L’Omicron emporte tout sur son passage, suscitant une angoisse qui pourrait nous faire oublier que malgré lui la vie doit continuer. Il occupe pour l’instant notre pays et ne lui permet d’envisager le futur que sur le mode de la dépression sanitaire.
Pourtant la politique n’est pas morte qui donnera son verdict au mois d’avril 2022.
On a l’impression, ces derniers temps, qu’on discute plus volontiers des jauges dans les réunions que de leur substance, comme si l’avenir était anodin qui allait permettre à notre démocratie de changer ou non de présidence de la République.
J’entends bien que le titre de mon billet n’est pas consacré à la part importante de nos concitoyens qui vont à nouveau apporter leurs suffrages à Emmanuel Macron (EM) en 2022, aussi persuadés que moi que sa danse du ventre feignant l’hésitation est du simulacre puisqu’il fait tout pour nous démontrer, depuis plusieurs mois, qu’il est obsédé par sa réélection.
En revanche je voudrais tenter de convaincre que l’élection présidentielle, dont le report aurait été inimaginable, se présente simplement, sans fioritures démocratiques, pour tous ceux qui ont l’ambition civique de s’opposer au quinquennat renouvelé de cette étrange personnalité, rouée, intelligente, narcissique et dissimulant mal, sous un détachement apparent, une féroce envie d’en découdre.
Quelques données qui me paraissent incontestables.
La difficulté, pour certains jouteurs, d’obtenir leurs signatures pose non seulement un problème démocratique, avec l’anonymat qui rend frileux les maires, mais va avoir une incidence capitale, selon l’issue, sur le premier tour. Si par exemple Eric Zemmour (EZ) est éliminé avant même de concourir, mécaniquement le score pour accéder au second tour s’élèvera et rendra plus difficile, mais non impossible, la qualification de Valérie Pécresse (VP) pour le débat final. Le risque est aussi alors que le président se retrouve sur le terrain familier dont il rêve depuis 2017 et qui le confronterait une nouvelle fois à Marine Le Pen (MLP).
On aura compris que j’exclus l’hypothèse d’un EM absent du second tour à cause de l’éclatement de la gauche et malgré Jean-Luc Mélenchon (JLM) et Yannick Jadot (YJ) dont le score sera insuffisant pour bouter le président du second tour.
Ce serait encore plus vrai pour les personnalités désespérément à la recherche d’une primaire à gauche dans le but d’occulter le peu de crédit qui leur est attaché à titre individuel.
Au risque de m’abandonner à de la politique-fiction – qui n’est pas la plus désagréable manière d’en faire -, il me paraît évident que EM, opposé au second tour à quelque candidat que ce soit sauf VP, le battra. Qu’il s’agisse de MLP dont les progrès techniques, la normalisation contrainte et le le ton rénové ne seront pas, à mon sens, supérieurs à la peur que le RN inspire encore. EM sera réélu mais MLP, cette fois, j’en suis sûr, s’en sortira avec une défaite dans les honneurs.
Mon analyse est encore plus valide si EZ, ce qui est très peu probable, devenait le concurrent final du président. Celui-ci l’emporterait et l’écart serait clair et net. Autant, pour les prémices d’un premier tour, EZ a su ringardiser le verbe politique conventionnel, imposer quelque temps ses thèmes et le clivage en résultant, autant ces mêmes dispositions bloqueraient sa possible avancée au second tour.
Par honnêteté, avant d’en arriver à VP, ne laissons pas en friche Jadot et Mélenchon. Quelle que soit l’estime que j’éprouve pour le premier – avoir Sandrine Rousseau dans son camp est comme se faire aider par son pire ennemi ! – et la considération que le talent exalté et imprévisible du second m’inspire, je ne peux pas imaginer que dans le débat présidentiel l’un ou l’autre puisse empêcher la réélection d’Emmanuel Macron.
Alors la seule qui le pourra est Valérie Pécresse. Cela implique un certain nombre d’attitudes citoyennes. Tout faire pour qu’elle soit qualifiée pour le second tour. Voter au premier tour pour se faire plaisir est le moyen le plus sûr d’être déconfit au second.
Ne pas croire que nous aurons une candidate qui nous conviendra sur tous les plans. Ne pas commettre les erreurs dont j’ai pâti avec un Sarkozy porté aux nues après sa campagne éblouissante de 2007 puis partiellement décevant. Éviter le mirage du « nouveau monde » qui s’est effacé, avec EM, aussi vite qu’il a été exprimé.
Je vais bien me garder de m’abandonner à un maximalisme concernant Valérie Pécresse et mon sentiment personnel n’a pas à entrer en ligne de compte puisque je la connais. La maturité en politique est sans doute de faire preuve d’une adhésion à la fois convaincue mais relative. Sinon, l’exaltation d’aujourd’hui risquerait d’engendrer les inévitables déceptions de demain.
L’important est la rigueur et la cohérence de la politique qu’elle proposera, sa distinction nette d’avec le filandreux macronien et sa faiblesse régalienne, la certitude qu’enfin les engagements seront tenus et que la droite, pour être efficace, n’oubliera pas que l’intelligence n’est pas une tare. Ne demandons à VP que l’essentiel qui sera de nature à satisfaire une forte attente : moins de jouir de se regarder présider que de présider pour tous et, vraiment, de rassembler, demain, une France déchirée. Le pays est à réparer et à recoudre.
Je vais aller au bout de ma logique qui est d’espérer qu’elle mette toutes les chances de son côté pour assurer la relève et prouver que la droite républicaine n’est pas condamnée aux mots avant et à l’impuissance après.
L’équipe autour d’elle est rassurante. Ce n’est pas le roi Macron avec sa cour, ses inconditionnels talentueux ou non. VP doit se défaire de l’alternative droite dure/droite molle qui n’a aucun sens et songer que pour faire voter en sa faveur des citoyens qui ne seraient pas naturellement accordés à son camp, elle aura à démontrer au moins que sa manière de présider, son esprit collectif, sa tenue et son exemplarité dépasseront les clivages partisans. Avec un consensus dont on a perdu l’habitude.
Le grand avantage d’un quinquennat très imparfait – à cause des crises mais cherchant aussi à se dédouaner de tout grâce aux crises – est qu’il laisse un immense espace d’action et de transformation pour le suivant.
Mais que personne ne se fasse d’illusion : ce sera seulement Valérie Pécresse ou sinon encore Emmanuel Macron.
Pitié ! Mais qu’avons-nous fait au bon Dieu pour mériter un tel châtiment ?
Poussif plaidoyer pour un vote utile en faveur de Valérie Pécresse au premier tour de la présidentielle. Troisième choix, au mieux, de l’auteur de cet appel, après Bruno Retailleau qui a renoncé pour se réserver pour l’échéance de 2027 et Xavier Bertrand grand brûlé de la primaire LR, avec pour seul argument le fait qu’elle seule pourrait espérer vaincre Emmanuel Macron au deuxième tour. Virer l’actuel Président ne saurait tenir lieu de programme.
On imagine son gouvernement, en cas de victoire, avec dans les rôles principaux Eric Ciotti, Xavier Bertrand, Brice Hortefeux, Nadine Morano. Ces gens-là ont déjà abusé du droit à l’erreur.
Une dream team, oui mais de cauchemar !
Macron ou Pécresse ?
Coca ou Pepsi ?
« Au risque de m’abandonner à de la politique-fiction – qui n’est pas la plus désagréable manière d’en faire -, il me paraît évident que EM, opposé au second tour à quelque candidat que ce soit sauf VP, le battra. »
La politique-fiction conduit souvent à des désillusions, la realpolitik étant là pour imposer son pragmatisme très éloigné des promesses électorales qui n’engagent que ceux qui les croient, comme le disait Jacques Chirac.
Que Valérie Pécresse parvienne à battre Emmanuel Macron, ce qui semble être devenu l’obsession de notre hôte, n’est plus impossible, contrairement à ce que l’on pensait voici encore quelques mois.
En effet, à défaut de trouver un accord pour remporter l’élection présidentielle, la gauche d’un côté et la droite dure de l’autre peuvent très bien s’accorder pour reporter leurs voix sur VP qui du coup pourrait l’emporter. Certains sondages ont d’ailleurs évoqué cette hypothèse, mais la tendance semble refluer vu que la candidate accumule les maladresses, que ce soit dans les meetings ou dans les interviews.
À tel point d’ailleurs qu’un débat entre le président sortant et la candidate LR risque de tourner pour cette dernière à un fiasco qui n’aura rien à envier à celui de MLP en 2017.
Ceci d’autant que VP est en train de mener une campagne avec des arguments qui lui sont imposés par l’aile dure de son parti et qu’elle ne partage pas totalement.
N’oublions pas que Valérie Pécresse a fréquenté «deux années de suite» les camps des jeunesses communistes en URSS et qu’elle parle le russe.
Voilà qui peut s’avérer utile, si toutefois elle est élue (ce qui est loin d’être acquis), pour un rapprochement entre la France et la Russie dans les années à venir qui s’annoncent particulièrement délicates avec cette grande puissance…
TSM, donc VP au1er tour : c’est le raisonnement, simple, simpliste ?, que je me suis fait aussi dès le résultat connu de la primaire LR.
Voilà où nous sommes rendus…
Où est le projet pour la France ? pour la France dans le monde ?
Macresse ou Pécron, deux variants jumeaux de cet islamovirus qui ronge le pays, deux programmes islamo-immigrationnistes compatibles.
Après le Néron, la Nérone, après la débâcle, la Berezina.
En 2022, un seul vainqueur sortira des urnes : l’islam fasciste et son unique et seul programme : la destruction de la France, de sa religion, de sa culture, de sa race, de son histoire et la charia comme seule loi.
Ne tremblez pas chers citoyens, ils vont bien s’occuper de vous, vous chouchouter, vous cuisiner comme des coqs 🐓 en pâte.
Après tout, de deux maux il faut choisir le moindre, c’était eux ou le pire danger que la France aura évité : Zemmour !
Le principal, pour l’honneur de la France, c’est que notre gorin du Sénat l’indéboulonnable Larcher, pourra pousser un ouf de soulagement, les bombances à la (Allah) cantine du Sénat pourront reprendre de plus belle mais halal seulement, seul bémol.
Cher Philippe,
J’avais mal compris votre titre. J’ai failli vous dire : « D’accord avec vous ! Moi aussi. » Je voterai sans hésiter pour Valérie Pécresse au premier tour, et au second tour si elle s’y trouve.
En revanche, vous ne nous dites pas ce que vous feriez si, au second tour, nous avions, hélas, Macron/Le Pen ou Macron/Zemmour. Eh bien moi, je le dis clairement, je voterai en éliminant l’extrême droite et donc pour…
L’élection de VP nous épargnerait, selon toute probabilité, le spectacle de pelotages publics avec des délinquants insulaires.
À part ça, Charybde ou Scylla, qu’importe !
L’important est la rigueur et la cohérence de la politique qu’elle proposera (…)
Nous pouvons déjà en avoir une idée d’après la politique qu’elle mène au conseil régional d’IDF, en fonction des gens qu’elle fréquente ou bien à qui elle verse des subventions, ce qui est un indicateur de sa vision du monde, même si tout n’est pas à jeter au milieu de choix parfois contestables.
Un billet un peu tristounet pour cette fin d’année mi-confinée, comme on dit d’un foie de canard qu’il est mi-cuit. J’adore le foie de canard mi-cuit, mais c’est un autre sujet… quoique en cette saison… : )
Allons, un peu d’allant, d’énergie que diable, et pour faire plaisir à tous ceux qui souhaitent oser une victoire sinon impossible, du moins improbable, reprenons la célèbre phrase du maréchal Foch :
« Ma droite est enfoncée, ma gauche cède, tout va bien ; j’attaque ! »
Je rappelle pour ceux qui aurait la mémoire courte, qu’au moment de la bataille de la Marne, le général en chef Joffre avait confié la contre-attaque à Foch.
La phrase s’applique à merveille à la situation.
La victoire de Macron est loin d’être acquise.
Nous en sommes au même niveau qu’était l’armée française dans la Marne.
Tout est possible, il suffit d’y croire, Macron est plus fragile qu’il n’y paraît. Son bilan est faible globalement et catastrophique en ce qui concerne la dette et le déficit.
Rien n’est joué !
Mais bon, VP comme présidente, c’est peut-être moins pire que EM, mais est-ce vraiment moins pire du point de vue du zemmourien que je suis ?
Oui, je sais, la politique c’est l’art du possible.
Puis-je dire qu’en ce moment cet art relève de l’art post-moderne que je déteste, et qui est si décadent comme dirait Houellebecq.
Nous devrions me semble-t-il nous intéresser à la motivation de ceux qui votent Macron.
Nous avons probablement la quasi-totalité des 5,6 millions de fonctionnaires et de tous ceux qui profitent de la corruption généralisée de notre démocratie:
– Cadres d’associations diverses et avariées.
– Les merdias divers et franchement pourris qui vivent de subventions.
– Le monde « artistique » subventionné et les intermittents qui vivent la moitié du temps au crochet des autres.
Avec les conjoints et autres membres de la famille qui craindraient un tour de vis de la part d’un gouvernement de droite, nous devons en être déjà au-dessus des 25 % donnés à Macron au premier tour.
Autrement dit, le vote Macron est celui de ceux qui font s’effondrer notre pays, la France qui vit à crédit en espérant que les créanciers ne se réveillent pas un jour, à supposer qu’ils en aient quelque chose à faire, car nous en sommes arrivés à un effondrement également moral tel que les pères n’ont rien à faire du destin de leur descendance.
Le salut n’est donc plus dans la démocratie, et viendra le temps d’un facisme. Lequel ? Dans combien de temps ?
Les comptes se régleront assurément lorsque l’invasion africaine provoquera l’invasion économique de nos créanciers, lorsqu’ils auront acheté toutes nos entreprises et nos terres agricoles comme cela a déjà commencé depuis un bon moment sans que le couillon moyen y ait vu quelque chose.
Mektoub
Finalement, cher P. Bilger, subliminalement, vous irez vers votre candidat de coeur et de babillages : Emmanuel Macron.
« C’était écrit ».
Cordialement.
Pécresse c’est Macron en jupe et avec des boucles d’oreilles.
Comme je ne vois aucune différence entre la politique qu’elle entend appliquer et celle de Macron dont je devine qu’elle sera faite des mêmes ingrédients, un coup à droite, un coup à gauche pour continuer d’amener la France au fond du trou, la distinction entre les deux s’établira sur le look et les intonations de voix.
Elle se fera également sur le désir de changement: puisqu’ils ont la même politique autant se débarrasser du gamin en premier lieu !
Ainsi, il n’est pas exclu qu’EM soit absent du deuxième tour tant il a « cramé » son crédit et celui de notre pays. Auquel cas je parierais pour un match Zemmour-Pécresse avec une victoire pour la candidate des LR.
La recomposition du spectre politique qui se dessinera aux législatives ne manquera pas de sel: LREM dans les choux, les LR revigorés et, pourquoi pas des élus zemmouristes pour continuer l’opération vérité.
Quoi qu’il en soit, les Français préféreront reculer l’échéance du chaos final en 2027, plutôt que de purger la situation avec Zemmour en 2022.
Le Volatile cher à Mongénéral aligne quelques coups de semelles à Valérie, ses journalistes la connaissent sans doute mieux que moi.
Aucune confiance en elle, elle a trahi comme Chirac a pu trahir, a déjà relevé EZ.
C’est une grande bourgeoise recuite, je le pense, elle rêve de la présidentielle tous les matins en s’épilant, son but atteint elle fera du Pécresse et donc du Chirac, juste pour durer sans secousses.
Au passage je trouve une belle réponse apaisée et lucide d’EZ à Mila, la lecture en vaut le détour:
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/other/%C3%A9ric-zemmour-pr%C3%A9sident-on-n-a-plus-d-autre-choix-d%C3%A9clare-mila/ar-AASf7WS?ocid=msedgdhp&pc=U531
La campagne va être longue, je suis toujours agréablement surpris des paroles de Richard Malka, sourire toujours dans sa giberne en bandoulière, accrochée au bâton de Flambeau.
La brutalité première de Z a fait sa montée spectaculaire, le plus dur sera de convaincre en polissant sa pierre. Le suspense est total.
À tous ceux qui pensent qu’Emmanuel Macron et Valérie Pécresse c’est du pareil au même, je tiens à préciser qu’avec elle le « quoi qu’il en coûte » c’est terminé ! Elle est bien décidée à serrer les cordons de la bourse des contribuables (sans mauvais jeu de mots Tipaza !). Pour renflouer les caisses de l’État, attendez-vous à une petite gonflette des impôts et taxes diverses.
