Un samedi ordinaire à Paris…

Le président de la République a dialogué avec la jeunesse – 7 millions – sur Brut et il a dénoncé les contrôles au faciès. Il devra expliquer cependant comment, dans certaines cités sensibles où la police est généralement très mal accueillie, contrôler des Blancs quand il n’y en a pratiquement pas un seul ou inventer une couleur de délinquance qui répondrait à son humanisme ?

Mais samedi ordinaire à Paris. On manifeste contre la précarité et la loi sécurité globale. Beaucoup de Gilets jaunes qui se souviennent des jours anciens et recommencent.

Des syndicats policiers regrettent de n’avoir pas été soutenus par le Président et en conséquence vont en appeler à l’arrêt des contrôles d’identité.

Mais samedi ordinaire à Paris. En tête du cortège, 400 à 500 Black Blocs se mettent en branle et c’est l’enfer.

Le président annonce la création d’une plate-forme où on pourra se plaindre de la police.

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Mais samedi ordinaire à Paris. Les Black Blocs détruisent, incendient, cassent (JDD).

Le Président pense, commente, analyse, demeure équilibré, nuancé. Le « en même temps » dans toute sa splendeur abstraite.

Mais samedi ordinaire à Paris. Les policiers et les gendarmes tentent de résister, font ce qu’ils peuvent. À l’évidence ils sont débordés. Qui oserait encore soutenir qu’ils laissent délibérément les violences se commettre et les désordres se multiplier ? Les Black Blocs sont les maîtres.

On continue à discuter de l’article 24 et de la sémantique : il ne faudrait pas parler de violences policières puisque la police a l’usage de la force légitime et que les fonctionnaires trahissant leur mission sont poursuivis et, pour certains, incarcérés.

Mais samedi ordinaire à Paris. Les Black Blocs font la loi, attaquent les banques, brisent les vitrines, se coagulent puis se dispersent. Des personnes seront interpellées, combien seront condamnés ?

Le Président, paraît-il, a été à son avantage face à la jeunesse. Il paraît que de 18 à 25 ans, cette génération le soutient majoritairement. Sa jeunesse le sert.

Mais samedi ordinaire à Paris. Des scènes de dévastation où des voyous frénétiques, des brutes d’extrême gauche, ont été durant quelques heures le visage de la France.

Il y a trop de décalage entre le verbe d’un Président qui disserte sur la réalité et ce samedi ordinaire où un pouvoir dépassé et impuissant est totalement à la merci des Black Blocs.

Un samedi ordinaire à Paris. Recherche désespérément honneur et autorité.

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Voir les Commentaires (134)
  1. Marc GHINSBERG

    « Qui oserait encore soutenir qu’ils laissent délibérément les violences se commettre et les désordres se multiplier ? » (PB)
    Beaucoup de gens cher Philippe, beaucoup de gens, hélas. Vous le savez bien, vous qui êtes sur Twitter. Combien posent la question : à qui profite le crime ? Et y répondent.

  2. Mary Preud'homme

    Marre des racailles et de ceux qui les soutiennent, y compris sur ce blog ! Des put**** de lâches et de vendus qui ne pensent qu’à salir et diffamer des hommes et femmes qui les dépassent de cent coudées en matière d’engagement, de courage et de dévouement ! Il est vrai que l’on ne peut être sali que par la boue ! N’est-ce pas Mélenchonchon ?
    Combien de blessés parmi les policiers et gendarmes à la suite de ce nouveau samedi de protestation violente d’une poignée de gauchistes assoiffés de vengeance et de bêtise contre une loi qui pourtant de plus en plus s’impose :
    une soixante de blessés pour 50 000 « présumés » manifestants dans toute la France.
    Il serait temps de stopper ce scandale et ne plus laisser ce pays et ses institutions continuer à se faire bafouer et détruire impunément par des minorités agissantes de voyous et d’assassins en puissance, qui n’ont que la haine à la bouche et ne rêvent que de se faire un keuf !
    Tandis que nos hommes et femmes des FDO toujours en première ligne et lâchés par un pouvoir défaillant ou brouillon n’en peuvent vraiment plus de se faire insulter, provoquer et menacer par des sauvages sans foi ni loi !
    Que la riposte soit proportionnelle à l’attaque de cette caillera, je t’en foutrai ! Alors que ce qu’il faudrait c’est nettoyer tout de suite le terrain à coups de canon à eau, gaz lacrymo et matraquer à tour de bras.
    Oui, il serait temps de se réveiller et d’employer les grands moyens pour éliminer toute cette fange. En commençant par soutenir nos policiers et gendarmes pour beaucoup de plus en plus héroïques, vu le contexte, au lieu de les critiquer sans arrêt, alors qu’ils appartiennent à des professions parmi les plus contrôlées…
    En résumé, choisir une fois pour toutes son camp, celui de l’ordre et de la justice ou celui de la chienlit, de l’anarchie et de la destruction aveugle !

  3. @ Mary Preud’homme
    « Marre des racailles et de ceux qui les soutiennent, y compris sur ce blog ! »
    Des noms !

  4. Si j’en crois les représentants des syndicats de police, il leur est possible de séparer les black blocs des Gilets jaunes sincères avant le départ des manifestations. Même si les casseurs sont vêtus comme n’importe quel manifestant ordinaire lors des filtrages et ne mettent leur tenue de casseurs qu’une fois qu’ils sont introduits dans le cortège.
    D’autant que ces individus ne viennent pas les mains vides, mais disposent dans leur sac de tout le matériel destructeur qu’ils utilisent pour casser les vitrines, incendier les voitures et bombarder les FDO.
    Mais aussi étrange que cela puisse paraître, les FDO laissent, malgré tout, passer ces blacks blocs. Ceci paraît-il pour des raisons de droit. Tout le monde a paraît-il le droit de se promener avec dans son sac, une pioche, un flacon d’alcool à brûler et des chiffons, des boules de pétanque et des boulons.
    Certains avocats se font fort de donner raison devant la Justice à ces individus qui sur le plan pénal sont irréprochables.
    Alors que faut-il faire, messieurs les juristes, pour arrêter ces actes de pillage et de destruction qui se déroulent tous les samedis depuis deux ans ?
    Autre question qui me turlupine : les agents des FDO, policiers ou gendarmes, qui tous les samedis sont à pied d’œuvre pour faire face à quelques centaines d’anarchistes d’extrême gauche qui cassent tout sur leur passage, sont-ils vraiment formés pour ce type de combat ?
    Peut-être faudrait-il dépêcher un régiment de paras, voire la Légion, qui disposent de commandos aguerris pour le combat au corps à corps. Je pense que face à eux les blacks blocs feraient moins les marioles.
    Mais déjà j’entends les députés de LFI horrifiés crier à la dictature. Pourtant c’est ainsi que certains régimes procèdent dans des pays qui sont loués par J-L Mélenchon pour leur conception de la démocratie et de la liberté d’expression sous toutes ses formes.

  5. Catherine JACOB

    « Le président annonce la création d’une plate-forme où on pourra se plaindre de la police. »
    Et pour ceux qui pour une fois auraient à la féliciter ?
    Nous avons été victimes hier de cambrioleurs, volets fracturés, vitres cassées, encadrement démantibulé avant d’arriver au dispositif d’alarme. Ils semblent avoir fort heureusement été mis en fuite par quelque chose avant de déménager les lieux. La police est arrivée très rapidement. Lourdement armée vu les circonstances de certaines interventions en ce moment, la scientifique est arrivée dans la foulée rapidement aussi. En revanche l’assurance n’a pas réussi à trouver quelqu’un pour sécuriser les lieux comme il est spécifié dans le contrat. Et donc, des lieux ouverts à tout vent toute cette nuit où il a gelé et où je n’ai dormi que d’un oeil…

  6. Qui oserait encore soutenir qu’ils laissent délibérément les violences se commettre et les désordres se multiplier ? Les Black Blocs sont les maîtres.
    Venant de découvrir ce qui s’est passé samedi, je me garderai bien d’émettre un jugement hâtif sur la question.
    En revanche, il semblerait tout de même qu’il y ait en amont des manifestations, en général, un problème avec le traitement des Black Blocs, qui seraient pour la plupart identifiés mais qui ne pourraient pas être interpellés pour des raisons de droit, sachant que l’on ne peut le faire dans le cas d’une opinion.
    Répondons tout de même à cela que des fichés S, par exemple, n’ayant commis aucun délit, peuvent se voir appliquer certaines restrictions en matière de libertés…
    D’autre part, ne pourrait-on pas, après une manifestation, demander à quelques-uns de ces Black Blocs – connus – où ils se trouvaient à ce moment-là ?
    Et même au cours d’une manifestation ou lors de sa mise en place, est-il impossible de fondre en priorité sur eux pour les isoler ?
    Ceci dit, reconnaissons tout de même que les BB ont été bien pratiques pour les autorités à l’époque des premières manifestations des Gilets jaunes pour discréditer ces derniers par amalgame…

  7. Des rues dévastées et des commerçants désemparés. Mais où sont donc passés les avocats des droits de l’homme ? Ces avocats se préoccupent exclusivement des racailles violentes et des migrants illégaux. Ils méprisent les gens « ordinaires ».
    Un peu à l’image du président Macron qui méprisent les Français « ordinaires ».
    Nous prenons acte.

  8. Xavier NEBOUT

    Une seule chose compte: la « réélection ».
    S’il est plus rentable à cet égard de laisser casser et désavouer la police, alors qu’on casse. De toutes façons, il n’y a rien à attendre de la police et des cassés, ils votent à droite.
    S’il est plus rentable que nous soyons envahis par les immigrants, alors, qu’on se fasse envahir. L’essentiel est que les parents de migrants et les bien-pensants votent bien.
    Construire des prisons, ça fait « extrême droite », alors, pas de prison.
    S’il est plus rentable de promouvoir une société de transgenre, alors, peu importe de détruire notre civilisation ; l’essentiel est que la pègre médiatique et du spectacle où les LGBT s’épanouissent vote bien. D’ailleurs, je suis des leurs.
    Si on veut que les pouvoirs occultes et du « grand capital » arrosent ma campagne de « pognon de dingue », y a intérêt à rester leur petit commissionnaire.
    Et puis arrosons tous azimuts avec l’argent qu’on n’a pas, c’est le plus facile à dépenser.
    Qui va payer ? Mais ma bonne dame, vous pouvez me faire confiance. Je vais m’arranger avec mes copains banquiers, et c’est votre voisine qui paiera …
    Allez les veaux ! Revotez Macron et bon appétit pour vous, parce que chez moi, les ordures vont à la poubelle. Il fallait d’ailleurs ne pas avoir beaucoup d’odorat pour l’élire la première fois.

  9. Pire que l’impuissance, il y a chez Macron ce regard qu’il porte sur les FDO.
    Un regard distant, froid, le regard que l’on porte sur un outil que l’on maîtrise mal et dont on ne se sait pas se servir.
    C’est bien de cela qu’il est question, quand Macron parle de violences policières au lieu de parler de la violence de certains policiers, ce qui sémantiquement est tout à fait différent.
    Il ne voit pas les FDO comme des hommes au service de l’État, mais comme des instruments.
    Et on en vient à se demander si pour lui les instruments ont une âme ou à tout le moins une conscience et des sentiments qu’il faut comprendre et même plus, ménager.
    Il y a chez Macron une froideur intrinsèque qui immanquablement me fait penser à la froideur d’un autiste ou d’un schizo.
    Oui je sais, je ne vais pas ressortir la vieille vidéo qui a circulé au début de son mandat, avec le diagnostic d’un psy italien, mais quand même je ne peux m’empêcher de penser à elle, quand je vois l’indifférence avec laquelle Macron parle d’hommes et de femmes qui sont un des piliers de l’État, qu’il soit de droit ou pas.
    Au fait il est où l’État de droit, le droit au respect pour ceux qui font un métier pénible, les FDO, le droit à la tranquillité pour ceux qui travaillent pour gagner leur vie, le droit de vivre libre pour ceux qui n’osent plus sortir de chez eux ?

  10. À qui profitent toutes ces violences ? En outre sur les plateaux défilent les experts qui nous expliquent qu’il est impossible d’intervenir – je préfèrerais une autre petite musique car « là où il y a une volonté il y a un chemin »… Un peu de courage…

  11. Comme pour répondre à votre billet, un très bel article de Jacques Julliard ce matin dans le Figaro intitulé « Le grand déclassement: la France en miettes ». Il devient évident qu’à force de ménager la chèvre et le chou, Macron enfonce la France dans une crise dont nous ne voyons plus comment nous pourrons sortir.
    Des solutions ponctuelles seraient pourtant simples à prendre. Par exemple donner un lieu dans Paris pour les manifestations comme le Champ-de-Mars. Les manifestants pourraient s’y compter ce qui est l’essentiel et les dégâts seraient limités. La police pourrait alors sévir sans retenue contre les casseurs qui casseraient en dehors de cette zone.
    Si comme l’a dit une fois Macron, nous sommes en guerre, il faut prendre les mesures drastiques qu’on prend lorsqu’on est en guerre. Or, derrière son discours guerrier, c’est toujours l’indécision et la tergiversation qui prédominent.

  12. Patrice Charoulet

    « MASQUES, CAPUCHES, CAGOULES… »
    Les casseurs des manifs qui incendient, qui jettent des marteaux, des boules de pétanque, des engins incendiaires, des pavés, qui pillent, qui dévastent des commerces… ont sur la tête des masques, des capuches, des cagoules. C’est un problème. Toute personne qui ne commet aucun de ces délits a le visage découvert et ne craint aucune vidéo. Un article du Code pénal devrait donc
    dire qu’aucun visage ne doit être masqué… sauf le jour du Carnaval.

    « FAIRE DU SAUTE-DESSUS »
    Au cours d’un débat TV, ce lundi matin, j’entends un responsable d’un syndicat de police dire à ceux qui l’ignoraient ceci : la plupart des forces de l’ordre que nous avons pu voir samedi dernier, avec boucliers, casques, ont diverses missions mais pas celle de « faire du saute-dessus ». Cette expression, bien connue dans la police et la gendarmerie, veut dire « arrêter un délinquant en flagrant délit ».
    Le ministère de l’Intérieur actuel devrait réfléchir sérieusement et efficacement à renforcer considérablement « le saute-dessus », par exemple contre les jeunes gens habillés de noir qui font tout ce qu’on leur a vu faire samedi dernier et quelques autres samedis.

  13. Depuis qu’Emmanuel Macron est au pouvoir, les manifestants et les blacks blocs ne quittent plus la rue. Cherchez l’erreur. Castaner, Darmanin et les donneurs d’ordres en haut de la hiérarchie ne seraient-ils pas aussi responsables de ce chaos républicain ? Les délinquants, les casseurs professionnels et l’extrême gauche usent et abusent de cette chienlit pour invalider les réformes et renverser le pouvoir en place.
    Tout a commencé avec les vidéos sur l’affaire Benalla. « Qu’on vienne me chercher » défendait bec et ongles EM pour sauver la tête de celui qui prenait le président de la République pour son patron. Et « en même temps », le même EM, lors de son intervention à la TV chez « Brut », accuse ouvertement les policiers d’être violents.
    Je comprends que les forces de l’ordre ne sachent plus à quel saint se vouer. Mais ils obéissent aux ordres venus d’en haut avec tantôt un pas en avant vous foncez les gars et tantôt avec un pas en arrière les gars vous ne bougez pas. Pendant ce temps, l’ensauvagement continue de pire en pire.
    P.-S.: cinquante fonctionnaires des FDO se sont suicidés depuis le début de cette année 2020. Ils en ont marre !!

  14. Michel Deluré

    Lorsque l’inacceptable, qui ne devrait relever que de l’exception, tombe dans la banalité de l’ordinaire, voilà qui est affligeant, révoltant et surtout inquiétant dans la mesure où l’exécutif, au visage duquel est jeté ce constat, démontre ainsi son incapacité à résoudre ce problème et à restaurer son autorité.
    Mais comment pourrait-il en être autrement alors même que celui est au sommet de l’Etat n’a jamais vraiment montré une fermeté exemplaire dans ses actes pour éradiquer cette violence et n’a surtout pas apporté, notamment dans une période récente, un soutien affirmé à ceux chargés de faire respecter l’ordre, bien au contraire.
    Quelle belle opportunité à saisir pour ces casseurs du samedi que de profiter de ce moment de flottement où notre police, pour des agissements de quelques-uns, est montrée du doigt dans son ensemble, y compris par celui qui devrait au contraire la soutenir, et se trouve donc affaiblie et vulnérable, ne sachant plus si elle doit se tenir sur la réserve laissant ainsi le champ libre aux casseurs ou au contraire intervenir fermement mais risquer la bavure !
    Aux paroles, dont il abuse, EM serait bien avisé dans ce domaine notamment de l’ordre et de la sécurité, de substituer les actes.

  15. Pour répondre à Marc GHINSBERG, le crime profite à tous ceux qui prospèrent sur la haine des « racailles ». À vos amis de Valeurs actuelles, de Sud Radio, de CNews et de Boulevard Voltaire, en clair. Combien de provocateurs de la police parmi les blacks blocs, d’ailleurs ?
    La réaction des syndicats policiers face à des propos arrachés sous le feu des questions était prévisible. Pour maintenir leurs privilèges de cogner quand ils veulent, ils sont prêts à tous:
    https://www.facebook.com/cerveauxnondisponibles/photos/a.1317000815065467/3524697690962424/
    On a les blacks blocs qu’on mérite, hélas. Leur violence est à l’image de notre société et de notre police. Soutenir en bêlant d’indignation comme vous le faites celle-ci, sans en reconnaître les graves manquements structurels, revient à encourager la délinquance de l’autre camp.
    Un autre article de la loi de sécurité intérieure, d’ailleurs, prévoit d’autoriser les policiers à se rendre avec leur arme dans tous les lieux publics, même hors service. Désormais, le policier bourré qui brandira son arme dans un café ne sera plus hors la loi: https://www.ladepeche.fr/2020/09/25/toulouse-ivre-place-saint-pierre-un-policier-en-vacances-exhibe-son-arme-9096440.php

  16. Pour quelles raisons ne parle-t-on pas des articles 431-3 et suivants du code pénal ? À mon sens ils répondent parfaitement à la problématique « black bloc » dans les manifestations.
    Ils stipulent, entre autres, que celui (black bloc, badaud, manifestant, etc.) qui continue volontairement à participer à un attroupement après les sommations commet un délit.
    Pour les forces de l’ordre il suffirait donc d’appliquer la loi en interpellant tous les individus qui refusent de quitter une manifestation après les sommations d’usage.
    Bien entendu les personnes interpellées devraient faire l’objet d’une réponse pénale adaptée et ferme.
    Soyez-en convaincus cette stratégie en vaccinerait certains sur le long terme…
    Source Légifrance :
    https://lnkd.in/dr4QJTd

  17. Marc GHINSBERG

    @ Tomas
    « À vos amis de Valeurs actuelles, de Sud Radio, de CNews et de Boulevard Voltaire, en clair. »
    Vous me connaissez mal jeune homme. On voit que vous êtes récent sur ce blog.
    Merci à tous ceux qui m’ont traité un jour de gauchiste, qui connaissent mon admiration pour Bercoff, Ménard et autre Zemmour, de bien vouloir instruire cet impudent.
    On aura eu, une fois de plus, l’occasion de vérifier l’adage de Jean d’Ormesson : « Il n’est pas besoin d’avoir beaucoup vécu pour être déjà un imbécile. »

  18. Claude Luçon

    La solution existe, j’insiste, les fléchettes que les zoos utilisent pour endormir toutes les grosses bêtes, lions, ours, hippopotames, loups, pour les soigner sans que ce sommeil provisoire ne perturbe leur futur ou leur santé, au contraire !
    Pourquoi ne pas utiliser cette technique sur les black blocs qui sont aussi des bêtes sauvages et les faire se réveiller à la Santé, toujours en bonne santé ?
    Quant ils se réveilleront, si par erreur il s’agit d’un Gilet jaune ou d’un cégétiste la police n’aura qu’à s’excuser en éliminant toutes leurs amendes impayées !
    S’il n’en ont pas en cours, leur faire un crédit d’amendes pour le futur !

  19. « Le président annonce la création d’une plate-forme où on pourra se plaindre de la police. »
    Est-ce qu’Emmanuel Macron a vu cette vidéo ? A-t-il pris conscience de la réalité des faits en ce jour du 5 décembre ? J’en doute !
    Ce n’est plus une manifestation pacifique telle qu’elle aurait pris son sens dès la première heure mais c’est devenu une guérilla formée et soutenue par les gauchistes anarchistes et le LFI contre les FDO et l’Etat-Macron
    Paris dévasté, la France défigurée, le pouvoir déserté. Toujours En Marche vers la destruction totale ?
    https://www.youtube.com/watch?v=HeVfJbAmCDM

  20. J’ai regardé sur « Brut » des extraits de l’interview de Macron et j’ai été stupéfié par la façon dont il aborde les problèmes de violence en France.
    Il avait la possibilité en s’adressant plutôt à un public de jeunes de défendre les prérogatives régaliennes de l’Etat pour maintenir l’ordre et donc la liberté de tous.
    Au lieu de quoi, tel un bon commercial, il cible des clientèles particulières en les flattant. Un mot aimable pour ceux qui stigmatisent les FdO, une gentillesse pour ceux qui se plaignent des contrôles au faciès (quand on va chercher des champignons il faut mieux aller dans les coins « à champignons » pour gagner du temps et ne pas revenir bredouille !!), bref Macron a intégré ce qu’explique parfaitement Jérôme Fourquet sur la fragmentation de la France. Plusieurs clientèles ? Plusieurs discours: un coup pour les retraités qui aiment l’ordre, un coup pour les jeunes qu’il faut rassurer dans leur individualisme, un coup pour les entrepreneurs, un coup pour les chômeurs !
    Un président caméléon, plutôt bon acteur, qui ne considère pas que toute vérité soit bonne à dire à l’ensemble des citoyens dont il a la charge pendant cinq ans.
    Le chaos qu’il a en partie généré par son amateurisme et celui de sa bande de marcheurs, nous allons le supporter encore un an et demi et c’est bien long !

