François Fillon a dominé le premier tour de la primaire LR. On sentait que ce candidat avait effectué dans les dernières semaines une remontée fulgurante mais personne, à part lui sans doute et ses soutiens les plus proches, n’imaginait une victoire aussi éclatante, le 20 novembre, avec probablement son succès définitif le 27 novembre.
Je n’aurai pas le ridicule de laisser croire que j’avais tout prévu alors que ce n’était pas le cas. Ce qui est sûr en revanche, c’est que la dignité, l’exigence de morale publique, l’intégrité ont été des facteurs essentiels qui ont assuré l’ampleur de l’avance de François Fillon.
D’autant plus que Nicolas Sarkozy, acceptant sa défaite puisqu’il a été également devancé par Alain Juppé (AJ), a appelé à voter pour son ancien Premier ministre. Le discours de l’ancien président a été digne et aussi émouvant. Cette fois il a annoncé son départ et j’ose espérer que sa résolution sera définitive (France 2).
Alain Juppé, même qualifié pour le second tour, doit être déçu par l’écart substantiel entre le vainqueur et lui-même. L’empoignade à venir ne sera pas simple pour lui (Sud Radio).
Jean-François Copé qui a été talentueux a pâti de ce qui apparaissait comme un exclusif ressentiment à l’encontre de Nicolas Sarkozy.
NKM dépasse Bruno Le Maire de peu. Cette surprise concrétise une campagne et des prestations qui de la part de la seule femme de la compétition ont été excellentes. Avec classe elle confirme son soutien à Alain Juppé.
Dans un billet récent, « Tout sauf Sarkozy : une espérance, une angoisse », j’avais pointé les raisons qui nous laissaient assez insatisfaits à la suite des prestations d’AJ dans les joutes médiatiques. Je percevais que son attitude en surplomb, sans véritable engagement dans la mêlée pluraliste, son propos laconique, moqueur, jamais assez explicatif, sa posture présidentielle anticipée, n’étaient pas de nature à lui attirer les suffrages que son intelligence et son expérience auraient mérités. Le problème des entourages est qu’ils se croient irremplaçables et que jamais ils n’osent dire à leur champion ce qui techniquement ne va pas et peut être connu et analysé.
Il est clair qu’Alain Juppé a perdu là où François Fillon a, au contraire, rattrapé son retard et pris le large. Moins une affaire de politique qu’une attitude personnelle, intellectuelle et médiatique.
Mais je ne bouderai pas mon plaisir civique de ce soir.
Tout sauf Sarko : c’est fait.
Une espérance, une angoisse ?
Il n’y a plus que de l’espérance.
Et malgré ce billet vous avez répondu personnellement à un de mes mails, certes laconiquement, mais respect.
Point de désaccord entre nous, mais l’essentiel est fait.
Je me souviens avoir été un des seuls à envisager ce second tour… certes pas dans ces proportions.
En attendant l’annonce de la non candidature de Hollande.
L’écrasante victoire de François Fillon à ce premier tour et sa possible victoire au second va redonner espoir à la gauche.
Avec un programme qui, s’il était mis en œuvre, pousserait des millions de Français dans la rue, l’avenir ne me semble pas si riant que vous semblez le dire.
Emmanuel Macron ne doit pas être mécontent, Valls non plus.
« La défaite n’est pas une option, nous serons en tête au premier tour » (François Baroin)
C’est ce qui s’appelle avoir le nez creux…
« NKM rejoint Bruno Le Maire en pourcentage. Cette égalité concrétise une campagne et des prestations qui de la part de la seule femme de la compétition ont été excellentes. »
Vous trouvez ?
Elle rejoint le score de Bruno Le Maire grâce notamment aux voix des électeurs parisiens ce qui conforte sa réputation de candidate hors sol et des bobos.
Non pas un vrai départ mais le début d’une autre partie après avoir sifflé la fin de la précédente.
Comme chacun sait quand il pratique ou a pratiqué un sport quelconque ! Et sans savoir si les nouveaux élus détrôneront ou feront mieux que les précédents.
Bravo petit bonhomme pour tout le travail accompli.
Mais maintenant c’est vacances et cette fois ne te dédis pas.
Quand tu seras très vieux et très malade, tes détracteurs t’encenseront, à l’image de « Chirac super menteur » devenu depuis son éloignement de la vie politique la figure de proue d’une nation déboussolée.
C’est comme ça. T’inquiète.
On va voir combien des quatre millions de participants ne retourneront pas voter dimanche prochain.
Est-ce que ce sera le nombre de traîtres à leurs convictions ?
Ce n’est pas grave, une fois de plus avec 44% de suffrages, F. Fillon n’avait pas besoin des voix dites de gauche.
A mon avis…
Bonne chance à F. Fillon.
https://www.facebook.com/nicolassarkozy/videos/vb.7766361077/10153940853156078/?type=2&theater¬if_t=live_video¬if_id=1479675974017261
Cher Philippe,
Après l’élection de Hollande, vous aviez la sensation que la France avait retrouvé sa respiration. Nous expliquions que notre sensation était celle de la mort de la France.
Après cette primaire, vous vous réjouissez que les Français donnent la victoire aux forces françaises de droite et du centre.
Nous attendons de notre côté que Nicolas Sarkozy conserve sa place de conseiller auprès de Fillon, et il est inimaginable qu’il en soit autrement, puisque sans Nicolas Sarkozy, nul ne connaîtrait les compétences de François Fillon et cette vague de satisfaction des fillonnistes ne pourrait être qu’éphémère si elle se privait de son noyau dur.
Nous attendons avec impatience les élections primaires de gauche pour que la droite aille voter en masse pour Hollande… pour signer sa fin politique !
Ce serait une juste réponse et enfin que l’on nous débarrasse des tocards de journalistes tel Pujadas cet individu malsain qui a osé se frotter les mains d’avoir le direct de l’écrasement des tours jumelles et que la nouvelle équipe politique donne un grand coup de balai parmi ces journalistes véreux chevènementistes qui ont oublié la notion de service public et de démocratie.
Nicolas Sarkozy continuera d’œuvrer pour la France, pour la justice et les liens qui l’ont uni aux Français demeureront indestructibles et éternels.
Son poids politique, diplomatique et international impose un respect mondial.
Fillon aura très certainement besoin de son maître, inutile de le souligner.
françoise et karell Semtob
La leçon est implacable, et la démocratie, celle qui donne une voix à qui n’est que trop rarement écouté, a désigné qui a su incarner sans fioritures, la force de vérité de sa conviction.
Reste à mesurer quelles seront les conséquences de ce qui n’est surprise, comme pour Trump, que pour le petit milieu parisien. La vague se brisera-t-elle sur les écueils des divisions, engendrant d’autres candidatures au centre qu’un retour au thatchérisme ne pourra éviter ? A être trop rigide, on risque l’isolement, et beaucoup d’électeurs de Fillon se retrouveraient à devoir voter à gauche, dans la mesure où ils estimeraient nécessaire d’éviter un vote extrême. Le débat de la semaine qui vient révèlera si le maire de Bordeaux saura accéder à la puissance simple de l’expression de sa conviction, s’il sait l’éprouver avec la même sincérité que son rival du moment, et de la capacité du vainqueur d’aujourd’hui à traduire en termes recevables par une plus large audience que celle d’une primaire, l’expression qui lui a permis sa victoire du jour.
Cher Frank Thomas, pour l’instant, les Français sont chez Fillon, pas dans la rue.
Il est vrai que dans ce pays, dès qu’une personne pas vraiment à gauche pointe le nez, les consciences s’indignent et n’envisagent que le grand soir ou des grèves mortifères. Il n’y a que chez nous que Staline a encore des adeptes et Marx des partisans malgré la quasi-disparition des communistes qui ont mis du leur pour être à ce point marginalisés.
Enfin, c’est comme ça mais pour ne pas rester accroché aux basques du passé, comme on disait, faudrait peut-être envisager une résurrection de la bonne volonté et du sens du travail, malgré ce vilain mot.
Bien sûr, la CGT, Sud et tous les subventionnés vont hurler, manifester, comme les Américains contre Trump, enfin…. certains Américains, mais gageons que nombre de pays européens respirent un peu ce soir de ne pas voir surgir comme certaine la candidature du fonctionnaire en chef.
Piètre consolation pour les étatistes mais pouvons-nous continuer à être les champions de la fiscalité tout en n’occupant pas une place qui permette de financer cette fiscalité écrasante ? L’avenir, pour court qu’il soit, réside dans la recherche, le travail et le sérieux des options, pas dans le rêve compassionnel.
Depuis 21 heures :
Jean-François Copé
0,3%
Il est 00:36 même pas un dixième de modification.
Même l’inconnu Poisson, tout seul dans son bocal, fait largement mieux.
Mort de rire (en toutes lettres et en français dans le texte)
On a les plaisirs que l’on peut…
Le grand écart entre Fillon et Juppé (44/28), le ralliement de Sarkozy et de Le Maire à Fillon, laissent augurer une très large victoire de Fillon au deuxième tour, de l’ordre de 67/33.
Juppé a fait un très mauvais choix : au lieu de reprendre le combat, comme il dit, il se serait grandi en abandonnant la victoire à Fillon dès ce soir et en exhortant les Français à une unité de bon aloi. Au lieu de cela, il a le culot de parler de rassemblement en scindant à nouveau la France en deux. Plus bête, y a pas.
Quelques réflexions sur cette primaire :
Elle est déjà un succès par l’importance de la mobilisation des électeurs.
Elle va très vraisemblablement conférer une forte légitimité à François Fillon.
Elle oblige la gauche à tenir une primaire de très bonne tenue pour être la hauteur et pour légitimer son candidat à la présidentielle.
Ceux qui ne seront pas passés par une primaire, notamment Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron, se verront accusés de diviser leur camp, de prendre le risque de l’éliminer dès le premier tour, de n’avoir pas eu le courage de participer à une sélection préalable.
Les électeurs de la primaire donnent une prime à l’expérience. Le renouveau oui, mais sans se presser.
La victoire très probable de François Fillon au second tour de la primaire de la droite n’est pas une mauvaise nouvelle pour François Hollande dès lors qu’il aura passé l’obstacle de la primaire de la gauche : l’élimination de Nicolas Sarkozy évite le match retour dont personne ne voulait et Fillon peut réussir l’exploit de rassembler la gauche par la radicalité de son programme.
Au second tour il faudra bien écouter Alain Juppé qui va donner l’argumentaire pour récuser le programme de François Fillon.
Comme Maurice Chevalier, Nicolas Sarkozy n’est jamais meilleur que lorsqu’il fait ses adieux. Je ne prendrais pas le risque de parier que ce sont ses derniers.
La morale des dernières élections en France et à l’étranger donne raison à François Hollande : « En politique rien ne se passe jamais comme prévu. »
@ Jean-Paul Ledun | 20 novembre 2016 à 23:48
Bien peu pensent à remercier celui qui s’est autant dépensé et a finalement perdu…
Merci à vous de l’avoir fait.
@ Mitsahne | 21 novembre 2016 à 00:42
A.Juppé, 71 ans, est à quelques années près de la même génération que J.P. Elkabbach, 79 ans. Je demeure convaincu que la pré-sénilité (vue ainsi du point de vue des plus jeunes générations) a plutôt desservi A.Juppé, qui plus est, qui est apparu dépouillé de la fougue combattante.
Le mal est fait, car prendre un coup pareil à son âge, c’est comme un premier AVC. Ca laisse des traces.
@ Frank THOMAS | 20 novembre 2016 à 23:23
Bonjour,
Oui très certainement. Car la gauche veut encore jouer à fond « Juppé », pour sauver les meubles et envoyer FH dans les cordes. Leur TSS à un remplaçant, le TSH et peut-être même un nini avec le ni FH ni EM.
Je remarque que l’effet « On manque de femmes en politique, quel drame ma bonne amie », n’a absolument pas joué.
NKM, malgré ses atouts modernes, in ze move, assez à droite mais pas mal de gauche aussi, les starteuppes c’est merveilleux et il faudrait mettre des ordinateurs dans la politique (ce qui n’est pas faux), s’est ramassée comme une crêpe qui retombe à côté de la poêle.
Moralité : les femmes n’éprouvent pas le besoin de voter pour une femme, sauf à ce qu’on me démontre que les électeurs de droite ont verrouillé bobonne à la maison pour l’empêcher de renverser le patriarcat.
On pourrait même se demander si les femmes ne préfèrent pas, par gros temps, voter pour un homme.
Cher Monsieur,
Après des kilomètres de paroles, des tonnes de commentaires et d’explications, à la radio comme à la télé, sur les résultats de la primaire et le triomphe de Fillon, puis-je encore dire quelque chose ?
Oui.
Il est aisé d’accabler les sondeurs, mais les données n’étaient pas celles des élections ordinaires. D’ailleurs, ils ont tous bien vu l’énorme dynamique du futur gagnant. La ritournelle était « mouchoir de poche », et le mouchoir de poche s’est largement déchiré.
Analyser la vague Fillon peut se faire. Ni les programmes, ni les meetings n’ont été décisifs.
Je vois trois raisons principales à ce grand succès.
Un : le duel (annoncé et cru) a surtout tourné à affaiblir les deux protagonistes, qui ont oublié celui qui montait.
Deux : tous les antisarkozystes qui n’étaient pas enthousiasmés par AJ (c’est mon cas) ont vers la fin compris qu’ils pouvaient changer de cheval, en optant pour le troisième.
Trois : plus que les programmes et les meetings, ce qui a été, à bien y réfléchir, décisif, ce furent les trois débats télévisés. Que ceux qui veulent en avoir la preuve se repassent ces trois débats, s’ils ont eu la bonne idée de les enregistrer. Les professionnels de la parole, judiciaire ou politique, devront convenir, s’ils sont objectifs, de la prééminence aveuglante de M. Fillon. Le regard, l’allure, le ton lui ont fait emporter la palme.
Quels enseignements pour un Institut de la Parole !
Veuillez me croire, cher Monsieur, cordialement vôtre.
Une des erreurs de Juppé, outre son attitude à la Zlatan (C’est moi le meilleur !) est qu’il a sans été trop équivoque à l’égard de l’immigration.
En plus pour ceux qui connaissent bien les musulmans, son AJ! n’était pas un choix heureux car AJ! sonne trop comme Hadj, c’est simple, cela peut paraître idiot, mais le subconscient joue aussi un rôle dans une élection. Zlatan et Hadj ajoutés à sa condamnation par la justice sont des détails, mais il faut aussi se méfier des détails dans une élection.
Ayant promu Fillon, ici, depuis longtemps, je dormirai mieux que Philippe dont le champion faisait triste mine ce soir.
Mitsahne a raison, Juppé aurait dû se retirer, là était son honneur.
Sarkozy au moins a montré qu’il était capable d’une grande dignité.
Mais c’est surtout le français lambda qui sort vainqueur de cette primaire en allant massivement dire ses pensées et montrer que la France a toujours un sens pour lui et qu’il entend garder le contrôle de son pays.
En France, comme en Grande-Bretagne, comme aux USA, trois cas bien différents, le citoyen français a aussi montré qu’il entend reprendre son rôle de décideur en ridiculisant nos élites politiques, sans parler des journalistes et sondeurs.
L’intéressant est que Fillon n’a cessé de répéter que nous allions avoir une grande surprise, même quand il était au plus bas, en quatrième position.
Nous l’avons certainement eue, même bien plus grande que supposée.
Symboliquement, et c’est le côté amusant du résultat, ses habitudes de Formule 1 et d’escalade à 4000 mètres se sont traduites politiquement, les Français ont l’esprit sportif et ironique.
Clairement il avait écouté ses interlocuteurs au cours de son tour de France.
Bayrou et ses copains socialistes doivent sérieusement cogiter en ce moment, ils n’avaient sans doute pas prévu cette option.
Cette primaire risque d’enterrer Bayrou, mais sans dignité comme Sarkozy. Encore que, il pourrait appeler à voter Fillon, changer de veste n’est pas un problème chez lui, en disant qu’il avait promu Juppé croyant les prévisions qui voulaient que « son copain » Fillon n’avait aucune chance.
Cher Philippe, je vous ai inscrit pour un stage de cinq ans à l’institut de l’écoute.
Sarkozy annonce juste consacrer au temps familial plus d’importance qu’à celui de la politique.
Il est bien plus prudent qu’en 2012.
A ceux qui ne comprennent pas que réduire le nombre de fonctionnaires et ne pas remplacer 500 000 fonctionnaires ne créent pas un chômeur de plus, on ne peut rien pour eux.
