Vais-je avoir le droit de parler de Nicolas Sarkozy ?

Quand Nicolas Sarkozy a été pour la première fois ministre de l’Intérieur et que j’ai approuvé ses coups de boutoir contre certaines pratiques judiciaires en effet discutables, on m’a reproché d’en parler trop.

Quand il a fait cette campagne extra-ordinaire de 2007, j’ai été enthousiaste devant cette invention d’une droite gardant ce qu’elle avait de meilleur et s’enrichissant de ce que la gauche prétendait conserver par devers elle ; naturellement, on m’a blâmé parce que j’en parlais trop.

Quand la promesse d’une République irréprochable s’est retrouvée dans l’enfer des voeux pieux et que la présidence de Nicolas Sarkozy a été ce que l’état de droit a subi de pire avec la complaisance d’affidés et de magistrats « dévoués », forcément on m’a fait grief d’en trop parler.

Lorsque la vulgarité et le narcissisme de notre représentant suprême devenaient tels qu’ils occultaient ce que son action avait d’énergique et sa volonté de rassurant, on m’accablait parce que j’en parlais trop.

Quand sa présidence menacée d’être largement défaite l’a conduit à puiser cyniquement dans le vivier du Front national, lui redonnant ainsi de l’ampleur alors qu’en 2007 il avait su le réduire substantiellement, apparemment j’en parlais trop.

Lorsqu’au moment du choix, on ne m’a laissé à droite qu’une nouvelle candidature de Nicolas Sarkozy et, à gauche, l’attente d’un socialisme raisonnable et démocratique, j’ai franchi le pas, comme une multitude de Français pas plus socialistes que moi, et permis à François Hollande de battre un président déconsidéré, mais on m’a vertement repris puisque, semble-t-il, j’en parlais trop.

Quand Nicolas Sarkozy, feignant la réserve, n’a eu de cesse que d’interdire, par une intimidation constante, le moindre inventaire de son quinquennat et de bloquer toute émergence de rivaux plausibles au sein de son propre camp, je me suis ému devant cette démarche si peu républicaine et, paraît-il, j’en ai trop parlé.

Lorsque Nicolas Sarkozy, englué dans les affaires, a manoeuvré pour empêcher une victoire éclatante de François Fillon contre Jean-François Copé à la tête de l’UMP et placé son parti en fâcheuse posture morale et financière, j’ai pressenti que le ressentiment, le désir de revanche et le souci de sa sauvegarde judiciaire allaient le projeter à nouveau en première ligne, mais qu’on m’excuse d’en avoir trop parlé.

Quand, évoquant son devoir, se prenant pour de Gaulle, alors qu’une majorité de Français déplorent son irruption dans l’espace politique pour s’approprier l’UMP et l’instrumentaliser à son seul bénéfice pour la primaire, à peine 28 mois après sa défaite, affichant un prétendu changement dont il serait vain de compter les innombrables étapes (Le Monde, Libération), je m’indigne et il est clair que j’en parle trop.

Maintenant qu’il a mis fin à son jeu cousu de fil grossier de cache-cache avec la République, que sur Facebook il a posté un message aussi sincère dans sa grandeur et sa noblesse affectées que Cahuzac face à l’Assemblée nationale, qu’il va être courtoisement questionné par Laurent Delahousse sur France 2, qu’il ira de manifestation en manifestation avec le concours de soutiens et de ralliés tristement opportunistes, qu’il portera des coups et qu’il en recevra, qu’il ne sera plus jamais le miracle virtuel de 2007 mais de plus en plus le superfétatoire lassant de 2014, je n’aurai plus aucun scrupule puisqu’on ne pourra plus me dénier le droit d’en parler.

J’avoue que j’ai peur. François Hollande a été élu à cause de Nicolas Sarkozy et je crains que celui-ci, grâce à François Hollande, se redonne une chance.

L’émission de Frédéric Taddéï dont une partie a été consacrée au « retour » de Nicolas Sarkozy (France 2) m’a littéralement stupéfié. En face d’un Edwy Plenel courageux, pugnace, convaincu et seul à manifester un souci éthique dans l’appréciation de la démarche politique de l’ancien président, on a eu un front composé de personnalités qui, aussi nuancées voire différentes que soient leurs convictions, étaient toutes réunies par l’indifférence qu’elles manifestaient à l’égard de la morale publique, de l’incidence des procédures judiciaires sur Nicolas Sarkozy et, plus globalement, de la personnalité si peu exemplaire de celui qui, à nouveau, survenait comme un importun non désiré. Cette argumentation collective était déprimante car elle laissait croire que les projets politiques, les plans économiques et financiers, la vision sociale, les perspectives internationales étaient autonomes, indépendants en tout cas de la personne qui, dans le meilleur des cas, allaient les élaborer, les servir, les incarner. A les entendre, si ignorants par ailleurs des réalités judiciaires, n’importe qui aurait pu faire l’affaire. Une personnalité de nuit comme un être de lumière. Un politique plombé par les affaires comme un démocrate irréprochable et jamais pris en faute. Face à une telle inégalité, aussi injuste, des perceptions, il faut se battre. On ne peut plus laisser politique et morale faire monde à part !

Enfin, la justice.

Depuis 28 mois, le président de la République ne fait pas bonne figure et son bilan, pour l’instant, est médiocre. Toutefois, si Christiane Taubira n’a pas été et n’est pas un ministre aussi bon qu’elle le pense d’elle-même, force est de considérer que le président et elle, sur le plan des libertés publiques, de la considération due aux magistrats et de l’indépendance dans la gestion des dossiers sensibles, ont inauguré une ère et adopté des pratiques au pire d’indifférence, au mieux d’abstention et qu’il convient de saluer cette positive évolution d’un quinquennat à l’autre.

Certes, Nicolas Sarkozy ne sera sans doute que président de l’UMP mais son implication dans des affaires multiples va l’inciter à faire feu de tout bois. Il est hors de question qu’il s’en prenne aux magistrats comme il s’est permis de le faire lorsqu’il était président. Certains des plus hauts postes judiciaires sont encore occupés par des fidèles, des inconditionnels, des opportunistes, aux ordres hier et prêts à le redevenir en flairant demain.

Tout de même, par rapport à un passé dévastateur pour l’honneur des magistrats, une assurance. Je sais qu’à des postes clés, notamment Premier Président de la Cour de cassation et président du tribunal de grande instance de Paris, la présence de magistrats exceptionnels, aujourd’hui, garantira la justice, et la magistrature qui en est la servante, des abus et des scandales du quinquennat précédent. En espérant qu’aucun Mur des cons ne viendra plus souiller, à cause de quelques énergumènes, l’image de tous les juges auprès des citoyens.

Nicolas Sarkozy est revenu. Il faut en parler. On ne change pas, François Bayrou a raison. On se répète. Il va se plagier.

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Voir les Commentaires (103)
  1. Bonjour Monsieur Bilger, quoi que vous fassiez vous serez conspué, critiqué, alors faites selon vos envies, vous êtes chez vous MDR
    Une certitude, le tourbillon est lancé, jusqu’en 2017 ce sera du non-stop assuré. J’en ai déjà le tournis jusqu’à la nausée !
    A la question lancinante, a-t-il changé ? bien évidemment qu’il a changé, il est pire, déjà sur Facebook une vingtaine de « je » et quoi qu’il prétende il sera forcément revanchard !
    Il a menti, il avait dit que s’il n’était pas réélu en 2012, on n’entendrait plus parler de lui, il n’a pas cessé de veiller à ce qu’on ne l’oublie pas !
    Son retour, il se prend pour le Général de Gaulle ou Napoléon soit, mais le premier avait changé la Constitution et créé la Ve République, le second avait créé le code civil.
    Que va-t-il créer, lui ? Refonder le code du travail, passer à la VIe République.
    …Mais que fait la justice, pourquoi ne parvient-elle pas à « récurer » ses sept (?) casseroles avant 2017 ! Faut-il qu’il ne soit pas « très droit dans ses bottes » MDR pour accepter d’être l’alter ego de JC Cambadélis. Wait and see !
    Ce soir, c’est le grand retour du sauveur ou du fils non prodigue (au choix) !

  2. Ce billet est lui-même un chef-d’oeuvre de narcissisme.
    Pour le reste : tout ce qui est excessif est insignifiant…

  3. Jean-Dominique Reffait

    Mais bien sûr qu’on le laisse faire, Philippe, de quoi vous mêlez-vous ? Le blang blang des casseroles a remplacé le bling bling des Rolex et vous voudriez vous interposer au nom de je ne sais quelle morale publique ? Le cambrioleur veut s’emparer de la maison qu’il a pillée et vous rechignez à applaudir ? Mais bien sûr qu’il va prendre l’UMP : personne ne lui fera obstacle, pas même ses adversaires. Les chiens sont lâchés, il ne revient pas pour respecter les règles mais pour les soumettre à ses intérêts : il va d’abord bouffer l’UMP, puis réduire les centristes à la mendicité pour conclure par le hold-up sur l’Elysée, avec une bonne immunité et cinq ans pour effacer ses ardoises.
    Vous nous parlez de quoi et en quelle langue ? Entendez-vous une voix à droite qui évoquerait dans un murmure les vétilles judiciaires de N. Sarkozy ? Ce ne serait pas sportif, ils n’en diront mot alors qu’il n’y a que cela à dire. Jamais ils n’oseront, trop polis Le Maire ou Mariton, ne voudront pas descendre à ce niveau. Le culot balaie toutes les indécences, il a tous les droits puisqu’il n’en respecte aucun. N’importe qui de psychiquement équilibré éprouverait quelque scrupule à se présenter à un quelconque mandat dans sa situation. Pas lui. Le braqueur a les clés, il entre comme il l’entend.
    Eh non, définitivement non, vous n’êtes pas plus autorisé à contester N. Sarkozy aujourd’hui que vous ne l’étiez hier. Vous en parlerez trop si vous ne vous prosternez pas devant le retour de Mandrin. Nous nous étions crus débarrassés de ce personnage, il nous avait promis de n’y plus revenir et de se bourrer les poches. Mais une garde à vue plus tard, ça sent trop le roussi, il lui faut un bouclier politique. Vous ne seriez pas cruel au point d’empêcher la réinsertion des bandits de grands chemins, Philippe !

  4. Cher Philippe Bilger,
    Je bois littéralement vos paroles, tant j’y adhère.
    Quand vous comparez, en termes de franchise et de sincérité, Sarkozy à Cahuzac, ce n’est, d’une certaine manière, pas très aimable pour l’honneur de Cahuzac.
    Car Sarkozy est l’incarnation de la filouterie et de la corruption. Certains disent même qu’il est à l’origine, par dénonciation anonyme, des ennuis judiciaires d’Alain Juppé, déjà rival dangereux qui encombrait sa route et son ambition au début des années 2000.
    Sarkozy est plus incompétent que Hollande, c’est un fait. Sarkozy nie également son bilan désastreux 2007-2012, c’est aussi un constat.
    Mais ce que Sarkozy n’a pas compris, c’est qu’on ne se fait pas élire Président de la République sur un carnet d’adresses bien fourni et une capacité indéniable (conseils en communication) à infiltrer les médias par des sbires aux ordres ou par des relais internes complaisants.
    On ne ressert pas deux fois les mêmes plats froids insipides et nauséabonds.
    Les deux tiers des Français rejettent sa personnalité et n’oublient pas son incapacité chronique au poste qu’il ose briguer à nouveau malgré toutes les casseroles de moralité souffreteuse qu’il traîne dans son sillage.
    Décidément, Sarkozy est stupide sur tous les plans.
    Alors qu’il avait fait une sortie réussie suite à son échec à la présidentielle de 2012, il aurait pu rester peinard à s’engraisser de ses conférences copieusement rémunérées. Un destin qui en vaut bien un autre, comme vous l’aviez vous-même dit. Au lieu de cela, il va au clash et se ramassera une dérouillée mémorable dans sa nouvelle tentative de postuler à la fonction suprême.
    Il a pourri depuis 2012 la vie de l’UMP pour empêcher l’émergence de toute concurrence interne sérieuse (Fillon, mais aussi Juppé qui a tenté fin 2012 de se poser en médiateur pour sortir l’UMP de la crise de la primaire truquée par ce pauvre Copé).
    Maintenant, il veut prendre l’UMP à la hussarde, pour tout fausser et véroler à la primaire à venir de 2016 (élection faussement ouverte, triche pressentie sur les votes électroniques).
    Sarkozy ne connaît pas la morale. Seul le résultat compte, même s’il reste des cadavres sur la route.
    Il y en a assez de ce type proprement pestilentiel. Il était parti dans l’ombre et on était parvenu à oublier son odeur de chacal et il vient à nouveau pourrir notre vie. Pour le plus grand tort de la France. C’est intolérable !!
    Une justice muselée, aux ordres, pour étouffer les affaires le concernant avec des cancrelats obéissants tels que Philippe Courroye. Non, trois fois non ! Personne ne veut revivre cette horreur !!
    Une vengeance contre Hollande qui tient lieu d’unique programme politique ? Impensable !!
    La France ne peut plus se permettre de subir un nouvel épisode Sarkozy.
    Il ne reste plus qu’à l’arrêter en le frappant en plein vol, grâce à la souveraineté incontournable de la loi, en le rendant inéligible et en lui infligeant pour ses délits une peine d’emprisonnement avec ou sans sursis. Une récompense qui en vaut bien une autre…
    Ainsi, ce falot personnage aura compris que sa nouvelle démarche n’aura fait que planter définitivement l’ensemble de sa carrière politique. Triste fin pour triste sieur !!…
    Mais en attendant, il va gâcher la vie de l’ensemble des Français qui lui vouent une haine acharnée, dont les rangs excèdent de vingt ou trente fois le nombre de ses adhérents Facebook.
    Alors, non, Monsieur Bilger, personne ne vous reprochera jamais de trop parler de cet homme et des griefs justifiés à son encontre !
    Dire la vérité. S’offusquer que, dans les médias, la morale passe (hormis de trop rares exceptions : Edwy Plenel) par pertes et profits… Quoi de plus réconfortant et juste ?
    En agissant ainsi, vous faites du bien à vos lecteurs. Vous contribuez à mettre de l’onguent sur leurs plaies. Vous faites aussi œuvre de salubrité publique.
    Le drame, c’est que votre plume va beaucoup s’user dans les temps à venir à cette tâche spécifique et noble.
    Et lorsque vous comblerez la page blanche, vous serez encore tout empreint d’indignation et d’émotion.