  21. @Tipaza
    « Au fait il est où l’État de droit, le droit au respect pour ceux qui font un métier pénible, les FDO, le droit à la tranquillité pour ceux qui travaillent pour gagner leur vie, le droit de vivre libre pour ceux qui n’osent plus sortir de chez eux ? »
    Mais une fois de plus, c’est la question de la nature de l’homme bénéficiaire des droits correspondants qui se pose.
    S’agit-il de ce que l’on appelait il n’y a pas si longtemps encore un brave homme ?
    Ou bien d’un voyou ?
    Ou bien d’une crapule mais de la bonne couleur ?
    Ou bien d’un membre d’une élite supposée ?
    Ou bien au contraire d’un « sans-dents » ?
    Ou bien d’un malfaiteur de la bonne couleur adepte en plus de la bonne religion ?
    Ou bien du précédent modèle mais venu d’un autre continent ?
    Cet homme est-il même de préférence une femme ?
    Cette femme est-elle favorable à la GPA, PMA et tutti quanti ?
    Cet(te) homme-femme de préférence d’extrême gauche est-il(elle) favorable au décolonialisme ?
    Etc.
    Bref, cet homme universel, impersonnel et abstrait d’après les textes fondateurs, sans déterminisme, sans âge ni époque ni lieu de naissance, sans caractéristiques éducatives et culturelles, sans attaches nationales, sans religion déterminée, sans appartenance raciale supposée, sans personnalité, sans profession ni fonction, sans racines, sans passé ni présent ni avenir doit-il désormais céder le pas au gré du terrorisme médiatique aux plus récentes créatures hybrides à la mode issues du cerveau malade des nouveaux Dr Frankenstein qui font l’opinion ?
    Tout ce qui sort de ce nouveau modèle est-il impitoyablement condamné à être jeté dans la Géhenne ?
    Enfin, n’allons-nous pas bientôt assister, aux nom de ces « droits de l’homme » délétères, à la lutte titanesque des droits de chacun contre chacun et de tous contre tous ?

  22. Les policiers sont victimes des black blocs et réagissent à peine quand ils sont attaqués. Quels sont les ordres ? Subir.
    Parallèlement, en Espagne : les arrivées de migrants bondissent sur les îles Canaries. Une hausse de près de 900 % en un an, qui dit mieux ? Entre le 1er janvier et le 30 novembre de cette année, 19 566 migrants ont rallié illégalement par voie maritime ces îles espagnoles situées dans l’océan Atlantique.
    Clandestins: le coût de l’aide médicale d’État s’envole.
    Plus de 330 000 clandestins ont droit désormais à cette couverture santé unique, dont l’enveloppe budgétaire dépasse désormais le milliard d’euros (chiffre sous-estimé).
    Conclusion : le remplacement de population n’est plus une chimère, c’est une triste réalité. Les policiers auront encore du pain sur la planche dans les mois et les années à venir avec tous ces futurs chômeurs. Qu’aurons-nous à leur proposer, si ce n’est du chômage ou des jobs plus que précaires.
    Ils ne maîtrisent pas le français pour la plupart mais Macron a décidé qu’on apprendrait, dorénavant, l’arabe en France.
    Ce président n’aime pas ses compatriotes. Bizarre !
    Un président français qui semble ne pas aimer la France.

  23. Cactus dinosaure

    Nous allons finir comme les dinosaures ! Réfléchissez un peu !! On n’en a plus pour longtemps !! On va tous crever et ce sera mérité… alors prenez du bon temps chez vous, profitez du confinement… laissez tout ce petit monde courir à sa perte !! Oui la nôtre aussi je sais ! VIVEZ !!! Notre fin est proche ! Sissi !!! Alors en attendant baisez, bouffez, buvez… allez hop les trois B !!!

  24. Recherchons désespérément des immigrés qui aiment la France et qui ne passent pas leur temps à dénigrer notre pays et à vouloir nous imposer une religion rétrograde et barbare.
    Nous avons eu des immigrés de renom : Apollinaire, Chagall, Joséphine Baker, Joseph Kessel, Marie Curie, Romain Gary etc. Nous avons bien du mal à trouver des noms intéressants aujourd’hui. Toutes ces personnes aimaient la France et la respectaient. « Je n’ai pas une goutte de sang français mais la France coule dans mes veines » Romain Gary

  25. Cher Philippe Bilger, sur le fond et sur la forme vous êtes dans l’erreur.
    « Les Black Blocs font la loi, attaquent les banques, brisent les vitrines, se coagulent puis se dispersent. Des personnes seront interpellées, combien seront condamnés ? » (PB)
    Vous aurait-il échappé que le Conseil constitutionnel a censuré (en avril 2019) l’article 3 de la loi anti-casseurs qui, précisément, visait à renforcer et garantir le maintien de l’ordre public lors des manifestations ?
    Pas de base légale donc pas de sanction possible. L’ancien magistrat que vous êtes ne saurait feindre d’ignorer la loi.
    Vous vous trompez et cherchez uniquement la polémique stérile.
    Vous écrivez encore : « Dans certaines cités sensibles où la police est généralement très mal accueillie, contrôler des Blancs quand il n’y en a pratiquement pas un seul… ».
    Non, pas vous et pas ce type d’argument sous votre plume ! C’est réducteur et constitue du racisme de bas étage. Poursuivez votre logique et passez ouvertement sous la bannière de la droite dure tendance Retailleau ou, carrément au RN (BON SANG NE SAURAIT MENTIR).
    Vous valiez tellement mieux !
    Est-ce votre assiduité sur les plateaux de CNews qui ressort ?
    Enfin je lis : « Le Président, paraît-il, a été à son avantage face à la jeunesse. Il paraît que de 18 à 25 ans, cette génération le soutient majoritairement. Sa jeunesse le sert ».
    N’en déplaise à votre génération c’est une chance pour la France d’avoir à sa tête un Président jeune pour affronter les défis du XXIe siècle !
    Si peu a été fait depuis des décennies par tous les gouvernements successifs, que l’on ne peut tout lui demander et tout de suite. Pas un seul Président de la Ve République n’a été simultanément confronté à autant de crises.
    Clairvoyance et lucidité dans le raisonnement, ne sont-ce pas les valeurs de votre blog ?

  26. Billet court, mais dense, Monsieur Bilger dont je regroupe quelques passages pour la pertinence de leur analyse.
    « Le Président pense, commente, analyse, demeure équilibré, nuancé. Le « en même temps » dans toute sa splendeur abstraite.
    Mais samedi ordinaire à Paris. Les policiers et les gendarmes tentent de résister, font ce qu’ils peuvent. À l’évidence ils sont débordés. Qui oserait encore soutenir qu’ils laissent délibérément les violences se commettre et les désordres se multiplier ? Les Black Blocs sont les maîtres. »
    Le débordement allégué est principalement lié aux choix du politique et aux conditions juridiques d’engagement des forces.
    Face aux anarchistes et autres ultragauchistes qui imposent leurs violences et destructions, elles n’ont plus guère que les grenades lacrymogènes dont les prétendus « manifestants pour les libertés » se protègent par leur équipement bien adapté.
    Il fut un temps où les actes de pillage pouvaient justifier l’usage des armes. Dans notre société actuelle qui accepterait l’usage des armes dans ces conditions ?
    « Le Président, paraît-il, a été à son avantage face à la jeunesse. Il paraît que de 18 à 25 ans, cette génération le soutient majoritairement. Sa jeunesse le sert.
    Mais samedi ordinaire à Paris. Des scènes de dévastation où des voyous frénétiques, des brutes d’extrême gauche, ont été durant quelques heures le visage de la France. »
    Les Black Blocs sont aussi principalement constitués des mêmes tranches d’âge. Il est quand même surprenant de voir que l’importance médiatique qui leur est accordée en quasi toute impunité font d’eux le visage actuel de la France !
    Le président de la République est en pré-campagne électorale et donc à la recherche des votes de la jeunesse à laquelle il s’est adressé avec la démagogie qui sied en ces circonstances.
    S’il dénie toute validité à l’expression « violences policières », il n’empêche pas moins que, recherchant les votes de la jeunesse issue de l’immigration, il accorde à ses interlocuteurs une certaine validité à l’expression « contrôles au faciès ». Comme vous le soulignez à juste raison, comment dans certains quartiers ou villes de banlieues, où le « Blanc de souche » se fait particulièrement rare, contrôler d’autres habitants que les résidents identiques à la population locale ? Ce faisant, le président Macron s’attire les remarques acerbes des syndicats de police.
    Pourra-t-il longtemps jouer l’engagement au maintien de l’ordre dans les conditions que l’on sait des forces de police et de gendarmerie et jouer la démagogie des dénonciations qui portent atteinte à l’ensemble des policiers et gendarmes qui font leur travail dans le respect de la loi ?
    « Il y a trop de décalage entre le verbe d’un Président qui disserte sur la réalité et ce samedi ordinaire où un pouvoir dépassé et impuissant est totalement à la merci des Black Blocs.
    Un samedi ordinaire à Paris. Recherche désespérément honneur et autorité. »
    Ici vous évoquez deux mots capitaux :
    – autorité, principe foulé aux pieds depuis au moins trois décennies par la quasi-totalité de nos dirigeants politiques ;
    – honneur : ce mot, dans la classe politique dont fait partie monsieur Macron, n’a pas plus de sens et d’intérêt que les mots Nation, Patrie qui sonnent faux quand ils sont exprimés par la plupart de ces hommes ou femmes politiques, notamment dans la bouche de monsieur Macron qui ne les emploie que par pure commodité de communication.
    Achille | 07 décembre 2020 à 07:58 dit : « Peut-être faudrait-il dépêcher un régiment de paras, voire la Légion, qui disposent de commandos aguerris pour le combat au corps à corps. Je pense que face à eux les blacks blocs feraient moins les marioles. »
    Le problème n’est pas dans la capacité des forces de l’ordre, notamment de la gendarmerie mobile, à faire face dans des conditions plus « musclées ». Le problème est principalement d’ordre juridique.
    Sauf mise en œuvre de l’article 16 de la Constitution, on voit mal comment les armées, forces dites à une certaine époque de « troisième catégorie », pourraient juridiquement, même dans le cadre de l’état d’urgence, être engagées directement au maintien de l’ordre public.
    Par ailleurs, depuis l’affaire Malik Oussekine, tous les responsables politiques sont paralysés à l’idée de morts dans les rangs des manifestants, notamment dans les rangs des Black Blocs, si les forces de l’ordre faisaient usage de leurs armes létales… L’autorité politique préfère les laisser subir impunément les assauts de ces derniers, d’autant plus que la Justice, sauf instrumentalisation dans le cadre des Gilets jaunes, condamne peu faute de disposer des preuves formelles qu’elle exige. Ses principes sont obsolètes face à ce type de manifestants et l’on se prend à regretter la fameuse loi anti-casseurs de 1970 votée sous la présidence de monsieur Pompidou que le Conseil constitutionnel de l’époque s’était gardé d’en censurer les dispositions considérées comme liberticides par monsieur Mitterrand. Et celle de 2019 montre actuellement son incapacité à donner des résultats tangibles.

  27. Le constat de Philippe est lucide, amer et inquiétant. Voilà la France des villes le samedi, aux mains des Black Blocs… Permettez-moi d’y opposer un autre constat, tout aussi exact, mais agréable et réjouissant celui-ci : la France des campagnes, le samedi. On y fait ses courses en toute tranquillité, on y lèche les vitrines, on y flâne au marché… Si la pandémie ne l’interdisait pas, on s’y embrasserait, on y deviserait à l’heure de l’apéritif…
    Deux France qui, aujourd’hui, s’éloignent l’une de l’autre, ne se comprennent plus, tant les images du 20 heures sont vraies là, paraissent irréalistes ici, venues d’un autre monde, tant elles sont le vécu des citadins et font la stupéfaction des ruraux. Le fossé se creuse… La province craint la contagion… La violence est tout aussi prompte à se propager que le virus… Ce séparatisme-là, lui aussi, menace l’unité de la nation…
    « Faire bloc », a dit le Président au printemps dernier, quand il a déclaré la guerre au Covid. Est-il du même avis quand il s’agit de rétablir l’ordre, menacé par des voyous dont le seul objectif est de casser du flic, de saccager, de piller ? Ses hésitations, ses silences, ses coups de menton à répétition, ses menaces sans suite en faisaient douter. Un instant, la nomination à l’Intérieur d’un clone de Sarkozy a fait illusion…
    Las, en moins de dix jours, il est retombé dans ses errements. « Agression », a-t-il jugé avant toute enquête contre la patrouille de police du XVIIe arrondissement… « Réécriture de l’article 24 », a-t-il exigé, se couchant face à quelques dizaines de milliers de manifestants pour la plupart anti-flics…
    Puis vint l’apothéose, sur Brut, sa dénonciation – « si vous voulez que je le dise » – des « violences policières ». A-t-il oublié qu’il avait dû virer Castaner en raison de propos comparables, qui avaient déchaîné le courroux des forces de l’ordre ?
    La réaction des voyous ne s’est pas fait attendre. Samedi, ils ont redoublé de violence, sûrs et certains qu’ils seraient maîtres de la rue. Stoïques, écoeurés aussi, gendarmes et policiers ont obéi aux ordres, pris des coups, fait leur boulot.
    Cette fois, c’est le Président lui-même qui a mis l’Etat dans l’impasse. Et il est le seul à pouvoir l’en sortir, à lui rendre « honneur et autorité », comme le réclame Philippe. Honneur et autorité… Mais connaît-il le sens de ces mots régaliens ?…
    « Le président de la République a dialogué avec la jeunesse – 7 millions – sur Brut. » (PB)
    D’où sort ce chiffre ? D’un communiqué du site ! D’un communiqué dans lequel il annonce aussi une audience de 6 millions de téléspectateurs sur les chaînes info… soit entre deux et trois fois plus que les parts d’audience habituelles de ses services ! Et pour une émission de plus de deux heures diffusée dans une plage horaire pendant laquelle les Français s’installent peu devant leur téléviseur… Plus le mensonge est gros, mieux il passe, a dit un certain Goebbels…
    Quant à l’audience sur Internet, non seulement, elle n’est pas contrôlée par un organisme indépendant, telle l’ACPM (ex-OJD), mais ce chiffre – estimons-le non gonflé… – ne constate que le nombre de connexions, quelle que soit leur durée.

  28. @ Exilé | 07 décembre 2020 à 16:11
    Vous donnez une longue définition de l’homme universel avec une litanie de « sans ».
    Je ne sais pas pourquoi, mais cette définition me rappelle la définition de l’eau pure telle qu’on me l’avait enseignée dans mon jeune âge:
    L’eau pure est inodore, incolore et sans saveur.
    Pour faire plus bref que vous, je ne suis pas bavard vous le savez bien, j’appliquerais bien cette définition à l’homme universel en disant que l’homme universel est inodore, incolore et sans saveur.
    Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me dit que j’aurais tout faux dans cette définition ! 😉

  29. @ Tomas-le-vomisseur-de-haine
    La France est en train de crever à cause de gens comme vous. À cause de ceux qui soutiennent le désordre, les anarchistes, la racaille des pilleurs sanguinaires, ceux qui viennent pour casser du flic et détruire aveuglément tout ce qui les entoure.
    Vous êtes un déchet social, une bavure publique, indigne de la liberté que vous avez de vous exprimer grâce à la mansuétude de notre hôte.
    Soutenir les émeutiers comme vous le faites devrait être sévèrement puni par la Loi.
    Mais la France est en train de crever aussi à cause de ses dirigeants, président en tête, qui affiche la plus belle brochette de pleutres et d’incompétents qu’on a jamais vus. Je lis souvent qu’il « faut faire donner la Légion ou les paras » pour contrer les fauteurs de troubles. Stupidité ! ces troupes d’élite sont ultra-disciplinées et ne feront le ménage que si elles en reçoivent l’ordre précis, et ce n’est pas la bande de foutriquets-du-sommet qui donnera cet ordre, tellement ils ont la trouille de la bavure.
    Depuis des années, tous les samedis, des dizaines de policiers et de gendarmes sont blessés grièvement ; des dizaines de millions d’euros disparaissent en commerces incendiés, en voitures brûlées, en matériel urbain détruit. Combien d’arrestations, combien de peines de prison ? Quasiment zéro, la magistrature étant aussi moisie que les foutriquets dont elle dépend. La gauchiasserie fait la loi, les casseurs lynchent les flics à terre et les badauds-tomas applaudissent ; la France saigne et gémit, mais le présidenticule gesticule, articule quelques borborygmes sans condamner les voyous mais sans soutenir ses policiers. On a vu des chefs de guerre un peu plus hardis du panache.
    J’ai vécu juin 40, la débâcle, les prisonniers qui se rendaient et jetaient leurs armes, l’impuissance des généraux et la lâcheté des hommes politiques (y compris la gauche du Front Populaire) qui imploraient le Ciel à Notre-Dame (mai 1940).
    Aujourd’hui, un blanc-bec sans expérience nomme un Haut-Comité-Théodule bardé de diplômes et de médailles pour conforter une autorité qu’il n’a jamais eue. Et il n’accouche que d’âneries administratives et de joyeusetés potachières qui font bien rigoler les chansonniers mais qui feront bientôt péter l’échelle de Richter.

  30. À propos du média BRUT.
    De la Corrèze au Zambèze, nombre d’entre nous ont cru voir surgir un nouveau média tombé du ciel et créé par des jeunes startuppers, tous épris de liberté d’expression, tous élevés dans le pétrin de la République par notre merveilleuse Éducation nationale.
    On est loin du compte.
    On y retrouve tout un marigot puant où évolue Xavier Niel, Père fondateur du site, actionnaire du quotidien Le Monde avec ses compères Pierre Bergé et Matthieu Pigasse, les trois mousquetaires de la Macronie qui l’ont porté au pouvoir.
    Renaud Le Van Kim, brillant cinéaste qui a fait les beaux jours du Grand journal de Canal+, temple des bobos millionnaires de gôche, jusqu’au funeste jour de 2015 où Vincent Bolloré l’a enfin viré de sa chaîne.
    On y retrouve également Thomas Snégaroff, tenez-vous bien, « spécialiste des États-Unis », qui sévit dans C Politique de Rissouli, sur le service public, France 5. Il y démolit tout ce qui est américain et ne trouve grâce qu’aux Démocrates, persuadé qu’il est qu’ils sont de gauche… La blague infernale du journalisme français…
    Donc, pour faire court, Macron était chez lui ce soir-là.
    Et quand, cerise sur le gâteau, on apprend que l’idée d’aller s’exhiber sur ce média lui a été donnée par Daniel Cohn-Bendit on découvre l’imposture.

  31. @ Romain GALY | 07 décembre 2020 à 17:00
    « N’en déplaise à votre génération c’est une chance pour la France d’avoir à sa tête un Président jeune pour affronter les défis du XXIe siècle ! »
    Demandez à vos parents s’ils préféraient la France de leur époque ou s’il adhèrent à la France d’aujourd’hui, devenue ensauvagée et tombée en décrépitude.

  32. @ Romain GALY 07 décembre 2020 à 17:00
    « Pas de base légale donc pas de sanction possible. »
    Vous détournez volontairement le sens de cet article 3 de la loi anti-casseurs qui visait à obliger ces voyous repérés ou potentiels à rester chez eux. Avez-vous protesté contre l’obligation administrative imposée à tous les Français – tous susceptibles de transmettre le virus ou d’en être atteint – de rester chez eux pour réduire la puissance de la pandémie ? Dans les deux cas, il s’agit de prévenir des violences, d’un côté, celle des lynchages et des pillages, de l’autre, celle des souffrances et de la mort de malades qui auraient pu ne pas l’être. Humainement, voyez-vous une différence entre ces deux violences ?
    Les exactions des Blacks Blocs s’aggravant de semaine en semaine, préférez-vous l’article 3 retoqué – mais qui peut être réécrit – ou la mise en œuvre de l’article 16 de la Constitution ? Celui-là, il n’y a aucune chance pour que le Conseil constitutionnel le censure : il est protégé par le référendum du 28 septembre 1958.
    « C’est réducteur et constitue du racisme de bas étage. »
    Où voyez-vous le racisme dans ce constat ? A moins que, fort d’une expérience personnelle, vous puissiez affirmer sans crainte d’être contredit que ce type de quartier n’existe pas. Avez-vous déjà mis les pieds dans le quartier des Peintres au Val fourré à Mantes-la-Jolie, dans la cité de la Vigne-Blanche ou dans celle des Musiciens aux Mureaux ? Si vous en revenez indemne, soit vous aurez changé d’avis, soit vous êtes aveugle et sourd.
    Quant à la phrase suivante de votre message, elle est d’une goujaterie sans nom, tout comme votre allusion à la « génération » de Philippe. Même au Café du Commerce, le pire pochtron ne se permet pas cela.
    Pensez ce que vous voulez des gouvernements précédents. C’est votre droit de ne pas connaître l’Histoire, de ne rien y comprendre. Et encensez Macron si ça vous chante. Vous pouvez même vous prosterner devant le Dieu vivant. Mais vous ne ferez pas oublier son bilan pour l’instant catastrophique pour la France et les Français. Et je vois mal comment il pourrait s’améliorer d’ici 2022.
    Clairvoyance et lucidité sont les valeurs de ce blog. Oui, mais le moins que l’on puisse dire, c’est que vous n’êtes pour rien dans sa qualité. Bien au contraire, vous le polluez.
    Bon, vous voilà habillé pour l’hiver… Mais vous l’avez cherché.