La France doit réduire ses dépenses, le matraquage fiscal de Hollande nous a fait perdre 0.8% de croissance par an (d’après l’OFCE composée d’économistes de gauche qui souhaitent un impôt pour les propriétaires de leur logement).
La TVA est juste puisqu’elle ne touche que les consommateurs (principe tant apprécié par la gauche pollueur-payeur).
L’ISF nous a fait perdre des milliards de capitaux (la Suisse avait donné le chiffre de cet apport en personnes et montants).
Jusqu’en 1981 la France avait le plus de centres de décision en Europe elle est aujourd’hui quatrième. En cinq ans, cinq sièges sociaux du CAC 40 sont partis.
Il est même assez simple d’en réduire le nombre de manière bien plus importante et plus vite en obligeant leurs employeurs à cotiser pour la maladie et la retraite comme le font les entreprises.
Je dois avouer à Claude Luçon qu’il y a dix jours je ne croyais pas une seconde que Fillon arriverait au second tour.
Bonjour,

Bon je crois que cette fois-ci c’est la bonne. Nicolas Sarkozy va pouvoir disposer de tout le temps nécessaire pour organiser ses conférences internationales surpayées où il pourra de nouveau rencontrer Hillary Clinton et David Cameron eux aussi sortis par la petite porte cette année.
Vu le succès de ses derniers livres, il pourra également rédiger ses mémoires qui se vendront comme des petits pains au chocolat.
En parlant de petits pains au chocolat, J-F Copé avec ses 0.3% peut lui aussi abandonner toute idée de conquête du pouvoir. J’imagine la jubilation de François Fillon du haut de ses 44% de voix devant la débâcle de celui qui lui avait volé comme au coin d’un bois, la présidence de l’UMP en 2012.
Compte tenu de l’écart de voix qui le sépare de François Fillon, Alain Juppé se serait grandi en renonçant à un second tour qui, pour lui, est perdu d’avance. Ceci d’autant que Nicolas Sarkozy et Bruno Le Maire ont reporté leurs voix sur François Fillon. Il est vrai qu’à 70 ans, Alain Juppé ne peut prétendre à une autre chance pour 2022, alors il joue son va-tout. C’est humain, mais ce n’est pas très glorieux.
Je n’irai pas voter au second tour, vu que les jeux sont faits. Par ailleurs, une fois l’euphorie passée, je ne suis pas persuadé que le programme thatchérien de François Fillon passe très bien une fois qu’il sera au pouvoir. Nous allons connaître les affres d’une gestion saine et pas sûr que la rigueur qui nous attend soit du goût de tout le monde.
A mon avis il faut s’attendre à de grandes manifs dans les rues avec un Philippe Martinez et un J-C Mailly remontés comme des pendules. Il faut donc s’attendre à une chute vertigineuse de la cote de popularité du placide François Fillon qui pourrait rapidement atteindre celle de François Hollande aujourd’hui. Mais chaque chose en son temps.
Félicitations quand même à NKM qui, partie de très loin, a fini au pied du podium derrière les grosses pointures devant mon favori le beau Bruno… Enfin, une chose est sûre mon vote n’aura pas eu une grande incidence sur le résultat final.
A noter au passage que l’on ne m’a pas présenté la fameuse charte dans le bureau de vote de mon district. J’ai signé un premier parapheur, j’ai donné mon obole de deux euros, j’ai voté, j’ai signé un second parapheur et quand j’ai demandé pour signer la charte, il m’a été répondu que je l’avais déjà signée dans le premier parapheur. Heureusement que nous en avions abondamment parlé sur ce blog sinon je n’aurais même pas su qu’il y en avait une ! ☺
« Tout sauf Sarko : c’est fait. »
Non, Philippe.
La score éclatant de F. Fillon n’est pas la conséquence de votre slogan-pancarte Tout Sauf Sarkozy. Ce résultat est la traduction de l’échec – le vôtre – de l’équation politique A. Juppé.
Comme l’explique très bien Alexis Brézet dans l’éditorial du Figaro, A. Juppé était le réceptacle de l’antisarkozysme : « Sa faiblesse aura été de se contenter de n’être que cela ».
Comme pour vous, si je considère vos analyses politiques depuis des années, votre faiblesse a été – est – de se contenter de n’être que cela : Tout Sauf Sarkozy.
Chez A. Juppé, effectivement, ce trop-plein du Tout Pour Plaire aux médiatiques et à… Philippe Bilger.
Cela ne suffisait pas, cela n’a pas suffi pour consacrer votre candidat.
Je pense que F. Fillon a rassemblé les suffrages, en raccourci, parce qu’il a été le seul à dire il y a dix ans que la France était en faillite, également, dans un domaine moins grave, disons propre à la frivolité vulgaire de ce temps, il a été le seul à refuser sa participation à des programmes comme « On n’est pas couché ».
Tout sauf le Tout Pour Plaire aux scénaristes-pythies et aux frivolités inconséquentes des cercles, pour aller vite, parisianistes.
Voilà à mon sens la signification spontanée de la formidable mobilisation de dimanche.
Ainsi 600 000 électeurs de gauche sont allés manipuler la Primaire de la droite et du centre. Soixante électeurs en moyenne par bureau de vote.
Si ces électeurs étaient restés chez eux, Fillon eut fait 53% Sarkozy 24% et Juppé 15%. Voilà la réalité des forces politiques exprimées hier.
La droite a éliminé Sarkozy sans la gauche.
La gauche, perverse, n’a réussi qu’à obliger à un deuxième tour.
Les gens de droite ont donc déjoué la grande manipulation médiatique et de gauche.
Dimanche prochain, cela devrait faire du 70/30 pour Fillon si la gauche ne s’en mêle pas.
Mais elle va s’en mêler encore une fois donc moi aussi pour la première fois.
Un peu d’honnêteté, le chantage Bayrou « en faveur » de Juppé était un boulet.
Il y avait longtemps que la droite ne présentait plus de candidat honnête, pas de casserole, une vie personnelle à l’abri des scandales, une vie politique sans virages permanents, un honnête homme aux nerfs d’acier.
Tout peut être bousculé si la gauche revancharde vient en masse élire son candidat, le senior++, condamné, santé correspondant à son âge, casseroles qui tintent derrière lui, vie personnelle agitée, cumulard, effectivement c’est un bon candidat pour la gauche.
On verra la suite.
Pour 2017, les instituts de sondage envisagent de se recycler dans les prévisions météo.
Face à un Juppé très en retrait pendant les joutes avec ses six concurrents, c’est bien la force tranquille de Fillon qui a payé.
Très lourd handicap pour le maire de Bordeaux dimanche prochain.
Les Français ont fait savoir qu’ils ne voulaient plus de Sarkozy, veulent-ils de Juppé, c’est une autre affaire. Doit-il persister dans son entreprise au risque de perdre la face ? C’est à lui seul de se déterminer mais vu l’écart avec Fillon c’est manifestement une gageure.
@Véronique Raffeneau | 21 novembre 2016 à 07:58
« Comme pour vous, si je considère vos analyses politiques depuis des années, votre faiblesse a été – est – de se contenter de n’être que cela : Tout Sauf Sarkozy.
Chez A. Juppé, effectivement, ce trop-plein du Tout Pour Plaire aux médiatiques et à… Philippe Bilger.
Cela ne suffisait pas, cela n’a pas suffi pour consacrer votre candidat (…) »
Très juste, Véronique…
Pour être exact le résultat d’Alain Juppé devrait être minoré des voix de gauche qui se sont portées sur lui.
On le saura probablement au second tour, sauf si les bobos reconduisent leur stratégie intrusive pour placer A.J. à tout prix dans le carrousel de la présidentielle.
Juppé avait une telle volonté de râtisser large, qu’il se présentait avec un pied dans le centre gauche, déclarant qu’entre un libéral-démocrate et un social-démocrate il y avait peu de différences (sic) et un autre pied dans le communautarisme, au nom d’une identité heureuse. Posture bancale s’il en est.
En se maintenant à tout prix, avec un tel écart de voix, A.J. fait le jeu de la gauche.
Dans le débat prévu jeudi, ainsi que dans la mini-campagne de cette semaine, il n’aura de cesse de démolir ou à tout le moins d’affaiblir considérablement le programme de François Fillon.
Le candidat de la gauche, Hollande si c’est lui, ou un autre reprendra avec délectation les arguments qui seront développés par A.J.
Comme rassembleur de la droite on fait mieux.
Il est vrai que si Juppé se dit de droite, il a voulu surtout être élu avec des voix du centre et de la gauche. Son insistance à appeler au vote des non militants avait quelque chose de gênant à la fin.
Diviseur et affaiblisseur de la droite, telle sera la fin de la carrière politique nationale d’Alain Juppé.
Force est de reconnaître la dignité de la sortie de Sarkozy par la grande porte, en espérant cependant que cette fois il ne reviendra pas par la fenêtre.
Mais où sont les jeunes ?
Hier dans le bureau de vote de ma commune de 8000 habitants, où Fillon a fait plus de 50%, on se serait cru dans le foyer d’un EPHAD : nonagénaires en béquilles, déambulateurs, fauteuils roulants, etc. bref une assemblée de retraités, aucun visage de moins de 50 ans durant l’heure de queue.
Depuis hier soir je n’ai pas entendu de données sur l’âge des votants, mais ce que j’ai vu hier me fait croire que le lauréat est celui des vieux, ce qui ne laisse pas de m’inquiéter pour l’avenir du pays.
Mais bah, que Fillon pousse la retraite à 65 ans et supprime des emplois, le troisième âge n’en a rien à cirer.
Je complète mon post de ce matin.
Oui, l’échec d’A. Juppé marque l’échec cinglant de la ligne-slogan bilgérienne Tout sauf Sarkozy.
Enfin, grâce au score de F. Fillon, nous venons de nous épargner pour les mois à venir une scénarisation politique (comprendre la chose publique) réduite par ses commentateurs médiatiques au Tout sauf Sarkozy.
Ouf !
@ GLW | 21 novembre 2016 à 08:40
« Pour 2017, les instituts de sondage envisagent de se recycler dans les prévisions météo. »
Excellent, encore que je pense qu’ils seraient plus à leur place en présentant l’horoscope matinal des chaînes radios.
@Tomas | 23 septembre 2016 à 10:03
« Il va donc se passer la chose suivante : Sarkozy va gagner la primaire de l’UMP »
Quelqu’un a croisé Tomas récemment ?
@Claggart
« Hier dans le bureau de vote de ma commune de 8000 habitants, où Fillon a fait plus de 50%, on se serait cru dans le foyer d’un EPHAD : nonagénaires en béquilles, déambulateurs, fauteuils roulants, etc. bref une assemblée de retraités, aucun visage de moins de 50 ans durant l’heure de queue. »
C’est comme les croisières Costa…
Même phénomène dans ma commune… pourquoi les jeunes se moquent-ils de ces votes ? La barrière des deux euros n’est-elle pas un obstacle ? En fut-il ainsi dans les grandes métropoles ?
Il y avait, dans la salle à côté de mon bureau de vote, la fête des vins : pas un jeune, que des quinquas et sexas. Est-ce à dire que les jeunes préfèrent la bière ou le Red Bull ?…
On verra bien à la primaire de la gauche si les déambulatoires sont aussi de sortie…
Ne reste plus que Taubira dans le viseur du sniper. Plus que quelques mois à attendre…
Le bashing anti-Sarko a formidablement fonctionné, c’était devenu la parodie de la fameuse réplique des mousquetaires « tous contre un, un contre tous ». Mais n’est pas d’Artagnan qui veut et il n’y a eu aucune tribune de quarante « personnalités » pour dénoncer le fait (faut dire que Sarko n’était pas pour la rémunération des intermittents du spectacle par les ASSEDIC, ceci explique sans doute cela ;))
Alors Sarko sorti du jeu, restent deux thèses pour nous sauver du bourbier hollandiste, une qui, soutenue par un grand-père, se veut progressiste (!) et une seconde soutenue par Thatcher réincarnée.
Les débats médiatiques vont devenir (enfin) intéressants 😀
@Jean-Marc
« A ceux qui ne comprennent pas que réduire le nombre de fonctionnaires et ne pas remplacer 500 000 fonctionnaires ne créent pas un chômeur de plus, on ne peut rien pour eux. »
Un dernier petit effort pour m’expliquer.
Merci par avance
@Claggart – 21 novembre à 09:34
« Mais où sont les jeunes ? »
Les jeunes ont déserté les communes de 8000 habitants, qui sont sans avenir et sans aucune perspective, laissées aux retraités, pour rejoindre les grandes villes pour plus de chance de trouver un travail ou une formation professionnelle qualifiante.
« François Fillon a dominé le premier tour de la primaire LR » (PB)
Comme chacun sait, dominer n’est pas gagner… Combien de matchs perdus à la dernière seconde, le grain de sable qui grippe la belle machine…
Ce matin mon voisin m’assure que Juppé va sortir vainqueur, je le crois il n’est pas sondeur.
Un peu d’humour ?
Mais je ne suis pas sûr que Philippe Bilger, grand amateur de foot, apprécie ce rappel par Le Figaro des propos de Sarkozy, en 2013 :
« En 2013, dans des propos relayés par Paris Match, l’ancien président de la République plaisantait sur un sujet. « Si je ne suis pas réélu en 2017, je deviens président du PSG », soufflait-il à son fils, Louis. »
Personnellement je suis rugby, donc j’en ai fini avec Sarkozy, mais le boss de ces lieux n’en a pas encore fini.
À moins que s’ouvre une primaire pour la présidence du PSG.
Dans ce cas, j’irai voter pour Philippe Bilger, en signant la charte des footeux suivant l’exemple de la gauche.
Pour battre Hollande ou le candidat de la gauche, F.Fillon aura besoin de plus jeunes, qui ont été pourtant battus dans cette primaire : NKM, B.Le Maire, JF. Poisson.
@Claggart
@sbriglia
et aux autres
Arrêtez de dire qu’il n’y avait que des vieux qui votaient, hier quand j’ai voté, avec une pluie battante dehors, tous les votants étaient plus jeunes que moi.
@ Philippe
Grand fan de ce blog, je remarque quand même que Philippe vient de nous faire le coup du fumigène. Il nous sort deux textes, l’un derrière l’autre, le premier sur la primaire, le second sur la liberté de la presse.
Tout ça pour nous cacher la débâcle de son héros derrière un nuage de fumée !
Il peut se rassurer pour la liberté de la presse !
Tant qu’il conservera son blog nous aurons ce dont nous avons besoin pour raconter nos élucubrations en toute liberté. Merci Pascale !
Ce qui n’est pas le cas du Figaro, pourtant de droite, qui « modère » nos textes à tort et à travers.
En plus dans un pays qui tolère Le Canard enchaîné qui caillasse et recaillasse VGE avec des cailloux que le Canard prend pour des diamants, Mediapart qui se soucie des tickets des matchs de rugby, leurs journalistes n’ayant toujours pas retrouvé les ordinateurs portables qui avaient disparus juste avant que la Justice cherche à les saisir lors de l’affaire Bettencourt, et Charlie Hebdo qui oublie que nous sommes au pays de la courtoisie et confond insulte et satire, la liberté de la presse n’a rien à craindre.
@Achille
« Je n’irai pas voter dimanche, les jeux sont déjà faits »
En politique rien n’est jamais sûr. Imaginons que le score de Fillon ne soit que le résultat de la volonté de beaucoup d’électeurs qui par tactique ont voté Fillon afin qu’il soit au second tour de façon à éliminer Sarkozy. Une fois le boulot accompli, ces mêmes électeurs confirmeront-ils dimanche prochain leur vote Fillon ou choisiront-ils Juppé dont le programme est moins « abrasif » ? Que désirent les Français, une alternance qui renverse la table ou une alternance sans trop de vagues ? Nul doute que jeudi soir le bras de fer est assuré entre force tranquille mais déterminée et bonheur dans le pré.
@Marc Ghinsberg
Un dernier petit effort pour m’expliquer.
Il est possible de ne pas remplacer les fonctionnaires inutiles qui partent à la retraite.
Il faut aussi savoir que la création d’un emploi public détruit, par les coûts induits, trois emplois « normaux » (d’après l’économiste Michel de Poncins).
Vous devriez vous renseigner sur les pays qui ont réduit leur fonction publique (Nouvelle-Zélande, Suisse, Canada…), vous constaterez qu’ils ne s’en portent pas plus mal, au contraire.