  5. NON !! Le programme du petit monde politico-médiatique pour les mois à venir est tout tracé : on va discutailler à perte de vue sur les méandres des rapports entre Hollande, Sarkozy et le Pen, sur les subtilités stratégiques et tactiques des uns et des autres, et on pourra oublier le chômage et l’irrémédiable endettement de la France, dont ni les uns ni les autres ne veulent entendre parler, en préférant se délecter de leurs chicaneries politiciennes…

  6. Une fois de plus, monsieur Bilger, vous tapez à côté de la plaque : vous privilégiez comme toujours les attaques ad hominem au lieu de vous focaliser sur l’essentiel, c’est-à-dire le bilan de M. Sarkozy. Faut-il le rappeler ? Quelques morceaux choisis : guerre de Libye, traité de Lisbonne après le non massif du référendum de 2005, augmentation des impôts (20 milliards) au lieu de réformer l’État, destruction de l’outil militaire, etc., etc.
    Quant à « l’indépendance dans la gestion des dossiers sensibles » de Mme Taubira, permettez au vulgum pecus que je suis d’être ébahi ! J’ignorais que le jeune Nicolas Bernard-Buss avait été jugé par un État impartial ou encore que le procès des Femen avait été exemplaire, etc.

  7. Franck Boizard

    Avez-vous le droit de parler de Nicolas Sarkozy ?
    Le droit, vous l’avez. Est-ce pour autant qu’il vous faut en user ?
    A mes yeux, non : chaque fois que vous parlez de Nicolas Sarkozy, vous êtes irrationnel et vous vous ridiculisez.

  8. Bonjour Philippe Bilger
    « Vais-je avoir le droit de parler de Nicolas Sarkozy ? »
    Mais vous n’êtes pas le seul à parler de Nicolas Sarkozy, rassurez-vous. Tout le monde en parle : les journalistes dans leurs éditos, les concierges en bas de leur immeuble, les employés de bureau devant la machine à café et les piliers de bar au zinc du café du commerce.
    Comment pourrait-il en être autrement ? Depuis deux ans, l’UMP dérive comme un bateau fantôme sur la mer des « sarcasmes ». L’élection de son président en 2012 est une parodie de démocratie digne d’une république bananière, et les effets ont été dévastateurs : la guerre de tranchée des fillonistes et des copéistes, l’abdication en rase campagne de J-F Copé incapable d’asseoir son autorité et pour couronner le tout ce triumvirat composé de trois anciens Premiers ministres. Tout cela est bien pathétique.
    Comment dans ces conditions Nicolas Sarkozy pouvait-il ne pas revenir ? Personne dans son parti n’a réussi à reprendre le flambeau. Or l’UMP ne fonctionne pas comme le PS qui peut se contenter d’un François Hollande pendant dix ans à sa tête, puis ensuite d’un Harlem Désir dont on ne peut pas dire que le charisme soit la qualité première.
    Non, l’UMP a besoin d’un chef, un vrai, un burné, capable de s’imposer, par la crainte s’il le faut, fédérer les courants de pensées et réfréner les ambitions personnelles de ceux qui seraient tentés de vouloir jouer les premiers rôles.
    Nicolas Sarkozy n’a pas les manières policées d’un Alain Juppé, il est capable du meilleur mais aussi du pire, mais tout démontre que personne dans son parti n’est en mesure de rassembler comme il le fait. J’en veux pour preuve le ralliement surprise de Dominique de Villepin qui a été pendant longtemps son ennemi juré, de NKM et de Laurent Wauquiez qui n’ont jamais manifesté un enthousiasme débordant à son égard.
    Peut-on comparer Nicolas Sarkozy au Général qui après s’être retiré pendant douze ans à Colombey-les-Deux-Eglises est revenu en homme providentiel au pouvoir, ou bien est-il Napoléon revenant de l’ile d’Elbe qui n’a fait illusion que pendant cent jours ? L’avenir le dira.

  9. Marc GHINSBERG

    Parlez de Nicolas Sarkozy autant qu’il vous plaira. Qui peut prétendre vous en empêcher ? Mais surtout laissons-le parler, lui. Les Français ne vont pas tarder à le redécouvrir tel qu’en lui-même, il est son meilleur ennemi. Certains vont retrouver leur idole, laissons-les à leur fascination, personne ne réussira à les convaincre. Espérons dans la sagesse des Français, espérons que la majorité d’entre eux ne sera pas masochiste au point d’en reprendre pour cinq ans, mais pas assez fous pour que son rejet ne les jette dans les bras de Marine Le Pen. La démocratie peut parfois réserver de mauvaises surprises, l’histoire est là pour nous le rappeler.
    Alors oui, ne nous laissons pas faire.

  10. Vais-je avoir le droit de parler de Nicolas Sarkozy ??
    Le droit, et le devoir même ! Cet homme est indestructible, une véritable star charismatique comme il y en a une par siècle ; même de Gaulle apparaît tout minuscule à côté.
    Malgré toute la diabolisation – inquisition acharnée et nauséabonde fomentée sans cesse contre lui – il devient de plus en plus évident qu’il est seul capable actuellement de venir reprendre les commandes du navire France. Il n’est plus possible de supporter toute cette clique de charlots socialistes qui nous ruine, nous humilie, baisse son froc devant les difficultés même mineures et qui ne doit sa place au pouvoir que grâce à cette chasse au Sarko qu’ils ont odieusement orchestrée et qui se retourne contre eux pour mon plus grand bonheur.

  11. Denis Monod-Broca

    Sarkozy joue sur du velours.
    Sauf accident toujours possible, on peut imaginer le scénario. Sarkozy va bousculer tous les autres prétendants et se présentera en 2017. La constante de ces dernières années, « sortez les sortants », mettra la droite en tête au premier tour. La gauche, en capilotade, pourrait bien alors laisser la deuxième position au FN. Un second tour Sarkozy-Le Pen est donc éminemment vraisemblable. Et dans ces conditions Sarkozy est sûr de l’emporter même si ce n’est pas avec les 82,5% des voix de Chirac en 2002.
    Le calcul est simple. Mais où est passée la politique ?
    Dans un pays qui a renoncé à sa souveraineté (qui n’a plus de monnaie propre, qui va quémander à l’étranger l’autorisation de laisser filer son déficit, qui s’aligne sur les positions US, etc.) comment s’étonner que la politique se réduise à ces honteuses politicailleries ?
    Notre ennemi, ce n’est pas la finance, ce n’est pas la Russie, ce n’est pas le terrorisme, notre ennemi c’est nous, nous et notre pusillanimité, nous et notre aveuglement, nous et notre peur de l’avenir…

  12. Votre billet Monsieur Bilger laisse une fort désagréable impression, vous avez hélas tellement raison ; la politique à la française est devenue un cirque : certains/certaines se comportent comme des groupies fanatisées/hystérisées qui éliront un clown ou une rock star pour redresser la France. F. Hollande a été élu pour éliminer N. Sarkozy qui à son tour éliminera F. Hollande. Certains Français ne comprennent rien à la « raison d’être d’élire un président »… puisque contre toute attente, toute logique, la politique est devenue un métier qui requiert peu d’autre formation que du bagout et de la gesticulation, il conviendrait de définir son rôle et ses objectifs et la sanction en cas d’échec dans la réalisation.
    Sarko est le meilleur entre tous les candidats dans sa marche pour « arracher » le pouvoir, mais une fois obtenu il ne sait plus faire, la réflexion – travail essentiel et de l’ombre – il ne sait pas faire, puisque sa seule obsession c’est lui, lui sa mise en scène, lui toujours et partout.
    La politique est une charge citoyenne pas un métier ; dommage que trop l’oublient au moment de voter. Il y a fort à parier que s’il se présentait à la présidentielle, ce qui est évident sauf si la justice agissait à temps, le plus grand parti de France soit définitivement l’abstention.
    Sarkozy a changé, il est pire !

  13. Alain Juppé m’inspire plus d’inquiétude, il s’affiche en homme providentiel après un demi-siècle de conquêtes électorales.

  14. Carl+Larmonier

    Sous le règne Sarkozy, chaque jour passait et aucun ne se ressemblait. C’était l’hyperactivité d’un hyperprésident, hyperactivité tel un kaléidoscope pris de folie. Comme un roman-feuilleton à suivre qui s’égrenait plus rapidement qu’un tourbillon de tornade. C’est avec curiosité que j’attends de voir revenir Nicolas Sarkozy sur le devant de la scène pour voir s’il est resté le même.

  15. Je revoterai Sarko sans hésiter.
    C’est le seul président qui ait eu le courage énorme de réformer ce pays aux acquis sociaux ubuesques et ruineux, surtout les retraites, un succès sans commune mesure dans l’histoire de France.
    Qui a résisté à l’inquisition odieuse, fasciste et gauchiste montée contre lui depuis son élection ?
    Qui a secoué ce pays endormi sur les certitudes virtuelles de cet enfumage socialiste entretenu depuis la guerre pour acheter la paix sociale et être populaire quel que soit le prix à payer pour remporter des élections ?
    Qui a été victime de la plus odieuse chasse à courre, digne du fascisme des années trente, contre un président élu démocratiquement ?
    Qui a été sali, calomnié, vilipendé, stigmatisé, caricaturé en « Pétain, Hitler par les ligues merdiatico-politiques tabloïdaires de gauche sans que ça ne choque personne ?
    En résistance, et pour libérer mon pays de la chape de plomb socialoviétique, je reste donc un fidèle de Sarko !

  16. L’essentiel, Monsieur Bilger, tient en ce paragraphe :
    « Maintenant qu’il a mis fin à son jeu cousu de fil grossier de cache-cache avec la République, que sur Facebook il a posté un message aussi sincère dans sa grandeur et sa noblesse affectées que Cahuzac face à l’Assemblée nationale, qu’il va être courtoisement questionné par Laurent Delahousse sur France 2, qu’il ira de manifestation en manifestation avec le concours de soutiens et de ralliés tristement opportunistes, qu’il portera des coups et qu’il en recevra, qu’il ne sera plus jamais le miracle virtuel de 2007 mais de plus en plus le superfétatoire lassant de 2014, je n’aurai plus aucun scrupule puisqu’on ne pourra plus me dénier le droit d’en parler « .
    Personne ne saurait vous interdire d’en parler sur le mode que vous souhaiterez. Même si souvent certains, si ce n’est toujours les mêmes, vous le reprocheront…
    Votre fin de billet s’intitule : « Enfin, la justice ». C’est de fait celle qui appelle mon intérêt.
    Quelle que soit la qualité des magistrats que vous évoquez, l’avancement des procédures en cours sera-t-il suffisant pour que Monsieur Sarkozy dépasse le stade du seul mis en examen ? La Justice saura-t-elle organiser dans des délais raisonnables le (ou les) procès qui condamneront ou relaxeront Monsieur Sarkozy ?
    Car l’honneur de la Justice c’est aussi juger dans des délais raisonnables, en l’espèce, avant que Monsieur Sarkozy ne soit en mesure de réclamer son investiture à la candidature à la fonction suprême, a fortiori avant qu’il n’y accède ! Car alors il bénéficierait de l’immunité présidentielle. En ce cas, où serait l’efficacité de l’institution judiciaire ?
    Là me semble-t-il est la vraie question.

