Un président qui n’est jamais « normal »…

On s’est beaucoup moqué de François Hollande qui désirait être un président « normal ». Il l’a été au point d’être contraint de ne pas se représenter. Mais il y avait dans l’idée de normalité présidentielle quelque chose de juste qui renvoyait à un équilibre nécessaire, aussi éloigné de la structure caractérielle que de l’effacement.

Cette exigence d’une saine normalité n’a pas été satisfaite par le premier quinquennat d’Emmanuel Macron (EM) et encore moins par les semaines suivant sa réélection, avant le premier tour des élections législatives du 12 juin. Bien au contraire car à considérer l’ensemble, j’éprouve l’impression, au contraire, que EM est un président qui n’a jamais été « normal » au bon sens du terme.

Malgré, parfois, l’apparence d’une synthèse entre la vulgarité intermittente d’un Nicolas Sarkozy et le caractère finalement secret d’un François Hollande, en dépit du fait qu’on a pu retrouver dans certaines de ses attitudes élyséennes ou publiques quelque chose relevant d’un Giscard d’Estaing encore plus atypique et condescendant, il me semble qu’il n’y a pas véritablement de précédents. Force est de constater que nous sommes présidés par une personnalité qui fuit ce qui pourrait ressembler à l’heureuse banalité personnelle, politique et institutionnelle d’une présidence réussie.

Cette perception n’est pas contradictoire avec le tour de force d’une réélection devenue l’objectif fondamental d’EM. Les cinq ans à venir, face à l’étrangeté de certains des choix et des abstentions du Président, apparaissent comme un pensum qu’il va falloir mener jusqu’au bout.

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À appréhender dans le détail les péripéties essentielles de sa présidence jusqu’en 2022, sans tenir compte des modalités particulières de son élection de 2017, il y a une multitude d’éléments qui montrent à quel point EM n’a jamais désiré présider comme tout le monde. Il a été gouverné par la recherche d’une originalité à tout prix, qu’elle aille de sa conjugalité hors norme et affichée partout jusqu’à son lien fusionnel avec Alexis Kohler, de ses paroles dures à l’encontre des Français à sa pratique du « en même temps », des épisodes élyséens ou antillais ayant gêné beaucoup de ses concitoyens, de sa passion trouble pour la repentance à sa propension à rendre des hommages, de son aspiration subtile à domestiquer le judiciaire à son soyeux quadrillage de l’Etat, de sa manière d’euphémiser le désastre du Stade de France au soutien provocateur qu’il apporte à des ministres qui ont échoué… Pour résumer, cette fausse main de velours, ce narcissisme le conduisant à faire tourner la République autour du Roi-Soleil, avec une majorité parlementaire trop déférente.

Je pourrais ainsi continuer en évoquant par exemple sa non-campagne présidentielle de 2022 et son refus de tout dialogue démocratique.

Nous devrions prendre acte de sa volonté de changer radicalement. Après un premier mandat vertical, sans respect pour les corps intermédiaires, après de l’arrogance et parfois du mépris, il nous a promis, toujours sur le mode de l’anomalie, de se remettre en question et de placer aux côtés de la future Assemblée nationale autrement composée, un Conseil national de la refondation.

Avec lui, toujours la même méthode. La pompe des mots et le clin d’oeil historique. Il aurait été trop simple, trop ordinaire, trop démocratique de favoriser une vie parlementaire plus exemplaire, d’avoir une pratique présidentielle moins autarcique : il convenait de donner l’impression d’une invention incongrue, ce Conseil, au mieux un ersatz, une redondance par rapport aux organes de notre République, au pire du vent.

On pourrait, dans un monde théorique, se rengorger à l’idée d’un président jamais normal mais dans notre existence collective, dans l’état actuel de la France, pour relever les défis et faire face aux menaces de l’intérieur et de l’extérieur, on n’a pas besoin d’un intellectuel, d’un esthète, d’une personnalité plus préoccupée de détruire que de sauver, de séduire que de convaincre.

Oui, il nous faudrait un vrai président normal.

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Voir les Commentaires (100)
  1. Normal commence par un n et finit par un l, j’ai présenté le mot normal. Quand la norme imposée est la révolution permanente, tout devient normal, y compris la destruction d’une civilisation millénaire. La gauche donne la France aux musulmans et trouve cela normal. Le Parti socialiste se suicide, Mme Hidalgo a obtenu une portion infinitésimale des votes, mais la gauche continue dans la même voie. Macron suivra la même voie.
    S’il faut être qualifié de réactionnaire pour ne pas trouver cela normal, alors oui, je suis réactionnaire.

  2. « Oui, il nous faudrait un vrai président normal. » (PB)
    Ben oui, c’est sûr. Mais nous avons eu l’occasion de choisir un ou une présidente normal(e) en avril dernier. Finalement les Français ont repris le même. À croire que l’offre proposée par une opposition jamais à court d’inspiration dès qu’il s’agit de critiquer le président sortant, n’a pas vraiment convaincu les électeurs.
    Alors il va falloir faire avec le même pendant encore cinq ans. Déjà un mois et demi de passé. Finalement le temps passe vite.
    Dimanche prochain on y verra déjà plus clair sur la future Assemblée nationale. Emmanuel Macron disposera-il d’une majorité absolue ou relative ? Dans le dernier cas sera-ce le groupe NUPES qui sera le maître des horloges, vu que les partis de droite (LR, le RN et Reconquête!) sont à la ramasse ?
    Quand on sait qu’au cours des cinq dernières années, les députés de LFI ont rejeté systématiquement tous les projets de loi de la majorité et des partis de droite, nous risquons de retrouver l’ambiance confuse des débats houleux de la IVe République.
    Le retour du parlementarisme des années 50, savant mélange de palabres et de magouilles. Que du bonheur !
    Mais ne dramatisons pas. Nous n’en sommes pas encore là. Nous en saurons un peu plus dimanche prochain à 20H…

  3. Marc Ghinsberg

    À une semaine du premier tour des législatives, Philippe Bilger continue de taper sur Emmanuel Macron, illustrant l’aphorisme de Maslow : « Si le seul outil que vous avez est un marteau, vous tendez à voir tout problème comme un clou ».
    Après avoir refusé de s’opposer à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, le voilà faisant le jeu de Jean-Luc Mélenchon.
    À défaut d’avoir un président normal souhaite-t-il sans doute avoir un Premier ministre « normal » !

  4. Le supporter radicalisé jette sa bouteille sur le joueur au corner, et notre hôte, inlassablement, ne sait plus qu’interpréter la seule note obstinée des variations de sa colère.
    Pensant qu’en rejoignant, des petits pois à Taubira que déjà il dénigrait, tous ceux qui ne savent qu’être contre, il définirait, et c’est le cas, les accents d’une normalité que tous, à droite comme à gauche, après avoir menti pour se faire élire, finissent par tenter de gouverner au centre, c’est à dire prendre le risque de mécontenter tout le monde en établissant consensus, ce pensum qui indiquerait qu’il n’y a pas que soi-même à émettre un avis, qu’une politique de protection contre le Covid a sauvé nombre d’anciens en sacrifiant la santé mentale d’une partie de la jeunesse, que les LGBT du perron comme les racailles des Antilles sont aussi des citoyens français au même titre que le bourgeois parisien qui n’a pas encore compris qu’il n’était plus le parangon de toutes les vertus, mais le membre d’une communauté qui devrait faire l’apprentissage de ne plus dominer, mais de participer au cheminement avec le différent, apaisant son différend, invité à renoncer à sa note unique, ostinato de toutes les défaites, pour mêler sa voix aux harmonies victorieuses d’une nation réconciliée.
    On a le droit de préférer, ou de rejoindre les extrêmes, ou de choisir de continuer à jeter les bouteilles mensongères des victoires à 4,8 %.

  5. « Oui, il nous faudrait un vrai président normal. » (PB)
    Ne faudrait-il pas conditionner l’accession à certains postes à responsabilités, qu’ils soient d’ordre électif ou autre, à la délivrance d’un certificat de santé psychique et éventuellement à des analyses démontrant l’absence de recours à des substances illicites ?

  6. À ceux qui demandaient que fussent publiées les doléances des Français lors de la crise des Gilets jaunes, Macron avait répondu qu’il s’y trouvait des réflexions ou des suggestions peu convenables !
    Comment être déçu par quelqu’un qui n’écoute que sa femme, Alexis Kohler et quelques éminents experts ?
    Il veut créer un CNR, alors qu’existent, outre le Parlement, des instances comme le CESE (Conseil économique, social et environnemental ) censé représenter une bonne partie des Français : élus, experts en tout genre, ONG, syndicats…
    Pourquoi faire sinon l’utiliser, première hypothèse, comme une boîte à idées car au bout de 5 ans après avoir énormément dégoisé sur tous les sujets, Macron semble en être bien à court.
    Et ce n’est pas son gouvernement de technos qui va l’aider de ce point de vue !
    Autre hypothèse, s’en servir comme une instance de validation de choix et d’options politiques conçues par McKinsey, pour ne pas changer ?
    Et puis, méfions-nous car la Convention citoyenne sur le climat a été l’exemple même d’une instance sans impact puisqu’elle avait été noyautée et manipulée dès sa création pour la rendre inopérante !
    Il y a pourtant de quoi faire pour rétablir un semblant de confiance des citoyens : un peu de proportionnelle à l’AN, beaucoup plus de subsidiarité pour le niveau local et, ne rêvons pas trop, plus de responsabilité et de pouvoir aux entrepreneurs et à tous ceux qui pensent qu’il n’y pas assez de taxes et donc d’Etat en France…
    Le problème de Macron c’est son arrogance socialisante : garder un maximum de pouvoir et redistribuer comme il l’entend la richesse nationale produite par des gens qui travaillent.

  7. Le seul responsable de notre déconfiture actuelle, c’est pour moi le régime présidentiel, agencement de circonstance pour le Général de Gaulle. Tous les médiocres politiciens actuels se réclament de de Gaulle, certes ils ont besoin d’un exemple de grandeur. Sans le régime présidentiel de 1958 il est probable que le peuple aurait eu un peu plus de représentativité à l’Assemblée nationale, que le président de la République n’aurait eu qu’un rôle d’arbitre. Et l’UE aurait eu bien du mal à imposer ses lois anti-France. Il reste le délicat parfum des châteaux pour les Français…

  8. M. Bilger vous finissez votre post de ce jour ainsi :
    « Oui, il nous faudrait un vrai président normal. »
    Je dois vous confier que votre requête m’effraye…
    Et je m’en vais vous dire pourquoi, sachant que la raison principale est que je suis la personne la plus normale qui existe sur cette planète, je suis, donc, en mesure de vous affirmer que les gens « normaux », ne deviennent jamais rien et surtout pas des politiques efficaces…
    Pour soutenir ma démonstration, il me suffira de partager avec vous cette anecdote qui vaut son pesant de cacahuètes, la voici donc :
    Hier, 6 juin 2022, quelque part en Provence…
    Depuis la nouveauté du télétravail, je ne sais plus quel jour est celui dans lequel je me trouve…
    Hier donc, j’avais oublié que c’était un jour férié… Quelle calamité !
    Souvenez-vous, cher Monsieur Bilger, de ma confidence ancienne, selon laquelle je suis par décision unilatérale de ma voisine « son amie indéfectible », d’après moi je serais plutôt son « ennemie jurée »…
    Oui, souvenez-vous ! Et souvenez-vous aussi qu’elle a été abandonnée par son « normal » mari, pour une adorable jeune femme… Oui, oui, oui !
    Me voilà par erreur devant ma boîte aux lettres, un jour férié, qui a déposé sur sa terrasse ma voisine… La voilà qui surgit et se précipite sur moi, comme une furie, elle m’enlace et me gratifie d’embrassades nombreuses et renouvelées.
    Je n’ai pas eu le temps de préparer une feinte, non !
    Je la déteste autant qu’elle m’adore, la vie est un mystère ! Elle parle, elle parle, parle, parle, parle…
    Je me souviens des conseils avisés de ma mère : « Ne jamais froisser un voisin, il ferait de ta vie un enfer. » Quel bon conseil !!
    Pour que vous me compreniez, vous devez imaginer un visage stupide, un corps qui ignore les courbes, un sourire prognathe, et des yeux de volaille éberluée.
    Voilà ! Elle parle et ne cesse pas, je regarde silencieuse derrière elle, je remarque dans son jardin son mari, en short, poitrail à l’air, qui sirote quelque chose.
    Elle suit mon regard et me dit, heureuse : Il est revenu !
    Mais oui, le voilà « monsieur normal », il est rentré au bercail comme Pomponnette, j’ai envie de lui lancer « salope », mais je ne dois pas froisser mes voisins…
    Monsieur Bilger, vous vous demandez jusques à quand je vais abuser de votre patience, et je suis contrainte de vous supplier. M. Bilger si vous avez une once de bonté, un rien d’humanité, vous me laisserez aller au bout de ce commentaire rempli de surprises et de normalité…Croyez bien que si je pouvais me passer de cette confidence, je le ferais (je crois…)
    Est-ce que vous pensez que ma voisine, la dénommée Colette, s’est contentée d’être ma meilleure amie prognathe ? Pas du tout ! Elle, et son « normal mari », ont un petit caniche lui aussi prognathe, c’est UNE caniche, que son mari, m’a-t-elle confiée, a choisi d’appeler Paulette…
    Que pensez-vous de ce détail ?
    Moi, je sais ce que j’en pense mais je le garderai pour moi…
    Bref ! Pendant que Colette me meule, et que Paulette me lèche les mollets, je sens en moi monter une sorte d’anormalité colossale.
    Qu’auriez-vous fait, vous, à ma place ?
    Moi, à ma place, je suis restée là, en me demandant ce qu’il pouvait y avoir dans la tête de Paulette pour trouver délicieux mes mollets !
    Colette, qui ne manque certes pas de vie, aspire la mienne abondamment, et elle ne s’arrête pas en si bon chemin…
    Je ne sais pas par quel tour de magie elle a réussi à me faire monter dans sa voiture japonaise, ni pourquoi elle pense que j’ai besoin de goûter au miel extraordinaire des Soumilles (le nom a été changé de façon à ce qu’ils ne souffrent pas de mes divulgations… En réalité, ils s’appellent Mourgues…)
    Croyez-vous que Colette se soit tue un instant ?
    Croyez-vous que mon silence la gêne ?
    Croyez-vous que je sois capable de subir autant ?
    Non, non, non…
    Après un certain temps, nous voilà chez des gens tout ce qu’il y a de plus « normaux », des citadins reconvertis, une fratrie composée de deux sœurs et un frère…
    Avant que l’on arrive sur le domaine, je sais que lui s’appelle Eric, la blonde, Béatrice, la squelettique Hélène… Ils sont paraît-il d’une gentillesse rare… Merde alors !
    Au bout de l’allée de platanes, nous attendent :
    Marc, échalas chauve, renfrogné jusqu’à la fin des temps…
    Béatrice, un hommage à l’attraction terrestre puisque la plus grande quantité de son corps se situe en dessous de la ligne de flottaison, portant dignement un chignon de l’extrême qui peut si elle continue à en faire usage faire sortir un à un ses quelques cheveux…
    Hélène, plus morte que vive, une sorte de sainte moderne, dont la sainteté réside principalement sur des théories venues de l’extrême, quel extrême ? Comment le saurais-je ? Je présume qu’il s’agit de l’extrême extrêmement extrême…
    Alors, là, je dis et redis : non, non, et non ! Je veux un président complètement fou, un aliéné supérieur, un furieux délirant, un égaré définitif, un dément d’exception, un Néron dans sa maison dorée… Un poète !

  9. xavier b. masset

    Tout sauf apparaître banal, se donner du mal pour exposer quelque chose d’une affiche de soi qui nous décollerait des apparences, sortir à tout prix de son corps terrestre, en majesté sur la conque de notre être de banalité, et entrer par une grâce suprême dans ce corps spirituel né de l’écume qui vous est tendu par voie d’élection.
    Même avec un physique d’inspecteur des finances des sous-profits, même haut comme trois pommes.
    C’est ça le défi macronien, second du nom, sa définition, parfait lame duck qui, dès juin 2023, ne cassera plus trois pattes à un canard, se saura dans le viseur du moindre poussin qu’il aura pourtant élevé au ver de farine, quand ce n’était pas à la sciure de bois à cause de l’inflation, au milieu d’une mare où se multiplient déjà les géants comme Philippe Édouard et les Titans à la Castex Jean, prototypes de cette paradoxale génération spontanée de politiciens de baignoire flottant leur plastique de jeunes dieux pataugeurs dans l’eau d’une place libérable encore chaude.
    Giscard, lui-même inspecteur des mêmes frayères, a contrario s’en était fait un grand style de cette banalité réinstituée. L’invitation à souper au Palais, doigtés hésitants sur le diatonique, sans trop rouler des mécaniques, la remontait à l’horloge du Bien, jouait la montre, le peuple marchait, trottait, ou pas, au moins avait-il le choix.
    Horreur, malheur, vénalité du bien, etc., crièrent les reporters de guerre civile du Monde.
    Un Giscard des simples, contre-pied magnifique de ce vieux lion de Mitterrand, monstre blessé, ce romantique grand bourgeois haineux de ses propres tendances ploutocratiques, de ses lies biographiques recouvrant de leurs lourdes couches de vase vinaigrée tout d’un capital symbolique chèrement acquis par la famille restée à Saintes.
    Un homme malade de la peste d’un constant regard sur soi, impérieux poseur qui veilla à se couper, sous d’autres apparences, radicalement d’un peuple pue-la-sueur.
    Macron n’en à que faire des vieilles lunes de Mai 68, comme Sarkozy (bien recadré par P. Bilger dans le billet), c’est la stature de la rock-star, pourtant déjà un vieux concept, qu’il vise, une sorte de banal en palissandre, qui permet d’incarner l' »Enfoiré » redistributeur au grand coeur sur tous les tréteaux de France – la Navarre étant un état sanctuarisé, placé sous notre parapluie depuis l’invasion de l’Ukraine.
    Une sorte de retour à un banal habituel – dans une boucle mélodique soignée – captée dans l’en-même-temps d’un 24 pistes, par madame -, mais consacré, rendu divin par le temps politique, après toutes sortes de virages sinueux dans la campagne, canal obligé de l’image du régalien en France.
    [Aparté.
    Le président, coincé dans un quinquennat qui moule ses petons dans les brodequins de son parti à l’AN, en fut réduit à ne même pas faire semblant de ne pas débattre en vue des législatives.
    Emmanuel Macron semble très fort, dans son bon plaisir, à montrer qu’il est capable de jouer les Étienne Lantier, mains dans le charbon, comme les petits Lord Fauntleroy, et tous les rôles de Jean Gabin ou d’Harry Baur, de Jouvet surtout, à la demande, tout en écartant vivement les personnages de Jules Berry dont il possède le sourire en coin pourtant.
    La France meurt de ça ; le refus de tous d’endosser le répertoire berrichon.
    Emmanuel Macron n’a pas le bon carbone, d’où ses fausses impressions.]
    Un ‘Ne rien faire’ qui donna carte blanche au ‘Tout à l’être’ depuis l’axe Mitterrand-Chirac.
    Le peuple peut bien vous attendre à la sortie avec une brique et un fanal, comme on dit au Québec, vous vous en faites toujours pouic.
    Un banal faux néant pour un exceptionnel vrai vide.

  10. Pierre Durand

    @ PB
    Je partage votre sentiment, et ce n’est pas réjouissant.
    « On s’est beaucoup moqué de François Hollande qui désirait être un président « normal ». Il l’a été au point d’être contraint de ne pas se représenter. »
    Certes on peut penser qu’à un moment crucial FH a cru percevoir que sa réélection n’était pas désirée par une majorité des citoyens, mais cette élimination avant la date est-elle motivée par le rejet de sa normalité ou par d’autres motifs totalement étrangers à cette problématique ?
    On parvient assez facilement à définir ce qu’il faut entendre par « normal » car vous détaillez très bien (ce qui n’est pas toujours le cas, mais aujourd’hui c’est parfait) ce qu’il y a d’anormalité systématique chez Macron. Merci Monsieur Bilger, je sais mieux pourquoi je ne peux pas le voir en peinture.
    À partir de l’analyse que vous faites de son anormalité il suffit de raisonner a contrario pour savoir ce que serait selon vous la normalité d’un PR.
    D’abord le concept qui englobe et résume tous les autres : le bonheur de l’équilibre, de la lumière tamisée, le refus de l’éclat dans le comportement personnel, l’action politique, la relation aux institutions, en particulier la Justice 🙂 C’est moi qui souligne.
    Donc un souhait clairement conservateur, dans le meilleur sens du terme, que je partage, et dont il ne devrait pas être nécessaire de se justifier. Du Pompidou pur jus. Ah si seulement ! Cela nous ferait des vacances.
    Pas de recherche systématique d’originalité.
    Une union normale. Mes respects, Madame Pompidou.
    Un rapport à son conseiller privé plus distancié, pas comme Louis XIII et son petit copain Charles Albert, premier duc de Luynes.
    Au minimum un respect – on souhaiterait un grand amour – pour le peuple français qui conduit à l’accepter tel qu’il est c’est-à-dire bien au-dessus de l’individu Macron, au lieu de vouloir lui imposer des modèles contre la nature, contre sa nature et son histoire.
    Ne pas prétendre savoir mieux que le peuple français où est le bien et le vrai dans son histoire.
    Un pouvoir respectueux des autres pouvoirs, et même de l’autorité judiciaire. Bon, pour l’autorité judiciaire, faut voir 🙂
    Reconnaître et sanctionner les échecs de ces ministres, Darmanin, mais surtout un autre en particulier 🙂
    Ne pas nous mener à la baguette sous des airs de chattemite.
    Pas de moi, moi, moi, comme je suis beau dans mon miroir. S’oublier un peu (dans l’autre sens du terme, le bon).
    Annoncer son programme au lieu de le dissimuler est une marque minimale de respect.
    Affronter la contestation et la respecter.
    Rendre au Parlement son rôle. Je précise personnellement en instituant la proportionnelle et en ayant une lecture stricte de la Constitution, en particulier des pouvoirs du PR.
    En effet si on n’a rien de tout cela, cela ne va pas être drôle pendant les 5 années qui viennent.
    Peut-on croire à sa énième annonce de changement ? Oui je vais « zanger ». Non tu n’as pas « zangé ».
    Même dans la volonté affichée de changement il est encore dans l’anomalie dites-vous. On pense au hold-up sur ces initiales déjà préemptées par notre histoire, certes pas pour le meilleur en tout, mais on pouvait considérer que ce sigle était figé pour longtemps. Quel iconoclaste turbulent et insupportable !
    Ce nouveau bidule, le CNR, servira-t-il à quelque chose ?
    « …on n’a pas besoin d’un intellectuel, d’un esthète, d’une personnalité plus préoccupée de détruire que de sauver, de séduire que de convaincre. »
    Et encore, intellectuel et esthète, faut voir. Le reste me semble fort juste.
    Après les idées générales, une réflexion sur un cas concret :
    Dans cet article du Figaro de ce matin
    Transports: Valérie Pécresse veut «prendre le pouvoir» en Île-de-France
    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/transports-valerie-pecresse-veut-prendre-le-pouvoir-en-ile-de-france-20220607
    VP pose un problème politique – le mal français -, l’illustre par un exemple : les transports en IDF et propose des solutions pour le résoudre.
    Evidemment les syndicats ont des craintes. Quelle tâche exaltante de les convaincre d’avancer ! La politique, c’est cela et les femmes et les hommes qui s’y emploient méritent respect et encouragement.