Au fait, parmi ces pays ayant « dégraissé le mammouth » figure aussi un pays que vous connaissez, la Suède…
http://fr.irefeurope.org/La-fonction-publique-en-France-et-en-Suede-deux-mondes-completement-differents,a2213
Le fils putatif de Joël Le Theule à l’Elysée !!
La droite molle au pouvoir.
J’aimais bien l’énergie de Sarkozy.
Et Juppé qui va dans un second tour pour rapporter des pièces de deux euros !!
Triste soirée, indeed !!
Le voisin : « N. Sarkozy quitte la politique, mais garde une retraite payée par le contribuable ! Et tout le monde trouve cela normal ! ».
Jamais F. Fillon ne mettra de l’ordre là-dedans ! Le retour des baronnies de province voté par les nostalgiques du quatrième âge.
Concernant la primaire et les quelques pour cent qui auraient voté en déconsidérant leur idées dites « de gauche ». Il s’est agi d’une primaire OUVERTE… et le voisin de me dire : « si cette mascarade n’était pas anticonstitutionnelle, je m’y serais rendu pour foutre le bord’elle » ?!
@Marc GHINSBERG
« »A ceux qui ne comprennent pas que réduire le nombre de fonctionnaires et ne pas remplacer 500 000 fonctionnaires ne créent pas un chômeur de plus, on ne peut rien pour eux. »
Un dernier petit effort pour m’expliquer.
Merci par avance »
Un exemple et ensuite une explication.
L’exemple : Cameron au Royaume-Uni a supprimé 600 000 postes de fonctionnaires en deux ans et dans le même temps 1 200 000 postes ont été créés dans le privé. Bilan : forte baisse du chômage au RU. Et qu’on ne me dise pas que c’est dû aux contrats « zéro heure ». Les travailleurs en contrats « zéro heure » au RU travaillent en moyenne 27h par semaine.
L’explication : à chaque fois que vous supprimez un poste de fonctionnaire vous réduisez la facture pour les contribuables et les entreprises du montant correspondant au salaire charges retraites prébendes diverses du montant des charges, taxes et impôts du fonctionnaire au poste supprimé. Ceci engendre une consommation qui augmente, des investissements supplémentaires dans les entreprises et des créations d’emplois au minimum double de l’économie de dépense publique générée. La règle de un poste de fonctionnaire en moins = deux postes créés dans le privé varie d’un pays à l’autre : deux pour un en France, deux et demi pour un aux USA, cinq pour un en Suisse, etc.
Il est tout de même curieux de se réjouir en trépignant de l’échec de Sarkozy, comme un enfant qui a tellement fait suer ses parents qu’il obtient finalement son sucre d’orge à la Foire du Trône.
Il est vrai qu’avec l’âge qui vient on retombe en enfance.
C’est la fête au village pour Philippe Bilger…
Ici, en Espagne la presse observe que c’est le premier ministre de Sarkozy qui est le mieux placé pour l’emporter, ce qui prouve que le quinquennat de cette équipe n’a pas été aussi mauvais ; il faut préciser que la presse espagnole ne passe pas sa vie à lire Mediapart, Libération, Franz-Olivier Giesbert, et qu’un Front National n’existe pas au pays de Franco.
@ Marc GHINSBERG
Vous ne comprendrez pas, vous n’aviez déjà pas compris que la France avait une dette hors bilan.
Les fonctionnaires non remplacés deviennent des retraités, pensionnés comme il vous plaira, pas un chômeur.
Un fonctionnaire coûte en moyenne : travail-retraite-réversion, 3 millions.
500 000 fonctionnaires non remplacés font donc économiser en dette, impôts 1500 milliards à la France.
Depuis 1981, un million de fonctionnaires supplémentaires malgré l’informatisation durant la période, trente ans, cela fait un peu moins de la moitié de la période totale, prenons un million de dépensé pour chacun soit 1000 milliards pris sur la croissance française, impôts supplémentaires, baisse de compétitivité, chômage.
L’URSS a prouvé que lorsque tout le monde est fonctionnaire la production baisse et au final on vit avec moins de 100 euros par personne (ce qui peut être suffisant quand il n’y a rien à manger ni à consommer).
Mais au final même les salaires et les retraites n’étaient plus payés en totalité.
La France, pays qui bat le record en nombre de fonctionnaires au niveau de l’Europe n’est plus supportable dans un pays en faillite. Donc, supprimer 500 000 emplois publics d’ici 2022 à des postes inutiles et donc très coûteux pour le contribuable ; la France resterait malgré tout le pays, avec ses cinq millions de fonctionnaires, le plus élevé de l’Europe. De quoi se plaint-on ?
Voici les références d’emplois publics, pays par pays :
http://www.clesdusocial.com/IMG/pdf/fonction-publique-en-europe.pdf
@Oblabla
Quand on supprime un fonctionnaire, si on baisse simultanément les impôts du montant de son salaire on aura fait un opération blanche en terme de demande finale puisque les impôts « rendus » aux contribuables sont compensés par une diminution, en fait une suppression, de revenu du fonctionnaire.
Les dépenses du fonctionnaire étaient créatrices d’emplois indirects, tout autant que celles du contribuable.
Faut-il réellement voir en l’événement d’hier soir un moment historique de la vie politique française ?
Ce que je constate amèrement, c’est que les électeurs d’hier ont pour ainsi dire plébiscité le vaincu de 2012 !
Qui a été le responsable devant le Parlement de la politique de Nicolas Sarkozy entre 2007 et 2012, Alain Juppé, Jean-Frédéric Poisson, Bruno Le Maire ? non, pas du tout, François Fillon !!
Je remarque avec stupéfaction que le meneur de Nicolas Sarkozy, son propre Premier ministre a été le grand vainqueur hier !
Battu en 2012 avec une politique désavouée par les Français, nous retrouvons François Fillon pour l’Elysée.
Je ne suis pas allé voter hier, je n’irai pas non plus dimanche, mais étant un observateur de tout ceci, je reste perplexe sur ce résultat.
Beaucoup de réserves sont à émettre sur François Fillon !
Au final, beaucoup de bruit pour peut-être pas grand-chose de particulièrement intéressant, à moins que François Fillon n’ait substantiellement changé.
Pour terminer, force est néanmoins de souligner que cette primaire a été un bel exercice démocratique, sept bons protagonistes dont je salue les prestations !
@Exilé
L’article que vous mettez en lien est parfaitement explicite. Les emplois dans la fonction publique sont identiques en proportion de la population en France et en Suède. Mais en Suède comme dans de nombreux autres pays des missions qui sont assumées par des agents sous statut en France le sont en Suède par des agences supervisées par l’administration publique mais avec des salariés sous contrats privés.
Il ne faut pas confondre supprimer des postes de fonctionnaires, ce que veut faire FF en les faisant travailler davantage pour la même rémunération, avec le changement de statut d’agents réalisant les mêmes missions que celles qui étaient auparavant réalisées par des fonctionnaires.
@ Savonarole | 21 novembre 2016 à 12:18
Entièrement d’accord avec votre post.
En ce qui concerne le FN et l’Espagne on peut dire qu’ils ont déjà donné sous Franco, du coup… méfiance oblige…
@bruno | 21 novembre 2016 à 11:30
« J’aimais bien l’énergie de Sarkozy. »
J’aimais bien aussi les 420 000 000 € dont il nous a spoliés, j’aimais bien son conseil BHL et la Libye (un combattant du reportage d’hier soir le félicite), j’aimais bien son côté affairiste, j’aimais bien toutes ses mises en examen, j’aimais bien sa morale politique, j’aimais bien tout ce qu’il faisait, ses amis Buisson, j’aimais bien la dette sans compter qu’il a fait fructifier, j’aimais bien tous les abrutis qui l’ont soutenu alors qu’il se fiche d’eux comme de sa première chemise, j’aimais bien sa retraite sur le yacht de Bolloré et encore des gens pour l’aduler ou l’absoudre, j’aimais bien tous les dégâts qu’il a faits à notre beau pays, j’aimais bien tous les coups tordus de l’arbitrage, j’aimais bien…
Enfin débarrassés de lui, de BHL, de Minc, de Buisson et de son magnétophone, des pratiques douteuses, de tout ce qu’aurait détesté, vomi, vilipendé, Mongénéral.
Aujourd’hui notre hôte doit sabler le champagne et ici alentour c’est « tournée générale ! » et comme dirait mon voisin « un Chivas pour moi et ce qu’ils veulent pour les autres ! ».
Qu’il s’occupe du tour de chant de sa Castafiore et surtout qu’il disparaisse des écrans radar. Ne croyez pas qu’il fut le sauveur de l’économie, Merkel veille au grain et corrige à bon escient tous ces illuminés qui n’ont jamais mis un mark de leur poche, elle sait de quoi elle parle, elle est née du côté du mur où un sou est un sou.
@ Oblabla | 21 novembre 2016 à 12:04
Vous irez vous faire soigner en Angleterre, les dents et j’en passe.
Je vous conseille d’écouter M. Moore sur les 5 000 000 Américains qui meurent tous les dix ans parce qu’ils n’ont pas accès aux soins.
Ils ont supprimé les fonctionnaires et vous mourrez d’être malades. Arrêtez ces bêtises et ces poncifs, tout est équilibre.
Il faudra que Fillon surveille son vocabulaire pendant la campagne. À sa place j’éviterais de laisser dire que je veux supprimer 500 000 fonctionnaires, sous peine de confusion avec Mao ou Erdogan. Pas de poteau d’exécution en vue pour les fonctionnaires, qu’ils se rassurent, et leurs supporters avec. Les fonctionnaires déjà en place n’ont pas trop de souci à se faire à mon avis, et et n’ont donc aucune raison de crier au loup à l’avance.
@ Claude Luçon | 21 novembre 2016 à 07:08
Excellent commentaire.
« Sarkozy au moins a montré qu’il était capable d’une grande dignité. »
Merci de l’avoir rappelé et souligné.
Et pour faire le lien avec le billet de ce jour 21/11/2016, je ne peux m’empêcher de penser que les médias aux ordres ont d’une certaine manière détrôné (mais pas coupé la tête) le Roi N.S.
S’agissant de Fillon arrivé très haut au premier tour de cette primaire, il est probable que la gauche s’étant invitée pour placer Juppé en tête, un contre-feu se soit installé d’une façon disproportionnée.
Ceci dit, le diable étant (toujours) dans les détails, il n’est pas exclu qu’ils aient pesé, car chacun ayant traduit plus ou moins clairement les siens. Par exemple dans un précédent commentaire, j’ai avancé que la présence sur le plateau de JPE (79 ans) avait pu accentuer inconsciemment (en le desservant) le Juppé de 71 ans.
Pour la course de dimanche 27, il faut donc espérer que notre champion aura assez de (bon) carburant dans son réservoir, et qu’il ne fera pas la sortie de piste imprévue.
@ Achille | 21 novembre 2016 à 07:37
« Je n’irai pas voter au second tour, vu que les jeux sont faits ».
Pas question de ne pas faire un tour de piste de plus. En politique, on ne sait jamais avec certitude tant que le couperet n’est pas tombé, et encore !…
Pour la signature de la charte, idem pour moi. Je n’ai pas tout compris. J’en saurai donc plus dimanche prochain en interrogeant le Président du bureau.
Fillon Président !, il y a encore de l’eau à couler sous les ponts. Son programme (son discours) actuel est bien évidemment avancé pour gagner d’abord les primaires. faut pas être naïf. Comme les autres, il en aura un autre ajusté pour le premier tour des présidentielles, puis encore un autre pour le second tour des présidentielles, puis un autre réajusté pour les premiers cent jours de gouvernement, puis etc. Bref pour chaque course un bolide bien préparé, bien réglé, afin de mettre toutes les chances pour les générations qui montent. Ca va décoiffer !! mais elles aiment ça les nouvelles générations.
@ Véronique Raffeneau | 21 novembre 2016 à 07:58
Bien vu, je partage.
Quant à : « votre faiblesse a été – est – de se contenter de n’être que cela : Tout Sauf Sarkozy », je pense plutôt que pour notre hôte, N.S. fut un traumatisme expliqué (compréhensible), et je pèse mes mots.
PB va pouvoir ENFIN « respirer » et un jour pardonner pour se libérer d’un poids. Je l’en crois absolument capable, bien que ça ne soit pas à la portée de tous.
Nous l’apprendrons peut-être dans la surprise d’un entretien vidéo s’ajoutant à la liste que nous connaissons tous. N.S. n’ayant que 61 ans, il nous reste un peu de temps pour voir venir.
@Claude Luçon
« Arrêtez de dire qu’il n’y avait que des vieux qui votaient, hier quand j’ai voté, avec une pluie battante dehors, tous les votants étaient plus jeunes que moi. »
J’aime bien votre second degré, cher doyen…
Allez, moi aussi je vais me dévouer pour expliquer à Marc Ghinsberg, représentant du marxisme sur ce blog, pourquoi les fonctionnaires détruisent l’emploi. C’est bien simple à comprendre.
Le fonctionnaire, par définition, est payé par l’Etat, qui lui-même se finance par l’impôt, lequel est un transfert financier imposé par la force. Il n’y a donc strictement aucune incitation, pour le fonctionnaire, à être efficace, productif, ni même dans bien des cas à travailler.
La seule incitation disponible s’appelle vertu, dignité, dévouement au bien public, sens de l’honneur, etc. Tout le monde conviendra que ces denrées sont disponibles en quantité limitée, et ont un pouvoir incitatif dérisoire comparé à un financement sans consentement ni contrepartie (l’impôt) allié à une quasi-absence de sanction en cas de mauvais travail.
Or, cet argent fiscal qui sert à payer les fonctionnaires, il faut bien le prendre quelque part. Il faut bien, pour que les entreprises et les particuliers payent l’impôt, qu’ils aient auparavant produit des richesses sur le marché libre, où les transferts financiers nécessitent un consentement, une contrepartie sous forme de biens ou de services.
Par conséquent, le financement des fonctionnaires impose de soustraire des richesses produites efficacement pour les rediriger vers des gens qui les utiliseront de façon inefficace. On paye des gens qui produisent une faible quantité de services dont personne ne veut (les fonctionnaires) avec de l’argent soustrait à ceux qui produisent une grande quantité de biens et de services qui sont en forte demande (les agents économiques du secteur libre).
Or l’emploi, ça ne se crée pas comme ça. A priori, il n’y a absolument aucune raison que des emplois soient créés. Au bon vieux temps où certains voudraient nous ramener, les Natacha Polony et les Philippe de Villiers qui vantent le pitit paysan qui faisait vivre sa famille et surtout personne d’autre (car l’agriculture « industrielle », c’est l’abomination de la désolation), il n’y avait pas d’emplois du tout (pour simplifier).
L’emploi, ça se crée lorsqu’il y a de la croissance, et du capital disponible pour investir. Si l’Etat vole, aux entreprises et aux particuliers, ce capital durement constitué par des activités efficaces, pour « l’investir » (comme disent les néo-keynésiens) dans des activités inefficaces, eh bien aucun emploi ne sera créé. Pire : des emplois seront détruits, car lorsque vous mettez un boulet aux pieds des gens qui sont en train de courir, eh bien ils finissent par se fatiguer.
C’est pourquoi « l’emploi public » est une contradiction dans les termes. Les stato-gauchistes nous expliquent que créer des postes de fonctionnaires créerait de l’emploi, et qu’à l’inverse les supprimer créerait du chômage. Pour mesurer la stupidité de cette posture, il suffit de les prendre au mot : puisque le fonctionnariat est une si bonne chose pour l’emploi, eh bien faisons de la totalité des travailleurs des fonctionnaires, et voyons comment ça se passe.
Evidemment, aucun étatiste ne va jusque-là, parce qu’il sent bien, confusément, que ça ne tiendrait pas debout. Avec quoi paierait-on les gens, s’il ne restait plus un seul travailleur du secteur privé à essorer par l’impôt ?
Avec de la fausse monnaie, répondent Staline et Marine le Pen réunis. En Union soviétique, selon le vieux dicton, l’Etat faisait semblant de payer les gens (puisqu’on ne pouvait rien acheter avec sa paie), et les gens faisaient semblant de travailler. Dans la France soviéto-poutinienne rêvée par Marine le Pen, la Banque de France imprimerait de la fausse monnaie pour la distribuer aux Français… et tout irait bien, naturellement.
