Un président trop serein dans une France en crise…

On savait que le président de la République n’annoncerait pas le retrait de sa réforme sur les retraites. On n’ignorait pas que, passé sans trop de dégâts le Conseil constitutionnel, il promulguerait la loi sans délai. On était certain qu’à nouveau il chercherait à démontrer qu’elle était nécessaire. On n’avait pas le moindre doute sur le fait qu’il développerait l’idée classique, pour tous les présidents confrontés à des oppositions, de son devoir et de l’obligation qu’il avait de servir l’intérêt du pays. Il était prévisible qu’il renouvellerait sa confiance à Elisabeth Borne, vaillante et dévouée Première ministre, et qu’il crierait victoire après le rejet de justesse de la motion de censure.

Il est vrai que nous n’avions pas d’illusion à nous faire puisque d’emblée Emmanuel Macron avait écarté remaniement, dissolution et référendum.

Puis, devant ses troupes parlementaires – la présidente de l’Assemblée nationale, pour ne pas être soupçonnée de partialité, n’aurait pas dû s’y trouver – Emmanuel Macron avait distingué la « foule » du « peuple » qui s’exprimait au travers de ses élus, tout en regonflant le moral des députés et sénateurs déçus, moroses après l’utilisation du 49-3 et la déconfiture évitée de peu.

Au fond, à partir de ces données incontestables, tant factuelles que politiques, que pouvait espérer le citoyen ordinaire ?

À l’issue de cet entretien qui, sans offenser les deux journalistes, ressemblait plus à un monologue qu’à un dialogue, le président déroulant une argumentation bien rodée, je retiens la dénonciation des violences et des factieux qui, pour être banale, n’en a pas moins de force en ces circonstances de désordres, de dégradations et d’incendies qui vont sans doute durer.

Le président, sur ce plan, doit être absolument approuvé même si dans cette « meute » qu’il pourfend, il y a probablement beaucoup du peuple qu’il prétend honorer. J’ajoute que son hommage aux élus aurait été plus convaincant s’il n’avait pas lui-même opéré une discrimination choquante en excluant de l’arc républicain les députés de LFI et du RN.

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Emmanuel Macron a traité tous les autres sujets comme si cet entretien ne lui avait pas été imposé. Sa tranquillité, son ton d’évidence, pouvaient laisser croire aux téléspectateurs de ce milieu de journée que la France se portait bien, qu’elle n’était pas en crise et que le président venait aimablement nous rendre visite, car depuis trop longtemps il ne nous avait pas parlé.

Reprocher aux syndicats de n’avoir rien proposé à la place du report à 64 ans est d’une insigne mauvaise foi puisque la Première ministre, d’emblée, avait affirmé que cette mesure essentielle ne serait pas négociable.

Amplifier la réindustrialisation, se rapprocher du plein emploi, durcir le régalien (mais report de la loi sur l’immigration qui sera découpée en tranches !) et favoriser le mieux vivre. Aucun de ces objectifs n’est dérisoire. L’inquiétude vient du fait qu’ils sont abordés comme si par exemple la réindustrialisation avait été engagée alors que tout reste à faire, à considérer l’état de nos services publics et de nos institutions. Et à l’évidence, ils représentent une réponse tiède et presque provocatrice au terreau déchiré, fracturé d’aujourd’hui. Des remèdes qui ne rassurent pas, de la camomille alors qu’on voudrait de l’alcool fort.

Comme s’il s’agissait d’un programme présidentiel pas le moins du monde impacté par le bruit, la fureur, les divisions et les colères parlementaires. Comme si la France allait bien.

Peut-être le salut pour le macronisme – le président l’a évoqué – va-t-il résulter d’un glissement mené jusqu’à son terme par des députés LR pour rejoindre un camp dont ils se persuadent, depuis sa réélection, qu’il sera leur avenir et servira leurs ambitions ministérielles.

Cette migration réduirait les Républicains indépendants à une portion congrue mais aurait au moins le mérite d’organiser un paysage dégagé, sans équivoque, avec un bloc au centre, une gauche laminée, une extrême gauche dominante et une droite dont le lien avec un RN plus fort se poserait plus que jamais. J’avoue, pensant contre moi-même, que des ministres comme Philippe Juvin ou, si c’était concevable, Jean-François Copé ne dépareraient pas dans un gouvernement ne brillant pas par ses lumières.

Dans tous les cas, je ne doute pas – et je m’en réjouis – que le président ira au bout de son second quinquennat. Mais comme l’a dit une voix anonyme de son camp, réformer les retraites c’est bien mais un président se réformant, ce serait mieux.

Rien ne me paraît plus pervers, dans le climat troublé et si peu républicain de cette période, entre une rue hostile, exacerbée et parfois violente, une Assemblée nationale écartelée entre militants régressifs et députés responsables, que cette affectation de tranquillité présidentielle et pourtant d’authentique indifférence.

Ne pas écouter serait bien, ne pas céder serait courageux, invoquer son devoir pour masquer son entêtement serait démocratique ? Citoyen ordinaire mais attentif, je suis sûr de l’inverse. Le pouvoir exemplaire guide en même temps qu’il accompagne. Il propose mais sait aussi retirer. Il doute de lui quand beaucoup doutent de la validité de son action. Soutenu, il n’oublie pas ceux qu’il n’a pas convaincus.

Pour lui, la promesse de rassembler n’aurait jamais dû être un vain mot.

(Ce texte, sensiblement modifié, a été publié initialement le 22 mars dans Causeur)

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Voir les Commentaires (98)
  1. Macron est fidèle à lui-même, il rassemble la gauche et la droite. Le PS et le RN sont laminés parce qu’il a siphonné les voix des électeurs déçus par des promesses emballées dans de la morale.
    Sous Macron l’âge de départ en retraite aura été légèrement augmenté, les régimes spéciaux tout au plus égratignés. L’industrie du syndicalisme a bien fonctionné puisque les banderoles, calicots et sonos ont été renouvelés comme tous les ans.
    L’extrême gauche déteste Macron comme le coucou déteste ses frères et sœurs. LFI réunit à l’extrême gauche, elle imite la stratégie de Renaissance qui rassemble au centre. Et puis, Macron est un révolutionnaire, il continue dans cette voie.

  2. Marc Ghinsberg

    Quelques remarques:
    – Une étrangeté : « Puis, devant ses troupes parlementaires – la présidente de l’Assemblée nationale, pour ne pas être soupçonnée de partialité, n’aurait pas dû s’y trouver -… »
    Le même jour Gérard Larcher, président du Sénat, participe au Comité stratégique de LR sans que cela appelle la moindre réserve de Philippe Bilger. Deux poids deux mesures ?
    – Une contre-vérité : « Reprocher aux syndicats de n’avoir rien proposé à la place du report à 64 ans est d’une insigne mauvaise foi puisque la Première ministre, d’emblée, avait affirmé que cette mesure essentielle ne serait pas négociable. »
    Faux puisqu’au départ c’était 65 ans, faux car les syndicats ont toujours dit qu’ils n’accepteraient pas de recul d’âge de la retraite.
    – Un procès partisan : « Ne pas écouter serait bien, ne pas céder serait courageux, invoquer son devoir pour masquer son entêtement serait démocratique ? »
    Pour peu que l’on regarde objectivement la réalité de la France, on constate qu’elle vit au-dessus de ses moyens et que ses déficits et son endettement la rendent dépendante de ses créanciers et l’entraînent inéluctablement vers le déclin. Dès lors, la réforme des retraites apparaît comme une nécessité.
    Il faudrait être sourd pour ne pas entendre les protestations, mais il faudrait être lâche pour y céder.
    Par chance Macron ne peut pas, constitutionnellement, se représenter, cela le délivre du souci de popularité et lui donne, sans grand mérite, un courage qui fait défaut à beaucoup de politiques qui sacrifient leurs convictions à leurs chances de réélection comme c’est le cas des députés LR qui ont voté la censure.
    On reconnaît un homme d’État à ce qu’il prend des décisions impopulaires, contre l’avis de ses citoyens, dans l’intérêt de la nation.
    Pour le reste, de mon point de vue, les LR ont pris le même tobogan que les socialistes, qui conduit à l’éclatement. Une partie de ce qui reste de LR suivra le chemin de Darmanin et de Le Maire, ils rejoindront Macron. L’autre partie rejoindra le RN, quant à Pradié il sera à la droite ce que Montebourg est à la gauche : un souvenir.

  3. Il y a évidemment de la légalité dans son élection mais cette légalité ne lui confère qu’une légitimité a minima et même quasi nulle, nous disait Tipaza, après avoir cité de mémoire ce qu’il a entendu de la parole présidentielle, « j’ai été réélu, donc il n’y a pas de colère ».
    Voilà qui dit tout de l’état démocratique du pays et de ceux qui ont pris l’habitude de l’audition sélective qui, je cite le président, met la poussière sous le tapis, comme sur le sujet des retraites depuis trente ans.
    Je rajouterai à l’analyse impeccable de Marc Ghinsberg qu’il reste au président à soigner l’aile de la deuxième gauche dont il est issu, ce qui expliquerait son rapport à Laurent Berger demeurant une faiblesse, due à la même vexation que sa geste imposa aux deux partis de gouvernement, et qui devra s’apaiser comme le soulignait Édouard Philippe, pour entraîner le peuple à faire face et aller jusqu’à la réforme institutionnelle indispensable qui lui permettrait d’entendre ce que Macron lui répète depuis 2017 et qu’il prend pour du mépris, qui n’est que l’expression courageuse de la description de la réalité du pays.
    Cela permettrait de renvoyer les extrêmes à leur démagogie semblable qui du peuple fait foule, Mathilde Panot en ce sens n’étant que le double à calicot mélenchonien de Mme Le Pen.
    Leur dénonciation identique du discours d’hier, comme lunaire, illustrait parfaitement le fantasme factieux auquel elles vouent le peuple pour apaiser sa colère, et doit à l’image du courage présidentiel, entraîner les sincères de l’axe central à enfin entendre ce qui n’est que la nécessité impérieuse de savoir soi-même contrôler son propre ressentiment pour faire face à la réalité du pays, agissant sans se renier au consensus indispensable à ce rétablissement démocratique d’une Ve République qui, au vu que son président a compris le pouvoir formidable qu’elle lui offre, invite le peuple français à assumer son destin révolutionnaire sans se vautrer sans cesse aux fossés des factions, et d’enfin offrir le visage rassemblé de ce qu’il est, ce héraut de la liberté dont on voit bien aujourd’hui que la tentation mondiale est au refus pour s’offrir aux totalitarismes qui voudrait s’en passer, que Macron en ce sens est une chance d’en affirmer au plus haut l’indispensable vérité démocratique.

  4. « Ne pas écouter serait bien, ne pas céder serait courageux, invoquer son devoir pour masquer son entêtement serait démocratique ? Citoyen ordinaire mais attentif, je suis sûr de l’inverse. Le pouvoir exemplaire guide en même temps qu’il accompagne. Il propose mais sait aussi retirer. Il doute de lui quand beaucoup doutent de la validité de son action. Soutenu, il n’oublie pas ceux qu’il n’a pas convaincus. » (PB)
    – Mais écouter qui, écouter quoi ? Des gens qui ne vous écoutent pas eux-mêmes, ne voulant rien céder sur aucune de leurs revendications.
    Ce n’est pas du mépris, ni de l’arrogance présidentielle. Mais lorsqu’on a expliqué les raisons de la réforme en long en large et en travers et que personne ne veut comprendre, il est normal d’exprimer de l’exaspération !
    – Ne pas céder est non seulement courageux, c’est aussi être responsable, quand bien même cela aurait pour effet de devenir impopulaire. Trop de présidents ont cédé aux sondages de popularité. Il y en a même qui les organisaient…
    – Il ne faudrait pas confondre entêtement et fermeté. Le premier relève du refus de concertation sans véritables arguments pour faire prévaloir ses revendications, la seconde repose sur des éléments factuels dont on ne peut s’affranchir et du pouvoir de faire appliquer une réforme qui s’avère nécessaire, même si elle est impopulaire.

  5. Pendant des décennies de grèves manifs blocages, j’ai assisté à ce que j’appellerais une déchéance humaine et un retour à l’état primaire et primate des individus concernés par ces moments de liesse animale : hurlements bestiaux, cris sauvages, casse, détérioration d’environnement, on brûle et détruit tout ce qui peut l’être en toute impunité, ce moment de révolte programmé permet toutes les pires fantaisies et grossièretés ; concours de la plus belle banderole, des meilleurs slogans haineux caricaturaux calomnieux ; tous ces gros beaufs ivres de rage et de pinard autour des BQQ, se défoulent sans limites, offrant un spectacle dantesque dans l’horreur.
    J’avais moi-même été invité par un syndicaliste à manifester et vu l’ampleur de la bêtise humaine, j’ai fait demi-tour discrètement tellement j’avais honte de côtoyer ce genre d’individus « affreux sales et méchants ».
    Plus jamais ça !

  6. On va mettre la loi immigration sous le boisseau alors que 72 % des Français se disent contre l’invasion migratoire extra-européenne. Mais Macron et Larcher ont décidé de jouer les pleutres et les lâches.
    Le théâtreux et le bouffi sont soumis à l’islamisme qui progresse.
    Près de 80 % des Français sont contre la réforme des retraites mais ces deux-là veulent l’imposer.
    72 % des Français veulent une immigration maîtrisée mais ces deux-là ne veulent pas aborder le sujet clairement.
    
    Ils sont toujours à contre-courant, complètement hors sol !

  7. Macron le parrain du grand remplacement et de l’épuration ethnique de notre civilisation sera désigné à l’unanimité comme le meilleur maître d‘oeuvre en mouvements sociaux, ceux-ci étant organisés afin de créer plusieurs diversions écrans de fumée dans le but d’éviter d’aborder le sujet le plus brûlant du moment : celui de l’immigration sauvage barbare et « incontrôlable », organisée par ses soins sur ordre de l’UE la grande mafia esclavagiste de traite de migrants.
    Trois écrans de fumée : les Gilets jaunes, on reporte la loi sur l’immigration, le covid, deuxième report, conflit sur les retraites, report définitif malgré les allégations mensongères de ce gouvernement qui jurera encore un peu plus tard qu’il s’en occupera… ou pas.
    Sa manoeuvre machiavélique fonctionne à merveille : les invasions se poursuivent à un rythme effréné en catimini par tous les trous de notre pays passoire.
    Chapeau l’artiste, vous avez un peuple de millions de crétins, profitez-en !

  8. Je ne partage pas les commentaires idolâtres des contributeurs habituels, retraités terrorisés par la « rue » !
    Comme le dit notre hôte, il ne fallait rien attendre de la conférence de Macron organisée devant deux figurants de la sphère journalistique: en résumé j’ai tout bon, circulez il n’y a rien à voir.
    Il a cependant commis des erreurs, comme celle de ne pas vouloir améliorer un texte très perfectible, et sur lequel il faudra revenir, notamment avec la CFDT. Laurent Berger aurait, me semble-t-il, dû être écouté et ses propositions en partie reprises pour isoler la CGT qui de son côté n’entendait pas négocier.
    Cette réforme est mal fichue et ne règle pas l’injustice des régimes spéciaux qui coûtent plus de 30 milliards /an aux contribuables.
    De plus un certain nombre de mensonges (chaque retraité ne touchera pas moins de 1200 € / mois) et d’inexactitudes ont corrompu le message que voulait adresser le gouvernement à la plèbe…
    Mais Macron peut flûter, jouer la comédie, mentir, tenir pour négligeable les manifestants et les opposants: c’est lui et lui seul qui est rejeté.
    Il le sait parfaitement puisqu’il dédie une grande partie des fonds de l’Elysée aux sondeurs: 28 % des personnes interrogées ne sont pas convaincus par son action ! https://actu.fr/politique/reforme-des-retraites-la-cote-de-popularite-d-emmanuel-macron-s-ecroule_58207762.html
    De cela il n’a cure: les solides institutions de la Cinquième République lui permettront de continuer « à emmerder les Français » pendant encore quatre ans.
    Quant aux LR, leur maigre troupe me fait penser à la débâcle de 1940. Certains se rallieront à Macron et d’autres iront voir ailleurs si l’herbe est plus verte.
    De ce point de vue je recommande la lecture du dernier livre d’Eric Zemmour (« Je n’ai pas dit mon dernier mot ») à propos des chapeaux à plumes des LR (notamment Ciotti et Wauquiez) qui exprimaient leur plein accord avec ses propositions et ses idées.

