Une politique peut-elle être honteuse ?

Je laisse de côté les politiques qui n’ont été que des monstruosités, notamment nazisme et stalinisme.

En démocratie, ce n’est pas d’aujourd’hui que je suis choqué par le mélange permanent et délétère qui associe politique et morale, liberté d’expression et décence, efficacité sociale et indignité. Autrement dit, par cette confusion qui conduit trop souvent à substituer à l’appréciation politique et technique un confortable opprobre, au jugement civique éclairé ou non une dénonciation éthique.

Il me semble que les concepts moraux sont devenus de plus en plus fréquents dans la vie politique, culturelle et médiatique non pas parce que la conscience publique aurait progressé mais au contraire à cause de la souffrance qu’éprouvent les idéologues à voir le réel leur échapper avec ses multiples et contradictoires facettes. Et donc du caractère de moins en moins équivoque des solutions qui peuvent être apportées aux défis de la France et du monde. Le champ des politiques possibles et efficaces s’est réduit considérablement, la réalité ne permet plus d’infinies variations de gauche, de droite ou des extrêmes et il apparaît que ce rétrécissement impose à ceux qui aspirent à demeurer aveuglés, par compensation, une hypertrophie du coeur et de l’indignation qui fait peut-être de l’effet mais n’explique rien ni évidemment ne convainc.

Parce qu’il est aisé de comprendre que l’exploitation systématique de la morale, des étiquettes datées et infamantes – sans davantage d’explicitation – est la rançon de la pauvreté d’argumentation sur le fond, le coeur d’un monde qui accepte de plus en plus mal la déréliction du partage entre bons et méchants, entre la nuit et le jour, entre conservateurs forcément bornés et progressistes fatalement exemplaires. Le nauséabond dont on abuse signe l’infirmité d’une contradiction qui est contrainte de se réfugier dans une détestation odoriférante mais creuse.

Pour la liberté d’expression, il y a longtemps que la vérité et le mensonge ne sont plus les seuls critères qui devraient être dominants au bénéfice des vertus de décence, de conformisme et de bienséance ; non seulement dans la forme qui impose la courtoisie en effet mais sur le fond, de sorte qu’on est prêt à interdire ou à récuser ce qui est vrai et à tolérer ce qui est faux. Parce que cela se porte mieux, est plus urbain.

Benoit-hamon

Quand j’entends Benoît Hamon traiter Matteo Salvini de fasciste et placer Viktor Orban à l’extrême droite, je trouve non seulement que c’est faire bon marché des électeurs et des peuples qui les soutiennent – cela appellerait au moins plus de précaution intellectuelle – mais que surtout cela évacue tout débat puisqu’à aucun moment il ne nous fournit la clé de ces décrets péremptoires et sommaires. Ce n’est pas bien parce que c’est mal. C’est fasciste, c’est à l’extrême droite ? Mais est-ce vrai ? Et même si ce l’est, qui sera convaincu, sinon des fidèles de Benoît Hamon, par ces pétitions de principe ? (Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI)

J’ai pris l’exemple de Benoît Hamon mais il en est tant d’autres, à commencer par le président de la République qui se veut le champion de la « bonne » Europe mais se contente malgré les apparences d’opposer à la « mauvaise » une réplique vaguement morale car qu’est-ce d’autre que l’accusation de populisme que d’incriminer par l’humeur et le complexe de supériorité un mouvement qui vous dépasse et sort du champ circonscrit de votre intelligence technique ?

Dans le domaine culturel, les artistes sont légion qui pour faire « bien », être « dans le vent », incapables de rien proférer de décisif pour répondre aux questions d’ailleurs inutiles qu’on leur pose – ils ne sont que des acteurs ou chanteurs, pas des gourous ! – distillent seulement des dégoûts éthiques et des répugnances civiques. On n’en sait pas plus mais ils se sont mis du bon côté !

L’expression d’une honte, en politique comme pour tous les registres de la vie culturelle et médiatique, manifeste assez souvent, quand elle devient un leitmotiv, la pénurie d’idée, la pauvreté du langage, la marque d’un simplisme. Quand on se campe en justicier moral, c’est qu’on n’a pas ou plus les moyens d’être juge.

Je préfère être contredit par une intelligence que par une « belle âme ».

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  1. Grimault Jean-Pierre

    On ne peut pas taxer Benoît Hamon de pénurie d’idées, on peut ne pas être d’accord avec les choix qu’il propose, ainsi Nicolas Hulot est au moins d’accord avec lui sur le fait qu’il faut diminuer la durée du travail hebdomadaire, car tout le monde n’a pas la chance d’avoir fait des études et d’exercer un métier valorisant, la semaine de quatre jours avec alternance du vendredi et du lundi peut être un bon compromis pour inciter ceux qui ont des tâches ingrates à être plus productif et encourager ceux qui se « complaisent » dans le chômage, de la même manière il faut réfléchir à raccourcir la durée des travaux pénibles au fur et à mesure que l’on monte en âge et compenser ce nouveau deal par une aide puisqu’il y aura moins de chômeurs !
    Le revenu universel peut également être une solution, il me semble que Nicolas Hulot partageait cette réflexion !
    Pour finir, je voudrais ajouter que je ne suis ni de droite ni de gauche, bien au contraire.

  2. Bien vu, Philippe Bilger.
    Les propos de Benoît Hamon sont devenus des éléments de langage partout sur la médiasphère.
    De Christophe Barbier au dernier plouc journaleux, les mots de fascisme ou d’extrême droite reviennent en boucle pour charpenter toute explication.
    Alors que ce populisme honni atteint de 12 à 30% dans nombre de démocraties parlementaires on nous a saoulés tout le week-end avec les insurgés qui luttent contre la fin de la planète et la disparition des coquelicots, c’est dire si le fameux QI qui a déchaîné les passions sur ce blog baisse terriblement. La désertification c’est eux.
    Autre considération liée à votre billet, aux USA, UK, Allemagne, Espagne et autres démocraties, quand un blaireau fait 6% dans une élection, il disparaît des radars, on ne l’invite plus à des Grand Jury RTL ou Europe 1, ou autres émissions. Il n’y a qu’en France que l’on voit périodiquement ressurgir des Besancenot, des Dupont-Aignan, Hamon, Faure du PS.
    Quand on est mort on est mort, des chrysanthèmes à la rigueur, mais pas plus.

  3. Marc GHINSBERG

    Cher Philippe, je sais que vous n’aimez pas que l’on oppose vos écrits d’hier à ceux d’aujourd’hui. Tant pis, je prends le risque de vous agacer une fois encore. Le 28 mars 2014 vous publiiez un billet intitulé : « La Morale, un gros mot en France ? » dans lequel vous écriviez :
    « C’est déprimant. La morale est un gros mot en France.
    Pourtant, malgré mon pessimisme, je continue à espérer qu’un jour, les élections seront d’abord un moyen de « faire la morale » à ceux qui réclameront nos suffrages. »
    Certes il y était question avant tout de morale individuelle. Mais faudrait-il admettre que l’homme politique soit soumis à la morale en tant qu’individu et en soit dispensé dans l’exercice de son mandat ?
    De mon point de vue, vivre implique une certaine vision du monde, une philosophie et donc une morale explicite ou implicite.
    À la question que vous posez : une politique peut-elle être honteuse, je réponds sans hésiter oui. Elle l’est notamment quand elle utilise les techniques du marketing en construisant une offre politique, comme on dit aujourd’hui, qui corresponde aux attentes de l’électeur, considéré comme un consommateur, indépendamment des convictions de celui qui sollicite les suffrages, appliquant la formule : « Le meilleur moyen pour être suivi c’est de courir plus vite que les autres. » C’est souvent une des caractéristiques du populisme qui n’en a pas toutefois le monopole.
    Ce qui, pour moi, définit également le populisme, c’est la simplification outrageuse du réel, la dénonciation d’une ou deux causes qui expliqueraient tous nos problèmes : l’immigration, l’Europe, l’Euro, le simplisme des solutions : on ferme les frontières, on sort de l’Europe, on abandonne l’Euro, sans avoir mesuré les conséquences de ces décisions comme par exemple pour le Brexit.
    Enfin une caractéristique essentielle du populisme c’est d’exacerber à tous propos, en toutes occasions, sous tous prétextes, l’opposition entre le « peuple » et les élites. Les différents populistes, il en est de gauche, il en est de droite, prétendent représenter le Peuple, fiction idéologique. Moi je ne sais pas ce que c’est le « peuple. » Je sais ce qu’est un citoyen, je sais ce qu’est une majorité, simple ou qualifiée, je sais ce qu’est une minorité agissante, mais le Peuple pour moi c’est un abus de langage pour s’inventer une légitimité.
    Alors oui, le populisme dans cette acception du terme, qui n’est malheureusement pas une caricature, correspond à une politique honteuse.

  4. Traiter Matteo Salvini de fasciste et placer Viktor Orban à l’extrême droite, c’est aussi faire passer Mussolini, Hitler et quelques autres pour de gentils démocrates.
    Une certaine gauche a besoin du fascisme pour avoir la sensation d’exister. Faute de le trouver, elle l’imagine.

  5. Mais vous grandissez, cher M.Bilger, partant, vous ne confondez plus la vie des gens et celle qu’on leur rêve.
    Sans doute lucide depuis toujours, vous avez oeuvré, avec conviction, mais vint le jour où vous décidez, nous décidons d’en finir avec l’illusion entretenue par, mais par quoi exactement ? La vérité imposée profite-t-elle à quelqu’un de discernable, sinon à ceux qui, conscients de la force de l’apparence, du slogan répété à l’envi, utilisent la méthode stalinienne pour affirmer que leur vérité est la seule ? Ceci dépasse les clivages politiques mais s’inspire toujours d’une pensée dictatoriale.
    Notre temps, le tout actuel, se gorge de compassion, sans autre justification, et sans qu’on puisse déterminer ce qui, de la bêtise ou de la méchanceté, la fonde.
    Qu’un pays, compatissant et socialiste à l’excès, se réveille et projette des textes répressifs et limitatifs de l’immigration, c’est qu’Hitler est derrière tout ça. A tout le moins, l’extrême droite brune. Ainsi, phrases toutes faites, images pieuses et rétables dorés se partagent l’esprit peu curieux des citoyens.
    Ce qui revient à dire que la personne des dictateurs de la pensée sont les favoris de la presse, surtout télévisée.
    Vous avez dénoncé la dictature, elle ne vous le pardonnera pas et l’infime liberté, encore plus restreinte sous Macron, sera bientôt entamée et ce sera votre faute. Mais nous serons nombreux à la partager jusqu’à ce que l’affrontement éclate. Pourtant, c’est bien la justice qui a condamné ceux qui renâclaient devant la construction de la mosquée de Poitiers. Personne ne s’est levé pour défendre nos repères, devant ceux qui les utilisent, dans la défaite comme dans le mensonge.
    Mais le projet derrière cette attitude n’est pas discernable, sauf si on se range derrière ceux qui prétendent que la soif inextinguible de pouvoir et d’argent, même à court terme, explique tout.

  6. Je considère, Monsieur Bilger, que l’essentiel de votre propos est contenu dans ces deux alinéas que j’extrais de votre billet :
    « En démocratie, ce n’est pas d’aujourd’hui que je suis choqué par le mélange permanent et délétère qui associe politique et morale, liberté d’expression et décence, efficacité sociale et indignité. Autrement dit, par cette confusion qui conduit trop souvent à substituer à l’appréciation politique et technique un confortable opprobre, au jugement civique éclairé ou non une dénonciation éthique.
    […] Parce qu’il est aisé de comprendre que l’exploitation systématique de la morale, des étiquettes datées et infamantes – sans davantage d’explicitation – est la rançon de la pauvreté d’argumentation sur le fond, le coeur d’un monde qui accepte de plus en plus mal la déréliction du partage entre bons et méchants, entre la nuit et le jour, entre conservateurs forcément bornés et progressistes fatalement exemplaires. »
    Vous dénoncez ici parfaitement l’ostracisation systématique de toute pensée considérée comme déviante par nos « libéraux » au pouvoir depuis quatre décennies.
    Il suffit de rattacher à une opinion le qualificatif de « populiste » ou « d’extrême droite » pour définir ceux qui s’opposent à la doxa, même avec des arguments reposant sur des principes qui sont le fondement de notre république.
    On voit cette simplification outrancière à l’œuvre dès qu’il s’agit de rejeter dans l’opprobre personnes de bonne foi qui refusent d’accepter que des gens prétendument réfugiés ou immigrants économiques commettent des actes délictuels ou criminels. Lorsque cela se passe en Allemagne de l’Est, il s’agit de « nazis » ou « sympathisants nazis », en Suède, aux Pays-Bas comme en France il s’agirait d’une extrême droite composée de gens « bas de plafond ». Le commun des citoyens ne saurait remarquer ce type d’actes, ni considérer que les crédits consacrés à ces personnes sont autant d’argent qui ne revient pas aux citoyens d’origine qui se trouvent en situation de pauvreté ou de misère.
    Cette inversion de l’intérêt pour ses propres concitoyens, qui étend l’esprit de fraternité au-delà de son fondement, ne peut qu’être une source de graves conflits que ceux qui profèrent ces ostracismes veulent ignorer. C’est la politique de la poussière sous le tapis, les immigrés récents étant nécessairement des personnes qui veulent s’intégrer à la communauté d’accueil où les bons sont du côté des immigrés, les méchants nécessairement ceux qui, malgré une analyse lucide, dénoncent les excès de cette politique.
    De fait, certains, les bons, considèrent que les individus sont personnes interchangeables quelle que soit leur origine culturelle, au mépris des analyses de Montesquieu qui fondent notre Droit, notamment celles relatives à l’Histoire et la géographie des territoires et des peuples.
    Alors oui, Monsieur Bilger, une politique peut être honteuse quand elle foule au pied des considérations positives, logiques et fondatrices de notre Droit et de nos us et coutumes. Quel vilain mot que celui d’assimilation que les bons reprochent aux méchants dans le spectre politique ! La moraline élevée en principe du Droit : c’est nouveau, c’est progressiste et tout le reste doit disparaître, telle est la philosophie politique de nos « élites ».

  7. Aujourd’hui, tout citoyen qui ne partage pas l’ennemi commun à tous les partis politiques qui ont tenu les rênes du pouvoir depuis des lustres est un populiste.
    « Ils sont là. Ce sont eux nos vrais ennemis, puissants, organisés, habiles, déterminés. Vous les croisez dans les rues, dans les campagnes, ou sur la Toile, bien souvent masqués, aussi haineux que lâches. Vous les connaissez, le parti des agents du désastre, les instruments du pire… »  (La Villette le 1er Mai 2017, le candidat d’En Marche, monsieur Macron)
    En 1996, Jacques Attali (l’ami de monsieur Macron) : « Quand on dit que l’Europe de Maastricht créera des emplois, ça reste vrai. Il se trouve que le traité de Maastricht n’est pas encore appliqué. Lorsqu’il le sera, il est évident qu’il y aura une très force croissance qui en découlera, car nous aurons un grand espace économique avec une monnaie unique. »
    Et… 22 ans après… ben…que penser des choix économiques, politiques et sociaux fait par ceux qui ne sont pas des « populistes » !
    Je suis extrêmement prudente quand les médias, les politiques, les grands financiers, les experts en tout, les humanistes, les écologistes… demandent aux gens du peuple de se rallier à leur cause pour combattre ce qu’ils appellent leurs « vrais ennemis ».

  8. Robert Marchenoir

    @ marie | 09 septembre 2018 à 19:37
    « En 1996, Jacques Attali (l’ami de monsieur Macron) : ‘Quand on dit que l’Europe de Maastricht créera des emplois, ça reste vrai. Il se trouve que le traité de Maastricht n’est pas encore appliqué. Lorsqu’il le sera, il est évident qu’il y aura une très forte croissance qui en découlera, car nous aurons un grand espace économique avec une monnaie unique.' »
    Eh bien ! ces emplois ont bel et bien été créés. Pas en France, cela dit. Mais le traditionnel nombrilisme hexagonal vous fait oublier que l’Europe se limite pas à la France.
    L’énorme chômage chronique de la France n’est pas dû à la politique de l’Union européenne : il est dû à la politique de la France. Il ne manque pas de pays européens qui sont au quasi-plein emploi.
    P.S. : Bien qu’étant juif, Jacques Attali a dit un grand nombre de choses tout à fait lucides et pertinentes. Je sais que c’est difficile à concevoir pour des gens qui pensent que les Juifs dirigent le monde, et que ce sont des abrutis finis. Ce n’en est pas moins vrai. Il a aussi dit un certain nombre de sottises consternantes.
    Dernier point : Jacques Attali a exactement zéro pouvoir.

  9. « Une politique peut-elle être honteuse? »
    Comment ne pas être totalement d’accord avec votre développement cher P. Bilger ?
    La baisse générale du niveau intellectuel en France n’est-elle pas pour quelque chose dans cette impossibilité de présenter des arguments contradictoires et donc se réfugier dans l’anathème ?
    Un bémol toutefois : pourquoi écrire « stalinisme » au lieu de « communisme » ?
    Des doutes ? Surprenant !
    Cordialement.

