Un vaudeville politique !

C’était prévisible mais je ne pensais pas que François Hollande serait à ce point caricatural dans son rôle de président battu.

Il était fatal qu’ayant jeté l’éponge et frustré de la campagne présidentielle de 2017 – persuadé qu’il aurait été le meilleur -, François Hollande ne tiendrait pas longtemps dans une posture d’effacement. Trop sûr d’avoir des leçons à donner et des avertissements à proférer. Mon billet « François Hollande ne se remet pas de n’avoir pas perdu en 2017 » détaille ce processus.

Chassé de la vie politique, de son propre fait certes mais à cause de la contrainte du réel et de ses propres égarements, il ne pouvait avoir que l’envie d’y revenir et de ne pas laisser Emmanuel Macron oublier qu’il lui devait beaucoup.

François Hollande multiplie déplacements et prises de position. Il prend prétexte de ses conférences pour parler de la France et de celui qui lui a succédé. Fût-ce pour le critiquer ou s’indigner de son indifférence, voire de son hostilité, il ne se sépare pas d’Emmanuel Macron (Le Figaro).

Alors que celui-ci, pour une raison absolument inverse, n’éprouve que l’obsession de démontrer que son compagnonnage politique avec François Hollande, l’aide que celui-ci lui a apportée, la bienveillance dont il a bénéficié n’étaient que l’expression d’une lucidité : François Hollande avait compris qui il était et espérait se servir de lui pour sa propre cause.

Boy-Mac

Emmanuel Macron aspire à tout prix à se détacher d’hier et de François Hollande. Ce dernier prétend à tout prix rentrer dans aujourd’hui et même par effraction et intrusions répétées dans le monde d’Emmanuel Macron.

Ce dernier, paraît-il, traite François Hollande de « zigoto » (JDD) et l’ancien président ne se remet pas d’avoir été si vite relégué. Plus la moindre trace de son quinquennat dans la tête et les projets d’Emmanuel Macron.

Celui-ci, en son for intérieur, se réjouit peut-être des aigreurs de son prédécesseur : c’est le signe que les premiers mois de son quinquennat sont sans doute réussis. Quand la défaite vitupère la victoire, celle-ci à l’évidence est confortée.

Ce serait un vaudeville politique si la France avait le loisir de s’y intéresser. A force de se démener, Emmanuel Macron finira par faire lâcher prise à François Hollande.

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Voir les Commentaires (21)
  1. Cher Philippe,
    Macron est la politique robot pour ne pas dire autiste.
    C’est un vieux jeune, un pompeur d’idées car il est creux comme un roseau.
    Nous vivons le même drame qu’avec Hollande qui au moins nous faisait rire à chaque intervention.
    Les qualités humaines de Nicolas Sarkozy nous manquent.
    Nous passons ou séchons le sujet Macron.
    françoise et karell Semtob

  2. E.Macron, paraît-il, traite François Hollande de « zigoto » et l’ancien président ne se remet pas d’avoir été si vite relégué.
    Zigoto Premier…

  3. Bien vu Philippe Bilger.
    Alors qu’il est de coutume que tout ancien président se taise et s’efface, tel Cincinnatus, le zigoto la ramène et nous inflige ses autojustifications rétroactives.
    Le terme de zigoto pour qualifier Hollande va faire baisser le prix de ses conférences à l’étranger, vu qu’en France il n’en tient aucune… et qu’il ne ferait pas salle comble.
    Il faut ici se remémorer ce qu’Apolline de Malherbe de BFMTV nous disait en 2012 « Hollande a un humour fou, Sapin a des analyses expertes sur l’économie, Touraine révolutionne la médecine, Najat dynamite la vieille école »…
    Comme le chantait Charles Trenet « que reste-t-il de tout cela ? »…