  9. De cet « entretien » en forme de monologue, il ne restera dans l’Histoire, la grande, que la superbe et grandiloquente déclaration hugolienne de Jean-Luc Mélenchon :
    « La foule est au peuple ce que le cri est à la voix. »
    Et pour la petite histoire, celle des occasions perdues qui ne se rattrapent pas, il restera le constat de propos purement opportunistes d’un président, dont les actes contredisent les paroles.
    La dette, que cette réforme inachevée ne comblera pas, des économies de bouts de chandelle en forme de bout de vie.
    L’immigration, dont le traitement est repoussé aux calendes maghrébines, plus lointaines encore que les calendes grecques.
    Il a peur d’aborder ce sujet, parce qu’il se sait en désaccord avec les Français et en accord avec la technostructure de l’UE, et qu’il ignore comment résoudre cette contradiction.
    Et le reste, l’industrialisation du pays, lui qui comme ministre de l’Économie a vendu des pans entiers de l’industrie française à l’industrie US.
    En particulier une industrie qui fabriquait des turbines indispensables pour les réacteurs nucléaires.
    Il est vrai que le ministre qu’il était s’opposait aux centrales nucléaires, et que le président qu’il est souhaite les développer à présent. Jusques à quand ?

  10. @ sylvain | 23 mars 2023 à 08:25
    « concours de la plus belle banderole, des meilleurs slogans haineux caricaturaux calomnieux »
    C’est vrai que vos propos sur ce blog ne sont JAMAIS ni HAINEUX ni CARICATURAUX…

    @ sylvain | 23 mars 2023 à 09:15
    « Chapeau l’artiste, vous avez un peuple de millions de crétins, profitez-en ! »
    …dont vous êtes un super représentant…

  11. L’attitude d’autorité adoptée par le président de la République aurait pu être compréhensible si, dans le même temps, il avait fait œuvre d’ouverture. Or, depuis le lancement de ce projet de loi, monsieur Macron a, de mon point de vue, fait les mauvais choix.
    D’abord, gouverner, c’est aussi agir en opportunité. Or, compte tenu des difficultés auxquelles sont confrontés beaucoup de nos concitoyens (non seulement des métropoles, mais aussi et surtout de la France périphérique) aux faibles revenus, notamment en raison de l’inflation comme de la disparition des services de proximité comme les médecins etc.), ce projet censé correspondre aux engagements de campagne électorale tombait à une période inappropriée.
    Ensuite, pour pouvoir discuter, encore faut-il les bons interlocuteurs. Dès lors que la Première ministre n’avait que peu de liberté puisque la seule hypothèse retenue et intangible, imposée par monsieur Macron, était l’âge pivot de 64 ans, les discussions avec les syndicats étaient très mal engagées. Comme le dit Luc Ferry, dès lors que le paramètre de 44 années est fixé, l’âge minimum de départ à la retraite est au minimum de 64 ans si la carrière commence à 20 ans. Donc ce critère d’âge est essentiellement un affichage et non pas une nécessité technique.
    Enfin, cette réforme emballée sous des motifs de justice, a révélé nombre d’injustices, pour les femmes comme pour les personnes ayant commencé à travailler très tôt.
    Par voie de conséquence, le discours de monsieur Macron hier ne pouvait qu’accentuer les rancœurs et donc maintenir le climat de rejet de sa réforme alors que lui-même considère que, sa loi étant juridiquement acquise, il convient de passer à autre chose. Dès lors, il donne de l’eau au moulin pour la poursuite du mouvement de contestation, mais aussi et surtout permet à l’extrême gauche trotskiste de lancer ses casseurs pour tenter d’en arriver à son « grand soir ». Monsieur Macron est-il si certain que les forces de l’ordre pourront soutenir une action longue, dure et sur l’ensemble du territoire national pour lui assurer l’exercice de son pouvoir ?

  12. Serge HIREL

    @ Achille | 23 mars 2023 à 07:49
    « …lorsqu’on a expliqué les raisons de la réforme en long en large et en travers… »
    Puis-je me permettre de corriger une faute que vous avez commise dans ce commentaire ? N’est-ce pas « de travers » qu’il aurait fallu écrire ?
    Quant au Président « exaspéré », personne n’avait encore osé donner cette explication à ses nouveaux dérapages verbaux…

  13. @ Tipaza | 23 mars 2023 à 10:14
    « De cet « entretien » en forme de monologue, il ne restera dans l’Histoire, la grande, que la superbe et grandiloquente déclaration hugolienne de Jean-Luc Mélenchon :
    « La foule est au peuple ce que le cri est à la voix. »
    Hugo n’aurait jamais dit ça. Il aurait même dit le contraire.
    J’en veux pour preuve cette pensée « Le peuple est en haut, mais la foule est en bas » en total accord avec le stoïcien romain Sénèque qui disait « La preuve du pire, c’est la foule », ceci au premier siècle avant J-C…
    Deux mille ans d’évolution de notre civilisation pour en rester toujours au même point, ça interpelle quand même !

  14. « La foule est au peuple ce que le cri est à la voix. »
    Comme la démagogie est à la démocratie, tombeau des défaitistes qui n’ont pour référence que le ressentiment des hurlements de la haine.
    « C’est une étrange et longue guerre que celle où la violence essaie d’opprimer la vérité. Tous les efforts de la violence ne peuvent affaiblir la vérité, et ne servent qu’à la relever davantage. Toutes les lumières de la vérité ne peuvent rien pour arrêter la violence, et ne font que l’irriter encore plus. Quand la force combat la force, la plus puissante détruit la moindre : quand l’on oppose les discours aux discours, ceux qui sont véritables et convaincants confondent et dissipent ceux qui n’ont que la vanité et le mensonge : mais la violence et la vérité ne peuvent rien l’une sur l’autre. Qu’on ne prétende pas de là néanmoins que les choses soient égales : car il y a cette extrême différence, que la violence n’a qu’un cours borné par l’ordre de Dieu, qui en conduit les effets à la gloire de la vérité qu’elle attaque : au lieu que la vérité subsiste éternellement, et triomphe enfin de ses ennemis, parce qu’elle est éternelle et puissante comme Dieu même.  »
    http://www.penseesdepascal.fr/Raisons/Raisons4-approfondir.php

  15. Macron face au corpo fascisme syndical :
    M. le président pardonnez-leur, ils sont devenus fous !
    Ces syndicats sont incapables de penser solidarité entre générations et entre salariés.
    Ils sont non représentatifs, bien installés dans un corporatisme étouffant, incapables d’évoluer et réactionnaires et incapables de prendre de la graine sur ce qui se passe ailleurs en Europe (Allemagne).
    Un mouvement de grève minable et honteux qui prend en otage les petites gens.
    Des petits dictateurs à la tête de ces sectes intolérantes, idéologiques, démagos, mafieuses qui brisent par la menace, le chantage et la force tous ceux qui ne veulent pas se soumettre à leur prosélytisme et leur lavage de cerveau.

  16. @ Serge HIREL | 23 mars 2023 à 10:54
    « Puis-je me permettre de corriger une faute que vous avez commise dans ce commentaire ? N’est-ce pas « de travers » qu’il aurait fallu écrire ?
    Quant au Président « exaspéré », personne n’avait encore osé donner cette explication à ses nouveaux dérapages verbaux… »
    « En travers », « de travers ». Tiens vous vous mettez à faire de l’humour maintenant. C’est bien, vous êtes sur la bonne voie. Cela manque énormément sur ce blog depuis que Savonarole l’a déserté.
    Il y a bien encore sylvain, qui s’y emploie de temps en temps, mais c’est quand même un peu « brut de fonderie ».
    Quand on dirige un pays comme la France composé de 67 millions de râleurs, ceci depuis bientôt six ans, on peut avoir des moments d’exaspération.
    Le Général n’a-t-il pas dit un jour : « Les Français sont des veaux » ? François Hollande parlait de « sans dents ». En cherchant bien je pense qu’il serait possible de trouver des petites phrases du même genre de nos anciens présidents.
    Bref, rien que de parfaitement normal quand on exerce ce genre de responsabilités.

  17. @ Achille | 23 mars 2023 à 11:02
    « Hugo n’aurait jamais dit ça. Il aurait même dit le contraire. »
    Qu’en savez-vous ?
    En tout cas pour un homme qui se disait de gauche et qui ne l’est plus, vous avez des références bien bourgeoises : Sénèque, pfft !
    Et le Cri du peuple de Jules Vallès et Pierre Denis ?
    Vous l’avez oublié ou jamais connu ?
    Et le Cri du peuple – Chanson de la Commune ?
    https://www.youtube.com/watch?v=x-wvz4Xi-nE
    Ah la la, cette gauche caviar et langouste, qui ignore tout des fondamentaux des luttes ouvrières.

  18. Ce n’est pas d’hier qu’Emmanuel Macron avait tracé les contours de la réforme des retraites qu’il envisageait de réaliser s’il était élu…
    Déjà en 2017 pour mémoire :
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/04/06/qu-est-ce-que-la-retraite-par-points-proposee-par-emmanuel-macron_5107142_4355770.html
    J’ajoute qu’en cela, il n’avait fait que reprendre les idées d’un certain Juppé dont le plan en 1995 prévoyait, entre autres, de modifier en profondeur le régime des retraites français qui est une véritable usine à gaz et dont on se souvient que le projet avait déclenché dans le pays d’énormes vagues de manifestations, grèves et blocages tous azimuts. Or, si seulement à l’époque il était resté jusqu’au bout, « droit dans ses bottes », on n’en serait pas là !
    Sans compter que Fillon et l’ensemble de la droite classique avaient eux-mêmes repris ledit projet de cette réforme dans leur programme de gouvernement.
    Et si au final Macron a dû re-bricoler une réforme qui n’est plus tout à fait celle qu’il ambitionnait de mettre en œuvre lors de ses premier et second mandat, à qui la faute sinon en premier lieu aux syndicats marxistes, notamment la CGT dont la capacité de nuisance est « kolossâle ». Pour ce syndicat de plus en plus minoritaire, pas question de négocier normalement. Il ne fonctionne qu’à coups de manifestations désordonnées et vociférantes, chantages, menaces, blocages et prises d’otages entraînant dans son sillage tous les revanchards, les frustrés, les fainéants, les casseurs, les agitateurs, les assistés à vie et les anarchistes du pays. De l’extrême gauche à l’extrême droite, c’est la lutte finale !
    Devant un tel spectacle de désolation et de chienlit, puisse ce pouvoir tenir bon et ne pas céder une fois de plus à la rue pour acheter (à crédit) la paix sociale, ce que les dirigeants successifs n’ont cessé de faire depuis trente ans pour le plus grand malheur de la France et des générations à venir.

  19. Florestan68

    Cher Philippe Bilger,
    Je ne partage qu’en partie votre propos.
    D’ici quelque temps, on regardera avec stupéfaction le vertigineux décalage entre la cause et les conséquences du soulèvement populaire que connaît ce pays.
    Car il ne s’agit ici que d’une simple question de vocabulaire : si au lieu d’imposer par vents et marées l’âge de 64 ans comme un totem, on s’était contenté de l’équivalent dans les faits, c’est-à-dire s’en tenir à 43 annuités pour tous, rien de tout cela ne se serait passé.
    Une mesure de justice sociale qui aurait concerné tout le monde, public et privé, à appliquer dès maintenant, avec des critères très précis pour les métiers vraiment pénibles qui auraient pu partir avant.
    Pour le reste, je n’aime pas du tout cette façon de s’en prendre à la personne du Président, qui fait à présent l’objet d’une haine viscérale et quasi-obsessionnelle, pour des raisons qu’on a bien du mal à discerner.
    On est vraiment dans le ressentiment et l’immaturité, et cela ne nous grandit en rien.
    Ce pays a l’art de s’inventer des psychodrames pour des motifs ridicules.
    Tout ça pour ça pourrait-on dire : nous sommes la risée de la planète !
    Sur le fond, au vu de ce qu’il reste de cette réforme, qu’elle soit appliquée ou non ne changera pas grand-chose : il faudra très rapidement remettre le métier sur l’ouvrage pour mettre en place un système pérenne, qui d’une part permettra réellement de faire face aux déficits colossaux qui nous plombent, et qui d’autre part contiendra une clause d’adaptation à l’évolution de la situation démographique.

  20. Pauvre France, un peuple d’assistés, qui ne parlent que 35 heures, RTT et vacances, tout en voulant gagner beaucoup d’argent ; cette époque est terminée, morte et enterrée, les caisses sont vides, la dette énorme, et au lieu de manifester contre l’austérité, il faudrait se retrousser les manches et travailler davantage, mais ça les Français ne savent pas faire.
    La France sera bientôt un pays du tiers monde et seul les plus courageux qui s’en sortiront seront rackettés et plumés par le fisc pour engraisser tous ces parasites sociaux, migrants, chômeurs professionnels, squatteurs de CAF, RSistes, CMUistes, pilleurs d’allocs, d’aides, de Sécu, etc.
    Quand la gauche était au pouvoir, le mot grève était quasiment inconnu, la CGT fossoyeur de l’emploi était aux ordres.
    Aujourd’hui les socialopitres PS PCF EELV LFI NUPES profitent de la crise dont ils sont responsables pour semer le désordre.
    Les seules victimes sont ceux qui travaillent, les cocus de gauche.

  21. @ Tipaza | 23 mars 2023 à 11:38
    « Et le Cri du peuple de Jules Vallès et Pierre Denis ?
    Vous l’avez oublié ou jamais connu ?
    Et le Cri du peuple – Chanson de la Commune ? »
    D’abord je n’aime pas ceux qui crient et puis avec le temps on change.
    Aujourd’hui je suis surtout sensible au cri du cormoran le soir au-dessus des jonques. C’est tellement plus romantique.

  22. Un patron indigné nous raconte sa mésaventure :
    Je suis responsable d’un groupe industriel.
    Je veux installer une usine en France.
    Je me dis : « Marseille, pourquoi pas? »
    J’étudie la question.
    Grand banditisme,
    réseaux mafieux, trafics pas que maritimes…
    port étouffé par les syndicats,
    capitale de la grève…
    Et là je suis très indigné !!!
    Je vais voir ailleurs
    loin
    hors de France.

  23. Ce locataire du palais du marais des gourdes ne me semble pas posséder l’ombre du début du commencement d’une politique pour son pays. Château trop grand pour lui, comment voulez-vous travailler dans ces grands espaces classés au moins G+ pour la classe d’énergie, comment font-ils pour atteindre les 19 degrés des saintes écritures ; par contre remarquable pour les monuments historiques, un beau musée. Vu notre niveau d’endettement, ces bureaux manquent singulièrement d’austérité.
    Alors que l’effort est demandé aux plus humbles et si l’exemple venait d’en haut, par exemple un plafonnement des retraites par répartition à disons 3 000 euros y compris les grands élus et les grands fonctionnaires.

