Ceux qui se sont moqué du séminaire gouvernemental réuni pour débattre de la France en 2025, après remise des devoirs de vacances, sont pardonnables.
Difficile, en effet, de ne pas imaginer que ce futur sur lequel les ministres avaient été conviés à réfléchir avait pour principale utilité de sortir l’action politique du champ étroit d’aujourd’hui, avec ses limites et ses impuissances, et de lui offrir les grands espaces improbables de demain (Le Monde, Le Figaro).
On a pu lire les copies et, si elles n’ont pas été éblouissantes, cela tenait d’abord au fait que l’exercice en lui-même était absurde pour des responsables englués dans le présent. De surcroît il était extrêmement compliqué à réaliser sur un plan technique car confronté à la seule alternative de la platitude pauvre en esprit ou du paradisiaque.
Cette seconde branche a naturellement été davantage adoptée que l’autre, tant le vagabondage de l’invention, avec l’obligation de voir tout en rose, procurait à l’évidence un vif bonheur aux soutiers de la politique au quotidien.
Pour Christiane Taubira, il a été clair que « les idées ont été les succédanés des chagrins », selon la belle formule de Marcel Proust, et que l’idyllique de 2025 a servi à occulter le médiocre de 2013.
Ce n’était pourtant pas fatal et on aurait pu concevoir une alliance, dans la démarche intellectuelle de chaque ministre, d’un réalisme prospectif avec un volontarisme optimiste. On pouvait sortir de la rudesse des comptes sans tomber dans le conte de fées.
Un événement dramatique à Marseille – un infirmier agressé par un trio venu à l’hôpital pour faire soigner l’un de ses membres blessé – me semble constituer le signe éclatant, et à ma connaissance inédit, d’un délitement, d’un délabrement social et de dérives personnelles qui, venant s’ajouter aux mille aléas que la vie urbaine et la dégradation de l’éthique ne cessent de secréter chaque jour en France, dessinent de notre pays une image plus que préoccupante : quasi sauvage, en tout cas suffisamment équivoque pour qu’on soit contraint de se dire qu’il y a « quelque chose de pourri » dans notre savoir-vivre collectif (France 2).
Le pire est qu’on va sans doute, comme il est de règle, diligenter une enquête, elle a d’ailleurs déjà permis d’interpeller un jeune homme qui a refusé de donner l’identité de ses camarades (France 2) puis un deuxième. S’ils sont convaincus d’avoir frappé, ils seront condamnés ; mais la répression de chacune des transgressions qui manifestent globalement la descente aux enfers de notre pays et l’irrésistible poussée des actes imprévisibles, violents et offensant les zones et les services qu’on pensait intouchables – pompiers, médecins, infirmiers… – n’aura aucun effet pour rompre le cycle de cette malfaisance qui accorde le discrédit des valeurs, l’absence de respect, le culte de la force et l’urgence narcissique – n’ayant plus, la plupart du temps, à affronter des autorités institutionnelles qui ont failli ou baissé pavillon.
Alors on réclame des fonctionnaires de police dans chaque sanctuaire devenu une foire d’empoigne, dans chaque service dégradé en menace permanente.
On ne sait pas quoi faire avec ce gouffre qui s’élargit dans notre société et risque de la briser net, tant ses repères brisés et ses codes bafoués la font mourir à petit feu.
Quelle politique, quelle République, quels courages, quelle lucidité sauront exister pour que cette évolution terrible qui constitue nos lieux familiers en lieux de combat soit freinée, mieux, pour qu’elle soit remplacée par une démocratie de l’éducation, de la proximité et de l’urbanité ?
Parce que ce présent angoissant est insoluble, on embrasse un avenir rêvé.
J’aurais plus d’admiration pour les héros capables d’empoigner le premier que pour les illusionnistes se berçant avec le second.
Je ne puis que vous donner raison à 100% sur « l’irrésistible poussée des actes imprévisibles, violents » que l’on peut constater chaque jour dans notre pays. J’en veux pour preuve cette navrante vidéo (Joué-lès-Tours) :
http://www.youtube.com/watch?v=enV7lBDsMuI#at=166
Oui, mais l’action n’empêche pas la réflexion et il faut savoir se fixer des objectifs si on veut espérer les atteindre !…
« Un événement dramatique à Marseille – un infirmier agressé par un trio venu à l’hôpital pour faire soigner l’un de ses membres blessé – »
Blessé dans le cadre de l’agression de leur victime soignée dans un autre établissement semble-t-il.
Il semble également que l’infirmier soit sorti de son rôle en débutant les soins par une vérification d’identité vu que la déontologie des soignants veut qu’aux urgences on commence par soigner avant de s’inquiéter de qui on soigne, et qu’en cas de suspicion de survenue de problèmes on avertisse sa hiérarchie avant de les susciter.
S’ils n’avaient pas de carte vitale, dont la puce contient suffisamment de renseignements relatifs à l’identité de son titulaire dont la photo est désormais intégrée au plastique de la carte, il suffisait de les avertir qu’ils auraient à s’acquitter de telle ou telle somme et de demander à qui il faudrait adresser la facture, puis, si le type de blessure le commandait, de la signaler à l’autorité.
Il semble donc que l’accueil des urgences de cet établissement n’ait pas été correctement informé de la meilleure attitude à adopter dans certains cas. Du moins il me semble.
Bonjour Philippe Bilger,
« Ce n’était pourtant pas fatal et on aurait pu concevoir une alliance, dans la démarche intellectuelle de chaque ministre, d’un réalisme prospectif avec un volontarisme optimiste. On pouvait sortir de la rudesse des comptes sans tomber dans le conte de fées. »
Il est clair que le problème du gouvernement est de juguler le pessimisme endémique des Français. Ces derniers n’ont plus confiance en leurs politiques. La crise certes, mais aussi les affaires politico-financières qui se sont succédé à la une des médias sont venues chasser les dernières illusions des plus optimistes.
Alors bien sûr, parmi les solutions pour remettre du baume au cœur aux déçus, la méthode qui a fait ses preuves est encore la bonne vieille méthode Coué. Tout va bien car cela aurait pu être pire.
Le seul problème dans cet exercice consistant à faire une projection de la situation de la France en 2025, c’est que rien ne permet d’affirmer que le pouvoir en place le sera encore dans douze ans. On peut même être sûr du contraire.
Et lorsqu’on sait que le nouveau pouvoir s’empresse systématiquement de détricoter ce qu’a fait le précédent pour bien se démarquer de celui-ci, toute prévision au-delà de cinq ans relève de l’improvisation la plus totale et ce même si nos ministres sont assistés d’experts en prospective disposant de logiciels de simulation très élaborés.
En fait il n’y a guère que des visionnaires comme Nostradamus qui soient capables de nous donner une vision de l’avenir vérifiable. Encore que concernant ce dernier ses prophéties ne le sont qu’une fois l’événement arrivé, ce qui ne sert pas vraiment à grand-chose.
Enfin attendons sereinement 2025 afin de mesurer l’écart entre la situation décrite dans les copies de nos ministres et celle qui sera réellement. Douze ans c’est vite passé après tout !
Nous coulons lentement mais sûrement.
Le 15 août est passé, laissons-nous porter par un fatalisme de fin d’été.
« Nous faisons toujours librement ce qu’il était fatal que nous fassions » a dit Cioran.
Formule reprise, en physique quantique, par Olivier Costa de Beauregard dans sa théorie de la « Causalité rétrograde ».
Quelle finalité de 2025 nous oblige à supporter, ici et maintenant, Hollande et sa troupe du Big Bazar de ministres bavards et incompétents ?
Il faudra attendre 2025 pour le savoir.
Un espoir tout de même, en 2025, nous serons débarrassé de Hollande et de sa déprimante cohorte d’acteurs jouant les inutilités gouvernementales.
Les prévisions de ce gouvernement et les promesses du chef de l’Etat sont à l’égal des prophéties de Nostradamus et de l’auberge espagnole car on y trouve tout en les interprétant selon l’inspiration de chacun. Aujourd’hui l’attente des Français est claire : l’emploi et la sécurité. Alors, que ces messieurs arrêtent leurs élucubrations intellectuelles et de se pencher sur le sexe des anges et fassent converger leurs forces sur ces priorités tant attendues. L’enfumage n’aura qu’un temps et il y a tant de déçus !
Ô bon électeur, inexprimable imbécile, pauvre hère, si tu lisais parfois, Schopenhauer et Max Nordau, deux philosophes qui en savent long sur tes maîtres et sur toi, ils te diraient, en connaisseurs d’humanité, que la politique est un abominable mensonge.
Rêve après cela, si tu veux, des paradis de lumières et de parfums, des fraternités impossibles, des bonheurs irréels. C’est bon de rêver, et cela calme la souffrance. Surtout, souviens-toi que l’homme qui sollicite tes suffrages est, de ce fait, un malhonnête homme, parce qu’en échange de la situation et de la fortune où tu le pousses, il te promet un tas de choses merveilleuses qu’il ne te donnera pas et qu’il n’est pas d’ailleurs, en son pouvoir de te donner. L’homme que tu élèves ne représente ni ta misère, ni tes aspirations, ni rien de toi ; il ne représente que ses propres passions et ses propres intérêts, lesquels sont contraires aux tiens.
Donc, rentre chez toi, bonhomme, et fais la grève du suffrage universel. Sur le seuil de ta porte, fermée aux quémandeurs d’aumônes politiques, tu regarderas défiler la bagarre, en fumant silencieusement ta pipe.