  33. @ Mitsahne
    Passons sur le caractère ordurier de vos propos, il faut rester poli avec les personnes âgées. Jamais je n’ai soutenu les casseurs, je condamne la police, nuance. Et pas la gendarmerie, faut-il le rappeler. Celle-ci n’est pas noyautée par des syndicats marron que leur ministre tant vanté ici n’arrive plus à tenir, on en a la preuve:
    https://twitter.com/ClementLanot/status/1335846860154695680?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Etweet
    Je n’étais pas là en 1940 mais si vous comparez cet épisode tragique de notre histoire aux événements en cours, je vais finir par croire que mes professeurs d’histoire, les vieux de mon village qui avaient fait la bataille de France, mon grand-père envoyé au stalag et ma grand-mère qui a connu l’exode et les bombardements m’ont menti !
    Ce ne sont pas vos insultes qui me feront changer d’avis. Mais rassurez-vous, je n’irai pas vous accuser de « faire crever la France » par votre attitude !
    ——————————————————-
    @ Marc GHINSBERG
    Rassurez-vous, j’avais remarqué que vous n’étiez pas de ce bord. Le « vous » s’adressait à notre hôte auteur du billet, mais comme vous aviez posé la bonne question dans votre commentaire, je proposais une réponse en faisant référence à votre remarque. Je soignerai mon style la prochaine fois (voeu pieux).

  34. @ xc (@Romain GALY)
    « C’est de l’ironie ? »
    J’ai trouvé son attaque sur la position de M. Bilger un peu raide quoique non complètement infondée, mais sur la position de Romain Galy au sujet de Macron:
    « N’en déplaise à votre génération c’est une chance pour la France d’avoir à sa tête un Président jeune pour affronter les défis du XXIe siècle ! Si peu a été fait depuis des décennies par tous les gouvernements successifs, que l’on ne peut tout lui demander et tout de suite. Pas un seul Président de la Ve République n’a été simultanément confronté à autant de crises », je ne peux que souscrire à ces propos.
    Macron n’est pas qu’en butte à l’extrême droite, l’extrême gauche, les islamistes et une partie du monde musulman. Il est aussi en butte à de nombreux dysfonctionnements internes à l’Etat et à de nombreuses inerties. L’une d’entre elle se manifestant par l’appel des syndicats de policiers à ne plus faire d’interpellations.
    Devant la multiplication de l’information et de la montée en épingle des hystéries de toutes parts, c’est bien la moindre des choses que de reconnaître qu’il va au turbin comme un mineur à la mine. Je doute fortement que de nombreux hommes politiques à sa suite aient la même énergie, la même détermination et le même souci d’équilibre entre les contraintes. Le fameux « en même temps ».
    C’en est même inquiétant, car cela augure mal de l’adaptabilité de la fonction présidentielle en une ère dominée par l’hystérie du net. Les prochains présidents seront probablement soit des brutes épaisses soit des gens qui plieront face aux corporatismes. Ou même les deux à la fois.
    Les institutions, on les structure de manière à ce que leur fonctionnement correct ne dépende pas excessivement de la valeur d’un homme ou de quelques hommes. Actuellement, de plus, elles craquent dans leur autisme.
    Je ne peux que constater que je souscris au propos de Romain Galy au sujet de Macron. Et ce n’est nullement de l’ironie.

  35. Claude Luçon

    @ Romain GALY | 07 décembre 2020 à 17:00
    « Clairvoyance et lucidité dans le raisonnement, ne sont-ce pas les valeurs de votre blog ? »
    Les vôtres non plus jeune homme !
    Vos générations ne sont pas armées pour faire front aux XXIe siècle pour la simple raison que vous n’avez connu que l’abondance et « les vacances », et en demandez plus.
    La preuve : le problème des rassemblements de vos congénères en dépit du danger que représente ce virus et des mises en garde pourtant émises à l’échelle mondiale.
    Méfiez-vous, ce virus va muter et apprendra vite à aller se loger plus confortablement dans des poumons et des cerveaux plus jeunes !
    Pôvre vous !
    Vous devez rester confiné chez vous et êtes incapables de le supporter !
    Etes-vous creux au point de n’être capable que de vous admirer devant vos miroirs comme d’habitude et constater à quel point vous souffrez ?
    C’est l’excuse universelle du jour, Emmanuel Macron l’avait abordée lors d’une interview fait à Sciences Po en 2007 en disant alors qu’il ne saurait accepter les erreurs des générations du passé et en subir les conséquences.
    Pourtant aujourd’hui, virement de bord, il ne cesse de s’appuyer sur notre histoire, sur le courage des générations passées pour gouverner. Il ne s’arrête pas de célébrer les héros d’antan, pré-1968 !
    Serait-ce parce qu’il a compris que les jeunes générations ne sont pas en mesure d’affronter… quoi au fait ? Une vie où il va vous falloir descendre du luxe à l’abondance quand le reste du monde crève de faim ?
    Que ce dont vous bénéficiez à l’heure actuelle est le produit du travail des générations passées et certainement pas du vôtre !
    Travail, jeune homme, c’est toujours dans le dictionnaire si ce n’est pas dans vos habitudes.
    Pour vous insolence a remplacé courtoisie.
    Cessez de vous admirer et lisez plutôt avec attention, en essayant de comprendre si vous le pouvez, ce qu’écrit notre hôte.
    Et si vous n’êtes pas d’accord écrivez-le avec politesse si le terme courtoisie vous est inconnu !

  36. @ Claude Luçon
    « Pourquoi ne pas utiliser cette technique sur les black blocs qui sont aussi des bêtes sauvages et les faire se réveiller à la Santé, toujours en bonne santé ? »
    Que dirait la SPA ?

  37. Michelle D-LEROY

    Force est de constater que l’Etat macronien n’est plus en mesure de faire respecter l’ordre.
    Mais comment s’en étonner ?
    Emmanuel Macron depuis deux ans n’a cessé d’être inconstant dans ses déclarations, de laisser pourrir les situations et de provoquer par ses paroles volontairement maladroites.
    Car il semble inconstant parce que provocateur. L’affaire Benalla était une provocation, son « qu’ils viennent me chercher » aussi. Laisser pourrir les manifestations de Gilets jaunes était à la fois du mépris et de la provocation. Pareil pour la réforme des retraites, espérant sans doute faire chuter son Premier ministre qui lui faisait de l’ombre. Il y a de la stratégie partout avec lui.
    Il ne faut pas oublier que le jeune Macron était un admirateur de Machiavel et que certaines fois, comme lors de cette interview de Brut, il apparaît machiavélique.
    Comment un Président qui respecte tous et je dis bien tous ses citoyens peut-il dire que les contrôles se font au faciès devant des milliers de téléspectateurs ? C’est sûr que les contrôles qui se font dans certaines banlieues auraient du mal à être faits autrement que sur des gens de la diversité vu que les autochtones sont complètement absents de ces endroits.
    Comment tacler les policiers ouvertement, annoncer qu’ils seraient eux-mêmes contrôlés alors que la situation est déjà explosive, qu’ils sont fatigués par des mois de violences, qu’ils se font caillasser et qu’ils sont blessés régulièrement.
    Ensuite il y a les saccages du samedi avec cette nébuleuse Black Blocs, qu’on ne peut pas arrêter paraît-il à cause des Droits de l’Homme.
    On ne me fera jamais croire cela. Quand on veut on peut. Depuis des mois et des mois, à Nantes et les manifs anti-NDDL ils sont présents. Puis on a laissé les BB envahir les défilés de manifestants sauf je dois le remarquer lors de la grande manifestation islamiste où l’extrême gauche était présente.
    Pas étonnant qu’on se pose des questions et que Twitter (où je ne vais pas) regorge de propos complotistes. Complotistes ou simplement trop réalistes ?
    En tout état de cause, ces saccages, ces voitures et locaux incendiés, ces commerçants qui ne peuvent plus travailler, l’image que donne notre pays au monde, tout cela n’est plus supportable. Et non seulement le gouvernement semble dépassé par les événements, mais en plus le Président lui-même en rajoute avec ses petites phrases ciblées pour aller dans le sens des malveillants et des petits voyous et par conséquent à l’encontre des FDO.
    Quel Président a pu agir comme cela auparavant ? Nous, qui, sur ce blog, régulièrement, épluchons leurs actions passées ?
    Ce n’est plus un pays normal, déjà la crise sanitaire qui dure et rend les gens moroses, si en plus on laisse la délinquance régner en maître, il faut bien se rendre compte que la gouvernance d’un pays comme le nôtre n’est pas un jeu.
    Qu’avait-il besoin, M. Macron de venir provoquer les FDO et les Français excédés dans ce contexte déjà difficile ?
    J’avoue qu’il est une énigme pour moi. À peine je lui trouve des qualités comme récemment lors des hommages à Samuel Paty ou à Nice et donc lorsqu’il se conduit en Président, que déjà j’ai envie de le faire virer au plus vite.
    Il y a de quoi être excédé.

  38. Mary Preud'homme

    @ Mitsahne | 07 décembre 2020 à 18:30
    Bravo !
    ———————————————————
    @ Catherine JACOB | 07 décembre 2020 à 08:01
    De tout coeur avec vous.
    J’ai vécu cette expérience traumatisante il y a quelques années…
    Cela fait un drôle d’effet !

  39. « On va tous crever et ce sera mérité… alors prenez du bon temps chez vous, profitez du confinement… laissez tout ce petit monde courir à sa perte !! Oui la nôtre aussi… » (Cactus dinosaure)
    Bien dit, mais tautologique.
    Mérité ? En quoi ? Je ne conspue pas l’auteur cité, ni ne le traite d’une quelconque insulte qu’il ne mérite pas, non, j’ai simplement apprécié le billet un tantinet anaphorique de notre hôte, et agréablement balancé entre Apollon et les Dioscures, le pur grec et les jumeaux indo-européens. Prétentieux ? Je m’en fous.
    Mais nous n’avons rien mérité, il n’y a que les chrétiens pour nous parler de péchés et les musulmans pour y rajouter avec fers et géhenne, feu et eau bouillante, la désobéissance au chamelier, bras, ô combien armé, de Djibril.
    La fange dont nous souffrons, surtout à Paris, ici, on ne l’a jamais reniflée, issue comme le pensait Apollinaire d’un pet foireux qui provoqua cette colique. Grossier ? J’espère bien
    Et le foireux, c’est bien celui qui pontifie dans les arrière-cours d’un régime ruiné, dominé et pleutre. D’ailleurs arrière est invariable au pluriel.
    Dès lors, pourquoi se gendarmer. Vulgaire ?? non, juste un peu balourd.
    Et tout ceci ne vaut pas un emportement.
    La France dansait en 1939, enfin, quelques Parisiens dansaient.
    Aujourd’hui, nous nous récrions devant la « dévastation » du pays par des gens assez bien entraînés, mais qui n’ont pas de stratégie, des nullités, en somme, des opportunistes du grand n’importe quoi. M. Macron aurait bien tort de s’en inquiéter; ses énarques, cornacs, cocus, battus et contents, pondent des règlement rigolos, la population est dite disciplinée et sérieuse et la minute d’après, irresponsable selon qu’un politique ou un sanitaire parle, révélant la profonde fracture des autorités entre ces deux tendances. Reste à savoir laquelle paiera mieux ses cadres administratifs dans la prochaine pagaïe.

  40. @ Ellen
    « Demandez à vos parents s’ils préféraient la France de leur époque ou s’il adhèrent à la France d’aujourd’hui, devenue ensauvagée et tombée en décrépitude. »
    Si Internet était arrivé en 1955, je peux vous garantir que 68 aurait été bien plus que la gentille fête du slip que ce fut. Si Internet n’avait pas été encore inventé, nous n’aurions pas eu la petite sauterie de ce week-end à Bastille, et Loopsider n’aurait pas pu publier les exploits de nos braves et suaves policiers. Nous n’aurions pas non plus la forme moderne du djihadisme. Et la Pakistan n’aurait jamais entendu parler de Charlie Hebdo.
    Je ne vois pas bien l’utilité de ce genre de comparaisons.
    C’est simplement un moment où les gens doivent apprendre à vivre avec leur temps. La majorité n’en est actuellement pas capable. Et effectivement, il convient de siffler la fin de partie sur les pratiques des casseurs dans les manifestations. L’occasion de grandir un peu, de sortir de cette culture française de la manifestation et de la confrontation futile.
    Heureusement que les « djeunz », saturés d’information et qui ont grandi dans cela, voient ces événements avec beaucoup plus de recul que les vieux schnocks qui ramènent tout à des comparaisons surannées et qui sont figés dans un logiciel gauche/droite inopérant et conflictuel, rejouant perpétuellement la partition qui nous afflige depuis septante ans: le vieux sketch du combat entre marxisme et catholicisme, adapté au Zeitgeist moderne.
    Je ne compte pas trop sur les djeunz, mais sûrement pas sur les vieux non plus. Très heureux que Macron ait opéré un renouvellement des générations.

  41. Vu de chez nous, imaginez à quoi on peut penser quand on regarde à la TV les images de ce pays de barricades qu’est Paris à feu et à sang.
    Vu de chez nous certes, mais pas depuis une grotte quand même :
    https://i.goopics.net/kaY3b.png
    L’arrivée d’une étape récente du Tour de France passait là.
    Les fusils sont sortis des greniers, il est vrai que les alentours furent un haut lieu de résistance. Bon je chahute un peu, mais pour nous il serait inimaginable d’endurer ce spectacle toutes les semaines, de Black Blocs, de voitures brûlées, vitrines explosées et tout le reste.
    Mais que fait le Président ?
    Dans un ruck quand vous êtes hors-jeu, soit l’arbitre sanctionne, soit vous vous faites marcher dessus, le lieu où les crampons se lustrent, parfois il se peut que cela saigne un peu.
    Vu d’ici c’est un truc de fou toutes les semaines, ce spectacle et tous ces spectateurs autour à faire des selfies, ce n’est plus la balade à vélo, c’est la fosse aux lions qui fait recette.
    Tant pis pour les dégâts collatéraux, tout ce qui traîne de curieux autour et qui n’avaient rien à y faire, eh bien tant pis, manifester n’est pas brûler, casser, donc tout ce qui est pris dans le regroupement sait à quoi il faut s’attendre.
    La semelle bienfaitrice, celle qui remet de l’ordre dans le jeu, qui fait respecter les règles. Le crampon affûté, le ruck très appuyé, les épaules et les genoux bien hauts en avant juste ce qu’il faut, le ménage se fera et quelques canines se retrouveront peut-être au milieu… Les dentistes feront ce qu’il faut.
    Mais les policiers savent sans doute cela, ils ont une équipe nationale de rugby, il ne manque plus que le chef donne les bons commandements, qui veut la victoire l’obtiendra, car seule la victoire est belle (Pierre Berbizier).
    J’ai entendu un citoyen qui avait la nostalgie des bons vieux défilés ou revendications des syndicats, au moins là, disait-il, parfois c’était viril mais correct.

  42. @ Savonarole 07 décembre 18:34
    Vous avez raison mais le problème quand on se fait élire grâce à la mafia médiatique* est qu’il faut, encore et encore, remercier ceux qui vous ont fait élire ; par tous moyens… à leur convenance.
    Manu doit s’y plier. Et ce n’est que le début.
    *Curieusement l’affaire Pénicaud dans le dossier Business France (contrat à 13 millions d’euros) est toujours en suspens depuis 2018. L’enquête a été plus rapide pour Fillon, pour moins que ça…

  43. @ Mitsahne | 07 décembre 2020 à 18:30
    Non Mitsahne, ce pôv’ malheureux Tomas n’est qu’un troll provoc comme il y en a eu longtemps déjà avant les réseaux sociaux sur les premiers blogs ; ils aiment ça et beaucoup tombent dans le panneau, surtout ici.
    Ayons de la compassion pour ces malheureux, pas de la haine et arrêtez d’être aussi naïf, il se joue de vos crédulités.
    Bonne soirée Mitsahne.

  44. @ F68.10
    Fort juste, les jeunes sont bien plus lucides que leurs parents sur tous ces phénomènes amplifiés par les réseaux sociaux que nous autres contemplons le regard plein d’effroi. Même extrémistes (de tous bords), je les trouve plus tolérants, d’ailleurs.
    ——————————————
    @ Claude Luçon
    Faut pas vous énerver comme ça sur la jeunesse, à chacun son tour ! Et puis votre génération n’a pas eu tant que ça à faire: elle avait déjà l’électricité, des trains, des avions, des congés payés et la sécurité sociale. Et faut-il le rappeler, c’est elle qui a enfanté Mai 68, qui n’a pas été un geyser surgissant ex nihilo du pavé parisien.

  45. Pour traiter un problème sociétal, il faut déjà commencer par en comprendre les fondements, la psychologie.
    Qui sont les Black blocs qui tous les samedis se mêlent aux Gilets jaunes, idiots utiles de ces sinistres individus ?
    J’ai trouvé cet article d’Olivier Cahn, professeur de droit pénal à l’université de Tours et spécialiste de la politique de maintien de l’ordre, qui est un peu ancien (il date de mai 2018) mais explique très bien d’où vient ce mouvement qui a pris naissance en Allemagne dans les années 80 pour ensuite se répandre dans toute l’Europe et notamment en France.
    Contrairement à ce que l’on aurait tendance à penser ce ne sont pas des petits dealers venus des banlieues défavorisées, ni même des islamistes illuminés. Enfin pas tous.
    Certains de ces militants appartiennent plus à la classe moyenne ou à la petite bourgeoisie qu’aux classes populaires.
    En fait les Black blocs, en bon français, ne sont rien d’autre que des anarchistes bobos. Des fils à papa qui veulent jouer les durs et qui, une fois leur crise d’identité passée, finiront professeurs d’université, avocats, médecins, journalistes, voire députés. Exactement comme les étudiants soixante-huitards que nous avons bien connus voici déjà un demi-siècle.

  46. Voilà où nous en sommes, les jeunes contre les vieux, n’est-ce pas, qui assumeront l’héritage de ces quelques années gagnées sur l’inéluctable, covid ou pas.
    La colère gagne ceux qui depuis les années 60 se gavent à crédit, la douche, les toilettes, le foie gras à midi, l’autoroute du sud, les bolides vrombissant et les tropiques quand il fait froid ici ou alors les pneus neige, quand même, on a encore le droit d’aller au ski !
    Vous dansiez en 39, eh bien, chantez maintenant, la barcarolle en souvenir de 89, jetant au feu le message, clouant à nouveau pour revenir avant l’an zéro, histoire de se prendre pour ce qu’on n’est pas, réitérant, recommençant, renouvelant, nous, responsables, allez, vous plaisantez, c’est lui le coupable de tout, on l’a élu pour ça :
    https://www.ladepeche.fr/article/2018/12/22/2929686-charente-pantin-effigie-emmanuel-macron-decapite-lors-rassemblement-gilets-jaunes.html
    Comme quoi, encore une fois, et encore inutilement, on le répètera, on sait où mènent les chemins jupitériens, ce ne sont pas les Anglais qui le contrediront :
    https://www.bfmtv.com/international/europe/angleterre/macron-l-homme-qui-marche-sur-l-eau-pour-the-economist_AN-201706160005.html
    La victime est sacrée, voyons, clouons, décapitons, il est le mal, nous sommes le bien, au feu, message chrétien, de toute façon, ce sont les musulmans les responsables de nos comportements abscons, ils paieront, les salauds, pour ne pas avoir su nous détourner de nos incapacités à ne pas savoir décrypter le réel :
    « Les chameaux couleur fauve
    Aspirent à leur terre natale.
    Les sabots usés par la marche,
    Ils geignent, tout altérés d’amour.
    Après leur passage,
    Ma vie n’est qu’extinction.
    Que la paix protège
    Ma vie et la patience ! »
    Et pendant ce temps-là, il dort tranquille au fond de la barque, le rédempteur, pendant que nous sombrons, oublieux de sa présence, gavés de haine et de matérialisme, oublieux de la joie, oublieux de l’amour, rêvant de dinosaures et de grand cataclysme, plutôt que de prêter main-forte à ce petit qui naît, de lui jouer alors la fugue en ré, empruntant le chemin qui mène à l’autre rive:
    https://www.youtube.com/watch?v=MqL7uFfcIoM

  47. Je ne comprends pas la polémique sur les propos tenus par le président chez « Brut », média qui, paraît-il, est destinée à la jeunesse.
    Contrairement à ce qu’affirment ses habituels détracteurs, Emmanuel Macron n’a absolument pas mis en cause le comportement des policiers, c’est exactement le contraire.
    J’en veux pour preuve ces propos tenus lors de cet entretien..
    Il ne peut pas, par ailleurs, faire l’impasse sur certaines interventions qui ont tourné à la bavure, comme celle du producteur de rap, ou encore le chauffeur-livreur mort par étouffement suite à une immobilisation au sol. Scènes qui ont indigné même ceux qui soutiennent la police face à ses difficultés actuelles (et dont je fais partie).
    Il est parfaitement normal, dans un pays démocratique, de contenir certaines exactions de représentants de l’ordre républicain qui ont la loi pour eux quand il s’agit d’utiliser la force. Sinon nous tombons dans une milice d’Etat telle celle des régimes totalitaires.