  11. Serge HIREL

    Bien malin… et téméraire celui qui énoncera les critères à retenir pour qualifier de « normal » un président de la République française, qui placera le curseur au bon endroit, entre la médiocrité vulgaire et l’éminence arrogante, l’une et l’autre redoutées, pour définir le chef d’Etat idéal.
    Hollande s’est brûlé les ailes lui-même en clamant son désir de « normalité ». À peine réélu au forceps, Macron, en continuant à prendre le contrepied de son mentor qu’il a trahi, n’est déjà plus qu’un sujet de discorde entre ceux qui, béats, applaudissent sa volonté disruptive et ses manières iconoclastes et ceux qui, irrités, y voient la marque d’un dirigeant hors sol qui n’aura jamais son étoile dans notre Histoire.
    La première question qui vient à l’esprit en lisant le billet de Philippe est toute simple : Les Français d’aujourd’hui attendent-ils un Président « normal » ? Normal parce que banal, parfois affligeant, comme l’a été le piteux Hollande ? Normal parce qu’impertinent, parfois méprisant, comme le fut le remuant Sarkozy ? Normal comme Angela Merkel qui, en quatorze ans de pouvoir, n’a surpris ses compatriotes qu’une seule fois, en ouvrant les frontières à un million d’émigrés ? Normal comme le sont la plupart des dirigeants européens, scandinaves notamment, plus soucieux de remplir les devoirs de leurs charges que d’épater le peuple ? Hormis Valérie Pécresse, aucun des principaux candidats à la récente élection présidentielle ne présentait un profil « normal », rendait prévisible un mandat apaisé…
    Un constat qui conduit à se poser une autre question tout aussi simple : la Constitution de la Ve République permet-elle l’élection d’un Président « normal » ? Quel que soit le type de gouvernance, le pouvoir suprême est un exercice extraordinaire. Plus il est solitaire, plus celui qui en dispose doit l’être également. Bâtie par lui-même en deux temps – 1958 et 1965 – pour lui permettre de « servir la France éternelle », la Constitution du Général, qui, de 1940 à 1946, avait déjà fait la preuve qu’il n’était pas « normal », a ceci d’extraordinaire qu’elle est assez souple pour s’adapter à d’autres dirigeants, mus par de tout autres objectifs, y compris la disparition de notre nation dans le maelström européen que Macron a entrepris de construire.
    Mais, au vu de la liste des Présidents successifs, elle exige un chef d’Etat dont le principal trait de caractère doit être, non le charisme rassembleur, mais, au contraire, la volonté de rompre avec une autorité qui ne serait que consensuelle, voire débonnaire. Seuls deux d’entre eux, Chirac pendant son second mandat et Hollande, ont failli à cette constante… et raté leur séjour à l’Elysée.
    Le phénomène est à la fois réjouissant – bien que chahutée dans tous les autres domaines, la France, grâce au verbe de son chef, conserve son rang politique dans la communauté internationale – et inquiétant. D’abord parce qu’il conduit à des divisions de plus en plus profondes au sein du peuple, qui, aujourd’hui, va jusqu’à la haine du Président, ce qui ne peut déboucher que sur un recul de la démocratie.
    Ensuite, parce que cette tendance à la personnalisation du pouvoir s’accentuant de mandat en mandat, soutenue par l’immense erreur du passage au quinquennat et de l’inversion simultanée du calendrier électoral, peut aller au-delà des limites du cadre républicain. Un événement soudain, imprévu à une telle intensité – la pandémie, le conflit russo-ukrainien… – peut aider un chef d’Etat, déjà élu dans des circonstances peu banales qui relèvent du hold-up légal, à se muer en chef de guerre quelque peu indifférent aux soubresauts de l’opinion publique et plus enclin à exiger qu’à négocier.
    Ajoutez à cela un savoir-faire certain dans le maniement du bâton et de la carotte… et vous prenez le risque du… totalitarisme.
    Sans même avoir à bafouer la Constitution…
    Une seule arme peut interdire ce chemin : le renforcement du Parlement… que Macron fait et fera tout pour empêcher, même si, de temps à autre, il prétend le contraire.

  12. Serge HIREL

    @ Achille | 07 juin 2022 à 08:19
    « …nous risquons de retrouver l’ambiance confuse des débats houleux de la IVe République »
    Affoler, faire peur, inquiéter… L’un des moyens les plus sûrs d’installer le totalitarisme est de créer un monde imaginaire dans lequel le chef apparaîtra le sauveur…
    Un détail que vous n’avez pas compris : ces jours-ci, l’alchimiste de l’Elysée fait boire au peuple une potion qui va lui permettre de retrouver tout juste suffisamment de godillots pour gouverner selon son bon plaisir… Il n’a nul besoin de votre hochet estampillé « IVe République ».

  13. Dans les circonstances actuelles, ce président « pas normal », dixit Philippe Bilger, me convient parfaitement, ainsi qu’à la majorité des citoyens qui l’ont élu. Il continue à faire le job, malgré covid, guerre en Ukraine, inflation, défis climatiques, agitation fomentée en sous-main par ces révolutionnaires de papier, Mélenchon/Martinez, dont le fonds de commerce est le désordre.
    Avec de tels défis, et ajoutons-y les traditionnels roquets d’une opposition mouvante accrochée aux basques de tout président depuis 1947, un vrai président « normal » ne se serait pas représenté en 2022. Hollande a jeté l’éponge, Macron continue courageusement de faire son devoir de président.

  14. Robert Marchenoir

    Il est illusoire de faire la chasse à la personnalité. Les hommes sont ce qu’ils sont, et pour vouloir devenir président de la République, il faut, pour commencer, être sérieusement anormal.
    En revanche, les Français pourraient décider ce qu’ils veulent. Ils pourraient, eux, cesser de donner dans le « en même temps » perpétuel. Ils pourraient cesser de réclamer, à la fois, un Président-roi, thaumaturge, remplaçant d’un général de Gaulle en mieux ; et un Président normal, laissant le Premier ministre gouverner et le Parlement faire les lois.
    Un Président gonflé de « charisme », personnalité exceptionnelle apte à exercer le « devoir de puissance » de la Frônce dans le monde (selon Éric Zemmour), et un Président gagnant le Smic, faisant ses courses chez Lidl et ne mangeant pas de homard — car chacun sait que lorsqu’on mange du homard, on dirige mal la France.
    Un Président-général, parce que chacun sait que Poutine est un vrai chef d’État, et un Président soumis aux référendums d’initiative populaire, parce que sinon ce serait de la dictature.
    Et ainsi de suite.
    Une fois ce choix fait, ils pourraient réclamer qu’il soit traduit dans une nouvelle constitution, parce que c’est bien gentil de faire confiance aux personnalités, mais les institutions sont justement là pour que la gestion de l’État ne soit pas à la merci des personnalités successives.
    Ils pourraient, pour commencer, exiger une constitution qui ait force de loi — car le texte actuel est un torchon de papier qui n’a jamais été respecté. Ni par son fondateur, ni par ses successeurs.
    L’article fondamental définissant les rôles respectifs du Président et du Premier ministre n’a jamais été en vigueur. De Gaulle a bien expliqué que Pompidou était son laquais, et rien de plus. Avec l’approbation de ce dernier.
    Beaucoup plus tard, de prétendus juges constitutionnels (en réalité d’anciens politiciens ou fonctionnaires) ont prétendu lire dans le marc de café, et ont donné à des mots vaporeux dépourvus de valeur juridique, comme la « fraternité », une signification lourde de conséquences inventée à partir de rien.
    En somme, les Français pourraient commencer par consentir à établir, chez eux, une démocratie libérale où la loi serait autre chose qu’un assemblage de slogans pour faire joli.
    Cela suppose, cependant, qu’ils acceptent de se soumettre, eux-mêmes, à la loi, au lieu d’en faire un instrument servant uniquement à taper sur la tête du Président lorsqu’ils finissent par en être déçus après avoir voté pour lui. Ou bien un instrument servant à taper sur leurs voisins quand ceux-ci ont le culot de prétendre créer des entreprises, de la prospérité et des emplois à côté de chez eux.
    Comme on voit, c’est pas gagné.

  15. Claude Luçon

    Dans le doute il faut toujours choisir le moindre mal !
    Considérant ce qui reste dans le tas de débris de la politique d’antan : Insoumis, Verts, PCF, RN, PS, Reconquête! il ne nous reste que LR et Renaissance.
    Votons LR, leurs grands ancêtres avaient créé un vrai CNR qui a reconstruit la France, qui était dans un bien pire état qu’aujourd’hui !
    Ce n’est pas d’une renaissance dont nous avons besoin c’est d’une mise à jour, que nos politiciens se mettent au niveau des citoyens qui ont eux évolué en 80 ans !

  16. Pour avoir réussi à grimper tous les échelons jusqu’au sommet, les présidents sont tous des gens intéressants. Grâce à la télévision et à la presse, en plus d’être des personnalités politiques brillantes, ils font partie des célébrités et sont traités comme tels. Ils sont tout sauf « normaux » bien sûr. Mais dotés d’une aura.
    Emmanuel Macron est sans surprise un homme astucieux, pas forcément sympathique, mais qui doit être plutôt intéressant à fréquenter, comme devaient l’être François Mitterrand, Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac, et même François Hollande. Seulement voilà, la France file un mauvais coton, elle est mal gérée, mal gouvernée, et c’est Emmanuel Macron qui est au commandes depuis 5 ans, après avoir officié deux ans sous le quinquennat précédent.
    D’après lui tout se passe bien, comme il l’a prévu et comme il l’a voulu. Son esprit toujours aussi fertile regorge de projets pour notre avenir et de stratégies pour se faire valoir. Y aurait-il un malentendu entre lui et les Français, lui croyant qu’ils attendent de lui de l’esbroufe et des miracles compatibles avec le « roman » national dont il croit qu’ils se délectent, et eux ne lui demandant que de faire fonctionner correctement les institutions de l’État, quoique fascinés par son profil réputé comme exceptionnel ?
    Mais au fond peu importe, ce serait à lui de nous confronter à la réalité, lui qui dispose de tous les leviers, et qui est en mesure de faire passer l’information comme il l’entend. L’avenir ne se présente pas trop bien pour les Français, ni à court ni à long terme. C’est le reproche que pour ma part je fais à Emmanuel Macron.

  17. Normal cher hôte, je ne lui en demande pas tant.
    Ne pas être méprisant, dans le conflit d’intérêts, dans la parlote, le narcissisme exacerbé, dans le soutien à l’insoutenable, Ferrand, Véran, Ducon-Mojito… ce serait pas mal.
    Qu’il apprenne à dialoguer. J’ai parfois l’impression qu’il a un « vagin » tant le « monologue » chez lui prend toute la place dans les échanges où le partenaire n’a d’autre valeur à ses yeux que de faire valoir l’immensité de la sienne.
    Il a eu 36 % du corps électoral au deuxième tour dont les deux tiers a minima pour de mauvaises raisons.
    Il n’est approuvé que par des cacochymes retraités, conservateurs, socialistes conservateurs, et des jeunes pseudo-libéraux diplômés amoureux de leur anglais et des bières en terrasse.
    Il est surtout amoral.
    N’aime pas les petites gens.
    Déteste la contradiction.
    Transforme le manque de moyens donnés à la justice en lois liberticides non pas pour ceux qui dérapent mais pour le citoyen lambda.
    Quand aura-t-on un ensemble de lois, Constitution comprise, qui prendra son sens hors les considérations partisanes et surtout, applicables en eau calme comme en tempête ?
    C’est un nuisible. Pour les êtres humains et pour le pays.
    Un faqueniousiste de la plus trumpienne espèce.
    Et dire qu’il y en a qui votent pour ça. Doivent pas avoir toute leur tête.
    P.-S.: note positive, Valls s’est fait déglinguer au premier tour des législatives. Bon débarras.

  18. Je ne crois pas, Monsieur Bilger, que les Français attendent un « président normal » car a priori il veulent un vrai chef d’État qui ait l’esprit de décision et non l’indécision intrinsèque comme monsieur Macron. Un président qui se sente intimement Français, qui aime la France telle qu’elle a été, avec son peuple tel qu’il a été et veut toujours être. Un président qui assume l’Histoire de son pays et ne batte pas sa coulpe au nom de notre pays, notamment à l’intention des ennemis passés et actuels de la France, particulièrement la cinquième colonne islamiste intérieure ou les nostalgiques du FLN qui réclament toujours plus en matière de contrition de la France, encore maintenant sur l’affaire du 17 octobre 1961 sur la base d’une histoire déformée à la mode FLN…
    Or, monsieur Macron n’est pas un « décideur » au service de la France, de son État, de son peuple. Comme la plupart des technocrates qui détruisent la France au lieu de lui inspirer la fierté et l’envie d’entreprendre, de travailler pour le bien de tous.
    Monsieur Macron, comme ses homologues, de France comme en Europe, a peur de la Démocratie, la vraie où le peuple est consulté. Il n’est qu’un communicant qui a des intentions cachées, non pour l’intérêt public, mais au profit de certaines catégories de la population ou d’intérêts privés dont il est le représentant.
    Par ailleurs, il contourne les instances démocratiques existantes pour faire adopter des projets qu’on ne connaît pas quant au fond et les buts réellement poursuivis. Cela a été le cas avec la « convention citoyenne pour le climat » pour laquelle le tirage au sort a été très orienté tout comme la formation de ses membres.
    Maintenant il veut se créer son outil personnel, son pseudo CNR, avec le R signifiant « Refondation ». Se prendrait-il pour Clovis ou Bonaparte ? D’autres parlent de « R »econquête… Cela montre combien il se moque de l’Assemblée nationale qui n’est pour lui que la chambre d’enregistrement des lois qu’il concocte avec son conseil restreint, notamment avec monsieur Kohler, qu’en d’autres temps on aurait pu qualifier de son « âme damnée »…
    Un autre point de vue a été donné ce matin par l’essayiste Edouard Tétreau, invité ce 7 juin de Radio Classique. Son propos m’a paru frappé au coin du bon sens. On peut l’écouter ici, notamment entre 1 min et 6 min 15 : https://www.radioclassique.fr/emissions/matinale-de-radio-classique/l-invite-politique/
    Avec monsieur Macron, tout n’est qu’apparence. Aussi, Monsieur Bilger je vous rejoins complètement dans votre conclusion : « dans notre existence collective, dans l’état actuel de la France, pour relever les défis et faire face aux menaces de l’intérieur et de l’extérieur, on n’a pas besoin d’un intellectuel, d’un esthète, d’une personnalité plus préoccupée de détruire que de sauver, de séduire que de convaincre ». Oui ! Il nous faut un vrai chef d’État animé uniquement par la plus haute idée de son pays, de sa patrie, de ses compatriotes, de défendre leurs seuls intérêts.

  19. Que de temps perdu quand on pense que nous aurons passé en 2027 dix ans à subir les foucades et souvent les inepties de ce manipulateur alors que nous étions pourtant prévenus avant même son élection en 2017 de la nature perverse de son caractère !
    Il faut croire que les Français se laissent facilement séduire par les manœuvres d’hypnose collective mises en œuvre par ceux qui, tel le joueur de flûte de Hamelin ayant conduit les enfants de la ville à la noyade, les mènent droit vers leur perte.

  20. Michelle D-LEROY

    Le problème d’Emmanuel Macron c’est qu’il croit que ses artifices vont éblouir les Français, qu’en théâtralisant son rôle de Président il va pouvoir faire une politique à son gré, au jour le jour.
    Nous sommes lassés par ses références à l’Histoire. Même intéressés par l’Histoire de France, nous vivons dans le présent, avec les très nombreux problèmes actuels.
    D’un côté il cherche à affaiblir l’Assemblée nationale en en faisant juste un objet utile pour signer « ses » lois et pour compenser, il propose de recréer un comité Théodule. Incompréhensible ! Ou plutôt c’est gagner du temps en noyant le poisson !
    Nous avons élu en 2017 et réélu en 2022 un enfant-roi qui agite des hochets.
    Il n’est pas encore installé dans son nouveau mandat Macron II, qu’il a déjà recours aux mêmes subterfuges.

  21. « Il nous faudrait un vrai président normal. » (PB)
    Lorsque Hollande a déclaré qu’il voulait être un président normal, je me suis demandé s’il était naïf ou s’il blaguait comme il en avait l’habitude.
    Parce que être normal cela suppose de définir une norme de référence.
    Voulait-il dire qu’il voulait être comme tout un chacun, ce qui n’avait pas de sens, un quidam normal ne souhaite pas être président.
    Ou voulait-il dire qu’il souhaitait être un président comme d’autres présidents, ce qui n’a pas de sens non plus.
    Un homme qui est au pouvoir a suivi un parcours qui le différencie fortement des autres hommes et donc des autres présidents. Aucun président ne ressemble à un autre, ni par ses convictions, ni par son action, ne serait-ce que parce que les institutions dans lesquelles ils évoluent sont différentes.
    Mais ne soyons pas puristes. Il y a des comportements a minima que l’on retrouve chez tous ceux qui exercent le pouvoir, du moins dans les démocraties.
    Et c’est ce comportement a minima que l’on peut définir comme une norme comportementale attendue pour définir un responsable normal, au sens de cette norme.
    De ce point de vue Macron est-il un président normal ?
    Évidemment pas, un président normal est un responsable qui se préoccupe d’abord de son pays, de ses habitants qu’il ne traite pas avec le mépris avec lequel Macron traite les Français.
    Un président normal se présente avec un programme clair, sans l’ambiguïté du « en même temps », même s’il est vrai qu’on ne peut définir et prévoir la totalité de son action.
    Mais enfin après cinq ans de présidence, voilà que ce président, mal réélu, annonce la création d’un Conseil de Refondation !
    Cela voudrait dire que pendant les cinq ans passés sous sa mandature, il ne s’est passé rien de fondamental, ce qui est d’ailleurs la vérité, et qu’il convient enfin de travailler.
    Il y a dans la création de ce Conseil une part de cynisme assumé, et la relation implicite avec le Conseil de la Résistance est surprenante.
    La France est-elle vraiment dans l’état de décomposition où elle était en 1943, occupée par les Allemands ? Il tire de son bilan une bien triste conclusion.
    À vrai dire, Macron ne s’intéresse pas à la France et aux Français, et en cela il n’est pas un président normal, il n’est pas dans la norme des autres chefs de gouvernement.
    À chacune de ses initiatives, l’intérêt de l’UE est mis en avant, le nôtre n’étant que la conséquence de celui-ci.
    Peut-il changer ? évidemment non, on ne change que superficiellement, en fonction des circonstances, mais pas dans le temps.
    Emmanuel Macron est un transgresseur, c’est sa personnalité et il en fait sa marque et sa fierté.
    Cela a commencé dans sa précoce vie privée et a continué en politique, le « en même temps » étant une des formes de transgressions qui lui a réussi.
    Mais pour son objectif de prise de contrôle à terme de l’UE, il est moins sûr que cette manie de la transgression puisse lui servir.
    Déjà sur le plan international, il est moins crédible et cela apparaît clairement dans la distance prise par Ursula von der Leyen et Charles Michel au sujet de la guerre en Ukraine.

  22. Zemmour avait raison, les Français deviennent des Indiens d’Amérique prêts à se faire remplacer, au point qu’ils dansent comme ici la danse du scalp de leur Président.

  23. @ Tipaza | 07 juin 2022 à 20:12
    François Hollande s’est fait élire parce qu’il a affirmé qu’il serait un président normal (cf. son anaphore « Moi, président de la République, je… ».
    Il s’est fait sortir, renonçant même à se représenter parce qu’il a été un président normal.
    Rien de pire que la normalité en politique. Dans le meilleur des cas on finit conseiller d’un ministre, au mieux secrétaire d’État.
    Pour être le premier il ne faut surtout pas être comme les autres.