  10. « Parce qu’il est aisé de comprendre que l’exploitation systématique de la morale, des étiquettes datées et infamantes – sans davantage d’explicitation – est la rançon de la pauvreté d’argumentation sur le fond »
    Magnifiquement exprimé !
    Ce soir dans l’émission « C politique » que j’ai regardée par masochisme et pour vérifier que Karim Rissouli et sa fine équipe n’avaient pas changé, j’ai pu constaté en effet que les réflexes moralisateurs de la gent journalistique n’avaient pas fondu sous le chaud soleil d’été…
    Toute la soirée a consisté à jeter des pavés sur les « populistes » italiens, hongrois, suédois, allemands sans jamais décrypter les raisons qui conduisent certaines parties de ces populations à rejeter l’impératif d’accueil des immigrés auxquels il faudrait servir exactement les mêmes avantages et conditions qu’aux autochtones !
    Rien d’étonnant à cela, tous ces animateurs payés par la redevance renvoient les téléspectateurs qui seraient tentés de mal penser à leur racisme ou leur fascisme, leur populisme en bref….

  11. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    J’ai lu avec une extrême attention vos réflexions de ce jour. Vous écrivez notamment ceci : « le président de la République qui se veut le champion de la « bonne » Europe mais se contente malgré les apparences d’opposer à la « mauvaise » une réplique vaguement morale car qu’est-ce d’autre que l’accusation de populisme que d’incriminer par l’humeur et le complexe de supériorité un mouvement qui vous dépasse et sort du champ circonscrit de votre intelligence technique ? »
    Mon fils m’ayant demandé cette année ce que c’était exactement que le « populisme », mot que l’on entend beaucoup dans tous les débats français, je lui ai conseillé d’écouter ce qu’en dit Chantal Delsol en une trentaine de minutes. Je le conseille à toute personne qui s’interroge sur ce mot. Nul ne sera déçu.
    https://www.youtube.com/watch?v=Wzuvc9C-G4w

  12. Xavier NEBOUT

    « Je laisse de côté les politiques qui n’ont été que des monstruosités, notamment nazisme et stalinisme. »
    Funeste erreur que ne pas vouloir savoir ni comprendre les courants de l’histoire qui ont conduit au nazisme et l’enthousiasme qui l’a porté.
    Quel aveuglement, et même plus tant il est évident que certaines des sources du nazisme sont présentes aujourd’hui.
    – haine du peuple contre une prétendue élite qui n’est que pourriture intellectuelle et corruption, comme on a haï celle de la République de Weimar et espagnole.
    – haine du peuple contre des traîtres qui prônent la destruction des nations comme on a haï ceux qui prônaient l’internationale.
    – haine sourde contre ceux qui provoquent le déclin économique d’une France qui s’enfonce inexorablement dans ses déficits.
    La France attend un sauveur, et n’en a pas.
    Nous en sommes à un point tel que tout parti pris mis à part, il n’est pas impossible qu’une jeune femme comme Marion fasse 70% des voix à une prochaine présidentielle tellement le peuple est las des pègres politicardes en tous genre.
    Et il en serait de même avec un nouvel Hitler.

  13. Lors du Journal de 20 heures du 8 septembre sur France 2, Laurent Delahousse a reçu Alain Duhamel qui a observé et commenté la politique en France pendant plus de cinquante ans.
    http://www.jeanmarcmorandini.com/article-385208-alain-duhamel-et-laurent-delahousse-evoquent-l-outrance-journalistique-dans-la-facon-dont-les-medias-traitent-la-politique-video.html
    https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/jt-de-20h-du-samedi-8-septembre-2018_2921049.html
    Alain Duhamel a recadré le meeting Macron/Mélenchon, mais il a surtout mis le doigt sur le problème majeur qui est le nôtre aujourd’hui : les médias, dont il a situé le niveau au plus bas, et les réseaux sociaux .
    Les médias ne font plus de l’information, ils se font concurrence entre eux en utilisant la seule information dont ils ont besoin, vérifiée ou non.
    Il a dit en particulier une chose fort juste : « Il y a cinquante ans le pouvoir politique exerçait une pression abusive sur les médias, de son point de vue, la situation s’est inversée aujourd’hui. »
    Là est le danger : que nous soyons noyés dans un océan d’informations encore plus pollué que nos océans d’eau salée, que nous soyons gouvernés par des journaleux.
    Nous en étions très proches avec François Hollande.
    Pas seulement chez nous, partout, le New York Times en arrive à publier les élucubrations d’un traître anonyme.
    Les journalistes sont devenus des flics, ils paient leurs indics en protégeant leur identité.
    A y bien penser il est vrai qu’on peut dire aujourd’hui « 22 v »là les journalistes ! ». Ils ont même leur service genre KGB, les paparazzi !
    Ce n’est pas la politique politicienne qui est honteuse, c’est la politique médiatique.

  14. Robert Marchenoir

    Ce n’est pas tant une question d’encombrer la politique de morale, que de la noyer sous une mauvaise morale pour justifier une mauvaise politique.
    La gauche ayant fait main basse sur l’idée de morale, le moralisme est simplement une façon d’imposer l’idéologie de gauche.
    Mais « un autre monde est possible », comme disent les marxistes. Un monde avec une vraie morale, un Etat dont les membres se feraient un devoir de coûter le moins possible à leurs administrés, de défendre la souveraineté de la France et son identité nationale, d’assumer la responsabilité de leurs décisions, de défendre des politiques nécessaires même si elles sont impopulaires, etc.
    Il est temps pour la droite, pour les conservateurs, de reconquérir les valeurs que la gauche et les marxistes ont indûment cherché à monopoliser depuis un siècle.
    La morale, le dévouement, la tolérance, la solidarité, l’altruisme, l’honnêteté, la culture ne sont nullement l’apanage de l’idéologie gauchiste. Bien au contraire. Assez de ce hold-up idéologique permanent que nous imposent les néo et crypto-marxistes.
    Pour donner une idée, mettre fin à l’immigration de masse, voilà ce qui serait moral et altruiste. Pour les Français comme pour les candidats à l’immigration.
    P.S. : « Sept personnes ont été blessées, certaines grièvement, par un agresseur armé d’un couteau et d’une barre de fer, ce dimanche soir à Paris. L’agresseur, lui aussi blessé, a finalement été interpellé par un équipage de la BAC. Il est majeur et serait de nationalité afghane. »
    Rappel : La vague de criminalité afghane en Europe est ahurissante
    « De source proche de l’enquête, on indique qu’aucun élément ne permet d’affirmer à ce stade qu’il s’agit d’une attaque terroriste. »
    Et alors ? On s’en moque. « Terroriste » ou pas « terroriste », c’est comme « raciste » ou pas « raciste ». Ce sont des débats byzantins, sans aucun intérêt. Quelle est la différence entre des coups de couteau « terroristes », et d’autres qui ne le seraient pas ?

  15. Antoine Marquet

    @ Marc GHINSBERG | 09 septembre 2018 à 17:26
    Vous ne savez pas ce qu’est le peuple… vous pourriez vous référer à Michel Onfray assénant une « claque » au « moraliste » Yann Moix : « Le peuple ce sont ceux sur lesquels s’exerce le pouvoir et vous n’en êtes pas ! »
    C’est une définition…

  16. Bonjour,
    C’est lui faire beaucoup d’honneur que de consacrer un billet à Benoît Hamon lui dont le seul fait d’arme est d’avoir ridiculisé le PS avec son pitoyable 6% à l’élection présidentielle de 2017, puis ensuite l’abandonner à son triste sort pour créer son propre mouvement « Génération S » qui regroupe une poignée d’ados attardés.
    Malgré cette humiliation qui aurait dû le conduire à abandonner la politique pour se consacrer, comme Arnaud Montebourg à la culture du miel ou comme Roselyne Bachelot à l’animation d’une émission pour bobos sur C8, Benoît Hamon persiste dans la politique où il ne représente rien si ce n’est lui-même et quelques adeptes qui croient à ses fantasmes.
    Le problème pour Hamon, c’est qu’à part la politique, il ne sait rien faire d’autre et ça c’est difficile pour trouver un vrai travail.

  17. Il y a le peuple, il y a la foule, comme il y a la réalité et le fantasme.
    La définition du juste doit s’accommoder de nos structures psychologiques, dont la structure sociale n’est qu’une variation, et sa lente élaboration ne pourra faire l’économie de l’effort personnel que chacun doit faire pour accéder à la vérité, se détachant du grégaire de la meute et s’interroger sur sa propre citoyenneté.
    Tant que cet effort ne sera pas concédé par chacun, reconnaissant en son for intérieur la nécessité de correction personnelle qu’il exige, il n’y aura jamais qu’invective et désir de vengeance pour structurer l’exercice démocratique, le minant en conséquence.
    C’est à mon sens le premier pas vers la liberté, la conscience des lois si profondes qui structurent nos comportements qu’elles peinent à être éclairées, qu’on ne peut accéder à la réalité que par la trace qu’elle laisse en chacun, qui n’en est que la trace en nous et non la réalité elle-même, que si nous refusons d’assainir nos relations, chacun au nom de cette trace imparfaite jettera l’opprobre de sa propre morale sur la morale symétrique et opposée, ne renforçant que les imperfections dans un mouvement destructeur de toutes les parties.
    Les nations ne sont que l’exemple historique de ce phénomène, tant qu’elles ne s’appliqueront pas au préalable cet effort mutuel de contrition, elles ne pourront que réitérer, c’est ce ce que nous observons, les erreurs du passé, et se soumettre aux opprobres réciproques, ce confort de toujours accuser l’autre plutôt que de soi-même s’envisager.

  18. « Droits de l’homme » et attaques au couteau :
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/09/10/01016-20180910ARTFIG00039-paris-sept-personnes-blessees-dans-une-attaque-au-couteau.php
    «Rien ne permet à ce stade de retenir le caractère terroriste de ces agressions», a assuré une source proche de l’enquête.
    Ouf, on respire, ce ne serait qu’une simple affaire de routine…
    Au fait, les gens qui dénoncent ce qu’ils appellent d’un air méprisant « le populisme » ne devraient-ils pas commencer par se poser des questions sur ce qui, dans divers pays d’Europe, suscite de simples réactions de bon sens et des protestations de la part des peuples ?

  19. @ Jean-Pierre Grimault
    «… le fait qu’il faut diminuer la durée du travail hebdomadaire (…) »
    Mais cela a déjà été fait avec les calamiteuses 35 heures, ce qui n’a non seulement pas permis d’obtenir les effets escomptés mais encore qui a désorganisé bien des services administratifs et autres, en ayant plombé la rentabilité de bien des entreprises !
    Et puis comment une petite entreprise ne tournant qu’avec un nombre réduit de personnes pourrait-elle se permettre d’en engager d’autres ?
    Par exemple, si elle réduit les horaires de son chauffeur-livreur, pourra-t-elle en engager un autre ?
    Non !
    Les difficultés supplémentaires qu’elle rencontrera, s’ajoutant aux contraintes souvent ubuesques qu’elle subit déjà, pourront même l’obliger à déposer le bilan, avec à la clé encore plus de chômeurs…
    Contrairement à ce que prétendent les idéologues socialistes et autres ânes (y compris ceux sortis de l’ENA), le travail n’est pas un gâteau à partager en tranches de plus en plus fines : il devrait plutôt être l’occasion de multiplier les gâteaux…

  20. @ Marc GHINSBERG | 09 septembre 2018 à 17:26
    « Moi je ne sais pas ce que c’est le « peuple. » »
    Ah la la, me voici de retour à mes années d’antan (le retour au futur est plus difficile), il faut donc que j’explique à Marc, socialiste jusqu’auboutisme qui a défendu Hollande et le défend encore, ce qu’est le peuple.
    Il faut dire qu’avec le temps, le réchauffement climatique et la dérive des continents, les socialistes ont effectivement oublié qui est le peuple.
    Ce doit être mon karma, revenir encore et toujours aux définitions !
    Or donc, il y avait une fois, Jules Vallès, chantre et héraut de la gauche socialiste (la vraie, celle d’avant le socialisme de Mitterrand et Hollande), fondateur du journal « Le Cri du Peuple » qui avait donné une bonne définition du peuple, une définition par défaut, ou par élimination si on veut, lors de sa candidature comme député, la voici :
    « J’ai toujours été l’avocat des pauvres, je deviens le candidat du travail, je serai le député de la misère ! La misère ! Tant qu’il y aura un soldat, un bourreau, un prêtre, un gabelou, un rat-de-cave, un sergent de ville cru sur serment, un fonctionnaire irresponsable, un magistrat inamovible ; tant qu’il y aura tout cela à payer, peuple, tu seras misérable ! »
    Il avait oublié, mais je l’ajoute pour faire plaisir (?) à Marc, « tant qu’il y aura un banquier et ses agios à payer » 😉
    Vous voyez Marc, le retour aux sources, il n’y a que ça de vrai.
    Personnellement je reviendrais volontiers à Jeanne d’Arc, qui bouta l’Anglois hors de France et qui devrait revenir pour bouter l’islam hors de notre cher et vieux pays.
    PS : Dites Marc, si vous nous faisiez une brève et si possible objective revue de la presse suédoise.
    Ceci dit sans ironie, mais vous aviez dit que votre épouse était suédoise, ce serait intéressant d’avoir quelques retours sur les élections qui viennent de se dérouler et sur l’avenir possible ou probable.
    Je ne tiens pas de fichiers sur les intervenants, mais j’ai une bonne mémoire quand ça m’intéresse, me surprend ou m’amuse, sinon j’oublie vite !

  21. « Une politique peut-elle être honteuse ? » (PB)
    « Un petit détail qui a visiblement quelque peu chagriné François Hollande, qui n’a pu s’empêcher de lâcher une petite boutade à ce sujet, rapporte France 3 Nouvelle-Aquitaine. « Je suis très heureux que mon fils ait choisi une Corrézienne (…) J’aurais bien voulu qu’elle soit de Tulle, mais qu’est-ce que vous voulez, elle est de cette partie de la Corrèze je n’y peux rien », a-t-il lancé en marge de la cérémonie. »
    Mais qu’est-ce qu’il est marrant notre ex ! Rien que pour ses vannes à deux balles je souhaite qu’il revienne, Pépère le roi de la blagounette aux commandes euh… Quand même pas, cinq ans suffisent ils nous a bien fait rire ou pleurer c’est selon, je lui conseille désormais les fêtes de village consacrées à la crêpe et au vin blanc, quand il aura épuisé les librairies. Mais qu’est-ce qu’il nous fait rire capitaine pédalo, un vrai humoriste !

  22. @ Antoine Marquet | 10 septembre 2018 à 03:43
    Effectivement, le peuple ce sont tous ceux qui subissent, sans jamais avoir l’espoir de ne plus subir.
    Et c’est ce qui explique pourquoi par le rêve d’un futur différent, et désespoir d’un présent, se font les révolutions, par ou contre les urnes !

  23. Marc GHINSBERG

    @ Tipaza
    @ Antoine Marquet
    Merci pour votre éclairage sur la notion de peuple. Je constate que vous avez pris la définition restrictive du mot, celle qui se réfère à l’idéologie socialiste voire marxiste. Mais dans ce cas je trouve la notion de prolétariat plus précise. On trouve également dans les dictionnaires comme définition : « l’ensemble des personnes soumises aux mêmes lois et qui forment une nation » autrement dit l’ensemble des citoyens. Les populistes jouent sur la polysémie du mot en entretenant la confusion sur ces différentes acceptions. Si l’on prend la définition restrictive, je ne suis pas sûr qu’il y ait beaucoup de commentateurs de ce blog qui fassent partie du peuple. (Au passage Michel Onfray n’est pas plus peuple que Yann Moix.)
    Pour ma part, je ne sais toujours pas ce que c’est que le « peuple », le tout, une partie du tout, où ça commence où ça finit ? Qui peut se targuer de parler au nom du peuple ?
    Concernant les élections en Suède, je ne suis pas abonnés à tous les journaux de ce pays, difficile de faire une revue de presse. Si vous voulez avoir mon sentiment personnel : je me réjouis que la droite nationaliste, bien que progressant sensiblement, soit loin de réaliser les scores qu’elle espérait. Cela étant aucune majorité ne se dégage, en attendant le dépouillement des votes des Suédois qui vivent à l’étranger. L’électeur suédois ne sait donc pas après avoir voté comment il sera gouverné. Une fois de plus on peut apprécier la clarté du scrutin proportionnel. Des tractations vont avoir lieu entre les différents partis pour former une coalition. Mon pronostic, en espérant me tromper : un gouvernement composé des partis : droite, libéraux, chrétiens avec le soutien sans participation des nationalistes. Opposition : sociaux-démocrates, verts.