  17. Le 19 septembre à 11 : 26 j’écrivais :
    « J’attends avec impatience lundi, mardi voire mercredi pour que M. Bilger nous signe un billet « Sauvons Sarkozy malgré lui »
    Mon impatience a été vite calmée puisqu’il n’a même pas fallu attendre dimanche soir pour connaître les pronostics de notre bookmaker blogueur 😉
    Heureusement pour Hollande, notre dépressif Président, et pour Ph. Bilger : Nicolas Sarkozy est de retour ! Alléluia ! (au moins pour eux) 😀
    @ Guzet | 21 septembre 2014 à 08:26
    Bien sûr, c’est tout à fait ça ! Du reste les journaleux de tout poil ont déjà commencé à faire chauffer les rotatives et N. Sarkozy va remplacer le Tranxène pour notre Président dépressif (c’est dur, dur, de faire MOI Président, snif, snif…)
    Hop ! Un prise de Sarko au petit dej. le matin (lecture de la presse) et ça repart. Quoique…
    En même temps je me demande si le « tournez manège » républicain fera long feu… En attendant c’est pas avec les « UNES » dévastatrices qu' »ils » vont nous servir qu’on va pouvoir soigner nos dents ;-))
    @ calamity jane | 20 septembre 2014 à 21:35
    (…) « Michel ONFRAY – Politique du Rebelle
    Introduction (Physiologie du corps politique)
    « Physiologie du corps politique » ça c’est la page d’introduction 😉
    C’est rigolo que vous me rameniez à mes anciennes amours.
    J’ai acheté « La politique du rebelle – Traité de résistance et d’insoumission » en 98, 134 francs, édité dans la collection « Figures » chez Grasset, dirigée par un certain… Bernard-Henri Lévy.
    Je te tiens, tu me tiens…. etc. etc.

  18. M. Bilger,
    Vous êtes dans l’auto-hypnose. En vous focalisant sur les défauts de N.Sarkozy et consorts, vous ne voyez plus rien d’autre.
    Sur l’éthique d’une manière générale, vous comparez ceux qui magouillent pour avoir le pouvoir au prétexte qu’ils estiment devoir le faire dans l’intérêt de tous – de Gaulle et suivants -, avec ceux qui haïssent tous les fondements de notre nation. Les uns parce qu’ils n’y voient pas leurs racines, d’autres parce qu’ils ne partagent pas les gloires de notre histoire, d’autres encore parce qu’ils ne sont pas les fils de la fille aînée de l’Eglise, etc. etc.
    Si bien que vous mettez face à face une poignée de magistrats qui auront un peu magouillé pour la droite, avec un nombre cent fois ou mille fois plus important de magistrats qui se rendent coupables de forfaiture au quotidien en rendant des décisions bafouant le droit au nom de leur idéologie – les Femen etc. etc .
    Le moins pire était donc N. Sarkozy parce qu’avec Hollande, vous mettiez notre pays entre les mains de gens qui ne songent qu’à détruire. Détruire les riches, détruire l’Eglise, détruire la famille, etc. etc.
    Et nous voyons le désastre.
    La ruine morale qui sape sournoisement les fondements de notre société depuis 1789 s’est brutalement accélérée et commence à travailler le subconscient des Français ainsi que le révèle le vote FN.
    Alors, comme notre régime politique nous condamne à ne pas avoir à sa tête un aréopage de rosières, ce qui compte, c’est le résultat à en attendre – puissiez-vous enfin vous mettre ça en tête, M. Bilger.
    Qui aura enfin le courage d’aligner notre droit du travail et notamment celui du licenciement, sur les pays du nord ?
    Si Nicolas Sarkozy ne le propose pas, alors là, vous pourrez lui taper dessus et très fort.

  19. Sarko est en fait coupable, aux yeux de nombreux électeurs, de ne pas avoir appliqué son programme de 2007.
    Pourquoi avoir recruté Kouchner ou Hirsch, pourquoi ne pas s’être attaqué sérieusement au temps de travail, à l’insécurité, à l’immigration remplaciste ?
    Pourquoi l’ancien Président, à côté de ses emportements dont je concède qu’ils aient pu apparaître désagréables, n’a-t-il pas pris le temps de réfléchir aux conséquences de l’affaiblissement du régalien ?
    Les moyens de la Justice, de la police et de l’armée ont été constamment révisés à la baisse sous son mandat avec les conséquences que l’on sait. La réforme des retraites n’a pas été assez loin et son intervention libyenne a été l’erreur que l’on sait aujourd’hui.
    Il est donc légitime de s’interroger sur les espoirs qu’il ferait renaître dans son camp. Mais la nature a horreur du vide : qui peut lui disputer la chefferie à droite ?
    Fillon le mou, Le Maire et Wauquiez les énarques sensibles ? Ou bien le vieux Juppé qui a donné toute sa mesure comme (bon) maire de Bordeaux ?
    La réponse est contenue dans la question…

  20. Et si au lieu de parler, on agissait ? Ce n’est pas de beaux parleurs dont nous manquons en France, c’est même ce que nous produisons le plus, d’où l’état de notre industrie. Sarkozy revient, et alors, Sarkozy ou Hollande ou n’importe quel beau parleur, quelle est la différence ? Je n’en vois qu’une : Hollande ne nous saoule pas de paroles, c’est pour cela qu’il a été élu, pour fermer le clapet de Sarkozy, l’insupportable. Eh bien non, je ne fais pas de haute politique, ma réflexion ne va pas bien loin, mais c’est celle des gens qui votent, qui n’en peuvent plus des moulins à paroles. Alors comme ça, vous vous apprêtez à voter pour quelqu’un qui a démontré son incapacité à redresser la France ? Quel beau projet politique.

  21. Merci cher Philippe Bilger pour cette analyse sur le retour de Sarkozy, retour qui ne grandira pas la politique française, soyons-en d’ores et déjà persuadés, et sur l’état de la justice aujourd’hui. Nous sommes d’horizons totalement différents, mais, hors épisode d’espoir pour vous en 2007, je me retrouve vraiment sur l’ensemble de votre propos. Je suis inquiet, oui !

  22. Mon pseudo sonne comme un avertisseur, mon vrai patronyme a sonné par deux fois le glas dans l’histoire de France, aujourd’hui on est au niveau du tocsin… CQFD

  23. Pour les non abonnés, ce coup de gueule salutaire dans Mediapart
    Un pays qui entre en agonie
    21 SEPTEMBRE 2014 | PAR VINGTRAS (historien)
    Deux cent vingt-deux ans après l’emblématique bataille de Valmy et la naissance de la République, on peut dire sans beaucoup forcer le trait, que notre pays ne va pas bien…
    Si les vaillants sans-culottes qui hurlaient « Vive la nation ! » sur le tertre de Valmy avaient pu entrevoir l’avenir, ils auraient été estomaqués de constater que leur République n’était plus qu’un mirage et consternés d’apprendre que la France de 2014 était sur le point de sombrer.
    En effet, comment admettre le fait qu’un ancien Président (dont la responsabilité dans la faillite du pays est patente) puisse en toute légalité mobiliser une antenne nationale du service public afin de venir justifier son come-back et recommencer à enfumer l’opinion ?
    N’est-ce pas admettre sinon encourager la récidive ?
    Comment peut-on tolérer qu’une bande de voyous s’esclaffe bruyamment à la perspective de ce retour dont l’opportunité ne semble évidente pour personne, y compris chez les « honnêtes gens » de droite ?
    Enfin, comment un « Conseil supérieur de l’audiovisuel » peut-il fermer les yeux sur cette action de propagande qui est en contradiction avec toutes les règles de la démocratie médiatique ?
    Cette journée du patrimoine sera donc celle du patrimoine méphitique, qui a le visage sardonique de Nicolas Sarkozy.
    Quel camouflet pour nos ancêtres les sans-culottes de Valmy !
    Triste anniversaire.

  24. Non !! On ne ne peut pas, on ne doit pas se laisser faire… Moi je suis scandalisé que la majorité des médias salue son retour alors qu’aujourd’hui on sait, même si la justice n’a pas terminé son travail, que non seulement le quinquennat précédent a été mené par des incapables, mais qu’il y avait en plus de leur incompétence notoire quelque chose de profondément pourri.
    La classe politique ne sera nettoyée que lorsque que toute condamnation pour des affaires politico-financières les rendraient inéligibles à vie, aucun pardon pour ces fautes-là, après tout la majorité de la population peut vivre sans être élue. La seule affaire des comptes de campagne aurait dû nous préserver de son retour.
    Eh oui il a sûrement changé, en bien pire, animé par un seul désir de vengeance et de règlement de compte avec tout ceux qui ont osé l’affronter.
    La classe politique française est quand même à un niveau de délabrement jamais atteint, nous avons le choix entre un incapable, un mafieux et une fasciste.

  25. Jean le Cauchois

    Cher PB,
    « J’avoue que j’ai peur » dites-vous dans le milieu de votre blog. Pourquoi ne nous dites-vous pas, tout simplement, que vous avez peur… de la Justice. Le commentaire / pronostic de Denis Monod-Broca, qui me paraît très plausible, repose en effet sur le fait que la Justice ne réussit pas à traiter « les sept casseroles » en temps utile ! Or vous ne cessez de dire que cette justice est indépendante et vous trouvez qu’Edwy Plenel est l’un des rares à vouloir « rapprocher morale et politique ». Alors parlez-nous de Sarkozy autant que vous le voulez mais n’hésitez pas aussi à nous parler de la Justice et incidemment aussi, d’Edwy Plenel !

  26. Jean-Paul Ledun

    « Vais-je avoir le droit de parler de Nicolas Sarkozy ? »
    Philippe, vous entrez dans le débat en faisant une blagounette. C’est décevant de votre part.
    Vous vous mettez au niveau de la meute qui se déchaîne depuis deux jours.
    Ah qu’ils sont contents !! Ils ont retrouvé leur tête de turc (attention racisme !) favorite, leur vendeur de papier force 100, leur faiseur d’émissions à n’en plus finir !
    Merci qui ? Merci Sarkozy !
    Le débat politique vaut quand même mieux que cela. Vos arguments sur les procès, boucliers et autres filouteries, me font rire. Je ris de vous voir aussi déprimé face au retour d’un homme politique.
    Un malheureux petit message sur Facebook – même pas flamboyant, même pas inspiré – et vous voilà dans tous vos états.
    Mais quel dommage ! Car au-delà de mon plaisir, la France vaut quand même beaucoup mieux que cela.
    Je pensais qu’il n’allait pas revenir.
    Franchement, qu’est-ce qui peut bien animer un homme qui se remet de plein gré dans des problématiques énormes, des casse-tête insurmontables, des « emmerdes » dans chaque dossier à traiter ?
    Posez-vous la question chers détracteurs.
    Moi je veux voir ce qu’il propose. Il n’y a pas trente-six chemins pour remettre la France en état de bon fonctionnement. Le pov’ François ne peut pratiquement rien au fait que la France soit ainsi bloquée. Vous voyez, je suis fairplay, MOI…
    Pour pouvoir me prononcer en conscience, je n’attends ni ce soir ni demain, j’attends le jour où je lirai le programme de ce monsieur.
    Jusqu’à ce jour, je vous souhaite beaucoup de plaisir au jeu des polémiques creuses et des billets de M. Bilger qui ne font pas avancer le débat.
    Mais ce sera sans moi (je sais, l’attente va être insupportable pour vous…).
    Alors @plus et bien à vous.

  27. Je vous approuve dans votre combat républicain monsieur Bilger.
    Défenseur d’une morale politique tombée si bas que les retours ne se font point par la porte ni par la fenêtre ; mais bientôt par les dessous de porte.

  28. anne-marie marson

    Non seulement vous avez le droit de parler de N.Sarkozy, mais même le devoir, car, enfin, le débat est ouvert.
    @clafoutis
    Je pense que je n’ai pas compris votre réponse. Désolée.
    Deux exemples qui illustrent le non-déterminisme social : Lech Walesa, petit ouvrier des chantiers navals de Gdansk, qui avait la trempe d’un président de la République, et de l’autre côté, F.Hollande, qui aurait mérité de rester secrétaire du PS.

  29. Monsieur Bilger,
    Vous nous donnez à comprendre ce qu’est le sens moral en politique.
    Le retour de Nicolas Sarkozy est lamentable et le camouflet qui nous est infligé, nous le dépasserons !

  30. Comme Rocky, Sarko le retour !
    Sur France 2 ce midi, sur TF1, ce soir aux infos, je serai religieusement à l’écoute ; journée pied de nez aux antisarko qui fulminent de rage ; quel pied !

  31. Courage, fuyons !
    C’est de l’humour, au cas ou l’ancien Président reviendrait.
    M. Bilger, je ne vais pas faire la groupie mais ce billet est extraordinaire.
    Il touche à la grandeur de l’Homme et à la mission d’un Président sous la Ve République. Puisque pour l’instant c’est elle qui fait foi.
    J’ai lu « même de Gaulle apparaît tout minuscule à côté. » (sylvain).
    A tous ceux qui voudraient établir une relation avec le président cité j’espère qu’ils ont lu les trois tomes de Jean Lacouture : 1. Le rebelle
    2. Le politique
    3. Le souverain
    Apparemment pas pour le cité ci-dessus.

  32. Rousselot Jean-Paul

    Bonjour,
    Avocat général honoraire et libre, vous faites le choix de dire et d’écrire sans contrainte sur des sujets sur lesquels nous n’avons pas la connaissance ou le savoir, en accord ou en désaccord avec vous sur certains écrits.
    Surtout ne retenez pas votre main et les mots qui sortent de votre bouche ce serait dommage pour notre éducation (je parle pour moi).
    Les propos tenus à l’encontre d’Alain Juppé me font penser que Sarkozy n’a pas changé et s’il était à nouveau élu, alors c’en serait fini de la fonction des juges.
    Après, tout serait possible, et peut-être le pire.