  4. Anne-Valérie Pinet

    François Hollande ? C’est pas le guignol sur un scooter qui se rendait rue du Cirque chez une starlette de série B ? C’est pas le guignol qui s’est pris une rincée sur l’île de Sein au point qu’il était surnommé Rain Man ? Ou la fraise des bois derrière laquelle se cache un éléphant dixit Fabius ?? Mais il a été président de la République ? De la IIIe ?
    Une chose est certaine : il prend la parole tout azimut pour donner son avis tout azimut mais au fond il est chef d’escadron comme dirait Coluche car les c… ça vole…

  5. Marc GHINSBERG

    Votre admiration d’Emmanuel Macron est sans borne, votre détestation de François Hollande est sans limite. On peut reconnaître les qualités de l’un sans dénigrer systématiquement l’autre.
    L’amnésie semble avoir frappé Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron. Le premier a oublié qu’il a été le ministre de Jacques Chirac, traité de roi fainéant, le second ne souvient plus d’avoir été conseiller du Président, secrétaire général adjoint de l’Élysée, ministre de l’Économie pendant le dernier quinquennat, traitant son prédécesseur de zygoto.
    Au lieu de disserter sur la psychologie des deux présidents, il serait plus intéressant de mon point de vue de discuter du fond des critiques qu’adresse François Hollande à son successeur, les mêmes au passage que formule Nicolas Sarkozy, ce qui évidemment à vos yeux en confirme l’inanité.
    En substance l’un et l’autre mettent en garde votre nouvelle idole de passer pour le président des riches. On aimerait vous entendre sur la généreuse suppression, de fait, de l’ISF pour les très riches et la diminution mesquine de l’APL pour les plus modestes.
    C’est être utile à Emmanuel Macron que de l’alerter sur les dangers de certaines de ses options. C’est lui rendre un bien mauvais service que de lui tresser des couronnes à longueur de billet.

  6. Bonsoir,
    Ce spectacle n’est qu’une énième variation autour de l’histoire assez classique de l’élimination du Calife flasque et débonnaire, un peu fainéant, par un Iznogoud volontariste et/ou arriviste (selon l’opinion qu’on a de lui).
    Concernant Hollande, ses molles protestations ont peu de conséquences car le couvercle de la poubelle d’une Histoire qu’il a peu marquée les étouffe déjà…
    En revanche, comment Macron va-t-il gérer l’incarnation de la rupture tout en étant, en partie, l’héritier du précédent gouvernement ?
    Lorsque des députés ou ministres « Marcheurs » généralement non issus de la précédente législature s’adonnent à l’exercice habituel, sous la Cinquième République, de critiquer le bilan du précédent quinquennat, les élus du PS résiduel s’empressent de leur rappeler que Macron était non seulement ministre, mais aussi parfois directement impliqué dans les décisions qu’ils critiquent.

  7. « Vaudeville » ?
    Franchement, cher P. Bilger, c’est plutôt une querelle de gamins ! Avec de tels échanges d’amabilités, ni l’un ni l’autre ne sont à la hauteur de la fonction.
    On comprend que Macron cherche désespérément à se débarrasser de Hollande : il ne veut pas qu’il lui soit rappelé une sorte de coresponsabilité dans le quinquennat précédent. Avec toutes les erreurs économiques qui ressortent comme cette taxe idiote qui peut coûter quelques dix milliards à l’Etat !
    Macron sait bien que Hollande est mauvais comme une teigne et qu’il dispose d’un carnet d’adresses journalistiques redoutable d’efficacité. Hollande n’a qu’à siffler et aussitôt vingt journalistes accourent pour recueillir les vacheries qui se répandront en un éclair dans toutes les rédactions.
    Hollande fera tout pour lui pourrir la vie ! C’est finalement Macron qui devra trouver un moyen pour neutraliser Hollande. Une promotion quelconque qui fera rosir de plaisir le nouveau bedonnant.
    Sale temps pour Macron car l’autre est tenace et n’a que ça à faire ! Une grosse épine dans le pied.
    Cordialement.