Et s’il existe, en un endroit ignoré, un honnête homme capable de te gouverner et de t’aimer, ne le regrette pas. Il serait trop jaloux de sa dignité pour se mêler à la lutte fangeuse des partis, trop fier pour tenir de toi un mandat que tu n’accordes jamais qu’à l’audace cynique, à l’insulte et au mensonge.
Moi aussi je m’interroge sur l’utilité de ces élucubrations pour 2025.
Du fait de la publicité qui a été faite sur ces éminents travaux de recherche avant même qu’ils n’aient donné de résultats, je soupçonne que l’idée en est sortie comme une fulgurance lors d’une séance nocturne de brainstorming animée – à Matignon ou quelque autre palais républicain – par des agences de com aux pensées volatiles et légères mais aux factures elles bien lourdes et bien « substantielles » comme disent les Anglais.
Encore un tour de passe-passe qui, en dehors des commentaires un peu las, mais somme toutes bienveillants d’une presse décidée à montrer qu’elle tente de jouer le jeu sans trop se gausser, a l’air de glisser sur les plumes des citoyens lambda que nous sommes ; car nous sommes dorénavent plus ou moins blindés contre les annonces de non-événements venant d’en haut qui se succèdent cet été.
Comment le dire poliment ? J’en ai assez qu’on me prenne pour une bille. Inconsciemment, du moins je le pense, le gouvernement se livre à un travail de sape sur les Français. Il sape leur confiance, il sape leur bonne volonté, il sape leurs espoirs, il sape leurs économies, il sape même leur bon sens. Car entre les chimères promises pour demain et les cauchemars de Marseille (et d’ailleurs) aujourd’hui, comment résister à l’effet de sidération qu’engendre une telle distorsion dans la description de notre pays ?
Je crains que Marseille ne soit le microcosme de la confrontation violente dont tout le pays sera le théâtre demain.
Et tous les médias, les politiques, vous-même M. Bilger tenez le discours de la déploration, « délitement », « délabrement », « dégradation de l’éthique », quand certains, dont Me Jacob, cherchent à comprendre, à expliquer voire à excuser.
Cela fait des décennies que nous sommes abreuvés à cette rhétorique oscillant entre lamentation et excuse, rhétorique aussi improductive que contre-productive, fallacieuse même.
« Dieu se rit des hommes qui pleurent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes » (Bossuet). Les causes, si vous ne les chérissez, du moins les occultez-vous car l’auto-censure règne en maître sur la scène publique soumise au pouvoir social dont les démangeaisons ont quelque chose à voir avec le totalitarisme.
Les causes peuvent se résumer au long processus, arrivé aujourd’hui à un point d’acmé, qui va de la désappartenance de la France en tant que nation, à la France colonisée par une immigration de peuplement dont chacun mesure les effets dans les faits divers mais aussi dans sa vie
quotidienne.
C’est tout un rapport à l’espace, au trottoir, à la ville, aux autres, aux valeurs, à la liberté qui s’en trouve affecté. Mais cette réalité-là, 250 000 entrées par an, une « chance pour la France », frappée du sceau de l’inaliénabilité, ne doit en aucun cas intervenir dans le débat public sous peine de subir la férule du soupçon.
Je terminerai par cette citation de l’historien Martin Malia « le socialisme… c’est une tentative pour abroger le monde réel ». Ne sommes-nous pas tous devenus socialistes ?
Au sortir de la sieste, je me suis plongé dans la lecture des projets du gouvernement pour 2025.
Si j’ai bien compris, Cécile Duflot promet un logement confortable à chaque Français.
Tandis que Christiane Taubira souhaite supprimer les prisons et transformer les prisonniers en SDF.
J’ai bien compris ??
Réaction-type à l’usage des membres premium de ce blog auguste.
A l’image du digne capitaine et des passagers de ce navire incontrôlable qui va se briser sur les récifs des îles Sanguinaires que peut-on faire sinon se faire beau ? Se parer de nos plus beaux atours et décorations en attendant l’issue fatale. Car-jacking, cancer, accident de la circulation ou simple AVC, bah, la mort a toujours le choix des larmes. Notre irrémédiable déclin ne doit pas nous empêcher de déguster le catalogue de Manufrance ou les mémoires de Sim qu’on avait déposés en douce dans le tiroir du salon. Le gouvernement Ayrault ne fait que nous précéder avec minutie et bonhomie vers de telles issues. Soyons réalistes : est-il taillé pour faire mieux ?
Réaction pour les geeks du web, les visiteurs impromptus de Philippe.
C’est la crise oui et on peut penser que, dans la dizaine de mois à venir, la crise économique, sociale va refluer. Ici comme ailleurs, les gens écrivent souvent pour se plaindre, gémir et le pire oublie souvent d’arriver ; le chaos actuel ne fait qu’annoncer l’éclaircie prochaine; on ne bâtit jamais rien sans casser quelque parpaing ou tuer quelque papillon rare ou préjugé. Soyons confiant et relâché, dans dix ans Philippe aura des lecteurs plus jeunes qui auront enfin trouvé leur Bouvard numérique. Hollande sera au conseil d’Etat riche de plus de dix kilos. Nathalie ou Gertrude barrera une nation attrayante, une nouvelle frontière.
Servez-vous sans façons. La deuxième est mieux ?
@Catherine Jacob
Madame, êtes-vous jamais allée vous faire soigner aux urgences hospitalières ? A moins que quelqu’un arrive articulus mortis, les viscères à l’air, le patient (qui doit l’être) passe par la case triage où l’on prend en compte son identité, ses antécédents médicaux, ses allergies, etc. Seulement après il est pris en charge par le médecin ad hoc. Dans le cas même d’une demande d’identité (ne pas confondre avec contrôle), cela justifie-t-il un coup de couteau ? Descendez dans l’arène Madame et observez.
@Mussipont
Savez-vous au moins ce qui s’est passé au contact de la femme et du policier ? Savez-vous que celui-ci a été cruellement mordu à plusieurs reprises, agoni d’injures ? Savez-vous que le conducteur ivre faisait zigzaguer son véhicule avec sept personnes à bord ? Etc. Le policier s’est défendu d’une agression ! A moins que vous soyez comme Madame Jacob qui pense que des malfrats distribuant des coups de couteau se rendent aux urgences munis de leurs cartes vitales !
« Quelle politique, quelle République, quels courages, quelle lucidité sauront exister pour que cette évolution terrible qui constitue nos lieux familiers en lieux de combat soit freinée, mieux, pour qu’elle soit remplacée par une démocratie de l’éducation, de la proximité et de l’urbanité ? »
Oui, M. Bilger !! Toute la désespérance des Français se trouve dans cette question. Ils sentent qu’après tant d’années de déni de réalités tragiques, tant d’années de mensonges, tant d’années de lâchetés, plus rien ni personne ne peut empêcher la descente aux enfers de cette République que nous aimons.
Car, en effet, où sont « les héros capables d’empoigner » la barre du navire pour éviter « ce gouffre qui s’élargit dans notre société et risque de la briser net » ?
S’interroger sur la France de 2025, alors qu’on ne sait pas répondre aux problèmes de la France d’aujourd’hui, c’est pathétique. C’est dire aussi si ceux qui nous gouvernent sont désemparés par le présent, incapables de trouver des solutions… trop dérangeantes pour les belles âmes.
En attendant c’est tout simplement se moquer des Français étant donné l’actualité de ce mois-ci.
Août 2013 : les caisses sont vides après trois décennies de laxisme et de faux-semblants, d’optimisme invétéré et d’endettement et, au lieu de réformes courageuses, nos dirigeants se penchent sur le futur fiction et n’ont de solutions pour le présent que celles d’augmenter les impôts et les taxes destinées à remplir le tonneau des Danaïdes… en appauvrissant la classe moyenne.
Août 2013 : On parle de la rentrée scolaire et de la prime de rentrée insuffisante vu le coût des fournitures. Certes de nombreuses familles ont des difficultés mais est-il normal et obligatoire, par exemple, d’acheter un cartable chaque année ? Avoir des enfants, c’est aussi supporter des frais d’éducation, l’Etat Providence ne peut tout prendre en charge.
Quand aura-t-on un discours de responsabilisation des familles ?
Août 2013 : une succession de faits divers démontre l’état pitoyable de la société. M.Valls s’en émeut, très bien. Mais au lieu de venir nous faire de beaux discours, qu’il fasse ce qu’il préconise et démontre à ses collègues du gouvernement, à son Président l’urgence de faire et de virer la ministre de la Justice.
Quand les condamnations sont systématiquement (et hypocritement) écourtées, comment avoir la moindre autorité sur la délinquance ? Ces « petites frappes » qui empoisonnent la vie des citoyens connaissent notre excès de tolérance et en profitent en riant derrière notre dos.
Notre société se meurt de ses excès droits de l’hommistes, égalitaristes et beniouiouistes.
La prévention commence à l’école. Mais lorsqu’on parle de morale, on a peur d’une morale qui pourrait ressembler à une morale chrétienne, pourtant garante du bien vivre ensemble, quels que soient sa religion ou son athéisme.
On préfère se bander les yeux, trouver des excuses aux délinquants et accuser de droitisation ceux qui s’indignent.
Aujourd’hui même, cinq ministres se déplacent à Marseille pour voir un infirmier blessé, après des faits graves dont un règlement de compte mortel. Et puis ?
Je ne crois pas que les petits caïds seront effrayés par cette démonstration de com.