  33. Sarkö le revenant, le spectre ? Dénué de toute conviction, n’ayant que des appétits, disposé à toutes les postures et impostures, prêt à vendre la France et les Français au plus offrant : le poison dans un tonneau de confiture. Qui veut en goûter ? Réponse : ceux à qui il a promis un poste.

  34. Michelle D-LEROY

    On a le droit de ne pas aimer et même de détester l’ancien Président et de le dire mais la détestation est mauvaise conseillère parce qu’excessive voire outrancière.
    Personnellement, comme dans la chanson, je m’interroge « Je ne sais pas, je ne sais plus, je me sens un peu perdue. », j’écoute, j’observe et je ne trouve personne qui me séduise et que j’ai envie de suivre.
    Même devant des conflits sociaux actuels qui auraient pu me paraître exagérés il y a encore deux ans, j’arrive à ne pas être tranchée tant tout est compliqué. En voyant l’inexorable déclin de la France, un déclin qui s’accélère, je m’interroge sur le bien-fondé de cette pompe aspirante de la baisse des prix qui tire tout le monde vers le bas, sur des régimes sociaux si disparates en Europe qu’ils en sont déloyaux. J’ai trop d’interrogations sur le monde économique et culturel, pour ne pas dire muticulturaliste, qui se standardise et devient insipide pour trouver en Sarkozy, d’emblée, le sauveur.
    Pourtant, la France est dirigée par ce qu’il y a de plus pitoyable depuis que je m’intéresse à la politique. La situation du pays est grave. Seulement 13% des Français font confiance à François Hollande et son équipe, une situation économique qui s’aggrave désespérément, un système fiscal injuste retoqué au jour le jour sans cohérence, un système social à bout de souffle. Manque de vision, de cohérence, de décisions par un chef d’Etat qui n’est pas à la hauteur.
    Je suis donc au moins certaine qu’on ne peut continuer ainsi, et que peut-être même avant 2017, nous devrons envisager une autre présidence. Il faut s’y préparer.
    Les gens de la rue ne parlent que de cela : de leur pouvoir d’achat, de leurs impôts, de leur proches au chômage, des incivilités, des cambriolages, du manque de médecins, de la justice injuste, des rythmes scolaires qui fatiguent les enfants, d’une trop importante immigration qui ne s’assimile plus et qui serait privilégiée par un PS laxiste… bref, les gens sont à cran et s’invectivent de plus en plus fréquemment. Cela ne pourra pas durer bien longtemps sans qu’une étincelle ne fasse partir un incendie.
    Alors si je regarde du côté de N.Sarkozy et malgré les éternels reproches qui lui sont fait, je ne vois qu’un peu d’espoir dans ce marasme, bien qu’il revienne trop tôt, car les tombereaux d’injures qu’il va subir vont masquer la gravité de la situation française et l’indigence du gouvernement.
    Ses détracteurs devraient donc s’en réjouir.
    Il est accusé d’affaires, il a commis des faux pas. Sans doute. Mais on ne peut que constater, comme toujours, qu’il s’agit des bons et honnêtes gens de la gauche contre les méchants malhonnêtes de la droite. Et surtout une presse à la botte du PS et du Président qui reste muette quand cela dérange le pouvoir actuel alors qu’elle se déchaînait pour le moindre incident sous Sarkozy.
    On l’a accusé de népotisme parce que son fils avait brigué la présidence de l’EPAD, sans jamais critiquer les diverses et pourtant connues affaires similaires à gauche. Jean Sarkozy était de plus sous-diplômé mais on apprend via le site de ce bon M. Plenel que M. Cambadélis (aux casseroles avérées) aujourd’hui secrétaire du parti présidentiel, aurait trompé son monde en présentant de faux diplômes. Qui s’en étonne. Motus et bouche cousue.
    N.Sarkozy avait des amitiés avec de grands patrons milliardaires, Bolloré d’abord, puis Mme Bettencourt à qui il aurait soutiré de l’argent (non prouvé). Qui se plaint de voir F.Hollande dîner régulièrement chez François Pinault, pourtant considéré lui aussi comme très riche ? Secret bien gardé et secret dont on se moque, on constate juste une différence de traitement médiatique.
    Bien sûr il y a les affaires judiciaires en cours, des affaires où il est présumé coupable pour les uns et présumé innocent pour d’autres, des affaires qui curieusement ressurgissent bien souvent à point nommé et dont on nous parle depuis des années, pourtant des affaires jamais élucidées.
    Parce qu’il n’est pas coupable ou parce qu’il est trop intelligent ?
    L’affaire dite de Karachi d’abord. Voilà douze ans que la justice cherche des preuves irréfutables. Mais quelles preuves ? Qu’il y ait eu des versements de commissions (comme il y en a sous tous les gouvernements), des dessous de table ou des rétrocommissions non reversées au Pakistan, admettons, sans doute même, mais ce dont on est sûr c’est bien que ce ne sont ni Nicolas Sarkozy ni ses amis qui sont allés déposer une bombe dans ce pays ou payer pour cela. Car on laisse planer un doute de façon feutrée sur une partie de l’opinion qui prend au vol les informations. Ceux qui sont les vrais auteurs de l’attentat n’ont jamais été désignés comme des assassins recherchés et pourtant, les vrais coupables c’est tout de même bien eux. Cette affaire c’est un peu comme si un patron arrêtait de verser une grosse prime à un salarié et que celui-ci allait assassiner les membres de la famille du patron en question par mesure de rétorsion. L’assassin ce serait le patron ??
    Il aurait reçu de l’argent de Kadhafi, son fils l’aurait dit. Ces gens ont été détrônés et humiliés par Sarkozy, je ne peux donc là encore que douter de la véracité de leurs propos. Une affaire qui a eu un rebondissement il y a trois jours… cherchons pourquoi.
    Pour les affaires Tapie, ou de dépenses de ses campagnes (pourtant à l’œil nu comparables en tout point à celles du PS, quand l’un était à Lille, l’autre était à Marseille) et autres supposées affaires, nous attendons aussi des preuves irréfutables, tangibles, indiscutables.
    Il est hyperactif, omniprésent, fanfaron, provocateur, parfois difficile à suivre, c’est vrai. Mais vulgaire ? je ne vois pas. Parce qu’il a dit « Casse-toi pauvre con » ?
    Question de sensibilité, sans doute. Quand je vois un Président qui adhère au féminisme, en soutenant les Femen et s’amusant de leur incontournable modernité jusqu’à laisser le visage de l’une d’elles représenter Marianne sur le timbre usuel des postes, moi je trouve cela vulgaire. D’autant que la facette féministe du Président est bien bafouée par des attitudes privées hypermachistes et des attitudes à la fois méprisantes voire froides et dénuées de sentiments. Un féminisme de façade donc.
    Si je compare les deux Présidents, je préfère toujours la franchise à l’hypocrisie même si c’est moins classe… mais la classe concernant F.Hollande, cela prête à sourire.
    Nous aurions besoin d’apaisement, de rassemblement en même temps que de réformes de bas en haut de la société. Nous aurions besoin d’un vrai chef d’Etat qui secoue aussi l’Europe et ses institutions sclérosantes, dont la voix soit audible et écoutée par les autres chefs d’Etat. Seule une personnalité hors du commun pourra le faire.
    Le politiquement correct fige nos hommes politiques et empêche tout changement, toute remise en question. C’est dommage puisque l’idéologie socialiste est morte.
    Sarkozy a, qu’on le veuille ou non, cette anormale impolitesse qui bouscule et une vision différente de la société. Bien évidemment, cela dérange le ronron des élites, l’entre-soi, la pensée unique, le prêt-à-penser, les réseaux, les corporatismes, les frères, etc. Personnellement lorsque j’écoute les Juppé, les Bayrou, ou autres centristes, les Bartolone, Vallini, Rebsamen et bien d’autres je considère leurs discours comme obsolètes, leur vision étriquée n’est plus adaptée à la situation de la France, de l’Europe et du monde actuel. Ce sont eux les réacs. Ils répètent inlassablement les mêmes antiennes que nous savons dépassées et qui sont un frein au modernisme. Pour avancer, il faut dire, dénoncer, débattre, combattre, expliquer.
    Alors je ne sais si Sarkozy est l’homme qu’il faut à la France, s’il aura des propositions qui me plairont mais je trouve tout ce tapage préventif contre lui insensé et bien souvent dénué de fondement. C’est une détestation aveuglante qui égare certains.
    Pour les indécrottables socialistes, il représente l’archétype de la droite décomplexée, une droite qui ose pointer du doigt les réalités criantes.
    Sarkozy ou pas, il faudra bien un grand changement pour faire face à cette crise de civilisation (si bien expliquée par A. Finkielkraut) ou ce sera la révolution.

  35. Vous avez beau rêver que vos propos deviennent une institution autofondée (« Institut de ma Parole », sans rire), la cruelle réalité est qu’à propos de Sarkozy vos assiduités n’ont aucune influence sur le corps électoral, tout au plus cela vous rend sympathique pour les membres de votre corporation-caste, syndiqués ou non, avec ou sans « Mur de la Honte »…

  36. sbriglia, sceptique

    Va-t-il tenir la distance ?
    Ne va-t-il pas exaspérer ses fidèles, cliver encore plus son lectorat ?
    Il me semble démarrer depuis longtemps trop fort, trop fébrile, trop obnubilé par son but : détruire l’usurpateur honni…
    Aura-t-il l’entraînement physique qui lui permettra de passer, le moment venu, la surmultipliée, lorsqu’il sera dans le feu de l’action ?
    Ses munitions ne vont-elles pas lui manquer et lui faire mordre la poussière bien avant l’échéance ?
    Bref, Philippe Bilger pourra-t-il encore deux ans et demi continuer à faire son Victor Hugo ?

  37. Dans la France encore profonde, sur les marchés, les petites gens détestent Sarkozy et ne jurent que par Marine Le Pen. Les paysans sont révoltés. Seuls les journalistes et quelques jean-foutre déroulent le tapis rouge sous les pieds de ce personnage débordant de morgue et de culot ; ils lui servent la soupe comme ils ont dégommé Hollande, encensé Trierweiler, puis redégommé le prochain avant d’aduler le suivant. Mais le peuple garde son énergie. Il n’est pas fou le peuple. Il n’aime pas les faux-culs. Non, il ne se laissera plus faire. Il n’aime pas ceux qui ne le servent pas mais qui, au contraire se servent. C’est l’heure des braves. Continuons le combat.

  38. Avant tout commentaire, une pensée pour Laurent Delahousse qui ne méritait pas d’être houspillé de cette façon !
    Le hussard est revenu sabre au clair. Il faudra lui rappeler que la devise du Cadre Noir de Saumur est : « En avant, calme et droit ».
    Le spectacle a commencé par quelques vérités premières qui ont été jetées en pâture, dans l’ordre, aux journalistes, aux Français, et à ses amis en politique.
    Mieux que dans la tragédie grecque, un prologue où Sarkozy a fait les questions et les réponses, un vrai chœur à lui tout seul. Il faut dire qu’il avait tellement à dire !!
    La suite de la tragédie promet d’être passionnante.
    Enfin, enfin nous allons sortir de la « normalité » hollandaise si émolliente.

  39. Très bonne prestation de Sarkozy ce soir à la téloche ; c’est bel et bien lui dont la France a besoin pour la décrasser de la pollution socialiste ; un battant, un winner, du super Sarko !

  40. @ sylvain | 21 septembre 2014 à 09:18 (une véritable star charismatique), 11:30 (Je revoterai Sarko sans hésiter), 17:16 (Comme Rocky, Sarko le retour !) et 22 :05 (un battant, un winner, du super Sarko !) ; en attendant la suite…
    Je vous imagine aisément en train de vous donner de la joie, seul dans votre chambrette, tard le soir, devant une affiche « géante » de votre idole, tel un adolescent qui s’interroge anxieusement sur son orientation sexuelle. Méfiez-vous ! Il paraît que ça rend sourd ou aveugle quand ça devient compulsif et irrépressible.

  41. Bravo à Laurent Delahousse pour avoir tenu bon face à l’arrogance d’un Sarkozy essayant de le déstabiliser. Un Nicolas Sarkozy dont la rhétorique reste la même que celle que nous lui connaissions et qui traduit tellement sa pathologie du pouvoir. Zorro et Zébulon commencent tous les deux par la même lettre ! Mais le contenu n’est pas le même ! Ferons-nous preuve de lucidité ? Votre analyse est très pertinente. MERCI.