  48. Les violences des blacks blocs sont devenues ordinaires, c’est la norme. La rumeur insinue que l’ordre de ne pas intervenir vient d’en haut, de tout en haut de l’exécutif.
    Si cela est vrai, il est du devoir des hauts fonctionnaires de faire savoir ouvertement d’où viennent les consignes. Il y va de l’intérêt des citoyens.
    Je voudrais tellement croire que la fonction publique a changé depuis 1940. Rappelez-vous ! La magistrature avait prêté serment en bloc à Pétain. Rappelez-vous la collaboration des communistes jusqu’à l’entrée en guerre de Staline.
    Dites-moi que le pouvoir lutte contre les destructions, la rumeur est insidieuse.

  49. Robert Marchenoir

    Il faudrait tout de même rappeler quelques vérités de base. Emmanuel Macron a annoncé la création d’un site de dénonciation des policiers qui procéderaient à des contrôles d’identité « racistes ». Il a prétendu : « Quand on a une couleur de peau qui n’est pas blanche, on est beaucoup plus contrôlé. On est identifié comme un facteur de problèmes et c’est insoutenable. »
    Alors mettons tout de suite une chose au point : le « racisme », c’est très bien, si cela consiste à « être beaucoup plus contrôlé lorsqu’on a une couleur de peau qui n’est pas blanche ». (Mon Dieu, quel français de cochon…)
    J’espère bien, que les bronzés sont davantage contrôlés ! Car, en effet, ils sont beaucoup plus « facteurs de problèmes » (quel français de cochon…), et c’est ça, qui est « insoutenable ». Pas le fait qu’on les contrôle.
    Tout le monde le sait (même, et surtout, les syndicats de policiers qui font hypocritement assaut « d’anti-racisme »), mais on n’a pas le droit de le dire.
    Quittons donc cinq minutes cet État absurde qui s’appelle la France, pour observer ce qui se passe dans une véritable démocratie nommée le Royaume-Uni. Il n’y a pas de raison que les mêmes causes n’y produisent pas les mêmes effets, et les Anglais sont nettement plus honnêtes.
    La Grande-Bretagne souffre d’une explosion d’agressions et de meurtres au couteau. C’est devenu un véritable fléau. Il y a eu 46 000 de ces attaques, en Angleterre et au pays de Galles, au cours des 12 mois précédant le 31 mars 2020 : soit 126 par jour. Durant la même période, il y a eu 259 meurtres au couteau : soit un tous les jours et demi.
    Le nombre de ces agressions n’a cessé d’augmenter depuis qu’on dispose de chiffres comparables, c’est à dire 2011.
    C’est pourquoi, l’année dernière, le ministre de l’Intérieur Sajid Javid a annoncé une campagne massive de contrôles de rue, accompagnés de fouilles au corps (« stop and search »).
    Ces contrôles avaient été fortement limités par son prédécesseur Theresa May, au motif qu’ils étaient « racistes ». En 2014, elle avait obligé les policiers à justifier d’une « suspicion raisonnable » avant de fouiller quelqu’un dans la rue.
    En 2019, Sajid Javid (qui est un peu bronzé lui-même, étant fils d’immigrés pakistanais) a levé ces restrictions. En 2018, il avait déclaré : « Les policiers ne doivent pas hésiter à se servir de leur droit à contrôler et fouiller les gens dans la rue. Si nous voulons arrêter la délinquance, nous devons mettre les préoccupations raciales de côté : peu importe que les personnes contrôlées soient noires, marron, blanches ou je ne sais quoi. »
    Il a été publiquement soutenu par une mère de famille noire, dont le fils est mort poignardé : « La police ne devrait pas avoir peur de se faire traiter de raciste si elle a une bonne raison pour contrôler et fouiller un Noir. »
    Ce qu’il faut savoir pour comprendre ce débat, c’est que les attaques au couteau, et d’ailleurs la délinquance en général, sont massivement le fait des Noirs, en Grande-Bretagne. Les médias ne le hurlent pas sur les toits tous les matins (surtout à gauche), mais les noms et les photos des suspects ne laissent aucun doute à cet égard.
    Et les statistiques officielles non plus. Car l’Angleterre a beau être aussi politiquement correcte que nous, voire davantage, elle est infiniment plus transparente. Le citoyen a accès à une pléthore de données recueillies par le gouvernement, présentées de façon infiniment plus claire que chez nous, et incluant, bien sûr, un luxe de détails concernant les catégories raciales.
    Pour fixer le cadre, référons-nous au recensement de 2011. Il nous apprend que l’Angleterre et le pays de Galles comprennent 86 % de Blancs (dont 80,5 % seulement de Blancs Britanniques), 7,5 % d’Asiatiques (ce qui signifie, bien souvent, musulmans, ce vocable désignant avant tout les Pakistanais, les Bengalis et les Indiens) et seulement 3,3 % de Noirs.
    Au cours des 12 mois précédant le 31 mars 2019, en Angleterre et au pays de Galles, 38 Noirs sur 1 000 ont subi un contrôle de police dans la rue. Contre 4 Blancs sur 1 000. Les Noirs sont contrôlés presque 10 fois plus souvent que les Blancs !
    Pour les ravis de la crèche genre Emmanuel Macron, c’est « insoutenable » parce que « raciste ». Et les syndicats de policiers français nient, contre toute vraisemblance, qu’une disproportion similaire existe chez nous.
    Or, si l’on consulte les statistiques des arrestations britanniques pour la même période, on constate que 32 Noirs sur 1 000 ont fait l’objet d’une arrestation. Contre 10 Blancs sur 1 000. Les Noirs sont arrêtés 3,2 fois plus souvent que les Blancs.
    Autrement dit : les Noirs sont bien responsables d’une partie de la délinquance tout à fait disproportionnée, au regard de leurs effectifs au sein de la population. Il est donc justifié de les contrôler davantage.
    L’arrestation est un indicateur bien plus fiable de la délinquance effective que le simple contrôle. Or, on remarque que le taux d’arrestation des Noirs est sensiblement égal à leur taux de contrôle dans la rue. Un signe de plus que ceux-ci ne sont pas excessifs.
    Les Blancs, eux, sont arrêtés 2,5 fois plus qu’ils ne sont contrôlés. Il n’en découle nullement qu’ils soient insuffisamment contrôlés. Toutes les infractions ne sont pas détectables par des contrôles de rue.
    Une autre statistique va confirmer le bien-fondé de ces « contrôles au faciès », qui s’exercent prioritairement sur les Noirs. Ce type d’action policière est avant tout destiné à détecter les porteurs de couteau (ce qui est, en soi, un délit).
    Or, Londres détient le record des agressions au couteau. Voyons donc quelle est la répartition raciale de ceux qui commettent ces attaques dans la capitale.
    Entre 2008 et 2018, 30 486 personnes y ont été inculpées pour des faits de ce type. 14 527 des accusés sont des Africains ou des Antillais : soit 47 % ! Près de la moitié !
    Quelle est la répartition raciale de la population à Londres ? Le recensement de 2011 nous l’apprend : les Blancs représentent 60 % des habitants de la capitale (dont 45 % pour les Blancs britanniques, désormais en minorité). Les Noirs ne représentent que 13 % (Africains : 7 %, Antillais : 4 %, autres Noirs : 2 %).
    47 % des agresseurs au couteau de Londres se recrutent donc parmi 13 % de sa population ! Il y a bien un extraordinaire excès de criminalité violente de la part de la population noire.
    Et qui attaquent ces gens ?
    Les 133 918 victimes londoniennes se recrutent à 41 % parmi les Européens blancs, à 23 % parmi les Africains et les Antillais, et à 18 % parmi les Asiatiques.
    Sans que ces chiffres n’établissent un lien direct entre les agresseurs et les victimes, on peut au moins en conclure :
    a) Que les agressions au couteau, qui sont massivement le fait des Noirs, touchent toutes les races, et pas seulement les Blancs (ceci pour les « anti-racistes » à l’envers qui estiment que lorsque ce sont les Blancs qui sont victimes, ça ne compte pas).
    b) Que les Noirs sont, selon toute vraisemblance, fréquemment poignardés par des Noirs (ce que confirment à la fois la lecture des journaux britanniques, et les statistiques de la criminalité américaine, qui, elles, établissent formellement que les premières victimes de la violence noire, ce sont les Noirs).
    c) Que les Blancs de souche britannique sont, à la fois, massivement exclus de leur propre capitale (Grand remplacement), et, pour ceux qui restent, ciblés par une délinquance meurtrière d’origine massivement immigrée.
    Maintenant, j’attends qu’Emmanuel Macron nous démontre que nos Noirs à nous ne viennent ni d’Afrique ni des Antilles, ou qu’un mystérieux aérosol « républicain », vaporisé sur la France, les rend doux comme des agneaux.
    Il faudrait, aussi, qu’il empêche les policiers, les juges, les journalistes, les gardiens de prison et les citoyens en général de voir ce qu’ils voient, et, d’ailleurs, qu’il fasse disparaître les statistiques ethniques qui existent bel et bien chez nous, bien qu’elles se fassent par des biais détournés, puisqu’elles sont, en principe, interdites.
    Statistiques qui, sans surprise, montrent la même chose que partout ailleurs : ce ne sont pas les autochtones qui commettent le plus gros de la criminalité, et l’idéologie « anti-raciste » a essentiellement pour effet d’encourager la délinquance. Et de lier les mains des policiers.
    Ce n’est pas en nous cachant derrière notre petit doigt « anti-raciste » qu’on évitera les bavures, pas plus qu’on ne peut efficacement lutter contre la criminalité si l’on en nie les dimensions raciales.
    Zecler est noir, mais Chouviat était blanc.

  50. Mais samedi ordinaire à Paris. Les Black Blocs détruisent, incendient, cassent.
    Je comprends Philippe Bilger quand il dénonce la chienlit -comme aurait dit un certain général à titre temporaire – mais en même temps je trouve qu’il déplore des effets dont il chérit les causes.
    Car tout de même, cette spécificité française du culte de la révolte et de la violence systématiques pour un oui ou pour un non vient bien de quelque part, non ?
    Et d’où si ce n’est d’un régime fondé par des gens sans foi ni loi, sans Dieu ni maître, par des voyous en somme et dont les successeurs qui ne valent guère mieux font chaque année l’apologie de ces précédents parfois abominables, en persistant dans le crime au lieu d’en avoir fait solennellement repentance ?
    Et puis, sachant que le même régime nous rebat les oreilles avec la merveilleuse fraternité républicaine, devons-nous comprendre qu’elle est illustrée par les rencontres sportives du genre de celle de samedi dernier ?

  51. Michel Deluré

    @ F68.10 07/12 21:26
    « Très heureux que Macron ait opéré un renouvellement des générations ».
    Au bout de trois ans de vécu, le bilan que l’on peut dresser permet-il de faire pencher notoirement la balance en faveur de ce renouvellement de générations ?
    Je n’en suis nullement convaincu.
    EM n’a d’ailleurs pas innové en la matière, que ce soit en France ou à l’étranger et assumer le destin d’un pays n’est pas qu’affaire de génération.

  52. Macron flatte les « rappeurs » qui nous « rappent » les oreilles !
    Nous avons trop de rappeurs dans ce pays, je préfère le blues, tellement plus classe. Trop de mentalités de rappeurs, toujours dans l’invective et la victimisation.
    « Le blues, ça se joue quand tu as perdu ton boulot, quand ta petite amie t’a plaqué et quand tu n’as même plus un rond pour te payer une bière », disait un vieux guitariste noir. Le blues n’exprime pas une protestation sociale, mais chante l’inconvénient d’exister sur le rythme balancé d’un rocking-chair. Tout le contraire du « rap » entendu partout, sur toutes les ondes et à tout moment, vendu comme une forme moderne de blues des ghettos ou une mélopée de révoltés alors que l’indigence musicale et la prétention sentencieuse des paroles témoignent plutôt d’un ressentiment de mal lotis à l’égard d’un supermarché social dans lequel ils rêvent de faire leur place. Les messages vengeurs, moralisateurs et orduriers du rap flattent la sensibilité de consommateurs frustrés ; les accords et les voix brisées du blues s’adressent à un petit nombre de mélomanes de la déréliction. » F. Schiffter, Traité du cafard.

    « Les contrôles au faciès, ça ne peut pas être le mode de fonctionnement de la police », dixit Valérie Pécresse. Valérie Pécresse, la Versaillaise, a bien raison : il faut renforcer les effectifs de police et de gendarmerie pour contrôler la population BCBG de cette ville plutôt que les quartiers incendiaires du 93 par exemple.
    Les résultats seront nuls, mais le contrôle au faciès se réduira aux blancs, donc pas de problème.
    Quand les LR font du Macron, copier-coller !

  53. @ Michelle D-LEROY | 07 décembre 2020 à 20:13
    « J’avoue qu’il est une énigme pour moi. À peine je lui trouve des qualités comme récemment lors des hommages à Samuel Paty ou à Nice et donc lorsqu’il se conduit en Président, que déjà j’ai envie de le faire virer au plus vite. »
    Cela vient de ce qu’il est en représentation permanente.
    Il est « normal » que son comportement s’adapte à la représentation qu’il donne et à son public.
    Il n’a jamais eu de responsabilité de commandement, au sens large, c’est à dire de gestion de groupes humains, avec tout ce que cela représente de réactivité ascendante face aux instructions descendantes.
    Il y a plusieurs formes d’intelligence, c’est une banalité qu’il faut bien énoncer. Son intelligence, que personne ne semble lui contester est une intelligence du concept, pour le moment je n’ai pas vu d’intelligence de l’action.
    Il adore manier les concepts, les idées générales, c’est peut-être le résultat de ses relations avec Paul Ricoeur. Il a une grande agilité d’esprit dans le « bavardage » philosophique, surtout qu’il se trouve toujours face à des journalistes au QI inférieur et donc incapables de lui fournir une contradiction de fond.
    C’est pourquoi je parle de bavardage, parler sans affronter une vraie contradiction pas seulement remettant en cause son analyse conceptuelle, mais aussi et surtout la distance qu’il y a chez lui entre le verbe, la conceptualisation du problème et les solutions à apporter dans l’action.
    Car enfin, il n’a pas été élu pour ses qualités de philosophe, mais pour ses promesses d’action.
    Si vous avez le temps, je vous suggère de lire l’interview qu’il a donnée le 16 novembre à « Le grand Continent ».
    Vous verrez comment il a l’art d’énoncer des vrais lieux communs, certes bien développés, mais vous verrez que ses propositions d’action sont faibles, sachant que la plupart d’entre elles sont récusées par le partenaire allemand, en particulier l’Europe de la défense, l’OTAN.
    Quant au budget qui fédéralise un peu plus l’UE, il n’a été accepté par l’Allemagne que parce que son industrie a craint de perdre brusquement le marché intérieur de l’UE, bref, un couple franco-allemand où le « je t’aime moi non plus » est visible côté allemand.
    Bonne lecture:
    https://legrandcontinent.eu/fr/2020/11/16/macron/

  54. Xavier NEBOUT

    S’il est insoutenable que les noirs et les gris soient plus contrôlés que les blancs ou les jaunes, il est alors insoutenable qu’ils constituent la très grande majorité de la population carcérale (et si on y ajoute les « gens du voyage » on ne doit pas être loin de la totalité).
    Il convient donc de maîtriser le racisme des juges, et que notre bon président Macron veille à ce que la population carcérale soit à l’image de la population du pays. Il en va de l’imaaaage de la Fraaaaance !
    Un détail marrant, dans son livre d’histoire-géo de classe de 5e, il y a un croquis mentionnant la proportion en couleur de peau de la population des USA, noirs, blancs etc.
    Incroyable de voir le racisme envahir nos classes d’école, comme si la couleur de peau avait le moindre sens ou intérêt.
    D’autant que ma petite-fille, elle, a un grand-père qui depuis quelque temps, change de chaîne aussitôt qu’il voit un noir ! Qui la sauvera ?

  55. @ Exilé 07 décembre 2020 à 19:56
    « Que dirait la SPA ? »
    La Société Protectrice des Anti-flics », je suppose…
    Dans les campagnes, les chiens hargneux ont tendance à mordre les uniformes… mais plutôt ceux des facteurs. Il faut croire que ceux-là, qui se sont échappés dans nos villes, sont encore plus méchants ou simplement plus… bêtes. A noter aussi que la SPA met les spécimens les plus dangereux en cage…

  56. @ Romain GALY | 07 décembre 2020 à 17:00
    « N’en déplaise à votre génération c’est une chance pour la France d’avoir à sa tête un Président jeune pour affronter les défis du XXIe siècle !
    Si peu a été fait depuis des décennies par tous les gouvernements successifs, que l’on ne peut tout lui demander et tout de suite. Pas un seul Président de la Ve République n’a été simultanément confronté à autant de crises. »
    Euh… Vous plaisantez sans doute ? Voyons, voyons… Vous avez entendu parler de Charles de Gaulle, Pompidou… A la bonne heure ! Vous savez, c’est celui qui a rendu au pays son honneur. Alors les petites crises subies par Macron comparées à celles de 40, il faut bien avouer que votre référentiel est bien modeste et manque de beaucoup d’ambitions. Je vous invite à lire Mémoires d’espoir, vous y verrez dans la première partie ce qu’est un défi, un vrai défi, pas celui de la Fête de la musique nouvelle version initiée par Emmanuel.
    Si quelques égratignures subies par Macron… Mais au fait vous avez quand même entendu de 14/18, ses morts, ses tranchées, sa boue, son sang, ses Gueules cassées ?… Alors les quelques banderilles qu’il subit, n’importe quel péon peut les donner et les recevoir.
    Tu parles d’un défi, quand on voit une armée d’incompétents gérer l’ARS du Grand Est, à moi la peur ! sur les défis à relever avec toutes ces gazelles, incapables de fournir le moindre masque.
    Un monde de cinglés qui se regarde le nombril, qui se plaint de quelques vicissitudes de confinement, parce qu’il ne peut aller au bistrot ou taper le carton.
    Les valeurs ont bien changé, les tranchées d’aujourd’hui sont la canette de bière et le parc d’attraction… et les stations de ski, sans elles une partie du peuple va mourir d’ennui, avec cela on est sauvés.

  57. Xavier NEBOUT

    Précision:
    Si je change de chaîne lorsque je vois un noir, ce n’est pas par racisme, mais parce que maintenant, on en voit partout à contre-emploi, uniquement pour nous faire avaler du noir.
    L’autre jour, dans un « Vera », l’épouse d’un aristocrate anglais pur style était noire et il fallait voir le tableau: plus laide, je meurs… Alors, on passe à autre chose.
    Il y a moins d’un siècle, la majorité des Français étaient blonds, et plus encore dans le nord. Maintenant, dans les films historiques, il n’y a quasiment plus de blonds, tous bruns de chez brun limite brun foncé.
    Vous allez voir qu’il vont nous faire un jour une Jeanne d’Arc noire…

  58. Les syndicats de police n’ont pas été soutenus par le chef de l’Etat.
    C’est une grave erreur que Macron ne soutienne pas les forces de l’ordre face à 300 casseurs qu’il est urgent d’empêcher de nuire.
    Pendant combien de temps va-t-on vivre dans ce désordre permanent chaque samedi ?

  59. Olivier Seutet

    Quand je pense à ces grands défenseurs de la République comme Clemenceau et Jules Moch, je regrette leur aptitude à mater avec toute la vigueur nécessaire (et parfaitement proportionnée) les manifestations insurrectionnelles des années 1908 et 1948.

  60. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    L’un de vos principes les plus chers est la liberté d’expression. Ivan Rioufol a même donné ce nom à son blog. Je suis interdit de séjour sur son blog qui célèbre la liberté d’expression depuis le jour où j’ai dit que j’étais hostile à tous les racismes. Votre blog, en revanche, m’a accueilli un millier de fois en trois ans. Mille mercis.
    Il me semble toutefois que la liberté d’expression ne doit pas aller jusqu’à publier des propos racistes. En droit français (et non américain) l’incitation à la haine raciale n’est pas un droit (d’expression) mais un délit.
    Or l’un d’entre nous proclame son racisme dans presque tous ses commentaires.
    Un autre, ce jour, nous dit fièrement qu’il change de chaîne quand il aperçoit un Noir !
    Ils ne sont pas les seuls. Un article de Jean-Michel Decugis dans « Le Parisien » de ce jour mérite d’être lu. On y verra le racisme à l’oeuvre, de façon détaillée. Nos deux confrères d’ici, évoqués plus haut, se dispenseront, j’imagine, d’y jeter un oeil. On ne les changera pas. Et ils seront d’ailleurs toujours aimablement accueillis ici. Rioufol les hébergerait aussi, avec joie.