  24. Claude Luçon

    Et si pour une fois on attaquait le problème de la France sous un autre angle ?
    En disant que nos syndicats vivent toujours au temps de la révolution industrielle de la fin du XIXe siècle.
    Qu’aujourd’hui les « travailleurs » savent lire, écrire, s’exprimer, protester sans avoir besoin d’un secrétaire général qui est supposé tout savoir sur tout, tout en montrant qu’il n’est qu’un comique de trottoirs dont on se demande s’il a son certificat d’études…
    Que ces travailleurs sont devenus des employés qui devraient être représentés par le comité d’entreprise, qui savent au moins qui est dans la pénibilité, pas par un moustachu qui croit être un avatar de Staline.
    Qu’un vieux militaire nommé Charles avait même pensé à la participation des employés dans l’entreprise. Comités d’entreprise, participation, voilà deux réformes qui nous libéraient des benêts des syndicats, voilà pourquoi il fallait tuer ces deux idées à la source, sauver les syndicalistes de 1890 !
    Que la CGT est depuis toujours une section du KGB, devenue FSB sous son ex-colonel Poutine devenu une version améliorée, car religieuse, de feu Beria mais qui se prend pour la Grande Catherine et qui rêve de s’installer en France en passant par l’Ukraine.
    Que l’on est en droit de penser et de rêver de Krazucki qui ne se cachait pas d’être colonel du KGB, et que dans sa foulée Martinez a repris le flambeau !
    Si l’on pensait que les rassemblements spontanés ne sont plus possibles depuis l’apparition du smartphone qui permet à tout un chacun de notifier aux autres smartphoniens de savoir où se rendre pour manifester contre le pouvoir en place.
    Si nous avions des journalistes qui pensaient moins au scoop et à montrer leur visage soucieux et ravagé par l’anxiété, qu’ils provoquent eux-mêmes en souffrant de voir la France sombrer dans un désastre qu’eux seuls perçoivent et fabriquent. Alors que leur travail est de vanter les mérites de Sush, comme-j’aime, ou autres vendeurs de voitures d’occasion ou de réparations de pare-brise.
    Si nous avions moins de commentateurs politiques se croyant sachants, qui passent leur temps à réenseigner aux politiques comment on gouverne …
    À quoi sert Sciences Po ? Simple ! À en faire des commentateurs politiques, politique qu’ils n’ont jamais pratiquée !
    Si on expliquait aux citoyens comment être citoyen, leur expliquer que routes et autoroutes, réseaux de chemin de fer, aéroports, métros, barrages et usines hydroélectriques, centrales nucléaires, réseaux de gaz, d’eau potable, tout à l’égout… ne sont pas un don de la nature aux pékins ordinaires mais le résultat du travail des générations passées qui en avaient oublié la pénibilité.
    Que peut-être Dieu a fait l’homme avec une boule d’argile, mais les hommes et femmes d’antan ont construit un pays qui est le plus beau du monde, déplaçant des tonnes d’argile et de roches de tous types, mais malheureusement un pays habité depuis deux ou trois générations par des geignards.
    Qu’a tout avoir ces jeunes générations doivent occuper leur temps libre à démolir ce que leurs ancêtres ont construit après s’être battus pour, deux fois en 30 ans, le temps d’une jeunesse !
    La liste est longue !
    C’est le citoyen français qui doit d’abord s’analyser et en tirer les conséquences car ce sont les Français qui ont mis le pétrin dans lequel il est, pas Emmanuel Macron.
    En dépit de mon âge je lève toujours la jambe sans problème, la droite, pas la gauche, et je me porte volontaire pour botter dix derrières par jour à commencer par nos syndicalistes, puis par les jeunes et leurs pères géniteurs de bisounours, qui pourront même filmer l’acte avec leur smartphone !!
    Il faut que ce massacre verbal d’Emmanuel Macron s’arrête !
    La Parole n’est pas venue pour détruire, elle est venue pour construire !
    Les Français d’aujourd’hui ne méritent pas la France que nous leur avons reconstruite à partir de 1946 et jusqu’en 1968 lorsque que les fainéants ont progressivement pris le relais !

  25. Serge HIREL

    @ Achille | 23 mars 2023 à 11:29
    « Les Français sont des veaux. Les veaux sont faits pour être bouffés. Je ne veux pas rester à la tête des veaux. Je me retire ! »
    Selon son aide de camp, ces propos ont été tenus par le général de Gaulle le 29 mai 1968, à quelques heures de son départ à Baden-Baden. L’expression, toute militaire, lui était familière depuis juin 40. Il l’utilisait alors pour désigner ceux qui avaient conclu l’Armistice et la majorité de Français qui l’approuvaient.
    Peut-être le Président assailli par la « foule » pourrait-il la faire sienne et, « exaspéré » par la grogne de 70 % de ses compatriotes, prendre cette même décision de se retirer… Mais, c’est absolument sûr, il ne trouvera pas un nouveau Massu pour le requinquer…

  26. Le tourisme, le seul point positif en France, prend du plomb dans l’aile avec le chaos installé par Macron/Mélenchon, le tandem infernal !
    La France n’en peut plus de ces deux énergumènes qui s’arrogent la vedette, le théâtreux et le gueulard ! Plus qu’assez de ces tristes sires.
    On veut du sérieux et de la sérénité. Cela suffit.

  27. Michelle D-LEROY

    Un Président serein ? pas tant que cela à voir sa tête à son arrivée au sommet de Bruxelles aujourd’hui.
    Après son entretien « qui tenait plus du monologue », il espérait convaincre que la loi a minima sur les retraites allait passer et que la page serait enfin tournée, pour passer à autre chose de plus léger.
    Mais les paroles et discours du Président ne suffisent plus à convaincre.
    – cette loi est injuste pour les personnes ayant commencé tôt, c’est une évidence « si au lieu d’imposer par vents et marées l’âge de 64 ans comme un totem, on s’était contenté de l’équivalent dans les faits, c’est-à-dire s’en tenir à 43 annuités pour tous, rien de tout cela ne se serait passé » (Florestan68).
    De plus elle ne résout pas les inégalités criantes entre privé et public et vu les aménagements elle ne résoudra que sommairement les problèmes financiers.
    Adulé de toutes parts lors de son arrivée au pouvoir, M. Macron s’est révélé arrogant, clivant, méprisant et provocateur envers les Français, ne montrant que peu d’empathie pour la France rurale et même pour la France tout court. Cette Présidence n’étant pour lui qu’un tremplin à sa carrière à l’international.
    Toujours sûr de ses idées modernistes et mondialistes, sans écouter les autres, y compris ses ministres qu’il choisit généralement pour ne pas lui faire d’ombre, soutenu par les élites politiques et médiatiques, il a cru qu’à coups de discours, il pourrait détricoter l’existant pour le façonner à sa guise et que tout se ferait d’un claquement de doigts. Le seul domaine où il excelle est le sociétal pour faire évoluer cette vieille France à marche forcée.
    Evidemment que cela est mal ressenti.
    Tacticien plus qu’organisateur, seigneur et maître quant aux dépenses des deniers du pays, il est malaimé voire détesté. Comment s’étonner ?
    Toutes les colères se focalisent sur ce Président qui a voulu gouverner seul.
    Les colères vont bien au-delà de la réforme des retraites.
    Les problèmes multiples échauffent les Français tous domaines confondus pour eux, pour leurs enfants. Ils ont le sentiment que tout part en vrille, un sentiment qui est réalité.
    Et ceux qui ont la certitude que la réformette des retraites va changer la face de nos finances et de la dette abyssale du pays, devraient aussi regarder, même si par principe, ils ne mangent pas de ce pain-là tout juste bon au RN, les dépenses faramineuses induites par l’immigration.
    Officiellement 330 000 personnes (donc pauvres) sont arrivées en France en 2022.
    Allocations multiples, AME, mineurs isolés pris en charge de A à Z, APSA pour les familles âgées qui arrivent dans le cadre du regroupement familial sans avoir jamais cotisé pour leur retraite, construction de logements sociaux et APL, services publics débordés par les problèmes administratifs, sans parler de l’insécurité qui se démultiplie.
    Combien de dépenses chiffrées pour une seule année ?
    Evidemment il est mal élevé de le dire, mais pourrons-nous continuer ainsi de nourrir le monde entier tout en diminuant les prestations à ceux qui cotisent ?
    Pour ne pas s’attirer d’ennuis avec la banlieue, M. Macron soutenu par M. Larcher va laisse tomber la loi immigration prévue, une loi qui pourrait être encore plus redoutable pour la rue. Courage fuyons.
    Voilà pourquoi les Français se détournent de M. Macron, beau parleur mais petit faiseur, et des politiques en général trop couards. Des politiques qui, à force de renoncements, ne maîtrisent plus rien. Pour faire croire qu’ils réforment, ils retoquent quelques broutilles, espérant que leur successeur s’attaquera au fond des problèmes… ce qu’il ne fera pas non plus. C’est ainsi depuis 40 ans, soutenus par l’U.E. mais là tout s’accélère.

  28. Macron un garçonnet immature… ce n’est pas nouveau, d’autant plus hargneux qu’il se sent morveux.

  29. Un président serein devrait tout de même penser à d’éventuels précédents historiques fâcheux :
    « -Mais c’est une révolte ?
    -Non Sire, c’est une révolution. »

  30. Conseil d’un ancien soixante-huitard (pas moi je suis d’extrême droite).
    « Le travail c’est du boulot, veaux mieux faire grève… »


    Les couches de la société françaises sont fabriquées par Pampers, donc faut juste enseigner aux enfants des maternelles de faire grève et le tour est joué .
    

La grève… l’avenir de la France…

    Dehors Macron, c’est un Orban qu’il nous faut !
    Pour moi, Orban le Hongrois est un modèle à suivre, un vrai chef d’Etat qui protège son peuple.
    Demandez à tous ceux qui connaissent la Hongrie, le soir une femme seule peut traverser Budapest sans être inquiétée, pas de tirs de mortiers, de caillassages sur les pompiers, sur les flics, pas de rodéos urbains incessants, pas d’agressions de mineurs migrants de trente ans d’âge, pas de migrants dealers dans leurs parcs et jardins, pas de multirelâchés par la justice, pas de multirécidivistes.
     
    Pas d’EDM ministre des criminels.
    Pas de foutoir extrême islamogauchiste et syndicaliste cégéterroriste comme chez nous.
    Alors qu’on ne vienne pas me seriner que les libertés de la presse de ceci de cela, sont bafouées chez eux, trop fastoche et ringard, c’est pire chez nous : la dictature insécuritaire satanique diabolique programmée par le pyromane Macron, le pire chef d’Etat progressiste totalitaire pervers monomaniaque genré islamogauchiste que la France aura connu, perpétuellement à genoux devant les racialistes indigénistes décoloniaux et les fachos antifanazis extrêmes gauchistes. 
    Pas de chaos en Hongrie comme chez nous.

  31. @ Michelle D-LEROY
    Vous nous aviez habitués à beaucoup plus de pragmatisme et de mesure dans vos commentaires !
    L’âge de 64 ans n’est nullement imposé comme un totem.
    Pour en convenir il suffirait juste de cesser d’écouter les médias propagateurs de mensonges, ainsi que les syndicats gauchistes et leurs « porteurs de pancartes rouges sang » obtus et archi-politisés qui poussent à la rébellion quel que soit le sujet.
    « À compter de 2027, et non pas de 2035, il faudra justifier de 43 années de cotisations pour bénéficier d’une retraite à taux plein.
    En ce qui concerne la pénibilité du travail, les mesures suivantes ont été adoptées :
    Le dispositif de départ anticipé pour carrière longue est modifié : ceux ayant commencé à travailler avant 16 ans peuvent partir à 58 ans, entre 16 et 18 ans à partir de 60 ans, et entre 18 et 20 ans à compter de 62 ans. Ceux qui ont débuté leur carrière entre 20 et 21 ans peuvent prendre leur retraite à 63 ans. La durée de cotisation nécessaire aux bénéficiaires du dispositif passe de 44 à 43 ans. »

  32. @ Michelle D-LEROY 23 mars 16h57
    Les Français ne veulent plus Macron parce que, auparavant, ils ne voulaient pas de la famille Le Pen ! Jamais !

  33. Ce qui est très amusant, c’est de voir des lycéens et étudiants sacrifier une ou deux années utiles pour entrer dans la vie active et débattre de la date de leur départ en retraite, forcément liée à la date de leur entrée dans la vie active.
    L’essentiel n’est pas l’âge de la retraite, mais le nombre d’années requis pour le taux plein. Cinq années consacrées à faire de fausses études, pour avoir un bac+5 du niveau d’un DEUG d’autrefois, c’est trois années de perdues.
    Le meilleur atout de Macron, c’est la bêtise et l’hypocrisie de ses opposants. Ou comment un clown devient le seul interlocuteur crédible.

  34. @ Achille | 23 mars 2023 à 14:52
    « D’abord je n’aime pas ceux qui crient et puis avec le temps on change. Aujourd’hui je suis surtout sensible au cri du cormoran le soir au-dessus des jonques. »
    À choisir un film de Michel Audiard, il fallait prendre : « Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages ».
    C’est plus en situation.
    Mais je vous sens fatigué. L’hiver, dans le Grand Est, vous a privé de soleil, je vous suggère de prendre une bonne dose de vitamine D qui vous permettra d’aborder le printemps en pleine forme.
    Pour limiter le changement que vous invoquez, il y a aussi la solution de changer de voisine, mais c’est plus délicat.

  35. Julien WEINZAEPFLEN

    Bordeaux brûle-t-il ?
    Hier soir, j’ai ma mère au bout du fil et elle me dit: « Tu regardes la télé ? Tu as vu « Paris brûle-t-il ? ». Affairé à des occupations plus nourrissantes, je lui réponds que non. Je quitte mon domicile pour participer à une répétition de chorale et puis je rentre à la maison. Par réflexe, j’allume « BFM TV » et là, consternation. Ma mère, qui aime souvent exagérer, m’a dit ce qu’elle voyait.
    Non seulement des incendies ne cessent de s’embraser, mais on a brûlé la mairie de Bordeaux. C’est pour moi l’image la plus frappante. On a brûlé cette mairie comme un incendie a ravagé Notre-Dame. On l’a brûlée à quelques jours de la visite du roi des Angles qui ont valorisé le Bordelais et on se demande si la sous-révolution française ne va pas avoir raison de la monarchie britannique déjà mal en point.
    On ne sait jamais quand finit une émeute et quand commence une révolution, mais on sent que l’heure est grave. Elle est attisée par un Jean-Luc Mélenchon excité comme une puce ou comme un révolutionnaire d’opérette après avoir inventé la Nupes et avoir battu en une retraite qu’il ne prend pas, ayant largement passé l’âge de le faire, et par une Marine Le Pen qui, sous une apparence froide, poste un tweet ainsi libellé: « La très forte mobilisation aujourd’hui dans les manifestations, notamment dans les villes moyennes, est un signal fort qui confirme l’opposition massive des Français à la réforme des retraites. Emmanuel Macron ne peut plus gouverner seul, il doit désormais en revenir au peuple. »
    Tweet insignifiant mais irresponsable dans le contexte actuel, car l’héritière, qui se croit ataviquement appelée à d’autres fonctions que celle de première (sic) ministre éventuelle d’une éventuelle cohabitation, prend date mine de rien quand notre paix civile ne tient qu’à un fil.
    La tranquillité d’Emmanuel Macron aurait été de mise si son quinquennat précédent n’avait pas allumé les mèches qui menacent de prendre feu. Les pouvoirs publics se félicitaient que les syndicats aient pris la contestation en main sur ce non-sujet qu’est la réforme des retraites et chacun saluait les défilés pacifiques en se réjouissant trop vite qu’on ait évité de revenir aux débordements des Gilets jaunes, car les syndicats sont des corps intermédiaires responsables, mais une grogne incommensurable couvait sou la cendre syndicaliste, d’autant plus à même de menacer d’embrasement qu’Emmanuel Macron s’était une première fois moqué des Gilets jaunes, les traitant d’affreux (presque) jojos, les matant, les mystifiant par un Grand débat qui tourna au Grand blabla ou au Grand monologue, disposant à leur intention des cahiers de doléances dont se félicitait le sociologue Bruno Latour récemment disparu, cahiers dont toutes les doléances furent instantanément oubliées dès que le confinement acheva de faire rentrer les Gilets jaunes à la niche pour que pût continuer sans perturbation le déclassement des classes moyennes inférieures auquel avaient applaudi Jacques Julliard et Luc Ferry et qu’avait annoncé Michel Geoffroy.
    Emmanuel Macron avait ridiculisé les maires avant de se raviser et de s’en servir comme paillasson de sa reconquête du pouvoir et des esprits. Il renouvela la même erreur avec les syndicats, qui en sont à devoir adresser une supplique pour être reçus par le président. Il avait ridiculisé les retraités au cours d’un journal de 13h mémorable où il leur avait demandé de faire des sacrifices, car ils avaient trop longtemps vécu pour n’y point consentir. Il prend appui sur ce public pour en faire les soutiens de sa réforme impopulaire. Le cynisme continue as usual.
    Il avait refusé le RIC sous prétexte que le Parlement était plus responsable. Ce Parlement dont on vilipende le casting alors qu’il représente pour la première fois depuis longtemps une photographie fidèle de notre société, démontre néanmoins la vacuité législative au cours de l’examen d’un texte qui n’a jamais été amendé pour être amélioré, dont sa première lecture n’a pas pu venir à bout, tant le législateur insoumis donnait dans l’insulte et le n’importe quoi, et qui ressort essoré du Sénat sans que Mélenchon ait des états d’âme ni ne se demande à quoi peut bien servir la France insoumise si son refus d’être une force d’appoint du macronisme la conduit à faire voter des lois qui s’écrivent sans elle et aggravent la condition des travailleurs, comme disait Arlette Laguiller.
    Le PS fait comme s’il avait oublié que le mandat de François Hollande avait été l’antichambre du macronisme et la droite Pradié transforme le devoir philanthropique de la bourgeoisie en ruffinisation sans la vulgarité ni l’insulte à la bouche. Macron clive la société pour régner sans partage. Dans ce mauvais drame, dangereux pour notre convivialité sociale, seule Elisabeth Borne, qu’on présente comme fragile parce qu’elle a craqué une fois, fait preuve de force tranquille et de logique implacable. Une logique dont on a presque besoin face au coup de pied que le président donne à son âne de peuple avec les nerfs duquel il joue alors que le moment rend ce jeu dangereux.
    Comme si on n’avait pas assez de la guerre en Ukraine et des risques de division que fait courir à notre société le fait de ne plus être qu’une juxtaposition de communautés qui s’ignorent avant de s’opposer et d’intérêts catégoriels qui relient les classes sociales entre elles.