Au passage, je signale aux poutino-lécheurs, qui pullulent dans « notre mouvance », que la Russie est revenue au bon vieux temps du « ils font semblant de nous payer » — mais en pire. D’innombrables « conflits sociaux » (comme on dit en France communiste) opposent, en Russie, en ce moment même, des ouvriers à leurs patrons, non pas parce que les « conditions de travail » seraient mauvaises (elles le sont), non pas parce que les salaires seraient insuffisants (ils sont très bas, et ils diminuent), mais tout simplement parce qu’ils ne sont pas payés.
Dans la-Russie-de-Poutine, que certains considèrent comme un modèle, il est devenu banal que des patrons disent à leurs ouvriers : bah, ce mois-ci, on ne va pas vous payer. Ou on va vous payer moins que prévu, il n’y a plus d’argent. Les gens se battent donc pour récupérer des arriérés de salaire qui remontent à plusieurs années. Et comme en France, en pareil cas, ils en appellent à Hollande, pardon, à Poutine. Avec la même efficacité que chez nous.
Cela étant, un nombre limité de fonctionnaires est nécessaire, parce qu’il y a des fonctions que seul l’Etat peut assurer de façon satisfaisante : la défense, la diplomatie, la police, la justice.
C’est donc en toute connaissance de cause qu’il faut consentir à l’existence de ces fonctionnaires-là, sachant qu’ils seront inefficaces dans une certaine mesure pour les raisons exposées, mais que cela sera compensé par le fait que (par exemple) seuls des ambassadeurs officiellement délégués par l’Etat peuvent valablement représenter la nation aux yeux des étrangers.
Naturellement, le tripotage stato-gauchiste consiste à justifier les fonctionnaires inutiles (l’immense majorité) par les fonctionnaires indispensables (une petite minorité). On vous mettra sous le nez les policiers, « parce que vous êtes bien contents qu’ils soient là pour vous protéger », en oubliant les fonctionnaires du « bureau des temps » de la mairie (appellation véritablement orwellienne, mais qui est une réalité en France soviétique), les « inspecteurs généraux de la création artistique » du ministère de la Culture, et des millions d’autres, qui, lorsqu’ils travaillent, c’est-à-dire rarement, produisent un travail négatif, c’est-à-dire qu’ils empêchent les autres de vivre et de travailler.
Nous avons aussi l’arnaque bien connue des « infirmières », qui, à écouter les stato-gauchistes, sont toutes bénévoles comme au bon vieux temps des religieuses, et bien entendu il va de soi que seule une infirmière-fonctionnaire peut vous faire une piqûre, si vous n’avez pas des fonctionnaires pour vous soigner vous allez mourir.
D’ailleurs, heureusement que, dans le système de santé français que le monde entier nous envie, lorsque vous allez voir le médecin vous avez affaire à un fonctionnaire — ah non, zut, la médecine de ville est massivement assurée par des praticiens libéraux ; mais comment se fait-il que nos étatistes tolèrent sans protester une emprise aussi éclatante de « l’ultra-libéralisme », sans nul doute inspirée par les « boutiquiers anglo-saxons » ?
Pour ceux qui sont dans le business de dire la vérité, il faut ajouter une chose. Les stato-gauchistes se tordent les mains en disant : mais, euh, si vous supprimez 500 000 postes de fonctionnaires (au hasard), ça va faire autant de chômeurs.
Autant vous dire que la réponse à cette remarque est : bah oui, abruti, il fallait pas les recruter, pour commencer. C’est ta faute. Excuse-toi.
Les actes ont des conséquences, et quand on fait l’imbécile avec abandon pendant quarante ans, lorsqu’on tape dans la démagogie avec autant d’insouciance tout en assurant que ça va bien se passer… eh bien le sevrage au bout du chemin est douloureux.
Donc, évidemment, à court terme, les fonctionnaires dont les postes seront supprimés se retrouveront au chômage. Il faudra appuyer temporairement encore plus sur le champignon de la dépense publique pour les aider à survivre. A moyen terme, ces travailleurs inutiles voire nuisibles seront libérés pour s’employer à des activités plus efficaces, et ça tombera bien car les entreprises, libérées de la charge de leur entretien, seront à même de développer leur activité, d’investir et de créer des emplois.
L’augmentation du chômage à court terme est indispensable pour le faire baisser à moyen terme. L’alternative est simple : c’est le chômage forcé des fonctionnaires. Si on ne fait rien, un jour, l’Etat français dira à ses fonctionnaires la même chose que les entreprises russes disent à leurs salariés : il n’y a plus d’argent pour vous payer. Il dira aux professeurs ou aux policiers de rester chez eux le vendredi et le jeudi, parce qu’il n’y aura plus d’argent pour les payer ces jours-là.
Vous pensez que ça ne peut pas arriver, dans la Frônce éternelle ? C’est arrivé en Angleterre, quand l’Angleterre était aux mains des syndicats communistes. C’est arrivé en Californie, lorsque la Californie socialiste s’est retrouvée en faillite. Certains pensent que les lois de la physique et de l’économie ne s’appliquent pas en France. Ils s’exposent à de sévères déconvenues.
Exit Sarkozy. Voilà une bonne chose de faite.
La suite concerne la droite, entre deux candidats estimables dont je ne partage pas les options politiques.
J’ai apprécié l’accueil et la tranquillité républicaine de ce premier tour des primaires dans mon bureau de vote. Nous sommes, nous Français républicains, bien plus proches que ce à quoi nous réduisent nos bulletins de vote.
Je n’irai évidemment pas voter au second tour, le risque voyou étant éliminé et n’étant pas concerné à ce stade par les options politiques et économiques que la droite veut soutenir lors de l’élection présidentielle.
Il me suffit de savoir que si l’un des deux candidats en lice devenait le prochain président, je n’aurais pas à en rougir.
Le premier tour de la primaire a démontré plusieurs choses :
– que les Français se mobilisent encore pour la politique.
– que ces mêmes Français sont fatigués par les paroles et qu’ils espèrent moins de discours et plus d’actions.
– que dans une société divisée et fracturée, ils ne souhaitent pas le multiculturalisme que certains – dont Alain Juppé – voudraient leur imposer en allant jusqu’à se rapprocher des Frères musulmans.
– que François Baroin, supposé devenir le Premier ministre de Nicolas Sarkozy avec sa laïcité extrême allant jusqu’à interdire les crèches de Noël, symboles de notre culture, a fait du tort à son mentor.
Mais pour finir, nous avons vu hier soir, qu’on l’apprécie ou non, un Nicolas Sarkozy, déçu forcément, s’adresser aux Français avec une formidable classe et une grande élégance… Tous ses détracteurs le comparant à un Trump en ont été pour leurs frais. Un homme politique imprévisible et inattendu parfois, aux convictions fluctuantes selon l’actualité, mais en réalité avec un bon fond. Sa qualité principale était quand même de jauger une situation avec une rare acuité et une rare rapidité, ce qui en faisait un Président toujours en mouvement, agité diront certains. Il faut quand même dire qu’il a été battu mais qu’il n’a pas pris une véritable déculottée, à l’instar de ses collègues suivants, il est resté dans le peloton de tête, pas si loin d’Alain Juppé, même si c’est difficile de le reconnaître.
J’en veux pour preuve que dans des départements à dominante agricole, Bruno Le Maire, pourtant très apprécié par le monde agricole, n’a pas fait de percée.
Les Français sont en colère et gagnés par une grande lassitude et je ne pense pas qu’Alain Juppé, avec son « identité heureuse », homme des médias et plus proche d’une certaine gauche (qui n’a plus de gauche que ses sujets sociétaux) soit l’homme providentiel. Ils ont besoin de calme et de raisonnable.
Certains du parti socialiste se gaussent ce matin devant le rejet d’un Nicolas Sarkozy qui soit dit en passant n’a jamais divulgué de secrets d’Etat, il y a de quoi se gausser à notre tour, en sachant le rejet du Président actuel. Et ce n’est pas une tribune de personnalités proches du pouvoir, publiée pour faire diversion le jour du premier tour de la Primaire de la droite et du centre, qui changera la donne. Une très grande majorité de Français ont envie de tourner la page François Hollande, avant même la fin de son quinquennat.
Je ne sais encore si François Fillon sera élu candidat à la présidentielle, vu l’éthique de certains socialistes qui pourraient aller voter en masse pour Alain Juppé, mais cette fulgurante montée pro-Fillon hier lors d’un vote important en électeurs et sans dérapages notoires, dénote bien un rejet de la politique spectacle, du microcosme politico-médiatique et des copinages. En cela François Fillon est atypique. Alain Juppé qui n’aura pas à parader, et, si, pour essayer de rameuter des électeurs, s’entête à prendre des positions trop socialisantes, prendra le risque de faire voler en éclats un parti déjà très fragile.
Et puis au final la candidature d’Alain Juppé à la Présidence donnerait à beaucoup à droite, la tentation de voter en avril plutôt pour le FN.
Quant à la liberté de la presse, évidemment toute personne démocrate est pour, sauf que souvent et de plus en plus, elle reste à sens unique.
Tout en étant encensé et incontestable lorsque les journalistes à la botte du pouvoir écrivent leur vérité, tandis que tout propos inverse est disséqué, moqué ou démoli.
Cette presse hégémonique et parfois comparable à la Pravda, est suivie par des humoristes et des présentateurs, ce qui rend une ambiance délétère et forcément laisse des traces. Justement François Fillon a fait le reproche à David Pujadas de mélanger le sérieux et l’humour. D’accord avec lui, il y a un temps pour tout.
Et j’ai relevé dans la presse de ce matin qu’une députée PS avait écrit à la ministre de la Culture pour se plaindre de l’émission de Cyril Hanouna. Je ne l’écoute jamais, je ne peux donc pas savoir ce qui lui est reproché mais parfois, je reconnais que ces humoristes (dont les Bedos père et fils) vont trop loin dans l’insulte sous couvert d’humour.
Savoir jusqu’à quel point la liberté d’expression est permise, c’est un vaste sujet. D’autant que personne n’est obligé de lire ou d’écouter les journalistes, les humoristes et dessinateurs qui dépassent de mon point de vue ces limites. Après l’attentat de Charlie Hebdo, il y avait eu beaucoup de débats sur ce sujet pour arriver à la conclusion que la liberté d’expression était un droit inaliénable dans toute démocratie, libre à chacun de lire ce qui lui paraît conforme à ses points de vues.
C’est évident : tout le monde s’est trompé. Cela devient une habitude de la part de la multitude de spécialistes, commentateurs, prévisionnistes. Il faut tout de même en extraire un du paquet. Notre Flanby avait dit que Fillon n’avait aucune chance.
Passe encore qu’il se soit trompé. Mais exprimer un pronostic de cette nature dans les fonctions qu’il occupe est une indignité. Une de plus. Ou il ne fait rien ou il dit des co…
Les électeurs de droite ne doivent absolument pas s’endormir sur ce résultat et aller voter en nombre dimanche prochain pour soutenir Fillon, sachant que les trublions sans scrupules de gauche, les centristes, mais aussi le Front national ont d’ores et déjà appelé à voter Juppé afin d’inverser le score du premier tour.
Petit rappel pour les bornés : c’est aux sympathisants de droite qu’il appartient de choisir leur candidat et non aux opposants. Sinon ces primaires déjà bien détournées de leur objet n’ont plus aucun sens.
Il est à mettre au crédit de la droite et du centre la réussite de cette première expérience d’une primaire, tant dans la tenue des débats qui l’ont animée que dans le déroulement du vote du premier tour.
La victoire haut la main de F. Fillon, il faut en convenir, a surpris, surtout par son ampleur.
En supposant que celle-ci se confirme au second tour, et toutes les conditions semblent réunies pour qu’il en soit ainsi, même s’il convient de rester prudent, il ne faudra pas perdre de vue que le chemin sera encore long et difficile pour atteindre l’Elysée et se persuader que la partie est loin d’être gagnée d’avance.
Si le résultat d’hier confère à F. Fillon une certaine légitimité au sein de son propre camp, il convient tout de même de relativiser celle-ci. Pour important qu’ait été la participation pour un tel exercice, cette dernière ne représente jamais qu’à peine 10% du corps électoral dans son intégralité et les voix recueillies par F. Fillon de l’ordre de 4,25%. Si on se réfère par ailleurs aux informations qui précisent que sur les votants d’hier, seulement 70% ont voté par conviction, les 30% restants pour faire barrage à un autre candidat, les voix qui se sont portées sur F. Fillon par conviction se trouvent ramenées à environ 3% du corps électoral. En matière de légitimité, il y a tout de même mieux !
Qu’en sera-t-il par ailleurs des rancoeurs inéluctables qu’une telle épreuve aura fait naître au sein de la droite et du centre ? Seront-elles surmontées et la droite et le centre sauront-ils faire front commun, en rangs serrés, pour parcourir la partie la plus importante de la campagne présidentielle ?
@ Mitsahne |e 21 novembre 2016 à 00:42
Totalement d’accord avec vous, Juppé se serait grandi et aurait fait preuve d’honneur en retirant sa candidature dès hier soir au profit de Fillon. En la maintenant contre toute logique arithmétique électorale, il démontre bien qu’il est hélas toujours le même et n’a rien de commun avec une quelconque tradition gaulliste, son modèle est toujours Chirac qu’il a servi avec zèle, et au final il n’est mû que par son incommensurable ambition.
N’ayant guère de chance de remporter la deuxième manche des primaires, hormis en cas de tractations-accords occultes avec une partie du PS, il préfère affaiblir le candidat de son propre camp : du Chirac dans ses pires comportements.
Au moins Nicolas Sarkozy quoique cela ait pu lui coûter, a été d’une grande dignité et honneur. En faisant cela, il a effacé toutes les indignités dans lesquelles il s’était vautré.
Je pense que beaucoup minorent les effets dévastateurs, chez les partisans de l’ex-UMP, de la dernière défaite électorale de M. Sarkozy. Le trou béant laissé dans les caisses du parti a dû être renfloué par appel à cotisations. En outre, dans la bataille pour la présidence de l’UMP, M. Fillon est apparu comme une victime du tandem Sarkozy-Copé. Et M. Copé s’est un peu vite, se retranchant derrière un non-lieu salvateur, constitué une innocence « reconnue », comme s’il avait pu ignorer les conséquences de la multiplication des meetings du candidat à la présidentielle sur les comptes de son parti. C’est aussi reconnaître qu’il ne remplissait pas tous les devoirs de sa charge. Là aussi les sondages devaient donner Sarkozy gagnant devant Hollande pour accepter une telle situation et compter sur la victoire pour renflouer les comptes du parti.
A présent M. Fillon se campe dans un personnage gaullien mâtiné d’ultra-libéralisme économique associé à une « certaine idée de la France ». C’est sans doute cette attitude qui lui a conféré une stature d’homme d’État largement supérieure à celle des autres candidats.
Comme quoi il suffisait d’avoir un peu de patience pour observer ce grand chambardement de la droite. Se confirmera-t-il à la fin de cette semaine : attendons, observons et apprécions sans présupposé et nous verrons bien si les électeurs mobilisés confirment leur choix.
Ce qu’on attend maintenant est de savoir ce que va dire Bayrou, car il doit être un rien embarrassé le maire de Pau.
Si on met de côté le programme de gouvernement, d’ailleurs pas si loin l’un de l’autre, et que l’on compare les hommes Bayrou est tout de même plus du genre Fillon que Juppé : un homme du terroir, un homme qui vit avec la même femme depuis longtemps, un père de famille nombreuse, catholique, un petit côté prof dans son attitude, socialement conservateur, pas si loin politiquement, attaché à notre Histoire, voulant tout deux virer Sarkozy, ayant tous deux un compte à régler avec lui, énarques ni l’un ni l’autre…
Comme, en passant, un certain Philippe Bilger.
En ajoutant le côté ironique, un qui escalade les montagnes, l’autre qui y vit.
Un homme qui conduit son tracteur l’autre des automobiles un peu plus rapides.
Bref deux hommes aux profils plutôt similaires qui devraient s’entendre donc, « En attendant Bayrou », n’oublions pas d’aller revoter pour Fillon dimanche, les chances sont que nous ferons plaisir à Bayrou et le soulagerons.
Juppé est définitivement, clairement, le candidat de la gauche. A ce titre, il aurait dû se retirer de la compétition qui se dit « de la droite et du centre ».
Il a manqué à l’honneur en se maintenant au deuxième tour.
Et puis, quand même, le parti LR vient de gagner 8 millions d’euros en un seul dimanche, une sacrée cagnotte ! On ne va pas gâcher une si belle occasion de recommencer, non ?