  61. @ Romain GALY | 07 décembre 2020 à 17:00 (adressé à P. Bilger)
    « N’en déplaise à votre génération c’est une chance pour la France d’avoir à sa tête un Président jeune pour affronter les défis du XXIe siècle »
    C’est quoi votre problème ? Auriez-vous raté votre éducation, votre cursus professionnel et vos leçons d’histoire pour en vouloir à ce point à la génération d’avant ? Allez-y petit cerveau, ne vous en faites pas pour nous. Nous, nous sommes résistants et combatifs contre les intrus indésirables. En raisonnant à l’envers, vous êtes déjà devenu soumis à l’imbécillité de cette gauche et à la charia islamiste qui vont vous mettre à genoux. C’est vous qui êtes à plaindre. Le pire vous attend. Pas nous !
    Tenez, c’est juste pour vous, prenez-en de la graine avant de devenir l’esclave des ennemis que nous essayons d’écarter de notre territoire.
    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/douglas-murray-francais-mes-amis-tenez-bon-face-a-l-islam-radical-20201207

  62. Il fut un temps, existaient les Renseignements généraux.
    Ils ont été supprimés pour des raisons budgétaires.
    Voilà le résultat de décisions hâtives.
    À cette époque, les hommes du renseignement engrangeaient des infos qui permettaient d’anticiper des actions, permettant des résultats positifs.
    Aujourd’hui des émeutiers prospèrent face à des forces de l’ordre désemparées.
    Le Préfet de police de Paris aurait-il perdu la main ?

  63. @ Xavier NEBOUT | 08 décembre 2020 à 11:41
    « Vous allez voir qu’il vont nous faire un jour une Jeanne d’Arc noire. »
    Mais ce n’est plus à faire, c’est déjà fait, enfin presque !
    Reconnaissons tout de même que cette jeune femme en parle avec beaucoup de dignité et d’à-propos.
    Difficile de ne pas être d’accord avec ce qu’elle dit. On peut quand même trouver le casting un peu hard, et trop distant par rapport à la vérité historique.
    Après tout Jeanne était peut-être rousse, je ne vois pas pourquoi vous la voulez blonde. Moi j’ai un faible pour les rousses.
    https://www.youtube.com/watch?v=h5Gr_n0efE8

  64. Mary Preud'homme

    @ Giuseppe | 08 décembre 2020 à 11:00
    Je me suis fait les mêmes réflexions que vous en lisant les élucubrations et les analogies grotesques d’un certain Romain Gally lundi 7 décembre à 17 heures.
    Et sans aller jusqu’à rappeler les guerres et les privations que certains d’entre nous ont connues. Sans parler d’une discipline de fer à la maison, à l’école, à l’armée et dans les entreprises, les usines, les chantiers, etc.
    Sûr qu’un lundi à 17 heures, les personnes de notre génération (sexa, septua, octo) n’étaient pas en train de glander, mais encore à trimer dur. Les journées commençaient tôt et se terminaient tard, la seule pause étant celle d’après dîner où l’on écoutait les informations à la radio, plus une ou deux fois par semaine une courte émission de variétés, et les vacances étaient rares.
    Alors, entendre des freluquets hargneux du style Tomas geindre pour un rien et venir nous faire la leçon en permanence, est insupportable et grotesque ; ça mériterait des coups de pied au Q et qu’on les mette dans les mêmes conditions que leurs aînés ne serait-ce qu’une semaine, ils feraient moins les malins !
    L’oisiveté est mère de tous les vices dit-on. Ne cherchons pas plus loin l’une des plaies de notre époque. Beaucoup trop de gens passent leur temps à se tourner les pouces et à dépenser, consommer sans honte ce qu’ils n’ont pas gagné à la sueur de leur front. Il suffit de regarder les clichés des jeunes des années soixante et ceux d’aujourd’hui pour comprendre que notre société a sombré dans la décadence, le négligé et l’embonpoint précoce…
    Le chômage n’excuse pas tout. Autrefois un mineur ou un ouvrier d’usine qui avait perdu son emploi continuait néanmoins à s’occuper par tous les moyens : en faisant son jardin, en nettoyant à fond ou en réparant sa maison, son vélo, sa voiture pour ceux qui en avaient une, en aidant son voisin agriculteur, en allant couper du bois, en tricotant, raccommodant, cousant (pour les femmes)…
    D’une façon générale, quelle que soit sa situation, il était impensable pour un adulte, un adolescent, un enfant en bonne santé de rester inactif… On ne rechignait pas au moindre effort, marcher, aller à son travail ou à l’école à pied ou en vélo…
    Et voilà par quoi devrait commencer un gouvernement digne de ce nom : remettre tout le monde au travail au lieu de confiner, confiner, confiner, assister, assister, assister, toujours plus.
    On en étouffe, on en crève, on n’en peut plus !
    Gare aux dernières digues quand elles vont lâcher !
    Stop !

  65. @ Michel Deluré
    « Au bout de trois ans de vécu, le bilan que l’on peut dresser permet-il de faire pencher notoirement la balance en faveur de ce renouvellement de générations ? »
    Eh bien faites la liste des gens qui sont arrivés en politique dans les bagages de Macron. Calculez la moyenne d’âge. L’écart type aussi, si vous y tenez. Puis comparez à celle de l’Assemblée nationale avant.
    Il y a des moyens très simples pour commencer à trancher des questions de ce style.

  66. @ Robert Marchenoir
    « J’espère bien, que les bronzés sont davantage contrôlés ! Car, en effet, ils sont beaucoup plus « facteurs de problèmes » (quel français de cochon…), et c’est ça, qui est « insoutenable ». Pas le fait qu’on les contrôle. »
    Les deux sont mal. Mais je suis parfaitement d’accord que l’un est plus insoutenable que l’autre et que cela va dans votre sens. C’est justement ce que ne semble pas comprendre revnonausujai quant à ma position.
    « Ces contrôles avaient été fortement limités par son prédécesseur Theresa May, au motif qu’ils étaient « racistes ». En 2014, elle avait obligé les policiers à justifier d’une « suspicion raisonnable » avant de fouiller quelqu’un dans la rue. »
    Ce qui n’est pas la bonne méthode pour lutter contre les discriminations. La bonne méthode consiste déjà à faire des statistiques et à en mesurer l’ampleur et les conséquences. C’est vrai que les discriminations minent le tissu social. Ce n’est pas vrai qu’il faille laisser la criminalité prospérer sous couvert de « lutter » (mouais…) contre les discriminations.
    « Il a été publiquement soutenu par une mère de famille noire, dont le fils est mort poignardé »
    Voiiiilààà… la police, cela sert aussi à protéger les mères de famille. Même quand elles sont noires. Merci Robert de bien écrire noir sur blanc ce que je me suis tué à expliquer à revnonausujai.
    « Les médias ne le hurlent pas sur les toits tous les matins (surtout à gauche), mais les noms et les photos des suspects ne laissent aucun doute à cet égard. »
    Et ce n’est pas parce que je suis sensible à la question des discriminations qu’il me viendrait à l’idée de nier cette disparité de délinquance et de criminalité entre noirs et blancs. Que ce soit en France. Ou en Afrique du Sud.
    « Car l’Angleterre a beau être aussi politiquement correcte que nous, voire davantage, elle est infiniment plus transparente. »
    ET CELA CHANGE (presque…) TOUT!
    J’arrête de vous répondre.

  67. @ Xavier NEBOUT | 08 décembre 2020 à 11:41
    Il existe bien des « Vierges Noires » un peu partout en France… non… ?

  68. Mary Preud'homme

    Primo : les Blancs n’ont pas le monopole du racisme.
    Secundo : nous faisons généralement beaucoup trop de publicité aux racistes, qu’ils soient blancs, noirs, métis, jaunes ou arabes. Evitons donc de prêter le flanc aux radotages desdits racistes et à l’importance qu’ils se donnent en étalant leurs préjugés, leurs rancoeurs, leur bêtise ou leur ignorance.
    Tertio : laissons les gens libres de définir ce qu’ils sont et d’être fiers de leurs racines. Et non parler et raisonner à leur place. Y compris en les assignant à résidence ethnique ou au communautariste forcé.
    Quatro : sous le fallacieux prétexte de justice et de parité, saupoudrer du noir et de l’arabe un peu partout sur les chaînes télé, préconiser et vanter la « discrimination positive », autant de nouvelles formes de racisme, la plus insidieuse qui soit dès lors qu’elle tend à « consacrer » par la loi l’infériorité congénitale d’une personne.
    Ces mêmes bons apôtres des droits de l’homme utilisent d’ailleurs les mêmes pratiques insidieuses avec les femmes et les homosexuels.

  69. Michel Deluré

    @ F68.10 13:53
    Je crains que votre interprétation de mes propos soit erronée.
    Lorsque je parle de bilan, je ne fais nullement allusion à l’âge moyen de notre classe politique mais bien aux résultats concrets de l’action de cette classe politique, ce qui est différent et ce qui surtout est l’essentiel.
    Peu m’importe l’âge moyen de la classe politique si la France est dirigée avec compétence et efficacité. Et cela n’est pas uniquement affaire de génération.

  70. @ Patrice Charoulet 08/12 à 12h46
    LES DÉLICES EMBAUMÉES DE LA FLATTERIE
    LES DÉPITS DU MINUS DÉNONCIATEUR
    Extraordinaire commentaire de PC qui se permet (déjà depuis un certain temps) de donner du « cher Philippe » à Monsieur Bilger pour bien souligner le degré de connivence qu’il est supposé entretenir avec notre hôte. Être aimé par les fâcheux fait hélas partie des inconvénients du métier de chef de blog.
    Vous n’en êtes que plus à l’aise pour ensuite dénoncer en moins de douze lignes nos collègues Xavier Nebout et sylvain pour les accuser de racisme. Vous y ajoutez le journaliste J.M. Decugis (du Parisien) et Ivan Rioufol, le célèbre chroniqueur du Figaro, chez qui vous seriez ‘’persona non grata’’ pour on ne sait quelle raison.
    Je vous rappelle qu’un patron de blog, même intitulé « Liberté d’expression », a parfaitement le droit d’accepter ou de refuser les écrits d’un intervenant sans qu’il soit besoin de lui fournir une explication. La liberté d’expression implique tout naturellement la liberté de non expression.
    Il y a quelques années, j’ai participé activement au blog d’Ivan Rioufol dont j’admire le courage. Malgré quelques excès d’enthousiasme ou de détestations, je n’ai jamais été censuré. Je n’y interviens plus que très rarement à cause de la présence d’un individu (pseudo macronien) qui a envahi l’espace par ses interventions en forme de perroquet automatique à la gloire de son idole présidentielle. L’éclectisme de M. Rioufol n’est donc pas susceptible d’être mis en cause, il vous appartient de chercher en vous-même la cause de votre ‘’blacklistage’’(voyez qu’on ne déteste pas systématiquement le noir !).
    Ce qui est remarquable dans votre papier, c’est votre insistance à DÉNONCER ces quatre personnes à la vindicte publique comme s’ils étaient des fauteurs de troubles. Comme, en d’autres temps, on dénonçait à la Kommandantur ceux qui préféraient Londres à Vichy ; ou, quelques mois plus tard, on dénonçait aux Comités de Libération ceux (ou celles) qui avaient eu quelques conciliabules avec les forces occupantes.
    Dans ce que vous appelez vous-même vos « pauvretés » habituelles, vous ne cessez de fustiger ceux qui ont choisi d’écrire sous pseudo plutôt que sous leur patronyme. Dans un sens, comme on les comprend !

  71. @ Mary Preud’homme
    Si je suis un freluquet, vous êtes vous une harpie geignarde. Si quelqu’un passe son temps à se lamenter ici, en n’oubliant pas de se passer elle-même la brosse à reluire au passage, c’est vous. C’est à vous qu’il faut décerner la palme des pleureuses, ainsi que celle des impolies, pour manier l’euphémisme courtois.
    J’aimerais bien effectivement que ma journée de travail s’arrête à 5 heures, je ne vois pas pourquoi je me crèverais pour nourrir la croissance matin, midi et soir. Les retraités bobos qui ne parlent que de vins fins en racontant d’un ton hâbleur leurs exploits passés me font doucement rigoler. Mais respect et félicitations à tous les retraités, franchir la ligne d’arrivée n’est pas donné à tout le monde !

  72. Ma vision d’un samedi ordinaire est différente de celle qu’on subit toutes les semaines : des chars, des automitrailleuses, des soldats casqués bottés dans les rues et aux ronds-points des villes, suffiraient amplement à me remplir de joie et de bonheur, enfin on retrouverait un calme plat, des rues propres et désertées par toute la racaillerie islamogauchiasse.
    Toute velléités et contestations provocs seraient immédiatement suivies d’un bon tabassage en règle.
    Pas besoin de faire l’ENA pour comprendre ça.

  73. @ Isabelle | 07 décembre 2020 à 16:57
    Vous vous trompez chère Isabelle, nos immigrés aiment la France, ils l’adorent, la pillent, la saccagent, la ruinent et la détruisent.
    De véritables parasites sociaux gavés et repus d’aides allocs les plus généreuses au monde.
    En outre ils bénéficient de la complicité des ligues islamogauchistes : toute la gauche, la justice rouge et les associations racistes antiblancs anticathos antiFrance, les droits de l´homme et toutes les mafias ONG passeurs soutenues par l’UE et ses parrains corrompus Macron Merkel…
    Ne cherchons pas à savoir s’il y a des immigrés qui nous aiment, ils nous détestent nous et nos moeurs, coutumes et religion, ils nous supprimeront en application du plan prévu par le grand remplacement.

  74. Les forces de l’ordre sont suffisamment sollicitées et parfois démoralisées.
    Il n’est nul besoin de leur mettre la tête sous l’eau par des paroles maladroites.
    Comme dans toute organisation, il y a des personnes qui abusent. Elles sont sanctionnées. Point final.
    Il est contre-productif de jeter l’opprobre sur toute une profession dont on a sérieusement besoin. On aura gagné quoi ? Qui ferait ce travail pénible à leur place ?
    Dans cette affaire, c’est Darmanin qui a le mieux appréhendé la situation.
    Espérons que le Beauvau de la Sécurité sera un peu mieux circonscrit que la Convention Citoyenne pour le Climat au sein de laquelle certains se sont sentis pousser des ailes faute d’avoir été correctement briefés. Macron leur a laissé croire qu’ils détenaient un pouvoir alors qu’ils fallait les cantonner à un rôle de conseil.

  75. Michelle D-LEROY

    @ Tipaza
    Merci pour l’interview « Le grand continent » qui me conforte dans l’idée qu’Emmanuel Macron est un intellectuel, un théoricien mais reste un petit faiseur. Qu’il soit intelligent, personne n’en doute mais si cette intelligence ne sert à rien dans son rôle actuel, alors c’est dommage pour les Français. Au bout de trois ans et demi, il nous faut des idées qui se concrétisent par des actes. C’est l’indécision personnifiée.
    Au bout de ces trois années de discours, de grand débat, de comités Théodule et de Grenelle de la santé ou de Beauvau de la sécurité qui ne servent même pas à avancer concrètement, on a envie de dire ça suffit.
    ———-
    Dans un autre domaine mais pour répondre à un autre de vos commentaires, notre jeune Orléanaise métis qui a incarnée Jeanne d’Arc en 2018, cela a été, selon les médias, assez mal vu.
    Je vis à Orléans, je n’ai rien entendu personnellement contre elle ni avant ni pendant les fêtes johanniques où elle a été applaudie pour son maintien et sa présence forte tout au long de ces fêtes. Cette jeune fille bien élevée, souriante et catholique a très bien tenu son rôle.
    Je crois surtout qu’il y a des gens qui sont ravis de monter les gens les uns contre les autres.

  76. Cher Philippe,
    Il est des décisions monstrueuses qui ne passent tellement pas que l’on se croirait dans une dictature de fachos.
    Les amis de « tu ne le reverras plus » ont dépassé les bornes de l’acceptable. Une dictature judiciaire sévit en France.
    La justice est devenue un tas de fumier, le comble de la honte, une meute de hyènes rouges qui ont perdu la tête. Pour tout dire, une bande de salopards qui violent les lois de notre pays à des fins politiques pour cirer les pompes de Hollande et de Plenel.
    Il faut dénoncer cette justice politique née sous Hollande, ce magouilleur jusqu’au bout des ongles.
    Ecouter les dires d’un escroc pour salir la droite, violer les droits des avocats, et venir se pavaner pour vanter l’immonde bête créée par quelques juges délirants obsédés, acharnés, menteurs. Des voleurs d’urnes, de débats.
    Nous pensions que Nicolas Sarkozy aurait obtenu les excuses des juges pour l’avoir calomnié, maltraité pendant presque dix ans sur les ragots et des mensonges et cela ne leur suffit pas.
    Les dictatures purgent les opposants et nous en sommes là aujourd’hui.
    Il faut faire le grand ménage, passer le Kärcher chez les juges rouges et leur mur des cons. A regarder ces sombres faits, il y a de quoi se tirer une balle.
    Chapeau à la justice pour libérer les terroristes, pour promouvoir l’euthanasie des handicapés, pour tuer les élections. Cela suffit ! C’est démoniaque ! Ils ont le diable au corps.
    Vive Nicolas Sarkozy et m*rde aux injustices.
    Les avocats vont-ils se laisser piétiner comme des paillassons ? Accepter d’être des balances écoutées par l’opposition de gauche ou de droite ?
    80 % de journalistes de gauche cela ne suffit pas pour faire de la propagande et il faudrait encore l’appui des Cruella de la justice. Les Français sont pris pour des imbéciles, des enfants, des niais, des riens comme le disait si bien Hollande.
    françoise et karell Semtob

  77. Hier, j’ai été contrôlé par la gendarmerie !
    En peu de temps tout était fini, Ils ont été sympas et polis !!!
    Ah oui j’allais oublier …
    J’avais mon attestation, je n’ai pas manqué de respect, je n’ai pas essayé de fuir, je suis resté poli et je ne sentais pas le cannabis.
    Comme quoi lorsque l’on est un vrai Français respectueux… Les gendarmes ou policiers sont très courtois !

  78. revnonausujai

    @ F68.10
    « C’est justement ce que ne semble pas comprendre revnonausujai quant à ma position. »
    Erreur d’analyse et/ou de présentation ; j’ai bien compris qu’entre deux maux, vous estimiez devoir privilégier ce que vous estimez le moindre, autrement dit qu’afin de ne pas stigmatiser une certaine tranche de population, vous admettiez, même éventuellement en le regrettant, que le contrôle des populations dangereuses soit moins incisif.
    Je pense exactement le contraire ; j’estime préférable de contrôler encore et encore cette tranche de population « quoi qu’il en coûte » comme dirait l’autre.
    « la police, cela sert aussi à protéger les mères de famille. Même quand elles sont noires. Merci Robert de bien écrire noir sur blanc ce que je me suis tué à expliquer à revnonausujai. »
    Ça n’a rien à voir avec un éventuel défaut de protection de victimes quelle que soit leur couleur, bien au contraire. Dans les quartiers pourris (sensibles en novlangue), ce sont les honnêtes gens de couleur, de par leur proximité géographique, les premières victimes de la racaille ; ils seront les premiers bénéficiaires de la mise au pas de cette dernière.

  79. L’idole est celui qu’on vénère, mais aussi celui qu’on abat.
    Nous avons pour commenter cela, formule imitative de nos vénérables savants, non pas deux heures, mais ce qu’il nous reste de vie.
    Amitiés, doux professeur.