Ceci étant elle n’hésite pas à « cramer la caisse » de son parti en prenant à son service pas moins de six porte-parole. Il va bien falloir les payer ces gens-là car ils ne sont pas du genre à vouloir faire du bénévolat !
Le de Gaulle qui sert de modèle n’aurait pas actuellement ses signatures, pensez donc, un général déserteur, forcément d’extrême droite… Vous avez raison de mettre l’accent sur ce scandale des signatures avec sans doute chantage aux précieuses subventions de nature à fausser l’attente des Français avec le risque que la rue remplace les urnes, notre tragique histoire regorge d’exemples.
Alors effectivement lorsqu’il n’y a pas de lapin eh bien il faut se contenter de rat et VP fera sans doute l’affaire pour conduire ce vieux pays dans sa transition au travers des embûches toutes plus ou moins mortelles mais lorsqu’on est au creux de la vague on ne peut que remonter.
Vous n’évoquez pas la victoire possible et écrasante qui pourrait être celle des… abstentionnistes.
Tous ces électeurs las des beaux discours, las de mesures incohérentes contre la pandémie, las de l’incompétence de ses dirigeants incapables de prendre leurs responsabilités envers la Planète et nos descendants.
Quelle valeur démocratique aurait encore l’élection d’un(e) PR avec 1/4 des voix des électeurs ?
Macron ou Pécresse, c’est la continuité dans le changement, mais pas la résolution des problèmes de la France. L’utilisation de la démocratie uniquement pour justifier de maintenir en état l’État et l’Europe où la France est faussement considérée.
Cette élection présidentielle présente la curiosité de nous offrir, comme alternative au TINA thatchérien de « la bande des quatre » ou de feu l’UMPS, pour la première fois peut-être, une représentation mentale et symbolique de la France assez pure, portée par un juif non assimilé prônant l’assimilation, Eric Zemmour, contre un populisme français catégoriel (petits commerçants, artisans et ouvriers) et xénophobe, sans guère de vision au-delà, portée par une héritière, que son père dans ses mauvais jours traitait de « bourgeoise », car elle était née avec le parti de papa dans la bouche, Marine Le Pen.
Ceux qui, comme moi, risquent de ne pas voter Zemour parce que tel aspect de son programme les indispose, chez moi ce parti pris assimilationniste qui ne fait pas place à la matrice adoptive, ouverte à la naturalisation et à la transformation réciproque de la France par ses immigrés et de ses immigrés par la France, risquent de regretter que ce soit la dernière fois que la France se présente à eux sous cette forme assez pure, historique, non hyperbolisée par l’universalisme révolutionnaire, non édulcorée par le républicanisme qui est une idéologie de régime et non un régime ouvert à toutes les idées, et soit plébiscitée par les Français.
Pour parodier le titre de votre billet, j’ai bien peur que ce soit Pécresse ou Macron, ce qui revient au même, ou Zemmour ou le désordre dans une France anarchique, au sens qui constitue la fine pointe de la pensée du « grand remplacement » de Renaud Camus, à savoir que le citoyen français y sera un individu générique et substituable, chaque homme les valant tous au sens économique de la valeur, appauvri, mal éduqué et grouillant, au milieu d’une marée humaine comme à la gare du Nord, dans une « anarchie migratoire » où on ouvre les portes à l’étranger, mais en l’accueillant mal, en le laissant se débrouiller, et en le plongeant d’emblée dans l’économie informelle, le temps que son dossier en demande de droit d’asile soit instruit et qu’il n’ait pas le droit de travailler, la même interdiction lui étant faite s’il est clandestin, à quoi Zemmour ou Marine Le Pen prétendent remédier en lui coupant les vivres, ce qui le rendra ipso facto délinquant et constitue l’autre réserve qui me ferait voter pour l’une ou pour l’autre avec une pince à linge sur le nez.
Mais Emmanuel Macron et Valérie Pécresse sont tellement les mêmes, moins le flou du premier et l’autoritarisme de la seconde, que celle-ci croit utile d’en rajouter sur l’autoritarisme pseudo-sanitaire de Macron, ne consentant à faire des meetings que virtuels, cependant qu’elle se fait oublier comme si elle était partie au ski, exactement comme l’a fait François Fillon au lendemain de son élection à la primaire de la droite.
Pécresse, c’est jusque dans son nom de pécheresse un peu pète-sec, la nouvelle version de l’herpès ou d’LRPS, que Macron a voulu incarner dans le clivage droite-gauche dépassé par le rassemblement de toutes les élites en vue.
Mais que personne ne se fasse d’illusion : ce sera seulement Valérie Pécresse ou sinon encore Emmanuel Macron. (PB)
Je ne comprends pas cette affirmation.
Tout est possible, compte tenu de ce quinquennat incroyable, allégorique, au dénuement en apothéose sanitaire sinistre.
Si Zemmour devance Pécresse au premier tour, il peut balayer le sortant au second malgré les clichés installés.
Macron peut aussi être éliminé dès le premier tour. Les sondages alléguant un socle inaliénable ne convainquent pas.
Ne jamais oublier que, par le passé, les plus belles prévisions pour les présidentielles ont été ridiculisées, passées au rebut par l’écriture implacable de l’histoire. Il y a encore peu, on se résignait à l’affrontement morbide Macron/Le Pen. Cette meilleure chance de Macron d’être reconduit s’est, depuis, volatilisée… ou presque.
D’ici à l’élection, des événements nationaux majeurs peuvent survenir et modifier la donne.
La majorité d’opinion se tait, mais n’en pense pas moins. Attention à la surprise, à l’effondrement de l’abstention. Jamais les enjeux du destin d’un pays, à travers un choix de gouvernance, n’ont été aussi considérables. Après le raté de 2017…
On vote pour une ligne, mais on n’ignore pas, on n’évacue jamais… l’individu qui la porte. On n’omet pas non plus la trace, les cicatrices et blessures éventuellement infligées. Au moment fatidique de l’isoloir, la mémoire hante…
Aussi, pas de prévision péremptoire… Modestie, humilité, pondération…
Pour un président en exercice, annoncer trop tôt sa candidature est une façon de se neutraliser. De ne plus exister en tant que président mais uniquement en tant que candidat.
Depuis des mois, chaque prise de parole, chaque geste, chaque décision, chaque apparition publique sont épiés et interprétés comme étant des témoignages d’un engagement pour un nouveau mandat. Pas de quoi fouetter un chat, c’est le même scénario qui se joue à chaque élection présidentielle.
Dans la situation actuelle dominée par une crise sanitaire majeure, le pays a plus besoin d’un président que d’un candidat annoncé.
Il y a un temps pour tout.
Il n’y a pas de ‘danse du ventre’ face à Delta et Omicron.
Et à cet égard, on peut remercier le ciel de l’effacement de Zemmour. Qui pourrait parier un kopek sur lui pour déployer les compétences nécessaires et rassembler le pays face à une épidémie d’une telle ampleur. Il a brûlé maladroitement toutes ses cartouches dont certaines étaient pertinentes, il s’est auto-décrédibilisé par ses excès et ses erreurs, et il voudrait que les maires l’adoubent. Faut pas rêver.
Le même pariait sur Bertrand.
Zemmour est le candidat-bis des Républicains, le cheval de Troie de Ciotti. Sans sa présence au premier tour, destinée à affaiblir Le Pen, Pécresse ne sera pas au second tour. Zemmour obtiendra donc ses parrainages grâce à des maires dits « sans étiquette » mais en fait de droite.
Valérie Pécresse !!
Votre billet, cher Philippe, tient à la fois de la tentative de racolage – plus poliment, de l’appel au vote utile – de la feuille de route adressée à Valérie Pécresse et, en creux, d’une recommandation pressante aux barons de LR de se ranger sans barguigner derrière sa bannière.
Autant vos conseils à VP et à son « équipe de France » tombent à pic – en pleine préparation de son programme, « rassembleur », a-t-elle dit, ce qui est un défi quand un joueur éminent a déjà déclaré sa flamme pour l’un de ses adversaires -, autant le temps du choix de la raison n’est pas encore venu pour l’électeur de base. Pour un motif bien simple : le décor n’est pas encore totalement planté, tous les acteurs ne sont pas à l’affiche, les programmes en sont encore ici et là au stade de l’ébauche et les incertitudes demeurent quant à l’allure que prendra la campagne.
La Covid, qui a déjà bouleversé les habitudes, s’en donne à cœur joie. Elle est le « maître des horloges », comme l’a fort justement dit Macron, qui tente en vain de reprendre la main sur elle. Omicron est-il son dernier missile ? Beaucoup en doutent… Quand tirera-t-elle le suivant ?…
Des grand-messes telles celle de Zemmour à Villepinte pourront-elles être organisées, favorisant les tribuns ? Ou faudra-t-il se contenter d’allocutions lénifiantes et de débats TV plus ou moins truqués par leurs animateurs ? Le tout-numérique remplacera-t-il le meilleur des outils électoraux, le porte-à-porte ?
Ces incertitudes ne favorisent guère la justesse du pronostic. Tout juste peut-on se douter que si la campagne est « confinée », les petits candidats, gagnant en visibilité médiatique, obtiendront des scores inespérés… Ce qui pourrait bouleverser l’ordre d’arrivée, 1 % de plus ou de moins risquant bien de désigner le vainqueur.
Tel celui de Pinocchio, le nez du sortant s’allonge un peu plus chaque jour, au point que sa fausse hésitation va finir par jouer contre lui. Oublions ses minauderies de mauvais théâtreux… Certes tentant au vu du paysage actuel, votre scénario de politique-fiction fait néanmoins l’impasse sur un événement attendu à la mi-janvier: l’entrée sur le stade de Taubira, déjà portée en triomphe par quelques-uns, l’œil aguicheur et le verbe tranchant… en sa seule faveur.
Tout comme celle de 2002, qui a catapulté JMLP au second tour, cette candidature annoncée de l’ex-indépendantiste, devenue garde des Sceaux de la France par la volonté d’un Président-qui-n’aurait-pas-dû-faire-cela, n’est pas à prendre à la légère.
D’abord parce, rouée, cultivée, pugnace, elle sait se battre. Ensuite parce qu’à 69 ans, c’est son dernier tour de piste qu’elle ne voudra pas rater, tout comme Mélenchon et Marine Le Pen, qui en sont aussi au baroud d’honneur. Enfin parce qu’elle apparaît pour les électeurs de gauche à la fois bouée de sauvetage dans un naufrage inévitable et, pour certains, écœurés par les combats fratricides, dernier recours avant un vote dépité en faveur de Macron dès le premier tour.
Elle est d’une autre trempe que la bobo Hidalgo, le pâlot Jadot, fera taire Rousseau et ne trouvera sur son chemin que Roussel et JLM. Tout porte à croire qu’elle fera beaucoup mieux que figurer. Elle ne sauvera pas la gauche du désastre en 2002, mais pourrait bien poser les premières pierres d’une reconstruction, portant ses premiers fruits dès les législatives de juin et une récolte honorable en 2027.
Les perdants de cette irruption de la « sous-préfète », comme l’appelle joliment Marianne ? Un seul, en fait : Macron, qui, déjà privé d’appâts pour cause de droitisation supposée, aura encore plus de difficulté à prendre du poisson sur sa gauche…
Ce qui n’est pas sans conséquence grave pour lui si, de son côté, VP monte bien la garde sur sa rive… Si, malgré cette obligation de lancer des œillades au centre, qui pourraient défriser Ciotti et ses « durs », LR parvient à faire croire au rassemblement autour de sa candidate jusqu’en avril, elle sera au second tour en position de force… gagnera ou frôlera la victoire.
Du côté de la droite dite « extrême », le match n’est pas non plus plié, Zemmour, beaucoup plus agile et vorace que MLP, ayant probablement encore plus d’un tour dans son sac, tous aussi provocateurs les uns que les autres. Marine a commis et commet l’énorme erreur stratégique de ne pas vouloir partager l’héritage familial, fruit d’un larcin réussi et d’un parricide raté, de l’avoir changé de cachette pour cause de « dédiabolisation » et de se croire « la cheffe » invincible, à l’égal de son père… Quoi qu’il arrive, qu’elle aille jusqu’au bout ou se retire trop tardivement, elle restera pour la postérité la grande perdante de 2022… et le RN subira longtemps les conséquences d’une défaite encore plus cuisante que celle de 2017.
Alors que, quoi qu’il arrive, qu’il ne puisse pas se présenter faute d’un nombre suffisant de signatures, qu’il aille jusqu’au bout ou se retire, Zemmour, lui, bien que non élu, apparaîtra le grand gagnant : il est acquis d’ores et déjà qu’il a donné et donne le « la » sur le plan idéologique. Quoi qu’il arrive, il ne sera plus possible de repousser la poussière sous le tapis… Même Macron, réélu, ne pourra plus tergiverser.
Et ce, d’autant plus qu’en ce qui le concerne, le scrutin du 24 avril ne déterminera son sort que s’il est battu. Dans ce cas, le portail de l’Elysée franchi, il disparaîtra aussi soudainement qu’il est apparu… Réélu, il lui faudra attendre les législatives pour le connaître : sera-t-il affecté aux « chrysanthèmes » – un métier pour lequel il s’est beaucoup entraîné – ou brillera-t-il encore parmi les grands de ce monde ?
Ce n’est pas seulement parce que je la souhaite que je mise sur la première option. 2022 ne ressemble en rien à 2017. En cinq ans, son armée de godillots n’a pas fait la preuve de la moindre qualité, ni à l’Assemblée, ni sur le terrain, dans leurs circonscriptions. C’est le moins que l’on puisse dire… LREM est une coquille vide, sans le moindre ténor, qui n’a pas réussi à s’emparer seule de la moindre mairie, du moindre département, encore moins d’une région. La mascarade a réussi une fois, elle n’a aucune chance de se renouveler, des millions d’électeurs, attirés par l’éclat d’une nouvelle étoile en 2017, ayant compris aujourd’hui qu’il s’agissait d’un astre mort… ou d’une comète.
Le chef lui-même, mal réélu parce qu’il l’aura emporté de quelques voix devant VP ou sans réel combat devant EZ ou MLP, ne bénéficiera pas d’un état de grâce, même de deux mois seulement… et ne pourra rien y changer.
Les oppositions, en revanche, à droite grâce au bon score de VP, à gauche grâce à Taubira ou par réflexe de survie, iront au combat du « troisième tour », soutenues par des électeurs encore motivés. La gauche retrouvera un peu de couleur et, portés aussi par des élus territoriaux exaspérés par la verticalité du régime en place, les candidats LR et apparentés bousculeront le magma macronien…
En rage, Sa Majesté le Président devra accepter la cohabitation… Une cohabitation au cours de laquelle, se sachant sous la surveillance constante de la droite extrême, le gouvernement ne lui fera aucune concession… Exit le macronisme… Ne restera, pour cinq ans, qu’une statue en plâtre du Commandeur.
Si j’ai bien compris le film,
– nous avons laissé s’installer une désindustrialisation préoccupante,
– nous faisons face à un déficit commercial depuis trente ans, voire plus,
– notre dette est abyssale,
– le budget est en perpétuel déséquilibre,
– les soignants sont à bout, l’hôpital avec,
– la Justice est ce qu’elle est,
– les policiers manquent de moyens, pompiers et douaniers aussi,
– nous subissons une invasion civilisationnelle,
– l’esprit civique se dissout dans un individualisme forcené.
Alors, Macron, Pécresse, Jadot, Taubira (une trouvaille), Zemmour ?
Qui a un véritable plan pour nous tirer de là ?
Bonjour Philippe,
C’est bien là que le bât blesse.
Il ne s’agit que de gagner. En a-t-il jamais été autrement ?
Une fois gagné, il s’agit d’écouter, d’apprivoiser, d’essayer d’emmener tous les citoyens, même si la tâche est impossible.
Vous nous proposez une forme de grand remplacement. Un totalitaire immature, haineux des pauvres, méprisant de classe, contre une pintade au sourire niais fleurant la jupe versaillaise et la condescendance.
Tous deux amateurs de la vente des bijoux de famille, au profit de…
Emmanuel « Kadyrov » Macron s’est vendu comme rocardien. Il n’en a pas grand-chose.
Si Michel Rocard avait des convictions, il en discutait, sérieusement, ses contradicteurs n’étaient pas considérés comme des faire-valoir.
Ses supposés héritiers, Valls, Macron ne sont que des opportunistes sans fond, sans pensée.
Quant à la Valou, comment dirais-je, sans vouloir l’offenser, à part nous proposer son sourire niais, sa chirurgie esthétique, son bagout qui lui fait allonger le nez, ses yeux qui trahissent son désintérêt pour ce qu’elle raconte, que lui trouvez-vous ?
Je crains fort que le côté insane des participants, tous, le Z, MLP, Méchancon… et vos deux prétendants, n’accélère fortement des lendemains violents.