  8. Bonjour,
    La vie politique est faite de vaudevilles et de mélodrames, d’alliances de circonstance et de trahisons.
    VGE a trahi le Général en votant Non au référendum de 1969 sur la régionalisation, provoquant ainsi sa démission.
    Il a été lui-même trahi par Jacques Chirac en 1981 qui, tout en disant qu’il voterait pour Giscard, a favorisé en coulisses la victoire de François Mitterrand.
    Jacques Chirac a été trahi par Nicolas Sarkozy qui, à l’élection de 1995 a préféré soutenir Edouard Balladur. Mauvaise pioche. Mais il sut cependant revenir dans la course et même devenir un de ses ministres pour finalement lui succéder en 2007.
    Nicolas Sarkozy a été trahi par François Fillon qui après sa défaite de 2012 a préféré sortir de son rôle de « collaborateur » pour faire cavalier seul et préparer la campagne de 2017. Il serait probablement le nouveau président aujourd’hui sans l’affaire du Penelopegate.
    François Hollande, bien que ne s’étant pas présenté à l’élection de 2017, est aujourd’hui trahi par son successeur, Emmanuel Macron. Son élève qui lui doit tout, à qui il a appris toutes les ficelles du métier et qui se permet de le traiter de « zigoto ».
    En politique, seuls les « tueurs » parviennent à atteindre la fonction suprême. Certes François Hollande fait exception au milieu de cette bande de gladiateurs.
    Ainsi qu’il s’est qualifié lui-même, il est un président « normal ». C’est sans doute pour cette raison qu’il n’a pas pu se représenter. Un président normal, ça n’existe pas ou alors c’est une erreur de casting.

  9. « Nicolas Sarkozy, selon le Monde, a déclaré hier soir à France 2 : « Je ne suis pas candidat pour plaire à un petit milieu parisien, entre le boulevard Saint-Germain et l’Assemblée nationale. Ce ne sont pas la presse, les sondages, les élites qui m’auront choisi, mais les Français. » Comme c’est juste et bien pensé ! » Philippe Bilger, Justice au singulier, le 27 avril 2007.
    Hmmm, bien sûr, dix ans plus tard on voit des similitudes. Mais…
    « En même temps, quand on regarde le reportage dans Paris Match et l’environnement familier de Nicolas Sarkozy, on se dit que ce n’est pas le même homme que celui qui se réclame du peuple. »
    Là, ça se gâte. Pourtant c’est pareil que Macron.
    Continuons pour voir.
    « La vulgarité artistique, l’argent, une mondanité ostensible, le mélange frimeur des genres, l’univers qui l’entoure ne fait pas peur, il gêne. Pour ma part, entre l’évidence, la clarté et la simplicité de son projet judiciaire, son incroyable aptitude à s’accorder sur beaucoup de sujets au sentiment majoritaire et ce que l’on devine de la mousse dont son existence non politique a besoin, j’ai du mal à m’y retrouver. »
    Quelle différence avec Macron ? Je ne vois pas.
    Mais M.Bilger sait parler, il trouvera bien.
    Continuons.
    « J’aurais préféré un Sarkozy plus discret. Qu’il se méfie : il y a dans la réserve, dans la tenue, dans l’allure de son adversaire socialiste une absence de clinquant et de parisianisme qui pourrait séduire et entraîner ceux que les programmes ne convainquent jamais. »
    Aaaah voilà !
    Pourquoi M.Bilger aime-t-il plus Macron maintenant qu’il n’a aimé Sarko il y a dix ans alors que ce sont les mêmes ? En fait tout le monde sait que M.Bilger a adoré Sarko il y a dix ans à peu près autant qu’il adore Macron maintenant, mais Macron a « de la réserve, dans la tenue, dans l’allure » qui faisait défaut à l’autre.
    Il dit les mêmes bêtises, il est autant démago, etc., mais ce n’est pas grave. Lui, il est bien.
    Ok ! Hmm…
    Vous vous rendez compte à quoi ça se joue un « amour  » politique ?
    Un peu de tenue Messieurs, bordel de m*rde ! Hahahaha !