  42. Comme beaucoup, j’ai suivi ce soir l’entretien avec Delahousse sur France 2.
    Faire l’exégèse du discours tenu ne me semble pas nécessaire car ce serait temps et peine perdus. De fait, il n’a aucunement changé et il a beau habiller son retour de motivations autres que présidentielles, il ne pense toujours « qu’à ça », en se rasant ou pas.
    Par ailleurs, comme son successeur qui se retranche derrière l’héritage de la présidence précédente et les difficultés du moment, Monsieur Sarkozy se retranche toujours derrière « la crise de 2008, la pire depuis celle de 1929 ». Mais a-t-il à l’époque réussi à modifier le régime des banques, renflouées sur fonds publics sans contrepartie ?
    L’aggravation du déficit en fin de mandat et l’augmentation des impôts commencée par lui et laissée à son successeur, tout cela est passé par pertes et profits.
    Les affaires judiciaires : il est innocent de tout, et c’est pour cela qu’il se présente à nouveau devant les Français. Sinon, il n’aurait pas osé !
    Il dit vouloir appeler au référendum sur de multiples sujets. Or c’est lui qui, par le traité de Lisbonne, a contourné le non des Français exprimé lors de celui de 2005…
    En matière de cynisme on ne peut faire plus évident…
    Donc en 2017, pour le bien de la France : ni Hollande, ni Sarkozy ! TSHS devrait alors être l’acronyme de 2017…

  43. Jean le Cauchois

    Cher PB,
    Vous avez, dans votre blog, évoqué l’émission CSOJ de vendredi soir, pour nous dire vous être trouvé des points d’accord avec le seul Edwy Plenel lors du débat sur le retour de Nicolas Sarkozy. Je suis allé voir le replay spécialement pour écouter les apports de EP. Bien sûr, il a critiqué NS, en se justifiant « de toute façon, je suis antiprésidentialiste » et définissant « sa » démocratie comme « un espace pour le débat d’idées ». Environ dix minutes plus tard, justement, un petit débat annexe sur le droit du travail / une simplification des procédures de licenciement, censée permettre des embauches moins risquées par les employeurs sans grande certitude de pérennité de leur activité. On demande l’avis du démocrate / débatteur d’idées « C’est la liberté du renard dans le poulailler ». Sublime apport au débat ! Je pense que vous pourriez être plus sélectif, plus exigeant dans la promotion de vos alliés de circonstance !

  44. Après les « 40 frondeurs » du PS qui nous ont fait suer pendant 40 jours et 40 nuits Sarkozy fut ce soir un bol d’air frais. Delahousse en avait le brushing de travers à la fin de l’entretien. C’est qu’il en a bavé le pauvre, avec son français digne d’un collégien « c’est quoi pour vous… », « c’est qu’est ce que, quoi, quoi », n’y a-t-il donc plus d’épreuve de français au centre de formation des journalistes ?
    Quant à Sarko c’est tout de même un autre Cognac que Fillon et Juppé.
    Marianne, Mediapart, l’exquis Edwy Plenel sablent déjà le champagne.
    Ce retour est une bénédiction, les rotatives vont tourner à plein régime, le Canard qui vient d’afficher une perte de 16% de ses lecteurs, la valse des directeurs chez Libération et ses 93 licenciements, c’est bientôt terminé, l’espoir renaît, les épouses et enfants des 93 licenciés de Libération sont aux anges. Rien qu’en 45 minutes Sarkozy vient de créer des centaines d’emplois dans les médias. Pour la garantie de l’emploi Sarko c’est le meilleur.

  45. Cher Philippe,
    Vous pouvez deviner que nous sommes immensément heureuses du retour de Nicolas Sarkozy.
    Voilà qui va réveiller l’opposition et la majorité.
    Et que ce retour fasse naître des idées nouvelles, des propositions.
    Que ce soit une ouverture pour une France dynamique.
    Ce dont la France a besoin, c’est d’une stabilité, de projets, d’ambition au service des Français.
    Nicolas Sarkozy, c’est un rayon de soleil qui écarte les nuages, la pluie, le deuil qui s’est abattu sur la France avec l’élection de Hollande.
    Vous savez, cher Philippe, nous n’avons toujours pas digéré le mur des cons non sanctionné par le représentant de la justice, l’acharnement de quelques juges pour des fins politiques, les écoutes illégales qui auraient déclenché un scandale d’Etat dans un pays qui se respecte et les mensonges d’Etat d’un groupe de ministres qui doivent sortir du paysage politique.
    Une menteuse à la tête de la justice qui brandit les preuves de ses mensonges devant les Français et qui est fière de prendre les gens pour des idiots avec la bénédiction de la justice, cela est impardonnable.
    Parlez-nous de lui, parce que lui c’est nous, c’est vous. Parce que c’est l’illustration que la justice doit se réformer. Parlez-nous d’une réelle indépendance de la justice.
    Parlez-nous de la réforme du juge d’instruction.
    Le film Boulevard du Palais de vendredi dernier évoque l’impossibilité de la double face du magistrat. Un jour, toutes les erreurs seront groupées dans un joli livre et il faudra trouver des solutions.
    françoise et karell Semtob

  46. Michelle D-LEROY bonsoir,
    Vous avez commis un billet fort long, et subtilement insidieux, pour créer le doute. Je ne reprendrai pas, point par point, ce jeu d’équilibre, qui d’un côté met les défauts reprochés à M. Sarkozy et en creux ou en face, les défauts de l’actuel Président ou des proches.
    Jeu subtil d’écriture, pour dans le fond et au bout du compte, faire pencher la balance du côté de l’ancien Président ?
    Non ne pouvons plus supporter la vulgarité, et le taux important des affaires dans une présidence, supprimons d’emblée ce qui n’est pas clair : « Quand c’est flou c’est qu’il y a un loup. » (Martine Aubry).
    Vous faites dans la naïveté la plus perverse : effectivement dans toutes les affaires citées il faut des preuves… C’est vrai, il me semble qu’un autre journaliste énonçait le même discours que le vôtre à l’encontre de Mediapart et de ses journalistes, on sait aujourd’hui ce qu’il en est… Mais bon, vous semblez y tenir, faisons-lui crédit.
    Alors Michelle, oui M. Bilger a raison, mille fois raison ! Oui M. Plenel a raison ! Ils ont raison de combattre pour l’éthique en politique. Regardez de près ou de loin le titre des différents chefs d’inculpation des uns et des autres dans les affaires que vous citez. Ce que vous soutenez ne tient pas. Pas de preuves peut-être, mais beaucoup de casseroles qui s’entrechoquent et font du bruit. Quand le sol est boueux on en sort toujours avec les semelles sales. Nous sommes d’accord, des deux côtés il y a des brebis galeuses, un Président n’est pas un personnage médiocre, surtout dans une Ve République qui fait la part belle à la personne. Ce personnage doit être irréprochable, il doit afficher tout ce qui doit faire que les citoyens se sentent fiers, fiers des gens qui nous gouvernent, et la vertu n’est pas son moindre défaut. Assez de vulgarité ! Las des affaires, on veut passer désormais à autre chose. Pour en terminer, je vous conseille de regarder les photos 25, 26, 28 du livre de Jean Lacouture, « Le souverain », peut-être changerez-vous d’avis concernant le rôle et la profonde humilité qu’il faut détenir en soi pour faire un vrai Président, un grand Président de la France.

  47. L’homme est naturellement résigné. L’homme actuel plus que les autres en raison de l’extrême solitude où le laisse une société qui ne connaît plus guère entre les êtres que les rapports d’argent. Mais nous aurions tort de croire que cette résignation en fait un animal inoffensif. Elle concentre en lui des poisons qui le rendent disponible le moment venu pour toute espèce de violence. C’est une réflexion de Bernanos. L’acharnement, en vrac, des ricaneurs qui détiennent le pouvoir médiatique et méprisent tout ce qui les dérange, des propos de BB à ceux de Finkielkraut, de Michel Onfray et bientôt des vôtres Philippe Bilger si l’on en juge au déferlement de commentaires de plus en plus agressifs qui font certainement suite à vos analyses percutantes des rôles de Bernard-Henri Lévy et de son ami Nicolas Sarkozy. Cet acharnement est en marche. Préparez-vous à une lutte sans merci. Formez vos bataillons. Ils ne vous laisseront pas faire.

  48. @ moncreiffe
    Le brave sylvain est un gentil troll, comme on peut en trouver sur tous les blogs. Un peu excessif mais inoffensif.

  49. Il a été mal interviewé par un journaliste qui pourtant a reçu le prix décerné par la profession MDR du journaliste qui s’exprimait le mieux en français, ça c’est pour la forme, quant au fond !
    Il a été excellent, il a fait ce qu’il sait le mieux faire, parler de lui, il a fait du Sarkozy.
    Qu’il dénigre tous les autres ne fait pas de lui le meilleur et surtout pas l’homme providentiel ni le recours.
    Désormais les journaleux qui se comportent comme des abeilles devant un pot de confiture vont nous servir tous les jours une tartine multi-quotidienne de Sarko. Bel exercice de manipulation vs A.Juppé et F.Fillon en les incorporant dans son premier cercle, sans tenir compte de leurs différentes déclarations.
    Il bénéficie d’un traitement médiatique exceptionnel, que fait le CSA ? Il est candidat à la présidence d’un parti politique « en délicatesse » avec la justice, le temps de parole mériterait un peu plus d’équité !
    Après avoir entendu une Niçoise UMP dire « ses affaires avec la justice je m’en fous, même s’il était condamné, je voterais Sarkozy ! » on peut raisonnablement s’inquiéter re. les convictions politiques de certains électeurs.
    Il prétend vouloir rassembler, en ratissant large, très large… il va cliver encore un peu plus. Les Français et aussi à l’intérieur de son propre camp, ne plébiscitent pas son retour, et ça il ne devrait pas l’ignorer !
    Les Français viennent d’en prendre pour deux ans parce que si 2017 n’est pas, selon lui, le sujet, il ne parle/ne pense qu’à ça.
    …en fait qu’a dit Sarko, sinon ce qui se dit partout et s’exprime sur tous les blogs, sur tous les réseaux sociaux !
    Rien de nouveau, le nouveau Sarko est comme le précédent, il n’a pas changé, ou il a changé peu importe, il est pire !
    Certains commentaires confirment que certains Français se contentent du moins mauvais, alors que l’on devrait être d’une très grande exigence, et vouloir le meilleur. Que Sarkozy soit très largement meilleur que tous les autres réunis et principalement le Président Hollande, ne fait aucun doute, mais aux commandes des affaires il est juste l’un parmi les autres. Que l’on pardonne à une vieille rock star sur le retour de n’avoir pas bien performé sur une représentation, et malgré tout qu’on retourne voir son « dernier concert », soit, mais il s’agit dans le cas présent de tout autre chose, il s’agit du devenir de la France et des Français, et l’emballage ne suffit pas. Dans son intervention il a fait preuve d’incohérences successives, dont la plus répétée, « j’aime la France, je ne pouvais pas laisser mon pays, je ne crois pas à l’homme providentiel, etc. etc. mais je n’avais pas le choix » : si, il avait le choix de tenir sa promesse, celle de ne plus faire parler de lui s’il était battu. Qui s’exprimait hier soir, Paul Bismuth ou Nicolas Sarkozy MDR ?
    ———————
    Insupportables journalistes « manipulateurs » ou juste incompétents qui comparent ce qui n’est pas comparable : la conférence de presse du Président Hollande vs l’intervention de l’ex-Président Sarkozy. La première destinée à la presse un jour de semaine à 17h et télévisée = >un million de téléspectateurs ! La seconde dans un JT à 20h un dimanche = >8 millions de téléspectateurs parmi lesquels tous ne sont sans doute pas acquis et convaincus par l’ex-Président Sarkozy ; sans doute seulement <35% sont prêts à lui donner les clés pour un nouveau quinquennat. Le premier est soporifique, tessiture mal/peu adaptée à un discours, le second est un as du discours, parler de lui est ce qui lui plaît le plus, ce qu'il fait le mieux... Ce sont ces genres de comparaison qui créent des malentendus pour certains et un enthousiasme hystérique pour d'autres. Hollande est mauvais dans la forme, Sarkozy y est excellent, mais dans le fond les deux sont à égalité, ils n'ont rien à proposer, incapables de réformer la France, ils ne savent pas faire, et c'est exactement ce qu'écrit la presse allemande ce matin, "la France est malade", c'est ce que Madame Merkel dira à M. Valls !

  50. Sarkozy n’a sans doute pas été très déférent envers les magistrats – que je me garderai de confondre avec la Justice – mais le problème est que personne ne croit qu’ils soient plus courageux, plus indépendants et plus honnêtes sous son successeur…

  51. En fait, la politique c’est comme le « home staging ». On ne jette rien, on recycle. On ne change pas grand-chose mais ça donne l’impression de.