  36. Bravo les veaux !
    C’est bientôt Pentecôte, la fête du veau, c’est votre fête chers veaux, hein ?
    Vous avez veauté Macron chers veaux n’est-ce pas ? Vous avez fait barrage au retour du fascisme et des heures sombres du RN en bons veaux toutous bien obéissants, bravo les veaux !
    C’est moi ou le chaos qu’il a dit votre maître, eh bien vous avez les deux : Macron ET le chaos !
    Je suis mort de rire et je dois pas être le seul : Poutine, Xi, Erdogan, Orban et bien d’autres chefs d’Etat qui savent gouverner leur peuple sont tous tordus de rire eux aussi en voyant le beau spectacle que Macron offre au monde entier, nous les phares de l’humanité des Lumières, des droits de l’homme, du modèle social que le monde entier nous envie, LOOOOOL !
    Nous sommes aussi les plus grands donneurs de leçons à la planète entière ne l’oublions pas n’est-ce pas chers veaux ?
    Eh bien voilà, mes petits veaux chéris, vous récoltez un chaos qui va empirer je l’espère pour vous puisque vous l’avez voulu.
    Moi je me régale devant ma télé et j’ai mal aux mains à force d’applaudir.
    P.-S. : j’ai une pensée très joyeuse pour Zemmour, qui doit se gondoler de rire devant sa télé, lui le facho raciste islamophobe homophobe, il doit se régaler depuis le haut du barrage que les veaux ont érigé pour l’éliminer.
    Un peuple de comiques troupiers abrutis qui mérite son sort.

  37. – On me dit qu’en Russie on dépose des seaux d’excréments sur les bureaux des politiciens…
    – Chez nous, ce ne serait pas possible !
    – Pourquoaa… ?
    – Nous manquerions de matière…

  38. Pour quelles raisons ont-ils tellement honte de dévoiler leur ordinaire ? L’Obèse fait de la résistance acharnée, c’est honteux évidemment, quand on veut imposer aux autres de subir et percevoir une poignée de pistaches.
    Pire qu’un pays totalitaire dans leur gestion, pourquoi cacher comme des receleurs tous les avantages cachés ? Gégé qui avait approuvé la réforme pour lui et les siens ne veut rien entendre, de quel droit ? Est-il propriétaire des lieux, il serait donc élu à vie, ça y ressemble beaucoup en fait.
    J’espère que les manifestants vont s’emparer de cette opacité, aller un peu les chatouiller, alors qu’ils se goinfrent en cachette dans un pays qui revendique la transparence et la liberté.
    Macron avait promis de réduire les assemblées de 30 %, pour le Sénat un tiers suffirait et revoir ces rentes à vie, faites pour des élus qui vivent en viager aux crochets des citoyens.
    « Retraite secrète des sénateurs : Gérard Larcher ne lâche toujours rien »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/220323/retraite-secrete-des-senateurs-gerard-larcher-ne-lache-toujours-rien

  39. Depuis Macron 2017, violences, violences, violences.
    Hurmic maire écolo de Bordeaux a soufflé sur les braises de l’extrême gauche et aujourd’hui, il s’étonne et gémit de voir la porte de la mairie en feu.
    Macronie, extrême gauche, main dans la main.

    L’acte absolu de la démocratie est le référendum, c’est la raison pour laquelle de Gaulle a été le président le plus démocrate en l’utilisant à 5 reprises ! Par contre Sarkozy en 2008 et Hollande sur le référendum local de la ZAD de Nantes ont été les fossoyeurs de la démocratie !
    Au cas où le peuple de gauche et les électeurs du ventre mou n’auraient pas tout compris, en votant Macron le 24 avril dernier, ils vont devoir le supporter jusqu’en 2027 ! Ils vont ainsi avoir le temps d’apprécier la pertinence de leur choix politiquement imbécile.
    Quant à Eric Ciotti qui a suivi aveuglément Macron, on peut le surnommer Caïus Cretinus !

  40. @ Patrice Charoulet | 24 mars 2023 à 06:27
    « 149 policiers et gendarmes blessés. »
    149, pas 150 ; c’est jour de promo ce jeudi mais ils auraient pu faire un effort et afficher 149,99.

  41. @ Patrice Charoulet 24 mars 06:27
    Vous devriez revoir vos chiffres..
    En réalité il y a eu 441 policiers et gendarmes blessés en métropole dans la seule journée d’hier. Et en 9 jours on a atteint le millier.
    À ce rythme-là, tous les CRS et gendarmes mobiles vont y passer et il va falloir réquisitionner la Légion pour mater la racaille à Méluche !

  42. Malgré les aides, malgré tout l’argent dépensé, les « working-poor » sont de plus en plus nombreux.
    Bien sûr que nous sommes un pays de gâtés au sens large, institutions, etc. Mais quand l’Etat n’arrive plus à contenir la misère qui travaille et enfin réussir une mise à niveau de la Santé, alors là il y a de quoi s’inquiéter.
    Depuis des années les hôpitaux sont à la ramasse, tout le monde le sait, dépensiers, paperassiers, mal organisés… Et c’est toute la cohésion sociale qui part en sucette.
    Le déclassement, des choix stratégiques loupés, désindustrialisation, nucléaire jamais ancré, énergies gaspillées… Macron est bien seul et cette fois-ci le mur est devant lui, un vrai mur qui s’est levé, en béton.
    Oui il est légitime, mais cela ne suffit pas non plus, les citoyens ne comprennent pas que l’on se définisse comme une grande puissance sans pouvoir vivre décemment avec un SMIC.
    Ce n’est pas non plus LR et les autres recuits qui assumeront, on les a vus, revus, nuls et plus encore. Clientélistes et laminés. Macron fera sa réforme.
    Travailler en vivant pauvrement, c’est incompréhensible dans une société qui s’affiche moderne, demain va être très enflammé et inflammable. Macron va résister, il doit bien être conscient que nous sommes esclaves d’une dette immense et que tout est à refaire. LR… Tu parles d’une équipe de bras cassés.
    Et puis les temps ont changé, le médecin qui venait à votre chevet jour et nuit, c’est fini ! Passé le vendredi midi il ne vous reste plus que les pompiers, même pour suturer quelques points.
    Les loisirs sont sacrés, quelques vestiges encore dans le bâtiment et les TP, l’esprit de travail et de compétition y est encore bien ancré, mais pour combien de temps encore ?
    D’ailleurs si notre pays avait été géré comme les autoroutes nous croulerions sous l’argent public, comme croule la FIFA sous le pognon cher à Nanard à ne savoir plus quoi en faire.
    Des bâtisseurs à la tête du pays et pas des Villepin ou Le Maire roulés dans la farine, fossoyeurs de notre asphalte, quand on les écoute j’ai l’impression d’être à la messe, le pays a besoin de guerriers, de gratteurs de ballons dans les rucks, d’abnégation, les discours c’est un monde fini… L’Obèse sonner le tocsin… Vous le voyez vraiment derrière sa serviette de table ?

  43. Voilà l’intégriste encore englouti dans son océan scatophile, les rouge-brun érigeant la guillotine de leur prince adoré comme unique remède à leur contradiction, la jeunesse suppliant de continuer à lui ôter toute latitude à s’émanciper des créanciers qui tiennent le pays par son désir de moins travailler en gagnant plus, s’il vous plaît, vous êtes riches, vous n’avez qu’à payer.
    On rappellera que Macron est le symptôme du mal français, cette incapacité à ne savoir s’unir que dans une détestation, que le « En même temps » est une tentative de conciliation, d’établissement d’un consensus.
    Le peuple n’en veut pas, il disparaîtra à nouveau au service qui des Russes, qui des Américains, qui des Turcs ou des Chinois, offrant la France éternelle au chaos universel.

  44. @ Michelle D-LEROY | 23 mars 2023 à 16:57
    Je partage intégralement votre analyse.
    Monsieur Macron est conseillé par monsieur Kohler technocrate exclusif qui n’a jamais approché la moindre mairie, ville ou préfecture de province. Ce tandem souffre du manque total de sens politique. J’oserai dire qu’ils ont le sens politique d’une huître !
    La plupart des présidents ou Premiers ministres précédents savaient s’entourer de personnels politiques capables de déminer le terrain en ayant une perception du ressenti des Français. On compare souvent l’usage actuel du fameux 49.3 à celui de monsieur Rocard. Mais ce dernier avait comme conseiller monsieur Guy Carcassonne qui avait le contact avec tous les parlementaires auxquels il savait parler sans les mépriser.
    Messieurs Macron et Kohler sont dans leur splendide isolement, dans cette tour d’ivoire qu’est le Château avec vue sur Berlaymont. Et ils ont un vrai problème de gouvernance. Le peuple ne se gouverne pas comme l’administration publique et encore moins comme une entreprise ou une banque privée.

  45. « Les Français d’aujourd’hui sont comme les petits cochons des abattoirs : pleins de grognements et de réticences. Mais à la fin ils sortent bel et bien en boîtes de conserve… »
    Pour Giuseppe…
    Pensée du 2 février 1947 de son Général préféré…

  46. Michelle D-LEROY

    @ Axelle D
    C’est sûr que je suis très agacée, pour ne pas dire plus.
    Je voulais décrocher de la politique, ne plus m’exprimer, ne plus voter même, que les Français se débrouillent. Plus que déçue par ma famille politique LR pour qui j’avais toujours voté.
    J’avais l’impression de politiciens mesurés et sérieux. Quelle déception ! Oui ma confiance est rompue en les voyant courir derrière M. Macron et donc se réfugier pour leur carrière derrière le vide et l’esbroufe.
    Car justement en voyant ce qu’il reste de la réforme des retraites on a envie de dire : tout ça pour ça ! Le vide avec des rustines depuis des années et particulièrement depuis six ans et il me faudrait soutenir ça. Non !
    N’empêche, si les gens sont dans la rue, c’est bien plus parce qu’ils sentent qu’ils sont méprisés que parce qu’ils ne comprennent pas que la réforme est nécessaire. Le bon sens des petites gens. Jamais écoutés.
    On se souvient de Georges Pompidou, accoté à sa DS, parlant avec un paysan du Cantal, de Mitterrand au Restaurant du Morvan avec les gens du cru, de Jacques Chirac chez les paysans de Corrèze, depuis, ces messieurs se barricadent dans les cafés bobos de Paris, ils ne connaissent rien au peuple, qu’ils prennent de haut.
    D’autant qu’on voit bien que tout s’écroule et que seule cette réformette ne changera rien, la France avec ce qui se déroule sous nos yeux, c’est un jeu de quilles.
    Et ce ne sont pas les scènes de chaos d’hier qui vont me réconcilier avec le gouvernement. Monsieur Darmanin vient pleurer sur ce qu’il semble découvrir. Heureusement pour nous, nous avons encore des policiers courageux. Certains ont été blessés mais heureusement ils ont évité le pire.
    Les maires de Lyon et de Bordeaux sont choqués. Ils découvrent que le feu brûle.
    Car ces scènes de violence dues non pas aux manifestants lambda, mais à des groupuscules ultra-violents qui depuis maintenant des années infiltrent les manifs pour saccager, uniquement détruire, les magasins, les banques, les portes de ministères, etc. Tout casser, rien reconstruire. Cela a commencé avec la loi El Khomri, puis les scènes de destruction, dont l’Arc de Triomphe lors des manifs de Gilets Jaunes. Mais comme cela servait à discréditer les GJ soi-disant d’extrême droite, M. Darmanin et la macronie ne disaient mots. Les fameux black blocs aussitôt arrêtés, aussitôt relâchés.
    On ne peut gouverner de cette façon, ce n’est plus possible. Le résultat est un crève-coeur. Alors oui je suis en colère et terriblement déçue par ces politiciens qui pensent plus à leur carrière qu’à leur pays et leurs concitoyens, leur aura qu’à la France… mais sans doute suis-je encore à mon âge beaucoup trop naïve.

  47. L’oligarchie qui ne représente plus qu’elle-même, appuyée sur 20 à 25 % du corps électoral, veut imposer un modèle thatcherien qui est en train de couler sous nos yeux, partout dans le monde. La bêtise de la classe dirigeante française est décidément sans limite comme l’est sa passion de la soumission à l’étranger.
    Visite de Charles III reportée. Les Anglais ont compris que la macronie ne tient plus rien mais le Royaume-Uni va nous envoyer ses migrants moyennant quelques millions d’euros. Ben voyons !
    Foutoir prévu à Sainte-Soline avec les faux écolos mais vrais islamogauchistes.
    Et ça continue !
    ————————————————————
    @ Giuseppe
    Larcher veut continuer à mener un train de sénateur, il adore manger !

  48. @ sylvain
    Vous avez la langue bien pendue pour quelqu’un qui voudrait être gouverné par un dictateur. Vous pensez que votre contestation permanente y serait tolérée ? On serait tous curieux d’en savoir plus sur les aventures de « Sylvain au pays des Soviets ».

  49. @ Marcel P | 23 mars 2023 à 21:24
    Vous avez raison, le niveau a baissé, sauf pour ceux qui font l’effort de s’élever.
    Au début j’ai vu défiler des stagiaires, quand il a fallu que le bac soit pour tous et plus encore, mes connaissances électriques étaient accessoires, mais eux qui étaient spécialistes ne savaient même pas ce qu’était un télérupteur, j’exagère à peine, et pourtant dans un bâtiment c’était de l’installation simple.
    Comme nous n’étions pas riches, nous utilisions le garage commun avec l’école d’ingénieurs voisine, le moteur à explosion n’avait pas de secret pour nous – nous avions fait pour la plupart nos classes avec la mobylette et le moteur de Solex -, ce n’était pas notre spécialité, juste aussi accessoire… En plus des cours, c’était surtout la curiosité pour en savoir plus et puis un côté très économique aussi.
    DEUG contre bac+5, c’est souvent vrai les meilleurs aujourd’hui sont déjà ailleurs.
    Je me souviens du docteur de recherche qui travaillait sur les bétons de remplacement, qui m’avait mis une « pelle », aujourd’hui je me rends compte que j’aurais pu l’afficher, comme me dit un collègue ESTP qui parfois se faisait ramasser en maths.
    Aujourd’hui c’est parler comme un vieux… Enfin vous connaissez la suite, et quand des jeunes passent à la maison et qu’ils me voient une pompe d’injection dans les mains, je leur explique que ce n’est pas plus compliqué qu’une formule de béton, juste de la curiosité en plus et un peu de volonté.