Que les électeurs de Fillon, surtout, ne désarment pas : ils doivent rester mobilisés à 100% et voter en masse dimanche prochain.
TSJ ! TSJ ! Tout sauf Juppé !!
@ Jabiru | 21 novembre 2016 à 11:29
Avec un Alain Juppé droit dans ses bottes et un François Fillon ferme sur ses positions, je ne suis pas certain que la potion du premier soit plus douce que celle du second.
Attendons de voir le débat qui les opposera jeudi prochain pour identifier les différences de leur programme. Mais je pense que celles-ci ne seront pas très marquantes.
Par ailleurs je ne vois pas comment Alain Juppé peut rattraper son retard de voix alors que François Fillon bénéficie de celles des sarkozystes et je doute que les électeurs de gauche feront le déplacement pour choisir entre Juppé et Fillon, vu que pour eux c’est blanc bonnet et bonnet blanc.
On se calme, on prend du recul, on respire et on commence à réfléchir sereinement.
Au premier tour de la primaire du parti de Sarkozy, le nombre des électeurs a été d’environ 4 000 000. Certes Fillon et Juppé sont toujours en lice ; mais aucun des deux n’est assuré de gagner, encore moins d’être présent au deuxième tour de l’élection présidentielle d’avril 2017. Pour Juppé, il joue sa dernière carte, son ultime chance d’accéder à la plus haute responsabilité française. Pour Fillon, la lutte va continuer à être âpre, maintenant il n’est plus dans l’ombre de Sarkozy, les media vont se déchaîner contre lui. Mediapart et Libération vont sortir des articles pour le déstabiliser et si possible le faire chuter dans l’estime des Français. Il a beaucoup appris, la cuirasse et coriace et il sait rendre les coups avec respect pour son adversaire.
La question ultime qui mérite d’être posée est de savoir qui pourra battre Marine Le Pen l’année prochaine et je crois que Fillon a plus de bagage que Juppé pour relever ce défi.
Le Sarkoxit n’est qu’un épisode sans importance !
MM. les antisarko, vous risquez de cruelles désillusions : Sarko est un Lion, il ne meurt jamais, il reviendra par d’autres moyens, réseaux, filières ou autres, encore plus fort qu’avant ; tout le monde le croyait mort, il est revenu ; tout le monde l’enterre aujourd’hui mais il ressortira du caveau, vous n’en avez pas fini avec lui ; mais que vous êtes naïfs ça fait pitié ! on vous comprend, le QI de bulot des antisarko limite leurs capacités d’analyses à celles de leur urine ou de leur prise de sang.
@ joseph (je francise le prénom !!)
Vous êtes plein de haine.
N’oubliez pas de prendre vos médicaments ce soir !!
@Marc GHINSBERG
Le coût des fonctionnaires annuel est de 300 milliards, l’impôt sur le revenu rapporte 75 milliards donc ce n’est pas enlever x à une personne pour donner à une autre personne ce x.
Cela impacte les impôts des entreprises et donc leur compétitivité.
Bien sûr ! Je ne comprenais pas pourquoi François (« le français ») Fillon avait refusé d’aller à l’émission ONPC. Subitement tout vient de s’éclairer pour moi. La stratégie du coucou ne dure qu’un temps.
D’autres n’y sont pas allés et n’en ont pas fait un fromage…
J’ai supporté N. Sarkozy pendant cinq ans sans jamais perturber ni contester en quoi que ce soit et je sais donc prendre sur moi…
En fait, on vote toujours mieux pour ce qui nous ressemble ! dont acte.
Par contre, la nouveauté en la personne de K. Le Marchand il y court !
C’est fou ce que les conservateurs sont perturbés à ce moment de l’Histoire de France…
Et si Juppé se retirait finalement pour soutenir Bayrou au premier tour de la présidentielle ?
Primaire OUVERTE à droite ! Mais c’est bien sûr : j’avais pas compris !
Les trente-sept (?!) pour cent des votants dits « de gauche » seront-ils remboursés de leurs deux euros ?
Franchement, veuillez m’excuser Madame la Mère du Commissaire Divisionnaire, le puritanisme a ses limites !
@ Giuseppe | 21 novembre 2016 à 14:23
Vous étiez fonctionnaire ?
Entre 2007-2012, avez-vous connu le chômage ?
Votre retraite ou salaire ont-ils été diminués ou ont-ils stagné ?
Vous êtes-vous privé d’aller chez le dentiste parce que la Garantie Mutuelle des Fonctionnaires vous refusait un remboursement ?
Et le gigot-flageolets dominical, l’avez-vous remplacé par des côtes de porc ?
Plus de tarte Tatin ? Avez-vous renoncé à la Chantilly ?
@Jean-Dominique Reffait
…la tranquillité républicaine
Kekseksa ?
Quelle différence existe-t-il entre la tranquillité et la tranquillité républicaine ?
La même qu’entre l’ordre et l’ordre républicain ?
@vamonos
La question ultime qui mérite d’être posée est de savoir qui pourra battre Marine Le Pen l’année prochaine et je crois que Fillon a plus de bagage que Juppé pour relever ce défi.
Mais au nom de quoi faudrait-il absolument « battre Marine Le Pen » ?
Faut-il reprendre cette question comme des perroquets parce qu’elle est martelée par des médias faiseurs d’opinion ?
Pourquoi ne pas remplacer cette « question ultime » par : « qui pourra enfin définitivement évincer le candidat du Système » ?
Nicolas Sarkozy a été éliminé : comme Trekker, je l’ai trouvé très digne lors de son discours.
Il reste maintenant à virer Juppé avec pertes et fracas : c’est le pire des prétendants à cette primaire, et de très loin.
Je n’ai pas et n’irai pas voter :
– n’étant ni adhérent, ni sympathisant de l’UMP, mon vote serait illégitime.
– j’ai des responsabilités modestes mais publiques dans un parti politique hors UMP et je suis connu des militants UMP qui tiennent les bureaux de vote.
Plus rien désormais ne peut arrêter FH, il n’aura pas la honte de l’échec, NS est tombé avant lui. En plus il a toutes ses chances : si l’on en croit les sondeurs, entre 800 000 et 900 000 votes des primaires de droite émanent du FN et/ou du PS, ils ont chargé la barque Fillon pour éliminer NS.
Si l’on reprend les comptes dans le bon sens, FH éliminé, Juppé sera l’élu. Il le sait c’est pourquoi il ne s’est pas retiré du match à deux, là on verra les vrais résultats.
Qui peut croire aujourd’hui que FF qui promet la retraite à 67 ans sera élu… Et les 500 000 emplois supprimés il ira les chercher où ? Dans les hôpitaux ? Ils sont déjà dans la rue et à la rue… Dans les territoires ? Pensez donc, ils seront tous de la même couleur, la sienne.
Alors une nouvelle fois la montagne accouchera d’une souris, toute petite souris, quant à tout ce qui s’est dit il suffit d’y croire.
@Giuseppe | 21 novembre 2016 à 14:23
« Vous irez vous faire soigner en Angleterre, les dents et j’en passe. Je vous conseille d’écouter M. Moore sur les 5 000 000 Américains qui meurent tous les dix ans parce qu’ils n’ont pas accès aux soins. Ils ont supprimé les fonctionnaires et vous mourrez d’être malades. Arrêtez ces bêtises et ces poncifs, tout est équilibre. »
Pour la millionième fois, on constate que pour les gauchistes, les faits n’ont strictement aucune importance. Quelques rappels, donc (pour la millionième fois également), mais pas pour le camarade Giuseppe, qui continuera de nous faire la lecture du Manifeste du parti communiste jusqu’à la fin de ses jours, indépendamment de ce qui peut se passer autour de lui. Mais c’est nous qui sommes bêtes et qui nous contentons de poncifs, hein…
1. Le système de santé britannique est 100 % communiste. Ca ne s’appelle pas le National Health Service pour rien. Même Margaret Thatcher n’a pas osé y toucher. Contrairement à la France, même votre médecin généraliste est un fonctionnaire — et vous n’avez pas le droit de le choisir. Donc quand on vante le système de santé français au motif qu’il serait public, il est idiot de menacer les gens du système britannique. A côté de ce dernier, le nôtre est « ultra-libéral ».
D’ailleurs, la liste des méfaits du système de santé communiste britannique est impressionnante : nombreux décès dus à des erreurs de diagnostic flagrantes sur des maladies graves (des patients renvoyés chez eux dix fois avec un diagnostic de migraine alors qu’ils avaient une tumeur au cerveau), importante incidence des maladies nosocomiales, nombreux patients âgés mourant à l’hôpital simplement parce qu’on a négligé de leur donner à boire et à manger, nombreux médecins condamnés pour agressions sexuelles sur leurs patients (médecins d’origine étrangère pour la plupart), etc.
2. Michael Moore est un menteur, un pipoteur et un tripoteur. Michael Moore a fait un « documentaire » pour « prouver » que le système de santé cubain, étant communiste, était meilleur que le système de santé américain.
Curieusement, le monde entier tente d’immigrer illégalement aux Etats-Unis, afin notamment de bénéficier du meilleur système de santé du monde qui est américain (et qui est gratuit pour un certain nombre de ces immigrants), alors qu’absolument personne ne tente d’immigrer, légalement ou illégalement, à Cuba pour profiter de son système de santé.
Le « système de santé cubain », c’est ça (attention, certaines photos sont dures), mais évidemment ce n’est pas dans ces hôpitaux que le répugnant communiste obèse Michael Moore s’est rendu : c’est dans les hôpitaux-vitrines réservés à l’élite locale et aux dirigeants étrangers politiquement proches, qui sont inaccessibles aux Cubains normaux.
Se référer à Michael Moore pour étayer quelque affirmation que ce soit, c’est faire appel à un marabout africain pour concevoir les plans d’un pont suspendu. Ca peut être rigolo, mais je vous déconseille d’emprunter le pont.
Tout cela a été expliqué des millions de fois, et par moi-même sur ce blog à de nombreuses reprises, mais les communistes genre Giuseppe sont absoluments étanches à la vérité. Ce ne sont ni les faits qui les intéressent ni le bien-être de leurs concitoyens, c’est leur propre confort moral.
Je passe sur le fait qu’il est particulièrement culotté d’évoquer le cas des soins dentaires pour faire l’éloge du système de santé français. Ils sont soit scandaleusement bon marché et donc fournis à perte par les dentistes, soit hors de prix et pratiquement pas remboursés. Résultat : les Français vont se faire soigner les dents en Hongrie ou ailleurs.
L’inélégance de Juppé
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : score de Juppé 28,6%.
Estimation des votes socialistes 13%/15% par les experts (sic) dont les spécialistes (sic) estiment que la majorité s’est portée sur Juppé soit minimum 10%.
Donc Juppé aurait obtenu 18,6% des votes de la droite et du centre.
Déjà on constate qu’il serait derrière Sarkozy pour représenter la droite et le centre au 2ème tour !
Bien plus, comme on le sait, il a sur son nom récolté le plus grand nombre de voix centristes, peut-être représente-t-il seulement 10 à 12% des voix de droite.
Dans ces conditions quelle est sa légitimité réelle pour un 2ème tour et vouloir in fine représenter la droite à l’élection présidentielle ?
D’où son inélégance à se maintenir contre Fillon.
Voilà les situations ubuesques qui arrivent quand on prend des libertés avec tout et notamment faire une primaire ouverte pour ceux qui ne sont d’accord avec vous sur rien.
Cordialement
@Jean-Marc
Vous partez du principe que les suppressions de postes de fonctionnaires se faisant par non remplacement des départs à la retraite, elles n’ont pas d’incidence sur le chômage. Raisonnement tout à fait erroné. Car si on remplace un fonctionnaire on permet à celui qui le remplace de trouver un travail. Un élève de sixième, même non marxiste, est en mesure de le comprendre.
@ Philippe Dubois à 21h01
« Je n’ai pas et n’irai pas voter :
– n’étant ni adhérent, ni sympathisant de l’UMP, mon vote serait illégitime.
– j’ai des responsabilités modestes mais publiques dans un parti politique hors UMP et je suis connu des militants UMP qui tiennent les bureaux de vote »
J’ai toute une collection de perruques, faux-nez, fausses moustaches, robes de Marilyn Monroe, je peux vous aider.
@Exilé
« Mais au nom de quoi faudrait-il absolument « battre Marine Le Pen » ? »
MLP est la favorite de nombreux électeurs, la vôtre, celle des déçus du communisme, du socialisme et de la social-démocratie. Dans une compétition, l’ultime défi est de battre la favorite.
Je ne dis pas cela à cause des idées de MLP, je peux dire la même chose d’Angela Merkel qui brigue un quatrième mandat de chancelière de la République allemande : « Qui peut battre la Mère Quelle ? ».
@Philippe Dubois
« …n’étant ni adhérent, ni sympathisant de l’UMP, mon vote serait illégitime »
Ce que vous dites est tout à votre honneur.
A l’inverse d’individus foireux qui après avoir signé sans vergogne une charte d’adhésion à des valeurs qui leur sont étrangères viennent parasiter une élection qui ne les concerne pas. Méthodes de voyous de la pire espèce prêts à tout pour parvenir à leurs fins. Ceux-là même qui (pour certains) se permettent en outre de venir après leur sale coup plastronner et même insulter un candidat qui a perdu avec panache (n’est-ce pas JDR). Un homme digne dans sa défaite et qui vient de donner à ses détracteurs une belle leçon d’éthique républicaine.
Où est la classe et la crasse dans ce cas ?
Gloire au vainqueur, n’oublions pas les perdants, honneur aux vaincus.
https://www.youtube.com/watch?v=IEEENsZnu48
C’est entendu, François Fillon a remporté une superbe victoire, d’autant plus impressionnante qu’elle est un cinglant démenti à tous les pronostics.
Alain Juppé, incontestablement affaibli par cette défaite après plus d’un an dans le rôle de favori de tous les sondages, va devoir affronter un second tour extrêmement difficile avec des chances non pas nulles, certes, mais très minimes de l’emporter.
Il me semble que l’argument le plus efficace pour renverser l’issue attendue du second tour n’est pas dans la contestation du programme de son concurrent. Ces discussions sur les programmes à bien des égards, sont des attrape-nigauds dans la mesure où chacun sait bien qu’il est absolument impossible de planifier une action gouvernementale sur cinq ans, compte tenu de la rapidité avec laquelle les événements se succèdent dans notre monde globalisé.
Plus un programme est détaillé, plus il énumère par le menu les mesures qui sont censées devoir être mises en oeuvre, moins il sera honoré dans les faits.
L’argument majeur, selon moi, est de mettre en avant la finalité de ces primaires : choisir le candidat le plus à même de battre Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle dans six mois.
A ce critère-là Fillon a une faiblesse : son positionnement très libéral sur le plan économique et conservateur sur le plan social et sociétal détournera sûrement beaucoup d’électeurs de gauche de voter pour lui contre sa concurrente qui pourra même passer pour plus hardie que lui dans ces domaines.
Alain Juppé, au contraire, pourra réunir sur son nom, comme Jacques Chirac en 2002, tous les électeurs radicalement opposés au Front National.
C’est logique. Mais ces temps-ci, il ne semble pas que la logique soit la boussole des peuples.
@calamity jane | 21 novembre 2016 à 20:23
La nunuche de service, son pistolet à bouchons et ses tartes à la crème ! De plus en plus catastrophique et gnangnan ! Pas sans cause que Savo vous ait envoyée paître ! Bêêêeee !
@ Philippe Dubois |e 21 novembre 2016 à 21:01
« …Il reste maintenant à virer Juppé avec pertes et fracas : c’est le pire des prétendants à cette primaire, et de très loin… »
Effectivement c’est ce qu’on doit s’employer à faire, car en fin de soirée hier il a bien démontré ce qu’il était : avide du pouvoir, caricaturant outrageusement le programme de son challenger et dénué de tout fair-play à son égard. On croyait revoir le « Chi » démagogique de 94/95, promettant tout à tout le monde !
Alors que lorsqu’on compare les programmes des deux, tant au niveau économique-social que sociétal ils sont fort similaires. Seules deux différences notables au niveau de l’islamisme radical et de la Russie : Juppé ne semble guère préoccupé par son expansionnisme et sur la Russie et Poutine, il est sur la même ligne d’ostracisation-belliciste que Hollande.
Face à MLP il est loin d’être certain qu’Alain Juppé soit le mieux placé pour la battre, elle se fera un plaisir de démontrer qu’il représente tout ce que l’actuel FN déteste.