Ce déplacement après de multiples caillassages de pompiers, policiers, équipes de secours, mais aussi après qu’un jeune étudiant vosgien a eu la carotide tranchée à Marseille, sur la Canebière, la semaine dernière. Ce jeune, qui avait refusé de donner son portable, n’est apparemment pas décédé de ses blessures. Français de souche, non connu des services de police, agressé dans un quartier du centre ville en fin de journée, cette grave agression a été passée sous silence par la presse et le gouvernement n’est pas descendu en délégation. Etait-ce moins grave qu’un règlement de compte entre voyous ou le deux poids deux mesures ?
Quand un gouvernement ne prend soin que des voyous et ignore les victimes l’heure est grave.
Quand un gouvernement s’interroge sur la France de 2025 pour cacher qu’en 2013 ils ne veulent pas trouver de solutions, nous restons dans un premier temps pantois, dans le second en colère.
@ Archibald
« Donc rentre chez toi, bonhomme, et fais la grève du suffrage universel. Sur le seuil de ta porte, fermée aux quémandeurs d’aumônes politiques, tu regarderas défiler la bagarre en fumant silencieusement ta pipe. »
C’est sagesse, en effet, et même si je me range à vos côtés, même si je ne fume pas.
Tocqueville disait que la démocratie conduisait à la mort d’une civilisation.
Il a peint en visionnaire et avec une précision confondante l’ascension à venir de cet Etat omniprésent, omnipotent et omniscient, que l’homme du XXe siècle connaît si bien : Etat protecteur, entrepreneur, éducateur ; Etat médecin, imprésario, libraire ; Etat secourable et prédateur, tyrannique et tutélaire ; économiste, journaliste, moraliste, transporteur, commerçant, publicitaire, banquier, père et geôlier tout à la fois.
Il rançonne et subventionne. Cet Etat s’installe sans violence dans un despotisme d’une minutie câline qu’aucune monarchie, aucune tyrannie, aucune autorité politique à l’ancienne n’avaient les moyens d’atteindre.
Son pouvoir confine d’autant plus à l’absolu qu’il est moins ressenti, d’abord parce que sa progression s’est faite par degré insensibles, ensuite parce que son étendue résulte du désir même des citoyens, qui tournent vers lui les regards qu’ils ont cessé de porter les uns sur les autres.
Tocqueville annonçait une sorte d’étouffement de la démocratie par elle-même, par l’achèvement extrême auquel elle parviendra. Il décrivait ce stade suprême comme une sorte de dictature douce – qui tue l’esprit de révolte – de l’opinion publique, comme l’âge de l’homogénéité des sentiments, des idées, des goûts, des moeurs, soumettant les citoyens à l’esclavage non d’une contrainte extérieure, mais de la toute-puissance de leur propre consentement mutuel.
Plus se perfectionne la démocratie égalitaire, et plus spontanément les hommes qui la pratiquent se rassemblent entre eux, plus ils veulent tous librement les mêmes choses. La diversité se trouve peu à peu bannie de cette société, non plus par la censure mais par la désapprobation ou la simple indifférence. La toute-puissance majoritaire fait disparaître jusqu’au besoin de s’écarter de l’opinion dominante.
L’homme original, dont l’esprit marche au rebours du commun, dépérit, quand il n’est pas mort-né, sans qu’on ait chercher à le persécuter, faute d’audience, faute même de contradicteurs.
Les pages de Tocqueville contiennent en germe 1984 d’Orwell et la Foule solitaire de Riesman.
Extraits de l’ouvrage de J.F. REVEL :
Comment les démocraties finissent
Non Monsieur Bilger !
Je vous trouve très dur notamment avec vos deux derniers paragraphes !
Ce n’est pas bien, na !
Vous ne sauriez pas, par hasard, si Monsieur Cahuzac sera de retour aux affaires en 2025 ?
Merveilleuse Catherine JACOB !
Ah le manque de civilité de ces infirmiers des urgences ! Une véritable plaie !
Plus sérieusement, vous ne vous êtes pas encore rendu compte que ces gens de pouvoir sont complètement à côté de leurs pompes ? Ils sont ailleurs au point d’être nulle part !
Monsieur Cambacérès à envoyé sa fille dans un camp en Corée du Nord.
Je vous rassure, ce n’était pas dans un camp de rééducation mais dans un camp de vacances.
Camp ou Kim Jong fils du leader Kim Il Sung a fait la tournée des popotes (je n’ai pas dit Pol Pot) en juin dernier.
Selon la source Mademoiselle Cambacérès a pu louer l’esprit d’indépendance de la nation coréenne et ses magnifiques particularités morales et mentales.
J’ajouterai que c’est l’un des rares pays où l’obésité ne vous guette pas au coin de la rue. Là-bas on sait garder la ligne du parti.
http://www.nknews.org/2013/08/daughter-of-french-socialist-politician-at-summer-camp-in-n-korea/?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
2025 ? Vous plaisantez ?
2100 ! oui !
Longue vie à notre Grand Timonier !
N’auriez pas pu vous poser ces questions avant d’appeler à voter Hollande ?
@hameau dans les nuages
Votre source a transformé le socialiste en duc de Parme. Ce n’est plus 2025 mais 1804 !
« qu’il y a « quelque chose de pourri » dans notre savoir-vivre collectif »
PB
Ce n’est pas de « » »notre » » » « savoir-vivre collectif », qu’il s’agit.
Ce n’est pas ainsi que ni vous ni moi ni la plupart de vos commentateurs et 90% de la société agissent.
Il est juste un noyau plus ou moins pourri de nos contemporains avec lequel il faut être sans pitié, puisque lui l’est.
Taubira est à blâmer, pour sûr, mais tous les autres instruments de la confusion spectaculaire ambiante le sont-ils beaucoup moins ?
Vous-même avec vos amitiés équivoques envers quelques canailles du barreau – sous couvert d’un vieux compagnonnage de robe – n’êtes-vous pas parfois bien compréhensif envers de détestables pratiques, de celles propres à banaliser le mal puisque voulant le nier quel qu’il soit ?
« …évolution terrible qui constitue nos lieux familiers en lieux de combat soit freinée, mieux, pour qu’elle soit remplacée par une démocratie de l’éducation, de la proximité et de l’urbanité ? »
Je suggèrerais, sans doute benoîtement à vous lire, une clarté qui ne retient aucun principe, fût-il amical, au-dessus du vrai.
Quelque jeu social qu’on entende jouer.
Ou plus justement, à cause de lui.
AO
Merci Monsieur Bilger pour ce billet. Après l’intervention plutôt stoïcienne d’Archibald, je retiens surtout celles de Solange Garcia et de Jocelyne.
De fait, la morale publique, celle qu’exige la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, a été mise à bas depuis longtemps par le relativisme de nos dirigeants politiques, singulièrement ceux du PS. Comme il était bienséant alors de dénoncer la « beaufitude » des Français ! La droite n’a rien fait, autrement qu’en paroles s’entend, pour redresser la barre et l’ère Chirac n’a été que la poursuite de celle de son prédécesseur. Et ce n’est pas l’exemple sarkozien qui aurait été source d’amélioration. Enfin, actuellement, quand on entend les déclarations du ministre de ce que l’on nomme l’éducation nationale, on mesure combien il y a loin de la coupe aux lèvres.
Cette coupe pleine de bons sentiments n’est en fait que poison pour notre société. Alors, d’ici à 2025, la coupe de fiel sera bien absorbée et les réveils seront encore plus douloureux…
@ Solange Garcia
Les causes peuvent se résumer au long processus, arrivé aujourd’hui à un point d’acmé, qui va de la désappartenance de la France en tant que nation, à la France colonisée par une immigration de peuplement dont chacun mesure les effets dans les faits divers mais aussi dans sa vie
quotidienne.
C’est vrai ce que vous dites. J’habite dans un immeuble, il y a toutes les couleurs de peau autour de moi et j’adore ça. Cela dit, si un jour la France se vide de sa substance nationale, le contrat qui nous lie sera rompu, bon débarras et vive les régions et l’Europe ! L’apprentissage des langues – dont le français – n’en sera que meilleur de surcroît, claro.
« @hameau dans les nuages
Votre source a transformé le socialiste en duc de Parme. Ce n’est plus 2025 mais 1804 !
Rédigé par : Archibald | 20 août 2013 à 18:56 »
Eclat de rire!
Je n’avais pas remarqué l’erreur de patronyme n’ayant lu que le résumé en français de l’article anglais.
Vous voyez ! je vous l’avais dit. Ils sont dans l’univers spatio-temporel.
A la fois trou noir et comète mais jamais sur terre.
Avec François Hollande on va remonter le temps.
Faut arrêter d’accuser Mitterrand, Chirac, Sarkozy ou Hollande. Ils ne sont que les représentants de notre médiocrité.
Aujourd’hui quatre adolescents suffisent à terroriser une rame de TGV et personne ne bouge. Des mauvais profs, il y en a toujours eu, en particulier les profs de langues qui étaient bien pires avant. Les enfants sont nuls à l’école parce que les parents sont encore plus nuls et en sont presque fiers. Darcos était à leur image, lui le grand érudit qui n’était même pas vexé de ne pas savoir faire un calcul de proportionnalités.
Aussi, si les incivilités augmentent, c’est parce que la pression sociale qui les condamnait a disparu.
Et que dire d’une société qui ferme les yeux quand on exploite puis expulse des quotas de pauvres gens, puis se régale quand on crée une tranche à 75%.
Et ces flics qui vous embarquent après deux bières au volant mais qui se partagent du whisky au poste, quand ce n’est pas l’argent pris sur les petits dealers.