  24. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Vous critiquez durement le président qui vient d’être réélu pour cinq ans. Tournez la page. Nous sommes à quelques jours du premier tour des législatives. Dites-nous donc pour quel candidat vous allez voter dans votre circonscription. Je suppose que vous ne voterez pas pour le candidat mélenchoniste. Mais voterez-vous pour le candidat de Macron, de Le Pen ou de Zemmour ? Et si vous nous le dites, n’hésitez pas à nous dire pourquoi. Je vous lirai avec un grand intérêt.
    Moi, au premier tour, je voterai pour le candidat LR.
    À la présidentielle, j’avais voté pour Valérie Pécresse, puis CONTRE Le Pen, donc pour le candidat qui restait.

  25. Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose: c’est à dire 58,2 % des voix malgré le Macron-bashing incessant auquel, finalement, les Français accordent peu d’importance.

  26. Que faire de la normalité si elle touche à la médiocrité ?
    M. Macron, pas mieux que les autres n’est que la personnalité choisie par une minorité absolue.
    Il aurait peut-être fallu évoquer un président anomal. Nous y reviendrons.
    Celui-ci n’a rien de meilleur ni de pire que les précédents. « up to date » on a peloté ferme sur les perrons de l’Elysée certain soir de Fête comme on avait entretenu des amazones ou hétaïres, on ne sait plus. On peut y mourir de plaisir, comme y tomber d’un train, en pyjama ou flirter avec le monde toujours un peu breneux des marchands d’illusions.
    Que l’avenir soit sombre, c’est clair. On ne redresse jamais un pays noyé par les fonctionnaires et les chefs de bureau. Braves gens au demeurant, trop bénins peut-être. Ainsi, un bon système de santé demanderait un équilibre entre l’évolution des efforts scientifiques, la qualité des praticiens et le traitement des agents. Mais pour nos bureaucrates, il faut rentabiliser le service public, établir des grilles de résultat, doubler chaque soignant d’un administratif, mettre des agences de santé là où on a besoin de conseils de l’ordre, d’instances techniques. Et tout le monde adhère à la rentabilisation, à coup de méthodes dignes d’industriels douteux. C’est comme: « le poumon, vous dis-je ».
    Être normal, c’est rentrer dans la conception européenne et politique de la normalisation jusqu’à la longueur de la queue des artichauts.
    Donc, nous avons besoin d’un foutraque qui ait des idées, trois ou quatre par jour, vive à sa guise, manie le pour et le contre, fasse le tri entre les gens et les idiots utiles, manie l’opinion comme une mayonnaise, ça prend ou ça prend pas et sauvegarde son pré carré: la carnaval des fous, bien conscient qu’il joue. Que, comme le Roy, il s’amuse, un godenot en quelque sorte.
    Ça vous parle ?

  27. @ lucas
    « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose: c’est à dire 58,2 % des voix malgré le Macron-bashing incessant auquel, finalement, les Français accordent peu d’importance. »
    Les Français devraient accorder plus d’importance au Macron-bashing. Pour la bonne et simple raison qu’il est temps d’assainir le rapport au politique du Français moyen, et donc de pointer du doigt en quoi le Macron-bashing ne résout rien.
    Il y a certes du juste, dans la critique de Macron par notre hôte. Par exemple quand il écrit cela:
    « Pour résumer, cette fausse main de velours, ce narcissisme le conduisant à faire tourner la République autour du Roi-Soleil, avec une majorité parlementaire trop déférente. »
    Le seul souci dans cette critique, c’est que je ne vois pas grand monde faire beaucoup mieux en la matière tellement ce concept de République = Roi-Soleil est en fait une figure imposée. Une figure que les Français s’imposent. Certes, Macron en a joué jusqu’à plus soif, et a gratifié les Français d’un Roi-Supernova.
    Moi, j’espère que cela fera effet vaccin. Mais j’en doute.
    Fausse main de velours ? Tout à fait. Tant que le débat politique public sera aussi superficiel, caricatural et hystérisé, je cautionne la méthode de la fausse main de velours.
    Et j’attends la phase Roi-Étoile-à-Neutrons en 2027… quand Macron sera devenu un bloc de névrose compact, et que l’enjeu sera alors de passer le témoin à un mouvement centriste qui peine encore à se structurer dans ses fondamentaux. Le blairisme de centre-droit à la mode franco-étatiste, c’est quand même une synthèse délicate à effectuer.
    ——————————————————
    @ Achille
    « Quelques éléments factuels sur la France qui va mal. Enfin si l’on en croit certain(e)s habitué(e)s de ce blog. Âge de départ à la retraite par rapport aux autres pays européens. Inflation en France par rapport aux autres pays européens. Autre chose ? »
    Si vous voulez, je peux ouvrir le premier journal de passage. Tenez… l’Opinion.
    « Il faut arrêter de réguler le temps de parole et laisser les médias faire. Tout s’équilibrerait mieux. Or on continue d’accuser les chaînes de rouler pour un candidat ou pour un autre, alors qu’elles respectent le temps de parole. » — Christine Kelly et Catherine Boullay, 07.06.2022.
    Tout à fait Christine.
    Voilà donc un truc qui va pas dans s’pays. Et en v’là un autre:
    « Quand je suis arrivée à la tête de l’émission « Face à l’info » il y a trois ans, beaucoup d’amis, de proches ont voulu me décourager. Certaines personnalités sont passées par mon entourage pour essayer de me convaincre de refuser le poste. Beaucoup d’amis se sont détournés de moi. J’ai reçu des messages et des appels incessants, des menaces de mort. Depuis trois ans, « Face à l’info », c’est une guerre. À tel point que j’en suis tombée malade. J’ai bravé des interdits pour faire cette émission, j’ai le sentiment d’être en résistance. Personne ne peut imaginer ce que j’ai enduré. »
    Donc, ouais… il y a un véritablement un truc qui tourne pas rond dans la tête des gens, dans s’pays.

  28. @ Achille | 07 juin 2022 à 22:20
    « Pour être le premier il ne faut surtout pas être comme les autres. »
    Être différent ou être supérieur ? That is the questionne 😉
    Vous confondez ces deux qualités.
    Je pourrais vous répondre qu’au pays des aveugles, les borgnes sont rois, ce qui ne donne pas auxdits borgnes une vraie supériorité intrinsèque.
    Il faut distinguer deux choses différentes, la compétition électorale et la qualité intrinsèque du personnage.
    Dans la compétition électorale, Macron survolait les autres candidats, face à un islamo-gauchiste déjanté comme Mélenchon et une dame patronnesse du pouvoir d’achat comme Marine Le Pen.
    Zemmour ayant été disqualifié par un matraquage des médias et aussi par un comportement pas assez électoraliste. La politique est un jeu où le sincérité naïve ou brutale ne paie pas.
    Quant à Valérie Pécresse, elle ne faisait pas la maille comme l’a dit avec humour Jean Lassalle.
    En ce qui concerne les qualités intrinsèques du personnage que vous défendez urbi et orbi, si ses qualités intellectuelles ne sont pas en cause surtout lorsqu’il s’agit de débattre, il a un sens de la répartie évident, sa personnalité le met toujours en dehors du jeu.
    C’est un transgresseur fondamentaliste, si je puis dire.
    Sa première transgression est de vouloir sortir par tous les moyens du cadre national qui lui est trop étroit pour plonger dans le cadre européen avec, depuis l’affaire d’Ukraine, une tentative de piloter une intervention plus ou moins humanitaire de l’ONU, ce qui n’a pas l’air de plaire aux USA.
    Il y aurait long à dire sur ce sujet qui structure sa personnalité. Il cherche chaque fois à sortir du cadre dans lequel il est appelé à évoluer.
    C’est sa force dans l’action immédiate et rapide et c’est et ce sera sa faiblesse dans la durée.
    Finalement quel a été son bilan de premier mandat ?
    Il a été faible, l’excuse des Gilets jaunes n’est pas recevable puisque c’est son action qui les a générés. Quant au Covid, l’affaire fut gérée de façon grotesque au début avec des masques inutiles puis indispensables, puis ensuite il est revenu à son obsession, sortir du cadre national pour mutualiser l’achat de vaccins. Dans le même temps l’Allemagne de Merkel et la Hongrie d’Orban passaient commande de vaccins russes en plus des vaccins mutualisés, restant dans leur cadre national.
    Alors qu’il prône une UE fédérale, il a été celui qui s’est le plus écarté des règles budgétaires, avec le « quoi qu’il en coûte », et s’en étant écarté il souhaite les abolir pour les ramener à sa façon de gérer.
    Là aussi transgression de la règle du jeu pour en définir une autre qui lui convienne.
    Dans l’affaire d’Ukraine, à la fois il approuve les sanctions, mais il cherche en même temps un compromis avec Poutine, donc à sortir de la règle occidentale admise. On sent un désaccord larvé avec les deux autres dirigeants européens, Ursula et Charles Michel.
    Cette volonté de transgression est souvent, pour ne pas dire toujours, la marque des grands dictateurs finissant tous complètement paranos.
    Je ne dis pas que Macron est un dictateur, pas encore 😉 , mais il fait partie de cette famille psychologique qui sort des cadres lorsque ceux ci ne conviennent pas à leur volonté.
    Dernier exemple, celui du CNR qu’il veut créer alors que nos institutions ont toutes les structures, à commencer par l’Assemblée et le Sénat, plus toutes les autres structures qui pourraient faire ce travail de refondation, comme il dit.
    Ben non, il sort du cadre officiel, qui ne lui plaît pas, pour en faire un qui lui conviendra plus, c’est ce qu’il pense, en attendant d’en faire un autre lorsqu’il aura fini de jouer avec celui -ci.
    Toujours cette volonté d’effacer l’existant, de repartir de zéro, de faire du nouveau, le « bougisme » de l’enfant hyperactif ou du psychopathe que la vie déçoit en permanence. J’exagère, mais cette exagération répond à la sienne.
    Un dernier mot car il y aurait long à dire, sa méthode de remise à zéro chaque fois qu’il y a un problème ne s’inscrit pas dans la durée, la preuve en est le maigre bilan de son premier mandat.
    J’attends avec impatience la publication d’un livre sur sa psychologie transgressive, et s’il tarde trop je sens que je vais m’y coller. 😉
    Je blague, of course… quoique 😉

  29. Denis Monod-Broca

    Nous souhaitons avoir un président de la République, pas un roi.
    Nous nous voulons citoyens d’une libre République, pas sujets d’un monarque sacré.
    La difficulté, réelle, considérable, est que, en accablant de reproches l’homme tenant le rôle de président, nous nous comportons en sujets. En l’accusant, lui, personnellement, de se comporter en monarque plus qu’en président, en l’accusant de tout et de son contraire, comme s’il était le roi, nous le confortons dans sa dérive monarchique.
    Seule échappatoire : lui rappeler sans cesse, à chaque écart, les contours de sa fonction, tels que strictement énumérés dans la Constitution.
    Lui rappeler sans cesse que : le peuple est souverain, le Parlement fait les lois, le gouvernement gouverne, le président préside.

  30. @ Patrice Charoulet | 07 juin 2022 à 22:39
    Vous ne deviez pas avoir toute votre lucidité ce soir-là pour demander à Ph. Bilger de vous donner le nom de son candidat préféré aux législatives et de motiver ses raisons personnelles. La discrétion est la meilleure des vertus. Nous ne sommes pas ici sur Facebook, ni chez Closer.
    Un coup de fatigue nocturne ou un état d’esprit défaillant ? De quoi souffrez-vous franchement ? Allez, dites-nous tout !

  31. @ Denis Monod-Broca | 08 juin 2022 à 09:49
    « Seule échappatoire : lui rappeler sans cesse, à chaque écart, les contours de sa fonction, tels que strictement énumérés dans la Constitution. »
    Sauf que sur ce point comme sur d’autres la Constitution a été allègrement foulée aux pieds par certains de ses prédécesseurs, sachant que lui-même en prend aussi le chemin par sa désinvolture envers les usages.
    Quant au peuple souverain, il est traité comme la dernière roue du carrosse, il est caressé dans le sens du poil une fois tous les cinq ans avant d’être prié de rentrer à la niche : « vote comme on te le dit et tais-toi ».
    Et ne parlons pas des députés godillots qui ne représentent en rien le peuple mais qui ne sont que les hommes liges de M. Macron chargés d’entériner ses caprices.

  32. @ Tipaza | 08 juin 2022 à 07:49
    Je suis persuadé que si François Fillon avait été élu, ainsi que tout le monde s’y attendait, avant l’affaire du Penelopegate, les Gilets jaunes auraient déferlé dans les rues exactement de la même façon. Pour la bonne raison que François Fillon aurait appliqué une politique similaire à celle d’Emmanuel Macron.
    Les black blocs, et autres anarchistes de tout poil, ont eu tôt fait d’exfiltrer les figures de proue de ce mouvement pour mettre leurs leaders dont tout le monde a pu apprécier le niveau intellectuel.
    Concernant le coronavirus, cela aurait été également la même chose, vu que le gouvernement s’est fié aux avis plus ou moins bien éclairés des experts épidémiologistes, virologues, tous bardés de titres prestigieux et de prix mirobolants, qui ont raconté tout et n’importe quoi.
    La dessus s’est ajoutée l’inévitable théorie du complot laissant entendre que le vaccin faisait plus de dégâts que le virus.
    Le fameux « quoi qu’il en coûte » était, qu’on le veille ou non, la moins mauvaise solution car il a permis aux entreprises et aux commerces de survivre pendant la période critique.
    Certes la note est salée, mais en cas de crise on fait de la dette et en période de reprise économique on rembourse progressivement.
    Si on compare la situation avec les autres pays frappés par le virus, notamment en Europe, la France fait partie de ceux qui s’en sont le mieux tirés.
    Donc on ne peut pas dire que le bilan Macron I soit médiocre. Je dirai même qu’il est plutôt bon.
    Concernant le fameux CNR qui fait pousser des cris d’orfraie à toute l’opposition de droite comme de gauche avant même qu’il ait présenté des résultats, au motif qu’il ferait double emploi avec l’Assemblée nationale, je pense que vu la réactivité de cette noble chambre qui d’ailleurs fait appel à des cabinets spécialisés pour obtenir des rapports qui tiennent la route, vu que la plupart des députés n’ont pas les connaissances requises sur tous les sujet à traiter, c’est plutôt une bonne idée.
    Attendons de voir les premiers résultats de ce fameux CNR qui sera composé, enfin, de gens qui savent de quoi ils parlent et non de politiciens en recherche de maroquins.
    —————————————————————-
    @ Patrice Charoulet | 07 juin 2022 à 22:39
    Pas besoin d’être grand clerc pour deviner que Philippe Bilger votera pour le candidat LR de sa circonscription. Exactement comme vous le faites vous-même.

  33. @ Ninive | 08 juin 2022 à 10:03 (@ Patrice Charoulet)
    « Quant à vous, vous pouvez voter pour qui vous plaira on s’en moque comme de notre première chemise. »
    Ah mais, permettez !
    Ma première chemise est un souvenir précieux comme tout premier événement.
    C’est à partir de la deuxième que l’indifférence suivie d’exaspération pour les suivantes fait que l’on se débarrasse des vieilles choses.
    Je dirais donc : comme de notre deuxième chemise. 😉

  34. @ F68.10 01h01
    « Donc, ouais… il y a un véritablement un truc qui tourne pas rond dans la tête des gens, dans s’pays. »
    Dans le même ordre d’idée, hier soir l’émission « C ce soir » avait invité Annie Ernaux, soutien du Che Mélenchon et par ailleurs écrivaine de livres que je n’ai jamais lus, Aurélie Filippetti, soutien du conducator Méluche, Nicolas Truong reporter au Monde et bien connu pour ses idées gauchistes, et Gaspard Koenig qui devait jouer les utilités « libertariennes », gros mot prononcé par Karim Rissouli l’animateur de ce phalanstère (enfin presque…).
    Et là, patatras, Koenig trouve presque des qualités au programme de Mélenchon devant les yeux effarés de ceux qui l’écoutent !!
    Un grand moment ironique…

  35. @ Ellen (@ Ninive)
    « Vous ne deviez pas avoir toute votre lucidité ce soir-là pour demander à Ph. Bilger de vous donner le nom de son candidat préféré aux législatives et de motiver ses raisons personnelles. La discrétion est la meilleure des vertus. » — Ellen
    « Vous rendez-vous compte de ce que vous demandez à monsieur Philippe Bilger ?
    Qu’il nous dise pour qui il va voter et pourquoi ? » — Ninive

    Et c’est quoi le problème d’affirmer pour qui on vote et pourquoi ? Rien n’empêche les gens d’être un peu francs du collier en la matière.
    Je trouve certes Monsieur Charoulet assez indiscret en la matière, et Monsieur Bilger n’a nullement à accéder à cette demande.
    Mais l’obsession française du « secret du vote » en devient franchement ridicule.
    Le Gestapo a plié bagages en 1945.
    ——————————————————
    @ Ninive
    « Quant à vous, vous pouvez voter pour qui vous plaira on s’en moque comme de notre première chemise. […] psychopathe pervers… »
    C’est votre mépris qui est pathologique. Et à force de réclamer la psychiatrie pour Monsieur Macron, je pense qu’il convient de se poser la question s’il ne faut pas réclamer la psychiatrie à votre endroit. Pour vous apprendre à ne pas jouer à tort et à travers avec ces mots et concepts.
    Et aussi vous apprendre la politesse à l’endroit de Monsieur Charoulet qui, malgré tous ses défauts, ne mérite pas d’essuyer ce mépris pathologique que votre éducation défectueuse n’a pas su corriger.
    Monsieur Charoulet ne vous a pas ici pris à partie. Vous auriez dû vous abstenir.

  36. @ F68.10 | 08 juin 2022 à 01:01
    « Si vous voulez, je peux ouvrir le premier journal de passage. Tenez… l’Opinion. »
    Ce sont les médias qui font l’opinion. J’en veux pour preuve ce fait divers :
    Un médecin militaire agressé par un forcené islamiste à proximité de l’école catholique où il venait de récupérer ses enfants.
    Les médias ont à peine parlé de cette agression. Cela s’est passé le mardi 10 mai aux alentours de 18h, dans le 13e arrondissement de Marseille. Le médecin est décédé dans la nuit du 23 mai.
    En fait l’agression s’est produite peu de temps avant les incidents du Stade de France qui eux n’ont provoqué aucun mort et quelques blessés légers.
    Mais nous avons eu droit pendant plus de dix jours à des déclamations enflammées sur cet événement qui avait « déshonoré la France ».
    Pour le ministre de l’Intérieur, cela ne s’est pas bien passé du tout car il dû subir l’épreuve de « la planche à secousses » d’une commission du Sénat et le déchaînement des leaders de l’opposition qui n’en demandaient pas tant.
    Aujourd’hui les choses semblent se calmer. Il est vrai qu’entre-temps, l’inénarrable J-L Mélenchon a complètement détourné l’attention des médias par sa déclaration incendiaire « La police tue ! », suite à l’interpellation des policiers qui ont tiré sur une voiture ayant fui un contrôle, tuant la passagère, à Marseille.
    Un événement chasse l’autre. L’émotion passant toujours avant l’information car c’est bon pour l’audimat.

  37. @ duvent
    « …un Néron dans sa maison dorée…  »
    Chère duvent, d’aucuns sur ce blog vous affirmeront que Néron était un enfant de chœur face à l’actuel occupant de l’Élysée !
    —————————————————————
    @ Jérôme
    « Il a eu 36 % du corps électoral au deuxième tour dont les deux tiers a minima pour de mauvaises raisons. »
    Comme tous les présidents précédents ! Quant aux raisons qui ont poussé les électeurs à voter pour lui, vous n’en savez rien.
    « Il n’est approuvé que par des cacochymes retraités, conservateurs, socialistes conservateurs, et des jeunes pseudo-libéraux diplômés amoureux de leur anglais et des bières en terrasse. »
    Vous n’aimez pas la bière en terrasse ? Dommage.
    « Il est surtout amoral.
    N’aime pas les petites gens. »
    Moi non plus !
    « Déteste la contradiction. »
    Moi aussi.
    « Transforme le manque de moyens donnés à la justice en lois liberticides non pas pour ceux qui dérapent mais pour le citoyen lambda. »
    Moi je suis lambda et je n’ai pas le sentiment d’être moins libre qu’avant.
    Je suis donc amoral, mais je le savais déjà !
    « Et dire qu’il y en a qui votent pour ça. Doivent pas avoir toute leur tête. »
    P… ! 36 % du corps électoral, ça craint…
    « P.-S.: note positive, Valls s’est fait déglinguer au premier tour des législatives. Bon débarras. »
    Que voulez-vous, il est comme tous les chômeurs, il cherche du boulot !
    ————————————————————
    @ Ninive (@ Patrice Charoulet)
    « Avec aussi peu de jugeote qu’avez-vous pu enseigner en dehors des fables de la Fontaine ? »
    Et c’est déjà pas mal, tout le monde ne peut pas en faire autant ! Les Fables sont une pièce maîtresse de la littérature et de la culture française. Ne soyez donc pas si méprisant vis-à-vis d’un professeur de lettres ! Pas étonnant que ce métier se soit tant dévalorisé avec des positions pareilles.
    « C’est triste. »
    Moins que vos commentaires éculés sur l’oligarchie financière internationale, la franc-maçonnerie, et tutti quanti…

  38. Patrice Charoulet

    Ma demande à Philippe Bilger a déclenché des réactions diverses. Allons plus loin.
    Il serait très amusant de savoir pour qui vont voter les principaux habitués de ce blog. V, W, X, Y, Z pour le candidat Le Pen ? J, K, L, M, N pour le candidat Zemmour ?
    Aliocha, Achille, Marc Ghinsberg, Claude Luçon sont dispensés de l’exercice. Tous leurs commentaires ont déjà répondu à la question. Grand merci à eux.
    Même les commentateurs masqués peuvent avoir cette sincérité-là.