  24. @ Exilé 10 septembre 2018 à 08:38
    « Ouf, on respire, ce ne serait qu’une simple affaire de routine… »
    Vous et vos réflexions populistes !! (je plaisante naturellement Exilé, et moins de cinq paragraphes ;))

  25. @ Claude Luçon
    Le problème posé aux médias est de vivre de la publicité alors que les plus sensibles à la publicité sont par définition les moins intelligents.
    Ils sont ainsi voués à faire du populisme au sens propre de flatter le peuple dans son inintelligence, et notamment en attribuant au populisme de ce qui échappe à sa compréhension pour lui faire croire qu’il est lui-même intelligent.
    Nous retournons ainsi à la base de l’humanisme qui consiste à faire croire à l’homme qu’il est intelligent en niant l’étence d’un Dieu auquel il ne comprend rien en évoquant son existence.
    ———————————–
    @ Savonarole
    L’intérêt de Hamon et autres pignes, c’est qu’avec eux, n’importe quel imbécile se sent intelligent. Avec ça, on peut vendre de la lessive.
    Qu’ils invitent un supérieur bénédictin, et ils vont se sentir idiots. Vous croyez qu’avec ça, on peut vendre la même lessive ?
    ——————————-
    @ Grimault Jean-Pierre
    Le revenu universel, qu’en voilà une chouette d’idée.
    Une boîte aux lettres en France, et un camping-car au Maroc. Reste plus qu’à couper les allumettes à la bonne taille pour tenir les orteils écartés.

  26. @ Claude Luçon | 10 septembre 2018 à 01:07
    « Lors du Journal de 20 heures du 8 septembre sur France 2, Laurent Delahousse a reçu Alain Duhamel qui a observé et commenté la politique en France pendant plus de cinquante ans »
    Tandis que LE politologue-sondeur à la retraite, Roland Cayrol, 77 ans, hante toujours les plateaux de télévision, sa détermination à transformer la télévision en café du commerce restant intacte. Il faut bien compenser la ponction de la CSG sur sa retraite par quelques piges hebdomadaires…
    Entre la girouette Ferrand et les journalistes aux ordres que l’on rappelle tels les grognards au service de Nap… pardon Manu, le nouveau monde est, enfin, en marche 😀
    ———————————
    @ Marc GHINSBERG 09 septembre 2018 à 17:26
    « Moi je ne sais pas ce que c’est le « peuple »
    Pour un banquier est-ce étonnant ? Demandez à Manu s’il connaît le peuple, vous savez, ceux qui se déplacent au moyen des transports en commun, qui errent sur les quais des gares, qui ne sont rien.
    Bien sûr que non, formation chez Rothschild oblige un minimum, m**de !
    En même temps avec leurs agios ces gens de peu paient le salaire des banquiers, y compris des banquiers disons… socialistes 😀

  27. @ Tipaza
    @ Antoine Marquet | 10 septembre 2018 à 03:43
    « Effectivement, le peuple ce sont tous ceux qui subissent, sans jamais avoir l’espoir de ne plus subir.
    Et c’est ce qui explique pourquoi par le rêve d’un futur différent, et désespoir d’un présent, se font les révolutions, par ou contre les urnes !
    Rédigé par : Tipaza | 10 septembre 2018 à 10:21 »
    Le peuple, qu’est-ce que c’est ?
    Ceux qui en parlent n’en sont pas,
    Ceux qui en sont ne savent pas,
    Zemmour croit savoir et ses fans pensent avoir compris…
    Le peuple dispose de lui-même, c’est-à-dire que suivant ses dirigeants, on disposera du peuple de la façon la plus appropriée à la situation, il pourra s’agir de faire du peuple :
    De la chair à canon
    De la chair à saucisse
    De la chair à produire
    De la chair à souffrir
    De la chair à subir
    Et autres variantes
    Quelques erreurs d’aiguillages peuvent donner à penser que le peuple raisonne indépendamment des organes de manipulation (grand choix disponible…). Ceci est bien évidemment une fantaisie, sauf pour quelques êtres rétifs dont on peut éventuellement proposer la crucifixion ou une élimination en masse.
    Le peuple, connais pas ? Moi non ! Je connais un tas de gens mais ils affirment tous qu’ils ne sont pas du peuple, et moi-même, j’ai comme une intuition sur cette question épineuse…

  28. Robert Marchenoir

    Dans ce débat, ne laissons pas de côté le nazisme et le stalinisme. Au contraire. L’un comme l’autre étaient persuadés d’être moraux. Hilter comme Staline voulaient faire le bien de leur peuple, ne l’oublions pas. Les condamnés à mort pour rien, sous la Grande Terreur, protestaient de leur dévouement envers Staline lors de leur procès. Même après le verdict.
    Ce n’est pas l’intention qui compte. Hitler, comme Staline, avaient d’excellentes intentions. Ils avaient le coeur sur la main. Il est trop facile de l’oublier. Les communistes en général, aussi, avaient le coeur sur la main. Ils l’ont toujours.
    A preuve, l’éternel débat, relancé ici : qu’est-ce que le peuple ? Sans surprise, la réponse la plus commune est la réponse marxiste. Le peuple, ce sont les opprimés, etc.
    Ma réponse est la réponse libérale : le peuple, ce sont les patrons du CAC 40, puis les rentiers milliardaires qui ont hérité de leur famille, puis… puis… jusqu’aux pauvres n’ouvriers « qui n’ont pas le pouvoir ».
    Comme Yann Moix, par exemple, qui, à en croire les propos rapportés ici, serait un pauvre n’ouvrier z’exploité, alors que Michel Onfray serait exclu du peuple, parce qu’il serait du côté du manche. Et surtout parce qu’il est, très vaguement, de droite. Ou plutôt, parce qu’il ne signe pas à 100 %, sans réserves et dans l’enthousiasme, en bas de l’idéologie de gauche.
    La question n’est pas de savoir s’il faut mettre de la morale ou pas dans la politique. La question est de savoir quelle morale il faut y mettre.

  29. hameau dans les nuages

    @ Exilé | 10 septembre 2018 à 08:38
    Attendez ! On ne vous dit pas tout sur cet incident regrettable que BFM et CNews ont déjà oublié. L’Afghan incriminé avait sur lui des papiers le déclarant mineur alors qu’il serait âgé d’environ 30 ans (Daily News). Ah ! le climat des montagnes afghanes est une véritable cure de jouvence.

  30. @ marie 09/09/18 19:37
    « En 1996, Jacques Attali (l’ami de monsieur Macron) : « Quand on dit que l’Europe de Maastricht créera des emplois, ça reste vrai. Il se trouve que le traité de Maastricht n’est pas encore appliqué. Lorsqu’il le sera, il est évident qu’il y aura une très forte croissance qui en découlera, car nous aurons un grand espace économique avec une monnaie unique. » »
    Voici d’autres contributions de quelques-unes de nos fausses élites à l’immense bêtisier sur les prétendus bienfaits de l’Europe  :
    – « Si le traité de Maastricht était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. » (Valéry Giscard d’Estaing, 30 juillet 1992, RTL)
    – « L’Europe est la réponse d’avenir à la question du chômage. En s’appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde ; sur une monnaie unique, la plus forte du monde ; sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois. » (Michel Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)
    – « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie. » (Michel Rocard, 27 août 1992, Ouest-France)
    – « Les droits sociaux resteront les mêmes – on conservera la Sécurité sociale –, l’Europe va tirer le progrès vers le haut. » (Pierre Bérégovoy, 30 août 1992, Antenne 2)
    – « Pour la France, l’Union Économique et Monétaire, c’est la voie royale pour lutter contre le chômage. » (Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter)
    – « C’est principalement peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend un certain nombre de contrevérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contrevérités. Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui ? Alors que ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. » (Martine Aubry, 12 septembre 1992, discours à Béthune)
    – « Si aujourd’hui la banque centrale européenne existait, il est clair que les taux d’intérêt seraient moins élevés en Europe et donc que le chômage y serait moins grave. » (Jean Boissonnat, 15 septembre 1992, La Croix)
    ——————————————–
    @ Marc GHINSBERG
    « Moi je ne sais pas ce que c’est « le peuple » »
    Aïe ! C’est plutôt embêtant de la part de quelqu’un qui se répand en leçons de démocratie tous azimuts…
    Il va falloir que vous en parliez au Conseil constitutionnel, à propos d’un texte qui évoque lourdement la notion de peuple sans la définir :
    « La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ».
    Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour
    le peuple
    . »
    (extrait de l’article 2 de la Constitution de 1958).

  31. Robert Marchenoir

    @ Claude Luçon | 10 septembre 2018 à 01:07
    « Pas seulement chez nous, partout, le New York Times en arrive à publier les élucubrations d’un traître anonyme. »
    Ah. Sous prétexte que l’anonyme en question s’en prend à Saint Trump, il devient un traître. Vous êtes mûr pour le communisme, je crois.
    Un traître, ce n’est pas un opposant politique qui protège son anonymat pour échapper à la persécution. C’est quelqu’un qui soutient les intérêts d’une puissance étrangère à son pays. C’est un poutiniste, par exemple.
    C’est Trump, premier espion russe à avoir été placé à la présidence des Etats-Unis. Deux pays dans le monde ont cet honneur douteux : la Moldavie, et puis les Etats-Unis, excusez du peu. L’Allemagne y a échappé. Ce n’est que l’ancien chancelier Schröder qui a été recruté à ce poste. La France y a échappé de peu. Deux espions russes se bousculaient à la porte de l’Elysée : Fillon et Le Pen.
    Les trumpistes réclament leurs sels sous prétexte que le New York Times a publié une tribune anonyme anti-Trump, censée avoir été écrite par un membre de l’administration présidentielle (ce qui est probablement le cas). On les a moins entendus lors des innombrables occasions où Le Monde a publié des tribunes dénonciatrices de « hauts fonctionnaires anonymes », grand classique de la politique française.
    Y compris dans un cas célèbre, que vous retrouverez facilement, où cette tribune s’est révélée plus tard être une imposture, une machination politique.
    L’anonymat est garant de la liberté. C’est un droit fondamental, indispensable à la démocratie. En Russie, le secret du vote n’existe pas. Dans les pays démocratiques, il est considéré comme une condition sine qua non de la sincérité des élections. Choisis ton camp, camarade.

  32. @ Giuseppe | 10 septembre 2018 à 12:57
    Pour info
    France : Ministère des Sports, plus de 1 000 personnes.
    Angleterre : 200 personnes.
    J’ai, à diverses reprises, pour raisons professionnelles côtoyé plusieurs ministères (Ecologie, Education nationale). Ce sont de véritables fourmilières de fonctionnaires.
    Quand, de manière anodine, on pose cette simple question : « En quoi consiste votre poste ? », neuf fois sur dix, une réponse bien vague qui vous laisse sur votre faim…
    Si je vous disais l’établissement public le plus mal géré de France, j’en vois déjà ici sursauter de rage, il s’agit de cette pseudo-grande école EPSCP-GE.
    Sans commentaire. J’y serai à titre privé le week-end prochain.

  33. @ Xavier NEBOUT 12h23
    « Une boîte aux lettres en France, et un camping-car au Maroc. Reste plus qu’à couper les allumettes à la bonne taille pour tenir les orteils écartés. »
    J’ai vu ce phénomène en Guyane française avec des murs de boîtes aux lettres à Saint-Jean-du-Maroni juste en face du Surinam. Les Surinamiennes viennent accoucher du côté français à Saint-Laurent et moyennant une adresse fictive perçoivent les allocs…
    Elle est pas belle la vie ?

  34. @ Exilé
    @ marie 09/09/18 19:37
    « En 1996, Jacques Attali (l’ami de monsieur Macron) : « Quand on dit que l’Europe de Maastricht créera des emplois, ça reste vrai. Il se trouve que le traité de Maastricht n’est pas encore appliqué. Lorsqu’il le sera, il est évident qu’il y aura une très forte croissance qui en découlera, car nous aurons un grand espace économique avec une monnaie unique. » »
    Même constat en 1987 avec l’adoption de l’Acte Unique dont il était dit, grâce à de nombreux rapports, qu’il générerait plusieurs millions d’emplois. Dommage qu’il n’y ait pas d’évaluations ex-post !

  35. « Une politique peut-elle être honteuse ? » (PB)
    Richard Ferrand devrait être élu, troisième personnage de l’Etat, son affaire des Mutuelles de Bretagne, légale sans doute mais plutôt nauséabonde, le nouveau monde se comporte comme les autres, l’éthique foulée aux pieds, tout est banalisé, le montage immobilier transpire la volonté de s’accaparer, ici suinte tout ce que peut détester l’électeur.
    Et toujours des imbéciles de médias qui mettent en avant son expérience, que je sache l’Assemblée a pris ses marques et a voté des lois, ils ont plutôt vite appris les nouveaux, personne indispensable.
    Ils feraient mieux de cracher sur cet agent immobilier qui devrait être sans reproche, eh bien non ! « Ça continue encore et encore… »
    Pas tous encore ne détestent ce has been puisque dans son camp il va être retenu, ils n’ont plus honte de rien, ni de Benalla, ni de la meuf de l’entourage proche qui tweetait de la bêtise et de l’ignorance crasse comme on enfile des perles, Sibeth Ndiaye, la déception terrible fait suite à une espérance suscitée de renouvellement.
    Je sifflerai sans aucun doute avec ceux qui chahuteront le transfuge Richard Ferrand, poste bafoué, martyrisé, Chaban-Delmas le résistant doit avoir quelques aigreurs, on peut le comprendre.
    Macron déçoit, il dévisse et se liquéfie, l’immeuble est complètement lézardé, et pas un lutteur pour le redresser.

  36. @ Aliocha 8h19
    « Les nations ne sont que l’exemple historique de ce phénomène, tant qu’elles ne s’appliqueront pas au préalable cet effort mutuel de contrition, elles ne pourront que réitérer, c’est ce ce que nous observons, les erreurs du passé, et se soumettre aux opprobres réciproques, ce confort de toujours accuser l’autre plutôt que de soi-même s’envisager. »
    Comme vous y allez ! Du côté français on a eu successivement la loi Pleven du 1er juillet 1972 dont l’article 1 introduit les notions de « provocation à la haine » et de « provocation à la discrimination » qui revient à faire sanctionner au pénal des faits plus ou moins inconsistants et indémontrables, puis la loi Gayssot du 13 juillet 1990 qui interdit certaines pensées et idées…
    Finalement on a adopté les coutumes musulmanes qui structurent les sociétés entre ce qui est « halal » c’est-à-dire conforme et autorisé et ce qui est « haram » c’est-à-dire maudit et interdit. Ce partage est une norme rigide sanctionnée par des « pénalités » et ce en raison de l’impénétrable volonté d’Allah.
    La France moderne est donc tombée dans une mentalité archaïque et irrationnelle.
    Quel avantage notre pays tire-t-il de son « battage de coulpe » répétitif ?
    Aucun et même pire, il entretient dans la cervelle des nouveaux arrivants ou de ceux qui sont déjà là depuis la xième génération qu’ils habitent un pays de tortionnaires !

  37. Robert Marchenoir

    @ Exilé | 10 septembre 2018 à 13:45
    Et si vous arrêtiez de recopier sans réfléchir les tracts que l’on vous diffuse ? Regardez :
    « Si aujourd’hui la banque centrale européenne existait, il est clair que les taux d’intérêt seraient moins élevés en Europe et donc que le chômage y serait moins grave. » (Jean Boissonnat, 15 septembre 1992, La Croix)
    C’est très certainement vrai. Je ne l’ai pas fait, mais puisque c’est vous qui propagez cette citation prétendument compromettante, donnez-vous la peine de vérifier. Aujourd’hui, les taux d’intérêt sont extrêmement bas, quand ils ne sont pas négatifs. Il serait très suprenant qu’ils n’aient pas baissé entre 1992 et aujourd’hui.
    Quant au chômage, il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. La France est noyée dans le chômage de masse depuis quarante ans. Pas l’Europe. En Europe, il y a des pays qui sont pratiquement au plein emploi. Il existe un monde habité au-delà des frontières de l’Hexagone, allez voir.
    Cela ne suffit pas à justifier « le traité de Ma-a-strique », comme disent certains. Cela ne veut pas nécessairement dire que l’absence de chômage aux Pays-Bas, par exemple, soit due à l’Union européenne. Ou à l’euro. Ou à Cohn-Bendit. Mais cela suffit certainement à montrer le peu de sérieux de ceux qui sautent comme des cabris sur leur chaise en vomissant tout ce qu’ils peuvent contre « l’Europe ».