Avec tant d’hypocrisie et de magouilles minables dans le peuple, comment s’étonner de l’ancien transfuge ministre des Expulsions et de l’Identité Nationale qui expulse des gens mariés grâce au concept de mariage « gris » tout en se mariant avec une Tunisienne de trente ans sa cadette et qui divorce deux ans après, et le récent ministre de la fraude fiscale qui cache un compte en Suisse à l’insu de tous les services secrets.
La France est devenu un pays de c…, c’est ça le vrai problème. Je m’y mets dedans parce que je ne fais rien pour elle.
Probablement j’y reviendrai un jour pour la culture de mes enfants, mais en ce qui me concerne ce n’est pas l’envie qui m’étouffe.
« il y a « quelque chose de pourri » dans notre savoir-vivre collectif (France 2). »
Philippe, pourquoi reprendre cette antienne des médias dominants et ennemis ? C’est attribuer à la France dans son ensemble (pourquoi, sinon, le mot « collectif » ?) des comportements qui, sauf exception, sont ceux de certains Noirs et certains Arabes (au point que, devant un comportement de ce genre, on sait tout de suite qu’il s’agit très probablement de Noirs et d’Arabes). De la part de ces médias, il ne s’agit pas d’une erreur, mais d’une confusion délibérée : il faut dissimuler les faits, ou, au moins, interdire que la vérité soit dite : elle peut être sue mais au moins doit être tue.
(Dans le même genre, je me rappelle un article d’un journal sud-africain (lu dans Courrier International) qui s’interrogeait gravement sur le record du monde de l’Afrique du Sud en matière d’accidents de la route, sans mentionner le fait évident que ce pays est, de tous les pays équipées en automobiles (merci le pouvoir blanc…), celui dans lequel la proportion de conducteurs noirs est la plus élevée, ce qui entraîne qu’il ne faut pas s’interroger sur le comportement du conducteur sud-africain en général, mais sur celui du conducteur sud-africain noir en particulier).
« transgressions qui manifestent globalement la descente aux enfers de notre pays et l’irrésistible poussée des actes imprévisibles, violents et offensant les zones et les services qu’on pensait intouchables »
D’où vient cette « descente aux enfers », cette « irrésistible poussée » ? De nulle part ? De l’air du temps ? D’une malédiction céleste ? Des milliards déversés dans le cadre de la politique de la Ville sur les quartiers délinquants ? D’où, mais d’où, mais d’où, se demande le citoyen moyen « antiraciste », mais d’où est-ce que ça peut bien venir ?
@scoubab00
« J’habite dans un immeuble, il y a toutes les couleurs de peau autour de moi et j’adore ça. »
Moi aussi pour ce qui est des origines ethniques encore qu’il y en a surtout deux : celle des Noirs et celle des Arabes (les Indiens ou les Européens sont rares). Une chose qui me rend difficile d’adorer cet immeuble ce sont les détritus, dans l’immeuble, et à ses alentours sur quelques dizaines de mètres.
@ Buridan
Des détritus il y en a c’est vrai dans mon quartier aussi. Rien que de très supportable. Ce qui me gêne parfois, c’est les flacons de méthadone sur les pelouses. Je m’aperçois aussi que les intérieurs de bus et de métro sont parsemés de papiers voire de reliefs de repas. Rien à voir avec la couleur de peau je crois. D’ailleurs quand je fais faire mon jogging sur les chemins et routes de campagne – la France profonde d’où je viens – je m’énerve de voir sur les accotements paquets de cigarettes, emballages du McDo, plastiques, sacs et tutti quanti. Des endroits assez peu fréquentés pourtant, c’est souvent comme ça.
Le civisme est majoritaire mais rayon propreté, attention à l’autre on est encore loin des cent pour cent ! Bonne journée à vous, l’âne est un bon compagnon.
Nouvelle polémique contre Valls, maintenant c’est Duflot qui met son grain de sel.
Ca devient le foutoir dans la cambuse et c’est significatif d’un manque de maîtrise à la barre. Le Commandant du navire serait-il quelque peu dépassé par son équipage ?
@buridan
Dernier truc au passage, on ne peut jamais tout avoir : des sociétés, des administrations qui s’engraissent sur le dos des Arabes et Noirs souvent au bas de l’échelle sociale. Et la descendance des derniers qui, bien parquée, attend son tour en bêlant. Si les prisons comptent beaucoup de ces gens-là, c’est aussi l’expression du refus maladroit de ce système. Et c’est partout pareil, notamment en Allemagne avec les Turcs, pour ce que je connais.
Donnez 1000€ par mois de plus à un fils d’harki, à un immigré économique et là je vous promets qu’il y aura plus de Blancs en prison. Raisonnement purement spéculatif, l’Etat est suffisamment endetté et les riches français à l’étranger vont y rester. Sans négliger la responsabilité individuelle qui doit être à tous notre vigie, méchants comme gentils.
S’il est bon que nos chers gouvernants aient une vision à long terme de l’avenir de la société française, il serait mieux qu’ils se préoccupent davantage des problèmes actuels. Pourquoi imaginer un avenir radieux en 2025 alors que les problèmes qui se posent en 2013 ne reçoivent pas de solutions satisfaisantes ? Serait-ce un écran de fumée, une diversion grossière, un aveu d’impuissance ? Les ministres sont-ils des adeptes de la pensée magique ou de la méthode Coué ? Je laisse à chacun le soin de répondre à ces questions.
Chaque ministre y va de son couplet sur le « retour au plein emploi » et la « souveraineté budgétaire » (Moscovici), sur des forces de l’ordre « à la pointe de la technologie » (Valls), la réduction de la surpopulation carcérale par le « développement des peines alternatives » (Taubira), relever « le défi de la transition écologique et prioritairement celui de la transition énergétique » (Duflot, Martin, Le Foll et Canfin). Sans parler de la fameuse et récurrente « réforme des retraites ».
Malgré les réserves que m’inspirent la figure de l’homme providentiel et les circonstances dans lesquelles il apparaît, je ne peux m’empêcher d’éprouver une certaine admiration pour le général de Gaulle. Il avait « une certaine idée de la France » (selon la formule consacrée), de sa grandeur et de son rayonnement, bref une vision à long terme.
Un exemple, parmi tant d’autres. C’est lui qui donna son aval (en 1966) au projet connu aujourd’hui sous le nom de TGV, sachant très bien qu’il n’en verrait pas les résultats concrets de son vivant. C’est d’ailleurs un certain Mitterrand qui en récolta les lauriers (en 1981), alors qu’il n’y était pour rien.
Il savait aussi faire preuve de pragmatisme, notamment dans la gestion du conflit franco-algérien, ayant compris que l’indépendance des anciennes colonies (au nom du droit des nations à disposer d’elles-mêmes) était un processus inéluctable.
Faudra-t-il attendre de nouvelles guerres pour voir émerger quelqu’un de la trempe et de l’envergure du général de Gaulle ? Je préférerais que François Hollande dise enfin clairement ce qu’il souhaite pour la France et les Français (fixer un cap), au lieu de chercher un consensus vain et impossible qui ne froisserait personne.
Un présent insoluble ?? Pas si sûr.
Un avenir rêvé ?? En effet, plutôt un cauchemar.
L’horreur à Marseille, et aussi en France en général.
Toutes ces villes de France anciennement si belles et si agréables à vivre sont devenues des villes immondes avec des populations de sauvages, inquiétantes, qui font régner leur loi, qui volent et qui tuent sans état d’âme.
Merci à l’immigration intempestive qui s’est installée en France depuis quarante ans.
Immigration voulue par nos chers politiciens qui ont complètement bradé notre cher pays.
Immigration qui a fait de la France un pays sans foi ni loi où il ne fait plus bon vivre.
Merci à la justice laxiste de notre pays qui a permis aux immigrés de tout se permettre sans être inquiétés.
Les universités du PS se réunissent pour se demander pourquoi le FN monte en puissance. C’est à pleurer de rire.
Belkacem la porte « pas drôle » du PS claironne à tout va : « tout va très bien Madame la marquise ».
A VOMIR…!
« Il y a de l’insécurité à Marseille. Aucune ville de France, ni même d’Europe n’a enregistré 11 morts et 9 blessés graves dans des règlements de comptes »
Marseille compte une quarantaine de cités sensibles qui généreraient chacune des bénéfices de l’ordre de 40.000 euros par jour, essentiellement à travers les revenus du trafic de drogue et d’armes.
Sinon, la routine socialiste qui continue à sévir en toute impunité :
+ de 80 000 agressions supplémentaires
+ 30 milliards d’impôts en un an
+ 4630 euros de dette / seconde
+1000 chômeurs / jour
Le changement c’est maintenant !
Encore merci Taubira, Belkacem, Valls et tous les « Portelli » et son SM !
Tous ceux qui ont envie d’ouvrir les yeux et d’écouter avec leurs oreilles savent pertinemment de quoi il retourne. Les méfaits de l’immigration atteignent aujourd’hui des proportions inconnues en métropole mais aussi en Guyane et à Mayotte. Les étrangers en situation irrégulière (ESI) qui, sans le sou, sont les premiers à « délinquer » (voir les comparutions immédiates), ainsi que les générations d’Afro-maghrébins en voie d’ensauvagement faute de parents responsables et, peut-être d’enseignants adeptes de méthodes que l’on trouvait normales il y a encore 25 ans, sont en première ligne pour nous faire endurer leur violence et leurs incivilités (crachats, insultes, nuisances sonores).
La recette est connue mais nul ne veut la faire appliquer de peur d’apparaître complice du FHaine (!!!).
