs profits.
J’ai bien compris que vos idées libérales coexistaient chez vous avec une certaine obsession antimigratoire. Cependant, vous ne m’avez toujours pas démontré que dans les faits, une politique libérale pouvait être conciliée avec une politique migratoire restrictive. Tous les pays libéraux accueillent massivement des migrants, je vous renvoie à mon post précédent où je vous avais donné la part des étrangers dans les populations des principaux pays occidentaux, Etats-Unis compris. Je prends le pari que Brexit ou pas, l’Angleterre continuera d’importer des travailleurs à bas prix, il en va tout simplement de la prospérité de ses habitants.
Je découvre sinon que de Gaulle et ses ministres étaient communistes. L’influence des communistes a été importante sur le CNR, mais il ne faut pas surestimer la portée des réformes conduites en 1945, puisqu’elles ont été les mêmes dans les pays développés, peu ou prou: l’après-guerre est le passage de l’Etat modeste libéral à l’Etat-providence. Je suis surpris d’apprendre que l’opposition a une telle influence sur les gouvernements, ce n’est pas ce que j’ai constaté depuis que je suis en âge d’observer la politique de mon pays.
Vous concentrez enfin votre propos sur le rôle de l’Etat, qui aurait laissé faire. En faisant la preuve, bien malgré vous, que celui-ci est incapable d’imposer sa volonté aux grandes entreprises, et que ce n’est pas nouveau.
Entre l’Europe blanche et le profit, le patronat a donc choisi, CQFD.
@ Tomas | 14 décembre 2020 à 15:35
« Je m’opposerais à l’ »immigration de masse » (500 000 personnes par an maximum, pour mémoire, tout compris) si un commentateur me donnait d’excellentes raisons pour cela. »
J’arrête là ma lecture. Cette phrase prouve, une fois de plus, s’il le fallait, que vous ne pensez pas ; vous ne parlez pas ; vous vous moquez du monde.
Sylvain a raison de vous qualifier de troll. Vous êtes un troll qui a beaucoup de temps à perdre. Vous pourriez vous contenter de faire plus court, comme Savonarole ou Mary Preud’homme. Mais vous êtes un troll quand même.
Prétendre que 500 000 immigrés par an c’est négligeable, c’est, manifestement, se moquer du monde. Vous le savez, et vous savez que je le sais. Et c’est pour cela que vous le dites.
De même pour votre assertion selon laquelle vous refusez de vous opposer à l’immigration de masse. Qui suit immédiatement votre précédente assertion, il y a quelques heures, selon laquelle vous n’êtes pas favorable à l’immigration de masse. Une chose et son contraire l’une après l’autre.
Vous passez votre temps à vous moquer du monde. Vous ne croyez tout de même pas que je vais commenter votre dernière dégoulinade verbale. Autant parler à un chauffe-plats.
J’ai consacré du temps à commenter l’article d’Yvan Gastaut, parce qu’il en valait la peine. Mais on ne commente pas la purée verbale d’un provocateur pur et simple.
Je commente des courants d’opinion significatifs dans la population française. Votre avis ne m’intéresse pas. Vous n’avez pas d’avis. Vous faites du bruit avec la bouche pour faire votre intéressant.
Giscard disparaît dans l’indifférence totale.
Son livre d’or à ses obsèques n’a recueilli que quelques gribouillis (Le Parisien).
On a enterré un fantôme.
Toutefois il faut s’attendre ou espérer un livre posthume sur ce qu’il a vécu.
On peut imaginer qu’il aura mis à profit sa trop longue retraite pour régler ses comptes.
La trahison de Chirac, la mort de Boulin, l’arnaque de l’avocaillon Roland Dumas sur les diamants de Bokassa, portée aux nues par le Canard Dechaîné de l’époque.
Dans le clair/obscur de sa vie, il y aura certainement quelques vérités.
@ Robert Marchenoir
Vous en êtes réduit à citer Sylvain, maintenant ?
Vous battez retraite en rase campagne là, on vous a connu plus combatif…