  38. Olivier Seutet

    Le populisme n’est qu’un slogan agité par des hommes politiques en mal d’imagination pour tenter de noyer leur incapacité à comprendre ce que disent les nations ; ils feignent de penser que le populisme est une sorte d’incarnation honteuse de sentiments bas, d’idées simplistes, exprimées par des négationnistes de tout poil.
    Ce qui est honteux est faire croire que les peuples sont idiots et cyniques et qu’il existerait des élites dirigeantes et des minorités agissantes qui sauraient allier efficacité et morale. Vieux refrain propagé par les clans, sociétés secrètes, lobbies de communautés et autres copains de promo qui pour protéger leur pouvoir n’hésitent jamais à faire de la promotion du progrès et de valeurs républicaines qu’ils incarnent et à débiner tous ceux qui peuvent considérer que l’honneur, la famille et la patrie sont des valeurs intéressantes.
    Ce qui est honteux est de faire croire que la moralité doit intervenir dans la politique environnementale (au nom d’une planète qui serait à protéger contre les prédateurs humains), dans la politique européenne (en agitant l’idée fausse que l’Europe c’est la paix), dans la politique migratoire (en laissant croire que le bonheur du monde réside dans nos pays occidentaux).
    Imposture de faire croire que des idées vagues et mal fondées représentent le nec plus ultra d’une éthique de l’action.
    Il n’y a pas de peuple contre des élites. Les rentiers qui nous gouvernent n’ont pas droit à ce terme d’élite qui présuppose une excellence qu’ils n’ont ni dans leurs idées, ni dans leurs actions. Il n’y a qu’une rébellion des électeurs qui n’arrêtent pas de renvoyer au piquet les médiocres à qui ils confient successivement le mandat de gouverner.

  39. Michel Deluré

    Vous concluez Philippe Bilger par ces mots : « je préfère être contredit par une intelligence que par une « belle âme ».
    Certes, mais n’est-ce pas encore mieux lorsque l’on se trouve contredit par une intelligence qui a une « belle âme », les deux n’étant nullement incompatibles ? Où l’on retrouve le fameux « en même temps » si cher à notre Président en exercice !
    Quant à ceux qui s’érigent en donneurs de leçons de morale, considérant que leur domaine d’action leur confère une notoriété, une audience les autorisant à un tel comportement, ils devraient la plupart du temps faire preuve d’une beaucoup plus grande humilité, ne serait-ce qu’au regard des résultats souvent décevants de leur action passée, lorsqu’ils ont été pour certains en charge d’un pouvoir notamment politique.
    C’est une attitude trop commode que de se retrancher derrière la morale lorsque l’on n’est pas soi-même confronté aux difficultés rencontrés au quotidien par ceux à qui l’on adresse ces leçons.
    Et ce n’est d’ailleurs pas le moindre des paradoxes que de constater que ce sont ces donneurs de leçons de morale qui justifieraient en fait le plus d’en recevoir !

  40. Un effort mutuel, caroff, et les nations qui nous concernent et sont l’objet du billet du jour sont les nations européennes, il n’est pas besoin de ramener les musulmans là-dedans.
    Comme quoi, les obsessions…

  41. @ Robert Marchenoir
    « Et si vous arrêtiez de recopier sans réfléchir les tracts que l’on vous diffuse ? »
    Je me suis contenté de citer M.Boissonnat, pour montrer les limites de ses prévisions et de ses extrapolations entre taux d’intérêt et chômage.
    Et je sais très bien que d’une part des pays européens ou non s’en sortent en dépit des périodes de crise, comme par exemple la Suisse qui ne fait pas partie de l’UE et que d’autre part la question du chômage en France est d’ordre structurel, du fait entre autres des divers handicaps administratifs et fiscaux que les divers gouvernements socialistes de la vraie gauche et de la fausse droite s’entêtent à faire peser sur les entreprises en dépit du bon sens.
    Tant que ces gens-là n’auront pas compris que l’on ne tape pas sur la poule aux œufs d’or en pénalisant le travail productif nous ne serons pas sortis de l’auberge.
    ———————————–
    @ Bob37
    @ Giuseppe
    « France : Ministère des Sports, plus de 1 000 personnes. »
    M.Macron ayant demandé de dégraisser le mammouth de 1 600 postes, combien en reste-t-il ?
    5 000 ? 10 000 ? Plus ?
    Et au fait, à quoi sert au juste un ministère des Sports ?

  42. @ caroff | 10 septembre 2018 à 14:55
    « Quel avantage notre pays tire-t-il de son battage de coulpe répétitif ?
    Plaisir solitaire pour masos (seuls ou en groupe)…

  43. Le supense était à son comble mais contre toute attente, Richard (Ferrand) a été élu perroquet de LREM.
    Grand soulagement à l’Elysée nous disent nos envoyés très spéciaux de toutes les chaînes TV !
    Comme je ne suis pas bonne camarade je me demande OÙ est passée Marlène Schiappa bordel !? Plus de son, plus d’image depuis le postulat de Richard…
    En 2017 Manu disait vouloir faire de l’égalité entre les hommes et les femmes une « cause nationale » de son quinquennat, mais « en même temps » à compétence égale évidemment (disait-il à Richard).
    Or aucune femme ne peut être plus compétente que Richard vu que c’est lui le pote de Manu et que pour « l’égalité des femmes » Bribri veille à ce qu’aucun grain de femme(s), pardon, de sable, ne puisse émerger.
    Circulez ! Ya plus rien à voir 😀

  44. L’INFO DU JOUR
    « Un homme, armé d’un couteau et d’une barre de fer, a agressé des passants sur le bassin de la Villette, dimanche soir. Pour l’heure, le caractère terroriste n’a pas été retenu. » (sept blessés par un Afghan).
    Nous sommes envahis massivement par des tueurs et nous ne faisons rien pour nous protéger, nos militaires ne réagissent même pas, nos politiciens, dont le Président, luttent contre les Français de souche chrétienne… c’est la saint Mohamed en permanence… notre justice est inadaptée voire traître à notre pays… alors que faire ?
    Ducon la joie, citoyen lambda, ne peut pas se protéger comme Macron des adversités quotidiennes.
    Voilà la politique menée en France actuellement (ne parlons pas de l’endettement et du chômage).
    ———————————–
    RELIGION – L’Institut Montaigne a dévoilé ses propositions pour réformer l’Islam de France. Lequel serait de plus en plus sous l’influence du fondamentalisme, selon le groupe de réflexion. « Il faut donner du prestige » à l’enseignement de l’arabe, a notamment réagi le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer ce lundi matin. (LCI aujourd’hui)
    Dans quelques années les femmes seront voilées, les églises seront mosquétisées, l’arabe sera la langue commune nationale.
    Vive le PC, vive le PS, vive LREM, et Marc Ghinsberg fumera son narguilé avec ses amis pendant que Macron se la coulera douce dans son harem.
    Voilà donc le schéma de Macron à 24 % de satisfaits par sa politique, que se passera-t-il donc quand il sera à 16 % comme son prédécesseur ?
    Macron a les mêmes électeurs que Mélenchon et dans ses projets, pour ne pas être éjecté, il construira un pont entre la France et l’Afrique… revoyez pour vous en convaincre la fête de la musique à l’Elysée.
    P.S. : Que Robert Marchenoir s’abstienne d’écrire ses insanités habituelles à propos de ce commentaire, merci d’avance.

  45. En relisant votre billet, Monsieur Bilger, cet alinéa : « Dans le domaine culturel, les artistes sont légion qui pour faire bien, être dans le vent, incapables de rien proférer de décisif pour répondre aux questions d’ailleurs inutiles qu’on leur pose – ils ne sont que des acteurs ou chanteurs, pas des gourous ! – distillent seulement des dégoûts éthiques et des répugnances civiques. On n’en sait pas plus mais ils se sont mis du bon côté ! » a ramené à ma mémoire le souvenir d’un article paru il y a un peu plus d’un mois.
    Cet article, rédigé par Michèle Tribalat, intitulé « Le rapport biaisé « contre le racisme » qui juge moralement les Français », fait l’analyse du rapport annuel sur « la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie » établi par la Commission nationale consultative des droits de l’homme.
    Préalablement à la parution du rapport complet, elle publie un résumé dans un document nommé « Les essentiels ».
    Michèle Tribalat analyse les biais qu’elle a trouvés dans les échantillonnages des panels de personnes consultées.
    Son texte est à lire ici : https://www.causeur.fr/rapport-cncdh-racisme-2018-153179
    Dans une conclusion partielle, elle résume ainsi son analyse :
    « Le rapport de 2018 pose exactement les mêmes problèmes que celui de 2017. Rappelons-en quelques-uns :
    – Le réel ne compte pas. Pour les concepteurs de l’enquête, il n’y a pas de situation où il pourrait, par exemple, y avoir trop d’immigrés. Dire qu’il y en a trop c’est faire preuve d’intolérance en soi.
    – C’est à une évaluation morale des Français, à travers l’enquête, à laquelle se livrent les auteurs. Il y a les bonnes et les mauvaises réponses, quel que soit le réel vécu par les enquêtés.
    – La morale est du côté du multiculturalisme. S’y opposer c’est faire preuve, en soi, d’intolérance.
    – On encourage les répondants à faire ce qu’on leur reproche : avoir des jugements sommaires peu informés sur des sujets qu’ils connaissent mal, autrement dit essentialiser. »
    Où l’on retrouve, Monsieur Bilger, l’un des fondements de vos préoccupations. Il me paraît donc qu’une politique, fondée sur des conclusions biaisées d’un rapport ne peut être que « honteuse », pour reprendre le titre de votre billet.

  46. @ Bob37 | 10 septembre 2018 à 14:25
    Petite anecdote, cela fait quelques années j’ai eu à côtoyer un bureau de la Jeunesse et des Sports, quand j’étais levé à 6h00 ils en étaient à lire encore à 10h00 un grand quotidien sportif, on peut imaginer le reste.

  47. @ Robert Marchenoir | 10 septembre 2018 à 13:59
    « Vous êtes mûr pour le communisme, je crois »
    Le drame est que le communisme est en voie de disparition, je mûris trop tard !
    J’y avais longuement pensé, après WW2, c’était à la mode et très intello, de Jean-Paul Sartre à Yves Montand, mais, buté, obstiné, j’ai finalement opté pour le capitalisme, ou plus exactement « the free enterprise », à 16 ans j’avais déjà choisi mon camp, j’y suis toujours 73 ans après.
    Keep your lesson to yourself dear Buddy Bob !
    Je pense qu’un homme qui est payé par un patron et le trahit est un traître, surtout quand en plus il est aussi payé par le New York Times.
    A chacun sa définition !
    Curieusement je vous percevais plutôt comme un fan de Trump ?
    Trump ne me surprend pas et ne m’étonne pas plus, je connaissais le genre depuis longtemps.
    Certes il est plus du type texan que californien, étrangement je crois que notre Macron a compris cela !
    Grande gueule mais terre à terre, « loud mouthed but down to earth ».
    @ breizmabro | 10 septembre 2018 à 12:31
    J’ignorais totalement qui est Roland Cayrol !
    Après consultation sur Wikipédia il en ressort qu’il est une de ces célébrités dont les Marocains ne veulent plus comme Mélenchon, Najat Vallaud-Belkacem, Dominique de Villepin…
    Si je vous comprends bien je n’ai rien perdu et je peux continuer à écouter Alain Duhamel, même lire son nouveau bouquin, et écouter aussi la Revue de la presse qui reprend ce soir ?
    @ Xavier NEBOUT | 10 septembre 2018 à 12:23
    Je crains que vous ne surestimiez les journalistes, ils ne pensent ni ne réfléchissent à ce niveau-là.
    L’amusant est qu’ils ont une catégorie appelée « grand reporter » ce qui confirme que la majorité d’entre eux sont petits ! On est en droit de conclure qu’ils ne sont pas petits par la taille mais par le talent.

  48. Décidément le chanteur d’opérette ou le « révolutionnaire d’opérette » s’enroue, il ne sait plus comment faire pour se positionner, il détestait le football et ses milliardaires, maintenant il se découvre une passion pour l’OM.
    Hier c’était une entrevue avec Emmanuel Macron – qui doit bien rire sous cape – et le révolutionnaire de se comporter comme un cocker que l’on porte chez le toiletteur, il est bien en pâte à modeler Méluche.
    Il défend son commerce, et comme tout bon bateleur, il est prêt à bien des concessions et des servitudes de l’âme.
    Ses relations au Venezuela sont bien tristes, ce n’est pas la réussite au bout du chemin et la joie à tous les étages.
    Hombre ! Asi es la vida, la vida sin sueño, Xavier Bertrand qui l’a habillé d’un sombrero pour tout l’été et d’un poncho pour tout l’hiver, sacré Méluche, sacré Zapata de salon, attendons le rebond et la contorsion il excelle dans le genre.
    Méluche para siempre ! Euh… Pas trop longtemps non plus il commence à nous fatiguer.

  49. @ Aliocha 16h51
    « Un effort mutuel, caroff, et les nations qui nous concernent et sont l’objet du billet du jour sont les nations européennes, il n’est pas besoin de ramener les musulmans là-dedans.
    Comme quoi, les obsessions… »
    Vous parlez de « contrition », de quelle contrition au juste ?
    En tout cas, j’ai interprété votre prose pas toujours limpide selon la doxa du moment !!

  50. Robert Marchenoir

    @ Claude Luçon | 10 septembre 2018 à 20:08
    « Curieusement je vous percevais plutôt comme un fan de Trump ? »
    Si vous me percevez comme un fan de qui que ce soit, je vous conseille la même marque de nettoyant à lunettes qu’à duvent. Il faut être doté de capacités cognitives et d’une morale, mettons… non conventionnelles, pour être un fan de Trump.
    J’approuve certaines de ses orientations et de ses décisions. J’approuve sa lutte contre l’immigration et l’islamisation. J’approuve son déplacement de l’ambassade américaine à Jérusalem, j’approuve la suppression d’une part importante des subventions aux « Palestiniens ».
    Mais Trump est à l’évidence un malade mental, un déséquilibré, un traître à son pays, un veil enfant capricieux qui ne fait illusion que grâce aux « adultes dans la pièce », comme disent les Américains en parlant de ses collaborateurs les plus proches. Un « abruti », comme l’a dit un des membres les plus gradés de l’équipe trumpiste (je ne parle pas de l’opposition) — et encore, la traduction fidèle du mot qu’il a employé serait plus proche d’un mot français commençant par c et finissant par d.
    J’ai sur Trump le même avis que mon Russe anglais préféré, Alexander Boot. A quelques nuances près, notamment sur le mur avec le Mexique, que je soutiens.
    ______
    @ yves albert | 10 septembre 2018 à 18:16
    « Que Robert Marchenoir s’abstienne d’écrire ses insanités habituelles à propos de ce commentaire, merci d’avance. »
    Mes « insanités habituelles » tendent à reproduire le contenu de votre fort banal commentaire. J’en déduis que votre animosité personnelle n’a pas besoin de grand’chose pour brouiller votre entendement.
    Je ne sais pas s’il se trouve sur le marché un détergent assez puissant pour décrasser vos lunettes, celles de Claude Luçon, de boureau et de duvent (et j’oublie certainement quelques autres chenapans, justiciables d’un passage au gant de crin dans la cour de la ferme). Je commence à trouver de plus en plus crédibles les études qui font état d’un effondrement du quotient intellectuel en France.

  51. hameau dans les nuages
  52. « Comme je ne suis pas bonne camarade je me demande OÙ est passée Marlène Schiappa bordel !?  »
    Je ne pense pas que la ministre en question ait un nom composé…
    C’est curieux cette manie chez les Bretonnes d’accumuler les grossièretés à chaque paragraphe…
    Question de génération ou d’éducation ?