Arrêt de l’immigration due au regroupement familial, incapable de travailler et donc à notre charge, et révision du droit du sol qui produit à peu près uniquement des Français administratifs qui connaissent beaucoup plus leurs droits que leurs devoirs.
Tellement vrai !
« Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. »
(Charles de Gaulle)
Aujourd’hui les droits de l’homme, les SOS machins choses et tous les intellos bobos de gauche, le SM et tous les « Portelli » bobos bien-pensants porteraient plainte contre de Gaulle pour racisme, discrimination, etc.
@scoubab00 « Donnez 1000€ par mois de plus à un fils de harki, à un immigré économique et là je vous promets qu’il y aura plus de Blancs en prison. »
Assertion qui contredit tout ce que j’ai lu en sociologie du crime. Rappelons l’envol du crime dans les années soixante et soixante-dix, années de plein emploi et d’expansion. Il y a deux facteurs fondamentaux du crime :
1° L’inefficacité de la répression.
2° La propension de la population au crime (jeunes plus que vieux, hommes plus que femmes, Roms, Noirs, Italiens du Sud, Corses, etc.). Propension qui, évidemment, peut évoluer du fait d’une efficacité accrue de la répression : mettez les Mexicains au Etats-Unis, leur propension au crime baisse énormément du fait que les criminels ont bien plus de chances de se faire punir aux E-U qu’au Mexique.
Les bien-pensants ont accusé JF Copé d’électoralisme et de clientélisme lorsqu’il a voulu prendre position sur le mariage pour tous ou sur le fameux « petit pain au chocolat ». Soit.
Les hommes politiques actuels se fient aux sondages et font ensuite de belles déclarations pour faire monter leur cote de popularité, c’est le cas de M.Valls.
Ils ont toutefois le mérite de poser les problèmes pour ouvrir un débat.
A force de discours jamais suivi d’actes, on ne croit plus à rien mais il faut reconnaître que la police de la pensée veille à enterrer les discours et a fortiori les actes. Condamnés par avance et parfois pour toujours, réduits au silence pour avoir prononcé des mots interdits, ces hommes politiques n’y reviennent pas par peur d’être à jamais comparés aux pires criminels de l’Histoire.
Pourtant tout à une fin, si on reprend l’Histoire justement, on constate que les régimes les plus durs ont une fin, on peut donc espérer que cette police de la pensée, exercée parfois par simple posture intellectuelle pour se démarquer du quidam ordinaire, finira par perdre de sa force face à un peuple qui n’en peut plus. Ces français lambda, y compris certains qui ont voté pour F.Hollande voient bien que rien ne va, dans tous les domaines qu’ils soient sociétaux, économiques, éducatifs, qu’il s’agisse de justice ou de sécurité, d’immigration ou d’emploi, etc.
Il est donc impossible de parler de certains sujets : sécurité renforcée, immigration, regroupement familial. Immédiatement un front se constitue pour accuser de racisme, pour faire taire ceux qui osent braver l’interdit. Ministres, associations, leaders politiques, journalistes, chacun y va de sa petite phrase horrifiée. Et même pour une fois, le Président a un langage ferme : « le débat est clos, il ne fait pas partie du débat de la rentrée ». Qu’on se le dise : « il ne mange pas de ce pain-là ».
Mieux vaut se voiler la face et continuer à ignorer le problème. Le renoncement plutôt que l’affrontement qui dérange.
Faire respecter la loi républicaine, est-ce contre les valeurs de la République ? Limiter les flux migratoires, est-ce raciste ou inhumain ? Faire de la prévention dès l’école en éduquant les enfants à plus de civisme, est-ce les embrigader ?
Non, il vaut mieux trouver des solutions qui ne sont que des cautères sur une jambe de bois : augmenter les effectifs de police ou augmenter les amendes de 10 €, une sanction qui va vraiment effrayer les petits délinquants !
Attendre jusqu’à ne plus pouvoir rien faire.
@adamastor : ça c’est la version que donne Synergie de cet incident, vous me permettrez d’avoir un léger doute quant à l’objectivité d’un syndicat dont le rôle n’est pas de rechercher la vérité mais de défendre à tous prix les policiers.
Nous verrons ce qu’en dira la justice…
on sait tout de suite qu’il s’agit très probablement de Noirs et d’Arabes
Rédigé par : buridan | 21 août 2013 à 04:43
Une chose que je ne comprends pas chez buridan, c’est comment, avec toute la supériorité que lui confère la pureté de sa race, il n’a pas réussi à grimper dans l’échelle sociale et à s’extraire de ces « quartiers délinquants ».
Plus travailleur, plus intelligent, meilleur conducteur, plus éduqué que la moyenne, que fait-il dans ce marigot plein de bruits et d’odeurs, avec des détritus sur des dizaines de mètres ?
Pur masochisme, problème de l’intellectuel assis ?
Mystère…
Hollande et ses conseillers ont tenté une opération de communication à base de prospective du genre je peux vous dire que l’été 2025 sera chaud mais je suis incapable de vous dire le temps qu’il fera dans quinze jours.
On constatera alors après l’intervention de M. Valls que le château indique qu’il y a des sujets sur lesquels il n’y a aucun intérêt à débattre. Ainsi ces gens au pouvoir nient toujours les faits qui gênent et balaient l’ensemble d’un revers de la main. Valls par contre a pris date. Il doit se remettre de sa mauvaise gestion de la manif pour tous et des brutalités policières à son actif, il va donc forcer la main.
Je sors du sujet, mais ce soir, sur Arte, une émission consacrée à Marine Le Pen. Une des dernières phrases (je cite littéralement) : « Pour régner sur la France, Marine Le Pen est prête à tout ».
Le service public dans toute sa démocratique splendeur…
Et c’est comme ça soir et matin, de l’école primaire à la télévision d’Etat en passant par les bibliothèques municipales et par les librairies…
Merci à Jocelyne (20/8-16:41) d’avoir rappelé l’analyse de Tocqueville. Le régime est effectivement totalitaire sans en montrer les attributs standardisés par l’histoire. L’Etat est parvenu à s’occuper de tout et de tout, mal.
Pour paraphraser Marx, la démocratie est l’opium du peuple, mais raffiné à 10% pour distiller l’accoutumance et éviter les effets indésirables. La nation est comme droguée, elle élit et réélit le fond du panier, puisqu’il n’y a plus que ça dedans !
Une personne âgée qui prend souvent le train m’a dit un jour que dans les gares qu’elle traverse, ce sont toujours et seulement des personnes noires qui lui proposent de porter sa valise. Un jour, alors qu’elle était debout dans un tramway bondé, une femme noire, elle aussi debout, a sèchement demandé à une jeune fille blanche de se lever afin de permettre à cette personne âgée de s’asseoir ; la jeune fille s’est exécutée.
Comme quoi l’immigration ne porte pas atteinte à notre morale ou à nos valeurs républicaines mais peut au contraire les sauver !
Il ne faut pas confondre l’immigration et la connerie (concept regroupant pour moi notamment l’individualisme, l’irrespect de l’autre ou la malveillance) ; cette dernière est universellement partagée et aucune « race » n’a à rougir de ses spécialistes en la matière.
La révolution serait peut-être que l’on arrête de parler des cons pour s’intéresser davantage aux non-cons qui mériteraient au moins tout autant les honneurs des médias.
@ buridan | 21 août 2013 à 14:17
Avec vous on fait une statistique ethnique, on passe de statistique à corrélation, de corrélation à facteur, de facteur à propension, de propension à cause. Et hop, par un joli bootstrapping on a conforté l’hypothèse de laquelle on est parti, qui est la validité d’une modélisation de l’homme en fonction de l’origine ethnique.
Et quand ça n’explique pas tout, on ajoute un autre paramètre choisi selon ses goûts (la répression accrue). Et ainsi de suite on conforte l’opinion de laquelle on est parti…
Le même genre de court-circuit mental se trouve dans la presse de l’été, pour attirer le chaland :
« Plus vous faites l’amour, meilleur sera votre salaire »
http://www.europe1.fr/Economie/Plus-vous-faites-l-amour-meilleur-sera-votre-salaire-1613349/
@ Catoneo
« Pour paraphraser Marx, la démocratie est l’opium du peuple »
Excusez-moi de vous contredire mais Karl Marx a dit exactement « La religion est l’opium du peuple », ce qui n’a pas du tout la même signification.
Paraphraser quelqu’un ne consiste pas à détourner sa pensée.
Mais peut-être parliez-vous de Groucho Marx, auquel cas je retire ce que j’ai dit. 🙂
@ Alex paulista
« Une chose que je ne comprends pas chez buridan, c’est comment, avec toute la supériorité que lui confère la pureté de sa race, il n’a pas réussi à grimper dans l’échelle sociale et à s’extraire de ces « quartiers délinquants ». »
Pour ne rien vous cacher je me suis posé la même question. Un « intellectuel » de son niveau ne saurait habiter dans un quartier aussi mal fréquenté.
Léger flooding de bon aloi dans ce blog, de représentants de la droite extrême qui se la jouent catastrophisme rébarbatif : trop d’odeurs et d’étrangers ici face à une justice laxiste et un gouvernement inepte. On connaît le refrain. Dans six mois, dans trois ans, ils pourront revenir ici et faire du copier-coller qu’on verra pas la différence. Cela dit, jolie tentative stylistique de la part de Solange Garcia un peu plus bas, d’autres posts relevant plutôt de la langue de bois appliquée au formica.
