Une parole décomplexée est-elle possible ?

Les Vraies Voix, n’en déplaise à certains de mes commentateurs, est une émission à laquelle je suis fier de participer, chaque soir, sur Sud Radio.

Le seul reproche que j’aurais à lui faire est de se dérouler entre 17 et 19 heures, qui est, pour les professionnels des médias, un excellent horaire et, je le constate, très porteur mais qui m’occasionne, parfois, certaines frustrations.

Parce que, de manière évidemment scandaleuse, d’autres médias n’ont pas tenu compte dans leur programmation de celle de Sud Radio et donc de mes impératifs strictement personnels !

Ainsi Public Sénat m’avait convié le 23 à 18 heures 30 pour débattre d’un sujet passionnant : « Une parole décomplexée est-elle possible à la télévision ou sur les réseaux sociaux ? » J’ai dû répondre négativement même si à quatre, pour traiter d’un tel thème, nous aurions eu chacun une portion congrue.

Je ne peux pas laisser échapper cette occasion manquée qui me permet à nouveau de questionner la liberté de penser et la qualité du langage.

Que ce soit à la télévision ou sur les réseaux sociaux.

D’abord, il est clair, pour moi, que la parole décomplexée n’est pas une parole pénalement répréhensible. Je sais bien que compte tenu de ce qu’est le droit de la presse et de son infinie souplesse et ductilité, on peut s’interroger, quand on parle ou que l’on écrit, sur le caractère répréhensible ou non de ce qu’on a déclaré. Il n’empêche que dans la plupart des cas le doute n’est guère possible. Par exemple, si on traite quelqu’un de « salaud » dans une confrontation, la conscience de proférer une insulte est indiscutable.

Pourtant tout n’est pas aussi simple. Car, s’il convient de fuir le délit, la parole décomplexée a encore droit de cité car sans elle la tiédeur, l’absence d’invention, le conformisme se coulant dans les pensées toute faites, aux antipodes du défi et de la provocation consubstantiels à toute intelligence assurée de son expression, seraient dominants et rendraient la plupart des affrontements médiatiques parfaitement insipides, vides de sens. Pour se communiquer des banalités il n’est pas nécessaire de se rencontrer ou de tweeter.

Il y a donc une voie entre une parole juridiquement blâmable – en général elle globalise ce qui devrait demeurer singulier – et un verbe pourtant libre parce que libéré.

Parce qu’il n’a pas eu peur de se libérer.

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Comme exemple, je souhaiterais faire un sort à l’argumentation et aux positions d’Ivan Rioufol à l’écrit comme à l’oral. On ne les a jamais suspectées d’être molles ou faiblement conservatrices. Et ce journaliste n’a jamais fui l’ardente obligation de proférer sa vérité, aussi dérangeante qu’elle puisse apparaître. Mais sa parfaite maîtrise de la langue française lui a toujours permis d’user d’une forme qui ne rendait jamais son fond passible de la police de la pensée et/ou du couperet judiciaire.

Comment alors ne pas mettre en cause la médiocrité et la pauvreté du langage et du vocabulaire actuels qui non seulement sont incapables de transmettre une idée ou un développement complexe quand ils existent, mais, plus gravement, rejaillissent sur l’esprit de ceux qui écrivent ou parlent en simplifiant à l’extrême leurs dires, en les dégradant de manière tellement sommaire qu’ils frôlent la vulgarité, la grossièreté, voire l’insulte et ne relèvent plus d’une parole décomplexée mais d’un propos indécent, voire ordurier.

Pour résumer, l’aspiration à une pensée complexe dispose de moins en moins du secours d’un langage adapté. Et celui-ci réduit à presque rien ne donne plus à qui pourrait en avoir envie la chance d’une réflexion plus fine que péremptoire, plus vigoureuse qu’odieuse, plus ouverte que rétractée.

Il est même inutile de s’appesantir sur le tragique délitement de la culture générale qui prive de substance les propos télévisuels ou sur les réseaux sociaux ou, pire, sur une minorité de malfaisants qui se servent des outils si positifs de notre modernité pour extérioriser une envie exclusive d’hostilité personnelle et de crudité de l’expression.

Contre eux on ne pourra jamais rien tenter car leur nature est leur problème.

Bien sûr qu’une parole décomplexée est possible, plus même, nécessaire.

Mais il y faut une passion de la liberté, de la vérité, de l’écoute et de la contradiction, un respect fervent du langage et de ses richesses.

Une envie d’être soi par le meilleur et non par le pire.

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  1. Le 5 à 7 est le créneau porteur parce que l’esprit est au sommet de sa puissance. Théoriquement le travail est terminé et l’heure du repas est encore loin. C’est l’heure de faire de la politique, de se livrer à des joutes.

  2. « Une parole décomplexée est-elle possible ? »
    Pour être percutante, une parole décomplexée n’a pas besoin d’être provocatrice. La décence ne nuit pas à celui qui en fait preuve et n’en rend ses propos que plus crédibles. Ras le bol de ces gens qui nous annoncent le Grand remplacement ou la fin du monde. Ils nous prennent la tête avec leurs délires.
    La différence entre Ivan Rioufol et Eric Zemmour tient dans le fait que le premier est capable d’afficher ses idées, clairement de droite (et même un peu plus), avec une parfaite maîtrise des limites à ne pas dépasser, alors que le second n’hésite pas à utiliser des termes à connotation islamophobe voire raciste avec pour effet d’accumuler les rappels à l’ordre et les procès.
    Aujourd’hui, un mot un peu sensible, une phrase mal formulée peut très vite prendre des proportions considérables, en particulier sur les réseaux sociaux, mais aussi sur certaines stations radio et chaînes TV qui se repaissent du moindre petit dérapage verbal dans leurs talk-shows crétinisants.
    C’est ainsi qu’Yves Thréard qui, bien qu’étant résolument de droite mais qui d’ordinaire s’exprime avec modération, a bien du mal à expliquer sa petite phrase malheureuse : « Il m’est arrivé, en France, de prendre le bus ou un bateau où il y avait quelqu’un avec un voile, et je suis descendu ».
    Depuis il essaie tant bien que mal de rattraper le coup, mais le mal est fait. Il semble atteint du syndrome de Zemmour.
    J’ai bien peur que suite à cette maladresse verbale, il ait perdu son « rond de serviette » dans les émissions de bonne tenue comme « C dans l’air »… Heureusement il nous reste l’inamovible Christophe Barbier. Certes de temps en temps il lui arrive de partir en vrille, mais d’une façon générale je suis assez d’accord avec ses analyses.

  3. Marc GHINSBERG

    « Les grandes voix » sur Europe, « Les grandes gueules » sur RTL, « Les vraies voix » sur Sud Radio, on ne fait pas dans la modestie et le raffiné dans les radios populaires. Des spécialistes de rien y parlent de tout, compétents en rien, ils sont qualifiés en tout. Ils s’écoutent parler, ils y trouvent leur plaisir, ils en sont fiers, grand bien leur fasse. Moi, au risque de passer pour un gaucho-bobo-intello de la pire espèce, mais en tout cas sans complexe, je préfère France Culture. Chacun ses goûts.
    Le thème du jour est donc : « Une parole décomplexée est-elle possible ? ». La réponse est oui puisque n’ayant aucune compétence particulière pour traiter ce sujet, je n’ai aucun complexe à donner mon opinion. Encore faudrait-il définir ce qu’est une parole décomplexée. Philippe nous donne une piste : « D’abord, il est clair, pour moi, que la parole décomplexée n’est pas une parole pénalement répréhensible. » On reconnaît la patte du magistrat honoraire qui me paraît ici bienvenue, et sur ce point je me rangerai à son avis autorisé.
    Il nous donne une seconde piste en opposant parole décomplexée et banalité : « Pour se communiquer des banalités il n’est pas nécessaire de se rencontrer ou de tweeter. » Pourquoi, diantre, faudrait-il fuir la banalité ? Je préfère une banalité intelligente, à une parole décomplexée (qui serait ici synonyme d’originale) imbécile.
    En fait Philippe traite surtout de la forme, pauvreté du langage, vulgarité de l’expression, absence de culture, toutes choses certes intéressantes, mais qui passent à côtés d’un des aspects essentiels du sujet : peut-on aller contre la pensée dominante (le mainstream en bon français) sans se faire ostraciser et au final se voir priver de parole ?
    Et il est vrai par exemple que si sur Twitter l’on répond à Didier Maïsto (directeur de Sud Radio) en émettant des réserves sur le mouvement des Gilets jaunes, on a vite fait de se faire insulter, incendier, invectiver par un bon nombre de ses followers, tous réfugiés derrière un pseudo, ce qui n’encourage pas précisément le dialogue
    En fait derrière cette question, c’est aussi le cas de gens comme Renaud Camus ou Eric Zemmour qui est posé. Ils se situent précisément à la frontière du décomplexé et du pénalement répréhensible. C’est forcément une question d’appréciation et si l’on peut être d’accord avec Philippe sur le principe, les choses deviennent plus complexes dans l’application concrète. Ainsi sur CNews, Eric Zemmour, le 23 octobre, déclare : « Quand le général Bugeaud arrive en Algérie, il commence par massacrer les musulmans, et même certains juifs. Et bien moi je suis du côté du général Bugeaud. C’est ça être Français. »
    Il est évident qu’interdire est toujours le signe d’une défaite de l’esprit et qu’il est plus satisfaisant de gagner la bataille des idées. Mais lorsque l’on se heurte au fanatisme, les voix (grandes ou vraies) sont de peu de poids.
    On me pardonnera ces banalités.

  4. Comment alors ne pas mettre en cause la médiocrité et la pauvreté du langage et du vocabulaire actuels qui non seulement sont incapables de transmettre une idée ou un développement complexe quand ils existent, mais, plus gravement, rejaillissent sur l’esprit de ceux qui écrivent ou parlent en simplifiant à l’extrême leurs dires
    Mais le pire est à attendre surtout de certains auditeurs ou lecteurs qui, peu familiers avec ce qui reste de langue française classique parlée ou écrite, prennent parfois un mot pour un autre, ou bien en ignorent certaines acceptions, ou bien encore comprennent de travers – parfois volontairement – ce qu’on leur dit, ce qui leur permet ensuite de déformer le sens d’un propos anodin afin de le monter en épingle pour diaboliser son auteur.
    Inutile de préciser les dégâts collatéraux qui en découlent quand c’est un magistrat qui tombe dans ce travers…
    Nous quittons alors le terrain de la raison et de la confrontation courtoise des idées pour celui de la polémique irrationnelle à caractère terroriste.

  5. @ Marc GHINSBERG
    « En fait derrière cette question, c’est aussi le cas de gens comme Renaud Camus ou Eric Zemmour qui est posé. Ils se situent précisément à la frontière du décomplexé et du pénalement répréhensible. C’est forcément une question d’appréciation et si l’on peut être d’accord avec Philippe sur le principe, les choses deviennent plus complexes dans l’application concrète. Ainsi sur CNews, Eric Zemmour, le 23 octobre, déclare : « Quand le général Bugeaud arrive en Algérie, il commence par massacrer les musulmans, et même certains juifs. Et bien moi je suis du côté du général Bugeaud. C’est ça être Français. »
    BRAVO M. Ghinsberg !