  52. @ Bruno | 22 septembre 2014 à 07:16
    Lorsque l’on se sait écouté par des flics ET de grandes oreilles, y compris lorsque vous discutez des choses qui se passent dans le monde avec d’anciens chefs d’Etat que vous avez côtoyés pendant cinq ans, je trouve normal d’utiliser un second téléphone, momentanément plus discret. Qui ne le ferait pas ?
    En ce qui concerne Paul Bismuth, ce n’est pas un pseudo, c’est un vrai nom que Me Herzog a donné au vendeur du téléphone bis, le nom d’un de ses anciens copains de lycée.
    Tout ceci a été expliqué mille fois, mais « sur le métier remettez votre ouvrage »…
    « (…)Le monde est un spectacle
    Il nous faut des miracles
    Des meurtres, des amants
    Et des enterrements
    Chantons les marionnettes
    Les princes des manchettes
    Que l´on anoblira grâce à la caméra.
    Tournez, tournez rotatives »(…)
    Guy Béart

  53. Véronique Raffeneau

    D’un camp comme de l’autre, l’impréparation gigantesque à présider un pays, les amateurismes et les bricolages de toutes sortes, les énergies des appareils politiques et médiatiques essentiellement concentrées sur la conquête du pouvoir par un seul, au fond, c’est cette réalité pathétique de la politique dans notre pays depuis plus de trente ans qui, à mes yeux, est profondément vulgaire et immorale.
    L’immoralité de l’ordinaire politique.
    « Bref, Philippe Bilger pourra-t-il encore deux ans et demi continuer à faire son Victor Hugo ?  »
    sbriglia pose une question que je trouve pertinente et intéressante.
    Comme lui, je suis sceptique.
    Le grand Hugo s’est trop transformé en inspecteur Javert ces dernières années.
    Philippe, je conseille à vos lecteurs le documentaire diffusé sur France 3 lundi dernier et consacré au juge Van Ruymbeke.
    « Il est hors de question qu’il (Nicolas Sarkozy) s’en prenne aux magistrats comme il s’est permis de le faire lorsqu’il était président. »
    Depuis Urba, en gros, tous les politiques s’en sont pris aux magistrats.
    A ne pas rater dans le documentaire la séquence où en 1990, Laurent Fabius cogne sur les magistrats qui s’en prennent au « parti de Jaurès et de Blum ».
    Grands moments de l’Etat de droit : les interventions presse de l’époque de Claude Bartolone et d’Henri Emmanuelli…

  54. En espérant qu’aucun Mur des cons ne viendra plus souiller, à cause de quelques énergumènes, l’image de tous les juges auprès des citoyens.
    Nous pouvons toujours rêver, mais combien de ces énergumènes sont-ils toujours en poste et à même de continuer impunément d’exercer leur pouvoir de nuisance ?
    Manifestement, les jugements aberrants, provocants ou fortement teintés d’arrière-pensées idéologiques continuent de tomber comme à Gravelotte.
    Pauvre France…

  55. Carton d’audience hier soir :
    Sarko Winner !
    Mieux que Marine Le Pen la dernière fois.
    Hollandouille est dans les choux.
    Les rotatives sont en surchauffe.
    Mobilisation générale antisarko !

  56. Le Monde titre : « Affaiblie, Angela Merkel reçoit Manuel Valls ».
    On comprend que la Chancelière est alitée et que Manuel vient recueillir ses dernières paroles.
    De qui se moque le journaliste Arnaud Leparmentier dont l’ancêtre nous a déjà servi une recette de hachis infâme ?
    Élue et réélue, avec un bilan exceptionnel, nos petits marquis poudrés français voudraient la mort de « la vieille », comme dans un film italien célèbre ? Ce Hollande nous évoque de plus en plus Alberto Sordi, fanfaron, hypocrite, dégoulinant d’impuissance, dans tous les sens du terme. Et ses dernières photos dans un journal people n’attestent pas qu’il chassait une mouche entre ses jambes grassouillettes. Notre César-Hollande ne risque pas de mourir Pompée à l’Elysée…
    Sarko l’a dit hier soir évoquant les relations de Hollande avec l’Allemagne : « j’ai honte »…
    Le PS va-t-il nous rejouer l’antiaméricanisme des sixties contre l’Allemagne pour mieux truquer les chiffres ?
    Laissez tomber Sarkozy, voyez la presse internationale, on se moque de nous. C’est la honte totale.

  57. @ Achille
    Le brave sylvain est un gentil troll, comme on peut en trouver sur tous les blogs. Un peu excessif mais inoffensif.
    C’est bien ce qu’il me semblait. C’est pourquoi j’ai interpellé sylvain sur le ton de la plaisanterie (un peu douteuse, j’en conviens). J’espère qu’il ne m’en tiendra rigueur. Car je dois avouer que ses envolées lyriques me font souvent rire.

  58. Qu’il plaise ou pas, on peut donner un 20/20 à Sarkozy pour son interview.
    A côté de lui, le nul a l’air encore plus nul. D’ailleurs, Sarkozy a dit que si lui ne l’aimait pas, lui, il n’en pensait rien.
    Rien, c’est le mot juste. Hollande, c’est rien, encore que moi, je dirais moins que rien.
    Maintenant, on attend de voir remettre les fonctionnaires à 39 heures, d’en réduire le nombre, et le droit de licencier.
    Zemmour a dit qu’il ne ferait rien.
    On attend, et de toutes façons, il n’y a que lui à attendre parce que Marine le Pen, sur les 35 heures, est moins courageuse que Fillon, et sur le droit du licenciement, elle se terre comme les autres.

  59. Monsieur Bilger, SVP pouvez-vous nous éclairer ?
    L’UMP serait en quasi faillite, qui va payer les frais de campagne à la présidence de l’UMP… et n’est-il pas membre de droit du Conseil constitutionnel, dont il aurait démissionné, en perçoit-il encore les indemnités correspondantes et surtout, est-ce compatible avec la présidence d’un parti ?
    La transgression est dans le logiciel Sarkozy, il se permet tout, avec insolence et arrogance, misant sur l’ignorance de tous, y compris celle des journalistes qui décidément ne font guère honneur à leur métier !

  60. @ Jean le Cauchois | 21 septembre 2014 à 23:12
    « Oui M. Plenel a raison ! Ils ont raison de combattre pour l’éthique en politique »
    Et l’éthique journalistique ? Lorsqu’un journaliste politique, se faisant passer pour « plus blanc que blanc », produit un faux pour faire accréditer sa thèse, il devrait être éliminé DEFINITIVEMENT de la sphère journalistique. Mais corporatisme obligeant il est toujours là et personne ne lui en parle, de son faux… ;-))
    Je ne croirai plus, JAMAIS, PLENEL.
    @ Michelle D-LEROY | 21 septembre 2014 à 18:45
    « M. Cambadélis (aux casseroles avérées) aujourd’hui secrétaire du parti présidentiel, aurait trompé son monde en présentant de faux diplômes »
    Vous parlez de MONSIEUR Cambadélis, né à Neuilly d’un père diamantaire et d’une mère banquière, élevé au caviar dans le 16ème, qui « a fait Stoskyste » comme d’autres ont fait éleveurs de chèvres dans le Larzac, pour emm… leurs parents, et qui s’est pris six mois de prison avec sursis pour recel d’abus de confiance et 20 000€ d’amende, dans l’affaire des emplois fictifs de la MNEF. Rémunéré par la MNEF (encore) de 1991 à 1995, à hauteur de quelques 620 500 Francs au titre d’une ‘activité fictive’ de conseil ? Je n’ose le croire 😀

  61. Il y aurait beaucoup à dire sur ce dernier billet de M. Bilger.
    Mais cela donnerait un commentaire presque aussi long que le billet lui-même. Je ne retiendrai qu’un seul point, car il revient régulièrement dans les propos de notre blogueur préféré…
    « Lorsque la vulgarité et le narcissisme de notre représentant suprême devenaient tels qu’ils occultaient ce que son action avait d’énergique et sa volonté de rassurant, on m’accablait parce que j’en parlais trop. »
    Pour la « vulgarité » Madame Trierweiler a fait le nécessaire en nous aidant à savoir « qui » est François Hollande.
    Mais parlez-nous un peu du « narcissisme » de François Hollande, notamment au cours de sa dernière conférence de presse, où il s’est tellement attendri sur son pauvre sort que j’ai failli en pleurer.
    A moins, M. Bilger, que ce ne soit trop « difficiiiile »…http://youtu.be/WHlQMURf5O8
    —————————–
    « En espérant qu’aucun Mur des cons ne viendra plus souiller, à cause de quelques énergumènes, l’image de tous les juges auprès des citoyens. »
    Illustration d’une Justice « juste » et « impartiale »:
    http://www.lepoint.fr/societe/femen-les-militantes-feministes-relaxees-dans-l-affaire-notre-dame-10-09-2014-1862008_23.php
    Un groupe de Femen s’était introduit dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, à poil, ou presque, pour y manifester à sa façon, qui ressemble plus à de la provocation qu’à une manière pacifique de défendre ses « idées »…
    Vidées de l’intérieur de ce lieu de culte par un service d’ordre, elles auraient endommagé, dans la confusion de cette exclusion musclée, des cloches exposées aux fidèles après avoir été restaurées, avant de gagner leur emplacement définitif dans les tours de la cathédrale.
    Que croyez-vous que la Justice française, appelée à trancher, à la suite de la plainte déposée contre cette violation d’un lieu de culte, ait décidé ??
    La sentence, qui rehaussera le prestige et la réputation d’impartialité de nos magistrats, est tombée. Les Femen ont été relaxées, alors que les surveillants chargés de les évacuer, ont été condamnés pour leur brutalité. Celui qui doit se marrer, c’est Poutine !!
    On s’étonnera, après cela, que des catholiques, qui se sentent méprisés, même par la Justice de leur pays, soient révoltés par le « deux poids, deux mesures », dans la balance qui symbolise cette Institution de plus en plus contestée…
    Imaginez un seul instant que la même provocation ait eu lieu dans une mosquée !!
    On entend d’ici les cris d’orfraie des officines spécialisées dans les lamentations qui accompagnent le moindre graffiti sur la façade d’un lieu de prière musulman. Et les protestations effarouchées de nos médias asservis, contre ces actes d’intolérance dans une République laïque. Les regards se seraient tournés comme par réflexe vers ces « groupuscules proches de l’extrême droite », qui terrorisent la gauche française.
    Qui oserait alors évoquer le « droit au blasphème » revendiqué par quelques beaux esprits ??
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/17/97001-20140917FILWWW00276-prison-ferme-pour-avoir-profane-une-mosquee.php

  62. @ breizmabro
    C’est un vrai nom sauf qu’Herzog a usurpé – pour le compte de Sarkozy, qui était le commanditaire – le nom d’un de ses amis sans le prévenir. Ce dernier a même, un temps, imaginé porter plainte contre Sarkozy. On a dû l’en dissuader chaudement pour ne pas compromettre le futur de l’actuel nouveau candidat, V.I.P. notoire.
    On a beau vouloir ne pas appeler un chat un chat, et un chien un chien, Sarkozy a bien usurpé l’identité de l’ami d’Herzog pour souscrire l’abonnement d’un téléphone portable qu’il présumait occulte.
    Si l’on veut bien toutefois entrer dans les détails…
    L’usurpation d’identité constitue une des facettes du mensonge.
    …Dont acte.

  63. Carl+Larmonier

    Avoir choisi le parti pris de Facebook pour revenir en fanfare, ce n’est pas une mauvaise idée car sur une page Facebook, ce sont les profils d’amis qui fleurissent et rarement en croissance les profils d’ennemis. L’extase numérique comme dirait Alain Finkielkraut.

  64. Titre Mediapart : « Mensonges et pressions sur la justice : le vrai retour de Nicolas Sarkozy » (Fabrice Arfi).
    Tout est dit ! Et si c’est cela que souhaitent les électeurs…
    « Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas »
    Charles de Gaulle, 18 juin 1940.
    Comme cela on sait le chemin, n’est-ce pas ?

  65. Sarko est revenu. On va donc nous servir le même brouet peu appétissant pour les prochaines présidentielles : Hollande et Sarko. Il faudrait un meilleur choix pour faire barrage aux illusions et à l’aventure frontistes.

  66. Jean le Cauchois

    @ Michelle D-LEROY hier à 18:45
    J’ai apprécié votre longue analyse et j’ai lu aussi l’interpellation que Giuseppe vous a adressée ce matin à 01:24. Vous aurez noté que, tout en vous donnant globalement tort, il vous donne en fait raison, en une seule phrase, en milieu de texte : « Pas de preuves peut-être, mais beaucoup de casseroles qui s’entrechoquent et font du bruit ». C’est la technique de l’amalgame, encore une fois développée par le journaliste d’investigation Edwy Plenel face à ses interlocuteurs, comme par exemple vendredi soir lors de l’émission « Ce soir (ou jamais !) ». A titre personnel, je trouve que le retour déclaré de Nicolas Sarkozy parmi les principaux dirigeants de la droite républicaine est une bonne chose pour la vie politique dans ce pays et je suis d’accord sur ce point avec Edwy Plenel qui a dit, lors du débat, qu’il souhaitait une droite républicaine active. Merci d’avance à tous les participants !
    @, Giuseppe 01:24
    Lors de cette interpellation adressée à Michelle D-LEROY , vous avez eu une courte phrase merveilleuse de franchise « Pas de preuves peut-être mais beaucoup de casseroles qui s’entrechoquent et font du bruit ». Je vous propose de créer un observatoire, l’O7C ou « Observatoire des 7 casseroles » : chaque vendredi soir, avant de partir en week-end, les magistrats en charge des dossiers publieraient l’état d’avancement de leurs travaux, qu’ils nous adresseraient en même temps qu’à leurs correspondants habituels. Que pensez-vous de cette idée, pour la clarté du débat démocratique ?

  67. @eileen
    Sarkozy ne perçoit plus l’indemnité du CC puisqu’il en a démissionné.
    Les comptes de l’UMP sont dans le rouge, mais il s’attend à l’augmentation du nombre de ses adhérents et donc à la croissance de ses recettes…
    MDR donc !