  80. @ Michel Deluré
    « Je crains que votre interprétation de mes propos soit erronée. »
    Mon propos initial sur l’âge faisait référence à ma réponse à Ellen dans laquelle j’explique les différences que je vois entre strates de la population dans leur rapport à l’idéologie en fonction de l’âge.
    Je faisait donc explicitement référence à une notion de l’âge au sens numérique du terme. Pas en d’autres sens. C’est d’ailleurs par vos propres propos qu’on voit que vous donniez un sens au mot génération qui n’était pas le mien. Je vous cite:
    « Lorsque je parle de bilan, je ne fais nullement allusion à l’âge moyen de notre classe politique mais bien aux résultats concrets de l’action de cette classe politique, ce qui est différent et ce qui surtout est l’essentiel. »
    C’est donc vous qui dans votre commentaire, par lequel vous cherchiez à me reprendre, opériez une confusion sur le sens du terme « renouvellement des générations ». Je vous explique donc en quoi vous avez déformé le sens de mes propos.
    « Peu m’importe l’âge moyen de la classe politique si la France est dirigée avec compétence et efficacité. Et cela n’est pas uniquement affaire de génération. »
    Cette phrase est frappée du coin du bon sens. Au détail près que nous ne sommes peut-être pas d’accord sur ce que signifie « dirigée avec compétence et efficacité ». Mais, cette tâche présuppose, à l’heure d’Internet, de comprendre que la communication ne recouvre plus les mêmes codes qu’en 1995. Quand je lis des personnes d’un âge respectable, je suis à peu près certain que beaucoup se représentent encore Internet comme un équivalent de la presse papier ou de la télévision dans le cadre de son utilisation légitime en politique.
    Certaines personnes jeunes sont hyper-politisées et hyper-radicalisées avec Internet. Le djihadisme en témoigne. La majorité semblent comprendre qu’il faille rejeter les propos hallucinants d’où qu’ils viennent. C’est cela qui est rassurant chez les jeunes gens.
    D’ailleurs, la buraliste chez qui j’ai un budget Kinder Bueno conséquent ne s’y trompe pas: ses clients qui la font braire en refusant de porter des masques, ce sont les vieux. Pas les jeunes. Les jeunes, ils ont des casquettes à l’envers, ils parlent mal, ont une éducation et une élocution qui laissent à désirer, mais ils portent leurs masques dans le kiosque. Les vieux, c’est un peu plus compliqué… dixit la buraliste de mon kiosque préféré.
    Internet a créé de nouvelles générations aux opinions parfois bien plus radicales que leurs ancêtres, mais bizarrement beaucoup plus placide et décontractée dans leur manière d’assumer leurs convictions parfois radicales face à d’autres opinions tout aussi radicales. Les vieux ne semblent pas trop prendre la mesure de ce changement.
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    @ sylvain
    « J’avais mon attestation, je n’ai pas manqué de respect, je n’ai pas essayé de fuir, je suis resté poli et je ne sentais pas le cannabis.
    Comme quoi lorsque l’on est un vrai Français respectueux… Les gendarmes ou policiers sont très courtois ! »
    Chaque fois que j’ai pris le train de ma ville lémanique vers Paris, on remarque un changement de comportement des contrôleurs passé la frontière. Ils deviennent tout de suite impolis et irrespectueux. C’est d’ailleurs pareil pour les policiers.
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    @ revnonausujai
    « Erreur d’analyse et/ou de présentation ; j’ai bien compris qu’entre deux maux, vous estimiez devoir privilégier ce que vous estimez le moindre, autrement dit qu’afin de ne pas stigmatiser une certaine tranche de population, vous admettiez, même éventuellement en le regrettant, que le contrôle des populations dangereuses soit moins incisif. »
    Non! Je m’attends à ce qu’en France, une personne noire, blanche, qui sent le chanvre ou a un casier judiciaire, puisse se balader n’importe où sans se faire inutilement emm*rder. De la même manière que j’attends qu’en France, un blanc en costume trois pièces puisse se balader dans la cité la plus pourrie sans se faire emm*rder !
    Je prône même un renforcement de la police en France. Je vois des policiers à chaque coin de rue en Suisse. Cela ne pose pas de problèmes. Les policiers en France, on les voit nettement moins, et ils se permettent des choses inacceptables.
    Il n’y a pas assez de présence policière en France, et beaucoup trop de policiers qui s’attendent à un respect qu’ils ne méritent pas.
    « Je pense exactement le contraire ; j’estime préférable de contrôler encore et encore cette tranche de population « quoi qu’il en coûte » comme dirait l’autre. »
    Il est préférable d’imposer une présence policière ferme dans les banlieues françaises. Et de la rendre incontestable. Mais contrôler les voyageurs des RER entre les pourristans frontaliers et Paris intra-muros au faciès, non, cela me choque outrageusement. Et ce qui est encore plus choquant, c’est de croire qu’on va assurer la sécurité en banlieue en harcelant des voyageurs au faciès. Tout faux. Cela, ce sont des gens qui se font plaisir à aggraver des situations de ressentiment avec une efficacité à peu près nulle sur l’insécurité réelle. Si vous applaudissez à cela, c’est que vous êtes un inconscient qui souhaite mettre en oeuvre la stratégie du pire.
    « Ça n’a rien à voir avec un éventuel défaut de protection de victimes quelle que soit leur couleur, bien au contraire. »
    Si ! Si ! Si ! Quand vous êtes dans des situations où vous ne pouvez jamais porter plainte à cause des a priori des policiers, cela transforme la police non pas en service à la population, ce qu’elle doit être, mais uniquement en garde-chiourme. La pire des discriminations, c’est de ne pas pouvoir porter plainte parce que votre statut de victime vous est nié pour divers a priori, dont des a priori racistes. Mais ce n’est pas le seul.
    « Dans les quartiers pourris (sensibles en novlangue), ce sont les honnêtes gens de couleur, de par leur proximité géographique, les premières victimes de la racaille ; ils seront les premiers bénéficiaires de la mise au pas de cette dernière. »
    Exactement. Mais par une présence policière dans ces jolis coins à champignon. Pas par des contrôles au faciès dans le RER. Vous saisissez la nuance ? Non. Probablement pas.
    En Suisse, les poulets, je les vois souvent dans la rue et en opération dans les journaux, et j’ai tendance à apprécier leur action. En France, je ne les vois nulle part. Sauf dans les trains pour emm*rder les voyageurs, ou au poste de police, où, encore, ils se comportent mal. Je vois d’ailleurs beaucoup plus de militaires que de poulets en France ; ils portent des armes dans la rue. En Suisse, les militaires, ils boivent des bières dans le train entre eux quand je leur cause. Et je n’y ai jamais vu un policier, dans un train.
    Je ne vois absolument pas ce qu’il y a de mal à critiquer le mode opératoire de la police et à faire prendre conscience que les contrôles au faciès, ça pose problème. La priorité absolue, c’est d’empêcher que des quartiers pourris vivent dans un régime légal parallèle. La présence policière y est absolument nécessaire. C’est cela la priorité. Cela ne justifie pas pour autant les contrôles au faciès. Je ne vois pas pourquoi vous faites exprès de ne pas le comprendre.

  81. @ Michelle D-LEROY
    « Macron est un intellectuel, un théoricien mais reste un petit faiseur. Qu’il soit intelligent, personne n’en doute »
    Il a une forme d’intelligence, il lui en manque d’importantes. Il a trop de réactions profondément stupides. Comme celle de céder au petit roquet sur les violences policières « dites-le gnagnagna dites-le » et il le dit l’idiot !
    Comme celle un jour d’oser un « mes hommes » en parlant des soldats de l’Armée française. Pour moi il faut avoir commandé sur le terrain, partagé les risques, pour se permettre ce qui sinon ressemble à un propos de chef mafieux.
    ——————————————————–
    @ Patrice Charoulet
    « Le ministère de l’Intérieur actuel devrait réfléchir sérieusement et efficacement à renforcer considérablement « le saute-dessus », par exemple contre les jeunes gens habillés de noir qui font tout ce qu’on leur a vu faire samedi dernier et quelques autres samedis. »
    J’ai beau en connaître un bout en techniques de combat sans arme à feu, je ne vois pas de solution facile physiquement, surtout avec le suivi judiciaire bancal.
    En fait contre les tentatives de meurtre que l’on voit il faudrait une foule de vidéastes policiers enregistrant la tentative et la riposte à balles de caoutchouc ou balles réelles dans les tentatives de meurtre (mettre le feu à un flic c’est quoi ?)
    Penser à la qualification en « terrorisme » aussi.
    Penser à trouver un moyen de se débarrasser du rideau protecteur de prétendus journalistes affublés de smartphones et de brassards « Presse » manuscrits. Ils gênent tellement la police qu’on peut se demander si ce n’est pas fait exprès, comme les zozos secouristes de manif dont le nom m’échappe.
    ———————————————–
    @ Tipaza
    « Au fait il est où l’État de droit, le droit au respect pour ceux qui font un métier pénible, les FDO, le droit à la tranquillité pour ceux qui travaillent pour gagner leur vie, le droit de vivre libre pour ceux qui n’osent plus sortir de chez eux ? »
    Sans parler des gilets sales des manifs et grèves de défense de privilèges dépassés et injustes, qui ont commencé à mettre à bas l’économie, la SNCF, les commerçants tous les samedis.
    —————————————————–
    @ Exilé
    « Ceci dit, reconnaissons tout de même que les BB ont été bien pratiques pour les autorités à l’époque des premières manifestations des Gilets jaunes pour discréditer ces derniers par amalgame… »
    Vous rigolez ? Les meutes de gilets sales se sont bien débrouillées et très tôt pour se déchaîner contre flics, biens publics et privés, outils de travail, foule haineuse et qui aurait voulu être meurtrière.

  82. @ Patrice Charoulet
    En allant contre la liberté d’expression, vous assumez un rôle déplaisant qui a peut-être amené votre éviction d’un autre blog.
    S’il est pénible de subir vos dénonciations quand on est simple blogueur, cela doit être bien plus déplaisant encore quand on est le maître du blog, le meneur du jeu, le responsable… Parce qu’en somme, on est enrôlé dans vos ressentiments.
    Votre passé de professeur m’inquiète : encouragiez-vous vos élèves à la délation ? En les menaçant de punition collective, peut-être ?
    Votre rappel à la loi française, liberticide, m’amène à le craindre. Or il me semble que l’autorité n’a pas à enseigner la déloyauté.
    Votre éviction est peut-être une façon de vous mettre sur la voie… Parfois, les gens parlent, parfois, ils laissent leurs actes parler pour eux.
    Je pense que dans le cas de gens extrêmement étrangers à sa manière de penser, il vaut mieux dire clairement les tenants et les aboutissants de ce qu’on fait, mais ce, évidemment, dans les limites probables de leur intelligence, culture, valeur et réceptivité à vos discours.
    Vous aurez remarqué l’exigence de la méthode !
    Et de plus, elle n’a de sens que pour des gens d’un certain niveau… Qui n’aime pas se gaspiller en actes absurdes ne s’expliquera pas à des gens dont il peut présumer qu’ils ne le comprendront pas.
    Le silence décourage aussi mieux l’insistance de la personne dont on estime qu’elle porte atteinte à votre personne, à vos valeurs ou aux deux.
    En somme, la parole pour la personne avec qui on rompt, sur un blog ou ailleurs, c’est comme le masque dans le covid, plus pour l’autre que pour soi. D’où sa rareté.
    Supporter les idées ou les gens qu’on désapprouve aussi.
    Mais je pense que notre hôte – et madame Bilger ! – sont tellement attachés à la liberté qu’ils passent sur bien des choses: qu’on les contredise, eh oui, ici on n’organise pas de faux débats pour se mettre en valeur. Et même qu’on les calomnie.
    Merci à eux !
    Je sais que vous voulez aider les Noirs. Selon qu’on considère votre bonne intention, on vous remerciera.
    Selon qu’on évalue vos résultats…
    En n’apportant pas des arguments mais des dénonciations, vous laissez à entendre que leur cause est si mauvaise qu’elle réclame le bâillon des opposants.
    Dans l’intérêt des Noirs et du débat, j’aimerais que vous ne marquiez pas contre votre camp et que F68.10, qui a pas mal de connaissances scientifiques et de compétence de débatteur, fasse quelque chose.
    On peut rêver.
    À quelque chose comme ça ?
    https://www.ina.fr/video/I04317252

  83. En fait, quand on étouffe, que l’on soit noir ou blanc, la statistique est imparable, on finit quatre pieds sous terre.
    J’ai bien peur que le QI n’y soit pour rien au fait que la seule chose à discriminer ne soit pas la couleur de peau, mais le crime.
    La République, ce saupoudrage savant sur les communautarismes archaïques, ne dit rien d’autre.
    On avance bien.

  84. Robert Marchenoir

    Cela étant dit, il est parfaitement possible de pratiquer le contrôle d’identité de façon malveillante et vexatoire. Les institutions françaises s’y prêtent, d’ailleurs, justement parce qu’il s’agit d’un contrôle d’identité.
    En Grande-Bretagne comme aux États-Unis, on ne peut pas faire de contrôle d’identité, puisqu’il n’y a pas de carte d’identité…
    Il s’agit donc de « stop and search », autrement dit, il y a un but concret et légitime à cette action policière : fouiller la personne contrôlée, à la recherche d’objets dont la détention est illégale : armes, drogue…
    Cela tend naturellement à limiter les abus. Au contraire, chez nous, la sacro-sainte institution des papiers d’identité semble faite sur mesure pour des policiers qui seraient tentés de dévoyer le contrôle de son but légitime : « Vos papiers ! »
    Que va apprendre le policier, à la lecture de ces « papiers » ? La plupart du temps, rien. Mais c’est une façon de casser les pieds à la population.
    Ajoutons à cela la profonde perversité des mœurs légales françaises : non seulement le port d’une carte d’identité n’est pas obligatoire, mais il n’est nulle part écrit qu’on doive en posséder une.
    En revanche, la police a le droit de contrôler votre identité… dans certains cas, qui varient sans cesse, et dont la connaissance est en pratique impossible.
    A tel point que lors des premières controverses sur cette pratique, les instructions officielles à la population faisaient une liste (non limitative, évidemment) de documents par lesquels on pouvait prouver son identité… ou du moins tenter de le faire. Il me semble que la carte de Sécurité sociale en faisait partie…
    Avant même de se demander si les contrôles d’identité seraient « racistes » parce que « discriminatoires », il conviendrait de se demander dans quelle mesure ils sont utiles…
    Il est clair que la chose peut facilement être dévoyée en pratique administrative absurde, voire en méthode de harcèlement basée sur l’arbitraire.
    Surtout que le principal objectif légitime du contrôle d’identité, qui serait l’interception d’immigrés illégaux, est de toute façon inatteignable, en raison du faible nombre de reconduites à la frontière.
    Voilà le genre de choses dont on aimerait que les syndicats de policiers nous entretiennent. Qui est mieux placé pour partager des informations inconnues du public à ce sujet, et pour argumenter sur les pratiques professionnelles ?
    Au lieu de cela, on assiste aux hurlements habituels. il s’agirait d’être « pour » ou « contre » la police, un peu comme on soutient le Paris Saint-Germain, ou qu’on hurle « enc… ! » à la seule vue des supporters du club adverse.
    Et puis la police française se vante d’être « anti-raciste », et c’est bien entendu cela qu’on lui demande ; pas d’arrêter les malfaiteurs.

  85. Patrice Charoulet

    @ Mitsahne
    Je ne retire rien à mes propos. Libre à vous de les décrier, même si vous avez tort. Vous m’avez mal lu : je ne « dénonçais » pas l’article de Jean-Michel Decugis dans « Le Parisien » : je le louais. Il y relatait par le menu le racisme d’un gradé de la gendarmerie dont a été victime des années durant un subordonné antillais.

  86. @ Achille 08 décembre 2020 à 06:43
    « En fait les Black blocs, en bon français, ne sont rien d’autre que des anarchistes bobos. Des fils à papa qui veulent jouer les durs et qui, une fois leur crise d’identité passée, finiront professeurs d’université, avocats, médecins, journalistes, voire députés. Exactement comme les étudiants soixante-huitards que nous avons bien connus voici déjà un demi-siècle. »
    Bref, s’il avait 50 ans de moins, Cohn-Bendit serait un Black Bloc… Il coche toutes les cases : Allemand à la naissance, parents friqués, père trotskiste, anarchiste revendiqué, lanceur de pavés, spécialiste en slogans séditieux – CRS-SS… -, non expulsé à temps, reconverti en député français au Parlement européen, défenseur de la planète et visiteur du soir du Prince. Tous ses copains des barricades, comme lui, ont viré leur cuti…
    Finalement, ledit Prince n’a-t-il pas raison de ne pas matraquer ces beaux jeunes gens qui cassent et pillent ? Il y a parmi eux le Cohn-Bendit de 2070, qui parlera à l’oreille de l’ayatollah qui présidera alors le Califat islamique de France… et probablement trois ou quatre futurs patrons de grands ministères, tels ceux de la Foi et du Fouet, de la Censure et de la Burqa, des Règles mahométanes et du Pilori des mécréants et, maroquin envié, celui de l’Adoration d’Allah-le-Très-Haut.
    Cauchemar impossible ? Dans les années 60, Khomeini et ses sbires ont commencé à s’agiter, dans les mosquées, puis dans la rue… Aujourd’hui, l’Iran est sous le joug d’un régime cent fois plus liberticide que celui du Shah. Et ne parlons pas du putsch de la Brasserie de Munich en 1923. N’y aurait-il pas une alliance objective entre Black Blocs et islamistes ? Les deux cherchent à abattre la République par la violence. Il est grand temps de ne plus tergiverser.

  87. @ Serge HIREL | 09 décembre 2020 à 11:29
    « Bref, s’il avait 50 ans de moins, Cohn-Bendit serait un Black Bloc… »
    Sans aucun doute, à moins qu’il ne fasse partie de ces journalistes autoproclamés qui s’introduisent dans les manifs en brandissant leur GoPro pour filmer les « violences policières » puis viennent pleurer devant les caméras des vrais journalistes parce qu’ils se sont pris un coup de matraque sur le pif, comme ce reporter syrien qui deux jours après les faits donnait des interviews sur toutes les chaînes TV.
    « Finalement, ledit Prince n’a-t-il pas raison de ne pas matraquer ces beaux jeunes gens qui cassent et pillent ? Il y a parmi eux le Cohn-Bendit de 2070, qui parlera à l’oreille de l’ayatollah qui présidera alors le Califat islamique de France… »
    Je pense que beaucoup sur ce blog ne connaîtront jamais le Cohn-Bendit de 2070 ni le président d’alors. Même Marion Maréchal sera alors une grand-mère entourée des ses petits-enfants.
    Mais là je pense que vous vous êtes laissé influencer par le livre « Soumission » de Michel Houellebecq.

  88. Malheureux Patrice Charoulet, retraité de l’Educ-Nat, qui passe ses matinées à la bibliothèque municipale de Dieppe, le voici harcelé par une bande de hyènes montées en chaire qui lui donnent des leçons de maintien. De quel droit ? Qui êtes-vous pour vous statufier en petits marquis de ce blog ? Qui êtes-vous pour vous en prendre à Patrice Charoulet ?
    Non mais vraiment avez vous vu vos tronches dans un miroir ? Avez-vous relu vos propres « pauvretés » ?
    Dès l’origine de ce blog P. Bilger avait érigé comme principe qu’une liberté totale serait de mise ici.
    J’observe depuis un an qu’une smala de censeurs s’acharne ici à démolir, contrer ou contredire, souvent par un ton péremptoire et insultant, tous ceux qui osent faire état d’un avis différent.
    « Le drame de notre temps c’est quand la bêtise s’est mise à penser » Jean Cocteau.

  89. revnonausujai

    @ Robert Marchenoir
    Les contrôles d’identité ont effectivement parmi leurs objectifs de rechercher les étrangers illégaux, mais c’est loin d’en être le principal.
    « Le contrôle d’identité vise le fait, pour un fonctionnaire de police, de solliciter d’une personne la remise d’un document officiel d’identité.
    L’article 34 de la loi du 5 août 1992 sur la fonction de police autorise les fonctionnaires de police à procéder à un contrôle d’identité dans les cas suivants :
    – lorsqu’il y a lieu de croire qu’il s’agit d’une personne recherchée ;
    – lorsqu’il s’agit d’une personne qui a commis une infraction ou qui est sur le point d’en commettre ;
    – lorsqu’il s’agit d’une personne qui pourrait troubler ou qui trouble l’ordre public ;
    – lorsque le contrôle concerne des personnes qui désirent pénétrer dans un lieu menacé ;
    – lorsque le maintien de l’ordre public requiert des contrôles d’identité ;
    – en vue d’assurer le respect des dispositions légales relatives à l’accès au territoire, au séjour, à l’établissement et à l’éloignement des étrangers ».
    Quant à la fouille corporelle, elle n’est autorisée que « s’il y a des motifs sérieux de penser que l’intéressé est porteur d’une arme ou d’un objet dangereux ».
    Restriction rédhibitoire: en dehors des fusils Lebel et des sabres de cavalerie.
    Comment, à moins qu’il ne l’exhibe, avoir un motif sérieux de penser qu’un individu transporte un couteau, voire un pistolet ?
    Vous avez probablement raison de penser qu’une pratique à la britannique, en s’appuyant sur du concret, couperait court aux controverses (quoique le chœur des vierges y trouverait quand même à redire), mais c’est plus qu’un vœu pieux de croire que le législateur est prêt à accorder cette prérogative aux forces de l’ordre.

  90. herman kerhost (à prononcer avec les majuscules...)

    @ Savonarole | 09 décembre 2020 à 13:09
    « J’observe depuis un an qu’une smala de censeurs s’acharne ici à démolir, contrer ou contredire, souvent par un ton péremptoire et insultant, tous ceux qui osent faire état d’un avis différent »…
    …nous dit celui qui passe son temps à « démolir, contrer ou contredire, par un ton péremptoire et insultant, tous ceux qui bla-bla-bla… »
    Toujours cet esprit tordu, qui dit une chose, pour aussitôt se contredire, ou pour immédiatement appliquer le contraire des conseils qu’il vient juste hypocritement de prodiguer aux autres.
    On sent bien qu’il y a quelques remarques, qui par leur justesse, auront fini par entamer votre pervers amour-propre. Le ressentiment dont vous faites preuve ici depuis quelque temps ne laisse aucun mystère sur son origine. Depuis le temps que vous harcelez tout ce qui vous dépasse, il était temps que quelqu’un vous prenne votre bâton pour vous donner quelque coups sur la tête en retour.
    Inutile de dire que le spectacle, du point de vue de la dignité humaine, n’est pas beau à voir. Même si certains, dont je fais partie, prennent sans doute un certain plaisir (si je puis dire…) à lire l’épopée de votre chute finale.
    Evidemment que Mitsahne a raison de tomber sur Patrice Charoulet comme il vient de le faire. Comme si ce dernier ne se gênait d’en faire autant. Avec des arguments plus pervers, de surcroît.
    Si je tenais un blog, j’aurais moi aussi mis ce commentateur à la porte. Et certainement pas pour son « anti-racisme » primaire. Il a le droit d’avoir des idées aussi courtes que son trajet à la bibliothèque. Non, le simple fait qu’il utilise le blog d’un autre pour faire la promotion du sien, soit en en parlant, soit en y publiant les billets de son propre blog, parce que personne ne va les lire sur le sien, qui reste désert (qui a envie de lire des « pauvretés » ?), et ce, sans qu’il y ait le moindre rapport avec le fil de la discussion, est suffisamment déplacé pour n’avoir aucun besoin de se justifier d’une telle décision.