  6. @ Marc GHINSBERG | 24 octobre 2019 à 08:26
    « …Moi, au risque de passer pour un gaucho-bobo-intello de la pire espèce, mais en tout cas sans complexe, je préfère France Culture. Chacun ses goûts. »
    Quelle culture ? Islamocollabo, celle de France-Charia ??

  7. @ Marc GHINSBERG
    « Eric Zemmour, le 23 octobre, déclare… »
    C’était une émission exceptionnelle, fondée sur un débat de qualité des deux côtés, dans le sens où on a disséqué le cœur du problème français, qui est l’incapacité d’accepter et d’assumer l’ensemble de son histoire, autant dans ses pages sombres que glorieuses. Car on ne peut demander l’assimilation à des gens alors que par-derrière on n’arrête pas de s’aplatir et de leur demander pardon pour nos « innommables crimes ».
    La phrase de Zemmour, pour ceux qui se sont donné la peine de regarder l’échange dans son ensemble – et non pas comme vous, se faire l’écho ignorant d’un tweet caricatural où ses procureurs improvisés essayent une fois de plus de le faire taire par des moyens malhonnêtes – plaçait les actions dudit général dans le contexte historique, un crescendo de longue haleine, où certains n’avait pas peur de prendre des décisions difficiles mais qui servaient l’intérêt de la nation. Être du côté de ces actions ne signifie pas les cautionner, mais accepter que la survie d’une nation nécessite quelquefois des sacrifices et de prendre des responsabilités, attitude que les dirigeants actuels n’ont plus le courage d’assumer, d’où le sentiment général que la France se meurt.
    Je vous invite à écouter l’émission dans son intégralité, ce n’est pas digne de vous que de s’employer à de tels raccourcis.
    http://www.ericzemmour.org/

  8. Philippe Dubois

    « D’abord, il est clair, pour moi, que la parole décomplexée n’est pas une parole pénalement répréhensible. Je sais bien que compte tenu de ce qu’est le droit de la presse et de son infinie souplesse et ductilité, on peut s’interroger, quand on parle ou que l’on écrit, sur le caractère répréhensible ou non de ce qu’on a déclaré. » (PB)
    Déjà, l’expression « parole pénalement répréhensible » devrait faire hurler au scandale toute personne attachée à la liberté.
    Ensuite, votre deuxième phrase laisse penser que le caractère pénalement répréhensible est parfaitement subjectif et dépend de l’interprétation de juges plus ou moins affiliés à une certaine idéologie, ce qui constitue un autre scandale. En effet, comment ne pas s’étonner que certains propos émis par des mâles blancs européens soient lourdement sanctionnés, alors que des propos équivalents émis par des rappeurs soient considérés comme relevant de la liberté artistique ou frappés par une amende ridicule ?
    Et soyez assurés que les conséquences de l’ignoble loi Avia vont rapidement supprimer toute parole décomplexée et que toute réflexion relative à des sujets sensibles ou traitant de certaines minorités protégées ne pourra s’effectuer qu’en usant de circonvolutions de langage particulièrement alambiquées.
    Loi Avia sur laquelle les députés LR se sont suicidés, à l’exception notable de six d’entre eux : Julien Aubert, Xavier Breton, François Cornut-Gentille, Marc Le Fur, Véronique Louwagie et Jérôme Nury.

  9. @ Marc GHINSBERG
    « En fait derrière cette question, c’est aussi le cas de gens comme Renaud Camus ou Eric Zemmour qui est posé. Ils se situent précisément à la frontière du décomplexé et du pénalement répréhensible. »
    Sauf que souvent ceux qui se permettent de jouer aux arbitres des élégances alors qu’ils ne sont au fond d’eux-mêmes que des kapos ennemis de la liberté des autres, ignorent souvent ce dont ils parlent ou bien se basent sur les nombreuses idées reçues répandues par les perroquets de service.
    Par exemple Renaud Camus ayant, sur la base de constatations que chacun peut faire, avancé l’expression « Grand remplacement » pour illustrer la colonisation exogène de larges portions du cadre de vie autrefois français, a été inquiété pour cette raison ainsi qu’Eric Zemmour à sa suite.
    Or il se trouve que cette notion de remplacement, déjà accréditée par la réalité, ne relève en rien d’un quelconque « complotisme » mais bel et bien d’un projet d’ensemble placé sous l’égide de l’ONU.
    https://www.un.org/en/development/desa/population/publications/pdf/ageing/replacement-es-fr.pdf

  10. Le traitement de la parole décomplexée est ici limité à l’audiovisuel. L’écrit n’obéit pas aux mêmes impératifs: la réflexion, le choix du verbe se faisant dans la lenteur. Mais c’est aussi la parole, qu’on va ensuite reprendre dans un débat, un dialogue, pour étayer la pensée immédiate, c’est-à-dire, conforter le spontané par le conçu.
    Or, l’échange verbal recèle des richesses aux couleurs acides, qui prendront place dans les florilèges et serviront à leur tour d’illustration dans l’écrit, sous réserve des altérations du temps et des attributions commodes, voire gauchies (au sens menuisier du terme).
    Ayant depuis longtemps déserté les églises, las d’entendre ressasser les platitudes, je me souviens cependant avec reconnaissance des sermons de Carême du R.P. Riquier, flamboyants de lyrisme et angoissants de lucidité.
    La normalisation sur un fond politique complexe a le mérite de fixer les limites de ce qu’il n’est pas besoin d’écouter: la plupart des discours électoraux, les professions de foi sectaires, les insultes raciales dans les deux sens, les à-peu-près des intellectuels gauchisants toujours prêts à exciper de l’humanité ou de l’humanisme en oubliant, par paresse, que l’humanisme est allé avec les siècles les plus noirs dont il était constitutif.
    J’ai ainsi toujours trouvé admirable que, dans un siècle rude, comme le XIIIe, et au service d’une cause honnie: l’Inquisition, on ait trouvé deux dominicains, issus de l’ordre majeur, pour fonder, sans polémique, le fameux « malleus maleficarum » qui était, même en tant qu’objet répressif, le premier manuel de procédure contradictoire dans un siècle où la terreur de l’extinction de la race humaine conditionna toutes les attitudes publiques.
    C’est que la parole, pour paraître libre, indépendante et aussi féroce si nécessaire, se doit d’être belle.
    Ainsi, pendant l’Occupation, Philippe Henriot a-t-il fait passer n’importe quoi, au climat consensuel des Français, pour ne rien faire et attendre, comme Sieyès pendant la Révolution.
    Et c’est cette proportion terrible qui renseigne quand on sait ce que « le chagrin et la pitié », selon Ophüls, dévoila ; savoir, que le consensus n’était pas celui qu’on aurait voulu.
    Cette révélation, pour la majorité molle, mais connue des analystes lucides, perdure dans ses effets et justifie qu’on domestique la parole, mais, ne nous y trompons pas, le fond reste le même.
    Je ferai comme Marc Ghinsberg en m’excusant pour ce discours, mais les souvenirs remontent comme celui de cette jeune femme hurlant sa colère dans le prétoire contre la condamnation de son mari, procureur debout et policiers prêts à bondir, quand le président énonça que cette colère était légitime et faisait partie de la sanction, provoquant les excuses en même temps que les pleurs apaisés de l’épouse comprise.

  11. Quand des présidents de la République, pour l’un déclame « Nous allons nettoyer au Kärcher », pour l’autre s’adresse, avec mépris et condescendance, à des citoyens en souffrance car ils sont au chômage ou qu’ils ne trouvent que des emplois précaires et sous-payés, en disant « qu’il suffit de traverser la route pour trouver du travail »… on peut, en effet, parler de violence dans les propos tenus par ces soi-disant « responsables » politiques.
    Ensuite, ces mêmes personnages politiques s’étonnent de violences verbales à leur endroit. Qui sème le vent récolte la tempête…

  12. @ Valéry 24 octobre 2019 11:25
    Je fais mienne vote réponse à Marc GHINSBERG au sujet de la phrase de Zemmour : « Quand le général Bugeaud… »
    « On me pardonnera ces banalités » ajoute en fin de commentaire Marc GHINSBERG. Effectivement, penser de cette façon est banal.
    Cordialement.

  13. « Mais il y faut une passion de la liberté, de la vérité, de l’écoute et de la contradiction, un respect fervent du langage et de ses richesses.
    Une envie d’être soi par le meilleur et non par le pire. »
    M. Bilger, comme souvent, votre conclusion résume parfaitement votre billet et je ne peux qu’approuver celui-ci.

  14. Mary Preud'homme

    « Voici venus des temps redoutables : ceux de la «pensée molle» et de la parole humiliée. Une indifférence empoisonnée s’élève lentement, comme un mauvais brouillard, des tumultes du moment et des querelles spectaculaires. Les discours modernes ont basculé dans l’enflure et le dérisoire. Rien ne serait plus vrai ni faux, tout deviendrait «égal» dans un monde du bavardage et du soupçon. Philosophie, politique, littérature, journaux : une logorrhée de phrases vides et d’insignifiances submerge l’époque qui voit triompher l’image sur la parole, la «réalité» sur la vérité. Temps de déréliction et de désespoir, temps d’irresponsabilité et du «parler pour ne rien dire»… Cette apothéose de l’idolâtrie technicienne au cœur d’un réel falsifié, ces images proliférantes et ces dieux menteurs organisent peu à peu l’intolérable. »
    (Jacques Ellul, La Parole humiliée)

  15. Marc GHINSBERG

    @ Exilé
    Merci pour votre lien. Ce texte est tout à fait intéressant. Il fait un constat clinique sur les conséquences du vieillissement de la population de certains pays et « se penche sur la question de savoir si les migrations de remplacement offrent une solution au déclin et au vieillissement des populations. »
    Car le fait générateur de la question c’est le déclin et le vieillissement des populations autochtones de certains pays. Si le taux de fécondité de ces populations ne permet pas leur remplacement, alors elles seront appelées lentement mais inéluctablement à disparaître. Ce processus est en marche au Japon. Entre-temps se posera notamment la question devenue insoluble du financement des retraites si une compensation par l’immigration ne peut être envisagée. Voilà un propos décomplexé, on va voir s’il est audible.
    —————————————-
    @ Valéry
    J’ai écouté l’émission de CNews dans son entier. Je n’ai rien à changer à mon commentaire. Comme le Général de Gaulle, je dirai immodestement que j’ai une certaine idée de la France, à l’évidence ce n’est pas la même que celle d’Éric Zemmour.

  16. Je vous suis fidèlement sur ce blog, comme le plus souvent sur Sud Radio avec les Vraies Voix. J’apprécie beaucoup cette émission, mais je dois le dire, je regrette une vulgarité régulière – pas de votre part bien entendu. Certains la dénoncent chez madame Obono par exemple et s’y livrent sans retenue. Quel dommage ! La vulgarité n’apporte jamais rien, ne me fait jamais rire (et je suis déjà fatiguée de la traquer chez mes élèves).
    Voilà, pardon pour ce petit billet d’humeur.
    Continuez, merci de m’éclairer sur des sujets qui, me passionnant moins que ma chère littérature, me permettent de réfléchir aux « signes du temps ».