  68. Depuis 2007, je mets en garde contre l’homme Sarkozy et le président qu’il est devenu, voyant derrière les apparences la grave pathologie dont il est atteint, une mégalomanie, un désir immodéré de puissance et un amour exclusif de soi, et qui le pousse inéluctablement à vouloir occuper le sommet de l’Etat, sans avoir hélas les moyens intellectuels pour gouverner de façon satisfaisante.
    Toutefois, en raison de la situation difficile de la France aggravée par un gouvernement socialiste que je ne soutiens pas, et de Marine le Pen très présente dans le paysage politique, j’étais disposée dimanche soir à poser sur Sarkozy un regard neuf, neutre et objectif, mettant de côté toutes mes préventions à son égard, afin de faire connaissance avec le Sarkozy nouveau de 2014.
    Ma première impression est que cet homme ne lit pas les journaux, ne navigue pas sur internet, que sa connaissance du monde se limite aux résumés de ses collaborateurs, qu’elle est de seconde main. Ses entretiens probables avec des personnalités françaises et internationales ne lui permettent pas de connaître les aspirations de la plus grande partie des Français. Derrière la désespérance dont il nous a rebattu les oreilles se trouve une exigence de vérité qu’il n’a pas perçue. Sinon, il n’aurait pas été constamment à côté de la plaque, éludant quand il aurait fallu répondre, insistant sur des choses insignifiantes.
    La plus grande erreur de Sarkozy fut de ne pas assurer une prestation à l’américaine en disant la vérité, en confessant des erreurs, avec la promesse de tirer le meilleur parti de l’expérience d’un premier quinquennat. De parler de vrais échecs, et non pas de broutilles dont il s’est accusé.
    Comme j’aurais aimé qu’il dise : « eh bien oui, j’ai obtenu un certain nombre de réussites, mais il est exact qu’en 2012, il y a eu x chômeurs de plus qu’en 2007, x milliards de dette publique en plus, j’ai fait distribuer pour x milliards de cadeaux fiscaux aux plus riches, en cinq ans x emplois industriels ont été détruits, x milliers de personnes sont passées sous le seuil de la pauvreté alors que j’ai augmenté mon salaire de chef d’Etat de x pour cent, l’insécurité n’a pas diminué, alors comment voulez-vous que ce pauvre Hollande, qui n’est déjà pas une flèche, puisse redresser une telle situation avec ses illusions et son inexpérience ? Mais j’ai tiré les leçons de mes erreurs, de mes échecs, et j’ai des propositions nouvelles à vous soumettre. »
    A la place, Sarkozy nous a servi le couplet de la création d’un nouveau parti (à son service, tremplin pour la présidentielle, porteuse d’immunité judiciaire) il a assuré que Juppé et Fillon y trouveraient leur place (il les considère déjà comme ses subordonnés) enfin, il n’est pas sorti du moi, moi, moi, votez pour moi.
    Pour finir, j’ai trouvé Sarkozy confus, sautant du coq à l’âne, et limité, sans hauteur de vue. Certes, il a des capacités de séduction, qui font se pâmer ses fidèles, de persuasion, il peut promettre des postes, des moyens, il a des chances réelles d’obtenir la présidence de l’UMP, mais convaincre les Français, c’est une autre histoire.

  69. caroff 21.9.14 23.45
    Merci d’avoir essayé, mais les adhérents ne suffisent pas à permettre à un parti politique de vivre, c’est bien connu, entre ceux qui ne sont pas à jour de leur cotisation et ceux qui ne la paieront jamais… ce sont les dons des généreux donateurs, dont le montant est plafonné à €7500/an.. et surtout cette association des Amis de…
    Il va en falloir des adhérents pour éponger la UMP dette abyssale de €60 millions !
    Pour le Conseil constitutionnel je ne suis pas sûre que ce soit aussi simple…

  70. Je voudrais revenir sur cette phrase fracassante et je vous cite M. Bilger : « …Personnalités (…) par l’indifférence qu’elles manifestaient à l’égard de la morale publique… »
    Oui comment ne pas être étonné, stupéfié de la passivité des intervenants ? M. Plenel, bien sûr, en Croisé, et les autres inexistants.
    On peut plaindre ces autres, trop habitués à la vulgarité banalisée ambiante, plus personne ne faisant l’effort de comprendre, relever, combattre…
    C’est grave ils ne s’en rendent même plus compte, en vérité.
    J’ajouterai quelques lignes de Jean Lacouture, parlant de de Gaulle : « Son génie consiste à tirer le quotidien vers l’épique, à faire jaillir des jours ordinaires et de la conjuration des médiocrités le trait qui donne à l’action des dimensions fabuleuses. »
    Et après cela on nous parle du retour hypothétique d’un Président dont la majorité pense qu’il a abîmé la France. Ou la poursuite d’un autre mandat avec un Président qui lui ne l’a même pas effleurée.
    Diable ! N’existe-t-il pas quelque part un personnage digne de confiance, qui enfin, éclaire un peu le chemin à emprunter ?

  71. @ Bruno | 22 septembre 2014 à 17:07
    « …qu’Herzog a usurpé pour le compte de Sarkozy, qui était le commanditaire »
    Faux, c’est l’inverse. Herzog, sachant qu’il était écouté, a acheté un téléphone au nom de Bismuth pour le donner à Sarkozy, afin que leurs entretiens soient protégés (avocat/client).
    Mais qui veut tuer son chien dit qu’il a la rage n’est-ce pas…

  72. @eileen
    « Il y a fort à parier que s’il se présentait à la présidentielle, ce qui est évident sauf si la justice agissait à temps… »
    Cette simple phrase atteste de la « bonne foi » de tous vos commentaires le concernant. Vous ne dites pas « sauf s’il est condamné judiciairement », non ! Vous dites bien « sauf si la justice agissait à temps », comme un espoir temporel concernant des faits que vous tenez pour acquis et grâce auxquels vous avez déjà condamné la personne ! Je ne suis pas un « sarkolâtre » loin s’en faut, mais la mauvaise foi, qu’elle concerne celui-ci ou celui-là m’exaspère. Vous seriez une adepte du célèbre Mur (et je ne parle pas de Berlin) que cela ne m’étonnerait guère !

  73. Qu’on le veuille ou non, Monsieur Sarkozy a des soutiens de choix, des personnalités cultivées, fidèles, expérimentées, et motivées, et après tout, sans ces soutiens que ferait-il, qui serait-il ?
    A quoi bon diaboliser Nicolas Sarkozy (comme le dit Monsieur Moati à propos de Monsieur Le Pen dont le parti n’est pas interdit) si autour de lui un système se structure, financé par des soutiens plus ou moins mystérieux et que personne ne conteste ?
    Vous avez bien sûr le droit de parler de lui cher Monsieur Bilger, mais peut-être pas le devoir.
    D’ailleurs, une société qui reprend toujours les mêmes hommes et femmes politiques, en boucle, en ne se préoccupant ni de leurs erreurs passées, ni de leurs condamnations par la justice, est une société malade qui a perdu les coordonnées de ses médecins et qui retarde le moment de sa guérison. Et ce n’est pas des malades que nous devrions nous occuper en urgence mais de la maladie afin qu’elle cesse d’être active.
    François Hollande n’a pas tort quand il dit que son électorat, ce ne sont pas les nantis de cette terre, et que c’est pour eux qu’il se bat, dans un système économique et idéologique que les multinationales contrôlent comme elles veulent contrôler la classe politique avec comme merveilleuse alliée la presse (subventionnée, qui fabrique des assistés d’en haut qui s’en prennent à ceux qui les font vivre en les traitant d’assistés d’en bas qu’il faut ELIMINER).
    PS : J’ai trouvé du plus grand comique de voir BHL escortant NS et Carla BS – en lunettes noires comme souvent -, BHL dont la fille a écrit un pamphlet contre celle qui lui a volé son homme… et qui lui a répondu (à moins que ce ne soit l’inverse) avec une chanson… Endogamie ou jeux de rôles aux ressorts cachés ? Monsieur tout le monde est un peu perdu là… et quand Monsieur tout le monde est perdu, qui sait ce qui peut arriver.
    Une bonne guerre, disait-on autrefois, remettrait les choses dans l’ordre, eh bien, on dirait bien que la voici, la guerre et les Français qui ce matin stressent discrètement en prenant le métro n’ont pas grand-chose à faire des états d’âme des gens de la haute.

  74. Jean Le Cauchois bonjour,
    Hola hombre ! Vous me prêtez une intention que je n’ai pas. Je m’appliquais à rentrer dans l’ hypothèse « pas de preuves ». Ce qui n’ enlève rien à la gravité des faits reprochés, bien au contraire, là-dessus je suis à fond pour l’éthique politique. Aucune ambiguïté là-dessus.
    Relisez donc mes références et voyez quel personnage d’Etat en est le fil conducteur.
    D’ailleurs je pose un point d’interrogation pour savoir où se situe son intention.
    En fait relisez attentivement mon adresse à Michelle D-LEROY, ce que vous semblez me prêter, je l’adressais à cette dernière.
    Ou alors vous n’avez pas compris.

  75. Jean Le Cauchois,
    Sur le fond, je ne voudrais pas vous laisser vous embourber avec ceux qui vont en sortir avec les semelles sales.
    Je ne suis pas magistrat, donc je faisais crédit en parlant de casseroles.
    Mais peu importe, le problème n’est pas là : malgré tout, vous soutenez ces pratiques nauséeuses, en estimant que c’est digne d’un Président qui doit vous représenter.
    C’est votre choix… mais bon.
    Par contre, soit vous faites dans la mauvaise foi ultime, soit vous êtes dans l’ignorance crasse ? Et là pour le coup c’est assez inquiétant… pour vous.
    « Droite républicaine active » par opposition à agitation sans lendemain, inefficacité, valeurs morales affichées, vulgarité, bon j’arrêterai là.
    Donc par ignorance, vous vous emberlucoquez dans des rapprochements qui n’ont de sens que pour celui qui les met en avant.
    Ce n’est toujours pas un jugement, mais juste un état de fait.
    Relisez donc les lignes que j’ai citées de Jean Lacouture et vous éviterez de faire des rapprochements qui, s’ils ne sont pas provocateurs, sont pour le moins bêtes.
    Que voulez-vous, entre l’auteur de « Mémoires d’espoir » et l’adorateur de montres de luxe, mon choix est fait.
    PS : juste après cette réponse je tombe sur l’info Mediapart suivante : « Une enquête pour corruption vise Patrick Balkany. » Une de plus malheureusement, et c’est cette République-là que vous défendez, vraiment vous êtes… Après tout, si cela vous plaît, très bien pour vous, toujours. Je cite de mémoire J. Lemoine : il est des gens qui adorent être guidés par la main qui les frappe.

  76. adamastor 23.9.14 00.48
    Je vous retourne votre critique… et je confirme mon point de vue, Sarko a actuellement sept affaires en cours d’instruction… Vous et moi ignorons tout de la qualité de leur contenu… Il affirme n’être pour rien dans aucune, dans toutes ? c’est ainsi que se comporte tout justiciable en « délicatesse » avec la justice… Un ex-président de la République mis en cause dans tant d’affaires, c’est assez exceptionnel, il est vrai que l’homme est exceptionnel dans le bagout, donc la forme : Sarkozy est attentif à la forme parce qu’il sait que lorsqu’il n’y a pas de fond il faut être attentif à la forme, et là il excelle.
    J’ai voté Sarkozy en 2006 et l’ai regretté dès son « installation », et non pas intronisation et je ne récidiverai pas. Lorsque vous m’associez au Mur des cons, vous m’insultez ! Insulter sans tomber dans l’injure est une disposition que vous ne connaissez pas ! Votre expertise se limite donc à affirmer ce que vous ne connaissez pas !

  77. @ breizmabro
    Donc, si je vous comprends bien, Nicolas Sarkozy a utilisé un téléphone portable d’origine frelatée à l’insu de son plein gré, façon Richard Virenque s’agissant du dopage dans le cyclisme.
    …façon aussi Bygmalion, que Nicolas Sarkozy ne connaissait pas non plus.
    Une manière comme une autre de tenter de faire avaler une couleuvre.
    Soyons raisonnables… nous ne sommes pas dans un prétoire.
    Ce type de discussion (Bygmalion) aura lieu ailleurs avec d’autres intervenants.
    Je retiens que, s’agissant du téléphone d’origine usurpée, vous attribuez la faute à 100% à Herzog.
    C’est vrai qu’il est maintenant un peu là pour cela : porter le chapeau…
    On retient, selon vos dires, une forme de naïveté de N. Sarkozy manipulé dans son dos par son conseil… qui voulait sans doute ainsi lui nuire.
    J’espère que Herzog a les épaules larges comme Jean-François Copé bientôt.
    Si vous en êtes d’accord, je propose que nous interrompions là la discussion.
    Il est évident que chacun campera sur ses positions.
    Merci. Cordialement.

  78. 23.9.14 9.52
    Permettez ce courtois clin d’œil ! commentaire lessivier de Grégory Paic à l’époux d’Ariel là où un coup de tornade blanche ou de Monsieur Propre n’aurait pas été inutile (aucune morale, juste un très facile coup de griffe amusé) !
    Tous les chemins mènent à l’Elysée !
    Alors qu’elle avait « piqué » l’époux de Justine, fille de BHL, l’époux en question aurait déclaré : « maintenant qu’elle est avec mon père, elle n’est plus une femme, elle est un tabou » ! Ce qui n’empêcha pas ledit époux, très moralisateur dans son propos, de faire un enfant à la « femme tabou »… et à la dame d’écrire une jolie chansonnette qui épelait le nom de l’heureux père en devenir.
    Le petit Aurélien a donc un père dont le grand-père aura été aussi l’amant de sa mère.
    Est-ce de l’endogamie ? Il se peut puisque BHL et le grand-père sont amis et compagnons de toujours.
    Endogamie peut-être, ce n’est pas de l’inceste non plus. Ce n’est pas nouveau, il y a des siècles que ces situations « intra-familiales » existent, mais j’en ignore le nom… situation tribale MDR famille tuyau de poêle comme on dit dans certaines campagnes !!