Pour moi qui crois que la France napoléonienne et centralisée est cuite, c’est bien eux qui sont des étrangers, des visiteurs décalés comme les personnages du film « Les Visiteurs », mais en beaucoup moins rigolo. Au moins Jean-Marie Le Pen leur parrain putatif a-t-il une truculence, une propension à l’égrillard que nos blogueurs gratte-misère n’auront jamais. On fait ce qu’on peut.
Manuel Valls a au moins le courage de poser les vraies bonnes questions. Il va bien falloir mettre un terme à cette immigration incontrôlée et aux dérapages du regroupement familial.
Ne pas l’évoquer et ne rien faire c’est ouvrir le champ aux excès des extrêmes.
Alex paulista a écrit (21 août 1:01) :
« Et ces flics qui vous embarquent après deux bières au volant mais qui se partagent du whisky au poste, quand ce n’est pas l’argent pris sur les petits dealers. »
——
Toujours les mêmes clichés, les mêmes préjugés de ce contributeur pourtant si prompt à reprendre les autres quand il croit discerner – de son point de vue très orienté (ce qui n’est pas une garantie d’objectivité) quelques écarts de langage, voire des propos sectaires ou racistes.
Petit rappel donc pour les flicophobes compulsifs (émigrés au Brésil) qui ignorent manifestement que la police nationale française est l’administration la plus contrôlée à tous égards :
—
« Selon une étude de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), les plus gros buveurs (plus de six verres par jour au moins une fois par mois) sont les employés du bâtiment et de l’industrie (32%), les agriculteurs, les pêcheurs, les comédiens (30%), les journalistes (29%) et les hôteliers et les restaurateurs (26%). Dans l’ensemble on estime que 16% des actifs ont une consommation régulière d’alcool. L’alcool n’est pas le seul facteur pris en compte par les travaux des scientifiques. Dans le milieu de l’art et du spectacle, on retrouve une consommation importante de cannabis, 16% des personnes déclarent en consommer au moins une fois par an. Dans la construction et l’hébergement, ce chiffre descend à 13%. Quant aux autres drogues, comme la cocaïne, l’ecstasy, etc. ce sont les secteurs de la restauration, de l’information, de la communication et des arts-spectacles qui sont les plus gros consommateurs.
D’après les résultats, dans l’administration publique, la police, l’enseignement, les métiers de la santé et des services, la drogue et l’alcool circulent moins en raison d’abord d‘un encadrement plus rigoureux et d‘un contrôle plus sévère de ces pratiques à risque. »
Sources : http://www.menly.fr/ego/forme-et-sante/41978-drogue-alcool-travail-etude/
@kalanchoe
Vous aussi du cas que vous avez présenté vous en faites une généralité. Personne ne dit que les noirs sont mal élevés et que les blancs le sont bien.
Je suis moi aussi blanc (en grande partie), outré du comportement de la jeunesse. Il ne me serait pas venu à l’esprit étant jeune de rester assis dans le métro alors que se présentait devant moi une personne âgée ou une femme enceinte.
Je constate souvent également que tenir la porte ouverte d’un magasin à une femme voilée ne me vaut même pas un regard. Que dois-je en déduire ?
Mais au niveau de la délinquance et non pas de l’impolitesse, les faits sont têtus.
L’immigration massive et incontrôlée n’est pas une chance pour la France.
Ne vous en déplaise.
@Jabiru
« Manuel Valls a au moins le courage de poser les vraies bonnes questions »
On ne fait pas carrière en se contentant de poser de bonnes questions. On demande à un politique de résoudre des problèmes.
En entreprise autour d’une table il y a toujours un malin pour « poser les vraies bonnes questions », on les surnomme les « visionnaires rétrogrades », généralement une bonne claque calme ces finauds de la rhétorique.
@ hameau dans les nuages
Ne vous en faites pas, estimé montagnard ou collineux, les grandes villes dévoreuses d’hommes ont une capacité d’absorption des immigrés très supérieure à celle d’un hameau peuplé d’irréductibles g… pyrénéens.
Pour l’histoire de la porte, peut-être est-il préférable de sourire à l’entrante pressée ? Et de couper sa barbe de plusieurs semaines pour qu’on puisse le remarquer. Si on apprend aux jeunes le caniveau, on peut aussi leur montrer pour la place à libérer, les parents je veux dire. Ils oublient souvent.
Je comprends un peu mieux maintenant pourquoi Marine fait des scores très élevés dans certaines zones rurales où les gens ne voient des Noirs et Arabes qu’à la TV ou sur les terrains de sport… enfin, pas sur les frontons quand même, j’imagine ?
Salutations rouergates de mon bloc ouest.
@Alex paulista
« Avec vous [buridan] on fait une statistique ethnique, on passe de statistique à corrélation, de corrélation à facteur, de facteur à propension, de propension à cause. Et hop, par un joli bootstrapping on a conforté l’hypothèse de laquelle on est parti ».
[…] Et quand ça n’explique pas tout, on ajoute un autre paramètre choisi selon ses goûts (la répression accrue). Et ainsi de suite on conforte l’opinion de laquelle on est parti… »
Je me demande si vous ne projetez pas votre propre fonctionnement intellectuel sur les autres – mais corrigez-moi si je me trompe. Mes thèses ne me sont en rien propres. Je crois qu’elles sont assez universellement reconnues (sauf par les fous du genre Mucchielli). Je faisais référence à de la littérature sur le sujet. Je m’appuie notamment sur « Sociologie de la délinquance » de Renaud Fillieule, Puf, collection Premier cycle, 2001, « Rétablir la sécurité », du Club de l’Horloge et « Les chevaux du lac Ladoga », d’Alain Peyrefitte ; j’ai un peu lu Maurice Cusson aussi. Pour ce qui est de Mucchielli, je le lis tous les mois ou à peu près dans « Sciences Humaines ».
Bien entendu, j’ai peut-être tort, et les deux derniers livres mentionnés sont issus de la droite, mais ceci pour vous dire que je ne tire pas mes thèses de mes « goûts », ni de la lecture des journaux.
@Alex paulista et Achille
« Une chose que je ne comprends pas chez Buridan, c’est comment, avec toute la supériorité que lui confère la pureté de sa race, il n’a pas réussi à grimper dans l’échelle sociale et à s’extraire de ces « quartiers délinquants ».
Plus travailleur, plus intelligent, meilleur conducteur, plus éduqué que la moyenne, que fait-il dans ce marigot plein de bruits et d’odeurs, avec des détritus sur des dizaines de mètres ? »
Je suis enclin à voir l’évidence de l’infériorité raciale parce que quotidiennement j’ai douloureusement présent au coeur le fait de l’infériorité d’un être : moi.
@ hameau dans les nuages
Je n’établis pas de généralités mais montre seulement que les noirs et les arabes, issus de l’immigration même si celle-ci remonte parfois à plusieurs générations, ne se réduisent pas à la qualité de délinquants à laquelle les médias les réduisent trop souvent, ce qui ne me conduit pas à nier qu’une part de la délinquance est commise par des noirs ou des arabes ni qu’une part des blancs présente des qualités humaines certaines.
Il me semble, mais peut-être ai-je mal compris, que certains commentateurs de ce blog voient dans l’immigration la source de la perte des valeurs républicaines et de l’atteinte à la morale alors que, selon moi, les valeurs ne sont pas une question de « race », mais d’éthique individuelle. Au risque de paraître manichéenne et simpliste, je considère qu’il y a les bons et les mauvais et que la distinction ne repose pas sur la couleur, l’origine ou la religion. Souffrez que je parle des noirs et des arabes en termes positifs, les médias se chargent largement de leur imputer les maux de notre société.
Je suis incorrigible alors je vous soumets une autre scène de la vie quotidienne dans un métro de province : une jeune fille blanche, rentrant visiblement d’une séance de sport, a ses pieds posés sur le fauteuil d’en face. Un homme noir d’un certain âge venant de monter dans le métro et de s’asseoir près d’elle lui dit gentiment, en souriant, que ce n’est pas bien de poser ses pieds ainsi et qu’il serait mieux qu’elle les enlève, ce que la jeune fille fait. Le monsieur parcourt ensuite un journal gratuit laissé par un voyageur précédent et, une fois sa lecture terminée, pose le journal sur le fauteuil où la jeune fille avait posé ses pieds, lui disant qu’elle pouvait remettre ceux-ci à présent, le fauteuil étant protégé par le journal. La jeune fille a de bon gré posé ses pieds comme auparavant.
Voilà ce dont manquent les Français, dont on dit qu’ils sont parmi les plus pessimistes : des anecdotes, peut-être paradisiaques mais non moins vraies, qui réconcilient avec le genre humain dans son ensemble. Les médias font trop de place aux c…, laissant dans l’ombre les individus qui, eux, mériteraient la lumière. Ils contribuent ainsi au pessimisme ambiant, l’amplifiant même, et en ce sens leur attitude est coupable. Il faut renforcer la cohésion d’une société, non diviser cette dernière. Il me semble que les immigrés sont aujourd’hui désignés comme boucs émissaires par notre société confrontée à des difficultés économiques et sociales alors qu’il ne me semble pas vrai qu’ils soient à l’origine de celles-ci, leurs causes étant bien plus profondes.
Quant à la femme voilée qui ne vous a pas adressé un regard quand vous lui avez tenu la porte, peut-être êtes-vous tout simplement tombé sur une idiote, sur une femme repliée sur elle-même ou sur une femme qui croit qu’elle doit être fermée et qu’elle n’a pas le droit de regarder les hommes qu’elle ne connaît pas (Dieu seul sait ce qu’il y avait dans son for intérieur). Mais le fait que vous lui reprochiez son attitude montre que votre geste n’était pas purement gratuit et que vous attendiez un retour de sa part, même si celui-ci ne devait consister qu’en une attitude courtoise.