  17. i-MAGE
    Cet homme est dangereux !
    Il soutient les Lepenaches, une bande qui fait régner la terreur à l’ouest du Pécos !
    Il a fait décamper Ma Zonzon et ses 4 fils, dont mon cher époux, exfiltrés sous les quolibets des pieds noirs sédentaires.

  18. Bien sûr qu’une parole décomplexée est possible, plus même, nécessaire.
    Mais un silence, qu’il soit décomplexé ou non, est-il encore possible dans un pays où, du fait des délires d’un Législateur qui aggrave son cas en s’occupant de ce qui ne le regarde pas, les magistrats n’ont plus seulement à interpréter des propos afin de leur faire dire ce qui les arrange mais encore à sonder les reins et les cœurs comme s’ils s’étaient trompés de métier en se comportant comme des inquisiteurs, en accusant les gens non pas sur ce qu’ils ont fait ou dit mais sur ce qu’ils sont supposés avoir pensé ?
    Est-il normal que de simples sentiments comme la « haine » aient envahi l’espace judiciaire, à l’instar de diverses phobies parfaitement naturelles et de toute manière ne concernant que le monde médical ?
    A partir de quels critères objectifs et scientifiques un tribunal peut-il évaluer le degré de « haine », qu’elle soit réelle ou supposée, d’un de ses clients, un peu comme il pourrait évaluer le degré d’alcoolémie d’un chauffard d’après les tests conduits par la gendarmerie et éventuellement confirmés par une prise de sang ?
    Un régime politique qui en arrive à faire appel à de telles extrémités dans l’arbitraire a déjà franchi la ligne rouge le séparant des régimes totalitaires.

  19. Vous parliez d’Ivan Rioufol, à nouveau un excellent billet de sa part:
    http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2019/10/bloc-notes-lindecente-victimis.html#comments
    « La France saura-t-elle éviter la guerre civile ? L’islam politique, que le pouvoir dit vouloir combattre dans ses implantations françaises, surjoue sa victimisation pour justifier ses ripostes. Les islamistes sonnent la mobilisation, appuyés par leurs « collabos » humanitaristes. Tous accusent la France de semer la haine. Ils assurent que les musulmans sont « persécutés », « criminalisés » par la République. Ces mots ont été répétés, samedi à Paris, place de la République, à l’occasion d’un « rassemblement fraternel » organisé par un collectif de mères de famille des Yvelines. La manifestation, qui a compté quelques centaines de personnes, entendait réagir à l’affaire de « la maman voilée » du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, qui a fait polémique. Parce que le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, a déclaré : « Le voile n’est pas souhaitable dans notre société », il est devenu la bête noire des militants de l’islam. « Si j’étais lui, j’éviterais de mettre les pieds dans le 93 (la Seine-Saint-Denis, NDLR) », a prévenu mardi l’humoriste Yassine Belattar, proche d’Emmanuel Macron… » I. RIOUFOL

  20. Michelle D-LEROY

    Dire des vérités est forcément dérangeant dans le monde feutré du politiquement correct où la liberté d’expression est de plus en plus mise sous tutelle.
    Il est toujours remarquable de constater que la pensée décomplexée de gauche paraît toujours plus acceptable que la pensée décomplexée de droite.
    On peut entendre sans honte que le Goulag servait à la bonne cause communiste mais on s’offusque chez les gens comme il faut, lorsqu’un polémiste de droite dit qu’il y a trop d’étrangers en France ou que la discrimination positive défavorise le Français de souche.
    Que cela soit dit avec des formes et dans un langage châtié ou dans un français médiocre, je ne pense pas que ce soit pénalement répréhensible. Personnellement je compte sur l’intelligence de chacun pour faire le tri et, selon sa sensibilité, être d’accord ou offusqué.
    Dès lors qu’on veut envoyer au tribunal un individu lambda ou un journaliste, ou qu’on lui coupe son compte Facebook ou Twitter, comme cela a été fait la semaine dernière pour des responsables syndicaux, même si on désapprouve ces derniers, j’y vois une déviance totalitaire et dans un pays démocratique, une dérive autocratique plus qu’inquiétante.
    Je reste convaincue qu’en tout bon socialiste sommeille encore l’esprit soviétique… des gens ouverts à condition de penser comme eux, en faisant taire toute pensée divergente.
    La parole décomplexée à droite ou à gauche permet parfois de secouer les endormis en rappelant des évidences. En cela Eric Zemmour (que je n’ai pas le temps d’écouter) exagère peut-être mais personne n’est obligé de l’écouter ou de le lire.
    Ivan Rioufol que je suis depuis longtemps sur son blog, est resté inaudible pendant plusieurs années sauf pour ses thuriféraires, mais aujourd’hui, il est loin d’être le seul à oser dire ce que tant de Français inquiets constatent sans oser en parler… parce que la pensée de droite ou disons plutôt les vérités qui sautent aux yeux ne sont pas bonnes à dire.
    Il a ce défaut : la constance dans ses convictions et dans ce qu’il désapprouve. Il a aussi ce culot dans ce monde de pensée unique : décrire les évolutions néfastes de la société multiculturelle et les fractures qu’elle provoque et surtout les renoncements politiques dont la mascarade macronienne qui dit tout et fait son contraire.
    Forcément ce n’est pas du goût des toutous de la bien-pensance, ces défauts leur paraissent inconcevables.
    Il est par ailleurs notable que le politiquement correct s’attaque à tous ceux qui osent dire des vérités et s’inquiètent de l’état de la société française, certains journalistes mais aussi parfois des politiques, même à demi-mots, tels dernièrement Gérard Collomb ou plus récemment Jean-Michel Blanquer et détournent les yeux sur les propos de pseudo-journalistes proches du Président tel Yassine Bellatar.
    Dans ce cas, on est obligé de penser que qui ne dit mot consent.
    Forcément les personnalités aux propos décomplexés dérangent ceux qui encensent les journalistes clonés et sans personnalité et suivant le politiquement correct sans faille, contents de leur chouchou de l’Elysée quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise, même si les choses se dégradent à vue d’oeil.

  21. Le roi de la parole décomplexée serait-il Emmanuel Macron ?
    Chaque fois qu’il avance un nom de candidat à la Commission européenne, certains en font toute une affaire.
    Après le cas Goulard (cf années 30), il n’est question aujourd’hui que du cas Breton (cf département 40).
    Excusez l’à-peu-près !

  22. « Une parole décomplexée est-elle possible ? »
    Oui, vous répond E. Macron : « Je n’ai rien contre le voile ».
    Tout est dit cher P. Bilger. Je n’ajouterai rien !
    Eric Zemmour est revenu ce soir sur la polémique stupide sur sa phrase « Quand le général Bugeaud… » et a réitéré ce qu’il disait par là.
    J’espère que Marc GHINSBERG, Achille et HOPE l’ont écouté pour se mettre à son niveau.
    Cordialement.

  23. « Une parole décomplexée est-elle possible ? »
    La question se pose réellement. Il est plus prudent en effet d’avoir honte, de se montrer gêné, et d’atténuer ses propos quand on a l’audace d’aborder certains sujets. Mais quelle misère d’en être là.

  24. « Comment alors ne pas mettre en cause la médiocrité et la pauvreté du langage et du vocabulaire actuels qui non seulement sont incapables de transmettre une idée ou un développement complexe quand ils existent… »
    Bien d’accord avec vous, M. Bilger. D’ailleurs, la novlangue de 1984 suffira bientôt pour se faire élire aux présidentielles.
    Macron : Doubleplusbon.
    Mélenchon : Canelangue inbon. Traduction : Radoteur patenté ?
    Marine le Pen : Plusinbon.
    Slogan : « Ancipenseur nesentventre LREM ». Traduction : « Ceux dont les idées furent formées avant la naissance d’Emmanuel Macron ne peuvent avoir une compréhension pleinement sentie des principes du mouvement En Marche. »

  25. Oui, vous avez totalement raison. Pour se permettre une parole décomplexée et provocatrice, qui effectivement est nécessaire parfois pour dépasser la médiocrité ambiante, sur les plateaux télévisés ou au comptoir des cafés, il faut savoir parler et connaître un minimum le sujet dont on parle.
    Contre-exemple: Eric Zemmour qui prend l’exemple du Kosovo pour mettre en garde contre la prétendue islamisation de la France.

  26. @ Philippe Dubois
    Victimisation: les dérapages racistes ou homophobes des rappeurs de banlieue sont autant condamnés que ceux des éditorialistes néomaurrassiens de notre époque. Voir Sexion d’Assaut, un groupe de rap connu au début des années 2000, condamné à six mois de recadrage pédagogique dans des associations après une chanson violemment homophobe.
    Je pense d’ailleurs comme vous qu’on encadre trop la liberté d’expression. Mais chaque fois que je vais traîner sur Twitter je me dis qu’hélas nous ne sommes pas mûrs encore pour ça, trop de frustrations et d’agressivité se déversent encore. Car le problème numéro un du mâle blanc dans le monde occidental, surtout s’il n’a pas de diplôme de l’enseignement supérieur, c’est de trouver une femme.
    Le mâle blanc doit donc s’adapter, n’en déplaise à Eric Zemmour !
    ———————————————
    @ Michelle D-LEROY
    Victimisation 2: ça fait quand même longtemps que je n’ai pas entendu louer le Goulag, dans la rue ou sur les ondes. Même dans la bouche de communistes, s’il en reste, ça fait longtemps que je n’en ai pas vu non plus !

  27. Marc GHINSBERG

    @ boureau
    « Eric Zemmour est revenu ce soir sur la polémique stupide sur sa phrase « Quand le général Bugeaud… » et a réitéré ce qu’il disait par là.
    J’espère que Marc GHINSBERG, Achille et HOPE l’ont écouté pour se mettre à son niveau. »
    J’ai écouté Éric Zemmour. J’avais parfaitement compris sa pensée. Il dit que pour s’assimiler on doit s’approprier l’Histoire de France, ce qui ne me choque pas. Mais il ajoute, citant Bonaparte, qu’il faut tout assumer et donc ne rien condamner, pas même les crimes commis par son pays. Eh bien je ne suis pas d’accord. Je condamne la Saint-Barthélémy, je condamne la rafle du Vél d’Hiv. Imaginez un instant que EZ soit Allemand, appliquez sa façon de voir les choses à l’histoire de ce pays, et on en reparle…

  28. J’ai tout lu d’Eric Zemmour et je n’ai rien appris.
    Je savais tout ce qu’il dit depuis mon jeune âge. Zemmour est un druide tardif.
    Notez que je continuerai à acheter ses livres et à suivre son aventure télévisée.
    Toutefois quelque chose dérange chez lui, c’est l’ivresse d’Icare.
    Juif berbère, il a contre lui toute l’aristocratie ashkénaze, ou de simples trouducs sortis de Tunis ou Alger, arrivés à la nage en France en 1961, un combat perdu d’avance.
    Il va se brûler les ailes et le croupion, 99 % de la faune médiatique est de gauche, il ne résistera pas.
    Il s’enivre de ses succès de librairie, rien de plus volatil.
    Rien de plus volatil qu’un électeur de droite qui se réjouit des foucades d’Onfray ou de Zemmour, et qui ensuite vote pour le plus c*n d’entre eux.