  50. @ Marcel P 23 mars 21h24
    « …Cinq années consacrées à faire de fausses études, pour avoir un bac+5 du niveau d’un DEUG d’autrefois… »
    Un bac + 5… mais c’est plus grand-chose aujourd’hui, surtout dans les sciences « humaines », voyez les universitaires de la Nupesse !
    L’enseignement supérieur est principalement utilisé pour donner des raisons de vivre et de rêver à nos jeunes, pas pour former des cadres.
    Le bac + 5 a été généralisé pour créer des postes de professeurs des Universités en grand nombre… il faut pouvoir caser ses thésards… et sans thésards on n’est rien…
    Avec un DEUG d’autrefois on trouvait un vrai travail dans pas mal de métiers.
    Bon dimanche camarade

  51. Michel Deluré

    Cette séquence politique pitoyable consacrée à la réforme des retraites a atteint un tel degré de désolation, de déficience, d’irresponsabilité, qu’elle ne peut laisser qu’un sentiment de profond dégoût. Pour peu qu’il lui en restait, la politique a perdu encore un peu plus de sa noblesse et ceux qui ont reçu mandat d’agir et qui ont failli en la circonstance, ont perdu en ce qui les concerne le respect et la dignité attachés à ce mandat. Qui pourra alors s’étonner du désintérêt de plus en plus grand des citoyens pour la chose publique ?

  52. J’adore la tronche que fait Hurmic, le crétin des vignobles, chaque fois que ses potes antifanazis d’extrême gauche Nupes saccagent sa ville, c’est un plaisir de fin gourmet ; un portrait inimitable à exposer au pavillon de Breteuil à côté du mètre étalon du connisme chronique, il le mérite amplement.
    Bientôt Noël, cher Hurmic, vous allez bien nous refaire un feuilleton avec ces sapins qui ont fait rire la France entière ?

    Gérard Larcher nous fait penser au film « la Grande bouffe ». Il va finir par exploser… Ce parti LR est en coma dépassé. C’est l’arrêt cardiaque qui le guette. Il n’est pas fait pour courir le marathon.
    LR : Les Ripoux, et qui dit ripoux dit tripoux, spécialité d’Auvergne, « Panse à ragoût » en est friand.
    En regardant bien, je trouve que ce Larcher est une caricature de Philippe Noiret, en plus gras.
    Pour lui l’incivilité suprême serait une attaque éventuelle du fourgon ravitailleur des caves et cuisines du Sénat ; il ne s’en remettrait pas.
    Le jour où tout ce petit monde se retirera du palais de l’Elysée et des institutions richement pourvues, ils n’auront plus le choix que de se mettre à la diète parce qu’il faudra mettre la main à la poche et comme leurs poches sont en peau de hérisson…
    Mais tant que c’est le contribuable qui paie, ils en profitent tous jusqu’à se faire éclater la bedaine.

  53. LA FRANCE POST-GISCARDIENNE
    À partir de 50 ans, quand on se réveille et qu’on n’a mal nulle part c’est qu’on est mort.

  54. Michelle D-LEROY

    @ Robert
    Beaucoup de questions à se poser, la première est que faire maintenant ?
    La France est tellement divisée entre métropoles, territoires et banlieues mais aussi entre hommes et femmes, entre générations, entre cultures.
    Comment résorber notre dette abyssale ?
    Qui voudrait reprendre les rênes d’un pays dans cet état pour sortir d’une telle situation de blocage et de chienlit permanente ?
    À suivre…

  55. Claude Luçon

    @ sylvain | 24 mars 2023 à 11:05 (@ Patrice Charoulet)
    « 149 policiers et gendarmes blessés. » (PC)
    « 149, pas 150 ; c’est jour de promo ce jeudi mais ils auraient pu faire un effort et afficher 149,99. » (sylvain)

    Ce n’est pas drôle sylvain !
    C’est du pire cynisme et le propos d’une âme dérangée !

  56. @ Michelle D-LEROY | 24 mars 2023 à 12:35
    Comme je comprends votre déception, sentiment qu’il m’arrive parfois de ressentir aussi.
    Néanmoins je suis une battante et je ne me vois pas baisser les bras et abandonner la partie ! Bien au contraire.
    Il me semble que la société actuelle est bien trop passive voire amorphe. Une majorité de gens ne réagissant pas ou ne le faisant que par à-coups au lieu de se prendre en main en permanence. Abrutis par les médias, la propagande, les sondages, les syndicats dévoyés et la publicité à pleins jets, ils marchent comme des zombis, prêts à suivre le premier bonimenteur venu. On voit ce que cela donne, notamment dans des manifs ces jours derniers. Un petit tour pour se défouler et vociférer comme des hystériques et ensuite retour à la maison pour suivre les événements à la téloche ou sur la toile et se rendormir jusqu’à la prochaine occasion.
    Raison de plus pour rester éveillé !

  57. @ sylvain
    @ Giuseppe
    M. Larcher est le deuxième personnage de l’Etat d’un pays libre qui s’appelle la France. Un peu de respect que diable !
    Quelle est la raison de votre vindicte ?
    Vous n’aimez pas les gros ? Vous avez besoin de faire des attaques personnelles, des calomnies ? Vous ne supportez pas les cantines ?
    Oyez braves jocrisses que M. Larcher ne mange pas à la cantine du Sénat. Il rentre chez lui le midi.

  58. Quand, pour répondre à l’interrogation de Michelle D-LEROY que nous partageons tous sur la dette, Macron reprend l’argument conservateur du « travailler plus » – seule et unique solution pour s’émanciper de la tyrannie des marchés sans augmenter les impôts, dont les résultats, retour de l’investissement en France et baisse du chômage malgré le Covid, réussite non négligeable du président, permettraient de redresser la barre – les frondeurs ont répondu pour plaire à leur militante qu’il était impossible qu’un autre fasse ce qu’ils prônaient, le 49.3 est un passage en force, et Macron un dictateur.
    Michelle, pourtant si pondérée, se voit alors réduite à singer Mathilde Panot.
    Bravo, M. Pradié.

  59. @ Vamonos | 25 mars 2023 à 00:36
    « M. Larcher est le deuxième personnage de l’Etat… »
    Vous êtes sûr ? Depuis le temps qu’il hante les fourneaux je pensais qu’il en était le grand cuisinier, bon appétit !
    https://www.facebook.com/capital.m6/videos/train-de-vie-des-%C3%A9lus-des-mofs-%C3%A0-lassembl%C3%A9e-nationale/2537074293205398/?locale=fr_FR
    Gégé pour la vie au Sénat, il a traversé toutes les époques fourchette à la main, on ne peut pas dire qu’il a fait diminuer la dette du pays, il ne peut pas dire qu’il n’y était pas non plus.
    Rentier à vie de cette assemblée, je me suis toujours demandé à quoi pouvait bien servir son numéro 2, il ne nous a pas guéris des écrouelles non plus, et élections après élections il est en place, immuable.
    Bravo à lui de se sacrifier avec tant de constance pour notre plus grand bonheur, il n’est bien sûr pour rien dans la crise des Gilets jaunes, ni dans celle des retraites aujourd’hui, juste un passager de plus.
    Au fond il se fiche des querelles mesquines, Macron partira qu’il sera toujours en place, numéro 2 à vie, vissé sur un siège d’une certaine démocratie, portant haut notre gastronomie, couverts prêts à servir comme les « mousquetaires » de son palais qui le servent aux fourneaux.
    Je ne peux refaire le monde, numéro 2 à vie ce sont nos institutions, je ne pense pas que Mongénéral apprécierait ce personnage, ni même Edmond Rostand, sans doute Rabelais mais il n’était pas numéro 2 pour sauver la France.
    Si LR en est là c’est bien pour partie grâce à lui, il n’a pas vu changer le monde, que voulez-vous depuis les cuisines difficile d’arpenter les régions, on est si bien à la table du Sénat, vous ne voudriez en plus qu’il aille renifler l’ordinaire du peuple.
    Sacré Gégé ! Il sera à nouveau en place, parce qu’il compte se représenter, décidément ce numéro 2 aura fait bien des batailles, au moins sil en a gagné une c’est bien celle des étoiles… Enfin je me comprends, celle des repas servis… Monsieur à table !… Obèse de mandats dans notre monarchie républicaine, qui est bien illustrée par ce personnage doré du tranche et confit de lui-même.
    Allez donc savoir pourquoi, quand je pense à lui je mets en face André Malraux… Mais ce serait trop long à expliquer, plus long qu’un repas de Gégé quand il a sorti ses couverts pour la grande bataille qui l’attend… Le repas de midi, il adore le pigeon au foie gras truffé.

  60. @ Michelle D-LEROY | 24 mars 2023 à 18:41
    Le peuple français est amorphe parce que nos politiciens faillis et vendus à des puissances et systèmes étrangers, ont tout fait pour effacer l’identité de la France avec pour seul objectif de la fondre de manière indifférenciée dans le « machin » européen, comme aurait dit le Général, placé sous la coupe de l’Allemagne depuis deux décennies.
    Par ailleurs le mot « identité » est maintenant connoté extrême droite et donc disqualifié en tant que tel : si on évoque l’identité, alors on est « identitaire », donc par essence européen, blanc et donc là aussi disqualifié au nom de la fumeuse « théorie critique de la race » (lire Douglas Murray, « Abattre l’Occident ») tandis que la théorie du genre nie l’identité naturelle des individus liée au sexe que Dame Nature affecte à chaque individu à sa naissance. Ou l’on confond allégrement identité sexuée et pratiques sexuelles. Idéologies diffusées sans problème dans notre système scolaire et universitaire.
    Par ailleurs, seules les métropoles intéressent nos dirigeants et l’on prive sans la moindre gêne, au nom sans doute de l’égalité et de la fraternité, les habitants de la France périphérique de tous les services de proximité, notamment hospitaliers comme en matière de maternités au nom d’une rationalité technocratique liée à des tableaux Excel reposant sur une pseudo-rentabilité budgétaire formulés par diverses agences, de préférence McKinsey.
    Quand les Françaises du monde rural ou des petites villes de province doivent parcourir 60 à 100 kilomètres pour accoucher tandis que leur suivi médical pendant la grossesse est difficilement réalisable en raison du désert médical créé par les choix étatiques de gouvernance, on mesure que les Français sont particulièrement égaux selon leurs résidences !
    Et les Français ont bien compris, depuis notamment le référendum de 2005, que leurs votes n’ont jamais pu infléchir les choix des décideurs parisiens et que surtout leur sort ne les intéresse aucunement. Ils subissent en outre une immigration effrénée qui les rend de plus en plus étrangers dans leur propre pays, notamment du fait de l’absence de lutte, tant en France que surtout à Bruxelles, contre la stratégie de conquête des Frères musulmans.
    Dans un tel contexte, comment le citoyen naturellement légaliste peut-il réagir autrement que par l’abstention électorale et le repli sur soi et sur les siens ?

  61. @ Michelle D-LEROY | 24 mars 2023 à 12:35
    « On ne peut gouverner de cette façon, ce n’est plus possible. Le résultat est un crève-coeur ».
    Entièrement d’accord avec vous. Immigration, dette. Mais aussi justice, éducation, santé. Et le pire, c’est de voir l’incapacité et l’impuissance mêlées des gouvernements successifs depuis des dizaines d’années. Sans parler des règlementations qu’ils continuent d’empiler et de la dette qu’ils contribuent tous les instants à rendre un peu plus folle, alors que l’argent est le nerf de la guerre.
    D’accord avec vous pour déplorer la myopie, les petits calculs, la passivité des LR, aussi étatistes, moutonniers, ennemis de la liberté et enfermés dans leur bulle que le gouvernement actuel. Toutes ces tendances encouragées par une presse grand public de niveau médiocre.
    Ce n’est pas un homme seul et providentiel qui nous sortira de là. C’est une équipe de gens qui sans être des parangons, soient suffisamment raisonnables, suffisamment honnêtes et suffisamment tenaces.
    À propos du 49.3, je pense à la réflexion d’un conservateur anglais dont j’ai oublié le nom : la démocratie (au sens que nous lui donnons à l’Ouest) a pu jusqu’ici et pourra encore fonctionner dans la mesure où les gouvernants n’abusent pas du pouvoir. Plutôt que de se servir de tout ce qui dans la Constitution, leur permet de s’imposer en force, ils savent se restreindre et ils maîtrisent l’art du compromis. L’abus du 49.3 est un manquement à cette règle implicite.

  62. Diantre ! Pourquoi ne pourrait-on pas moquer Gégé, il se moque bien de nous. Personnage public, il ne manque pas une occasion de se mettre en scène, à table, à la chasse… Opaque dans cette gestion du Sénat, pire qu’Hidalgo et ses fastes vestimentaires, des dizaines d’années à s’empiffrer de mandats… Et l’on ne pourrait pas railler ce personnage de cinéma digne de Bocace et du Décaméron.
    https://contre-attaque.net/2023/01/07/se-gaver-comme-un-porc-gerard-larcher/
    Je ne comprendrai jamais qu’une démocratie et ceux qui en sont les vecteurs, les partis, acceptent de renouveler leur confiance à ces soiffards…
    Au fond ils n’ont rien vu venir tous ces has been, sur cette génération réseaux sociaux, pour le meilleur comme pour le pire qui les renvoie à leur image de rentiers.
    Ils sont en lambeaux ces partis et ce ne sont pas des types comme Gégé ou le Capitaine de pédalo et tant d’autres qui vont faire le renouveau de nos vies et rendre le lustre passé.
    Le barycentre de l’Europe se déplace doucement mais fermement vers l’Est, Biden en Pologne, seuls les Anglais essayent encore de peser.
    Tous ces lascars ont démonétisé un pays, le nôtre, et malgré tous les défauts de Macron, il faut bien le rappeler, il fait carton plein avec deux quinquennats, et donc il est bien triste de constater que ceux qui le vilipendent n’avaient rien d’autre à proposer, la nullité dans toute sa splendeur. Remercions Macron de nous supporter, pour l’instant personne ne lui a fait la pige.
    Sarko, Pépère, Gégé… La belle France que voilà, Mongénéral doit mépriser tous ces types là où il est, et de relire pour certains « Le politique ou « Le Souverain ».
    Jamais il n’aurait hésité avec cette danse du ventre autour du nucléaire, cette valse hésitation entre renoncement et relance… Que de temps et de savoir-faire perdus ! Combien d’argent public précieux gaspillé et nos hôpitaux qui dépérissent, anorexiques de tout, de bêtise crasse surtout.
    Lui, le Général Motor à qui l’on reprochait les largesses qu’on lui attribuait à ses chercheurs du nucléaire, faisait mine de ne pas entendre, le résultat fut à la hauteur. Il dépensait pour nous, pas pour les tripes de ses élus.
    Gégé et les autres ne s’occupent que de l’intendance, et mal, très mal il les aurait licenciés. Il détestait les nuls, il admirait Malraux, les cuisiniers à la cuisine, mais ceux-ci ne sont même pas des chefs de brigade, juste des plongeurs, pour la vaisselle.

  63. Lucile et Michelle avec Charles de Courson sur les barricades, les conservatrices bon teint vont bientôt bouffer du flic avec Mélenchon:
    « Où l’on voit ici la victoire de La France insoumise sur les esprits, l’effet de sa lente, continue, habile entreprise de délégitimation du pouvoir : c’est tout juste si Macron a vraiment été réélu et il s’en est fallu de peu que Jean-Luc Mélenchon ne soit le vrai Premier ministre, que LFI gagne les législatives, et d’ailleurs on est prié de n’appeler la majorité parlementaire, certes relative, que « minorité ». De même, le 49.3, pourtant employé cent fois sous la Ve République, devenait l’instrument et le symbole du mépris et de la censure des parlementaires. »
    https://www.lepoint.fr/editos-du-point/michel-richard/michel-richard-on-ne-dit-pas-merci-a-charles-de-courson-25-03-2023-2513479_54.php?M_BT=194508641590#xtor=EPR-6-%5BNewsletter-Mi-journee%5D-20230325-%5BArticle_4%5D
    On rappellera qu’en Allemagne, pour déposer une motion de censure, on doit s’être entendu sur le nom du chancelier remplaçant celui ou celle que l’on veut faire tomber.
    Que les jeunes soient incultes, ma foi, c’est triste, mais nos chères dames, c’est pathétique.

  64. @ Lucile
    « L’abus du 49.3 est un manquement à cette règle implicite. »
    Certes.
    Mais il y a d’autres règles implicites qui ont été rompues. cf. la recherche du conflit permanent par les oppositions.
    Quand on joue à l’idiot, on se heurte au rappel à la règle. Et c’est parce qu’on joue souvent à l’idiot dans ce pays que nous avons érigé la paperasserie en religion d’État.
    Moi, je propose la chose suivante: on mate les idiots qui mettent le boxon aux bassines, on liquide les problèmes de déchets dans les rues, et une fois que tout le monde apprend ainsi à bien se comporter, on lance un RIP ou un truc du genre.
    Mais on mate avant.