  53. Cher Philippe,
    Ferrand au perchoir ! Mais à quand le retour de Cahuzac sur les bancs de l’Assemblée ?
    C’est cela la vraie question.
    Il n’y a plus aucune honte à promouvoir l’absurdité et le vide.
    Nous nous demandons s’il est encore utile de suivre les travaux de l’Assemblée puisque c’est devenu une annexe présidentielle en violation de la séparation des pouvoirs. L’Assemblée de la honte est là, avec sa claque, ses lécheurs et ses opportunistes.
    Et vous, cela vous dit quelque chose le non esprit des lois ?
    Il existe des tueurs de l’Assemblée.
    L’assemblicide serait-il un nouveau crime présidentiel à méditer ?
    Macron aime les laquais, les flatteurs et Nemo, enfin tout ce qui renifle et remue la queue. Pour conclure, il serait urgent de réintroduire la mode des plumes de paon et d’autruche ou encore de perroquet.
    françoise et karell Semtob

  54. @ breizmabro | 10 septembre 2018 à 18:04
    Vous oubliez peut être le « facteur » Brigitte qui semble avoir plus d’importance dans la gestion du pays qu’on pouvait le déceler tout au moins jusqu’ici, qui sait ?
    Un professeur reste un professeur, surtout quand il, pardon elle, a accès à tout l’élève pas seulement à ses oreilles 🙂
    ———————————–
    @ yves albert | 10 septembre 2018 à 18:16
    Puisque nous sommes, aujourd’hui, tous deux les objets de l’ire de Robert Marchenoir ne désespérez pas, il n’est pas dangereux, il se défoule sur le blog d’un complexe, ou de plusieurs. Nous sommes ses remèdes psychiatriques.
    Dans cet ordre d’idées, le désespoir, ne laissez pas nos journaleux faire de l’islamisme le porteur de l’apocalypse. L’islamisme ne peut survivre sans le matérialisme dans lequel nous vivons et vivrons de plus en plus.
    L’Islam est totalement incapable de produire et développer ce matérialisme, il dépend de nous, même pour extraire le pétrole bien qu’ils en produisent depuis plus de soixante ans.
    iPad et tablettes ou PC, Renault ou Rolls-Royce, sont incompatibles avec l’Islam, mais il ne sait plus s’en passer, même le plus beau Coran ne peut nourrir, transporter et loger les gens et les dromadaires sont devenus rares et ne volent pas, ils ne sont plus que du bétail.
    Depuis des décades ce ne sont plus les dromadaires qui transportent les hommes, ce sont les hommes qui transportent leurs dromadaires dans des camions qu’ils ne savent pas fabriquer. C’était déjà le cas au Koweït en 1954.
    Un attentat n’est qu’un attentat pas un génocide.
    Méfiez-vous des instituts pseudo-sages, souvenez-vous du très célèbre, alors, Club de Rome qui prédisait en 1960 la fin des ressources de pétrole en 1985 !
    Pensez à ce grand institut, international celui-là, l’ONU et ce qu’il est incapable de faire, de produire et de prédire. Il suffit d’un Donald Trump pour le rendre encore plus inefficace.
    C’est bien de penser ! Mais ce n’est pas suffisant !
    Tous ces penseurs de l’Institut Montaigne sont comme mes dromadaires dans leurs camions : ce sont l’industrie, le commerce, l’environnement et la nature qui les transportent.
    En ce qui concerne l’islamisme aucun d’eux n’a vécu en terre d’Islam.
    THINK TANK ?
    Bien ! Ils pensent, mais ce ne sont pas des tanks, pas même des bulldozers. Ce ne sont pas non plus des réservoirs de grains, d’eau, d’essence… seulement des réservoirs de mots qui hélas ne remplissent pas les estomacs.
    THINK TALK me semble plus approprié !
    Ne sonnez pas le glas chez nous car pour le moment il ne sonne que pour les musulmans, chez eux.
    Un de nos chefs penseurs, BHL, une des sources du printemps arabe ! Printemps ? Pas en Libye, qui fut son jardin privé printanier, à l’évidence.
    Il faut expliquer aux journalistes et aux penseurs que le temps de la colonisation n’est plus, la décolonisation, dont Ghandi est au début, s’est terminée en 1960. Qu’imposer un mode de gouvernement à un pays est recoloniser d’une autre façon.
    La Syrie en est le prix.
    La démocratie est un luxe, tous les pays de ce monde ne peuvent pas se l’offrir.
    Elle ne s’acquiert pas financièrement, elle s’acquiert par une révolution, et c’est aux citoyens de chaque nation de faire la sienne.
    Nous pouvons les aider, leur faciliter ou compliquer la tâche, mais pas leur imposer.
    Entre-temps sauvegardons la nôtre en payant nos dettes avant que les Sheikhs de Koweït, Qatar, Abu Dhabi et Dubaï et les Chinois achètent tout l’Hexagone, pas seulement le PSG, les palaces parisiens, nos vignobles et nos usines.
    Car le remplacement ne sera pas grand, il sera petit, genre colonisation, et ce sera notre tour de devenir, à l’anglaise, des « comptoirs » pour la Chine et des « protectorats » pour les Emirats.

  55. @ Robert Marchenoir 10 septembre 2018 23:11
    « Je commence à trouver de plus en plus crédible les études qui font état d’un effondrement du quotient intellectuel en France »
    Vous avez tout à fait raison, n’en seriez-vous pas, certains jours, une forme d’illustration ?
    Toutefois, je trouve que vous faites des efforts depuis quelque temps : vous avez raccourci vos interventions. C’est bien ! Encore un effort pour faire un peu plus court. Elaguez, élaguez.
    Cordialement.

  56. Il n’est pas simple, caroff, d’être limpide sur ces sujets, je reconnais volontiers que mes bafouilles parfois peuvent paraître hermétiques à ceux qui ne lisent que selon les termes de leur propre doxa.
    Mais quand je relis la réflexion en question, je me dis que celle-là n’est pas la plus obscure, bien que j’aurais dû préciser, au vu des obsessions immigrationnistes qui prévalent en ces lieux, que je pensais à l’Europe, notamment à la France qui a tant de peine à se réformer.
    Là intervient la contrition, la reconnaissance de savoir au préalable ce qui chez nous dysfonctionne, les arguments de Marchenoir sont souvent en ce sens très justes, bien qu’il ne sache que les attirer vers la résolution de sa propre obsession, ses conclusions détruisant la cohérence d’un diagnostic pertinent.
    Puis, si l’effort consenti est partagé par ceux avec qui nous sommes en relation, la contrition mutuelle permet d’ensemble mieux décrire la réalité, permettant la progression de ce que Macron nomme l’espoir de prendre les décisions les moins imparfaites.
    Si cet effort n’est pas consenti, et l’état des relations de toutes les entités contradictoires actuelles sont victimes de cet enfermement, la relation ainsi entretenue n’aboutit qu’à l’éternel recommencement rivalitaire qui pulvérise la perception de la réalité au bénéfice de la lutte et de ses illusions de victoire d’une partie, qui n’est que la défaite déguisée de la tentative de conciliation.
    A propos de l’immigration, problème que je ne nie pas, la solution européenne est en échec, à mon sens, à cause de cela, et l’on préfère la facilité de la désignation de bouc plutôt que d’arriver, par cet effort préalable sur nous-même qui n’est que l’incarnation des fondements de notre loi, à ériger ce seul mur qui pourrait nous protéger, préservant l’espace de paix nécessaire à l’éducation de nos descendants, et exigeant de ceux qui sont accueillis l’observation exacte de ce principe.
    En d’autres termes, nous ne sommes victimes que de nous-mêmes, et nous avons assez de capacité pour nous-mêmes nous réformer sans avoir besoin de réitérer les erreurs passées, les accusations d’onanisme masochiste ne témoignent, sur ce genre de sujet difficile à envisager, que de l’incapacité à savoir soi-même un peu s’oublier, au bénéfice de la santé des relations que nous sommes à même de faire progresser, reconnaissant ce principe évangélique éclairé par le génie proustien qui m’inspire en permanence, bien conscient de mes propres insuffisances, mais qui ne m’empêchent pas, à l’exemple de mes détracteurs, de m’auto-citer (mince, la phrase est un peu longue, Tipaza va encore dire qu’il ne comprend pas, alors qu’il est un de ceux qui comprend le mieux).
    C’est à mon sens le premier pas vers la liberté, la conscience des lois si profondes qui structurent nos comportements qu’elles peinent à être éclairées, qu’on ne peut accéder à la réalité que par la trace qu’elle laisse en chacun, qui n’en est que la trace en nous et non la réalité elle-même, que si nous refusons d’assainir nos relations, chacun au nom de cette trace imparfaite jettera l’opprobre de sa propre morale sur la morale symétrique et opposée, ne renforçant que les imperfections dans un mouvement destructeur de toutes les parties.

  57. @ Claude Luçon
    J’ai essayé le détergent conseillé aimablement par Marchenoir, il nettoie médiocrement les lunettes enduites à la graisse de bœuf, dès lors je me permets de vous le déconseiller…
    Ses compétences en nettoyants ne sont pas meilleures que ses analyses politiques, j’ai des doutes de plus en plus grands sur leur pertinence et leur valeur, depuis que j’ai lu son tableau de Trump.
    En effet, Marchenoir est de ceux qui peuvent soutenir les agissements d’un individu dont ils reconnaissent les faiblesses mentales.
    Bizarre, comme c’est bizarre, et étrange ! Oui, mais aussi « tutafé » insignifiant…
    NB : Il n’est pas inintéressant de se souvenir que chez les fous les règles ne sont pas inscrites dans le marbre, non, elles sont gravées dans du beurre frais et cette particularité conduit indubitablement à durer ce que durent les roses…

  58. Une politique peut-elle être honteuse ? (Ph.B)
    Honteuse et crapuleuse ! Qui s’en étonne encore ? La Hongrie et l’Italie voient juste. Protéger leur pays et leurs compatriotes contre l’envahissement illégal sans fin est un devoir et une obligation pour un chef d’Etat.
    Le contraire s’appelle la trahison de l’Etat. N’est-ce pas M. Ben Hamon 6% ? (Ben, raccourci de Benoît)

  59. Oui… oui… mille fois oui… une politique peut être honteuse… quand elle ne sert qu’à se donner une posture et faire carrière avec la mafia apparatchik soviet.
    Quand on voit la tête de Hamon, l’inaptitude de ses idées et l’embrouille de ses discours… le flan fornicateur lou-ravi, prince des gigolos qui a ridiculisé la France… toute la clique à Méluche le millionnaire ami-amigo de Chavez et sa suite sanguinaire… le mot politique perd tout son sens.
    Faut dire aussi que tout ce monde sans valeur ni idée ni idéal à part le leur pour conserver leurs privilèges n’existe que grâce aux journaleux et journaleuses complices qui lapent dans la même gamelle des avantages et des prébendes… mais surtout jouent les transpondeurs fidèles et attentifs pour la bonne utilité et exploitation de leur position commune et interdépendante… qu’ils défendent résolument par tous les moyens.

  60. @ semtob 11 septembre 2018à 00:48
    « Ferrand au perchoir ! »
    Aucune confiance en ce triste personnage, en délicatesse avec la justice, sous le coup d’une affaire qui a eu un non-lieu à Brest mais qui sera rejugée à Lille ; bien évidemment il bénéficie à ce stade de la procédure de la présomption d’innocence.
    Décidément l’entourage de Jupiter n’est pas exempt de traîneurs de casseroles alors que l’on nous promettait du blanc comme neige.
    Ceci explique en partie la chute de popularité du chef de l’Etat qui rappelons-le n’a pas encore tapé dans le dur et notamment dans la diminution du montant des dépenses de l’Etat et du nombre des fonctionnaires.

  61. <<"...une sorte de facilitateur de la sécurité", selon le général Eric Bio-Farina, qui dirige la protection du président au sein de l'Elysée, sans en être "en charge". "Il ne pouvait pas intervenir dans les processus…">>
    Facilitateur… facilitateur… facilitateur, quézaco ?
    Quel lubrifiant me demande mon voisin, la boîte de vitesse de sa 4L grince, le général pourrait-il nous préciser les caractéristiques, la fiche technique du facilitateur ?
    Alexandre Benalla, certes on le voit à vélo accompagner le couple présidentiel, un appartement à l’Elysée et 7 000 € brut par mois pour pédaler, moi qui transpire sur un home-trainer gratos tous les matins… Facilitateur je vais voir dans le vocabulaire de Mongénéral ce qu’il en pense.

  62. Une politique peut-elle être honteuse ?
    Mais n’est-ce pas le lot commun – à de rares exceptions près – de la plupart des politiques menées en France depuis 1789 ?

  63. @ Jabiru | 11 septembre 2018 à 12:05
    Concernant la nomination de Richard Ferrand au perchoir, je pense que c’est une erreur incompréhensible de la part d’Emmanuel Macron qui nous avait jusque-là habitués à plus de discernement. Ceci indépendamment des casseroles de l’impétrant.
    Un responsable de groupe parlementaire à l’Assemblée nationale est bien plus important sur le plan stratégique que celui de président de l’A.N., même si le titre de celui-ci est plus prestigieux dans l’ordre protocolaire, car le chef du groupe de la majorité assure la cohésion des députés de son parti et donc garantit l’application de la politique du gouvernement.
    Ce n’est pas être godillot que de voter les lois contenues dans le programme du président que l’on a élu, c’est simplement faire preuve de discipline et de cohérence. Sinon on démissionne de son mandat de député et on fait autre chose.
    On a vu ce qu’a donné la pagaille des frondeurs du PS qui ont provoqué l’effondrement leur parti et incité François Hollande à ne pas se représenter. Tout ça pour désigner l’insignifiant Benoît Hamon comme candidat à l’élection présidentielle, avec le résultat désastreux qui a suivi.
    Qui pour remplacer Richard Ferrand comme chef de groupe de LREM ? Personne de véritablement charismatique n’émerge de ces nouveaux députés fraîchement arrivés dans le monde subtil de la politique.
    Franchement là c’est la bourde de trop et EM risque de le payer très cher et pas seulement en termes de popularité.
    Plus personne n’arrive à le comprendre, y compris ceux qui pour un temps ont cru en lui.

  64. hameau dans les nuages

    @ Aliocha | 11 septembre 2018 à 08:05
    Quand je lis votre commentaire long comme un jour sans pain, j’aimerais connaître par simple curiosité votre milieu de vie physique, familial, pécunier, pour savoir comment mentalement vous êtes structuré. Etes-vous dans la vraie vie, je parle quotidienne ou dans une forme de retraite religieuse ?
    Sinon vous faites copie de votre commentaire et vous allez le déclamer à l’entrée d’un kebab afin de mesurer les effets de votre tentative de rapprochement communautaire.

  65. @ Claude Luçon | 11 septembre 2018 à 03:03
    Vous êtes un optimiste irréprochable, mais la réalité n’est pas forcément celle que vous racontez. Voici un extrait de texte, qui a déjà été publié et qui correspond mieux à ce qui se passe actuellement dans plusieurs pays d’Europe :
    « Depuis 40 ans, le combat que nous menons a toujours été le même : libération des comportements sexuels, avortement, homosexualité et euthanasie-contraception, nous avions l’appui d’une grande fraternelle parlementaire souhaitant arracher l’homme à l’obscurantisme multi-séculaire et le faire descendre du ciel à la terre. »
    (…)
    « Nous voulons détruire la civilisation judéo-chrétienne. Pour la détruire, nous devons détruire la famille. Pour détruire la famille, nous devons l’attaquer dans son maillon le plus faible : l’enfant […] Nous sommes conscients que ce combat n’est pas seulement technique, mais philosophique. La vie comme matériau, tel est le principe de notre lutte. La révision du concept de vie transformera la société dans son intégralité ».
    (De la vie avant toute chose – Pierre Simon, Ed. Mazarine, 1979)

  66. @ Claude Luçon du 11 septembre 2018 à 03:03
    « Vous oubliez peut être le « facteur » Brigitte qui semble avoir plus d’importance dans la gestion du pays qu’on pouvait le déceler tout au moins jusqu’ici, qui sait ? »
    Non, non, bien au contraire car dans un de mes posts je disais au contraire qu’elle veillait au grain pour qu’aucune femme ne vienne perturber la nomination de Richard adoubé par elle.
    Perso (ça ne regarde que moi évidemment) je pense que Bribri est la régente de l’Elysée et petit Manu récite les textes qu’elle écrit pour lui, comme dans le bon vieux temps, le temps où il était l’élève de sa classe de théâtre, le temps d’avant le Nouveau Monde.

  67. @ Achille 11 septembre 2018
    Richard Ferrand a été placé par Macron à la Présidence de l’Assemblée nationale pour faire passer la réforme sur la Constitution.
    Ce n’est pas une faute, c’est un calcul politique : l’opinion des Français à ce sujet, le président s’en moque.
    Cordialement.

  68. @ Achille | 11 septembre 2018 à 13:39
    J’ai réagi à cette phrase de votre commentaire : « Ce n’est pas être godillot que de voter les lois contenues dans le programme du président que l’on a élu, c’est simplement faire preuve de discipline et de cohérence. Sinon on démissionne de son mandat de député et on fait autre chose. »
    Certes, certes. Sauf que les présidents de la République depuis monsieur Mitterrand ont tous fait une politique inverse de celle prévue par leur programme. Par exemple monsieur Chirac qui en 1995 a fondé sa campagne sur le thème de la fracture sociale, avec des discours principalement écrits par Philippe Séguin. Au lieu de faire de ce dernier son Premier ministre, il a préféré nommer Alain Juppé et appliqué une politique inverse, celle du libéralisme dont nous voyons les effets de long terme, ses successeurs n’ayant pas changé d’axe, sauf en matière sociétale.
    Sans parler de monsieur Hollande et sa fameuse diatribe contre le capital et dont la politique l’a aussi bien servi et son projet de taxation à 75% !
    Alors, si les députés avaient été logiques avec le programme de l’élection, ont-ils à gauche comme à droite refusé de voter les lois soumises par l’exécutif puisque contraires au programme ?
    Donc les majorités de l’Assemblée nationale sont bien « godillotes » et votent toujours dans le sens voulu par l’exécutif. La séparation des pouvoirs, on en a la parfaite illustration avec La république en Marche et la désignation de monsieur Ferrand au perchoir, n’est que pure illusion d’optique…

  69. @ hameau dans les nuages | 11 septembre 2018 à 14:31
    Bonsoir,
    Effectivement l’individu en question plane complètement dans son euphorie mystique, au fond de son cachot qui lui masque la lumière qu’il croit percevoir et qu’il pense offrir à l’humanité.
    Un moine castré ? Non un gros bêta qui devrait « monter » à Paris une fois dans sa vie et comme vous le dites si bien :
    « faites copie de votre commentaire et vous allez le déclamer à l’entrée d’un kebab afin de mesurer les effets de votre tentative de rapprochement communautaire. »

  70. @ boureau | 11 septembre 2018 à 20:00
    « Richard Ferrand a été placé par Macron à la Présidence de l’Assemblée nationale pour faire passer la réforme sur la Constitution.
    Ce n’est pas une faute, c’est un calcul politique : l’opinion des Français à ce sujet, le président s’en moque. »
    J’aimerais bien qu’on m’explique comment le simple fait de désigner Richard Ferrand au perchoir permettra de faire passer la réforme de la Constitution, vu qu’à ce poste il n’a plus aucune possibilité d’action sur le groupe parlementaire de LREM.
    A noter que ce groupe est largement majoritaire à l’A.N. et donc cette loi passera quel que soit le président qui sera désigné.
    Réforme à laquelle je suis favorable comme beaucoup de Français d’ailleurs qui pensent qu’il est temps de réduire le nombre de représentants des citoyens que ce soit à l’AN ou au Sénat qui est largement pléthorique.