  29. @ Marc GHINSBERG 24 octobre 2019 22:03
    Je savais bien que vous aviez compris la pensée de Zemmour. C’est correct de le dire.
    « Mais il ajoute, citant Bonaparte , qu’il faut tout assumer et donc ne rien condamner… » écrivez-vous.
    Zemmour n’a jamais dit « et donc ne rien condamner », c’est votre déduction. Assumer n’est pas ne rien condamner. Vous saisissez certainement la nuance.
    Dans sa finesse que vous devriez reconnaître, il « assume » les faits de l’Histoire, mais il ne les juge pas à cet instant de la discussion et donc, vous ne pouvez pas écrire « il ne condamne rien ».
    Votre comparaison avec l’Allemagne est déraisonnable.
    Sous des propos forts, cet homme est tout en finesse intellectuellement. Il frôle la ligne rouge mais sans jamais la franchir. Il en est conscient mais il estime que la portée de son message est plus forte ainsi.
    Je ne le suis pas sur tous ses propos, mais j’exècre cette chasse à l’homme.
    Cordialement.

  30. Claude Luçon

    @ boureau, Savonarole, Marc GHINSBERG et Tomas
    Quand le Président de l’Institut de la parole demande:
    « Une parole décomplexée est-elle possible ? »
    et se répond à lui-même :
    « Bien sûr qu’une parole décomplexée est possible, plus même, nécessaire », il ne parlait pas seulement de Zemmour, il parlait en général, et pas de Bugeaud revu par Zemmour en particulier !
    Non ??
    A propos de « Paroles », et plagiant Prévert, on pourrait revoir son poème (page 219):
    « Les paris stupides
    Un certain Eric Zemmour etc. etc. »

  31. hameau dans les nuages

    @ Tomas
    « Car le problème numéro un du mâle blanc dans le monde occidental, surtout s’il n’a pas de diplôme de l’enseignement supérieur, c’est de trouver une femme. »
    Voilà des propos bien racistes. Cela ne m’étonne pas outre mesure. Pour le coup vous vous dévoilez. Vous avez la haine du petit blanc travailleur car il vous a lâché pour partir ailleurs. Alors il vous faut de nouveaux appuis. Mais si vous croyez qu’en agissant ainsi ils dérouleront devant vous un tapis de prière, vous vous enfoncez le doigt dans l’oeil jusqu’à l’omoplate. Ce sera bien pire.
    Ils ont une « sainte » horreur des kafirs dans votre genre.

  32. @ Marc GHINSBERG
    « Eh bien je ne suis pas d’accord. Je condamne… »
    Ce n’est pas binaire – je ne comprendrai jamais comment certains peuvent être aussi imbus de leur verdict.
    On peut être d’accord pour dire qu’on doit tout faire pour empêcher certains faits de se reproduire, mais dans les anathèmes lancées aujourd’hui, la seule incriminée c’est la civilisation occidentale.
    Alors que tous les autres en ont fait autant, pour la plupart pire. Je suis fatigué d’entendre « vous les blancs ceci et cela » alors qu’au moment où on parle, l’esclavage et le génocide sont impunément pratiqués en Afrique ; fatigué d’entendre « vous nous avez colonisés » et « vous vivez comme des dégénérés » alors qu’ils sont deux milliards à se prosterner et à tenir pour modèle un individu qui couchait avec des fillettes de 9 ans, était un seigneur de guerre et c’est seulement son amateurisme comme stratège qui l’a tenu loin de son rêve de conquérir le monde l’épée à la main.
    Il faut accepter que le monde et les conditions de vie changent. On peut critiquer des attitudes du passé, mais force est de constater que notre civilisation s’en est quand même sortie, et par le haut, alors que d’autres beaucoup moins bien.
    La même dispute a lieu aujourd’hui en Amérique à propos de Christophe Colomb. Mais voilà, le pays où il a mis le pied, et infusé une nouvelle culture, est aujourd’hui la destination rêvée de tous ceux qui cherchent l’opportunité de faire valoir leur talent à sa juste valeur. De ceux qui veulent tricher aussi. Certes, une civilisation sur place a été exterminée. Mais une autre l’a remplacée. Le fort a gagné là ou le faible a échoué.
    C’était les réalités de ces temps-là, aussi choquant que ça puisse sonner aujourd’hui. Les condamner est tout aussi superflu et inutile que de demander à un individu vivant au Moyen Âge ce qu’il penserait d’une société moderne où il n’y a plus de service militaire obligatoire et où plus personne ne saurait se battre – il vous dirait que ce pays-là vit ses dernières heures.

  33. Herman Kerhost

    @ Marc GHINSBERG | 24 octobre 2019 à 08:26
    Quand Zemmour dit qu’il est du côté du Général Bugeaud, c’est très exactement pour signifier que bien qu’il soit d’origine algérienne, Zemmour est du côté de la France. C’est tout. Dès lors, lorsque vous vous scandalisez (c’est la mode) de ces propos, et que vous nous dites que vous ne partagez pas ce point de vue, vous ne faites que donner raison à Zemmour, lorsqu’il s’inquiète du déclin du désir d’assimilation, et vous légitimez l’attitude des immigrés qui ne veulent pas s’intégrer.
    On n’ose imaginer ce qui se passerait dans nos banlieues si par malheur la France devait entrer en conflit contre cette Algérie…

  34. « Une parole décomplexée est-elle possible à la télévision ou sur les réseaux sociaux ? »
    Plutôt que de parler de « décomplexée » je préfère parler de parole libre ou libérée de la doxa imposée par la nouvelle inquisition hermétique aux débats d’idées.
    Nous avons trois figures emblématiques du politiquement a-correct : Alain Finkielkraut, Ivan Roufiol, et Éric Zemmour.
    Chacun d’eux exprime à sa façon la vérité évidente que refuse le monde de la pensée formatée par un marxisme décadent et l’humanisme perverti et policé du politiquement correct.
    Le constat évident de la perte de tout ce qui a fait notre civilisation au profit d’une conception perverse de ce qu’est l’homme devenu. Un atome parmi d’autres hommes sans lien avec son passé et à l’avenir qu’on lui fait craindre incertain pour cause de climat pour mieux le tenir en laisse.
    Moins qu’un roseau pensant, il devient un grain d’humanité balloté au gré des vents migratoires.
    Si nos trois mousquetaires de la parole libérée sont d’accord sur le fond, ils divergent fortement sur la forme.
    Alain Finkielkraut fait partie de l’Établissement, il s’en souvient à chacune de ses interventions.
    Il se croit obligé chaque fois de s’excuser presque de ses positions qu’il sait iconoclastes, prend l’air affligé et se torture en arguments pour se faire pardonner de ne pas être dans le vent de cet Établissement dont il fait pourtant partie.
    Un saint Sébastien de la parole libre que les censeurs de la bien-pensance prennent plaisir à prendre pour cible de leurs flèches empoisonnées.
    Ivan Roufiol fait son travail de journaliste et de pamphlétaire pugnace. Il mène depuis longtemps le combat contre le mensonge institutionnalisé qui essaie de faire passer la disparition de ce que nous sommes pour une avancée de l’humanité.
    Il répète que l’immigration est un danger mortel, il le fait dans les formes du journalisme de combat, en respectant les limites de plus en plus étroites du débat public où la parole contestataire est ostracisée.
    Éric Zemmour a choisi un autre rôle, celui du prédicateur illuminé qui seul contre tous, déclame sa vérité qu’il sait être la seule capable de sauver sinon l’humanité du moins la France avec laquelle il a le rapport charnel du converti.
    Venant de loin culturellement, il a fait le choix de la France, un choix définitif et pas seulement par raison mais aussi par passion. On ne passe pas du stade de juif berbère à celui de citoyen français raisonnablement, toute conversion est passionnelle et il offre sa passion à qui veut l’entendre.
    Son drame est celui des prédicateurs qui arrivent, avant ou hélas après, le temps qu’il faut. Le décalage temporel est mortel pour un prédicateur et c’est hélas ce qui lui arrivera.
    Zemmour a raison sur toute la ligne, mais avoir raison dans un temps déraisonnable est inutile.
    Qu’importe pense-t-il, il n’y a que les combats que l’on ne mène pas qui sont perdus d’avance.

  35. Chemins de traverse

    A chaque rentrée, il sort un livre ! Ou juste un peu avant pour remettre en marche le bestiau…
    Lui, né à Montreuil, se permet de parler d’assimilation ?!
    Il y a des mots qui jurent dans la bouche du bien assimilé Eric Zemmour…
    L’Histoire de l’Algérie fait partie de l’Histoire de France ou encore partie de l’Histoire de France fait partie de l’Histoire de l’Algérie.
    Où se situe l’assimilation pour les uns ? pour les autres ?
    Comme disait Michel Onfray à Yann Moix: « …vous étiez un excellent romancier (…) mais il ne faut pas vous essayer à la pensée, ce n’est fait pas pour vous ».

  36. En nous rappelant les massacres du général Bugeaud (que tout le monde avait oublié) qui remontent à la conquête de l’Algérie, Eric Zemmour attise la rancœur toujours bien présente des Algériens dont les ancêtres ont été chassés de leurs terres et utilisés aux tâches subalternes par les Français au milieu du XIXe siècle.
    C’est totalement irresponsable dans le contexte actuel. Le port du voile, bien plus qu’un élan de piété des femmes musulmanes, est d’abord et surtout, un acte de provocation des descendants de ce peuple qui a été humilié pendant plus d’un siècle et qui a vu un conquérant lui imposer sa propre culture.
    EZ joue les pompiers pyromanes. En tant que juif algérien, il reporte sa haine des arabes musulmans et voudrait la faire partager au peuple français. Et bien sûr les sympathisants du RN s’engouffrent dans la brèche.
    Comment se revendiquer Français en justifiant des massacres de peuplades qui ne demandaient rien à personne si ce n’est de vivre des produits de leur terres et pratiquer leurs propres coutumes.
    Consternant !

  37. Marc GHINSBERG

    @ boureau
    Selon vous je n’aurais pas le droit de déduire que Zemmour ne condamne pas les crimes commis par la France.
    Quand il dit : « Eh bien moi je suis du côté du général Bugeaud », que vous faut-il de plus !
    Quant à ma comparaison avec l’Allemagne, elle serait déraisonnable. Et pourquoi donc ? En fait elle vous gêne, car en prenant un cas extrême, on voit bien où conduit la façon de voir d’Éric Zemmour.

  38. @ boureau | 24 octobre 2019 à 23:07
    « Je ne le suis pas sur tous ses propos, mais j’exècre cette chasse à l’homme. »
    Cette chasse à l’homme contre Zemmour n’est que la réplique des chasses à l’homme des années 40 contre les résistants de l’époque : diabolisation, accusés de propager la haine, de détruire le vivre-ensemble gallo-germanique, ces malheureux ont dû faire face à ces inquisitions médiatiques, policières et judiciaires.
    Macron n’est que le clone de Pétain, il a fait allégeance à l’Etat islamique, créé des polices de surveillance, outre le CSA, les SOS islamophobie et la Schiappa sosie de la Stasi.
    Zemmour a raison quand il dit que l’islamisme va remplacer le nazisme, que cette religion représente un danger encore plus terrible et que nos autorités sont soumises couchées consentantes collabos devant cette invasion programmée.