@ lucas | 30 décembre 2021 à 12:41
« …et il voudrait que les maires l’adoubent. Faut pas rêver. »
Mon pôv’ lucas, votre bisounoursisme spectaculaire me laisse sans voix. Comment voulez-vous que les maires l’adoubent, vu qu’ils reçoivent des menaces, du chantage, des agressions physiques et morales s’ils parrainent Zemmour, mais c’est incroyable comme ce peuple est bête et naïf.
Ces menaces ne sont pas du fait de seuls individus de leurs propres initiatives mais bel et bien de services très secrets de polichinelle de la macronie, cabinets noirs, écoutes, fichages, surveillances, délations et nervis des services de police secrète chargés des tâches obscures pour créer un climat de peur et décourager ceux qui veulent parrainer Zemmour ; c’est vieux comme le monde. On vit dans un régime totalitaire, Macronéron ou Macronescu est chargé de supprimer ses opposants les plus dangereux par tous les moyens les plus machiavéliques.
Zemmour est sur la liste rouge et sera « gentillement » reconduit à ses chères études.
Lucas réveillez-vous, arrêtez de rêver !
Thatcher une dame de fer au visage dur, rugueux, des yeux qui perceraient un blindage, les hommes tremblaient devant elle.
Pécresse, une tête de boniche mollasse aux yeux de cocker pleurnicheur, qui semble passer son temps à s’excuser, une bonne employée de crèche scolaire, pas plus .
C’est une Thatcher qu’il nous faut, pas cette LR chochotte, oups j’ai failli dire cette cou*lle molle, ben non elle en a pas,Thatcher en avait et des blindées.
Pour l’instant, parmi les opposants à Macron, il n’y a que Zemmour qui ait montré une envergure d’homme d’État. Son discours de Villepinte a été du niveau des meilleurs discours d’hommes politiques jamais entendus.
Sa culture et sa connaissance de l’histoire permettent d’inscrire son projet dans la continuité d’une France millénaire.
Les autres, et en particulier Valérie Pécresse, ne sont vraiment pas au niveau.
Ils n’incarnent pas la France.
Un projet sans le souffle de son promoteur est voué à l’échec.
Seul le vote Zemmour est au niveau de l’enjeu.
@ Florestan68 | 30 décembre 2021 à 19:00
Mais vous faites du sylvain là !
J’ai l’impression de me relire, quelle mouche zemmourienne vous a donc piqué ?
Les vautours islamogauchistes haineux rageux vont vous tomber dessus, leur état de santé se détériore de jour en jour à chaque apparition de Zemmour, ce héros résistant à la charia fasciste islamogauchiste, vous allez aggraver leur déchéance, un peu de pitié pour ces malheureux, que diable !
Ce soir y a rien de cool à la télé, je vais me repasser pour la dixième fois le plus beau meeting du monde : Zemmour à Villepinte.
Quand je lis certains commentaires des adorateurs de Zemmour je pense à ce film de Daniel Leconte .
Pauvre Zemmour, tu ne mérites quand même pas ça !🙄
Résumons-nous :
LE BLOG DE PHILIPPE BILGER
14 DÉCEMBRE 2021
« Surtout ne pas oublier le premier Zemmour…
J’ai d’autant moins de scrupule à revenir à EZ que je ne cesse d’être questionné sur ce qui pour beaucoup est un paradoxe : être amis sans avoir jamais eu l’intention de voter pour lui. Comme s’il y avait là une contradiction alors que l’idée, la conviction politique sont tout à fait séparables des relations et des affinités personnelles.
Comme un mélange de Rastignac et d’une enfance et une jeunesse humiliées, un peu sur le mode des héros exaltés et souffrants de Jean Anouilh. Malgré l’amour éperdu de ses parents, leur fierté et leur confiance dans une trajectoire qui serait forcément exceptionnelle
Depuis qu’il est candidat, une revanche contre la morgue de Sciences Po ?
On ne comprend rien au Zemmour d’aujourd’hui si on oublie le premier. »
30 DÉCEMBRE 2021
« Valérie Pécresse sinon Emmanuel Macron… »
Je vais bien me garder de m’abandonner à un maximalisme concernant Valérie Pécresse et mon sentiment personnel n’a pas à entrer en ligne de compte puisque je la connais. La maturité en politique est sans doute de faire preuve d’une adhésion à la fois convaincue mais relative..
Mais que personne ne se fasse d’illusion : ce sera seulement Valérie Pécresse ou sinon encore Emmanuel Macron.
CQFD ou La messe est dite.
Magistrat mais aussi prophète !
@ Claude Luçon
Pourtant le dessein de P. Bilger est gros comme un camion. Ce n’est pas parce qu’il aime Zemmour qu’il votera pour lui au risque de refaire élire Macron.
Ça rentre ?
Eh bien vous avez tout faux tous les deux, parce qu’en tout état de cause, toute intention de vote pour Zemmour ne peut que pousser le vote définitif à droite.
@ Xavier NEBOUT | 30 décembre 2021 à 23:16
Libre à vous d’adorer Zemmour ou pas mais il faut tout lire, jusqu’à la fin, en particulier :
30 DÉCEMBRE 2021
« Valérie Pécresse sinon Emmanuel Macron… »
Je vais bien me garder de m’abandonner à un maximalisme concernant Valérie Pécresse et mon sentiment personnel n’a pas à entrer en ligne de compte puisque je la connais. La maturité en politique est sans doute de faire preuve d’une adhésion à la fois convaincue mais relative..
Mais que personne ne se fasse d’illusion : ce sera seulement Valérie Pécresse ou sinon encore Emmanuel Macron.(PB)
Je répète, PB écrit: « ce sera seulement Valérie Pécresse ou sinon encore Emmanuel Macron ».
C’est ce que je comprends parce que je sais comme lui et comme tout le monde que jamais les Français ne voteront en majorité pour l’extrême droite, la famille Le Pen et EZ ne sont là que pour distraire et occuper nos journalistes, pour permettre à LCI de gagner des sous en passant des publicités pour « Vendez votre voiture et « Comme j’aime »,… en attendant l’élection soit de EM soit de VP !
Curieusement vous oubliez les soutiens d’EM. Car enfin ce sont eux qui seront déterminants tant pour le financement de sa campagne que pour les pressions sur les merdia. EM n’est pas aimé par la population, or l’élection présidentielle c’est la rencontre du peuple avec un homme (ou une femme). C’est ce qu’avait voulu le général. Les soutiens préféreront-ils se diriger vers VP ou garder EM ? L’un et l’autre se valent, ils ne sont pas en rupture avec les fondamentaux de la bienséance. Probablement VP a-t-elle un léger avantage car elle nous épargnera les images dEM tripotant des Adonis de rencontre. Mais sa connaissance du russe ne la fera pas considérer comme fiable par le suzerain US. Pour cette dernière raison, je pense que les soutiens garderont EM, qui une fois élu devra se résoudre à une cohabitation.
Nous sommes aujourd’hui à 100 jours du premier tour. Quelques incertitudes subsistent parmi les principaux candidats en lice et pas des moindres.
* Éric Zemmour aura-t-il ses 500 signatures ? Je ne me fais pas trop de souci pour lui. Il se trouvera bien des maires LR pour lui signer son papier vu qu’il tape dans l’électorat de MLP et que donc s’il est candidat c’est tout bénef pour Valérie Pécresse qui pourra ainsi accéder au second tour.
* Emmanuel Macron se représentera-t-il ? S’il avait décidé de renoncer à un second mandat, il l’aurait annoncé depuis longtemps. François Hollande avait informé les citoyens de sa décision le 1er décembre 2016.
EM n‘a aucun intérêt à annoncer sa candidature trop tôt car toute décision qu’il prendrait alors serait aussitôt qualifiée de manœuvre électorale et le pays a besoin d’être dirigé jusqu’au 24 avril inclus.
* Qui seront les deux candidats qui se retrouveront au second tour ? Personnellement j’aimerais bien que ce soient Emmanuel Macron et Valérie Pécresse, même si cette dernière est, de loin, son adversaire le plus redoutable. Mais enfin, MLP, Eric Zemmour, J-L Mélenchon éliminés, je pense que ce serait déjà une bonne chose de faite. (*)
Ensuite le débat de l’entre-deux tour sera, comme toujours depuis 1974, le juge de paix.
Que le (ou là) meilleur( e) gagne. Et là j’ai déjà ma petite idée…
(*) Je ne m’attarde pas sur Yannick Jadot, Anne Hidalgo/ Christiane Taubira et autres zozos d’extrême gauche et d’extrême droite qui de toutes façons ne sont là que pour faire de la figuration.
Vivement ce soir !
À 20 h j’écouterai les voeux de :
Zemmour ! The King, the Star !
J’ai mis bien au chaud la vidéo des voeux 2022 de Zemmour que nous allons écouter religieusement avant le réveillon, pendant celle du pétainiste de l’Elysée collabo soumis trafiquant d’esclaves migrants et complice de l’invasion de la France par les hordes et meutes des chances islamistes futurs tortionnaires épurateurs du grand remplacement de notre peuple.
Un apéro et un repas bien français pendant le discours de notre héros national pourchassé inlassablement par la Gestapo merdiatique officielle ; en vain, Zemmour est blindé face à tous ces fachos islamogauchistes macroniens.
Vidéo de Villepinte, vidéo de Noël, vidéo du Nouvel An 🥳, ma vidéothèque va faire rougir de rage et de haine les fachos gauchistes, désolé.
Meilleurs vœux à notre Superstar et bonne gastro à tous les fascistes antifanazis islamogauchistes antiZemmour.
SPÉCIALE DERNIÈRE 2
– Les Accords Déviants ?
– L’affaire est dans le lac !
Article commentateur de sondages, et politicien au lieu d’être politique (par exemple, connaître la position de notre hôte en ce qui concerne le droit du sol serait intéressant mais discuter de ses idées politiques, s’il en a, ne l’intéresse pas), de plus partial et personnel (mais qu’est-ce qu’un bon citoyen en a à faire, du narcissisme supposé de Macron ?), et, comme d’hab, intellectuellement faible.
« au lieu de présider pour tous et, vraiment, de rassembler, demain, une France déchirée », tarte à la crème des imbéciles. On ne réforme pas sans diviser et susciter des oppositions. La France n’est pas plus déchirée que sous de Gaulle ou Mitterrand.
« l’alternative droite dure/droite molle qui n’a aucun sens ». Donc la seule différence entre Pécresse et MLP c’est que celle-ci n’a aucune chance d’être élue ?
Tant d’indigence déprime…
Voilà, voilà !
Nos élites en arrivent donc à l’épreuve où, en ce contexte pandémique qui impose de savoir faire montre du minimum de solidarité, le révélateur des moyens à leur disposition pour se faire élire, qui ne savent que diviser et donc nous affaiblir face à la contrainte, dégage la nécessité absolue d’enfin accéder en notre beau pays à ce qui fonda sa puissance, avant d’en démontrer l’incapacité à savoir l’exercer.
La France accède maintenant à la présidence européenne pour six mois, Macron a donc l’occasion de faire un bilan essentiel en ce contexte de danger universel pour les valeurs démocratiques, notamment de l’état exacerbé des opinions qui en sont revenues au point d’être tentées de détruire leur moyen d’expression qu’est l’élection et, excitées par des leaders démagogues irresponsables, en sont au point de détruire les temples que sont les parlements.
Pécresse ne peut évidemment pas le contredire sur ce sujet, au risque de cautionner cette geste délétère qui ne pourra qu’affaiblir notre pays déjà si mal en point, surtout qu’elle et lui sont d’accord sur à peu près tout, et qu’elle aurait pu, comme Édouard Philippe, gouverner avec lui.
Il est donc l’heure pour la démocratie d’accéder à l’âge adulte de sa majorité, et d’enlever à Mélenchon sa proposition de réforme institutionnelle qu’il ne saurait qu’imposer autoritairement car son idéologie ne lui permet rien d’autre, pour proposer de commencer, déjà au niveau microlocal, à construire les instruments d’une démocratie directe, et ceci au niveau européen, invitant les citoyens à se coltiner à autre chose que de toujours dénigrer leurs élites, et à aller au charbon des responsabilités. Puis, quand le peuple aura démontré au niveau communal sa capacité à savoir faire autre chose que tout refuser et admettre les exigences d’un consensus, agrandir le champ de sa décision pour, pourquoi ne pas rêver, aller jusqu’à la dimension du continent.
Cela aurait l’immense avantage de remettre nos élites à leur place, qui est de servir, comme l’opinion, qui pourrait alors avoir ainsi l’occasion, plutôt que de céder aux bas instincts relayés par les chaînes d’infos qui n’informent plus mais divertissent, de réfléchir, élevant ensemble un niveau qui permettrait d’entendre sans se scandaliser des banalités telles que notre système coûte un pognon de dingue pour un résultat minable, et d’ensemble enfin arriver à se réformer.
En ce contexte, Macresse ou Pécron n’ont finalement que l’importance qu’ils auraient s’ils savaient renoncer à un pouvoir qui les destine à l’échec, s’ils ne savent pas montrer l’exemple que l’Europe doit incarner si elle veut survivre face à des Chinois qui n’attendent que l’heure où notre fruit tombera pour le ramasser, satisfaisant tous les petits tyranneaux qui n’ont d’autre argument pour faire taire les démocrates que de les bâillonner totalitairement, de les diffamer fallacieusement, et exciter les peuples à recommencer ce qui depuis toujours mène aux échecs guerriers des os dans le nez de qui n’a pas su s’éduquer à maîtriser ses montures, dégageant que la démocratie ne s’établira que lorsque le plus petit comme le plus grand comprendront que leur responsabilité est égale en cette entreprise, et qu’il dépend de chacun de savoir accéder à cette maîtrise, que si l’Africain n’est pas vacciné, le Chinois, l’Américain comme l’Européen mourra de ce manque de solidarité, non seulement d’un virus mal maîtrisé, mais de la violence impliquée qui, si chaque individu sur cette terre n’a pas les moyens pourtant à notre disposition de savoir y renoncer, affirmera sa victoire et la fin de l’humanité.
Je découvre un peu par hasard, la période n’est pas propice aux informations politiques, que VP a constitué un staff de plusieurs personnes, six au total semble-t-il, pour porter sa parole au bon peuple !
Avec le sacro-sainte parité respectée.
Bon, à mon avis ça commence mal, pour mille et une raisons. En voici quelques-unes au hasard :
Sachant que les femmes sont plus bavardes que les hommes, l’idée d’une parité n’est pas une bonne idée. Dans les faits l’égalité des temps de parole ne sera pas respectée, ce qui détruira toute équité hommes-femmes.
Vous suivez ? (je blague… quoique !)
Ensuite, nous aurons droit à une chorale, qui sera amenée à chanter en canon. Rien de plus difficile que le canon en musique vocale, surtout si les chanteurs dévient un peu des paroles et du tempo, d’un sous-ensemble l’autre.
N’est pas Bach, qui veut et VP s’en apercevra assez vite.
Une Cheffe, une parole, un parti, etc. On ne lui a jamais appris ça à VP ?
On peut déléguer beaucoup de choses par intérêt, ou conviction, mais jamais, au grand jamais sa parole, qui est l’expression du chef par excellence, et qui transmet le feu sacré au peuple.
Hum, au moins Zemmour quand il dit, selon certains, des bêtises, il ne les fait pas dire par une chorale d’amateurs !
Vous suivez ? (Je blague toujours, mais de moins en moins !)
@ Ubu
J’aurais plutôt pensé Pernod et Ricard qui ont fini par fusionner pour devenir un grand groupe qui s’est éloigné de sa base en se séparant de Charles Pasqua, un de ses vendeurs.
Le seul problème est que Macron et Pécresse on nous en sert et ressert sans modération.
Pécresse, tel Hollande en 2012, aura une sale situation à gérer: le remboursement des prêts aux commerçants, indépendants et entreprises qui devaient rembourser entre 2021 et la Saint-Glinlin. Des prêts transformés en dons qui vont faire le bonheur des liquidateurs judiciaires.
On rajoute le chargement des voitures électriques, où ?, le stockage des roues neige, où ?, le parking de la voiture, où ?…
Bref cela va être costaud de gérer les privations différées de liberté et d’autonomie.
Le pass vaccinal, c’est un point de détail de la détérioration de la liberté des citoyens.
Peut-être que le pays est prêt à accueillir une incompétente, point d’orgue de l’égalité hommes/femmes. Elles ont aussi droit à ces postes.
Je souhaite une bonne année 2022 à nos sympathiques hôtes, Pascale et Philippe Bilger, en espérant que le blog « Justice au singulier » continue à nous offrir longtemps encore un espace de réflexion sur des sujets divers : littérature, sport, société, politique (peut-être un peu trop de politique, mais c’est pas grave).