  71. @ breizmabro | 11 septembre 2018 à 16:36
    Je m’en doutais, je voulais seulement vérifier 🙂
    Me voilà rassuré.
    J’ai lu les oeuvres de Guy Breton, en dépit de son nom il était orléanais comme moi.
    J’ai bien aimé sa version de l’histoire de France. Brigitte a dû le lire aussi.
    @ duvent | 11 septembre 2018 à 08:24
    Pas de problème côté lunettes je n’en porte que grossissantes pour lire, encore que je pourrais m’en passer en lisant RM, je ne vérifie que deux choses : parle-t-il de Poutine ou pas, et savoir quel nom d’oiseau il va me décerner, savoir s’il me réserve toujours « communiste » ?
    RM a du mal à suivre l’évolution et l’extinction de certaines espèces.
    En général on me classe plutôt dans la catégorie « drôle de zèbre ».
    J’achète des lunettes pas chères par demi-douzaine chez Amazon. Elles ont à peine le temps de se salir que, soit je les ai perdues, oubliées ici ou là, ai marché ou me suis assis dessus.
    Par paquet de six elles coûtent moins cher que le détergent de RM, comme les rasoirs jetables de Gillette (vrai !)
    @ yves albert | 11 septembre 2018 à 15:33

    « Vous êtes un optimiste irréprochable »
    Optimiste ! Sans l’ombre d’un doute !
    Irréprochable ! Humm ? Irrécupérable plutôt.
    Avec tout le recul dont je bénéficie j’aime beaucoup la jeunesse d’aujourd’hui, je les trouve beaux, surtout belles, intelligent(e)s et doté(e)s d’un culot qui présage de bonnes choses, zadistes exclus.
    Bien plus que leurs grands-pères soixante-huitards et même, enfin presque, que nous leurs ancêtres 🙂
    Avouez qu’avoir un Cohn-Bendit comme mâle de référence pour la génération 1968 il y avait de quoi décourager même une malvoyante.
    Nous, la génération d’avant, nous avions BB comme femelle idéale. Clairement Dieu avait créé la femme pour notre génération, pas Roger Vadim, encore que, dans le genre, avec Jane Fonda, Annette Stroyberg et les autres, Vadim n’était pas si mal comme créateur !
    Je suis un fanatique des chiffres, binaires, décimaux et duodécimaux (là RM, s’il lit, va y voir une connexion avec la CGT et ses chiffres de manifestants comparés à ceux de la police, mon côté communiste) et quand je compare le très grand nombre de jeunes français dont on ne parle jamais avec les quelques-uns dont on parle tout le temps de là naît mon optimisme.
    Voir, dans Prodiges, quinze mille gamins chanter la Marseillaise, à Lille, chez Martine, me fascine plus que les exploits d’un Abdelslam et des quelques retardés mentaux qui le suivent.
    Quand je retourne à l’unité du systéme binaire, à la mode pour cause de numérique, au lieu du décimal vieillissant, et entends un gamin de douze ans nous arracher le coeur en jouant le concerto de Mozart sur une clarinette plus grande que lui, ou une gamine de sept ans nous faire pleurer en jouant l’Adagio d’Albinoni sur un violon modèle réduit, je reste indécrotablement optimiste.
    Les chiffres, Yves, on oublie trop les chiffres !
    « Nous voulons détruire la civilisation judéo-chrétienne »
    (Tariq Ramadan aussi, voyez où cela l’a conduit !)
    Nous sommes en France au pays des droits de l’homme et de la liberté d’expression. N’importe qui peut dire n’importe quoi.
    Mais nous avons aussi le droit de le prendre pour un idiot.
    Il faut mettre cet hurluberlu en garde : pour détruire une civilisation, il ne faut pas commencer par détruire la sienne, ce que font les islamistes.
    D’autres y avait déjà pensé : Lénine, Hitler, Mao suivant la même méthode. On détruit les siens d’abord, surtout les plus intelligents, puis on construit la théorie idéale pour fabriquer l’homme idéal et, patatras, la nature s’en mêle, déclare que l’évolution est son expertise à elle et, au bout du compte, après quelques génocides, on retrouve les « pékins » d’avant.
    Et, faute de mieux, tout le monde retourne chez les judéo-chrétiens !
    Les Allemands croient toujours en Luther et Beethoven, en particulier sa neuvième, et célèbrent toujours la bière à Munich, pas le traité de 1939 de Chamberlain, les Russes après avoir essayé Staline reviennent au Christ, leurs églises étant plus confortables que les goulags, et même les Chinois adorent le vin et le foie gras de Descartes et les Dieux très chrétiens que sont Hermès (rue du faubourg Saint-Honoré bien sûr, pas l’autre) et Dior tout en pensant nostalgiquement à leur Confucius.
    Ciao Mao !
    « La vie comme matériau, tel est le principe de notre lutte. »
    Cette phrase-là il faut l’encadrer !
    La vie, la chair humaine, comme matériau pour la lutte ?
    Il a du retard ce théologien, nous avons eu une grande expérience avec WW1 et WW2 en ce qui concerne la chair humaine !
    La chair humaine est dépassée depuis longtemps pour la lutte par un autre matériau organique issu de la vie, la fibre de carbone, qui est même plus dure que les minéraux ferreux, trempés ou pas.
    Mais il faut avoir étudié les sciences pour le savoir et les islamistes ont pris beaucoup de retard sur ce sujet-là, leurs ancêtres étaient pourtant de brillants scientifiques.
    Pire, pour eux, ils laissent leurs femmes devenir scientifiques et ingénieures ( pensez-y plus de 51% dans leurs universités, au passage, contre 17% chez nous).
    Ce n’est pas notre civilisation qu’ils vont détruire mais leur vaisselle en la lavant à la main car ils dépendront de leurs femmes pour fabriquer les machines à laver et je suis prêt à parier qu’elles trouveront un malin plaisir à ne pas comprendre à quoi peuvent bien servir de pareilles machines quand elles ont les mains de leur Ali ou Mohamed pour le lavage, y compris le lavage des Rolls-Royces de leurs épouses.
    Chiffres, sciences et technologies, Yves, nos énarques et journaleux les occultent mais aucun de nous ne vivrait sans aujourd’hui et ne vivra sans encore moins demain.!
    Les islamistes pas plus que nous. Je l’ai déjà écrit ici ils ont fait une autre erreur : manger leurs dromadaires au lieu de les préserver pour se déplacer comme leurs arrière-grands-pères dans le futur qu’ils s’maginent.
    Quant à nos politiciens nous ne pouvons guère compter sur eux, nos sénateurs viennent de sortir de la sieste dont ils avaient besoin après les vacances, la France est en péril : Benalla refuse de leur parler !
    Comment a-t-il eu le culot de cogner sur un casseur sans hurler « Allahu Akbar » avec un patronyme pareil ?
    Il faut absolument une commission sénatoriale pour résoudre cette enigme !
    Non mais !
    Le drame est que nous avons élu ces zèbres-là et que nous les payons grassement pour leur grave préoccupation devant ce problème capital pour l’avenir du pays. La dette, la réforme de la Constitution, le chômage… peuvent attendre.
    Ils vont se réveiller brutalement et réaliser que dans leur sommeil ils ont confondu Ben Bella et Benalla, on dort depuis longtemps au Sénat !
    Yves, si vous ne le faites pas regardez les programmes scientifiques et les innovations technologiques sur RMC et ailleurs et écrivez-nous encore que vous craignez les islamistes !
    Des mecs qui pensent qu’en se mettant une ceinture d’explosifs autour de la taille elle va les propulser comme une fusée vers leur Paradis dans une galaxie lointaine où 70 vierges les attendent tout en étudiant sciences et technologies comme leurs soeurs sur Terre pour tuer le temps.

  72. @ Achille 11 septembre 2018 21:58
    « J’aimerais bien que l’on m’explique… »
    C’est tout simple !
    Macron a besoin d’une majorité des 3/5 au Congrès pour faire passer sa réforme constitutionnelle. Il ne l’a pas contrairement à votre affirmation : « et donc cette loi passera quel que soit le président qui sera désigné ». Vous oubliez d’une part le Sénat qui existe encore que je sache et que d’autre part, il est tout à fait vraisemblable qu’il puisse lui manquer des voix dans le groupe LREM. Or aucune voix ne doit manquer !
    Donc, il fallait une personnalité forte et rugueuse, totalement aux ordres de Macron pour, à l’Assemblée nationale, calmer et diriger fermement les débats et, si besoin en était, distribuer les prébendes pour imposer « le vote utile » : aucune voix ne doit manquer.
    Cette sûreté de votes à l’Assemblée nationale étant acquise, le Président se consacrera ensuite à « travailler au corps » quelques sénateurs centristes pour essayer d’en débaucher quelques-uns. Les centristes, par nature, sont très ouverts aux honneurs et avantages qui permettent de retourner les vestes.
    Le résultat du vote est si peu sûr que le pouvoir a envisagé de faire un référendum s’il n’obtenait pas la majorité.
    Il n’y a pas d’ailleurs, dans cette réforme proposée, que la limitation du nombre de députés et sénateurs. Loin de là !
    Voilà, voilà !
    Cordialement.

  73. @ Achille 11 septembre 2018 à 21:58
    Richard Ferrand, un calcul politique de la part de Macron mais pas forcément un cadeau pour celui qui récupère le perchoir avec une épée de Damoclès sur la tête compte tenu de ses affaires judiciaires en cours.

  74. Hameau, voilà que vous nous faites du Marchenoir.
    Vous voudriez connaître ma biographie, mais la connaître ne vous soignerait pas de vos obsessions, tout au plus vous donnerait-elle l’occasion d’une diatribe comme notre ami en produit industriellement, ce qui, hélas, ne sert strictement à rien.
    Fantasmez donc avec Bébert de Paris, ville où j’ai vécu 27 ans, et restez dans vos imaginaires de Kebab, plutôt que de tenter de comprendre et ce n’est pas simple, la manière dont nous fonctionnons.
    Cette tentative pourtant vous permettrait peut-être de saisir que vous êtes manipulés, et que la minuscule retraite dont certains bénéficient et qui se voit, honteusement j’en conviens, encore rognée, n’est pas due à l’immigration, que le croire est se faire avoir par des communicants qui préfèrent organiser la division du plus grand nombre, pour mieux investir en rond sans tenir compte de la vie réelle, la vôtre comme la mienne, et sont ravis quand l’attention se détourne, que la colère légitime se focalise sur tel ou tel succédané, dansant son ire sur la musique qu’on lui joue en hurlant : « C’est la faute aux arabes. »

  75. L’affaire Benalla n’en finit pas de faire la Une de la presse !
    Pas de quoi en faire un roman quotidien alors qu’il ne s’agit que d’un employé de l’Elysée qui a commis une faute personnelle et qui a été licencié. Franchement pas de quoi en parler pendant des mois et occuper des élus à auditionner cet individu, alors qu’il y a d’autres priorités notamment celles permettant de remettre de l’ordre dans les comptes du pays.

  76. Une politique peut-elle être honteuse ?
    Mais elle n’est que cela depuis une dizaine d’années – et pas uniquement dans le domaine « sociétal » ou celui de l’évolution forcée des mœurs – à l’instigation d’une gauche amorale et immorale qui a promulgué un monceau de lois scandaleuses voire scélérates, parfois avec l’aval de la fausse droite et du centre, tous ces gens-là s’étant comportés en fait en véritables extrémistes.
    Et, comble du cynisme, ce sont ces tristes personnages qui se permettent de donner des leçons aux gens normaux…

  77. Il doit y avoir quelque chose de honteux de parler des déficits, alors le gouvernement prévoit des chiffres très élevés pour après nous expliquer qu’il va falloir réviser les « déficits à la hausse » (sic).
    On nous ment chaque fois, sur une croissance espérée inatteignable et pourtant l’alignement des planètes a eu lieu, le prochain est pour le siècle suivant, c’est peu dire de l’espoir de voir la feuille d’impôt baisser
    .
    Sacrés prévisionnistes, tout ça pour ça, et en fin de compte la bonne méthode des taxes c’est plus fiable, mais derrière les retraités il ne reste plus beaucoup de monde la génération qui suit sort du berceau, et elle, difficile à prélever.
    Le nouveau monde a les méthodes de l’ancien, c’est dans les mêmes pots qu’il fait la même cuisine, on n’en sortira pas.

  78. @ Jabiru | 12 septembre 2018 à 08:53
    « Pas de quoi en faire un roman quotidien alors qu’il ne s’agit que d’un employé de l’Elysée qui a commis une faute personnelle et qui a été licencié. »
    Je suis bien d’accord avec vous. Quand on commence à s’en prendre aux sous-fifres aussi insignifiants que Benalla, simple garde du corps du président que personne ne connaissait avant le 1er mai, c’est que l’on manque d’arguments crédibles contre le « patron ».
    Pas très glorieux de la part des médias toujours à la recherche de scoops pour attirer le chaland.
    J’espère qu’ils ne vont pas nous prendre la tête jusqu’à Noël avec cette affaire qui ne mérite vraiment pas tout le pataquès qui en est fait.

  79. @ Aliocha
    « …la minuscule retraite dont certains bénéficient et qui se voit, honteusement j’en conviens, encore rognée, n’est pas due à l’immigration (…) »
    Certes, il serait un peu simpliste de prétendre que ce serait de la faute de l’immigration, en oubliant la gabegie étatique énorme qui règne en France et qui est dénoncée par la Cour des comptes et en oubliant les retraites en or que se constituent les politiques, au détriment des caisses de retraite du privé, les seules qui soient provisionnées.
    Mais veuillez tout de même reconnaître qu’il y a quelque chose qui ne va pas quand d’un côté on réduit les pensions des retraités – des gens qui ont parfois travaillé dur toute leur vie – sous le prétexte de vouloir faire des économies alors que d’un autre côté on trouve bien des milliards pour les répandre en pure perte dans une politique de la ville absurde où ils partiront vite en fumée et pour entretenir des gens qui trop souvent haïssent la France en le clamant et en le prouvant par des actes, pour ne pas parler des ces prétendus « réfugiés » qui sont parfois logés à prix d’or à l’hôtel et dont certains démontrent chaque jour leur dangerosité…

  80. @ Jabiru
    « Pas de quoi en faire un roman quotidien alors qu’il ne s’agit que d’un employé de l’Elysée qui a commis une faute personnelle et qui a été licencié ».
    D’accord avec vous pour ne pas en faire un roman quotidien, mais pas d’accord pour minimiser, ni banaliser.
    – Pas n’importe quel « employé de l’Élysée » : comme le notait un journal britannique, c’était un garde du corps qui faisait aussi du vélo et du ski avec le président de la République, et dont tout ce que le Président a trouvé à dire c’est qu’il n’était pas son amant, ce que certains journaux étrangers relèvent avec un certain étonnement. À prendre comme une boutade d’accord. Ce n’est pas banal quand même.
    – « Une faute personnelle » : il s’est déguisé en flic un jour de congé pour aller tabasser un ou des manifestants. Apparemment il avait des accointances à un haut niveau, lui ayant fourni des accès, des moyens, et des pouvoirs policiers auxquels il n’avait pas droit, et ayant fermé les yeux sur ses agissements clairement délictueux. Ce n’est donc pas seulement une faute personnelle.
    – Licencié : il a fallu du temps, et le dévoilement par les médias. Autrement il serait encore en poste, craint et respecté.

  81. @ Aliocha
    Vous ne semblez pas être conscient de la difficulté qu’on peut avoir à vous lire, et cela principalement en raison de la présence de plusieurs idées et concepts dans la même phrase, voire la même proposition.

  82. Mary Preud'homme

    @ Achille | 12 septembre 2018 à 10:23
    Sans blague !
    Un sous-fifre « que personne ne connaissait » dites-vous ?! Sauf l’entourage présidentiel, les services de sécurité et toute la hiérarchie policière, à laquelle il se permettait de donner des consignes et des ordres.
    Faussaire jusqu’à usurper le titre « d’observateur » et porter un brassard de police pour mieux infiltrer les CRS et soi-disant leur donner un coup de main musclé, ce qui paraît risible vu la formation de ces gaillards !
    Sans parler de toute la clique des journalistes et photographes pour qui il était loin d’être un inconnu vu qu’il était pratiquement toujours collé aux basques du président, à part quelques intermèdes où il jouait au policier de feuilleton américain, ce qui l’a grillé !