  39. « Le militant Mohamed Louizi se bat contre l’islam politique. Il vient de remporter un procès pour diffamation intenté contre lui par Rachid El-Kheng. Ce dernier voulait l’empêcher de divulguer des accointances suspectes lors de la campagne d’Emmanuel Macron. En refusant de s’impliquer dans le combat contre l’islamisme, le Président se rendra-t-il fautif d’un silence coupable ? » (Aurélien Marq – Causeur)
    Pourquoi Macron accepte-t-il que des femmes soient voilées en France ? Qui ne dit mot consent. En se comportant de cette manière, des femmes musulmanes vont subir, toujours plus, la pression des Frères musulmans salafistes et finiront par porter ces habits d’un autre âge par crainte de représailles. Ne saluons pas la lâcheté de ce président qui nous gouverne !
    Qui a financé sa campagne électorale et qui financera la suivante ?
    https://www.causeur.fr/mohamed-louizi-rachid-el-kheng-islamisme-proces-macron-167665

  40. @ Savonarole 24 octobre 2019 22:35
    « J’ai tout lu d’Eric Zemmour et je n’ai rien appris »
    C’est normal : vous savez tout ! Je plaisante.
    Moi, j’ai beaucoup appris. Notamment avec « Destin français ».
    Il n’y a pas que « l’aristocratie ashkénaze » contre lui, mais aussi celle des séfarades. Il ne correspond pas à l’image dans laquelle la communauté aime se mirer.
    J’espère, comme vous, qu’il tiendra le coup. Il montre une certaine fragilité physique. Nous avons si peu de talents avec des convictions assumées !
    Cordialement.

  41. La situation étant complexe, il est tentant de réagir d’une manière décomplexée, risquant alors de tomber dans les pièges polysémiques, où le réflexe remplace la réflexion.
    Les mots alors ne servent plus qu’à organiser un combat plutôt qu’à décrire une réalité, à satisfaire une pulsion plutôt qu’à la canaliser.
    La spirale mimétique alors entraîne tous les belligérants en ce qui est devenu leur réalité, qui est le conflit, incapables qu’ils sont de gérer leur rivalité, chacun exprimant la vérité de ses croyances dans une lutte à mort qui laisse exsangues, droite et gauche nous le démontrent, les tenants de cette relation pathologique.
    La parole, dans ce contexte, n’est plus qu’un instrument vide de sens, où les arguments qui pourtant sont sensés, ne sont plus mesurés qu’à l’aulne de leur efficacité destructrice.
    Il ne nous reste alors que le silence pour mesurer que ce qui relie le plus est la haine, sous la puissance d’un nom ou d’une idée, le mal entraînant le mal, mettant en lumière que l’amour délivre de cette maladie par la faiblesse d’un visage ou d’une voix.
    Là est le courage, savoir ne pas répondre à l’implacable épuration par la destruction insensée, le bras armé du silence laissant au verbe saint sa redoutable efficacité, qu’il n’y faut que la patience de celui qui a appris à s’occuper des malheureux, que celui-là sait que la bonne distance pour observer un tableau est le point de la charité.
    Les courageux alors qui ont su ne pas céder à la cécité du pouvoir instantané des mensonges agressifs, reprennent humblement la charrue pour labourer la terre du cœur humain, comme lentement on prend soin d’un jardin.

  42. @ Philippe Dubois
    « En effet, comment ne pas s’étonner que certains propos émis par des mâles blancs européens soient lourdement sanctionnés, alors que des propos équivalents émis par des rappeurs soient considérés comme relevant de la liberté artistique ou frappés par une amende ridicule ? »
    Ah ! Nous touchons là aux fondements de l’idéologie « anti-raciste » apparue en France comme par hasard à partir de 1975 peu de temps après l’arrivée de populations exogènes « qui n’avaient pas les codes » – comme disent les magistrats actuels – et qui ont posé d’énormes problèmes à ceux-là mêmes qui avaient mis en place la politique de regroupement familial, problèmes dont Raymond Barre s’est alarmé à l’époque.
    Il fallait donc empêcher les Français qui n’avaient pas été consultés sur la question mais qui ont commencé alors à être exposés à un certain nombre de nuisances voire pire, de protester et de se révolter, d’où la mise en place d’un véritable dogme les assimilant d’office à des « racistes » potentiels – alors qu’ils sont en fait un des peuples les moins racistes de la Terre – face à de gentils immigrés qui ne peuvent qu’être les victimes des précédents.
    Le bombardement médiatique sur ce thème a commencé avec le film de propagande caricatural « Dupont-Lajoie », pour bien conditionner les idiots utiles en leur faisant accepter d’eux-mêmes l’inacceptable.
    Donc l’idéologie dite antiraciste institutionnalisée et subventionnée sous Mitterrand n’a rien d’un humanisme, ce n’est qu’une machine de guerre et d’oppression destinée à museler les Franco-Français à l’aide d’un manichéisme simpliste leur donnant toujours tort face aux nouveaux arrivants quoi qu’ils disent, quoi qu’ils fassent, quoique même ils aient eu à subir de plus odieux de la part de ces derniers, selon des thèses qui rejoignent celles d’un certain syndicat de magistrats qui place l’origine sociale ou ethnique des justiciables au-dessus des faits à juger.
    D’où le « deux poids deux mesures » manifeste et flagrant appliqué depuis de façon scandaleuse en fonction de l’origine des justiciables dont vous donnez un exemple.
    Et tout cela au pays de « l’égalité »…

  43. Petit rappel de ce qu’a véritablement dit Emmanuel Macron au sujet du voile et que certains ici voudraient limiter à la première phrase pour la sortir de son contexte.
    Il a dit exactement : « Le port du voile dans l’espace public n’est pas mon affaire. Le port du voile dans les services publics, à l’école, quand on éduque nos enfants, c’est mon affaire ».
    Rien à redire à cela vu qu’il s’agit d’un simple rappel de la loi de 1901 sur la laïcité jamais remise en cause depuis plus d’un siècle, malgré deux guerres mondiales et trois Républiques (III, IV et Ve), sauf peut-être pendant la période pétainiste, où le fait d’être juif était plutôt mal vu.

  44. @ boureau
    « J’espère que Marc GHINSBERG, Achille et HOPE l’ont écouté pour se mettre à son niveau »
    Me mettre au niveau d’Eric Zemmour ? Condamné deux fois par la justice pour incitation à la haine. Il est raciste, xénophobe, misogyne. C’est de l’humour j’espère ! Si oui (j’ai peur que non) c’est de l’humour de caniveau.

  45. @ HOPE | 25 octobre 2019 à 10:24
    Sauf que niveau haine racisme xénophobie misogynie et tutti quanti, Zemmour n’est pas près d’arriver à la (Allah) cheville de vos potes islamogauchistes.
    Faites vérifier vos oeillères, ne vous trompez pas de cible, Zemmour est un grand résistant contre le nazislamisme qui a mis à genoux beaucoup de gens comme vous par soumission collaboration.

  46. @ Achille
    Pourquoi des femmes devraient-elles être voilées en FRANCE, y compris dans l’espace public ? Pourquoi vous ne le portez pas, vous, Achille, le voile (par plus de 30 degrés, en plein été) ? Pourquoi les femmes ne peuvent-elles pas sentir le vent souffler dans leur chevelure ? Pourquoi cet encagement ?
    C’est bien une réflexion de « mec » ! Pouah ! Irrecevable.
    Vous essayez de défendre l’indéfendable. C’est pathétique.

  47. @ Marc GHINSBERG 25 octobre 2019 07:15
    Je n’ai pas dit que « vous n’aviez pas le droit de déduire que Zemmour… », j’ai écrit que cette déduction était vôtre et pas dans l’esprit de ce qu’a dit à de multiples occasions Zemmour. Et pas seulement dans cette émission de CNews.
    Non seulement la comparaison avec l’Allemagne n’est pas raisonnable, mais puisque vous insistez, j’ajoute qu’elle est indécente.
    Cordialement.
    ——————————————————-
    @ Achille 25 octobre 2019 09:25
    « …rappel de ce qu’a véritablement dit Emmanuel Macron au sujet du voile (…) : « Le port du voile dans l’espace public n’est pas mon affaire. Le port du voile dans les services publics, à l’école, quand on éduque nos enfants, c’est mon affaire ». »
    Effectivement sur le contenu de cette phrase, le président de la République a raison. Merveilleuse manipulation comme Macron en a l’habitude. Mais le problème actuel du voile – tel qu’il enflamme les réseaux et les rédactions depuis deux semaines – n’est pas du domaine de la laïcité mais du domaine politique.
    Comme ce problème de hijab ou autres voiles s’inscrit, pour une partie de celles qui le portent et de leur communauté proche, dans un combat identitaire, communautaire et politique, cela devrait interpeller le premier personnage de l’Etat.
    A l’évidence, pour des raisons bassement électorales, il botte en touche. Comme vous. Moi pas.
    Cordialement.

  48. Marc GHINSBERG

    @ Valéry
    Le fait que je dise que je condamne la rafle du Vel d’Hiv (et en la circonstance je revendique d’être binaire) ne signifie pas pour autant que j’ignore les génocides qui ont eu lieu en Afrique et qui ont été perpétrés par des Africains. Mais Zemmour porte le débat sur l’Histoire de France, je me situe sur son terrain.
    ————————————————————
    @ Herman Kerhost
    « Quand Zemmour dit qu’il est du côté du Général Bugeaud, c’est très exactement pour signifier que bien qu’il soit d’origine algérienne, Zemmour est du côté de la France. C’est tout. »
    C’est tout, mais c’est énorme. Pour être un bon Français, il faudrait abandonner tout esprit critique à l’égard de l’histoire de son pays, être systématiquement du côté de ceux qui sont censés agir en son nom, quoi qu’ils fassent ?
    Je me répète, imaginez Zemmour Allemand.

  49. @ Isabelle | 25 octobre 2019 à 11:09
    Une réflexion de mec ?!
    Personne ne les oblige à porter le voile et certainement pas moi.
    Ce sont elles qui le revendiquent au nom de la liberté de culte.
    Faudrait arrêter ce féministe échevelé qui veut que ce soit les « mecs » qui sont responsables de tous les problèmes des femmes.
    Ça commence à être fatigant !

  50. @ Hope 25 octobre 2019 10:24
    Je me permets de vous rappeler que lorsque Eric Zemmour avait été condamné par le Tribunal correctionnel de Paris pour des propos controversés sur « des Noirs et des Arabes », il avait été soutenu courageusement par notre hôte.
    P. Bilger serait-il devenu raciste etc. etc. ?
    Cordialement.

  51. « En France, la poudrière est tout autant dans les banlieues que dans la ruralité. »
    Ivan Rioufol évoque une possible « guerre civile ». Si cela devait advenir, elle démarrera sans aucun doute dans les banlieues, pour un prétexte fallacieux ou un autre.
    Ces islamistes veulent en découdre. C’est leur unique but, nous asservir comme ils asservissent leurs femmes. Ces femmes qui se croient au sommet de la liberté alors qu’elles sont au sommet de la servitude…
    Macron a beau leur faire en permanence des salamalecs en espérant vainement qu’il sera respecté, ils le balaieront d’un revers de la main, lui, ses comparses et ses éventuels successeurs… Affaire à suivre !