Alain Juppé c’est un socialiste amélioré.
Du point de vue économique les programmes de Juppé et de Fillon ne sont pas très différents mais côté sociétal ils le sont bel et bien. Et c’est bien ce qui fait la différence entre la droite et la gauche aujourd’hui.
Je trouve amusant de voir la gauche déjà vent debout contre Fillon, Manuel Valls critiquant le programme économique de François Fillon alors qu’il a utilisé à plusieurs reprises le 49-3. Pas si démocratique que cela.
Pourtant à mon avis, plutôt que de taper sur Fillon, les socialistes feraient mieux d’avoir peur d’Alain Juppé qui risque de leur faire de l’ombre en cas de victoire. La page François Hollande s’est tournée hier. Après le spectre de Marine Le Pen, voici celui d’un Fillon rétrograde, passéiste et ultralibéral.
De quoi faire très peur à toute la droite, la vraie. Un monde excédé par les cinq années socialistes.
@Frank THOMAS 21 nov 23:39
Pourquoi pas une autre logique ?
Jacques Chirac, en 2002, était un président de droite qui briguait sa réélection sur un programme de droite et qui a bénéficié d’un score sud-américain au second tour sans avoir infléchi sa ligne vers la gauche.
À tant pencher à gauche dans des domaines variés, sensibles ou ultrasensibles, à la fois par conviction et par souci de se démarquer de la concurrence, Alain Juppé est perçu comme un candidat de centre-gauche, complaisant avec la gauche qu’il appelle indécemment au secours depuis quelques semaines.
Or le pays est majoritairement à droite et ne l’a peut-être jamais été autant, dans la mesure où la diabolisation du FN s’estompe.
Dans une finale Juppé-Le Pen, les protagonistes auraient probablement réalisé des scores de premier tour assez différenciés à l’avantage de MLP, et, en dépit de la mobilisation d’une gauche un peu rétrécie, AJ peinerait à atteindre 50% des votes, en raison de la désaffection de l’électorat de droite, lassé des inflexions doctrinales.
@ Marc GHINSBERG | 21 novembre 2016 à 22:27
Pavé de vos certitudes accessibles à des enfants « non-marxistes » de 6ème, pourriez-vous nous expliquer comment il se fait qu’un pays comme l’Angleterre, qui a massivement réduit l’emploi public ces dernières années, connaisse aujourd’hui un niveau de chômage historiquement faible (idem pour l’Allemagne avec une diminution massive de la dépense publique), alors que la France, qui a de nouveau massivement embauché des fonctionnaires au cours du dernier quinquennat, arrive à peine à inverser sa courbe du chômage (et à quel prix…) ?
Wo ist JF Copé ?
Quelqu’un a-t-il vu M. Copé aujourd’hui ?
Ce n’est pas qu’il me manque mais je m’inquiète pour lui quand même.
C’est comme pour mon vieux voisin, quand je ne le vois pas pendant deux jours, je vais aux nouvelles.
Le candidat de la droite décomplexée serait-il complexé à ce point ?
En complément des propos de R. Marchenoir, un petit rappel pour tous ceux qui pensent que la suppression de 500.000 fonctionnaires signerait la fin du monde ou la plongée dans l’enfer ultra-libéral :
1980 (avant les lois de décentralisation) : population française : 53,7 millions
Fonction publique d’Etat (hors contrats aidés) : 2.173.169
Fonction publique territoriale : 1.021.000
Fonction publique hospitalière : 670.791
Cumul des 3 FP : 3.865.000
Fin 2013 : population française : 66 millions
FP d’Etat (hors contrats aidés) : 2.385.000
FP territoriale : 1.879.000
FP hospitalière : 1.153.000
Cumul des 3 FP : 5.417.000
Donc en trois décennies : 1.550.000 fonctionnaires en plus, soit une augmentation de plus 40%, près de deux fois supérieure à l’augmentation de la population (sources publiques, INSEE…)
@ Jabiru | 21 novembre 2016 à 11:29
« Je n’irai pas voter dimanche, les jeux sont déjà faits »
A mon avis, il y a eu deux démarches expliquant la participation importante :
1 / Pour les uns, confirmer Juppé aux dépens d’une éventuelle candidature de F.H. hors primaires de la gauche afin de les contourner. Et en même temps barrer la route à une revanche éventuelle N.S./F.H.
2 / Pour les autres, pousser les feux sur Fillon, afin de barrer la route à un Juppé annoncé gagnant à grand renfort de propagande. Et en même temps sacrifier un N.S., qui n’aurait à leur sens jamais gagné sa revanche avec F.H. ou quelqu’autre, tellement le TSS fut violent sur la durée.
La preuve avec la une inqualifiable de Libé ce jour.
http://replay.publicsenat.fr/vod/on-va-plus-loin/pres-sonia-mabrouk/sonia-mabrouk%2Cfabienne-keller%2Cphilippe-dallier%2Cjean-louis-gombeaud%2Cemmanuel-riviere%2Cp/219373
PS : Et notre hôte en invité dans « On va plus loin » sur LCP
Présentatrice : Sonia Mabrouk, diffusée le 21/11/2016
@ Claude Luçon | 21 novembre 2016 à 11:12
« Ce qui n’est pas le cas du Figaro, pourtant de droite, qui « modère » nos textes à tort et à travers. »
Qu’est-ce que la témérité ?
Le véritable courage est très opposé à la témérité qui n’examine rien. Il y a longtemps que j’ai quitté les lieux que vous évoquez pour la même raison soulevée. Il y a tellement de blogs presqu’aussi intéressants que celui-ci et sans une modération incompréhensible (encore que) sinon infernale. Et pourtant la réplique slogan à l’origine du nom du journal est :
« Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur. »
Mais « partir » ce n’est pas facile j’en conviens. Quant à rester n’est-ce pas déjà une preuve d’inertie ?
@oli71 | 22 novembre 2016 à 02:42
Finalement, vu sous cet angle, l’informatisation a eu du bon !
Mais pas pour le contribuable sans aucun doute qui paie trois fois si on inclut le prix des ordi à la « pomme ».
@ oli71 | 22 novembre 2016 à 02:42
Et tous ces fonctionnaires en plus pour rendre sensiblement les mêmes services, avec l’aide des outils informatiques qui facilitent beaucoup les choses (déclarations d’impôts en ligne, carte vitale, archivage numérique…).
On voit le phénomène à son comble dans certaines mairies qui ont multiplié par cinq ou six leur personnel en cinquante ans.
Mais on confond la cause et la conséquence : la vraie question à se poser est le pourquoi de tous ces bullshit jobs. C’est simplement parce que depuis les années 80, le chômage de masse sévit et que chaque politique doit distribuer des tâches à des familles implantées pour espérer remporter une élection.
Et le phénomène ne touche pas que le service public : avec toutes les normes d’habitat (draconiennes pour le neuf mais inexistantes pour le rénové), les bilans thermiques bidons, les boîtes multimédia et autre compteurs intelligents, les contrôles techniques des véhicules tous les deux ans, on a créé des millions de jobs ayant un intérêt qualitatif hypothétique mais dont le rapport coût/bénéfice est clairement défavorable. Il n’y a qu’à constater que le coût d’achat d’une voiture ne représente en France qu’une petite partie du budget voiture. Idem pour la maison et le maçon. C’est que la vache à lait est là pour nourrir du monde. Pareil à l’Education nationale où il y a un prof pour deux administratifs.
Ce n’est pas en balançant à la figure de ces millions de gens l’inutilité qu’ils ressentent au fond d’eux-mêmes qu’on va lutter contre le marasme et le sentiment de déclassement.
Non, si l’on veut sortir le pays du marasme, il faut d’abord amorcer la pompe par de grands projets ambitieux qui vont mobiliser les forces vives.
Seulement ensuite on dégraisse petit à petit, sans violence sociale.
@ Giuseppe | 21 novembre 2016 à 21:21
« …si l’on en croit les sondeurs, entre 800 000 et 900 000 votes des primaires de droite émanent du FN et/ou du PS, ils ont chargé la barque Fillon pour éliminer NS. »
Première remarque : « si l’on en croit les sondeurs »… NON !
Deuxième remarque : « entre 800 000 et 900 000 votes des primaires de droite émanent du FN et/ou du PS »… En acceptant ces chiffres (sortis d’où ?), PS et FN auraient payé entre 1 600 000 et 1 800 000 euros au candidat des LR pour battre leur propre candidat ! On appelle ça se tirer une balle dans le pied.
Une célébrité de gauche disait récemment qu’il allait voter chez les LR et choisir Fillon pour affronter MLP et la battre, le cas de la sélection d’un candidat de gauche étant désespéré, et Fillon était celui qu’il jugeait plus apte à gouverner chez les LR. Si beaucoup d’électeurs PS pensent et ont fait cela ils devraient retourner voter Fillon dimanche.
Cher Monsieur,
J’écoute « C dans l’air ». Barbier, Jeudy, Sainte-Marie et Schneider. Observateurs avertis et intarissables. On parle de tout, sauf de l’élément-clef : les trois débats télévisés. J’ai dit ici et je redis avec force – quand les sondages ont annoncé que le trio était « dans un mouchoir de poche » – que la tenue, le regard, le comportement, la stature de M. Fillon ont tout fait basculer, même chez ceux qui n’y pensaient pas un mois avant.
Je ne suis pas sûr que beaucoup de gens, sur quatre millions de votants, aient comparé les programmes. Qui les a lus ? Je ne lirai ni L’Huma, ni Libé, ni Le Monde, ni l’Obs, ni Marianne. J’imagine qu’on va avoir droit
aux grandes orgues et à un déchaînement TSF (Tout sauf Fillon). Mais lundi soir, devant circuler en voiture, je n’ai pas pu écouter Calvi, après Caroline Roux, J’ai eu le malheur d’écouter RTL. Contre un malheureux représentant du Figaro, trois anti-Fillon frénétiques. Extrait : « Fillon, c’est la France des lodens, qui va à la messe et des triples colliers de perles ». Un représentant, oublions son nom, de la ligue LGBT a été des plus virulents. Crime irrémissible : Fillon serait… j’ose à peine le dire, CONSERVATEUR ! On en frémit ! Moi, ça me va. L’inénarrable Domenach n’a pas été en reste. Zemmour n’était pas invité, avec les rires et sous l’œil complaisant du marié Fogiel.
J’irai revoter Fillon dimanche prochain. Des gens ont attendu trois heures pour atteindre les urnes. Petit conseil : faites comme moi, votez à l’aurore, il n’y a pas foule.
PS : Voilà quelques lustres, ne doutant de rien, j’ai créé et présidé le MCF (Mouvement conservateur français) et publié régulièrement une « Lettre conservatrice ». On en trouvera la trace dans un vieux « Quid ». J’avais reçu une lettre d’encouragement de… Jean d’Ormesson !
Veuillez me croire, cher Monsieur, cordialement vôtre.
@Jean-Dominique Reffait | 21 novembre 2016 à 15:56
« …le risque voyou étant éliminé… »
C’est ce que l’on appelle en langage populaire « le coup de pied de l’âne », rendu célèbre par la fable de Jean de La Fontaine « Le lion devenu vieux »…
On ne peut qu’être impressionné par les capacités anticipatrices et prémonitoires de ce bon Monsieur Jean qui ne connaissait pas les socialistes.
Pour en revenir au second tour des primaires, on constate qu’hélas le comportement prévisible d’Alain Juppé se confirme. Une hargne évidente et une mauvaise foi qui n’arriveront pas à convaincre. Ce faisant il montre le fond de sa pensée, quand il accuse Fillon d’être rétrograde.
C’est que lui-même a pour valeurs, les valeurs sociétales de la gauche, à laquelle il appartient au moins idéologiquement, après son virage centre-gauche gauche, comme on vire sud sud-ouest pour prendre le supposé bon vent.
Le vrai fils spirituel de Chirac, capable de tout pour accéder au pouvoir et surtout capable de rien pour y rester.
Il se dit seul capable de rassembler la droite et le centre et commence à démolir F. Fillon, en attendant que vaincu au second tour, il fasse comme son colistier putatif, l’inénarrable Bayrou, il n’invite à voter Hollande.
@ fugace | 22 novembre 2016 à 02:51
En ce qui me concerne, n’ayant voté ni pour François Fillon ni pour Alain Juppé, mon objectif n’était pas de virer Nicolas Sarkozy de la compétition, mais plutôt de renouveler le paysage politique en faisant appel à des hommes et des femmes politiques nouveaux, apportant un œil neuf sur le traitement des maux de la France, avec des méthodes différentes de celles utilisés par les anciens qui grenouillent dans les ministères, commissions, comités et conseils divers et variés depuis trente ans.
Bref des H et F politiques capables de faire bouger les lignes, bousculer les habitudes, oser le courage politique et non pas se conformer à un clientélisme prudent permettant de conserver le mandat électif durement acquis.
Mais il semble que les Français ne soient pas encore prêts à faire appel à la relève politique que représentent des personnalités comme Bruno Le Maire ou NKM qui ont pourtant toutes les qualités requises pour reprendre le flambeau.
Il va donc falloir se taper encore cinq ans avec les mêmes politicards en espérant qu’en 2022 les Français sortent de leur position de prudence frileuse et acceptent enfin de changer de braquet.
Je me suis donc trompée : le puritanisme non seulement n’a pas de limites mais est en plus agressif et méprisant.
Sinon, de qui parlez-vous s’agissant de « nunuche » Madame la Mère du Commissaire Divisionnaire ? Votre commentaire est comment dire, vague ?!
De plus il ne cite que des pseudos…
@Marc GHINSBERG
« Car si on remplace un fonctionnaire on permet à celui qui le remplace de trouver un travail. Un élève de sixième, même non marxiste, est en mesure de le comprendre. »
Oui l’élève de sixième peut le penser mais plus tard il étudiera les effets multiplicateurs et il comprendra que 50 000 euros investis dans le privé créent plus de richesses que dans ce fonctionnaire (peut-être même qu’il deviendra keynésien mais après il progressera encore).
Pour comparer simplement dans le seul domaine existant à l’identique : l’école. Il suffit de comparer le coût par élève du privé et du public.
@Mary
Entendu hier soir sur Canal +.
Interrogé, Thierry Solère précise que l’excédent éventuel de la récolte des deux euros ira à la campagne du candidat choisi…
Et un journaliste de gôche de s’écrier : « Mais alors ceux qui à gauche vont voter à la primaire de droite vont abonder finalement à la campagne du candidat choisi ! Est-ce normal ? »
Sic !
Et c’est pour cela que votre fille est muette…
Je passe sur le journaleux qui conseillait à Solère de verser l’excédent aux bonnes œuvres…
@oli71
Comment expliquez-vous que l’Italie et l’Espagne qui ont beaucoup moins de fonctionnaires que la France aient un taux de chômage nettement supérieur ?
Le taux de chômage dépend de nombreux facteurs et en particulier de la productivité globale (publique et privée).
@Achille
J’entendais ce matin Juppé démolir Fillon.
Entre amis de trente ans j’ai bien l’impression que jeudi soir le climat va être à l’orage. La force tranquille va être confrontée à l’ire du maire de Bordeaux très vexé par le score de dimanche. Attendez-vous à savoir comme le disait Geneviève Tabouis que ça risque de faire des étincelles.
@ Achille 21/11 18:46
« Je doute que les électeurs de gauche feront le déplacement pour choisir entre Juppé et Fillon… »
C’est peut-être moins évident que cela, les électeurs de gauche souhaitant privilégier celui qu’ils estimeront le moins dangereux pour leur propre candidat. Et à ce petit jeu, Fillon peut leur apparaître, à la présidentielle, moins rassembleur sur son projet que Juppé.
@ Marc GHINSBERG 21/11 22:27
« Car si on remplace un fonctionnaire, on permet à celui qui le remplace de trouver un travail ».
Mais celui qui cherche un travail, a-t-il forcément besoin de le trouver dans la fonction publique ? Le véritable problème n’est-il pas en fait celui de la création d’emplois et surtout d’emplois productifs ? Nous pouvons fort bien ne pas remplacer une emploi de fonctionnaire sans augmenter pour autant le chômage si celui qui cherche un travail le trouve en dehors du service public. Ce n’est certainement pas en maintenant ou développant systématiquement un emploi public déjà pléthorique en France pour le résultat que l’on sait et qui pèse lourdement sur notre endettement et sur nos charges que nous allons dégager les moyens financiers nécessaires pour dynamiser notre économie et créer des emplois. Vous raisonnez en fait comme si le nombre d’emplois était définitivement fermé et que nous nous montrions dans l’incapacité de donner à notre économie les moyens d’en créer de nouveaux.