  39. Pierre Durand

    @ Patrice Charoulet | 08 juin 2022 à 15:22
    « Il serait très amusant de savoir pour qui vont voter les principaux habitués de ce blog. »
    Pierre Durand votera au premier tour pour le candidat LR. S’il était élu ce serait une vraie surprise. Au second tour, si le LR est éliminé, il votera blanc, et le candidat LREM (Ensemble) sera élu.
    S’il y avait le moindre risque qu’un RN ou un NUPES ou un Reconquête! le soit, il voterait LREM (Ensemble), mais ce risque n’existe pas dans cette circonscription très majoritairement LREM.

  40. Denis Monod-Broca

    @ Exilé
    Un peuple souverain ne désigne pas des boucs émissaires, il ne se plaint pas, il se prend en main.
    Et il rappelle chacun inlassablement à ses responsabilités !

  41. @ Ninive
    « Monsieur Charoulet ne vous a pas ici pris à partie. Vous auriez dû vous abstenir. » — moi
    « Je vous retourne la même chose ! » — vous

    Je ne crois pas, non… Moi, je prends la défense des gens que vous tentez d’intimider rhétoriquement.
    Patrice Charoulet était indiscret, mais en aucun cas intimidant. Il n’y a donc aucune symétrie qui vaille entre votre réaction de bourrin et la mienne.
    Quant à votre psychiatre italien, cela fait depuis que je vous suis sur ce blog que vous nous bassinez avec cet hurluberlu. Il ne me semble pas utile de préciser en quoi ce psychiatre outrepasse sa fonction en sortant des propos aussi fantasmagoriques. Fantasmagoriques et infondés.
    Les psychiatres n’ont aucun droit de veto sur la politique. Le contraire, i.e. votre fantasme, serait une raison de prendre les armes.
    Ce genre de personnage doit être radié du corps médical. Sans hésitation.
    « …allez vous faire laver la tête. »
    Vous vous prenez pour qui ? Recommencez avec ce genre de propos, et vous allez sentir passer ma réplique.
    Apprenez à faire profil bas quand vous vous comportez en sagouin de la pire espèce.

  42. Après la bouffonnerie qui consiste à proclamer important de connaître l’état civil de commentateurs sur un blog, Patrice Charoulet n’a plus de limites et désormais se fiche de la Constitution qui prévoit que le vote « est toujours universel, égal et secret ».
    Si à la rigueur cela avait le mérite de ne pas être le degré zéro de la discussion politique…

  43. Michelle D-LEROY

    Nous sommes à 4 jours des législatives et la campagne est quasi inexistante. Nous aurions selon les médias le choix entre les candidats soutenus par M. Macron et ceux de la NUPES. Et la droite dans tout ça ? inexistante ?
    Car si M. Mélenchon a au moins le courage de nous dire ce qu’il veut, c’est-à-dire la destruction pure et simple de l’organisation actuelle et ancestrale de notre société, M. Macron, lui, fait semblant d’être de droite, économiquement sans doute, mais côté sociétal il ne s’oppose pas, du moins on ne l’entend pas le dire, aux discours écolos, féministes et autres fadaises genrées ou antiracistes. M. Macron, lui, veut déconstruire peu à peu, sournoisement, insidieusement.
    Au final, même but tous les deux et deux dangers. Changer notre société, sa culture et ses fondements.
    Dimanche, un grand nombre de Français écoeurés, qui se sentent abandonnés par les politiques, comprenant que quel que soit leur vote, l’aboutissement sera le même, n’iront pas voter. Et c’est bien dommage car élire l’Assemblée nationale est peut-être plus important que d’élire le Président. Une Assemblée forte et nuancée pourrait remettre en cause la politique de nos deux démolisseurs.
    Si pendant 5 ans nous avons un blocage permanent entre deux blocs, l’un d’obédience communiste et l’autre plus raisonnable économiquement quand il ne sera pas dans le « en même temps », et par ailleurs la mise en place d’un maximum d’âneries sociétales, d’implantation massive d’éoliennes, de pistes cyclables non genrées, de GPA pour tous, d’implantation massive d’écoles coraniques et de mosquées, de liberté du voile dans les écoles et autres billevesées, il est indispensable de voter, pour ne pas venir se plaindre ensuite.
    Dans certaines circonscriptions, il y a jusqu’à 20 candidats : le choix existe.

  44. @ Patrice Charoulet 15h22
    « Même les commentateurs masqués peuvent avoir cette sincérité-là. »
    Votre curiosité est pathologique.

  45. @ Denis Monod-Broca | 08 juin 2022 à 17:18
    « Et il rappelle chacun inlassablement à ses responsabilités ! »
    Pour s’entendre répondre à chaque fois « cause toujours mon bonhomme ! »
    Il faut comprendre qu’au bout de plusieurs dizaines d’années à devoir subir cette façon de se moquer du monde, il puisse être en droit d’en avoir assez.

  46. Pierre Durand

    @ Michelle D-LEROY | 08 juin 2022 à 17:25
    « Nous sommes à 4 jours des législatives et la campagne est quasi inexistante. Nous aurions selon les médias le choix entre les candidats soutenus par M. Macron et ceux de la NUPES. Et la droite dans tout ça ? inexistante ? »
    LR mise sur ses candidats bien implantés localement, qui sont connus des électeurs depuis longtemps et qui ont été battus récemment par des candidats LREM. Le parti compte sur l’éventuel retour au bercail de ses électeurs égarés chez Macron. Il n’est donc pas indispensable de faire une campagne intense donc coûteuse.
    Il ne compte pas sur la conquête de nouvelles circonscriptions. Selon ce que j’ai lu très distraitement, son objectif est de l’ordre de 70 députés.

  47. En préambule cher hôte, un argument débile lu sous la plume d’un probable débile : ouais ben les autres c’est pareil (relatif au 36 % du capricieux). Et ? Ce serait donc acceptable qu’un couill*n minoritaire, très minoritaire si l’on considère les motivations de bien des votes, s’autorise à n’importe quoi au prétexte que les autres, gnagnagna, c’est pareil ?
    Mais qui a dit que ce qui n’est pas acceptable pour l’un le serait pour les autres ?
    Bref, les arguments à la mords-moi l’citron genre : « cèçuikidikiyai », ne me paraissent pas très pertinents.
    Autre argument débile, les lois liberticides ne me rendent pas moins libre.
    Mais peut-être rendent-elles moins libre le voisin, et la liberté du voisin compte autant que la mienne.
    Bon, j’étais venu pour me moquer de la Borne.
    Elle a déclaré que pour que le chèque vie chère soit prolongé en septembre il fallait… voter pour les neuneus de LREM.
    Il ne lui manque plus que la toque léopard, le trône, et le sceptre, pas d’Ottokar.
    Le clientélisme affiché, ridicule et pitoyable.
    D’autant que n’importe quel LR, NUPES, RN, Reconquête! serait a priori tout aussi capable de mettre en oeuvre un truc aussi nul que ces chèques surréalistes.
    J’en propose un pour le Viagra®, je commence à prendre de l’âge et la vigueur m’abandonne.
    Quel spectacle ! Entre le Méluche qui s’y voit, le Kadyrov qui y est et les lèche-boules qui virevoltent autour… ça donne pas envie.
    Ça s’passait pas comme ça du temps du maréchââââl.

  48. Patrice Charoulet

    Le gouvernement s’est offert une pleine page, la dernière, du « Parisien » et de sa version provinciale « Aujourd’hui en France ». Pourquoi ? Pour expliquer avec des images (façon BD) et quelques dizaines de phrases l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur les élections législatives. Je n’ai rien appris mais l’intention est louable : quelques lecteurs ont peut-être appris quelque chose. Toutes les phrases sont vraies, simples, indéniables.
    Une remarque toutefois : dans les diverses missions des députés, je lis : « Ils contrôlent l’action du gouvernement ». Oui, souvent, très souvent, sauf quand le parti gouvernemental ou présidentiel a une majorité parlementaire écrasante. Dans ce cas-là, le contrôle est des plus minces et les députés sont fatalement godillots.
    C’est arrivé en 2017, mais d’autres fois aussi depuis 1958. C’est un avantage pour tout gouvernement, mais un inconvénient pour le « contrôle parlementaire » dont il est question dans cette page.

  49. @ caroff | 08 juin 2022 à 17:50 (@ Patrice Charoulet)
    « Votre curiosité est pathologique. »
    À mon avis beaucoup plus pathos que logique !
    Si toutefois cette apparente naïveté affichée sur tout sujet n’est pas un leurre destiné uniquement à tromper et faire s’épancher les gogos !

  50. @ Marcel P | 08 juin 2022 à 17:24
    Je n’aurais jamais pensé prendre la défense de Patrice Charoulet – enfonceur en chef de portes béantes et débiteur maniaque de filets d’eau tiède – mais il faut néanmoins lui rendre le droit de demander à qui il l’entend le sens de son vote.
    Et laisser bien entendu le droit à chacun de l’envoyer paître vertement (à la hauteur de l’agacement qu’il se plaît à provoquer).
    Il n’y a pas là d’atteinte au secret du vote protégé par la Constitution, chacun étant libre de proclamer avoir voté X ou Y mais personne n’ayant le droit de vérifier cette proclamation ou d’en exiger la preuve. Là et seulement là réside le secret bien protégé et essentiel à l’exercice du droit de vote.

  51. philabeille

    24 ans d’écart avec sa femme (donc quand elle avait 30 ans, il en avait 6…) ; 2 ans de plus que le fils aîné de celle-ci : tout est dit ; rien n’est vraiment normal. Je ne reviens bien entendu pas sur « Avec Carla, c’est du sérieux ». Une bande de guignols qui parviennent au plus haut sommet de l’État. C’est dire que l’entourage politique de tout ça ne doit guère valoir mieux.

  52. Pierre Durand

    @ Patrice Charoulet | 08 juin 2022 à 15:22
    « Ma demande à Philippe Bilger a déclenché des réactions diverses. Allons plus loin. »
    Je devine, par les réactions, que vous avez souhaité connaître le vote de Monsieur Bilger. Des personnes s’en sont formalisées et vous l’ont vertement reproché.
    Je vois chez ces personnes d’abord un attachement à la personne de PB. Il s’est créé entre elles et PB par le seul fait qu’elles commentent sa pensée un respect affectueux qui étonne mais ravit.
    Elles ressentent votre question comme une agression envers une personne qu’elles révèrent, un peu comme des chrétiens très pratiquants seraient profondément émus si une main impure avait soudain souillé sa soutane auparavant immaculée.
    Cette réaction a certainement été étudiée par les candidats à un master de psychologie mais ce n’est pas du tout pathologique, ce qui est pathologique c’est quand on ne vénère rien.
    Ceci dit je n’ai pas lu l’intitulé exact de votre demande mais la position de PB n’est pas un mystère. C’est un électeur LR et s’il ne l’était pas je ne serais pas ici.
    En effet je ne considère pas qu’il soit rationnellement possible d’envisager un autre vote. Je ne dis pas que cette affirmation est intelligente mais seulement que c’est la mienne.
    J’espère que votre question a en réalité un autre objet sans avoir l’indiscrétion de souhaiter le connaître.
    « Aller plus loin » ne me semble pas une bonne idée compte tenu de votre point de départ mais surtout de la proximité du précipice.
    La violence et les injures que vous avez suscitées seraient attristantes s’il ne s’agissait pas d’une comédie, car tout ceci est du théâtre, y compris ce commentaire.
    Je pense souvent au théâtre de Guignol. On rencontre des Guignols, des Gnafrons et des Madelons. Tout ce petit monde s’agite et se défoule. PB devrait faire payer une entrée.

  53. @ Gavot
    Patrice Charoulet revendique fièrement son état civil dont tout le monde normalement constitué se fiche éperdument. Il trouve injuste que les autres ne s’adonnent pas à cet exhibitionnisme un peu disgracieux.
    Maintenant, il veut des proclamations politiques. Je trouve cela sans aucun intérêt, du même intérêt que son autre exigence première. Et, de fait, malsain : quand on lit un intervenant, il faut s’extraire des a priori, des désaccords ou accords passés, pour juger sur pièce qui est proposé. Si maintenant on proclame, on se rajoute des handicaps.
    Enfin, le vote est constitutionnellement secret : revendiquer qu’on s’en moque, c’est aussi nuire au secret des autres, ce n’est donc pas si innocent.

  54. @ Patrice Charoulet | 08 juin 2022 à 15:22
    « Même les commentateurs masqués peuvent avoir cette sincérité-là. »
    Toujours la même antienne : les masques seraient moins quelque chose que les autres, moins sincères en l’occurrence.
    Ce qui est sûr, c’est que les masques se laissent moins contrôler, que ce soit au niveau du pedigree ou des opinions politiques.
    Je pense que le mieux est d’être libre et loyal, dans la vie. Donc ne pas dire ce qu’on fait mais faire ce qu’on dit, ce qui signifie que si on s’engage à quelque chose, on l’accomplit.
    Ce qui veut dire que c’est une obligation infinie : quel que soit le temps, l’argent, l’effort à consentir, parce que la parole n’est pas le substitut de l’action mais sa conséquence.
    La parole a des conséquences graves : donner des renseignements sur soi, c’est donner un pouvoir sur soi, donc contre soi.
    Donner sa parole, c’est se donner le pouvoir de se trahir et de trahir l’autre : pas très folichon non plus, mais qui se défend un peu plus, parce qu’au lieu de bavardages, il s’agit de créer quelque chose ensemble.
    Pour se lier, faire ensemble une entreprise, ou pour assurer quelqu’un qu’on le secouera quoi qu’il arrive en cas de besoin, il faut passer le pas.
    Funambule qui sait qu’il marche sur le fil quand tant ne voient ni vide ni épée !
    La différence n’est pas entre patronymes ou pseudonymes, mais entre ceux qui feront tout pour être libres et loyaux et les autres.

  55. 2035
    La numération c’est important, je veux dire que c’est utile, ça marque, ça impressionne… ça nous renvoie au matricule, à la condition humaine, à la personne matriculée dont WW2 a fait amplement usage, une guerre annoncée par les écrivains et illustrée par les cinéastes quand elle appartient au passé.
    1984 fut une œuvre majeure de l’entre-deux-guerres, Orwell un prophète qui vit loin… jusqu’à notre aujourd’hui… un angliche fort, très fort, repris par Burgess 1985 (L’annonce de l’islamisation de l’Angleterre après la « cochonisation » de la société de Orwell dans Animal Farm).
    Sans oublier l’échelle de la température de « Fahrenheit 451 » du ricain Bradbury filmé par le frenchie Truffaut et le poétique « 2001 Odyssée de l’espace » du tourmenté Kubrick qui décrivit dans « Orange Mécanique » notre société d’aujourd’hui !
    Les dingues actuellement en activité nous annoncent que 2035 sera le temps des voitures sans essence… scrogneugneu ça pollue ! L’écologisme über alles… une bande de gens « qui nous la font à la scientifique » alors que ce ne sont que des journaleux incultes… on a déjà parlé d’eux au sujet des éoliennes, je n’y reviens pas !
    En vérité 2035 je m’en cogne ; en ce temps-là, si je suis encore avec vous – ce qui est tout à fait invraisemblable – le seul véhicule dont j’aurai besoin sera un corbillard et je ne suis pas opposé à ce qu’il soit drivé par un cheval !
    L’idée provient de l’UE, de son assemblée générale et démocratique, un groupe d’individus louches, si nuls qu’on n’en veut pas pour « politiquer » dans leurs pays d’origine.
    De plus, depuis Maastricht, le référendum et Sarkozy, cette organisation est parfaitement illégale… d’ailleurs le Cher Bojo en est sorti !
    L’écologie est une science qui demande des compétences autres que celles des journaleux informateurs (déjà que « informateur » est un mot lourd à supporter).
    Mais dans le terrifiant avenir que l’on nous propose il y a pire que l’évaporation de l’essence… il y a la disparition des espèces, remplacées par les paiements numériques… l’enfer… même Adolf, Vladimir et Mao n’y avaient pas songé.
    Le bitcoin universel, les RG dans les bureaux de tabac, la fin de la prostitution, de la drogue, des bas de laine, les capitalistes à poil… et on saura quels livres vous achetez et on pourra repérer les lecteurs du Canard enchaîné à l’unité près.
    Et même – c’est là le pire – on connaîtra enfin l’identité des infâmes qui se dissimulent dans les blogs avec des pseudos… la vache !
    Déjà j’avais mal supporté la disparition de la monnaie métallique (Ah ! L’or) mais avec le numérique… et les hackers !!!
    Je plains les Babies qui naissent aujourd’hui et me désole…

  56. @ Patrice Charoulet pour l’ensemble de son œuvre !
    Monsieur, je me rends compte que vous avez raison et même que vous n’avez pas tort, et si j’osais, je dirais que vous avez mille fois raison, et même que vous êtes en avance sur votre temps et vos congénères !
    Les pseudonymes c’est mal !
    Les pseudos c’est mal et même super dangereux !
    Les pseudos c’est pas bien, pas bien du tout !
    Les pseudos sont des lâches, c’est plein de choses mauvaises, des trucs que je ne peux même pas envisager et que je n’imaginais pas… Jusqu’à ce que M. Bilger écrive ce qui suit :
    « Avec lui, toujours la même méthode. La pompe des mots et le clin d’oeil historique. Il aurait été trop simple, trop ordinaire, trop démocratique de favoriser une vie parlementaire plus exemplaire, d’avoir une pratique présidentielle moins autarcique : il convenait de donner l’impression d’une invention incongrue, ce Conseil, au mieux un ersatz, une redondance par rapport aux organes de notre République, au pire du vent. »
    Voici, donc, la démonstration qui prouve que vous avez raison :
    Lisant M. Bilger avec distraction puisque personne ne me surveille, et que M. Bilger ignore qui je suis, je me suis crue autorisée à prendre par-dessus la jambe mon pseudonyme…
    Mais oui ! J’ai cru que je pourrais continuer sur cette lancée, benoîtement, pseudonymant tranquillement, cahin-caha, va chemine, va trottine, blablabla !!!
    Or, vous avez pu remarquer que M. Bilger, soit par esprit, soit par subtilité maligne, soit par jeu, termine ce paragraphe par « du vent » !
    Est-ce que vous trouvez ça normal ? Je vous pose la question car moi, j’y vois un signe, lequel ?
    Lequel ? That is the question ?
    Quels sont les desseins de M. Bilger ?
    Si l’on réfléchit un peu, et sachant que :
    le Jubilé est passé,
    le diable de Tasmanie est réintroduit (selon F68.10) en Australie,
    les voitures seront électriques ou ne seront pas,
    l’huile d’olive connaît un essor sans précédent,
    j’ai trouvé des sandales pointure 34 (remarquable exploit !!),
    la guerre continue paisiblement…
    les humains sont partout…
    Que veut dire ce message dissimulé ? Quelle est cette énigme ?
    Vous avez raison M. Charoulet, les pseudonymes c’est dangereux, je me prends pour « du vent », depuis peu certes, mais c’est inquiétant…
    Désormais appelez-moi CONCEPTION !
    https://www.youtube.com/watch?v=SW5-KDAOvZk

  57. @ Nathan | 07 juin 2022 à 12:42
    « Il continue à faire le job… »
    Ah bon ?
    En tout cas, il n’a manifestement pas pris conscience de l’état réel de la France en ce qui concerne les catastrophes qui se profilent à l’horizon dans les domaines de la santé, de la production d’électricité, de la sécurité et autres :
    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/l-effondrement-generalise-menace-la-societe-francaise-20220608
    « Partout sur le territoire, des services d’urgence saturés refusent des cohortes de malades. Des enfants, des personnes âgées, mais aussi des hommes et des femmes de tous âges, sont morts ces derniers mois parce qu’ils n’ont pas été pris en charge, ou mal, ou trop tardivement, dans une situation d’urgence, par un système de santé «à bout de souffle». »

  58. @ duvent
    « Le diable de Tasmanie est réintroduit (selon F68.10) en Australie. »
    Je confirme.
    (Nul besoin de petite étoile: le lien, c’est Europe 1, c’est propre.)
    ———————————————————–
    @ Achille
    « Ce sont les médias qui font l’opinion. »
    Oui. C’est un problème, ainsi que la condition nécessaire pour qu’une démocratie fonctionne.
    Il revient à tout un chacun de choisir ce qu’il lit, de critiquer potentiellement vertement les médias pour faire comprendre leurs travers aux autres, et, le cas échéant, de prendre la responsabilité de créer un média soi-même pour faire mieux, et ainsi élever le niveau à la fois des médias et du reste de la population.
    C’est cela, le jeu. Et il est à peu près honnête: n’importe qui a le droit de s’associer avec d’autres pour monter un média. Nous ne sommes pas collectivement impuissants en la matière.
    « Pour le ministre de l’Intérieur, cela ne s’est pas bien passé du tout car il dû subir l’épreuve de « la planche à secousses » d’une commission du Sénat et le déchaînement des leaders de l’opposition qui n’en demandaient pas tant. »
    En ce moment, c’est Didier Lallement, le flic en chef, qui passe au gril devant la commission du Sénat. Paraît-il qu’il aurait confirmé être la personne qui a sorti le chiffre de 30 000 à 40 000 faux billets que Darmanin aurait repris.
    Je remercie d’ailleurs le Parisien de fournir le live de cette audition au Sénat. Car c’est avec des données brutes que les médias peuvent asseoir leurs prétentions à informer l’opinion plutôt que de la formater.
    « Aujourd’hui les choses semblent se calmer. Il est vrai qu’entre-temps, l’inénarrable J-L Mélenchon a complètement détourné l’attention des médias par sa déclaration incendiaire « La police tue ! » »
    Vous savez, moi, je lis les médias à distance. Avec Internet, je m’intéresse à ce qui m’intéresse, et les beuglements de Mélenchon, je ne les suis pas. Je les observe. De loin. Tout le monde n’est pas dans la frénésie médiatique et l’instantané politique, et c’est une erreur que de croire que chacun suit de manière moutonnière l’actualité. À l’époque du JT de l’ORTF, il y avait effectivement un tempo impulsé d’en haut. Avec Internet, cela en devient beaucoup moins le cas.
    ——————————————————–
    @ caroff
    « Et là, patatras, Koenig trouve presque des qualités au programme de Mélenchon devant les yeux effarés de ceux qui l’écoutent !! »
    Je viens d’écouter l’extrait de 11 minutes que vous visez.
    J’avoue être assez d’accord avec Monsieur Koenig dans son approche et ses propos. Il n’est pas non plus dithyrambique sur Mélenchon.
    Mais je ne suis pas complètement d’accord non plus avec Monsieur Koenig: le techno-pragmatisme qu’il fustige me semble nécessaire, mais, effectivement, ne peut fonctionner que si des contre-pouvoirs jouent leurs rôles, ce qui n’est pas le cas en France. Il minimise aussi la dangerosité de Mélenchon: j’ai entendu dans le passé Méluche vouloir subordonner l’expression des médias à un contrôle « populaire démocratique ». C’est pour moi inacceptable.
    Mais, sinon, les propos de Gaspard Koenig sont loin d’être très différents des miens. Nous avons visiblement les même références intellectuelles.
    J’ai par contre trouvé cette émission bien trop suave et feutrée. Je trouve que le présentateur s’efface trop.
    Déçu, aussi, de voir Aurélie Filippetti dans l’équipe à Méluche. Mais bon. Rien de très étonnant non plus.
    ——————————————————
    @ Marcel P
    « Enfin, le vote est constitutionnellement secret : revendiquer qu’on s’en moque, c’est aussi nuire au secret des autres, ce n’est donc pas si innocent. »
    Monsieur Charoulet n’est qu’un indiscret de haute volée. Rien d’autre.
    Je ne soupçonne pas un seul instant Patrice Charoulet de vouloir s’attaquer au secret du vote. (Ce qui demeurerait son droit le plus strict.)
    ———————————————————–
    @ Patrice Charoulet
    Je devrais vous soupçonner ?