  79. Jean le Cauchois

    @ Giuseppe hoy 10:32 y 11:37
    Vous me faites beaucoup de déshonneur en me considérant comme votre adversaire dans votre combat verbal pour « de l’éthique en politique ». Mon seul propos est d’attirer l’attention sur le travers médiatico-politique typiquement français qui consiste à accuser une personne avec un titre d’accusation plausible et d’aller après chercher les preuves, si toutefois elles existent. C’est tout ! Je comprends que vous viviez de la contemplation des casseroles ; moi non ! Je suis un peu « Europe du Nord », ou anglo-saxon si vous préférez : une accusation doit reposer sur des faits présentés le plus rapidement possible : c’est l’honneur, sinon le devoir, de l’accusation ! Hasta la vista, hombre !

  80. @eileen
    Bravo pour la lessive, j’espérais bien que quelqu’un se rendrait compte que ce pseudo évoquait une grande entreprise de teinturerie…
    Je n’étais pas allée aussi loin dans ma réflexion et avais oublié l’existence de ce petit garçon mais, si la même femme tabou avait eu un enfant avec le papa du papa de son fils, là les choses eussent été très Amour Gloire et Beauté. Mais cela ne nous regarde pas, même si, comme disait je crois la dame en rouge, cela nous intéresse beaucoup.

  81. Greg 23.09.14
    J’ai craint les représailles de la part de Grégory Paic pour une absence de compréhension dans ce grand déballage lessivier MDR
    La formule de la dame en rouge est la suivante « ça ne nous regarde pas du tout, mais ça nous intéresse beaucoup ! »
    Quand on est dans la Grande Histoire de France contemporaine, il faut être précis et complet MDR

  82. @Jean Le Cauchois
    Il n’est certainement pas question de jeter l’opprobre sur vous, mais il faut avouer que vous avez quand même écrit « A titre personnel, je trouve que le retour déclaré de Nicolas Sarkozy est une bonne chose pour la vie politique de ce pays… »
    Ah, vous trouvez ?
    Vous trouvez qu’on a besoin dans ce pays de personnages aux casseroles bruyantes, ça c’est uniquement pour faire crédit à Michelle D-LEROY. Pour le reste, chacun jugera.
    Autour de moi on ne veut plus de ça. Thomas Guénolé a prononcé le mot « vomissures », quant à l’état d’esprit des Français à l’encontre de ce type de politique.
    Et vous, vous nous dites « c’est une bonne chose ».
    Décidément il y a quelque chose qui me gêne dans les mots cités ci-dessus.
    Bueno hasta la vista !

  83. @ Bruno | 23 septembre 2014 à 11:58
    « On retient, selon vos dires, une forme de naïveté de N. Sarkozy manipulé dans son dos par son conseil… qui voulait sans doute ainsi lui nuire »
    Sujet-Verbe-Complément : je reprends :
    Admettons que vous soyez en procédure de divorce. Vous avez choisi Herzog comme avocat (il ne fait pas dans divorce, c’est une simulation OK ?), Herzog est mis sous écoute par les flics pour l' »affaire » Sarkozy. OK, toujours ?
    Vous téléphonez à votre avocat que… c’est vrai… gnangnangnan vous allez dans des boîtes de touz, vous avez une p’tite copine à la s’maine… etc. Confidences préservées, normalement, avocat/client. Vous me suivez toujours ?
    Pendant ce temps les écouteurs écoutent. Toujours OK ? SAUF, pas de pot, votre femme est la maîtresse d’un flic du 36 (j’rigole)
    Dans les 48h le mec de votre femme (leur pote flic) est au courant de vos confidences à VOTRE avocat. Là pour le divorce vous êtes mal barré Bruno…
    Herzog ce qu’il voulait c’est que les confidences de son client (Sarkozy) bénéficient du respect de la confidentialité avocat/client (bafoué). Point barre.
    Si vous ne pouvez pas comprendre ça c’est sûr RESTONS-EN LA avec votre bêâââtidude de petit bourge sans écoute (Quoique, êtes- vous bien sur…)
    Moi, ma lutte (perdue d’avance) c’est le respect du secret professionnel, sinon dans pas longtemps votre dossier médical va se retrouver sur les sites internet.
    M. Bruno Trucmuch, vous savez ce qu’il a, ouah !…. ? 😀

  84. L’avenir de la magistrature…
    Je connais une jeune personne qui vient d’entrer à l’Ecole nationale de la magistrature à Bordeaux.
    C’est une personne modérée, dont les parents ont voté l’un Hollande, l’autre Bayrou à la présidentielle, pas des suppôts du sarkozysme.
    Eh bien cette jeune personne est effarée par le gauchisme qui règne à l’école et la présente pesante de militants LGBT.
    Voilà qui me paraît beaucoup plus grave que les foucades de Nicolas.

  85. Rentrant de voyage, j’apprends que l’ancien dénommé « sarkoTchev » s’est placé en pole position publique pour le lot de consolation… et qu’il aurait fait un lapsus de taille concernant ses anciennes activités.
    Un homme qui a le sens du détail !

  86. « J’avoue que j’ai peur. François Hollande a été élu à cause de Nicolas Sarkozy et je crains que celui-ci, grâce à François Hollande, se redonne une chance. »
    Bonjour,
    M. Bilger vous faites vraiment peur, vous le magistrat très médiatique, vous auriez voté en 2007 pour Nicolas Sarkozy, comme moi du reste, mais je n’ai pas changé tout en étant critique. Vous avez fini par le haïr, alors qu’une critique de sa politique aurait suffi.
    En 2012, vous voilà amoureux de François Hollande et vous avez voté pour lui contrairement à moi, souvenez-vous, je vous avais décrit la médiocrité du personnage qui s’était manifesté par sa goujaterie lors de la passation de pouvoir du 16 mai 2012.
    Qu’à cela ne tienne, vos yeux de Chimène vous ont trompé, enfin vous vous êtes trompé vous-même en fait, pour finir aujourd’hui par nous sortir la phrase en exergue. N’est-ce pas la faillite de la raison ?
    Pourtant vous continuez avec constance dans l’aveuglement de la raison.

  87. @ breizmabro
    Sauf qu’il ne s’agit pas d’un simple divorce.
    On n’est pas non plus dans une cour d’école.
    Un président en exercice est soupçonné d’avoir corrompu un haut magistrat, pour obtenir des renseignements sur une de ses nombreuses affaires, voire pour influencer le cours de cette affaire.
    Si ces faits semblent insignifiants à certains, alors nous sommes déjà dans une république bananière.
    Que la police écoute un téléphone secret enregistré sous une usurpation d’identité me semble normal, puisque le secret de ce téléphone laisse penser à des conversations sur des actes délictueux, et dans ce cas, la loi permet la mise sur écoute d’un avocat. La procédure d’écoute s’est faite dans un cadre juridique en béton, et les manœuvres en nullité de Herzog ne sont que de la diversion pour retarder le cours de la justice.

  88. sylvain @ Robert sans sa mob

    @ Robert
    « Une autre approche de l’intervention de Monsieur Sarkozy, par Jacques Sapir. Sans doute ne fera-t-elle guère plaisir à sylvain !
    http://russeurope.hypotheses.org/2828
    Elle complète et rejoint sur le fond l’analyse faite par notre hôte.
    Rédigé par : Robert | 22 septembre 2014 à 18:38″
    ????????????
    Ben et alors ?? ça me fait plaisir au contraire que Sarko soit critiqué calomnié caricaturé dans les médias avec des liens qui ne font jouir que les antisarko ; j’en ai autant sur la gauche.
    Comme dirait Jacqouille la Fripouille :
    « Sapir ? ça puir » !

  89. Jean le Cauchois

    @ Giuseppe
    Vous nous avez confié que vous n’étiez pas magistrat : merci. Un professeur de droit pénal commente aujourd’hui dans Le Figaro la décision d’une magistrate de haut niveau, prise hier, de suspendre l’action de la Justice sur l’une des casseroles (celle des écoutes). C’est un fait à considérer, un peu de bruit en plus ou en moins, c’est comme on veut. Je vous confirme que je trouve le retour déclaré de Nicolas Sarkozy dans le débat d’idées de la droite républicaine comme une bonne chose, ce qui ne m’empêche pas de souhaiter d’autres que lui aux deux postes qu’il dit vouloir occuper ! Les procès d’intention sont peu coûteux à instruire !

  90. Jean Le Cauchois bonsoir,
    On n’a que faire de gens comme lui en politique, je vais faire l’effort de vous transmettre les lignes de John Lemoinne, mais avant toute chose la République ne supporte pas la vulgarité. Assez de compromissions et de copinage.
    Ils nous font souffrir de leurs sévices, vous n’en avez vraiment pas assez des Balkany, Andrieux et consorts ?
    Vous croyez que Mme Merkel a le temps de se vautrer dans des affaires nauséeuses, comment peut-on souhaiter le retour de personnes qui fracassent à ce point un pays !
    Je m’interroge sur les motivations des électeurs qui votent pour élire ce type de Président. Je ne suis pas un idéaliste, mais il y a trop de gens qui endurent, pour qu’en plus les gens qui les dirigent renvoient une image d’autant plus détestable qu’ils sont dans la misère.
    Huit millions de gens qui vivent sous le seuil de pauvreté et vous voulez faire à nouveau l’expérimentation d’un personnage dont le seul souci est « la richesse », en plus d’un entourage peu fiable prenez-les tous un par un, les Buisson, etc. Las, je le répète, las de toute cette boue où ils ont évolué.
    Mais comment peut-on toujours penser à ces derniers pour nous mener sur de pentes raides certes, mais accessibles.
    La seule chose dont ils sont capables c’est de sauter à la corde, et encore.
    Je vous livre ces lignes et j’en resterai là : « Ce qu’il y a de plus humiliant, de plus révoltant et de plus désespérant, ce n’est pas de voir écraser impassiblement les malheureux, anéantir les corps et les âmes, l’esprit et la matière, les blés, les arbres, le fruit du travail des peuples, le corps des enfants, le cœur des enfants, le cœur des mères, toutes les lois, toutes les libertés, tout ce qui est vivant et ne demandait qu’à vivre, non, mais c’est de voir l’abjection morale, le déshonorant besoin de servitude qui pousse le troupeau humain à adorer les forfaits dont il est victime, à diviniser les mains qui le frappent et à baiser les pieds qui l’écrasent. » John Lemoinne

  91. Et si, tout simplement, quel que soit l’élu ou le fonctionnaire mis en cause, toutes les procédures juridiques devenaient publiques et sur internet : les rapports, échanges, etc. Tout à la disposition de chaque Français.
    Peut-être qu’on assainirait ces pratiques politiciennes écœurantes qui gangrènent notre pays.

  92. Oh m’sieur Bilger, un peu de pudeur, vous avez voté et appelé à voter Hollande… vous devenez de moins en moins crédible, maintenant, à jouer les sarkophobes…

  93. Juste pour le plaisir… Sur l’entourage des conseillers comme Alain Minc, ce dernier déclarait à propos de Mediapart le 10 octobre 2008 : « Rassurez-vous et croyez en mon expérience, Mediapart ça ne marchera jamais. » (Billet de Renaud Creus sur Mediapart ce jour)
    Alain Minc, grand visionnaire, grand consultant.

  94. sylvain @ Don Giuseppe

    Cher, très cher Giuseppe, carissimo Giuseppe (même si nous n’avons pas gardé les cochons ensemble) Alain Minc a eu raison mais pour un tout autre diagnostic : plus personne ne croit ce que dit Merdiapart, du procureur stalinien Plenel, à part les convaincus à l’insu de leur plein gré, très orientés politiquement ; donc : échec et mat !

  95. Sylvain bonsoir,
    Il ne vous aura pas échappé que Mediapart a fêté son 100 000ème abonné tout de même.
    Le plus embêtant, c’est pour les fabricants d’appareils d’audition, qui vont perdre des auditeurs au profit des lecteurs, toujours plus nombreux, de ce journal.
    Je vous l’ai déjà dit, votre tempérament un peu vif, sectaire aussi sans doute, embue quelque peu votre pensée.
    Malheureusement Mediapart ne fait pas dans les « déshumidificateurs », chez eux l’esprit est à bonne hygrométrie, ils vous accueilleront quand même.
    Arrivederci.

  96. « Il ne vous aura pas échappé que Mediapart a fêté son 100 000ème abonné tout de même ».
    Don Giuseppe
    ………………………….
    Ben ouais ! de même que les Chtis à Miami et les Marseillais à Rio enregistrent des records d’audience, les moutons bêlants sont friands et demandeurs de « buzz » ; Plenel l’a compris et ça marche pour tous les troupeaux de Giuseppe.

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