  83. Ce matin, sur France Inter, Léa Salamé a reçu madame Belloubet,Garde des Sceaux. En parlant de la commission sénatoriale sur l’affaire Benalla, par deux fois, elle a rappelé que celle-ci devait respecter la séparation des pouvoirs, donc ne pas interférer avec la procédure judiciaire en cours, et surtout que les commissions parlementaires sont mises sur pied pour traiter de l’action gouvernementale et non celle de l’exécutif (sous-entendu pas celle de la présidence de la République).
    Il me semble qu’ici madame Belloubet, membre du gouvernement, par l’expression de son opinion, se permet d’apprécier publiquement l’action d’une commission parlementaire : ce faisant, elle-même respecte-t-elle vraiment la séparation des pouvoirs ?
    Par ailleurs, sa remarque réitérée sur les limites des pouvoirs de la commission sénatoriale m’a paru comme une forme de menace à l’égard de son président. De fait, elle ne s’est point placée du point de vue du ministre de la Justice, mais me semble bien plus s’être exprimée comme l’ancien membre du Conseil constitutionnel dont elle est issue et alors que c’est elle qui porte la réforme constitutionnelle voulue par le président de la République.
    Le problème sous-jacent reste que les présidents de la République ne me semblent pas respecter l’esprit, voire la lettre de la Constitution, puisque, au moins depuis monsieur Sarkozy, la présidence de la République concentre un nombre énorme de conseillers, situation largement aggravée par monsieur Macron, qui se substituent en grande partie au gouvernement puisqu’ils ont pour correspondants directs les directeurs de cabinet et conseillers placés auprès des ministres, « dir cab » et conseillers qu’ils cornaquent depuis le Palais de l’Elysée. De ce fait, à mon sens, le président de la République gouverne directement bien plus qu’il ne préside.
    Dès lors l’irresponsabilité présidentielle me paraît parfaitement anachronique et la réforme constitutionnelle devrait aussi acter la disparition du Premier ministre qui ne sert principalement qu’à faire les annonces que le président de la République ne veut pas endosser…
    Une politique (ici au sens de « la ministre ») peut-elle être honteuse ?

  84. hameau dans les nuages

    @ Aliocha | 12 septembre 2018 à 08:53
    La retraite agricole de mon épouse : 282 euros… et 19 000 euros de retraite par an à deux en raclant tous les fonds de tiroirs de nos revenus (à savoir celui d’un locataire). Non ce n’est pas de la faute des migrants qui à la limite ont raison de venir dans un pays de cocagne mais de nos dirigeants. Et donc d’après vous il faut soigner le mal par le mal ?

  85. @ Jabiru 12 septembre 2018 à 08:38
    « …pas forcément un cadeau pour celui qui récupère le perchoir avec une épée de Damoclès sur la tête compte tenu de ses affaires judiciaires en cours »
    En même temps 😉 Richard Ferrand dit dans une interview à Libé que s’il était mis en examen il ne démissionnerait pas, cette « consigne » n’étant réservée qu’aux ministres.
    En effet il se dit très attaché à la séparation des pouvoirs qui interdit au chef de l’Etat d’avoir la moindre emprise sur le Palais Bourbon. Pour lui, les choses sont simples : « Une décision procédurale n’a pas vocation à décider de l’exercice d’un mandat parlementaire ».
    Alléluia ! enfin le monde nouveau est arrivé (avant le beaujolais… 😉
    MDR quand même pour le bras d’honneur que Richard adresse à Manu qui l’avait mis au coin après son élection.

  86. Bienvenue à la Macronie, « c’est la République des coquins et des coquins », a déclaré Luc Carvounas suite à l’élection de Richard Ferrand.
    Au lieu de s’attacher à une affaire comme celle de Benalla les médias auraient dû fustiger cette élection au perchoir, le mélange des genres, l’éthique, un vent de révolte se lève chez certains citoyens, les réseaux sociaux avec tous les excès ont pris la mesure des paroles du député PS.
    La Macronie pour vous servir, pour se servir ? Décidément le monde nouveau est maquillé aux poudres de l’ancien, détestable vision d’un pouvoir qui s’enfonce toujours plus, l’oligarchie pour vous servir, la promotion de EM pour réservoir et surtout la crépine dans nos poches pour leur bon plaisir, faire de nos impôts un SAV des financiers de la place, même Giscard se rebelle, c’est tout dire !
    Les petits marquis avaient bien les souliers vernis d’Aquilino Morelle, la différence aujourd’hui c’est que le cordonnier n’a pas que d’une seule paire à s’occuper et en plus il se fait cracher dessus, ils ne brillent pas assez.

  87. @ Lucile 12 septembre 2018 à 11:11
    Un sous-fifre à 6 000 boules quand même, payé par qui ? Comme disait Coluche « rigolez pas c’est avec… » notre pognon de dingue !
    En même temps le sous-fifre a pu « délocaliser » tranquillement son coffre-fort qui n’entreposait sans doute pas que des armes 😉
    Il va être auditionné sous la contrainte mais va suivre le conseil de son avocat en ne répondant à aucune question sur son rôle auprès de son ami Manu.
    Cette audition ne fera que conforter ce que tout le monde suppute (c’est le mot…) à savoir que Benalla est le nouveau monde après celui de l’ère Pasqua. Point.

  88. @ Mary Preud’homme 12 septembre 2018 à 11:47
    C’est vrai Mary que le bel Alex, dans le genre anonymat ya à redire, ou alors Mimi Marchand a diffusé des photos montages 😀
    Adéo Mary

  89. Mais justement, hameau dans les nuages, et l’argument de la retraite de votre épouse est la preuve que ce n’est pas l’immigration qui est cause de la dérive, bien que je reconnaisse toute la réalité de ce que décrit Exilé, mais qui n’est que conséquence de la déréliction dans laquelle se trouve l’application des lois. Tout ce que j’essaie de développer ici va dans ce sens, Xavier Nebout a raison quand il remarque que plusieurs concepts se bousculent en mes phrases, et je désespère de ne savoir souvent que rajouter de la confusion à la confusion, mais n’ai d’autre objectif que de clarifier ce que je ressens, n’ayant à disposition que mon pauvre langage, dont les mots résonnent selon les structures culturelles de chacun.
    J’ai beaucoup d’admiration pour votre démarche, hameau, sincèrement, et croit que la vérité se lit au mieux chez ceux qui s’engagent au niveau du micro-local, mais comme chez beaucoup ici, les inégalités que vous subissez vous entraînent sur des chemins qui m’apparaissent erronés, distordant la qualité de vos perceptions de la réalité, et puisque vous parlez de mal pour soigner le mal, je vous livre brut ce que je ressens, fustiger le migrant ne fait que conforter l’impéritie des puissants, preuve que le mal génère le mal, que résister à cela est sans doute la seule chose qui reste pour préserver l’essentiel, ce que vos rêves en votre hameau incarne au plus haut, qu’effectivement renoncer aux armures du mensonge n’exonère d’aucune souffrance mais, et là est la vraie résistance, nous garde de la tentation.
    Je ne résiste pas à confirmer l’évaluation de Xavier, en citant Saint Paul, me rappelant les exégèses sur l’hermétisme de genau, et affirmant que je ne prône rien, que je ne fais que porter témoignage, selon mes pauvres moyens :
    3:16 Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous?
    3:17 Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes.
    3:18 Que nul ne s’abuse lui-même: si quelqu’un parmi vous pense être sage selon ce siècle, qu’il devienne fou, afin de devenir sage.
    3:19 Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. Aussi est-il écrit: Il prend les sages dans leur ruse.
    3:20 Et encore: Le Seigneur connaît les pensées des sages, Il sait qu’elles sont vaines.
    3:21 Que personne donc ne mette sa gloire dans des hommes; car tout est à vous,
    3:22 soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir.
    3:23 Tout est à vous; et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu.

  90. Quand le sieur Ferrand déclare que s’il était mis en examen il refuserait de démissionner du perchoir, finalement on pourrait en déduire que sa course au perchoir appuyée par son ami Macron n’était qu’une façon de s’autoprotéger des juges au cas où on lui chercherait des noises !
    Les bonnes combines continuent et ce n’est pas demain qu’elles vont être abolies et condamnées.

  91. Je vous trouve dur avec Hamon, à la télévision ou à la radio on n’a pas le temps de développer, vous savez bien.
    Matteo Salvini est effectivement un fasciste, il s’en cache d’ailleurs à peine.
    Sur Orban, comme l’Europe de l’Est est aussi connue des politiciens français que la Papouasie, évidemment le jugement manque de nuances. Orban est un politicien de droite qui s’est fait élire dans un pays sans tradition démocratique, du coup il en a profité pour prendre le contrôle d’à peu près tous les leviers du pouvoir, judiciaire compris, dans son pays. Un Régent Horthy 2.0 en somme, pas sanguinaire mais autoritaire, qui ne représente pas l’extrême droite dans son pays. Mais s’il était français, il aurait bien sûr toute sa place au FN ou chez LR sauce Wauquiez millésime 2018…
    Votre exemple est à mon avis mal choisi. Prendre celui de Marion Maréchal Le Pen déclarant que la Russie luttait contre Daech en Russie (affirmation globalement fausse pour le coup) aurait été plus judicieux !

  92. @ Aliocha
    Si vous voulez sauver des âmes, votre discours ne doit pas être catéchiste, mais kérygmatique.
    Il ne s’agit donc pas par exemple de parler du temple de Dieu, mais de ce qu’on doit entendre par là.

  93. Je n’ai jamais lu ou entendu un(e) responsable politique affirmer : « je fais le mal, je suis le mal ». C’est aux électeurs de cartographier la ligne de partage des eaux entre bien, mal, compétence, insuffisance, selon leur sensibilité et leurs convictions. Ici, un mal léché efficace sera toujours mieux qu’une personne bien intentionnée qui, étant toujours d’accord avec le dernier qui parle, se réfugie derrière une pusillanimité bien commode pour n’agir dans son mandat qu’à la marge.
    Faire souffrir une minorité est acceptable si une majorité de citoyens en tire profit, étant entendu qu’une politique, municipale notamment, peut être décidée pour favoriser les copains ou certains intérêts. Voire pour en humilier d’autres… dans tous les cas, une bonne com contemporaine veillera à ériger la morale, son vernis plutôt, en principe.

  94. Inutile de se tortiller les boyaux de la tête pour se rendre compte que cette politique est honteuse à tous les niveaux :
    Au niveau économique, la Ceufran, nouvelle appellation contrôlée de la France, est en pleine panade : fuite des riches toujours diabolisés ostracisés par la gauche, et son Code du travail ubuesque, une véritable plaie marxiste qui pourrit toutes les initiatives entrepreneuriales et créatrices, fermetures à la chaîne de nombreuses usines, PME PMI découragés par ce carcan d’un autre âge révolu dans tous les pays modernes mais toujours accro dans notre pays.
    Un déficit abyssal, un endettement record, un social – roi qui favorise l’oisiveté ; les Zakissociaux les pires au monde, systèmes de retraites et régimes spéciaux les plus inégalitaires au monde, un assistanat irresponsable en faveur de nos nouveaux invités squatteurs de sous-rocades, de squares, de jardins publics, qui viennent s’ajouter à nos nombreux « pauvres » : aides allocs RSA APL AME ATE CMU Assedic carte Vitale mondialisées pour « rapprochements familiaux » et « solidarité vivrensembliste » toute la panoplie d’un pays dépotoir poubelle déchèterie sociale à consommer sans modération.
    Insécurité maximale, coups de couteaux de « déséquilibrés », propagande officielle pour ne pas prononcer le mot « terroriste », à laquelle l’opinion publique ne mord plus.
    Arabisation de la Ceufran, infiltration de toutes les institutions par le virus islamiste en toute impunité et complicité du pouvoir et de ses garde-chiourmes de la justice du mur des cons qui veille au respect des codes de la dictature antiraciste…
    Il nous faut des Orban, des Salvini, des partis forts pour nettoyer cette peste fasciste islamiste et son gauchisme collabo et non des élus soumis couchés veules traîtres.

  95. @ Jabiru 12 septembre 2018 à 14:43
    C’est tout à fait ça. Richard a obtenu son bâton de maréchal (je sais, je sais c’est facile ;)) grâce au petit Manu qu’il avait soutenu pendant sa campagne.
    Mis au piquet, il vient d’être délivré de la punition que lui avait infligée son ami et, illico, il lui fait un bras d’honneur via la presse, en lui disant que ses consignes de démission il pouvait… ne le concernaient plus n’étant pas ministre et que s’il était mis en examen (?) il resterait là parce qu’il a été élu à ce poste. Point.
    Dans le domaine de la politique politicienne Richard a plus d’expérience que Manu…

  96. Le bobo gauchiste est de retour lui aussi @ Tomas | 12 septembre 2018 à 20:49
    Faut lui apprendre que l’on ne dit plus FN mais RN et que madame ne s’appelle plus Maréchal-Le Pen mais Maréchal.

  97. Catherine JACOB

    « Une politique peut-elle être honteuse ? » demandez-vous.
    Quelle appréciation porter d’un tel point de vue sur les faits suivants :
    « La nouvelle ministre des Sports, Roxana Maracineanu, loue un logement social à Clamart (Hauts-de-Seine) depuis 2012, selon le site Médiacités. L’ancienne championne de natation l’avait obtenu grâce à l’ancien maire socialiste de la ville, Philippe Kaltenbach. »
    Mais elle a dit qu’elle allait déménager. Donc tout va bien du côté de ce ministre qui annonce à peine installée dans ses fonctions et avant même d’avoir déménagé d’où on en comprend l’urgence, la suppression de la moitié des postes dans son ministère.
    Bonne nouvelle : la séparation des pouvoirs a de nouveau le vent en poupe avec l’audition de François-Xavier Lauch, chef de cabinet d’Emmanuel Macron, qui était convoqué mercredi 12 septembre dans la matinée, face à la commission d’enquête du Sénat :
    « Le président de la République m’a autorisé à venir, a ainsi déclaré le chef de cabinet d’Emmanuel Macron en introduction de son audition. Oui, j’ai bien dit autorisé, a-t-il même répété alors qu’un murmure s’élevait dans les rangs des sénateurs. Ce faisant, il souhaite contribuer à la manifestation de la vérité. Il m’a néanmoins demandé de rappeler le cadre juridique dans lequel s’inscrit cette audition. Je dois veiller au principe de séparation des pouvoirs qui ne me permettra pas de répondre à des questions portant sur des faits donnant lieu à (…à… -supens- à…) une information judiciaire – mais c’est bien sûr !! –, et à celle portant sur l’organisation interne de la présidence de la République », a expliqué François-Xavier Lauch face à des sénateurs surpris. »
    Cela me fait penser aux automobilistes qui stationnent régulièrement irrégulièrement. Ils n’en ont jamais que pour deux minutes. La brièveté de l’infraction étant semble-il une permission à sa commission. S’agissant de la transgression du principe de séparation des pouvoirs, l’Elysée s’est juste autorisé deux minutes une petite transgression concernant l’injonction subreptice d’élection d’un personnage donné au rang de quatrième personnage de l’Etat dont on observera qu’il a bénéficié de cent voix de moins que n’en avait eu son prédécesseur, ce qui est tout de même significatif, mais qu’on se rassure, son chef de cabinet, François-Xavier Lauch, s’y tiendra désormais.
    Il me semble qu’il y a là cependant une confusion entre l’obligation de réserve qui est celle de tout fonctionnaire en exercice dans le cadre d’une fonction publique d’Etat ainsi que celle de tout agent contractuel, mais qui ne le dédouanerait en rien devant par exemple la Justice pénale dans le cas de faits d’imprudence ou de négligence, avec un principe de non-ingérence.
    « Cette obligation de réserve concerne en effet le mode d’expression des opinions et non leur contenu. Ces personnels sont également soumis à la discrétion et au secret professionnels. Ils ne doivent ainsi pas divulguer les informations relatives au fonctionnement du service de nature à porter préjudice à l’administration , ni les informations concernant des personnes dont ils ont connaissance dans le cadre de leurs fonctions.
    Ne répondre en rien sur « l’organisation interne de la présidence de la République », laisse supposer un fonctionnement tel que tout information quelle qu’elle soit lui porterait préjudice. On aimerait tout de même bien savoir en quoi. Car ne pas permettre aux sénateurs d’apprécier, ce tout en respectant une nécessaire discrétion quant au contenu relevant par ex. du secret défense, le rôle effectif d’un chargé de mission au sein de l’administration de l’Elysée qui n’est pas une administration au sens où, par ex. les Finances publiques sont un service public, mais le sont seulement dans un sens gestionnaire, laisse planer un énorme doute sur ce qui pourrait bien s’y passer de nos jours.
    Donc, certes les informations dont FX Lauch peut avoir eu connaissance relativement au rôle de Benalla en tant que chargé de mission l’ont sans doute majoritairement été dans le cadre de ses fonctions, mais là encore, il me semble que ce secret professionnel – dont le Sénat aurait peut-être compétence à le relever, il faudrait examiner cette question, de façon à ce qu’il ne représente pas un obstacle à pouvoir exercer lui-même un légitime pouvoir d’investigation dans le cadre des rôles de la « commission d’enquête, qui de tradition fort ancienne, est l’un des instruments à la disposition des assemblées parlementaires pour contrôler le Gouvernement. La création d’une telle commission illustrant généralement la volonté politique de l’assemblée de se saisir d’un problème significatif et relativement grave » est-il indiqué Ici -, ne concerne en rien l’aspect général de la mission attribuée, mais uniquement d’éventuels contenus particuliers et au cas par cas et de façon justifiée.
    Mais bon, on peut noter que le président Macron a relevé son chef de cabinet de son obligation de réserve et que ce dernier peut éventuellement s’exprimer sur la couleur du papier peint de son bureau à condition de le faire avec tout le respect requis par le savoir-vivre en Macronie, et que le Sénat n’aurait aucune compétence à exiger d’en changer pour quelque chose de plus vert, par ex. ou de plus fleuri, ce en vertu du respect du principe de la séparation des pouvoirs.
    A toutes fins utiles, voici les cas dans lesquels un agent public est autorisé à ne pas respecter cette obligation qui s’applique aux informations relatives à la santé, au comportement, à la situation familiale d’une personne, etc. :
    « Le secret professionnel peut être levé sur autorisation de la personne concernée par l’information.
    La levée du secret professionnel est obligatoire pour assurer :
    • la protection des personnes (révélation de maltraitances, par exemple),
    • la préservation de la santé publique (révélation de maladies nécessitant une surveillance, par exemple),
    • la préservation de l’ordre public (dénonciation de crimes ou de délits) et le bon déroulement des procédures de justice (témoignages en justice, par exemple).
    En outre, les administrations doivent répondre aux demandes d’information de l’administration fiscale.
    Le secret professionnel ne peut pas être invoqué pour refuser la communication de documents au Défenseur des droits sauf en matière de secret concernant la défense nationale, la sûreté de l’État ou la politique extérieure. »
    Par voie de conséquence, dès lors que la mission du chargé de mission qui nous occupe ne touchait ni « à la défense nationale, ni à la sûreté de l’État et pas non plus à la politique extérieure. », il me semble que le chef de cabinet ne peut pas invoquer le secret professionnel pour ne pas répondre aux sénateurs, si ceux-ci enquêtent dans le cadre de la préservation de l’ordre public, par exemple ainsi que d’une façon générale dans le cadre de leur légitime pouvoir de contrôle du gouvernement.
    Mais bon, la révélation du plan pauvreté qui sera mis en place avec une obligation de suivi sur quinze ans avant que nous soyons autorisés à apprécier ses résultats, nous promet une belle vie en Macronie pour quinze ans encore, au moins.