  59. @ Denis Monod-Broca | 08 juin 2022 à 17:18
    « Un peuple souverain ne désigne pas des boucs émissaires… »
    Mais les hommes du Régime ne s’en privent pas pour créer des diversions par rapport à leurs propres incuries voire à leurs projets délétères..
    Ainsi, depuis les années 90 nous avons vu une extrême droite fantasmée être accusée de tous les maux, puis plus récemment les Gilets jaunes, puis les non-vaccinés stigmatisés pour masquer les carences d’un système de santé démantelé par le gouvernement, aidé dans cette besogne par une armée de bureaucrates et puis dernièrement les supporteurs de Liverpool, sur lesquels M. Darmanin a pointé un doigt accusateur, face à un monde entier médusé par une telle incongruité.
    Le procédé inqualifiable employé par M. Darmanin est un vrai cas d’école en soi : on désigne à la vindicte populaire des gens qui dans l’ensemble n’ont rien à se reprocher pour ne surtout pas nommer les vrais fauteurs de troubles, à savoir les hordes de bandits étrangers ou d’origine étrangère qu’on laisse pulluler en France en général et dans le département de Seine-Saint-Denis en particulier, avec la bénédiction du ministère de la Justice et avec l’approbation tacite d’un président déconstructiviste.

  60. Michelle D-LEROY

    @ Pierre Durand
    70 députés LR c’est quand même peu.
    Le pire, comme depuis 2017, ce seront ceux (LR) qui dimanche soir appelleront à voter Macron pour faire barrage aux extrêmes, et particulièrement à la NUPES.
    Quel choix ! Entre deux partis dont le but est de tuer brutalement ou à petit feu ce qui reste de notre pays.

  61. EN QUÊTE
    Depuis quelques jours on me tarabuste avec une affaire dont les linéaments m’échappent. Des policiers viennent de passer quelques journées en taule alors que ces fonctionnaires manquent cruellement sur la voie publique pour protéger la population honorable.
    Les infos transpirent… une brave dame aurait été abattue pour le compte… les flics se seraient sentis menacés, ils auraient tiré dans le tas, de fait dans une bagnole qui fonçait sur eux dans l’espoir – non démenti – de les écraser prestement. Le chauffeur arrêté, une escouade d’avocats commis ou non ont fait rempart de leur robe pour protéger le chauffeur… les sociétés démocratiques ça fonctionne ainsi !
    Ce n’est qu’aujourd’hui que nous arrivent quelques pièces du puzzle… Dans la voiture quatre personnes : le conducteur Mohamed, sa sœur Sonia, la victime Raïna, une relation de Sonia et un homme qui doit être un pote du conducteur.
    De Mohamed on n’ignore rien, son comportement dans l’affaire n’étonne personne, de même que les deux comparses auxquels on ne reproche rien sinon d’avoir été là dans un mauvais moment.
    Reste la malheureuse victime dont on ignore tout et dont on se demande pourquoi et comment elle était dans cette bagnole qui voulait se payer une paire de flics… ça c’est très fort !
    On nous donne une explication qui vaut ce qu’elle vaut : elle aurait fait connaissance dans une boâte de ce Mohamed qui disposait d’une voiture possiblement volée, lequel après avoir festoyé lui aurait proposé – tout bien tout honneur – de la raccompagner à la fin de la séance…
    Le point fort de l’affaire : la victime est montée dans son tombeau sans rien connaître de la personnalité du conducteur… sauf son prénom, on imagine !
    L’explication tient la route… les responsabilités apparaissent… il y aurait dans ce beau pays de France des lieux où on peut rencontrer et se lier avec n’importe qui…
    Voilà !
    Ce que j’en dis c’est pour dire… en vérité je n’ai jamais fréquenté ce genre d’établissement !

  62. Patrice Charoulet

    Modestes observations avant le premier tour des législatives.
    J’ignore ce qui se passe dans les 577 circonscriptions. Je ne peux parler que de la mienne, la 6e circonscription de Seine-Maritime.
    J’ai déjà noté plusieurs choses au sujet des panneaux électoraux. Certains candidats n’ont pas eu les moyens de s’offrir des affiches. Certains candidats ont des affiches à deux têtes, la leur et celle d’un leader national connu (Le Pen, Macron, Zemmour…). Une affiche n’a mis la tête de personne, mais la photo d’un gros canard jaune, et aucun nom de candidat : le parti animaliste.
    Ce matin, jeudi, je reçois par La Poste les bulletins de vote et les professions de foi. Occasion de faire de nouvelles observations. Il y a dix candidats dans ma circonscription. Or, le Parti animaliste n’a ni bulletin ni profession de foi. Un deuxième candidat a un bulletin de vote, mais n’a pas eu assez d’argent pour se payer une profession de foi. Un troisième candidat a bien un bulletin de vote et une profession de foi, mais on n’y a pas mis la photo du candidat. Le parti zemmourien a un bulletin de vote et une profession de foi, mais cette dernière offre la photo de Zemmour, Nicolas Bay, Guillaume Peltier et Mme Maréchal, mais pas de photo de la candidate du cru !
    Cela dit, je vais voter au premier tour et au second, et, quoi qu’il arrive, je ne voterai ni blanc, ni nul. Au second tour, il y en a toujours un qui nous paraît pire que l’autre.

  63. @ Exilé | 09 juin 2022 à 13:17
    Ne serait-ce pas plutôt la police en général et Darmanin en particulier à avoir été désignés à la vindicte populaire ? Y compris par certains commentateurs de ce blog ?
    On oublie un peu trop que c’est l’UEFA qui avait voulu tout organiser et gérer, ne supportant pas les conseils et interférences en amont des forces de l’ordre dans sa sphère « commerciale », et ne s’y résolvant que lorque la pagaille était générale et qu’ils étaient débordés de partout !
    Ne pas oublier que le fonds de commerce de l’UEFA est constitué pour une large part de hordes de brailleurs archi-vulgaires et éméchés, sans le moindre esprit sportif et venant juste pour en découdre et se saouler la gueu*e ! Ce qui saute aux yeux lorsqu’on les voit débouler par centaines des cars spéciaux ou du métro les soirs de match de foot !

  64. @ Axelle D
    Après avoir insulté les Ukrainiens coupable d’être attaqués par les Russes, c’est maintenant au tour des amateurs de football d’être responsables des pillages violents qu’ils ont subis.
    Il faut à tout prix nier que la Russie soit un danger public.
    Scoop : à ce stade Poutine revendique des territoires suédois et renie l’indépendance de la Lituanie – prévisible, mais après tout, comme dirait le leader des NUPES, qui s’en soucie https://twitter.com/Hugues_Serraf/status/1534924480774029312 « t’en connais un de Lituanien ? »
    Il faut à tout prix nier que la France soit envahie de pillards.
    Ainsi, les spectateurs de football seraient « en large part » des pochtrons venant pour en découdre. Tous hooligans, donc. Monsieur Philippe Bilger qui va voir un match : un repris de justice sifflotant « I’m forever blowing bubbles » sans nul doute.
    Ce serait trop simple de se contenter d’observer les vidéos des victimes et d’observer leur profil… Grand-père avec petits-enfants de 5 ans, etc.
    Le public du football est pourtant un objet sociologique assez étudié. Vous pouvez sans trop de frais vous documenter. Vous y apprendriez à différencier ultra, hooligans, simples amateurs… vous découvririez qu’un match de football international a une audience très différente d’un match local… vous découvririez que même dans les milieux hooligans les plus violents on trouve aussi des gens très intégrés socialement. Bref, une réalité tellement plus complexe que ce que vous dites.
    Mais, allons, pour rire, reparlons des GIR. Sur la fois d’un type qui vous aurait chuchoté un truc à l’oreille, vous nous certifiez que les « brigades coup de poing » proposées par Valérie Pécresse « associant police, justice et fisc pour reconquérir les territoires abandonné aux trafiquants aux mafieux » n’avaient aucun rapport avec les GIR, qui selon vous n’étaient pas conçus pour combattre l’économie souterraine dans les quartiers sensibles mais pour la délinquance en col blanc.
    Plutôt qu’en parler, écoutons celui qui les a mis en place, en faisant un premier bilan en 2003 : https://www.youtube.com/watch?v=3doUhGLTyug
    Si j’étais Axelle D, pour commencer, je me demanderais si mon fameux pote qui m’a tout appris sur les GIR ne s’est pas un peu fichu de moi.

  65. Là où je réside actuellement je passe et repasse chaque jour devant une école qui exhibe les panneaux électoraux de la commune.
    Il y en a 13, cela va lui porter bonheur !
    Je les ai examinés courtoisement… un document des derniers temps de la France éternelle.
    Quatre sont maculés à la bombe de peinture, totalement illisibles… je ne vais pas pousser jusqu’à la mairie pour savoir quels individus on a voulu me faire méconnaître… ya des limites.
    Restent neuf dont certains sont impeccables.
    Deux organisations provinciales qui défendent le bonheur de vivre dans ce coin de terre où la première mosquée n’a pas encore posé sa première pierre.
    Un parti écologiste européen qui ne partage pas les vues de la NUPES !
    Un parti qui se déclare « ouvrier » !
    Un beau mec, BCBG, fagoté superbe, aucune référence partisane… j’ai eu la chance de tomber sur lui au marché, je l’ai interrogé : « tendance Édouard Philippe » ! Si j’étais homo j’aurais opté pour lui !
    Puis les imposants :
    Mélenchon : une affiche sans graffiti… on respecte.
    Le Pen : avec un léger coup de crayon noir sous le nez, rajouté par un espiègle, qui donne à penser à l’électeur éduqué qu’il y eut d’antan en Europe un mouvement socialiste national pour les ouvriers germaniques.
    Le député sortant et son suppléant maire de la commune, le vainqueur probable – on ne change pas une équipe qui gagne –, un homme lourdingue au visage épais qui nous rappelle l’heureux temps de l’Assemblée nationale UNR des promoteurs immobiliers.
    Enfin le canard superbe et généreux, d’un jaune éclatant que mon ami Patrice a déjà complimenté.
    Tout cela ne m’en touche qu’une, je ne suis pas inscrit dans cette circonscription.

  66. Pierre Durand

    @ Michelle D-LEROY | 09 juin 2022 à 16:42
    « 70 députés LR c’est quand même peu.
    Le pire, comme depuis 2017, ce seront ceux (LR) qui dimanche soir appelleront à voter Macron pour faire barrage aux extrêmes, et particulièrement à la NUPES.
    Quel choix ! Entre deux partis dont le but est de tuer brutalement ou à petit feu ce qui reste de notre pays. »
    Dans un message il y a le dit et le non dit. Je vais illustrer ma remarque.
    Vous déplorez le faible nombre de députés LR. Moi aussi, je ne peux donc qu’approuver. S’il n’y avait que moi il y en aurait beaucoup plus. Donc prenons-le comme un fait, et faisons le nécessaire pour convaincre l’électorat. Il y a du pain sur la planche. Je dois dire que personnellement j’ai d’autres occupations. Place aux jeunes.
    Vous ajoutez que Macron et Mélenchon tuent la France. Je partage votre avis.
    Mais vous écrivez que le pire pour vous c’est qu’un LR sans plus aucune chance de l’emporter appellera à voter Macron.
    C’est le réel objet non dit de votre message. Il vient d’ailleurs en premier. Le reste n’est que de l’enrobage.
    J’en déduis que vous souhaiteriez que le parti LR soutienne Marine Le Pen ou Zemmour ou se rapproche de ces deux-là. Et là je désapprouve cette position, mais je la connaissais déjà.
    Ce que je souhaite c’est que les électeurs de MLP et Zemmour, conscients qu’aucun des deux n’approchera jamais du pouvoir, votent pour LR qui est le seul vote bon pour la France et démocratique. Il ne devrait pas faire de doute qu’en matière d’immigration, le parti LR partage les analyses de Zemmour, mais que les intelligentes et courageuses mesures préconisées par Zemmour ne sont pas toutes possibles. On ne peut pas faire abstraction des lois existantes.
    Quant à MLP son programme économique – pour ne parler que de cela – est populacier. Le mot renferme ma pensée.
    Je suis à mille lieues des préoccupations de pouvoir d’achat. Je les trouve violemment obscènes. Quand la France est dans cet Etat on ne vient pas mendier des bons d’essence, on se met au boulot. Il suffit effectivement de traverser la rue pour en trouver. Ce jour-là Macron avait raison, ce qui lui arrive tout de même mais trop rarement, et entre-temps il fourvoie le pays.
    Vous connaissez comme moi les conséquences désastreuses des politiques qui ont conduit à la dépendance énergétique de l’Allemagne, ce sont des nuisibles comme Macron qui les ont prises au nom du pays.
    Aujourd’hui en France on annonce la fin du moteur à explosion. C’est un exemple du même type de décisions criminelles.
    En voici deux autres : les 35 heures et la retraite à 60 ans. Deux mesures absurdes, en particulier la dernière à l’heure où l’espérance de vie s’allongeait beaucoup.
    Je pourrais aussi parler du « mariage pour tous » etc. etc.
    On mesure les conséquences des décisions désastreuses en général au bout d’un certain temps. Aucun responsable de mesures qui entraînent le désespoir et la misère des habitants et la ruine du pays n’en a encore payé le prix. C’est sans doute parce qu’on manque de corde et qu’elle est fabriquée en Chine.
    La dernière : un préfet reconnaît qu’il a été nul. Mais il ne démissionne pas. J’ai été nul et vous pouvez compter sur moi pour continuer. C’est aussi cela qu’est devenue la France, et la chute ne date pas d’hier.

  67. @ Marcel P
    En Russie vivait un homme fut un temps
    Il était grand, fort, au regard scintillant
    Aux peuples, la peur et la terreur il inspirait
    Mais les nanas de Moscou en étaient enamourées
    Comme personne la Bible pouvait-il la prêcher
    Avec un esprit tout en extase et enflammé
    Mais c’était aussi le type de professeur
    Auquel les femmes voulaient donner leur cœur
    Rah! Rah! Rah! Poutine!
    « Scoop : à ce stade Poutine revendique des territoires suédois et renie l’indépendance de la Lituanie. »
    J’attends nos souverainistes nous expliquer à quel point leur souverainisme est à géométrie variable.
    Souverainisme de pacotille.
    « Agresser Blanquer ? C’est bien la preuve qu’il a été mauvais ministre. Déchirer la chemise d’un DRH ? C’est une réponse à une maltraitance sociale dont il est le symbole. Incendier une voiture de police ? C’est l’effet de la loi El Khomry. Brutaliser un pharmacien ? C’est le résultat de la « dictature sanitaire ». Éradiquer la rédaction de Charlie Hebdo ? C’est la conséquence (regrettable) de dessins offensants. Vouloir décapiter Macron ? La faute à son « insupportable arrogance ». Abattre le World Trade Center ? Le vrai coupable est l’impérialisme américain. Envahir l’Ukraine ? C’est le résultat de la politique de l’OTAN. » — Raffie Enthoven, Franc Tireur n° 30, 08.06.2022.

  68. Pierre Durand

    @ F68.10 | 09 juin 2022 à 12:01 (@ duvent
    « Le diable de Tasmanie est réintroduit (selon F68.10) en Australie. »)
    « Je confirme.
    (Nul besoin de petite étoile: le lien, c’est Europe 1, c’est propre.) »
    —-
    Cela va sans doute gêner votre modestie mais vous allez devenir un instant par ma faute, ma très grande faute, et à votre corps défendant, le sujet du blog.
    duvent l’était déjà et par là même le diable de Tasmanie.
    duvent et vous je vous désignerai comme des compagnons de blog, expression que je veux amicale et même si vous ne trouvez pas cela trop salissant, affectueuse, plutôt que la technocratique co-commentateurs.
    F68.10, mon compagnon de blog, vous êtes pour moi depuis toujours, i.e. depuis peu car je viens à peine d’atterrir ici, celui qui a déploré il y a un mois ou deux – il serait facile de retrouver la date mais elle n’est pas une donnée significative – les hors-sujet. Vous le fîtes avec mesure, concision cela s’impose mais aussi une pointe d’agacement que l’on comprend aisément. Bref vous le fîtes de manière irréprochable comme le méritent tous les cris du coeur.
    Le diable de Tasmanie est manifestement hors-sujet, mais j’ai vécu comme un coup de génie auquel ne m’avait pas habitué duvent son intrusion ici.
    Vous remarquez que non seulement contre tous vos principes vous avalisez cette merveilleuse incongruité mais vous la nourrissez fort opportunément avec ce lien utile et que l’on n’ira pas jusqu’à espérer convaincant pour l’intéressé.
    Ce qui m’étonne le plus c’est que l’affaire de l’étoile glisse sur vous comme l’eau sur les plumes d’un canard alors que la supplique de duvent qu’on l’avertisse par une étoile du contenu d’un lien réservé aux plus de 18 ans en matière de sensiblerie atteint des sommets, ce qui n’est pas étonnant pour une étoile. Chacun saura des sommets de quoi.
    Donc notre compagnon de blog duvent (aucune raison de voir un homme ou une femme derrière un pseudo, et cela ne change rien à la question) au coeur très sensible, est horrifié, dégoûté par la vue de cet animal, en particulier par sa tumeur.
    Moi, je l’aime cet animal, comme j’aime tous les animaux, mais celui-là en particulier. Peut-être parce qu’il est australien, allez savoir, et vous saurez si je trouve le temps de vous le dire.
    Je n’ai pas de coeur, c’est bien connu, et si cela ne l’était pas je le confirme. Quand je vois cette photo je pense à sa souffrance possible, à sa mort prochaine, au destin qui l’a frappé, aux hommes qui essaient de le tirer de là, je ressens – je me demande par le miracle de quel organe de ceux qui me restent – de la compassion, pas de la pitié qui serait attentatoire à sa dignité de bel animal meurtri.
    Le sujet de ce message que je vous adresse c’est donc « le nul besoin… ».
    J’espère que le vôtre à duvent où vous êtes parvenu à gommer la moindre trace d’une ironie qui, à mon avis aurait été nécessaire, vous a été dicté par la charité chrétienne. Je ne vois pas d’autre explication et c’est une raison de plus qui explique le ton de cette interpellation dûment choisi pour refléter une sincère admiration pour un homme charitable, le regret de ne pas l’être autant à tout moment, et un repentir qui devrait me valoir l’absolution.
    Mais je ne la mérite pas car je vais retomber aussitôt dans le péché. Je vais en effet dans un second message qui ne vous sera plus adressé, partir de ce lien qui pour vous aura été un départ suivi d’un arrêt précipité, pour le développer à ma manière.
    A bientôt, peut-être, car on peut faire des promesses de Gascon.