  91. @ Achille 09 décembre 2020 à 12:42
    « Mais là je pense que vous vous êtes laissé influencer par le livre « Soumission » de Michel Houellebecq. »
    Pas tout à fait… D’autant que je ne considère pas ce roman-fiction comme une charge contre l’islam, mais plutôt, sur un ton satirique, voire caricatural, la poursuite du combat de Houellebecq contre le libéralisme. En France, il est convenu d’en faire un brûlot islamophobe. Les Américains le voient plutôt comme l’expression d’un cri d’alarme face au recul des traditions et de l’autorité au nom de la liberté, qui peut conduire au désastre.
    Pour ma part, pour étayer mon propos, certes un tantinet provocateur, j’ai cité deux événements historiques qui ont débuté dans les mêmes conditions que celles que nous constatons aujourd’hui en France. Et il me semble que la conjonction actuelle des exactions des Blacks Bloc et des attentats islamiques aggrave les risques. Je n’en dis pas plus. Je ne dis pas qu’il y a alliance entre eux, mais qu’ils ont un même objectif. Ce qui ne les empêcherait pas, le moment venu de la prise du pouvoir, de se combattre.

  92. Robert Marchenoir

    @ revnonausujai | 09 décembre 2020 à 16:06
    « Les contrôles d’identité ont effectivement parmi leurs objectifs de rechercher les étrangers illégaux, mais c’est loin d’en être le principal. »
    Eh bien j’aimerais bien le connaître, cet objectif. En France, on est très forts pour débattre à perte de vue à côté du sujet. Quel intervenant qualifié, lors du présent débat médiatique (ou des précédents, d’ailleurs), a-t-il pris la parole pour dire : voilà pourquoi on fait des contrôles d’identité, voilà comment ça se passe et voilà ce que j’en pense (en bien ou en mal) ?
    Je vous remercie de partager avec nous les dispositions légales correspondantes, mais vous comprenez bien qu’il s’agit là uniquement de théorie. Comme d’habitude en France, on pense que vu que c’est marqué sur le papelard, la réalité obéit au papelard et la pratique coïncide avec la théorie.
    Il n’en est évidemment rien. J’attire d’ailleurs votre attention sur les deux situations suivantes qui permettent le contrôle d’identité : lorsqu’il s’agit d’une personne qui pourrait troubler l’ordre public, ou lorsque le maintien de l’ordre public le requiert.
    Autrement dit, on peut faire des contrôles d’identité n’importe quand à l’encontre de n’importe qui.
    Donc, le papelard, on s’en tape. Ce qui compte, c’est de savoir ce que font les flics dans les faits, pourquoi, comment et quels en sont les résultats.
    Et c’est précisément ce dont personne ne parle.
    ______
    @ Savonarole | 09 décembre 2020 à 13:09
    « Qui êtes-vous pour vous statufier en petits marquis de ce blog ? Qui êtes-vous pour vous en prendre à Patrice Charoulet ? Non mais vraiment avez vous vu vos tronches dans un miroir ? Avez-vous relu vos propres ‘pauvretés’ ? »
    Quelles pauvretés ? Mitsahne est l’un des commentateurs qui écrivent le mieux, ici. Et de loin.
    ______
    @ herman kerhost (à prononcer avec les majuscules…) | 09 décembre 2020 à 22:43 (@ Savonarole)
    « Toujours cet esprit tordu, qui dit une chose, pour aussitôt se contredire, ou pour immédiatement appliquer le contraire des conseils qu’il vient juste hypocritement de prodiguer aux autres. »
    Voilà.
    « Depuis le temps que vous harcelez tout ce qui vous dépasse… »
    Il est en effet difficile de ne pas le voir.

  93. Il y avait autrefois (années 50), boulevard Saint-Denis (2ème arr Paris), une grande brasserie qui s’appelait AU BON NÈGRE. Si elle existe encore aujourd’hui, je suppose qu’elle a changé de nom. Les habitants du quartier populaire et bon enfant n’y voyaient aucune malignité et je me souviens que l’un des serveurs, un authentique Sénégalais habillé en costume traditionnel, se faisait de confortables pourboires par sa gentillesse et son insistance à commencer ses phrases par un ‘‘moi, y en a vous dire…’’
    C’était du folklore (de mauvais goût diront certains) mais cela ne suscitait pas d’émeutes ni de proclamations vengeresses sur le mot NÉGRITUDE soutenu par Léopold Senghor, académicien français d’origine sénégalaise.
    L’indignation bruyante surjouée à l’occasion d’un match où un arbitre (roumain) a désigné un joueur noir par « ce noir là » dans sa langue (negru) est une provocation imbécile. Et bien entendu, journalistes, officiels, joueurs et grand public sont tombés dans le panneau de l’anti-racisme obligatoirement affiché qui est devenu le pain bénit de tous nos politiques qui veulent racoler. Et de tous les médiocres (blogueurs et autres) qui veulent se donner un peu de brillance à peu de frais.
    On me dit que le tenancier de l’Elysée prépare quelques pages sur le bon usage du mot NOIR qui serait prochainement contingenté, confiné en quelque sorte.
    . L’Académie française sera priée de se pencher sur les mots entonnoir, urinoir, pieds-noirs, manoir, baignoire, peignoir et éteignoir. Les noms propres Renoir et Marchenoir seront étudiés.
    . Elle devra veiller également sur la définition des trous noirs, avaleurs d’étoiles.
    . Elle surveillera certaines expressions qui peuvent prêter à confusion comme « une noire si sûre » qui n’est pas forcément une tache. Ou bien « une sœur noire » qui n’est pas forcément une noire sœur.
    . La célèbre ‘’petite robe noire’’ deviendra ‘’petite robe absence de lumière‘’ ; la « bête noire » deviendra ‘’la bête funeste’’ ; le « blé noir » (sarrasin) deviendra le ‘’blé deuil’’.
    . Des pourparlers seront prévus avec nos voisins allemands pour traiter les cas de la Forêt-Noire ainsi que de la marque Schwartzkopf (tête noire).
    Le très obscur président s’avance dans les ténèbres.

  94. @ Mitsahne | 10 décembre 2020 à 09:49
    Cher collègue, dans votre longue liste, vous oubliâtes le savon noir, qui lave plus blanc que blanc !

  95. @ Mitsahne | 10 décembre 2020 à 09:49
    « L’indignation bruyante surjouée à l’occasion d’un match où un arbitre (roumain) a désigné un joueur noir par « ce noir là » dans sa langue (negru) est une provocation imbécile. Et bien entendu, journalistes, officiels, joueurs et grand public sont tombés dans le panneau de l’anti-racisme obligatoirement affiché qui est devenu le pain bénit de tous nos politiques qui veulent racoler. Et de tous les médiocres (blogueurs et autres) qui veulent se donner un peu de brillance à peu de frais. »
    Il est clair que les propos du quatrième arbitre, roumain de nationalité, repose sur un regrettable quiproquo.
    Dans les faits il n’a pas voulu traiter le joueur incriminé de « négro » ce qui est, effectivement, une expression insultante en français, mais tout simplement de « noir » qui n’a aucun caractère raciste.
    Le monde du football est le temple du raciste. Ceci depuis que ce sport a perdu son âme en devenant un vaste commerce international où les joueurs s’achètent à prix d’or en fonction de leurs performances.
    Généralement ce ne sont pas les arbitres qui sont les instigateurs de propos racistes, encore moins les joueurs qui en sont les principales victimes. Les comportements racistes proviennent toujours des gradins où des supporters souvent très imbibés d’alcool ne font plus la différence entre encourager son équipe fétiche et haïr les joueurs de l’équipe adverse, en particulier les noirs.
    Je crains fort que le genou mis en terre par les joueurs et les arbitres du match PSG-Basaksehir n’ait pas grande incidence dans les matches à venir. Nous ne tarderons pas à le savoir.

  96. @ Mitsahne | 10 décembre 2020 à 09:49
    J’ai apprécié votre liste non exhaustive d’expressions utilisant le mot noir.
    Je me suis aussitôt replongé dans mon ouvrage de référence : « Le dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française », de Paul Robert, tome quatrième, pages 791 à 793, paru en… 1959.
    D’évidence, un abus sur le whisky ne peut que rendre gris et, si l’on abuse de la dive bouteille, « complètement noir ». Et pourtant il paraît que je suis blanc, mais pas comme linge !
    Inutile d’y revenir, cela me mettrait dans des humeurs noires.
    Très cordialement

  97. « Le drame de notre temps c’est quand la bêtise s’est mise à penser » Jean Cocteau. Cité par @ Savonarole (alias le sycophante) : dommage ! qu’il ne vous eut connu !

  98. @ Tipaza 10 décembre 10:33
    😀 😀 😀 !
    ————————————————–
    @ Mitsahne 10 décembre 09:49
    « Les noms propres Renoir et Marchenoir seront étudiés »
    Perso j’ai fait ma repentance envers Marchenoir puisque je l’appelle Martchi ce qui est plus que politiquement correct, amical.
    Pour Renoir j’attends de voir sa signature sur mon mur…
    Du coup je vais arrêter de faire des tournois d’échecs ça devient trop dangereux. Une partie d’échecs commençant toujours avec le déplacement des pions blancs (règle internationale) je prends ‘enfin’ conscience que ce jeu est raciste et quasi colonialiste.
    Bon ben tant pis, après la partie, je mettrai un genou à terre 😀

  99. @ calamity jane | 10 décembre 2020 à 11:55
    « « Le drame de notre temps c’est quand la bêtise s’est mise à penser » Jean Cocteau. Cité par @ Savonarole (alias le sycophante) : dommage ! qu’il ne vous eut connu ! »
    Quel style !
    Pom ! Pom ! Pom ! Pom !!
    Ce qui est dommage c’est de voir ici une bande de bipbipbip !! aux trousses et sonner l’hallali…
    En réalité c’est répugnant…
    Comme j’aime le parallélisme des formes, je dis que ce petit manège de branquignoles est parfaitement pathétique, que Savonarole a raison et que Mitshane a tort.
    Ils ne manquent pas d’audace, les loufiats, les valets et les sombres crétins qui sortent du bois à la condition d’être nombreux, c’est là le seul courage dont ils disposent, et avec lequel ils indisposent…
    Marchenoir, qui distribue les bons points, trouve Mitshane stylé, moi aussi, mais ici il est simplement en dessous de lui-même…
    Qu’est-ce que ce lamentable déploiement du « noir » dans tout ses états ?
    Le vieux monde est mort et enterré, à cette lumière, vous pourriez, peut-être, éventuellement, incidemment, et pour le plus grand plaisir des survivants, nous amuser avec des jeux de mots de haute voltige…
    Avis aux toquards de tout poil, bords, couleurs, et autres fantaisies :
    Black is beautiful !
    On n’insulte pas un Président !
    On n’insulte pas un Président en exercice, pas plus qu’un qui ne l’est plus…
    On ne se prend pas pour un cador, quand on est juste un petit chien à son pépère…
    On ne donne pas de leçons aux Français quand on s’exprime comme sylvain…
    On ferme son gueuloir quand on ne connaît ni les tenants ni les aboutissants…
    On ne doit pas confondre le bûcheron et M. André-Charles Boulle…
    Favete linguis !
    Et enfin, la mesure et la pondération dont je démontre tout l’avantage sont recommandées !
    Oui, car je me flatte d’être d’une modération exemplaire, bande de c*s !
    Joyeux Noël à vous aussi !

  100. Mary Preud'homme

    @ calamity jane | 10 décembre 2020 à 11:55
    Depuis que je vous ai fait découvrir le mot sycophante dans un tout autre contexte où il s’imposait d’ailleurs parfaitement, vous nous le ressortez périodiquement depuis des années, à total contresens, afin de satisfaire une petite vengeance bien mesquine visant un monsieur dont vous n’appréciez pas l’humour un peu décalé, et qui vous aurait un jour, soi-disant, manqué de respect !
    Cela commence à devenir très lourd !

  101. @ Breizmabro 10 décembre 13 h 03
    Il paraît même que notre « Kroez du » (croix noire, drapeau historique breton) va bientôt être interdit ; par contre le « kroez ru-roz » (croix rose) sera autorisé.
    Et à ce sujet j’aurais dû protester naguère contre le racisme des villageois nigérians qui m’appelaient « oyinbo » (homme blanc en langue yorouba).

  102. Tiens ! tiens ! @ duvent quel talent : pom ! pom! pom ! girl…
    Vous connaissez donc la fameuse histoire de la meule de foin ?!
    C’est l’histoire d’un petit caporal qui ne retrouvait pas son chemin dans les inextricables méandres de son imaginaire… Mais un jour voulant montrer à son supérieur qu’il savait donner de la baïonnette s’égara dans les champs…
    Dans mon jeu du commentaire il y a toutes les cartes. Dans le vostre, il en manque… Bien le bonjour sans retour.

  103. @ Claggart 10 décembre 14:07
    « J’aurais dû protester naguère contre le racisme des villageois nigérians qui m’appelaient « oyinbo » (homme blanc en langue yorouba) »
    Oui, mais en même temps, comme dit Manu, vous n’étiez pas joueur de foot dans un club détenu par un citoyen qatari ; car le Qatar, comme chacun sait, n’a aucun problème de racisme.
    Après c’est juste une question de génuflexion devant le chèque comme aurait dit Vespasien…

  104. @ duvent | 10 décembre 2020 à 14:02
    En effet, quelle poilade d’assister à la sortie du bois d’une escouade d’adjudants-chefs incapables de commenter le billet du jour mais toujours prompts à aboyer en meute la queue en l’air. Une sorte de chasse à courre ou à la glu, comme on voudra… les sycophantes dont parlait Mary Preud’homme.
    Mon commentaire ne visait pas Mitsahne, qui d’ailleurs ne s’est pas manifesté au grand désespoir de la meute, lui seul aurait donc compris ?
    Je persiste à penser que ce blog n’a plus l’expression de liberté dont il se réclamait dès lors qu’un quarteron de plumitifs y font régner l’ordre. Minables matons.

  105. @ Savonarole
    « Je persiste à penser que ce blog n’a plus l’expression de liberté dont il se réclamait dès lors qu’un quarteron de plumitifs y font régner l’ordre. Minables matons. »
    Je prends note de votre doléance. Vous voulez qu’on en parle ?

  106. Robert Marchenoir

    @ Savonarole | 10 décembre 2020 à 17:55
    Eh bien, si, à l’inverse de ce qu’il indique, votre commentaire ne visait pas Mitsahne, ayez le courage de dire qui il visait. C’est vous, le « minable maton ».
    Et puis arrêtez de nous faire votre pleureuse gauchiste, percluse de « micro-agressions », à laquelle on refuse son « safe space ». Personne n’empêche personne de s’exprimer, ici. Je me demande bien comment ce serait possible. Je vous signale que la contrepartie de la liberté d’expression, c’est la liberté d’être contredit.
    Surtout lorsque votre expression consiste essentiellement à sortir du bois pour insulter les autres sans les nommer, puis à y retourner sans assumer vos attaques.
    Il y a un concept qui semble vous échapper, et qui découle directement de la liberté d’expression, c’est celui du débat. Vous avez un dictionnaire sous la main ? A défaut, empruntez-en un à Patrice Charoulet.

  107. Si certains soupirent après des lieux de safe space, il ne faut pas qu’ils fassent semblant de vouloir des débats.
    Semblant face à eux-mêmes, aux autres, les deux ?
    Mystère.
    Disons que cette histoire de safe space me semble arriver quand on prétend empêcher certains ou à certaines idées de s’exprimer.
    Par exemple en arguant que leur survenue bâillonne les autres.
    Par contre, déplorer la tendance à diaboliser ou à sortir sa claire épée face à qui s’en prend à vous n’interdit à personne de dire ce qu’il a a dire. Trop confondent censure et impunité.
    Bref, tout cela pour dire qu’il est très bon que sur Internet, il y ait davantage de liberté qu’ailleurs.
    Laquelle liberté peut être trop brutale pour les plus sensibles, ou trop dérangeante pour ceux ne supportant pas qu’on ne pense pas comme eux.
    Donc je pense qu’il serait bon qu’il existe des blog safe space pour ce public.
    On le spécifierait pour que les gens rebutés par ceux qui divergent d’eux soient rassurés.
    Les autres, sachant qu’il n’y aura pas plus mais encore moins de liberté qu’en dehors d’Internet, ne risquent pas d’y perdre leur temps.
    Le signal safe house serait donc celui d’une bienvenue pour les gens ne voulant pas de débat, pour les autres :
    Si certains veulent des lieux de safe space, il ne faut pas qu’ils fassent semblant de vouloir des débats.
    Semblant face à eux-mêmes, aux autres, les deux ?
    Disons que cette histoire de safe space me semble arriver quand on prétend empêcher certains de s’exprimer ou certaines idées de s’exprimer.
    Par exemple en disant que les autres empêchent de le faire.
    Par contre, déplorer la tendance à diaboliser ou s’en prendre à qui s’en prend à vous est une autre question.
    Bref, tout cela pour dire qu’il est très bon que sur Internet, il y ait davantage de liberté qu’ailleurs.
    Laquelle liberté peut être trop brutale pour les plus sensibles, ou trop dérangeante pour ceux ne supportant pas qu’on ne pense pas comme eux.
    Donc je pense qu’il pourrait exister des blog safe space.
    On le spécifierait pour que les gens les cherchant soient rassurés, et les gens cherchant le débat ne perdent pas leur temps à s’y rendre en croyant qu’ils y trouveront liberté et débat.
    Ou pour faire de la provocation ? Mais ce n’est pas la peine quand on n’est pas un public captif.
    https://www.webullition.info/wp-content/uploads/2014/02/Calvin-et-Hobbes-extrait-de-l-album-Gare-au-psychopathe-.jpg
    Oui, voilà, je crois qu’il n’y a pas assez de diversité. Et aussi trop de confusion : dans trop de lieux présumés de débat, il est impossible car trop plein de censure. Et il n’y a pas assez de safe space, de clubs, d’entre-soi pour d’autres personnes.
    Alors certains veulent faire basculer des espaces dans la catégorie qui leur convient le mieux.
    Gênant.
    Ici, il me semble qu’il y a beaucoup moins de censure qu’ailleurs mais que nous sommes encouragés à ne pas nous en prendre aux autres.
    Nous sommes donc plus libres, donc plus responsables qu’ailleurs, et en plus encouragés à nous entendre. Merveilleux, non ?
    Cela fait chevalier de la Table ronde.
    Et en fait, tout va ensemble, la quête de vérité, le débat qu’on peut rapprocher des duels chevaleresques, poser des questions et l’attention aux autres.
    http://perceval.over-blog.net/article-poser-la-question-avec-perceval-41770684.html
    On comprend que la maman de Perceval l’ait tenu éloigné du monde vu le nombre de chevaliers morts de son entourage… Mais la censure, c’est ni plus ni moins que l’autorité, ou une personne s’arrogeant le rôle de l’autorité, prétendant interdire à tous…
    …rien moins que la quête.

  108. La liberté, bien extraordinaire, a pour conséquence de laisser à ceux qui voudraient la régenter en son nom propre, l’expression calamiteuse du désir de vengeance qui ne sait envisager les autres, le monde ou l’univers, qu’à l’image de la prison de son esprit de sérieux.
    Votre humour, Savonarole, est bienfaisant, comme le courant d’air aux atmosphères viciées, permettant de comprendre pourquoi certains prennent sans cesse à l’envers le chemin qui mène à la meule de foin, pour mieux donner raison aux déchaînements du ressentiment de leurs obsessions.
    Merci à vous de leur enseigner, cher savant, qu’ils ne sont victimes que d’eux-mêmes, qu’un trait d’esprit n’est pas un hallali, qu’ils sont les bienvenus grâce à nos hôtes si exemplaires, à exercer sur eux-mêmes ce qui permet d’échapper au réflexe de la meute, pour accéder à ce qui rend libre de soi-même, ce terrible maton qu’ils essaient en vain d’imposer à autrui par incapacité de s’en délivrer, et finissent comme la plume aux vents de la bien-nommée, celle que l’on nomme liberté.

  109. À Robert Marchenoir, Mary Preud’homme, sylvain, breizmabro, Robert, Achille, Tipaza, herman kerhost, Ninive,
    qui m’ont complimenté ou témoigné quelque complicité, un immense MERCI.