  98. @ sylvain | 13 septembre 2018 à 11:47
    Bonjour Sylvain,
    Vous voilà de retour, vous manquiez à ce blog plein d’émules de Candide.
    —————————-
    @ Aliocha | 12 septembre 2018 à 13:56
    Christ est ressuscité, Alléluia.
    C’est un ancêtre d’Hergé qui nous a inventé l’histoire de ce hippie pique-assiette qui était en marche comme Macron, et promettait tout et n’importe quoi. Aujourd’hui les propagateurs de la foi nous causent bien des soucis :
    « Ils sont au moins 3 677 enfants, en majorité des garçons de moins de 13 ans, à avoir été abusés sexuellement. 1 670 clercs de l’Eglise catholique seraient impliqués, révèlent plusieurs médias allemands dont « Der Spiegel » et « Die Zeit ». Les faits s’étalent de 1946 à 2014. »
    https://www.huffingtonpost.fr/2018/09/12/pedophilie-en-allemagne-des-milliers-denfants-ont-ete-abuses-sexuellement-par-des-pretres_a_23525030/
    Ne laissez plus venir à eux les petits enfants !

  99. @ Catherine JACOB 13 septembre 2018 à 15:02
    Pour ne pas en faire trop je dirais « parfait, tout me va, particulièrement le passage sur une championne du monde de natation qui vit dans une HLM » 🙁
    Wouahhhh passer de locataire en HLM aux dorures de nos palais ça va lui faire un choc à Roxana (et surtout à ses voisines/voisins ;)) Mais nager c’est toujours nager, même en eau trouble, non ?
    Coup de pot que Manu n’ait pas pris au ministère des Sports, à la place de « Faisselle », Jean Quiquampoix médaille d’argent sur l’épreuve du pistolet 25m vitesse !! 😀
    Adéo Catherine

  100. @ Catherine JACOB | 13 septembre 2018 à 15:02
    Votre mise au point est fort instructive.
    J’avais hier (12 septembre 2018 à 12:40) évoqué l’entretien de madame Belloubet avec Léa Salamé au cours duquel elle a rappelé la séparation des pouvoirs et la fonction des commissions parlementaires (contrôle du gouvernement et non de l’exécutif dans son ensemble).
    Ces éléments de langage se retrouvent intégralement dans les propos de François-Xavier Lauch devant la commission d’enquête sénatoriale que vous citez.
    En complément, j’ai entendu ce matin à la radio que le président de la République aurait téléphoné au président du Sénat pour lui rappeler que la commission ne pouvait traiter des faits soumis à l’enquête judiciaire ainsi que le principe de séparation des pouvoirs. Il me semble que le président de la commission d’enquête est déjà très conscient des limites de sa mission sur ce point et je l’ai entendu le rappeler pendant les travaux de la commission en juillet dernier. Sauf erreur de ma part, il s’agit là d’une forme de pression de l’exécutif (présidence de la République) sur le troisième personnage de l’État.
    Ne s’agirait-il pas d’une forme d’ingérence dans le fonctionnement d’une assemblée parlementaire ? En l’espèce, la séparation des pouvoirs est-elle parfaitement respectée par le président de la République lui-même ? C’est bien la question que je me pose.
    D’autres aspects me turlupinent.
    Il me semblait que la sécurité des palais nationaux, dont l’Élysée, l’Assemblée nationale ou le Sénat, comme des hautes autorités (dont le président de la République) relevait du gouvernement, notamment du ministère de l’Intérieur qui met les effectifs nécessaires à disposition (GSPR, régiment de la Garde républicaine, etc.). Il me semble donc qu’il y aurait une volonté d’autonomisation du président de la République qui pose question, notamment du fait de la nomination d’un camarade de promotion de l’ENA aux fonctions de directeur des services de l’Élysée, chargé de les réorganiser.
    De même, le président de la République avait laissé entendre en juin-juillet que l’affaire Benalla était une tempête dans un verre d’eau, un épiphénomène. Toutes ces interventions et éléments de langage diffusés tant par les personnes entendues, que par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, ou même par Alexandre Benalla lui-même, cornaqué rênes courtes, montrent une certaine fébrilité présidentielle.

  101. Catherine JACOB

    @ Robert | 13 septembre 2018 à 17:33
    « D’autres aspects me turlupinent.
    Il me semblait que la sécurité des palais nationaux, dont l’Élysée, l’Assemblée nationale ou le Sénat, comme des hautes autorités (dont le président de la République) relevait du gouvernement, notamment du ministère de l’Intérieur qui met les effectifs nécessaires à disposition (GSPR, régiment de la Garde républicaine, etc.). »
    Je me demande a priori, s’il n’y aurait pas là en effet une sorte de chevauchement des compétences comme dans le cas des locaux des établissements scolaires publics. Il existe en effet divers acteurs dans notre système éducatif.
    Je cite les explications du ministère sur ces questions :
    « L’éducation est un service public national, dont l’organisation et le fonctionnement sont assurés par l’État, sous réserve des compétences attribuées aux collectivités territoriales pour les associer au développement de ce service public.
    Depuis les années 1980, l’État a engagé une opération de décentralisation des compétences qui renforce le poids des collectivités territoriales. La commune, le département et la région participent au fonctionnement de l’éducation nationale. »
    La commune : « Elle a la charge des écoles publiques établies sur son territoire. Elle est propriétaire des locaux et en assure la construction, la reconstruction, l’extension et les grosses réparations. Elle gère les crédits d’équipement, de fonctionnement et d’entretien des écoles.
    Elle peut organiser des activités éducatives, sportives et culturelles complémentaires au sein de l’école. Elle gère les personnels non enseignants.»
    Par ex. Si une commune n’a pas budgétisé le coût des assurances de l’aide maternelle d’une institutrice des petites classes de maternelle, le contrat de la première ne pourra pas être ou conclu ou renouvelé, et l’institutrice rémunérée elle par le rectorat, se retrouvera à devoir être au four et au moulin en même temps, à savoir à devoir accompagner les enfants aux toilettes, car il lui est interdit de les laisser y aller seuls, surtout quand ils ne sont pas encore assez grands pour se torcher eux-mêmes et aussi qu’il peut leur prendre l’envie de faire l’école buissonnière et de quitter l’enceinte de l’école, et il lui est également strictement interdit de quitter sa classe en y laissant les élèves seuls sans personne pour les surveiller.
    D’où on peut se retrouver dans cette situation rocambolesque qui veut que soit les quarante enfants suivent l’institutrice et le gamin ou la gamine aux toilettes et attendent sagement en rang par deux devant la porte que ce dernier en ait terminé avec ce qu’il à faire et puisse être torché, soit la commune installe des toilettes dans la classe, par ex. un pot derrière un paravent. Imaginez la situation au bout du 10ème gosse… soit elle édicte un règlement qui n’admet en classe que les chérubins équipés d’une couche-culotte, leur donnant ainsi le sentiment de ne plus être des grands mais d’être encore des bébés, ce qui n’est pas idéal non plus sur le plan de leur développement psychologique. Etc. J’éviterai toutefois de nommer la commune concernée citée simplement à titre d’exemple de la parfois difficile gestion des compétences respectives des collectivités locales et des pouvoirs publics.
    Le département : «Il a pour sa part « la charge des collèges. À ce titre, il en assure la construction, la reconstruction, l’extension, les grosses réparations, l’équipement et le fonctionnement. Il est également responsable de l’organisation et du fonctionnement des transports scolaires. Il peut utiliser à cet effet les lignes régulières : services de cars, SNCF, etc. des moyens propres. Il peut aussi organiser des activités éducatives, sportives et culturelles dans les locaux scolaires. »
    La région : Elle a « la charge des lycées, des établissements d’éducation spéciale et des lycées professionnels maritimes. À ce titre, elle en assure la construction, la reconstruction, l’extension, les grosses réparations, l’équipement et le fonctionnement.
    La région peut organiser des activités éducatives, sportives et culturelles. Le conseil régional assure la restauration scolaire au lycée. Il fixe le prix du repas. Le fonds social pour les cantines peut aider les familles. Le secrétariat de l’établissement peut les renseigner. Elle assure également le recrutement et la gestion, et notamment de la rémunération, des personnels techniciens, ouvriers et de service (TOS) exerçant leurs missions dans les lycées. » Etc.
    • La répartition des compétences entre les collectivités territoriales et l’État s’établit donc comme suit :

    Que pourrait être par ex. une violation de compétences dans ces domaines ou encore l’exercice d’une pression quelconque ? Je ne sais pas, peut-être un monnayage des diplômes contre un meilleur confort des locaux. Evidemment c’est un exemple saugrenu, mais bon.
    De même, il doit bien y avoir quelque part des textes définissant la répartition des compétences entre l’Etat, la ville de Paris et les assemblées concernant les locaux et la gestion des personnels techniciens, administratifs, de sécurité etc. la restauration, les enveloppes des uns et des autres etc.
    Mais ce n’est pas parce que le ministère mettra par obligation des personnels de sécurité à disposition de l’administration des Assemblées que le chef de l’exécutif aura son mot à dire sur le déroulement d’une commission d’enquête ou encore le décompte des votes des députés, sauf à préciser ou rappeler à Ferrand, pour le cas où, comme le président du Sénat, il ne saurait pas très bien comment procéder et que cela ne lui viendrait pas à l’idée tout seul : «Tu ne compteras que le vote du Mélenchon l’homme himself, pas celui de l’hologramme qui ne compte que pour du beurre. »

  102. @ Aliocha | 11 septembre 2018 à 08:05
    S’il fallait résumer en moins de 25 mots :
    « La liberté des uns commence là où celle des autres s’arrête. Ou l »inverse. »
    Avec 13 mots, vous ai-je compris ?

  103. « Je préfère être contredit par une intelligence que par une « belle âme ». »
    Nous vivons une époque surprenante, avoir une belle âme est devenu une insulte…

  104. Je ne cherche à sauver aucune âme, Xavier, et ne témoigne que du cheminement de la mienne, ce qui ne m’empêche aucunement d’entendre et de tenir compte de votre avis éclairé.
    Cela pourrait inspirer yves albert à ne pas tout confondre, et ne pas jeter l’enfant Jésus avec la dérive institutionnelle, désastre immonde qui, malgré tout, n’occulte pas la lumière du monde qui règne de toute éternité.

  105. @ yves albert
    Je n’avais pas eu l’honneur de noter votre prose toute en nuances et en finesse. Maréchal, nous voilà, et derrière ce nouveau sigle se cache toujours le même mouvement de bateleurs incultes parvenus renforcés de quelques pseudo-intellectuels et hauts fonctionnaires frustrés qui prétend sérieusement diriger la France.
    Je parle encore en franc, alors va pour FN !

  106. En faisant un point de ce qui est paru sur un certain nombre de portails d’Internet, j’ai relevé l’article de Jacques Sapir daté du 14 septembre et intitulé : « L’affaire Benalla : nouvelles pitreries et nouveau déshonneur » (https://www.les-crises.fr/laffaire-benalla-nouvelles-pitreries-et-nouveau-deshonneur-par-jacques-sapir/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+les-crises-fr+%28Les-Crises.fr%29).
    Je constate que son analyse juridique rejoint en grande partie celle que j’ai formulée dans mes commentaires sur ce billet. En voici quelques extraits :
    « Nicole Belloubet explique ainsi que le Parlement, s’il contrôle le gouvernement en particulier, ne devrait pas contrôler l’exécutif en général et donc l’Elysée. Le constitutionnaliste Paul Cassia remarque néanmoins qu’il s’agit d’une lecture partielle de l’article 24 de l’ordonnance de 1958 à laquelle la ministre fait référence. On peut le constater en lisant la troisième phrase : “Le Parlement évalue les politiques publiques“. Or, l’Elysée est un service public comme un autre, et non une zone de non-droit, ou une bulle constitutionnelle.
    […] Que cette évidence n’ait pas empêché Mme Belloubet de faire ces déclarations, et qu’elle n’hésite pas à prendre parti dans un conflit, montre qu’elle a totalement perdu de vue les impératifs comme les contraintes de sa fonction. De ce point de vue, on a du mal à concevoir qu’en bonne logique elle puisse se maintenir à son poste. »
    Pour ce qui concerne l’attitude du président de la République, il écrit :
    « La décomposition de l’Etat sous l’action d’Emmanuel Macron
    Ces divers scandales, qu’il s’agisse du comportement de M. Benalla ou de celui de Mme Belloubet, renvoient en réalité à une situation de décomposition de l’Etat. Cette situation découle directement de la pratique et de la politique du président de la République, M. Emmanuel Macron. C’est lui qui, par son action ou par son inaction donne l’exemple du non-respect de la forme comme du fond de la loi. On en a un récent exemple dans le coup de fil passé par Emmanuel Macron à Gérard Larcher le mardi soir 11 septembre à la veille de la reprise des auditions par la commission d’enquête du Sénat sur l’affaire Benalla. Le président de la République a exprimé son souhait que les esprits se calment. Mais il s’est aussi montré critique vis-à-vis de la tournure des travaux de la commission d’enquête. Or, ce n’est pas au président de la République de juger ou d’intervenir dans les travaux d’une commission d’enquête parlementaire. C’est une violation nette et incontestable du principe de séparation des pouvoirs. »
    Fin de citations.
    L’on voit bien le lien avec ce billet et son titre, dans la mesure où, si le président de la République et sa ministre de la Justice ne respectent pas eux-mêmes la lettre et l’esprit de la Loi, singulièrement la loi constitutionnelle, les dérives peuvent être graves de conséquences pour le fonctionnement même de la République et de l’État. La loi n’est pas contraignante que pour les citoyens : elle l’est d’abord et avant tout pour ceux qui exercent le pouvoir, comme « garde-fou », à savoir comme garantie du respect des libertés fondamentales, fondement de notre système politique, enfin comme valeur d’exemple, celui-ci venant d’abord des responsables politiques. C’est bien l’honneur des chefs de donner l’exemple en se contraignant à respecter l’esprit et la lettre des lois.

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