  69. @ Marcel P
    « Scoop : à ce stade Poutine revendique des territoires suédois et renie l’indépendance de la Lituanie »
    Mais d’où sortez vous ce « scoop » ? La boule de cristal de Madame Irma ?

  70. Cette histoire de diable de Tasmanie me rappelle un jeu auquel on s’adonnait dans mon labo, lorsque l’un d’entre nous était amené à faire un exposé ou donner une conférence.
    Ce jeu consistait à placer un mot ou une expression totalement incongrue dans sa présentation.
    Ce n’était pas toujours facile, surtout dans un exposé dont le contenu était essentiellement technique, mais on y parvenait toujours plus ou moins habilement.
    Ici évidemment c’est beaucoup plus facile si l’on considère tous les commentaires hors contexte. 🙂

  71. @ Pierre Durand | 10 juin 2022 à 08:29
    Vous développez la pensée non exprimée que vous attribuez à Michelle D-LEROY | 09 juin 2022 à 16:42.
    Le vrai problème est le parti LR, qui reste l’outil créé par monsieur Sarkozy et qui n’a pas su se réformer à temps pour offrir une vraie alternative à droite, ne laissant qu’à choisir aux électeurs de porter leurs voix plus à droite sur l’échiquier politique ou de voter au centre, LR étant devenu en réalité non un parti de droite, mais bien un parti centriste.
    LR reste aussi le parti qui a avalisé l’approbation du traité de Lisbonne, négation du vote négatif du peuple français au projet de traité constitutionnel européen et qui a organisé les abandons successifs de souveraineté à la commission européenne. Tout comme monsieur Hollande, monsieur Macron n’étant que l’homme désigné pour achever la disparition de la France dans le machin fédéraliste qui reste l’objectif de son second mandat.
    L’électorat de droite est donc orphelin d’un parti de vraie droite patriote et nationale qui n’a rien à voir avec le nationalisme et encore moins avec l’extrême droite d’avant Seconde Guerre mondiale ; européen mais aucunement européiste à la mode Sarkozy-Macron, vrai défenseur des intérêts de la France à Bruxelles.
    Il préfère alors se réfugier dans l’abstention ou le vote utile pour éviter l’accès au pouvoir des extrêmes.
    La question reste : quand la révolution intellectuelle nécessaire d’un certain nombre de ses membres, au fond vrais successeurs du gaullisme historique faussement revendiqué par LR et son prédécesseur UMP, donc quand la révolution de palais interviendra-t-elle pour imposer une vraie renaissance de la droite en France et qu’elle serait enfin capable de fédérer pour offrir un vrai choix de droite aux électeurs français de droite pourtant majoritaires ?

  72. @ Valéry (@ Marcel P)
    « Scoop : à ce stade Poutine revendique des territoires suédois et renie l’indépendance de la Lituanie » — Marcel P
    « Mais d’où sortez vous ce « scoop » ? La boule de cristal de Madame Irma ? » — Valéry

    Poutine a effectivement fait un speech en forme de cosplay de Pierre le Grand, dans lequel il affirmait tel Pierre le Grand que la Suède était une terre russe à reconquérir. Il référençait en particulier Saint-Pétersbourg, mais son sourire narquois allait plus loin que Saint-Pétersbourg…
    Quant à la Lituanie, il y a effectivement un brouhaha à la Douma affirmant que l’indépendance de la Lituanie fut illégale.
    Madame Irma lit les journaux.
    Et non, je ne fournirai pas mes sources: votre négationnisme est trop odieux pour m’en donner la peine. De toutes façons, pour vous, les journaux relèvent d’un complot occidental…
    À vous de faire vos recherches. Marcel P les a faites. Et je confirme ses propos sur le fond.

  73. @ Valéry
    «  »Scoop : à ce stade Poutine revendique des territoires suédois et renie l’indépendance de la Lituanie »
    Mais d’où sortez vous ce « scoop » ? La boule de cristal de Madame Irma ?  »
    Source : Parlement russe, projet de décret Yevgeny Fyodorov, membre de Yedinaya Rossiya (la majorité soutenant Poutine) pour rendre illégale la reconnaissance de l’indépendance de la Lituanie de 1991.
    https://sozd.duma.gov.ru/bill/139560-8
    Source : Vladimir Poutine cité par l’AFP, se revendique dans l’esprit de la grande guerre du Nord menée par le Tsar Pierre Ier le Grand.
    Après avoir annexé l’Ingrie, l’Estonie et la Livonie, Pierre le Grand tentait alors d’envahir la Finlande (alors suédoise), refusant de signer de traité de paix ; c’est sa mort qui mit fin à cette guerre.
    https://www.timesofisrael.com/revanchist-putin-compares-self-to-17th-century-tsar-who-fought-sweden/
    Depuis le début de cette guerre, on souligne ici même que le programme de Poutine est un danger pour tous les pays frontaliers de la Russie, que Poutine s’inscrit dans l’impérialisme tsariste et soviétique.
    Après des menaces d’utilisation d’armes de destruction sur Londres et la Suède si la Finlande tentait de rejoindre l’OTAN, des annonces d’une campagne de dénazification du seul pays européen n’ayant eu aucun régime de collaboration avec l’Allemagne nazie (la Pologne), le délire criminel impérialiste continue.
    Et vous, Valéry, vous voulez des détails. J’avais pourtant cru comprendre que vous êtes russophone. Vous devriez pouvoir nous en dire plus sur ce qui se dit en Russie – ou paraît-il Poutine est surtout accusé d’être trop timoré et modéré. Pas besoin de faire appel à madame Irma – si on est de bonne foi, bien sûr, pas un vulgaire impérialiste admirateur béat de l’histoire criminelle de la Russie contemporaine.
    ———————————————————
    @ F68.10
    Effectivement, Enthoven fait une bonne synthèse d’un même esprit diffus.
    ———————————————————
    @ Pierre Durand
    Je souscris presque à l’ensemble de votre message. Par contre, je pense que vous vous trompez lorsque le « préfet reconnaît qu’il a été nul ». C’est ainsi que certains journaux résument son propos, de manière un peu facile.
    Dans le Parisien :
    « Il a été la première personne à évoquer cette fourchette, dès le lendemain du match. Dix jours après avoir lui-même avancé le chiffre de « 30 000 à 40 000 personnes » sans billets ou munies de faux venues autour du Stade de France, Didier Lallement a reconnu qu’il n’avait pas « de vertu scientifique » et qu’il s’était « peut-être trompé » sur l’ampleur du phénomène.
    « Les 30 à 40 000, on les subodorait sur la périphérie de nos barrages », a poursuivi le préfet de
    police, expliquant que ce chiffre était une estimation liée « aux opérateurs de transport ».  »
    Il est évident que lors d’événements majeurs, la pression médiatique et politique demande des chiffres, des informations, consolidées ou pas.
    Leur reprise dans un discours très politisé dans la bouche de son ministre n’est pas véritablement du ressort de ce préfet.
    Si on veut affirmer qu’il a été nul, alors il faut démontrer qu’il pouvait mieux jouer les cartes qui ont été distribuées, significativement mieux.
    « S’il a aussi reconnu un « échec » de cette journée, Didier Lallement a défendu l’usage des gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre « seul moyen dont nous disposons pour faire reculer une foule, sauf à la charger » »
    C’est un échec, il y a eu des centaines d’agressions.
    C’est aussi un échec en terme de communication.
    Une fois encore, à voir pouvait-il significativement mieux jouer les cartes qui ont été distribuées (la situation française ; les consignes politiques) ?
    Si on veut dégager le préfet de police sur un bilan de nombre d’agressions, aucun préfet de police de Paris ne tiendrait plus de 1 ou 2 jours.
    Quant à la part communication, dès lors que le ministre communique lui-même et de manière ultra-politisée, il est évident que cela échappe au préfet.
    Il est étonnant que le préfet n’ait pas déjà servi comme fusible. Il me semble que c’est justement la seule chose positive dans toute cette histoire.

  74. F68.10 parangon de la charité chrétienne, ce Durand Pierre est décidément délicieux, au point que je risque encore toutes les avanies à déclarer sans ambages que j’aime duvent, qui est une femme, évidemment, hop-là, évitons le coup de griffe du diable des calanques, et jetons-nous promptement aux vagues méditerranéennes éprouver la tendresse et toutes les politesses qui divertissent les léviathans qui nous avalerons, avant de nous jeter sur la plage avec mission de témoigner à Ninive, qu’encore aujourd’hui, oui, oui, Dieu l’aime de sa toute-puissance.

  75. @ Valéry 10 juin 11:24
    Ne cherchez pas… Marcel P, l’anonyme lanceur de fausses alertes, de renseignements erronés ou pourris et qui fait une fixation « grave » sur ma personne, au demeurant bien connue sous son véritable pseudonyme, contrairement à lui, qui ne sait plus quoi inventer pour que je réagisse (enfin) à ses innombrables élucubrations, provocations et calomnies !
    Hélas, hélas, hélas, sans succès ! Étant donné qu’il ne semble doué ni pour la mesure, le chant, la musique, l’harmonie, l’humour et les réparties intelligentes et subtiles. Pas de chance alors pour que je me mette à son niveau « en dessous de zéro » et fasse écho à ses sempiternelles sornettes de grincheux frustré, aigri et de pipelette intarissable sur tout et n’importe quoi !
    Avec une prédilection pour la calomnie, moins la voix, l’à-propos et le talent (cf cet air célèbre) lorsque pris dans les rets de ses innombrables mensonges et affabulations, il perd complétement les pédales et invente n’importe quoi pour continuer à « exister » !
    https://youtu.be/IfyCau4yyBk
    ——————————————————————-
    @ duvent | 09 juin 2022 à 09:32
    Quel talent duvent !
    Au point que même Pierre Durand n’en croit pas ses oreilles et peine à vous reconnaître (en dépit de vos accords d’adjectifs toujours au féminin) comme femme à part entière (voire entièrement à part) dotée d’un remarquable esprit de répartie et dont la prose décalée nous régale périodiquement !

  76. Patrice Charoulet

    Je vais en voiture à mon supermarché une fois par semaine. Ce jour, je rencontre quelqu’un, que je n’avais pas vu depuis des années, qui habite maintenant trente kilomètres plus loin sur la côte. Nos conversations étaient essentiellement littéraires et pratiquement jamais politiques.
    Cette fois – nous sommes à deux jours des élections législatives – la conversation est peu littéraire.
    Il exprime ses convictions, ses détestations. Soudain j’entends : « Je suis prorusse. » Je me suis pincé pour me demander si je ne rêvais pas. La conversation a tourné court, car il commençait à pleuvoir. Il n’a pas eu le temps de plaider pour Poutine, mais j’ai compris qu’il s’y préparait.
    Regagnant ma voiture, avec mes victuailles, ce terme « prorusse » m’a rappelé des choses. Depuis des semaines, nous assistons à une abominable invasion de l’Ukraine par l’armée de Poutine. Comment un Français peut-il dire « Je suis prorusse » le 10 juin 2022 ? C’est dur à comprendre. D’autres, qui vont jouer un rôle dans les élections imminentes, étaient aussi « prorusses » et « pro
    Poutine » : Mme Le Pen, MM. Mélenchon et Zemmour. Les deux premiers, pour cause électorale, ont habilement mis un peu d’eau dans leur vin à cet égard. Le dernier a rechigné à se rétracter : c’est une des causes de sa dégringolade.

  77. @ Marcel P
    « Depuis le début de cette guerre, on souligne ici même que le programme de Poutine est un danger pour tous les pays frontaliers de la Russie, que Poutine s’inscrit dans l’impérialisme tsariste et soviétique.  »
    Mais bien sûr. Ce n’est pas parce que vous et 2-3 autres ici le hululez 7 jours sur 7 que c’est forcement vrai.
    À l’heure où l’on parle, personne ne sait ce qu’il y a dans la tête de Poutine, et si l’on ne s’en tient qu’à ses déclarations officielles, ce que vous avancez relève plus de l’obsession maladive qui ronge les OTANO-bonimenteurs que d’une quelconque réalité du terrain. Il suffit de compter les forces engagées en Ukraine pour constater que toute volonté d’annexion n’est que le fruit d’une propagande menée de bout en bout pour diaboliser, pour isoler économiquement la Russie, afin d’optimiser l’écoulement des ressources américaines. Grand bien leur fasse, la Chine et l’Inde ont déjà les bras ouverts – bien joué, les champions !
    Pardi, je m’égare ! je reprends : vous affirmiez que « à ce stade Poutine revendique des territoires suédois et renie l’indépendance de la Lituanie ».
    Vos sources sont un législateur russe appelant à l’abrogation de l’indépendance de la Lituanie. 10 000 projets de loi sont envoyés chaque année à la Douma ; dix, tout au plus, sont adoptés. Et si, au lieu de jouer les Madame Irma, vous attendiez le moment où une suggestion devient réalité pour la dénoncer, au lieu d’essayer de nous gruger d’une réalité future alternative qui d’ailleurs ne risque jamais de se produire ? Un législateur, un papier, ce n’est pas Poutine. Verdict : mensonge.
    Quant à la revendication des territoires suédois, vous utilisez un discours de Poutine où il rend hommage au Tsar Pierre Ier le Grand. Entendre un Français chinoiser sur les rêves tsaristes de la « Grande Russie » alors qu’en 1812 Napoléon lui-même a essayé de conquérir… la Russie – au prix de ses dernières dents -, ça c’est bien cocasse. Son discours parle des valeurs morales et de la nécessité de les préserver, dans la continuité de la tradition russe. À aucun moment il ne parle de prendre un quelconque territoire suédois. Quand il dit « renforcer », c’est des valeurs dont il parle.
    Vous rappelez aussi les « menaces nucléaires » de Poutine. Tout d’abord, Poutine n’a jamais dit qu’il utilisera des armes de destruction massive, c’est encore un épouvantail agité par les OTANO-bonimenteurs. Ce qu’il a dit c’est qu’il plaçait les forces de dissuasion en alerte, et c’est loin de signifier la même chose. Comme quoi, la souris accoucha d’une montagne.
    Après, mais ce n’est que mon opinion, quand on envoie des armes pour tuer des Russes, on a l’air d’un bouffon lorsqu’on s’apitoie sur le fait que les Russes commencent à nous considérer comme des ennemis potentiels et multiplient les propos belliqueux. À partir du moment où vous mettez les pieds sur un ring, méfiez-vous, il se peut qu’il y ait un adversaire.

  78. Pierre Durand

    @ Patrice Charoulet | 10 juin 2022 à 22:38
    et orbi
    « Vous en connaissez beaucoup des hommes qui chaussent du 34 ? »
    Chers compagnons de blog,
    Vous tenez à me faire savoir que le pseudo duvent est celui d’une dame. Je le sais déjà, mais cette caractéristique n’entre pas en ligne de compte dans mon commentaire qui répondait à une appréciation bizarre sur les événements de Mai 68 puis à un traitement que j’ai considéré injuste du tigre de Tasmanie, dont duvent a tenu à me faire part ici même.
    Réfléchissez un instant, si vous le voulez bien : qu’est-ce que la féminité peut bien venir faire là-dedans.
    Je dis et je répète – sans oser vous conseiller de faire de même – que je ne connais pas d’êtres de chair et de sang ici, je ne connais que des mots, et cela me va très bien.
    Croyez-vous qu’un être de chair et de sang se résume à : c’est un homme ou c’est une femme ? Face à tout ce que j’ignore de duvent, que représente sa féminité : rien.
    Un mot pour Patrice Charoulet :
    votre ligne est pour moi énigmatique. Je ne lui trouve un sens qu’au prix d’un effort que vous vous permettez de m’imposer. Au prix de cet effort j’ai cru comprendre que vous vouliez attirer mon attention sur la féminité de duvent en m’indiquant sa pointure.
    Le tour que vous avez choisi à cette fin ne pouvait être pire. M’informer d’une pointure enfantine alors que je ne suis pas japonais est une maladresse insigne, à laquelle on s’expose lorsqu’on n’envisage pas tous les paramètres d’une situation. Pour moi les pointures de femmes commencent au minimum au 37 car quand il faut gravir une montagne ou marcher dans le bush si l’on doit le faire en compagnie d’une femme il faut qu’elle soit charpentée. Au-dessous j’ignore.
    Je me serais donc bien passé de connaître ce détail. Vous avez cru rendre service à duvent en mettant votre nez dans cette affaire, vous ignorez à quel point vous l’avez desservie.
    Pendant que nous y sommes, vous-même vous êtes « présenté » comme professeur de Lettres, et pour moi cette expression n’a aucune valeur informative. Pitié, ne croyez surtout pas que je vous en demande davantage, j’en connais déjà beaucoup trop sur vous avec ce détail. D’autant moins informatif qu’il y a professeur de Lettres et professeur de Lettres. Disons que pour moi on se déclare professeur de Lettres quand on est Jacqueline de Romilly, au-dessous on a des gens qui gagnent leur vie à l’Education nationale.
    Être « professeur de Lettres » ne définit pas une personne, pas plus que la seule féminité. Vous auriez pu ajouter que vous faisiez du 43, c’était pour moi la même chose, complétement inutile.
    Je suis dans cette disposition d’esprit. Je l’ai expliqué ici lorsque j’ai été choqué par les différentes prises à partie portant sur l’essence de la personne. Je supporte très mal qu’on se croie autorisé à mettre en question des êtres de chair et de sang.
    Je répète : je ne m’intéresse ici qu’aux mots, pas aux personnes qui les écrivent. Vous n’êtes pas obligé d’être d’accord mais ne me tirez pas par la manche pour me rappeler ce que je veux ignorer.
    Ce n’est pas un caprice, c’est ontologique.

  79. Pierre Durand

    @ Marcel P | 10 juin 2022 à 13:04Pierre Durand
    « Par contre, je pense que vous vous trompez lorsque le « préfet reconnaît qu’il a été nul ». C’est ainsi que certains journaux résument son propos, de manière un peu facile. »
    Vous avez raison d’apporter ces nuances à mon propos qui ne s’en était pas embarrassé. Mon intention n’était pas de lui rendre justice. Vous le faites très bien. Chacun son rôle.
    « Si on veut dégager le préfet de police sur un bilan de nombre d’agressions, aucun préfet de police de Paris ne tiendrait plus de 1 ou 2 jours. »
    Je trouve cette remarque significative d’une certaine résignation.
    S’il faut changer de préfet de police de Paris disons tous les mois jusqu’à ce qu’on trouve celui qui mettra le bilan des agressions sur la bonne courbe, faisons-le. Je ne crois pas qu’il sera nécessaire d’en essayer tant, à partir du moment où on leur dit que leur carrière en dépend.