  10. Bonjour,
    Paraît-il que la vengeance est un plat qui se mange froid ? Hollande, derrière son air pataud connaît la recette (indigeste).
    Hollande, le rancunier ?
    Et bien il va voir de quel bois je me chauffe le petit, « Macron sait ce qu’il me doit », « c’est grâce à moi qu’il est là », « c’est moi qui lui ai tout appris », « j’étais un père pour lui », « Je l’ai adopté comme un fils », « je l’ai pris sous mon aile », « je lui ai donné toute ma confiance », « je me suis même engueulé avec Valls pour le garder alors que celui-ci voulait le mettre à la porte », et maintenant il me traite de son « prédécesseur ». Attends Emmanuel, je n’ai pas encore perdu mon cap et je n’ai pas encore dit mon dernier mot. Tu es dans mon viseur, je te détruirai comme tu m’as détruit. Je mettrai un grand bordel dans les sondages et à ton tour tu va dégringoler. De ce côté, je sais le faire, je suis passé par là, j’ai détruit la France, alors toi c’est de la gnognotte.
    Hollande oublie que le « petit » a très vite grandi et est devenu président de la République en moins de deux ans. Il ne va rien céder. Macron est le contraire du pédalo.
    A chacun sa recette : Hollande et Valls se défendaient avec le 49.3 pour endormir les Français. Emmanuel Macron, pour aller encore plus vite, applique les ordonnances pour les réveiller.
    Ce n’est pas l’âge qui fait la différence pour gouverner un pays, mais la volonté de réussir pour la France et sur la scène internationale.

  11. Michel Deluré

    Cette querelle puérile, digne d’une cour de récréation, ferait sourire si ses protagonistes n’étaient l’ex-Président et son successeur.
    Elle ne grandit nullement FH dont tout le monde connaît le parcours présidentiel et la piteuse manière dont celui-ci s’est achevé. L’ex-Président, qui fut toujours trop bavard, serait donc bien inspiré en regard de ces circonstances de garder désormais le silence. A-t-on une quelconque légitimité pour dispenser des conseils dans les domaines où l’on a soi-même échoué ?
    Elle ne grandit nullement EM qui ne devrait pas oublier que c’est ce même prédécesseur qui lui a mis le pied à l’étrier, qu’il en fut le conseiller puis le ministre, et non des moindres, et qu’il porte par conséquent une responsabilité et qui n’est pas mince dans l’échec du dernier quinquennat, échec qui paradoxalement lui a ouvert une voie royale.
    Nous n’avons donc que faire d’une telle querelle mesquine. L’échec est consommé, le passé est révolu, même si nous en payons les conséquences. Ce qui nous intéresse maintenant, c’est le présent et l’avenir. A l’aune des résultats obtenus, nous jugerons EM.

  12. J’avais un prof de sciences naturelles à l’esprit vachard qui aimait à traiter les élèves peu doués de « zigotos ».
    Pourquoi zigotos ?
    Parce qu’en biologie, nous disait-il un zygote c’est un oeuf !
    Etre un zigoto c’est « faire l’oeuf », donc se comporter en imbécile, selon tous les bons dictionnaires.
    J’aime beaucoup cette dénomination qualifiant ceux qui ne montrent que peu d »intelligence !
    Hollande est horriblement jaloux de Macron et la jalousie conduit à se comporter en « zigoto » comme chacun sait !!

  13. @ Achille | 23 octobre 2017 à 23:24
    « VGE a trahi le Général…
    Il a été lui-même trahi par Jacques Chirac…
    Jacques Chirac a été trahi par Nicolas Sarkozy…
    Nicolas Sarkozy a été trahi par François Fillon…
    François Hollande, bien que ne s’étant pas présenté à l’élection de 2017, est aujourd’hui trahi par son successeur, Emmanuel Macron »
    Tout Jésus ressuscité (pour la seconde fois) que soit Macron, s’il n’y prend garde, lui qui n’est ni de droite ni de gauche, devra suivre le conseil de Philippe le Hardi, se garder sur sa droite et se garder sur sa gauche durant son quinquennat car en matière de trahison c’est là encore, un exemple 😀
    « On n’est jamais plus trahi en ce monde que par les siens » (H-F Amiel)

  14. On peut avoir des divergences de vue avec certaines décisions du Président Macron mais quoi qu’il en soit et compte tenu des nombreuses difficultés qui freinent le redressement de la France, notre intérêt à tous est qu’il réussisse pour éviter une chienlit éventuellement incontrôlable.
    Quant à M. Hollande, sorti par la petite porte du fait de son bilan minable, le meilleur service qu’il puisse rendre au pays est de se faire oublier.