@ vamonos
« La question ultime qui mérite d’être posée est de savoir qui pourra battre Marine Le Pen l’année prochaine et je crois que Fillon a plus de bagage que Juppé pour relever ce défi. »
Oui, c’est bien la question essentielle, et malheureusement la primaire tourne en rond sur elle-même et fait perdre de vue cette perspective qui seule compte.
Eh bien je prétends, moi, que l’électorat de gauche, détenteur de la solution, qui se trouverait en face d’un duel FN-Droite aura les plus grandes réticences à choisir Fillon, et beaucoup moins à voter Juppé.
…les suffrages que son intelligence et son expérience auraient mérités.
Il faudra que Philippe Bilger nous explique un jour pourquoi un homme disposant d’une telle intelligence ne comprend rien à rien aux attentes des Français en s’enfermant dans une attitude rigide de déni des réalités…
@ Claude Luçon | 22 novembre 2016 à 05:33
Ils ont chargé la barque Fillon, Juppé caracolant en tête, ainsi ils étaient sûr d’éliminer NS qui semblait pour eux le plus dangereux pour un retour qui leur paraissait fracassant.
Nous verrons la suite.
@Savonarole | 21 novembre 2016 à 20:41
Avec un peu de mauvaise foi vous me demandez si j’étais fonctionnaire, non, par contre à tous les va-t-en-guerre qui voudraient rayer de la carte des millions de fonctionnaires, bon là j’exagère un peu, j’ai écrit « tout est équilibre ».
Alors, à un certain Bruno qui m’oppose des faits ou des chiffres d’ailleurs, je voudrais quand même rappeler que le début de mes études a commencé par « l’équilibre statique des forces ».
Rassurez-vous je n’ai aucune frustration, je suis bien logé, bien habillé, bien nourri et blanchi, ce qui me fait toujours bondir c’est la bêtise, l’insondable bêtise, et je maintiens que soutenir un NS qui nous a spoliés, dont ses propres partisans, est d’une crasse bêtise.
Je ne peux comprendre qu’il puisse avoir encore des partisans, mais bon.
Rassurez-vous, quand vous démarrez votre vie avec l’équilibre statique des forces, vous avez beaucoup de chance et peu de tomber au chômage.
Comme j’apprécie vos commentaires – je ne suis pas le seul ici et sans doute ailleurs – j’ai tenu à vous faire une réponse personnelle, un peu longue certes, je n’ai ni votre humour, ni votre concision mais j’apprends vite vous savez.
@bruno
Vous, vous êtes un cas, je comprends que votre champion, qualifié ici de « voyou », défait à plate couture, va vous manquer, mais enfin de l’air pur désormais.
Cela vous attriste et vous fait utiliser des mots que seuls les battus prononcent en somme comme ultime recours n’ayant pas d’autres arguments.
J’ai écrit ici qu’il fallait savoir rompre comme en escrime avec des personnages qui ne veulent pas entendre.
Je n’ai ni l’humeur ni l’envie d’être blessant ce serait me mettre à votre niveau, et il est bien bas me semble-t-il.
@Robert Marchenoir | 21 novembre 2016 à 21:46
Bob vous voyez des communistes partout… Bon, ce que je voulais dire c’est que les dents sont une image, deux de mes relations, une en Angleterre l’autre au Canada ont des assurances qui coûtent deux bras et quand elles reviennent en France elles font leur révision. D’ailleurs elles ont conservé ici toutes leurs cotisations.
Attention Bob, derrière vous un communiste vous épie, méfiance il pourrait vous dénoncer à la Stasi.
Cool Bob, cool sinon vous allez nous faire des cauchemars.
« Eh bien je prétends, moi, que l’électorat de gauche, détenteur de la solution, qui se trouverait en face d’un duel FN-Droite aura les plus grandes réticences à choisir Fillon, et beaucoup moins à voter Juppé. »
Vous plaisantez, Frank ! Chez ces gens-là on se bouche le nez et on vote « contre la bête immonde au ventre… etc. »
Fillon ou Juppé, ils s’en moquent dès lors qu’ils peuvent écraser l’infâme (disent-ils…)
La droite prête souvent à la gauche ses propres pudeurs de rosière… naïveté fatale.
@Michel Deluré
Bien sûr que les emplois ne sont pas statiques.
Mais si on supprime 500 000 emplois dans le public, il faut en créer 500 000 dans le privé avant d’espérer commencer à faire diminuer le chômage. C’est tout ce que je veux dire.
Monsieur Gattaz va pouvoir ressortir son badge !
Cher Monsieur,
Sur le sujet de M. Fillon, mon candidat du premier et du second tour, je me suis exprimé ce matin, ici, à 6h40. Ayant lu, depuis, « Le Parisien » et les pages qu’il consacre au futur président de la République, je tiens absolument à faire savoir à ceux qui n’ont pas lu ce journal que le portrait commence par une citation de… Fadela Amara. Elle appelait notre futur chef de l’Etat : « Le notable bourgeois de la Sarthe ». L’insulte était rude ! S’en relèvera-t-il ? C’est « peanuts », en comparaison de ce qui l’attend dans les jours à venir sur France Inter, France Info, France 2, à Libé, à Marianne, à l’Obs, etc. Nous allons avoir droit à une propagande anti-Fillon digne de la Roumanie de Nicolae Ceausescu. Attachons nos ceintures !
Veuillez me croire, cher Monsieur, cordialement vôtre.
« Selon notre sondage Public Sénat/LCP réalisé par l’Institut Harris Interactive, 42% des personnes interrogées reconnaissent avoir voté au premier tour pour que Nicolas Sarkozy ne gagne pas la primaire.
Toujours d’après cette même enquête, ils ne sont que 23% à avoir voté pour faire gagner l’ancien président de la République et 35% ont mis leur bulletin dans l’urne sans rapport avec lui. »
Alors on pourra dire que ce ne sont que des sondages, que la vérité va sortir des urnes. Juppé va s’accrocher, rien n’est perdu pour lui, imaginez le drop du demi-d’ouverture de l’équipe de France de rugby qui passe… Juppé le sait, il a quand même des appuis confortables, il est capable lui de mettre entre les barres.
@ Patrice Charoulet | 22 novembre 2016 à 11:37
Arrêtez d’être si courtois et si poli vous allez nous donner des complexes.
Ce blog c’est celui de Philippe mais c’est aussi le Salon de Pascale pour les pseudo-philosophes que nous sommes, nous sommes ici pour discuter, être d’accord ou nous engueuler en toute fraternité librement, notre hôtesse est très tolérante.
Et je vous soupçonne d’être en train d’essayer de me voler mon titre de Doyen, n’y songez même pas.
En plus je suis le Filloniste en chef ici !
« Le notable bourgeois de la Sarthe » ? Pour la plupart nous sommes tous ici des notables bourgeois d’un département ou l’autre, Fadela Amara n’est que notre Marthe Richard moderne.
Amicalement.
Ce qui m’agace toujours est que nous sommes dans un régime présidentiel, il faut tourner la page, les Allemands on l’a vu n’en sont pas moins efficaces et A. Merkel, « la femme la plus puissante du monde », rentre chez elle quand elle en a fini avec la politique.
Le régime inspiré par Mongénéral correspondait à une restauration de l’Etat et de ses valeurs morales, la Nation et sa place, l’intégrité comme code, aujourd’hui ce type de régime n’a plus de raison d’être.
Je repense à N. Brick qui pour faire genre critiquait la cantine de l’Elysée, je vois mal en Allemagne ce type de comportement digne d’un autre âge.
On veut des guerriers progressistes, le monde est ouvert et FF est à l’opposé de cette vision, il est aussi triste que la régression qu’il va nous proposer.
Supprimons tous ces professionnels de la politique et comme Macron allons à la pêche de la société civile bourrée de talents.
@ Patrice Charoulet | 22 novembre 2016 à 11:37
Je ressens comme vous dans les media comme un frémissement de bonheur. Un air de fête. La bien-pensance de gauche aiguise ses couteaux avec délectation, la chasse au Fillon a commencé.
Le bon temps de Sarkozy est revenu pour eux, c’est juste la tête de turc qui a changé, ils vont pouvoir caricaturer, dénoncer, accuser, ameuter les foules et leur prédire une misère noire pour le peuple, l’opulence pour les riches, et la dictature pour tous, annonciatrice du retour des heures les plus sombres de notre histoire. C’est quand même plus drôle et moins terne que de patauger dans les remous boueux du gouvernement actuel, ou de disséquer les lieux communs du président. La longue et interminable descente de la gauche au pouvoir manque d’intérêt, il faut dès maintenant commencer à mettre des bâtons dans les roues du dirigeant qui aurait la prétention de redresser le pays. Les media se sentent à nouveau utiles. Libération ouvre le feu en représentant Fillon en femme (et quelle femme) pour bien le dégrader, et ce n’est qu’un début ; c’était à une époque un thème récurrent dans le journalisme américain pour déconsidérer les présidents et les pousser à être plus virils ; ils étaient caricaturés avec un sac à main (ou dans un cercueil).
Les journaux moribonds reprennent espoir, la droite arrive. Libération, Marianne vont faire ce qu’ils savent faire le mieux, crier au loup, et saper la crédibilité des hommes politiques les plus capables, quitte à bien déformer la réalité. Leur faculté d’oubli est étonnante : maintenant que Juppé est utile contre Fillon, on n’en parle plus du tout comme autrefois quand il était Premier ministre ; et on oubliera très vite les niaiseries et les énormes erreurs à répétition de la gauche au pouvoir pour grossir le moindre faux pas de la droite. Bien-pensance et dérision, c’est le cocktail douceâtre et fielleux que certains media ont à nous offrir, espérant ainsi couvrir l’échec retentissant de ceux qu’ils appelaient de tous leurs vœux. Ça commence.
@ sbriglia | 22 novembre 2016 à 08:01
Gé(r)onte pour eux !
Vraiment super cette primaire lalalalère !
Pour deux euros tu te paies Sarko, pour quatre Fillon et après avoir fait place nette pour ton propre parti, tu te fais même rembourser !
« Le notable bourgeois de la Sarthe ». L’insulte était rude ! » (Patrice Charoulet)
Rude, l’insulte ? Diantre ! Nous ne sommes plus au temps de Flaubert et Maupassant et à tout prendre, il vaut mieux être notable « qui est digne d’être noté » que négligeable, et bourgeois que noble ou prolétaire pour gouverner la France… c’est la conséquence de 1789 !
Quant à la Sarthe : un homme qui a passé sa jeunesse face au garage Austin Healey ne peut être mauvais.
Et Juppé, « notable bourgeois des Chartrons » ?
Patrice Charoulet, vous êtes un grand…sentimental !
N’ayez pas peur… du vol des mouches et des fraises tagada.
De Solferino…
@ sbriglia
« Fillon ou Juppé, ils s’en moquent dès lors qu’ils peuvent écraser l’infâme ».
C’était sans doute vrai il y a 15 ans, lorsqu’il s’agissait de barrer la route à Jean-Marie Le Pen. Reste à prouver que la mobilisation sera la même contre Marine. J’en doute, et dans ce doute, je considère que la plus élémentaire prudence est de choisir le meilleur barrage.
@ Exilé | 22 novembre 2016 à 09:57
Il faudra que Philippe Bilger nous explique un jour pourquoi un homme disposant d’une telle intelligence ne comprend rien à rien aux attentes des Français en s’enfermant dans une attitude rigide de déni des réalités…
Parce qu’il n’a pas d’instinct croyant que l’intelligence et les petits calculs partisans suffit. Il suffit de voir la carte de son électorat. Majoritaire autour de Bordeaux et dans la Seine-Saint-Denis.
Je n’ai pas voté au premier tour de cette primaire. Je m’apprête à le faire au second tour pour éliminer Ali Juppé mais voter Fillon ne résoudra pas le problème de la France gouvernée par l’Europe.
https://lesbrindherbes.org/2016/11/21/voici-preuve-tangible-indiscutable-france-gouvernee-lue/
Sarkozy éliminé.
Maintenant, il faut éliminer Juppé.
Il sera vite oublié le convive du Fouquet’s, qui préférait les copains people à ceux qui l’avaient fait roi le jour même de l’élection.
Impardonnable et cela ne lui a jamais été pardonné.
On se prépare à la plus grande campagne des Restos du cœur, une précarité énergétique grandissante, que voulez-vous Marine n’a même plus à se baisser pour ramasser, l’aspiration est entamée.
Au lieu de se regarder dans le miroir tous les matins pour l’un, et l’autre de courir la gueuse sur un scoot, il devait sans doute y avoir un peu mieux à faire.
Ils sont tellement éloignés des préoccupations des citoyens – le yacht de Bolloré est tellement plus confortable – qu’ils sont les premiers responsables de leur propre déroute.
Je ne parle pas du Mou national qui a détenu tous les pouvoirs dont les 3/5 du congrès pour faire le ménage.
La limite de l’échec est celle de la promotion Voltaire, le monde est accessible à tous le numérique veille, et eux en sont restés encore à la criée des journaux dans la rue.
La surprise viendra de la finale, de l’ultime tour de piste, la lecture des réseaux sociaux vaut plus que tous les sondages, ils avaient prédit la victoire de FF, et désormais contre MLP pas question de refaire le Front républicain.
Trompés une fois, les électeurs, pour se retrouver avec un Président qui met à sac un pays, nostalgiques plus que jamais de Mongénéral le Politique, jamais cédant à la facilité toujours en marche avant, désormais ils se sont prononcés : plus de bling bling, plus de « ça va mieux » les électeurs ont été essorés.
C’est un général Motor qu’il nous faut pas de demi-dieux pour people, du vrai, du lutteur, de l’abnégation pour reconstruire.
Un pays qui culmine à 2200 mds de dettes et qui a 8,5 millions de citoyens qui vivent sous le seuil de pauvreté ne peut être un grand pays, il survit d’aides bancaires et vit de prêts pieds et poings liés.
Juppé juge que le plein emploi est à 6% de taux du chômage, il est bien modeste mais plus réaliste que ceux qui raisonnent en creux « supprimons des millions de fonctionnaires ».
Il dit en vérité de commencer par remettre le pays à l’endroit depuis trente années tout dégringole et mon mandat servira cet objectif, pas si modeste en soi.
J’entends que Juppé demande à Fillon de préciser sa position sur l’avortement. A titre de réciprocité j’espère que Fillon va demander à Juppé de préciser sa position sur l’islam en France.
@ Jabiru | 22 novembre 2016 à 15:49
«J’entends que Juppé demande à Fillon de préciser sa position sur l’avortement.»
C’est dans l’adversité que se révèlent les caractères.
Juppé apparaît mesquin, petit, teigneux ce qui est différent de pugnace comme dirait Michael Edwards, en résumé, bête et méchant.
« Le meilleur d’entre nous » est un mauvais joueur.
Oserai-je dire que cette question sur l’avortement est un coup bas.
Souhaitons que ce comportement se termine par un hara-kiri pour lui.
@Lucile
Mille mercis.
@sbriglia
« L’insulte était rude ! » était une plaisanterie, que la suite confirmait.
@Claude Luçon
1.Je n’avais pas remarqué ma politesse.
2.Je ne songe pas à vous « voler votre titre de Doyen ».
3.Moins encore celui de « Filloniste en chef », pour la raison que voici : je ne l’étais nullement.
Je crois avoir expliqué par le menu comment je me suis retrouvé, à droite, parmi le gros bataillon qui a fait la décision. Auparavant, je n’en suis pas fier, j’avais été comme une foule de gens victime de la fable que l’on nous avait serinée depuis des mois, d’après laquelle nous aurions, c’était certain, un duel NS-AJ.
@oli71
Quand des donneurs de leçons trouvent insupportable et inimaginable le projet de F.Fillon de diminuer de 500 000 postes les effectifs de la Fonction Publique, ils devraient prendre connaissance des statistiques sur trente ans que vous affichez sur votre post 01:56.
1 550 000 fonctionnaires de plus sur trente ans ! Quand ils s’insurgent qu’aucun recrutement ne sera donc possible dans ces conditions ils oublient que les méthodes de travail ont été améliorées par des moyens modernes et que le rond-de-cuir n’a plus à se munir de ses manchettes pour aiguiser sa plume d’oie.