Bonne et heureuse année également à tous ceux et celles qui participent, chacun(e) avec leur style et leurs convictions, à faire vivre ce blog.
La diversité des intervenants sur le plan culturel, social, politique, permet des échanges, certes parfois enflammés, mais toujours enrichissants et parfois même cordiaux.
En route donc pour la nouvelle année 2022 qui s’annonce très chaude et pas seulement à cause du réchauffement climatique.
@ Achille 30/12 10:48
« …attendez-vous à une petite gonflette des impôts et taxes diverses. »
Mais la France, Achille, peut-elle continuer à gérer ses comptes publics avec laxisme, laisser filer sa dette, faire fi de ses déficits et espérer que les agents économiques qui la composent n’aient pas, un jour ou l’autre, à subir les conséquences de cette politique ?
Quel futur locataire de l’Elysée, homme ou femme, de quelque tendance politique qu’il ou elle soit, peut échapper à cette réalité et faire croire aux électeurs qu’il pourrait en aller autrement ?
Et même si EM est réélu, les chiffres s’imposeront alors impitoyablement à lui et il ne disposera pas d’armes plus magiques que celles de ses adversaires pour les ramener au niveau du raisonnablement supportable.
@ Michel Deluré | 31 décembre 2021 à 11:28
« Mais la France, Achille, peut-elle continuer à gérer ses comptes publics avec laxisme, laisser filer sa dette, faire fi de ses déficits et espérer que les agents économiques qui la composent n’aient pas, un jour ou l’autre, à subir les conséquences de cette politique ? »
Il n’est pas question de laisser courir inconsidérément la dette publique, mais dans la situation créée par la pandémie, il n’y avait guère d’autre solution que le « quoi qu’il en coûte » pour éviter aux entreprises de faire faillite les unes après les autres, avec pour conséquence la crise sanitaire suivie par une crise économique et sociale. Bref le pays aurait été au bord de l’anarchie (ce qui a failli être le cas).
Je pense que là, Emmanuel Macron et Bruno Le Maire ont parfaitement réagi. Il convient maintenant de réduire progressivement la dette grâce à la relance économique qui s’amorce. Cela prendra certes quelques années mais d’ici 4 ou 5 ans la dette aura retrouvé son cours d’avant la pandémie.
Je ne sais pas comment aurait agi Valérie Pécresse, mais je pense qu’en bonne économiste elle aurait trouvé une solution similaire.
Quant à MLP, qu’elle commence déjà à payer les dettes que son parti doit à ses créanciers avant de vouloir gérer le pays.
Quant à Éric Zemmour n’en parlons même pas. La gestion d’entreprise et l’économie n’ont jamais été ses matières favorites. On ne dirige pas un pays avec des citations historiques.
@ Achille | 31 décembre 2021 à 06:43
« Nous sommes aujourd’hui à 100 jours du premier tour. »
Ah, chouette alors !
Les 100 jours d’autrefois jours finirent mal pour Napoléon, j’espère que les nouveaux Cent-Jours du nouveau monde de Macron finiront aussi mal pour lui.
Le plus sérieusement du monde je commence à douter de sa réélection.
Aucun argument objectif, simplement une impression, une intuition, pire, le sentiment qu’il traîne l’échec avec lui.
Il a consommé sa chance avec son élection et depuis, il ne lui reste que des croûtons rassis.
Si j’étais bookmaker londonien, je lancerais des paris sur son échec auprès des naïfs macroniens, certain de gagner le pactole !
@ Achille
Sauf que les dettes contractées n’ont pas été remboursées et pour certaines occasionneront de gros défauts de paiement.
À moins que des centres d’appels et des spécialistes en recouvrement harcèlent 24h sur 24 les débiteurs qui pour certains auront cru à un cadeau.
Quant à Pécresse et LR, qu’auraient-ils fait ? rien.
Je ne suis même pas sûr qu’ils ont compris la situation. Jacob disant que c’était à l’exécutif de savoir et que LR n’était pas là pour souffler les idées. Ce qui est facile quand on n’en a pas.
À noter la très bonne tenue de la Bourse grâce à Macron. Un prélèvement sur la création de richesse boursière (taxation des plus-values avec taux Covid) pourrait être une piste.
Non-fan de Macron, je dirais quand même « qu’est-ce qu’il y avait de mieux à faire ? ». J’ai encore moins la réponse que LR, mais la vacuité des remèdes de ces derniers est peu encourageante pour la suite.
Je n’entends que des critiques envers Emmanuel Macron autour de moi, mais je pense qu’au second tour, les Français se dégonfleront encore et qu’il sera réélu avec 23 % d’inconditionnels macroniens. En attendant, le virus est une excellente diversion et la cause des services de santé à bout de souffle, loin d’être due aux 2 % de malades de la Covid.
Comment ensuite diriger son pays sans remous ?
Mais le Français est ainsi fait, il râle, et finalement prend peur. Cinq ans de plus avec ce Président et les lubies modernistes suivies par ce provocateur arrogant, et on pourra dire qu’on changera définitivement de monde. Mais après tout, c’est peut-être ce que les Français souhaitent : se débarrasser des traditions surtout si elles sont chrétiennes.
Et puisqu’on nous dit que la multiculturalité est enrichissante (sans véritable fondement), il n’y a aucune raison de la freiner.
Quatre mois encore à être asphyxiés par une campagne où les coups bas vont pleuvoir pour se débarrasser des gêneurs, surtout s’ils sont supposés fascistes.
En attendant, la campagne déclarée, le Président devenu candidat officiellement (mais on n’en doute pas), je souhaite à Pascale et Philippe Bilger une excellente année 2022 sur tous les plans, en particulier une excellente santé avec toujours le blog au top.
Tous mes voeux pour 2022 également à tous les intervenants de ce blog.
À l’année prochaine !
@ stephane | 31 décembre 2021 à 14:37
À situation exceptionnelle, aménagements exceptionnels. Le crédit à 0 %, une durée de remboursement prolongée et tout rentre dans l’ordre. Il faut un peu plus de temps que prévu, c’est tout.
Et puis l’État français n’a-t-il pas déjà effacé la dette d’Etats africains qu’ils étaient incapables de rembourser. Pourquoi ne le ferait-il pas pour des entreprises françaises ? C’est déjà un peu le cas avec la SNCF que l’État fait survivre à gros coups de milliards.
——————————————————-
@ Tipaza | 31 décembre 2021 à 14:36
« Si j’étais bookmaker londonien, je lancerais des paris sur son échec auprès des naïfs macroniens, certain de gagner le pactole ! »
Rendez-vous au 24 avril à 20H. Nous saurons si vous êtes vraiment un bon bookmaker. Mais personnellement j’ai un gros doute. 🙂
@ tous
Que 2022 vous soit protectrice, prospère et joyeuse !
SPÉCIALE DERNIÈRE 3
1962 Les Accords Déviants.
Le petit juif était né. Le petit président n’était encore qu’une lueur improbable au tréfonds des prunelles de la famille Trogneux.
@ Achille 31/12 14:08
« Cela prendra quelques années mais d’ici 4 à 5 ans la dette aura retrouvé son cours d’avant la pandémie. »
Qu’il serait idéal que votre prévision se réalise ! Comment ne pas y croire tant cela paraît simple, évident.
Mais n’oubliez pas Achille que le taux de croissance actuel de notre économie est un taux de rattrapage après le plongeon consécutif à la crise sanitaire, donc exceptionnel, phénomène que connaissent tous les pays, et que dans un contexte normal, le taux de croissance de notre économie se situe plutôt aux alentours de 2 %. La compétitivité de nos produits n’est par ailleurs pas notre point fort, susceptible à lui seul de doper notre taux de croissance.
Vous semblez en outre faire abstraction d’une possible, pour ne pas dire probable, évolution des taux d’intérêt dans un contexte à nouveau inflationniste et qui peut considérablement impacter la charge de remboursement de la dette pour un pays aussi endetté que le nôtre, ce qui constitue un lourd handicap.
Alors bien sûr je ne sais pas ce qu’aurait fait VP ou tout autre candidat à la place de EM mais je ne sais pas non plus, pour l’instant, ce que compte faire le Président en exercice et peut-être futur candidat pour résoudre ce problème.
@ Achille
C’est bien cela. Mais les montants sont importants et les taux négatifs de la BCE ont conduit à du dumping. Il fallait placer des crédits.
Mais il faudra bien intégrer ces défaillances de paiement et l’endettement résultant auprès du garant, l’Etat.
Quoi qu’il en soit, cette solution qui avait au moins le mérité d’exister alors que personne dans l’opposition LR n’avait de proposition, a permis d’éviter pas mal de drames humains et a aussi protégé pas mal de bailleurs de locaux professionnels en ville.
Je ne pense pas qu’un autre gouvernement aurait fait mieux. Ce poujadisme à défendre les petits commerçants fut une bonne chose pour ces gens méritants. Mais il va falloir cracher les remboursements.
À noter également la situation saine laissée par Hollande et Valls (que je n’apprécie pas mais qui a fait le job plutôt honorablement) a permis des marges de manoeuvre, et que si Sarkozy n’avait pas fait la TVA réduite sur la restauration qui a conduit à tout sauf une baisse des menus, il y aurait eu davantage d’effets de levier. Encore une conséquence de l’incompétence d’un prédécesseur.
Bon réveillon à tous.
Pour paraphraser le discours de Churchill du 3 mai 1945, la situation politique française reste sensiblement meilleure qu’il y a 80 ans à la même date…
Le débat sur les libertés soi-disant bafouées par le pass vaccinal accaparent les grands esprits… qui en oublient une menace bien plus grave : l’obligation pour les candidats à la présidentielle d’obtenir 500 signatures d’élus pour être couchés sur la liste établie par le Conseil constitutionnel.
Ce qui, au départ, n’était qu’un obstacle opposé aux candidatures farfelues – ce qui n’a pas empêché l’indigne Coluche de tenter un tour de piste – devient, en 2022, un vrai danger pour la démocratie. Que Zemmour, Le Pen et Mélenchon, trois candidats majeurs, obtiennent ou non leurs signatures, est un élément-clé qui déterminera la physionomie de la campagne et le résultat du scrutin. Pour trois raisons :
– Les électeurs tentés par l’un de ces trois-là sont aujourd’hui dans l’expectative et se sentiront humiliés si leur poulain n’est pas qualifié. Des sous-citoyens à qui d’autres – les élus détenteurs de la fameuse signature – refusent d’exercer leur libre arbitre… Ils ne l’oublieront pas… et leur défiance envers les instances politiques, y compris locales, s’en trouvera renforcée.
– L’absence au premier tour de l’un, de l’autre ou des trois fausserait totalement le résultat du scrutin, y compris du second tour, qui ne serait plus le reflet à l’instant T de l’opinion politique des Français. Et ceci d’autant plus que les électeurs qui auraient soutenu ces candidats « extrêmes » sont bien plus fermes dans leurs convictions que les sympathisants des candidats moins clivants.
– Parce que l’élection volée de 2017 a entraîné l’effondrement des partis de gouvernement, ceux-ci, cette fois, pour se refaire, doivent tout autant, voire plus, compter sur leur stratégie électorale que sur leur programme. A gauche, que les élus socialistes modérés, encore très nombreux, refusent leur soutien à Mélenchon… et les candidats écolo et socio-démocrates amélioreront mécaniquement leur score. A droite, offrir quelques centaines de signatures d’élus LR à Zemmour et Le Pen pour leur permettre d’être retenus l’un et l’autre… et VP file tranquillement vers le second tour… et peut-être l’Elysée.
Qu’après avoir reçu ces cadeaux, ils s’unissent… Pas de problème : pouvant promettre leur soutien et attendre jusqu’à huit jours avant le premier tour pour le confirmer au Conseil constitutionnel, les élus LR pourront « oublier » de l’envoyer ou de modifier le nom de celui qu’il devait épauler…
C’est le « Président normal » – pas tant que cela – qui, manœuvrant sans répit contre le RN, est l’artisan de cette bombe, fabriquée en 2016 : la publication intégrale des noms des élus ayant accordé leurs signatures à tel ou tel candidat. Ce qui peut conduire ceux-ci à subir quelques désagréments… en provenance de leurs partenaires institutionnels et de leurs concitoyens, qui, pour eux, sont autant de futurs électeurs… Auparavant, ils avaient neuf chances sur dix de passer entre les gouttes : au total, 500 noms étaient tirés au sort et publiés par le Conseil constitutionnel.
Face à ce péril, le réflexe de beaucoup de « petits maires », sans engagement politique précis, est naturellement d’éconduire les demandeurs… sans se rendre compte que ce rôle qui leur est dévolu par la loi électorale – la « présentation » d’un candidat – est le premier maillon de la chaîne démocratique qui conduit au choix du Président. « Présentation » qui, dans l’esprit de la quasi-totalité des citoyens, équivaut à un soutien. Rares sont les maires qui, comprenant l’enjeu, sans même par la suite voter pour elle, osent signer pour une personnalité sulfureuse aux yeux d’une majorité de leurs électeurs…
Pour le scrutin qui vient, les jeux sont faits. Rien ne peut être modifié. Mais il serait de bonne administration d’envisager, pour 2027, une réforme radicale de ce système, dont on a aujourd’hui la preuve qu’il peut être détourné gravement de sa finalité. Une pétition populaire signée par plusieurs centaines de milliers d’électeurs devrait pouvoir faire l’affaire ou compléter l’actuel procédure, revenue à sa première version.
Un autre danger qui guette notre démocratie, pas nouveau celui-là, mais tout aussi inquiétant et source potentielle de troubles, est, lui, totalement passé sous silence, du moins pour l’instant : la disparité – le fossé – entre la puissance en termes d’électeurs des différents courants politiques et leur représentation à l’Assemblée nationale.
En juin prochain, hormis si la droite « extrême » l’emportait en avril, ce qui pour l’instant relève de l’utopie, au mieux quelques dizaines de députés issus de ses rangs siégeront au Palais Bourbon et représenteront le petit tiers des Français qui, à la présidentielle, auront voté pour son, sa ou ses candidats. Bien que mal en point ici et là, le cordon sanitaire qui sépare les droites depuis quarante ans, sera maintenu… et des accords seront signés, strictement tactiques, sans aucun rapprochement de leurs convictions, entre les partis dits « de gouvernement », voire avec la gauche radicale…
Celle-ci, en revanche, a de fortes chances d’être surreprésentée à l’Assemblée par rapport à son maigre butin d’avril, grâce aux combines ancestrales qui, à chaque scrutin, unissent les gauches « irréconciliables »…
Bref, il est grand temps que la proportionnelle ne soit plus le serpent de mer que l’on aperçoit de temps à autre, au gré des programmes électoraux. Un système à l’allemande serait le bienvenu qui associe le vote par circonscription et le scrutin de liste. Il permettrait de conserver une réelle implantation des députés sur le terrain, mais aussi de permettre la présence à l’Assemblée de députés représentant de petits partis ou ceux qui, plus importants, sont considérés par les autres comme des pestiférés avec lesquels aucune alliance n’est envisageable.
Accessoirement – mais ce n’est pas négligeable -, le scrutin de liste permettrait aussi de conserver au sein du Palais Bourbon des députés en difficulté dans leur circonscription, mais qui, au fil des ans, sont devenus experts de tel ou tel dossier pointu, la défense, l’hôpital ou les télécommunications par exemple. S’ils sont battus, leur savoir disparaît, le pouvoir législatif affaiblit son contrôle de l’exécutif, perd de son autonomie et doit faire confiance aux énarques « sachant-tout » des administrations centrales…
Bien que, depuis toujours, les partis gaullistes, puis néo-gaullistes, se sont opposés farouchement au scrutin proportionnel, Valérie Pécresse serait bien inspirée de revoir cette vieille copie. D’abord parce que le MoDem remettant le couvert plus que probablement, Macron devra se fendre d’un accord. A minima certes, mais d’un accord qu’il devra cette fois tenir… s’il est réélu. Ensuite parce que l’UDI, alliée de LR, pourrait en faire une condition non négociable de son soutien. Lagarde et ses amis sont très sollicités…
Enfin, par simple calcul électoral, parce que, si la candidate LR se hisse au second tour, la promesse d’une dose de proportionnelle pourrait bien décider quelques électeurs de Zemmour et de Le Pen à aller (bien) voter le 24 avril… Tout se jouera à un ou deux points de plus ou de moins… Aucune voix possible n’est donc à négliger… et cette concession ne saurait annoncer la fin de la quarantaine.
Quant à notre démocratie, elle ne s’en porterait que mieux… Chacun sait qu’il vaut mieux entendre les extrêmes brailler dans l’hémicycle que hurler autour de l’Assemblée…
À toutes les racailles de Ceufran, je vous lance un appel !