  15. Depuis des années, le zigoto je l’appelle Hercule Fécond dans tous mes billets. Avec l’avantage des rimes riches suggestives.
    Contrairement à ce qu’il prétend, il n’a pas laissé les lieux en meilleur état qu’il ne les avait trouvés. Ses mérites sont très en dessous de ses prétentions. Seul le silence conviendrait à sa modeste situation, mais ses compétences ne vont pas jusque-là.
    Ah, Hercule, qu’est-ce que tu fais ?…

  16. @ breizmabro | 24 octobre 2017 à 11:39
    « On n’est jamais plus trahi en ce monde que par les siens » (H-F Amiel)
    Il n’est pas impossible qu’il se trahisse lui-même. En fait il est sans doute son pire ennemi, mais il ne semble pas s’en être encore aperçu.

  17. En parlant de vaudeville, on peut aussi évoquer celui qui se déroule en ce moment à LR.
    Aujourd’hui se tenait le bureau politique pour décider de l’exclusion du Premier ministre, de ministres du gouvernement et de députés de ce parti qui s’étaient ralliés au mouvement du président.
    Les exclusions ont bien été prononcées… mais faute d’une participation suffisante, il faudra une nouvelle réunion la semaine prochaine pour valider juridiquement ces mises à l’écart.
    La droite la plus bête du monde semble être de retour ! ☺

  18. @Achille 24 octobre 2017 22:51
    Cette droite est complétement déboussolée et c’est la raison pour laquelle ils tournent en rond comme des mouches dans un bocal.
    Le manque d’oxygène va finir par les endormir.
    Et pendant ce temps Jupiter continue à tracer sa route au pas de charge.
    Quant à la gauche elle est complétement asphyxiée.

  19. @ Jabiru | 25 octobre 2017 à 09:25
    « Et pendant ce temps Jupiter continue à tracer sa route au pas de charge. Quant à la gauche elle est complétement asphyxiée. »
    Comment pourrait-il en être autrement ? Il n’y a plus rien à gauche, à part J-L Mélenchon qui nous joue ses sketches à la Georges Marchais.
    Quant à Benoît Hamon, il a quitté le PS pour créer son propre parti écologiste. Bref il nous la joue à la Cécile Duflot.
    La droite va se désigner un chef de circonstance, en l’occurrence Laurent Wauquiez, qui veut structurer LR selon un modèle digne des vieux partis dogmatiques des pays de l’Est.
    Malheur aux militants qui voudraient s’écarter de la ligne qu’il a édictée, ils seront amenés à faire leur examen de conscience, comme au temps du parti communiste des années 50. Quelle modernité !
    Comme vous le soulignez, Emmanuel Macron pendant ce temps trace sa route sans personne pour lui barrer le passage.
    Comme dit un vieux proverbe arabe : les chiens aboient et la caravane passe !

  20. @ Achille 24 octobre 2017 à 20:02
    « Il n’est pas impossible qu’il se trahisse lui-même »
    Il est vrai que lorsque j’entends Macron répondre à un journaliste lui demandant s’il allait parler des droits de l’homme au dictateur égyptien Al-Sissi : « Je ne donne pas de leçons de morale », puis entendre Philippe Bilger soutenir ce comportement (LCI, ce 25 octobre à 11h25), cela me laisse perplexe.
    http://www.lci.fr/replay/replay-la-mediasphere-2017-du-25-octobre-2017-2068378.html

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