  65. Patrice Charoulet

    Le seul homme politique français actuel que j’admire et que je soutiens est Emmanuel Macron.
    Ce que Voltaire appelait « la canaille », je l’appellerai la plèbe, la populace avec en tête de cortège cette gueule hideuse : Martinez. Qui prendrait ça en auto-stop ?
    J’exècre les lanceurs de pierres, les pillards de vitrines, mais ceux qui me révulsent peut-être le plus, ce sont les incendiaires. Quelle sale engeance !
    Il faudrait me payer très cher pour j’aille me fourrer dans cette tourbe nauséeuse.
    J’ajoute que le 49.3 fait partie de la loi française, qu’il a été employé une centaine de fois (presque trente fois par Rocard) et qu’alors on n’a parlé ni de passage en force, ni de bombe nucléaire, ni de fin de la démocratie.
    Dommage que Macron ne puisse pas faire un troisième mandat. Il faut changer la Constitution.

  66. @ Lucile 12h17
    « L’abus du 49.3 est un manquement à cette règle implicite. »
    D’autant que Borne et Cie connaissaient d’avance les répercussions de son utilisation dans le cas de figure qui nous occupe. La politique consiste à travailler à des compromis, surtout lorsque la majorité est relative !
    ———————————————–
    @ Michelle D-LEROY 16h57
    « Officiellement 330 000 personnes (donc pauvres) sont arrivées en France en 2022.
    Allocations multiples, AME, mineurs isolés pris en charge de A à Z, APSA pour les familles âgées qui arrivent dans le cadre du regroupement familial sans avoir jamais cotisé pour leur retraite, construction de logements sociaux et APL, services publics débordés par les problèmes administratifs, sans parler de l’insécurité qui se démultiplie. »
    Budget à l’os en effet et à cela s’ajoutent des arrivées non souhaitables en raison des considérables particularismes culturels.
    C’est du perdant-perdant.
    Merci aux femmes de ce blog de relever le niveau des commentaires: le bon sens et l’intelligence sont de votre côté !

  67. Michelle D-LEROY

    @ Lucile
    En plus du chaos dans Paris, on voit cet après-midi des violences dans les Deux-Sèvres contre le projet des mégabassines. La violence gagne du terrain et sans un geste d’ouverture gouvernemental, bientôt plus rien ne sera maîtrisable.
    L’extrême gauche et la Nupes sèment la zizanie et comme derrière une majorité de Français même nuancés n’a plus confiance dans l’exécutif, on se demande comment tout cela va finir.
    Lorsque vous dites :
    « Ce n’est pas un homme seul et providentiel qui nous sortira de là. C’est une équipe de gens qui sans être des parangons, soient suffisamment raisonnables, suffisamment honnêtes et suffisamment tenaces »…
    …je vous suis dans cette idée car en effet l’homme providentiel n’existe pas et ne peut détenir à lui seul une vision d’ensemble, surtout en constatant la diversité des opinions, comment définir une ligne directrice pour tout ?
    Il faudrait aussi que l’U.E. arrête de mettre son grain de sel partout, échauffant les esprits. Hier une commissaire européenne des Droits de l’Homme s’inquiète des violences en France, non pas en général, non pas venues de groupes ultras, mais des violences policières tout court.
    Sans parler de normes, de règles et d’obligations bloquantes et coûteuses qui sont imposées par Bruxelles aux entreprises et aux particuliers dans multiples domaines énergétiques, sanitaires, automobiles, agricoles et autres, qui ajoutent au mécontentement général et paralysent l’activité.

  68. @ caroff | 25 mars 2023 à 19:18
    Merci caroff, j’aime toujours vous lire et je suis le plus souvent sur la même longueur d’ondes politique que vous, mais alors là, ce soir, c’est du miel pour mes oreilles, et je suppose pour celles de Michelle également.
    Autre chose, nous ne sommes pas loin de la date d’anniversaire de Pascale Bilger, lundi je crois. C’est le moment de lui dire combien nous l’apprécions. Je vous souhaite un très bon anniversaire chère Pascale !
    ————————————————————-
    @ F68.10 | 25 mars 2023 à 16:43
    Oui, l’opposition quand elle cherche le conflit et encourage la violence se comporte de façon abjecte. Mais le gouvernement ne peut pas se prévaloir des fautes de l’opposition pour excuser ses propres imprudences.
    « Mater les idiots », la formule n’est-elle pas dangereuse surtout quand les esprits sont échauffés ? D’ailleurs l’idiotie n’est pas un crime, elle est largement répandue et elle est légale. Ce sont les nuisibles qu’il faut empêcher de nuire. C’est à l’État à maintenir l’ordre public et c’est à la justice à demander des comptes aux fauteurs de troubles.

  69. Robert Marchenoir

    @ Michelle D-LEROY | 25 mars 2023 à 19:54
    « La violence gagne du terrain et sans un geste d’ouverture gouvernemental, bientôt plus rien ne sera maîtrisable. »
    Bien sûr. La seule façon de mettre fin à la violence subversive qui tente de renverser le vote démocratique, c’est d’y céder.
    La seule façon de mettre fin aux prises d’otages, c’est de payer les rançons.
    Dans le même ordre d’idées, le meilleur moyen de pacifier la Russie, c’est de lui abandonner l’Ukraine.
    Toujours selon la même brillante logique, il fallait céder à Hitler, faute de quoi plus rien n’aurait été maîtrisable.
    Inutile de dire que nous devons accepter la loi islamique, car sinon les musulmans prendront le pouvoir et plus rien ne sera maîtrisable.
    Ainsi vont la lâcheté, la perversion et l’amour de la tyrannie.
    Au bout d’un siècle de domination communiste, tout le monde trouve normal de prétendre que la guerre c’est la paix, la loi de la foule c’est la démocratie et le « troisième tour social » doit supplanter le fonctionnement légal des institutions.
    Scoop pour vous : le « troisième tour social », ça n’existe pas. C’est une invention communiste. C’est le fait de la racaille et des voyous.
    Que ces gens-là aient du « partenaire social » tatoué en gros sur le front ne change rien à rien.
    Un coup les Français réclament l’homme fort qui va faire le ménage, un coup ils chouinent comme des mauviettes parce que Macron a recours au 49.3.
    Si ce machin n’existait pas, il faudrait l’inventer. Je n’ai jamais vu personne réclamer sa suppression. En revanche, tout le monde hurle au meurtre quand il est utilisé dans un sens qui lui déplaît.
    Je serais curieux d’entendre la réaction du peupleuh si le 49.3 était utilisé pour augmenter les avantages Jacky, nationaliser les autoroutes, construire des maternités dans chaque village ou mettre fin à l’immigration.
    La violence anti-démocratique des policiers n’est pas différente de la violence anti-démocratique des manifestants.
    C’est parce que nous avons des abrutis qui se sentent en droit de récuser le vote parlementaire à coups de manifestations que nous avons des abrutis qui se sentent en droit de dire aux premiers de « ramasser leurs couilles » tout en leur crevant les yeux.
    Les uns et les autres sont français, et c’est bien ça le problème. Jules César les avait fort bien décrits il y a un certain temps déjà.
    Comme rien n’a changé depuis, je suggère à Macron de prendre les révoltés au mot, et de jouer les hommes forts ainsi qu’ils le réclament. L’avantage sera que force restera à la loi.
    Comme l’explique Alexander Boot, essayiste britannique d’origine russe qui a une maison en Bourgogne, dans une chronique intitulée Curieuse façon d’éliminer les déchets :
    « Le camarade Mélenchon, de concert avec l’ensemble de la République française, est issu d’une tradition où les monarques se voient opposer la guillotine, et non une quelconque déférence. »
    « Voilà, me semble-t-il, ce qui explique la fréquence et la férocité des émeutes et autres soulèvements civiques en France. Leur raison alléguée n’a aucune importance : le véritable but de l’émeute, c’est l’émeute, tout comme le véritable but du meurtre de masse, c’est le meurtre de masse. »
    « Dans le cas présent, le prétexte semble futile : Micron
    [Manny Macron, dans l’original en anglais (*)] a relevé l’âge de la retraite de 62 à 64 ans, ce qui est très loin d’équivaloir à une réduction de la population en esclavage. D’après nos références à nous [celles de la Grande-Bretagne, donc], les Français sont très loin de se tuer au travail. »
    « Ils travaillent 25 % de moins que nous en termes d’horaire annuel par personne, et ils doivent à leur productivité de fournir à peu près le même PIB que nous (**). Les bureaux ferment typiquement leurs portes après le déjeuner le vendredi, et le pays entier est en vacances en août. »
    « Si l’on forçait les Français à se limiter à deux ou trois semaines de vacances par an, ils mettraient le feu à tout le territoire, pas seulement à une ou deux mairies et quelques poubelles. »
    « Les organisateurs des festivités en cours expliquent qu’ils n’en veulent pas à la loi imposée par Macron, mais au fait qu’elle ait été adoptée sans vote. »
    « Il faut dire, toutefois, qu’en temps ordinaire, l’attachement des Français à la démocratie est pour le moins ténu. Une fois sur deux, le Président gouverne pour ainsi dire par décret, et cela ne dérange personne. On trouvera fort peu de démocrates convaincus parmi les émeutiers. »
    « Ce à quoi nous assistons ici relève d’autre chose : c’est l’ADN national qui remonte à la surface et qui suspend l’effet de la Constitution, dont l’impact culturel est minime. La République française est née dans l’incendie volontaire, les barricades, la guerre civile, le régicide et le meurtre de masse de catégories entières de la population. Même avec les meilleures intentions du monde, il est difficile de se débarrasser d’une telle hérédité. »
    « C’est pourquoi, plutôt que de ventiler leurs griefs au moyen de lettres à leur député, les Français descendent dans la rue à la moindre provocation, aussi futile soit-elle. Ils n’ont pas besoin d’une véritable raison pour ce faire. Ils ont besoin d’un exutoire à leurs passions intérieures. »
    « Nous n’avons pas encore décidé [moi et mon épouse] si nous irions en France dans dix jours comme prévu. On verra bien — en espérant que les Français reviennent à un mode d’élimination des déchets plus traditionnel entre-temps. »

    La preuve que Boot et moi avons raison, c’est qu’en même temps que le psychodrame des retraites, se déroule une autre séquence du « peuple en colère » à Sainte-Soline.
    Là où un Pascal Praud peut faire illusion en tentant de nous arracher des larmes avec « le carreleur qui pose encore des carreaux à 63 ans », on voit mal au nom de quoi des cohortes d’imbéciles, incapables de faire la différence entre l’avant et l’arrière d’une vache, seraient en droit de mettre le feu à des camionnettes de gendarmerie pour s’opposer au scandale consistant, pour des « paysans », à arroser convenablement leurs cultures.
    Avant, bien sûr, de mettre le feu à des voitures de police pour s’élever contre « la mort programmée de la paysannerie française ».
    ______
    (*) Alexander Boot professe un infini mépris pour Macron, qu’il traite régulièrement de lopette sans écrire le mot.
    (**) La fameuse « productivité » française, argument mis en avant par les communistes pour justifier le communisme en vigueur, doit beaucoup aux emplois qui n’existent pas.
    C’est sûr que lorsque ni les jeunes ni les vieux ne travaillent, et que les entreprises disparaissent, les seules qui subsistent sont sacrément « productives ». On ne peut pas, à la fois, s’en féliciter, et se tordre les mains à l’évocation de la « désindustrialisation du pays ».

  70. C’est bien sûr la faute des immigrés, de l’Europe aussi sans laquelle il n’y aurait eu ni vaccin ni quoi qu’il en coûte, que le peuple providentiel refuse une réforme faite en Italie il y a douze ans.
    L’homme de paille du moment sert au carnaval français, qu’ils s’en aillent avec lui, les capitaux pourtant revenus avec le roi d’Angleterre envolé, la Gaule n’aime pas les étrangers, et suit par crainte les oracles suicidaires du bon sens intelligent qui nous mène au fossé.

  71. La crise a du bon, voilà Marchenoir girardien devenu.
    La cohérence qu’il demande le poussera sûrement à examiner ses propres exutoires.

  72. @ Lucile
    « Oui, l’opposition quand elle cherche le conflit et encourage la violence se comporte de façon abjecte. »
    Si ce n’était qu’abject, passe encore. Je m’en moque qu’ils soient abjects ou pas. Par contre, ce qu’ils font, c’est d’empêcher que les processus démocratiques aient lieu.
    « Mais le gouvernement ne peut pas se prévaloir des fautes de l’opposition pour excuser ses propres imprudences. »
    Si. Il convient de pratiquer le forcing constitutionnel, face à des gens qui s’opposent à ce que les processus démocratiques aient lieu.
    Les oppositions ne sont pas contentes ? Elles n’ont qu’a faire une alliance et proposer un Premier ministre en remplacement. L’ont-elles faite, cette alliance, cette bande de branleurs ? N-O-N !! Ils avaient pourtant un an pour le faire, non ? Cela fait bien une bonne année qu’on entend leurs hurlements de putois au Parlement, non ?
    Ils n’aiment pas qu’on leur parle mal ? Qu’on utilise des mots comme « branleurs » ? C’est moche, hein ?? C’est pas poli ? Eh bien c’est encore plus moche quand ils se COMPORTENT mal dans le but de miner non pas un gouvernement X ou Z mais les processus démocratiques mêmes.
    Proposition de réforme constitutionnelle: on ne peut s’opposer à un 49.3 que si on a un Premier ministre de remplacement, et la motion de censure passée vaut alors installation de ce nouveau Premier ministre dans ses fonctions.
    Cela les forcera à bosser un peu ensemble, ces branleurs de l’opposition qui ne veulent même pas se parler entre eux. Car tel le capitaine Haddock, qui ne sait pas s’il doit dormir avec la barbe sous les draps ou au-dessus des draps, ils ne sont pas capables de savoir s’ils veulent un fascisme de droite ou un fascisme de gauche. Ils savent par contre qu’ils veulent bel et bien un fascisme, car ils veulent mettre le boxon dans nos institutions, mais ils ne savent pas s’il faut mettre le feu au Palais Bourbon, ou plutôt en dissoudre les pierres à l’acide chlorhydrique… le suspense est insoutenable…
    Ces comportements ne sont plus tolérables.
    «  »Mater les idiots », la formule n’est-elle pas dangereuse surtout quand les esprits sont échauffés ? »
    Et ?
    Attendez, si je ne me trompe pas, ce sont bien ces gens qui traînent autour des bassines qui réclament de la violence. Ils en veulent, oui ou non, de la violence ? Oui ? Non ?
    C’est un peu comme pour les terroristes, voyez-vous. Quand ils nous expliquent qu’ils veulent aller au paradis, je pense qu’il est très important de leur expliquer que nous sommes justement là pour les y aider et pour faire en sorte qu’il y aillent le plus vite possible…
    « D’ailleurs l’idiotie n’est pas un crime, elle est largement répandue et elle est légale. »
    L’idiotie n’est pas un crime. Mais on n’a pas à en tolérer les conséquences.
    « Ce sont les nuisibles qu’il faut empêcher de nuire. »
    Leur statut de nuisible procède directement de leur idiotie.
    « C’est à l’État à maintenir l’ordre public et c’est à la justice à demander des comptes aux fauteurs de troubles. »
    Et c’est aux gens comme moi de demander à ce qu’on cesse de tolérer ce genre de comportements comme ce qu’on voit près des bassines. Je ne me cache pas derrière l’État ou la Justice pour refuser de dire ce qu’il importe qu’on dise: ces gens doivent être matés.
    Je pense qu’il convient que les forces de sécurité augmentent le niveau de violence d’un bon petit cran. Je n’ai pas beaucoup d’estime pour les incivilités que les policiers et assimilés se permettent en France dans le cadre de leurs fonctions, cachés derrière leur statut, mais là, il convient de les encourager à être quand même un peu plus violents.
    Darmanin vient d’affirmer que ce n’est pas l’extrême gauche qui va l’emporter. J’espère qu’il mettra le niveau de violence suffisamment haut pour que ce soit bien le cas. Ces fascistes d’extrême gauche doivent mordre la poussière.

  73. Force légitime est à la loi démocratique, les factieux doivent être sanctionnés à la mesure de l’illégitimité de leur violence.