  80. @ Valéry (@ Marcel P)
    « Mais bien sûr. Ce n’est pas parce que vous et 2-3 autres ici le hululez 7 jours sur 7 que c’est forcement vrai. »
    Tout à fait: c’est parce que c’est vrai qu’on le hulule.
    Vous comprenez le distinguo ?
    « À l’heure où l’on parle, personne ne sait ce qu’il y a dans la tête de Poutine. »
    Si. Il le dit jour après jour, avec des petites finasseries quand il se déguise en Pierre le Grand pour faire ses menaces aux pays baltes et de la zone baltique.
    Vous vous moquez vraiment du monde.
    « …l’on ne s’en tient qu’à ses déclarations officielles, ce que vous avancez relève plus de l’obsession maladive qui ronge les OTANO-bonimenteurs… »
    Et voilà: toujours la même chose avec les complotistes. Plutôt que de regarder les faits et les propos pour ce qu’ils sont, ils accusent leurs opposants d’être des malades mentaux.
    Encore. Encore et encore.
    Tous les moyens sont bons pour botter en touche et nier la réalité, n’est-ce pas ?
    Heureusement que je n’ai pas pris la peine de sourcer les propos de Poutine. L’OTANO-bonimenteur que je suis ne pourrait que citer des journaux OTANO-bonimenteurs, qui ne comprennent rien à rien à la pureté morale de l’âme russe.
    Comme toujours.
    « Il suffit de compter les forces engagées en Ukraine pour constater que toute volonté d’annexion n’est que le fruit d’une propagande… »
    Vous nous affirmeriez que 2 + 2 = 5 que vous seriez un chouïa plus crédible.
    Je ne sais pas… vous lisez les journaux ? Ou vous rejetez tout ce qui ne cadre pas avec le postulat que Poutine est un saint ?
    « …menée de bout en bout pour diaboliser, pour isoler économiquement la Russie, afin d’optimiser l’écoulement des ressources américaines. »
    Alors oui. Je compte bien pousser à la roue pour isoler la Russie et la contraindre à ne plus jamais faire ce qu’elle a fait. C’est à dire durablement l’affaiblir.
    Quant à « l’écoulement des ressources américaines », vous nous faites l’éternelle chouinerie complotiste. Les États-Unis sont un pays comme les autres. Ils souhaitent « écouler leurs ressources » comme les autres. Leur gaz de schiste n’est pas plus immoral que le sang noir d’Ukrainien que Poutine vend(ait) à l’Europe.
    Et, dans la configuration que Poutine a créée (qui n’existait pas avant l’invasion de l’Ukraine), oui, Monsieur, je confirme et l’affirme, c’est de l’intérêt de l’Occident de faire bloc afin de gérer le moustique qu’est Poutine pour pouvoir traiter la Chine plus sérieusement quand les choses deviendront réellement sérieuses.
    « Grand bien leur fasse, la Chine et l’Inde ont déjà les bras ouverts – bien joué, les champions ! »
    La Chine avait déjà fait le choix de la Russie car elle souhaite affronter les États-Unis.
    Quand à l’Inde, vous êtes complètement ignorant des réalités sur le terrain. La Russie a un énorme crédit compte tenu de divers événements géopolitiques lors de la guerre froide. Cela étant, l’Inde est bien plus en conflit avec la Chine qu’elle ne l’est avec les Etats-Unis, et l’Inde est très anxieuse de voir la Russie se rapprocher de la Chine. Et opère donc des réalignements géostratégiques assez complexes et un peu discrets dans des structures comme le QUAD (que la Chine décrit comme un OTAN du Pacifique) afin de préparer la confrontation avec la Chine. L’Inde ne soutient pas l’Occident contre la Russie car elle fantasme qu’on cogne du Blanc, et jouit que Poutine bute les racistes (je pense que peu d’Indiens apprécieraient nombre de propos sur ce blog). Mais, lorsque la conjonction des planètes aura lieu et que le conflit avec la Chine sera en train de militairement ronronner, les réalignements d’alliance militaires auront lieu. Il sera compliqué pour l’Inde de dépendre de l’armement russe si la Russie est pied et poing lié avec la Chine. Et l’Inde a des intérêts commerciaux sur les mers alignés à ceux des US et en opposition directe aux aspirations chinoises et russes.
    Et c’est la Russie et Poutine en particulier qui a fait le choix de se vassaliser auprès de Xi. L’OTAN n’y est absolument pour rien.
    Vous feriez bien de prendre conscience de la marche du monde plutôt que de déblatérer vos sornettes sans queue ni tête.
    « Vos sources sont un législateur russe appelant à l’abrogation de l’indépendance de la Lituanie. 10 000 projets de loi sont envoyés chaque année à la Douma. »
    Arrêtez de prendre les gens pour des c*ns. Franchement. La Russie n’est pas une démocratie, et ce Monsieur est un membre du parti de Poutine. C’est donc la politique de Poutine.
    « Et si, au lieu de jouer les Madame Irma, vous attendiez le moment où une suggestion devient réalité pour la dénoncer. »
    Non, Monsieur. Madame Irma, tout comme le premier scientifique venu, n’attend pas que l’agression ait lieu pour se voiler la face devant les signes avant-coureurs.
    Les signes avant-coureurs sont pléthores. On vous en donne deux. On peut continuer ad libitum.
    Vous verriez votre dé vous retourner un 6 mille fois que vous douteriez encore qu’il soit pipé au motif qu’au prochain coup il pourrait ne pas renvoyer un 6… enfin… quand cela vous arrange. Parce que « l’encerclement de l’OTAN » et l’agression OTANienne, elle n’a toujours pas eu lieu alors que Poutine hurlait à l’agression depuis le milieu des années 2000. Deux poids, deux mesures, toujours en faveur de votre chouchou de dictateur ?
    Les Suédois ont raison de sonner l’alarme et de militariser le Gotland. Tant que Poutine tient des propos insinuant qu’il veut bouffer du territoire suédois comme Pierre le Grand, il n’y a aucune concession à faire tant que les politesses élémentaires ne lui sont pas acquises.
    Le premier cou*llon teuton qui aurait un orgasme en public à l’idée de récupérer l’Alsace et la Lorraine, on ne devrait pas attendre qu’il ait terminé de remilitariser la Ruhr pour se dire « ah ! peut-être que, si, finalement, il était hostile. »
    « Entendre un Français chinoiser sur les rêves tsaristes de la « Grande Russie » alors qu’en 1812 Napoléon lui-même a essayé de conquérir… la Russie. »
    C’est parce qu’on a vu où cela a mené qu’on a mis en place un truc qui s’appelle l’ONU et le droit international. Pour mettre en place des règles où on remplace ces comportements de sauvages par le droit international. Ce qui inclut le respect des frontières. De l’Ukraine.
    (Et ce qui n’implique pas le respect des frontières de Saddam, qui 1. soutenait le terrorisme 2. faisait son shopping d’uranium au Niger – si, si, si… il faudra qu’on revienne sur cette histoire 3. gazait les Kurdes 4. violait les frontières du Koweït. Des conditions qui vicient l’inviolabilité des frontières, comme pour la Serbie, et qui ne s’appliquent pas à l’Ukraine, no matter what les hululements russes – pour reprendre votre expression – au nazisme ukrainien.)
    Donc: peu importe qu’en 1812, Napoléon ait tenté de conquérir Moscou. Peu importe que la Pologne ait aussi tenté le chemin vers Moscou. Plusieurs fois. Peu importe que Genghis Khan aussi soit passé par là. Peu importe que vos ancêtres du paléolithique étaient cannibales. Nous sommes en 2021, et il y a un abruti au Kremlin qui s’en cogne des frontières et qui agite des pétards atomiques. Mettez vous à la page: nous ne sommes plus en 1812. Et le russophone que vous êtes n’est pas un pov’ petite victime qui règle ses comptes avec Napoléon en vous farcissant Blinken. Vous n’êtes pas un gamin.
    Et oui, la Russie a encore des rêves tsaristes. Sa doctrine géopolitique implique effectivement l’établissement d’une zone d’influence dans les pays de l’Est. Cela n’a pas changé. Et Poutine le dit explicitement.
    « Il semblait que [Pierre] se battait avec la Suède et s’emparait de territoires », a déclaré Poutine à son auditoire de jeunes ingénieurs, entrepreneurs et scientifiques. « Il ne saisissait rien ! Il le reprenait ! » « Que faisait (Pierre)? Reprendre et renforcer », a-t-il déclaré. « C’est ce qu’il a fait. Et il semble qu’il nous incombe de reprendre et de renforcer également. »
    Vous n’en avez pas marre de nier les évidences les plus basiques ?
    Vous n’en avez pas marre d’être un menteur patenté et caractérisé ?
    Vous devriez.
    « Vous rappelez aussi les « menaces nucléaires » de Poutine. Tout d’abord, Poutine n’a jamais dit qu’il utilisera des armes de destruction massive, c’est encore un épouvantail agité par les OTANO-bonimenteurs. »
    Menteur. La doctrine d’utilisation du nucléaire russe est publique, et il joue sur ses ambiguïtés de manière éhontée. Il n’a de plus aucune crédibilité en la matière depuis qu’il a MENTI DE MANIÈRE ÉHONTÉE en prétendant qu’il n’envahirait pas l’Ukraine. Et le CSA russe n’a pas réagi quand on expliquait à la télé comment noyer les UK dans un tsunami radioactif, voyez-vous…
    Vous vous moquez, encore, complètement du monde.
    « Ce qu’il a dit c’est qu’il plaçait les forces de dissuasion en alerte, et c’est loin de signifier la même chose. Comme quoi, la souris accoucha d’une montagne. »
    Non. La souris n’a pas accouché d’une montagne. Elle a accouché du scénario noir: un Etat protégeant une guerre d’agression par l’arme nucléaire. Il n’est pas possible un seul instant de tolérer cela. Il y a trop d’Etats nucléaires sur Terre pour qu’on laisse Poutine agir ainsi. Il doit en payer un prix massif, fort, qui lui dévissera la tête, afin de bien faire comprendre à la Corée du Nord, à la Chine, au Pakistan et à l’Iran que toute guerre d’agression agrémentée d’un chantage au nucléaire n’amènera que leur ruine. Donc, oui, compte tenu de ce qui s’est passé en Ukraine, il faut ruiner et mettre à terre la Russie de manière claire, nette et précise.
    « Après, mais ce n’est que mon opinion, quand on envoie des armes pour tuer des Russes. »
    Mais oui, Monsieur, aucun complexe: les Russes sont des envahisseurs en Ukraine. Ils méritent de mourir en Ukraine. Arrêtez de nous jouez la chochotte qui chouine de ne pas pouvoir agresser en paix… vous êtes une vulgaire racaille.
    « …on a l’air d’un bouffon lorsqu’on s’apitoie sur le fait que les Russes commencent à nous considérer comme des ennemis potentiels et multiplient les propos belliqueux. »
    Les propos belliqueux des Russes ne datent pas d’hier. Vous inversez complètement toutes les relations de causalité. Parce que cela vous arrange. Parce que vous n’acceptez pas la réalité.
    J’en ai rien à cirer que Poutine nous tienne des propos belliqueux. Je ne chouine pas. J’affirme qu’il doit être vaincu. C’est tout.
    « À partir du moment où vous mettez les pieds sur un ring, méfiez-vous, il se peut qu’il y ait un adversaire. »
    Oui. Poutine croyait qu’il n’y aurait pas d’adversaire. Il le découvre. Et vous chouinez.

  81. @ Pierre Durand
    « « Si on veut dégager le préfet de police sur un bilan de nombre d’agressions, aucun préfet de police de Paris ne tiendrait plus de 1 ou 2 jours. »
    « Je trouve cette remarque significative d’une certaine résignation.
    S’il faut changer de préfet de police de Paris disons tous les mois jusqu’à ce qu’on trouve celui qui mettra le bilan des agressions sur la bonne courbe, faisons-le. Je ne crois pas qu’il sera nécessaire d’en essayer tant, à partir du moment où on leur dit que leur carrière en dépend ». »

    Je n’avais pas du tout prévu de faire la défense du préfet Didier Lallement, allons-y quand même.
    Il aurait déclaré (selon la presse, non confirmé mais plausible) « n’avoir pas découvert que le Stade de France est en Seine-Saint-Denis ».
    Je pense que vous vous trompez complètement sur la capacité des forces de sécurité et de la justice à faire radicalement chuter le nombre d’agressions en Île-de-France.
    Tout indique que cela va croissant et cela pour des raisons complètement indépendantes d’elles, quand bien même elles fonctionneraient pour le mieux. On ne peut pas espérer d’amélioration lorsqu’on récupère chaque année un flot de nouveaux criminels étrangers. On ne peut pas espérer d’amélioration dans le contexte général de contestation de l’action policière parfaitement décrit par monsieur Bilger. Enfin, on ne peut pas espérer d’amélioration tant que nous n’aurons pas des prisons avec un tiers de capacité en plus, pour que la Justice puisse enfin écarter de la société ceux qui ont été condamnés.
    Votre proposition conduirait à une seule réalité évidente : le premier préfet qui resterait en place serait celui qui parviendrait le mieux à dissimuler la réalité derrière un flou statistique artistique.
    C’est un sport traditionnel du ministère de l’Intérieur depuis des lustres. Au début des années 2000, on racontait encore aux Français que l’insécurité est un sentiment – et paraît-il qu’Eric Dupond-Moretti en est encore là.
    Les préfets avec ce profil, cassant le thermomètre pour éviter d’avoir à reconnaître que la France est fiévreuse, c’était quand même plutôt la norme avant Didier Lallement. Ils ont donné satisfaction au pouvoir politique – parce que c’est le mandat d’un préfet – mais pas à la France.
    C’est le danger des idées géniales. Celle-ci repose sur l’idée qu’il serait possible de faire mais que personne n’aurait tenté le coup depuis 20 ans. Un peu simple, non ?
    Il faut jouer les cartes que l’on a en main. Eh oui, parfois, ça signifie une certaine résignation. Tout ne peut pas être fait et il n’y a pas de solutions miracles.
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    @ Valéry
    « Mais bien sûr. Ce n’est pas parce que vous et 2-3 autres ici le hululez 7 jours sur 7 que c’est forcement vrai.
    À l’heure où l’on parle, personne ne sait ce qu’il y a dans la tête de Poutine »
    On s’en cogne de ce qu’il a dans la tête. On écoute ce qu’il annonce et on observe qu’il fait ce qu’il annonce.
    « Il suffit de compter les forces engagées en Ukraine pour constater que toute volonté d’annexion n’est que le fruit d’une propagande menée de bout en bout pour diaboliser, pour isoler économiquement la Russie »
    Vous avez fait le décompte ? Bravo, ça ne doit pas être si simple. Combien de généraux russes morts au combat, par exemple ?
    En quoi cela nous indique-t-il quoi que ce soit sur le programme russe, en quoi cela nous permet-il de nier ce que les Russes disent ?
    « Vos sources sont un législateur russe appelant à l’abrogation de l’indépendance de la Lituanie. 10 000 projets de loi sont envoyés chaque année à la Douma ; dix, tout au plus, sont adoptés. Et si, au lieu de jouer les Madame Irma, vous attendiez le moment où une suggestion devient réalité pour la dénoncer, au lieu d’essayer de nous gruger d’une réalité future alternative qui d’ailleurs ne risque jamais de se produire ? Un législateur, un papier, ce n’est pas Poutine. Verdict : mensonge. »
    Pour vous, ça n’est pas significatif qu’un membre de la majorité soutenant Poutine puisse proposer au Parlement de nier l’indépendance d’un pays étranger ?
    Donc demain, si un membre de la majorité LREM propose de nier l’indépendance de la Sarre, des Flandres ou de l’Algérie, ça serait un événement insignifiant de la vie politique ?
    C’est bien, au moins vous avez tombé le masque.
    Il faut vous l’entendre dire : si la majorité politique en France proposait une loi pour nier l’indépendance de la Sarre, des Flandres ou de l’Algérie, la France devrait être considérée comme un danger public.
    « Quant à la revendication des territoires suédois, vous utilisez un discours de Poutine où il rend hommage au Tsar Pierre Ier le Grand »
    Vous devez être un peu trop occidentalisé.
    Poutine aurait honte d’un type qui se revendique russo-quelque chose et qui ne voit pas clairement la démonstration politique qu’il fait de son homme à ce Tsar dans le contexte de la guerre actuelle.
    Sauf à être un petit agent d’influence de guerre froide, bien sûr.
    Ici comme ailleurs, vous défendez la Russie en disant qu’il ne faut pas écouter le sens explicite des mots de ses dirigeants. Oui, c’est certain, leur communication interne, nationale, est difficile à garder en cohérence avec leur posture internationale.
    Je partage votre désarroi.
    Et sur la nécessité de dénazifier la Pologne, vous n’aviez rien à dire ? Ou bien là aussi, il faut ignorer ce qui est dit parce que… parce que ?
    « Entendre un Français chinoiser sur les rêves tsaristes de la « Grande Russie » alors qu’en 1812 Napoléon lui-même a essayé de conquérir… la Russie »
    On en reparlera le jour où un président français déclenchera une guerre d’invasion d’un autre pays européen, proclamant que son territoire est constitutif de la France, et se justifiera en faisant à ce moment-là une apologie de Napoléon.
    Sinon, c’est complètement hors sujet (si ce n’est le fait que dans les armées de Napoléon se trouvaient des armées de Slaves qui tenaient déjà à libérer leur pays du joug des envahisseurs russes).
    « Après, mais ce n’est que mon opinion, quand on envoie des armes pour tuer des Russes, on a l’air d’un bouffon lorsqu’on s’apitoie sur le fait que les Russes commencent à nous considérer comme des ennemis potentiels et multiplient les propos belliqueux »
    La Russie considère comme ennemis tous les pays européens qui l’entourent. C’est réciproque. Seuls les Russes ont des prétentions territoriales, cependant. Il est évident que nous ne pouvons pas être amis des Finlandais, Lettons, Livoniens, Lituaniens, Polonais, Ukrainiens.
    Lorsqu’on a compris en février 2022 que la Fédération de Russie doit être démantelée parce que ce pays est responsable de génocides tout au cours du siècle et qu’il est décidé à continuer son expertise criminelle depuis qu’il a repris du poil de la bête, on est bien sûr un peu triste pour les pauvres types, non-slaves en large part, exploités par le pouvoir central russe pour exterminer des Slaves.
    D’un point de vue franco-français, l’appui russe avéré aux mouvements Black Lives Matter/Adama Traoré/Gilets jaunes et ses envois de clandestins dangereux aux frontières de l’Europe, c’est aussi de la guerre froide (cf. au coeur du sujet évoqué avec Pierre Durand).
    Ces pauvres soldats sont comme cette fille, l’autre jour, tuée dans cette voiture qui tentait d’écraser des policiers à Paris. Personne ne se félicite de sa mort mais c’est un péril inévitable lorsqu’on est à bord d’un véhicule d’un danger public.
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    @ Axelle D
    « Ne cherchez pas… Marcel P, l’anonyme lanceur de fausses alertes, de renseignements erronés ou pourris et qui fait une fixation « grave » sur ma personne, au demeurant bien connue sous son véritable pseudonyme, contrairement à lui, qui ne sait plus quoi inventer pour que je réagisse (enfin) à ses innombrables élucubrations, provocations et calomnies ! »
    Lanceur de fausses alertes ? Clarifiez cette accusation.
    Rigolons plutôt : vous avez consulté la vidéo de 2003, mettant en scène Nicolas Sarkozy, inventeur de GIR, où dont chaque phrase et image contredit ce que vous écriviez sur les GIR ?
    Qu’en dit votre source de qualité ? Vous le vivez bien, ou vous voulez que je cite vos commentaires ridicules (celui où vous dites n’importe quoi et ceux où vous rembarrez plusieurs personnes mieux renseignées qui vous indiquent votre égarement) aux côtés de la vidéo ?

  82. Viendrait-il à l’idée de quiconque de sensé de nommer à la tête des armées un directeur des services ou un préfet totalement ignorant du métier des armes et sans aucune expérience du métier ?
    C’est pourtant ce que l’on fait pour la police, mettant à leur tête de hauts fonctionnaires administratifs et technocrates, le plus souvent issus de la préfectorale et nommés moins eu égard à leurs capacités réelles sur le sujet de la sécurité (généralement inexistantes) qu’en raison de leur allégeance et soumission carriériste au pouvoir en place !
    Ne pas s’étonner alors qu’il y ait des dissonances, des incompréhensions et que le courant passe mal entre ces amateurs ignorants propulsés en chefs suprêmes, et les véritables concepteurs et professionnels de la police et gendarmerie nationale se devant alors, à longueur de temps, de s’adapter aux caprices du pouvoir, tout en corrigeant sans broncher (devoirs de réserve obligent) d’innombrables erreurs et bavures qui n’auraient jamais eu lieu si on les avait suivis, eux, et profité de leur expérience et connaissance des problèmes du terrain.

  83. Herman Kerhost

    @ Valéry | 11 juin 2022 à 01:33
    « Et si, au lieu de jouer les Madame Irma, vous attendiez le moment où une suggestion devient réalité pour la dénoncer, au lieu d’essayer de nous gruger d’une réalité future alternative qui d’ailleurs ne risque jamais de se produire… »
    Exactement comme l’OTANisation de l’Ukraine, Valéry. C’est pourtant bien pour cette raison que vous justifiez, et soutenez, l’invasion barbare de l’Ukraine par votre dictateur kleptocrate chéri.
    C’est quand ça vous arrange…

  84. @ Pierre Durand | 11 juin 2022 à 08:23 (@ Patrice Charoulet)
    « Vous avez cru rendre service à duvent en mettant votre nez dans cette affaire, vous ignorez à quel point vous l’avez desservie. »
    Vous en faites un fromage pour une histoire sans intérêt…
    Pourquoi vous en prenez-vous à M. Charoulet ?
    Et pourquoi l’accusez-vous de m’avoir desservie ?
    Vous prenez prétexte de tout et de n’importe quoi pour rappeler mes propos fantaisistes.
    Vous nous faites un long discours pour dire combien ceci, combien cela et vous vous offusquez d’une malheureuse phrase anodine.
    Quelle ténébreuse affaire ! Quel coup de théâtre ! En voilà du rebondissement…
    Je ris et me gondole, mais au fond je n’aime pas tellement qu’un prétexte imbécile vous serve pour moucher injustement M. Charoulet.
    Revenez à la raison Monsieur, et permettez à M. Charoulet ce que vous vous permettez.
    P.-S.: merci à Axelle D !

  85. Victoire, duvent fait du Girard !
    Ah, la lie des censeurs, le précieux Durand devra rendre raison, ne se permettant plus ce qu’il dénie au doux et si curieux professeur.

  86. @ Marcel P
    Si, je trouve inquiétant qu’un législateur russe propose l’abrogation de l’indépendance de la Lituanie.
    Si vous l’aviez dit sous cette forme, je n’aurais eu rien à dire. Mais, à votre habitude, vous vous êtes précipité sur le buzz, en affirmant noir sur blanc que c’est Poutine lui-même qui l’a déclaré. Un mensonge, puisque d’abord c’est faux ; ensuite il peut s’écouler des années avant que ce « projet de loi » soit adopté – ou refusé – et par ailleurs, rien dans les propos de Poutine ne laisse suggérer qu’il y ait des chances pour qu’il soit appliqué. Si vous n’arrivez pas à faire la différence, je ne peux rien pour vous.
    Quand je rappelle le décompte des troupes russes en Ukraine, je parle évidemment du nombre, arrêtez de vous tortiller à faire dérailler le sujet sur les généraux russes, tués uniquement grâce aux réseaux de satellites américains. 150 000 militaires ne sont et ne peuvent pas être une force d’occupation – rappelons qu’en face il y a pas moins de 700 000 hommes, plus les civils restants. Il y a des réalités du terrain qui sont imperméables à la propagande, peu importe l’angle que vous essayez de leur donner.
    Vous parlez des « propos explicites » de Poutine. Depuis des lustres vous passez votre temps à lui inventer des propos sans pouvoir le citer personnellement une seule fois. Savez-vous seulement ce que le mot « explicite » veut dire ?
    —————————————————————–
    @ F68.10
    C’est un blog, pas un forum. Un forum a des fonctionnalités afin de permettre d’utiliser correctement des citations, pour ensuite répondre à chacune de façon compréhensible et ordonnée. En oubliant ce détail pourtant capital, vous vous évertuez à prendre chacun de mes mots, pignocher dessus durant des heures avec vos guillemets, ce qui rend l’ensemble de vos ribambelles littéraires illisibles et ennuyeuses. Pour le fond, relisez mes commentaires à Marcel P, rien ne change.