  52. J’attends la matérialisation du débat proposé par Madame Kelly entre Zemmour et Dieudonné.
    Il sera intéressant d’entendre exposer la situation des Palestiniens et des Arabes en Israël, traités d’ennemis par l’extrême droite au pouvoir là-bas.
    C’est d’ailleurs ce thème qui est la limite du droit d’expression en France ; rappelons-nous le sketch de Dieudonné à l’origine de son excommunication.

  53. Bouleversant, l’appel de Zineb El Rhazoui au peuple français. Pour tous ceux qui sont favorables aux femmes voilées en France. A bon entendeur…
    https://fl24.net/2019/10/24/bouleversant-lappel-de-zineb-el-rhazoui-au-peuple-
    francais/
    “À l’heure où les islamistes et leurs complices communautaristes s’émeuvent de cette “maman voilée humiliée devant son enfant”, les pires sévices, mortels, me sont promis publiquement sur les réseaux sociaux, et personne ne s’en émeut, à part vous tous, mes amis et soutiens laïques, humanistes et républicains.
    Comme si je n’étais pas moi aussi une maman, comme si mon enfant qui lirait un jour les menaces des défenseurs de l’islam, “Nik Ta mer la gross putte”, “On te retrouvera égorgée dans ta baignoire”, “Tu seras violée par tous les trous”, n’en éprouverait aucun traumatisme, ceux qui volent au secours de la hijabiste du Conseil régional se taisent sur ce que je vis au quotidien. Un silence qui en dit long sur les dégâts de la terreur islamique sur l’inconscient collectif français. »

  54. Xavier NEBOUT

    Excellent débat, hier soir sur CNews, entre Eric Zemmour et Michel Onfray.
    Autant EZ avait démoli BHL, autant là, il a montré ses limites et a été dominé. Interruptions incessantes, et surtout manque de maîtrise des bases. A ignorer ce qu’est la nature, il s’est opposé à MO alors qu’il était en réalité d’accord avec lui.
    Mais enfin, on aimerait voir souvent de tels débats, sans artifices, sans numéro d’indignation, sans politiquement correct, et avec courtoisie.
    On aimera Michel Onfray pour sa grande honnêteté intellectuelle même s’il traîne la tare majeure qu’est l’athéisme. Peut-être un jour, quelqu’un lui demandera-t-il ce qu’est le Dieu auquel il ne croit pas…

  55. Ils ne seront jamais excusés ces 6 Princes Souhmis, responsables de l’état dramatique du pays !
    Ceux qui sont encore sur pied ont intérêt à se réfugier dans un pays n’ayant pas signé de convention d’extradition avec nous.

  56. « La maxime de Cioran selon laquelle «on doit se ranger du côté des opprimés en toute circonstance, même quand ils ont tort, sans pourtant perdre de vue qu’ils sont pétris de la même boue que leurs oppresseurs», me servit de seule philosophie politique qui, sans tarder, me valut la disgrâce de mes amis lecteurs de Bakounine, de Kropotkine, de Proudhon. En adoptant l’infréquentable déconneur métaphysique comme un oncle spirituel dont je pouvais suivre les préceptes sans forcer mon talent, je passai à leurs yeux pour un détestable individualiste petit-bourgeois — déviance morale dont je n’ai jamais cherché à guérir tant elle m’était naturelle. » (Frédéric Schiffter)
    F. Schiffter, mieux qu’Onfray ou Zemmour. Mais, dans le contexte actuel, avoir un tel sens de la dérision, de l’auto-dérision n’est pas à la portée de tous.
    Dans une société d’ayants droit et de minorités beuglantes et capricieuses, c’est peine perdue !
    http://lephilosophesansqualits.blogspot.com/2019/10/incurable-deviance_19.html

  57. Zemmour et Dieudonné, quelle bonne idée ! On vérifierait, s’il en était encore besoin, que l’extrême droite ne saurait dépasser un carton d’audience de chansonniers hystériques à la parole décomplexée. J’avais d’ailleurs déjà souligné qu’à force de faire du Dieudonné, Onfray risquait que Dieudo devienne une référence philosophique.
    On y est mais de là à gouverner…

  58. Nouvelles vagues de violence dans les Yvelines mais surtout pas d’amalgame !
    Macron va, sans aucun doute, nous dire que ces « petits problèmes récurrents » ne sont pas son affaire… A quoi sert-il donc, au juste ?!
    A Mantes-la-Jolie (qui n’a de joli que le nom, le Val Fourré), les femmes voilées et couvertes de couleurs sombres sont légion depuis de nombreuses années. Mais, là aussi, pas d’amalgame !
    Chut, au pays de « oui-oui », tout va bien !
    Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes !
    https://www.lepoint.fr/faits-divers/vague-de-violences-urbaines-dans-les-yvelines-25-10-2019-2343526_2627.php

  59. Michelle D-LEROY

    Le contexte politique actuel est hautement délétère.
    Le cas Zemmour enflamme la toile et les dirigeants de CNews demandent que son émission soit arrêtée. Empêcher de travailler, cela rappelle de très mauvais souvenirs !… Et ce sont les mêmes qui nous rappellent sans cesse les HLPSDNH (Heures Les Plus Sombres De Notre Histoire).
    Notre Président, toujours lorsqu’il est éloigné de la France, envoie ses petits messages ambigus vers les Français et comprenne qui pourra, qui voudra. Cette fois c’est sur le voile… qu’il ne désapprouve pas et donc si un jour nos rues ressemblent à celles de Téhéran, il s’en moque pourvu que cela ne soit pas visible dans les services publics… Une phrase qui ne règle en rien le cas des sorties scolaires. Il se garde bien de préciser.
    Toujours volontairement dans le « en même temps » pour ménager la chèvre et le chou.
    Emmanuel Macron, contrarié par le rejet de Mme Goulard par la Commission européenne, propose Thierry Breton, celui qui prônait, en 2013, 20 millions d’immigrés en Europe. Placer un soutien de 2017 en tout état de cause. La République des copinages.
    LREM compte aussi punir les villes qui ne voteraient pas bien aux prochaines élections en supprimant les juges dans ces villes rebelles… et pourtant on nous affirme que la justice est indépendante.
    On apprend aussi que la conférence sur le « marché de la personne humaine » que devait animer Sylviane Agacinski a été annulée suite à de violentes menaces.
    Nous vivons une époque formidable. Une époque où il est interdit de penser autrement que selon les préceptes conformes à la bien-pensance.
    Heureusement le ridicule ne tue pas, car voir les plus féministes défendre en même temps le voile ne manque pas de sel.

  60. @ Achille
    « Personne ne les oblige à porter le voile et certainement pas moi. »
    Vous peut-être pas, mais d’autres le font à votre place car vous semblez ignorer la pression exercée par le milieu dans une société islamique, qu’il s’agisse de la famille, des voisins ou d’inconnus dans les lieux publics.
    A certains endroits, même certaines jeunes femmes non musulmanes portent le voile pour ne plus se faire importuner dans la rue.

  61. Macron, un exemple pour le Chili !
    Un élu chilien justifie l’usage de la force en prenant pour exemple Macron avec les Gilets jaunes…
    « L’explosion de la colère sociale est la conséquence de la privatisation de tous les pans de la vie quotidienne des Chiliens : la santé, l’éducation, les retraites, l’eau, assure Claudio Fuentes, professeur de sciences politiques à l’université Diego-Portales de Santiago, capitale d’un Chili secoué par un mouvement populaire inédit. L’augmentation du ticket de métro est l’étincelle qui a fait exploser la cocotte, la goutte d’eau qui a fait descendre les gens dans la rue. » C’est qu’ils ont été plutôt patients, les Chiliens, vivant à crédit, s’endettant pour tout et pour des décennies. Jusqu’à ce jour du printemps 2019 (nous sommes dans l’hémisphère Sud), où ils ont envahi les rues de la capitale pour faire entendre un ras-le-bol trop longtemps contenu. »
    Privatisation de l’eau au Chili : « Depuis quatre mois, des centaines de petits agriculteurs et éleveurs ont perdu leurs cultures et ont vu leur bétail mourir de soif et de faim alors qu’à côté, les cultivateurs d’avocats ont pu irriguer leurs immenses monocultures destinées à l’exportation dans le monde entier.
    Dimanche, des villageois de la région de Valparaiso, très touchée par la sécheresse, se sont étonnés sur les réseaux sociaux du retour soudain de l’eau en abondance dans le fleuve Aconcagua, à sec depuis plusieurs mois. Explication probable : les entreprises privées qui gèrent les barrages, et donc l’approvisionnement en eau des fleuves, auraient ouvert les vannes pour calmer le mouvement social.
    Modatima (Mouvement pour le droit à l’eau, à la terre et à l’environnement) s’est également étonné de cet étrange phénomène en rappelant que le flux d’eau dans les fleuves chiliens est conditionné par des accords passés entre les propriétaires des sources et les usagers de l’eau et que « ces accords reflètent la logique du modèle actuel : laisser la gestion des biens communs, comme l’eau, au secteur privé génère de fortes inégalités ».
    A voir ou à revoir, l’excellent film de Icíar Bollaín « Même la pluie », sorti en 2011, avec Gael García Bernal, l’action s’y déroule en Bolivie.

  62. Patrice Charoulet

    @ Xavier NEBOUT, 25 oct. 14h 46
    Je dialogue rarement avec vous. J’ai écouté moi aussi le duel Onfray-Zemmour. Ce que j’en retiens, c’est qu’Onfray ne participe pas à la mise à mort de Zemmour et qu’il a été capable d’échanger des arguments avec lui.
    Vous vous interrogez sur son athéisme. Vous aurez la réponse que vous dites souhaiter en lisant son « Traité d’athéologie ». J’ai lu ce livre dans la bibliothèque de l’évêque de La Réunion, qui, après des études de philosophie, n’a pas craint d’ajouter ce livre à mille livres catholiques (oeuvres complètes de Bossuet, de Bourdaloue, de Massillon…).
    A propos je signale à tous que le philosophe allemand Gottfried Wilhelm Leibniz, correspondant en français avec Bossuet, signait ses lettres en… francisant ses deux prénoms ! Ce faisant, il imaginait mal combler d’aise Eric Zemmour, dont une des ritournelles est : « Chez les Romains, fais comme les Romains » et aussi « Ne donnez pas le prénom Hapsatou à votre fille », mais Pascale, Marie, Catherine ou Lucile.