Pour cette nuit de réveillon de la Saint-Sylvestre, pourriez vous nous offrir comme tous les ans ces beaux spectacles pyrotechniques dont vous êtes si friands et les meilleurs experts de la planète ?
Allez-y, lâchez-vous, battez vos records des années précédentes, Zemmour qui patinait dans la semoule depuis un moment va nous refaire une super remontada dans les sondages et parrainages qui va mettre en rage tous ses ennemis islamogauchistes.
On compte sur vous !
Pour vous remercier, on vous fournira des postes de black blocs et antifas afin de perpétuer vos oeuvres si utiles les veilles d’élections.
@ Achille 16h36
« Et puis l’État français n’a-t-il pas déjà effacé la dette d’Etats africains qu’ils étaient incapables de rembourser. Pourquoi ne le ferait-il pas pour des entreprises françaises ? C’est déjà un peu le cas avec la SNCF que l’État fait survivre à gros coups de milliards. »
Vous terminez l’année en fanfare !
Comme disait Hollande, ce grand économiste: « ça ne coûte rien, c’est l’Etat qui paye ! »
Bref la dette de la SNCF, c’était 38 milliards € en 2020 après reprise de 25 milliards € par l’Etat… c’est à dire nous !!
L’argent magique c’est fantastique…
———————————————
@ Michelle D-LEROY 14h57
« Quatre mois encore à être asphyxiés par une campagne où les coups bas vont pleuvoir pour se débarrasser des gêneurs, surtout s’ils sont supposés fascistes. »
Qui sème la colère, la violence, y compris celle qui s’exerce contre des élus, sinon des élus eux-mêmes ou les médias qui ont tous, à l’exception de CNews, adopté la ligne du parti unique: sus à l’impétueux Z qui a soulevé les tapis où marinaient les poussières de 40 ans de laisser-aller ?
Malheur à celui par lequel le scandale arrive !
« Cinq ans de plus avec ce Président et les lubies modernistes suivies par ce provocateur arrogant, et on pourra dire qu’on changera définitivement de monde. »
Le paradoxe est en effet celui-là: donner cinq ans de plus à EM et la page d’une France que d’aucuns ont aimée sera définitivement tournée… contrairement à ceux qui se rassurent en appelant à voter pour le destructeur disruptif.
Qu’attendre d’un président qui préfère le drapeau européen, celui de la bureaucratie et d’une démocratie factice, à l’emblème national ?
@ Achille 30 décembre 2021 à 10:48
Réponse au premier paragraphe : le programme de VP est en gestation. Vous ne le connaissez pas. Vous supputez, ce qui, dans votre cas, revient à calomnier.
Réponse au deuxième paragraphe… Non, pas de réponse, vous racontez vraiment n’importe quoi.
Dans l’ensemble, depuis quelque temps, vous ne rendez pas service à Jupiter. J’espère qu’il n’en sait rien. Vous risquez la lettre de cachet !
@ Achille | 31 décembre 2021 à 16:36.
« Le crédit à 0 %, une durée de remboursement prolongée et tout rentre dans l’ordre. Il faut un peu plus de temps que prévu, c’est tout. »
Non ce n’est pas tout. Dans la vraie vie, le temps du remboursement et que les comptes soient apurés, l’emprunt vous est interdit.
Et en général les gens habitués à vivre au-dessus de leurs moyens ont des larmes de sang. N’oubliez pas que nous ne sommes plus maîtres de notre politique monétaire.
J’ai aussi été clerc d’huissier stagiaire. Oui Bob je n’ai pas que gardé des chèvres 🙂
Bonne et heureuse année à tous !
EN ATTENDANT MINUIT…
2021 fut une bien belle année… pour les hellénistes. Comme il se doit, l’Alpha l’inaugura. Puis vinrent le Beta, qui va comme un gant aux antivax, et le Gamma, vite oublié, faute de bars…Enfin, Noël nous apporta Omicron, le plus petit, qui sait s’infiltrer partout… À quand l’Oméga, qui ferme la marche ?… Nous quittons le Delta… Ce ne fut pas Epsilon…Lambda est passé inaperçu et Iota ne s’est pas distingué… Le Pi viendra, que nous surnommerons « 3-14-16 »… Puis nous attendrons le Psi, dont nous avons bien besoin… avant d’être Téta..nisés… non plus par le virus, mais par l’incroyable sarabande des ordres, contre-ordres, précisions, mises au point, conseils, menaces et autres gesticulations des sachants… nous faire tourner en bourrique.
Et voilà le chiffre magique, le 22 ! Les flics sont là, qui contrôlent les passes – sanitaires, bien sûr… qu’aviez-vous imaginé ? -, offrent des amandes – orthographe à vérifier – et s’enquièrent auprès des braves gens qu’ils saluent s’ils ont bien reçu leurs doses. Ils vont même jusqu’à indiquer l’endroit où ils peuvent les dealer…
Certains, néanmoins, m’a-t-on dit, auraient préféré passer directement au 33… pour n’avoir qu’à tirer la langue sans se torturer les narines. Bref, air connu, les gens sont jamais contents… Attention, ne dites pas « réfractaires »… C’est connoté, réservé à Achille.
Néanmoins, malgré tous ces tracas, que 2022 apporte à nos hôtes et à tous ceux qui fréquentent leur blog les bienfaits attendus, même si, en avril, ce souhait ne pourra s’accomplir que pour certains d’entre eux…
À Pascale et Philippe, nous ne dirons jamais assez combien, tous, nous apprécions ce restaurant bien tenu où tout esprit trouve sa nourriture. Chacun apporte ses plats, goûtent ceux des autres… On se dispute (souvent), on se chamaille (beaucoup), on se fâche (rarement) on se congratule (parfois), on se réconcilie (de temps en temps), après avoir dégusté à l’unisson le délicieux hors d’œuvre du maître de maison, qui, quels que soient les ingrédients du jour, les présente dans l’admirable écrin de notre belle langue et les assaisonne toujours avec mesure…
Joyeux réveillon donc !… Holà ! Holà ! Non… Non ! Pas d’effusions ! L’instant est à consommer sans modération… Mais masqués et distanciés. Qu’on se le dise !… Rompez !, ajoute Papy Castex.
@ Serge HIREL | 31 décembre 2021 à 19:04
Paragraphe 1 :Valérie Pécresse c’est le programme de François Fillon de 2017 qui avait déjà prévu de « serrer les boulons » en évacuant 500 000 fonctionnaires (ben oui puisque l’État était en situation de quasi-faillite…).
Ce n’est pas de la calomnie, même pas de la supputation, mais du factuel. Mais nous ne tarderons pas à connaître bientôt son programme, enfin j’espère car pour l’instant sa principale préoccupation est de critiquer le président en exercice, ce qui est à la portée de n’importe quel député de LFI.
Paragraphe 2 : vous n’apportez pas de réponse, sans doute, et même sûrement, parce que vous ne savez pas quoi dire. Avoir six porte-parole pour parler à sa place, c’est du jamais vu dans une élection présidentielle. Les électeurs préfèrent écouter le programme par le candidat lui-même plutôt que par ses porte-valises !
Un article de Bruno Berthez, que j’aime beaucoup parce qu’il essaie de comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là, et ceci avant de surtout ne pas voter Macron.
https://brunobertez.com/2021/08/09/plus-quun-editorial-psychose-et-nevrose/
J’en extrais quelques phrases:
« Les référents, le Vrai, le Beau, le Juste, tout cela ce sont des valeurs sociales comme le Travail, mais eux veulent que les référents disparaissent ou basculent, les référents pour eux ce sont les désirs, surtout leurs désirs d’ailleurs !
Quelle est l’idée de base de ces gens ? C’est vous faire marcher sur la tête, tout inverser, voilà le fond.
ll faut que vous ne croyiez même plus en vous et ils ont presque réussi !
Ils vous désadaptent au monde afin de s’interposer, de vous rendre dépendants, serfs, peureux, tremblants, sans dignité. »
—
Le Professeur Mégarbane a dit que nous avions deux ennemis, le Delta et l’Omicron, pour justifier le Conseil de défense, et que nous avions acheté les armes (les vaccins) aux Américains pour nous défendre.
Le Pr. Mégarbane a dit aussi que si nous n’avions pas eu le vaccin, l’humanité n’existerait plus, donc que nous aurions été décimés comme les dinosaures.
Donc en attendant l’extinction de l’espèce humaine:
Bonne et heureuse année à tous.
Une phrase des vœux du président, « et notre Europe est bien le seul chemin par lequel la France sera plus forte face aux fracas du monde et des grandes puissances », tient de la pure incantation.
On le voit bien à propos de l’Ukraine : ni Poutine ni Biden, ni les USA ni la Russie, n’accorde la moindre importance à l’Europe. Étant à la remorque des USA, elle ne compte pas.
La France pourrait parler de sa propre voix et compter sur la scène du monde, pas l’Europe. L’Europe n’a pas de voix. Puisque sa voix, si elle en avait une, serait un condensé de la voix de ses 27 membres, qui devraient pour cela être d’accord entre eux, or ils ne le sont pas.
Et le drapeau européen flotte sous l’Arc de Triomphe, au-dessus de la tombe du soldat inconnu, pour bien nous faire comprendre que « seule l’Europe etc. » : propagande idéologique ou publicité commerciale ? En tout cas provocation éhontée.
Bonne et heureuse année à ce blog, à nos hôtes et aux commentateurs !
@ Achille 16h36
« Et puis l’État français n’a-t-il pas déjà effacé la dette d’Etats africains qu’ils étaient incapables de rembourser. Pourquoi ne le ferait-il pas pour des entreprises françaises ? C’est déjà un peu le cas avec la SNCF que l’État fait survivre à gros coups de milliards. »
Ne rêvez pas, Achille, au père Noël.
Afrique: la dette africaine non remboursée et effacée par la France avec nos sous ponctionnés par le fisc. Savez-vous combien de chefs africains sont corrompus, avec des comptes bancaires offshore et paradis fiscaux et des domaines luxueux achetés en France et dans le monde sous des noms d’emprunt ?
La SNCF: tous les fonctionnaires ont des billets de train gratuits pendant leur activité et même quand ils sont à la retraite. De plus, pendant que ces fonctionnaires sont en grève, des milliards d’euros sont perdus pour la compagnie nationale laissant une dette abyssale que l’Etat français reprend à sa charge pour combler les pertes engendrées par la CGT (syndicat de gauche) débrayant des grèves à répétition et ce depuis des années, vous laissant sur le quai de la gare. Là encore ce sont nos sous qui bouchent les trous de la SNCF. Vous comprenez pourquoi nos impôts sont les plus élevés d’Europe ?!
La dette de la France, c’est vous, les enfants et les petits-enfants qui vont devoir la rembourser. Enfin ceux qui auront la chance d’avoir un travail et un salaire correct. Et ce n’est pas la BCE ni Bruxelles qui effaceront notre dette ni celle des pays de l’UE.
Bonne année à tous.
Si Valérie Pécresse gagne en mai, elle aura plus de pouvoir qu’aucune femme en France depuis l’éviction d’Anne d’Autriche, il y a 360 ans. On concédait à cette dernière bien peu d’intelligence politique…
« La Reine avait plus que personne que j’aie jamais vue cette sorte d’esprit qui lui était nécessaire pour ne pas paraître sotte à ceux qui ne la connaissaient pas. Elle avait plus d’aigreur que de hauteur, plus de hauteur que de grandeur, plus de dureté que de fierté, plus de mémoire des injures que des bienfaits, plus d’intention de piété que de piété, plus d’opiniâtreté que de fermeté, et plus d’incapacité que tout ce que dessus. »
Valérie Pécresse lui sera peut-être supérieure. Mais ses Premiers ministres potentiels, énarques ou non, sont bien loin de valoir un Mazarin…
Si Valérie Pécresse est élue au deuxième tour, elle aura fortement besoin d’être soutenue et aidée par Eric Ciotti, par son directeur de campagne et tout le parti LR sans se tirer dans les pattes. Les électeurs français seront très vigilants et exigeants sur les thèmes tels que l’immigration clandestine, le droit du sol automatique, la sécurité, l’emploi et les salaires.
LR a une grande chance de battre E. Macron, à eux de saisir l’occasion pour se faire accepter par la majorité des Français.
Décidément l’année 2022 démarre sur les chapeaux de roue.
Valérie Pécresse nous fait sa petite crise d’indignation parce que le drapeau européen a été dressé sous l’Arc de Triomphe.
Pour info, le drapeau français n’est dressé sous l’Arc de Triomphe que pour les « grandes occasions ». Le drapeau européen marque, de façon très temporaire, le début de la présidence française de l’UE, rien de plus. Pas vraiment de quoi créer la polémique.
Les adhérents de LR ont choisi Valérie Pécresse avec l’idée qu’elle pouvait incarner un espace entre Emmanuel Macron et MLP.
Certainement pour qu’elle devienne bêtement une opposante systématique du premier en plagiant outrageusement les idées de la seconde et nous faire du Zemmour au petit pied. Consternant !
Meilleurs voeux à Pascale et Philippe Bilger : santé pour affronter des temps qui ne seront pas faciles, et maintenir la qualité du blog au top du top.
Meilleurs voeux à tous les intervenants du blog, avec une pensée particulière de compassion pour les macroniens, qui devront faire preuve de résilience au soir du 24 avril.
L’année commence par un geste ostentatoire de mépris pour ceux qui sont morts pour la France et le drapeau tricolore, de la part de celui qui devrait être le gardien de la mémoire.
Les jours passent, et le provocateur ne peut pas s’empêcher de provoquer, c’est dans sa nature.
Dès le printemps, les fleurs de l’espérance s’ouvriront, courage.
À nos hôtes et à vous toutes et tous qui intervenez sur ce blog, meilleurs voeux pour 2022. Que les tensions entre commentateurs restent parfaitement maîtrisées en cette année électorale, la liberté d’expression si chère à notre hôte n’excluant nullement la courtoisie ! Et que le virus, sous quelque variant que ce soit, cesse enfin de nous pourrir la vie.
Je me permets simplement d’adresser mes vœux les plus chaleureux à madame et monsieur Bilger, accompagnés de mes remerciements pour les billets de notre hôte qui obligent les commentateurs et commentatrices à la réflexion et à une expression d’excellente facture, ne serait-ce que par obligation due à la qualité inimitable du style de notre hôte.
Bonne année également à tous les commentateurs qui restent fidèles à ce blog sans quasiment d’équivalent dans le paysage de la « blogosphère française ».
MARCHEURS
Cherchant un autre mot que celui-là dans le « Dictionnaire du français non conventionnel » de Jacques Cellard et Alain Rey, Hachette, 1980, p. 506, je tombe par hasard sur ceci :
MARCHEUR, n.m. Cambrioleur professionnel.
@ Denis Monod-Broca | 01 janvier 2022 à 00:18
« Une phrase des vœux du président, « et notre Europe est bien le seul chemin par lequel la France sera plus forte face aux fracas du monde et des grandes puissances », tient de la pure incantation. »
Bien sûr provocation éhontée !
Nous sommes toujours dans le schéma du gosse n’ayant eu aucune autorité paternelle pour le recadrer. Il est toujours dans la recherche par une provocation continuelle de cette autorité défaillante.
Peut-être un jour, à force de tirer sur la moustache du grand-père qui a du galon, va-t-il se prendre deux gifles en retour.
Peut-être l’erreur de trop.
Comme Denis Monod-Broca, je suis indigné que le drapeau européen ait chassé le drapeau tricolore au-dessus du tombeau du soldat inconnu. Un symbole puissant : l’allégeance à l’Allemagne prime sur la mémoire.
Je fais le souhait que vienne enfin le temps de la méfiance à l’égard de ce voisin pour : son apathie stratégique vis-à-vis des problèmes de la mondialisation, son vieillissement accéléré malgré sa turquisation, ses absurdités énergétiques qui le conduiront à la crise.
On ne fonde pas un couple sur un partenaire qui ne s’est jamais remis de sa faillite morale de la première moitié du XXe siècle.
Et puis tous mes vœux à celui qui nous accueille avec bonheur sur son blog, aux contributeurs que je choisis de lire, à tous les indépendants d’esprit.
Étendard provocateur, chiffon rouge, je suis tombé dans le piège…
Le drapeau européen sous l’Arc de Triomphe est une provocation. Être scandalisé, réagir à la provocation, donne raison au provocateur. À entendre les réactions indignées des uns et des autres, son coup a réussi. Il doit se frotter les mains et bien rigoler…
Du côté du Régime, ça commence très fort, histoire de montrer aux Français qu’ils n’ont rien à en attendre de bon en 2022.