  74. @ F68.10 | 26 mars 2023 à 11:21
    Là où je suis d’accord avec vous, c’est sur la mollesse de la réaction face à ce qui se passe. Je parle de la réaction politique, pas des paroles prononcées par les élus, qui sont comme toujours véhéments.
    Emmanuel Macron pense qu’il peut changer le monde juste en parlant. Ça ne vient pas de lui, il est simplement en phase avec toute la génération qui l’a porté au pouvoir, comme elle a porté au pouvoir avant lui la série de présidents que nous avons connue depuis François Mitterrand. Par commodité on peut l’appeler la génération soixante-huitarde, parce qu’elle est encore imprégnée de l’idéologie des années 70, et refuse d’en démordre. Il y a une distorsion dans leur façon de voir le monde. Depuis des années on se pose le problème de l’immigration illégale, mais les frontières sont toujours aussi ouvertes. Depuis des années, on constate l’augmentation de la violence, mais on ne construit pas de prisons et les peines ne sont pas exécutées. Depuis des années, on déplore les emprunts colossaux auxquels recourent les États, et leur accumulation, mais on ne diminue pas les dépenses.
    Inutile de continuer l’énumération, les exemples abondent..
    Les jeunes ne votent ni pour les LR, ni pour les socialistes, ni pour Renaissance. Ils hériteront des choix politiques de leurs aînés, mais ils en feront de différents. Moins mous sûrement, mais pas forcément plus démocratiques.

  75. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 26 mars 2023 à 01:23
    « La crise a du bon, voilà Marchenoir girardien devenu. La cohérence qu’il demande le poussera sûrement à examiner ses propres exutoires. »
    Sûrement pas ! Il n’y a aucun « exutoire », seulement votre sottise combinée à votre fanatisme.
    Je ne suis rien « devenu » du tout. Le réflexe que vous manifestez ici ne peut provenir que d’un chef de secte à un seul adhérent tel que vous.
    Votre mode de pensée consiste à observer le monde au travers des jumelles à angle très étroit de votre bricolage idéologique. Lorsqu’une analyse se trouve croiser, pour une fois, votre vision prodigieusement restreinte, un voyant s’allume sur le tableau de bord de votre sectarisme, et vous en concluez que son auteur a « changé ».
    Mais je n’ai pas changé. Un homme un tant soit peu intelligent (et humble, tant qu’à faire), constatant une communauté de vue inhabituelle en provenance d’un commentateur qu’il passe son temps à conspuer, se poserait la question de son interprétation préalable à lui.
    Vous avez omis d’examiner l’hypothèse la plus vraisemblable, selon laquelle c’est moi qui suis cohérent, et c’est votre point de vue qui est erroné car insuffisamment « ouvert à l’Autre ».
    Mais cela n’arrivera pas, naturellement. Il faudrait, pour cela, que vous admettiez que vous n’avez rien compris, que votre bazar philosophico-politico-religieux ne vaut rien, et que vos trucs rhétoriques ressassés ne sont ni utiles ni justes.

  76. @ Lucile
    Quelle réaction susciterait la moindre loi sur l’immigration clandestine, à votre avis ?
    Pour une affaire de désaccord sur l’utilité de bassins de rétention d’eau, vous avez la gauche unie qui se place derrière des groupuscules violents, en prétendant que leur moyen d’action est légitime.
    Qu’est-ce qu’on omet de dire, dans l’affaire de Sainte-Soline ? Croit-on qu’un escadron de gendarmes mobiles entraînés et sur-équipés pour contenir des foules, n’a pas été capable de protéger ses véhicules, contenant notamment du matériel et de l’armement ?
    Le non-dit évident, c’est que les gendarmes, face à des individus sur-équipés en protection (boucliers, masques à gaz, pare-coups, etc.) et en armes (dispositifs explosifs, dispositifs incendiaires, disqueuses portatives, etc.) ont dû être confrontés au choix suivant : abandonner le matériel ou continuer à le défendre par l’usage des armes à feu.
    L’extrême gauche connaît bien le sujet et le décrit sur son site : https://maintiendelordre.fr/reponse-graduee/
    Le 2e et 3e niveau sont largement dépassés. Il ne reste plus que la riposte à balles réelles. On imagine la suite médiatique si les gendarmes avaient suivi le principe de la réponse graduée de la doctrine du maintien de l’ordre.
    Pourtant, on trouve des escrocs ou abrutis d’extrême droite pro-Kremlin qui soutiennent l’offensive de l’extrême gauche, y compris d’éléments étrangers, en parlant de « violences policières ». Il ne fait pourtant nul doute que ces charlatans seraient heureux de pouvoir s’abriter derrière le républicanisme des forces de l’ordre, s’ils arrivaient au pouvoir, face à l’inévitable contestation armée de l’extrême gauche.

  77. Michelle D-LEROY

    @ caroff
    Merci pour votre commentaire.
    En tout état de cause, il apparaît qu’une réforme sur l’immigration soit difficile à envisager après des années de laxisme dans ce domaine. Déjà repoussée à plus tard avec des retouches par secteurs, et malgré cela, déjà, hier des manifestations incluaient réforme des retraites et loi immigration. La NUPES sait par avance qu’elle ferait descendre la banlieue dans la rue.
    Nos gouvernements successifs ont été beaucoup trop permissifs avec l’extrême gauche et trop dans l’indécision, dans le « en même temps », et maintenant ces écolos-gauchos deviennent les maîtres du jeu.
    ———————————————————
    @ Robert Marchenoir
    Je maintiens que les manifestations avec les saccages visibles dans les grandes villes (Paris, Nantes, Rennes, Dijon, etc.) et hier dans les Deux-Sèvres sont très inquiétantes et qu’on ne peut laisser le pays dans cette pagaille pré-révolutionnaire encore longtemps. Il s’en est fallu de peu qu’il n’y ait des morts de part et d’autre, hier, à Sainte-Soline. Evidemment si on réside à l’étranger, tout prend une proportion moindre.
    Le gouvernement est persuadé qu’il détient seul la vérité, il doit user de diplomatie et arrondir les angles. Puisque régulièrement l’entêtement et le despotisme de Poutine revient en boucle, de grâce laissons notre Président agir en démocrate et écouter les Français et non s’enfermer dans sa vérité.
    Fort heureusement nous ne sommes pas en guerre, du moins pas encore, mais négliger le désordre qui s’installe serait une faute lourde.

  78. « Ils ont besoin d’un exutoire à leurs passions intérieures. »
    Marchenoir est bien français.

  79. @ Michelle D-LEROY
    « Le gouvernement est persuadé qu’il détient seul la vérité, il doit user de diplomatie et arrondir les angles. Puisque régulièrement l’entêtement et le despotisme de Poutine revient en boucle, de grâce laissons notre Président agir en démocrate et écouter les Français et non s’enfermer dans sa vérité. Fort heureusement nous ne sommes pas en guerre, du moins pas encore, mais négliger le désordre qui s’installe serait une faute lourde.»
    Deux choses.
    La première, évidente, c’est que la stratégie évidente sous Macron est de laisser ses opposants se décrédibiliser en allant dans l’outrance.
    La seconde, tout aussi évidente, c’est que les courants d’extrême gauche ont désormais la mainmise idéologique sur la gauche. Ils détournent tout sujet. Les premiers Gilets jaunes, ouvriers des ronds-points, sont vite devenus le rendez-vous obligatoire de répétition du grand soir de l’ultra-gauche des oisifs (aucun travailleur réel : enseignants, artistes, jeunes enfants de bonne famille qui peuvent se permettre une jeunesse turbulente oisive car le réseau relationnel leur assurera plus tard des emplois confortables), dans la continuité évidente de Nuit debout. Même esprit de grand soir, même logique totalitaire (où l’on interdit la parole aux non-rouges non-anars), où n’importe quel sujet est matière à tenter d’abattre l’Etat, en imposant ses idées, donc en abolissant la démocratie aussi imparfaite soit-elle. Retraites, 49.3, bassins de rétention d’eau, immigration, n’importe quel sujet est prétexte à l’extrême gauche pour s’imposer, imposer ses idées. À Sainte-Soline, l’extrême gauche donne la parole à des militants de la désobéissance citoyenne qui viennent d’autres continents – bafouant de manière évidente la notion de citoyenneté essentielle à tout démocratie.
    L’extrême gauche impose son totalitarisme, soutenue par la gauche caviar des notables. Quels angles pensez-vous pouvoir arrondir ? Comme avec tout totalitarisme, woke, écolo, etc., il n’existe que l’affrontement ou la soumission.
    Pour des bassines, ils sont prêts à tuer des gendarmes. Dans l’inversion du sens qui est à la mode, ils prétendent être victimes lorsqu’ils arrivent les armes à la main pour attaquer ceux qui ne font que maintenir et protéger le droit.
    À tous ceux qui sont tentés de soutenir ces totalitaires alors qu’ils passent leur temps à demander plus de rigueur dans l’application des lois, qu’ils n’oublient pas que s’ils abandonnent aujourd’hui le droit et l’ordre, ils abandonnent la capacité de l’Etat à légiférer.

  80. Robert Marchenoir

    @ Michelle D-LEROY | 26 mars 2023 à 16:12
    « Je maintiens que les manifestations avec les saccages visibles dans les grandes villes (Paris, Nantes, Rennes, Dijon, etc.) et hier dans les Deux-Sèvres sont très inquiétantes et qu’on ne peut laisser le pays dans cette pagaille pré-révolutionnaire encore longtemps. »
    Mais moi aussi. La différence entre nous, c’est que vous prônez le laxisme et la lâcheté devant les communistes. Pour ma part, je prône la fermeté et la défense de la loi.
    « Puisque régulièrement l’entêtement et le despotisme de Poutine revient en boucle, de grâce laissons notre Président agir en démocrate et écouter les Français et non s’enfermer dans sa vérité. »
    Odieux amalgame. Il n’y a nul despotisme chez Macron, qu’il est impossible de comparer à Poutine. Macron respecte la démocratie, les émeutiers cherchent à la détruire.
    Il n’y a pas de « sa vérité ». La vérité est absolue, elle ne dépend pas de tel ou tel.
    La vérité n’est pas en cause en l’occurrence. Ce qui est en cause, c’est la volonté populaire telle qu’elle vient de s’exprimer dans le respect de la loi et du processus démocratique.
    Et cette volonté vient de s’exprimer en faveur de la réforme des retraites, et non le contraire.
    Les manifestants et les émeutiers sont des révolutionnaires communistes qui cherchent à renverser la démocratie. C’est inadmissible. Force doit rester à la loi.
    « Négliger le désordre qui s’installe serait une faute lourde. »
    En effet. Le désordre organisé par les factieux communistes doit cesser immédiatement. Par la force si nécessaire.
    Vous êtes tellement infectée par un siècle de communisme que vous ne vous rendez même pas compte qu’une autre option existe que celle de la soumission aux tyrans.
    Les tyrans sont aujourd’hui dans la rue, comme ils l’étaient en 1917. Les défenseurs de la liberté sont au gouvernement.
    ______
    @ Aliocha | 26 mars 2023 à 16:13
    « Ils ont besoin d’un exutoire à leurs passions intérieures. »
    « Marchenoir est bien français. »
    Contrairement à vous, qui êtes un islamo-gauchiste, promoteur de l’invasion migratoire et du Grand remplacement.
    C’est en effet ce qui nous sépare.

  81. @ Marcel P | 26 mars 2023 à 16:01
    « Le non-dit évident, c’est que les gendarmes, face à des individus sur-équipés en protection (boucliers, masques à gaz, pare-coups, etc.) et en armes (dispositifs explosifs, dispositifs incendiaires, disqueuses portatives, etc.) ont dû être confrontés au choix suivant : abandonner le matériel ou continuer à le défendre par l’usage des armes à feu »
    Je me demande pour quelle raison des individus armés, attaquant en groupe la police en bande organisée, ne sont pas jugés et condamnés individuellement, l’un après l’autre, et aussi sévèrement qu’ils le méritent.
    Peut-être est-ce parce que l’opinion publique se met en travers de la loi et même de la justice quand il s’agit du maintien de l’ordre. Elle n’est pas sûre, et elle est manipulable. C’est pourquoi je dis qu’il y a toute une partie de l’électorat que je qualifie de soixante-huitarde et qui veut le beurre et l’argent du beurre, c’est à dire laisser faire les casseurs tout en les critiquant du bout des lèvres, mais réclamer le maintien de l’ordre quand ça l’arrange, comme vous le faites remarquer. Il suffit aux séditieux de lâcher les stéréotypes ; personne ne veut passer pour un « facho ». Moyennant quoi on laisse de vrais fachos faire la loi. Comme vous le dites : « On imagine la suite médiatique si les gendarmes avaient suivi le principe de la réponse graduée de la doctrine du maintien de l’ordre ».
    Il y aurait en effet beaucoup à dire sur la fabrication de l’opinion publique.
    Malgré tout, au bout du compte, un gouvernement qui cède face à la pression de la rue se déconsidère complètement. Quand il en est là, il a déjà perdu.

  82. Témoignage de Philippe Marty sur AgoraVox :
    « Aujourd’hui à 17 heures, en sortant de l’école, mes enfants n’ont pas pu rentrer chez nous. Sans que nous puissions les joindre, ils sont arrivés dans un quartier en état de siège.
    Récit :
    « Et puis d’un coup ça part. Les premiers jets de pierres, les poubelles qui s’embrasent, les abribus qui explosent, les terrasses dévastées pour alimenter des barricades qui se mettent en place. Et là… juste là, les CRS interviennent, gazent ceux qui restent, chargent pour éviter d’être blessés. Pour éviter d’être blessés… Je suis sur mon balcon. Je vois bien que les manifestants qui sont restés sans rien casser font partie des gazés. Mais ils sont restés. Et proches de ceux qui cassent. Oui, à cet instant, ils doivent partir en courant, fustigeant une réponse policière qu’ils prennent pour des violences tout en cautionnant celles des casseurs. Parce que «oui mais quand même…». Je reçois sur mon téléphone les premières images de chaînes infos qui font parler les responsables syndicaux et les leaders d’extrême gauche qui inondent la France de leurs sophismes que beaucoup finissent par croire en ne parlant que des violences policières et de la responsabilité de l’État. Mais non. Je suis sur mon balcon. Je ne vois pas de policiers qui agressent, je vois des policiers qui se défendent. Je ne vois pas de lutte sociale. Je vois des fous. Je les vois arracher les bordures de trottoirs, je les vois voler des parasols pour les brûler, je les vois détruire par plaisir, je les vois en transe. Je n’entends pas de revendication sur les retraites. J’entends de la haine. De la haine contre notre démocratie, contre les bourgeois (dont certains sont en arrière en train de manifester sans savoir qu’ils défendent un mouvement radical qui veut leur peau), contre les pompiers, pourtant en grève, qui essayent tant bien que mal d’éteindre les feux, contre les petits commerçants, contre vous qui lisez ces lignes… Ne vous y trompez pas. Ces gens-là vous haïssent. Dire que nous condamnons ces violences mais que nous comprenons parce que «oui mais quand même…», c’est légitimer cette violence. Cette haine. Cette rage. Plus jamais je n’utiliserai cette phrase: «oui mais quand même…». Pas après ce que j’ai vu de mon balcon… »
    À méditer par tous les bisounours qui continuent à nous bassiner avec les « violences policières » contre ces futurs retraités qui pour la plupart n’ont même pas commencé à travailler, et par tous les mauvais esprits qui n’écoutent que les médias nous passant en boucle la minuscule mésaventure de Souleyman et Salomé qui se seraient fait un peu malmener (verbalement) par la police… Tandis que dans le même temps on passe sous silence les mille et quelque policiers et gendarmes blessés en seulement douze jours de manifs.
    C’est vraiment le monde à l’envers, y compris sur ce blog où certains parmi les plus modérés et abreuvés de propagande gauchiste en sont venus à soutenir la violence et les pires exactions de la racaille…
    Bande de lâches !