  63. anne-marie marson

    @ Isabelle | 25 octobre 2019 à 14:01
    « Bouleversant, l’appel de Zineb El Rhazoui au peuple français. Pour tous ceux qui sont favorables aux femmes voilées en France. A bon entendeur… »
    L’appel de Zineb El Rhazoui rejoint le mien. Je suis contre le voile et toute expression du fait islamique dans la République Française.
    Je connais, pour l’avoir vu de mes yeux vu, l’ostracisme et les représailles dont sont victimes de la part de leurs « soeurs » les femmes musulmanes qui ne veulent pas porter le voile, certaines courageusement et nécessairement soutenues par leur mari.
    Des petites vexations quotidiennes: une femme en burqa arrête sa voiture juste devant le portail de garage de ma voisine, pour l’empêcher de sortir de chez elle. Et ceci tous les jours. Histoire de harceler, de créer un incident.
    Ce comportement est le même qu’envers les fdesouche. Un empiétement quotidien, approuvé par certaines municipalités, pour nous forcer à reculer.
    Et le voile n’est pas un symbole de soumission de la femme, c’est un symbole sexuel destiné à draguer les mâles arabes, qui fait des petites filles dès leur plus jeune âge un objet sexuel.

  64. @ Exilé | 25 octobre 2019 à 17:55
    Le voile est un problème de femmes et ne pourra être réglé que par les femmes. C’est aux musulmanes de se révolter contre une religion qui les traite en servantes dociles au service des hommes. Pour elles il s’agit d’une question d’émancipation.
    Personne ne peut agir efficacement à leur place.

  65. @ Tomas | 24 octobre 2019 à 21:45
    « Contre-exemple: Eric Zemmour qui prend l’exemple du Kosovo pour mettre en garde contre la prétendue islamisation de la France. »
    Vous avez dû être des soutiens de l’intervention armée de l’OTAN – sans aval de l’ONU – au Kosovo, et donc vous avez cru aux mensonges de la « résistance » kosovare. Certes celle-ci dont on nous cachait pieusement le caractère islamiste, était encensée par une bonne partie de la gauche et de la droite en France. Bien sûr les ultranationalistes serbes n’étaient pas des saints, mais le Kosovo était quand même historiquement une des racines religieuses et ethniques de la Serbie.
    Après la victoire aisée de l’OTAN, une purification ethnico-religieuse fut conduite par les Kosovars* pendant au moins une dizaine d’années. Cela sous l’oeil complaisant de Bernard Kouchner, et avec l’appui sans faille des USA. Pour ces derniers, que le Kosovo soit contrôlé par des islamistes leur importait peu ! Les attentats du 11 Septembre et surtout leurs déconvenues ultérieures en Irak les conduisirent à prendre leurs distances avec leurs ex-protégés islamistes kosovars.
    *Outre les incendies de l’immense majorité des églises orthodoxes, ne pas oublier les crimes de guerre à l’encontre des prisonniers de guerre serbes. Ces crimes furent pieusement omis par les USA et le TPI, il aurait été inconvenant de les poursuivre, des médecins israéliens ayant été mêlés aux prélèvements d’organes sur ces prisonniers de guerre.

  66. @ hameau dans les nuages
    Où est le racisme ? Renseignez-vous un peu, vous verrez que ce phénomène est assez général: dans le monde occidental, les jeunes hommes non diplômés ont du mal à se marier avec des femmes désormais nettement plus éduquées et émancipées qu’il y deux ou même une génération.
    C’est d’ailleurs préoccupant car ça engendre frustration, ressentiment et violence. On peut le voir dans ces petites villes d’Allemagne de l’Est dont les femmes partent, et où les hommes restent, et s’occupent en se battant entre eux ou en chassant les migrants, ou les Juifs, comme récemment à Halle.
    Nullité technique, vous y allez fort. Regardez-vous d’abord, puis instruisez-vous ensuite: le Kosovo est effectivement le territoire de la Serbie médiévale, mais les frontières des pays évoluant, la Serbie s’est ensuite déportée vers le Nord. Les Albanais sont devenus progressivement majoritaires au Kosovo, et l’étaient sans doute dès la moitié du XIXe siècle, et avec certitude au début du XXe siècle. En 1937 un certain Ivo Andric qui était diplomate (et devint prix Nobel par la suite, peut-être son nom vous dira-t-il quelque chose) suggéra une déportation massive des Albanais en Turquie pour rendre à la région le caractère serbe qu’elle avait perdu progressivement en six siècles.
    Et ce quoi qu’en pensent vos amis serbes, qui soit n’ont pas étudié l’histoire, soit l’ont étudiée avec Zemmour, ce qui revient au même. J’en ai croisé des centaines, des types de partout qui m’expliquaient doctement l’histoire de leur pays sans en avoir lu une traître ligne dans le moindre livre.
    Car c’est bien lui qui a dit « Le Kosovo, en 1901, c’est 1,% de Musulmans, regardez un siècle plus tard ». Ce qui est faux, mais l’auditeur est souvent trop fainéant pour vérifier, ou pas assez polyglotte pour le faire ailleurs que sur Egalité et Réconciliation ou Boulevard Voltaire.
    Mais bon, restez confit dans votre aigreur et continuez à en accuser les autres si ça vous arrange, mais restez poli si c’est possible, la courtoisie étant une valeur française, paraît-il (je n’ai jamais remarqué que ce cliché fût vrai d’ailleurs, mais qu’importe !).

  67. hameau dans les nuages

    @ Achille | 25 octobre 2019 à 21:06
    Qu’elles se dém**dent quoi ?…
    Sympa, sachant que c’est d’autorité que les hommes les obligent à en porter…
    Donc pareil pour les féminicides ?
    Tiens ! le compteur tragique dont on nous bassine l’égrenage tous les jours a eu un hoquet. Sud Ouest joue les vierges effarouchées pour « dévoiler » l’auteur:
    https://www.sudouest.fr/2019/10/24/femme-tuee-a-coups-de-couteau-a-bordeaux-le-mari-est-passe-aux-aveux-6742573-2780.php?fromsar=memeSujet
    Vous n’allez pas me dire que c’est parce que le mari est algérien quand même ?

  68. @ Achille | 25 octobre 2019 à 21:06
    « Le voile est un problème de femmes et ne pourra être réglé que par les femmes.(…)
    Personne ne peut agir efficacement à leur place… »
    Vous feriez bien de lire ou relire, le commentaire d’anne-marie marson du 25 octobre 2019 à 20:13. Le vôtre suinte au mieux votre méconnaissance de ce sujet : vexations venant des femmes voilées, pressions et menaces des « grands frères ».

  69. @ Marc GHINSBERG
    « Pour être un bon Français, il faudrait abandonner tout esprit critique à l’égard de l’histoire de son pays, être systématiquement du côté de ceux qui sont censés agir en son nom, quoi qu’ils fassent ? »
    Non, mais pour la cohésion sociale et culturelle, pour l’avenir d’une nation qui transcende ses conflits internes, il est nécessaire d’accorder une importance prépondérante aux choses positives que votre civilisation a accomplies.
    Si la grande majorité des Français visibles – ceux des médias – passent leur temps à critiquer le passé, à s’excuser, se flageller et s’aplatir (le plus souvent devant des cultures avec un passé et présent infiniment plus critiquables), par quel miracle espérez-vous créer un désir sincère d’intégration chez tous ces nouveaux et anciens arrivants ? Où est la grandeur de la France qu’ils sont censé envier et faire leur ?!
    Aujourd’hui, on peut se permettre d’affirmer que déclarer une guerre et conséquemment tuer des gens pour la gagner, n’est pas souhaitable, n’est pas une bonne chose, et que l’on devrait utiliser tous les moyens imaginables pour éviter un tel conflit.
    Mais ce qui me dérange, personnellement, c’est l’arrogance et l’irréalisme de certains qui s’emploient à affirmer tout haut que toutes les guerres d’antan seraient aujourd’hui un poids moral insurmontable, prétexte à une pénitence éternelle. Regarder puis juger l’histoire par les prismes modernes ne permet pas toujours de correctement comprendre les raisons des conflits passés.

  70. Chemins de traverse

    En France, les femmes ont cessé de se balader avec des voilettes sur la tête pour aller aux offices religieux dès qu’elles ont pu se libérer, cad travailler et subvenir à leurs besoins.
    N’auriez-vous pas la mémoire courte Achille ?
    Il ne me semble pas que certaines aient revendiqué de revenir à l’ancien modèle de mariage avec dot et tutti quanti…

  71. @ hameau dans les nuages | 26 octobre 2019 à 00:34
    « Donc pareil pour les féminicides ? »
    Le problème des femmes battues, et particulièrement des féminicides, n’est pas spécifique aux femmes musulmanes. On le retrouve dans toutes les couches sociales, y compris dans les milieux les plus huppés.
    L’État offre des refuges aux femmes battues et la Justice punit sévèrement les hommes au comportement violent et particulièrement ceux qui ont tué leur femme.
    Difficile de dire que le présent gouvernement ne fait rien sur ce genre de drame. C’est certainement celui qui a pris le plus de dispositions pour lutter contre ce fléau.
    Reste maintenant à l’entourage de ces femmes à prendre ses responsabilités, ce qui n’est pas toujours le cas. Un des problèmes est là.
    ——————————————————–
    @ Trekker | 26 octobre 2019 à 00:54
    « Vous feriez bien de lire ou relire, le commentaire d’anne-marie marson du 25 octobre 2019 à 20:13 »
    J’avoue que les commentaires d’anne-marie marson ne font pas partie de mes références sur ce blog. 🙂
    Pour ma part je vous invite à revoir et réécouter les arguments de cette musulmane . Même Pascal Praud n’a pas pu en placer une.
    Les femmes sont parfaitement capables de défendre leur cause, aussi bien contre les hommes qui, selon certains mouvements féministes, sont la source de tous leurs maux, que contre une religion qui les empêche de disposer des mêmes droits que les hommes, au motif que leur corps est une chose impure qu’il convient de cacher au regard des hommes.
    C’est d’ailleurs le cas de certains pays musulmans, et notamment l’Iran, où des femmes n’hésitent pas à braver, au péril de leur vie, un régime particulièrement dur envers les femmes qui se refusent à porter le voile.
    Je pense que les femmes françaises sont capables du même courage. Elles nous l’ont déjà montré !

  72. @ Trekker
    Oui effectivement je n’étais pas contre la guerre du Kosovo, qui a au moins permis ensuite aux Serbes de réintégrer la communauté internationale.
    Je rappelle qu’en 1999, il y avait 90 % d’Albanais au Kosovo. Ce qui leur donnait au nom du droit des peuples à se gouverner eux-mêmes une certaine légitimité pour se soulever contre un Etat qui avait supprimé leur autonomie en 1981 et encore resserré la vis dans les années 90.
    Que le Kosovo soit un Etat failli est un autre problème. Mais s’il était resté serbe, il n’y aurait pas moins de criminalité d’origine balkanique (assez importante) chez nous.
    Je n’ai d’ailleurs rien contre le fait que le Kosovo soit serbe, si ça améliore notre sécurité, mais j’ai du mal à voir le lien.
    On entend aussi qu’avec le Kosovo, on a vexé les Russes, et que la Crimée en est la conséquence. Quelle blague. Les Russes (ou les autres) trouveront toujours un prétexte fallacieux pour faire valoir leurs intérêts.
    Donc non franchement je ne comprends pas qu’il y ait débat sur l’indépendance du Kosovo, en fait. Même au nom de la « fraternité d’armes franco-serbe de la Première Guerre mondiale », si on commençait à tenir compte des alliances historiques en diplomatie, on n’en finirait pas. Les Kosovars visiblement ne voulaient plus être Serbes, je suppose qu’ils avaient de bonnes raisons pour cela.