Par exemple, le fait que madame Buzyn et monsieur Delfraissy aient fait partie de la dernière fournée de la Légion d’honneur, en honorant ainsi de façon symbolique à travers eux ceux qui ont imposé chez nous un vrai-faux vaccin qui au vu des résultats actuels favorise l’expansion de la contagion au lieu de la faire régresser – ce n’est qu’une constatation que tout être de bonne foi peut faire – est une insulte faite au bon sens des Français.
Et ne parlons pas de l’ostension provocante au-dessus de la tombe du soldat inconnu d’un gigantesque drapeau symbolisant l’emprise de la dictature du monstre froid tapi à Bruxelles.
Au fait, la seule fois dans l’histoire où les trois couleurs ont été remplacées par un autre symbole remonte à 1940…
On lit céans « pour info » que « le drapeau français n’est dressé sous l’Arc de Triomphe que pour les « grandes occasions ». Le drapeau européen marque, de façon très temporaire, le début de la présidence française de l’UE, rien de plus. Pas vraiment de quoi créer la polémique. » (Achille)
« Pour info », selon le Journal officiel de la République française, 01/03/2011 : « Le drapeau tricolore français est le seul emblème national […]. Le pavoisement des édifices publics aux couleurs de l’Europe est néanmoins possible […]. Le drapeau européen ne peut toutefois être hissé qu’en y associant les couleurs françaises et sous réserve qu’il soit placé à droite du drapeau français et donc vu à gauche de ce dernier en regardant l’édifice public. »
Ces règles ne sont pas tombées du ciel, n’ont pas été formulées sans raison. Lorsqu’on décide de les ignorer, on envoie nécessairement un message. Soit celui de l’ignorance des règles précédentes, soit du désaccord avec l’idée que le drapeau de l’Europe ne puisse pas remplacer celui de la France.
La question du rapport de la France à l’Europe n’est pas une polémique sans intérêt, même pour ceux qui s’inscrivent dans la voix de l’Europe supplantant les nations, lorsqu’ils sont honnêtes. Mais sinon, on peut effectivement taxer d’extrême droite à toute berzingue. C’est une insulte à l’intellect mais ça suffit pour gagner des élections.
On lit aussi « jamais les Français ne voteront en majorité pour l’extrême droite ». C’est ce qui est commode.
Plus personne n’est réellement capable de différencier les propos qualifiés aujourd’hui d’extrême droite de ceux d’éminents personnages historiques comme de Gaulle ou Jean Daniel. On se trouve avec une part considérable des Français qui osent quand même annoncer vouloir voter pour cette extrême droite si décriée. Mais il est encore et toujours permis de prétendre résoudre le problème par l’insulte. Le débat politique est au degré zéro.
Le fait est que lorsqu’Achille explicitement insulte les « adorateurs de Zemmour » avec son lien (« c’est dur d’être aimé par des cons »), on est en plein dedans. L’insulte permanente en guise d’argument.
Ce n’est pas le tout de souhaiter comme généralité moins d’insultes dans les commentaires. L’insulte est un mode d’action politique si courant qu’il ne peut cesser par des simples voeux de fin d’année.
https://www.legorafi.fr/2021/11/30/emmanuel-macron-je-suis-le-seul-candidat-credible-capable-de-sy-retrouver-dans-le-bordel-que-jai-laisse/
Finalement c’est legorafi qui a su trouver les mots pour résumer l’intervention de Monsieur Macron !
@ Achille
« Une durée de remboursement prolongée et tout rentre dans l’ordre. Il faut un peu plus de temps que prévu, c’est tout. » (Achille, le 31 décembre à 16:36)
« Cela prendra certes quelques années mais d’ici 4 ou 5 ans la dette aura retrouvé son cours d’avant la pandémie. » (Achille, le 31 décembre à 14 :08)
Quiconque verrait une contradiction entre ces deux prophéties serait, comme dit Véran, « débile »…
Mais il y a mieux !
« Valérie Pécresse c’est le programme de François Fillon de 2017 » (Achille, 31 décembre à 21 :22, première ligne)
« Mais nous ne tarderons pas à connaître bientôt son programme » (Achille, 31 décembre à 21 :22, quatrième ligne)
Ouais… Il faut se relire…
Caroff pense que vous avez terminé l’année en fanfare. Moi, il me semble que c’est en capilotade… Votre caisse de munitions a pris l’eau et toutes vos cartouches font pschitt.
Quant à votre idée d’effacer la dette du « quoi qu’il en coûte », comme cela, argumentez-vous, se pratique en faveur des pays africains les plus pauvres, elle conduit logiquement à la conclusion que la France, aujourd’hui, est à leur niveau, même aux yeux des encenseurs de Jupiter.
Ah ! J’oubliais : les six porte-parole… Mieux vaut en avoir six – ce qui, de plus, n’est pas nouveau – que deux comme Sibeth et Grivaux… « Porte-valises », dites-vous par mépris ? Que je sache, porter les bagages d’une dame est signe de bonne éducation… Pour coller aux basques de Zemmour, la Macronie serait-elle devenue misogyne ?
Allez, Achille, il vous reste trois mois pour ajuster vos tirs…
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« …le début de la présidence française de l’UE » (Achille 01 janvier 2022 à 08:05)
Du bleu et douze étoiles partout, de la Tour Eiffel à l’Arc de Triomphe, en passant par les pelouses de l’Elysée… Macron conquistador ! Président de l’Europe !
Il va falloir se calmer… Depuis quelques heures, il est président certes, mais de l’une des multiples institutions de Bruxelles, le Conseil de l’Union européenne, qui, non seulement, partage la quasi-totalité de ses pouvoirs avec le Parlement européen, mais est dominé de la tête et des épaules par le Conseil européen. Celui-ci réunit les chefs d’Etat et de gouvernement – donc les décideurs – et, depuis le Traité de Lisbonne, s’est doté d’un Président, aujourd’hui Charles Michel. Macron n’y est et n’y reste qu’un parmi les 27…
Le Conseil de l’Union européenne, lui, « représente les Etats membres de l’Union européenne. Il est composé des ministres nationaux responsables d’un sujet particulier (ministres de l’économie, de la santé, de l’emploi…). Il examine, amende et vote la législation européenne, de pair avec le Parlement européen. Un accord doit être trouvé entre ces deux institutions pour qu’une mesure entre en vigueur. » (extrait du site du Parlement européen).
Bref, ce Conseil-là coordonne les travaux de divers conseils des ministres européens. La Défense et les Affaires étrangères lui échappent en grande partie…
Macron – encore hier soir – tente de faire croire aux Français qu’il détient le pouvoir européen. D’évidence, il n’en est rien. D’autant qu’aux Conseil et au Parlement européens, s’ajoute la Commission, qui a la mainmise sur l’ensemble des dossiers, et que le « couple franco-allemand », bien que sans existence formelle au sein de l’Union, est incontournable dans toute prise de décision. Encore faut-il qu’il soit uni…
Avez-vous remarqué que, ces tout derniers jours, l’Allemagne a confirmé urbi et orbi la fermeture de trois de ses centrales nucléaires le 31 décembre et rappelé avec insistance que les trois dernières le seront fin 2022 ? Quand l’Elysée, de son côté, la semaine précédente, annonçait faire de l’énergie nucléaire l’un des pôles majeurs de son « projet 2030 ». Berlin, poliment, mais sûrement, indique ainsi qu’en Europe, rien n’est envisageable sans son accord…
Enfin, il est à craindre qu’un certain nombre de nos partenaires ne soient quelque peu irrités par ce qui ressemble, de la part de Macron, à une instrumentalisation de l’Europe dans le cadre de sa campagne présidentielle, et que, de ce fait, ils traînent les pieds ces six prochains mois. Proposition a été faite à la France de retarder son tour de présidence du Conseil de l’Union européenne en raison de ce scrutin. L’Elysée a refusé… Et le voici doté d’un président qui, outre les lourds dossiers français, doit aussi gérer une campagne électorale et qui, à mi-mandat, pourrait bien être éjecté – lui et ses ministres – de ce fauteuil pour cause de défaite à Paris… Quel que soit son vainqueur, le passage de témoin n’aurait rien à voir avec celui, apaisé, que vient de vivre Berlin…
Bref, il est probable qu’hormis les palabres, rien ne progressera au sein de l’Union dans les six prochains mois et que la France aura ainsi perdu une occasion rare – elle ne revient que tous les treize ans – de promouvoir sa conception de l’Europe de demain. Il est vrai qu’aujourd’hui, les avis des Français sur celle-ci divergent fortement et que le choix du fédéralisme et d’une Europe « souveraine » de Macron pourrait bien, dès avril, être blackboulé… Ne vous en déplaise.
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@ Denis Monod-Broca | 01 janvier 2022 à 00:18
Poutine et Biden en chœur… rejoints par Erdogan et Xi-Jinping : « L’Europe, combien de divisions ? », sur le même ton méprisant que celui de Staline envers le Pape.
L’emblème européen dominant le Soldat inconnu est pire que le saccage de l’Arc de Triomphe par des Gilets jaunes. Eux avaient respecté le symbole le plus fort de notre Patrie. Hormis la croix gammée, jamais un tel affront à notre drapeau n’avait été osé.
Un seul souhait : que ce discours arrogant soit son chant du cygne. Honte à Macron ! Vive notre Europe, mais la seule possible, celle des Nations !
Profanation place de l’Etoile-Charles de Gaulle, le drapeau français remplacé par le torchon bleu !
J’ai longtemps pensé que, du pervers narcissique jusqu’au dernier des députés lobotomisés, la nomenklatura LREM se composait de bons à rien ; erreur de ma part, en réalité, ils ne sont pas bons à rien, ils sont mauvais en tout !
Histoire de calmer mes contradicteurs qui sont particulièrement remontés concernant cette affaire de drapeau, je conçois qu’il eut mieux valu laisser flotter le drapeau français aux côtés du drapeau européen. Mais l’indignation manifestée par cette décision me paraît démesurée.
Il faudrait un peu rappeler le contexte.
Le soldat inconnu est un soldat de la Première Guerre mondiale. Il faisait partie de ces jeunes gens qui étaient utilisés comme chair à canon par des généraux qui se fichaient complètement de la vie de leurs soldats. Seule pour eux la victoire était belle car elle contribuait à l’évolution de leur carrière et à la collection des médailles qu’ils arboraient dans les salons huppés.
Rappelons que ceux qui refusaient d’aller à l’assaut, alors que les bombes tombaient tout autour d’eux et que leurs camarades de combat étaient hachés menu à côté d’eux par les mitraillettes « d’en face », passaient en conseil de guerre et étaient fusillés dans l’heure qui suivait le jugement.
Leurs veuves et leurs enfants ne touchaient aucune indemnité et étaient honnis par la population.
Alors il est facile, plus d’un siècle après cette boucherie que fut la Grande Guerre (celle préférée par Georges Brassens), de jouer les patriotes indignés. Ceci après un réveillon où l’on s’est gavé de toasts au foie gras et de tranches de homard flambées au cognac, le tout arrosé de quelques coupes de champagne cuvée Prestige.
« Le dispositif est en place pour quelques jours, avec les illuminations, et le drapeau français sera évidemment réinstallé ensuite, sans le drapeau européen. C’est une polémique ridicule et le fait que (Valérie) Pécresse copie-colle avec quelques heures de retard le tweet de Marine Le Pen en dit long »
Clément Beaune
https://www.lepoint.fr/politique/polemiques-apres-le-retrait-du-drapeau-francais-sous-l-arc-de-triomphe-01-01-2022-2458795_20.php?M_BT=194508641590#xtor=EPR-6-%5BNewsletter-Mi-journee%5D-20220101-%5BArticle_2%5D
Et ceux qui dénigrent l’Europe se lamentent qu’elle soit divisée !
La réconciliation est prise de conscience de cette contradiction.
C’était déjà une préfiguration de la Grosseuropa…
https://histoire-image.org/fr/etudes/paris-outragee
@ Serge HIREL | 01 janvier 2022 à 14:22
« Ah ! J’oubliais : les six porte-parole… Mieux vaut en avoir six – ce qui, de plus, n’est pas nouveau – que deux comme Sibeth et Grivaux… « Porte-valises », dites-vous par mépris ? Que je sache, porter les bagages d’une dame est signe de bonne éducation… Pour coller aux basques de Zemmour, la Macronie serait-elle devenue misogyne ? »
Aucune misogynie de ma part, je vous rassure. Je constate simplement que la candidate LR dont l’aisance oratoire n’est manifestement pas la qualité première a décidé de compenser cette déficience par la quantité en choisissant six porte-parole dont on peut espérer qu’ils sauront mieux s’exprimer qu’elle ne l’a montré jusqu’à présent.
Je crains fort que dans ce challenge VP n’ait atteint son niveau de Peter.
C’est sans doute une bonne gestionnaire qui sait traiter les dossiers complexes, mais la fonction de président de la République exige d’autres qualités quand il s’agit de s’adresser aux Français.
Vous remarquerez que tous les présidents de la Ve République étaient d’excellents orateurs. Y compris et surtout le dernier !
@ Denis Monod-Broca | 01 janvier 2022 à 11:43
Non, ce n’est pas la provocation imbécile d’un garnement. C’est une menace non voilée du président français contre la France, contre sa souveraineté, contre son indépendance.
Ne pas réagir, dites-vous ? Non, il faut crier, tempêter, hurler. Il faut que chaque Français ait connaissance de cette injure à notre drapeau, qu’à l’étranger, on sache que Macron viole la loi française, ne respecte pas la nation qu’il est censé présider, que le peuple français est révolté par ce geste perpétré une seule fois avant lui, par Hitler, que les dirigeants du monde s’aperçoivent qu’il n’est pas des leurs. Lequel oserait bafouer l’emblème national, souiller le monument le plus représentatif de leur patrie ?
L’un de ses prédécesseurs, lui, Jacques Chirac, n’a pas hésité une seconde à quitter un stade quand La Marseillaise y a été sifflée… Macron applaudirait… N’a-t-il pas déjà accusé notre pays de crime contre l’humanité alors que ses interlocuteurs ne lui demandaient rien, en tout cas pas autant ? La France coloniale est aussi la France.
Le silence serait admettre. Se taire serait approuver. Qui ne dit mot consent. Détourner les yeux nous conduirait tôt ou tard à être de ceux-là…
https://www.youtube.com/watch?v=i0T81kGTzUg
@ Aliocha
Vive la réconciliation ! De Gaulle et Adenauer l’avait entamée, lucidement, courageusement, dans un climat de réprobation quasi général. Mais la construction européenne, contrairement à ce qui est généralement dit, a interrompu le processus, puisqu’elle tend, non à nous réconcilier, mais à nous fondre dans un même ensemble. Pour se réconcilier, il faut être deux, distincts, décidés à aller l’un vers l’autre. La réconciliation franco-allemande a été escamotée, sabotée par le rêve, l’illusion, des Etats-Unis d’Europe.
Nous devrions reprendre cette belle ambition de réconciliation au lieu de nous soumettre à une Europe de plus en plus allemande, avec tout ce qu’une telle attitude peut alimenter en matière de frustration, de ressentiment, de mépris…
Ce drapeau européen provocateur sous l’Arc de Triomphe illustre, non pas un projet de réconciliation (qui demanderait plutôt un drapeau allemand à ce même endroit) mais un projet de fusion. Et de confusion.
@ Achille
« Histoire de calmer mes contradicteurs »
Gardez votre condescendance toute macronienne par-devers vous, Achille ; le Président n’a pas volé une bille à son copain dans la cour de récréation, il a dégradé le cœur même de notre patrie et le mandat qu’il exerce est une circonstance aggravante. Un rappel à la loi n’y suffira pas.
Le reste de votre message est pure digression, dont on retient toutefois que vous êtes antimilitariste et que vous avez une connaissance très sommaire de la Grande Guerre. Lisez donc ne serait-ce que la fiche Wikipédia à propos du Soldat inconnu. Peut-être changerez-vous d’opinion sur les généraux et maréchaux qui, en 14-18, ont sauvé la patrie, les Joffre, Foch, Gallieni, Fayolle, Maunoury, Lyautey et, que ça plaise ou pas, Pétain.
« Je crains fort que dans ce challenge VP n’ait atteint son niveau de Peter. »
Vous ne craignez pas… vous espérez.
Quant au reste de votre appréciation sur la candidate LR, d’ici quinze jours, vous en serez à critiquer son fond de teint…
« Tous les présidents de la Ve République étaient d’excellents orateurs. Y compris et surtout le dernier ! »
Non. Hollande était nul. De Gaulle, Chirac et Sarkozy des tribuns. Pompidou, Giscard et Mitterrand de bons orateurs. Quant au « dernier » – vous n’avez pas honte d’employer ce mot à propos de Macron ? – il est surtout théâtreux. Pas comédien… théâtreux.