  83. @ Lucile
    « Je me demande pour quelle raison des individus armés, attaquant en groupe la police en bande organisée, ne sont pas jugés et condamnés individuellement, l’un après l’autre, et aussi sévèrement qu’ils le méritent. »
    Pour cela, il faut d’abord les arrêter. Lorsqu’on n’est pas en capacité, sans moyen létal, de les empêcher de brûler des véhicules ou de voler du matériel, on ne peut évidemment par les arrêter.
    On peut espérer qu’il y aura plus tard des jugements, pour ces Rouillan ou Rey-Maupin du jour. Ce n’est pas à l’ordre du jour.
    « C’est pourquoi je dis qu’il y a toute une partie de l’électorat que je qualifie de soixante-huitarde et qui veut le beurre et l’argent du beurre, c’est à dire laisser faire les casseurs tout en les critiquant du bout des lèvres, mais réclamer le maintien de l’ordre quand ça l’arrange »
    Ce qui est terrible, c’est que les députés LFI sont présents et témoignent de manière mensongère.
    Ils racontent qu’ils ne comprennent pas la répression policière qui puisse tuer pour de simples trous dans la terre : comment expliquer que les manifestants qu’ils soutiennent viennent armés pour tuer des gendarmes qui protègent des trous dans la terre ?
    Ils racontent que l’ambiance est bon enfant et que la répression policière est incompréhensible tout en soutenant qu’il est normal, par la force, de marcher en configuration de troupes d’assaut pour défier la loi.
    Dans la foulée, ils sont soutenus par une extrême droite à la solde du Kremlin devenue le meilleur avocat du bolchevisme. Hilarant de voir des apôtres de la droite dure qui nous vantent le rôle historique de l’Armée rouge, qui nient le sens même de l’alliance soviético-nazie, etc.
    Cette extrême droite et cette extrême gauche nous viennent avec des projets de lois très contestés par leurs opposants. Ils trouvent légitime que l’action armée permette de mettre en échec la loi. C’est à se demander comment ils espèrent faire appliquer leurs lois s’ils arrivaient au pouvoir. Ces gens-là créent les conditions de la guerre civile.

  84. @ Lucile
    « Emmanuel Macron pense qu’il peut changer le monde juste en parlant. Ça ne vient pas de lui, il est simplement en phase avec toute la génération qui l’a porté au pouvoir, comme elle a porté au pouvoir avant lui la série de présidents que nous avons connue depuis François Mitterrand. »
    Je n’ai pas la même analyse que vous de la position de Jupiter.
    Il me paraît assez clair qu’il assume une position de raidissement.
    Bien que Borne semble souhaiter se passer du 49.3 et que Braun-Pivet cherche à créer de nouvelles conditions de lien entre élus et plèbe en se lamentant de notre incapacité culturelle à créer du consensus, il me semble que Jupiter assume assez clairement l’idée que créer du consensus, c’est lors du temps de la parole, et que bien qu’il ne ferme pas la porte au dialogue, eh bien, en conditions d’absence de dialogue, c’est le raidissement.
    Les députés macroniens même, paraît-il, semblent s’en inquiéter.
    Moi, pas trop.
    C’est bien à la société et au parlement de dialoguer et de chercher à bâtir du consensus. Pas au président, qui ne peut au fond que compter les points. Mais il faut bien qu’une personne, quelque part, explique que le temps de la décision, ce n’est pas le temps du dialogue. Que le dialogue, c’est avant. Cette personne, en France, c’est le président.
    Le dialogue, c’est aussi pendant, et aussi après, mais pas au prix d’empêcher la décision.
    Donc, voilà, c’est fait: c’est voté.
    Ensuite, nous aurons le Conseil constitutionnel, un RIP, ou que sais-je encore. Tout cela, c’est normal. C’est le jeu.
    Mais la culture de l’insurrection, non, ce n’est pas le jeu. Et on doit la faire cesser. Maintenant, et à l’avenir.
    Paraît-il que Mac’ aurait enlevé discrètement sa montre pendant le dernier entretien ? Moi, je lui conseille cette petite montre à 11 000 balles, en excréments fossilisés de dinosaures. J’en trouve l’esthétique tout à fait dans l’esprit « je sauve les arbres, les baleines et les escargots ». Nul doute qu’il nous calmera les écolos avec un montre à l’esthétique très compatible avec l’esprit ZAD.

  85. Les diffamations n’engagent que ceux qui les profèrent et ne sauraient compter pour argument.
    Je maintiens néanmoins que la cohérence réclamée aux français par Marchenoir à l’occasion de cette réformouchette faite depuis douze ans en Italie, exutoire rituel qui finit toujours par décapiter le tyran symbolique du pays le plus social et le plus imposé au monde ou presque, je suis en droit de la réclamer de lui quand, cycliquement et tout aussi rituellement, il se laisse aller à sa pulsion suprémaciste qui déconsidère ses propos par ailleurs remarquables.
    Une telle contradiction ne peut que grossir les rangs des black blocks, intensifier le duel des incendiaires qui sent la même corne de bison aux deux extrêmes.
    Les Français se rendront-il un jour compte que le seul souverain qu’ils guillotinent, c’est eux-mêmes ?

  86. ÉCRITURE INCLUSIVE DES PATRONYMES
    …………………….
    Jordan Bardello
    Marine La Pen
    ……………………..

  87. @ Aliocha
    « Une telle contradiction ne peut que grossir les rangs des black blocks, intensifier le duel des incendiaires qui sent la même corne de bison aux deux extrêmes. »
    Que les rangs des black blocs grossissent: on fera moins de bavures quand on tirera dans le tas.

  88. @ F68.10 | 26 mars 2023 à 22:54
    Si je ne me trompe, cette loi ne changera pas grand-chose aux problèmes financiers de la France et des Français. Tout juste va-t-elle peut-être faire durer un tout petit peu plus longtemps un système de retraite injuste et voué à l’échec. Quitte à créer un tel bazar, le gouvernement nommé par E. Macron aurait pu transformer davantage le système, d’une manière qui donne aux gens envie de travailler plus longtemps, grâce aux avantages qu’ils y trouveraient. Vous qui connaissez la Suisse, vous savez que l’âge de la retraite y est plus tardif qu’en France, mais que le travail y est beaucoup mieux rémunéré, et que les employés surtout en bas de l’échelle y sont traités avec plus d’égards qu’en France.
    Le problème ne vient pas de ce que les gens aspirent au repos, mais de ce qu’ils doivent financer suffisamment leur retraite avant de la prendre. Avec une complication en France, c’est qu’ils ne financent pas leur propre retraite avec l’argent qu’ils y consacrent, mais, qu’ils le veuillent ou non, celle des retraités actuels. La question est donc pour eux d’avoir confiance non seulement dans l’avenir économique de leur pays, mais aussi dans la gestion qui est faite de l’argent qu’ils croient investir en prévision de leurs vieux jours. L’État est-il un bon gestionnaire ? De façon générale, non, non et non. L’État est-il désintéressé vis-à-vis des économies des salariés ? Non, non et non. Donc à peine l’État met-il d’autorité le nez dans les systèmes de financement et dans les économies des travailleurs pour les réglementer encore un peu plus, que les travailleurs deviennent nerveux, et on les comprend.
    D’autre part, obliger à travailler des gens qu’un monde industriel pas vraiment prospère n’a pas trop envie d’embaucher à cause de leur âge, c’est un peu difficile. Par conséquent, y mettre les formes ne serait pas du luxe. Et les raidissements du chef de l’État n’ont pas l’air de faire passer la pilule.
    Je vous rappelle en passant que les députés qui ont voté la loi ont pour eux-mêmes un régime de retraite différent.
    Vous et moi sommes cependant d’accord sur un point : pas de faiblesse pour les casseurs.

  89. @ F68.10
    On pourrait préférer l’éducation à la cohérence démocratique plutôt que la guerre civile.
    En ce sens, Marchenoir n’a d’autre choix que de laisser tomber sa logique incendiaire, et de s’appliquer à lui-même ce qu’il réclame des autres.

  90. @ Lucile
    « Si je ne me trompe, cette loi ne changera pas grand-chose aux problèmes financiers de la France et des Français. »
    L’important est d’expliquer aux Français que si, nous avons, nous le peuple, le droit de voter, démocratiquement, y compris avec un 49.3 si nécessaire, des réformes.
    Peu importe, au fond, les réformes. L’important est de faire passer le message que oui, nous, le peuple, avons bel et bien le droit de réformer.
    Et le peuple, i.e. nous, nous avons élu Macron en 2022. Dans la foulée, nous avons fourni un groupe parlementaire dominant à Monsieur Macron. Nous avons aussi fourni des oppositions qui, non, n’ont pas été capables de s’entendre pour imposer un Premier ministre RN ou LFI.
    Le peuple, i.e. nous, nous sommes exprimés. La réforme est passée. Il s’agit maintenant de savoir imposer la décision du peuple.
    La rue a beau beugler, la rue a été incapable de pousser le RN et LFI à former une alliance pour renverser Mme. Borne. La rue n’a donc qu’à s’en prendre à elle-même pour son incapacité à construire une coalition RN + LFI.
    En attendant, peu importe le contenu de la réforme. Il s’agit d’informer la rue que nous, le peuple, avons le droit de réformer. Que nous avons le droit de nommer un cheval consul si cela nous chante et si cela ne suscite pas l’opposition du Conseil constitutionnel.

  91. @ F68.10 27 mars 20h38
    « La rue n’a donc qu’à s’en prendre à elle-même pour son incapacité à construire une coalition RN + LFI. »
    La rue peut-être mais que peuvent attendre les Français – la France – d’une telle coalition ?
    Dites-moi… parlez-moi… espérez-moi !!

  92. @ F68.10 | 27 mars 2023 à 20:28
    Vous pourriez justifier n’importe quoi en disant que la majorité des voix donne le droit d’édicter les lois les plus absurdes. On ne peut pas gouverner avec des sophismes.
    De même que des lois absurdes ne justifient pas qu’on attaque la maréchaussée avec des cocktails Molotov, la majorité des voix à l’Assemblée ne permet pas de faire n’importe quoi. La majorité des votes est une condition nécessaire mais non suffisante. En droit anglais par exemple, il y a des règles précises concernant la création de lois ; de mémoire, elles doivent être nécessaires, ne pas entrer en conflit avec des lois existantes, elles doivent être « scrutinised », examinées de près, et bien sûr votées au parlement. Je suppose que nous avons le même type de garde-fous en France. Le Conseil constitutionnel est là pour vérifier que les procédures légales ont été respectées.
    Dans le cas présent, la loi n’a pas été l’objet d’un scrutin, elle est passée grâce au 49-3, mais la Constitution le permet. Le 49-3 a pu être utilisé parce que le projet a été classé dans une catégorie qui autorisait l’utilisation du 49-3 ; c’est là-dessus que le Conseil constitutionnel peut discuter, si cela lui chaut. Attendons, c’est la dernière phase avant que la réforme ne soit passée, comme vous l’affirmez. On peut d’ores et déjà parier qu’elle passera moyennant un ou deux amendements sans importance.
    Quand vous dites que peu importe la réforme, l’important étant de faire passer le message au peuple que nous avons le droit de réformer, vous poussez le bouchon un peu loin, cela ressemble à de la provocation. Non, il ne s’agit pas de faire une démonstration pour bien faire comprendre aux idiots qu’ils doivent obéir, si loufoque la décision soit-elle, il ne s’agit pas de les narguer en leur imposant des lois absurdes, il s’agit avant tout de faire émerger une loi utile et juste, allant dans le sens de l’intérêt général sans pour autant léser certains. Tout un art.
    Pour remettre les récalcitrants et les casseurs dans le droit chemin, c’est à la police et à la justice qu’il faut s’adresser. Et c’est à l’État à leur donner les moyens de défendre la loi, parce qu’il y aura toujours des casseurs, et des récalcitrants, surtout si on les laisse faire.

  93. @ Lucile
    « Vous pourriez justifier n’importe quoi en disant que la majorité des voix donne le droit d’édicter les lois les plus absurdes. On ne peut pas gouverner avec des sophismes. »
    Je défends le droit de la société de faire ses propres choix, même débiles.
    Et c’est à travers l’ordre constitutionnel que la société fait ses choix, et acte donc de sa liberté.
    Je défends cette liberté.
    Notre Constitution cadre l’expression de cette liberté (par l’expression et le vote) pour la permettre.
    Si on conteste la Constitution, la Constitution, bonne fille, fournit des moyens, dérivant leur autorité du suffrage des gens constituant la société, pour la réviser et en faire presque ce qu’on veut. Ce n’est donc pas un carcan immuable: il est révisable. Article 89.
    Je défends donc bien le droit de la société d’édicter les lois les plus absurdes. Et je n’autorise pas la rue à s’opposer par la force à la volonté et à la liberté de la société.
    Sauf dans des cas de violation manifeste et grave des principaux droits de l’homme, le principal en étant, à mon sens, la liberté d’expression. Il y a donc bien des actes de violence contre les institutions que je suis prêt à cautionner.
    Mais sûrement pas ceux-là.
    Qu’on vienne m’expliquer en quoi cette violence vise à défendre les principaux droits de l’homme, et je réviserai alors, peut-être, mon opinion quant à la légitimité de la violence des black blocs et assimilables.
    En attendant, je défends le droit de nommer un cheval consul.
    « En droit anglais par exemple, il y a des règles précises concernant la création de lois ; de mémoire, elles doivent être nécessaires, ne pas entrer en conflit avec des lois existantes, elles doivent être « scrutinised », examinées de près, et bien sûr votées au parlement. Je suppose que nous avons le même type de garde-fous en France. Le Conseil constitutionnel est là pour vérifier que les procédures légales ont été respectées. »
    Eh bien attendons l’expression, constitutionnelle, du Conseil constitutionnel sur la riche idée de nommer un cheval consul. Il y a en effet, semble-t-il, quelques motifs à chinoiser sur la réforme des retraites. Mais c’est là l’ordre constitutionnel et donc l’expression de la volonté et de la liberté de la société, car le Conseil constitutionnel dérive son pouvoir indirectement, mais en droite ligne, du suffrage des gens constituant la société.
    Défendre ce type d’idée générale, c’est défendre la démocratie. Et casser les dents à l’ochlocratie.
    « Le 49-3 a pu être utilisé parce que le projet a été classé dans une catégorie qui autorisait l’utilisation du 49-3 ; c’est là-dessus que le Conseil constitutionnel peut discuter, si cela lui chaut. »
    Exact.
    « Quand vous dites que peu importe la réforme, l’important étant de faire passer le message au peuple que nous avons le droit de réformer, vous poussez le bouchon un peu loin, cela ressemble à de la provocation. »
    Je n’ai pas de problème à provoquer des gens qui font de gros efforts pour se sentir provoqués.
    « Non, il ne s’agit pas de faire une démonstration pour bien faire comprendre aux idiots qu’ils doivent obéir, si loufoque la décision soit-elle. »
    Si. Ces idiots doivent comprendre qu’ils ne sont pas tout seuls à former la société. Qu’il existe une population qui, bien qu’elle ne soit pas folichonnement adepte de la réforme des retraites, a voté pour un groupe parlementaire qui a fait passer cette réforme.
    Notre structure politique confie effectivement à des députés le droit et le devoir de se taper le boulot que le péquin moyen n’a pas le temps de se taper. Quand on est député, on voit des choses que le péquin moyen ne voit pas. Et, conséquemment, on vote différement du péquin moyen. C’est la logique VOULUE par la Constitution. Si on n’en est pas content (un peu comme moi, qui trouve que cette structure politique favorise, volontairement, un grand écart entre l' »élite » parisienne et le bonhomme qui gère son TaxiPhone) eh bien, on a l’article 89 pour changer cela.
    Mais sûrement pas la rue.
    « Il s’agit avant tout de faire émerger une loi utile et juste, allant dans le sens de l’intérêt général sans pour autant léser certains. Tout un art. »
    C’est à cette fin qu’existent les élections législatives et présidentielles.
    « Pour remettre les récalcitrants et les casseurs dans le droit chemin, c’est à la police et à la justice qu’il faut s’adresser. Et c’est à l’État à leur donner les moyens de défendre la loi, parce qu’il y aura toujours des casseurs, et des récalcitrants, surtout si on les laisse faire. »
    Eh bien, moi, j’en ai marre de ces comportements de sauvages.

  94. Robert Marchenoir

    Âge de départ à la retraite : le quotidien centriste hollandais de Volkskrant se paye la fiole de l’ouvrier français, qu’il traite de chochotte faisant sa crise (traduction approximative).
    Le président de la République doit-il user de ses droits régaliens et lancer la bombe atomique sur Amsterdam ?

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