Il me semble que vous devez en déduire que vous avez bien agi et que son comportement ne doit pas vous dissuader de continuer ainsi, sinon ce sont les c… qui gagnent. Et pour une femme voilée qui ne vous a pas adressé un regard, combien de femmes (voilées ou non) et d’hommes vous ont remercié pour ce geste altruiste ?
@scoubab00
Vous savez que dans nos hameaux reculés nos enfants ont dû partir et aller en ville trouver du travail et ainsi se frotter aux dures réalités.
Mais cela ne suffit pas à notre éducation en terme d’incivilités. Dans l’Hérault un petit village de 300 âmes a vu la semaine dernière son cimetière totalement dévalisé des objets en métal ou en bronze qu’il contenait. Vous en auriez certainement entendu parler dans vos médias sérieux si celui-ci avait été juif ou musulman.
Monsieur Valls, pilier de bar à tapas, se serait déplacé sans aucun doute.
Je ne vais pas vous faire ainsi qu’à kalanchoe la guerre des faits divers.
Monsieur Bilger pourrait s’en lasser.
Plus proche, bien plus proche de chez moi c’est en pleine montagne une sous-station de la SNCF qui a vu son toit en zinc complètement envolé. Et ce n’était pas le fœhn annonçant les pluies d’octobre.
Hier c’est le DAB de la commune d’Artix, dont a été maire Monsieur le député Plantier, qui a sauté à l’explosif.
Nous ne sommes pas épargnés malgré notre situation privilégiée.
Juste le sentiment en ayant la France malade à nos pieds d’être impuissants.
Le renouveau viendra peut-être des gueux.
Cela frémit.
@scoubab00
« Donnez 1000€ par mois de plus à un fils de harki […], et là je vous promets qu’il y aura plus de Blancs en prison. »
Vous datez, maintenant ce sont les petits-fils, voire les arrière-petits-fils de harkis… Demain ce seront les arrière-arrière-petits-fils. Dites-le carrément : donnons 1 000 euros par mois supplémentaires à tout descendant d’immigré arabe, et la proportion d’Arabes en prison diminuera… une prime mensuelle d’arabité en quelque sorte, comme, à peu près, il y a une prime de handicap… C’est possible, quoique, malgré votre promesse à moi faite, j’en doute beaucoup, je crois même tout le contraire : en les subventionnant vous les démoraliserez, dans les deux sens du terme. Mais le principe de donner une prime mensuelle de 1 000 euros à tout descendant d’un immigré arabe pour le dissuader de devenir délinquant, je dois dire, est pas mal, je n’y avais pas pensé, vous devriez en parler à l’électeur français de base, je suis sûr que ça ferait un tabac aux élections ou à un référendum…
Il est vrai que cela rappelle les « réfugiés » palestiniens (900 000 ?), dont les descendants sont toujours subventionnés. Comme si étaient subventionnés par la communauté internationale (= les Occidentaux et les Japonais) les descendants des Allemands réfugiés de 45 (dix millions ?), les descendants des Indiens et Pakistanais réfugiés de 48 (quinze millions ?), les descendants des juifs chassés des pays arabes (600 000 ?), les descendants des Français spoliés ou expulsés d’Afrique du Nord… Il est vrai que les Sahraouis « réfugiés » à Tindouf depuis quarante ans et leurs descendants sont toujours nourris à rien faire par la communauté internationale…
En somme, puisque les Arabes qui braillent, la communauté internationale les subventionne ou même les nourrit (Gaza ne produit rigoureusement rien…), pourquoi la France ne subventionnerait-elle pas ses Arabes plus massivement et surtout, tout à fait ouvertement désormais ?
@ Achille | 22 août 2013 à 04:08
« Un « intellectuel » de son niveau ne saurait habiter dans un quartier aussi mal fréquenté. »
Si ce sont ses habitants qui définissent la fréquentation d’un quartier, ne peut-on penser qu’un quartier où réside(nt) un ou des intellectuel(s) de haut niveau n’est, intellectuellement s’entend (≠ moralement), pas si mal fréquenté que cela.
Maintenant, quel est votre critère de l’intellectuel de haut niveau ?
@Alex paulista
« Et quand ça n’explique pas tout, on ajoute un autre paramètre choisi selon ses goûts (la répression accrue). »
La thèse selon laquelle la répression est efficace pour combattre la délinquance n’a rien de sorcier :
1° Beaucoup de délinquants récidivent. Mettre en prison un délinquant, et pour longtemps, l’empêche de commettre des délits pendant longtemps.
2° Beaucoup de gens sont plus ou moins tentés par des actes délinquants. Voir les grands frères parader dans leurs carrosses tente, les savoir en prison dissuade.
Ce qui compte là n’est pas d’écorcher ou de rouer vif un délinquant sur mille, ou sur cent, ou même sur dix : c’est de mettre en prison beaucoup de délinquants, et d’autant plus qu’ils sont de grands délinquants : si ceux des non-délinquants qui sont des délinquants potentiels savent que le destin probable d’un délinquant est la prison, il sont souvent dissuadés.
3° Par contre, il est vrai que la prison a peu d’effet, et complexes, sur la propension à récidiver. C’est pour ça qu’évoquer la propension à récidiver est le fait des faibles d’esprit et des Taubira.
Ces thèses sont empiriquement superlativement vérifiées. Par exemple, les Etats-Unis ont connu récemment une chute spectaculaire de la criminalité due à un accroissement spectaculaire de l’enfermement ; du phénomène il n’y a pas d’autre explication sérieusement proposée (il y a eu une tentative pour expliquer ça partiellement par la libéralisation de l’avortement, mais cette tentative a échoué (les femmes enclines à l’avortement (noires, isolées, vivant de l’aide sociale) étant les mères potentielles des futurs criminels, autoriser l’avortement entraînerait, quinze vingt ans plus tard, une baisse de la criminalité ; thèse, donc, réfutée)). De même, en Europe centrale communiste, la police et la justice réprimaient très durement le crime (et ce, en utilisant des moyens illégaux), et c’était très efficace (dans le même genre, voir le combat relativement victorieux de l’Italie fasciste contre la mafia). La France de la IIIe République déportait les vagabonds en Guyane, cela a été très efficace pour faire baisser la criminalité.
A la vérité, je crois que cette thèse est à peu près unanimement acceptée par les spécialistes (quelques fous mis à part). Il n’y a que les lecteurs du « Monde », de « Libération » ou du « Nouvel Observateur » (et de « The Economist ») qui peuvent croire qu’un débat sérieux existe sur la question.
Les anti-répression intelligents n’utilisent pas cet argument. Ils disent : « Certes, la répression est efficace, mais la répression est cruelle, et les délinquants sont des victimes ou des malheureux, alors vivons avec une certaine quantité de crime. » (De même, ceux des non-racistes qui sont instruits ou intelligents (moi par exemple (je suis racialiste, pas raciste) ; Finkielkraut par exemple ; Taguieff par exemple) ne disent pas : « Toutes les populations sont identiques », mais « tous les hommes sont des personnes, dont la dignité doit être respectée »).
@ Catherine JACOB
« Si ce sont ses habitants qui définissent la fréquentation d’un quartier, ne peut-on penser qu’un quartier où réside(nt) un ou des intellectuel(s) de haut niveau n’est, intellectuellement s’entend (≠ moralement), pas si mal fréquenté que cela.
Maintenant, quel est votre critère de l’intellectuel de haut niveau ? »
Chère Catherine, peut-être ai-je une vision un peu convenue, voire carrément rétrograde de l’intellectuel « de haut niveau ». Cela est sans doute dû au fait que je ne me range pas dans cette catégorie. Catégorie à laquelle vous semblez appartenir, si j’en juge par vos commentaires particulièrement savants.
Mais je doute très sincèrement que les cités dites sensibles, celles où les pompiers se font caillasser quand ils interviennent pour porter secours à un de ses résidents et où la nuit du nouvel an est fêtée comme il se doit par de joyeux incendies de voitures, soit vraiment un lieu que prisent particulièrement nos philosophes et autres bien-pensants toujours prêts à s’apitoyer sur la misère du monde.
Il me semble qu’on les trouve plus facilement dans le quartier latin pas très loin du Café de Flore, celui des Trois Magots et autres salons parisiens plus accessibles à notre élite intellectuelle.
Mais je peux me tromper, bien sûr !
Rédigé par : buridan | 23 août 2013 à 10:07
Vous citez des auteurs qui parlent de statistiques ethniques. Ces statistiques, au mieux, peuvent illustrer, conforter, mais pas « vérifier » ni « démontrer ».
Après, ça ne veut pas dire que tout est faux. Bien sûr que la répression c’est cruel, bien sûr qu’elle peut fonctionner. Pavlov l’a démontré scientifiquement, au moins sur le chien.
Ce que je dénonce, c’est le mécanisme de votre raisonnement. Je pourrais l’utiliser positivement.
Par exemple, quand un vieux de votre famille aura besoin d’aide à domicile, vous ne verrez presque que des femmes « issues de la diversité » dans ces emplois de base, les plus ingrats mais aussi ceux qui requièrent le plus d’humanité. Quand vous voudrez construire une maison, vous verrez qui sont le matin sur le chantier à faire les travaux les plus pénibles. Ils sont donc plus vaillants. Et en allumant votre poste, vous déduirez que l’arabe et le noir sont par nature meilleurs au foot.