@ Marcel P | 01 janvier 2022 à 13:4 (2e et 3e paragraphe)
Tout à fait d’accord.
Qu’elle soit délibérée ou simplement due à l’ignorance du président actuel, cette relégation de notre drapeau est scandaleuse et porte gravement atteinte à tout ce qui s’attache à l’un des plus forts symboles de notre gloire nationale.
L’année 2022 non encore commencée, les Français préoccupés par le Covid ou occupés entre amis à fêter le Nouvel An, que, déjà, Emmanuel Macron avec son ego surdimensionné ne pense plus qu’à la Présidence de l’U.E. qu’il voudrait remarquable. Il semble visiblement avoir déjà tourné la page de la France.
Faire flotter subrepticement le drapeau européen sous l’Arc de Triomphe en même temps que l’illumination européenne de la Tour Eiffel, c’est un pied de nez aux Français.
Je suis indignée par cette façon de faire du Président intérimaire de l’U.E.. Cela laisse présager qu’il aimerait faire de la France un département européen… en même temps que satisfaire sa gloire personnelle aux yeux du monde.
C’est un procédé machiavélique.
@ Achille
« Le soldat inconnu est un soldat de la Première Guerre mondiale. »
Certes, mais depuis il revêt une dimension symbolique en étant la représentation des militaires de tous les conflits – y compris ceux à venir hélas – qui ont donné ou donneront leur vie pour la France.
Nous pourrions aussi évoquer la symbolique de l’Arc, qui évoque, même de manière partielle, plusieurs triomphes de la France.
C’est aussi cela qui a été intentionnellement effacé.
Achille s’improvise professeur d’histoire, façon Tardi : idéologie et raccourcis.
N’importe qui connaissant vaguement le sujet de la Première Guerre mondiale sait qu’elle n’est pas un tout. 1914 n’est pas 1915, ni 1917 ni 1918.
L’idée que « les généraux » pensaient tous carrière et médailles au mépris des vies est un propos aussi débile que d’imaginer qu’ils étaient tous de grands humanistes.
Le nombre de fusillés après conseil de guerre pour désobéissance est de l’ordre de quelques centaines : c’est un micro-phénomène à l’échelle du nombre de morts de cette guerre. On dénombre aussi une centaine de fusillés pour des crimes de droit commun et une centaine pour espionnage. Bref, absolument pas de quoi résumer là
la Première Guerre mondiale, c’est aussi l’union sacrée et des millions de morts parce que les Français ne pouvaient se résoudre à changer de nationalité ou abandonner des pans de la France.
Mais bien sûr, quand en 2021 on est un soumis par nature, forcément, on s’empresse de salir cette mémoire. Pour les « rappels » et autres leçons à base de jugements des défunts à l’emporte-pièce, faudra repasser. Belle manière d’insulter ce soldat inconnu une nouvelle fois.
Certains sujets mériteraient un peu de dignité, en l’occurrence s’abstenir d’originalité, des hommages simples et sans modernisation hors-sujet.
@ Marcel P | 01 janvier 2022 à 22:13
« L’idée que les généraux pensaient tous carrière et médailles au mépris des vies est un propos aussi débile que d’imaginer qu’ils étaient tous de grands humanistes. »
Vous avez entendu parler du général Nivelle, surnommé « Le Boucher » ?
À toutes fins utiles je vous joins sa fiche Wiki . Mais je suppose qu’en fin connaisseur de la Grande Guerre, vous la connaissez déjà.
En cherchant bien, vous finirez bien par découvrir qu’il n’était pas une exception !
@ Achille | 01 janvier 2022 à 23:39
Vous arrive-t-il de lire les fiches Wikipédia que vous conseillez ?
« Surnommé dès les premiers jours de la bataille du Chemin des Dames « le boucher » du fait de son obstination, cette prétendue obstination est encore une construction a posteriori avec les manœuvres de Painlevé. Il est aujourd’hui démontré que la prise de commandement par le général Pétain a conduit à autant de pertes dans le secteur du chemin des Dames. » (extrait de la fiche Wikipédia consacré au général Nivelle). Et Wiki précise aussi que sa capacité d’initiative personnelle était réduite…
Que ne feriez-vous pas pour faire diversion lorsqu’il s’agit de sauver le soldat Macron ! En 14, pour un tel pied de nez à la patrie, il aurait été traduit devant un conseil de guerre…
Ne répondez surtout pas qu’on n’est plus en 14 et que la patrie, on s’en fiche…
@ Serge HIREL | 02 janvier 2022 à 01:14
« Il est aujourd’hui démontré que la prise de commandement par le général Pétain a conduit à autant de pertes dans le secteur du chemin des Dames. »
Oui et il est où le problème ?
La fiche Wiki en question indique simplement que Pétain n’avait pas plus de considération que Nivelle pour la vie de ses hommes. Ce que je ne saurais contester. Il a même montré par la suite qu’il pouvait faire bien pire.
Ladite fiche indique aussi en filigrane les petits conflits entre généraux de l’état-major ce qui a conduit aux boucheries de la Grande Guerre.
«Que ne feriez-vous pas pour faire diversion lorsqu’il s’agit de sauver le soldat Macron ! En 14, pour un tel pied de nez à la patrie, il aurait été traduit devant un conseil de guerre. »
C’est justement pour éviter ce genre de comportement nationaliste proche de l’hystérie et qui n’a plus rien à voir avec le patriotisme, que l’Union européenne a été créée, nous protégeant ainsi d’une troisième guerre mondiale.
76 ans sans conflit européen sanglant, ça vous dit quelque chose ? Les Poilus auraient bien aimé connaître cela quitte à voir le drapeau européen sous l’Arc de Triomphe !
Macron me choque moins par son drapeau européen que ceux qui jouent depuis des années avec la pérennité de notre liberté.
Il y a, entre autres, deux moyens de jouer avec le feu, notre ingratitude et l’acceptation de l’ingratitude des musulmans.
Notre ingratitude.
Depuis des années, on se moque soit des anciens combattants, soit des Américains, en somme, des Français et de l’époque où les Français étaient capables de se sauver eux-mêmes, et des Américains et de l’époque où les Français ne sont plus capables de sauver leur liberté.
Il faut croire que notre pays, c’est vraiment « la liberté, pour faire quoi », puisqu’on ne trouve rien de mieux à faire que de se moquer de ceux qui l’ont préservée pour nous.
Pauvres Français ! Ce sont eux, et non ceux dont ils se moquent, que je trouve bien dérisoires.
Notre complaisance envers l’ingratitude musulmane.
L’immigration est supposée servir le pays d’accueil. Soyons large : du moins ne pas lui nuire. Mais il est évident que des arriérés-arriérants ingrats, je veux dire qui ont tendance à s’attaquer à la laïcité, aux droits des femmes, aux Juifs, à la liberté d’expression, enfin, je veux dire encore plus que le Français lambda, et qui commettent éventuellement des attentats, ne devraient plus être admis ici.
Mais un peuple trop souvent ingrat a ses complaisances envers l’ingratitude des autres, et les croyants sont de vrais boulets : soit ils persécutent les autres, soit ils les laissent être persécutés, leurs concitoyens n’étant pas de la pâtée pour chats mais pour les musulmans.
Car « entre croyants, on se comprend » : quand on ne nuit pas soi-même, on en jouit par procuration, les croyants sont si obsédés par le mal qu’ils y tombent aussi fatalement qu’ils ne cessent de l’évoquer.
Leur cas n’a, bien sûr, aucune importance en soi, mais ils risquent d’y entraîner les autres, tel est le hic, ce qui ressemble au fait de ne pas vouloir se faire vacciner.
Trop de gens considèrent la société comme l’égout de leur corps et de leur opinion, chacun doit subir la traîne de leur personne.
Pourquoi ? Le monothéisme est l’ennemi mortel du civisme, vu que la vraie cité des monothéistes est au ciel. Il ne se contente pas d’abandonner sa cité, il fait tout pour que l’abandon soit général, ce qui varie selon les époques : ouvrir sa porte aux pires monothéistes étrangers et hostiles est ainsi un moyen moderne qui se pare de charité.
Si un jour les gens devaient ne plus croire à la morale, ce serait à cause des monothéistes, qui ne cessent de nuire aux autres avec un paravent moral, de même qu’à une époque, on ne se lavait pas, préférant balancer du parfum sur un corps si sale qu’un cinéma sentant dégoûterait fissa de l’époque représentée.
Comme César dirige la cité, tout César normal n’est pas porté à chérir le monothéisme, on le comprend.
Au fait : nous sommes en démocratie ! Tous souverains, tous César… Cela devrait nous donner l’esprit de dirigeant politique, je veux dire le sens des rapports de force et une lucidité sur la nature humaine ne servant pas à détruire la cité ou à faire des phrases, mais à la préserver, au contraire. Donc nous devrions finir par voir la vraie nature du monothéisme.
Prouvé par l’Histoire comme s’étalant devant nous, il y a beaucoup moins de choses cachées par les autres que d’incapacité à regarder le monde en face.
Je suis bête : mais la laïcité, c’est bien ça, non, l’éloignement des religions ! Comme d’habitude, les Eglises n’ont pas suivi d’autres enseignements de leurs livres sacrés que de diaboliser ceux qui ne rentrent pas dans leur lamentable jeu de rôle. Mais en somme, qui a dit « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » ?
Bref, comme d’habitude, ce ne sont ni les prêtres, ni les croyants, mais les autres qui font le meilleur de ce que réclame la foi, les croyants diffusant de force une culture dont les gens plus éloignés, comme on est à la bonne distance du tableau, saisissent et appliquent les figures, la lumière et les couleurs tandis qu’ils perpétuent le pire, dans l’ombre de la toile, dirait-on… Ce qui pourrait bien être le sens des ouvriers de la dernière heure, soit dit en passant.
D’accord, ils arrivent en dernier et recrutés de force, dans la vraie vie, les croyants persécutant comme ils respirent, mais en somme, les ouvriers de la dernière heure accomplissent un travail extrêmement supérieur aux autres. Voir aussi le précédent du Romain comprenant davantage Jésus que ses coreligionnaires. Le zèle du converti n’est pas toujours idiot, mais supérieurement lucide, si toutefois le croyant peut être dit lucide, vaste question…
Bref, la question est de savoir si le Dieu unique va tout dévorer : la loyauté qu’on doit aux concitoyens, la loyauté qu’on doit aux alliés, la loyauté qu’on doit aux morts, et surtout ceux qui sont tombés pour notre liberté.
Il ne faudrait pas que l’ombre d’un drapeau nous cache la forêt de notre déloyauté.
Je demande pardon aux arbres de les mêler à nos bassesses !
Mais comment trouver les mots pour demander pardon à nos sauveurs pour la déloyauté de mes concitoyens ? Veuillez considérez que ma description de la situation et l’essai d’inciter à en sortir sont aussi la présentation de mes excuses pour eux, ainsi que les miennes de ne pas, d’une part, posséder votre courage, et d’autre part, pour la faiblesse de mon éloquence.
@ Achille | 02 janvier 2022 à 07:22
« La fiche Wiki en question indique simplement que Pétain n’avait pas plus de considération que Nivelle pour la vie de ses hommes »
Où avez-vous lu cela sur cette fiche ? Vous lisez entre les lignes ce qui n’y est pas écrit… Comme de coutume, vous vous êtes engagé dans une impasse et vous refusez de faire demi-tour. Bien au contraire, vous accélérez. Comme de coutume, vous allez percuter le mur… et ne plus répondre…
« Ce que je ne saurais contester »…
Qui êtes-vous pour juger l’Histoire ? Et, sur Philippe Pétain, la liberté d’expression permet d’être d’un autre avis que le vôtre, y compris sur son action entre 1940 et 1944.
Enfin, comme toute la gauche, que vous n’avez pas tout à fait reniée, vous tentez d’amalgamer patriotisme et nationalisme… Être outré par l’emblème de l’UE dominant le Soldat inconnu n’a rien à voir avec une attitude nationaliste – par ailleurs autorisée. C’est tout simplement aimer la France, être patriote.
76 ans sans conflit européen (sans guerre mondiale en Europe, plutôt), c’est tout aussi bien, et surtout, la conséquence de la guerre froide, provoquant une glaciation, et le fait que l’Allemagne a cessé d’avoir des prétentions territoriales sur les pays l’entourant. Depuis la Seconde Guerre mondiale, plus personne ne conteste les frontières au sein de l’Europe. Cela n’a rien à voir avec la CECA, la CEE ou l’UE.
Le bilan militaire de l’Europe est plus confus. L’Europe, c’est celle qui exigeait de l’Ukraine qu’elle abandonne l’arme nucléaire, alors qu’elle était 3e puissance mondiale en nombre d’ogives, en échange de sa protection ; et une fois l’arme nucléaire abandonnée, l’Europe regarde l’Ukraine se faire défoncer par la Russie. Effectivement, l’Europe évite des guerres, au détriment de l’autonomie des peuples – notion de « comportement nationaliste proche de l’hystérie ».
Si la France s’était soumise à l’Allemagne, sans « comportement nationaliste proche de l’hystérie », on aurait sans doute pu esquiver une guerre ou l’autre autrefois. Belle incarnation de l’esprit de Munich. Belle insulte pour ceux comme Marc Bloch qui ont combattu pendant les deux guerres, pour la France.
Aussi, si l’impérialisme militaire allemand ne se ressent plus, il est difficile de ne pas remarquer son impérialisme économico-politique, avec des institutions européennes qui représentent souvent les intérêts allemands aux détriments des autres (de la Grèce en terme d’économie, de la France en terme énergétique).
Non pas que l’Europe n’a aucun intérêt et aucun succès à mettre à son crédit. Mais le débat politique ne se résume pas en compilations d’insultes et de panégyriques typiques des propositions d’Achille et autres procureurs de personnages historiques décédés il y a bien longtemps, sur la base de fiches Wikipédia mal lues.
@ Achille
Le soldat « européen » qui a tué le Soldat inconnu était un boche, comme on disait à l’époque ; alors vous pouvez ergoter tout votre saoul, l’emblème d’une Europe à la botte germanique sur sa tombe est bien un outrage au peuple français.
Par ailleurs, que les « 76 ans de paix » soient dus à l’UE est une assertion doublement fausse.
D’une part, c’est faire bon marché des conflits en ex-Yougoslavie, causés par l’hubris teutonique, pressé de prêter main-forte à ses anciens alliés de la Seconde guerre mondiale.
De l’autre, la CEE, ancêtre économique au périmètre restreint de l’UE actuelle, n’a évidemment aucunement influé sur les équilibres stratégiques sur le continent.
Le « maintien de la paix » ou plus exactement le fait que la guerre froide ne soit pas montée en température, tient à trois facteurs:
– le US Strategic Air Command qui, par « l’équilibre de la terreur », garantissait que l’URSS ne se lance pas dans une guerre totale;
– le déploiement des divisions blindées de l’US Army et de la Panzerwaffe de la Bundeswehr, qui garantissait que le pacte de Varsovie ne tente pas un assaut surprise et conventionnel pour saisir des gages;
– l’existence des forces nucléaires françaises, caillou dans la chaussure, qui empêchait Etats-Unis et URSS de passer un « deal » pour se livrer à une guerre conventionnelle tranquillou sur le sol et aux dépens du continent européen.
À ces trois facteurs, on peut ajouter le fait que les stratèges russes savaient parfaitement jusqu’où ne pas aller trop loin et se sont contentés d’intimidations (blocus de Berlin) ou d’opérations de police musclées dans leur zone d’influence.
@ Serge HIREL
Mais non, il ne faut pas « crier, tempêter, hurler ». Il faut protester et argumenter. Déposer plainte s’il y a illégalité. Mais en faire trop donne raison au provocateur. Ce n’est qu’un symbole, après tout, ce drapeau.
Il est vrai que la fascination que l’Allemagne exerce sur la France est étrange, ou plutôt suspecte. Qu’elle prolonge, en mode mineur, les siècles de rivalité et de guerre qui l’ont précédée.
En termes girardiens, l’Allemagne est notre modèle-obstacle. Le désir que nous avons d’avoir ses qualités (ou qualités supposées) nous enchaîne. Échapper à de telles chaînes est la tâche la plus difficile qui soit. C’est à cela que nous devrions réfléchir. Afin de recouvrer notre liberté.
@ Serge HIREL | 02 janvier 2022 à 10:45
« Qui êtes-vous pour juger l’Histoire ? »
Je juge l’Histoire sur des faits, un peu comme tout le monde finalement. Même Zemmour le fait, alors pourquoi pas moi ? Sauf que lui arrange les faits à sa façon.
Je vous invite à lire l’histoire du caporal Dauphin.