Le discours de la gauche c’est qu’il n’y a jamais assez de personnel.
Il est à espérer que la droite ne s’empare pas du même discours.
Et c’est là toute la différence entre une alternance apaisée et une alternance qui veut faire bouger les lignes et ainsi réformer le pays.
Quand je lis sur le projet Fillon qu’il a prévu d’investir 12 milliards d’euros dans la sécurité, la défense et la justice, je ne suis pas inquiet au motif que le Mammouth doit maigrir pour redonner des moyens aux services qui en manquent. Tout cela n’étant qu’une affaire d’organisation. Le pays a besoin contrairement à ce que déclare M. Valls d’une médication de cheval faute de se retrouver dans la situation d’un pays en faillite, ce qui l’est déjà un peu et même beaucoup.
Alain Juppé se révèle, son agressivité vis-à-vis de son concurrent ne le grandit pas. Pire, il a oublié qu’il ne s’agissait pas de la présidentielle avec un rival politique mais juste avec un concurrent de sa famille politique, dont les bases solides devraient être les mêmes… enfin en principe car plus les jours passent plus on a l’impression de voir en Alain Juppé un socialiste de centre gauche. Ce qu’il se considère sûrement.
Par ailleurs je déplore que la gauche éperonnée par les médias qui entendent bien rester les « orientateurs », se croie obligée de venir ajouter son grain de sel dans ce qui reste une primaire de la famille politique « Les Républicains ». Il faut dire qu’Alain Juppé depuis l’avant-premier tour déjà en appelait à un vote massif tous horizons confondus.
Est-ce qu’en 2011, les opposants au PS dont je suis sont allés semer le trouble à la primaire de gauche, laissant élire le candidat devenu Président ?
La vérité c’est que la gauche et ses affidés ne veulent pas voir dans le paysage politique une vraie personne de droite, sociologiquement parlant.
« Les conservateurs ordinaires, écrit le philosophe britannique Roger Scruton, entendent constamment que leurs idées et leurs sentiments sont réactionnaires, partiaux, sexistes ou racistes. Leurs honnêtes tentatives pour vivre selon leurs principes, en fondant une famille, en goûtant les joies de la vie locale, en vénérant leurs dieux et s’attachant à leur culture – ces tentatives sont méprisées et tournées en ridicule (…). Pour cette raison, dans les cercles intellectuels, les conservateurs évoluent en silence et avec discrétion, attrapant le regard de leurs semblables là où ils se trouvent. »
Ou encore : « Si vous n’êtes pas pour l’ouverture, c’est que vous êtes pour la fermeture, le repli sur soi. Si vous vous interrogez sur les conséquences des flux migratoires, vous êtes un xénophobe. Si vous n’êtes pas un libéral à tout crin, c’est que vous êtes partisan de l’autoritarisme, l’antichambre du fascisme… » Comité Orwell dont Natacha Polony.
Pas étonnant que Trump ait été élu, que le Brexit ait été voté, les gens qui entendent vivre à leur manière sans être taxés sans arrêt de raciste, sexiste, homophobe ou islamophobe en ont, pour être triviale, ras la casquette. Et voter Juppé, c’est voter socialiste en ce sens que son programme n’est pas si différent sociétalement de celui de la gauche idéologique.
Juppé élu, pour sûr qu’il leur fera de l’ombre aux socialistes qui se seront déplacés pour le mettre en selle. Ils seront les arroseurs arrosés.
Et de la même façon, la droite ne s’y retrouvant pas dans ce candidat qui, encore une fois, comme une suite logique depuis quarante ans, favorisera les minorités, le multiculturalisme tout en ne parlant que de rassemblement, les plus déçus se tourneront vers Marine Le Pen.
Les Français ont besoin de rupture et aujourd’hui, la gauche (la vraie, celle des ouvriers, celle qui défendait les pauvres et les sans-dents) est parfois partie vers le FN parce qu’elle a besoin de voir respecter les valeurs judéo-chrétiennes (sans être pour autant pratiquante), leur patrimoine artistique et architectural, leur langue, etc. et il reste la gauche idéologique, celle qui reste universaliste et multiculturelle. C’est cette bataille-là qui se jouera dimanche d’abord et à la présidentielle ensuite.
Et qu’on ne me parle pas de jeunes et de vieux, cela aussi est dépassé. Quand je vois l’entourage de mes enfants (champions du numérique façon NKM) aller voter Fillon, alors que certains votaient encore pour le PCF quand je les ai connus, et dont certains ne sont mariés que civilement… Une anecdote parmi d’autres car les langues se délient.
Il se passe bien quelque chose dans ce pays et les plus ringards ne sont peut-être pas ceux qu’on croit.
A une personne qui l’avait interpellé sur ses revenus d’élu il a répondu qu’il faisait beaucoup d’heures.
Pas très fin mais à l’image de ce qu’il est sans doute.
Faire des heures, s’il n’est pas satisfait il démissionne et s’en va sous d’autres cieux s’employer à autre chose pour lui de plus gratifiant.
Insulte à tous ceux qui travaillent sans compter, parce qu’ils se font simplement plaisir et qu’ils aiment le milieu dans lequel ils se trouvent – cela existe -, alors si c’est cela sa vision de la vie je lui souhaite d’ être battu par Juppé. Il aura ainsi plus de temps libre et ne crachera pas dans la soupe. Incorrigible.
Décidément si on doit placer la grandeur de la France et notre avenir sur lui… il y a de quoi s’inquiéter.
@Frank Thomas
Si vous croyez que Juppé sera un meilleur barrage à MLP, vous vous trompez complètement. Et pour que les choses soient bien claires : si c’est Fillon, je vote pour lui, si c’est Juppé, je vote MLP. Et je ne suis pas la seule. Juppé ouvre un boulevard à MLP. Même moi, je préfère MLP à Juppé.
@Frank Thomas
…je considère que la plus élémentaire prudence est de choisir le meilleur barrage.
Barrage, barrage…
L’art de la politique appliqué au bien de la Cité ne se résume-t-il qu’à une question de barrage ?
Que savent donc faire ces purs produits du Système, à part édifier des barrages pour s’accrocher au pouvoir ?
Rien de plus passionnant en vue que des combines mesquines et négatives pour empêcher l’adversaire de montrer de quoi il est capable ?
Je croyais naïvement qu’en démocratie les électeurs devaient avant tout se prononcer sur des projets plutôt que sur des procès d’intention faisandés ne reposant sur rien de concret…
@ Patrice Charoulet | 22 novembre 2016 à 06:40
« J’imagine qu’on va avoir droit aux grandes orgues et à un déchaînement TSF (Tout sauf Fillon).
Le Prisunic, la (le) TSF, et quoi encore pour revenir en arrière avec A.J. ?
@ Achille | 22 novembre 2016 à 07:28
Oui j’avais bien compris, et comprend votre souhait.
« …des personnalités comme Bruno Le Maire ou NKM qui ont pourtant toutes les qualités requises pour reprendre le flambeau. »
Hélas, il leur manque une qualité essentielle (Macron l’a peut-être) : l’art de communiquer avec un auditoire transformé en « tout un pays ». Avec cette petite ou grande pointe de génie qui avec l’éloquence et la persuasion, entraîne le groupe pour affronter les difficultés quelles qu’elles soient fussent-elles mortelles. Un (une) chef tout simplement.
Ah si un vainqueur d’un « Vendée globe » pouvait prendre la barre, qui oserait suivre ?
@ Tipaza | 22 novembre 2016 à 07:05
Justement, astrologiquement parlant, A.J. est lion.
[…
Le malheureux lion, languissant, triste, et morne,
Peut à peine rugir, par l’âge estropié.
Il attend son destin, sans faire aucunes plaintes
…]
Le vieux lion a donc décidé d’aller à la confrontation projet contre projet. Il ne va pas à la rencontre d’un âne, mais d’un Poisson ascendant Balance. Mais comment donc un poisson pourrait-il venir à bout d’un lion même vieux ?
Avec une arête peut-être ! Réponse dimanche 27 novembre à 20H
@ Frank THOMAS | 22 novembre 2016 à 09:52
Bonjour,
« …que l’électorat de gauche, détenteur de la solution, qui se trouverait en face d’un duel FN-Droite aura les plus grandes réticences à choisir Fillon, et beaucoup moins à voter Juppé. »
Evidemment. A tel point que Juppé est le candidat assumé et validé de la gauche (au sens large). Même FH ou E.M. n’auraient aucune chance face à Juppé dans le contexte présent.
Reste que J.L. Mélenchon pourrait bien changer la donne. Qui peut aujourd’hui exclure totalement un round MLP/JLM ?
@ sbriglia | 22 novembre 2016 à 08:01
« Un journaliste de gôche de s’écrier : « Mais alors ceux qui à gauche vont voter à la primaire de droite vont abonder finalement à la campagne du candidat choisi ! Est-ce normal ? »
Réponse au journaliste en question : Ben oui duc** « ceux qui à gauche vont voter à la primaire de droite » n’ont qu’à ne pas y aller.
En même temps deux euros pour virer Sarko c’est pas cher payé, mais payer deux euros pour avoir Fillon dans les pattes en mai prochain, ça c’est un moins bon calcul.
Etre de gauche et c** n’est pas incompatible, il suffit d’écouter et, surtout, de lire « Hollande in the World » ! 😀
@ Tipaza le 22 novembre 2016 à 07:05
« Le comportement prévisible d’Alain Juppé se confirme. Une hargne évidente et une mauvaise foi qui n’arriveront pas à convaincre. Ce faisant il montre le fond de sa pensée, quand il accuse Fillon d’être rétrograde. »
Diagnostic exact ; mais parler du fond de la pensée de Juppé est abusif, car ce n’est que du positionnement électoraliste.
« Le vrai fils spirituel de Chirac, capable de tout pour accéder au pouvoir et surtout capable de rien pour y rester… »
Là encore vous êtes hélas dans le vrai, comme son mentor il tient le discours correspondant au contexte du moment afin d’être élu. Et s’il arrive à l’être sa devise sera comme pour le premier : les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent !
Certes depuis qu’il est maire de Bordeaux il a changé sur un point : il écoute maintenant ses contradicteurs, mais il ne les entend toujours pas ! Comment imaginer sérieusement qu’à la soixantaine venue l’énarque arrogant, tranchant et aux idées d’une grande inconstance qu’il était, soit devenu un autre homme.
J’entends les journalistes s’interroger sur leurs mauvais pronostics pré-électoraux et sur ceux tout aussi décevants des instituts de sondage. J’avance une raison possible : je soupçonne que plus les moyens pour mettre en équation les comportements humains sont sophistiqués, plus les moyens des humains pour échapper à ces mises en équation sont sophistiqués, et performants.
J’ai trouvé Juppé excellentissime à Toulouse, bon il va devoir cravacher car la monture n’est plus toute jeune.
Il ne manque plus à Juppé que le soutien d’Eric Besson.
@ Patrice Charoulet
« ATTACHEZ VOS CEINTURES »
Je viens de regarder le meeting de François Fillon transmis sur BFM… c’était tellement fort que les critiques ne vont pas manquer ce qui pour autant renforcera encore son aura.
En réalité quand une dynamique s’enclenche il y a peu de choses qui peuvent l’arrêter.
Votre A.Juppé, Philippe, est imbuvable. Il l’a démontré ce soir.
Il n’a plus le niveau.
Si, le niveau du politicard revenu de toutes les combines.
Alors celui-là, ce n’est vraiment ma soupe… même pas ma tasse de thé.
Heureusement que je ne bois pas de thé aurait dit Satie…
@ stephane | 22 novembre 2016 à 21:39
« Il ne manque plus à Juppé que le soutien d’Eric Besson. »
Il a le soutien de Jean-Pierre Raffarin, l’homme qui a dit :
« L’avenir est une suite de quotidiens. »
Ou encore,
« Notre route est droite, mais la pente est forte. »
De quoi donner à méditer à Juppé, surtout qu’on ne sait pas si c’est une pente ascendante ou descendante.
Mais la raffarinade, de loin la plus belle à mes yeux, et sur laquelle il m’arrive de méditer intensément est la suivante :
« Il faut avoir conscience de la profondeur de la question du sens. »
Plus fort, bien plus fort que les pensées Shadok.
Avec Raffarin comme compagnon de route, Juppé peut aller loin, il peut atteindre l’horizon. C’est d’ailleurs l’objectif que lui fixera Raffarin.
@ Jabiru | 22 novembre 2016 à 17:53
« ils oublient que les méthodes de travail ont été améliorées par des moyens modernes et que le rond-de-cuir n’a plus à se munir de ses manchettes pour aiguiser sa plume d’oie. »
Ce n’est pas qu’ils l’oublient, c’est qu’ils ne le savent pas encore.
Exemple : les circonstances de la vie m’ont amené à changer de domicile d’un département à l’autre, un transfert de 150 km par la route. Après avoir signalé le fait à la CPAM locale, j’ai attendu de voir les choses redevenir normale de ce côté-là, puis j’ai continué d’attendre, trois mois, mon dossier n’était toujours pas parvenu à la CPAM de ma nouvelle ville de résidence. Leur rendant visite et signalant à l’assez peu aimable fonctionnaire que trois mois c’était un peu long, en pointant mon doigt vers son ordinateur, je me suis entendu répondre que « ce n’était pas si simple que ça » ! Personne ne lui avait sans doute dit que l’ordinateur, avec de jolies fleurs sur l’écran, n’était pour là uniquement pour la décoration de son bureau.
Une chose qu’il faudra signaler à NKM, le cas échéant : la numérisation est une technologie merveilleuse, à condition que les fonctionnaires sachent s’en servir. C’est peut-être à cela que pense Fillon en voulant les faire travailler 39 heures, leur donner plus de temps pour apprendre, entre deux pauses café et une révision du rouge à lèvres !
@ Patrice Charoulet | 22 novembre 2016 à 17:20
Merci pour la réponse !
Mais j’ai remarqué que seul Philippe Bilger a droit à un « Cher Monsieur » et à un « Cordialement vôtre » ; quand je vous écrivais que vous nous donniez des complexes !
Ceci dit j’ai obtenu mon objectif, vous faire réagir comme nous tous.
N’y voyez pas de malice, j’aime bien vos textes et les lis avec grand plaisir.
@ Giuseppe | 22 novembre 2016 à 10:42
« Quand vous démarrez votre vie avec l’équilibre statique des forces, vous avez beaucoup de chance et peu de tomber au chômage »
Chance ou risque ?
Peut-on vraiment supprimer 500 000 postes de fonctionnaires ? ou un million ? ou davantage ?
Les fonctionnaires travaillent-ils ? – Par Eric Verhaeghe, ancien fonctionnaire.
La seule façon de supprimer des fonctionnaires sans augmenter le chômage est de partager le temps de travail existant, et donc de créer de la pauvreté. Mais la pauvreté crée de la criminalité, la criminalité crée de l’insécurité, et l’insécurité crée des postes de fonctionnaires. Autrement dit, ce type de politique revient à remplacer des emplois publiques utiles à la société, notamment dans l’éducation et la santé, par des occupants de nouvelles places de prison et par leurs gardiens…
Remarquons que le programme de F. Fillon propose l’exploit d’augmenter le temps de travail, de supprimer des fonctionnaires en masse et de réduire, malgré tout cela, le chômage.
Les libéraux ont toujours été des magiciens charmeurs de beaufs christianisés, c’est pourquoi ils ont immanquablement un petit côté traditionaliste essentiel pour les appâter.
Les attaques ignobles voire nauséabondes de Juppé l’islamiste fauxcialo collabo contre Fillon démontrent bien qu’il est en pleine panique et qu’il a du mal à se remettre de la superbe claque qu’il a reçue dimanche dernier ; même scénario que celui de Clinton vs Trump ; pourvu que ça dure, le faciès de Juppé défiguré par la haine va à coup sûr décourager beaucoup d’indécis de voter pour ce socialiste islamiste déguisé en homme de droite qu’il n’a en définitive jamais été.
@Claude Luçon
Les agents de la CPAM ne sont pas des fonctionnaires !!
@fugace | 23 novembre 2016 à 02:13
Au moins je suis rassuré, quelqu’un d’attentif à mes modestes propos.
On ne louera jamais assez les bienfaits du correcteur.
@Armand Meyer
Je n’ai jamais écrit que les agents de la CPAM étaient des fonctionnaires. Merci de relire le post de Claude Luçon.
Bien à vous
Voir commentaire du 20 novembre à 23h18…