  73. Des pattes collaborationnistes à renifler ici, nous commençons !
    Zemmour aurait-il raison ? L’antisémitisme viendrait-il de la Gauche radicale ?
    Ce ne serait pas bien !

  74. @ Achille
    « Le voile est un problème de femmes et ne pourra être réglé que par les femmes. C’est aux musulmanes de se révolter contre une religion qui les traite en servantes dociles au service des hommes. »
    A votre habitude, vous affirmez, vous pontifiez, sans rien connaître à la question.
    Vous n’avez donc jamais entendu parler de ces femmes musulmanes qui ont été poignardées qui par leur mari, qui par leur père ou qui par leur frère pour avoir cherché à s’émanciper ?
    Et croyez-vous qu’elles puissent faire confiance à un État français grande gueule mais petit faiseur pour les protéger ?

  75. hameau dans les nuages

    @ Tomas | 26 octobre 2019 à 00:24
    Je confirme mes propos.
    Et j’en déduis que la femme voilée que vous soutenez est bien sous la coupe de son mari, ne faisant pas des études mais des gosses, c’est le summum d’une vie familiale équilibrée basée sur le respect et la non violence. Un modèle pour vous.
    Ach’hadou Allâ Ilâha Ill Allâh !
    Convertissez-vous !
    Pour le reste, puisque cela n’est pas l’affaire de notre Président (ce n’est pas un scoop), ce sera la nôtre.

  76. Xavier NEBOUT

    @ Patrice Charoulet
    L’abbé Pierre qui n’avait pas froid aux yeux, ne craignait pas de dire que Dieu, c’était « rien ». Et pourtant, il était toujours en soutane.
    Un prieur de Boquen, Bernard Berest, pourtant un progressiste, avait scandalisé en disant que Dieu, c’était personne… Un bon prétexte pour les destituer pour d’autres raisons…
    Si M. Onfray s’était donné la peine de prendre un tel propos en considération, ou seulement d’entrer dans quelque monastère pour poser la question de savoir ce qu’était Dieu, il aurait fait l’économie de sa somme d’idiotie.
    Principe premier, principe d’être, principe d’amour filial, il faut être sacrément bouché pour nier l’existence, ou plutôt, l’étence d’un principe !
    Par ailleurs, ce que veut dire Zemmour, c’est ce que je ne cesse de répéter ici: à savoir qu’il ne peut y avoir de nation qu’autour d’une philosophie commune, et donc qu’avec une même idée de Dieu et une même religion.
    Son problème, c’est qu’il ne sait pas le dire…

  77. @ sylvain
    « Sauf que niveau haine racisme xénophobie misogynie et tutti quanti, Zemmour n’est pas près d’arriver à la (Allah) cheville de vos potes islamogauchistes.
    Faites vérifier vos oeillères, ne vous trompez pas de cible, Zemmour est un grand résistant contre le nazislamisme qui a mis à genoux beaucoup de gens comme vous par soumission collaboration »
    J’hésite quant à la réponse que je dois donner aux saloperies et insanités que vous m’écrivez. J’ai trouvé : ———— Beurk !

  78. @ boureau
    « Je me permets de vous rappeler que lorsque Eric Zemmour avait été condamné par le Tribunal correctionnel de Paris pour des propos controversés sur « des Noirs et des Arabes », il avait été soutenu courageusement par notre hôte.
    P. Bilger serait-il devenu raciste etc. etc. ? »
    Houlala. Euh…!?

  79. @ HOPE | 26 octobre 2019 à 11:37
    Le problème avec les gens comme HOPE c’est qu’ils donnent en permanence des leçons d’antiracisme, d’antifascisme, d’anti-islamophobie, tout en se permettant de faire du prosélytisme propagande islamogauchiste en traitant de racistes ceux qui ne conviennent pas et résistent à leurs diktats de bien-pensée obligatoire à sens unique.
    Zemmour-le-brave l’a très bien compris, il est entré en résistance comme d’autres dans les années 40 contre l’invasion, ce que des gens comme HOPE auraient dénoncé aux collabos.

  80. @ Exilé 25 octobre 2019 à 17:55
    « …certaines jeunes femmes non musulmanes portent le voile pour ne plus se faire importuner dans la rue »
    Vrai ! J’ai une ancienne collègue de travail qui, pour des raisons qui ne concernent qu’elle, s’est retrouvée dans un logement social dans une banlieue dite ‘difficile’. Elle n’a jamais été musulmane, n’a jamais été mariée a un musulman, mais aujourd’hui pour faire ses courses dans son quartier tranquillement et pour ne pas être bousculée dans les transports publics, elle a opté pour le port du foulard couvrant les cheveux, et depuis « on » lui fout la paix.
    J’ai été un peu triste pour celle avec qui j’avais fait tant de « afters », y compris au Maroc, alors qu’elle, elle s’en foutait total, d’autant, m’a t-elle dit, que c’est le meilleur moyen de repérer les « convertis » qui déblatèrent leurs arguments sans retenue devant des femmes voilées.
    Nous avons évoqué notre séjour à Manama (pour le boulot), au Gosaibi Travel, alors que les femmes de l’accueil s’habillaient à l’occidentale et sortaient sans complexe (et sans voile) avec nous à notre hôtel, sans être persécutées ni par leur mari ni par qui ce soit.
    Le voile étant devenu une arme politique aussi je la laisse aux politiques.
    Dommage qu’ils soient si velléitaires.

  81. @ Xavier NEBOUT | 26 octobre 2019 à 10:36
    « …Par ailleurs, ce que veut dire Zemmour, c’est ce que je ne cesse de répéter ici: à savoir qu’il ne peut y avoir de nation qu’autour d’une philosophie commune, et donc qu’avec une même idée de Dieu et une même religion.
    Son problème, c’est qu’il ne sait pas le dire… »
    Hélas, hélas, à part la réalité qui nous a donné une flopée de philosophes agnostiques (les gueux !), et non des moindres, à part le fait que le bouddhisme n’est pas tout à fait une religion, mais une philosophie, car Bouddha n’est pas considéré par les bouddhistes comme un Dieu…
    la Chine (pas de religion) n’est donc pas une nation…
    Mais abrégeons !
    Onfray est un crétin et Zemmour est un nul, il faut le remplacer par Nebout.
    On passe au vote ?

  82. Herman Kerhost

    @ Marc GHINSBERG | 25 octobre 2019 à 11:14
    Abandonner tout esprit critique ? Bien sûr que non, et même si pour Zemmour cela traduit un comportement profondément déloyal, c’est son problème, vous n’êtes pas obligé de penser comme lui.
    Cela étant, cette discussion est une diversion. Je le répète, lorsque Zemmour parle ainsi, il évoque les immigrés, pas les historiens. Le sujet, c’est l’arrêt de l’immigration musulmane, ou sa réduction drastique, et non le droit ou non de critiquer tel aspect de la colonisation, ou l’antisémitisme de Pétain.
    Au-delà du ras-le-bol que ne manquera pas de susciter, à la longue, dans la population, ces indignations confortables, cette façon de détourner le sujet est une malhonnêteté de plus à ajouter dans la besace des citoyens aveuglés.
    D’ailleurs, les gens en ont déjà marre. Et comme personne parmi les gens raisonnables ne se décide à prendre les choses en main, l’Amérique se retrouve avec Trump à sa tête, et la France ne peut décemment compter que sur une Marine Le Pen pour sa prochaine élection majeure. Triste. Et décourageant.

  83. @ sylvain
    Vos insanités sont une insulte à ma famille et belle-famille dont beaucoup ne sont pas revenus des camps. J’ai vomi de vos propos nauséabonds. Je ne lirai plus les commentaires de ce blog, donc… adios !

  84. @ HOPE
    « Je ne lirai plus les commentaires de ce blog, donc… adios ! »
    Bon vent on dit ? HOPE visite une fois par semaine, laisse sa petite crotte ridicule puis menace de partir quand les autres lui font savoir qu’elle pue.
    Le débat c’est pas votre truc.

  85. L’audiovisuel français me fait penser à un aquarium rempli d’une eau glauque où nagent toujours les mêmes poissons rouges et roses. Ils montent, ils descendent, ils font des bulles avec leur bouche et viennent se restaurer à heure fixe.
    Au fond de l’aquarium se sont glissés des oursins pleins de piquants. Oh bien sûr il n’y en a pas beaucoup, et l’on reconnaîtra aisément Rioufolus figarolis, Zemmourium sulfurant, Onfraisus ursinus (*), Apparaisssent parfois les méduses urticantes D’Ornellasia ou Barbara Lefevria.
    Les poissons rouges et roses voudraient les faire disparaître et manger leur nourriture car leur prospérité dépend de ces individus en petit nombre mais pourtant dangereux pour leur survie….
    (¨) Onfray vient du vieux scandinave « HUNN-FRID » : paix de l’ours.

  86. hameau dans les nuages

    @ Tomas
    « Je rappelle qu’en 1999, il y avait 90 % d’Albanais au Kosovo »
    Eh bien voilà ! Province serbe depuis le 11e siècle, monsieur Tomas fait jouer la carte de la majorité occupante au fil des années pour justifier son indépendance…
    L’immigration et le ventre des femmes albanaises « ayant fait des études supérieures sans doute » ont vocation à remplacer les autochtones.
    Vous justifiez ainsi la crainte de François Hollande: la partition de la France avec des provinces autonomes musulmanes.
    C’est chouette, avec vous on peut lire notre avenir.
    Sauf que votre cheval de Troie est un peu gros et commence à avoir du mal à passer les portes de la cité…
    L’Islam a besoin de gens comme vous:
    Tomas c’est de la bombe ! Macha Allah !
    https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/41JQV74VUtL._SX342_.jpg

  87. A noter que ce refus n’est pas à mettre au compte de l’égalitarisme politique, ni de l’émancipation (qui est se défaire d’une domination) opposable à une morale (qui est accepter une régulation dominante), mais bien de valider tous les nouveaux possibles (il est interdit d’interdire) : la combinaison des gènes ne se fait plus exclusivement par les porteurs de ceux-ci, mais avec l’entremise de tiers et le produit (embryon, enfant) s’acquiert.
    Le nouveau champ du droit se focalise principalement sur la combinatoire entre les porteurs de gènes et les acquéreurs, selon le type d’acquéreurs, allant de la PMA d’infertilité, à la GPA pour avoir des enfants « comme tout le monde ».
    C’est un peu faire l’impasse sur les tiers et leurs intentions qui vont de sincères à mercantiles en passant par eugénistes, à savoir ceux qui vont stocker les gamètes, les combiner, et enfin les implanter dans une personne qui peut ou pas avoir contribué à donner ses gamètes (et ce avec une grande dépense énergétique…).
    Privilégier le but à tout prix en faisant fi des conditions d’obtention, est à haut risque : comment contrôler la chaîne des intermédiaires ? Le droit actuel n’a que la cellule familiale à réguler. Demain, c’est une complexité phénoménale.
    Le refus de la fac de Bordeaux d’entendre Madame Agacinski n’est qu’à prendre pour ce qu’il est : vu leur âge, les étudiants sont plutôt à aller à l’île aux plaisirs qu’à écouter la Fée bleue ou Jiminy Cricket.

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