Mais je suis sûr que dans ces cas vous comprendrez qu’il ne s’agit pas de « propension » à s’occuper des vieux, à se lever tôt, à travailler dur ou à manier le ballon rond.
@ Achille | 23 août 2013 à 10:41
«Il me semble qu’on les trouve plus facilement dans le quartier latin pas très loin du Café de Flore, celui des Trois Magots et autres salons parisiens plus accessibles à notre élite intellectuelle.
Mais je peux me tromper, bien sûr ! »
Prenons par ex. une petite bourgade qui en 2010 comptait 2 989 habitants comme Collioure, située sur la côte vermeille, et qui tenait à cette époque chère à notre ami scoubab00 un rôle stratégique. Elle comptait mille habitants de plus au 19ème qu’elle perdit en quelques années, puis au début du XXe siècle cependant Henri Matisse, qui n’est cependant pas le premier peintre inspiré par la côte rocheuse de Collioure, ayant quitté Saint-Tropez, André Derain et leurs amis y créèrent le fauvisme.
D’autres peintres suivront, notamment Albert Marquet, Juan Gris, Georges Braque, Picasso, Raoul Dufy, le japonais Foujita, Othon Friesz, Paul Signac… Tout dans le village les inspire : le port, le clocher, les toits et les coins des ruelles.
Dans la foulée de la guerre civile espagnole, le bourg deviendra plus tristement célèbre mais cela ne durera pas et Pablo Picasso séjournera ponctuellement à Collioure de 1950 à 1952 à la Miranda. De 1953 à 1957, Salvador Dalí participe également régulièrement aux fêtes de la ville.
Dans les années 1950, l’écrivain Patrick O’Brian habite avec sa femme Mary à Collioure où il cultive la vigne. Décédé en 2000 il y est inhumé.
Le Chemin du fauvisme relie à travers les rues des reproductions de tableaux placées aux endroits mêmes où les maîtres de ce mouvement ont autrefois placé leur chevalet, et contribue au maintien d’une certaine prospérité économique par les touristes qu’il attire.
Prenons un second exemple :
De 1832 à 1848, Victor Hugo, sa femme Adèle Boucher et leurs quatre enfants, louent un appartement au deuxième étage de l’Hôtel de Rohan-Guéménée place des Vosges dans le Marais, une ancienne zone de marécages devenue le lieu de résidence de la noblesse parisienne qui l’a ensuite déserté pour le Faubourg Saint-Honoré ou encore Saint-Germain.
Le quartier du Marais et ses hôtels particuliers est donc occupé après la Révolution par une population d’artisans et d’ouvriers. En 1969, André Malraux lance un programme de sauvegarde et de préservation qui se poursuit encore aujourd’hui. Le quartier préservé est désormais, grâce à de beaux immeubles réhabilités, fréquenté par les touristes et recherché par les classes aisées. De nombreux musées y sont installés et plusieurs communautés respectueuses des lois de la République s’y sont constituées au cours des années.
Les exemples de telles évolutions sont légion. Aussi, je suis persuadée que le repeuplement des quartiers dits « les quartiers » par des intellectuels motivés et cherchant à accorder intelligemment leurs actes avec leurs idées, pourrait être une solution à un traitement en douceur des zones dites « de non droit » sur le modèle d’un damier de jeu de Go (jeu de stratégie combinatoire abstrait dont le but est de former des territoires viables).
Pour peu que la chose soit facilitée par les pouvoirs publics qui pourraient parallèlement donner l’exemple, ça les changerait, du moins certains, ça pourrait arriver plus vite que 2025.
@ Buridan
« Donnez 1000€ par mois de plus à un fils de harki […], et là je vous promets qu’il y aura plus de Blancs en prison. »
Pas très bien formulé mon machin c’est vrai, allez je vous le refais : « Donnez 1000€ par mois de plus à un petit-fils de harki […] et là, je vous promets qu’il y aura proportionnellement plus de Blancs en prison. » Rien qu’un postulat, voir mon post plus bas, en fait une très mauvaise idée qui tord le cou au plus important, la responsabilité individuelle : bougez-vous, shake your booty et vous serez récompensé. Moi j’aime mieux comme ça.
Soyons fous, totalement fous, cher Bubu de l’âne. Imaginez une société inversée avec à sa tête des Arabes et Noirs et comme piétaille des Blancs. Que croyez-vous qu’il advienne ? Des Blancs méchants iront garnir les prisons, d’accord ? Pauvres, moins cultivés et parfumés. Avec un carnet d’adresses aussi fourni que la bibliothèque de George Bush Jr. Il y aura fatalement des non-Blancs délictueux qui, dans une certaine proportion, s’arrangeront pour sauter la case détention. Ils font et défont les lois et connaissent les gens qu’il faut connaître en cas d’événement fâcheux d’ordre personnel. L’instruction est aussi à eux les bistrés, la diplômante et la judiciaire. Comme on dit, la totale. D’une expression touchante, les Blancs savent mieux danser et très riches sont ceux qui jouent divinement au foot et au basket.
Réveillez-vous Buridan !!!! Ce n’était qu’un cauchemar qui passe. Mabrouk est un peu plus qu’un chien.
@Alex paulista
« Vous citez des auteurs qui parlent de statistiques ethniques. »
Aucun de ces auteurs n’en parle.
Je vous avais demandé si vous étiez un peu cultivé, pour le prendre de si haut avec moi, et votre réponse montre superlativement que, hélas, vous ne l’êtes pas : vous parlez avec beaucoup de superbe et vitupérez en étant très peu instruit de ce dont il est question. C’est votre droit, bien entendu. Mais c’est de peu de profit pour les autres. Pourquoi ne vous cultiveriez-vous pas un peu, en lisant quelques livres ? Vos interventions y gagneraient énormément en intérêt.
@scoubab00
« Imaginez une société inversée avec à sa tête des Arabes et Noirs et comme piétaille des Blancs. Que croyez-vous qu’il advienne ? Des Blancs méchants iront garnir les prisons, d’accord ? »
1° Non, pas d’accord. Il est faux de croire que les délinquants sont particulièrement issus des classes populaires. Mais ceux qui s’orientent vers la délinquance font de mauvaises études, ne se qualifient pas et travaillent peu : et appartiennent donc aux classes populaires.
Les Noirs en Occident, à la fois appartiennent aux classes populaires, et sont enclins à la délinquance, ce qui réunit deux choses qui sont distinctes.
2° La situation que vous imaginez existe un peu en Afrique du Sud : les ministres, les hauts fonctionnaires et les dirigeants sont Noirs et ne fichent rien, et ont des collaborateurs blancs qui font tourner la machine.
3° Etre aveugle et sourd au point de croire que les Noirs aiment danser (j’ajoute : et forniquer) parce qu’ils appartiennent aux classes populaires… Réfléchissez cinq minutes, pensez aux différents peuples, aux différentes classes, et vous verrez l’ineptie prodigieuse de votre propos…
Allez, un effort, démolissez vous-même votre abracadabrante thèse, cela exercera vos facultés argumentatives et les développera…
Cher buridan
Je crois que vous avez encore plus de problèmes que moi avec la logique. D’abord, ce qui a précédé n’était pas « une thèse », plutôt un délire, un négatif sociétal tout au plus.
Ensuite, quand je dis : « des Blancs méchants iront en prison », cela coule de source. Il ne peut y avoir que des gens a priori méchants en prison, des Noirs, Arabes ET des Blancs non quantifiés ici, article indéfini… à moins de raser les prisons mais ce n’est pas le propos je m’égare.
Lorsque j’écris dans cet esprit vaguement pataphysicien que « les Blancs savent mieux danser », cela n’a rien à voir avec leur appartenance aux classes populaires comme vous l’affirmez. C’est comme ça, je n’ai pas l’explication, simple constat facile à faire… ou préjugé tenace, allez savoir.
Je veux bien fournir un effort d’argumentation oui mais si vous avez quelqu’un auprès de vous, relisez-lui votre prose et assurez-vous qu’elle ou qu’il a compris vos enchaînements. Je ne peux vous dire mieux. Les meilleures élucubrations s’accompagnent aussi de règles de jeu précises. Capito camarade ? On y croit !
Deux livres donnent des statistiques :
– Jean-Paul Gourévitch « La France africaine »
– Christian Jelen « Les casseurs de la République »
Certes ça date un peu, mais vous n’avez qu’à multiplier par dix tous leurs chiffres et vous tomberez pile poil sur la cata actuelle.
@buridan | 23 août 2013 à 22:14
Mutatis mutandi s’entend, je crois qu’il faisait simplement allusion à une inversion style La Planète des singes de Pierre Boulle, l’auteur du Pont de la rivière Kwai et un Agent de la France libre en Asie du Sud-Est pendant la Seconde Guerre mondiale.
Catherine a raison pour Pierre Boulle mais c’est totalement involontaire – ou non conscient – de ma part. J’avais vaguement pensé avant à une ancienne lecture : « Dans la peau d’un Noir » de John Howard Griffin…
@ buridan | 23 août 2013 à 21:50
Vous soulevez un drame bien français. On peut se dire « cultivé » sans savoir suivre un simple raisonnement logique, et on veut éblouir par une liste de citations.
Pour rentrer dans le jeu, je vous conseillerais de commencer à lire Boole (son algèbre), puis Karnaugh (ses tables).
Mais bon, commencez par comprendre ce qu’est un lien causal. Ça éclairera toutes vos lectures, et vous pourrez jeter un œil critique sur toutes ces démonstrations de votre supériorité ethnique.
Quoi ? Buridan a (encore) fait des siennes ? Vite, conseillez-moi un livre. Encore !