  87. L’élection présidentielle est passée. Maintenant c’est au tour des législatives.
    À défaut de président normal, aura-t-on un Premier ministre parfaitement normal dimanche prochain, comme la Première ministre actuelle, ou bien faudra-t-il que le président se résigne à nommer un Premier ministre totalement névrosé comme celui qui se voit déjà à Matignon et se permet d’accuser ouvertement les policiers d’être des tueurs ?
    À noter que c’est ce monsieur qui s’adresse aux électeurs de Villeurbanne à la place de son gendre qu’il a parachuté
    Pauvre gendre ! Si la fille est comme le père et prend toutes les décisions à sa place, ça ne va pas être tous les jours la fête à la maison ! 🙂

  88. Pierre Durand

    @ duvent | 11 juin 2022 à 22:48
    J’ai voulu tout ceci limpide mais je veux bien écrire quelques lignes pour clarifier, à mon corps défendant.
    « Vous en faites un fromage pour une histoire sans intérêt… »
    …que vous jugez sans intérêt ce qui est votre droit, comme j’ai celui de l’estimer digne d’intérêt, en particulier du mien dont vous ne pouvez pas être juge. On reparlera du fromage un peu plus tard.
    « Pourquoi vous en prenez-vous à M. Charoulet ? »
    …parce que la lettre qu’il m’envoie est signée de lui. Cela me semble une bonne raison, et surtout le moyen le plus pratique d’indiquer sur quoi vont porter mes propos.
    « Et pourquoi l’accusez-vous de m’avoir desservie ? »
    J’aurais voulu que cette phrase conservât à jamais son mystère. Curieux, comme la énième femme de Barbe Bleue, vous souhaitez que je le dévoile. Vous l’avez voulu, voici :
    Le 34 est venu s’ajouter au reste.
    Je savais que vous étiez une petite pointure, mais il m’a été désagréable d’apprendre que c’était de la tête aux pieds.
    Votre question aurait été plus précise ainsi rédigée :
    « Et pourquoi l’accusez-vous de m’avoir desservie alors que sans aide aucune je le fais très bien moi-même. »
    « Vous prenez prétexte de tout et de n’importe quoi pour rappeler mes propos fantaisistes. »
    C’est le sort que je réserve aux propos fantaisistes qui méritent l’attention des foules.
    « Vous nous faites un long discours pour dire combien ceci, combien cela et vous vous offusquez d’une malheureuse phrase anodine. »
    Une phrase malheureuse, pas une malheureuse phrase.
    Donc parce qu’il s’agissait d’une anodine phrase malheureuse que je n’ai pas jugée anodine. Toujours la même histoire : quand je dois juger de quelque chose j’omets de vous demander le vôtre (anacoluthe pour jugement ?).
    « Je ris et me gondole »
    Le service est gratuit, même un simple remerciement n’est pas requis.
    Ah les gondoles ! Venise, le carnaval, les élégants costumes et les masques, l’embarquement pour Cythère.
    Mais je m’égare. avec vous on redégringole. C’est l’embarquement pour le Lidl et des gondoles on n’a que les têtes.
    « mais au fond »
    Il y aurait donc du fond, première nouvelle.
    « Je n’aime pas tellement qu’un prétexte imbécile vous serve pour moucher injustement M. Charoulet. »
    Nous sommes au coeur du sujet, et M. Charoulet ne l’est pas.
    Vous me traitez d’imbécile (je fais là un raccourci, mais je le démontrerai dans quelques instants).
    Je constate donc à regret que le sujet principal du message que vous commentez – vous n’êtes qu’un dommage collatéral – vous a échappé ou que consciemment il ne vous a fait ni chaud ni froid, expression que je préfère et de beaucoup à celle de Chirac pour exprimer le refus de prise en compte ou l’indifférence et que vous auriez sans doute trouvée à la fois plus imagée et plus appropriée.
    Vous avez trouvé un qualificatif pour mon être et vous m’en faites part. Vous m’obligez à parler de l’imbécillité, ce qui est intrépide de votre part. Je ferai en sorte que vous n’ayez pas été téméraire.
    Un prétexte n’est ni imbécile ni intelligent. Ces qualificatifs ne peuvent être attribués qu’à une personne. La question se pose de savoir qui est l’imbécile, celui qui l’utilise ou celui qui le fournit ? Je vous laisse réfléchir là-dessus.
    Vous me fournissez donc le prétexte de parler du prétexte, et de vous en dire ce que j’en pense. Était-ce une bonne idée ?
    « Revenez à la raison »
    Si c’est vous qui la définissez, pas question !
    « permettez à M. Charoulet ce que vous vous permettez. »
    Laissons M. Charoulet en dehors de ce message si vous le voulez bien, s’il juge bon de dire quelque chose il le dira.
    Parlons de vous et, en général, de cette notion de permission qui est la seule vraie question de ce nouvel échange-ci.
    Vous pouvez vous permettre d’écrire ce que vous voulez sur tous les sujets qui vous intéressent, c’est la loi du genre en même temps qu’une évidence, mais vous n’êtes pas obligé de m’adresser personnellement votre correspondance. Délirez tant que cela vous fait du bien sur Mai 68 mais pourquoi me les adresser ? (anacoluthe de « délires »).
    Pourquoi écrire @Pierre Durand et mettre ça de force dans ma boîte si vous n’êtes pas prêt à ce que je vous dise mon sentiment ? Je m’efforce toujours d’adapter le ton de ma réponse au ton de la lettre que l’on m’envoie.
    Ne m’écrivez pas personnellement et vous m’épargnerez la corvée de vous répondre.
    Il est temps de redescendre de la colline.
    J’ai donné la théorie dans le message que vous commentez ici. J’ai ajouté aujourd’hui ce TP. J’espère avoir été mieux compris.
    Je peux donc vous rendre au moins momentanément votre féminité dont je vous avais un instant privée. Je n’ignore pas que ç’ait pu être douloureux et je vous imagine très bien souhaitant en échange me priver de ma masculinité.
    Cette leçon vaut bien un fromage, celui dont vous ne compreniez pas bien la justification.
    Recevez donc ce bouquet de roses.
    Soyez vous-même, restez ce que vous serez pour moi éternellement, duvent.
    Gone with the Wind (1939) 8,2/10 311 000 votants
    Des mots, duvent, des mots.

  89. Pierre Durand

    Je n’avais pas jugé utile de citer ici les dernières strophes d’Hécatombe mais ayant été amené à évoquer la masculinité et soucieux de préciser mon propos je cède la place au poète :
    Jugeant enfin que leurs victimes
    Avaient eu leur content de gnons,
    Ces furies, comme outrage ultime,
    En retournant à leurs oignons,
    Ces furies, à peine si j’ose
    Le dire, tellement c’est bas,
    Leur auraient même coupé les choses:
    Par bonheur ils n’en avaient pas!
    Leur auraient même coupé les choses:
    Par bonheur ils n’en avaient pas!

  90. @ Valéry
    Alors qu’on apprend qu’à Marioupol l’envahisseur russe renomme une place au nom de Lénine, faites-nous part de vos talents linguistiques et éduquez-nous un peu sur l’état d’esprit russe de ces dix dernières années.
    Dites-nous ce que vous lisez sur chacune des images suivantes :
    https://pbs.twimg.com/media/FU987jvXwAIYTVb?format=jpg
    https://pbs.twimg.com/media/FU-A5WqWUAI8xa4?format=png
    https://pbs.twimg.com/media/FU9__aHWAAALWpV?format=png
    https://pbs.twimg.com/media/FU-Cz_8WAAAOJGp?format=jpg
    https://pbs.twimg.com/media/FU-GlxIWQAAPMLe?format=jpg
    https://pbs.twimg.com/media/FU-N335WUAEqbo8?format=png
    https://pbs.twimg.com/media/FU-OsSeXEAEKoXn?format=png
    https://pbs.twimg.com/media/FU-Px11WYAEvh9W?format=png
    https://pbs.twimg.com/media/FU-RI0jX0AEck-b?format=png
    De quoi retourne-t-il ? Boniments ?
    Pour les curieux, au cas ou Valéry ferait défaut : https://twitter.com/sumlenny/status/1535582101621420032

  91. @ Valéry
    « Vous parlez des « propos explicites » de Poutine. Depuis des lustres vous passez votre temps à lui inventer des propos sans pouvoir le citer personnellement une seule fois. Savez-vous seulement ce que le mot « explicite » veut dire ? »
    J’ai déjà, sur ce blog même, cité en donnant des liens précis vers ses discours annonciateurs de ses dernières années. Je vous le redonne, vous l’avez peut-être oublié http://en.kremlin.ru/events/president/news/66181 :
    « the idea of Ukrainian people as a nation separate from the Russians started to form and gain ground among the Polish elite and a part of the Malorussian intelligentsia. Since there was no historical basis – and could not have been any »
    L’Ukraine à part entière n’a ainsi aucun sens, c’est l’action de bonimenteurs de l’OTAN avant l’heure.
    « In 1922, when the USSR was created, with the Ukrainian Soviet Socialist Republic becoming one of its founders, a rather fierce debate among the Bolshevik leaders resulted in the implementation of Lenin’s plan to form a union state as a federation of equal republics. The right for the republics to freely secede from the Union was included in the text of the Declaration on the Creation of the Union of Soviet Socialist Republics and, subsequently, in the 1924 USSR Constitution. By doing so, the authors planted in the foundation of our statehood the most dangerous time bomb, which exploded the moment the safety mechanism provided by the leading role of the CPSU was gone, the party itself collapsing from within. A ”parade of sovereignties“ followed. On 8 December 1991 »
    Cf. plus bas.
    « In 1939, the USSR regained the lands earlier seized by Poland »
    L’invasion coordonnée d’un pays souverain avec l’Allemagne nazie, c’est la récupération de territoires saisis par un pays étranger. Dans la bouche de Poutine, on croirait que Pierre Ier le Grand.
    « It is no longer important what exactly the idea of the Bolshevik leaders who were chopping the country into pieces was. We can disagree about minor details, background and logics behind certain decisions. One fact is crystal clear: Russia was robbed, indeed. »
    Pour Poutine, la Russie est volée, elle a du territoire à reprendre. Partout autour d’elle. En Ukraine et ailleurs.
    « In essence, Ukraine’s ruling circles decided to justify their country’s independence through the denial of its past, however, except for border issues. They began to mythologize and rewrite history, edit out everything that united us, and refer to the period when Ukraine was part of the Russian Empire and the Soviet Union as an occupation. The common tragedy of collectivization and famine of the early 1930s was portrayed as the genocide of the Ukrainian people. »
    Negation de l’Holodomor, comme si les archives soviétiques n’avaient été découvertes qu’à partir de 1991. Négation de l’indépendance de l’Ukraine qui serait injustifiée au regard de son passé.
    « I am confident that true sovereignty of Ukraine is possible only in partnership with Russia »
    Dialectique soviétique de violeur : chère demoiselle, ton indépendance ne peut exister qu’au travers notre mariage.
    Ce n’est pas explicite ? Il vous faut une troisième couche de sous-titres et de paraphrase ?
    Ses propos actuel sont tout aussi significatifs : « Peter the Great waged the great northern war for 21 years. It would seem that he was at war with Sweden, he took something from them. He did not take anything from them, he returned [what was Russia’s] […] Apparently, it is also our lot to return [what is Russia’s] and strengthen [the country]. And if we proceed from the fact that these basic values form the basis of our existence, we will certainly succeed in solving the tasks that we face. »
    Poutine, c’est comme du Hitler, du Abu Bakr al-Baghdadi, etc : tout ce qui dit est annoncé à l’avance, il ne prend personne en traître. Son discours concernant Pierre Ier le Grand est tout à fait clair aussi. Si vous aviez la moindre honnêteté intellectuelle, vous reconnaîtriez que ce n’est pas dissertation historique mais programmatique, parce qu’il le dit explicitement, dans le texte, et vous le sauriez si vous lisiez le texte (ou vous le savez mais faites semblant de l’ignorer pour les autres, ceux qui nous lisent sans en faire la démarche), c’est une marche à suivre.
    « et par ailleurs, rien dans les propos de Poutine ne laisse suggérer qu’il y ait des chances pour qu’il soit appliqué. Si vous n’arrivez pas à faire la différence, je ne peux rien pour vous. »
    Tout dans les propos de Poutine affirme qu’il le souhaite.
    Cf. plus haut, tout à fait explicite (« most dangerous time bomb » désignant ce processus contesté par cette proposition de loi ayant effectivement explosé en une « parade of sovereignties » en 1991) et pas seulement.
    Poutine proclame aussi que la Pologne est responsable de la IIe guerre mondiale et qu’elle n’est pas reconnaissante du rôle de l’Armée rouge. En clair, la Pologne n’est pas reconnaissante d’avoir été envahie par l’armée russe marchant main dans la main avec l’armée nazie, elle n’est pas reconnaissante des déportations et exterminations perpétrée contre ses ressortissants depuis le début de la Seconde Guerre mondiale.
    Tropisme ? On peut parler aussi de la Roumanie. Début des déportations en 1941, par l’Union soviétique alors alliée des nazis. Forcément, l’aspect libérateur de l’armée rouge est injustement reconnu.
    Dans la Russie de 2022, on devrait rougir à l’évocation de l’Armée rouge. On devrait à la rigueur relativiser ses crimes en signalant qu’évidemment le gros de ses troupes n’était pas en soi responsable de ses pires crimes.
    Mais non, dans la Russie de 2022, on défile avec des marteaux faucille, on envahit des pays frontaliers toujours avec ces marteaux faucille. Ce pays est malade. C’est un pays au développement mental inexistant, c’est un pays du tiers-monde aux frontières de l’Europe. Et c’est pour que toutes les tentatives d’alliance ou de rapprochement sont restées de vaste farces.
    Pays du tiers-monde avec une armée surdimensionnée et suréquipée, et pourtant si corrompue que son matériel défaille lorsqu’il commence à être utilisé.
    Poutine proclame que la Russie doit revenir à ses frontières historiques. On se doute qu’il pense à ça https://pbs.twimg.com/media/FU4o0udWYAAzlMx?format=jpg
    Il serait souhaitable d’en revenir à ses véritables frontières historiques : https://pbs.twimg.com/media/FU-7_THXoAIfMy9
    « Quand je rappelle le décompte des troupes russes en Ukraine, je parle évidemment du nombre, arrêtez de vous tortiller à faire dérailler le sujet sur les généraux russes, tués uniquement grâce aux réseaux de satellites américains. 150 000 militaires ne sont et ne peuvent pas être une force d’occupation – rappelons qu’en face il y a pas moins de 700 000 hommes, plus les civils restants. Il y a des réalités du terrain qui sont imperméables à la propagande, peu importe l’angle que vous essayez de leur donner. »
    Vous avez des trous de mémoire ? Ou bien vous pensez que nous avons tous, ici, collectivement, des trous de mémoire ? Vous pensez que tout le monde a oublié quel était le programme annoncé par le Kremlin ? Vous pensez que tout le monde a oublié ces convois éventrés de conscrits emportant principalement du matériel de maintien de l’ordre, surpris de se retrouver au contact de l’ennemi parce que les forces spéciales arrivées plus tôt ont été défaites ?
    Pour reprendre vos mots, « Si vous l’aviez dit sous [une autre] forme », on pourrait vaguement croire que vous êtes de bonne foi. Mais, là, non, prenez plutôt votre vocable qui serait adapté à un dîner du RN ou de La France Insoumise, sur les bonimenteurs de l’OTAN.

  92. @ Marcel P
    « (La Russie) est un pays au développement mental inexistant »
    Ce propos affligeant démontre que vous avez érigé une barrière psychique irrationnelle, et que tant qu’elle reste debout, toute discussion est impossible. Si vous considérez que les Russes sont des retardés mentaux, l’intégralité des diagnostics et prévisions que vous allez délivrer sera rendue boiteuse à cause d’un tel préjugé.
    Je ne suis pas votre ennemi. Les Russes sont admiratifs et amoureux de la France, bon nombre d’entre eux connaissent la langue, l’histoire et la culture française dans des proportions à faire pâlir des Français issus des meilleurs écoles.
    Malheureusement, avec cette guerre qui sévit, ce n’est pas le moment pour que je vous démontre pourquoi la Russie est un pays à la pointe de tout ce qui tient à la spiritualité, la science et la raison. Car ce sera interprété, avec les raccourcis superficiels et malhonnêtes dont vous avez le secret, comme un soutien fanatique à Poutine et à la guerre. Soutien que je n’ai jamais déclaré ici, au contraire.
    Mais au moins, maintenant on sait ce qui nous sépare, et pour l’instant vous le rendez infranchissable.

  93. @ Valéry
    « …vous vous évertuez à prendre chacun de mes mots, pignocher dessus durant des heures avec vos guillemets… »
    Ce n’est pas une question de blog ou de forum. C’est une question de répondre à vos propos et de mettre en exergue ce à quoi je réponds. La condition nécessaire de la clarté.
    Ce sont des habitudes d’hygiène qui datent de l’époque où les gens avaient la courtoisie de procéder ainsi dans leurs courriers électroniques avec une limite de 80 caractères par ligne en texte brut sans HTML. Dans les années 1990, par exemple, à l’époque où ni les blogs ni les forums n’existaient.
    Je suis un peu passéiste, voyez-vous: je trouve qu’Internet avait une meilleure tête comparativement à ce que c’est devenu avec Facebook et Twitter. J’ai donc gardé ces bonnes habitudes et je milite pour leur retour. Parce que je sais à quoi Internet doit ressembler: ce qui existait dans les années 1990, à l’époque de Cobol on Cogs et de Gopher.
    J’utilise encore les navigateurs w3m et lynx, par exemple. Et je réponds aux propos de mes contradicteurs en les citant, comme c’est l’usage chez les gens bien élevés. Ceux qui savent utiliser un ordinateur avec une ligne de commande en zsh ou fish et qui comprennent l’importance de l’organisation et du référencement de l’information.
    Comme les ingénieurs de Google que je connaissais à Zürich. Comme les gens qui ont pris de bonnes habitudes sur le net. Comme les gens qui ont construit le net, et qui ne comptent pas se coucher devant la horde de barbares qui ont déferlé sur le net depuis le Septembre Éternel de 1993, date maudite où les premiers clients commerciaux d’AOL ont envahi le net pour commencer à le faire ressembler à la poubelle qu’il est depuis devenu et que vous habitez, petit troll poutinien.
    « Pour le fond, relisez mes commentaires à Marcel P, rien ne change. »
    Sur le fond, vous ne lisez pas les propos qu’on vous tient, puisque les guillemets vous écorchent les yeux. Rien ne risque donc de changer, effectivement.
    Je vais donc me répéter, pour bien faire rentrer mes propos dans la tête de personnes comme vous, qui se trouvent des excuses pour ne pas lire ses interlocuteurs. Et mettre l’important en gras, pour vous faciliter la lecture. (Ne me remerciez pas, c’est tout naturel: j’ai simplement de la pitié pour les handicapés volontaires de la lecture.)
    « Ce qu’il [Poutine] a dit c’est qu’il plaçait les forces de dissuasion en alerte, et c’est loin de signifier la même chose. Comme quoi, la souris accoucha d’une montagne. » — vous
    « Non. La souris n’a pas accouché d’une montagne. Elle a accouché du scénario noir: un Etat protégeant une guerre d’agression par l’arme nucléaire. Il n’est pas possible un seul instant de tolérer cela. Il y a trop d’Etats nucléaires sur Terre pour qu’on laisse Poutine agir ainsi. Il doit en payer un prix massif, fort, qui lui dévissera la tête, afin de bien faire comprendre à la Corée du Nord, à la Chine, au Pakistan et à l’Iran que toute guerre d’agression agrémentée d’un chantage au nucléaire n’amènera que leur ruine. Donc, oui, compte tenu de ce qui s’est passé en Ukraine, il faut ruiner et mettre à terre la Russie de manière claire, nette et précise. » — moi
    Vous devriez faire l’effort de lire les gens à qui vous prétendez apporter la contradiction. Si votre but est celui de la discussion.
    Mais ce n’est pas votre but. Vous n’êtes qu’un petit propagandiste de la dictature. Et comme tous les gens qui mouillent devant les autocrates, vous méprisez le débat d’idées au seul profit de la force.
    Et c’est justement pour cela qu’on utilisera la force sans complexe face à des limaces de votre acabit qui tentent de nous convaincre de renier nos valeurs et de nous coucher.
    Ce n’est pas parce que vous avez pris votre craie et dessiné les contours d’un homme mort au sol que nous sommes censés gentillement nous allonger dans ces marques, prendre la pose du mort, et écouter vos jérémiades victimaires au sujet d’Occidentaux agresseurs avant d’acquiescer à l’idée que c’est une bonne chose que nous prenions une balle dans la tête puisque les marques au sol délimitant notre cadavre sont déjà en place.
    Vous nous prenez vraiment pour des idiots. Souffrez donc qu’on vous rende la pareille. Et qu’on cautionne la livraison d’armes à l’Ukraine, à la Lituanie, ainsi que la militarisation de la frontière avec la Russie. Car c’est comme cela qu’on parle avec les gens qui méprisent la discussion au prétexte, horresco referens, que j’ose citer mes interlocuteurs pour mieux leur répondre.
    Soit on cause, soit on cogne.
    Que ce message soit bien clair à l’attention de Poutine et de tous ses soutiens.

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