  110. herman kerhost

    @ Robert Marchenoir
    « Eh bien, si, à l’inverse de ce qu’il indique, votre commentaire ne visait pas Mitsahne, ayez le courage de dire qui il visait. »
    Bien sûr qu’il s’adressait à Mitsahne. Simplement, comme d’habitude, et comme vous le soulignez, son hypocrisie est telle qu’il reste dans le flou, en n’indiquant pas le nom de la personne visée par son commentaire. Ce qui lui permet de plaider la victime. Et de se moquer du monde, une fois encore.
    Savonarole est un troll. Un vrai, un tatoué.

  111. herman kerhost

    « Comme j’aime le parallélisme des formes, je dis que ce petit manège de branquignoles est parfaitement pathétique, que Savonarole a raison et que Mitshane a tort »…
    …nous dit duvent, qui plus que d’autres encore, et certainement plus que Mitsahne, a fait la leçon à Patrice Charoulet (la raison du commentaire de « Savo »).
    « Savonarole a raison ». Ah bon ? Ça vous ennuierait de développer ? Parce que moi aussi je peux le faire: Savonarole a tort, la-lalère-reu !

  112. @ Robert Marchenoir | 11 décembre 2020 à 00:07
    Ouh la la ! Mais il ne faut pas que je meure du Covid, ce serait tellement dommage, il y a encore des choses qui me font rire, comme par exemple vous, lorsque vous écrivez à Savonarole :
    « Je vous signale que la contrepartie de la liberté d’expression, c’est la liberté d’être contredit. »
    Cette tournure est remarquable, elle est si manifestement hypocrite, que seul un expert en manipulation, que dis-je un expert… un géant du style, pouvait la proposer sans vergogne !
    Vous ne manquez pas de culot et je vous en félicite !
    Le merveilleux est cette folie ainsi exprimée : « la liberté d’être contredit », oui, c’est beau, c’est un peu comme la liberté d’être aimé, il me tarde de vivre une telle expérience !
    Jusqu’ici, on m’avait fait croire que la contradiction venait de l’autre, qui se tamponnait mollement le coquillard de ma liberté d’être contredite d’une façon comparable à ma liberté de m’exprimer.
    Désormais, le doute qui m’habitait raisonnablement m’envahit, comment se fait-il que Marchenoir, subtil entre les subtils, ponde (je pense au poulet de Bresse, pardon…) une mystification pareille ?
    Vous, Marchenoir, qui assignez systématiquement vos contradicteurs à des variables telles que leur QI, leur couleur de peau, leur croyance, leur engagement politique et autres joyeusetés, vous et vos injonctions vidées de toute urbanité, n’hésitez pas à sermonner Savonarole, c’est si extraordinairement fantaisiste et drôle que j’ai une envie furieuse de faire une collecte de pouciers tricotés main en laine ultra-urticante, pour manchots sibériens, après tout, Noël approche à grands pas, et une bonne action sera la bienvenue, un peu d’intelligence dans ce monde sentimental…
    P.-S.: il semble que tout le monde soit sorti du bois, dès lors, j’organise ce jour dans la clairière du petit bois derrière chez moi, un happening à l’heure H, sont bienvenus tous ceux qui livreront des pouciers ultra-urticants…

  113. @ breizmabro
    En parlant de jeu d’échecs, un bonne série sur Netflix : « le Jeu de la dame ».
    Puisque nous sommes tous confinés, reconfinés jusqu’au printemps au moins. On parie, jusqu’au mois d’avril minimum ? Après, ils auront l’excuse des vaccins pour enfin libérer certains Français (pas tous) qui n’en peuvent plus de cette dictature sanitaire.
    Mais il paraît que beaucoup de Français adorent être maternés et enfermés !
    Ils râlent dans les chaumières mais finalement acceptent tous les diktats.
    Bientôt des femmes voilées pour nous présenter les infos, cela ne saurait tarder.

  114. Mary Preud'homme

    @ Mitsahne | 11 décembre 2020 à 10:46
    Mise au point :
    J’ai applaudi votre message du 7 décembre à 8:30, mais pas celui du 8 décembre à 16:44 (très décevant) où vous vous en preniez injustement et méchamment à Patrice Charoulet.

  115. @ duvent
    « Je vous signale que la contrepartie de la liberté d’expression, c’est la liberté d’être contredit. » — Robert Marchenoir
    « Cette tournure est remarquable, elle est si manifestement hypocrite, que seul un expert en manipulation, que dis-je un expert… un géant du style, pouvait la proposer sans vergogne ! » — duvent
    1. Tout d’abord, c’est exactement un principe de symétrie: si X a le droit de dire pis que pendre de Y, alors Z a aussi le droit de dire pis que pendre de X. Si ce n’était pas le cas, nous ne serions pas égaux devant la liberté d’expression.
    2. Ensuite, c’est aussi non seulement un droit du contradicteur, mais aussi une faveur que le contradicteur fait au contredit: cela lui permet de prendre connaissance de la pensée qui lui est opposée dans les termes mêmes du contradicteur, les plus à même quand ils sont affûtés d’avoir le potentiel d’affiner sa pensée lorsque confrontée à la contradiction.
    3. C’est aussi un devoir civique que de s’opposer aux propos qu’on conteste: c’est ainsi qu’on empêche les idées folles et dangereuses de prospérer et d’avoir des impacts dommageables.
    En somme, contredire autrui, c’est: 1. un droit qui relève de l’égalité devant l’expression, et qui ne s’use que si on ne s’en sert pas 2. une faveur qu’on accorde à autrui car on ne le considère pas comme un sous-homme incapable de réfléchir et qu’on mépriserait 3. un devoir civique qui sous-tend l’exercice de la responsabilité de chacun devant la chose publique.
    Samuel Paty ou un de ses collègues ne vous a pas appris ces choses élémentaires quand vous étiez à l’école ? On me dit que le niveau baisse. J’ai comme un doute.

  116. @ F68.10 | 11 décembre 2020 à 19:10
    Si vous souhaitez réfuter mon argumentation, il convient de ne pas le faire de mauvaise foi.
    Ignoratio elenchi, soit !
    Elle n’est pas pertinente votre démonstration, qui s’ajuste peureusement et tente mollement le coup de Jarnac…
    Je vous répondrai donc qu’il n’y a pas de faveur à accorder, l’égalité ne le permet pas, ce que vous développez vaguement sans le comprendre et en vous contredisant.
    Mais si j’étais une courtisane aimant les faveurs et les petits marquis, alors Marchenoir ou vous-même pourriez, si, et seulement si je vous le permettais, venir me montrer toute votre puissance et toute votre gloire…
    Ce qui est drôle et divertissant, c’est que de « ma liberté d’être contredite », je tire privilège dont je jouis follement, et vous renvoie à votre ennuyeux et fuligineux quotidien…

  117. C’est samedi, je suis à quelques kilomètres de Paris, mais je n’ai plus rien à y faire. La ville est sale, en travaux perpétuels, les aménagements « écologiques » enlaidissent et même pourrissent l’ambiance. Les publicités sont anxiogènes. Les bars et restaurants sont fermés ou font de la vente à emporter à la limite de la légalité. Tout est flou, glauque, inhumain.
    Je n’avais jamais vu la place Saint-Michel dans un tel état d’abandon et de désespoir.

  118. Un samedi ordinaire à Paris, des forces totalitaires oeuvrent inlassablement par des actions de guérilla. Leur but ultime est le grand soir dont ils rêvent. Mais la civilisation gallo-romaine, chrétienne et scientifique dont nous sommes les fruits ne se laisse pas abattre.
    Les ressources sont reconstruites, l’innovation et le travail apportent des satisfactions. Pendant que les petits vaniteux cassent et jettent des projectiles, des gens sérieux soignent et cherchent à embellir le quotidien.
    La Grande-Bretagne a autorisé la mise sur le marché du vaccin BNT162b2.
    Dieu sauve la Reine.

  119. @ duvent
    « Si vous souhaitez réfuter mon argumentation, il convient de ne pas le faire de mauvaise foi. »
    J’ai pourtant fait un effort pour être le plus au ras des pâquerettes possibles. Pour que vous ne ramiez que le moins possible. Sinon, c’est barbant d’avoir à le préciser en boucle, mais le deuxième argument, typiquement, c’est du John Stuart Mill. Et cela fait longtemps que des gens tentent de le réfuter ; avec un succès extrêmement limité.
    Si vous avez des lumières permettant d’abattre un argument qui tient debout comme un grand depuis 160 ans, n’hésitez pas à nous en faire part !
    « Ignoratio elenchi, soit ! »
    J’ai pourtant bien cité textuellement votre propos…
    « Je vous répondrai donc qu’il n’y a pas de faveur à accorder, l’égalité ne le permet pas, ce que vous développez vaguement sans le comprendre et en vous contredisant. »
    Ah non ! Quand on vous contredit, on vous fait une faveur ! Nous sommes en effet bien bons ! C’est notre droit, d’être bien bons, voilà tout…
    « Mais si j’étais une courtisane aimant les faveurs et les petits marquis, alors Marchenoir ou vous-même pourriez, si, et seulement si je vous le permettais, venir me montrer toute votre puissance et toute votre gloire… »
    La dernière fois qu’on a tenté une technique de drague aussi pourrie (i.e. « c’est pas en regardant ton verre que tu vas me draguer ! » – textuellement), la pauvre fille en est ressortie en pleurant et sa comparse est venu m’enguirlander en me hurlant dessus « on ne parle pas comme ça à une orpheline ! ». Depuis, j’ai décidé d’arrêter de faire pleurer les orphelines et donc de résolument ignorer les avances des femmes.
    Je ne pense pas que le charme féminin opère des masses sur moi.
    Et sinon, pour argumenter, vous arrive-t-il de partir d’un autre postulat que le constat que vous avez un vagin ? Par pure curiosité…
    « Ce qui est drôle et divertissant, c’est que de « ma liberté d’être contredite », je tire privilège dont je jouis follement, et vous renvoie à votre ennuyeux et fuligineux quotidien… »
    Mes classifications de semi-groupes ordonnés me comblent de joie. Vous ne pouvez même pas imaginer…

  120. @ F68.10 | 12 décembre 2020 à 08:01
    C’que vous pouvez être joueur, vous…
    Dans un premier temps nous allons expurger votre texte de vos exploits de Don Juan, et des histoires de vagins, cela nous permettra d’aller à l’essentiel !
    Vous aimez avoir raison ! C’est original et excessivement rare…
    Chez vous tout le monde est-il au fait de cette exception ?
    Dans votre ville a-t-on chuchoté par les places et les parvis : « F… a raison » ?
    Dans votre pays a-ton placardé des affiches informant la populace : « F… a raison » ?
    Les réseaux sociaux ont-ils eu vent de cette bonne nouvelle : « F… a raison » ?
    Il semble, que la réponse soit : non !
    Personne ne connaît F… celui qui a toujours raison, le pire est que personne n’a encore pensé à lui bâtir ce fameux monument : « F… qui a toujours raison… »
    Cette injustice doit être réparée, et je me propose, étant artiste à mes heures perdues, douée d’un sens esthétique irréprochable, composant avec le classique et le moderne, de réaliser avec ma pâte de coings pas encore froide une sorte de trésor, qui sera sans aucun doute une relique et pour que sa valeur soit digne de vous, je vous demanderais comme une faveur une rognure d’ongle, un cheveu, un poil ou que sais-je de précieux afin que nul n’ignore plus longtemps le bonheur de ce monde qui compte parmi les insectes qui grouillent celui qui se nomme F…et qui a toujours raison !
    P.-S.: me permettez-vous d’exposer dans la crèche de mon village cette œuvre qui fera office d’âne en attendant que la pâte de coings sèche ? Grand merci magnanime, sublime, supérieur boute-en-train ! Je m’occupe de votre canonisation…

  121. @ duvent
    « C’que vous pouvez être joueur, vous… Dans un premier temps nous allons expurger votre texte de vos exploits de Don Juan, et des histoires de vagins… »
    C’est vous qui nous jetez votre féminité à la face en permanence. Ne faites pas l’ingénue, femme !
    « Vous aimez avoir raison ! C’est original et excessivement rare… »
    Ben, même pas. Pour tout vous dire, cela me gonfle au plus haut point. Par contre, j’aime bien clouer leur clapet aux abrutis. Je le confesse.
    « Chez vous tout le monde est-il au fait de cette exception ? Dans votre ville a-t-on chuchoté par les places et les parvis : « F… a raison » ? Dans votre pays a-t-on placardé des affiches informant la populace : « F… a raison » ? »
    Alors plutôt, oui. Ma famille s’extasie de ce fait en permanence, ce qui est d’ailleurs une des raisons qui a poussé ma cinglée de mère à utiliser son autorité scientifique pour nous pondre des théories réutilisées par certaines franges de la population que les surdoués sont des malades mentaux, et qu’il faut les déscolariser pour les rescolariser entre surdoués. Permettez-moi de m’y opposer.
    L’Etat, d’ailleurs, en m’acceptant dans des concours à la noix tels que ceux qui ont fait de moi un normalien, ou en me délivrant des diplômes de l’X, a effectivement bien reconnu une capacité quelque peu hors-norme à avoir toujours raison. Ce ne sont que quelques menus exemples.
    « Les réseaux sociaux ont-ils eu vent de cette bonne nouvelle : « F… a raison » ? »
    Je me contente de populariser le slogan suivant chez les carcéro-psychiatriques: « Bien sûr que j’ai toujours raison, duc*n ! Je suis parano ! »
    « Il semble que la réponse soit : non ! »
    Ben, si, un peu quand même… dans l’ensemble, un peu quand même… et cela ne me fait pas vraiment plaisir.
    « Personne ne connaît F… celui qui a toujours raison, le pire est que personne n’a encore pensé à lui bâtir ce fameux monument : « F… qui a toujours raison… » »
    Je ne recherche pas la gloire. Mais ne pas se tromper, navré, cela importe. Donc, non, pas de battage de coulpe en règle pour vous donner la satisfaction d’admirer l’étendue vaste et infinie de mon humilité.
    « …je vous demanderais comme une faveur une rognure d’ongle… »
    Je peux arranger cela. Vous payez en espèces ? Mastercard ?
    « …me permettez-vous d’exposer dans la crèche de mon village cette œuvre qui fera office d’âne… »
    Si le Conseil d’Etat ne juge pas que cette forme d’idolâtrie viole la laïcité, on peut entrer en matière.
    « …Je m’occupe de votre canonisation… »
    Non, c’est beaucoup trop d’honneur. Je souhaite vivre dans la simplicité.

  122. @ F68.10
    « La dernière fois qu’on a tenté une technique de drague aussi pourrie (i.e. « c’est pas en regardant ton verre que tu vas me draguer ! » – textuellement), la pauvre fille en est ressortie en pleurant et sa comparse est venu m’enguirlander en me hurlant dessus « on ne parle pas comme ça à une orpheline ! ». Depuis, j’ai décidé d’arrêter de faire pleurer les orphelines et donc de résolument ignorer les avances des femmes. »
    Que c’est drôle ! Vous en avez d’autres ?

  123. @ Lodi
    « Que c’est drôle ! Vous en avez d’autres ? »
    Vu la cuite que j’avais décidé de me prendre ce soir-là dans un esprit d’aristocrate du nihilisme, ce n’était malheureusement pas très drôle. J’ai vraiment pourri la soirée à cette orpheline, et je pense que mes mots résonnent encore dans sa tête. Je ne suis pas vraiment fier de cet épisode: je sais retourner la tête des gens, mais je ne pouvais pas prévoir qu’elle était orpheline… Je crois que j’ai très profondément blessé cette femme ; et pas seulement dans son « narcissisme », ce qui n’est généralement que ce qu’une femme met en jeu quand elle tente une approche. Elle a voulu jouer avec le feu, et je n’ai réalisé que trop tard que j’étais aussi inflammable que du phosphore pour son esprit.
    Je regrette très sincèrement cet épisode.
    J’aurais vraiment dû ignorer beaucoup plus résolument cette femme et me concentrer sur mon verre de Mezcal sans lui adresser ni la parole ni un regard.
    Et puis c’est quoi cette idée d’aborder ainsi des gens qui sortent de séjour de longue durée en chambre capitonnée ? Faut qu’on porte un triangle noir pour que les gens cessent – pour leur bien, hein… – de nous aborder ??

  124. @ F68.10
    Ce que je trouvais drôle, c’était l’approche de la dame. La réaction de sa copine était protectrice mais comment deviner que quelqu’un est orphelin ? Ou a d’autres malheurs ?
    Votre réaction est tout à votre honneur.

  125. @ F68.10 | 17 décembre 2020 à 14:15
    Après avoir lu votre réponse à la « question » de Lodi, j’en ai une aussi courte: « Pourquoi vous ont-ils relâché ? »

  126. @ Christine L.
    « Après avoir lu votre réponse à la « question » de Lodi, j’en ai une aussi courte: « Pourquoi vous ont-ils relâché ? » »
    Vous ne semblez pas connaître ce milieu. Déjà, pour me garder, encore faut-il qu’ils aient une raison. La raison « Monsieur est pas content et buté », cela ne peut durer qu’un temps. J’ai toujours gagné ces courses de lenteur contre eux. Il y a d’autres points où je n’étais pas gagnant, mais dans la catégorie « Tu peux cogner ! Même pas mal ! » je crois qu’ils ont trouvé leur maître.
    Et puis faut aussi libérer la place pour les autres: ce n’est pas comme s’ils avaient un nombre infini de places pour ce type de réjouissances. Mais je n’ai jamais cédé à leur chantage, et à un moment, il faut bien qu’ils jettent l’éponge. Et il y aussi des contraintes juridiques qui varient selon les pays: si a un moment il faut passer devant le juge, cela ne les arrange pas trop. Ils ont tendance à relâcher juste avant. Je pense aussi que certains éprouvaient un sentiment de honte, même s’ils ne le laissaient pas trop transparaître.
    Si vous avez des questions plus précises, je suis à votre disposition pour satisfaire votre curiosité. Je ne vous juge pas.
    ——————————————————–
    @ Lodi
    « Ce que je trouvais drôle, c’était l’approche de la dame. »
    Elle était honnête avec elle-même. C’était plutôt à son honneur de faire ce type de tentative pour briser la glace sans paraître prude, mijaurée, hésitante. Une brave fille.
    « La réaction de sa copine était protectrice mais comment deviner que quelqu’un est orphelin ? Ou a d’autres malheurs ? »
    Il n’y avait pas moyen de savoir. Elle s’est effondrée en sanglots d’un coup. Je n’ai rien vu venir. J’étais pourtant poli et courtois en lui manifestant mon manque résolu d’intérêt. Ce sont mes propos qui lui ont vrillé la tête. Pas mon attitude. Je n’ai fait que répondre poliment à ses questions et ses tentatives d’avances. J’avais pas mal de succès à l’époque, mais je n’ai jamais voulu capitaliser dessus.

  127. @ Christine L.
    Si avoir malencontreusement blessé quelqu’un incite à ne plus approcher les gens de trop près peut sembler une réaction excessive, qu’y a-t-il de mal à cela ? Cette réaction de précaution pour les autres me semble honorable.
    Je ne vois pas ce que F68.10 a fait de mal, bien au contraire… Les deux femmes n’ont rien fait de mal non plus, elles ne semblaient pas briller par leur intelligence, mais je ne préjuge de rien : quand les gens draguent, ils sont souvent si pris par leur désir, leur timidité et tant de choses encore qu’ils ne peuvent guère se montrer sous leur meilleur jour.
    Il y a aussi la question du style et de l’humour de F68.10. Personnellement, je les apprécie tous deux. Alors hors-sujet ou non, je demandais d’autres histoires à mon avis drôles, comme celle de « ce n’est pas en parlant à ton verre… ».
    Mais ce qui était drôle pour moi ne l’était pas pour lui au vu des conséquences, eh oui, il y a des gens hyper-sensibles, orphelins ou non… J’ai trouvé la réaction de F68.10 très responsable et très gentille, ce qui nous change, je dois le dire.
    À la médiocrité et à la perversité, ne faut-il pas préférer l’excès de bien ? Lequel se dissimule sous l’humour, ce qui est encore mieux.
    Mais enfin, certains ont de bons yeux, comme dans cette scène de Beaucoup de bruit pour rien :
    URSULE.
    Je vous reconnais bien : vous êtes le signor Antonio.
    ANTONIO.
    En un mot, non.
    URSULE.
    Je vous reconnais à votre branlement de tête.
    ANTONIO.
    À vous dire vrai, je le contrefais.
    URSULE.
    Vous ne pourriez pas l’imiter aussi horriblement bien, si vous n’étiez le personnage même. Voici exactement sa main sèche. Vous êtes lui, vous êtes lui !
    ANTONIO.
    En un mot, non.
    URSULE.
    Allons ! allons ! Croyez-vous que je ne vous reconnaisse pas à votre excellent esprit ? Est-ce que le mérite peut se cacher ? Ne niez plus, vous êtes Antonio ; les grâces se décèlent toujours, et voilà qui suffit.

  128. @ F68.10
    @ Lodi
    Ma question « Pourquoi vous ont-ils relâché ? » était une simple boutade qui ne demandait pas vraiment de réponse.
    @ F68.10
    Je connais parfaitement les lois suisses régissant l’enfermement, pour autant que vos ennuis aient eu lieu en Helvétie.
    Bon week-end à tous les deux.

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