Vous pouvez continuer en lisant aussi le chapitre « Répression » > qui est assez édifiant sur la façon dont était traité les soldats en 14-18, y compris par Pétain qui, soi-disant, était un chef proche de ses hommes.
Tout est dit ! Mais c’était une autre époque…
@ Serge HIREL | 02 janvier 2022 à 01
À propos du général Nivelle si injustement taxé de boucher par des ignares : merci à vous Serge Hirel d’avoir remis le curseur de l’histoire au centre et à l’équilibre contrairement à ceux qui s’obstinent (ignorant le contexte de l’époque) à la faire pencher du côté gauche et à vouloir toujours « niveler » leurs propos et commentaires par le bas.
@ revnonausujai | 02 janvier 2022 à 11:45
« Le soldat européen qui a tué le Soldat inconnu était un boche, comme on disait à l’époque. »
Le soldat était un boche comme on disait à l’époque. C’était surtout un pauvre gars qui, comme le soldat inconnu, était envoyé au front pour tuer ou bien se faire tuer. Si ce n’était pas par l’ennemi, c’était par son commandement pour lâcheté.
Le courage dans ces circonstances est une tragédie. C’est devenir un héros malgré soi.
Les honneurs ensuite, c’est bien la moindre des choses !
@ Axelle D | 02 janvier 2022 à 14:11
« À propos du général Nivelle si injustement taxé de boucher par des ignares … »
À noter que ceux qui avaient surnommé le général Nivelle « le Boucher » étaient ses propres soldats qui étaient mieux placés que quiconque pour lui attribuer ce qualificatif.
Comme quoi, les ignares ne sont pas toujours ceux (ou plutôt celle) que l’on pense !
@ Achille | 02 janvier 2022 à 14:14
Sauf que le soldat français, lui, défendait exclusivement son pays envahi, sa famille et la terre de ses ancêtres, contrairement à l’envahisseur allemand venu en conquérant et pour annexer d’autres de nos belles provinces après l’Alsace-Lorraine martyrisée.
Une nuance de taille qui semble vous échapper comme à tous les pro-Allemands et autres nostalgiques de la puissance de l’Axe.
@ Axelle D | 02 janvier 2022 à 14:54
La cause immédiate de la Première Guerre mondiale fut l’assassinat de l’héritier du trône d’Autriche, l’archiduc François-Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo.
Ensuite c’est le jeu des alliances qui a provoqué l’engrenage infernal. Mais l’Allemagne au départ n’avait pas l’intention d’envahir la France.
Petite fiche de rappel
@ Achille | 02 janvier 2022 à 14:49
Stop l’enfumage !
En évoquant un événement sans commune mesure avec la réalité de ce que vivaient des centaines de milliers de nos compatriotes écrasés sous la botte allemande depuis plus de quarante ans,
Vous oubliez juste que l’annexion de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine en 1870 n’était pas définitivement acquise et susceptible d’être remise en cause par des centaines de milliers de Français déchirés et du jour au lendemain privés de leurs droits, de leur appartenance, de leur langue maternelle, coupés brutalement de leurs familles et contraints de combattre en outre sous l’uniforme ennemi. Lesquels Alsaciens-Lorrains attendaient depuis plus de quarante ans que l’on vienne les délivrer de cet épouvantable cauchemar.
Tandis que des gens comme vous (une minorité) ne rêvaient sans doute (par intérêt ou lâcheté) que voir l’ennemi étendre encore davantage l’invasion de notre douce France et « germaniser la plaine ».
https://youtu.be/ofg6i7RF-us
Ça y va les « fiches » d’Achille, toutes tournées vers un seul but, défendre sa compréhension simpliste de l’histoire au service de son discours politique présent.
On attend sa fiche qui lui permet d’affirmer que l’appellation « boucher » au sujet de Nivelle provienne de ses soldats qu’il fait parler, vu que ses propres fiches disent le contraire.
À l’entendre, pour l’Allemagne, le rocambolesque assassinat de Sarajevo serait une explication définitive et non un prétexte, et l’Allemagne aurait subi l’ouverture des hostilités, sans idée de manoeuvre, sans esprit de conquête. Le Septemberprogramm (« Programme de septembre ») est la recension des buts de guerre poursuivi par le chancelier allemand Theobald von Bethmann Hollweg. Il est rendu public le 9 septembre 1914, cinq semaines après le début de la guerre : annexion du bassin de Briey, en Lorraine et, de Liège et de Verviers en Belgique. Aux annexions en Belgique s’ajoutent des revendications sur Anvers, qui doit être placée sous une stricte dépendance du Reich : la Belgique serait ainsi réduit au rang d’Etat vassal du Reich, dont les modalités de la sujétion sont précisément étudiées. À ces objectifs territoriaux en Europe s’ajoutent des projets, pour notamment permettre la constitution d’un empire colonial en Afrique centrale, la Mittelafrika centrée sur le bassin du Congo, aux dépens de la France, du Royaume-Uni, de la Belgique et du Portugal, bien que ce dernier soit neutre. Face à la Russie, les concepteurs du programme prévoient le refoulement de la Russie et la constitution d’Etats frontaliers placés sous un sévère contrôle du Reich.
Cela peut durer longtemps. Ou alors il faut se résoudre à voir Achille déféquer sur ceux à qui il doit de vivre dans un pays nommé France, dont le courage n’aurait été qu’une tragédie. Comment la discussion en est arrivé là ? Pour justifier l’effacement du symbole de la France sur un symbole de la Première Guerre mondiale. Son propos initial était de dire, si j’ai bien suivi, que cette affaire de drapeau est insignifiante. On voit pourtant bien dans ses justifications que c’est un message très dense, puisque pour lui le Soldat inconnu n’est qu’un pauvre type et la Première Guerre mondiale juste une boucherie sans objet. C’est justement ce qui était soupçonné.
@ Axelle D | 02 janvier 2022 à 16:29
« …voir l’ennemi étendre encore davantage l’invasion de notre douce France… »
Allez rien que pour vous la chanson Douce France .
Ce n’est pas Charles Trenet, mais je trouve ce petit côté « exotique » charmant !
Je me demande ce qu’en pense Zemmour. 🙂
@ Marcel P | 02 janvier 2022 à 17:09
« Ça y va les « fiches » d’Achille, toutes tournées vers un seul but, défendre sa compréhension simpliste de l’histoire au service de son discours politique présent. »
Ben oui, cher monsieur je joins des fiches à mes commentaires. Cela a le mérite de leur apporter une certaine crédibilité.
Vous devriez en faire autant plutôt que nous assener vos certitudes avec le ton condescendant d’un monsieur Trissotin, sans que l’on puisse les vérifier. Mais peut-être que vous ne savez pas faire un simple copier-coller d’un document sur Internet.
De la part de quelqu’un d’aussi savant que vous, c’est bien dommage !
En somme pour me contredire, vous vous limitez à détourner mes propos de leur contexte afin d’essayer de me faire dire ce que je n’ai pas dit, comme par exemple cette interprétation pour le moins malhonnête :
« pour lui le Soldat inconnu n’est qu’un pauvre type et la Première Guerre mondiale juste une boucherie sans objet. »
Je n’ai pas utilisé l’expression « pauvre type » à connotation péjorative mais « pauvre gars » qui introduit de la compassion, ce qui n’est pas du tout la même chose. Et par ailleurs je ne parlais pas spécifiquement du soldat inconnu mais également du soldat allemand qui l’a tué et qui était dans la même galère que lui.
Par contre que la Première Guerre mondiale ait été une boucherie, je le confirme. Tout comme la seconde d’ailleurs.
@ Marcel P | 02 janvier 2022 à 11:23
« 76 ans sans conflit européen »
Si, si ! Il y a une guerre en Europe qui dure depuis 160 ans… Et Macron l’a ravivée. Elle oppose l’Italie et la France sur un sujet majeur : à qui appartient le sommet du Mont-Blanc ? Jean-Paul II lui-même, lors d’une visite en vallée d’Aoste en 1986, n’a pas pu y accéder, risquant un grave incident diplomatique… Rendez-vous compte ! Le Vatican reconnaissant de facto la souveraineté de la France sur le toit de l’Europe ! Rome, sur l’heure – et en une heure – aurait pu envahir le Saint-Siège…
Les belligérants ne semblent même pas d’accord sur son altitude ! Trois ou quatre km2 de neige et de glace, pas un péquin, ni faune ni flore, mais il en va de notre sol, Monsieur ! Paris masse ses Chasseurs à la frontière… tous les 1er avril… mais les carabinieri, respectant leur tradition, arrivent le lendemain du jour prévu pour la bataille !
https://www.lci.fr/societe/le-sommet-du-mont-blanc-est-il-francais-la-vieille-querelle-avec-l-italie-relancee-par-macron-2177595.html
Beaucoup plus sérieusement, on oublie un peu vite les conflits qui ont marqué la dissolution de la Yougoslavie… dont certains (Serbie-Kosovo), particulièrement sanglants, sont encore loin d’être oubliés par les communautés qui y ont participé.
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@ Achille (pour l’ensemble de votre œuvre du jour)
Pris plusieurs fois en flagrant délit d’instrumentalisation de fiches Wikipédia que vous n’avez pas lues (y compris celle concernant le caporal Dauphin), vous faites preuve d’un antimilitarisme militant, d’un pacifisme à la Jaurès, d’un irrespect frisant l’insolence envers l’Histoire, d’un patriotisme douteux et de votre sempiternelle idolâtrie de Manu 1er, roi de la provoc’.
Avez-vous remarqué que le garnement a rangé son jouet plus vite que prévu ?
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@ Denis Monod-Broca | 02 janvier 2022 à 11:57
« Ce n’est qu’un symbole, après tout, ce drapeau. »
À ceci près qu’en matière d’emblème, le seul symbole de notre souveraineté que cite la Constitution de 1958 – et les précédentes – est « le drapeau tricolore bleu blanc rouge » (article 2).
Dans certaines circonstances, et c’est le cas de cette injure au Soldat inconnu, il ne faut pas se contenter de « protester, d’argumenter, de déposer plainte ». Il faut « crier, tempêter, hurler » pour être entendu par le peuple, qui doit savoir qu’on bafoue son honneur, son courage et sa souveraineté.
@ Marcel P
Si l’attentat de Sarajevo a mis le feu aux poudres, il existe pour l’expliquer une hypothèse liée au développement du Bagdad Bahn, ligne de chemin de fer devant relier Hambourg au Koweït actuel (faisant alors partie de l’Empire ottoman) et à ses champs pétrolifères.
La Grande-Bretagne, inquiète de cet axe germano-turc qui menaçait ses intérêts géostratégiques dont l’approvisionnement de sa marine en hydrocarbures, aurait tout fait pour faire échouer ce projet dont le maillon faible était la Serbie, seul Etat non situé dans l’orbite germanique parmi ceux traversés par la voie ferrée.
Achille ou la Schadenfreude quand il crache sur la France !
– en 1914, 1 836 600 officiers ont été tués sur 195 000 répertoriés; au total 1 400 000 soldats de tous grades (du 2° classe au général) sur 8 millions de mobilisés. Non, les chefs n’ont pas envoyé leurs troupes à la boucherie en se planquant.
– les Français se défendaient contre une invasion due au pangermanisme, les boches, non.
Par ailleurs, le torchon a été ôté de l’Arc de Triomphe dans la nuit, le ministricule de service prétendant qu’il n’avait été installé que pour un jour alors que hier encore, il prétendait que c’était pour quelques jours ; ce gouvernement de nuls ne craint pas de ridiculiser les jobards qui le soutiennent !
@ Achille | 02 janvier 2022 à 18:06
Pas si charmant que cela pour quelqu’un à qui cela évoque l’année de sa naissance souvent racontée où leur propre père, réfractaire au STO, avait intégré la Résistance et finissait par se faire prendre, torturer et assassiner quelque part dans le Vercors par la milice allemande.
@ revnonausujai | 02 janvier 2022 à 20:53
À noter que Nivelle et Pétain eux, sont morts dans leur lit.
Quant au drapeau, je vous laisse écouter Luc Ferry, un ancien ministre de l’Education nationale de Jacques Chirac (donc de droite) dire ce qu’il en pense.
Je n’ai rien à ajouter !
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@ Serge HIREL | 02 janvier 2022 à 20:21
« Pris plusieurs fois en flagrant délit d’instrumentalisation de fiches Wikipédia que vous n’avez pas lues (y compris celle concernant le caporal Dauphin) »
Mais si, bien sûr que je les lis les fiches que je mets en lien. Simplement il semble que nous n’ayons pas la même façon d’interpréter leur contenu.
Vous avez votre prisme de droite radicalisée et sectaire, le tout mâtiné de mauvaise foi. Tandis que moi j’ai une vision dépassionnée et lucide de ce qui y est écrit.
Vous voyez la différence ?
@ Achille
« À noter que Nivelle et Pétain eux, sont morts dans leur lit. »
Quand je disais que vous ergotiez bêtement !
Le rôle d’un général commandant en chef, comme les deux que vous citez, n’est pas de jouer le fantassin de première ligne, auquel cas il ne ferait pas son vrai travail qui est de concevoir, organiser, commander ; à noter quand même que 42 généraux sont MPLF (Morts pour la France) en 14-18.
À noter aussi que mon grand-père, caporal à Verdun, médaille militaire et croix de guerre, est lui aussi mort dans son lit malgré son grade modeste ; comme quoi, votre assertion est aussi stupide que malvenue.
Quant à Luc Ferry, rien à ajouter, comme vous dites (j’économise mon mépris… Chateaubriand).
@ revnonausujai | 03 janvier 2022 à 08:33
Faut pas vous énerver comme ça. Bon je fais juste un peu de provoc histoire de faire monter dans les tours les nationalistes bon teint qui ont la tête près du bonnet.
Et ça marche ! 🙂
À force de parler de boucherie concernant les guerres mondiales, vous allez réveiller les antispécistes les plus virulents qui risquent de continuer de plus belle à briser les vitrines de ces commerces de viande et vexer les bouchers eux-mêmes ; ces derniers votent ne l’oublions pas.
Zemmour ne se trompe pas de combat, il soutient les bouchers, de vrais citoyens de la vraie France, contre les fachos intégristes ayatollahs antispécistes wok végétarés.
Je n’inclus pas les boucheries halal bien entendu, commerces islamistes musulmans de contrefaçon ; restons français, conservons nos traditions, notre culture et nos moeurs.
Bravo à Zemmour et à tous ceux qui ont fait reculer ce gouvernement de pantins charlots charlatans guignols concernant ce drapeau européen qui pendait lamentablement sous l’Arc de Triomphe.
Prions le ciel que Hidalgo n’en fasse pas une vaste salle de shoot.
@ Achille | 02 janvier 2022 à 21:51
« J’ai une vision dépassionnée et lucide de ce qui y est écrit »
Mieux vaudrait que, comme tout un chacun, vous en ayez une lecture rigoureuse et studieuse… Cela vous éviterait quelques volées de bois vert… que vous méritez. Le Soldat inconnu, un « pauvre gars » ? Ben voyons… Les Poilus, tous des « pauvres gars » ? Les jeunes Allemands dans la tranchée « d’en face », eux aussi, des « pauvres gars » ? Achille, reprenez-vous ! Même le garnement a compris avant vous que l’expression publique de son amour exclusif pour l’Europe Etat souverain avait dépassé les bornes, qu’il avait franchi la ligne rouge entre l’acceptable et l’inacceptable, entre la raison et la déraison.
@ Achille | 03 janvier 2022 à 08:51
Pirouette de rhéteur qui, faute d’argument, se raccroche au branches en feignant d’avoir délibérément énoncé ses calembredaines !
Dans vos bons jours, vous valez mieux que ça ; vous êtes parfois drôle !
@ revnonausujai | 03 janvier 2022 à 11:56
« Vous êtes parfois drôle ! »
En patois charentais, un « drôle » est un garnement de cour de récréation qu’on aime bien… quand il est calme. Ce qui, ces jours-ci, n’est pas le cas d’Achille. La crise pourrait même se prolonger jusqu’au 24 avril. Ensuite le « drôle » sera ou euphorique ou dépressif… mais, quoi qu’il arrive, beaucoup moins agressif. Il suffit donc de prendre son mal en patience…
« Valérie Pécresse sinon Emmanuel Macron… »
Comme c’est parti, ce sera Macron.
Ça cafouille un max à LR en ce moment .
Après le « caca nerveux » pour le drapeau sous l’Arc de Triomphe, maintenant le coup tordu de la suspension de séance pour aller au lit de bonne heure.
Même son porte-parole Aurélien Pradié a voté contre le texte sur le passe vaccinal, alors qu’elle s’était prononcée pour, y compris Éric Ciotti.
Valérie Pécresse semble incapable de tenir ses troupes.
Les Français sauront s’en souvenir en avril prochain !